Wikipédia:Sélection/Lille Métropole

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Lille

La Vieille Bourse et le beffroi de la Chambre de commerce et d'industrie de Lille Métropole depuis la place du Général-de-Gaulle.
La Vieille Bourse et le beffroi de la Chambre de commerce et d'industrie de Lille Métropole depuis la place du Général-de-Gaulle.

Lille est une commune française du nord de la France. C'est la préfecture du département du Nord et le chef-lieu de la région Hauts-de-France. Surnommée la « Capitale des Flandres », Lille est, avec ses 225 784 habitants au 1er janvier 2008, la principale ville, aux côtés de Roubaix, Tourcoing et Villeneuve-d'Ascq, de la Métropole européenne de Lille, intercommunalité qui regroupe 90 communes et compte 1,1 million d'habitants. Plus largement, elle appartient à une vaste conurbation formée avec les villes belges de Mouscron, Courtrai, Tournai et Menin qui a donné naissance en janvier 2008 au premier Groupement européen de coopération territoriale, l'Eurométropole Lille Kortrijk Tournai, qui totalise près de deux millions d’habitants. Avec les villes de l'ancien bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, elle participe aussi d'un ensemble métropolitain de plus de 3,5 millions d'habitants, appelé « aire métropolitaine de Lille ».

Son nom en ancien français (L’Isle), comme en flamand occidental (Ryssel, Rijsel en néerlandais ; de « ter Yssel ») proviendrait de sa localisation primitive sur une île des marécages de la vallée de la Deûle où elle a été fondée. Lille et ses environs appartiennent à la région historique de la Flandre romane, ancien territoire du comté de Flandre ne faisant pas partie de l'aire linguistique du flamand occidental. Ville de garnison, Lille a connu une histoire mouvementée du Moyen Âge à la Révolution française. Connue pour avoir été la ville la plus assiégée de France, elle a appartenu successivement au comté de Flandre, au royaume de France, à l'État bourguignon, au Saint-Empire romain germanique et aux Pays-Bas espagnols avant d'être définitivement reprise par la France au terme de la guerre de Succession d'Espagne. Elle est encore assiégée en 1792 lors de la guerre franco-autrichienne et très durement éprouvée par les deux conflits mondiaux du XXe siècle au cours desquels elle est occupée…

Jean Desbouvrie

Jean Desbouvrie (né entre 1840 et 1847 à Roubaix et décédé à une date inconnue) était un français, dresseur d’oiseaux amateur, qui pensait pouvoir utiliser les hirondelles à des fins de communication militaire. À la fin du XIXe siècle, Desbouvrie parvint à convaincre le gouvernement français de lui confier des études de faisabilité sur l’utilisation militaire d’hirondelles comme messagères.

Ses premières expériences ont montré que les hirondelles disposaient d’une capacité à retrouver leur nid et que, quand elles le faisaient, elles battaient de vitesse les pigeons voyageurs. Desbouvrie a également réussi à contrarier le comportement migrateur naturel de ses oiseaux. Cependant, après avoir obtenu le soutien du gouvernement, Desbouvrie a négligé ses recherches, qu’il n’a jamais menées à bien dans le cadre d’une expérimentation rigoureuse.

Outre pour ses expériences sur les oiseaux, la presse internationale s’est aussi intéressée à Desbouvrie pour un sujet très différent : il a en effet soumis à l’Académie nationale de médecine de Paris un article sur l’alcoolisme chronique. L’académie a publié cet article, qui présentait l’alcoolisme chronique comme un problème majeur de santé publique et apportait une solution contre la « gueule de bois ». La théorie avancée par Desbouvrie était que, en consommant de la nourriture comportant une quantité appropriée de graisse et d’albumine, il était possible de se protéger contre les effets négatifs de l’alcool. Avec son manuscrit, il envoya une boîte de chocolats maison, en assurant qu’il avait longuement expérimenté la concoction sur lui-même.

Affaire de l'annulation d'un mariage pour erreur sur la virginité de l'épouse

L'affaire de l'annulation d'un mariage pour erreur sur la virginité de l'épouse est née d'une décision de justice. Le , le tribunal de grande instance de Lille, en France, a annulé un mariage pour « erreur sur les qualités essentielles du conjoint » en vertu de l'article 180 alinéa 2 du Code civil. Selon le tribunal, la femme n'est pas vierge alors qu'elle savait que cette condition avait un caractère déterminant dans la motivation et le consentement de l'homme qu'elle épousait.

Fin , une polémique s'en est suivie et de nombreuses personnalités, politiques, religieuses ou encore intellectuelles ont réagi à la décision. À la suite de ces évènements, le garde des Sceaux Rachida Dati a demandé au ministère public, c'est-à-dire au procureur général de Douai, de faire appel contre l'avis des conjoints. L'appel a été déposé auprès de la cour d'appel de Douai, le .

Le , la cour d'appel de Douai a finalement infirmé le jugement du tribunal de grande instance.

Compagnie des Canonniers de Lille

Photo de la tête de puits
La tête de puits matérialisée « Puits 2 Marchiennes » est la seule trace en surface prouvant qu'il y a eu une exploitation de charbon à Marchiennes.

La Compagnie des Canonniers de Lille est une société de recherche de houille créée en 1833, pendant la fièvre des recherches de charbon, qui a exécuté plusieurs sondages puis ouvert une fosse à Marchiennes, dans le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais. Son nom fait référence au bataillon des canonniers sédentaires de Lille, célèbre à l'époque pour la part qu'il a prise dans la défense de la ville lors du siège de 1792.

Les premiers sondages sont effectués à Wattignies et Loos, sans succès, puisqu'en dehors du bassin minier. La Compagnie entreprend un autre sondage à Flers, qui est abandonné suite à un éboulement. Pourtant, s'il avait été prolongé de quelques mètres encore, la Compagnie aurait découvert le bassin minier du Pas-de-Calais bien avant la Compagnie des mines de l'Escarpelle, qui l'a découvert en 1846. La Compagnie s'établit ensuite à Marchiennes, là où, en 1752, la Compagnie Wuillaume-Turner avait tenté, sans succès, d'établir une fosse. Plusieurs sondages sont effectués à Marchiennes, puis une fosse, à partir de 1838, d'où plus de 4 000 tonnes d'un charbon de mauvaise qualité ont été extraits. Des sondages ont été faits à Villers-Pol et Jenlain, eux aussi sans succès puisque situés en dehors du bassin minier. En 1850, la Compagnie est liquidée, faute d'avoir pu obtenir une concession, et le puits est serrementé.

LOSC Lille Métropole

Photo du bus à impériale rouge qui a défilé dans les rues de Lille le 22 mai 2011, lendemain du sacre en Ligue 1
Photo du bus à impériale rouge qui a défilé dans les rues de Lille le 22 mai 2011, lendemain du sacre en Ligue 1

Le LOSC Lille, couramment abrégé en LOSC ou Lille OSC, est un club de football français. Fondé à Lille en septembre 1944, il est issu de la fusion de deux clubs basés dans différents quartiers de la ville, l'Olympique lillois et le Sporting Club fivois respectivement créés en 1902 et 1901.

Fort du passé de l'Olympique lillois, vainqueur du premier championnat de France professionnel en 1933, le LOSC est la référence d'après-guerre. En dix ans, le club lillois gagne deux titres de champion de France et cinq coupes de France. Mais ne pouvant plus faire face à ses dettes malgré de nombreuses subventions, le club traverse une longue période difficile, avec plusieurs relégations en Division 2, avant d'abandonner son statut professionnel en 1969. Retrouvant la D2 la saison qui suit, le club est financièrement soutenu avant d'être repris par la mairie de Lille en 1980 sous la forme d'une société d'économie mixte. Le LOSC est privatisé en 1999 après avoir frôlé le dépôt de bilan en 1994. Cette privatisation s'accompagne de résultats sportifs positifs : solidement ancré en Ligue 1 depuis la promotion et le titre de champion de deuxième division en 2000, le club se qualifie régulièrement pour les coupes d'Europe actuelles que sont la Ligue des champions ou la Ligue Europa et réalise le doublé championnat-coupe de France lors de la saison 2010-2011.

Le club est présidé depuis 2017 par Gérard Lopez, également actionnaire majoritaire du club. Les Dogues, surnom attribué aux joueurs évoluant sous le maillot du club, sont entraînés depuis décembre 2017 par Christophe Galtier.

Jouant d'abord en alternance dans les stades des deux clubs fusionnés, le LOSC décide plus tard de ne recevoir ses adversaires qu'au stade Victor-Boucquey de l'Olympique lillois, renommé stade Henri-Jooris jusqu'à sa démolition en 1975. Le stade Grimonprez-Jooris a ensuite accueilli jusqu'en 2004 dans Lille intra-muros les rencontres à domicile du club nordiste. Pendant huit ans, le Lille OSC s'est installé provisoirement dans le Stadium Lille Métropole de Villeneuve-d'Ascq puis a emménagé lors de la saison 2012-2013 au stade Pierre-Mauroy, un des cinq plus grands stades de France, également situé à Villeneuve-d'Ascq. Les différentes équipes du club s'entraînent depuis 2004 dans le vaste domaine de Luchin. Basé à Camphin-en-Pévèle, ce centre d'entraînement et de formation sert aussi de siège social du club.

Saison 2010-2011 du LOSC Lille Métropole

Le 29 mai, les joueurs du LOSC reçoivent au Stadium Lille Métropole le Hexagoal.
Le 29 mai, les joueurs du LOSC reçoivent au Stadium Lille Métropole le Hexagoal.

La saison 2010-2011 du LOSC Lille Métropole est la cinquante-et-unième saison du club nordiste en première division du championnat de France, la onzième consécutive au sein de l'élite du football français. Cette saison est particulièrement importante dans l'histoire du LOSC, puisque ce dernier réalise le doublé championnat et coupe de France, titres qui lui échappent respectivement depuis 1954 et 1955. Ce doublé, le deuxième de l'histoire des Dogues après celui de la saison 1945-1946 et le seizième de l'histoire du football français, est célébré avec ferveur dans la métropole lilloise.

Rudi Garcia, entraîneur de 46 ans reconnu par ses pairs et la presse spécialisée en fin de saison, est à la tête du staff lillois cette saison-là. Il met en place une tactique portée vers l'offensive et le jeu en mouvement. Il se base sur un socle solide de joueurs présents depuis plusieurs saisons, comme Yohan Cabaye né dans la métropole lilloise, le capitaine Rio Mavuba ou le jeune ailier belge Eden Hazard formé par le club, complété par des recrues dont il a souhaité la signature, comme les attaquants Gervinho, arrivé la saison précédente, et Moussa Sow, recruté lors de la dernière intersaison.

Le titre de champion et la victoire en coupe de France font suite à une quatrième place obtenue en 2010 et une cinquième place en 2009, synonymes de retour des Nordistes dans les compétitions européennes. Pour la saison 2010-2011 de Ligue 1, le club de Lille, considéré comme un outsider, vise une place qualificative pour la Ligue des Champions ou la Ligue Europa tandis que les favoris pour remporter le titre sont l'Olympique de Marseille, champion en titre, et l'Olympique lyonnais, sacré sept fois champion de France dans les années 2000.

Le LOSC conquiert la première place du classement dès la quatorzième journée et ne la lâche qu'à deux reprises ; il gagne alors peu à peu un statut de candidat sérieux au titre, jusqu'à remporter celui-ci lors de l'avant-dernière journée. Parallèlement en coupe de France, le club passe cinq tours avant de s'imposer en finale contre le tenant du titre, le Paris Saint-Germain, au terme d'une finale disputée. Il atteint par ailleurs les seizièmes de finale de la Ligue Europa et les quarts de finale de la coupe de la Ligue, respectivement éliminé par le PSV Eindhoven et le Montpellier HSC.

Olympique lillois (football)

Logo de l'Olympique lillois.
Logo de l'Olympique lillois.

La section football de l'Olympique lillois (dont le diminutif est OL) est un ancien club de football français créé en 1902 à Lille, fondu en 1944 au sein du Lille OSC.

Son histoire est mouvementée : en 1907, l'OL absorbe l'Iris Club lillois et le Stade lillois. L'Iris Club décide de reprendre son indépendance en 1924 avant de revenir vers l'OL en 1941 pour former l'Olympique Iris Club lillois. Quelques mois après une seconde scission avec l'Iris Club début 1944, l'Olympique lillois disparaît en fusionnant avec le rival du Sporting Club fivois (aussi connu sous le nom de SC Fives ou SCF) pour fonder le Stade lillois, futur Lille Olympique Sporting Club.

L'OL est résident du terrain de l'avenue de Dunkerque, connu ensuite comme le stade Victor-Boucquey puis stade Henri-Jooris ; son siège social est basé au café Bellevue, sur la Grand'Place de Lille. C'est un club populaire (il compte 2 000 membres adhérents en 1921) et une des valeurs sûres du football du Nord-Pas-de-Calais, dont il glane sept titres régionaux en vingt ans. Les « Dogues » (surnom des joueurs évoluant au club) parviennent même à se faire une place sur le plan national en remportant en 1914 le championnat de France USFSA et le Trophée de France. Le trophée de France mettant aux prises les champions des quatre fédérations françaises de football concurrentes, l'Olympique lillois peut être considéré comme le meilleur club de France cette année-ci.

D'abord favorables au professionnalisme, l'OL et son président emblématique Henri Jooris se rétractent ensuite par peur de perdre leur influence régionale. Poussé par la professionnalisation du SC Fives, le club franchit finalement le pas à son tour en 1932. Ce choix s'avère bénéfique puisque l'OL remporte la première édition du championnat de France de football professionnel en 1933, en battant en finale l'AS Cannes. Après avoir raté le doublé championnat-coupe de France en 1934, les derniers coups d'éclat de l'OL sont une deuxième place du championnat 1935-1936 et un parcours jusqu'en finale de la coupe de France 1938-1939.

Club olympique Roubaix-Tourcoing

Action de jeu pendant la rencontre.
Ici opposés lors de la finale de la Coupe de France 1932-1933, l'Excelsior et le Racing de Roubaix fusionnent leurs équipes premières pour donner naissance au CORT.

Le Club olympique de Roubaix-Tourcoing est un ancien club de football professionnel français, fondé en 1945. Il est issu de la fusion de trois grands clubs des villes de Roubaix et Tourcoing, le Racing Club de Roubaix, l'Excelsior Athlétic Club de Roubaix et l'Union Sportive de Tourcoing, et d'un petit poucet, l'US Roubaix. Le siège du club est le Café de la Mairie à Roubaix, tandis que son enceinte principale est le stade Amédée-Prouvost, situé à Wattrelos.

Troisième pour son premier exercice dans l'élite, le CORT remporte le championnat de France de football professionnel dès la saison suivante, en 1946-1947. Le club peine cependant à entretenir ses succès avant de ne pouvoir éviter la relégation en deuxième division au bout de la saison 1954-1955. En proie à des dettes de plus en plus importantes, le club abandonne le statut professionnel en 1963. Après plusieurs saisons dans les divisions régionales, le CORT cesse finalement ses activités en 1970 après la reprise progressive de l'indépendance des quatre clubs.

Sporting Club fivois

SC fivois – Olympique lillois en septembre 1934.
SC fivois – Olympique lillois en septembre 1934.

Le Sporting Club fivois, parfois appelé SC Fives ou SCF, est un ancien club de football français fondé en 1901 à Fives, quartier de la ville de Lille. Le SC Fives disparaît en 1944 en fusionnant avec la section football de Olympique lillois (OL) pour donner naissance au Stade lillois, futur Lille Olympique Sporting Club. Le siège social du club est situé à Lille et le SCF joue ses rencontres à domicile au stade Félix-Virnot, renommé en 1937 stade Jules-Lemaire.

Club anonyme dans les années 1910, le club remporte quatre titres de Promotion d'Honneur du Nord après-guerre mais n'arrive pas à se stabiliser en Division d'Honneur, plus haut niveau régional. Le club se fait cependant remarquer sur la scène nationale aux débuts du football professionnel français. Sa décision d'adopter le statut professionnel en juillet 1932 amène le grand rival qu'est l'OL à se professionnaliser à contrecœur. Ensuite, le club fivois termine vice-champion de France en 1934 et se distingue en Coupe de France en atteignant la finale de la Coupe de France 1941 et trois autres demi-finales (1935, 1938 et 1939).

École des arts industriels et des mines

Bâtiment historique de l'École des arts industriels et des mines (1854-1871) et de l'Institut industriel du Nord (1872-1875), 2-4 rue du Lombard.
Bâtiment historique de l'École des arts industriels et des mines (1854-1871) et de l'Institut industriel du Nord (1872-1875), 2-4 rue du Lombard.

École des arts industriels et des mines est la dénomination sous le Second Empire de l'école publique de formation d'ingénieurs civils à Lille, créée en 1854 pour répondre aux besoins de l'industrie du Nord de la France.

Elle succède aux chaires municipales de physique expérimentale, de chimie appliquée aux arts industriels et de mécanique créées respectivement en 1817, 1822 et 1826.

L'école assure initialement un enseignement professionnel de type Arts et métiers. Suite à des réformes des études en 1857 et 1860, la formation se transforme en enseignement supérieur industriel sur le modèle de l'École centrale des arts et manufactures ; les élèves-ingénieurs sont alors recrutés au niveau du baccalauréat et l'école délivre un diplôme d'ingénieur industriel. Les principaux domaines de formation des deux premières années d'études et de la troisième année optionnelle sont la construction des machines, la filature et le tissage, la chimie et la métallurgie, ainsi que l'exploitation des mines.

Après la guerre franco-allemande de 1870 et la chute de l'Empire, une réforme des études conduit à l'établissement de l'Institut industriel du Nord dans les locaux de l'école, rue du Lombard à Lille, en 1872. Son héritière au XXIe siècle est l'École centrale de Lille.

Métro de Lille Métropole

Lustre indiquant la présence d'une station du métro lillois.
Lustre indiquant la présence d'une station du métro lillois.

Le métro de Lille est un système de transport en commun en site propre desservant Lille et son agglomération. Il a la particularité d'être le premier métro au monde à utiliser la technologie du véhicule automatique léger (VAL), cette technologie étant créée au début des années 1970 au sein de l'Université des sciences et technologies de Lille grâce notamment aux travaux du Professeur Robert Gabillard. Le système VAL est ensuite exploité par un consortium mené par Matra qui se charge également des travaux avec le soutien de la communauté urbaine de Lille, alors dirigée par Arthur Notebart. Le métro est finalement inauguré le 25 avril 1983 par le président de la République François Mitterrand.

Ce métro sur pneumatiques comporte deux lignes en site propre, souterraines sur la majorité de leur tracé, d'une longueur totale d'environ 45 kilomètres et soixante stations. En 2013, 345 000 voyages quotidiens sont effectués sur le réseau. La première ligne, partiellement ouverte en 1983 après six années de travaux pour relier Villeneuve-d'Ascq à Lille, est accessible en totalité un an plus tard. La seconde ligne fut inaugurée en 1989 puis accessible en intégralité en 2000 ; cette ligne relie Lomme aux villes de Roubaix et Tourcoing en passant par Lille. Prévues par la communauté urbaine, les lignes 3 et 4 sont finalement abandonnées dans les années 2000 à cause d'un coût trop élevé et remplacées par un réseau de bus à haut niveau de service.

À son inauguration, le métro est exploité par la Compagnie du Métro de Lille. Cette dernière fusionne avec une autre entité pour devenir Transpole en 1989. Depuis, Transpole (appartenant au groupe Keolis) est chargé de l'exploitation du réseau. L'entreprise privée se charge également du tramway et des bus de la métropole lilloise.

Ligne 1 du métro de Lille Métropole

Deux rames VAL 208, l'une quittant et l'autre accédant à la station Triolo située à Villeneuve-d'Ascq.
Deux rames VAL 208, l'une quittant et l'autre accédant à la station Triolo située à Villeneuve-d'Ascq.

La ligne 1 du métro de Lille est une des deux lignes du métro de la métropole lilloise. Son parcours traverse les villes de Villeneuve-d'Ascq et Lille, reliant les stations Quatre Cantons - Stade Pierre-Mauroy et CHU – Eurasanté.

Cette première ligne, qui est la réponse à la décentralisation de la ville de Lille envisagée dans les années 1960, est inaugurée le , entre les arrêts Quatre Cantons et République. Elle est achevée dans son tracé actuel le , le tronçon République – CHR B-Calmette étant mis en service commercial. Elle fut la première ligne du monde à utiliser la technologie du Véhicule automatique léger, créée dans les locaux de l'université des Sciences et Technologies de Lille dans les années 1970 et antérieurement appelée technologie Villeneuve-d'Ascq - Lille. Dès sa mise en service, la ligne connaît un franc succès pour atteindre les 165 000 voyages par jour en 2013.

Longue de 12,5 km, dont 9 km traversés en parcours souterrain, elle comporte dix-huit stations. À l'inauguration en 1983, le matériel roulant était exclusivement composé de VAL 206, mais, en 1999, ces derniers ont été remplacés majoritairement par des VAL 208.

Place du Général-de-Gaulle (Lille)

Au premier plan, la colonne de la Déesse. Au second plan, la Vieille Bourse (à droite).
Au premier plan, la colonne de la Déesse. Au second plan, la Vieille Bourse (à droite).

La place du Général-de-Gaulle est un espace public urbain de la commune de Lille dans le département français du Nord. La place est de type grand-place qui se caractérise par un aspect complètement minéral que l'on retrouve dans de nombreuses villes des anciens Pays-Bas. Il s'agit de la place historique et principale de la ville.

Longtemps considérée comme une partie du forum cité en 1066 dans l'acte de fondation de la collégiale Saint-Pierre, l'origine de la place remonterait au XIVe siècle par la volonté de l'échevinage de la ville d'en faire un marché. La Deûle est canalisée, le sol est progressivement asséché par des remblais, puis pavé afin de créer une place du Marché. Au XVIIe siècle, la construction de la bourse de commerce divise la place en Grand-Place et Petite-Place (actuelle place du Théâtre). Après la libération de Lille durant la Seconde Guerre mondiale, elle est renommée en hommage à Charles de Gaulle. La place est localement appelée « Grand'Place » ou, plus rarement, « place de la Déesse ».

La place du Général-de-Gaulle a conservé son rôle de grand-place : c'est toujours un lieu de fête et d'échanges, y compris commerciaux, et de manifestations de tous types. C'est toujours le cœur de la braderie de Lille. Le commerce des livres, avec la librairie le Furet du Nord et les nombreux bouquinistes, est aussi important sur la place.

La place est bordée par divers bâtiments ; huit sont classés ou inscrits au titre des monuments historiques, parmi lesquels le Théâtre du Nord (ancienne Grande Garde) et la Vieille Bourse (ancienne bourse de commerce). Au centre de la place, trône la colonne de la Déesse. Érigée en 1845, elle représente l'héroïsme des Lillois durant le siège de Lille en 1792.

Ligne 2 du métro de Lille Métropole

Une rame VAL 206 quitte la station Saint-Philibert, située à Lomme.
Une rame VAL 206 quitte la station Saint-Philibert, située à Lomme.

La ligne 2 du métro de Lille est une des deux lignes du métro de la métropole lilloise. Elle relie les trois grandes villes de la conurbation Lille - Roubaix - Tourcoing mais passe également par les villes de Mons-en-Barœul, Villeneuve-d'Ascq, Wasquehal et Croix. Elle relie les stations Saint-Philibert, dans le quartier lillois de Lomme, et CH Dron à Tourcoing, à quelques centaines de mètres de la frontière belge.

Cette seconde ligne est ouverte le sur le tronçon Saint-Philibert – Gares en tant que ligne 1 bis. Elle connaît quatre extensions vers le nord-est de la métropole : en 1994 jusqu'à la station Gare Lille-Europe, en 1995 jusqu'à Fort de Mons, en 1999 jusqu'à l'arrêt Tourcoing - Centre et le jusqu'à CH Dron. La ligne connaît un franc succès et atteint les 180 000 voyages par jour en 2013.

Longue de 31,1 km, dont 25,9 km traversés en parcours souterrain, elle comporte quarante-quatre stations. La ligne 2 est la plus longue ligne de métro de France. Le matériel roulant était exclusivement composé de VAL 206 de 1989 à 1999. Depuis, quelques VAL 208 circulent sur la ligne. La technologie du Véhicule automatique léger, ou VAL, a été créée dans les locaux de l'université des sciences et technologies de Lille.