« Didascalie (théâtre) » : différence entre les versions

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{{Voir homonymes|Didascalie}}
{{ébauche|théâtre|cinéma}}
Une '''didascalie''', dans le texte d'une [[pièce de théâtre]], le [[Scénario (film)|scénario]] d'un [[cinéma|film]] ou le [[Livret (musique)|livret]] d'un [[opéra]] ou d'une [[comédie musicale]], est une note ou un paragraphe, rédigé par l'auteur à l’intention des [[acteur]]s ou du metteur en scène, donnant des informations sur des éléments que les répliques ne permettent pas de connaître, notamment des indications d'action, de jeu, de [[mise en scène]] ou de décor. Elle remplit une fonction [[Scène (théâtre)|scénique]] en donnant des indications, notamment sur le comportement, l'[[humeur]] ou encore la [[Vêtement|tenue vestimentaire]] d'un [[Personnage de théâtre|personnage]].
 
== Étymologie ==
Le mot « didascalie » vient du [[Grec ancien|grec]] « {{lang|grc|διδασκαλία}} » (didascalía), « enseignement, instruction », d'après le verbe « {{Lang|grc|διδάσκειν}} », (didaskein), « enseigner, instruire ».
 
== Fonction ==
Les didascalies sont intercalées dans le dialogue écrit, mais n'en font pas partie, et ne sont donc pas destinées à être prononcées sur scène. Elles sont notées le plus souvent en [[Italique (typographie)|italique]] ou entre [[parenthèse]]s. Elles sont comparables aux indications (assez souvent notées en italien) sur les partitions musicales par les compositeurs depuis le {{s-|XVIII|e}}.
 
Selon [[Jean-Pierre Ryngaert]] (''Introduction à l'analyse du théâtre''), dans le théâtre grec, elles étaient destinées aux interprètes. Dans le théâtre moderne, où l'on utilise aussi l'expression « indications scéniques », elles sont utiles au metteur en scène et aux acteurs pendant le travail de répétition, et aident le lecteur à comprendre et à imaginer l'action et les personnages.
 
Certains auteurs ne fournissent aucune didascalie, tandis que d'autres en donnent en abondance. Ainsi, ''[[Fin de partie]]'', de [[Samuel Beckett]], commence par trois pages d'indications scéniques, qui précisent l'espace puis le jeu. Il existe quelques rares œuvres entièrement constituées de didascalies, qui décrivent avec précision les actions des personnages, comme ''Actes sans paroles'', de Beckett, ou ''Concert à la carte'', de [[Franz Xaver Kroetz]].
 
Pour [[Michel Vinaver]]{{refnec}}, on peut distinguer deux types de didascalies, selon que leur fonction est verbale ou non.
 
Les didascalies de fonction verbale intéressent directement l'acte de parole. Elles se divisent en plusieurs sous-catégories :
* Les ''didascalies nominatives'' ont pour fonction de désigner un personnage ;
* Les ''didascalies énonciatives'' définissent les conditions de l'acte de parole (par exemple, « à part », « seul ») ;
* {{refnec|Les ''didascalies énonciatrices'' indiquent à qui un personnage parle}} ;
* {{refnec|Les ''didascalies mélodiques'' donnent des indications sur le ton (par exemple, « avec joie », « en colère »)}}.
 
Les didascalies de fonction non verbale n'intéressent pas directement l'acte de parole. On en distingue deux sous-catégories :
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=== Liens externes ===
* [http://archive.wikiwix.com/cache/?url=http://www.cscinema.com/presenter/code/didascalies/index.html&title=Didascalies%20au%20cin%C3%A9ma Didascalies au cinéma]
* {{Liens}}
 
{{Portail|théâtre|cinéma}}