La diamétralisation est la création d'un barreau de liaison entre les terminus de deux lignes ferroviaires radiales desservant des directions opposées à partir d'une même agglomération, de sorte que la longue voie qui résulte de la fusion des trois sections traverse finalement cette agglomération de part en part, souvent par un tunnel sous son centre-ville. Les S-Bahn allemands ou les RER franciliens empruntent un réseau préexistant ainsi diamétralisé.

Schéma de la ligne A du RER d'Île-de-France juste avant sa diamétralisation.

Exploitation

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  • diamétralisation complète : desserte traversante des gares centrales, reliant deux terminus périurbains.
  • recouvrement : chaque radiale a son terminus à la sortie du tronçon central; les dessertes ne se juxtaposent donc que dans la partie la plus dense du réseau[1].

La diamétralisation permet de supprimer des correspondances[2]. Cela améliore non seulement le confort des voyageurs, mais contribue également à désengorger les gares en réduisant le flux de personnes en transit.

Un autre effet favorable pour les gares est la réduction du nombre de quais nécessaires à l'attente et au stockage des matériels[2]. La gestion du matériel roulant est également optimisée en diminuant le nombre de mouvements à vide[2].

Le principal inconvénient est la répercussion des incidents entre chaque extrémité de la ligne[2].

On peut également citer une faible occupation des trains circulant en contre-pointe[2].

La conception des rames, que ce soit en termes de motorisation ou d'équipement intérieur, doit concilier les besoins des voyageurs de banlieue qui effectuent de longs trajets et ceux des usagers qui ne fréquentent que le tronçon central.

Notes et références

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Voir aussi

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