« Mosson (rivière) » : différence entre les versions

| légende image = ''La Mosson'' près de [[Juvignac]].

| longueur = 3937.36

La '''Mosson''' ('''''l’Amauçon''''' en occitan et anciennement '''''l'Amançon''''') est un cours d'eau [[Hérault (département)|hérault]]ais. dont laSa source se situe dans la [[garrigue]] de la commune de [[Montarnaud]], puis il longe la limite occidentale de la ville de [[Montpellier]] pour se déverser dans le [[Lez (fleuve)|Lez]] et l'étang de l'Arnel à proximité des communes de [[Palavas-les-Flots]] et [[Villeneuve-lès-Maguelone]].

Le bassin côtier couvre une superficie totale de {{unité|653|km|2}}. Il est divisé en deux unités hydrologiques aboutissant dans les étangs littoraux, dont le sous-bassin de la Mosson représente 70 % de la superficie et celui du Lez 30 %<ref>{{pdf}} [http://www.pecheherault.com/synthese_BV03-04_lez%20mosson.pdf Bassins versants de la Mosson et du Lez], sur le site [http://www.pecheherault.com Fédération départementale de pêche] (consulté le {{date-|8 septembre 2016}}).</ref>.

La mosaïque structurale de la région montpelliéraine est entièrement de la période pré-[[Éocène]]. L'Éocène [[fluviatile]] occupe le fond des bassins des communes d'[[Aniane]] et de [[Sommières]]. Deux ensembles [[tectonique]]s semble avoir séparé le réseau hydrographique, entre les communes de [[La Boissière (Hérault)|La Boissière]], [[Vailhauquès]] et [[Murles]] avec [[Murviel-lès-Montpellier]]. Les régions des communes de [[Saint-Paul-et-Valmalle]] et [[Montarnaud]] montrent des accidents fossilisés.

La Mosson naît dans la gouttière de la commune de Saint-Paul-et-Valmalle. Elle utilise les bassins éocènes jusqu'à la commune de [[Grabels]]. Elle abandonne le sillon pour s'engager dans une percée [[Épigénisation|épigénique]] entre la commune de Grabels et le [[Mosson (quartier)|quartier de la Paillade]] (Fontcaude), et dans son cours, elle est surimposée à travers l'extrémité nord-occidentale du [[massif de la Gardiole]]. Les vallées sont, ici, des incidents topographiques locaux, créés par des dépressions ou des hauteurs. Le bassin de la commune de Grabels est une cuvette presque fermée qui recouvre un [[Laccolite|laccolithe]] ([[basalte]]). L'érosion différentielle a déterminé la formation d'un [[hémicycle]] dominé par les calcaires blancs. Les cours d'eau n'ont pu modifier ce relief brut.

[[Fichier:HautsMassaneOuest vueFontDespierre 06092009v.JPG|thumb|185px|right|Vue de la rivière de la Mosson depuis la commune de Juvignac.]]

[[Fichier:Ruisseau de Pezouillet.JPG|thumb|200px|right|leLe ruisseau de Pezouillet à [[Saint-Gély-du-Fesc]].]]

Située au nord-est de Montpellier, à {{unité|185|m}} d'altitude<ref>{{Géoportail|latitude=43.6318|longitude=3.6787|zoom=6|couches=Hydro|desc=Source de la Mosson|consulté le=5 septembre 2016}}</ref>, cette rivière, longue de {{unité|3937.36|km}}<ref name=sandre>{{sandre|Y31-0400|La Mosson|consulté le=5 septembre 2016}}.</ref>, prend sa source dans la garrigue de la commune de Montarnaud<ref>{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Carte IGN|titre=Top 25 au 1-25.000ème|sous-titre=Montpellier - Palavas les flots|collection=2743ET|année=septembre 2010|ean=9782758522539|présentation en ligne=http://espaceloisirs.ign.fr/boutique/montpellier-palavas-les-flots-gps.html|lire en ligne=http://www.monbeauvillage.fr/34/34570/montarnaud/carte-ign|consulté le=8 septembre 2016}}.</ref>. Sans avoir de lieu identifié, c'est une cabane en pierre<ref>[http://www.cc-vallee-herault.fr/La-source-de-la-Mosson.html La source de la Mosson], sur le site de la [http://www.cc-vallee-herault.fr Communauté de Communecommunes de la vallée de l'Hérault] (consulté le {{date-|9 septembre 2016}}).</ref>, la « Font de la Mosson » <small>({{Coord|43|39|1.97|N|3|41|25.27|E}})</small>, ''avenue Fontaine Mosson'' ou ''chemin de Font Martinier'' ou encore ''chemin de la Baume'', qui matérialise la source de la Mosson<ref name="eedd526">Parcours [http://eedd.fr/lieux-de-d%C3%A9couverte/parcours-%C2%ABla-mosson-de-sa-source-au-village%C2%BB « La Mosson, de sa source au village »], sur le site [http://eedd.fr eedd.fr] (consulté le {{date-|6 septembre 2016}}).</ref>. Elle traverse les communes de [[Vailhauquès]], [[Murles]] et [[Combaillaux]] avant d'arriver à [[Grabels]]<ref>[http://www.lamarseillaise.fr/culture/patrimoine/32242-une-riviere-paisible-aux-crues-redoutables Une rivière héraultaise paisible aux crues redoutables], publié par Thierry Arcaix, le {{date-|13 octobre 2014}}, sur le site de [http://www.lamarseillaise.fr la Marseillaise] (consulté le {{date-|5 septembre 2016}}).</ref> où elle devient pérenne. Dans cette commune se trouve la source de l'Avy ou ''fesses-madame''<ref>[http://www.ville-grabels.fr/1660-les-sites-naturels.htm La source de l'Avy], sur le site de la [http://www.ville-grabels.fr mairie de Grabels] (consulté le {{date-|7 septembre 2016}}).</ref> <small>({{Coord|43|38|48.63|N|3|47|31.61|E}})</small> dont l'eau bleutée, parcourt {{unité|200|m}} avant de se jeter dans la rivière de la Mosson.

La rivière de la Mosson est à nouveau encaissée entre les communes de Saint-Jean-de-Védas, [[Fabrègues]] et [[Villeneuve-lès-Maguelone]]. Durant l'année 2016, des travaux sont réalisés pour l'élargissement de l'autoroute A9<ref>[http://www.deplacement-a9.fr/fr/article/deplacement-de-la9-les-travaux-fabregues Déplacement de l’A9 : les travaux à Fabrègues], sur le site des [http://www.vinci-autoroutes.com/ autoroutes Vinci] (consulté le {{date-|10 septembre 2016}}).</ref> dite « La Languedocienne » en tenant compte des forts débits qui peuvent se produire durant les épisodes cévenols.

Avant d'arriver dans la commune de Villeneuve-lès-Maguelone, un pont est aménagé sur la route départementale 612. Ce dernier, classé parmi les monuments historiques {{nobr|[[Fichier:Logo monument historique - noir sans texte.svg|20px|alt=(M)|link=Monument Historique]]}}, est l'œuvre de l'architecte [[Giral (architectes)#Jean Antoine Giral (1713-1787)|Jean-Antoine Giral]] (1713-1787) a qui l'on doit la réalisation de la [[promenade du Peyrou]] à Montpellier. Il a été achevé de sa reconstruction en 1778, à la suite des inondations de 1766<ref>[http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/merimee_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_1=REF&VALUE_1=PA34000098 Pont sur la Mosson, situé sur la route départementale {{n° |612}}], sur le site du [http://www.culturecommunication.gouv.fr/ Ministère de la Culture et de la Communication] (consulté le {{date-|10 septembre 2016}}).</ref>.

Elle s'élargit à l'arrivée au droit de la plaine de [[Maurin (Lattes)|Maurin]], sur le territoire de la commune de [[Lattes]]. Cet élargissement est dû à la faible pente et à l'approche de l'étang de l'Arnel où elle se jette en partie<ref>{{Géoportail|latitude=43.5404|longitude=3.8998 |zoom=6|couches=Hydro|desc=Confluence de la Mosson|consulté le=5 septembre 2016}}</ref>. Un autre bras de la Mosson se jette dans le [[Lez (fleuve)|Lez]].

La gestion [[halieutique]] offre aux pêcheurs une diversité de carnassiers en quantité, tels que : [[Sander (poisson)|sandre]], [[brochet]], [[Achigan à grande bouche|black bass]] et [[Perche (poisson)|perche]]<ref name="PecheMosson">[http://www.pecheherault.com/page65.html Pêche sur la Mosson], sur le site de la [http://www.pecheherault.com Fédération départementale de pêche] (consulté le {{date-|8 septembre 2016}}).</ref>.

=== Communes et cantons traverséstraversées ===

La rivière de la Mosson, située dans le département de l'Hérault, traverse sept [[canton français|cantons]] et quatorze [[commune (France)|communes]] :

* de l'amont vers aval : [[Montarnaud]] ([[canton d'Aniane]]), [[Vailhauquès]], [[Murles]], [[Combaillaux]] ([[canton des Matelles]]), [[Grabels]], [[Montpellier]], [[Juvignac]] ([[canton de Montpellier-10]]), [[Lavérune]] ([[canton de Montpellier-8]]), [[Saussan]], [[Fabrègues]] ([[canton de Pignan]]), [[Saint-Jean-de-Védas]] ([[canton de Montpellier-8]]), [[Lattes]] ([[canton de Lattes]]) et [[Villeneuve-lès-Maguelone]] ([[canton de Frontignan]]).

| [[Rieucoulon|Rieu]] Coulon (RG)

| Ruisseau de [[Lantissargues]] (RDRG)

La Mosson est une rivière intermittente, à sa source dans la commune de Montarnaud, durant les mois de mars et avril<ref name="eedd526" />, les [[Ruisseau|rus]] peuvent avoir des résurgences plus ou moins importantes en fonction des précipitations accumulées durant l'hiver. En période estivale, il n'y a aucun débit dont les conséquences influxinfluent sur la qualité des milieux. Elle longe des terrains agricoles dont certaines zones s’assèchent périodiquement (secteur de la commune de [[Vailhauquès]]). Son écoulement ne devient pérenne qu’à partir de la commune de Grabels grâce à des sources telles que « L’Avy », « Fontcaude » et « Martinet sur» dans la commune de [[Juvignac]]. Faisant l’objet d’un classement [[ZNIEFF]]{{sfn|Etat des lieux et diagnostic du bassin versant|p=48|texte=Réseau hydrographique.}}, la « Vallée de la Mosson de Grabels à Saint-Jean-de-Védas » longe des environnements urbanisés dans un contexte de milieux préservés avec des espaces boisés et des prairies, dans une continuité de [[ripisylve]] dense.

* Le ruisseau de Pézouillet ou Lichauda (rive gauche, commune de [[Combaillaux]]) ;

* Le ruisseau de Lasséderon (rive droite, commune de [[Lavérune]]) ;

* Le ruisseau de La Brue (rive droite, commune de [[Saussan]]) ;

La rivière de la Mosson est le dernier affluent du Lez, sur sa rive droite, à l’entrée de la commune de Palavas-les-Flots, avant son embouchure en mer{{sfn|Etat des lieux et diagnostic du bassin versant|p=38|texte=Réseau hydrographique.}}. Un complexe lagunaire constitué de six étangs côtiers est alimenté, en eau douce, par le fleuve du Lez et les rivières de la Mosson et du Coulazou{{sfn|Etat des lieux et diagnostic du bassin versant|p=41|texte=Réseau hydrographique.}}. Ils sont traversés d’''Est''d’est en ''Ouest''ouest par le [[canal du Rhône à Sète]] et communiquent entre eux via une vingtaine de passes.

AÀ la station de « la Lauze » dans la commune de Saint-Jean-de-Védas, il a été relevé un débit moyen parmi les plus bas, durant dix jours consécutifs de {{unité|0.03|m|3|/s}} et mesuré durant une [[crue centennale]] un débit de {{unité|525|m|3|/s}}<ref name="syble_inondations">[http://www.syble.fr/papi/le-bassin-versant-et-les-inondations/ Le bassin versant et les inondations], sur le site du [http://www.syble.fr Syble] (consulté le {{date-|9 septembre 2016}}).</ref>.

Le bassin versant du fleuve du Lez, de la rivière de la Mosson et des [[étangs palavasiens]], possède une forte concentration de population de l’arc languedocien, il est soumis à de forts changements démographiques. Près de {{unité|25000|personnes}} sont exposées aux inondations, ce qui représente 6 % de la population du bassin versant sur la base du recensement de la population effectué pour l'année 1999. Les principales zones à risques se situent sur les communes de [[Montpellier]] et de [[Lattes]] qui concentrent 65 % de la population exposée. Pour le bâti, ce sont les communes de [[Palavas-les-flots]], Lattes, Montpellier, [[Cournonterral]], [[Fabrègues]], [[Pérols]] et [[Pignan]] qui concentrent 85 % du bâti à risques<ref name="syble_inondations" />.

* Septembre et {{date-|octobre 1907}}<ref>[http://www.syble.fr/papi/les-crues-historiques/ Les crues historiques], sur le site du [http://www.syble.fr Syble] (consulté le {{date-|9 septembre 2016}}).</ref> : Dudu {{date-|10 septembre}} au {{date-|10 novembre}}, il est tombé {{unité|747|mm}} de pluie. Ces pluies consécutives provoquent neuf crues, dont trois majeures, le {{date-|25 septembre}}, le {{date-|16 octobre}} et le {{date-|10 novembre}}. L'inondation est d'autant plus spectaculaire que la mer déchaînée refoule les rivières sur plusieurs kilomètres. ;

* {{date-|Septembre 1933}} : Dansdans la nuit du 26 au 27, les pluies provoquent la crue de la rivière du Verdanson. Durant la nuit du {{date-|30 septembre}}, des orages diluviens gorgent les rivières et provoquent l'immersion totale de Lattes. Cette inondation a été meurtrière et a fait des dégâts matériels. ;

* {{date-|Décembre 1955}} : Au niveau duau Pontpont Juvénal, la côte de {{unité|13.80|m}} a été mesurée soit {{unité|5.80|m}} au-dessus de la côte d'étiage. Cette inondation a fait trois victimes et des dégâts importants. ;

* {{date-|Septembre 1976}} : Durantdurant la nuit du 23 au 24, après les pluies torrentielles observées au cours de l'après-midi, les inondations qui en découlent avec les pluies de la soirée et de la nuit, dans la région du Pic[[pic Saint -Loup]], envahissent environ une vingtaine de communes. Le débordement du Lez provoque des dégâts catastrophiques. ;

* {{date-|Décembre 2002}} : Dudu 10 au {{date-|12 décembre}}, il est mesuré environ {{unité|200|mm}}, sur le bassin du Lez, pour une période de retour de 20 ans. Le {{date-|12 décembre}}, le débit de pointe du Lez, au niveau du Pontpont Garigliano (Montpellier), a été évalué à {{unité|412|m|3|/s}}. Une petite partie des digues protégeant [[Villeneuve-lès-Maguelone]] et [[Maurin (Lattes)|Maurin]] ont cédé au cours de ces [[orage cévenol|orages cévenols]]. ;

* {{date-|Décembre 2003}} : Cetcet [[Épisodeépisode cévenol]] se caractérise par la conjugaison de pluies diluviennes avec une forte tempête marine. Il a été mesuré dans les communes de : Montpellier ({{unité|167|mm}}), Prades le Lez ({{unité|150|mm}}) et Montarnaud ({{unité|148|mm}}). Le débit de pointe du Lez, au niveau du Pontpont Garigliano (Montpellier), a été estimé à {{unité|508|m|3|/s}}. Les digues protégeant Villeneuve-lès-Maguelone et [[Maurin (Lattes)|Maurin]] ont à nouveau cédé<ref>{{pdf}} [http://ccbr.lyon.cemagref.fr/IMG/pdf/rapportCETMEF.pdf#page=27 Description de ruptures de digues consécutives aux crues de décembre 2003], pages 27 et suivantes, sur le site de la [http://ccbr.lyon.cemagref.fr/ Conférence de consensus] (consulté le {{date-|10 septembre 2016}}).</ref> durant ces fortes pluies, sans faire de victimes. ;

* {{date-|Septembre 2005}} : Avecavec des pluies diluviennes, un sauvetage a été effectué par hélicoptère à Prades-le-Lez. Les digues de protection ont partiellement résisté, la commune de Lattes est passée à côté de la catastrophe. Il a été mesuré {{unité|250|mm}} de pluie, pour un débit {{unité|500|m|3|/s}} sur le Lez, au niveau du Pontpont Garigliano, à Montpellier. La ville a été inondée par une crue de période de retour 20 ans. ;

* {{date-|Septembre 2014}} : Lesles 29 et 30, il est enregistré, sur les bassins versants, un cumul de pluie de {{unité|130|mm}} à l’amont de la rivière de la Mosson, plus de {{unité|200|mm}} à l'amont et près de {{unité|240|mm}} à l'aval du fleuve du Lez. Les appareils de ''[[Météo-France'']] ont enregistrésenregistré des intensités record au niveau deà la station météorologique de [[Aéroport de Montpellier-Méditerranée|Fréjorgues]] : {{unité|295|mm}} sur l’ensemble de l’épisode pluvieux avec une intensité record sans précédent de {{unité|252|mm}} en 3 heures. Le débit du Lez a pratiquement atteint celui de la crue de {{date-|décembre 2003}} au niveau deà la station de mesure de Garigliano à Montpellier. ;

* {{date-|Octobre 2014}} : Lesles 6 et 7, il est relevé la mesure de plus de {{unité|250|mm}} à l’amont du bassin versant de la Mosson (entre Grabels et Montpellier) avec des intensités dépassant les {{unité|80|mm}} en 1 heure et {{unité|230|mm}} en 3 heures. Le débit du Lez a dépassé celui de la crue de {{date-|décembre 2003}}, au niveau deà la station de mesure de Garigliano, à Montpellier. Le débit de la rivière de la Mosson a été estimé à {{unité|410|m|3|/s}} au niveau dedans la commune de Juvignac ''(Pourpour indication : Lala crue centennale de la Mosson à Juvignac est estimée à 335 m{{3}}/s sur sols saturés)'' ;

* {{date-|Août 2015}} : Lele 23, ces épisodes cévenol intenses sont très rares à cette période de l’année. Ils se produisent essentiellement de fin septembre à novembre. Il est enregistré {{unité|150|mm}} de pluie sur l’aval du bassin versant (Montpellier à Lattes) sur la totalité de l’événement dont {{unité|60|mm}} en 1 heure. Ces fortes pluies ont entraîné d’importants ruissellements et des crues très rapides et violentes en particulier sur les petits cours d’eau urbains. À Montpellier, la rivière du [[Verdanson (affluent du Lez)|Verdanson]] a fait 2deux victimes. ;

* {{date-|Novembre 2015}} : Lele 3 et 4, sur le bassin versant du Rieumassel de la commune de Grabels, il a été enregistré près de {{unité|130|mm}} de pluie en 5 heures. AÀ l’ouest immédiat de ce cours d’eau, le bassin versant de la rivière de la Mosson a été touché par des lames d’eau comprises entre {{unité|70 et 100|mm}}. SurPendant la totalité de l’évènement, il est tombé plus de {{unité|170|mm}} sur le bassin versant du Rieumassel (localement {{unité|190|mm}}) au niveau dedans la commune de Grabels. AÀ l’ouest immédiat de ce cours d’eau, le bassin versant de la rivière de la Mosson a été touché par des précipitations comprises entre {{unité|135 et 160|mm}} du nord au sud. Aucune victime n'a été signalésignalée.

Énumération, non exhaustive, des différents acteurs ayant enla charge de la rivière de la Mosson :

* L'organisme gestionnaire est le Syndicat du bassin du Lez ou (SYBLE), il a été créé par arrêté préfectoral le {{date-|13 juillet 2007}} et reconduit en 2009, 2013 et 2015<ref name="syble2015">{{pdf}} [http://www.syble.fr/uploads/images/SYBLE/Statuts%20SYBLE%202015.pdf Les statuts du Syndicat du bassin du Lez], sur le site du [http://www.syble.fr/syble/historique-du-syndicat/ Syble (Historique)] (consulté le {{date-|8 septembre 2016}}).</ref>.

: Demeurant à la Maison Départementale de l’Environnement du Domaine Départemental de Restinclières à [[Prades-le-Lez]] (34730). Il a pour missions, la gestion globale de l’eau et des milieux aquatiques sur le bassin versant du Lez, de la Mosson et des [[Étangsétangs palavasiens]], de gérer les volets « animation et études d’intérêt général » pour la mise en œuvre des plans d’actionsd’action du [[schéma d'aménagement et de gestion des eaux]] (SAGE) et du [[programmes d’action de prévention des inondations]] (PAPI). Depuis l'année 2013, il est reconnu en tant qu’[[Établissement public territorial de bassin]] (EPTB)<ref name="syble2015" />. ;

* Le Syndicat mixte des étangs littoraux ou (SIEL), a été créé à la fin de l'année 1998.

: Il est né de la volonté des collectivités locales de s'impliquer dans la préservation des lagunes situées entre [[Sète]] et Montpellier : les Étangsétangs palavasiens. Il regroupe les communes de [[Frontignan]], [[Mireval]], [[Vic-la-Gardiole]], Villeneuve-lès-Maguelone, [[Lattes]], [[Pérols]] et Palavas-les-flots. Toutes sont situées sur le périmètre du [[Schéma d'aménagement et de gestion des eaux|SAGE]] excepté la commune de Frontignan. La vocation du SielSyndicat mixte des étangs littoraux (SIEL) est la gestion, la mise en valeur et la protection des milieux aquatiques et des [[Zone humide|zones humides]] [[Lagune|lagunaires.]] ;

: •** Le [[Conseilconseil départemental de l'Hérault]] qui porte notamment un réseau de suivi de la ressource (qualité des eaux), ;

: •** La région [[Région Languedoc -Roussillon]] : rôle de financeur, le [[Conseil régional de Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénéesd'Occitanie]] porte notamment le projet « Aqua Domitia » (ressource en eau). ;

: •** Les services déconcentrés de l’Étatl'État, ils sont présents dans la gestion de l’eau : Préfecture, [[DDTM]], ARS, [[DREAL]]… ;

: •** Les établissements publics : [[Agence de l'eau Rhône-Méditerranée-Corse]], [[Conservatoire de l'espace littoral et des rivages lacustres]], [[ONEMA]]…

== LiensSource externeset références ==

=== NotesLiens et référencesexternes ===

{{Portail|lacs et cours[[Catégorie:Cours d'eau| dans l'Hérault|Languedoc-Roussillon}}]]

[[Catégorie:Système hydrologique du Lez|1Mosson]]