Anita Fetz

politicienne suisse, née 1957

Anita Fetz, née le à Bâle (originaire du même lieu, de Gelterkinden et de Domat/Ems), est une femme politique suisse, membre du Parti socialiste.

Anita Fetz
Illustration.
Portrait d'Anita Fetz
Fonctions
Conseillère aux États
Législature 47e à 50e
Groupe politique socialiste (S)
Prédécesseur Gian-Reto Plattner
Successeur Eva Herzog
Conseillère nationale
Législature 46e
Commission CSEC
Législature 43e
Prédécesseur Ruth Mascarin
Députée au Grand Conseil de Bâle-Ville
Biographie
Date de naissance (67 ans)
Lieu de naissance Bâle
Nationalité suisse
Parti politique Parti socialiste
Profession Historienne
Consultante

Elle siège pendant six législatures à l'Assemblée fédérale : deux au Conseil national (de à fin 1989 et de fin 1999 à fin 2003) et quatre au Conseil des États (de fin 2003 à fin 2019).

Biographie

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Anita Fetz naît le à Bâle. Elle est originaire du même lieu, de Gelterkinden dans le canton de Bâle-Campagne et de Domat/Ems dans le canton des Grisons[1].

Elle a deux sœurs cadettes et grandit à Bâle et Münchenstein, dans le canton de Bâle-Campagne. Ses parents sont les gérants d'un magasin de radio et de télévision[2].

Après des études d'histoire économique et sociale aux universités de Bâle et de Berlin, elle travaille pour l'Organisation pour la cause des femmes[3].

Elle fonde en 1986 le bureau femmedia ChangeAssist, spécialisé dans les conseils en développement personnel, l'égalité des chances et les processus de changement[3].

Elle est mariée à un juriste, Fritz Jenny, ancien directeur de l'hôpital des bourgeois de Bâle (de)[3].

Parcours politique

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Ses premiers combats politiques datent de l'opposition à la centrale nucléaire de Kaiseraugst[4] dans les années 1970[3]. Elle rejoint ensuite les mouvements féministes[4].

En tant que membre des Organisations progressistes de Suisse, elle siège de 1984 à 1989 au Grand Conseil du canton de Bâle-Ville[1] puis au Conseil national, de juin 1985, à la suite de la démission de Ruth Mascarin[5], à décembre 1989, date à laquelle elle démissionne pour se consacrer à son bureau de conseil[4]. Pendant son mandat à la Chambre basse du Parlement suisse, elle est membre de la Commission de la science, de l'éducation et de la culture (CSEC)[1].

En 1995, elle rejoint le Parti socialiste[3] puis siège à nouveau, de 1997 à 2004, au Grand Conseil[1]. Lors des élections fédérales de 1999, elle est élue à nouveau au Conseil national. Elle siège ensuite au Conseil des États de 2003 à 2019, où elle préside la CSEC de fin 2005 à fin 2007, la Commission des finances (CdF) de fin 2015 à fin 2017 et la Délégation des finances en 2016[1].

L'une de ses motions, déposée en 2006[6], est à l'origine de la suppression de la munition conservée à domicile par les soldats de l'armée suisse, hors troupes de premières intervention[7],[8].

Polémique

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En été 2004, elle se voit reprocher des dons reçus pour sa campagne électorale de 2003[9],[10]. La polémique la contraint à quitter plusieurs conseils d'administration[11] mais ne diminue pas sa popularité électorale[12].

Publication

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  • (de) My Baasel. Neun Streifzüge durch Basel für Frauen, Zurich, Xantippe (de), , 200 p.

Notes et références

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(de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Anita Fetz » (voir la liste des auteurs).
  1. a b c d et e « Biographie de Anita Fetz », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
  2. (de) « Mit Anita Fetz & Gilles Tschudi - Persönlich », sur Schweizer Radio und Fernsehen, (consulté le )
  3. a b c d et e (de) Usch Vollenwyder, « Interview mit der Basler SP-Politikerin Anita Fetz », Zeitlupe Magazin, (consulté le )
  4. a b et c (de) Katrin Neuenschwander et Dominik Straub, « Frauen gehen nicht einfach zurück an den Herd », Der Bund,‎ , p. 2 (lire en ligne)
  5. Anne Dousse, « Une femme remplace l'autre », Le Matin,‎ , p. 5 (lire en ligne)
  6. Conseil des États, motion no 06.3351 d'Anita Fetz « Accroître la sécurité tant publique que domestique. Fin de la conservation de munitions de poche à domicile », [lire en ligne (page consultée le 28 septembre 2024)]
  7. Erik Reumann, « Anita Fetz, la socialiste qui a liquidé la munition à domicile », L'Express,‎ , p. 23 (lire en ligne)
  8. « Les armes à la maison et les munitions en caserne », sur Swissinfo, (consulté le )
  9. Monique Keller, « L'affaire Fez, feuilleton de l'été », 24 heures,‎ , p. 6 (lire en ligne)
  10. Victor Fingal, « Caisses noires au PS », Le Matin,‎ , p. 7 (lire en ligne)
  11. Vincent Donzé, « Anita Fetz en disgrâce », Le Matin,‎ , p. 8 (lire en ligne)
  12. Julien Magnollay, « À Bâle, le favori de Blocher s'est lancé un difficile défi », 24 heures,‎ , p. 4 (lire en ligne)

Liens externes

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