« Charte de Grenoble » : différence entre les versions
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<big>'''Préambule'''</big>
Les représentants des étudiants français, légalement réunis
*Où l’Union
*Où s’édifie le Statut pacifique des Nations ;
*Où le monde du travail et de la jeunesse dégage les bases d’une révolution économique et sociale au service de l’Homme ;
*Affirment leur volonté de participer à l’effort unanime de reconstruction
*Fidèles aux buts traditionnels poursuivis par la
*Fidèles à l’exemple des meilleurs d’entre eux, morts dans la lutte du peuple français pour sa liberté ;
*Constatant le caractère périmé des institutions qui les régissent ;
*Déclarent vouloir se placer, comme ils l’ont fait si souvent au cours de notre
;Article 1 : L’étudiant est un jeune travailleur intellectuel.
Ligne 31 :
<big>'''Droits et devoirs de l'étudiant en tant que jeune : '''</big>
;Article 2 : En tant que jeune, l’étudiant a droit à une prévoyance sociale particulière
;Article 3 : En tant que jeune, l’étudiant a le devoir de s’intégrer à l’ensemble de la
<big>'''Droits et devoirs de l'étudiant en tant que travailleur : '''</big>
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<big>'''Droits et devoirs de l'étudiant en tant qu'intellectuel :'''</big>
;Article 6 : En tant qu’intellectuel, l’étudiant a
;Article 7 : En tant qu’intellectuel, l’étudiant a le devoir :
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== La portée nationale et internationale de la Charte ==
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La charte est immédiatement présenté par l’[[UNEF]] à l'[[Union internationale des étudiants]] (UIE) qui tient son congrès fondateur en 1946 à [[Prague]]. L’UIE en adopte les grandes lignes, mais vite noyautée par les organisations issues du bloc communiste, l’UIE est discréditée. Dès lors la Conférence Internationale des Étudiants (CIE) est créée mais sur une ligne beaucoup plus apolitique.
La Charte de Grenoble cependant, continue à influencer les débats entre organisations étudiantes. C’est ainsi qu’une réunion à Beyrouth des unions nationales des étudiants des pays arabes retient dans ses conclusions
En [[Belgique]], le syndicat étudiant flamant Vereniging van Vlaamse Studenten (VVS) adopte en 1962 une charte définissant son engagement syndical reprenant la Charte de Grenoble. La même situation se reproduit dans d’autres pays, notamment au [[Québec]] avec l'[[Association pour une solidarité syndicale étudiante]] (ASSÉ).
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== Exemple d’utilisation syndicale de la Charte ==
La Charte n’est pas qu’un outil intellectuel, elle est surtout un appui pour des campagnes syndicales concrètes. La première utilisation remarquable de
Selon l’article 4, « en tant que travailleur, l’étudiant a droit au travail et au repos dans les meilleures conditions et dans l’indépendance matérielle ». Cette déclaration, sert de base aux syndicats étudiants pour réclamer une [[allocation d'autonomie]] qu’elle soit appelée ainsi ou salaire étudiant ou pré-salaire ou encore allocation d’étude. Un exemple frappant de cette exploitation de la charte se trouve dans un tract l’[[UNEF-ID]] daté de [[1996]]. En introduction à un chapitre consacré à l’allocation d’étude, ce syndicat écrit «''l’étudiant est un jeune travailleur en formation et doit donc avoir la possibilité matérielle d’y consacrer le temps nécessaire''» <ref name="tract UNEF-ID">''Tous ensemble, construisons l’université de demain !'', Supplément à Étudiant de France, no. 184, janvier 1996, p.3. «''Une allocation d’étude individualisée pour tous''»</ref>.
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