« Hussein al-Musawi » : différence entre les versions
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'''Husayn Al-Musawi'''(en {{lang-ar|حسين الموسوي}}) est un homme politique libanais chiite, fondateur de la milice islamiste pro-iranienne [[Amal islamique]], aujourd'hui dissoute.
Musawi était un «professeur de chimie devenu commandant de milice» ; il est devenu le chef adjoint et le porte-parole officiel du mouvement / parti / milice Amal, le plus grand mouvement chiite du Liban
== Biographie ==
Le 21 juin 1982, il quitte le mouvement [[Amal (Liban)|Amal]] pour fonder son propre groupe dissident, l'[[Amal islamique]], opérant à [[Baalbek]], au Liban. Musawi désapprouvait la participation du leader d'[[Amal (Liban)|Amal]] [[Nabih Berri]] à la première session du Comité national libanais de salut, alors composé de six membres, son acceptation des « efforts diplomatiques américains pour mettre fin au siège israélien de Beyrouth-Ouest, qui était également sous forte emprise d'[[Amal (Liban)|Amal]] »<ref>Wright, Robin, ''Sacred Rage,'' Simon and Schuster, (2001), p.82</ref>
Le 21 novembre 1982, en pleine guerre civile libanaise, et sur ordre de Musawi, l'[[Amal Islamique]] envahit une caserne de la gendarmerie libanaise. Dominant la gendarmerie, il la soumet au [[Corps des gardiens de la révolution islamique|Corps des Gardiens de la révolution islamique]] d'Iran
Musawi était un fervent partisan du régime iranien. La position pro-iranienne de Musawi reflétait en partie le fait d'avoir été formé en Iran et d'avoir été l'un des protégés d'élite de [[Mostafa Chamran]], ministre iranien de la Défense qui avait collaboré au Liban avec [[Amal (Liban)|Amal]] avant le renversement du Shah
Musawi était également un membre éminent du [[Hezbollah]] (où il siégeait au conseil consultatif). Lorsque les forces de maintien de la paix françaises et américaines de la FMN ont été attaquées par des kamikazes tuant plus de 300 personnes, il a nié toute responsabilité mais a cependant exprimé son admiration
Il fut également impliqué dans l'enlèvement d'étrangers au Liban pendant l'[[Affaire des otages du Liban]], détenant les victimes dans le village de Ras al-Ein, dans la [[vallée de la Bekaa]] à l'est du Liban
En 1986, des responsables iraniens font pression sur Musawi pour qu'il dissolve l'[[Amal islamique]], il refuse<ref name="MEQb">''Middle-East Quarterly'' V.19 P.45, University of Chicago Press, Chicago, IL. 1997</ref>.
Il est tué en 1990 par une roquette israélienne dans une embuscade au Sud-Liban<ref>{{Ouvrage|auteur1=Frédéric Pons|titre=Les Paras sacrifiés|sous-titre=Beyrouth 1983-1984|lieu=Paris|éditeur=[[Presses de la Cité]]|année=1994|isbn=}}</ref>.
== Notes et références ==
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[[Catégorie:Membre du Hezbollah]]
[[Catégorie:Pages avec des traductions non relues]]
[[Catégorie:Personnalité politique libanaise assassinée]]
[[Catégorie:Décès en 1990]]
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