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J'illimite ma vie personnelle: L'art de dépasser nos limites
J'illimite ma vie personnelle: L'art de dépasser nos limites
J'illimite ma vie personnelle: L'art de dépasser nos limites
Livre électronique399 pages6 heures

J'illimite ma vie personnelle: L'art de dépasser nos limites

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À propos de ce livre électronique

J’illimite ma vie personnelle est une prise de conscience, au travers des faits vécus et authentiques de la part de l’auteure, de nos possibilités et de notre nature illimitée, de comment se réaliser individuellement ou en société. L’art de dépasser nos limites.
LangueFrançais
Date de sortie28 juin 2021
ISBN9782897754785
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    Aperçu du livre

    J'illimite ma vie personnelle - Hélène Nicole

    Trois principes de base et trois choix de présence pour s’illuminer

    J’ai étudié et mis en pratique plusieurs programmes qui invitent au dépassement de soi pour mieux servir les autres. Devant la multitude de principes offerts, je me suis sentie dépassée. Pour m’aider à naviguer plus aisément dans cet univers illimité qu’est la spiritualité, je me suis créé mon propre programme spirituel simplifié, basé sur trois principes, deux féminins et un masculin, ayant une essence sexuelle plus féminine. Je reviendrai sur ce sujet de l’essence sexuelle. Je me suis aperçue que la plupart des programmes spirituels que j’avais étudiés revenaient toujours à ces trois principes sans nécessairement les nommer. Cela fonctionne pour moi, car plus c’est simple, plus je persévère dans ma pratique. Plus c’est compliqué, plus j’abandonne.

    Pour m’aider dans cette pratique, j’ai accroché dans ma chambre, face à mon lit, trois images que j’ai créées qui illustrent ces principes. Je ne peux donc pas les manquer à mon réveil. Je lis chacun d’eux et je m’en imprègne tout simplement. Je médite en lisant ces affirmations, c’est-à-dire que je les lis sans jugement, juste pour me les rappeler et m’en imprégner.

    Mon premier principe : l’unité, se pratique dans le moment présent

    Mes trois choix :

    Jevis dans lemoment présent

    Mademeureest dans lemoment présent

    Jesuis présentedans lemoment présent.

    Ce principe vient de l’énergie féminine, celle d’être plutôt que de faire. Le moment présent est féminin, ce qui cherche à y pénétrer est masculin, ce qui l’accueille est féminin. Le choix d’être est masculin, être est féminin. C’est un duo inséparable dans l’illimité. Le moment présent est la source de l’illimité, car tout se passe dans son espace. Les actions prises dans le moment présent déterminent les futurs moments présents.

    En lisant ma première affirmation, j’observe ce qui se passe en moi. Qu’est-ce qui existe dans le moment présent ? Qu’est-ce que les affluents apportent en cet instant sur mes rives ? Comment je réagis ? Dans la peur ou dans la confiance ? Est-ce que mon esprit est calme ou agité ? Suis-je reposée ou bien ai-je mal dormi ? Est-ce qu’un rêve s’est pointé qui mérite d’être noté pour examiner son message ? Je regarde ce qui arrive à moi à ce moment et ma réaction. Si je ne suis pas dans un état d’accueil paisible de tout ce qui vient à moi, dans mon énergie féminine, je bloquerai le masculin et le flot de l’illimité. Si c’est le cas, je planifie ce que je dois faire pour me remettre en état de recevoir. Je prends le temps de revenir au moment présent, pour inviter la lumière en moi avant de tenter quoi que ce soit d’autre. Allons donc explorer comment inviter la lumière.

    Mon deuxième principe : le rétablissement (de la lumière)

    Une image contenant texte Description générée automatiquement

    Une fois dans le moment présent, consciente de ce qui se présente à moi et de mes réactions, j’invite la lumière en moi en lisant la seconde affirmation et en affirmant mes choix de conscience :

    Jesuis faitede lumière

    Jevois lalumière

    Jecanaliselalumière.

    La lumière est une énergie féminine, l’action de l’allumer est énergisée par le masculin. Si vous préférez substituer un autre mot, l’amour, la sérénité ou la paix par exemple, faites comme bon vous semble, l’idée étant de calmer votre intérieur. Certains respirent profondément. Pratiquer un principe de retour à moi me permet d’illuminer tout ce qui vient à moi et de m’illimiter en acceptant que ce qui vient à moi est lumière sous différentes formes. Tout vient à moi pour m’éclairer. Ce principe me rappelle que si je suis l’illimité, rien ne peut m’emporter. Je suis la tempête, la marée autant que la mer calme et reposée. Tout ce qui se présente à moi dans l’instant présent, ce sont simplement ces gouttes d’eau qui m’arrivent rassemblées par les multiples affluents. Elles arrivent pour m’enrichir, pour m’illimiter, pour m’apprendre encore plus sur moi et la profondeur de mon être, de mon océan intérieur. Je suis l’océan, donc rien ne peut me faire perdre pied, tout arrive pour me faire grandir. Si certaines personnes ou certains événements déclenchent quelque forme de peur que ce soit, je reviens à moi dans le moment présent. Je choisis consciemment de revenir à moi, car je sais que j’ai toujours le choix. Et comment je sais que vous et moi avons toujours le choix ? J’ai vu cette lumière de mes propres yeux.

    J’ai vécu une expérience qui m’a profondément marquée et influencée lors d’une séance de méditation guidée. J’ai vu cette lumière, celle que les gens ayant vécu une expérience de mort imminente racontent avoir vue. C’est arrivé il y a de ça au moins quinze ans et je ne l’ai jamais oublié, car ça m’a transformée et illimitée. Le guide en méditation m’avait demandé de fermer les yeux, de sonder mon corps et de lui dire quand je voyais quelque chose d’inusité. Après quelques minutes de désarroi à ne rien voir et me dire que j’étais une idiote évidemment, dans la peur de faillir l’expérience, j’ai réussi à me calmer lorsque le guide m’a rappelé qu’il s’agissait simplement d’observer ce qui était. J’ai alors noté une bille de métal, dure et grise en plein centre de ma poitrine. Mon guide m’a conseillé de l’observer. À l’observer, elle s’est transformée en une boule de lumière intense. Puis cette lumière s’est propagée dans tout mon corps. J’ai ouvert les yeux et la lumière s’est propagée à la pièce dans laquelle nous nous trouvions, au guide, à tout.

    Tout était fait de lumière. Je la voyais de mes propres yeux, éveillée et consciente. Je lui ai raconté ce qui se passait, il n’avait jamais vu de clients vivre cette expérience. Je suis partie et ça a continué. Sur la rue, je voyais que j’étais une entité de lumière ainsi que les personnes, les poteaux, les voitures, la rue, enfin tout était fait de lumière. Ce qui me permettait de distinguer les objets et les personnes les uns d’entre les autres, c’était la composition de la lumière qui les créait. Je pouvais voir des vibrations ou mouvements plus ou moins rapides, des concentrations ainsi que des niveaux de brillance de lumière qui permettaient de délimiter chaque chose et personne. Mais tout, tout, absolument tout, était fait de lumière. J’ai vu cette lumière fortement pendant quelques heures puis elle a diminué durant les prochains jours pour disparaître de ma vision.

    Cette expérience m’a illuminée, c’est le moins que je puisse dire. J’ai vu cette lumière sans frôler la mort. J’ai demandé à mon PCU, le Pouvoir Créateur de l’Univers qui me guide : « Qu’est-ce que tu essaies de me dire » ? « Que tout est lumière. Tu vis une expérience. Tout ce que tu vois n’est en fait que le fruit de l’imagination et de la conscience collective de tous les humains. Rien n’est réel, tout est imaginé puis incarné. »

    Cette expérience m’a portée à croire que nous tous sommes unis ainsi que tout ce qui forme notre univers. Nous sommes issus d’une lumière inséparable (essayez donc de séparer une lumière) que nous, les humains, pouvons utiliser pour nous transformer et transformer des situations pour le meilleur ou le pire. Contrairement aux animaux guidés seulement par leurs instincts, nous avons en nous cette capacité à transformer la lumière que nous sommes, selon nos visions et nos aspirations. Nous sommes à l’apogée de notre puissance lorsque nous nous connectons à cette lumière prenant source en notre intérieur et nous nous unissons les uns avec les autres, comme nous l’avons déjà fait au tout début quand tous et tout étaient unis, en créant le ciel et la terre. J’insiste sur ce point. Je suis convaincue que ce que plusieurs appellent Dieu, ce créateur du ciel et de la terre, est simplement la somme de toute la lumière de l’univers. Et elle est présente en chacun de nous et en tout, je l’ai vue. Mon but est donc d’illimiter cette lumière autant que possible, simplement en m’unifiant à tout ce qui est, mais souvent j’illimite la noirceur en me séparant de cette lumière qui m’effraie ou en ne la voyant simplement pas.

    Chaque fois que je considère quelqu’un comme un ennemi, un compétiteur ou que j’exerce un jugement négatif quelconque, je crée cet ennemi, ce compétiteur ou ce défaut chez l’autre. C’est mon regard sur lui qui crée cette impression de réalité. Je ne vois pas sa lumière. Lorsque je considère les possibilités, les qualités, les efforts des autres (et de moi-même) j’illimite la lumière, je la laisse entrer en moi. Je crée des réalités où le potentiel existe, je vois ensuite des possibilités, des qualités, de la reconnaissance. J’allume la lumière. Tout commence avec ce que je choisis de voir. Je lâche prise sur la noirceur du monde. Comment ?

    Dans le noir, pour trouver la lumière, il faut savoir où est l’interrupteur. À l’intérieur de moi c’est pareil. Pour illimiter la lumière, il me faut faire ce choix d’ouvrir mes rideaux intérieurs bien grands et de laver mes vitres régulièrement pour que la lumière entre en moi. Ensuite, si je choisis de sortir illuminer les autres et de m’entourer de gens lumineux, j’illimiterai la lumière, car un moyen très simple d’illimiter la lumière est d’enlever de l’obscurité. Il y a certaines actions et certaines choses qui nous illuminent automatiquement, je nommerai les miennes dans ce livre, mais n’ayez crainte, vous aussi en avez bien plus que vous ne croyez.

    La porte de l’illimité s’ouvre par un choix conscient. Si je choisis de voir, je verrai. Et ce qui est en tout et chacun de nous, en toute justice, c’est notre potentiel de voir. Le potentiel de créer à l’extérieur via notre lumière intérieure, nous le possédons tous jusqu’à notre dernier souffle. Certains croient en la réincarnation, la croyance que lorsque cette lumière quitte un corps, elle se réincarne dans un autre. D’autres croient que la lumière s’éteint pour toujours. Qu’importe ! En ce moment, notre lumière est allumée, profitons-en pour nous illuminer !

    Maintenant, vous savez que vous êtes faits de lumière et que vous avez le pouvoir de lui donner forme.

    Je fais ce choix en focalisant sur la lumière présente dans tout ce qui se trouve dans l’instant présent plutôt que sur la noirceur. Je sais que je suis la source de mes pensées et croyances limitatives. Si la noirceur s’est installée, il suffit de l’observer sans jugement, sans condamnation et sans l’ignorer surtout, puis choisir de mettre de la lumière. L’obscurité ne peut exister si j’allume la lumière. Chaque situation de la journée sera une occasion pour moi de trouver mon interrupteur de lumière et de rallumer ma flamme ou augmenter son intensité. Sur mon réfrigérateur, j’ai une affirmation de Sark⁴ qui dit : « J’explore mes endroits sombres avec une lampe de poche. »

    Mon troisième collage illustre un principe tout à fait masculin et m’indique les choix d’actions dans ma journée, une fois bien ancrée dans le moment présent et consciente des opportunités qui s’offrent à moi sous la forme de mes affluents. Je suis consciente que je suis sur la terre, bien ancrée au sol dans le moment présent et qu’une grande source de lumière m’énergise si j’en fais le choix. Je suis prête pour le troisième principe.

    Mon troisième principe : Servir

    Je suis venue ici pour être moi et servir les autres. Mes trois choix d’actions au quotidien :

    Discerner et semer

    Contribuer (entretenir, arroser)

    Récolter et partager.

    J’ai ajouté à mes choix d’actions des compléments personnels qui me rappellent ma mission ici sur terre. Je vous invite à ajouter vos propres énoncés de mission si vous les connaissez. Sinon, ne vous inquiétez pas, votre âme sait où elle s’en va et elle vous guidera pas à pas. Voici mon énoncé de mission :

    Jesèmedes graines depaix, dejoie, d’abondanceetdebeauté.

    Je contribue à la croissancede la paix, de lajoie, de l’abondanceetde labeauté.

    Jerécolteet partagelapaix, lajoie, l’abondanceetlabeauté.

    Ma journée s’annonce lumineuse, je vois l’opportunité d’illimiter ce qui se présente à moi, il ne me reste qu’à faire un choix : est-ce une situation où je vais :

    – Discerner ou semer ;

    – Faire croître ce qui est déjà semé (donc faire progresser) ou bien ;

    – Vais-je récolter et partager ?

    Chaque matin, je prends le temps d’observer mes trois collages et de les laisser m’imprégner pour prendre ensuite des décisions en toute conscience pendant ma journée. Je les regarde tout simplement sans penser à rien. Je les lis. J’imagine que toute la journée ils seront mon modus operandi, ma façon de voir les choses et de vivre ma vie. Je suis une personne très sensible (20 % de la population l’est selon la psychologue Elaine Aron, auteur du livre « The highly sensitive person »).

    Il se peut que vous puissiez vous identifier complètement à ma recette d’illimitation, en partie ou pas du tout. Ne vous en faites pas. Prenez le bon et laissez le reste de côté. En effet, le troisième principe suggère en tout premier lieu de discerner. Il y a ma vérité, votre vérité et LA vérité selon mon programme spirituel. On n’a pas à tout prendre ce qui passe, simplement ce qui nous convient dans le moment présent. La vie, tel un buffet, me présente différents choix, il me suffit de discerner ce qui sera bon pour moi un jour à la fois dans le moment présent. Vous vous souvenez que je veux devenir un passage ? Ne plus vouloir rien retenir ? Discerner me sert à cela. Je n’ai pas à saisir toutes les occasions, j’attends celle qui est la bonne pour moi dans la confiance en mes affluents.

    Ces trois principes d’unité avec le moment présent, de rétablissement de la lumière et de service aux autres me guident chaque jour. Les lire chaque matin ou lorsque je perds mon chemin est mon rituel pour revenir à moi, à mon intérieur illimité.

    Quel est votre rituel pour vous positionner dans un processus d’illimitation chaque matin ? Avez-vous un rituel pour revenir à vous quand vous rencontrez un mur, des portes fermées ou quand l’anxiété et la peur reviennent au galop pour vous limiter à nouveau ? Si vous n’en avez pas, je vous invite à vous en créer un qui vous ramène à vous, qui vous convienne et de l’adapter au fil du temps, car cet univers est en mouvement. Le flot de l’illimité coule, remplit votre océan et retourne dans les airs. Pour le suivre, il importe de s’adapter. Rien ne va rester pour de bon, y compris nous. Soyons prêts à partir, à tout laisser tomber ce qui ne fait plus notre bonheur et à recommencer ailleurs.

    Comment lire ce livre

    Ce livre contient deux sections contenant chacune quinze billets. Dans la première section j’illimite qui je suis et dans la deuxième j’illimite ce que je valorise. Ces billets décrivent comment j’essaie d’illimiter ma vie en étant de plus en plus qui je suis et en augmentant la valeur de ma vie. Selon vos besoins et intérêts, vous pouvez le lire en ordre séquentiel ou bien choisir d’aller directement à des secteurs précis de votre vie personnelle que vous désirez illimiter. Il n’y a pas de mauvaise façon de lire ce livre. Si vous choisissez la façon non chronologique, il peut arriver que je réfère à un point mentionné précédemment, que vous pourrez lire pour en savoir davantage. Je vous imagine en ce moment. Je vois toutes les gouttes d’eau que vous êtes se diriger vers moi. Vous êtes mes affluents, sans vous, je ne saurais pas être moi.

    Source des images : https://www.pinterest.ca/helenenicolerichard/pins/

    Section 1

    Illimiter mon essence et mes essentiels

    1. Illimiter mon essence et mes essentiels

    Ou autrement dit, illimiter qui je suis et ce dont j’ai besoin pour être moi dans mon essence la plus pure.

    Lorsqu’on achète l’essence d’une plante, par exemple de l’essence de vanille, on obtient l’extrait le plus pur de cette plante. Son potentiel est beaucoup plus grand sous cette forme. Si j’avale 4-5 gouttes d’huile essentielle d’origan pour guérir mon rhume, cela va être beaucoup plus puissant que si je mange une feuille d’origan. Tout le potentiel guérisseur de la plante se retrouve dans son essence. De la même manière, votre potentiel illimité se retrouve dans votre essence. Mais comment trouver notre essence et l’illimiter ?

    Dans mes recherches de définitions et synonymes, l’une de mes activités préférées, je trouve ceci : l’essence constitue le fond de notre être, la nature de qui on est, ce qui fait que quelqu’un est ce qu’il est. En philosophie, on décrit l’essence comme l’ensemble des caractères constitutifs et invariables (essentiel). Et on ajoute : l’essence de l’être humain réside en la pensée⁵. Pour m’illimiter, je choisirai donc d’illimiter l’ensemble des caractères qui font de moi qui je suis.

    Et qui je suis découle de « qui je pense que je suis » comme dit la phrase célèbre de Descartes : « Je pense donc je suis. » Nos pensées créent qui nous sommes et sont en lien direct avec nos croyances. Une pensée répétée ou entendue assez souvent devient une croyance, pour le meilleur ou le pire. Je vous partage une pensée, devenue croyance par un choix conscient, qui a changé ma vie, me faisant passer d’un état de conscience limité à un état de conscience illimité :

    Qu’importe tes croyances, elles deviendront vérité et la vie te le prouvera.

    Ce conseil rempli de sagesse m’a été transmis par une marraine spirituelle enseignante en théologie à l’université de Toronto. Il m’a choquée au début, en fait j’étais en colère face à cette idée. Comment osait-elle me rendre responsable de ma vie, moi qui espérais qu’elle vienne me dire que j’étais belle et fine et que tout allait bien aller. J’étais belle et fine, mais tout allait mal ! Et là, elle me disait que c’était de ma faute ! Quelle audace ! Quelles arrogance et cruauté de sa part ! Comme elle ne me comprenait pas ! J’ai passé au moins deux ans à grogner et à refuser cette responsabilité lorsqu’elle me l’a mise sur les épaules. Je ne voulais pas croire que le résultat de ma vie, mon état de victime, de perdante et de pauvreté, à tout point de vue, soit de ma faute. Je voulais blâmer quelqu’un ou quelque chose pour me disculper. Je voulais que ce soit la faute des autres. Pour ne pas avoir à faire le travail requis pour changer mes résultats, pour changer ma vie. La vie me devait des comptes. Je n’avais pas encore compris que j’étais venue ici pour vous servir et non l’inverse. Que ce cadeau qu’est ma vie, je devais le justifier en rendant service, en brillant de tous mes feux.

    Après avoir essayé toutes les autres méthodes possibles pour éviter d’aller au fond des choses, j’ai bien dû me rendre à l’évidence : j’étais responsable de mon malheur. Rien ni personne d’autre que moi n’étaient à blâmer. Ma vie était le résultat de mes croyances, de mes actions ou inactions. Mon bon ami Paul a mis sur son réfrigérateur une pensée qui dit : la vie est une attitude, si tu n’aimes pas ta vie, change ton attitude.

    Mon attitude était de ne pas vouloir prendre la responsabilité de ma vie, de fuir toujours la réalité ou le moment présent à la recherche de la paix, la joie, l’abondance et la beauté, mais je créais plutôt la pagaille et toutes ces belles choses me fuyaient. Je fuyais car j’avais peur de moi. Maintenant, je suis tirée par devant, attirée par mon océan. Voyez-vous la différence ? À fuir mon essence divine, je m’étais tellement diluée que je n’avais plus de forces ni de saveur. J’avais perdu mon charisme, cette force d’attraction de l’illimité en moi qui fait venir à moi tout ce dont j’ai besoin. Mon puits était à sec. Mes petites gouttes d’eau s’étaient toutes évaporées faute de direction consciente de la part de mon énergie masculine. J’étais perdue dans la brume.

    Lorsque j’ai accepté cette évidence présentée par ma marraine et que j’ai accepté de prendre la responsabilité de tous les aspects de ma vie, celle-ci a commencé à s’illimiter, petit à petit, jusqu’à devenir un exemple incomparable de paix, de joie, d’abondance et de beauté. Ma vie est une série de miracles inexplicables sinon par ce travail de reconnexion à mon essence que j’ai entrepris.

    J’avais fait de petits examens de conscience avant de connaître ce principe de la loi de l’attraction, du désir et de l’intention. J’avais inventorié le mal que j’avais causé à l’extérieur de moi, les dettes que je n’avais pas payées, etc. Mais je n’étais pas allée à la source de mon mal, j’étais restée en surface. J’avais admis mes torts un peu comme si j’enlevais les mauvaises herbes de mon jardin en les coupant au ras du sol pour qu’on ne les voie plus, laissant leurs racines bien en place.

    Mes croyances et l’ignorance de mon essence constituaient les racines de la pauvreté dans bien des aspects de ma vie. Petit à petit, j’ai appris à plonger dans la profondeur de mon être intérieur encore et encore pour comprendre ce qui motivait ma fuite et bloquait mes affluents. J’ai demandé de l’aide pour avoir le pouvoir de reprendre la responsabilité de ma vie. Puis, j’ai pris le risque de penser autrement, bien appuyée par une succession de marraines et une armée de personnes qui sont passées dans ma vie depuis. J’ai pris le risque de déraciner ces croyances qui m’éloignaient de mon essence et d’en essayer de nouvelles comme on essaie un vêtement complètement différent. Je me suis embellie par en dedans. En pensant autrement, j’ai agi autrement et ma vie a changé. Souvent, incapable de penser autrement, j’ai pris le risque d’agir autrement et de défier ces croyances qui me limitaient. Ah oui ? Tu crois que je ne peux pas ? Je vais aller voir, juste au cas. Tout d’un coup que je pourrais ? Et j’ai pu.

    Dans mes billets, je vous partage comment j’ai illimité ma vie petit à petit en prenant le risque de sortir de ma zone de confort, de ma conscience de manque pour entrer dans l’illimité et une conscience remplie d’options et d’opportunités. J’ai retrouvé mon essence divine qui prend sa source dans l’illimité. Quelle que soit la vôtre, j’aspire à ce que le partage de mes expériences fera que plus jamais vous ne manquerez de quoi que ce soit d’essentiel à votre essence divine. Puissiez-vous illimiter votre essence et la répandre tout autour de vous pour votre plus grand bien et le nôtre. Nous avons besoin de vous. Sans l’essence de votre goutte, chacun de nous est incomplet et en manque de votre présence parmi nous. On vous attend tendrement. Quand vous nous verrez, nous qui nous sommes illimités, vous nous reconnaîtrez, car vous vous reconnaitrez en nous.

    Cette première section est consacrée entièrement à ce que vous retrouviez un sens à qui vous êtes, votre essence unique et originale. Je vous partage ce qui constitue mon essence et chacun de mes essentiels, ce dont j’ai besoin pour en illimiter chaque aspect. Je vous invite à travailler en parallèle à découvrir les vôtres en suivant mon exemple comme un guide vers votre propre essence et vos essentiels. Vous noterez que si une essence est féminine, j’ai habituellement besoin d’un essentiel masculin pour l’illimiter, et vice-versa. Je suis un beau mélange d’essences et je m’illimite, je carbure, à l’essentiel.

    J’ai hâte de sentir votre parfum ! Nul parfum au monde ne sent comme vous. Personne ne touche le monde comme vous le faites. Vos paroles sont les vôtres et votre regard ne voit pas les choses comme les autres. Vous seul pouvez entendre votre cœur vous murmurer le chemin à suivre pour illimiter votre vie en réalisant votre potentiel et en donnant un sens à votre vie. Vous êtes l’affluent qui nourrit mon océan et celui de tous les autres êtres vivants. Si vous ne retenez qu’une seule chose de ce livre, retenez ceci : vous êtes important.

    1.1 Je suis mon océan, j’ai besoin de mes affluents pour m’illimiter

    Je me suis nommée « illimitatrice » pour nommer ce que je fais en ce moment. Ce mot n’existe pas dans le dictionnaire. Je prêche par l’exemple en commençant par illimiter le dictionnaire.

    Je peux dire « je suis » illimitatrice, car c’est ce que je fais naturellement quand je suis ancrée dans mon océan et ouverte à recevoir par mes affluents. Dans un état de connexion et d’ouverture, j’illimite par défaut. C’est mon essence principale. Je n’ai jamais besoin d’essayer d’illimiter les autres. Ma présence suffit. Je veux donc illimiter cette présence en moi et lorsque je suis avec vous. 

    Dans cette prochaine étape de ma vie, je vous ai partagé que je veux m’ancrer dans mon énergie féminine. Je veux être l’océan et laisser mes affluents venir à moi. La raison principale de ce choix est que mon essence sexuelle prédominante est plus féminine que masculine. Dans son livre « Dear lover, a women’s guide to sex, men and love’s deepest bliss », (Chère amoureuse, un guide destiné aux femmes sur le sexe, les hommes et les plus profonds plaisirs de l’amour), l’auteur David Deida explique que bien que nous possédions tous les énergies masculine et féminine en nous, nous avons en général une essence sexuelle prédominante (sans que ce soit relié au fait que nous soyons un homme ou une femme ou autre identification personnelle selon moi). L’auteur (de mémoire) nous suggère d’observer si, enfant, nous étions plus intéressés à jouer à la poupée et à la maison (énergie féminine) ou à jouer à la guerre et se battre (énergie masculine). Il donne plusieurs autres indices pour déterminer notre essence sexuelle prédominante et indique aussi qu’il est possible d’y avoir divers degrés. Identifier votre essence sexuelle prédominante vous permettra de faire des choix plus éclairés pour choisir vos essentiels. Mon énergie féminine a besoin de mon énergie masculine comme l’océan a besoin de ses affluents. Quant à moi, mon essence sexuelle prédominante est féminine alors j’ai besoin d’une essence sexuelle masculine pour me compléter. Je suis une femme, j’ai besoin d’un homme. J’ai d’ailleurs écrit un court livre sur ce sujet intitulé « L’amour à notre portée » disponible ici : www.helenenicole.com/livres ainsi qu’un album anglophone incluant un livre audio intitulé « Choosing the right one, are you ready for a relationship »⁶. Dans ces livres, je décris exactement le partenaire dont j’ai besoin comme femme pour compléter mon essence. Je vous invite à y jeter un coup d’œil.

    J’ai ressenti cette sensation d’immensité en me baignant dans l’océan. Cette sensation de faire partie de quelque chose de bien plus grand que moi. Cette sensation d’être toute petite, d’être une goutte d’eau dans une mer de gouttes d’eau. Cette sensation d’apesanteur et de liberté, de baigner dans l’illimité, dans quelque chose qui n’a pas de fin visible. J’ai aussi ressenti une certaine révérence, une grande crainte et un respect, face à cette immensité capable de m’engloutir toute entière. C’est ce qui fait que souvent, j’ai peur de m’illimiter complètement. J’ai souvent eu peur de me noyer. Je ne savais pas comment naviguer sur les eaux illimitées de ma féminité. Alors je me suis rapetissée. J’ai prétendu être moins que j’étais, appuyée par d’autres qui eux aussi avaient peur de mon immensité et de la leur. Qui s’assemble se ressemble. David Deida dans son autre livre « The way of the superior man » dit quelque chose comme, et je le cite de mémoire : « votre femme est un océan. Ne tentez pas de lui mettre des frontières, n’en faites pas une piscine ». J’ai fait de mon océan une piscine et me suis entourée d’autres comme moi.

    Une souffrance s’est installée et ne m’a plus quittée. Ma souffrance a grandi et grandi encore jusqu’à ce que je ne puisse plus la supporter. Je me suis anesthésiée de tout ce que j’ai pu trouver pour ne plus souffrir de l’étroitesse de ma vie et de mon esprit. Alcool, substances, travailler à m’épuiser à gagner de l’argent pour ensuite le dépenser sans compter, capter l’attention des hommes, me goinfrer, tout et n’importe quoi pour m’accrocher et ne pas me noyer dans cette souffrance immense. Tous ces billots ont fini par prendre l’eau et couler avec moi. À bout de forces et de ressources, je me suis avouée vaincue, j’ai abandonné le navire et j’ai voulu mourir. Quelque chose m’a sauvée, une petite voix venue d’en dedans de moi, venue du fond de mon océan, qui m’a fait appeler à l’aide ma première marraine spirituelle. Un de mes essentiels est mon programme spirituel, je vous en parlerai tout au long de ce livre, et les gens qui ont souffert comme moi et me l’enseignent. Ce programme m’a mise en contact avec un pouvoir bien plus grand encore que mes profondeurs, il m’a mis en contact avec la seule chose qui puisse me remplir et me ravir : le pouvoir créateur de l’univers, le PCU que j’appelle mon Dieu ou encore cette lumière dont je vous ai parlée qui peut tout transformer. À suivre ses principes et les conseils d’autres membres, je me suis recréée de l’intérieur vers l’extérieur. J’ai rallumé ma lumière et du coup celles des autres.

    Après une faillite, lorsqu’un concours de circonstances m’a fait réaliser que je voulais devenir une auteur-compositeur-interprète et chanter sur scène avec toutes les fibres de mon corps, plusieurs m’ont dit que j’étais trop vieille, à 35 ans. Ils m’ont dit d’arrêter de rêver en couleurs. J’ai répondu qu’au contraire j’étais trop jeune pour passer le reste de ma vie à me demander si ça aurait pu fonctionner et à regretter de n’avoir pas essayé. J’en ai rencontré de ces gens-là et je ne suis pas des leurs. Si vous m’avez lue jusqu’ici, vous êtes probablement comme moi. Vous vous souvenez de mon troisième principe ? Celui qui suggère de discerner. Voici exactement quand le faire. Ne laissez personne vous dissuader ou vous décourager de suivre votre destinée. Vous êtes votre océan. Allez le découvrir ainsi que tous vos affluents. Éloignez-vous en courant des tyrans, des tueurs de rêves et des éteignoirs de bonheur, comme mon amie Nathalie Rivard, auteure du livre Courir

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