Organisation et gestion des bibliothèques, tels qu'étudiées par la science. [1]
Il ne s’agit pas juste de la collecte et la conservation des supports documentaires, mais également l'exercice de rendre la documentation disponible au public de façon à être consultée et exploitée par les usagers et usagères des services de bibliothèques.[2]
Bien que la bibliothéconomie soit de plus en plus référencée comme une sous-catégorie, une spécialisation des sciences de l'information, elle reste bel et bien une discipline théorique et professionnelle qui est, à ce jour, toujours enseignée et pratiquée. La bibliothéconomie a ses propres champs d'expertise dont elle fait profiter les autres sciences de l'information.[3]
La formation en bibliothéconomie, en tant que science de l'information appliquée, permet aux étudiants et étudiantes des milieux universitaires, le corps professoral et professionnel ainsi que les chercheurs et chercheuses de profiter d'une efficacité et efficience générale dans la recherche d'information en milieux bibliothécaires mais également dans tout autre domaine d’information. [4]
L'accessibilité à une information fiable et spécialisée est une valeur reconnue par l'ensemble de la population universitaire comme nécessaire à la bonne conduite des études et de la recherche; c’est ce sur quoi se penche la bibliothéconomie en milieu universitaire.[5]
La bibliothéconomie scolaire se spécialise non seulement dans l'obtention, la rétention et la conservation de supports et de l'information qu'ils contiennent, mais également dans la transmission de cette information à des buts éducatifs. [6]
Comme il s'agit de l'application de pédagogie dans la pratique des bibliothécaires et techniciens et techniciennes en bibliothéconomies, la science de bibliothéconomie en milieu scolaire ne relève pas uniquement de la formation en sciences de l'information.[7]
↑Yves Tessier, « Apprendre à s’informer : les fondements et les objectifs d’une politique de formation documentaire en milieu universitaire », Documentation et bibliothèques, vol. 23, no 2, , p. 75–84 (ISSN0315-2340 et 2291-8949, DOI10.7202/1055248ar, lire en ligne, consulté le )