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Le Diable Noir de Saint-Cado: Un thriller en île bretonne
Le Diable Noir de Saint-Cado: Un thriller en île bretonne
Le Diable Noir de Saint-Cado: Un thriller en île bretonne
Livre électronique208 pages2 heures

Le Diable Noir de Saint-Cado: Un thriller en île bretonne

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À propos de ce livre électronique

Cauchemar dans une maison de rêve…

Soleil radieux sur le site enchanteur de la ria d'Etel. Une maison de rêve... c'est le début d'un bel été. Tout est prêt pour que Vincent et Margot, Jean-Luc et Anne-Marie passent de merveilleuses vacances. Et pourtant...
Des mois plus tard, lorsque rentrés à Paris, ils se remémorèrent leur été près de Saint-Cado, ils furent incapables de se rappeler comment avait débuté cette impression de malaise qu'ils avaient tout de suite éprouvée dans cette maison. Encore plus incapables de situer le moment où le malaise avait fait place à l'inquiétude puis à la peur.

Un thriller haletant au bord de la ria d’Étel. À ne pas manquer !

EXTRAIT

Pénélope s’arrêta, stylo-bille en l’air, indécise sur la façon dont il convenait de continuer. Était-elle en train d’écrire son journal intime ou le brouillon de son testament ? Elle n’avait pas encore tranché. Elle penchait pour le testament.
— À votre âge, on a du temps devant soi, rien ne presse, avait dit le notaire.
Justement, si ! Ça pressait. Il était bien question d’âge ! Pour Pénélope, l’urgence était ailleurs : leur faire savoir le plus vite possible que si, le lendemain, une voiture la fauchait en pleine rue ou si une poutre lui tombait sur la tête, ils n’avaient rien, mais alors rien du tout à attendre d’elle. Mais, là encore, elle hésitait. À qui léguer sa fortune ? Fortune était peut-être un mot un peu fort… Elle récapitula : un livret de Caisse d’Épargne – plein à ras bord, quand même – et sa maison. « Petite longère, en partie rénovée, avec jardin et vue panoramique sur la rivière d’Étel », c’est ce qu’avait dit l’agent immobilier quand il était venu la voir. Elle avait failli le jeter dehors. Cela n’avait pas découragé le bonhomme. Il avait insisté, il pouvait faire une estimation précise. Il avait une offre intéressante, des acheteurs étrangers.
« Des acheteurs étrangers ! Tu parles ! » Comme si elle ne savait pas qui était derrière tout cela ! Eux, bien entendu. Ils l’avaient spoliée, oui spoliée, c’était le mot employé par l’avocat qu’elle avait consulté. Et maintenant, ils manœuvraient en sous-main pour la déposséder complètement. Bien des fois, elle avait pensé à l’arsenic ou à la mort-aux-rats… C’est tout ce qu’ils méritaient, ces salauds ! Enfin, à défaut de pouvoir les empoisonner, elle allait leur empoisonner la vie…

CE QU’EN PENSE LA CRITIQUE

Editions Bargain, le succès du polar breton. – Ouest France

À PROPOS DE L'AUTEUR

Gisèle Guillo fait partie des Bretons de Paris : carrière parisienne mais fidélité à ses racines bretonnes, notamment à Arradon où elle fait de fréquents séjours. Agrégée de Lettres Modernes, elle a enseigné la littérature comparée et la linguistique, a publié des ouvrages scolaires et universitaires. Elle finit par succomber à sa passion pour la littérature policière et signe ici son huitième polar.

À PROPOS DE L'ÉDITEUR

"Depuis sa création en 1996, pas moins de 3 millions d'exemplaires des 420 titres de la collection « Enquêtes et suspense » ont été vendus. [...] À chaque fois, la géographie est détaillée à l'extrême, et les lecteurs, qu'ils soient résidents ou de passage, peuvent voir évoluer les personnages dans les criques qu'ils fréquentent." - Clémentine Goldszal, M le Mag, août 2023
LangueFrançais
Date de sortie26 juil. 2017
ISBN9782355503368
Le Diable Noir de Saint-Cado: Un thriller en île bretonne

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    Aperçu du livre

    Le Diable Noir de Saint-Cado - Gisèle Guillo

    I

    « Je m’appelle Pénélope Martin, saine de corps et d’esprit. J’ai trente-trois ans, mes deux yeux, mes deux bras, mes deux jambes. Et je suis moche. Pas affreuse, non. Laide ? Ce n’est pas sûr. C’est pire. Je suis moche. Désespérément. »

    Pénélope s’arrêta, stylo-bille en l’air, indécise sur la façon dont il convenait de continuer. Était-elle en train d’écrire son journal intime ou le brouillon de son testament ? Elle n’avait pas encore tranché. Elle penchait pour le testament.

    — À votre âge, on a du temps devant soi, rien ne presse, avait dit le notaire.

    Justement, si ! Ça pressait. Il était bien question d’âge ! Pour Pénélope, l’urgence était ailleurs : leur faire savoir le plus vite possible que si, le lendemain, une voiture la fauchait en pleine rue ou si une poutre lui tombait sur la tête, ils n’avaient rien, mais alors rien du tout à attendre d’elle. Mais, là encore, elle hésitait. À qui léguer sa fortune ? Fortune était peut-être un mot un peu fort… Elle récapitula : un livret de Caisse d’Épargne – plein à ras bord, quand même – et sa maison. « Petite longère, en partie rénovée, avec jardin et vue panoramique sur la rivière d’Étel », c’est ce qu’avait dit l’agent immobilier quand il était venu la voir. Elle avait failli le jeter dehors. Cela n’avait pas découragé le bonhomme. Il avait insisté, il pouvait faire une estimation précise. Il avait une offre intéressante, des acheteurs étrangers.

    « Des acheteurs étrangers ! Tu parles ! » Comme si elle ne savait pas qui était derrière tout cela ! Eux, bien entendu. Ils l’avaient spoliée, oui spoliée, c’était le mot employé par l’avocat qu’elle avait consulté. Et maintenant, ils manœuvraient en sous-main pour la déposséder complètement. Bien des fois, elle avait pensé à l’arsenic ou à la mort-aux-rats… C’est tout ce qu’ils méritaient, ces salauds ! Enfin, à défaut de pouvoir les empoisonner, elle allait leur empoisonner la vie…

    Elle revint à la question. À qui léguer ? Les possibilités ne manquaient pas : des associations plus ou moins farfelues ou caritatives ; et il y avait plus sérieux, l’Ordre de Malte par exemple ou la Fondation de France. Mais, dans la nuit, elle avait eu une idée, une illumination : la Société Protectrice des Animaux. C’était une belle cause, touchante et, en même temps, pour eux, ce pouvait devenir un cauchemar : sa maison, son jardin, transformés en refuge de la SPA… Les animaux abandonnés… On abandonne de tout, des jaguars, des serpents à sonnette… Mais, même en ne pensant qu’aux chiens et aux chats, les odeurs, les miaulements, les aboiements, des nuits entières ; les va-et-vient de voitures pour les journées portes ouvertes ; sans compter les incidents, toujours possibles, des molosses furieux qui s’échappent…

    — Ça, c’est la meilleure idée ; ça va les faire chier un maximum !

    D’ordinaire, Pénélope ne donnait pas dans la grossièreté ; mais quand il s’agissait d’eux, elle perdait toute mesure. Elle reprit son stylo-bille, barra les commentaires sur son physique qui n’avaient vraiment pas leur place dans des dispositions testamentaires et entreprit de corriger sa deuxième phrase. Sonnerie du téléphone. Elle posa son stylo pour aller répondre.

    — Allô ? J’écoute.

    — Madame Martin ?

    — Mademoiselle Martin.

    — C’est pour la location de la villa…

    — La location…

    — Vous êtes au courant ?

    Une location… la villa ? Brûlant d’en savoir plus, mais restant sur ses gardes, Pénélope hésita :

    — Oui, enfin… je…

    — Le numéro de monsieur Martin ne répond pas. J’ai trouvé le vôtre dans l’annuaire, à la même adresse. Je suppose que c’est la même famille ?

    — Oui, dit Pénélope.

    Cela, au moins, c’était vrai.

    — Nous sommes déjà en contact avec monsieur et madame Martin. Mon mari, Vincent Hermelin vous a téléphoné. Je suis Margot Hermelin. Vous vous souvenez de moi ?

    Pénélope n’hésita plus :

    — Tout à fait.

    — Mon mari et moi avons visité la maison sur Internet. J’avais appelé pour dire qu’elle nous plaisait mais que nous devions consulter nos amis ; parce que nous venons à deux familles, vous le savez ?

    Pénélope avait retrouvé ses esprits et mentait avec d’autant plus de conviction qu’elle sentait la rage monter en elle :

    — Bien sûr.

    — Alors, voilà, c’est décidé ; si les conditions sont toujours les mêmes, nous louons la villa pour quatre semaines en juillet prochain.

    — Toute la villa ? demanda Pénélope.

    Au bout du fil, elle sentit un peu d’étonnement :

    — Oui, toute la villa… sauf la pièce réservée pour vos affaires personnelles. Avec jouissance du garage. Pour deux voitures, le garage, n’est-ce pas ?

    Machinalement, Pénélope répondait et, sur le mode fielleux, donnait des précisions qu’on ne lui demandait pas :

    — Pour deux voitures, oui, enfin, disons pour une voiture et demie et encore, si elle n’est pas grande… Le jardin, bien sûr ; et la piscine… vous savez, elle n’est pas grande, la piscine… et pas chauffée…

    Mais rien ne semblait décourager son interlocutrice.

    — Ça ne fait rien, c’est seulement pour les enfants. C’était dans nos conventions, n’est-ce pas ?

    — Tout à fait, dit prudemment Pénélope.

    Le ton était parfaitement poli, la voix agréable, sans la moindre trace d’accent du Morbihan. Pénélope s’enhardit :

    — Vous êtes de Paris ?

    — Oui.

    — Vous serez combien au juste ?

    — Six. Quatre grandes personnes et deux enfants, je l’avais précisé à votre frère ; monsieur Basile Martin est bien votre frère, n’est-ce pas ?

    — Mon cousin, rectifia Pénélope.

    — Donc, nous venons à deux couples, mon mari et moi avec Annick, notre fille de sept ans, et notre fils, Nicolas, cinq ans. Nos amis, monsieur et madame Lemercier n’ont pas d’enfant. Je vous envoie des arrhes immédiatement…

    — Pas la peine.

    — Mais si ; c’est l’usage pour les locations saisonnières.

    — Ah, si c’est l’usage… ricana Pénélope.

    — Eh bien, au revoir, et à très bientôt ! Pénélope raccrocha, partagée entre la stupéfaction et la fureur.

    — Une location ! Les salauds ! Et, en plus, ils font du fric avec ma maison !

    Elle s’accouda à la fenêtre, comme elle le faisait plusieurs fois par jour : pour le terrain, le partage avait été à peu près équitable ; avait-elle assez bataillé pour cela ! Au bout de plusieurs semaines de mesures, de vérifications et de contre-vérifications, elle avait fini par obtenir à peu près la moitié de ce qui avait été le potager et le verger des grands-parents. À peine la succession réglée, elle s’était empressée de faire monter une clôture – aussi laide que possible, la clôture – des poteaux de béton brut, reliés par du grillage d’un vert agressif derrière lequel elle avait installé un abri de jardin qui, en un seul hiver, avait viré du sapin clair au noirâtre. C’est la vue qu’ils avaient quand ils venaient dîner sur leur terrasse ou quand ils invitaient des amis à prendre un verre, comme ils disaient, au bord de leur mare à canards.

    Au-delà du grillage, s’étendait leur jardin, des arbustes encore maigrichons et deux pelouses au milieu desquelles ils avaient fait tracer une allée sinueuse, histoire de se donner l’illusion d’avoir un parc. Basile et sa femme avaient toujours eu la folie des grandeurs ! Tout au fond, façade de granit, en partie déshonorée par un crépi blanc, il y avait ce qu’on avait toujours appelé la grande maison qu’elle ne cesserait jamais de considérer comme la sienne, la villa, comme ils disaient.

    — Je t’en ficherai, moi, des locations saisonnières !

    Comme d’habitude, lorsque la colère la prenait, Pénélope se parlait à voix haute « Et je vais supporter ça pendant tout le mois de juillet ! Et eux, pendant ce temps, avec l’argent, ils vont aller se dorer quelque part au soleil ; comme s’il n’y en avait pas ici, du soleil… Ils vont aller jouer aux touristes ; je me demande combien ils ont demandé pour la location… »

    En tout cas, une chose était sûre, au bout du mois – s’ils tenaient un mois – les locataires, quand ils repartiraient, ce serait pour ne plus jamais revenir. Elle allait leur en faire baver aux Parisiens !

    II

    Un vigoureux coup de genou dans le gond et la grille s’ouvrit enfin dans un couinement pathétique.

    — Tu entends, Maman, le portail a pleuré…

    — Voyons, Annick, ne dis pas de bêtises ; tu sais bien qu’un portail ne peut pas pleurer !

    — En tout cas, il est du genre récalcitrant, commenta Vincent.

    — C’est vrai, dit le voisin, mais je le connais. C’est moi qui m’occupe du jardin. Vous voyez, il suffit de soulever un peu là, en dessous, avant de faire tourner la clé. Ceci dit, c’est vrai que vous auriez intérêt à donner un bon coup d’huile dans la serrure. Et quand vous n’avez pas besoin de rentrer la voiture, vous avez le portillon, là, vous voyez ? Il est un peu dur, lui aussi, mais on ne le ferme jamais.

    — Merci, dit Vincent, nous vous avons dérangé. mais je crois que, tout seuls, on n’en serait pas venus à bout.

    — Mais non, vous ne m’avez pas dérangé. Nous, les Bretons, on est toujours là, pour donner un coup de main !

    À la dérobée, Margot lui jeta un coup d’œil : cheveux noirs de jais, des yeux très bleus dans un visage basané.

    — Vous êtes breton ? dit Margot, étonnée.

    — Breton pur jus ; enfin presque. Mon père est d’Étel et ma mère de Kabylie.

    — Nous partageons la location avec des amis, fit-elle, ils arrivent dans moins d’une heure. J’avais commencé par sonner à l’autre maison, la petite, là en face…

    — Chez Pénélope ?

    — Pénélope, c’est mademoiselle Martin ?

    — Oui ; il n’y avait pas de risque qu’elle vous ouvre !

    — Pourtant, je l’ai eue au téléphone, il y a une semaine… Elle était très aimable…

    — Mais oui, c’est une gentille fille, Pénélope. Mais dès l’instant qu’il s’agit de Basile…

    — Monsieur Martin et elle sont cousins…

    — Cousins germains. Brouillés à mort. Une histoire d’héritage… ça arrive parfois dans les familles. Enfin, vous voilà chez vous. J’habite à deux pas, je m’appelle Admer ; si vous avez besoin de la moindre chose…

    Ils furent interrompus par des cris perçants. Mine de rien, en douce selon son habitude, Nicolas avait commencé à explorer son nouveau domaine ; il venait de trébucher dans un trou de la pelouse. Il était mal tombé, sur des pierres aux angles vifs ; l’un de ses genoux saignait, sur l’autre, une bosse grossissait à vue d’œil.

    — Ça commence bien ! soupira Margot. Tu ne pouvais pas rester tranquille un moment ? Je vais chercher la trousse à pharmacie dans la voiture.

    — C’est pas ma faute, hurlait Nicolas.

    — Mais non, dit Vincent, ce n’est pas sa faute. Regardez-moi cela.

    Du pied, il découvrait une dizaine de pierres plates à peine recouvertes par des mottes de gazon.

    — Il croyait courir sur l’herbe, dit Vincent, il ne pouvait pas deviner qu’il y avait des pierres. Et regardez ! Ici encore un trou… C’est un véritable piège, cette pelouse, c’est d’un danger !

    Il se tourna vers Admer :

    — Puisque vous vous occupez du jardin, vous pourriez peut-être…

    — Oh, le jardin, j’y viens à peine, de temps en temps, assez rarement, en fait.

    Tout d’un coup, Admer avait l’air gêné. Comme pressé de partir, il renouvela mollement ses offres de services et s’éclipsa.

    Vincent continuait à bougonner :

    — Je ne comprends pas que les propriétaires nous aient laissé une pelouse dans un état pareil. Attention, les enfants, n’allez pas jouer de ce côté-là.

    Il leva les yeux vers le côté du jardin.

    — Le jardin est mal tenu mais regarde, on voit la mer.

    Margot finissait de ranger sparadrap et mercurochrome.

    — Ce n’est pas tout à fait la mer, dit-elle, c’est la ria.

    — Maman, dit Annick, tu m’avais dit qu’on était près d’une rivière !

    — Une rivière, une ria, c’est presque la même chose, sauf que c’est salé…

    Nicolas avait cessé de pleurer.

    — C’est quoi une ria ?

    — On va aller la voir de près, je vais t’expliquer, dit Vincent.

    Il entoura les épaules de sa femme.

    — Nous n’avons pas déchargé.

    — Ça peut attendre. N’oublie pas : nous sommes en vacances !

    — Viens. Je gare la voiture dans la cour et on prend un moment pour admirer le paysage.

    Le jardin descendait en pente douce, bordé par une haie de saules. À travers les frondaisons des arbres, on devinait le miroitement des eaux.

    Ils remontèrent vers la maison pour contempler, de plus haut, le panorama : sous le soleil déjà haut dans le ciel, la ria d’Étel déployait mollement les méandres de ses eaux moirées, traversées par les courants de la marée montante. Sur la gauche, la fine silhouette du pont Lorrois se découpait telle une dentelle dans la lumière matinale. À droite, c’était l’îlot de Saint-Cado, ses maisons blanches serrées autour du clocher. Tout alentour, des criques si proches qu’il semblait que l’on pût les toucher, des bois qui se perdaient dans les découpures de la côte, des îlots comme posés sur leur reflet.

    — Bravo, ma chérie ! dit Vincent. Tu nous as déniché une maison de rêve.

    III

    Derrière ses volets mi-clos, Pénélope observait. Alertée par un bruit de moteur et de portière que l’on claque, elle était accourue à son observatoire favori.

    Quelqu’un était descendu : le conducteur, grand, silhouette longiligne.

    — Chic, le jean ; même de loin, ça se remarque ; un pull jeté sur les épaules. Par ce temps !

    Il

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