Chief happiness officer

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Le Chief Happiness Officer est un métier qu'on traduit en français par responsable du bonheur. Ce métier demande à une personne de s'occuper des salariés d'une entreprise et de les rendre heureux au travail. Ce métier est de plus en plus convoité par toutes les entreprises des grandes au plus petites.

Origine

Le concept a été créé par Chade-Meng Tan, un ingénieur américain, 107e salarié embauché par Google qui a changé de métier pour se concentrer sur le développement des personnes et leur bien-être. Il invente donc la fonction de « Jolly Good Fellow » qui se traduit par : super bon camarade et devient le premier M. Bonheur. Il est aujourd’hui milliardaire et enseigne la méditation.

Le métier de Chief Hapiness Officer est né dans la Silicon Valley, et commence à se développer en France. Il a été créé en premier lieu dans les start-ups.

Ce poste se déploie progressivement dans tous les types d'activités. On peut se référencier par exemple au réseau LinkedIn qui compte une vingtaine d'occurrences en France.

Qu'est ce que c'est ?

Le Chief Happiness Officer est un métier en vogue, qui consiste à créer des conditions de bien être pour les salariés en étant à leur écoute et en leur proposant des améliorations au quotidien. Le but est d’apporter du bonheur au travail.

Le bien-être peut être qualifié comme étant un des premiers facteurs de la performance individuelle et collective. Il est vrai qu’un salarié épanoui sera plus efficace dans son travail. 

En quoi cela consiste

Les missions du Chief Happiness Officer sont complexes et nécessitent temps et investissements. Tout d’abord, il doit élaborer et mettre en œuvre une ambiance de travail positive, comprenant l’amélioration des relations et faisant en sorte de créer du lien.

L’objectif est de veiller à ce que les salariés se retrouvent dans les meilleures conditions et qu’aucun obstacle ne puisse entraver leur travail. Ce dernier doit aussi s’assurer d’intervenir sur la mise en place de nouveaux outils : aménagement d’horaires, de la mobilité c’est-à-dire permettre aux salariés de travaillé à distance par du télétravail s’ils en ont besoin. Mais aussi sur l’optimisation du parcours individuelle au sein de l’entreprise, mais aussi d’organiser des entretiens de motivation, de favoriser la cohésion d’équipe, et de permettre une mise à disposition de coaching…

Mais les missions ne s’arrête pas là, il a aussi la fonction d’organiser des activités amusantes : par exemple des ateliers de créativité, des concours internes, des happy hours… Il est à la fois un super-communicant maîtrisant l’événementiel et la médiation.

Pourquoi la création de ce métier

Ces dernières années un grand intérêt fut montrer en ce qui concerne les bienfaits du bonheur au travail. On peut retrouver :

-       L’Américain Tony Hsieh, cofondateur de Zappos, auteur de L'entreprise du bonheur (2011)[1].

-       Le Danois Alexander Kjerulf avec son ouvrage Happy Hour is 9 to 5 (2014)[2].

-       Laurence Vanhée à travers son désormais best-seller Happy RH, le bonheur au travail (2013)[3].

De plus, de nombreuses études (Harvard, MIT…) pointent ce lien positif entre le plaisir au travail et la performance. De leurs travaux ressortent des chiffres impressionnants montrant que : « un salarié heureux est deux fois moins malade, six fois moins absent, ou encore neuf fois plus loyal ».

Cela a donné inspiration et matière à réfléchir sur l’intérêt d’un poste portant en référence au bonheur qui permettra de qualifier les pratiques en devenir.

Les grandes entreprises internationales, ont vu un intérêt conséquent à cette nouvelle fonction permettant de répondre à plusieurs problématiques telles que : le management, la motivation et l’engagement des salariés, la santé au travail, et surtout une meilleure productivité.

Etudes et compétences

Pour tenir ce rôle, il faut avoir un bon nombre de qualités telles que :

-       L’esprit positif

-       Une bonne humeur naturelle

-       Etre capable de montrer un enthousiasme à toute épreuve.

-       Humour, amabilité, empathie

-       Une grande énergie

Ces compétences sont nécessaires pour inspirer le bonheur chez les autres.

En toute logique, les mieux placés pour assumer ce rôle seraient les personnes issues des ressources humaines ou de la communication car l’enjeu est à la fois humain et économique.

Le Chief Happiness Officer doit être une personne un peu senior (c’est-à-dire passer par deux ou trois postes pour comprendre l’essence d’un job idéal.

Le Chief Happiness Officer travaille à temps plein et est payé entre 2 000 et 2 500 euros par mois

Son développement

Ce poste été peu connu jusqu’à l’an dernier où l’intérêt pour ce dernier a été fulgurant. Il y a eu une multiplication importante de ces postes atypiques. En effet, Sur le site d'annonces « Qapa », le nombre d'offres pour devenir Chef Hapiness Officer a augmenté de 967 % entre 2014 et 2016.

Par contre il faut souligner le fait que bien que le job soit de plus en plus connu au sein des entreprises, son rôle, lui, n’est pas toujours bien compris et il est souvent délégué aux stagiaires.

Le Chief Happiness Officer n’est plus l’apanage des startups. Ainsi, si 53% des postes sont encore créés au sein des jeunes pousses, les PME (28%) et les grandes entreprises (18%) font désormais l’effort de s’y intéresser.

Les questions qu'il suscite

Beaucoup s’interrogent aujourd’hui sur les véritables intentions des entreprises, lorsqu’elles dévoilent des offres d’emploi de ce type : Ont-elles vraiment l’intention d’améliorer le cadre de vie de leurs employés ? Ou déguisent-elles le poste pour mieux “vendre” d’autres missions plus ingrates ?

La seconde réponse semble, pour une grande partie des entreprises, être la bonne. Ainsi, on en distingue deux types : les annonces factuelles et objectives qui placent le mot-clé dans la liste des missions (42%), et les annonces plus émotionnelles (58%), mettant l’accent sur les qualités demandées et les valeurs d’entreprise.

Les avantages pour une entreprise de mettre ce poste en place

Les responsables du bonheur sont chargés de « faire en sorte que l'entreprise soit chaque jour plus humaine, plus agréable, plus efficace ». C’est un poste apprécié par les salariés et par ceux qui veulent le devenir. Il contribue à garder les personnes dans l’entreprise et ainsi à produire un travail plus efficace car il est vrai que des personnes qui se sentent bien au travail travaille mieux surtout quand ils ne sont pas sous pression. De plus cela va permettre à l'entreprise de réaliser des économies en évitant des départs et nouvelles arrivées de salariés .

Références

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