« République arabe unie » : différence entre les versions
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| nom langue = {{ar}}
| nom français = République arabe unie
| année début = 1er février 1958
| année fin = 2 septembre 1971
| gouvernement = [[État fédéral|République fédérale]] [[socialisme|socialiste]] à [[parti unique]]
| drapeau = Flag of the United Arab Republic (1958–1971).svg
| drapeau lien = [[Drapeau de la République arabe unie|Drapeau]]
| blason = Coat of arms of the United Arab Republic (1958–1971).svg
| blason lien = [[Armoiries de la République arabe unie|Armoiries]]
| hymne = ''[[Wallah Zaman Ya Silahi]]''
| carte = United Arab Republic (orthographic projection).svg
| légende = La République arabe unie en 1958.
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Le {{date-|8 mai 1958}}, le drapeau de la RAU est hissé sur la citadelle de [[Tripoli (ville du Liban)|Tripoli]] au Liban et des combats éclatent dans les grandes villes libanaises, entre partisans du président Chamoun et les milices nationalistes arabes commandées par [[Rachid Karamé]] et [[Fouad Chéhab]]<ref name="page 881">Chronique du {{s-|XX}}, {{p.|881}}.</ref>.
Les baasistes libanais, qui entrent dans le conflit, reçoivent des armes et de l'argent en provenance de Damas. Devant l'agitation, Chamoun annonce renoncer à se représenter. Mais la chute de [[Fayçal II|Fayçal]], dernier roi d'Irak, ravive les tensions. Le président Chamoun arrive à convaincre les Américains que les insurgés sont manipulés par Nasser. Le {{date-|15 juillet}}, les Américains envoient près de {{unité|5400|[[United States Marine Corps|marines]]}} sur les plages de [[Beyrouth]]. Quant aux Britanniques, ils envoient {{unité|2000|parachutistes}} à [[Amman]], pour éviter au roi [[Hussein (roi de Jordanie)|Hussein]] de subir le même sort que le roi [[Fayçal II|Fayçal]]<ref name="page 881"/>{{,}}<ref>Stephen Blackwell,''Intervention and the Struggle for Jordan King Hussein, Nasser and the Middle East Crisis, 1955–1958'', 2009,
{{ISBN|9780415540971}}</ref>, un total de {{unité|3500|militaires}} britanniques étant dans ce pays au {{date-|17 juillet}} et 50 avions militaires américains fournissaient une couverture aérienne pour le déploiement des troupes britanniques. Ils restèrent jusqu'au {{date-|29 octobre}} retournant à Chypre puis en Angleterre. Une centaine de personnes furent tués dans ce pays durant la crise<ref>{{lien web |langue=en |auteur1=Jans Bock-Schroeder |titre=King Hussein of Jordan |url=https://bock-schroeder.com/hussein-king-of-jordan |site=bock-schroeder.com |périodique=Bock-Schroeder Foundation |date=25-01-2015 |consulté le=20-11-2023}}.</ref>.
En Irak, la jeune république se sait fragile et des accords sont conclus entre le chef d'État irakien et Nasser en vue de l'adhésion de ce pays. Dès {{date-|octobre 1958}}, des accords économiques, scientifiques et culturels sont conclus. Mais ne voulant pas abandonner le pouvoir, le général [[Abdel Karim Kassem|Kassem]] s'éloigne de l'Égypte pour se rapprocher de l'Union [[Union des républiques socialistes soviétiques|soviétique]].
En Syrie, la joie laisse vite la place au pessimisme. Nasser éclipse peu à peu le parti Baas qui s'est volontairement sabordé en tant que force politique sur ordre
Les dissensions entre le Baas et Nasser entraînent une répression contre les militants de gauche, les [[communisme|communistes]] d'abord et le Baas ensuite<ref>[http://www.cairn.info/revue-vingtieme-siecle-revue-d-histoire-2009-3-page-12.htm Leyla Dakhli, « Arabisme, nationalisme arabe et identifications transnationales arabes au {{s-|XX}} », Vingtième Siècle. ''Revue d'histoire 3/2009 ({{n°|103}})'', {{p.|12-25}}, 2009, Presses de Sciences po.] Consulté le {{1er}} mai 2011. [http://cat.inist.fr/?aModele=afficheN&cpsidt=21937767 cat.inist.fr/?aModele=afficheN&cpsidt=21937767].
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* L'Égypte voulait fédérer le monde arabe autour d'elle-même, alors qu'elle n'en avait pas les moyens économiques et financiers. Elle voulait imposer son hégémonie dans la région par la voie du [[panarabisme]]. Elle était donc incapable de faire naître chez les Arabes un espoir de changement.
* Nasser a imposé à la Syrie une bureaucratie autoritaire et un régime sous parti unique, l'Union nationale, un parti fondé en toute hâte pour la création de la RAU. Les baasistes expliquent qu'un véritable parti politique proche du peuple aurait dû exister pour expliquer tous les changements politiques aux Syriens. Aflak et [[Akram Hourani|Hourani]] dénonçaient dès 1956 le caractère autoritaire de la nouvelle constitution égyptienne qui {{citation|empêche la participation réelle du peuple}}.
D'après le chercheur en géopolitique Alexandre Aoun, « bien que l’expérience ait été brève, la RAU a suscité un immense espoir parmi les peuples du [[Proche-Orient]]. Mais Nasser a sous-estimé la complexité de son projet unitaire et les divisions entre les forces politiques arabes »<ref name=":0" />.
== Représentation internationale ==
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=== Manifestations sportives ===
Dans les compétitions internationales, l'Égypte et la Syrie sont représentées communément.
== Notes et références ==
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[[Catégorie:Ancienne république en Afrique|Arabe unie, République]]
[[Catégorie:Ancienne république en Asie|Arabe unie, République]]
[[Catégorie:Gamal Abdel Nasser]]
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