« Université Lille-I » : différence entre les versions

L''''Université Lille-I''' était l'une des trois [[Université en France|universités publiques françaises]] qui formaient l'organisation universitaire de [[Lille]] ([[Métropole européenne de Lille]], [[Hauts-de-France]]) entre 1970 et 2017; elle était alors chargée de l'enseignement supérieur public dans le domaine des sciences et technologies. Originellement fondée comme faculté des sciences de Lille en [[1854]] et intégrée dans l'[[université de Lille]] en 1896, elle était devenue université indépendante en 1970 sous le nom d''''Université des sciences et technologies de Lille (USTL)''' puis '''Université Lille-I''' en 2009; avant de provisoirement s'appeler '''Université de Lille, sciences et technologies''' pour amorcer la réunification (mais ce dernier nom n'était pas officiel et n'apparaitn’apparaît pas dans les décrets).

Elle s'est réunifiée avec les universités [[Université Lille-II|Lille-II]] et [[Université Lille-III|Lille-III]] en 2018 pour former une seule grande [[Université de Lille]] pluridisciplinaire de 70 000 étudiants. La majorité de ses Unités de Formation et de Recherche (UFR) ont alors été transformés en Départements de la nouvelle [[Faculté des sciences et technologies de l'université de Lille|Faculté des Sciences et Technologies]] de l'[[Université de Lille|université réunifiée]].

L'Université Lille-I tient ses origines dans l'[[Universités de Douai|université de Douai]] de 1559 puis dans la faculté des sciences de Lille de 1854 dont [[Louis Pasteur]] était le doyen; elle est associée à plusieurs découvertes et inventions majeures - notamment à celle de la [[microbiologie]] par son doyen - ou encore à l'invention du [[Véhicule automatique léger|VAL]] : le premier métro automatique sans conducteur au monde, désormais exporté dans le monde entier. En 2017, elle comprenait 8huit [[Unité de formation et de recherche|UFR]], 2deux départements, 2deux instituts ([[Institut d'administration des entreprises|IAE]], [[Institut universitaire de technologie de Lille A|IUT A]]) et 2deux écoles d'ingénieurs ([[École polytechnique universitaire de Lille|Polytech']] et [[Télécom Lille|Télécom]]).

L’universitéL'université délivrait en 2015 plus de {{unité|200|diplômes}} nationaux dans les domaines des sciences et technologies. Elle accueillait alors {{unité|20292|étudiants}} dont 21 % d'étudiants internationaux, ainsi que 1 100 {{unité|1100|doctorants}} dont 30 % de doctorants internationaux, ce qui en faisait la principale université scientifique de France dans la mobilité internationale ({{unité|11 |programmes}} labellisés par la Commission Européenne). Plus de {{unité|1618|enseignants chercheurs}} chercheurs étaient regroupés en {{unité|40 |laboratoires}} dont les trois quarts étaient associés au [[Centre national de la recherche scientifique|CNRS]]. Située au cœur du {{3e|pôle}} étudiant de France ([[Lille]]), elle était membre de la [[Communauté d'universités et établissements|COMUE]] [[Université Lille Nord de France|Lille Nord de France]] de 115 000 {{unité|115000|étudiants}}, et du [[collège doctoral européen de l'université Lille Nord de France|collège doctoral européen]] associé.

Lille-I se trouvait à [[Villeneuve-d'Ascq]], ville [[technopole]] du sud-est de la [[Métropole européenne de Lille|métropole lilloise]], sur un [[campus]] de {{unité|110|[[hectare]]s}} et d'une centaine de bâtiments appelé [[Cité scientifique]] qu'elle partageait avec de nombreuses autres écoles ([[École centrale de Lille]], [[École nationale supérieure de chimie de Lille|Chimie Lille]]) et entités scientifiques ([[Centre national de la recherche scientifique|CNRS]], [[Institut d'électronique de microélectronique et de nanotechnologie|IEMN]], [[Institut français des sciences et technologies des transports, de l'aménagement et des réseaux|IFSTTAR]], [[Institut technologique européen d'entrepreneuriat et de management|ITEEM]], [[Centre national d'études spatiales|ICARE/CNES]], [[Météo-France|Météo France]], {{etc.}}); le tout à proximité directe du [[Haute-Borne (quartier)|parc scientifique de la Haute-Borne]] (parc scientifique de {{unité|150 |ha}} à dimension européenne avec de nombreux sièges d'entreprises et laboratoires, l'ensemble formant ainsi un complexe scientifique de {{unité|300 |ha}}) mais également du [[stade Pierre-Mauroy]] ({{4e|plus}} grand stade de France) et des zones commerciales [[V2 (centre commercial)|V2]] et [[Heron Parc|Héron Parc]] (plus grand espace commercial au nord de Paris), ainsi que des autoroutes [[Autoroute A1 (France)|A1]], [[Autoroute A23 (France)|A23]], [[Autoroute A27 (France)|A27]] et de la [[Route nationale 227|N227]].

[[Fichier:Facultés de Lille, angle rue Jean Bart rue Jeanne d'Arc.JPG|vignette|Facultés de la [[Rue Jeanne-d'Arc (Lille)|rue Jeanne d'Arc]]|thumb.]]

[[Fichier:Lille ecole de journalisme.JPG|thumbvignette|Institut de physique (1877), rue Gautier de Châtillon et rue Jeanne-d'Arc.]]

[[Fichier:Sciences po bibli.jpg|thumbvignette|Bibliothèque universitaire (1907), vue de la [[rue Jean-Bart (Lille)|rue Jean-Bart]].]]

La création de la faculté des sciences de Lille en 1854 a été précédée par de nombreuses initiatives de diffusion des sciences et technologies à Lille depuis le milieu du {{s-|XVIII|e}} : après des débuts élitistes avec [[Jean-Baptiste Lestiboudois]] professeur de botanique à partir de 1770, et avec [[Charles-Joseph Panckoucke]] fondateur du collège des Philalèthes entre 1785 et 1789 d'où est issue la [[Société des sciences, de l'agriculture et des arts de Lille]], une chaire municipale de sciences a été établie en 1817 pour le professeur [[Charles Delezenne]], suivie par une chaire de chimie en 1823 tenue par [[Frédéric Kuhlmann]], assisté par [[Théophile-Jules Pelouze]] à partir de 1830.

La faculté des sciences de Lille est officiellement fondée en 1854 avec [[Louis Pasteur]] comme doyen. Ses premiers professeurs nommés par décret impérial du {{date-|4 décembre 1854}} sont [[Gabriel Alcippe Mahistre]] (mathématiques et mécanique), [[Claude Auguste Lamy]] (physique), [[Louis Pasteur]] (chimie) et [[Henri de Lacaze-Duthiers]] (sciences naturelles)<ref>{{Lien web|url=http://asa3.univ-lille1.fr/spip/ASA_histoire/mathematiques/mathematiques-1.htm |titre=Histoire de la création de la faculté des sciences de Lille |auteur= |année= |éditeur=ASA USTL |consulté le= |site=asa3.univ-lille1.fr}}.</ref>. La faculté des sciences de Lille est réputée pour ses relations recherche-industrie dès l'époque de [[Louis Pasteur]], son premier doyen. La première chaire de géologie et minéralogie est attribuée à [[Jules Gosselet]] en [[1864]]<ref>15 décembre 1864 : Décret impérial qui crée à la faculté des sciences de Lille une chaire de géologie et minéralogie en remplacement de la chaire de mathématique pure.</ref>. La [[station marine de Wimereux]] est créée en [[1874]] par [[Alfred Giard]] pour des études de zoologie et botanique.

La faculté des sciences s'établit en 1854 dans l'ancien couvent des Récollets, [[Rue des Arts (Lille)|rue des Arts]] et rue des Fleurs (actuel [[Boulevard Carnot (Lille)|boulevard Carnot]]), au centre de Lille, où se trouve déjà le [[Lycée Faidherbe|lycée impérial]] et les collections du [[Palais des beaux-arts de Lille|musée des beaux-arts de Lille]]. De nombreux bâtiments sont ensuite construits dans le quartier Saint-Michel pour accueillir les étudiants entre la [[Rue Jean-Bart (Lille)|rue Jean-Bart]], la [[Rue Jeanne-d'Arc (Lille)|rue Jeanne-d'Arc]] et le boulevard [[Jean-Baptiste Lebas]]. En [[1875]], l'[[institut industriel du Nord]] quitte la [[Rue du Lombard (Lille)|rue du Lombard]] et s'installe [[Rue Jeanne-d'Arc (Lille)|rue Jeanne-d'Arc]]. Les locaux de la faculté des sciences de Lille, situé sur la place [[Philippe Lebon]], sont inaugurés par [[Géry Legrand]] en 1892. En [[1894]], l'institut de physique de la faculté des sciences de Lille quitte ses locaux rue des Fleurs utilisés depuis 1854 et s'installe rue [[Gautier de Châtillon|Gauthier de Châtillon]] (actuelle rue [[Auguste Angellier|Angellier]]) ; l'[[École nationale supérieure de chimie de Lille|Institut de chimie de Lille]] s'installe rue [[Gautier de Châtillon|Gauthier de Châtillon]] et rue Barthélemy-Delespaul<ref>{{ouvrage Ouvrage|langue=fr| prénom1 = Louis | nom1 = Trenard|lien auteur1=Louis Trenard| titre = De Douai à Lille, une université et son histoire | lieu=Villeneuve-d'Ascq|éditeur = Presses universitaires du Septentrion, | année = 1978 | pages totales = 145| isbn = 978-2-85939-098-3 | isbn2 = 2859390987 |présentation en ligne={{Google Livres|trXQLpEXeccC}}|lire en ligne ={{Google https://books.google.fr/books?id=Livres|trXQLpEXeccC&printsec|page autre=frontcover&sourcePP1}}|accès url=gbs_v2_summary_r&cad=0#v=onepage&q=&flimité|consulté le=false21 novembre 2022}}.</ref>. En [[1895]], l'institut des sciences naturelles de Lille s'installe [[rue Malus (Lille)|rue Malus]], rue Nouvelle et rue Brûle-Maison.

En 1886-1887, tandis que la faculté de médecine de Lille compte {{Unité|1054|inscrits}}<ref name="Condette Faculté des lettres de Lille">{{ouvrage Ouvrage|langue=fr| prénom1 = Jean-François | nom1 = Condette | titre = Une faculté dans l'histoire : la Faculté des lettres de Lille de 1887 à 1945 | lien éditeur lieu= Presses universitaires du Septentrion Lille| éditeur = [[Presses universitaires du Septentrion ]]| lieu = Lille | année = 1999 | pages totales = 430| isbn = 978-2-85939-592-6 | isbn2=285939592X|présentation en ligne={{Google 285939592X Livres|qsUAVM9wwrYC}}| lire en ligne ={{Google https://books.google.fr/books?id=Livres|qsUAVM9wwrYC&pg|page=PA109&dq109}}|accès url=Barth%C3%A9l%C3%A9my+Delespaul&lrlimité|consulté le=&cd=19#v=onepage&q=&f=false21 novembre 2022}}.</ref> et l'[[Institut industriel du Nord]] compte {{Unité|93|élèves-ingénieurs}}<ref>Annuaire des Centraliens de Lille sur ''www.centraliens-lille.org'', effectif cumulé des promotions de diplômés en 1887, 1888 et 1889, donc inscrits durant l'année universitaire 1886-1887.</ref>, la faculté des sciences de Lille compte seulement {{Unité|77|étudiants}} inscrits<ref name="Condette Faculté des lettres de Lille"/>, auxquels il faut ajouter plus de {{Unité|300|auditeurs}} libres<ref name="ASA USTL physique annexe 1">{{lien web|url=http://asa3.univ-lille1.fr/spip/ASA_histoire/physique/physique.htm#p4 |titre=La physique à Lille, depuis le début du {{s-|XIX|e}} jusqu'à 1970 |auteur=René Fouret, revu par Henri Dubois|site=asa3.univ-lille1.fr}}.</ref>. Initialement, les doctorants lillois de la faculté des sciences effectuaient leur soutenance de doctorat à Paris (e.g. [[Henri Padé]]). [[Charles Barrois (géologue)|Charles Barrois]] (1876) et [[Paul Hallez]] (1878) sont parmi les premiers docteurs es sciences ayant soutenu leur thèse à Lille sous la direction de [[Jules Gosselet]], la première thèse de mathématiques est soutenue à Lille en 1911 par Eugène Barre sous la direction de [[Gustave Demartres]], [[Albert Petot]] et [[Auguste Boulanger]]<ref>{{Lien web|langue=fr-FR|auteur=Marie-Thérèse Pourprix|titre=Thèses passées par les mathématiciens de Lille|url=http://asa3.univ-lille1.fr/spip/ASA_histoire/mathematiques/mathematiques-10.htm|éditeur=ASA USTL|site=asa3.univ-lille1.fr|consulté le=28 mars 2010}}.</ref>. L'agrégation de sciences physiques et naturelle est préparée à Lille à partir de 1885, celle de mathématiques à partir de 1890<ref name="Pourprix">{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Marie-Thérèse|nom1=Pourprix|titre=Des mathématiciens à la faculté des sciences de Lille|sous-titre=1854-1971, Acteurs de la science|lieu=Paris|éditeur=[[Éditions L'Harmattan|L'Harmattan]]|année=2009|pages totales=277|isbn=978-2-296-08613-5|isbn2=2296086136|présentation en ligne={{Google Livres|hNCYs5DVohAC}}|lire en ligne={{Google Livres|hNCYs5DVohAC|page autre=PP1}}|accès url=limité|consulté le=21 novembre 2022}}.</ref>.

En 1887, toutes les facultés nordiques sont regroupées à Lille et sont unifiées en 1896 pour devenir l’l'[[université de Lille]].

En 1891, la faculté des sciences comprend neuf chaires, sur un total de {{unité|46 |chaires}} des facultés de Lille<ref name="Paul Melon">{{ouvrage Ouvrage|langue=fr-FR| prénom1 = Paul | nom1 = Melon | titre = L'enseignement supérieur et l'enseignement technique en France | lieu=Paris|éditeur = Librairie classique Armand Collin et {{Cie }}| lieu = Paris | année = 1891 | pages totales = | lire en ligne = https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5507510g.image.hl.r=lille.f87.langFR }}.</ref>. En 1914, les étudiants de la faculté des sciences sont 278 sur un total de {{Unité|1402|étudiants}} de l'université de Lille<ref>{{ouvrage Ouvrage|langue=fr-FR| titre = Les universités et les écoles françaises, enseignement supérieur, enseignements techniques, renseignements généraux | éditeur = Office national des Universités et Écoles françaises (Paris) | année = 1914 | pages totales = | lire en ligne = https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5658278z.image.r=facult%C3%A9+sciences+lille.f197.langFR.tableDesMatieres | commentaire =}} {{BNF|33636117w}}Citation bloc| extrait = La faculté des sciences délivre, aux mêmes conditions que les autres facultés françaises, le certificat d'études physiques, chimiques et naturelles (P.C.N.), les certificats d'études supérieures, la licence, les diplômes d'études supérieures de sciences et le doctorat. Les certificats d'études supérieures, délivrés par la faculté des sciences de Lille sont les suivants : calcul différentiel et intégral ; mécanique rationnelle ; géométrie supérieure ; astronomie ou mécanique céleste ; mécanique appliquée ; physique générale ; physique appliquée ; chimie générale ; chimie appliquée ; minéralogie théorique et appliquée ; zoologie ; botanique ; géologie ; mathématiques générales ; géographie physique ; sciences physiques chimiques et naturelles ; analyse supérieure (...…) des enseignements spéciaux comprennent la physique et l'électricité industrielle, la chimie appliquée, la paléontologie houillère, géologie stratigraphique régionale, lithologie et étude de la faune et de la flore à l'époque carbonifère, minéralogie pure et appliquée (...…) institut électrotechnique (...…) institut et école de chimie (...…) institut des sciences naturelles (...…) institut de physique (...…) musée régional de zoologie appliquée (...…) musée de géologie et de minéralogie (...…) musée houiller (...…) laboratoire maritime du Portel}} {{Commentaire biblio|{{BNF|33636117w}}.}}</ref>.

En [[1899]], l'[[Institut Pasteur de Lille]] dirigé par [[Albert Calmette]] est inauguré boulevard Louis XIV. L'[[Laboratoireinstitut d'électrotechnique et d'électronique de puissance de Lille|Institut d'électrotechnique]] fondé par [[René Swyngedauw]] à la suite des travaux pionniers de [[Bernard Brunhes (géophysicien)|Bernard Brunhes]] depuis 1892, s'installe rue des Fleurs en [[1912]]. L'[[Dépôt de munition des dix-huit ponts|explosion des dix-huit ponts]] détruit des laboratoires en [[1916]]. En [[1930]] a lieu l'inauguration de l'[[Institut de mécanique des fluides de Lille (ONERA Lille)|Institut de mécanique des fluides de Lille]] dirigé par [[Joseph Kampé de Fériet]]. En fait, la mécanique des fluides et l'aéronautique se développent fortement à partir de 1934, ''via'' l'[[Institut de mécanique des fluides de Lille (ONERA Lille)|Institut de mécanique des fluides de Lille]]. En 1947, l'université de Lille compte {{Unité|5000|étudiants}}, dont 436 en sciences. Les enseignements de maîtrise en automatique se développent après une conférence internationale fondatrice qui eut lieu à Lille en 1957<ref>{{Lien web|langue=fr-FR|auteur=Pierre Vidal|titre=Histoire de l'automatique à la faculté des sciences de Lille (1958-1997)|url=http://asa3.univ-lille1.fr/spip/ASA_histoire/automatique/automatique-vidal.htm|site=asa3.univ-lille1.fr|éditeur=ASA USTL}}.</ref>, à l'initiative des professeurs [[André Martinot Lagarde]], Roger Dehors et Pierre Vidal. L'informatique fait son apparition en 1958 ; se développent ensuite les sciences optiques et la micro-électronique.

[[Fichier:Université Lille I map.svg|right|200px|thumbvignette|[[Cité scientifique]].]]

En raison de la croissance du nombre d'étudiants dans des locaux devenus exigus, la création d'un campus scientifique « Lille Est » est planifiée dès 1962<ref>{{Lien web|langue=fr-FR|auteur=Laurent Watiez|titre=Le roman de Villeneuve-d'Ascq, la belle aventurière de quarante ans|url=http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Villeneuve_d_Ascq/actualite/Secteur_Villeneuve_d_Ascq/2010/02/05/article_le-roman-de-villeneuve-d-ascq-la-belle-a.shtml |titredate=Le roman de Villeneuve-d'Ascq, la belle aventurière de quarante an, 5 février 2010 |auteur=Laurent Watiez |année=2010 |éditeursite=La Voix du Nord |consulté le=|site=www.lavoixdunord.fr }}.</ref>.

De [[1964]] à [[1967]], sous l'impulsion de [[Guy Debeyre]]<ref>{{Lien web|auteurlangue=fr-FR|auteur1=Déborah Raimbault et |auteur2=Dominique Regueme |url=http://www.vimeo.com/219344674 |titre=Villeneuve d'Ascq, la conquête de Lille-Est |url=http://www.vimeo.com/219344674|date=octobre 2010}}.</ref> est créé sur {{unité|200 |hectares}} le campus scientifique d'[[Annappes]] (devenue [[Villeneuve-d'Ascq]]) accueillant les nouveaux locaux de la Faculté des Sciences, autrefois situés dans le centre historique de [[Lille]].

L'[[Institut universitaire de technologie de Lille A]] est créé dès 1966 sur le campus. L'institut de chimie de Lille, renommé [[École nationale supérieure de chimie de Lille]] en 1953, s'émancipe de l'université et s'installe sur le campus dès 1966, suivi par l'[[Institut industriel du Nord]] en 1968, renommé ultérieurement [[École centrale de Lille]]. Cependant, le [[laboratoire d'électrotechnique et d'électronique de puissance de Lille]] et le [[laboratoire de mécanique de Lille]] sont implantés simultanément sur le campus et dans le centre de Lille ; l'[[Institut d'administration des entreprises de Lille]] (IAE) est implanté dans le quartier du [[Vieux-Lille]] et non pas sur le campus.

C'est en novembre [[1970]]<ref>Arrêté du 8 décembre 1969, relatif à la constitution des universités de Lille 1, Lille 2, Lille 3 et Journal Officiel du 5 novembre 1970 pour la parution des statuts de l'USTL.</ref> que la faculté des sciences de l'université de Lille devient « Université des Sciences et Technologies de Lille - USTL » (Lille 1), consacrée aux sciences, alors que dans le même temps sont créées les universités de [[université Lille 2|Lille 2]] (Droit et Santé) et [[université Lille 3|Lille 3]] (Lettres et Sciences Humaines). Cette transformation est réalisée en application de la loi d'orientation dite « [[loi Faure]] ». L'université des sciences et technologies est l'héritière de la faculté des sciences, à laquelle s'ajoutent les unités d'enseignement et de recherche en géographie, sciences économiques et sociologie<ref name="CNE Lille 2">{{Lien web|langue=fr-FR|titre=CNE - L'Université du Droit et de la Santé Lille 2 ; Rapport d'évaluation|url=https://www.cne-evaluation.fr/WCNE_pdf/LILLE2.PDF|date=septembre 1995|éditeur=Comité National d’Évaluation des établissements publics à caractère scientifique, culturel et professionnel|site=cne-evaluation.fr|format=pdf}}.</ref>.

L'université créé de nouvelle composantes. Ainsi en [[1974]] est créée l'École universitaire d'ingénieurs de Lille (EUDIL), renommée ultérieurement [[École polytechnique universitaire de Lille]] (Polytech Lille), jouxtant l'[[École centrale de Lille]]. Le {{date|6 décembre [[1991]]}} a lieu la pose de la première pierre de l'[[ENIC]], établissement de type [[Groupement d'intérêt public|GIP]] fondé conjointement par le [[Institut Télécom|groupement des Écoles de télécom]] et l'université Lille 1, en présence du ministre [[Michel Delebarre]]<ref>''Changer la vie publique en France par et avec l'Europe'', La Tribune de Villeneuve-d'Ascq, {{n°|71}}, {{date-|janvier 1992}}.</ref> ; cette école d'ingénieurs est renommée [[Télécom Lille]] ultérieurement.

Le {{date|25 avril [[1983]]}} à la station [[Quatre Cantons - Stade Pierre-Mauroy (métro de Lille Métropole)|Quatre Cantons]] sur le campus, a lieu l'inauguration du [[métro de Lille]] par [[François Mitterrand]] ; il s'agit du tout premier métro entièrement automatique au monde, inventé par Lille 1 via un partenariat entre l'Université Lille 1 et [[Matra (aéronautique)|Matra]]. Le campus est alors à {{unité|15 |minutes}} en métro du centre de Lille.

Fin des années 1990 est construit le laboratoire central de l'[[Institut d'électronique de microélectronique et de nanotechnologie]] à proximité de l'[[École centrale de Lille]]. Au début des années 2000 sont construits de nouveaux bâtiments, tels que le bâtiment SUP-SUAIO (ouvert en 2001), le restaurant universitaire [[Charles Barrois (géologue)|Charles Barrois]], le bâtiment SH3 et le bâtiment du [[Laboratoire d'informatique fondamentale de Lille]] <ref>{{Lien web|urllangue=http://www.lifl.fr/ -FR|titre=LIFL (Laboratoire d'informatique fondamentale de Lille (LIFL) |auteururl= http://www.lifl.fr/|annéesite= |éditeur= lifl.fr|consulté le=14 avril 2011|site=www.lifl.fr }}.</ref> (accolé au bâtiment M3).

ImageFichier:Jielbeaumadier_ustl_deug_2006Jielbeaumadier ustl deug 2006.jpg|Bâtiment SUP-SUAIO.

ImageFichier:Jielbeaumadier ustl lifl 2006.jpg|[[Laboratoire d'informatique fondamentale de Lille]].

ImageFichier:Batiment_SH3_Université_de_Lille_1Batiment SH3 Université de Lille 1.JPG|Bâtiment SH3.

En [[2009]], l{{'}}''Université des Sciences et Technologies de Lille'' devient ''Université Lille 1''. Le campus Lille 1 accueille plus de {{formatnum:unité|19000|étudiants}} étudiants dans {{unité|61 |bâtiments}} connectés en réseau haut débit<ref>{{Lien web|urllangue=http://cri.univ-lille1.fr/services/reseau/reseau-campus/ FR|titre=61 bâtiments connectés en réseau haut débit sur le campus Lille 1 |auteururl= |année= |éditeur= |consulté le= http://cri.univ-lille1.fr/services/reseau/reseau-campus/|site=cri.univ-lille1.fr}}.</ref>, parmi les {{formatnum:unité|110000|étudiants}} étudiants de la métropole lilloise.

En 2016 ouvre le [[Lilliad Learning Center Innovation]], nouvelle bibliothèque universitaire et espace de vie étudiant ultra moderne doté des dernières technologies accessibles pour un tel lieu, les travaux ont coûté plus de {{unité|30 |millions}} d'euros et ont duré plusieurs années<ref>{{Lien web|langue=fr-FR|titre=LILLIAD Learning center Innovation : la construction est terminée ! - L'Europe s'engage en Nord-Pas de Calais|url=http://www.europe-en-nordpasdecalais.eu/portfolio_post/lilliad-learning-center-innovation-la-construction-est-terminee/|site=www.europe-en-nordpasdecalais.eu|consulté le=2016-09-03}}.</ref>.

Le 1er{{date-|1 janvier 2018}}, l'université Lille-I fusionne avec Lille-II et Lille-III. La majorité de ses UFR sont alors transformés en Départements de la nouvelle Faculté des Sciences et Technologies de l'[[Université de Lille]].

Les bases de l'[[université du littoral]] ont été établies par l'Université Lille 1 dès [[1963]] par la mise en place à [[Calais]] d'une formation scientifique, puis par l'ouverture dans cette même ville d'un [[DEUG|DEUG B]] en [[1976]]. L'[[IUT de Béthune]], alors composante de Lille 1, est aussi délocalisé à [[Calais]]. [[Dunkerque]] est aussi concernée par ces premières délocalisations, avec l'ouverture d'un département de l'[[IUT de Lille]] en [[1972]], puis par la création d'un [[DEUG|DEUG A]] en [[1985]]. Une filière de {{2e|cycle}} est aussi mis en place par l'[[IAE de Lille]]. Les différents départements d'IUT sont regroupés en [[1988]] en un IUT de plein exercice comportant quatre départements, l'[[IUT du Littoral]], et dépendant de Lille 1 jusqu'à la création de l'Université du Littoral en [[1991]]<ref>{{ouvrage Ouvrage| langue = fr -FR| auteur institutionnel= Comité national d'évaluation | titre = L'Université du Littoral, rapport d'évaluation | éditeur = | lieu = Paris | année éditeur={{s.n.}}|date= avril 1996 | pages totales = 62 | passage=23|lire en ligne = https://www.cne-evaluation.fr/WCNE_pdf/LITTORAL.PDF|format électronique=pdf}}{{,}}{{p.|23}}</ref>.

Les bases de l'[[Université d'Artois]] ont été créées plus tardivement. L'[[IUT de Béthune]], composante de Lille 1, était présent dans la ville depuis [[1969]], mais l'université ne poursuit ses délocalisations dans cette région qu'avec l'ouverture en [[1990]] d'une antenne de sciences à [[Lens (Pas-de-Calais)|Lens]], ainsi que l'ouverture d'un [[DEUG]] de [[sciences économiques]] à [[Béthune]]. Dans le cadre de l'ouverture de la nouvelle université, Lille 1 alors met en place un [[DESS]] ingénierie laser qu'elle cohabilite, ainsi qu'une préparation au CAPET de génie civil<ref>{{ouvrage Ouvrage| langue = fr -FR| auteur institutionnel= Comité national d'évaluation | titre = L'université d'Artois, rapport d'évaluation | éditeur = | lieu = Paris | éditeur={{s.n.}}|année = 1996 | pages totales = 68 | passage=26|lire en ligne = https://www.cne-evaluation.fr/WCNE_pdf/ARTOIS.PDF|format électronique=pdf}}{{,}}{{p.|26}}</ref>.

Fichier:Logo-ustl.png|Logo de l'USTL 1970-2009.

Fichier:LogotypeLille1.jpg|Logo de l'université Lille-I de 2009 à 2014.

Fichier:Logo Lille 1.svg|Logo de l'université Lille-I entre {{date-|septembre 2014}} et {{date-|décembre 2017}}.

L'ancien logo reprend la boule bleue qui se retrouve dans le logo de la commune de [[Villeneuve-d'Ascq]] et qui symbolise la technologie. Sont précisées l'identité et la charte graphique de l'université Lille I<ref>{{Lien web|urllangue=http://communication.univ-lille1.fr/identite/-FR|titre=identitéIdentité et charte graphique de l'université Lille1|url=http://communication.univ-lille1.fr/identite/|année=2008|site=www.univ-lille1.fr|citation=La sphère symbolisant la connaissance et l’international. Le croisement des traits recouvrant désormais la sphère symbolisant la rencontre entre « les sciences et technologies », « la recherche et la formation », et « l’interdisciplinarité ».}}.</ref>.

Le nouveau logo est le même pour toutes les composantes de l'Université de Lille ([[Université de Lille I|Lille-1]], [[Université de Lille II|Lille-2]] et [[Université de Lille III|Lille-3]]), seuls sont modifiés les numéros et les domaines universitaires d'une université à l'autre. La couleur violet et une couleur différentes des couleurs choisies par les 3trois universités jusqu'alors (bleu pour [[Université de Lille I|Lille 1]], rouge pour [[Université de Lille II|Lille-2]] et orange pour [[Université de Lille III|Lille-3]]) : « ''La couleur choisie se différencie dans l'environnement régional, national et international et garantit un impact fort. C'est la couleur de l'institution, elle confère statut et envergure à l'Université de Lille.'' ».

Le logo représente un U (pour Université) « ''rond et plein, suggère une bulle d'expression et affirme la dimension humaine de l'Université'' », et un L (pour Lille) « ''tranché et ouvert, marque le dynamisme, la mise en perspective'' »<ref>{{Lien web|langue=fr-FR|titre=Le logo Université de Lille|url=http://identite.univ-lille.fr/le-logo-universit%C3%A9-de-lille |titre=Le logo Université de Lille |auteur= |année=2014 |éditeursite= identite.univ-lille.fr|consulté le=23 septembre 2014 |site=http://identite.univ-lille.fr}}.</ref>.

| [[1854]] || [[1857]] || [[Louis Pasteur]]

| [[1857]] || [[1858]] || [[Gabriel Alcippe Mahistre]]

| [[1858]] || [[1862]] || [[Jean Pierre Louis Girardin]]

| [[1868]] || [[1872]] || [[Alexandre Paul Emile Guiraudet]]

| [[1872]] || [[1893]] || [[Charles Viollette]]

| [[1893]] || [[1894]] || [[Gustave Demartres]]

| [[1894]] || [[1902]] || [[Jules Gosselet]]

| [[1902]] || [[1921]] || [[Benoît Damien]]

| [[1921]] || [[1924]] || [[Albert Châtelet]]

| [[1924]] || [[1943]] || [[Albert Maige]]

| [[1943]] || [[1950]] || [[Pierre Pruvost (géologue)|Pierre Pruvost]]

| [[1950]] || [[1961]] || [[Henri Lefebvre (chimiste)|Henri Lefebvre]]

| [[1961]] || [[1964]] || [[Michel Parreau]]

| [[1964]] || [[1967]] || [[Jacques Tillieu]]

* L'UFR de [[biologie]]<ref>{{Lien web|url=http://ufrbio.univ-lille1.fr/ |titre=UFR de biologie |auteur= |année= |éditeur= |consulté le=27 mars 2010 |site=ufrbio.univ-lille1.fr}}</ref> assurait des formations en biochimie, biologie cellulaire, microbiologie, physiologie animale et physiologie végétale et ses axes de recherches s'appuyaient sur des coopérations avec le [[CNRS]], l'[[INSERM]] et l'[[Institut national de la recherche agronomique|INRA]].

* L'UFR de [[chimie]]<ref>{{Lien web|url=http://chimie.univ-lille1.fr/ |titre=UFR de chimie |auteur= |année= |éditeur= |consulté le=27 mars 2010 |site=chimie.univ-lille1.fr}}</ref> assurait ses formations avec un effectif total de personnel enseignant et administratif de {{Unité|176|personnes}}. Plus de {{Unité|100|doctorants}} et {{Unité|114|chercheurs}} opéraient dans 5cinq laboratoires de recherche en catalyse et chimie du solide, chimie organique et macromoléculaire, métallurgie physique et génie des matériaux, physicochimie des processus de combustion et de l'atmosphère, spectrochimie infrarouge et raman, génie des procédés d'interaction fluides réactifs-matériaux.

* L'UFR de [[sciences économiques et sociales]]<ref>{{Lien web|url=http://ecosocio.univ-lille1.fr/ |titre=Faculté des sciences économiques et sociales |auteur= |année= |éditeur= |consulté le=27 mars 2010|site=ecosocio.univ-lille1.fr }}</ref> assurait les formations et la recherche en économie et management des entreprises, banque/assurance/finance, ressources humaines, commerce et management international, logistique - transport et ''supply chain''on publique, ingénierie de la coopération internationale, systèmes d’information et aide à la décision, E-business, économie de l’industrie et des services, analyse et politiques économiques, économie européen, ingénierie de l’enquête en sciences sociales, sociologie du travail, sociologie des réseaux et de la santé, sociologie des organisations, sociologie de la famille, ethnologie, enquêtes quantitatives et qualitatives en sciences sociales, sciences sociales et économie du développement, ethnologie.

* L'UFR de [[géographie]] et [[Aménagement du territoire|aménagement]]<ref>{{Lien web|url=http://geographie.univ-lille1.fr/ |titre=UFR de [[géographie]] et aménagement |auteur= |année= |éditeur= |consulté le=27 mars 2010|site=geographie.univ-lille1.fr }}</ref> s'appuyait sur un effectif d'une quarantaine d'enseignants-chercheurs et ses axes de recherche couvraient les territoires, villes, environnement et société, et la préhistoire, géomorphologie, quaternaire.

* L'UFR d'[[informatique]], [[électronique (technique)|électronique]], [[électrotechnique]] et [[automatique]]<ref>{{Lien web|url=http://ieea.univ-lille1.fr/ |titre=UFR IEEA |auteur= |année= |éditeur= |consulté le=27 mars 2010|site=ieea.univ-lille1.fr }}</ref> regroupait les formations et recherches en sciences et technologies de l'information et de la communication, et en particulier l’informatique, l’électronique, l’électrotechnique et l’automatique avec un effectif de {{Unité|142|enseignants chercheurs}}. Le FIL (pour ''Formations en informatique de Lille 1'')<ref>{{Lien web|url=http://fil.univ-lille1.fr/ |titre=FIL (Formations en Informatique de Lille) |auteur= |année= |éditeur= |consulté le=3 avril 2011|site=fil.univ-lille1.fr }}</ref> regroupait en particulier les formations associées aux métiers de l'[[informatique]].

* L'UFR de [[mathématiques]]<ref>{{Lien web|url=http://ufr-math.univ-lille1.fr/ |titre=UFR de mathématiques |auteur= |année= |éditeur= |consulté le=27 mars 2010|site=ufr-math.univ-lille1.fr }}</ref> assurait les formations et la recherche en mathématiques, mécanique et astronomie et un effectif de {{Unité|188|personnes}} enseignants, chercheurs et administratifs.

* L'UFR de [[physique]]<ref>{{Lien web|url=http://physique.univ-lille1.fr/ |titre=UFR de physique |auteur= |année= |éditeur= |consulté le=27 mars 2010 |site=physique.univ-lille1.fr}}</ref> hébergeait 6 laboratoires de recherche dans les domaines de l'optique, la physico-chimie moléculaire, la physique de l'atmosphère, la physique des matériaux, l'histoire des sciences et l'épistémologie.

* L'UFR des [[sciences de la Terre]]<ref>{{Lien web|url=http://www.univ-lille1.fr/geosciences/ |titre=UFR sciences de la Terre |auteur= |année= |éditeur= |consulté le=27 mars 2010|site=www.univ-lille1.fr/geosciences/ }}</ref> assurait les formations et la recherche en géosciences.

ImageFichier:Jielbeaumadier ustl p1 2006.jpg|Bâtiment P1 (Physique)

ImageFichier:Jielbeaumadier ustl m1 2006.jpg|Bâtiment M1 (Mathématiques)

ImageFichier:Jielbeaumadier ustl m5 2006.jpg|Bâtiment M5 (Informatique)

* La [[station marine de Wimereux]] située sur la [[Côte d'Opale|côte littorale]] de la [[Manche (mer)|Manche]]<ref>{{Lien web|url=http://sm-wimereux.univ-lille1.fr/ |titre=Station marine de Wimereux |auteur= |année= |éditeur= |consulté le=|site=sm-wimereux.univ-lille1.fr }}</ref>.

* l'[[IAE de Lille|institut d'administration des entreprises de Lille]] (IAE)<ref>{{Lien web|url=http://www.iae.univ-lille1.fr/ |titre=Institut d'administration des entreprises (IAE de Lille) |auteur= |année= |éditeur= |consulté le= |site=www.iae.univ-lille1.fr}}</ref> offre {{Unité|35|diplômes}} à plus de {{Unité|2000|étudiants}} avec un effectif en personnel de {{Unité|240|personnes}}.

* l'institut d'aménagement et d'urbanisme de Lille (IAUL)<ref>{{Lien web|url=http://geographie.univ-lille1.fr/index.php/iaul.html |titre=Institut d'aménagement et d'urbanisme de Lille |auteur= |année= |éditeur= |consulté le=28 mars 2010|site=geographie.univ-lille1.fr }}</ref> forme dans les domaines de l’urbanisme, de l’aménagement et du développement territorial.

* l'[[Institut universitaire de technologie de Lille A]] («IUT A de Lille»)<ref>{{Lien web|url=http://www-iut.univ-lille1.fr/ |titre=IUT A de Lille |auteur= |année= |éditeur= |consulté le= |site=www-iut.univ-lille1.fr}}</ref> prépare aux spécialités de chimie, génie biologique, génie électrique et informatique industrielle, génie mécanique et productique, gestion des entreprises et des administrations, informatique, mesures physiques.

* l'[[Institut Universitaireuniversitaire Professionnaliséprofessionnalisé|Institut Universitaire Professionnalisé (IUP)]] de Lille assure des formations en [[Biotechnologie|bio-technologies]] et [[bio-industrie]]s (BTBI), [[Génie écologique|génie de l’environnement]] (GE), [[GMI|génie mathématique et informatique]] (GMI)<ref>{{Lien web|url=http://www.fil.univ-lille1.fr/FORMATIONS/IUP/GMI/accueil.php |titre=IUP génie mathématique et informatique |auteur= |année= |éditeur= |consulté le=28 mars 2010 |site=www.fil.univ-lille1.fr}}</ref>, Qualité et environnement de production industrielle(QEPI)<ref>{{Lien web|url=http://www.univ-lille1.fr/qepi/maitre.htm |titre=IUP Qualité et environnement de production industrielle(QEPI) |auteur= |année= |éditeur= |consulté le=28 mars 2010|site=www.univ-lille1.fr/qepi }}</ref>, [[MIAGE|méthodes informatiques appliquées à la gestion des entreprises]] (MIAGE)<ref>{{Lien web|url=http://fil.univ-lille1.fr/master-miage/ |titre=MIAGE de Lille |auteur= |année= |éditeur= |consulté le=28 mars 2010 |site=fil.univ-lille1.fr/}}</ref>.

* Le Service Formation continue (SFC) <ref>{{Lien web|titre=Service Formation continue|url=http://formation-continue.univ-lille1.fr/|éditeur=|année=|consulté le=|auteur=}}</ref>, fruit de la fusion du CUEEP (Centre Université-Économie d'Éducation Permanente) avec le SUDES (Service Universitaire de Développement Economique & Social). Depuis {{date-|janvier 2015}}, le SFC est acteur de la Formation Tout au Long de la Vie (FTLV) ouvert à tous les publics. 

* Au sein du SFC, le département Formations en compétences Psychosociales & Relationnelles<ref>{{Lien web|langue=|titre=Formations Psychosociales et Relationnelles|url=http://formation-continue.univ-lille1.fr/fpr|site=|date=|consulté le=}}</ref> propose des formations de développement personnel à visée tant professionnelle que personnelle et des formations diplômantes tel que le DUCERH (Diplôme Universitaire de Compétences En Relations Humaines) et le DUCERH-MA Métiers de l'accompagnement, avec une réflexion éthique sur les conditions d’utilisation de ces savoirs et sur leurs effets dans les différents espaces d’intervention, privés, sociaux, professionnels.

* Le département des Sciences de l'Education et de la Formation des Adultes (SEFA)<ref>{{Lien web|titre=Département Sciences de l'Education et de la Formation des Adultes - SEFA|url=http://sciences-education.univ-lille1.fr/|site=http://www.univ-lille1.fr/|éditeur=|année=|consulté le=|auteur=}}</ref> assure des formations en [[sciences de l'éducation]] de la licence au doctorat.

Deux formations d'ingénieurs étaient assurées par l'université, au travers de l'[[École polytechnique universitaire de Lille]]<ref>{{Lien web|url=http://www.polytech-lille.fr/ |titre=Polytech'lille |auteur= |année= |éditeur= |consulté le= |site=www.polytech-lille.fr}}</ref> et de [[Télécom Lille]]<ref>{{Lien web|url=http://www.telecom-lille1.eu/ |titre=Télécom Lille 1 |auteur= |année= |éditeur= |consulté le= |site=www.telecom-lille1.eu}}</ref>. En outre, l'[[École nationale supérieure de chimie de Lille]] est un établissement public administratif qui était rattaché à l'université Lille-I, tandis que l'[[École centrale de Lille]] est un établissement autonome localisé sur le campus. L'effectif cumulé des quatre établissements dépassait {{Unité|3300|élèves-ingénieurs}} présents sur le campus et alimentait les double-diplômes de masters de l'université.

* Sciences, technologies, santé (STS) avec {{Unité|3838|étudiants}} ;

* Sciences économiques et de gestion (SEG) avec {{Unité|1595|étudiants}} ;

Étaient proposées également 24 spécialités de [[licence professionnelle]] avec 856 étudiants, 5 [[diplôme d'études universitaires scientifiques et techniques|diplômes d'études universitaires scientifiques et techniques]] étaient suivis par 120 étudiants ; {{Unité|1900|étudiants}} ciblaient un [[diplôme universitaire de technologie]]<ref>{{Lien web|langue=fr-FR|titre=Rapport d'évaluation des licences de l'université Lille I|url=http://www.aeres-evaluation.fr/content/download/11423/170658/file/AERES-S3-VD-Lille_1-Licence.pdf|site=aeres-evaluation.fr|éditeur=[[Agence d'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur]]|format=pdf|consulté le=26 mars 2010}}.</ref>.

L'[[Agence d'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur]] {{secsou|a évalué en 2009 les 20 mentions de licences de l'université Lille-1 : {{Citation|L’établissement a pris connaissance avec un grand intérêt de l’évaluation très positive de son offre de formation, notée globalement (A+).}}. Dans le domaine ''sciences, technologies, santé'', 3 mentions ont la notation maximale A+, 4 mentions la notation A, 4 mentions ont la notation B et 3 mentions la notation C. Dans le domaine ''droit, économie, gestion'', 2 mentions ont la notation maximale A+, 1 mention la notation A et 1 mention la notation C. Dans le domaine ''sciences humaines et sociales'', 2 mentions ont la notation A et une mention la notation B}}.

L'offre[[Agence d'évaluation de masterla proposéerecherche paret de l'enseignement supérieur]] {{secsou|a évalué en 2009 les masters de l'université Lille- 1. étaitDans délivréele dans trois domaines,domaine ''sciences-, technologies-santé, (STS)santé'', 2 mentions ont la notation maximale A+, 11 mentions la notation A et 5 mentions la notation B. Dans le domaine ''droit-, économie-gestion, (DEG)gestion'', 7 mentions ont la notation A et 1 mention la notation B. Dans le domaine ''sciences humaines et sociales (SHS)'', qui1 semention déclinaienta enla 28notation mentions puis enA 111et spécialités1 etmention éventuellementla en parcours<ref>{{Liennotation webB}}.

* [[Collège doctoral de l'université Lille Nord de France#École doctorale des sciences pour l'ingénieur (SPI)|École doctorale des sciences pour l'ingénieur (SPI) - ED 72]], sur les thématiques de mathématiques pures ou appliquées, d'automatique, génie informatique, traitement du signal et images, de micro et nanotechnologies, acoustique, télécommunications, d'informatique, de génie électrique, de mécanique, génie civil, énergétique, et matériaux<ref>{{Lien web|url=http://edspi.univ-lille1.fr/index.php?id=11 |titre=École doctorale des sciences pour l'ingénieur Lille - Nord de France |auteur= |année= |éditeur= |consulté le= |site=edspi.univ-lille1.fr}}.</ref>;

* [[Collège doctoral de l'université Lille Nord de France#École doctorale des sciences de la matière, du rayonnement et de l'environnement (SMRE)|École doctorale des sciences de la matière, du rayonnement et de l'environnement (SMRE) - ED 104]], sur les thématiques molécules et matière condensée, optique et laser physicochimie de l’atmosphère, géosciences, écologie, paléontologie, océanographie, et ingénierie des fonctions biologiques<ref>{{Lien web|url=http://edsmre.univ-lille1.fr/ |titre=École doctorale Sciences de la matière, du rayonnement et de l'environnement |auteur= |année= |éditeur= |consulté le= |site=edsmre.univ-lille1.fr}}.</ref>;

* [[Collège doctoral européen de l'université Lille Nord de France#École doctorale en sciences économiques, sociales, de planification, de gestion (SESAM)|École doctorale en sciences économiques, sociales, de planification, de gestion (SESAM) - ED 73]], sur les thématiques économie, gestion, anthropologie sociologie et ethnologie, géographie et aménagement, sciences et techniques des activités physiques et sportives, préhistoire, et géographie physique<ref>{{Lien web|url=http://edsesam.univ-lille1.fr/ |titre=École doctorale Sciences économiques et sociales |auteur= |année= |éditeur= |consulté le= |site=edsesam.univ-lille1.fr}}.</ref>.

Elle était coaccréditée avec l'[[université Lille II]] pour l'[[Collège doctoral européen de l'université Lille Nord de France#École doctorale biologie-santé (BSL)|École doctorale biologie-santé (BSL)]]<ref>{{Lien web|url=http://193.51.50.30/web/0-0.php |titre=École doctorale Biologie-Santé |auteur= |année= |éditeur= |consulté le= }}.</ref>.

L'[[Agence d'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur]] a dénombré {{unité|1451 |doctorants}} en 2009 à l'université Lille-I et un flux de {{unité|310 |thèses}} par an en 2008<ref>{{Lien web|langue=fr-FR|titre=Évaluation des écoles doctorales de l'Université Lille 1 - Sciences et technologies de Lille|url=http://www.aeres-evaluation.fr/content/download/11424/170665/file/AERES-S3-VD-LILLE_1-ED.pdf|date=juillet 2009|site=aeres-evaluation.fr|éditeur=[[Agence d'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur]]|format=pdf|consulté le=26 mars 2010}}.</ref>.

L’université Lille-1 accueillait chaque année plus de {{Unité|4000|étudiants}} internationaux, plus de {{unité|120 |professeurs}} étrangers et près de {{unité|50 |chercheurs}} post-doctorants<ref>{{Lien web.

Proche de la capitale politique de l'Europe, l'université Lille-I était membre du [[collège doctoral européen de l'université Lille Nord de France|collège doctoral européen]] associant les universitéuniversités de l'[[Eurorégion]] Lille-Flandres-Belgique et de l'[[Eurométropole Lille-Kortrijk-Tournai]].

L'université Lille-I était membre de l'[[association des universités européennes]]. Elle mettait en œuvre de nombreuses coopérations intraeuropéennes. L’université a établi {{unité|227 |partenariats}} [[Erasmus]] avec des établissements d'enseignement supérieur dans {{unité|27 |pays}} européens, pour des échanges d'étudiants, d'enseignants et de chercheurs. Elle était aussi l'un des {{unité|29 |membres}} du [[réseau d'Utrecht]] assurant des coopérations inter-universitaires en Europe. Elle bénéficie du label ''Pôle européen Jean-Monnet''.

Pour le contrat quadriennal 2010-2013, 12douze instituts et fédérations structurent la recherche sur le « Campus Grand Lille » regroupant des équipes de différents partenaires. Les {{Unité|1423|chercheurs}} et enseignants-chercheurs de l'université Lille-I contribuent alors aux instituts et fédérations de recherche suivants :

* [[Institut de recherche sur les composants logiciels et matériels pour l'information et la communication avancée de Lille]] (IRCICA), avec {{unité|321 |chercheurs}} ;

* [[Institut des molécules et de la matière condensée de Lille]] - Fédération [[Eugène Chevreul|Chevreul]], avec {{unité|210 |chercheurs}} ;

* [[Institut de recherche interdisciplinaire de Lille]] en sciences de l’environnementl'environnement (IRPSE) ;

* [[Institut de recherche interdisciplinaire de Lille]] en biologie et biotechnologies (IRPBB) ;

Les plus gros et plus anciens laboratoires de recherches associés à l'université Lille-I sont le [[Laboratoire de mécanique de Lille]] et le [[Laboratoirelaboratoire d'électrotechnique et d'électronique de puissance de Lille]], tous deux héritiers des laboratoires du {{s-|XIX|e}} de la faculté des sciences de Lille. Le [[laboratoire Paul-Painlevé]] témoigne de la continuité historique des recherches en mathématiques à Lille depuis le milieu du {{s-|XIX|e}} et aujourd'hui au sein de la fédération régionale de mathématiques. Le [[Laboratoire de catalyse de Lille]] fait partie de l'[[Institut des molécules et de la matière condensée de Lille]] qui fédère les travaux en chimie. L'[[Institut d'électronique de microélectronique et de nanotechnologie]] est l'un des plus importants instituts de recherche par ses effectifs et par son budget sur le campus. Le [[Laboratoire d'automatique, génie informatique et signal]] et le Laboratoire d'informatique fondamentale de Lille sont des unités mixtes de recherches associés au [[CNRS]], à l'[[Institut national de recherche sur les transports et leur sécurité|Institut national de recherche sur les transports et leur sécurité (INRETS)]] et à l'[[Institut national de recherche en informatique et en automatique|Institut national de recherche en informatique et en automatique (INRIA Lille Nord Europe)]] au sein de la fédération IRCICA.

Selon le classement du international du [[Times Higher Education]], l'université en 2009 se place {{333e}} des meilleures universités mondiales (progression de {{unité|49 |places}} en un an) et {{8e|université}} française<ref>{{Lien web|url=http://www.univ-lille1.fr/Accueil/Actualites/?id=6971 |titre=Lille-1 fait un bond de 49 places dans le palmarès international des meilleures universités |auteur= |année= |éditeur= |consulté le=|site=www.univ-lille1.fr secsou}}</ref>.

* Depuis 2015, elle publiait la ''[[North-Western European Journal of Mathematics]]'', revue de recherche en mathématiques en accès libre éditée par les Laboratoires de Mathématiques du Nord-Pas-De-Calais, avec le soutien de la [[Société mathématique de France|SMF]]<ref>La Gazette des Mathématiciens, 143, janvier 2015.</ref> et de ses homologues néerlandaise et luxembourgeoise, ainsi que l'[[institut Fields]] (Toronto).

Les Presses universitaires du Septentrion<ref>{{Lien web|url=http://www.septentrion.com/pres_status.asp |titre=Presses universitaires du Septentrion |auteur= |année= |éditeur= |consulté le= |site=www.septentrion.com}}</ref> sont un service commun aux universités [[Université Lille-II|Lille-I]], [[Université Lille II|Lille-II]] et [[Université Lille III|Lille-III]] associées à l'[[université du Littoral]], l'[[université de Valenciennes]] et la [[Université catholique de Lille|Fédération universitaire et polytechnique de Lille]]. Gérées sous la forme d'une [[association loi de 1901]] rattachée à l'[[université Lille III]], les Presses prennent en charge {{unité|40 |collections}} de publications depuis 1970 et effectuent {{unité|50 |publications}} annuelles<ref>{{Lien web|langue=fr-FR|titre=Les presses universitaires du Septentrion ; in Rapport d'évaluation de l'Université Lille 3 - Charles de Gaulle

|url=http://www.aeres-evaluation.fr/Etablissements/UNIVERSITE-DE-LILLE-3|site=aeres-evaluation.fr|éditeur=[[Agence d'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur]]|page=11|consulté le=26 mars 2010}}.</ref>.

{{Article détaillé|:Catégorie:Enseignant à l'université Lille -I {{!}}Professeurs à l'université Lille I}}

* [[Pierre Bourdieu]] (1930-2002), sociologue. ;

* [[Henri Cartan]] (1904-2008), mathématicien. ;

* [[Georges Chaudron]] (1891-1976), chimiste, titulaire de la chaire de chimie. ;

* [[Jean-Paul Delahaye]] (1952-), informaticien, mathématicien. ;

* [[Marie-Louise Delwaulle]] (1906-1962) professeure de chimie minérale, spécialiste de [[spectroscopie Raman]] ;

* [[Robert Gabillard]] (1926-2012), physicien, auteur d'un brevet portant sur les automatismes d’un métro sans conducteur qui donnera lieu au [[Véhicule automatique léger|VAL]]. ;

* [[Jean Gadrey]] (1943-), économiste. ;

* [[Paul Germain (scientifique)|Paul Germain]] (1920-2009), physicien, mathématicien. ;

* [[Vladimir Jankélévitch]] (1903-1985), philosophe, musicologue. ;

* [[André Martinot Lagarde]] (1903-1986), physicien, directeur de l'Institut de mécanique des fluides de Lille (ONERA Lille). ;

* [[Philippe Pinchemel]] (1923-2008), géographe. ;

* [[Georges Poitou]] (1926-1989), mathématicien. ;

* [[René Jean Schiltz]] (1917-1993), physicien. ;

* [[Sabine Szunerits]].

{{Catégorie détaillée|Étudiant de l'université Lille -I}}

[[Fichier:Faustin Touadera.jpg|thumb|rightvignette|150px|[[Faustin-Archange Touadéra]].]]

* [[AbderrazakÉtienne El AlbaniGhys]] (1955-), géologue.mathématicien ;

* [[ÉtienneJean GhysHélion]] (19551904-1987), mathématicien.peintre ;

* [[JeanJacky HélionHénin]] (19041960-1987), peintre.homme politique français ;

* [[JackySalima HéninSaa]] (19601971-), hommefemme politique français.française ;

L'évolution démographique de la population étudiante inscrite à la faculté des sciences de Lille puis à l'université Lille-I comprend plusieurs phases, qui ne sont pas corrélées avec les [[Lille#Démographie|paliers d'accroissement de la population de Lille]].

* Entre 1854 et 1878, très peu d'étudiants sont inscrits à la faculté des sciences de Lille, en comparaison avec le nombre d'élèves-ingénieurs inscrits à l'[[École des arts industriels et des mines]] puis à l'[[Institut industriel du Nord]]. Les professeurs ont essentiellement affaire à de nombreux auditeurs libres, non inscrits et assistant à leurs seuls cours magistraux, leur laissant du temps pour leurs travaux et leur fréquentations de la [[société des sciences, de l'agriculture et des arts de Lille]]. S'opposent {{Citation| deux catégories au sein du public des facultés des lettres et des sciences au {{s-|XIX|e}} : les « élèves », qui souhaitent une formation, et les « auditeurs » libres, pour qui l’assistance aux cours est avant tout un loisir. Malgré des critiques précoces de cet état de fait, le choix de favoriser le public des élèves n’est opéré qu’à la fin des années 1870, quand la III{{eIIIe|République}} République naissante affirme clairement la priorité donnée à la fonction de formation des facultés.}}<ref>{{ouvrage Ouvrage|langue=fr-FR| prénom1 = Boris | nom1 = Noguès | titre = Élèves ou auditeurs ? Le public des facultés de lettres et de sciences au {{s-|XIX|e}} (1808-1878) | collection = Histoire de l'éducation (revue) | série = 120 | lien éditeur = Institut national de recherche pédagogique | éditeur = INRP | année = 2008 | mois = mai | titre volume = Le cours magistral {{sp-|XV|e|- |XX|e}}s |éditeur=[[Institut pagesnational totalesde recherche pédagogique|INRP]]|collection=Histoire de l'éducation (revue)|série=120|année=2008|mois=mai| présentation en ligne = http://histoire-education.revues.org/index1834.html | consulté le = 5 avril 2010 }}.</ref> ;

* Entre 1886 et 1914, la population étudiante inscrite à la faculté des sciences triple. Cependant, l'effectif reste bien moindre que celui de la [[Université Lille II|faculté de médecine et pharmacie]] et de la [[Université Lille II|faculté de droit]]. En 1914, la faculté des sciences comprend {{unité|278 |étudiants}} contre plus de trois cents élèves-ingénieurs à l'[[Institut industriel du Nord]]. ;

* La première moitié du {{s-|XX|e}} voit la population étudiante tripler. ;

* Entre 1945 et 1970, la population étudiante inscrite à la faculté des sciences triple tous les dix ans. ;

* La population double dans les quarante années suivantes du {{s-|XX|e}} et du début du {{s-|XXI|e}}. ;

* Après une forte croissance des effectifs entre la fin des années 1980 et 2000, un plateau est atteint aux alentours de {{formatnum:nombre|20000|étudiants}} étudiants à l'université Lille-I.

|notes-fond =#F5F5F5;font-size:90%

| 1876 affichage = 1876-1877|1876 = 7<ref name="Lavisse 1878">{{ouvrage Ouvrage|langue=fr-FR| prénom1 = Ernest | nom1 = Lavisse | lien auteur1 = Ernest Lavisse | titre = L'enseignement supérieur français en 1878 | lieu=Paris|éditeur={{s.n.}}|collection = Bulletin de la Société pour l'étude des questions d'enseignement supérieur | éditeur = | lieu = Paris | année = 1878-1880 | pages totales = | lire en ligne = https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5447919f.image.hl.r=Lille.f616.langFR }}.</ref>

|1900=165<ref>{{Lien web |langue=fr-FR|titre=Troisième congrès international d'enseignement supérieur, tenu à Paris du 30 juillet au 4 août 1900, {{p.|564 }}|url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k943478/f624.image |date=1900}}.</ref>

|1920=267<ref name="arc Atl">{{pdf}}{{lien web|langue=fr-FR|titre=Historique de l'Université Lille1|url=http://www.univ-lille1.fr/digitalAssets/3/3306_Universit__Lille1-Historique.pdf|titre=Historique de l'Université Lille1|site=www.univ-lille1.fr|format=pdf}}.</ref>

|2000 affichage = 2000-2001|2000 = {{formatnum:20442}}<ref>{{pdf}}{{lien web|urllangue=http://media.education.gouv.fr/file/2001/89/5/rers2001_27895.pdf-FR|auteur=Ministère de l'Enseignement supérieur|titre=Population universitaire 2000-2001 ({{p.}}161)|auteursite=ministère de l'Enseignement supérieureducation.gouv.fr|siteurl=wwwhttp://media.education.gouv.fr/file/2001/89/5/rers2001_27895.pdf|format=pdf}}.</ref>

|2001 affichage = 2001-2002|2001 = {{formatnum:19846}}<ref>{{pdf}}{{lien web|urllangue=http://media.education.gouv.fr/file/2002/89/7/rers2002_27897.pdf-FR|auteur=Ministère de l'Enseignement supérieur|titre=Population universitaire 2001-2002 ({{p.}}159)|auteursite=ministère de l'Enseignement supérieureducation.gouv.fr|siteurl=wwwhttp://media.education.gouv.fr/file/2002/89/7/rers2002_27897.pdf|format=pdf}}.</ref>

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|2006 affichage = 2006-2007|2006 = {{formatnum:18904}}<ref>{{pdf}}{{lien web|langue=fr-FR|auteur=Ministère de l'enseignement supérieur|titre=Population universitaire 2006-2007|site=education.gouv.fr|url=http://media.education.gouv.fr/file/29/3/6293.pdf|titreformat=Population universitaire 2006-2007|auteur=Ministère de l'enseignement supérieur|site=www.education.gouv.frpdf}}.</ref>

|2007 affichage = 2007-2008|2007 = {{formatnum:18267}}<ref>{{pdf}}{{lien web|langue=fr-FR|auteur=Ministère de l'enseignement supérieur|titre=Population universitaire 2007-2008|siteeducation.gouv.fr|url=http://media.education.gouv.fr/file/2008/76/6/chap6-5_33766.pdf|titreformat=Population universitaire 2007-2008|auteur=Ministère de l'enseignement supérieur|site=www.education.gouv.frpdf}}.</ref>

|2008 affichage = 2008-2009|2008 = {{formatnum:20000}}<ref>{{Lien web|langue=fr-FR|auteur=Ministère de l'enseignement supérieur|titre=Atlas 2008-2009 de l'enseignement supérieur|site=education.gouv.fr|url=http://media.education.gouv.fr/file/2009/93/2/chap6-5_73932.pdf |titreformat=Atlas 2008-2009 de l'enseignement supérieur |auteur=Ministère de l'enseignement supérieur |année= |éditeur= pdf|consulté le=17 novembre 2009|site=www.education.gouv.fr }}.</ref>

|2009={{formatnum:18439}}<ref>{{pdf}} Michel Quéré, [http://media.education.gouv.fr/file/2010/16/9/RERS_2010_152169.pdf Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche], édition 2010, Imprimerie moderne de l’Est, {{p.|173}}, {{ISBN|978-2-11-097819-6}}, consulté sur www.education.gouv.fr, le 17 septembre 2010.</ref>

|2010={{formatnum:19191}}<ref>{{pdf}} Michel Quéré, [http://media.education.gouv.fr/file/2010/16/9/RERS_2010_152169.pdf Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche], édition 2011, Imprimerie moderne de l’Est, {{p.|175}}, {{ISBN|978-2-11-097810-3}}, consulté sur www.education.gouv.fr, le 2 septembre 2011.</ref>

|2011={{formatnum:19397}}<ref>{{pdf}} Michel Quéré, [http://media.education.gouv.fr/file/2012/06/4/DEPP-RERS-2012_224064.pdf Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche], édition 2012, Imprimerie moderne de l’Est, {{p.|177}}, {{ISBN|978-2-11-099368-7}}, consulté sur www.education.gouv.fr, le 30 août 2012.</ref>

|2015={{formatnum:20 29220292}}

Le campus comprend trois [[CentreRestaurant régionaluniversitaire|restaurants desuniversitaires]] œuvres(RU) universitairessur etles scolaires|Centreonze régionalRU desaccessibles œuvresaux universitairesétudiants etde scolairesla (CROUS)]]métropole lilloise<ref>{{Lien web|langue=fr-FR|titre=Restaurants universitaires de Lille|url=http://www.crous-lille.fr/residencesrestauration/index.php?id=913#listeant |titre=CROUS de Lille |auteur= |année= |éditeur= |consulté le= listeru|site=www.crous-lille.fr}}.</ref>. disposeLe de résidences universitaires sur le campusR.U. La[[Charles résidenceBarrois Albert(géologue)|Charles-CamusBarrois]] est la plus ancienne et comprend sept bâtiments résidentielssitué à proximité de la station de métro [[QuatreCité CantonsScientifique - StadeProfesseur Pierre-MauroyGabillard (métro de Lille Métropole)|QuatreCité CantonsScientifique]]. -Le StadeRU Pierre[[Henri Pariselle|Henri-MauroyPariselle]]. Lesest résidenceslocalisé Gaston-Bachelard,à Gustave-Eiffel,côté de la résidence Évariste-Galois, Hélène-Boucher,de la résidence Léonard-de-Vinci et Pythagorede sontl'[[École ànationale proximitésupérieure de la stationchimie de métroLille]]. Le RU [[CitéMaximilien Scientifiquede -Béthune, Professeur Gabillard (métroduc de Lille Métropole)Sully|Cité ScientifiqueSully]]. Laest résidence Triolo estlocalisé à proximitécôté de la stationrésidence Camus et de l'[[TrioloÉcole (métrocentrale de Lille Métropole)|Triolo]], età duproximité de la station de métro [[V2Quatre Cantons - Stade Pierre-Mauroy (centremétro commercialde Lille)|centreQuatre commercialCantons V2- Stade Pierre-Mauroy]].

Fichier:Jielbeaumadier ustl ru barrois 2006.jpg|[[Restaurant universitaire|RU]] [[Charles Barrois (géologue)|Barrois]].

ImageFichier:Jielbeaumadier ustl ru pariselle 2006.jpg|[[Restaurant universitaire|RU]] [[Henri Pariselle|Pariselle]].

Fichier:Jielbeaumadier ustl ru sully 2006.jpg|[[Restaurant universitaire|RU]] [[Maximilien de Béthune, duc de Sully|Sully]].

Depuis {{date-|septembre 2009}}, la Maison des étudiants accueille une permanence du Secours populaire, ce qui est une première pour une Université française<ref name="secpop">{{Lien web|urllangue=http://espritfr-campus.over-blog.com/article-36466315.html FR|titre=Villeneuve-d'Ascq - Le secours populaire ouvre une antenne à Lille |auteururl= |année= http://esprit-campus.over-blog.com/article-36466315.html|éditeur=La Voix du Nord |consulté le=23 septembre 2009 }}.</ref>.

L'[[Aumônerie de l'enseignement public|aumônerie]] est commune aux universités Lille-I et [[Université Lille III|Lille-III]]. Elle se situe au 91 rue Yves-Decugis, à [[Villeneuve-d'Ascq]]. Elle a pour saint patron le bienheureux [[Pier Giorgio Frassati]]<ref>[http://aumonerielille1lille3.blogspot.fr/ Site officiel de l'aumônerie].</ref>.

Lille1.tv<ref>{{Lien web|url=http://www.univ-lille1.fr/campus/Lille1TV |titre=Lille1.tv chaîne Web TV de l'université Lille-I|auteur= |année= |éditeur= |consulté le=28 mars 2010|site=www.univ-lille1.fr }}</ref> est la chaîne [[Web TV]], c'est-à-dire le canal de diffusion vidéo de l'université. Outre les diffusions de flux continus sur internet, elle permet a posteriori de télécharger des enregistrements aux formats [[WMV]], [[MP4]], [[Theora]], [[MPEG-1/2 Audio Layer 3|MP3]] ou [[Vorbis]] d'émissions d'enseignement, de débats et des conférences de recherche.

[[Radio Campus (Villeneuve-d'Ascq)|Radio Campus]] est une radio associative animée par des étudiants du campus. Elle diffuse dans la bande FM sur la fréquence {{unité|106.6|MHz}} à environ {{unité|40 |kilomètres}} à la ronde ; elle diffuse aussi en direct ''via'' internet aux formats [[Ogg Vorbis]] et [[MPEG-1/2 Audio Layer 3|MP3]].

== SourcesNotes et références ==

=== VoirArticles aussiconnexes ===

* {{AutoritéLiens}}