Actualité
Anzor Alem : L’enfant de Kisangani qui a surmonté l’adversité pour atteindre ses rêves
Anzor Alem, un nom qui résonne avec force dans le paysage artistique congolais, est bien plus qu’un simple talent. Son histoire est celle d’un jeune homme de Kisangani qui, malgré les épreuves, a su transformer ses rêves en réalité. À 23 ans, il s’impose comme une figure montante du cinéma et de la musique, un véritable exemple de résilience et de détermination.
Des racines à Kisangani, un parcours marqué par les épreuves
Né à Kisangani le 4 avril 2001, Anzor Alem a connu une enfance marquée par des transitions et des défis personnels. Son parcours l’a mené de Goma à Lubumbashi suite au divorce de ses parents. Cette séparation, une épreuve difficile pour tout enfant, a sans aucun doute forgé son caractère et renforcé sa détermination à réussir. Loin de le freiner, ces expériences ont contribué à façonner sa sensibilité artistique et sa compréhension du monde.
Du cinéma à la musique : Double passion, double réussite
Anzor Alem a d’abord attiré l’attention grâce à son talent d’acteur. Ses performances dans des films tels que « Baby Boy of the house » (où il incarnait le rôle principal), « Ima » (où il jouait Anzor) et « Tozoom » (dans le rôle de Cloves Thomas) ont révélé son charisme et sa capacité à incarner des personnages variés.
Son talent a même franchi les frontières avec une apparition dans le film international « Beast », aux côtés d’Idris Elba, une expérience formatrice et valorisante.
Parallèlement à sa carrière cinématographique, Anzor Alem nourrit une passion profonde pour la musique. Son style musical est un mélange éclectique d’afrobeat, de hip-hop et de trap, influencé par des artistes tels que Gims, Victony, Fally Ipupa et Ruger. Des titres comme « Lol », « Bella » et « Luvyou » témoignent de son talent d’auteur-compositeur et de son aptitude à créer des mélodies entraînantes et des textes qui résonnent avec son public.
L’adversité comme moteur : une inspiration pour la jeunesse congolaise
L’histoire d’Anzor Alem est un témoignage poignant de la force de la résilience. Malgré les difficultés personnelles qu’il a rencontrées, notamment le divorce de ses parents et les changements de lieux de vie, il a su persévérer et poursuivre ses rêves avec une détermination sans faille. Il est un exemple inspirant pour la jeunesse congolaise, prouvant que l’adversité peut être surmontée et transformée en une force motrice
Un entrepreneur engagé : le label Empire TBB
Anzor Alem ne se contente pas de réussir pour lui-même. Il a également fondé le label Empire TBB, une initiative qui témoigne de son engagement envers la scène artistique congolaise. En offrant une plateforme aux jeunes talents, il contribue à l’émergence de nouveaux artistes et
au développement de l’industrie musicale dans son pays.
Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET
There is no ads to display, Please add some
Actualité
RDC : Au chevet de la victime des violences policières à Ngaba, la ministre Léonnie Kandolo invite tous les Congolais au respect de la dignité humaine
La ministre du Genre, de la Famille et de l’Enfant, Léonnie Kandolo Omoyi, s’est rendue, ce mardi 21 janvier, à l’hôpital de référence « Mère et Enfant » de Ngaba pour apporter son soutien à Mme Régine Musuamba, victime d’un sévère passage à tabac par un commandant de la police, au poste « Mbata », dans le quartier Mateba.
Cette situation tragique a été signalée le lundi 20 janvier par le conseiller municipal Willy Leyiba, alertant la ministre sur les violences infligées à Mme Musuamba, âgée de 27 ans et mère de trois enfants.
Selon les informations reçues, la victime aurait été battue après une dispute avec la concubine du commandant de police. Un incident qui a conduit la victime à être hospitalisée dans un état grave.
Accompagnée de plusieurs personnalités, dont la secrétaire générale au Genre, Mme Esther Kamuanya, le bourgmestre de la commune de Ngaba, Aimé Francis Lolinga, le député provincial élu de Ngaba, Mon Plaisir Bolokole, et le directeur général de l’hôpital Moke Manda Hervé, la ministre a pris le temps d’échanger avec la victime durant près d’une heure, pour lui apporter réconfort et soutien.
« Le président de la République et la Première ministre œuvrent chaque jour pour le bien-être des femmes. Il est totalement inacceptable qu’un membre des forces de l’ordre ternisse l’image de la police congolaise en commettant de tels actes de violence. Nous ne pouvons tolérer de tels comportements », a déclaré la ministre à la suite de sa visite.
Léonnie Kandolo Omoyi a également réitéré sa demande aux autorités judiciaires pour un traitement rigoureux et transparent de ce dossier, afin que justice soit rendue à la victime et que des mesures soient prises pour éviter de tels incidents à l’avenir.
Elle a exprimé son engagement à poursuivre la lutte pour la protection des droits des femmes et des enfants en République démocratique du Congo, soulignant que chaque citoyen, y compris les membres des forces de l’ordre, doit respecter la dignité humaine et agir dans le respect des lois.
Ce drame met en lumière la nécessité de renforcer la discipline au sein des forces de l’ordre et de garantir la sécurité et la protection des citoyens, notamment les femmes et les enfants, victimes de violences.
Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET
There is no ads to display, Please add some