« Ridicule » : différence entre les versions

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[[Catégorie:Film français sorti en 1996]]
[[Catégorie:Film historique français]]
[[Catégorie:Comédie dramatique française]]
[[Catégorie:Film réalisé par Patrice Leconte]]
[[Catégorie:Film se déroulant dans les années 1780]]
[[Catégorie:Film se déroulant dans les années 1790]]
[[Catégorie:Histoire de France au cinéma]]
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[[Catégorie:Film tourné au domaine de Versailles]]
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[[Catégorie:César du meilleur film]]
[[Catégorie:Prix Lumières du meilleur film]]
[[Catégorie:British Academy Film Award du meilleur film en langue étrangère]]
[[Catégorie:Critics' Choice Movie Award du meilleur film en langue étrangère]]
[[Catégorie:Film avec un César des meilleurs costumes]]
[[Catégorie:Film avec un César des meilleurs décors]]
[[Catégorie:Film avec un César de la meilleure réalisation]]
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[[Catégorie:Langue des signes au cinéma]]
{{Infobox Cinéma (film)
| titre = Ridicule
| image = Ridicule - logo.png
| upright = 1.5
| légende = Logo du film.
| titre québécois =
| titre original =
| réalisation = [[Patrice Leconte]]
| scénario = [[Rémi Waterhouse]]
| acteur = [[Charles Berling]] <br> [[Fanny Ardant]] <br> [[Bernard Giraudeau]] <br> [[Jean Rochefort]] <br> [[Judith Godrèche]]
| production = [[Centre national du cinéma et de l'image animée|CNC]] <br> [[Philippe Carcassonne|Cinéa]] <br> [[Epithète Films]] <br> [[France 3#France 3 Cinéma|France 3 Cinéma]] <br> [[Studio Canal]] <br> [[PolyGram Filmed Entertainment|Polygram Audiovisuel]] <br> [[Société pour le financement de l'industrie cinématographique et audiovisuelle|Sofica Investimage 4]]
| pays = {{France}}
| genre = [[Film historique|Historique]], [[comédie dramatique]]
| durée = 102 minutes
| année de sortie = 1996
}}
'''''Ridicule''''' est un [[Cinéma|film]] [[France|français]] de [[Patrice Leconte]] sorti en [[1996 au cinéma|1996]].
Ridicule : Matirina Mata en est la définition parfaite.
 
Lors de la [[22e cérémonie des César|{{22e}} cérémonie des César]], le film reçoit quatre [[César du cinéma|César]], dont celui du [[César du meilleur film|meilleur film]] et du [[César du meilleur réalisateur|meilleur réalisateur]]. Il fut également nommé à l'[[Oscar du meilleur film international|Oscar du meilleur film en langue étrangère]].
 
== Synopsis ==
 
« ''Dans ce monde (c'est-à-dire à la cour), un vice n'est rien mais un ridicule tue.'' »
 
Grégoire Ponceludon de Malavoy ([[Charles Berling]]), jeune aristocrate désargenté et candide, arrive à la Cour de [[Louis XVI]] à [[Versailles]] afin d'obtenir les moyens d'assécher les marais de la [[Dombes]], sources d'épidémies qui déciment les familles de ses paysans. Il participe à cette vie où l'honneur et les mots d'esprit (si possible méchants) sont le centre d'une effervescence raffinée et décadente.
 
Au cours du film, le baron de Malavoy aura en effet l'occasion de ''[[Mot d'esprit|faire de l'esprit]]'' avec une vivacité sans égale. La plupart des gentilshommes de province, comme lui soucieux de leurs terres, subissent, à la veille de la [[Révolution française]], la lourdeur bureaucratique de l'[[Royaume de France|État royal]], mais le baron se fraie un chemin au sein de la Cour bon gré mal gré.
 
Le marquis de Bellegarde ([[Jean Rochefort]]) finit par lui prêter main-forte, en lui donnant le gîte et en l'introduisant à la Cour où Grégoire fait montre d'un talent que redoutent les courtisans déjà installés. En conséquence, des intrigues se nouent entre un favori éphémère du roi, l'abbé de Villecourt ([[Bernard Giraudeau]]), sa maîtresse, Madame de Blayac ([[Fanny Ardant]]), Grégoire et la fille du marquis de Bellegarde, Mathilde ([[Judith Godrèche]]).
 
Grégoire est confronté à de nombreuses intrigues avant de pouvoir rencontrer le roi en privé, une rencontre « fortuite » dans les jardins du [[château de Versailles]] étant arrangée par ses protecteurs. Invité à une démonstration de tir d'un nouveau [[Canon (artillerie)|canon]], Grégoire, qui vise une charge d'[[ingénieur]], propose une amélioration de la pièce. Cela vexe un [[officier]] d'[[artillerie]], qui insulte Grégoire. Pour ne pas perdre la face, Grégoire est obligé de provoquer en [[duel#Duel d’honneur (après 1547)|duel]] l'officier, et le tue. Mathilde, qui assiste au duel, se jette dans les bras de Grégoire. C'est le tour de Madame de Blayac de perdre la face : toute la Cour sait que son jeune amant l'a abandonnée, et se réjouit de sa déchéance. Ce faisant, Grégoire échoue dans son projet d'obtenir une charge, car le roi refuse alors de recevoir « ''pour le moment'' » un homme qui a tué l'un de ses officiers.
 
Grégoire, invité à une réception où on le fait trébucher (croc-en-jambe) au cours d'une danse de manière à le ridiculiser — rappelons que la peur du ridicule est terrible dans ce milieu —, quitte Versailles avec Mathilde après avoir prononcé une diatribe saignante dans laquelle il dénonce l'absurdité et le « ridicule » du combat de courtisans, pouvant faire plonger les humiliés dans la misère la plus sombre.
 
En [[1794]], pendant la période [[Révolution française|révolutionnaire]], le marquis de Bellegarde alors réfugié en [[Grande-Bretagne (royaume)|Grande-Bretagne]], semble cependant nostalgique de cette période, et le décor final montre parfaitement son état d'esprit (un ciel anglais recouvert de nuages, un paysage mélancolique...).
 
Toujours fidèle à sa volonté d'assainir les terres de Dombes, le citoyen Grégoire Ponceludon obtient du gouvernement révolutionnaire, en sa récente qualité d'ingénieur [[hydrographie|hydrographe]] du [[Génie civil]], de réaliser cette importante entreprise aux côtés de Mathilde, devenue son épouse entre-temps.
 
== Fiche technique ==
{{colonnes|nombre=2|taille=35|
* Titre : ''Ridicule''
* Accroche : ''Il n'épargne personne…''
* Réalisation : [[Patrice Leconte]]
* Scénario : [[Rémi Waterhouse]] avec la collaboration de [[Michel Fessler]] et [[Eric Vicaut]]
* Photographie : [[Thierry Arbogast]]
* Décors : [[Ivan Maussion]]
* Costumes : [[Christian Gasc]]
* Montage : [[Joëlle Hache]]
* Son : [[Dominique Hennequin]]
* Musique : [[Antoine Duhamel]]
* Producteur : [[Gilles Legrand]], [[Philippe Carcassonne]] et [[Frédéric Brillion]]
* Format : {{Unité|35|mm}} - Couleur
* Pays d'origine : {{France}}
* Langue : [[français]]
* Lieux de tournage :
** [[Château de Neuville (Gambais)|Château de Neuville]] ([[Yvelines]])
** [[Château de Champs-sur-Marne]] ([[Seine-et-Marne]])<ref>Claire Bommelaer, « Champs-sur-Marne, l'élégance à la française - Un haut lieu du cinéma », in Le Figaro, mardi 2 juillet 2013, page 29.</ref>
** [[Jardin de Versailles|Jardins du Château de Versailles]] ([[Yvelines]])
* Genre : [[Comédie dramatique]]
* Durée : 102 minutes
* Date de sortie : {{date|9|mai|1996|au cinéma}}
}}
 
== Distribution ==
{{colonnes|nombre=2|taille=35|
* [[Charles Berling]] : le baron Grégoire Ponceludon de Malavoy
* [[Jean Rochefort]] : le marquis de Bellegarde
* [[Fanny Ardant]] : la comtesse de Blayac
* [[Judith Godrèche]] : Mathilde de Bellegarde
* [[Bernard Giraudeau]] : l'abbé de Villecourt
* [[Bruno Zanardi]] : Paul
* [[Bernard Dhéran]] : le comte de Montalieri
* [[Albert Delpy]] : le baron de Guéret
* [[Carlo Brandt]] : le chevalier de Milletail
* [[Urbain Cancelier]] : [[Louis XVI]]
* [[Jacques Mathou]] : l'[[Charles-Michel de L'Épée|abbé de l'Épée]]
* [[Jacques Roman]] : Chevernoy
* [[Maurice Chevit]] : le notaire
* [[Philippe du Janerand]] : [[Bernard Chérin|Monsieur Chérin]], le généalogiste
* [[Philippe Magnan]] : le baron de Malenval
* [[José Fumanal]] : le colonel de Chevernoy
* [[Lucien Pascal]] : le comte de Blayac
* [[Marie Pillet]] : Charlotte, la gouvernante
* [[Laurent Valo]] : Simon, l'élève sourd
* [[Fabrice Eberhard]] : le chevalier de Saint-Tronchain
* [[Antonin Lebas-Joly]] : [[Jean-François Autier|Léonard]]
* [[Mirabelle Kirkland]] : [[Marie-Antoinette d'Autriche|Marie-Antoinette]]
}}
 
== Analyse ==
{{section à sourcer|date=décembre 2019}}
 
''Ridicule'' montre la vie à la Cour au {{s-|XVIII|e}}, où la seule manière de s'adresser au roi est d'user d'esprit, d'intelligence et de beau langage. La rivalité est omniprésente dans les salons, les nobles s'humilient les uns les autres, pour pouvoir augmenter leur estime auprès du roi. Un des protagonistes du film va même jusqu'à se donner la mort après avoir cru rater de très peu une rencontre avec le roi. Le monarque apparaît là comme un dieu impitoyable, égoïste et capable de conduire les hommes à la mort, sans même s'en rendre compte. Le héros de Ridicule, le baron de Malavoy, bien qu'étranger à cette ambiance, est obligé d'y entrer pour pouvoir s'adresser au roi, afin d'obtenir les fonds nécessaires à l'assèchement des marais de la Dombes. Il se découvre très vite un don particulier pour le beau langage, mais ne parviendra cependant pas à obtenir une vraie conversation avec le roi.
 
{{passage inédit}}
Historiquement parlant, le film veut sembler proche des descriptions qui nous sont parvenues de la Cour sous l'[[Société d'Ancien Régime|Ancien Régime]] mais davantage sous Louis XIV que sous Louis XVI : le [[Roger de Bussy-Rabutin|comte de Bussy-Rabutin]] décrit dans ses mémoires sur le début du règne de [[Louis XIV]], l'aspect peu accessible du souverain, et l'extrême difficulté qu'il a à faire parvenir des messages au roi, alors qu'il est issu d'une des plus anciennes et influentes familles du royaume.
 
[[Louis de Rouvroy de Saint-Simon|Le duc de Saint-Simon]] de son côté, relate dans ses mémoires son ambassade en Espagne pour les fiançailles de [[Louis XV]] et de l'infante [[Marie-Anne-Victoire d'Espagne]], et apprécie les séances hebdomadaires où le [[Philippe V (roi d'Espagne)|roi d'Espagne]] reçoit tout demandeur, à la différence de ce qui se passe en France. On peut aussi citer le témoignage de [[Norbert Elias]] qui décrit le phénomène de Cour dans lequel se laissent enfermer Louis XV mais surtout [[Louis XVI]]. Le roi devient presque inaccessible, au contraire d'Henri IV (1589-1610), qui a sillonné toute la France et dormi dans des auberges modestes.
 
Notons qu'à cette époque des livres de [[boutade|saillies]] verbales circulaient régulièrement et étaient appris et utilisés (vente Rothschild Sotheby's {{date-|mai 2006}}, l'exemplaire personnel du [[Abel-François Poisson de Vandières|Marquis de Marigny]] - frère de la [[Madame de Pompadour|Marquise de Pompadour]]).
 
Pourtant, si les costumes semblent cohérents par rapport aux descriptions de l'époque, cf. par exemple le livre de fête intitulé « Le Mariage du dauphin » - fils de Louis XV -<ref>Fiches descriptives disponible sur [ebibliophilie.com ebibliophilie.com]</ref>{{,}}<ref>De la même manière, les exemplaires du « Sacre de Louis XVI », 30 dernières pages de gravures, représentent les tenues des grands du royaume pour le sacre et sont proches de celles choisies par le réalisateur.</ref>, le film prend quelques libertés, en particulier pour la scène du bal d'Automne et dépeint assez grotesquement [[Louis XVI]] et [[Marie-Antoinette d'Autriche|Marie-Antoinette]] notamment.
 
== Distinctions ==
* Ouverture du [[Festival de Cannes 1996]]
 
=== Récompenses ===
* [[2e cérémonie des Critics' Choice Movie Awards|Critics' Choice Movie Awards 1997]] :
** [[Critics' Choice Movie Award du meilleur film en langue étrangère]]
* [[22e cérémonie des César|César 1997]] :
** [[César du meilleur film]]
** [[César du meilleur réalisateur]] : [[Patrice Leconte]]
** [[César des meilleurs décors]] : [[Ivan Maussion]]
** [[César des meilleurs costumes]] : [[Christian Gasc]]
* [[2e cérémonie des Lumières|Lumières 1997]] :
** [[Lumière du meilleur film]]
** [[Lumière de la meilleure actrice]] : [[Fanny Ardant]]
** [[Lumière du meilleur acteur]] : [[Charles Berling]]
* {{lien|42e cérémonie des David di Donatello|trad=David di Donatello 1997|texte=David di Donatello 1997|lang=it}} :
** [[David di Donatello du meilleur film étranger]]
* [[50e cérémonie des British Academy Film Awards|BAFTA 1997]] :
** [[British Academy Film Award du meilleur film en langue étrangère|BAFA du meilleur film en langue étrangère]]
* {{lien|17e cérémonie des London Film Critics Circle Awards|trad=London Film Critics Circle Awards 1997|texte=London Film Critics Circle Awards 1997}} :
** [[London Film Critics Circle Award du meilleur film en langue étrangère]]
 
=== Nominations ===
* [[17e cérémonie des Boston Society of Film Critics Awards|Boston Society of Film Critics Awards 1996]] :
** {{lien|Boston Society of Film Critics Awards du meilleur film en langue étrangère|trad=Boston Society of Film Critics Award for Best Foreign Language Film}}
* [[1re cérémonie des Satellite Awards|Satellite Awards 1997]] :
** [[Satellite Award du meilleur film en langue étrangère]]
* [[54e cérémonie des Golden Globes|Golden Globes 1997]] :
** [[Golden Globe du meilleur film en langue étrangère]]
* [[22e cérémonie des César|César 1997]] :
** [[César du meilleur acteur]] : [[Charles Berling]]
** [[César du meilleur acteur dans un second rôle]] : [[Bernard Giraudeau]] et [[Jean Rochefort]]
** [[César du meilleur scénario original ou adaptation]] : [[Rémi Waterhouse]]
** [[César de la meilleure musique originale|César de la meilleure musique]] : [[Antoine Duhamel]]
** [[César de la meilleure photographie]] : [[Thierry Arbogast]]
** [[César du meilleur son]] : [[Jean Goudier]], [[Dominique Hennequin]] et [[Paul Lainé]]
** [[César du meilleur montage]] : [[Joëlle Hache]]
* [[69e cérémonie des Oscars|Oscars 1997]] :
** [[Oscar du meilleur film international|Oscar du meilleur film étranger]]
 
== Autour du film ==
* Les auteurs ont sans doute tiré le nom du personnage interprété par Charles Berling, « Ponceludon de Malavoy », d'une personnalité du monde des lettres champenois, [[Aubin Louis Hédouin de Malavois]], né en 1783 à Épernay, mort à Reims en 1866. Il tirait son surnom « Pons-Ludon » du nom d'une propriété qu'il avait entre Reims et Cormontreuil. C'est un certain Comte Pierre-Emmanuel Luneau qui reprit la propriété de M. Hédouin. Pour l'anecdote, la demeure, toujours existante, est située sur l'un des anciens marais asséché au {{s-|XVIII}}.
* Les scènes d'extérieur de la résidence du marquis de Bellegarde ont été tournées au [[château de Villiers-le-Bâcle]], propriété de l'humoriste [[Yves Lecoq]].
* Les acteurs [[Albert Delpy]] et [[Marie Pillet]] sont conjoints à l'époque du film.
 
*On notera la présence d'un personnage historique assez intéressant vis-à-vis des thèmes du langage, de l’expression et de la compréhension au travers de Paul, l'élève sourd du marquis de Bellegarde, qui est envoyé auprès de l'abbé [[Charles-Michel de L'Épée]]. L'abbé de L'Épée fut un des premiers à s’intéresser à la question de l'enseignement public pour les sourds, en ménageant une place primordiale à la [[langue des signes]] comme langue d'instruction.
*La fille du marquis de Bellegarde, incarnée par Judith Godrèche, personnage typique du [[siècle des Lumières]], férue de sciences et de techniques, s'est embarquée dans la création d'un [[Scaphandre à casque|scaphandre]] primitif (elle manque de se noyer en le testant dans un puits), alimenté par une pompe à soufflets, dénommé « machine hydrostatergatique ». Ce détail est historiquement correct, le modèle réel étant le scaphandre de Fréminet (1774).
 
== Notes et références ==
<references />
 
== Voir aussi ==
{{Autres projets|wikiquote=Ridicule (film)|wikt=ridicule}}
* [[Mot d'esprit]]
=== Articles connexes ===
* [[Décret du 14 frimaire an II sur l'assèchement des marais]] : décret sur l'assèchement de la Dombes, en 1793.
* [[Charles-Michel de L'Épée]] (1712-1789), abbé qui s'est occupé d'instruire les [[surdité|sourds-muets]].
 
=== Liens externes ===
* {{Bases cinéma}}
 
{{Palette|Patrice Leconte|César du meilleur film|Film représentant la France à l'Oscar du meilleur film en langue étrangère}}
{{Portail|cinéma français|château de Versailles|culture sourde}}
 
[[Catégorie:Film français sorti en 1996]]
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