« Ismaël Emelien » : différence entre les versions

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{{Infobox Biographie2}}
 
'''Ismaël Emelien''', né le {{date de naissance-|9 mars 1987}} à [[Échirolles]], est un [[Marketing politique|conseiller politique]] [[france|français]].
 
En 2006, il participe à la campagne de [[Dominique Strauss-Kahn]] pour la [[primaire présidentielle socialiste française de 2006|primaire présidentielle socialiste]]. Il travaille ensuite pour la [[fondation Jean-Jaurès]] et occupe le poste de directeur des études d'[[Havas Worldwide|Euro RSCG]] (aujourd'hui Havas Worldwide).
 
Conseiller en communication d'[[Emmanuel Macron]] au [[Ministère de l'Économie et des Finances (France)|ministère de l'Économie]], il participe au lancement d'[[La République en marche|En marche !]] et poursuit ses activités de conseil auprès d'Emmanuel Macron durant sa [[Élection présidentielle française de 2017|campagne présidentielle de 2017]].
 
Une fois celui-ci élu [[Liste des présidents de la République française|président de la République]], il devient son [[Cabinet du président de la République française#Conseiller spécial et conseillers auprès du président|conseiller spécial]] au [[palais de l'Élysée]]. Après avoir été citéimpliqué dans l'[[affaire Benalla]], il démissionne en {{date-|mars 2019}}.
 
== Biographie ==
 
=== Famille et formation ===
Né le {{date de naissance-|9 mars 1987}} à [[Grenoble]]<ref name="lemondeismaelemelienlebrasdroit">{{article |auteur1=Cédric Pietralunga|titre=Ismaël Emelien, le bras droit d’Emmanuel Macron|url texte=https://www.lemonde.fr/m-moyen-format/article/2016/12/19/ismael-emelien-le-bras-droit-d-emmanuel-macron_5051058_4497271.html|périodique=[[Le Monde]]|date=19 décembre 2016}}.</ref>{{,}}<ref name="libedepetitemain">{{article|titre=Ismaël Emelien, de petite main à bras droit|url texte=http://www.liberation.fr/france/2016/09/26/ismael-emelien-de-petite-main-a-bras-droit_1511371|périodique=[[Libération (journal)|Libération]]|date=26 septembre 2016}}0</ref>, Ismaël Emelien est le fils d'une infirmière et d'un ingénieur, Jean-Pascal Emelien<ref>{{Lien web |auteur=Arthur Nazaret |titre=Comment les "DSK boys" ont pris leur revanche grâce à Macron |url=http://www.lejdd.fr/politique/comment-les-dsk-boys-sont-devenus-les-proches-de-macron-3377906 |site=lejdd.fr |date=4 juillet 2017 |consulté le=7 août 2017}}.</ref>{{,}}<ref name="Bacqué2019">{{Lien web |auteur=[[Raphaëlle Bacqué]] |url=https://www.lemonde.fr/politique/article/2019/02/01/ismael-emelien-le-precieux-et-discret-stratege-du-president_5417672_823448.html |titre=Ismaël Emelien, le très discret homme du président |site=[[Le Monde]] |date=1 février 2019}}.</ref>, cofondateur d'une société de vente et d'installation de [[Panneau solaire|panneaux solaires]]<ref>[http://bfmbusiness.bfmtv.com/france/legislatives-pourquoi-ces-patrons-veulent-devenir-deputes-sous-macron-1162070.html "Législatives: pourquoi ces patrons veulent devenir députés sous Macron"], ''BFMTV'', 16 mai 2017.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |auteur=Arthur Nazaret |titre=Comment les "DSK boys" ont pris leur revanche grâce à Macron |url=http://www.lejdd.fr/politique/comment-les-dsk-boys-sont-devenus-les-proches-de-macron-3377906 |date=4 juillet 2017 |site=lejdd.fr |consulté le=7 août 2017}}.</ref>. Issu d'une fratrie de quatre frères et sœurs, il vit à Grenoble avant d'entamer ses études à Paris. Il a été [[Scoutisme|scout]]<ref name="VF">{{Article |auteur=[[Sophie des Déserts]] |titre=Le casse du siècle |périodique=[[Vanity Fair (magazine)|Vanity Fair]] |numéro=53 |date=décembre 2017 |page=108-115 et 154-155}}.</ref>.
 
Il est diplômé de [[Institut d'études politiques de Paris|Sciences Po]] [[Liste d'élèves de Sciences Po Paris|en 2010]]<ref name="lexpresslhaik">{{Lien web|auteur=Corinne Lhaïk|titre=De DSK à Macron, l'étonnant parcours d'Ismaël Emelien|url=http://www.lexpress.fr/actualite/politique/de-dsk-a-maduro-l-etonnant-parcours-d-ismael-emelien-conseiller-de-macron_1844250.html|site=[[L'Express]]|date=25 octobre 2016}}.</ref>{{,}}<ref name="libelespecialiste">{{Lien web|auteur=Nathalie Raulin|titre=Ismaël Emelien Le spécialiste de l’opinion|url=http://www.liberation.fr/france/2017/05/07/ismael-emelien-le-specialiste-de-l-opinion_1567918|site=[[Libération (journal)|Libération]]|date=7 mai 2017}}.</ref>.
 
Marié, il a eu [[Stanislas Guerini]] comme [[témoin]] de mariage<ref>{{Lien web |auteur=Pauline Théveniaud |titre=Stanislas Guerini, le «bon garçon» de la République en marche |url=http://www.leparisien.fr/politique/stanislas-guerini-le-bon-garcon-de-la-republique-en-marche-30-11-2018-7957599.php |date=30 novembre 2018 |site=leparisien.fr |consulté le=6 juin 2019}}.</ref> et ce dernier a eu Ismaël Emelien à la même fonction<ref name="10Choses">{{Lien web |auteur1=Alexandre Le Drollec |auteur2=Julien Marti |titre=Stanislas Guerini: 10 choses à savoir sur le nouveau patron de LREM |url=https://www.nouvelobs.com/politique/20181119.OBS5654/stanislas-guerini-10-choses-a-savoir-sur-le-nouveau-patron-de-lrem.html |site=nouvelobs.co |date=01-12-2018 |consulté le=6 juin 2019}}.</ref>.
 
=== Débuts auprès de Dominique Strauss-Kahn en 2006 ===
Encore étudiant à l'[[Institut d'études politiques de Paris]], il rejoint avec [[Cédric O]], [[Benjamin Griveaux]], [[Stanislas Guerini]]<ref name="VF"/> ou encore [[Sibeth Ndiaye]]<ref>{{Lien web |auteur=Mariana Grépinet |url=https://www.parismatch.com/Actu/Politique/Un-inconnu-a-la-tete-des-marcheurs-1591148 |titre=Stanislas Guérini. Un inconnu à la tête des marcheurs |site=[[Paris Match]] |date=semaine du 28 novembre au 5 décembre 2018 |page=50}}.</ref> l'équipe de [[Dominique Strauss-Kahn]], alors son professeur d'[[Économie (discipline)|économie]], pour sa campagne de la [[primaire présidentielle socialiste française de 2006|primaire présidentielle socialiste de 2006]] : occupant d'abord un rôle restreint, il aide finalement [[Gilles Finchelstein]] pour la rédaction des discours<ref name="DixChoses" />{{,}}<ref name="LA2014">{{Lien web|titre=A Bercy, Emmanuel Macron recrute son équipe de com' dans les réseaux DSK|périodique=[[La Lettre A]]| date=11 décembre 2014| url=https://www.lalettrea.fr/action-publique/2014/12/11/a-bercy-emmanuel-macron-recrute-son-equipe-de-com--dans-les-reseaux-dsk,108052163-ARL}}.</ref>{{,}}<ref name="franceculturelesmarcheurs">{{Lien web|auteur=Ludovic Piedtenu|site=[[France Culture]]|titre=Les marcheurs d'Emmanuel Macron|url=https://www.franceculture.fr/politique/les-marcheurs-demmanuel-macron|date=7 mai 2017}}.</ref>. Il prend alors sa carte au [[Parti socialiste (France)|Parti socialiste]] afin de pouvoir voter pour le candidat, non pour militer<ref name=":0">{{Lien web|auteur=Julien Martin|titre=L'homme qui murmure à l'oreille de Macron|site=L'Obs|date=19 octobre 2017|url=http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/20171017.OBS6143/ismael-emelien-l-homme-qui-murmure-a-l-oreille-de-macron.html|page=47-50}}.</ref>.
 
En 2007, il passe son année d'étude au [[Le Caire|Caire]], où il apprend l'[[arabe]]. Il se rend en [[Syrie]] pour installer une succursale de l'entreprise que son père a fondée avec Stanislas Guerini<ref name="VF"/>.
 
=== Passage à la Fondation Jean-Jaurès ===
Peu de temps après, il rejoint la [[Fondation Jean-Jaurès]], où il travaille pour [[Gilles Finchelstein]], directeur général du ''[[think tank]]'', et coordonne l'ouvrage collectif ''Repenser l'action publique'' avec [[Julia Cagé]]<ref>{{lien web|url=http://www.europe1.fr/emissions/la-revue-de-presse/bayrou-macron-a-deux-cest-vraiment-mieux-2985785|titre=Bayrou - Macron : à deux c'est vraiment mieux ?|éditeur=europe1.fr|date=23 février 2017|auteur=Marion Lagardère|consulté le=6 septembre 2017}}.</ref>.
 
=== Carrière chez Havas ===
Recruté par Gilles Finchelstein, directeur des études d'[[Havas WorldwideEuro-RSCG|Euro RSCG]] (devenu entre-temps [[Havas Worldwide]]) en parallèle de ses fonctions à la Fondation Jean-Jaurès. Il contribue à préparer la candidature de Dominique Strauss-Kahn à la [[Primaire citoyenne de 2011|primaire socialiste de 2011]], avant qu'elle n'avorte avec l'[[Affaire Dominique Strauss-Kahn|affaire du Sofitel]]<ref name="VF"/>.
 
Il décroche notamment une mission de conseil auprès de [[Pierre Moscovici]] lorsque celui-ci est [[Ministre de l'Économie (France)|ministre de l'Économie]]<ref name=":0" />. En 2013, il fait partie de l'équipe de [[Havas]] chargée de la communication de [[Nicolás Maduro]], [[Liste des présidents du Venezuela|président]] du [[Venezuela]] après la mort d'[[Hugo Chávez]], pendant sa [[Élection présidentielle vénézuélienne de 2013|campagne présidentielle]]<ref name="mediapart">{{Lien web|url=https://www.mediapart.fr/journal/france/140417/le-bras-droit-de-macron-pris-part-l-election-du-president-venezuelien?onglet=full |titre=Le bras droit de Macron a pris part à l’élection du président vénézuélien |site=[[Mediapart]] |consulté le=14 mai 2017}}.</ref>{{,}}<ref name="lexpresslhaik"/>, ce qui soulève ''a posteriori,'' malgré son rôle limité à l'époque<ref name=":0" />, un vif débat dans les dernières semaines de la [[Élection présidentielle française de 2017|campagne présidentielle française]]<ref>{{lien web|auteur=Mathieu Magnaudeix|titre=Le bras droit de Macron a pris part à l’élection du président vénézuélien|url=https://www.mediapart.fr/journal/france/140417/le-bras-droit-de-macron-pris-part-l-election-du-president-venezuelien|site= [[Mediapart]]|date=14 avril 2017|consulté le=30 mai 2017}}.</ref>. En 2017, il confie avoir compris pendant la campagne que Maduro n'était pas {{citation|un vrai [[Réformisme|réformiste]]}} comme il le croyait, précisant que {{citation|le contrat n'a pas été renouvelé}}<ref name="lexpresslhaik"/>.
 
Devenu directeur-conseil de l'agence en 2013, il quitte Havas l'année suivante pour rejoindre le [[Cabinet du président de la République française|cabinet]] d'Emmanuel Macron<ref name="EcurieFouks">{{Lien web|auteur=Raphaël Legendre|titre=Ismaël Emelien : Emmanuel Macron choisit un communicant de l'écurie Fouks|site=[[L'Opinion (quotidien français)|L'Opinion]]|date=2 septembre 2014|url=https://www.lopinion.fr/edition/politique/ismael-emelien-emmanuel-macron-choisit-communicant-l-ecurie-fouks-15877}}.</ref>{{,}}<ref name="HavasToile">{{Lien web|auteur1=Mathieu Magnaudeix|auteur2=Ellen Salvi|titre=Havas tisse sa toile autour de Macron|url=https://www.mediapart.fr/journal/france/050917/havas-tisse-sa-toile-autour-de-macron|site=[[Mediapart]]|date=5 septembre 2017|consulté le=5 septembre 2017}}.</ref>.
 
''[[Mediapart]]'' indique que {{citation|sa compagne, Hélène Ribault, travaillait elle aussi jusqu’en mars dernier [2017] pour Havas, où elle était chargée de la filiale organisant des événements de luxe pour les VIP}}<ref name="HavasToile"/>. Ils sont séparés depuis {{date-|juin 2017}}{{refnec}}.
 
=== Passage à Bercy auprès d'Emmanuel Macron ===
Après l'avoir rencontré en {{date-|septembre 2009}} au Forum annuel du [[progressisme]], à [[Santiago-du-Chili|Santiago du Chili]], il se rapproche à la fin de l'année 2012 d'[[Emmanuel Macron]], alors secrétaire général adjoint de l'Élysée, pour qui il rédige des comptes rendus de dîners<ref name="Bacqué2019"/>. À l'été 2014, il commence à créer une [[start-up]] avec [[Julien Denormandie]] et Emmanuel Macron, jusqu'à ce que ce dernier soit nommé ministre<ref>{{Article|auteur=[[Carl Meeus]] |titre=Julien Denormandie, dans le sillage de Macron |périodique=[[Le Figaro Magazine]] |date=semaine du 3 novembre 2017 |page=24-25}}.</ref>{{,}}<ref>{{Article|auteur=Vincent Nouzille |titre=Les hommes du président |périodique=[[Le Figaro Magazine]] |date=semaine du 17 novembre 2017 |page=46-54}}.</ref>. Il le rejoint donc en {{date-|septembre 2014}}<ref>{{Ouvrage|titre=Arrêté du 1er septembre 2014 portant nomination au cabinet du ministre de l'économie, de l'industrie et du numérique|éditeur=|année=|isbn=|lire en ligne=https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000029422598|consulté le=2017-11-04}}.</ref> au [[Ministère de l'Économie et des Finances (France)|ministère français de l'Économie et des Finances]], comme conseiller chargé de la stratégie, de la communication et des discours<ref name="LA2014" />{{,}}<ref>{{article|titre=Ismaël Emelien, d'Havas Paris, pourrait rejoindre Bercy|périodique=[[Stratégies]]|jour=4|mois=septembre|année=2014|url texte=http://www.strategies.fr/guides-annuaires/nominations/242471W/ismael-emelien-d-havas-paris-pourrait-rejoindre-bercy.html}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|auteur=Cyrille Lachèvre|titre=Pour Macron, Ismaël Emelien invente la pédagogie politique en temps réel|site=[[L'Opinion (quotidien français)|L'Opinion]]|date=16 février 2015|url=https://www.lopinion.fr/edition/politique/macron-ismael-emelien-invente-pedagogie-politique-en-temps-reel-21387}}.</ref>. Il met alors en place, à l'occasion notamment des débats sur la [[Loi pour la croissance, l'activité et l'égalité des chances économiques|loi activité et croissance]], une méthode de communication basée sur la "{{Citation|pédagogie en temps réel"}}<ref>{{Article|langue=fr|titre=Pour Macron, Ismaël Emelien invente la pédagogie politique en temps réel|périodique=L'Opinion|date=2015-02-16|lire en ligne=https://www.lopinion.fr/edition/politique/macron-ismael-emelien-invente-pedagogie-politique-en-temps-reel-21387|consulté le=2017-11-04}}.</ref>. En 2016, il quitte son emploi au ministère et participe au lancement d'{{nobr|En marche !}}<ref>{{Lien web|auteur=Charlotte Chaffanjon|titre=Le chargé de communication de Macron quitte Bercy pour se mettre "En marche !"|périodique=Le Point|date=2016-04-20|url=http://www.lepoint.fr/politique/le-charge-de-communication-de-macron-quitte-bercy-pour-se-mettre-en-marche-20-04-2016-2033604_20.php|consulté le=2017-11-04}}.</ref>.
 
=== Lancement d'En marche et campagne présidentielle de 2017 ===
Dès l'automne 2015, il travaille en secret avec [[Julien Denormandie]] au lancement d'[[La République en marche|En marche]]<ref>{{Lien web |auteur=Elsa Freyssenet |titre=Comment Macron prépare son offensive d’octobre |url=https://www.lesechos.fr/politique-societe/politique/0211294443944-comment-macron-prepare-son-offensive-doctobre-2029271.php |date=22 septembre 2016 |site=lesechos.fr |consulté le=7 août 2017}}.</ref>. Il travaille également avec Emmanuel Macron au cours de la [[Élection présidentielle française de 2017|campagne présidentielle française de 2017]] en tant que « conseiller communication et affaires stratégiques »<ref name="lemondeismaelemelienlebrasdroit" />. Pour ce faire, il s'appuie en particulier sur la start-up de stratégie électorale Liegey Muller Pons<ref>{{Article|langue=fr|auteur1=Zineb Dryef|titre=Trois hommes + un logiciel = l’Elysée ?|périodique=Le Monde|date=2017-04-07|issn=|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/m-moyen-format/article/2017/04/07/trois-hommes-un-logiciel-l-elysee_5107263_4497271.html|consulté le=2019-06-15|pages=}}</ref>, et sur la start-up d'analyse linguistique Proxem<ref name="lemondeismaelemelienlebrasdroit" />.
 
=== Conseiller spécial du président de la République ===
 
==== Responsabilités ====
Après l'élection d'Emmanuel Macron, il devient son conseiller spécial au [[palais de l'Élysée]], un poste précédemment occupé par [[Jacques Attali]] auprès de [[François Mitterrand]] ou par [[Henri Guaino]] auprès de [[Nicolas Sarkozy]]<ref>{{Lien web|titre=Kohler, Strzoda, Etienne, Emelien : premières nominations pour le président Macron|site=[[Le Parisien]]|date=14 mai 2017|auteur= Raphaël Legendre|url=http://www.leparisien.fr/politique/kohler-strzoda-etienne-emelien-premieres-nominations-pour-le-president-macron-14-05-2017-6947157.php}}.</ref>{{,}}<ref name="DixChoses">{{Lien web |auteur=Remy Dodet |titre=10 choses à savoir sur Ismaël Emelien, l'intrigant stratège de Macron |url=http://tempsreel.nouvelobs.com/presidentielle-2017/20170515.OBS9403/10-choses-a-savoir-sur-ismael-emelien-l-intrigant-stratege-de-macron.html |date=17 mai 2017 |site=tempsreel.nouvelobs.com |consulté le=7 août 2017}}.</ref>. Réputé très discret et méfiant envers les journalistes<ref name="HavasToile" />, il est décrit par le quotidien ''[[Le Monde]]'' comme faisant partie, avec le président de la République et le secrétaire général de l'Elysée [[Alexis Kohler]], des trois hommes qui {{citation|dirigent la France.}}<ref>{{Lien web|auteur=Solenn de Royer|titre=Emmanuel Macron, Alexis Kohler, Ismaël Emelien : ce trio qui dirige la France|url=https://www.lemonde.fr/politique/article/2017/08/07/ce-trio-qui-dirige-la-france_5169441_823448.html|site=[[Le Monde]]|date=7 août 2017|consulté le=7 août 2017}}.</ref>. ''[[Le Figaro]]'' indique qu'{{citation|il travaille pêle-mêle sur la stratégie du président, la communication numérique, la gestion de crise, livrant des « éléments de langage » aux communicants du gouvernement par le biais d'une boucle [[Telegram (application)|Telegram]]. Il relit les interviews ministérielles, y rajoute des mots-clés (le « wording », dans le jargon des communicants)}}<ref>{{Lien web |auteur1=François-Xavier Bourmaud |auteur2=Marcelo Wesfreid |titre=Rivoisy, Kohler, Emelien... Ils composent la garde rapprochée de Macron |url=http://www.lefigaro.fr/politique/2018/09/10/01002-20180910ARTFIG00301-quatre-piliers-pour-defendre-le-message-presidentiel.php |date=11 septembre 2018 |site=lefigaro.fr |consulté le=27 octobre 2018}}.</ref>.
 
''Le Monde'' souligne qu'il {{cita|s’est vu prêter beaucoup de décisions, sans jamais chercher à y imprimer sa marque}}<ref name="MurmureEncore">{{Article |auteur1=Olivier Faye |auteur2=Solenn de Royer |titre=Emelien, l'homme qui murmure encore à l'oreille du président |périodique=Le Monde |numéro=23263 |date=26 octobre 2019 |pages=8-9 |issn= |e-issn= |lire en ligne=https://www.lemonde.fr/politique/article/2019/10/25/ismael-emelien-l-homme-qui-murmure-encore-a-l-oreille-du-president-macron_6016900_823448.html |consulté le= 28 décembre 2019 |id= }}.</ref>. Il invente le slogan «  ''Make Our Planet Great Again''  », en réaction à la décision du président américain [[Donald Trump]] de quitter l'[[accord de Paris sur le climat]], en référence à son propre slogan de campagne «  ''[[Make America Great Again]]''  »<ref name="VF"/>, ou encore l'expression {{citation|premier de cordée}}<ref name="Bacqué2019"/>. Il est également à l'origine de la diffusion sur les [[réseaux sociaux]] d'une vidéo où Emmanuel Macron parle des aides sociales qui coûtent, selon lui, {{citation|[[un pognon de dingue]]}}<ref>{{Lien web |titre=Affaire Benalla, "pognon de dingue"... Les raisons du départ d'Ismaël Emelien posent question |url=https://www.francetvinfo.fr/politique/emmanuel-macron/agression-d-un-manifestant-par-un-collaborateur-de-l-elysee/affaire-benalla-pognon-de-dingue-les-raisons-du-depart-d-ismael-emelien-posent-question_3186671.html |date=12 février 2019 |site=francetvinfo.fr |consulté le=12 février 2019}}.</ref>.
 
Selon les journalistes Jérémy Marot et Pauline Théveniaud, Ismaël Emelien est attentif au bon fonctionnement de LREM lorsqu'il est au [[palais de l'Élysée]] et que [[Christophe Castaner]] est délégué général du parti, {{citation|quitte à fonctionner en ligne directe avec son amie Anne Descamps, alors directrice marketing et communication, pour élaborer la stratégie}}<ref>{{Ouvrage |auteur1=Jérémy Marot |auteur2=Pauline Théveniaud |titre=Les Apprentis de l'Élysée |sous-titre= |éditeur=[[Plon |collection= |lieu=]] |année=2019 |volume= |tome= |pages totales=280 |passage=313-314 |isbn= |lire en ligne= }}.</ref>.
 
==== Affaire Benalla ====
[[File:Alexandre Benalla.jpg|thumb|Alexandre Benalla en 2013. Ismaël Emelien est nommé dans l'affaire Benalla ''(ici en 2013)''.]]
 
En {{date-|juillet 2018}}, dans le cadre de l'[[affaire Benalla]], il est soupçonné d'avoir été en possession d'images de vidéosurveillance remises illégalement à [[Alexandre Benalla]] par trois officiers de police mis en examen : [[Guillaume Larrivé]], corapporteur de la [[Commission d'enquête parlementaire en France|commission d'enquête]], indique vouloir l'auditionner<ref>{{Lien web|titre=Guillaume Larrivé veut auditionner Ismaël Emelien, conseiller spécial d'Emmanuel Macron|url=https://rmc.bfmtv.com/emission/guillaume-larrive-charge-emmanuel-macron-sur-rmc-il-veut-etouffer-la-commission-d-enquete-1495388.html|site=RMC|consulté le=2018-07-26}}.</ref>. L’examen des relevés téléphoniques d’Alexandre Benalla montre que, dans la nuit du 18 au {{date-|19 juillet 2018}}, alors que ''Le Monde'' vient de révéler qu'Alexandre Benalla a frappé un couple le {{1er}} mai à Paris, Ismaël Emelien lui a envoyé des textos jusqu’à 2 h 28, puis à nouveau peu après 5 heures<ref name="Bacqué2019"/>{{,}}<ref name="Mediapart0219"/>. Selon les enquêteurs, {{citation|l'utilisateur du mobile 06 (…) identifié à Emelien Ismaël semble le plus en capacité d’avoir pu réceptionner durant la nuit le CD remis par [le policier] Jean-Yves Hunault à Alexandre Benalla}}<ref name="Bacqué2019"/>. Alexandre Benalla reconnaît avoir remis une copie de la vidéosurveillance de la [[place de la Contrescarpe]] à « un conseiller communication » du palais de l'Élysée, avant d’ajouter : {{cita|Je crois qu’ils ont essayé de la diffuser et de la fournir à des gens, pour montrer la réalité des faits}}<ref name="Mediapart0219"/>. Dans des enregistrements publiés par ''[[Mediapart]]'', Alexandre Benalla affirme être soutenu par « le président, Madame [<nowiki/>[[Brigitte Macron]]], Ismaël qui me conseille sur les médias et compagnie », ce que l’Élysée dément<ref name="Bacqué2019"/>.
 
IlIsmaël Emelien annonce sa démission le {{Date-|11 février 2019}} au ''[[Le Point|Point]]'', effective fin mars ou début avril de la même année. Il dit vouloir se concentrer sur la promotion d'un ouvrage qu'il coécrit avec [[David Amiel]], également conseiller de l'Elysée<ref>{{Lien web|auteur=Laureline Dupont|titre=EXCLUSIF. Ismaël Emelien annonce au ''Point'' sa démission|jour=11|mois=février|année=2019|url=https://www.lepoint.fr/politique/exclusif-ismael-emelien-annonce-au-point-sa-demission-11-02-2019-2292608_20.php|site=[[Le Point]]|consulté le=11 février 2019}}.</ref>. ''[[Mediapart]]'' affirme que l'affaire Benalla cache {{citation|les véritables raisons de son départ}} et souligne qu'il est l'un des {{citation|rare[s] protagoniste[s] de cette affaire à avoir échappé aux questions des parlementaires}}<ref name="Mediapart0219">{{Lien web |auteur=Ellen Salvi |titre=Menacé par l’affaire Benalla, Ismaël Emelien quitte à son tour l’Elysée |url=https://www.mediapart.fr/journal/france/120219/menace-par-l-affaire-benalla-ismael-emelien-quitte-son-tour-l-elysee |date=12 février 2019 |site=[[Mediapart]] |consulté le=12 février 2019}}.</ref>.
 
En {{date-|mars 2019}}, ''Le Monde'' révèle qu'Ismaël Emelien a été interrogé le {{date-|16 janvier}}, {{citation|en toute discrétion}}, par un commissaire de l’[[inspection générale de la police nationale]] (IGPN). Il aurait ajouté des images d'une autre scène de violence dans une vidéo récupérée illégalement auprès de la [[Préfecture de police (Paris)|préfecture de police]] pour tenter de disculper Alexandre Benalla<ref>[https://www.francetvinfo.fr/politique/emmanuel-macron/agression-d-un-manifestant-par-un-collaborateur-de-l-elysee/pour-tenter-de-disculper-alexandre-benalla-un-ex-conseiller-de-l-elysee-a-fait-diffuser-un-montage-video-trompeur_3257299.html Pour tenter de disculper Alexandre Benalla, un ex-conseiller de l'Elysée a fait diffuser un montage vidéo trompeur], francetvinfo.fr, 30 mars 2019</ref>. Selon les procès-verbaux consultés par ''Le Monde'', il aurait reconnu avoir aidé Alexandre Benalla à organiser un contre-feu médiatique en faisant diffuser, quelques heures après les révélations du ''Monde'', des images montrant en porte-à-faux le jeune couple interpellé place de la Contrescarpe. Il dément avoir cherché à {{citation|assurer la défense personnelle de M. Benalla, mais celle de l’Élysée et du président de la République, qui étaient pris à partie dans cette crise}}. Il aurait également affirmé qu’il ignorait que les images censées ainsi « excuser » l’attitude d’Alexandre Benalla, le {{1er}} mai, provenaient d’une [[vidéosurveillance]] policière<ref>{{Lien web |auteur1=[[Ariane Chemin]] |auteur2=François Krug |titre=Affaire Benalla : ce qu’a dit Ismaël Emelien, conseiller spécial de Macron, aux enquêteurs |url=https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/03/08/affaire-benalla-ce-qu-a-dit-ismael-emelien-conseiller-special-de-macron-aux-enqueteurs_5433218_3224.html |date=8 mars 2019 |site=lemonde.fr |consulté le=8 mars 2019}}.</ref>. ''Le Monde'' révèle ensuite que parmi les images diffusées à l'initiative d'Ismaël Emelien, figure une scène faussement accusatoire, n'ayant pas eu lieu au même moment, ni au même endroit<ref>{{Lien web |titre=Le montage vidéo trompeur de l'Elysée pour défendre Alexandre Benalla |url=https://www.nouvelobs.com/politique/20190329.OBS2705/le-montage-video-trompeur-de-l-elysee-pour-defendre-alexandre-benalla.html |date=29 mars 2019 |site=nouvelobs.com |consulté le=30 mars 2019}}.</ref>.
 
La [[Porte-parole du gouvernement français|porte-parole du gouvernement]], [[Sibeth Ndiaye]], est également impliquée dans la diffusion massive de ces [[Fake news|fausses informations]] visant à disculper Alexandre Benalla<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Sibeth Ndiaye : la nouvelle porte-parole du gouvernement "dead" dès son premier tweet ?|url=https://www.marianne.net/politique/sibeth-ndiaye-dead-porte-parole-gouvernement|site=Marianne|date=2019-04-01|consulté le=2019-04-03}}</ref>.
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=== Depuis le départ de l'Élysée ===
Durant le printemps 2019, il défend dans les médias, avec son co-auteur David Amiel, le livre ''Le progrès ne tombe pas du ciel'' (Fayard) pour lequel il a officiellement quitté le palais de l'Élysée<ref name="MurmureEncore"/>. Les deux hommes présentent ''Pour l'égalité réelle'', un essai publié en 2004 par [[Dominique Strauss-Kahn]], comme une source d'inspiration<ref name="MacronismeIdéologie">{{Lien web |auteur=Julien Martin |titre=Emelien et Amiel, les deux ex-stratèges du président : "Le macronisme est une idéologie" |url=https://www.nouvelobs.com/politique/20190326.OBS2434/emelien-et-amiel-les-deux-ex-strateges-du-president-le-macronisme-est-une-ideologie.html |date=26 mars 2019 |site=nouvelobs.com |consulté le= 28 décembre 2019}}.</ref>. Alors qu'il est présenté comme un {{cita|[[manifeste]]}} du [[progressisme]] et que les deux auteurs souhaitent {{cita|qu'il soit encore lisible dans de nombreuses années}} et {{cita|publié à l'étranger}}, ''Le Monde'' relève que l'ouvrage {{cita|a été fraîchement reçu, tant par le monde politique {{incise|qui l'a jugé décevant et hors-sol}} que par le public}}<ref name="MurmureEncore"/>{{,}}<ref name="MacronismeIdéologie"/>. Selon l'institut GFK, {{Unité|8409}} exemplaires ont été vendus, ce qui est bien en-deçà des attentes des auteurs<ref name="MurmureEncore"/>. Saïd Mahrane du ''[[Le Point|Point]]'' se dit {{cita|dubitatif}} à la lecture du livre, n'y voyant {{cita|rien de transgressif ou d'inédit}}<ref>{{Lien web |auteur=Saïd Mahrane |titre=Le drôle de livre d'Ismaël Emelien |url=https://www.lepoint.fr/politique/le-drole-de-livre-d-ismael-emelien-26-03-2019-2303779_20.php |date=26 mars 2019 |site=lepoint.fr |consulté le= 28 décembre 2019}}.</ref>. Dans ''[[Mediapart]]'', Fabien Escalona considère que l'objectif de {{cita|clarification}} poursuivi par les auteurs est {{cita|raté}}<ref>{{Lien web |auteur=Fabien Escalona |titre=Les impasses du «progressisme» sauce Macron |url=https://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/300319/les-impasses-du-progressisme-sauce-macron |date=30 mars 2019 |site=[[Mediapart]] |consulté le= 28 décembre 2019}}.</ref>.
 
==== Publication d'un essai ====
Ismaël Emelien effectue par ailleurs de nombreux voyages à l'étranger pour donner des conférences et participer à des réunions de ''[[think tank]]s''<ref name="MurmureEncore"/>.
Durant le printemps 2019, il défend dans les médias, avec son co-auteur [[David Amiel]], le livre ''Le progrès ne tombe pas du ciel'' (Fayard) pour lequel il a officiellement quitté le palais de l'Élysée<ref name="MurmureEncore"/>. Les deux hommes présentent ''Pour l'égalité réelle'', un essai publié en 2004 par [[Dominique Strauss-Kahn]], comme une source d'inspiration<ref name="MacronismeIdéologie">{{Lien web |auteur=Julien Martin |titre=Emelien et Amiel, les deux ex-stratèges du président : "Le macronisme est une idéologie" |url=https://www.nouvelobs.com/politique/20190326.OBS2434/emelien-et-amiel-les-deux-ex-strateges-du-president-le-macronisme-est-une-ideologie.html |date=26 mars 2019 |site=nouvelobs.com |consulté le= 28 décembre 2019}}.</ref>. Alors qu'il est présenté comme un {{cita|[[manifeste]]}} du [[progressisme]] et que les deux auteurs souhaitent {{cita|qu'il soit encore lisible dans de nombreuses années}} et {{cita|publié à l'étranger}}, ''Le Monde'' relève que l'ouvrage {{cita|a été fraîchement reçu, tant par le monde politique {{incise|qui l'a jugé décevant et hors-sol}} que par le public}}<ref name="MurmureEncore"/>{{,}}<ref name="MacronismeIdéologie"/>. Selon l'[[Institut GfK|institut GFK]], {{Unité|8409}} exemplaires ont été vendus, ce qui est bien en- deçà des attentes des auteurs<ref name="MurmureEncore"/>. Saïd Mahrane du ''[[Le Point|Point]]'' se dit {{cita|dubitatif}} à la lecture du livre, n'y voyant {{cita|rien de transgressif ou d'inédit}}<ref>{{Lien web |auteur=Saïd Mahrane |titre=Le drôle de livre d'Ismaël Emelien |url=https://www.lepoint.fr/politique/le-drole-de-livre-d-ismael-emelien-26-03-2019-2303779_20.php |date=26 mars 2019 |site=lepoint.fr |consulté le= 28 décembre 2019}}.</ref>. Dans ''[[Mediapart]]'', Fabien Escalona considère que l'objectif de {{cita|clarification}} poursuivi par les auteurs est {{cita|raté}}<ref>{{Lien web |auteur=Fabien Escalona |titre=Les impasses du «progressisme» sauce Macron |url=https://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/300319/les-impasses-du-progressisme-sauce-macron |date=30 mars 2019 |site=[[Mediapart]] |consulté le= 28 décembre 2019}}.</ref>.
 
==== Activités entrepreneuriales et de conseil ====
En juin 2019, il crée une société au capital de {{Unité|5000}} euros baptisée Unusual ({{cita|inhabituel}} en anglais), dont il est le président et l’unique actionnaire. Celle-ci a pour objet social une « activité de formation, de conseil et d’assistance » dans de nombreux domaines ; Ismaël Emelien indique qu'elle a vocation à {{cita|aider les entreprises à éviter qu'elles ne deviennent les [[Kodak]] ou les [[Nokia]] de demain}}<ref name="MurmureEncore"/>{{,}}<ref name="LVMH"/>.
En {{date-|juin 2019}}, il crée une société au capital de {{Unité|5000}} euros baptisée Unusual ({{cita|inhabituel}} en anglais), dont il est le président et l’unique [[actionnaire]]. Celle-ci a pour objet social une « activité de formation, de conseil et d’assistance » dans de nombreux domaines ; Ismaël Emelien indique qu'elle a vocation à {{cita|aider les entreprises à éviter qu'elles ne deviennent les [[Kodak]] ou les [[Nokia]] de demain}}<ref name="MurmureEncore"/>{{,}}<ref name="LVMH"/>. Via cette société, il conseille [[Veolia]] dans son opération de rachat de [[Suez (entreprise, 2015)|Suez]]<ref>{{Lien web |langue=fr |prénom=Emmanuel |nom=Lévy |titre=Bataille pour Suez : Ismaël Emelien, l’ex-conseiller spécial d'Emmanuel Macron, bosse pour Veolia |url=https://www.marianne.net/economie/bataille-pour-suez-ismael-emelien-lex-conseiller-special-demmanuel-macron-bosse-pour-veolia |site=www.marianne.net |date=2020-11-07UTC12:58:45+0000 |consulté le=2020-11-09}}</ref>, ce qui éveille les soupçons d'une intervention de l'Élysée dans l'opération<ref name="Caled">{{Lien web |auteur=Claire Domenech |titre=Ismaël Emelien, l’ex-éminence grise d’Emmanuel Macron, crée sa société d’investissement |url=https://www.capital.fr/economie-politique/ismael-emelien-lex-eminence-grise-demmanuel-macron-cree-sa-societe-dinvestissement-1392013 |site=capital.fr |date=26 janvier 2021 |consulté le=28 janvier 2021}}.</ref>.
 
En janvier 2021, il crée une [[société d'investissement]] baptisée Caled, avec pour objet social la prise de participations dans des entreprises et pour objectif d'investir des sommes modestes dans des start-ups et projets entrepreneuriaux<ref name="Caled" />{{,}}<ref>{{Lien web |titre=Ismaël Emelien lance sa propre société d'investissement |url=https://www.lalettrea.fr/action-publique_executif/2021/01/26/ismael-emelien-lance-sa-propre-societe-d-investissement%2C109637591-brl? |site=La Lettre A |date= |consulté le=26 Janvier 2021}}</ref>.
Il est recruté en octobre 2019 par le géant du luxe [[LVMH - Moët Hennessy Louis Vuitton|LVMH]] en tant que conseiller en matière d’environnement<ref name="LVMH">{{Article |auteur1=Antton Rouget |auteur2=Yann Philippin |titre=Bernard Arnault recrute l’ex-conseiller spécial de Macron |périodique=Mediapart |date=4 octobre 2019 |issn= |lire en ligne=https://www.mediapart.fr/journal/france/041019/bernard-arnault-recrute-l-ex-conseiller-special-demmanuel-macron?onglet=full |pages= }}</ref>.
 
Il est recruté en {{date-|octobre 2019}} par le géant du luxe [[LVMH - Moët Hennessy Louis Vuitton|LVMH]] en tant que conseiller en matière d’environnementd’[[Environnement en France|environnement]]<ref name="LVMH">{{Article |auteur1=Antton Rouget |auteur2=Yann Philippin |titre=Bernard Arnault recrute l’ex-conseiller spécial de Macron |périodique=Mediapart |date=4 octobre 2019 |issn= |lire en ligne=https://www.mediapart.fr/journal/france/041019/bernard-arnault-recrute-l-ex-conseiller-special-demmanuel-macron?onglet=full |pages= }}</ref>.
Il entraîne [[Stanislas Guerini]], délégué général de LREM, avant ses discours et débats télévisés, et le conseille sur l'organisation du campus du parti organisé à la rentrée 2019 à Bordeaux<ref name="MurmureEncore"/>. Il apporte également son soutien à [[Benjamin Griveaux]] dans sa campagne pour les [[élections municipales de 2020 à Paris]], rencontre parfois [[Alexis Kohler]], secrétaire général de l'Élysée, et continue de s'entretenir avec [[Emmanuel Macron]] dont il souhaite préparer la campagne présidentielle de 2022<ref name="MurmureEncore"/>.
 
En janvier 2022, avec l'aide de Christian Dargnat {{incise|meneur de la levée de fonds d'Emmanuel Macron pour ses campagnes présidentielles}}, il lève 20 millions d’euros pour lancer une start-up baptisée Zoī, cofondée avec Paul Dupuy et spécialisée dans la « [[médecine préventive]] ». Elle compte parmi ses investisseurs Jean-Claude Marian (fondateur d'[[Orpea]]), [[Stéphane Bancel]], [[Xavier Niel]], [[Alain Ducasse]], [[Rodolphe Saadé]], [[Jean-Marie Messier]], ou encore Emmanuel Goldstein, manager de la Banque [[Morgan Stanley]] en France<ref>{{Lien web |auteur=Guillaume Gendron |titre=La start-up Zoï, le butin de santé d’Ismaël Emelien, ex-conseiller de Macron |url=https://www.liberation.fr/economie/economie-numerique/la-start-up-zoi-le-butin-de-sante-dismael-emelien-ex-conseiller-de-macron-20220210_F7VD4LM6NZCLRE6H6YDSOKYDZU/?redirected=1&redirected=1 |date=10 février 2022 |site=liberation.fr |consulté le=14 février 2022}}.</ref>.
 
==== Activité dans la sphère politique ====
Il entraîne [[Stanislas Guerini]], délégué général de LREM, avant ses discours et débats télévisés, et le conseille sur l'organisation du campus du parti organisé à la rentrée 2019 à [[Bordeaux]]<ref name="MurmureEncore"/>. Il apporte également son soutien à [[Benjamin Griveaux]] dans sa campagne pour les [[élections municipales de 2020 à Paris]], rencontre parfois [[Alexis Kohler]], secrétaire général de l'Élysée, et continue de s'entretenir avec [[Emmanuel Macron]] dont il souhaite préparer la [[Élection présidentielle française de 2022|campagne présidentielle de 2022]]<ref name="MurmureEncore"/>. Il effectue par ailleurs de nombreux voyages à l'étranger pour donner des conférences et participer à des réunions de ''[[think tank]]s''<ref name="MurmureEncore"/>.
 
Il participe au pilotage du pôle « idées » de la campagne présidentielle d'Emmanuel Macron en 2022<ref>{{Lien web |auteur=Alexandre Lemarié |titre=Election présidentielle 2022 : le non-candidat Macron a déjà son équipe de campagne |url=https://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2022/article/2022/02/12/election-presidentielle-2022-le-non-candidat-macron-a-deja-son-equipe-de-campagne_6113365_6059010.html |date=12 février 2022 |site=lemonde.fr |consulté le=14 février 2022}}.</ref>.
 
== Ouvrages ==
* {{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Avec [[Julia Cagé]]|titre=Repenser l'action publique |lieu=Paris|éditeur=[[Fondation Jean-Jaurès]]|dateannée=2012|pages totales=188|isbn=9782362440441978-2-36244-044-1}}
* Avec [[David Amiel]], ''Le progrès ne tombe pas du ciel'', Paris, Fayard, 2019 {{isbn|978-2-2137-1274-1}}.
 
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=== Bibliographie ===
* «  Alexis et Ismaël ou le duo de têtes  », dans [[Frédéric Charpier]], ''Les Hommes de main du président : de Foccart à Benalla'', Paris, Le Seuil, 2019 {{isbn|978-2-02-142096-8}}.
 
=== Liens externes ===
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{{DEFAULTSORT:Emelien, Ismael}}
 
[[Catégorie:Naissance en mars 1987]]
[[Catégorie:Naissance à Grenoble]]
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