Homéopathie
Par Bernard Prieur
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Aperçu du livre
Homéopathie - Bernard Prieur
Homéopathie
Bernard Prieur
Homéopathie
Nouveau Concept
des molécules porteuses d’homéopathie
et limites des hypothèses actuelles
LES ÉDITIONS DU NET
70, quai Dion Bouton 92800 Puteaux
© Les Éditions du Net, 2012
ISBN : 978-2-312-00558-4
Remerciements au Docteur Bernard Poitevin
Je remercie d’abord le Docteur Bernard Poitevin pour son message d’encouragement et de
félicitation ci-dessous qu’il m’a envoyé le vendredi 01/ 04/ 2011:
« … Cher Monsieur,
Je vous remercie pour votre envoi qui est le fruit d'un travail considérable.
Je connais beaucoup d'expériences citées, car je suis en plus en train de finir un travail sur ce sujet
Nous pourrons en parler plus précisément, mais d'abord une précision de taille: il y a eu un vrai problème avec la publication de Nature de 1988. Elle est vraiment difficile à reproduire, en fait cela a surtout été un montage médiatique. Cela n'enlève rien à la qualité des écrits publiés par ailleurs
Pour les hypothèses, j'en ai vu des milliers passer, et j'en reste toujours à une possibilité très simple.
J'ai beaucoup regretté le craque médiatique qui a eu lieu à cette époque et qui a clairement nuit à l'homéopathie en France.
Bravo pour votre immense travail et à bientôt.
Bernard Poitevin … »
Je le remercie également de m’avoir reçu chez lui à Bormes les Mimosas, quelques mois plus tard le 11 Octobre 2011
Au cours de cette rencontre, nous avons eu un entretien très intéressant et très cordial concernant son expérience de chercheur. Cette discussion s’est poursuivie par des échanges divers sur l’homéopathie parmi lesquels une réflexion sur les différentes formes physiques que pourrait prendre le message informationnel homéopathique. Je garde un excellent souvenir de cette rencontre
Le Docteur Poitevin :
Le Dr Poitevin depuis le début a participé aux travaux de recherche sur l’action des dilutions homéopathiques par méthode de la dégranulation des basophiles. Il a cosigné toutes les publications sur « la mémoire de l’eau », publiées en 2008, avec le Dr Jacques Benveniste.
Il rapportera plus tard dans un article détaillé, des précisions sur l’histoire de la mémoire de l’eau : débuts des travaux sur les hautes dilutions en homéopathie en 1980, contrats officiels entre l’industrie homéopathique et l’INSER U 200 en 1982, premières publications scientifiques sur l’action de médicaments homéopathiques (Apis mellifica et Silicea en 1984, 1987 et 1988), publication dans la revue Nature en 1988, puis nouvelle publications avec l’équipe de statisticiens de Spira en 1991
En raison des conflits entre Benveniste et l’industrie homéopathique, il a cessé sa collaboration sans renier aucunement le travail fait et les résultats obtenus, mais en reconnaissant l’insuffisance de certaines publications, en particulier de celle qui aurait dû être décisive et a abouti au résultat opposé, la publication dans la revue Nature en 1988
Le Dr Poitevin est également l’auteur de nombreuses publications sur l’homéopathie.
SOMMAIRE
- Introduction --------------------------------------------------------------------------------------------------------9
. Esprit, cadre et moyens de l’étude
- A / PREMIERE PARTIE
I / CONCEPT DE LA MOLECULE PORTEUSE
I.1 - Quelques rappels sur des notions de base ---------------------------------------------21
I. 12. L’atome – le photon
I. 13. Les molécules
I. 14 Les vibrations moléculaires
I. 15 Les liaisons moléculaires et intermoléculaires électrostatiques
I. 16. Les unités de mesures
I.2 - Brefs rappel sur l’homéopathie -------------------------------------------------------25
I.3 - L’énergie des dilutions homéopathiques --------------------------------------------35
I. 31. Sur la critique de l’homéopathie
I. 32. Energie des dilutions
I. 33. Les ondes électromagnétiques
I. 34. Energie du champ électromagnétique –vecteur Poynting
I. 35. Le message homéopathique
I. 36. Argumentation en faveur de l’onde électromagnétique
I.4 - Polarisation des ondes homéopathiques -----------------------------------------------32
I. 41. Les ondes homéopathiques sont polarisées
I. 42. Le formalisme de Jones
I. 43. Calculs de polarisation
I.5 - Influence de la concentration en molécules base -----------------------------------40
I. 51.Le CH
I. 52.Expérimentation
I. 53.Réflexion sur la concentration
I. 54 Autres informations sur la relation dilution /énergie des signaux EM
I.6 - Homéopathie et agitation thermique ----------------------------------------------------47
I. 61. Généralités
I. 62 Expérimentation
I. 63 Analyse de l’effet thermique
I. 64 Agitation thermique et énergie électrostatique de la molécule d’eau
I. 65 Capacité de liaison électrostatique des molécules d’eau avec l’homéopathie
I.7 - Les succussions dites de Hahnemann -------------------------------------------------54
I. 71 Les succussions vecteurs de transferts d’énergies
I. 72. Succussions et électrostatique
I. 73 Expérience sur les succussions
I.74 Relaxation de la densité de charge
I.8 – L’épreuve du champ électrostatique -------------------------------------------------59
I. 81. Généralité
I. 82. Théories quantiques des champs
I. 83. Expérimentation
I. 84. Quelle logique de distribution des énergies ?
I. 85. La densité volumique de charge est déterminante
I. 86. Technique des succussions
I. 87. Technique sur plastique frotté
I. 88. Champ électrostatique maximum
I. 89. Analyse des transfères d’énergies
I.9– vibrations moléculaires et principe photoélectrique -------------------------------67
I. 91. Vibrations moléculaires
I. 92. Dégénérescence des énergies
I. 93. Principe photoélectrique
I.10– Les paquets d’ondes homéopathiques -------------------------------------------------71
I. 10.1. Origine des paquets d’ondes
I. 10.2. L’empreinte EM des molécules simples et des macromolécules
I. 10.3. Théorie des paquets d’ondes
I.11 – Quelles valeurs d’énergie pour les d’ondes homéopathiques ?-------------76
I. 11.1. Paramètres d’évaluation
I. 11.2. Cohérences mathématiques des valeurs énergétiques
I. 11.3. Les ondes homéopathiques dans le spectre électromagnétique
I.12 –La molécule d’eau porteuse de l’onde homéopathique ------------------------80
I. 12.1. Propriété dipolaire de la molécule d’eau
I. 12.2. Liaison homéopathique de la molécule d’eau
I. 12.3. Concept de la molécule porteuse
I. 12.4. Les ondes de type stationnaire EM
I. 12.5. Dynamique des champs de force
I.13– Le processus homéopathique ---------------------------------------------------------------89
I. 13.1 Proposition d’une hypothèse sur des bases théoriques cohérentes
I. 13.2. Augmentation de la puissance de l’onde par systèmes résonnants
I. 13.3. Notions sur la résonance, la différence de potentiel, action de la d.d.p.
I. 13.4. Augmentation de puissance et formation des pulses de la 1ère CH
I. 13.5. Augmentation de puissance et formation des pulses des autre CH
I. 13.6. Emission des pulses à courte distance
I. 13.7. Multiplication des ondes par réaction en chaine entretenue
I. 13.8. Choc inversion des énergies et piégeage des ondes polarisées
I.14 - Les différentes molécules porteuses ------------------------------------------------98
I. 14.1. La molécule d’eau. « la mémoire de l’eau »
I. 14.2. Les autres molécules porteuses - lactose -glucose –saccharose
I.15 – Action possible de l’homéopathie ---------------------------------------------------101
I. 15.1. Des lois et processus incontournables ?
I. 15.2. Action d’abord localisée ?
I. 15.3. Le rôle des gênes, de leurs expressions - Principe de similitude
I. 15.4. Hypothèses des bio-régulateurs électromagnétiques
I. 15.5- Réflexion sur l’évolution des systèmes biologiques et régulation E.M.
I. 15.6. L’ADN est pris dans tout un réseau de régulations cellulaires
I. 15.7. Ondes électromagnétiques dans l‘expression des gênes
I. 15.8. l’ADN et ses modes d’expression
I. 15.9. Liens quantiques entre l’homme et son domaine activité.
- B /DEUXIEME PARTIE
II / LIMITES DES HYPOTHESES ACTUELLES
II. 1- La mémoire de l’eau ou l’hypothèse des nanostructures ------------------115
II. 1.1. Hypothèse de l’épitaxie des clusters (Mae Wan Ho)
II. 1.2. Téléportation quantique de l’ADN ? - (Les recherches du Pr Montagnier)
II. 1.3. Les hypothèses de la mémoire de l’eau et les nanostructures (Philipp.Ball)
II. 1.4. La mémoire de l’eau (Martin Chaplin)
II. 1.5. Etude de thermoluminescence des solutions homéopathique (Pr L. Rey)
II. 1.6. Réflexion sur l’épitaxie comme principe de mémoires homéopathique
II. 1.7. Pour résumer et conclure sur les limites de l’épitaxie de nanostructures
II. 1.8. Information sur les méthodes de mesures utilisées pour les expériences
II. 2- Paradigme de la topologie du vide informé ---------------------------------------134
II. 2.1. L’eau liquide quantique et l’homéopathie (Pr Marc Henry)
II. 2.2..Le paradigme du vide informé n’est que la projection de « la mémoire
de l’eau »
II. 3- Théorie des trous blancs et des hautes dilutions --------------------------------139
(Y. Lasne, R. Conte, H.Berliocchi, G.Vernot)
II. 3.1. Que devrait-il se passer dans l’hypothèse des trous blancs ?
II. 3.2. Compteur à scintillations
II. 3.3. Que faut-il penser de cette théorie ?
II. 4 - Hypothèse sur les transmissions électromagnétiques des --------------------145
informations biochimiques stockées dans le dipôle électrique de l'eau (Widom Allan, Yogendra Srivastava, et Vincenzo Valenzi)
II. 4.1. Résumé de la théorie et aspects convergents avec les molécules porteuses
II. 4.2. Réflexion sur les moments magnétiques
II. 5- L’homéopathie quantique par photons magnétiques --------------------------147
II. 5.1. Réflexions et interrogations sur les photons porteurs d’homéopathie
II. 5.2. L’hypothèse du docteur Lenger des photons magnétiques
II. 5.3. Théorie et expérimentations scientifiques réflexions interrogations
II. 5.4. Les états quantiques des photons et problème de la mesure
(Jacq. Léon et Oliv. Granier- Wojciech Zurek - Valerio Scarani, Vuibert, etc)
II. 5.5. L’ étude sur les photons magnétiques du Dr Karin Lenger
compatible avec l’hypothèse de ce document ?
II. 6 - Les informations homéopathiques ne peuvent pas être numériques ---155
II. 6.1. Remarque avant d’entrer dans le vif du sujet
II. 6.2. Principe des émissions et des transfères de signaux EM
II. 6.3. Généralités
II. 6.4. Principe du codage numérique
II. 6.5. La réception du signal numérique
II. 6.6. Principe de la mémoire numérique par moment magnétique de spin
II. 6..7 Quelques exemples de mémoire numérique de spin
II. 6..8 Incompatibilité théorique entre mémoire numérique et homéopathie
II. 6..9 Spintronique de l’ADN et logique de l’ordinateur à ADN plus en phase
II. 7– Précisions sur quelques points d’objections possibles sur ----------------173
l’hypothèse molécules porteuses et difficultés à proposer
d’autres solutions alternatives crédibles
II. 7.1. Mobilité des protons de l’eau
II. 7.2. Propriété électrostatique des fonctions hydroxyles des sucres
II. 7.3. Rôle des molécules gazeuses dans le processus homéopathique
II. 7.4 Influence de l’énergie cinétique dans les systèmes résonnants . II .7.5. Difficulté à proposer d’autres solutions alternatives crédibles
II. 7.6. Tableau de synthèse sur les messages et les supports homéopathiques
Conclusion ----------------------------------------------------------------------------------------------187
1. L’homéopathie basée sur les signifiants corporels par Mme Bastide
2. La recherche sur l’action des hautes dilutions par Dr B. Poitevin
----------------- §-------------------
Annexe n°1 Sur les signifiants corporels ------------------------------------------------------------189
de Mme Bastide
Annexe n°2 Sur la recherche de l’action des dilutions homéopathiques --------------------------197
de B Poitevin
Annexe n°3 Sur l’homéopathie quantique des photons magnétiques ------------------ ------------204
de Karin Lenger
Annexe n°4 Sur l’intrication et la téléportation ---------------------------------------------------------213
Introduction
img2.jpg Ce document n’est pas un document scientifique, c’est plutôt une hypothèse argumentée Il s’agit plus d’une aventure pleine de curiosité, à la découverte d’un puzzle complexe, avec plein d’interrogations sur certaines informations plutôt fantaisistes, qui circulent au sujet de l’homéopathie
La curiosité, le goût pour l’inconnu ont éveillé ma passion, ce qui explique ma démarche entreprise voilà bien plus de 10 ans maintenant
C’est par curiosité qu’un jour j’ai décidé de percer d’un trou d’environ 4mm de diamètre, dans le bouchon des flacons que j’utilisai pour effectuer les succussions de produits homéopathiques. Au cours des succussions, j’ai bouché ce trou avec l’extrémité mon index droit afin de découvrir, par contact, si possible, les phénomènes en cours (me connaissant depuis longtemps une certaine sensibilité qui permet de d’appréhender des phénomènes de très faible énergie)
Ce fut le début de l’aventure. Avec beaucoup de pratique, d’expérimentations, de curiosité, d études autodidactes de nombreuses documentations de disciplines scientifiques diverses, de travail sur informatique, de concentration, de réflexions, de patience, de temps et de persévérance, j’ai pu réaliser ce travail de synthèse
J’ajouterai que par ailleurs les quelques années passées en expérimentation végétale m’ont donné le goût de la recherche et m’ont familiarisé avec la pratique des dispositifs expérimentaux de base, des analyses mathématiques et statistiques qui en découlent
Quant à la pratique de la sensibilité dont il est question plus haut, elle est utilisée comme simple moyen de mesure Je la pratique avec beaucoup de précaution éliminant ce qui me semblait caduc ou incertain. Ne tenant compte que des tests que j’ai pu reproduire de nombreuses fois, complétés par des analyses de résultats mathématiquement acceptable , de similitudes avec des lois scientifiques connues, de recoupements, de comparaisons et d’étalonnages avec des témoins fiables etc…
Cette étude est bien sur incomplète et aurait pu sans doute demander plus d’approfondissements et d’argumentations Elle comporte surement des imperfections et peut être même des erreurs d’appréciations. Le but recherché était d’essayer d’expliquer le mieux possible avec un maximum d’arguments sérieux, une logique et une cohérence sensées être lisible dans la complexité des enchevêtrements qui régissent l’existence de l’homéopathie. Cela sans inventer de nouvelles lois sur la physique quantique, les ondes électromagnétiques etc …
Sur la base de nombreuses documentations consultées, et des expériences réalisées, si l’homéopathie se matérialise sous la forme de paquets d’ondes électromagnétiques, sont origine, sa conservation, sa transmission, son action, ne peuvent que suivre les lois scientifiques reconnues, qui leurs sont propres
Si la cohérence de cette démarche avait été trop compliquée, ou impossible a réaliser par manque d’éléments importants du puzzle, ou de références scientifiques indispensables inaccessibles , ou par incompréhension des phénomènes expérimentés, par honnêteté intellectuelle, il m’aurait été impossible de formuler l’hypothèse développée dans ce document
A - PREMIERE PARTIE
I /NOUVEAU CONCEPT DES MOLECULES
PORTEUSES D’HOMEOPATHIE
I.1 QUELQUES RAPPELS SUR DES NOTIONS DE BASE.
I.1.1-L’atome
img3.pngimg4.jpgimg5.jpg Un atome est constitué d'un noyau concentrant plus de 99,9 % de sa masse, autour duquel se distribuent des électrons pour former un nuage 40 000 fois plus étendu que le noyau lui-même. Ce dernier est constitué de protons, chargés positivement, et de neutrons, électriquement neutres ; l'hydrogène fait exception, car le noyau de son isotope ¹H, appelé protium, ne contient aucun neutron. Les électrons occupent des orbitales atomiques en interaction avec le noyau via la force électromagnétique, tandis que les nucléons sont maintenus ensemble au sein du noyau par la liaison nucléaire, qui est une manifestation de l'interaction nucléaire forte. Le nuage électronique est stratifié en niveaux d'énergie quantifiés autour du noyau définissant des couches et des sous-couches électroniques ; les nucléons se répartissent également en couches nucléaires, bien qu'un modèle approché assez commode popularise la structure nucléaire d'après le modèle de la goutte liquide.
Plusieurs atomes peuvent établir des liaisons chimiques entre eux grâce à leurs électrons, et, d'une manière générale, les propriétés chimiques des atomes sont déterminées par leur configuration électronique, laquelle découle du nombre de protons de leur noyau. Ce nombre, appelé numéro atomique, définit un élément chimique
I.1.2- Le photon
En physique des particules, le photon est la particule élémentaire médiatrice de l'interaction électromagnétique. Autrement dit, lorsque deux particules chargées interagissent, cette interaction se traduit d'un point de vue quantique par un échange de photons. Dans la conception actuelle de la lumière, les ondes électromagnétiques, des ondes radio aux rayons gamma en passant par la lumière visible, sont toutes constituées de photons. Les photons sont des « paquets » d’énergie élémentaires ou quanta de rayonnement électromagnétique qui sont échangés lors de l’absorption (excitation) ou de l’émission (relaxation) par la matière. L’énergie et la quantité de mouvement (pression de radiation) d’une onde électromagnétique monochromatique sont égales à un nombre entier de fois celles d’un photon. Les quanta d’énergie (constante de Planck) .
img6.jpgimg7.jpg I.1.3-Les molécules
Les molécules simples
D’une dimension d’environ 3.5 angström comme celle de l’eau composées de quelques atomes ci-dessus deux molécules d’eau composées d’un atome d’oxygène et de deux atomes d’hydrogènes
img8.jpg Les molécules complexes
A droite représentations en volume des atomes et de leurs liaisons dans une molécule
Configuration La structure spatiale d'une molécule, dépend de la disposition relative de chacun des atomes qui la constituent. Cette disposition dépend elle-même du nombre d'électrons de valence, de l'orientation de leurs orbitales dans l'espace et des distances interatomiques. Une même molécule ne possède qu'une seule configuration, c'est-à-dire un seul ordre d'enchaînement des atomes les uns par rapport aux autres, avec des longueurs de liaison bien déterminées.
Conformation monochromatique sont égales à un nombre entier de fois celles d’un photon. Une molécule ne possède qu'une seule configuration mais elle peut, si elle comporte des liaisons simples, prendre différentes conformations en raison de la libre rotation des atomes autour des liaisons simples. A chaque conformation correspond une « forme » particulière de la molécule dans l'espace. Chaque molécule possède une ou deux conformations privilégiées en raison de l'encombrement stérique des groupes d'atomes concernés et des phénomènes de répulsion ou d'attraction électrostatique qui existent entre eux.
Distribution des électrons
img9.jpg La polarité d'une molécule provient de la distribution non homogène de son nuage électronique. La densité électronique, c'est-à-dire la répartition des électrons dans une molécule, n'est généralement pas uniforme. Les électrons s'accumulent autour de certains atomes qui les attirent et augmentent ainsi leur charge négative, alors que d'autres atomes les repoussent et prennent une charge positive. La possibilité de changer de conformation donne aux molécules une flexibilité leur permettant de s'adapter les unes aux autres dans l'espace. On parle dans ce cas de conformations induites. Cette adaptabilité conformationnelle joue un rôle déterminant dans la plupart des phénomènes biologiques. Plus la charge est localisée dans un petit espace, plus elle est réactive. La densité électronique d'un ion est d'autant plus importante que sa charge est élevée (1, 2, 3) et que son rayon est faible ( Ionisation, pouvoir polarisant
.). Une zone à forte densité électronique d'une molécule est appelée zone nucléophile parce qu'elle réagit préférentiellement avec une zone à faible densité électronique d'une autre molécule, appelée électrophile La polarisabilité désigne non pas la distribution électronique dans une molécule en absence d'influence externe, mais la facilité avec laquelle son nuage électronique peut être déplacé sous l'effet d'un champ électrique ou d'une autre molécule.
En général, la polarisabilité des atomes faiblement chargés et comportant SHun grand nombre d'électrons est élevée. Ainsi la polarisabilité du groupe OH, l'atome de soufreest environ trois fois plus élevée que celle du groupe comportant seize électrons alors que l'oxygène n'en a que huit. La .O est beaucoup plus élevée que celle de Spolarisabilité de
I.1.4 -Vibrations moléculaires
Une vibration moléculaire est produite lorsque la molécule absorbe un quantum d'énergie, E, correspond à une vibration de fréquence, ν, selon la relation E=hν, où h est la constante de Planck. Une vibration fondamentale est excitée lorsqu'un tel quantum d'énergie est absorbé par la molécule dans son état fondamental. Lorsque deux quanta sont absorbés la première harmonique est excitée, et ainsi de suite pour les harmoniques suivantes. L'excitation des harmoniques supérieures demande progressivement de moins en moins d'énergie supplémentaire et peut conduire à la dissociation de la molécule (ionisation)
La fréquence du mouvement périodique est appelée fréquence de vibration
Les états vibrationnels d'une molécule peuvent être étudiés selon plusieurs voies. La plus directe est la spectroscopie infrarouge, les transitions vibrationnelles requérant une quantité d'énergie qui correspond typiquement à la région infrarouge du spectre. La spectroscopie Raman, qui utilise typiquement la lumière visible, peut aussi être utilisée pour mesurer les fréquences de vibration directement.
L'excitation de vibration peut se produire de manière conjuguée à l'excitation électronique (transition vibronique), donnant une structure vibrationnelle fine aux transitions électroniques L'excitation simultané d'une vibration et des rotations donnent naissance au spectre de rotation-vibration. La rotation vibration correspond au spectre IR lointain
Selon la mécanique quantique, l’énergie d’un objet ou d’un système confiné (c’est-à-dire dont la position est limitée à un domaine fini), ou encore soumis à des conditions périodiques, ne peut prendre que certaines valeurs prédéfinies. Ces valeurs discrètes, appelées niveaux d’énergie, sont reliées à des nombres entiers, les nombres quantiques img10.png et J, qui sont associés respectivement à la vibration et à la rotation.
En règle générale, une molécule possédera les deux mouvements à la fois. On peut admettre, en première approximation du moins, que ces deux mouvements sont indépendants l’un à l’autre. Cette simplification permet de supposer que les états d’énergie du système sont simplement la superposition des états d’énergie correspondant à la rotation et à la vibration. Dans ces conditions, comme pour le modèle classique de l’oscillateur tournant, l’énergie de la molécule sera égale à la somme des énergies associées à la rotation et à la vibration
img11.jpgModes normaux de vibrations des molécules triatomiques non linéaires. Molécules non linéaires triatomiques.
(cm img12.png ¹)
H2O
H2S
SO2
Activité
img13.png 1
3 656,65
2 615
1 151
IR et Raman
img13.png 2
1 595,0
1 182,7
519
infrarouge
img13.png 3
3 755,8
2 626
1 361
infrarouge
Spectre infrarouge de la molécule H2O.et attributions des niveaux d’énergie en cm img14.png img15.png (l’état inférieur est 0,0,0 pour toutes les transitions).
img13.png (cm img16.png ¹)
Niveau supérieur
img13.png (cm img16.png ¹)
Niveau supérieur
1 595,0
0 1 0
12 151,22
2 1 1
3 151,0
0 2 0
12 565,01
0 1 3
f3 651,7
1 0 0
13 830,92
3 0 1
3 755,8
0 0 1
14 318,77
1 0 3
5 332,0
0 1 1
15 347,91
3 1 1
6 874,0
0 2 1
15 832,47
1 1 3
7 251,6
1 0 1
16 821,61
3 2 1
8 807,05
1 1 1
16 899,01
4 0 1
10 613,12
2 0 1
17 495,48
2 0 3
11 032,36
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Les vibrations fondamentales sont en caractères gras.
En dehors de ces vibrations fondamentales, une trentaine d’autres bandes plus faibles ont été observées et proviennent des combinaisons de modes normaux ou d’harmoniques des bandes fondamentales:
img17.jpg 1 et img17.jpg 3 sont appelées vibration de valence (stretching vibration),
img13.png 2 est appelée vibration de déformation (bending vibration).
Comme img13.png 1 est une vibration complètement symétrique, elle n'entraîne pas de variation de moment dipolaire. Elle est inactive dans l’infrarouge. Par contre, les modes de vibration img13.png 2 et img13.png 3 entraînent une apparition d’un moment dipolaire non nul à l’extrémité de chaque vibration, alors que le moment dipolaire est nul à la position d’équilibre. Elles sont donc actives dans l’infrarouge.
img18.pngLes spectroscopie ,infrarouge et Raman, étudieles vibrations des molécules lorsqu’elles sont irradiées par une onde électromanétique
Ci-dessous L'énergie potentielle des molécules et courbe de Morse
img19.jpgEn première approximation, le mouvement de vibration normal des molécules peut être décrit comme une sorte de mouvement harmonique simple. Dans cette approximation, l'énergie de vibration est une fonction quadratique (parabole) des déplacements atomiques et la première harmonique est de deux fois la fréquence de la fréquence fondamentale. En réalité, les vibrations sont anharmoniques et la première harmonique a une fréquence qui est légèrement inférieure à deux fois la fondamentale. L'excitation des harmoniques supérieures demande progressivement de moins en moins d'énergie supplémentaire et conduit à la dissociation de la molécule, l'énergie potentielle de la molécule ressemblant plus à un potentiel de Morse.
TYPE D'OEM ABSORBEE
VARIATION D’ENERGIE DE LA MATIERE
micro-onde
saut d'un niveau de rotation
infrarouge
saut d'un niveau de vibration
visible
saut d'un niveau électronique dans une
img20.png orbitale moléculaire délocalisée
ultraviolet proche
saut d'un niveau électronique dans un orbital moléculaire
img21.png ou formation d'un radical libre si liaison
rayon X
extraction des électrons des couches électroniques de l'atome
Exemple schématique de la molécule d’eau en vibration
img22.jpgUne liaison O-H peut être modélisée par un ressort de raideur k ayant à chaque extrémité les atomes O et H
I.1.5- Les liaisons moléculaires
img23.jpgCes liaisons chimiques sont des forces intramoléculaires qui maintiennent les atomes ensemble dans les molécules et les solides. Ces liaisons peuvent être simples, doubles ou triples c'est-à-dire que le nombre d'électrons participants (ou contenus dans l'orbitale de liaison) est de deux, quatre ou six. Un nombre pair d'électrons est habituel parce que les électrons appariés ont une énergie inférieure. En fait, des théories plus avancées sur les liaisons montrent que les liens ne sont pas toujours provoqués par un nombre entier d'électrons et, ce, dépendant de la distribution de ceux-ci dans chaque atome concerné dans la liaison. mais sont très rares .
Liaison covalentes (fortes)
Le type de liaison dépend de la différence d'électronégativité et de la distribution des orbitales possibles dans les atomes liés. Plus l'électronégativité est importante, plus l'électron est attiré par un atome particulier et plus la liaison a un caractère ionique. Si l'électronégativité est faible, la liaison est covalente.
Liaison covalente
. En chimie, une liaison covalente est une liaison chimique dans laquelle chacun des atomes liés met en commun un électron d'une de ses couches externes afin de former un doublet d'électrons liant les deux atomes. C'est une des forces qui produit l'attraction mutuelle entre atomes.
La liaison covalente implique généralement le partage équitable d'une seule paire d'électrons, appelé doublet liant. Chaque atome fournissant un électron, la paire d'électrons est délocalisée entre les deux atomes. Le partage de deux ou trois paires d'électrons s'appelle respectivement « liaison double » et « liaison triple ».La liaison covalente est le type commun de liaison où la différence d'électronégativité entre les atomes liés est petite ou nulle. Dans ce dernier cas, on parle parfois de liaison purement covalente.
Liaison covalente polaire
La liaison covalente polaire est par nature un type intermédiaire de liaison entre la liaison covalente et la liaison ionique. Dans des théories plus avancées, on considère que toutes les liaisons sont de ce type.
Liaison covalente coordinative
La liaison covalente coordinative est une liaison spéciale dans laquelle les électrons de liaison proviennent d'un seul des atomes, mais sont approximativement partagés également par les deux dans une orbitale. Cette configuration est différente d'une liaison ionique avec faible différence d'électronégativité.
Ions polyatomiques
Un type différent de liaisons entre deux ou plus d'atomes apparaissent dans les ions. La liaison est située au cœur des trois (ou plus) atomes.
Liaison aromatique.
Souvent les orbitales ont une forme et une densité complexes et très souvent la position des électrons ne peut pas être réduite à de simples traits (localisation de deux électrons) ou des points (localisation d'un électron). Le composé aromatique exemple, 18 électrons de liaison relient 6 carbones pour former un anneau de forme plane. L'ordre de liaison (moyenne du nombre de liaisons) entre les différents carbones peut être considéré comme (18/6)/2=1.5 mais dans ce cas toutes les liaisons sont identiques du point de vue chimique. Elles peuvent parfois être comme de simples liaisons alternant avec des doubles liaisons, mais il est plus correct de dire que toutes les liaisons sont équivalentes de valeur. Dans le cas de composé aromatique hétérocyclique et de benzène substitué, les différences d'électronégativité des parties de l'anneau influencent le comportement chimique qui sinon serait équivalent.
Liaison métallique
.Une liaison métallique n'existe que dans un solide (ou à l'état liquide) tout comme la liaison ionique. Dans la liaison métallique, les électrons sont mobiles dans tout un réseau alors que dans une liaison ionique, les charges sont presque statiques.
Liaisons intermoléculaire électrostatiques
Liaison de van der Waals
.La liaison de van der Waal est une interaction de faible intensité entre atomes, molécules, ou une molécule et un cristal. Elle est due aux interactions entre les moments dipolaires électriques des deux atomes mis en jeu. Aucun électron n'est mis en commun entre les deux atomes.
Une liaison de van der Waal est une interaction électrique de faible intensité entre atomes, molécules, ou entre une molécule et un cristal. Bien qu'il soit possible de décrire sommairement cette interaction en considérant les forces électriques qui sont présentes entre tous les couples de charges électriques qui forment ces atomes et ces molécules en définitive, c'est un phénomène qui ne peut bien se comprendre que dans le cadre de la physique quantique. Ces forces ont été nommées en l'honneur du physicien hollandais Johannes Diderik van der Waal La liaison hydrogène ou pont hydrogène est une liaison intensité plus faible que les covalentes qui relie les molécules. Elle implique un atome d'hydrogène et un atome assez électronégatif (comme l'oxygène par exemple).
Liaison hydrogène
Trois grandes caractéristiques définissent les liaisons hydrogènes ainsi que leur interactivité :
1. Les liaisons hydrogènes sont des liens intermoléculaires dont les atomes qui la composent, respectent une certaine directionalité. Dans un réseau de ponts H, leur architecture est donc très optimisée. Cette propriété des ponts H permet à l’eau de cristalliser de façon définie pour se changer en glace. Les conditions de refroidissement affectent la géométrie du réseau cristallin de la glace. Ces interactions sont aussi responsables d’une propriété de l’eau: la densité de celle-ci à l’état liquide qui, à 4 °C, est supérieure à celle de la glace. En conséquence, la glace tend à flotter sur l’eau liquide.
2. Due à leur intensité plus faible, les liaisons hydrogènes peuvent se modifier à température ambiante, contrairement aux liaisons covalentes. En effet, à environ 27 °C, les ponts H peuvent évoluer en se modifiant par bris ou formation de nouvelles interactions. C’est de cette flexibilité qu’ont besoin, entre autres, les molécules biologiques afin d’être en constante évolution. Cette propriété est également indispensable à la solubilisation des espèces hydrophiles dans l’eau. Plusieurs molécules d’eau contiennent suffisamment de liaisons hydrogènes souples à température pièce, pour former une « cage » flexible de solvatation autour des ions afin de les empêcher de former d’autres