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Trévise

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Trévise
Treviso
Trévise
Vues de Trévise.
Blason de Trévise Treviso
Armoiries
Administration
Pays Drapeau de l'Italie Italie
Région Drapeau de la région de Vénétie Vénétie 
Province Trévise  
Maire
Mandat
Mario Conte
2018-2023
Code postal 31100
Code ISTAT 026086
Code cadastral L407
Préfixe tel. 0422
Démographie
Gentilé Trevigiani en italien et Trévisan en français
Population 84 607 hab. ([1])
Densité 1 522 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 40′ 20″ nord, 12° 14′ 32″ est
Altitude 15 m
Min. 6 m
Max. 31 m
Superficie 5 558 ha = 55,58 km2
Divers
Saint patron Saint Liberal
Fête patronale 27 avril
Localisation
Localisation de TréviseTreviso
Localisation dans la province de Trévise.
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Treviso
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Trévise
Treviso
Liens
Site web Site officiel

Trévise (Treviso en italien, Trévigny autrefois en français[2]) est une ville italienne de la province du même nom, en Vénétie.

Géographie

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Trévise, avec ses 80 000 habitants, est située au milieu de la plaine du Pô, à 28 km au nord de Venise, 50 km de Padoue et proche des collines de Asolo et Conegliano, des Préalpes, des Dolomites et aussi des plages de la Vénétie, soit l'Adriatique.

La ville, d'origine romaine (Tarvisium), fut indépendante de 1183 à 1339 puis appartint à Venise. Occupée par les Français en 1797 et chef-lieu, sous Napoléon, du département du Tagliamento, elle revint à l'Autriche en 1814, puis devint italienne (1866).

La ville fut gravement bombardée vers la fin de la Seconde Guerre mondiale. Le (vendredi saint), beaucoup des structures médiévales du centre-ville furent détruites, dont une partie du Palazzo dei Trecento, et environ 1 000 personnes furent tuées.

La ville est un important centre commercial du Nord-Est de l'Italie.

Ensemble monumental du Moyen Âge et de la Renaissance, et restauré après la Seconde Guerre mondiale, Trévise est complètement entourée de remparts construits au début du XVIe siècle par les Vénitiens qui firent de Trévise un des bastions de leur arrière-pays pour la défense contre la ligue de Cambrai. Le lion de la république de Venise est visible sur plusieurs points de ces remparts et sur les trois portes historiques de la ville. Au nord s'ouvre la monumentale Porta San Tomaso, édifiée en pierre d'Istrie. À l'ouest, en direction de Padoue et de Vicence, se trouve la Porta Santi Quaranta et vers Altino et Venise est située la Porta Altinia.

Le peintre baroque vénitien Andrea Celesti, qui avait un atelier à Brescia, y réalisa Le Jugement dernier et La Mort de Simon Magus en 1696.

À la fin du XVIIIe siècle, les Querini y avaient un palais pour lequel ils avaient acquis, auprès des Giustinian qui les avaient commandées, soixante-six œuvres de Gabriele Bella qui dépeignent la vie quotidienne dans la sérénissime au XVIIIe siècle. Elles sont aujourd'hui à demeure, à la Pinacothèque Querini-Stampalia depuis sa fondation[3].

Monuments et lieux remarquables

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  • La Loggia dei Cavalieri : symbole du pouvoir politique pris en charge par les nobles et les chevaliers de la période de la Ville libre, la Loggia dei Cavalieri est un exemple de l'élégance byzantine romane. Elle a été construite sous le Podestat d’Andrea da Perugia (1276) comme un lieu de rencontres, les conversations, les jeux. Toutefois les gens du peuple ne pouvaient pas y accéder.
  • La Piazza dei Signori et le Palazzo dei Trecento : La Piazza dei Signori est la plus grande place de Trévise. Située au centre de la ville, elle en est le centre culturel, social et historique. Le nom est dû à la présence ici du « palais de la seigneurie de Trévise » lors du marquisat jusqu'en 1808, où l'empereur Napoléon créa le titre de duc de Trévise. Il se décompose en deux entités :
    • Le palais de la Préfecture, qui était le siège de la seigneurie qui des marquis de Trévise, et la Tour Civique (1218) qui, édifiée au XIIIe siècle, a subi de nombreux changements au cours des siècles.
  • Le Palazzo dei Trecento, ancien siège du Grand Conseil qui date du XIIIe siècle.
  • La Fontana delle Tette (Fontaine aux seins)
  • La Piazza Rinaldi
  • Le Monte di Pietà et la chapelle dei Rettori
  • Le théâtre municipal Mario Del Monaco, situé à l'endroit où s'élevait le Teatro Onigo
  • Le monument aux morts, Gloria par Arturo Stagliano, sur la Piazza della Vittoria, inauguré le .
  • Plaque en marbre avec portrait, à la mémoire de Felice Cavallotti. Le médaillon sculpté par A. Carlini a été inauguré à Trévise le . Détruit pendant la période fasciste, il est aujourd’hui replacé par une sculpture en bronze, Piazzetta Aldo Moro.


Parfois appelée « la petite Venise », Trévise est traversée par plusieurs canaux, tous issus de la division en branches (appelées cagnani) de la Botteniga. La rivière entre dans la ville en passant sous le Ponte de Pria (pont de pierre) sur lequel se trouvent des écluses, conçues et construites par Fra 'Giocondo. Deux autres branches de la Botteniga bordent les murs de la ville pour ensuite entrer, comme le cagnani, dans la rivière Sile qui longe le côté sud du centre historique.

Le canal Cagnan Medio ou Buranelli, est l'une des branches les plus pittoresques de la Botteniga qui caractérisent le centre historique. Le toponyme fait référence à l'un des ponts qui traverse le cours d'eau, appelé le pont Buranelli, près duquel se trouve encore un bâtiment du XVIe siècle qui était autrefois la résidence et l'entrepôt des commerçants de l'île lagunaire vénitienne de Burano. Le Cagnan della Roggia ou le Silletto qui traverse la ville : il existe de nombreux moulins à eau qui parsèment la ville.

Édifices religieux

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  • L'église San Francesco
  • L'église San Nicolò, son ancien couvent et les quarante portraits de dignitaires de l'ordre des Dominicains (1352), œuvres de Tommaso da Modena, dans la salle du chapitre.
  • L'église de San Gaetano, église construite au XIIe siècle pour accueillir les pèlerins de Terre Sainte.
  • Les églises San Vito et Santa Lucia étroitement liées. San Vito date de 883 et a conservé des fresques romanes du XIIIe siècle, Santa Lucia (qui communique avec la première) date de 1385.
  • Museo civico Luigi Bailo
  • Musei civici - Santa Caterina
La pinacothèque avec les fresques de la Légende de sainte Ursule de Tommaso da Modena
  • Ca' da Noal
  • Museo del Seminario

Dérivé culinaire

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La trévise est une salade de la région vénitienne. Cette salade aux feuilles rouge sombre veinées de blanc (nommée radicchio en italien) est issue d'une variété de chicorée cultivée dans la région depuis l'Antiquité. Les Vénitiens apprécient son croquant et son amertume et la cuisinent en risotto. Elle bénéficie d'une appellation d'origine contrôlée. Elle se vend sur les marchés de novembre à mars.

Personnalités

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Personnalités nées à Trévise

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Administration

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Les maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1994 2003 Giancarlo Gentilini LN  
juin 2003 2013 Gian Paolo Gobbo LN  
2013 en cours Giovanni Manildo PD  
Les données manquantes sont à compléter.
  • Aeroporto, Ai Sabbioni, Ansa del Sile, Borgo Mestre, Buca dell'Olio, Canizzano, Case Bellio, Case Bottere, Case Capitello, Case Gatto, Case Richetti, Case Sambugole, Case Semenzini, Case Zanatta, Case Zanibellato-Rizzato, Castagnole, Cimitero Monigo, Colombera, Confine, Crociera, Del Daino, Ferretto, Fiera, Fontanelle, Fornaci, La Monchia, Laghetto Antille, Le Cornare, Madonnetta, Maleviste, Molino Mandelli, Moncini, Monigo, Osteria Candelù, Paese, Pale del Cornaino, Preganziol, Quinto, Reinhart, Rossetto, Salomoni, San Trovaso, San Vitale, Sant'Agnese, Santa Bona Nuova, Santa Maria della Rovere, Selvana Bassa, Settecomuni, Stivale, Storga, Torre d'Orlando

Communes limitrophes

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Carbonera, Casier, Paese, Ponzano Veneto, Preganziol, Quinto di Treviso, Silea, Villorba, Zero Branco

Évolution démographique

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Habitants recensés


Transport ferroviaire

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La gare de Trévise Centrale est l'une des plus importantes de la région.

Transport aérien

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Trévise dispose d'un aéroport international.

Notes et références

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  1. « https://demo.istat.it/?l=it »
  2. Francisco Sobrino, Jean Baptiste Delamollière - Nouveau dictionnaire de Sobrino, françois, espagnol et latin (Lyon) - 1791 - p.516
  3. Rafael Pic, « Toute la ville s’amuse », Muséart, no 78,‎ , p. 80-85
  4. (en-GB) Lorenzo Tondo, « Italy’s father of tiramisu dies aged 93 », The Guardian,‎ (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le )
  5. « Orléans-Trévise, un jumelage périlleux », sur Libération (consulté le )

Articles connexes

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