« Franchise universitaire » : différence entre les versions

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== Histoire ==
Lointaine parente française de la {{Citation étrangère|langue=la|libertas academica}}<ref>Dirk Van Miert, [https://books.google.fr/books?id=WkHMkJOMtWMC&pg=PA30&dq=%22libertas+academica%22&hl=fr&sa=X&ei=RoISU5bCHoWqhAfoo4CYDQ&ved=0CGwQ6AEwBw#v=onepage&q=%22libertas%20academica%22&f=false ''Humanism in an Age of Science: The Amsterdam Athenaeum in the Golden Age, 1632-1704''], BRILL, 2009, p. 30</ref>, (liberté académique), la franchise universitaire a une longue histoire, liée à l'origine religieuse des universités au [[Moyen Âge]]. Apparues à partir du début du {{s-|XIII|e}} sous le nom latin de ''[[studium generale]]'', elles étaient les héritières des [[École monastique|écoles monastiques]] et des [[école de cathédrale|écoles de cathédrale]].
 
La [[grève de 1229 à l'université de Paris]] a donné lieu à la [[bulle pontificale]] de [[1231]], ''[[Parens scientiarum]]'', qui a consacré la situation d'indépendance de [[Ancienne université de Paris|cette université]] à l'égard du [[pouvoir temporel]] (seul l’[[évêque]] pouvait enfermer en sa prison les étudiants coupables<ref>{{harvsp|id=bulle|texte=« Celui qui aura commis un crime nécessitant l'emprisonnement sera détenu dans la prison de l'évêque, interdiction absolue étant faite au chancelier d'avoir une prison particulière ».}}</ref>). Ce statut particulier a peu à peu été étendu à d'autres grandes universités d'Europe.