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La vie inconnue de Jésus-Christ: le livre interdit sur l'énigme sacrée
La vie inconnue de Jésus-Christ: le livre interdit sur l'énigme sacrée
La vie inconnue de Jésus-Christ: le livre interdit sur l'énigme sacrée
Livre électronique158 pages2 heures

La vie inconnue de Jésus-Christ: le livre interdit sur l'énigme sacrée

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À propos de ce livre électronique

Véritable énigme sacrée, "La vie inconnue de Jésus-Christ" de Nicolas Notovitch lève le voile sur les mystérieuses années perdues du Christ. Fruit d'une découverte stupéfiante dans un monastère tibétain, ce livre interdit révèle un pan insoupçonné de la vie de Jésus, entre ses 12 et 30 ans.
Au fil d'un périple qui le mène de l'Inde au Tibet, Notovitch met au jour d'anciens manuscrits relatant le passage du jeune Issa, nom donné à Jésus dans ces contrées. Avide de sagesse, le futur Messie y aurait étudié les textes sacrés hindous et bouddhistes avant de regagner la Palestine.

Cette thèse audacieuse, étayée par de troublants récits consignés dans "La vie de Saint Issa", jette une lumière nouvelle sur la formation spirituelle du Christ. Et si son enseignement avait été nourri des philosophies orientales ? Et s'il avait lui-même foulé le sol de l'Inde et de l'Himalaya ?

Plus qu'une simple curiosité historique, l'ouvrage de Notovitch questionne avec force nos certitudes sur la figure christique. À travers ces pages qui bousculent les dogmes, c'est toute l'histoire des origines du christianisme qui se voit réinterrogée.

Un document exceptionnel et sulfureux, qui n'a cessé depuis sa parution de susciter controverses et débats passionnés. Une lecture essentielle pour tous ceux que l'énigme du Christ fascine, et qui souhaitent explorer la part d'ombre de sa vie.

Biographie de l'auteur
Nicolas Notovitch (1858-1916) est un journaliste et écrivain russe, célèbre pour son ouvrage controversé "La vie inconnue de Jésus-Christ". Voyageur infatigable, il parcourt l'Orient à la fin du XIXe siècle, de la Perse à l'Inde en passant par le Tibet.

C'est lors d'un séjour dans un monastère himalayen qu'il affirme avoir découvert d'anciens manuscrits évoquant la vie de Jésus en Inde durant sa jeunesse. Sa traduction de ces textes, publiée en 1894 sous le titre "La vie inconnue de Jésus-Christ", fait l'effet d'une bombe dans les milieux religieux.
Accusé par certains de falsification, défendu par d'autres comme un pionnier audacieux, Notovitch ne cessera de clamer l'authenticité de ses sources jusqu'à sa mort. Son livre, best-seller international, n'a cessé depuis de nourrir les spéculations sur le « Jésus oriental ».

Mêlant récit de voyage, enquête historique et réflexion spirituelle, l'oeuvre inclassable de Notovitch a ouvert la voie à une relecture décloisonnée du christianisme. Un précurseur sulfureux, qui n'a pas fini de fasciner et de diviser.
LangueFrançais
Date de sortie27 juil. 2022
ISBN9782322430017
La vie inconnue de Jésus-Christ: le livre interdit sur l'énigme sacrée
Auteur

Nicolas Notovitch

Nicolas Notovitch est un journaliste russe. En 1894 il publie en français son livre La Vie inconnue de Jésus-Christ qui va être à la source de nombreuses attaques et polémiques.

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    Aperçu du livre

    La vie inconnue de Jésus-Christ - Nicolas Notovitch

    Table des matières

    PRÉFACE

    VOYAGE AU THIBET

    LE LADAK

    UNE FÊTE

    LA VIE DE SAINT ISSA

    RÉSUMÉ

    NOTES EXPLICATIVES

    PRÉFACE

    Depuis la guerre de Turquie (1877-1878), j’ai entrepris une série de voyages en Orient. Après avoir visité toutes les localités tant soit peu remarquables de la péninsule des Balkans, je me rendis à travers le Caucase dans l'Asie Centrale et en Perse, et enfin, en 1887, je partis pour l'Inde, pays admirable qui m'attirait depuis mon enfance.

    Le but de ce voyage était de connaître et d'étudier sur place les peuples qui habitent l'Inde et leurs mœurs, l'archéologie grandiose et mystérieuse et la nature colossale et pleine de majesté de ce pays. Errant sans plan arrêté d'un endroit à l'autre, je parvins jusqu'à l'Afghanistan montagneux, d'où je regagnai l'Inde par les traversées pittoresques de Bolan et de Guernaï. Puis, je remontai l'Indus jusqu'à Raval Pindi, parcourus le Pendjab, pays des cinq fleuves, visitai le temple d'or d'Amritsa, le tombeau du roi de Pendjab, Randjid-Singh, près de Lahor, et me dirigeai vers le Kachmyr, « vallée du bonheur éternel ». Là, je recommençai mes pérégrinations au gré de ma curiosité jusqu'à ce que j'arrivai au Ladak, d'où j'avais formé l'intention de revenir en Russie par le Karakoroum et le Turkestan chinois.

    Un jour, au cours de la visite que je fis à un couvent bouddhiste situé sur ma route, j'appris du lama en chef qu'il existait dans les archives de Lassa des mémoires fort anciens et ayant trait à la vie de Jésus-Christ et aux nations de l'Occident, et que certains grands monastères possédaient des copies et des traductions de ces chroniques.

    Comme il était peu probable que je fisse encore un voyage dans ces pays-là, je résolus de remettre à une époque ultérieure mon retour en Europe, et, coûte que coûte, soit de retrouver ces copies dans de grands couvents, soit d'arriver à Lassa, voyage qui est loin d'être aussi dangereux et difficile que l'on se plaît à l'affirmer ; de plus, j'étais si habitué à cette sorte de périls qu'ils ne pouvaient plus me faire reculer d'un pas.

    Pendant mon séjour à Leh, capitale du Ladak, je visitai le grand couvent Himis, situé dans les environs de la ville ; le lama en chef de ce couvent me déclara que la bibliothèque monastique contenait quelques copies des manuscrits en question. Pour ne pas éveiller les soupçons des autorités sur l'objet de ma visite au couvent et ne pas trouver d'obstacles, en ma qualité de Russe, dans un voyage ultérieur au Thibet, je fis savoir, de retour à Leh, que je repartais aux Indes, et je quittai à nouveau la capitale du Ladak. Une chute malheureuse à la suite de laquelle je me brisai la jambe me fournit d'une façon absolument inattendue un prétexte pour retourner dans le monastère, où l'on me donna les premiers secours médicaux. Je profitai de mon court séjour parmi les lamas pour obtenir le consentement du lama en chef à ce qu'on me fît apporter de la bibliothèque les manuscrits relatifs à Jésus-Christ, et, aidé de mon interprète qui me traduisait la langue thibétaine, je notai soigneusement sur mon carnet ce que le lama me lisait.

    Ne doutant aucunement de l'authenticité de cette chronique, rédigée avec beaucoup d'exactitude par des historiens brahmines et surtout bouddhistes de l'Inde et du Nepal, je voulus, de retour en Europe, en publier la traduction. Dans ce but, je m'adressai à plusieurs ecclésiastiques universellement connus, en les priant de réviser mes notes et de me dire ce qu'ils en pensaient.

    Mgr Platon, célèbre métropolitain de Kiew, fut d'avis que cette trouvaille était d'une grande importance. Cependant, il me dissuada de faire paraître les mémoires, croyant que leur publication ne pouvait que me nuire. Pourquoi ?... C'est ce que le vénérable prélat se refusa à me dire d'une façon plus explicite. Toutefois, notre conversation ayant eu lieu en Russie, où la censure aurait mis son veto sur un pareil ouvrage, je pris le parti d'attendre.

    Un an après, je me trouvais à Rome. J'y fis voir mon manuscrit à un cardinal qui est au mieux avec le Saint-Père et qui me répondit textuellement ce qui suit : « À quoi bon faire imprimer cela ? Personne n'y attachera une grande importance, et vous vous créerez une foule d'ennemis. Cependant, vous êtes encore bien jeune ! Si c'est une question d'argent qui vous intéresse, je pourrais demander pour vous une récompense pour vos notes, récompense qui vous dédommagerait des dépenses faites et du temps perdu. » Naturellement, je refusai.

    À Paris, je parlai de mon projet au cardinal Rotelli, avec qui j'avais fait connaissance à Constantinople. Lui aussi s'opposait à ce que j'imprimasse mon travail, sous prétexte que ç'eût été prématuré. « L'Église, ajouta-t-il, souffre trop du nouveau courant d'idées athéistes, et vous ne ferez que donner une nouvelle pâture aux calomniateurs et aux détracteurs de la doctrine évangélique. Je vous le dis dans l'intérêt de toutes les églises chrétiennes. » Ensuite, j'allai voir M. Jules Simon. Il trouva que ma communication était très intéressante et me recommanda de demander l'avis de M. Renan sur le meilleur moyen de publier ces mémoires.

    Dès le lendemain, j'étais assis dans le cabinet du grand philosophe. À la fin de notre entretien, M. Renan me proposa de lui confier les mémoires en question afin qu'il en pût faire un rapport à l'Académie. Cette proposition était, comme on comprend bien, très alléchante et flattait mon amour-propre ; cependant j'emportai l'ouvrage, sous prétexte de le réviser encore une fois. Je prévoyais, en effet, que si j'acceptais cette combinaison, je n'aurais que l'honneur d'avoir trouvé la chronique, tandis que l'illustre auteur de la Vie de Jésus aurait toute la gloire de la publication et des commentaires. Or, je me croyais assez bien préparé pour publier moi-même la traduction de la chronique, en l'accompagnant de mes notes, et je déclinai l'offre très gracieuse qui m'avait été faîte. Mais, pour ne pas froisser la susceptibilité du grand maître que je respectais profondément, je résolus d'attendre sa mort, événement fatal qui ne devait pas tarder, à en juger d'après la faiblesse générale de M. Renan. Peu de temps après la mort de M. Renan, j'écrivis à M. Jules Simon pour lui demander son avis. Il me répondit que c'était à moi de juger de l'opportunité qu'il y avait à faire paraître les mémoires.

    Je mis donc de l'ordre dans mes notes, et je les publie à présent en me réservant le droit d'affirmer l'authenticité de ces chroniques. Je développe dans mes commentaires les arguments qui nous doivent convaincre de la sincérité et de la bonne foi des compilateurs bouddhistes. J'ajoute, qu'avant de critiquer ma communication, les sociétés savantes pourront, sans beaucoup de frais, équiper une expédition scientifique qui aurait pour mission d'étudier ces manuscrits sur place et d'en vérifier ainsi la valeur historique.

    Nicolas NOTOVITCH.

    P.-S. — Au cours de mon voyage, j'ai tiré beaucoup de photographies très curieuses, mais lorsque de retour aux Indes j'ai examiné les négatives, il s'est trouvé qu'elles étaient toutes abîmées.

    C'est pourquoi j'ai dû, pour illustrer mon livre, avoir recours à l'extrême obligeance de mon ami M. d'Auvergne qui avait fait un voyage aux Himalaya et qui m'a gracieusement offert quelquesunes de ses photographies.

    VOYAGE AU THIBET

    Pendant mon séjour aux Indes, j'eus souvent l'occasion de m'entretenir avec des bouddhistes, et les récits qu'ils me firent sur le Thibet eurent le don d'exciter tellement ma curiosité que je résolus de faire un voyage dans ce pays encore peu connu. Dans ce but, je choisis une route qui se dirigeait à travers le pays de Kachmyr, — que je me proposais de visiter depuis longtemps.

    Le 14 octobre 1887, je montai dans un compartiment de chemin de fer, absolument bondé de militaires, et me rendis de Lahore à Raval-Pindi, où j'arrivai le lendemain, vers midi. Après avoir pris quelque repos et visité la ville à qui sa garnison permanente donne l'aspect d'un camp de guerre, je fus acheter les objets qui m'étaient nécessaires sur une route où, au lieu d'une voie ferrée, on emploie encore le mode de traction des chevaux. Aidé de mon serviteur, nègre de Pondichéry, j'emballai tout mon bagage, louai une tonga (sorte de véhicule à deux roues tiré par deux chevaux) et, m'étant installé sur la banquette d'arrière, commençai à parcourir la pittoresque route qui mène du côté du Kachmyr.

    Notre tonga prit bientôt une allure très rapide sur cette magnifique route ; il nous fallut louvoyer avec beaucoup d'adresse au milieu d'une grande caravane formée par un convoi militaire et dont les bagages, portés à dos de chameaux, faisaient partie d'un détachement qui, du camp, rentrait en ville. La vallée du Pendjab finit bientôt, et, en grimpant un chemin aux sinuosités infinies, nous nous engageâmes dans les contreforts de l'Himalaya. Les pentes devinrent de plus en plus abruptes ; derrière nous, se déroula le panorama délicieux de la région que nous venions de traverser et qui s'abîmait de plus en plus à nos pieds. Le soleil venait d'embraser d'un dernier regard lassé les cimes des montagnes quand notre tonga sortit gaiement des zigzags qu'elle dessinait sur la crête d'une montagne boisée au pied de laquelle s'est si confortablement installée la petite ville de Muré ; c'est là, qu'en été, des familles entières de fonctionnaires anglais viennent chercher un peu d'ombre et de fraîcheur.

    Ordinairement, on peut aller en tonga de Muré jusqu'à Srinagar ; mais, à l'approche de l'hiver, saison où tous les Européens désertent le Kachmyr, le service des tongas est suspendu. J'entrepris précisément mon voyage au moment où la vie commençait à se ralentir un peu, ce qui eut le don d'étonner fortement les Anglais qui me rencontrèrent sur leur route en s'en revenant aux Indes ; ils firent de vains efforts pour deviner le but de mon voyage au Kachmyr.

    La chaussée n'étant pas encore entièrement construite au moment où je me mis en route, je louai des chevaux de selle et ce, au prix de beaucoup de difficultés ; le soir était déjà venu quand nous commençâmes à descendre de Muré, qui est à 5 000 pieds d'altitude. Notre voyage n'avait rien de folâtre, sur une route noire et creusée d'ornières par les dernières pluies ; nos chevaux la devinaient plutôt qu'ils ne la voyaient réellement ; bientôt, la nuit se fit complète, une pluie d'orage vint nous surprendre en pleine campagne, et, grâce aux chênes touffus et plus que centenaires qui bordaient notre route, nous fûmes bientôt plongés dans d'insondables ténèbres ; aussi, pour ne point courir le risque de nous perdre l'un l'autre, nous appelâmes-nous à haute voix tout le temps que dura notre course. Dans cette obscurité impénétrable, nous devinions de lourdes masses de roc presque au-dessus de nos têtes ; à gauche de la route, mugissait un torrent dont l'eau formait une cascade que les arbres nous dérobaient.

    Il y avait environ deux heures que nous pataugions dans la boue et que la pluie glacée nous transperçait

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