« Caserne de Reuilly » : différence entre les versions

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{{Infobox Structure militaire
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| image = Rue de Reuilly -Caserne-1.jpg
| taille image =
| légende = Caserne vue du côté de la [[rue de Reuilly]].
| type =
| construction =
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La '''caserne de Reuilly''' est une ancienancienne [[Caserne (militaire)|caserne]] située dans le [[12e arrondissement de Paris|{{12e|arrondissement}} arrondissement]] de [[Paris]].
 
== Situation ==
Elle est située dans le triangle [[rue de Reuilly]], le [[boulevard Diderot]] et la [[rue Chaligny]]
 
Elle est située dans le triangle formé par la [[rue de Reuilly]], le [[boulevard Diderot]] et la [[rue Chaligny]]. Le site est accessible depuis la station de métro [[Reuilly - Diderot (métro de Paris)|Reuilly - Diderot]] (lignes [[ligne 1 du métro de Paris|1]] et [[ligne 8 du métro de Paris|8]]).
== Histoire ==
 
== Historique ==
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En 18301631, [[Jean-Baptiste Colbert|Colbert]] fait élever la [[manufacture royale de glaces de miroirs]]. En 1830, la manufacture royale de glaces de miroirs est transférée à [[Saint-Gobain (Aisne)|Saint-Gobain]], dans l'[[Aisne (département)|Aisne]]. Le site parisien est vendu à l'Armée<ref name=Moniteur_5838>Nathalie Moutarde, «  La caserne de Reuilly cède la place à {{formatnum:6000}} logements  » dans ''[[Le Moniteur (revue)|Le Moniteur]]'', {{numéro|5838}}, 16 octobre 2015, {{p.|36}}</ref>. Les anciens bâtiments sont détruits<ref>Comparaison entre le ''cadastre de Paris par îlot (1810-1836)'', plan {{32e|quartier}} quartier Quinze-Vingts, îlot {{numéro|5}}, [http://canadp-archivesenligne.paris.fr/documents_figures/_plans_parcellaires/visu_zoomify.php?id_ark=AD075CA_AN0540&titre=%208e%20arr.%20ancien,%20Quinze-Vingts,%20%EElot%20n%B05&cote=%20F/31/88/07&collec=4&refstats=1 côte F/31/88/07] et le ''plan parcellaire municipal de Paris (fin XIXe)'', plan {{46e|quartier}} quartier Picpus, {{59e|feuille}} feuille, [http://canadp-archivesenligne.paris.fr/documents_figures/_plans_parcellaires/visu_zoomify.php?id_ark=AD075CA_STDF0284&titre=%2012e%20arr.,%20Picpus,%2059e%20feuille&cote=%20PP/11822/A&collec=5&refstats=3 côte PP/11822/A]</ref> et une caserne d'[[infanterie]] est bâtibâtie à son emplacement<ref>Félix et Louis Lazare, ''[[Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments]]'', édition de 1844, {{p.|589}} {{lire en ligne|url=httphttps://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k200946t/f595.image}}</ref>.
 
Pendant la [[Seconde Guerre mondiale]] et l’[[Paris sous l'Occupation allemande|Occupation]], elle a servi de centre de mobilisation de la [[Milice française]].
 
Des années 1950 à 2013, elle accueille la Compagnie de postes militaires N°1 et le Centre de tri de Paris Armées.
La décision a été signée le 15 octobre 2013 de l'inutilité de ce bâtiment pour la défense nationale. Selon l'article 4 de ce document, « La désaffectation des locaux occupés par le centre d'information et de recrutement des forces armées de Paris prendra effet au plus tard à la date du 30 juin 2016. »<ref>{{lien web|lang=fr|url=http://www.boc.sga.defense.gouv.fr/pdf/2013/2013_051_p_defs1351997s_93704.pdf|titre=Bulletin officiel des armées — Edition Chronologique n°51 du 29 novembre 2013|éditeur=defense.gouv.fr|consulté le=7 juin 2014}}</ref>. Paris Habitat, office [[Habitation à loyer modéré|HLM]] liée à la ville de Paris, acquiert le site. Le site accueille un [[centre d'hébergement d'urgence]] et, depuis mars 2014, plusieurs associations : ''La Gare Expérimentale'' et le ''Jardin d'Alice'', collectif d'artistes, relogés par Paris Habitat, [[Emmaüs France|Emmaüs]], Technopole, hip-hop citoyen, le théâtre astral et le cirque Romanès. Du 22 mai au 8 juin 2014 y était organisé des portes ouverte, dans le cadre du 10{{e}} [[Festival des ouvertures utiles]] (FOU), géré par [[Squats_artistiques#Paris|Intersquat Paris]], un collectif de squats artistiques parisiens.
 
La décision a été signée le 15 octobre 2013 de ld'inutilité de ce bâtiment pour la défense nationale est signée le 15 octobre 2013. Selon l'article 4 de ce document, « Lala désaffectation des locaux occupés par le centre d'information et de recrutement des forces armées de Paris prendra effet au plus tard à la date du 30 juin 2016. »<ref>« Décision {{lien webnuméro|lang=fr|url=http:1557}}/DEF/www.boc.sga.defense.gouv.frDMPA/pdfSDIE/2013/2013_051_p_defs1351997s_93704B.pdf|titre=POL.D de déclaration d'inutilité aux besoins de la défense et de déclassement du domaine public de la caserne de Reuilly, située à Paris, {{12e}} arrondissement » dans le ''Bulletin officiel des armées'', — Editionédition Chronologique {{numéro|51}} du 29 novembre 2013 {{lire en ligne|éditeururl=https://www.bo.sga.defense.gouv.fr/boreale_internet/BOC/BOC_7961/93704_cert.pdf|consulté ledate=724 juinfévrier 20142016}} {{pdf}}</ref>. [[Paris Habitat]], office [[Habitation à loyer modéré|HLM]] liée à la ville de Paris, acquiert le site fin 2013<ref name=Moniteur_5838/>. Le site accueille un [[centre d'hébergement d'urgence]] et, depuis mars 2014, plusieurs associations : ''La Gare Expérimentale'' et le ''Jardin d'Alice'', collectif d'artistes, relogés par Paris Habitat, [[Emmaüs France|Emmaüs]], Technopole, hip-hop citoyen, le théâtre astral et le cirque Romanès. Du 22 mai au 8 juin 2014 y était organisé des portes ouverte, dans le cadre du 10{{e10e}} [[Festival des ouvertures utiles]] (FOU), géré par [[Squats_artistiques#Paris|Intersquat Paris]], un collectif de squats artistiques parisiens.
En 2015, une [[enquête publique]] est menée afin de construire un ensemble de 600 logements et une [[Crèche (enfant)|crèche]] de 66 berceaux. Le mur d'enceinte doit être démoli, ainsi que l'ancien [[Mess (militaire)|mess]], le centre de tri postal et le centre de formation et de recrutement des forces armées. Les trois bâtiments autour de la cour centrale et les pavillons d'entrée doivent en revanche être préservés.
 
En 2015, une [[enquête publique]] est menée afin de construire un ensemble de 600 logements et une [[Crèche (enfant)|crèche]] de 66 berceaux. Le mur d'enceinte doit être démoli, ainsi que l'ancien [[Mess (militaire)|mess]], le centre de tri postal et le centre de formation et de recrutement des forces armées. Les trois bâtiments autour de la cour centrale et les pavillons d'entrée doivent en revanche être préservés<ref name=Moniteur_5838/>. Cette cour centrale, agrandie par la destruction des constructions d'historicité très faible, est aménagée en un nouveau jardin, le [[jardin Martha-Desrumaux]], accessible via trois nouveaux passages, le [[passage Emma-Calvé]], le [[passage Marie-Rogissart]] et le [[passage Jacqueline-Giraud]].
 
L'arrivée des premiers habitants du nouvel ensemble est annoncée et confirmée pour septembre 2019<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |prénom=Par Benoit Hasse Le 28 mars 2019 |nom=à 19h19 |titre=Paris : l’ex-caserne de Reuilly (presque) prête à reprendre du service |url=https://www.leparisien.fr/paris-75/paris-l-ex-caserne-de-reuilly-presque-prete-a-reprendre-du-service-28-03-2019-8041917.php |site=leparisien.fr |date=2019-03-28 |consulté le=2021-04-05}}</ref>.
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Rue de Reuilly -Caserne.jpg| Caserne vue du carrefour Reuilly/Diderot
Caserne de Reuilly.Portail de la rue de rue Chaligny.jpg|Portail de la rue de Chaligny, de l'intérieur, après désaffectiondésaffectation.
Caserne de Reuilly.Bâtiment du bureau du Service national.jpg|Ancien bâtiment du bureau du Service national, servant de centre d'hébergement au mouvement Emmaüs en 2014.
Caserne de Reuilly.Entrée du bureau du Service national.jpg|Entrée de l'ancien bureau du Service national.
Caserne de Reuilly.panneau indicatif des services.jpg|Panneau des différents services de l'ancienne caserne.
Paris plan caserne reuilly 2016.svg|Plan de l'ancienne caserne en 2016.
Jardin Martha-Desrumaux novembre 2020 2.jpg|La caserne rénovée, avec le nouveau [[jardin Martha-Desrumaux]].
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