Bruttii

gens romaine

La gens Bruttia était une gens romaine citée à partir de la fin de la République. Aucune des gens n'obtint de magistratures importantes avant la seconde moitié du Ier siècle, lorsque Lucius Bruttius Maximus était proconsul de Chypre.

Origine

modifier

Le nomen Bruttius indique probablement que les ancêtres de la gens étaient originaires du Bruttium, la région la plus méridionale de l'Italie . Les Bruttiens étaient un peuple osque descendant des Lucaniens, dont ils affirmèrent leur indépendance au cours du IVe siècle av. J.-C. Le nom de Bruttii, qu'ils ont adopté pour eux-mêmes, pourrait être un nom pré-sabellique signifiant « fuyards »[1],[2],[3],[4].

Praenomen

modifier

Les praenomina utilisés par les Bruttii sont Lucius, Gaius et Quintus .

Branches et cognomen

modifier

Aucune famille distincte des Bruttii n'apparaît sous la République, durant laquelle le seul cognomen est Sura . Un certain nombre de noms de famille apparaissent à l'époque impériale, dont tous sauf Balbus semblent appartenir à la même famille. Les autres étaient Maximus, Praesens et Crispinus . Cette famille est originaire de Volceii, en Lucanie, et semble avoir pris l'habitude d'adopter des noms de lignée féminine. La combinaison de Quinctius ou Quintius Crispinus affirme probablement la descendance de la famille de l'ancienne maison patricienne des Quinctii Crispini[5].

Membres

modifier

Sous la République

modifier

Sous le Principat

modifier

Bruttii Praesens

modifier

Les Bruttii Praesens sont originaires de Volcei, en Lucanie, ils sont inscrits dans la tribu Pomptina.

  • Quintus Bruttius Balbus, édile de Pompéi en 56, candidat au poste de duumvir à Pompéi, mentionné dans un graffiti politique.
  • Publius Bruttius Gratus, centurion de la premiére cohorte prétorienne, originaire d'Aquilée.

Pour approfondir

modifier

Bibliographie

modifier

Articles connexes

modifier

Liens externes

modifier

Notes et références

modifier
  1. Diodorus Siculus, Bibliotheca Historica, xvi. 15.
  2. Strabo, Geographica, vi. 253 ff.
  3. Marcus Junianus Justinus, Historiarum Philippicarum libri XLIV, xxiii. 1.
  4. Oxford Classical Dictionary, 2nd Ed. (1970).
  5. Dictionary of Greek and Roman Biography and Mythology, William Smith, Editor.
  6. Attilio Degrassi, Inscriptiones Latinae Liberae Rei Publicae, Turin (1963), pp. 92, 93 (No. 608).
  7. Marcus Tullius Cicero, Epistulae ad Familiares, xiii. 38.
  8. Marcus Tullius Cicero, Epistulae ad Familiares, xvi. 21.
  9. CIL 6, 2153, CIL 10, 468.
  10. PLRE, vol. I, p. 721.