Michel Marie Claparède

général français

Michel Marie Claparède, né le à Gignac (Hérault) et mort le à Montpellier (Hérault), est un général français de la Révolution et de l’Empire.

Michel Marie Claparède
Michel Marie Claparède
Portrait du Général Michel-Marie Claparède (1832), lithographie de Jean-François Villain.

Naissance
Gignac (Hérault)
Décès (à 70 ans)
Montpellier (Hérault)
Origine Drapeau de la France France
Allégeance Drapeau du royaume de France Royaume de France
Drapeau de la France République française
Drapeau de l'Empire français Empire français
Royaume de France Royaume de France
Arme Infanterie
Grade Général de division
Années de service 17931842
Conflits Guerres de la Révolution
Guerres napoléoniennes
Faits d'armes Expédition de Saint-Domingue
Austerlitz
Saalfeld
Iéna
Pułtusk
Ostrołęka
Ebersberg
Essling
Wagram
Moskowa
Bérézina
Distinctions Grand-croix de la Légion d'honneur
Grand-croix de Saint-Louis
Hommages Nom gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile
Autres fonctions Pair de France
Famille Père : Jean Baptiste Claparède (1733-1802); Mère : Anne Marie Avellan (1741-...)

Biographie

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Sa famille était ancienne dans la robe. Il s'engage en 1792, dans un bataillon de volontaires et suit ce corps dans les Alpes. Son intelligence et son courage le font nommer capitaine. Ayant suivi en Italie le général Napoléon Bonaparte, il est créé chef de bataillon, envoyé à l'armée du Rhin où, le , il est nommé adjudant-général.

Il suit le général Leclerc dans l'expédition de Saint-Domingue et se distingue en toutes les rencontres et mérite le grade de général de brigade. Revenu en France en 1804, il rejoint l'armée à Boulogne, assiste aux batailles d'Ulm et d'Austerlitz où il se trouve aux prises avec la droite de l'armée russe qu'il couvre, avec ses 18 canons, de mitraille et met en déroute. Il se distingue de nouveau à Saalfeld, à Iéna, à Pułtusk, à Ostrołęka, à Borki et à Drewnowo.

Nommé général de division le , il attaque l'arrière-garde autrichienne, en avant d'Ebersberg, la rompt, s'élance sur les pièces et les troupes qui défendent le pont de la Traun, précipite hommes et canons dans la rivière et débouche devant 30 000 Autrichiens que commande Hiller. Sa position, néanmoins, ne tarde pas à devenir critique : le feu ayant détruit le pont et les maisons auxquelles il aboutit, toute retraite est impossible. Ce n'est qu'après trois heures d'un combat furieux qu'il est secouru et dégagé. La division Claparède, est-il dit dans le bulletin qui rend compte de cette affaire, seule et n'ayant que quatre pièces de canon, lutte, pendant trois heures contre 30 000 hommes et se couvre de gloire. Le général en vient de nouveau aux mains à Essling, est blessé dans la mêlée, et reçoit bientôt après le commandement de la division de l'armée de Dalmatie, qui concourt à déterminer l'issue de la bataille de Wagram.

Fait grand officier de la Légion d'honneur, il va combattre en Espagne et au Portugal, y rend de nouveaux services, est rappelé à la Grande Armée en 1812, et chargé du commandement en chef d'un corps d'armée polonais dans la campagne de Russie. Il assiste à la bataille de la Moskowa, combat à la Bérézina et y est encore blessé. Il continue à se distinguer pendant la campagne de 1813, rentre en France après les désastres de Leipzig, fait partie du corps du duc de Raguse et prend part à la bataille sous les murs de Paris.

Après le second retour des Bourbons, le général Claparède est appelé au commandement de la place de Paris, et nommé inspecteur général des troupes de la 1re division militaire. Il est fait comte de l'Empire par l'Empereur, et devient sous la Restauration inspecteur général et pair de France. Appelé à la Chambre des pairs, il meurt à Montpellier (Hérault) le et est inhumé au cimetière de Gignac (Hérault). Il était le bon ami de la danseuse Lise Noblet.

Son nom est inscrit au côté Est de l'arc de triomphe de l'Étoile. L'aînée de ses filles, Marie Camille, épouse le baron Hallez.

Blessures

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Décorations

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  • Comte de l'Empire par décret impérial du et par lettres patentes du  ;
  • Confirmé dans son titre de comte héréditaire par ordonnance du .

Autres fonctions

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Figure Nom du comte et blasonnement
Michel Marie Claparède ( - Gignac, Hérault - Montpellier (Hérault), général de division (1808), 1er comte Claparède et de l'Empire, Grand-croix de la Légion d'honneur, Grand-croix de Saint-Louis (1825), Pair de France (Comte-pair le ),

Coupé : au 1, parti : a. du quartier des Comtes militaires de l'Empire ; b. de gueules à trois étoiles d'argent, rangées en pal ; au 2, d'argent, à un casque de sable, taré de front, double de gueules, sommé de trois plumes d'autruche du même et brochant sur deux rameaux de laurier de sinople, passés en sautoir. Supports : deux lions regardants d'or.[1].

Famille Claparède (Languedoc)

« Coupé : au 1, de gueules, à trois étoiles d'argent, rangées en pal ; au 2, d'or, à un casque de sable, rehaussé d'or, panaché et liséré de gueules, soutenu de deux branches de laurier de sinople, les pieds passés en sautoir. »

Famille Claparède (branche de Genève)

« D'azur, au chevron d'or, accompagné en chef de deux roses d'argent, tigées et feuillées du même, et en pointe d'un oiseau aussi d'argent, posé sur un tertre du même, au chef de gueules, chargé de trois étoiles d'argent. »

Hommages

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Noms gravés sous l'arc de triomphe de l'Étoile : pilier est, 15e et 16e colonnes.
AU GENERAL CLAPAREDE
1770-1842
SA VILLE NATALE
    • Inscription sur la face principale du socle :
VOLONTAIRE EN 1793
GENERAL EN 1802
COMTE DE L’EMPIRE
PAIR DE FRANCE
GRAND CROIX DE LA LEGION D’HONNEUR
    • Inscription sur les faces latérales de la stèle : noms des campagnes militaires effectuées par Claparède.
    • Inscription sur la face arrière du socle :
MONUMENT ELEVE PAR SOUSCRIPTION PUBLIQUE
INAUGURE LE 14 AVRIL 1912
SOUS LA PRESIDENCE DU VICE AMIRAL SERVAN[2]
M ADRIEN BENEZECH ETANT MAIRE DE GIGNAC.
  • Il existe une rue à Montpellier en hommage au général Claparède.

Notes et références

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  1. Armes relevées par son petit-fils Philippe Marie Michel Joseph Amédée Hallez-Claparède (, Paris-, Aix-les-Bains, mort en fonction), ancien élève de l'École polytechnique (1832), inspecteur des finances le , en mission à Rome en 1853, conseiller général du Bas-Rhin, chevalier de la Légion d'honneur.
  2. Paul Gaspard Albert Servan (1842 -1932), vice-amiral, Commandant en chef la division navale de l'Atlantique, commandeur de la Légion d'honneur ().

Annexes

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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