« République arabe unie » : différence entre les versions

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Le Parlement syrien entérine l'union à près de 93 %, les électeurs syriens disent oui à l'union par référendum à plus de 92 %.
 
Un État unifié entre les deux pays est créé, avec [[Le Caire]] comme [[capitale]]. Le {{date-|22 février 1958}}, un référendum porte Nasser au pouvoir. À la suite de la fusion, des manifestations de joie éclatent dans beaucoup de pays arabes, mais aussi des émeutes en Irak, où des manifestants demandent la fin du [[pacte de Bagdad]], la démission de [[Nouri Saïd]] et l'intégration de l'Irak dans cette nouvelle république. Le {{date-|14 juillet}}, le gouvernement de Nouri Saïd {{refsou}} est renversé. Au [[Fédération des émirats arabes du Sud|Yémen du Sud]], sous domination [[Royaume-Uni|britannique]], une révolte unioniste éclate, mais elle est sévèrement réprimée. Cette révolte oppose les républicains soutenus par Nasser et la dynastie nord-yéménite soutenue par son voisin saoudien. C'est ce qui pousse le [[Royaume mutawakkilite du Yémen]] (Nord) à rejoindre la République arabe unie pour obtenir le soutien égyptien face aux Britanniques ; ne l'obtenant pas, l'imam [[Ahmed ben Yahya]] se retire de l'union<ref>Pierre Rondot, ''Études 1972/01'', {{p.|37-60}}, 1972, [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4418677/f45 gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4418677/f45]. Consulté le {{1er}} mai 2011.</ref>. Au Liban l'agitation est à son comble et fragilise l'équilibre communautaire et le gouvernement, se sentant menacé par cette union, reçoit un groupe d’observateurs de l'ONU, la GONUL, avec l’appui logistique et financier des États-Unis<ref>[http://www.cairn.info/revue-tiers-monde-2006-2-page-449.htm « Analyses bibliographiques », ''Revue Tiers Monde 2/2006 ({{n°|186}})'', 2006, Armand Colin, {{p.|449-464}}. (Ouvrage analysé : André Urban, ''États-Unis, Tiers Monde et crises internationales (1953-1960)'', Paris, L’Harmattan, 2005, 352 p.)] Consulté le {{1er}} mai 2011.
.</ref>.