Au vent des émois: Recueil de poèmes
Par Michel Asti
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À propos de ce livre électronique
Je n’avais pas perçu sa présence
Une douceur émanait d’elle
Au réveil, écarquillant les yeux,
Je vis qu’elle avait sans fracas
Converti les courbes du paysage
Avec un silence prévenant
Préparant mon petit déjeuner
Je songeais à autres desseins
Un oiseau sur le fil se posa
Je le vis à travers les carreaux
« Que n’as-tu donc pas fait ? », semblait-il dire
Chose que tu aurais exécutée auparavant ?
Non encore réalisée en cette période.
Je confectionnais une petite boule de nourriture
Au fil de l’étendage, je la suspendis
L’oiseau du matin était parti
Je ne sus jamais s’il était revenu
Avec autres sonorités messagères…
Comme la saison dernière.
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Aperçu du livre
Au vent des émois - Michel Asti
La brouette ou les grandes inventions
Le paon fait la roue
Le hasard fait le reste
Dieu s’assoit dedans
Et l’homme le pousse.
Jacques Prévert, Paroles
L’humanité, je le sais plus que jamais, dispose en elle une richesse millénaire. En effet, elle n’a cessé de partager ses pensées et ce qu’elle a appris ou réalisé. Elle possède donc d’une source inépuisable d’expériences, de facultés, connaissances et savoirs qui peuvent nous inspirer…
Nous les Esprits Libres, nous sommes ce que nous envisageons.
Tous nos désirs, actions, souhaits, réactions, comportements, etc. sont-ils imaginés et principalement endigués par, pour et avec l’autre ?
Uniquement pour soi ?
Pour un clan ? Pour un groupe ?
Pour une communauté ?
Des écosystèmes en échanges de bonnes intelligences ?
Des biosystèmes en utiles savoir-faire et essentiels savoir-être ?
Au nom de tous ces petits êtres humains en devenir et les générations arrivantes ?
Dans le monde naturel dû et des VIVANTS…
C’est bien souvent en allant au fond de soi que l’on acquiert l’humilité, que nous réussissons à comprendre la grandeur de la nature, l’extraordinaire beauté du monde et percevons notre faiblesse vis-à-vis de la puissance, immense, de l’univers…
Ce sont ici mes humeurs et opinions ;
Je les donne pour ce qui est de ma créance,
Et non pour ce qui est de croire.
Montaigne
Les croyances et les vies, comme les espoirs et…
Les mésaventures passent sous la meule du temps
Le barde, la poétesse, poètes et versificateurs écrivent leurs mots sur le mur de l’indifférence. À défaut d’utiliser un marteau et un burin, ils se contentent d’une craie. Les aiguilles de glace ne comblent pas les courbes de leurs horizons. Ils font feu de tout bois, les joutes textuelles, les confidences mesurées leur sont plaisantes…
Elles deviennent la teinte de leurs desseins.
Le plus léger murmure au pas d’une langue intelligible sur les grandes plaines des amertumes écarquille leurs yeux.
Ils sondent la transparence du silence.
Ils, elles vous entendent sourire. Parfois sous le poids des récusations. Mais ces Idéols(es) et Attracteurs(es) refusent la fatalité usurpant les vocalises de vos désirs. En suspension d’incertitudes, ils savent que chaque clé forgée au souhait d’ouvrir une nouvelle galerie est une clarté tiraillée aux délices du chant entre la colombe et le faucon.
Ils n’échangent qu’à bon escient entre aurores et crépuscules.
Ils savent que vos silences marquent souvent un rêve trop lourd, une absence éclatée où l’œil des sentiments les plus clairs n’y perçoit plus que la mort du cygne, dans un vol de poussière criblant le miroir des évidences en contre-mesures des fleurs de liberté. Ils savent que l’inextinguible pensée attend toujours aux portes des songes, et le temps n’est plus l’ennemi.
Que n’est-il pas de chemin plus difficile que de changer sa position, aux sensations de ce qu’il nous fut mal imaginé, par une justice soumise aux seules intransigeances des lois pour qui n’aurait pas des sujets suffisamment attirants, afin qu’elles en abordassent les chemins et voix des inutilités désobligeantes ; versés à la liberté d’opinions prolixes…
Ce combat ne saurait s’accepter sans consentement au retour de nos incapacités à n’avoir réussi à nous destituer de la bienséance des veules parleurs de ramage, où les courtisanes n’y réussissent plus aucun vertige autre que celui de la primauté à éconduire les gardiens des attentions sensibles, aux faveurs d’étranges bourses.
Bien que j’en eusse quelques aises en des temps inachevés, ce premier jour de l’an 2013, hors de cette cité, lyonnaise, à cheval sur deux fleuves, je vis quelques lueurs aux courbes des nouveaux horizons. Au cours de cette fin juillet, ayant pris mes quartiers en cette vieille demeure, j’y entrepris de rouvrir quelques livres laissés depuis longtemps sur la table de chevet, aux commissures d’autres contraintes et priorités ajustées à mon ancienne réalité. Mais vous, mes anciens camarades, sylphides, elfes, et scribes du vent… Où êtes-vous ?
Que faites-vous ? Et comment allez-vous ?
Transigez-vous plus qu’avant ?
Ou restez-vous toujours dans quelques accaparements désuets ?
Je vous saurais gré de ne pas alourdir mes songes.
Le crépuscule de mes murmures y suffit amplement…
En liste de vers désunis, cela ne prouve pas qu’imagination n’est que folies de saison. L’universalité du combat n’y joue qu’avec l’espièglerie des logatomes, dorée au vent des phonèmes virevoltant vers contrées à lemmes songeurs.
Sémantique en lice n’est pas qu’affaire en pays d’Alice ; de même qu’en sonate de contre-étiquettes d’une Académie rabougrie par les flagellations de leurs tristes chaires
affectées aux vocalises de l’ancienne garde des pairs tremblant devant la nature des pourfendeurs d’épithètes. Comme si lemmings, en cascade, sautant d’une falaise n’était que folie saugrenue, et, en cette sémiotique textuelle, à laisser croire qu’ils n’étaient que fluctuation de petits rongeurs un rien sots et sans envergure…
À seulement border Antigone ne saurait faire, d’Antipolis, que meurtrissures en fadaises de Régence, absorbée par l’inoculation du venin des néfastes flagorneurs et tristes sires, au pinacle de l’austère désillusion des marqueurs de soumission économiques, envers une Sophia en déni de connaissances….
Il nous était difficile d’entendre les vocalises de l’acceptable. Nous pouvions percevoir les coups de boutoir dans l’hystérésis généralisée.
Ces harangues, en souffle perfide, couvraient la mémoire des véritables bienséances, au fil des membres innocents. Nous devinions que la sincérité des mots de transition ne serait pas en complaisance suffisante pour noyer le verbiage en rade de lèvres dissidentes, pourtant, parfois saisissantes.
Sous le flot des regards en coin, la pauvre ignorance, en peurs perdues, flagornait en rond de facilités aux abords des portes dérobées. La lame de fond en intransigeance modale, sous affinité de songes équivoques, enflait fièrement à l’ombre des chimères clandestines et par trop cauchemardesques.
La déréliction, aux vents malencontreux, en insécurité de mains plus légères, sous couvert de visages aux lumières éteintes, prit son intendance dans les quartiers fixés par les fantômes de la confiance. En béatitude sans intrigue, le démon de l’inquisition gonflait ses troupes, en fake news de fausses gardes.
À ton rictus, diabolique, figé aux voix de mornes pénitences, vociférâtes en plan aux goûts d’amertume, nous préférâmes couper la ronce cachant les fragrances de la vie, quitte à entendre craquer nos os, sous la peau de nos chairs vivantes…
Quand nous marchions sous la pluie, nous entendions son cliquetis, et nous comprenions qu’elle voulait nous murmurer : « Ne marchez pas si vite, je suis partout ! »
Quel est le plus important : réussir ou trouver un sens à votre effort de réussir ?
Si l’enfer est un tunnel creusé par une colonie munie de pics d’incertitude, alors la raison est un bouquet d’attentions que l’on arrose de lucidité. La culture, les savoirs et la connaissance sont le sel de la vie. Les véritables amitiés et la réelle fraternité en sont le sucre.
Les yeux de l’homme ne réussissent à percevoir les choses que par la… connaissance de leur superficialité pourtant l’intelligence humaine a les ressources pour donner forme à leur essentialité.
La couleur de l’eau
Je sais que j’écris avec des mots oubliés
Une langue des moissons pleines
Où le temps n’est plus un danger
Les fruits sont mûris aux lumières du soleil
Gorgés des gouttes cristallines
Des messagers de la pluie.
Le temps travaille sous l’herbe tendre
Les ruisseaux s’adonnent à la terre
Épousent les crues des fleuves et rivières
Avant que leur ami chaleureux
Demande à l’eau de leur berceau
De reprendre un peu de hauteur
Afin que de la mer, elle revienne.
Je sais aussi que parfois,
Les mots sont trahis par des lèvres
Aux sons des peurs récalcitrantes
À l’humble sincérité de l’apparence
Pour qui peut se souvenir
De l’accent des affranchis(es)
Et de la couleur du verbe
Aux murmures de sa transparence.
À dessein mot dit
À la lumière de mes espoirs
À enlacer la nuit, pour le langage du jour
Aux vers de la langue vivante
Au silence de mes sentiments
À l’encre de tes jeux habiles
À reformuler tes rivières sans retour
À chauffer les cœurs aux feux de ta ferveur
Sur l’échiquier du monde,
Au jour né des incertitudes
Aux nuits des songes heureux
Un dessein surgi aux lumières de nos sens
Je crois que nous sommes en place
Le temps n’y prend plus de raccourcis…
À fleur d’évidences
Rien n’est plus incertain que la conscience
La sagesse maîtresse par ses mots affiliés
Murmura aux oreilles de son estudiantin(e) :
« Nous nous laissons souvent séduire,
Et sans fondement sur la belle vision,
Comme tout à chacun et chacune,
D’une certitude nouvellement née,
Croyons fort aisément,
À ce que nous craignons de plus grands désastres
Et désirons du plus grand des plaisirs… »
Au temps de…
Ta peau transparente, par mes mains
Je l’ai effleurée avec douceur
Telle une fleur que l’on ose abîmer
Que n’ai-je rien vu en dessous
Toutes tes souffrances d’avant
Tu les as dites souvent
Dans tous tes cris d’amour
Je n’ai su les entendre
Moi qui étais sûr de t’aimer
Alors que je n’avais rien compris
Sourd et aveugle j’étais
Et pourtant tu étais la bonne raison
À veules de nous tu es partie
En d’autres lieux, tu as cherché
Ce que je n’ai su comprendre
Tant pis pour moi
Aujourd’hui, par d’autres attentions
Où tes désirs te font exister
Je ne peux que crier dans la nuit
De beaux jours, je pastiche, pour toi
Infortune beauté
Démonstration en folie douce,
Ondulant sous les regards acérés,
Démarche en souffle du vent,
Qu’enfermes-tu sous tes lèvres, à l’ombre de tes paupières, pourtant tes yeux me sont familiers, j’ai vu cette étincelle, parfois glaçante, rejoindre le fond des soirées perdues.
Corps tendu sous le feu de l’orage,
Simulation en satisfactions détournées,
Le beau rôle n’est pas la retenue,
Sans esclandre, tu as fermé la porte, une fois seule, tu as cru pouvoir rassembler tous les symboles, de tes désirs charnels, sous la fausse armure de tes frustrations.
Que dissimules-tu sous tes prudences, au nombre le plus grand, en construction d’une nécessité sans charme, sécurisée aux barreaux d’un emballage, sans surprise ?
La course des heures du jour, à servir, sourire de circonstances, fatiguée aux dernières lueurs, combien de fois je t’ai vu te contenir pour ne pas jeter l’éponge à la face des rictus sordides.
Souplesse du roseau, beauté de la lune,
Ton corps se vide de l’essence vitale,
Cette liberté de choisir,
Celle qui ne s’achète jamais,
Que n’as-tu jamais voulu dire, pas penser que le temps ne s’en occuperait pas, infortunée, douce, impénétrable, acheter des espoirs plus grands, les hauteurs sans disgrâce, cela fut trop cher.
Chaque année, je passais te rendre visite, proche et distante, t’occupant de Pierre, Paul, Jacques, tu ne souhaitais pas que se perçoivent les feux de nos attirances, au nom d’un futur en sursis.
Dureté du temps, passant sur les corps,
L’esprit en sonates désaccordées,
La bougie, de plus, allumée tous les ans,
Tu espérais contrer le geste inachevé.
La pluie légère ne tombait que mon sourire, le vent brûlant s’estompait, je te regardai une dernière fois, le soleil avait déjà disparu, laissant la place aux étoiles, dans la froideur du ciel.
Nous nous sommes dit au revoir, je vis quelques gouttes le long de tes joues, il dut, certainement, y en avoir dans mes yeux, et tu sus que le temps de ton indécision devint ma liberté.
« Vous demeurez une merveilleuse image du charmant évanescent féminin, dans ma mémoire…
Reste toujours cette odeur de sang que tous les parfums du monde n’adouciraient cette petite main.
L’ombre et la mémoire
Écoute au lointain le murmure
Celui qui jamais ne vacille
Souvent tu sous les rouleaux du temps
Parfois surgissant de l’orée.
Tends l’oreille aux vents élevés
Ceux qui soufflent sur les brumes
Bercés aux frontières du prime âge
Tantôt au faîte de vieux chênes
Comme ces nuages aux pointes des monts
Signature des tourments liquides
Une encre brûlante trace les songes
Stylet lys des désirs impatients.
Vision d’une rencontre émerveillée
Celle que vêtent les lèvres charmeuses
Variations d’un chant octroyé
Celui sauvegardé des outrages.
Verve aux habits de mémoire
Résonance aux solstices d’été
Ton visage parle aux éphémères
J’en écoutais ton tendre délire.
Celui qui parlait aux livres
Demeure des feuilles légendaires
Présence des mots de liaison
J’en assumais mes propos découverts.
Sont-ce là les engagements aventureux ?
Entends le bruit des traces sûres
Pas coquins couvés de passions
Le futur fut attisé de résurgences
Notre jeunesse n’y prit garde.
Fut-elle ficelle d’infortune ?
Jeux épars aux lieux des rumeurs
Ceux au prisme sans amarres gravées
Où les fontaines parlent de libertés
Comme les enfants d’innocence
Image d’un ancien feu follet
Il y resta longtemps silencieux
Là où le sens fait dignité
Au nom de la veille parentale
Respire la colonne de nos ères
Attentions portées à la source
Vigie aux sincères passants(es)
La parole est une étrangère.
Écoute à l’ombre des muses
Ce qui manqua aux frasques du temps
Ces séductions en pouvoir d’attraction
Afin que les poètes peignent leur Calliope ;
Leurs clés luisent à un jet de pensées.
L’accueil
Ô Silence,
Toi, qui trop souvent ; est si lent
Certainement pour ne pas arriver à rien
Tu tiens encore à n’être pas là
Sens de rien, sans lien au devenir.
Trop tôt pour être vide de rien
Toujours pour devenir perceptible ici
Même à penser que tu es d’or
Tu sais que d’ores et déjà
Tu es devenu un léger petit murmure…
Oh Oui,
Le temps essaie de t’éloigner de là
En dépit de la résistance de Vie
Essayant bien de montrer force et beauté
Par la voie des sons tristes ou joyeux
À vous deux, vous faites la paire :
« Signe de vos armes en ces temps
Pour que de temps en temps, silence
Vienne pour quelques instants afin d’écouter
Celles et ceux pour qui des larmes
De silence coulent en votre nom
Telles les âmes silencieuses d’harmonie »
Afin que le papillon butine à fleur… À fleure d’Elle…
Je ne veux pas oublier
Vous ne serez jamais plus loin que vous
La surabondance n’est qu’un état de plus
S’il n’existait moins que ce que vous êtes
À jamais les confidences n’auraient accords.
Je ne crois plus à l’élitisme
Aux sourcilleux des formes éclairées
J’avoue y être écarquillé au bon sens
La magie y fera-t-elle office ?
Assurément, avec chaque part endossée.
N’est-il pas plus opprobre que l’oubli
N’est-ce pas la recherche inhospitalière
Qui fait joie à l’obsolescente incertitude
Qu’évanescence ne soit pas que langueur
Pour les « Oh là » des esprits vivifiants.
Je ne crois plus à désenchantement
Le reste du temps ne saurait me statufier
Je partirai sans certitude
Mais avec la joie des rencontres
Sans plus que l’imminent épris.
Je crois au mieux que plus de rien
Et juste à dire merci à vous…
Les artistes, poètes, auteurs, créateurs du
Bon sens du vent, et parfois, du bizarre…
À temps
Où es-tu ? Toi que j’ai touché
Furtivement en de tels beaux instants
Reviendras-tu en d’autres temps
Comme je n’ai su te dire ;
Une autre fois, je le souhaite
Quand bien parfois, j’aimerai
Toutes les fois t’entrevoir
Plus tard tu m’as échappé
Encore une autre fois ;
Une autre fois te voir
Juste encore une fois d’entrevoir
Et à nouveau te revoir
Même si tu es autre part
Cette part je l’ai tant aimée ;
Quant aucune fois je ne t’oublierai
Car cet amour une fois partage
En d’autres fois tu me, l’as offert
Sans en attendre d’autre fois
Tel un passé, devenu peut-être… ;
Un autre instant te voir, j’aimerai.
Mais le temps est passé sous la poussière des planches.
Au marais des psychédélices
À tous ces godillots de terres brûlées
Exorciseurs de manche à balais tordus
Massacreurs d’images à jeux
Sonneurs à déficience mentale
Briseurs de communautés et d’espoirs
Suceurs de micros maniaques
Je vous le dis tout haut
Vous n’aurez plus ma voix
De vous savoir là est un problème,
Comme le destin, l’inattention et la servitude
La droite à bigots et la gauche défroquée
Les mises sur cheval de mauvaise close
Les chantres de coffres à blé noir
La laïcité, la justice et les coups de pied au cul
La démobilisation des anges de la liberté
Sont des problèmes à cire glissante
L’homme à cervelle vide comme un bidon
La jeune fille en verve au mur des magazines
Miroir de la belle dame aux appâts mûrs
Psychologues en habits de conversion
Philosophes tatoués au nombril de leur monde
Usuriers des flux migratoires
Marchands du sang des affaires
Vendeurs de sexe à chimères désunies
À celles des cœurs battants de peur
Tout cela n’est pas un problème dans le marais des psychédélices,
Mais à la pensée des idéoles, il n’y a pas pléthore indigente
La lumière des matins arrose les sourires
Le brouillard des songes écarquille les yeux
Au doigt du réel, la rosée devient tendresse
Et sous les hauts vents, les murmures se pausent
Telles des feuilles venues de la forêt d’allégeances
Les placiers de grabuges ont déserté le portique des cultures
Bien leur en a pris,
Je n’en ai plus de nouvelles
Et cela me sied à merveille.
Mais vous, Chères et Chers Idéols(es)
Comment allez-vous ?
Classes de figures
La tâche géographique à chaque allaire démentie,
Les lieux d’incidences en multiplication divisionnaire,
Par l’inattention d’experts en toutes matières,
L’effet indésirable sacrifié à l’aubaine médiatique ;
L’exutoire terne de cette classe n’y fit suffisance.
Par l’hystérographie versée aux désillusions,
L’abîme des individualismes par vacuité ;
Chez les sommités en commissions déchirantes
Aucun gisement