alnutrition, réchauffement climatique, acidification de l’océan, pollution plastique, alimentation des animaux et émissions de méthane… La liste des problèmes auxquels l’algoculture promet d’apporter des solutions est longue !, avance Vincent Doumeizel, conseiller Océan du Pacte mondial à l’ONU, cofondateur avec le CNRS – notamment Philippe Potin, directeur de recherche à la Station Biologique de Roscoff – de la première coalition mondiale des algues “Safe Seaweed Coalition”, portée par la fondation Lloyd’s Register. Dans son livre, paru en 2022, Vincent Doumeizel explique comment sortir du “Paléolithique océanique” pourrait avoir autant d’effet que la révolution agricole menée par nos ancêtres au Néolithique voilà douze mille ans, à commencer par la possibilité de nourrir huit milliards d’êtres humains. Son discours à l’ONU, en 2020, a su convaincre des instances telles que la Banque Mondiale ou l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). De là est né un manifeste () présentant. Cette coalition, qui a déjà financé 25 projets dans 20 pays répartis sur cinq continents, s’apprête à migrer sous l’égide des
