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Une Fille De Riche
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Livre électronique121 pages1 heure

Une Fille De Riche

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À propos de ce livre électronique

Lorsque Carol entend par hasard que son père prévoit de l'obliger à se marier, elle décide de prendre les choses en main. Elle se déguise et change de nom pour affronter seule le monde extérieur.

Bill Preston est en bonne voie pour obtenir le rôle dans une pièce qu'il convoitait tant. Sa vie prenait le tournant qu'il l'avait prévu, jusqu'à ce qu'il incarne le marié dans cette pièce et qu'il se rend compte avoir de véritables sentiments pour sa fausse épouse.

Des mensonges et une grosse déception les séparent. Carol et Bill doivent se battre pour se retrouver. Mais est-il possible que cet amour basé sur un mensonge survive ?

LangueFrançais
ÉditeurNext Chapter
Date de sortie31 déc. 2020
ISBN9781071582381
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    Aperçu du livre

    Une Fille De Riche - Betty McLain

    Dédicace

    Je voudrais dédier ce livre à ma fille, Amanda McLain Junior, sans qui ce roman n’existerait pas.

    Chapitre Premier

    Birmingham, Alabama

    Carol Bilton passa sa brosse à cheveux dorée dans ses boucles rousses. Cette suite somptueuse avec son lit à baldaquin couleur ivoire, aux rideaux et tapis assortis était la sienne depuis toujours. Tout cela n’était qu’une démonstration de la richesse que son père possédait. Elle ignorait toutes ces choses et resta assise en silence, abasourdie.

    Une demi-heure plus tôt, Carol était encore heureuse et insouciante alors qu’elle se préparait pour aller se coucher. À vingt-et-un ans, elle ne vivait que pour s’amuser. Avec l’argent de son père, elle pouvait voyager autant qu’elle le voulait et se faire des amis partout où elle allait. Elle ne manquait surtout jamais de présence masculine. Elle avait conscience d’être entourée de beaucoup de monde uniquement parce que son père était riche, mais elle s’en fichait. Elle ne laissait jamais personne se moquer d’elle bien longtemps.

    Elle cessa d’être heureuse et joviale lorsqu’elle pensa à son père qu’elle aimait tendrement. Elle pensait qu’il l’aimait lui aussi. Pourtant, trente minutes plus tôt, alors qu’elle décida d’aller chercher quelque chose à manger, des cris en provenance du bureau de son père l’interrompirent au milieu des escaliers, sur son chemin vers la cuisine. Il n’était pas le genre d’homme qui s’énervait facilement, alors ce devait être plutôt grave. Carol se faufila près de la porte du bureau et entendit sa mère supplier son père de parler moins fort. Et ça parut l’irriter davantage.

    Cela fait bien trop longtemps qu’elle s’amuse ! hurla James Bilton. Elle se la coule

    douce comme une gamine pourrie gâtée, elle dépense de l’argent comme s’il poussait sur les arbres et elle fréquente des gonzesses sans état d’âme soi-disant appelées les people de la société. Ensuite arrivent les Roméos qui ne voient plus Carol à cause du dollar qui clignote dans leurs yeux. Il n’y en a pas un dans le tas qui resterait demain si elle n’avait pas mon argent dans les poches.

    Ça suffit maintenant James, l’interrompit Melinda Bilton, calme-toi. Je comprends ce

    que tu ressens, mais après tout, Carol a encore le droit de choisir les amis qu’elle fréquente.

    Des amis ? pouffa James, des amis comme Dalton Junior ? Il m’a demandé combien

    je donnerais à Carol quand elle se mariera. Alors je l’ai renvoyé chez lui en lui disant qu’il n’y aurait rien de ma part pour les pots de colle. Il s’est enfui, tel le parasite qu’il est. Bon débarras ! J’espère qu’il ne reviendra pas, même si j’ai bien trop d’espoir.

    Carol tressaillit quand elle entendit le nom de Hal Dalton. Elle l’aimait beaucoup. Il se peut qu’elle fût même en train de tomber amoureuse de lui. Ça fait mal d’entendre ce qu’il pensait réellement de leur relation. 

    Je sais ce que tu ressens, lui murmura Melinda, mais que pouvons-nous faire ?

    Je lui donnerais un travail si je pensais qu’elle pouvait en assumer un. Mais il faut

    l’avouer, les seules choses qu’elle a pour elle sont son physique et le fait d’être la fille d’un homme riche. Non, j’y ai bien réfléchi et je pense qu’il n’y a qu’une seule chose qu’elle puisse faire.

    Quoi, donc ?

    Je vais faire en sorte qu’elle se marie avec Craig Marten.

    Je ne pense pas que cette idée va beaucoup lui plaire.

    Elle n’aura pas le choix. Je lui couperai les vivres et si elle essaie de se marier avec un de ces chasseurs de fortune, je la déshérite.

    Et Craig dans cette histoire ? Tu penses sincèrement qu’il acceptera ?

    Cela fait un moment que je garde Craig à l’œil. Je l’ai formé afin qu’il puisse

    reprendre la boîte un jour. Il ne ratera jamais l’occasion de devenir patron, même si ça inclut Carol dans le marché.

    Tu t’en fiches complètement de Carol, s’énerva Melinda, tu veux simplement garder

    le contrôle sur ton entreprise. C’est tout ce qui t’importe depuis le début !

    Ce n’est pas vrai, Craig serait un très bon mari pour Carol. Il prendrait soin d’elle et

    veillerait à ce que personne n’abuse d’elle.

    Tu connais vraiment mal notre fille si tu penses qu’elle acceptera ça sans broncher.

    Oh, je m’attends à ce qu’elle pleure, hurle et pique une crise pendant quelques jours,

    mais elle finira par s’y faire. Tu verras.

    J’espère que tu sais ce que tu fais. Mais je pense que tu vas le regretter.

    Tout ira bien. Attends de voir.

    Lorsque Carol entendit les pas de son père se rapprocher de la porte, elle retourna sur la pointe des pieds vers sa chambre et referma la porte en même temps que celle du bureau s’ouvrit. Elle se dirigea vers sa coiffeuse, s’assit et commença à se brosser les cheveux. Elle était furieuse, mais elle ne pouvait pas pleurer. Comment son père pouvait-il l’obliger à se marier à un homme qu’elle n’aimait pas ? Même si elle avait du mal à s’entourer de bonnes personnes, ce n’était pas une raison pour la forcer à se marier.

    On n’est plus au Moyen-Âge, se murmura-t-elle, nous sommes dans les années

    soixante, les parents n’ont plus le droit de marier leurs enfants !

    Elle voulut aller s’expliquer avec lui, mais elle savait que ça ne ferait que lui donner raison davantage au sujet de ses crises de colère et qu’il prendrait le dessus. Je vais lui montrer!

    Mais elle ne pourrait jamais trouver un job par ici. Il fallait qu’elle aille quelque part où personne ne connaissait la fille de James Bilton. Elle se mit alors à réfléchir au dernier endroit où son père la chercherait. Quand ses grands-parents vivaient encore, ils ont habité un moment à Hattiesburg dans le Mississippi. Il y avait longtemps qu’elle ne leur avait plus rendu visite, mais elle trouverait bien son chemin. Et si ça ne fonctionnait pas, elle trouverait un nouvel endroit.

    Carol se regarda dans le miroir. Ses boucles rousses et sa coupe courte mettaient en valeur son visage en forme de cœur et ses grands yeux bruns. Elle sourit ironiquement à son reflet. Donc son père pensait qu’elle ne s’en sortirait pas sans être belle, hein ? Elle marcha jusqu’à sa garde-robe et ouvrit la porte coulissante la plus large. C’était rempli de vêtements hors de prix, mais elle les ignora et se pencha vers l’étagère du bas où se trouvaient des boîtes de différentes tailles. Elle fouilla l’étagère et trouva enfin ce qu’elle cherchait. Elle retourna à sa coiffeuse et commença à vider la boîte. À l’intérieur se trouvait une perruque brune et lisse, du maquillage, une cicatrice artificielle et une paire de lunettes à montures d’écailles. Elle sortit la perruque et la plaça sur ses boucles. Elle pendait sur ses épaules. Ensuite, elle disposa la cicatrice sur un côté de son visage, se maquilla et mit les lunettes. Elle étudia son visage dans le miroir. Elle gloussa. Elle ressemblait vraiment à Madame Tout-le-monde. C’était parfait. Heureusement qu’elle avait toujours ce costume sous la main. Elle l’avait acheté l’année d’avant pour une fête d’Halloween et puis elle avait changé d’avis et avait porté autre chose.

    Après avoir tiré quelques valises de sa garde-robe et les avoir disposées sur son lit, elle parcourut

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