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{{Entête label|AdQ}}
{{Infobox Structure militaire
| nom_structure = Fort de Planoise
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Dans leur architecture, les ouvrages du fort ne comprennent pas globalement d'éléments particulièrement techniques ou technologiques avancés pour l'époque. On note cependant une spécificité concernant la façade du front de gorge, ainsi que la présence d'une batterie unique en son genre car elle fut réalisée en fonction du [[Mortier (arme)|mortier]] {{unité|200|mm}} de Bange MIe 1880 et MIe 1881. Aussi, le grand nombre d'ouvrages qui composent la place sur près de dix hectares rendent le site de Planoise particulier, car il est en effet le plus grand complexe militaire de Besançon intra-muros, et le second de l'agglomération après le [[môle défensif de Montfaucon]].
 
Malgré sa position stratégique primordiale, le '''fort de Planoise''' ne fut pas utilisé lors de conflits, comme pendant la [[Première Guerre mondiale|Première]] ou la [[Seconde Guerre mondiale]] à l'instar d'autres édifices militaires importants. Entre 1976 et 2013, le fort était utilisé par le [[Mouvement Emmaüs]] de Besançon comme lieu de vente. Sa visite est de ce fait soumise à autorisation, bien que les nombreuses batteries et ouvrages annexes soient libres d'accès. Les alentours de l'édifice ainsi que toute la colline sont un lieu de promenade et de [[pique-nique]] privilégié pour les bisontins en recherche de verdure et d'un large panorama sur la capitale comtoise, ainsi qu'une piste prisée pour l'exercice du [[parapente]].
 
== Planoise au centre d'une place militaire ==
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[[Fichier:Plan de la place forte de Besançon - XIXe.JPG|thumb|left|Plan de la place forte de Besançon datant du {{s|XIX|e}}.]]
 
À partir de la fin du {{s|XIX|e}}, le gouvernement français réorganisa les fortifications du Territoire afin de pouvoir répondre efficacement à une éventuelle nouvelle guerre avec l'Allemagne, le [[revanchisme]] apparaissant à cette époque<ref name="Plaque région Franche-Comté">Plaque officielle accolée au monument, réalisée par la région Franche-Comté en collaboration avec la ville de Besançon et le service départemental de l'architecture du Doubs.</ref>{{,}}<ref name="Besançon, ville fortifiée p13-77">Besançon, ville fortifiée : De Vauban à Séré de Rivières, {{p.}}13-77.</ref>. Le système défensif de Besançon n'avait quasiment pas évolué depuis que [[Sébastien Le Prestre de Vauban|Vauban]] avait doté la ville de son [[Citadelle de Besançon|imposante citadelle]] ainsi que de tours et d'une enceinte, alors que le besoin d'un véritable réseau de forts semblait de plus en plus indispensable<ref name="Plaque région Franche-Comté"/>{{,}}<ref name="Besançon, ville fortifiée p13-77"/>. En effet, après la [[guerre franco-allemande de 1870|guerre franco-prussienne de 1870]], nombre d'ingénieurs ont fait remarquer que la capitale comtoise était vulnérable à cause de sites comme le [[mont de Brégille]] ou la colline de Chaudanne qui n'étaient pas pourvus efficacement d'infrastructures défensives<ref name="Besançon, ville fortifiée p13-77"/>.
 
Ces points stratégiques furent le théâtre de combats au cours de l'histoire, et particulièrement lors du conflit franco-prussien où l'armée française fut obligée de bâtir des redoutes et des batteries dans l'urgence<ref name="Plaque région Franche-Comté"/>. Après cette guerre, le général [[Raymond Adolphe Séré de Rivières]] organisa les réseaux de [[fortifications de l'Est]] avec son célèbre [[système Séré de Rivières]] qui consistait en un dispositif de rideaux défensifs constitués par une chaîne de forts isolés contrôlant les points de passage obligés, et qui se terminait à chaque extrémité par des places fortes bloquant les trouées par lesquelles l'ennemi pourrait s'engager<ref name="Plaque région Franche-Comté"/>.
 
C'est ainsi que pas moins de [[Patrimoine militaire de Besançon|25 ouvrages]] furent construits dans un périmètre de {{unité|50|km}} autour de la ville de Besançon, dont le fort de Planoise<ref name="Plaque région Franche-Comté"/>{{,}}<ref>Anatole Alexandre Marga, ''Texte : Géographie militaire'', Université d'Oxford, 1880, page 115.</ref>{{,}}<ref>Pierre Gresser, ''Franche Comté'', C. Bonneton, 1983, 399 pages, page 207.</ref>{{,}}<ref>Eugène Ténot, ''Les nouvelles défenses de la France : La frontière, 1870-1882'', G. Baillière et cie, 1882, 452 pages, page 246.</ref>{{,}}<ref>Emile Levasseur, ''La France et ses colonies (géographie et statistique)'', C. Delagrave, 1890, page 388.</ref>, qui constitue l'un des cinq forts ''intra muros'' de la cité<ref>Allain Provost et Michel Racine, ''Paysages inventés'', Stichting Kunstboek, 2004, 287 pages, {{ISBN|9058561410}}, page 228.</ref>.
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[[Fichier:Fort de Planoise - chemin d'accès.JPG|thumb|Le sentier du flanc nord-ouest.]]
 
L'accès au fort de Planoise par véhicule motorisé ne peut se faire que par une seule voie : le chemin du fort de Planoise<ref name="Cartes IGN Planoise"/> (voir [[:Fichier:Fort de Planoise - multi localisation.png|le plan annexe]]). Cette petite route sinueuse, et parfois dangereuse, qui était jadis le chemin d'accès principal pour les militaires du fort, s'inscrit dans le flanc nord de la colline et n'est accessible que depuis le quartier de [[Velotte (Besançon)|Velotte]]<ref name="Cartes IGN Planoise"/>. On note la présence d'un [[Passage (architecture)|passage sous voûte]]<ref group="Note">''Passage sous voûte'' : dans le cas de Planoise, il s'agit d'un petit tunnel [[Voûte|voûté]] d'environ trois mètres de haut sur trois mètres de large et long d'à peu près cinq mètres ([[:Fichier:Fort de Planoise - tunnel routier.JPG|Aperçu]]).</ref> situé peu avant l'arrivée du fort<ref name="Besançon, ville fortifiée p159"/>. Aussi, la colline dispose d'un vaste réseau de [[Sentier de randonnée|sentiers]] permettant d'accéder au fort ainsi qu'à divers [[Panorama|points de vue]]<ref name="Forêts communales">[http://www.besancon.fr/gallery_files/site_1/346/348/364/8812/13258/26octobre10.pdf Les forêts communales de Besançon] (consulté le 4 janvier 2011).</ref>, notamment depuis le parc urbain de [[Planoise]]. Le site comprend deux parkings : un petit goudronné situé à l'avant du fort principal, et un autre qui est en fait une grande place non goudronnée située à l'arrière du fort.
 
Il existe deux grands sentiers pour accéder aux ouvrages annexes (voir [[:Fichier:Fort de Planoise - plan général.jpg|la carte annexe]]) : l'un est un chemin assez grand pour qu'un petit véhicule puisse passer (situé sur le flanc nord-ouest), et l'autre est un sentier étroit établi en bord de fossé (situé sur le flanc nord-est). Ces deux voies commencent au parking non goudronné, ont un parcours parallèle et aboutissent toutes les deux sur le point de vue d'Avanne-Aveney. Le chemin du flanc nord-ouest est interdit aux véhicules motorisés qui sont bloqués grâce à un système de barrières en bois, ouvertes seulement aux véhicules de la ville de Besançon. Il rejoint quasiment toutes les batteries annexes du fort (excepté celles du front nord) et il est largement sécurisé. Quant au sentier situé sur l'autre flanc, il est bien plus petit, étroit et dangereux notamment du fait qu'il est situé en bordure d'imposants fossés. Au niveau des batteries centrales de mortiers, un passage permet de relier ces deux chemins.
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[[Fichier:Besançon depuis fort de Planoise.jpg|thumb|left|Un large panorama sur Besançon depuis le glacis nord-est.]]
 
De nos jours l'ensemble de la colline et les abords du fort sont un lieu privilégié par les bisontins et les planoisiens en quête de nature. De nombreux promeneurs abordent les chemins du fort et de ses batteries pour sa forêt encore bien préservée, ainsi que pour pique-niquer notamment grâce à des tables installées à cet effet. La forêt offre en effet une grande diversité aussi bien au niveau de la faune que de la flore : des [[sanglier]]s, des [[Cerf élaphe|cerfs]] et des [[renard]]s sont présents, ainsi que plusieurs espèces d'[[oiseau]]x ([[moineau]]x, [[hirondelle]]s, ou encore des [[chouette]]s) ou tout simplement des [[écureuil]]s. La flore est constituée majoritairement de [[chêne]]s (34 %), de [[fagus|hêtres]] (11 %), de [[sapin]]s, de [[platane]]s, de [[bouleau]]x ainsi que de [[Filicophyta|fougères]]<ref name="Forêts communales"/>.
 
La pratique du sport est aussi très accessible sur le site de Planoise, notamment le [[parapente]] à partir du [[Glacis (militaire)|glacis]] de la batterie sud-ouest<ref name="Batterie sud-ouest de Planoise - Fortiff.be">[http://www.fortiff.be/iff/index.php?page=p211 La batterie sud-ouest de Planoise sur Fortiff.be] (consulté le 2 janvier 2010).</ref>{{,}}<ref name="Forêts communales"/>{{,}}<ref>[http://www.decouv-air.com/parapente/article.php3?id_article=121 Le site de parapente de Besançon-Planoise sur Decouv-air.com] (consulté le 15 janvier 2010).</ref> et de la batterie nord-est, sur le site dit du fort géré par la [[Fédération française de vol libre]]. La pratique du [[cyclisme]] est développée sur la colline, et il existe aussi une piste de [[Four Cross]] pour [[Vélo tout terrain|VTT]] aux abords de l'ouvrage, qui comprend un long sentier ainsi qu'un passage de bosses. Enfin, les nombreux sentiers accueillent des sportifs s'adonnant à la [[randonnée pédestre]] et au [[Jogging (sport)|jogging]].
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| Fort de Planoise - magasin caserne.JPG|L'intérieur d'un magasin.
}}
Le [[Réduit (fortification)|réduit du fort]] (le fort principal), situé à {{unité|459|mètres}} d'altitude, fut bâti de 1877 à 1880<ref name="Réduit du fort de Planoise - Fortiff.be">[http://www.fortiff.be/iff/index.php?page=p212 Le réduit du fort de Planoise sur Fortiff.be] (consulté le 2 janvier 2010).</ref>. Il s'agit d'un [[quadrilatère]] irrégulier dont les [[Fossé (infrastructure)|fossés]] sont habilement défendus par une [[caponnière]] double (dit saillant I) et un coffre double de [[contrescarpe]] toutes en [[maçonnerie]]<ref name="Besançon, ville fortifiée p160"/> (dit saillant<ref group="Note">''Saillant'' : terme désignant un angle ([http://www.fortiff.be/iff/index.php?page=saillant Définition détaillée sur Fortiff.be]).</ref> IV<ref name="Réduit du fort de Planoise - Fortiff.be"/>). La façade du front de gorge est spécifique à Planoise : les fenêtres de deux séries de trois [[casemate]]s, alignées sur la même droite et dont le [[Porche (architecture)|porche]] de l'entrée est accolé aux casemates de gauche, donnent entre la caponnière du saillant I et l'entrée<ref name="Réduit du fort de Planoise - Fortiff.be"/>. À partir de ces locaux, on pouvait aisément tirer au fusil grâce à des [[meurtrière]]s<ref name="Besançon, ville fortifiée p160"/>. Les trois autres côtés sont quant à eux munis d'une [[escarpe]] pleine et d'une autre assez basse, surmontant des massifs de terre<ref name="Besançon, ville fortifiée p160"/>. Le porche de l'entrée est placé sur une ligne rentrante, et prolongé de quelques mètres sur la droite par un mur sur lequel un retour perpendiculaire [[Crénelage|crénelé]] vient s'incorporer et rejoindre la ligne de gorge<ref name="Réduit du fort de Planoise - Fortiff.be"/>{{,}}<ref group="Note">''Gorge'' : partie située entre les saillants représentant l'arrière de l'ouvrage, et comportant notamment une ou plusieurs entrées.</ref> ; derrière l'entrée et le mur ne repose aucune infrastructure, seule s'y trouve la cour du fort<ref name="Réduit du fort de Planoise - Fortiff.be"/>.
 
Arrivé à cette ligne le mur atteint le côté gauche des casemates, accolées au saillant IV<ref name="Réduit du fort de Planoise - Fortiff.be"/>. Le porche d'entrée, d'une dimension peu commune ({{unité|4|mètres}} de hauteur sur {{unité|3.55|mètres}} de largeur), s'inscrit dans le prolongement du côté gauche des casemates de la cour, sans que cela ne puisse s'expliquer<ref name="Réduit du fort de Planoise - Fortiff.be"/>. Les [[poulie]]s du [[pont-levis]] forment un écart d'axe en axe de {{unité|4.45|mètres}}, de sorte que l'angle rentrant du porche devait être reporté par la pile supportant le pont dormant, et accorder une défense plus aléatoire à la protection de gorge par la caponnière du saillant I<ref name="Réduit du fort de Planoise - Fortiff.be"/>. Sur une plaque au centre du sommet de la porte centrale est inscrit le nom Planoise. Une seconde entrée a été aménagée récemment au niveau du saillant IV, comme le prouve l'existence d'anciens plans démontrant qu'elle n'existait pas à l'origine<ref name="Réduit du fort de Planoise - Fortiff.be"/>. La cour intérieure du fort est de forme [[Trapèze|trapézoïdale]] étirée dont le flanc gauche comporte sept chambrées en un seul niveau alors que le flanc droit en possède huit, et à l'opposé on constate que deux lignes d'ouvertures sont superposées<ref name="Réduit du fort de Planoise - Fortiff.be"/>. Les modifications de l'édifice et l'inaccessibilité à l'étage supérieur ne permettent pas d'affirmer la présence de balcons ou de fenêtres aux trois ouvertures supérieures<ref name="Réduit du fort de Planoise - Fortiff.be"/> ; ces dernières comportent le seul [[chronogramme]] du réduit, en l'occurrence l'inscription 1880<ref name="Réduit du fort de Planoise - Fortiff.be"/>.
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La batterie nord-ouest de Planoise est située à {{unité|489|mètres}} d'altitude, sur la tête sud-ouest de l'enveloppe du fort principal<ref name="Batterie sud-ouest de Planoise - Fortiff.be"/>. Elle se compose de cinq éléments maçonnés (six en comprenant l'abri-caverne annexe) engoncés au sein d'une dense buxaie<ref group="Note">''Buxaie'' : nom désignant une partie de forêt constituée de [[buis]], un arbuste au feuillage persistant très présent dans la région.</ref>, tous édifiés en 1877<ref name="Batterie sud-ouest de Planoise - Fortiff.be"/>. La batterie possède un [[Glacis (militaire)|glacis]] offrant un large point de vue sur [[Avanne-Aveney]], dont une partie est aménagée en position d'infanterie<ref name="Batterie sud-ouest de Planoise - Fortiff.be"/>. Les ouvrages sont tous globalement jugés en bon état de conservation, et sont librement accessibles<ref name="Batterie sud-ouest de Planoise - Fortiff.be"/>.
 
L'abri principal est une caserne située le long du [[parapet]] de la crête nord presque complètement enterré, alignant quatre locaux de 9 × {{unité|5.5|mètres}} dont le second comporte une [[porte cochère]] qui communique avec un local semi enterré de 6 × {{unité|3|mètres}} comprenant une entrée latérale et la face [[Crénelage|crénelée]], la traverse-abri I<ref name="Batterie sud-ouest de Planoise - Fortiff.be"/>. De ce fait, on en déduit que ces locaux servaient à accueillir les quatre [[Canon (artillerie)|canons]] de la batterie<ref name="Batterie sud-ouest de Planoise - Fortiff.be"/>. Débouchant sur le local de la porte cochère, les deux autres locaux qui sont crénelés étaient quant à eux utilisés soit comme magasin<ref group="Note">''Magasin'' : Ouvrage ou chambre d'un ouvrage servant de dépôt de munitions, souvent pour la poudre.</ref>, soit comme logement des servants<ref name="Batterie sud-ouest de Planoise - Fortiff.be"/>. Un petit tunnel extérieur situé tout contre la tête de cet ouvrage (désigné par bras de la traverse-abri II) permet de franchir le parapet et de gagner la position d'infanterie sur les devants<ref name="Batterie sud-ouest de Planoise - Fortiff.be"/>.
 
[[Fichier:Fort de Planoise - plan caserne et massif de terre annexe sud-ouest.JPG|thumb|Plans détaillés de la caserne<ref name="Plans"/> (1) et du massif de terre<ref name="Plans"/> (2).]]
 
L'abri secondaire est un massif en terre long de quarante mètres qui comprend un tunnel de type [[vestibule]] à l'horizontal sur son extrémité sud débouchant sur un local de 14 × {{unité|4|mètres}}, et sur un magasin à poudre de 14 × {{unité|3|mètres}} dont les parois latérales comprennent un doublage de briques espacées de la cloison en maçonnerie de [[moellon]]s<ref name="Batterie sud-ouest de Planoise - Fortiff.be"/> ; à l'extrémité nord, on trouve un couloir vertical long de {{unité|7|mètres}} aboutissant sur une petite pièce servant d'abri doté d'une fenêtre communiquant avec le magasin, et où est situé le seul [[créneau]] à lampe de l'ouvrage<ref name="Batterie sud-ouest de Planoise - Fortiff.be"/>. À l'arrière de l'entrée nord du passage en tunnel on note, dans les murs, la présence de deux [[rainure]]s en vis-à-vis afin d'y appuyer un barrage de poutrelles et/ou de [[madrier]]s au besoin, et la sortie sud de ce passage comprend quelques marches d'escalier<ref name="Batterie sud-ouest de Planoise - Fortiff.be"/>. La [[voûte]] de ce tunnel suit donc le changement de niveau, mais on s'aperçoit que l'angle adopté n'est pas sans similitude avec celui d'une embrasure à [[casemate]] à tir direct<ref name="Batterie sud-ouest de Planoise - Fortiff.be"/>. Placer un [[Mortier (arme)|mortier]] en ce lieu aurait été géographiquement très intéressant, parce qu'on pouvait atteindre aisément le hameau d'[[Arguel (Doubs)|Arguel]] en arrière de sa crête éponyme, et de ce fait la question de l'utilisation en casemate de l'ouvrage est posée<ref name="Batterie sud-ouest de Planoise - Fortiff.be"/>.
 
Il existe également plusieurs autres abris faisant partie de cette batterie : les traverses-abris II et III qui sont quasiment identiques excepté en ce qui concerne leur taille, la traverse-abri II étant légèrement plus grande ainsi que l'abri-caverne annexe situé à la pointe sud-est de la batterie<ref name="Ensemble fort de Planoise - Fortiff.be"/>.
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