« Snuff movie » : différence entre les versions
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J'ai remplacé "web profond" (deep web en anglais) par "dark web" car la vidéo de Peter Scully était présente et en vente sur des sites du dark web (le plus notable étant Hurt2thecore, fermé aujourd'hui) mais, d'après ce que j'en sais, pas sur le deep web, sur lequel vente de vidéos illégales n'est d'ailleurs pas du tout monnaie courante à ma connaissance. La vente de vidéos illégales semble être un domaine largement plus approprié au dark web qu'au deep web. Balises : Éditeur visuel Modification par mobile Modification par le web mobile |
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'''''{{lang|en|Snuff movie}}''''' et '''''{{lang|en|snuff film}}''''' sont des termes désignant une vidéo ou un long-métrage mettant en scène la [[torture]], le [[meurtre]], le [[suicide]] ou le [[viol]] d'une ou plusieurs personnes. Dans ces films clandestins, la victime est censée ne pas être un [[acteur]] mais une personne véritablement tuée ou torturée. Le thème du ''{{lang|en|snuff movie}}'' est devenu un élément de la [[culture populaire]], et un certain nombre de films abordent ce thème, également retrouvé dans la [[littérature]] et le [[jeu vidéo]].
== Histoire ==
=== Scandales ===
Dans les [[années 1970]], un certain courant cinématographique était à la recherche d'un réalisme le plus cru possible dans la violence et la mort. Entre autres, plusieurs réalisateurs italiens ont mis en scène des récits de cannibalisme, de torture ou de viol dans quelques films relativement célèbres : ''{{lang|en|[[Cannibal Holocaust]]}}'', ''[[Le Dernier Monde cannibale]]'', ''[[
Ces films font scandale, des rumeurs accusant certains réalisateurs d'avoir été trop loin en filmant des mises à mort réelles d'animaux ou d'êtres humains ou même en les provoquant. Ces derniers s'en sont défendus, évoquant la seule qualité de leurs effets spéciaux. En [[1976]], Carter Stevens décide de rajouter une scène choc au film de {{lien|Michael Findlay}}, ''[[The Slaughter]]'', que Stevens renomme ''{{lang|en|Snuff}}''. Cette scène avait pour but de faire croire au spectateur que le pseudo-scénariste du film ''{{lang|en|Snuff}}'' violait une des actrices du film ''{{lang|en|The Slaughter}}'' avant de la tuer de manière très barbare<ref name="csicop.org">{{lien web|lang=en|url=http://www.csicop.org/si/show/snuff_film_the_making_of_an_urban_legend/|auteur=Scott Aaron Stine|titre=The Snuff Film: The Making of an Urban Legend|site=Skeptical Inquirer|date=mai-juin 1999|consulté le=12 janvier 2011}}.</ref>. Cette scène crée une polémique qui débouche sur des enquêtes policières.
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''{{lang|en|Cannibal Holocaust}}'' ([[1980]]) de [[Ruggero Deodato]] présente des scènes de meurtres d'animaux et humains d'une rare violence, mais également le viol d'une femme que l'on verra par la suite empalée. Seule la barbarie animale fut cependant avérée, les acteurs ayant affirmé au procès de Deodato que le reste était faux.
La série de films japonais
=== Phénomènes affiliés ===
{{voir aussi|Diffusion de crime en direct sur Internet}}
Si le ''{{lang|en|snuff movie}}'' tel que représenté par l'imaginaire collectif semble plus appartenir à la légende qu'à une réalité tangible, les agressions et les meurtres filmés existent effectivement. ''[[Face à la mort (film, 1978)|Face à la mort]]'' (en anglais ''Faces of Death'') est encore un autre genre : c'est un film qui se veut documentaire sur les différentes formes que peut revêtir la mort. Il mélange des morts réelles (d'animaux et d'humains) avec des mises en scène évidentes (exécution d'un condamné sur la [[chaise électrique]]).
Avec [[Internet]], la tendance est au développement de la diffusion de ce genre de films<ref name="bollon">{{lien web|auteur=Mathieu Bollon|url=http://www.surlering.com/article/article.php/article/snuff-story-5125|titre=Snuff Story|site=RING|date=2 mars 2007|consulté le=12 janvier 2011}}</ref>{{,}}<ref>[https://www.illicit-trade.com/fr/2018/06/red-rooms-dark-net-deep-web Les « Red Rooms » du deep web: du mythe à la réalité], 7 juin 2018, par Valentine Leroy</ref>. Sur la toile circulent des vidéos montrant des mises à mort ou tortures en temps de guerre ou de guérilla, des lynchages, des morts violentes par accident{{, etc.}} En
En 2007, des meurtres atroces commis en [[Ukraine]] par deux
Le meurtre de Lin Jun par [[Luka Rocco Magnotta]] aussi. Lin Jun
En 2021, le collectif Stop Fisha, qui lutte contre les violences sexistes diffusées sur le web, alerte les plate-formes de diffusion de
== Caractéristiques ==
Le ''{{lang|en|snuff movie}}'', du terme anglais ''{{lang|en|to snuff out}}'', {{citation|mourir}}<ref>{{Ouvrage|auteur1=André Roy|titre=Dictionnaire général du cinéma : Du cinématographe à internet : art, technique, industrie.|éditeur=Les Éditions Fides|année=2007|pages totales=517|passage=406|isbn=978-2-7621-2787-4|isbn2=2-7621-2787-4|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=unPhu6dHnCkC&printsec=frontcover|consulté le=25 août 2015}}.</ref> et du mot ''snuffen'' ou ''snuppen''<ref>{{en}} Wycliffe's Bible in [[John Wycliffe|Wycliffe]] tr. (i.e. 1384) ''Exodus'' xxv.38 ''where the snoffes ben quenchid''; cf. xxxvii.23.</ref>, est une [[vidéo]] dans laquelle un ou plusieurs individus sont torturés et/ou tués, avec ou sans consentement. Dans un tel film, il est suggéré que ce ne soit pas un [[acteur]] qui mime la mort mais une personne qui est véritablement assassinée. Ce genre de film circulerait ensuite dans un circuit fermé de riches amateurs de crimes où les cassettes s'achèteraient à prix d’or.
Les rumeurs sur l'existence des ''{{lang|en|snuff movies}}'' existent depuis les [[années 1970]], mais ces films restent toutefois considérés comme une [[légende urbaine]]<ref name="finger"/>{{,}}<ref>{{lien web|lang=en|auteur=Barbara Mikkelson|url=http://www.snopes.com/horrors/madmen/snuff.asp|titre=A Pinch of Snuff|site=snopes.com|date=31 octobre 2006|consulté le=12 janvier 2011}}.</ref>. La première utilisation du terme ''{{lang|en|snuff movie}}'' est dans un livre publié en 1971 par [[Ed Sanders]], ''{{lang|en|The Family: The Story of Charles Manson's Dune Buggy Attack Battalio}}''. Dans le livre, un membre anonyme de la [[Charles Manson|Famille Manson]] allègue que la Famille était impliquée dans la fabrication d'un tel film en Californie pour enregistrer leurs meurtres. Toutefois, il admet qu'il n'a jamais vu la vidéo en question et que cette information n'était qu'une rumeur qui circulait. L'usage métaphorique du terme ''{{lang|en|snuff}}'' pour désigner le meurtre semble être dérivé d'un verbe signifiant «
Le débat sur les ''{{lang|en|snuff movies}}'' pose aussi la question de la fascination des humains pour la violence réelle<ref name="poncela">{{Ouvrage|auteur1=Pierrette Poncela|titre=Délinquances des jeunes : quels actes ?, quelles réponses juridiques ?|éditeur=[[Éditions L'Harmattan]]|année=2009|passage=157-158|isbn=978-2-296-09064-4|isbn2=2-296-09064-8}}.</ref>.
Les archives historiques montrant des images violentes, par exemple les vidéos de massacre de juifs par [[Einsatzgruppen|peloton d'exécution]], ne sont pas considérés comme des ''snuff movie'' et peuvent donc être légalement visionnés et diffusés.
== Polémiques sur son existence ==
En 2001, la journaliste française [[Sarah Finger]] publie un ouvrage relatant son enquête de deux années sur le phénomène des ''snuff movies'', notamment auprès d'[[Interpol]] et du FBI<ref name="finger">Sarah Finger. ''La Mort en direct, Snuff movies'', Le Cherche midi éditeur, Paris.</ref>. Elle y explique pourquoi elle met en doute à ce jour l'existence de ces films et semble les ranger dans le domaine des légendes urbaines et des rumeurs circulant sur Internet. Le sociologue [[Jean-Bruno Renard]] estime également que les ''snuff movies'' sont sans doute une légende<ref>Véronique Campion-Vincent et [[Jean-Bruno Renard]], ''Légendes urbaines - Rumeurs d'aujourd'hui'', éditions Payot, Paris, 2002.</ref>{{,}}<ref>Véronique Campion-Vincent et Jean-Bruno Renard, ''De source sûre : nouvelles rumeurs d'aujourd'hui'', éditions Payot, Paris, 2002, 383 p.</ref>.
Cependant, d'après un article du journal britannique ''{{lang|en|[[The Observer]]}}'', les autorités russes ont en l'an [[2000]] procédé à l'arrestation de Dmitri Vladimirovitch Kouznetsov, 30 ans, réalisateur russe de vidéos de type ''snuff'' contenant du viol, de la [[torture]] et le meurtre réels d'enfants. Toujours d'après l'article, l'enquête montre que l'individu écoulait à prix d'or sa production dans des pays comme la [[Grande-Bretagne]] ou l'[[Italie]] à destination d'une clientèle [[sadisme|sadique]] et [[pédophile]]<ref>{{lien web|lang=en|site=The Observer|date={{1er}} octobre 2000|url=https://www.theguardian.com/uk/2000/oct/01/ameliagentleman.philipwillan|titre=British link to 'snuff' videos|consulté le=11 janvier 2016}}.</ref>. Toutefois, en définitive, la justice russe ne semble pas avoir retenu contre lui la qualification de meurtre : Kouznetov semble avoir été condamné à 3 ans de prison pour production et distribution de [[pédopornographie|pornographie infantile]]<ref>{{lien web|lang=en|passage=In two recent convictions, a Moscow court sentenced a man identified only as Kuznetsov to three years for distributing child pornography|site=The St. Petersburg Time|url=https://archive.is/t7RC|titre=Calls Made for Crack Down on Vice|date=27 septembre 2005|consulté le=11 janvier 2016}}. ''For example, Moscow’s Dorogomilovsky district court reviewed a criminal case against citizen, Kuznetsov, for distribution of child pornography, including sexual acts with children, on the internet network. Kuznetsov was sentenced to three years imprisonment.'' (UNICEF), {{pdf}} [http://www.unicef.org/russia/unicef_english_book_child_protection.pdf HUMAN TRAFFICKING IN THE RUSSIAN FEDERATION report] (consulté le 13 novembre 2012).</ref>.
== Cas notable ==
En {{date-|février 2015}}, [[Peter Scully]] est arrêté pour avoir prétendument transféré, sous forme de flux continu dans le [[
== Culture populaire ==
=== Cinéma ===
De nombreux films se sont inspirés de la légende du ''{{lang|en|snuff movie}}''<ref name="vern">{{lien web|lang=|auteur=Romain Le Vern|url=https://archive.is/NRn2Y|titre=Le snuff movie au cinéma|site=Excessif.com|date=27 juillet 2007|consulté le=12 janvier 2011}}.</ref>. Dès [[1960]], ''[[Le Voyeur (film, 1960)|Le Voyeur]]'' de [[Michael Powell]] raconte l'histoire d'un homme qui assassine de jeunes femmes tout en les filmant avec une caméra portable. À la suite du succès de ''[[Snuff]]'' qui popularise le mythe des ''snuff movies'' dans les [[années 1970]], d'autres films se mettent à aborder ce thème. En [[1979]], ''[[Hardcore (film, 1979)|Hardcore]]'' de [[Paul Schrader]] est le premier film hollywoodien à s'intéresser au phénomène et à parler des liens entre le milieu pornographique et le ''{{lang|en|snuff movie}}''<ref name="manu">{{lien web|auteur=Manu|url=http://www.tentacules.net/index.php?id=4179|titre=Tesis|site=Trouver Objet Caché|date=30 septembre 2001|consulté le=12 janvier 2011}}.</ref>. En [[1976]], le film érotique ''Black Emmanuelle en Amérique'' de [[Joe D'Amato]] fait d'ailleurs parler de lui avec une scène très réaliste de ''{{lang|en|snuff movie}}''<ref>{{lien web|lang=|url=http://www.psychovision.net/films/critiques/fiche/1010-black-emanuelle-en-amerique|titre=Black Emanuelle en Amérique
Le ''{{lang|en|snuff movie}}'' sert d'intrigue à de nombreux [[Thriller (genre)|thriller]] comme dans ''[[8
Dans ''[[The Brave]]'', premier film réalisé par Johnny Depp sorti en 1997, Rafaël (Johnny Depp) est un jeune homme désenchanté. Pour assurer l'avenir de sa famille qui vit dans un bidonville il conclut un marché avec un producteur (Marlon Brando) : dans une semaine il mourra sous les yeux d'une caméra pour son film.
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Certains films ''underground'' essaient volontairement de brouiller les pistes entre ce qui relève de la réalité et la fiction, parfois en travestissant volontairement leur film en ''snuff movie'' (''August Underground'', ''The Human Centipede (First Sequence)''). Le court-métrage ''Pig'' (1998) fait intervenir un tueur incarné par le chanteur gothique [[Rozz Williams]] (également coréalisateur) qui torture sa victime et la tue. Si la mort est bien simulée, les blessures infligées à la victime sont bien réelles, Rozz Williams désirant exorciser ses propres démons avec le film. Le long-métrage homonyme ''[[Pig (film d'Adam Mason)|Pig]]'', tourné par Adam Mason en 2010 dans un contexte underground, laisse finalement exploser un déchaînement de violence et de torture complaisamment mis en scène, qui brouille les limites, par son réalisme, entre le [[cinéma gore|gore extrême]] et le ''snuff movie'' tant le spectateur est pris à témoin<ref>{{lien web|url=http://horrornews.net/39267/film-review-pig-2010/|titre=Pig|site=Horror News|consulté le=11 janvier 2011}}.</ref>, dénotant une volonté graphique et esthétique d'absolu dans le réalisme explicite, sans ellipse, commune plus généralement à tous les [[Cinéma gore|splatters]], dont l'archétypal ''{{lang|en|[[Violent Shit]]}}''<ref>{{Imdb titre|id=0094271}}.</ref>. En [[2007]], ''{{lang|en|[[Snuff 102]]}}'' de l’argentin Mariano Peralta, montrant les tortures d'un psychopathe sur trois femmes, devient célèbre en créant un scandale lors de sa diffusion au [[festival international du film de Mar del Plata]]. Sa réputation de film le plus choquant jamais réalisé lui vaut d'être interdit dans de nombreux pays. D'autres films ont eu l'ambition d'aller encore plus loin dans la monstration de l'inconcevable, tels ''{{lang|en|[[A Serbian Film]]}}'' ou ''{{lang|en|[[Philosophy of a Knife]]}}''. À noter que ces films underground de fiction, qui utilisent le ''snuff'' comme prétexte à l'exhibition de l'obscénité de la violence, ressortissent au genre dit {{citation|[[torture porn]]}} (comprenant entre autres les trois ''{{lang|en|August Underground}}'', ''{{lang|en|The Butcher}}'', film coréen de Kim Jin-Won de 2007 ou encore ''Grotesque'', long-métrage du Japonais Kôji Shiraishi réalisé en 2009).
Le ''snuff movie'' dans les films peut aussi servir à amener une réflexion sur le pouvoir des images et les rapports entre l'Homme et la violence, comme dans ''[[Tesis]]'' d’[[Alejandro Amenábar|Alejandro Amenabar]] (1996)<ref name="manu"/>{{,}}<ref name="vern"/>. Dans les années 1970, la rumeur voulait que ces films soient tournés en Amérique du Sud mais après la [[chute du mur de Berlin]] et le développement de la [[mafia russe]], les cinéastes ont commencé à déplacer le ''snuff movie'' dans les pays d'[[Europe de l'Est]] (''[[Témoin muet (film)|Témoin muet]]'', ''[[Gunblast Vodka]]'', ''[[Hostel (série de films)|Hostel]]'', ''[[A Serbian Film]]''…)<ref name="manu"/>{{,}}<ref name="vern"/>.
Aussi, dans le film ''[[Sinister]]'', les meurtres des différentes familles sont présentées sous forme de ''snuff movies''.
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* La romancière américaine [[Donna Leon]], qui vit à Venise, aborde le sujet au cours de son roman ''Le Prix de la chair'', dans lequel le commissaire [[Guido Brunetti]] est aux prises avec une organisation d'importation de prostituées, yougoslaves notamment, et de tournage de snuff-movies dans l'ex-Yougoslavie.
* Le roman policier ''Nécroprocesseurs'' de [[Jacques Vettier]] (prix Sang d'encre, Vienne 1999) a pour toile de fond le ''snuff movie''. ''[[Rafael, derniers jours]]'' de [[Gregory Mcdonald]] ([[1991]]) raconte les derniers jours d'un homme qui a accepté de jouer dans un ''snuff movie'' pour sauver sa famille du besoin ; il a été adapté au cinéma par [[Johnny Depp]] sous le titre de ''[[The Brave]]''.
* ''[[Le lit de béton]]'' de [[Laurent Fétis (écrivain)|Laurent Fétis]] raconte l'histoire d'un réalisateur de ''snuff movies''.
* ''[[La mort en prime time]]'' de [[Jean-Luc Bizien]] (prix du roman d'aventure, 2002) raconte l'histoire de jeunes gens qui s'entretuent dans une émission de [[télé-réalité]].
* ''[[La mort leur va si bien]]'' de [[Peter James]] (2006) est un thriller ayant pour thème la création et la diffusion de ''snuff movies'' par des malfaiteurs.
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* Le manga japonais ''Dead Tube'' raconte l'histoire d'un écolier qui deviendra malgré lui le cameraman d'une de ses camarades, réalisant des ''snuff movies'' pour les vendre sur un site Internet.
* Dans le roman ''Les particules élémentaires'' de Michel Houellebecq, le personnage de David Di Meola est un sataniste qui s'adonne à des ''snuff movies.''
* Dans le roman [[Baba Yaga]], un des contes interdits, le thème est évoqué à plusieurs reprises et expliqué. On retrouve notamment une scène de snuff explicitement détaillée par l'auteur.
Le ''snuff movie'' se retrouve aussi dans la [[bande dessinée]], comme dans le [[diptyque]] ''[[Golden Gate / Shadow|Golden Gate]]'' (2000) / ''[[Golden Gate / Shadow|Shadow]]'' (2002) de la série [[Largo Winch]] où le sujet des ''snuff movies'' représente une bonne part de l'intrigue. Un autre exemple est la série ''[[Le Réseau Bombyce]]'' de [[Cecil (dessinateur de bande dessinée)|Cecil]] et [[Éric Corbeyran|Corbeyran]] qui commence avec la découverte d'un ''snuff movie'' par deux voleurs.
Certains [[jeu vidéo|jeux vidéo]] explorent également cet univers. Dans ''[[Manhunt (jeu vidéo)|Manhunt]]'' ([[2003]]), le joueur contrôle un condamné à mort dont la vie est rachetée pour participer à une gigantesque chasse à l'homme filmée. ''[[Bloody Good Time]]'' ([[2010]]) met en scène des acteurs qui doivent s'entretuer devant les caméras d'un réalisateur. Dans ''[[Vampire: The Masquerade - Bloodlines]]'', le joueur est amené à enquêter sur un film dans lequel une jeune femme est mise en
== Notes et références ==
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== Voir aussi ==
{{Autres projets|wiktionary=snuff movie}}
=== Bibliographie ===
* Mikita Brottman, ''Offensive Films'', Vanderbilt University Press, 2005 {{ISBN|0-8265-1491-X}}
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=== Article connexe ===
* [[Mondo (cinéma)|Mondo]]
* [[Diffusion de crime en direct sur Internet]]
* [[Red Room (informatique)]]
* [[Affaire du témoin X1]]
=== Lien externe ===
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{{Palette|Univers du cinéma}}
{{Portail|cinéma|réalisation
[[Catégorie:Genre cinématographique]]
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