Comment juger l’homme qui, de Marioupol à Boutcha, a autorisé les pires exactions en Ukraine ? Comment faire payer celui qui, dans la nuit du 23 au 24 février 2022, a déclenché une guerre qui a déjà coûté la vie à plus d’un demi-million de soldats et de civils ? Il n’y a qu’un moyen, estime Andriy Kostine, procureur général d’Ukraine : apporter la preuve que Vladimir Poutine a commis le « crime d’agression » – c’est-à-dire celui qui précède tous les autres. A Kiev et La Haye, juristes et enquêteurs y travaillent déjà.
Pourra-t-on, un jour, juger Poutine ?
Depuis le procès de Nuremberg contre les nazis,