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La vraie vie des Ch…: Et ouais, nous aussi on a une vie !
La vraie vie des Ch…: Et ouais, nous aussi on a une vie !
La vraie vie des Ch…: Et ouais, nous aussi on a une vie !
Livre électronique85 pages1 heure

La vraie vie des Ch…: Et ouais, nous aussi on a une vie !

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À propos de ce livre électronique

Il est des rencontres que seul le destin peut causer. Haq et Alyasar en sont le parfait exemple. Toutes deux nées en Chine, leur rencontre remonte précisément au jour de leur naissance. Il faisait froid ce jour-là mais quelques rayons de soleil arrivaient enfin à percer un ciel extrêmement pollué. Ces rayons de soleil ressemblaient alors aux prémices d’une vie tranquille, remplie de bonheur. Après avoir traversé ensemble la terre entière, Haq et Alyasar finissent par s’installer, malgré elles, dans le nord de la France afin d’y couler des jours heureux, de mener une vie simple, une existence paisible, jusqu’au jour où…

À PROPOS DE L'AUTEUR

Jeune auteur, Guillaume Roncen a eu la chance de beaucoup voyager avant de poser ses valises chez les Ch’tis. Après s’être essayé au dessin, au chant et à quelques origamis d’un genre un peu spécial, il finit par se concentrer sur ses études. Il poursuit aujourd’hui une vie paisible dans le Nord et rien ne le prédestinait à écrire un jour quoi que ce soit d’autre que quelques listes de courses. Comme quoi la vie n’en finit pas de surprendre.
LangueFrançais
ÉditeurEncre Rouge
Date de sortie7 sept. 2021
ISBN9782377898053
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    Aperçu du livre

    La vraie vie des Ch… - Guillaume Roncen

    cover.jpg

    Guillaume RONCEN

    La vraie vie des Ch...

    Bah ouais, nous aussi on a une vie !

    À mes ch… préférées…

    Avant toute chose

    "La vie est

    un long fleuve tranquille,

    certes parsemée çà et là d’embûches"

    Au cinéma, et ce depuis que celui-ci existe, la comédie dramatique peut se permettre d’aborder et de traiter avec légèreté des sujets de société forts, voire abominables, ce que la vie, la vraie vie, le monde réel dans lequel nous évoluons et nous épanouissons chaque jour, ne permet pas. Le cinéma, ce septième art merveilleux désigné comme tel pour la première fois en 1911, est une discipline à part entière qui emprunte bon nombre de petites choses, de codes, aux six premiers arts que sont l’architecture, la sculpture, les arts visuels, la musique, la littérature, et pour finir les arts de la scène. Le cinéma est malgré tout un monde à lui seul, et la liberté d’expression qui règne quasiment aux quatre coins du globe (malheureusement pas partout…) contribue à sa richesse et à son exhaustivité. Par comédie dramatique, je veux bien sûr parler de ce genre cinématographique usant des caractéristiques propres à la comédie avec l’emploi de l’humour au service de moments dramatiques. Ce genre où la trame générale du film, voire seulement certains moments, peut relever des sentiments négatifs sans pour autant être dénués de quelques pointes d’humour. Tout un art qui permet de rendre la vie légèrement plus sympathique quand celle-ci, parfois, se montre pénible et douloureuse. Je tire cette pensée de films français que j’ai vus ces vingt dernières années et qui me viennent à l’esprit, mais j’imagine et je sais qu’il en existe beaucoup d’autres à travers le globe.

    Comme le rappelait récemment l’acteur, réalisateur, scénariste et producteur français Gérard Jugnot dans une interview accordée à la Provence en 2017, suite à la sortie en salle de son onzième film en tant que réalisateur C’est beau la vie quand on y pense, autour du don d’organes et de l’espoir, « Le rire donne de la légèreté au drame ». Et c’est, pour moi, tout ce qui fait que nos vies, nos tragédies, et nos victoires sur elles inspirent beaucoup la comédie dramatique. Mon premier exemple, que j’ai d’ailleurs repris comme accroche au tout début de ce livre, celui de La vie est un long fleuve tranquille, n’en est après tout qu’un parmi tant d’autres. Sans vouloir refaire ici la longue et foisonnante histoire du cinéma dramatique comique, plus récemment des films comme, Case départ, au sujet de l’esclavage, Qu’est-ce qu’on a fait au Bon Dieu, vis-à-vis du racisme et Intouchables, abordant la tétraplégie, sont eux aussi des exemples de ce que le cinéma (et français donc) peut produire comme comédies dramatiques, mais comédies tout de même à propos de sujets quelque peu délicats. Au passage, j’aurais également pu vous citer une flopée d’autres longs métrages comme : Les temps modernes, Forrest Gump, Les petits mouchoirs, La vie est belle ou encore Les invasions barbares et le magnifique Rain Man.

    Malgré une certaine tendance générale en ce début de XXIe siècle à tout prendre à la légère, que ce soit dans le monde professionnel, dans les médias ou encore dans les relations sociales entre individus, la vie nous impose, cependant, de prendre avec toute la gravité et le sérieux qui conviennent un certain nombre d’événements. Si pour certains il est tout à fait possible de rire de tout, pour d’autres cela est impossible, voire immoral, et devrait même selon eux être répréhensible. Eh oui, il faut de tout pour faire un monde, demandez un peu à Arnold ou à Willy… Malgré tout, je crains qu’un jour la raison des uns ait peut-être, finalement, raison des autres et donc de la société dans son ensemble. Seul l’avenir, proche ou lointain, pourra nous apporter la réponse, et en attendant, c’est à l’individu lui-même, et par lui-même, de se faire son propre avis sur la question et de tenter d’en persuader le plus grand nombre.

    Se voir voler la chair de sa chair sans même s’en rendre compte doit être une épreuve déchirante, affreuse, innommable. Seuls ceux l’ayant vécu peuvent réellement en témoigner avec toute l’émotion que cela doit procurer. La vie, si cruelle soit-elle, nous réserve tellement de moments, de passages plus ou moins longs qui n’ont absolument rien de tranquille. Elle nous gâte et nous accueille à bras tendus accompagnés d’un large sourire quand elle nous donne cette incroyable chance d’exister, elle nous taquine quand elle met cet obstacle, cette contrariété sur notre chemin et nous achève en définitive toujours à l’usure. L’usure désignant ici la diminution, l’altération, la détérioration due à une utilisation trop fréquente ou par un usage prolongé. Et ce quelle que soit notre composition, que nous soyons être ou objet. Cette usure n’épargne décidément rien ni personne et c’est peut-être tant mieux.

    Il n’est nullement ici, au travers de ces quelques pages, question de se plaindre d’avoir eu cette extraordinaire chance, un jour, d’exister, mais plutôt de se rendre compte à quel point nous ne sommes que des pions, des biens, des choses qui finalement cesseront tôt ou tard d’être sans avoir eu une existence toujours facile et uniquement parsemée de joie et de bons moments. Cette fin n’est malheureusement ou heureusement jamais annoncée et peut survenir lâchement du jour au lendemain sans jamais avoir signalé sa venue. Le destin de chacun, si tant est qu’il existe vraiment, se chargera de nous y conduire par le chemin qu’il aura choisi pour nous. Nul ne peut échapper à son destin, parce que c’est son destin, un point c’est tout. Chaque jour accueille ses débutants et pleure ses vétérans. Encore une fois, la vie se plait à mélanger la joie à la souffrance.

    Pour cette raison, il faut jouir du présent, faire fi du passé et croire, toujours, en l’avenir sans en attendre trop de lui. À chaque jour suffit sa peine, pas la peine d’y ajouter celle du suivant. Cela ne l’empêchera probablement pas d’exister, mais vous permettra d’en avoir la surprise, qu’elle soit bonne ou mauvaise.

    Il n’y a finalement qu’un temps important pour vivre sa vie, le PRÉSENT.

    Aux origines

    Voilà qu’une nouvelle année commence et je me suis enfin décidée à prendre la plume pour, une fois n’est pas coutume, sortir complètement de l’ombre. Le temps, mon temps ici aussi, passe vite et si sans le savoir mes jours étaient comptés, alors je souhaite ardemment avoir la chance de vivre cette aventure de l’écriture,

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