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== Forces en présence ==
Environ cinq ou six groupes rebelles tchadiens utilisent le sud de la Libye comme base arrière<ref name="RFI070219B">Carine Frenk, [http://www.rfi.fr/emission/20190207-raid-francais-contre-ufr-aucune-force-armee-tchadienne-as-arretes-pourquoi Rebelles de l'UFR frappé par la France: «Pourquoi aucune force armée tchadienne ne les a arrêtés?»], ''RFI'', 7 février 2019.</ref>{{,}}<ref name="RFI260817">[http://www.rfi.fr/afrique/20170826-tchad-libye-crise-diplomatique-qatar-financement-opposition-milice-haftar?ref=tw_i La Libye, base arrière des rebelles tchadiens?], ''RFI'', 26 août 2017.</ref>. Les plus importants sont le [[Conseil de commandement militaire pour le salut de la République]] (CCMSR) et l'[[Union des forces de la résistance]] (UFR)<ref name="RFI070219B"/>. Au total, ces milices tchadiennes rassemblent plusieurs milliers de combattants : leur nombre est estimé entre {{formatnum:2000}} et {{formatnum:3500}} par l'ONU début 2018<ref name="Monde301018"/>, entre {{formatnum:4000}} et {{formatnum:11000}} selon Alexandre Bish, chercheur au sein de « Global Initiative », début 2019<ref name="RFI070219B"/> et au nombre de {{formatnum:18000}} selon le [[Gouvernement Fayez el-Sarraj|Gouvernement d'union nationale]] en 2017<ref name="RFI260817"/>. Ces groupes sont proches des Brigades de [[Misrata]], et en particulier de la [[Troisième Force (Libye)|Troisième Force]]<ref name="Monde301018"/>. En [[2017]], ils participent notamment à leurs côtés à l'[[Offensive du Croissant pétrolier (2017)|offensive du Croissant pétrolier]] et à la [[Bataille de Birak (2017)|Bataille de Birak]] en 2017<ref name="Monde301018"/>. Cependant au printemps 2017, affaiblie par les contre-attaques de l'ANL, la Troisième Force se replie du [[Fezzan]]<ref name="Monde301018"/>. Les groupes tchadiens se retrouvent alors isolés et certains tentent alors de composer avec le maréchal Haftar<ref name="Monde301018"/>. Le [[Front pour l’alternance et la concorde au Tchad]] (FACT) obtient ainsi l'autorisation de demeurer à [[Al Djoufrah]], à condition qu'il s'y tienne tranquille<ref name="Monde301018"/>. D'autres formations survivent en s'impliquant dans les réseaux de contrebande<ref name="Monde301018"/>. Le [[Tchad]] accuse également le [[Qatar]] de les financer les rebelles tchadiens<ref name="RFI260817"/>.
Les rebelles [[Soudan|soudanais]] sont réunis au sein du Rassemblement des forces pour la libération du Soudan, né en juin 2017 et dirigé par Taher Abou Bakr Hajar<ref name="RFI150119">[http://www.rfi.fr/afrique/20190115-tchad-epaule-armee-tchadienne-kouri-bougouri Tchad: qui a épaulé l'armée tchadienne à Kouri Bougouri?], ''RFI'', 15 janvier 2019.</ref>. Cette alliance compte trois groupes armés du [[Darfour]] : le [[Mouvement pour la justice et l'égalité]] (MJE) et les deux factions de l'[[Armée de libération du Soudan]] (ALS) dirigées l'une par [[Abdul Wahid al-Nour]] et l'autre par [[Minni Minnawi]]<ref name="RFI150119"/>. Les rebelles soudanais, soutenus par ailleurs par le [[Tchad]], servent comme mercenaires au dans les forces de Haftar<ref name="RFI150119"/>{{,}}<ref name="Monde301018"/>. Le Rassemblement des forces pour la libération du Soudan dispose d'une base militaire à [[Koufra]], qui compte {{formatnum:2000}} combattants armés<ref name="RFI150119"/>.
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