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Jean-Claude Mourlevat « ON N’INVENTE PAS GRAND-CHOSE QUAND ON EST ÉCRIVAIN »

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CHLOE VOLLMER/GALLIMARD

Bio express

1952. Naissance à Ambert. Jean-Claude Mourlevat grandit dans la région auvergnate. Son Capes d’allemand en poche, il enseigne dans différents collèges des deux côtés du Rhin. Passionné de théâtre et d’art clownesque, il se lance dans une carrière sur les planches, lui valant de se produire dans le monde entier. Et publie en 1997 son premier livre, Histoire de l’enfant et de l’œuf.

2000. L’auteur signe ce qui est désormais considéré comme un classique de la littérature jeunesse : les deux tomes de La Rivière à l’envers. Suivront, entre autres, L’Homme qui ne possédait rien, La Troisième Vengeance de Robert Poutifard, Le Combat d’hiver, Le Chagrin du roi mort, ou son roman autobiographique, Je voudrais rentrer à la maison.

2021. Jean-Claude Mourlevat reçoit le prix Astrid-Lindgren (le « Nobel » de la littérature jeunesse). « Je dis souvent que j’écris pour tout le monde et pas seulement pour les enfants, déclarait-il dans son discours de réception. Mais je dois admettre, en vieillissant, que je suis de plus en plus touché et même envoûté par ces petites personnes, par leur énergie, leur innocence et leur optimisme. »

Quels sont vos premiers souvenirs de lecture ?

Je me rappelle surtout , le magazine hebdomadaire. C’était dans les années 1960. On l’attendait impatiemment, et on allait le chercher au bureau de tabac du village, tous les jeudis. On, ce sont mes cinq frères et sœurs et moi. Dans , j’aimais beaucoup , à qui je dois une bonne partie de ma culture. Je me rappelle aussi la page des sports du journal . En sixième, à l’internat, j’ai lu – trois fois de suite – mon premier roman : Je l’ai reçu comme la rencontre miraculeuse, et que j’évoque de façon transposée dans le personnage de Jean dans est mort prématurément. J’ai idée que je le retrouverai le moment venu et qu’il me dira :

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