« Himalaya » : différence entre les versions

La plus jeune des trois chaînes est dite « sub-himalayenne » ([[Siwalik|collines de Shivalik]]) et s'élève à environ {{unité|1200|mètres}} d'altitude. Elle s'est formée par l'érosion depuis la formation de l'Himalaya. Parallèle à cette chaîne se trouve celle du « Bas Himalaya » dont l'altitude varie de {{formatnum:2000}} à {{unité|2000|à=5000|mètres}}. Enfin, la chaîne la plus au nord, le « Grand Himalaya », est la plus ancienne des trois. Elle s'élève à plus de {{unité|8000|mètres}} d'altitude et comporte un grand nombre des plus hauts sommets du monde, dont les trois premiers sont l'[[Everest]], le [[K2]], et le [[Kangchenjunga]]. Au total 164 sommets dépassent l'altitude de l'[[Aconcagua]], le point culminant de la [[cordillère des Andes]] et la plus haute montagne en dehors de l'[[Asie]]<ref>{{en}} Jim Ryan, ''Aconcagua: Highest Trek in the World : Practical Information, Preparation and Trekking Routes in the Southern Andes'', Cicerone Press, coll. « Mountain Walkin », 2004, page 21 {{ISBN|1852844558}}</ref>.

* Le bassin occidental regroupe la vallée de l'[[Indus]], dont la rivière du même nom est la plus longue. L'Indus commence au Tibet, au [[confluent]] du [[Sengge]] et du [[Gar (rivière)|Gar]], et coule vers le sud-ouest en direction du [[Pakistan]] jusqu'à la [[mer d'Arabie]] (ou mer d'Oman). L'Indus est aussi alimenté par la [[Jhelum (rivière)|Jhelum]], la [[Chenab]], le [[Ravi (rivière)|Ravi]], la [[Beâs]], et le [[Sutlej]] (parmi les principales).

L'Himalaya et l'[[Hindou Kouch]] voisin sont particulièrement touchés par le réchauffement climatique. Sur la base d’images satellitaires de {{nobr|40 ans}}, les chercheurs ont calculé que les glaciers avaient perdu environ un quart de leur masse au cours des {{nobr|40 dernières}} années. Entre 2000 et 2016, ils ont perdu en moyenne {{nobr|7,7 milliards}} de tonnes de glace par an<ref>J. M. Maurer, J. M. Schaefer, S. Rupper, A. Corley, « ''Acceleration of ice loss across the Himalayas over the past 40 years'' », ''Science Advances'', Vol. 5, {{n°|6}} ({{DOI:10.1126/sciadv.aav7266}})</ref>. Les résultats d'une étude de 2019, impliquant plus de 350 chercheurs, montrent que même atteindre l'objectif optimiste de {{tmp|1.5|°C}} de la [[Conférence de Paris de 2015 sur les changements climatiques|Conférence de Paris]] bouleverserait le système climatique de l'aire montagneuse. À la fin de ce siècle, environ un tiers de la surface de glace serait perdu dans cette région. L’approvisionnement en eau de près de deux milliards de personnes est alimenté par les systèmes glaciaires. Par conséquent, on pourrait s'attendre à des conséquences dramatiques pour la population si la protection du climat échouait<ref>Philippus Wester, Arabinda Mishra, Aditi Mukherji, Arun Bhakta Shrestha, ''The Hindu Kush Himalaya Assessment: Mountains, Climate Change, Sustainability and People'' {{ISBN|978-3-319-92288-1}} {{lire en ligne|url=https://link.springer.com/book/10.1007%2F978-3-319-92288-1}}</ref>.

Il y a {{nobr|80 millions}} d'années (Ma), au [[Crétacé|Crétacé supérieur]], l'Inde était une île, située à {{unité|6400 km}} au sud du continent asiatique<ref>[http://www.columbia.edu/cu/pr/95/18688.html Geologists Find: An Earth Plate Is Breaking in Two], 1995</ref>. Se dirigeant vers le nord à la vitesse de {{nobr|9 mètres}} par siècle<ref name=USGS/>, elle a heurté la plaque eurasienne.

Le début de la collision Inde-Asie, essentiel pour comprendre l'évolution de l'orogène himalayen-tibétain, a été largement étudié à travers des approches multidisciplinaires. Une datation précise a été obtenue en 2020 par l'étude stratigraphique, sédimentologique et géochronologique (par datation de [[zircon]]s et de [[tuf volcanique|tufs]]) des sédiments superposés sur la marge passive indienne, qui proviennent d'abord de l'Inde puis de l'Asie : entre 62,7 et {{unité|62,7|et=61,0 ± 0,3 Ma}}<ref>{{article| langue=en| titre=New Precise Dating of the India‐Asia Collision in the Tibetan Himalaya at 61 Ma| auteur1=Wei An| auteur2=Xiumian Hu| auteur3=Eduardo Garzanti| auteur4=Jian‐Gang Wang| auteur5=Qun Liu| périodique=[[Geophysical Research Letters]]| volume=48| numéro=3| date=16 février 2021| numéro article=e2020GL090641| doi=10.1029/2020GL090641}}.</ref>.

* [[Jerzy Kukuczka]] (1948-1989), grimpeur polonais. Il a gravi les {{nobr|14 sommets}} de plus de {{unité|8000|mètres}} d'altitude et a ouvert 10 nouvelles voies ;

* [[Reinhold Messner]] (né en 1944), alpiniste italien. Il a été le premier à gravir les {{unité|14 sommets}} de plus de {{unité|8000|mètres}} d'altitude ;

* [[Erhard Loretan]] (1959-2011), alpiniste suisse, {{3e}} à avoir gravi les {{unité|14 sommets}} de plus de {{unité|8000|mètres}} ; auteur de ''Les 8000 rugissants'' avec Jean Ammann ;

* [[Jean Troillet]] (né en 1948), alpiniste suisse. Il a gravi {{unité|10 sommets}} depuis 1986, en style alpin et sans apport d'oxygène ;

* [[Devprayag|Devaprayag]] ([[Uttarakhand]], [[Inde]]), ville située àau la [[confluent|confluence]] de l'[[Alaknanda (rivière)|Alaknanda]] et de la [[Bhagirathi]], lieu où le [[Gange]] est formé ;