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==Associations==
 
La ''{{langue|en|North Nyasa Native Association}}'' est créée en 1912, rapidement suivie de plusieurs autres associations du même type au début du {{s-|XX}} ; elles accueillent essentiellement des membres des élites éduquées : professeurs, dirigeants écclésiastiquesecclésiastiques, fonctionnaires{{sfn|Williams|Hackland|1988|p=21}}… Les associations veulent faire entendre leurs voix auprès de l'administration, dans le domaine de l'économie et sur les autres sujets. Elles rencontrent des résistances de la part des dirigeants tribaux mais l'administration coloniale les encourage plutôt. Elles sont fondées sur des fondements géographiques plutôt qu'ethniques. Les réunions internes se déroulent souvent avec la participations des dirigeants d'autres associations, facilitant ainsi l'échange de point de vue et le partage des approches{{sfn|Stokes|1966|p=379}}. James Frederick Sangala, à [[Blantyre (Malawi)|Blantyre]] et [[Levi Zililo Mumba|Levi Mumba]] pour le reste du pays, deviennent les dirigeants du mouvement associatif au Nyassaland durant les années 1930{{sfn|Ross|2009|p=39}}. Ils sont tous les deux d'accord sur l'importance de l'unité des ressortissants du Nyassaland (les Nyasas) et sur les vertus d'une société civile démocratique{{sfn|McCracken|1998|p=231–249}}.
 
Durant les années 1930, les colons blancs de la [[Rhodésie du Sud]] (aujourd'hui [[Zimbabwe]]) et de la [[Rhodésie du Nord]] (devenue [[Zambie]]) militent pour l'unification des deux colonies et veulent y inclure le Nyassaland, considéré comme le réservoir d'une main-d'œuvre susceptible d'être attirée par l'Afrique du Sud. Les Nyasas sont opposés à ce projet, considérant les Rhodésie comme des territoires « de Blancs » et préférant les droits civiques plus importants dont ils bénéficient au Nyassaland. Dès 1935, la ''{{langue|en|Blantyre Native Association}}'', dirigée par James Sangala, appelle à une réunion des dirigeants Africains à l'occasion de laquelle ils sont invités à signer une pétition s'opposant à cette fusion. La réponse officielle au questionnement de l'administration coloniale sur ce sujet est rédigée par Levi Mumba{{sfn|Ross|2009|p=39}}.