Il en pinçait pour les récits de flibustiers, le cinéma muet et le free-jazz. Il appréciait les instantanés maritimes d’Anita Conti, les poèmes évaporés de la Beat generation et les géants sculptés d’Ousmane Sow. Il lisait sans frein, sans fin, en français comme en anglais, les incunables les plus secrets comme les nouveautés les plus inattendues. Il passait son temps à réviser ses classiques mais aussi à traquer les inconnus. Il appréciait de mélanger les points de vue et s’échinait tant que faire ce peut à réconcilier les contraires. Les grands espaces l’attiraient, mais les confidences minimalistes tout autant. Son éclectisme n’avait pas de borne. Son
A jamais dans le vent.
Dec 01, 2021
4 minutes
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