Sophie Bassouls

photographe française
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Sophie Bassouls, née le à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), est une photographe française qui a notamment dirigé le service photo de L’Express et du Figaro Littéraire et couvert l’actualité littéraire pour l’agence Sygma. Elle a ainsi constitué au fil des années un fonds extrêmement riche de portraits d’écrivains et d’artistes.

Biographie

Née le à Neuilly-sur-Seine[1], Sophie Bassouls est la fille de François Daniélou, lui-même fils de Charles Daniélou (1878-1953), poète et homme politique et de Madeleine Clamorgan (1880-1956) fondatrice d'un groupe d'écoles privées pour les jeunes filles, et d'une société de vie apostolique féminine : la communauté Saint-François-Xavier.

Après des études d’histoire de l’art, elle s’initie à la photographie et prend en charge successivement en 1957 le service photo de L’Express et en 1963[1] celui du Figaro Littéraire.

En 1976, elle fonde avec son mari Claude Bassouls, une agence de photojournalisme indépendante, Rush, inspirée de l’agence Magnum, qui a été un tremplin pour plusieurs photographes tels que Patrick Zackmann, Marie-Paule Nègre ou Jean-Eudes Schurr, parmi d’autres.

En 1986, elle rejoint l’agence Sygma comme photographe chargée de toute l’actualité littéraire, jusqu’au rachat de cette agence par Corbis en 2003.

Elle travaille aujourd’hui[Quand ?] en freelance et collabore régulièrement à la revue d'art Area.

Elle a deux fils, Élie et Julien.[réf. nécessaire]

Œuvre

Photographies

La majeure partie de son œuvre est consacrée aux portraits d’écrivains et d’artistes (plus de 3 000) et témoigne de la richesse de la vie intellectuelle et culturelle française et internationale de ces dernières décennies. Certaines de ces photos (Nabokov, Moravia, Baldwin, Gombrowicz, Soljenitsyne, Barthes …) ont fait le tour du monde.

La particularité de sa démarche est de situer l’écrivain ou l’artiste dans un contexte visuel très spécifique (décor, accessoires, lumière) qui contribue à dévoiler sa personnalité profonde, en relation avec son œuvre. Elle travaille également sur des thèmes plus personnels liés à ses voyages et ses rencontres. Elle recourt aujourd’hui à plusieurs techniques mixtes : montages, découpages, repeints, utilisation de la feuille d’or, etc.[réf. nécessaire]

Dans ses portraits, Sophie Bassouls privilégie toujours les plans moyens pour saisir plus que l'écrivain... l'atmosphère qui se dégage de lui[2].

Expositions

Ses photos d’écrivains ont donné lieu à de nombreuses expositions, notamment[3] à Bari (1995), Bologne (1995), Genève (1987), Nancy (1987), Naples (1995 et suivantes), New York (2000), Paris/Les Halles (1996-1997), San Francisco (2000)...

À Paris en 2001, 666 portraits ont été présentés à la Bibliothèque historique de la Ville de Paris[2].

Ses œuvres récentes ont été exposées à la Galerie La Réserve (Sous les arbres à l’ombre du boulevard, 2005), à la Galerie des femmes à Paris (Nus et or, 2008)[4], à Naples (Gialo di Napoli, 2008), ou encore à Istanbul et Ankara (Paris-Istanbul, 2009)[5].

Publications

Pour approfondir

Article connexe

Liens externes

Notes et références

  1. a et b « Sophie Bassouls photographe », sur le site du festival littéraire de Savennières (consulté le ).
  2. a et b « Écrivains hors-texte. 666 photographies de Sophie Bassouls », sur le site artaujourdhui.info (consulté le ).
  3. « Sophie Bassouls, photographe », sur le site lacavelitteraire.com (consulté le ).
  4. « L'origine du monstre », sur La page de Pierre Cormary, (consulté le ).
  5. « L'exposition de photos de Sophie Bassouls à Istanbul », sur le site editionsdesfemmes, (consulté le ).