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Premire partie
Il peut y avoir plusieurs rponses certaines questions ; il y a toujours au moins une rponse correcte. Chaque question vaut 2 points.

WOOD'STOWN
1 L'emplacement tait superbe pour btir une ville. Il n'y avait qu' dblayer les bords du fleuve, en abattant une partie de la fort, de l'immense fort vierge enracine l depuis la naissance du monde. Alors, abrite tout autour par des collines boises, la ville descendrait jusqu'aux quais d'un port magnifique, tabli dans l'embouchure de la Rivire-Rouge, quatre milles 5 seulement de la mer. Ds que le gouvernement de Washington eut accord la concession, charpentiers et bcherons se mirent l'uvre ; mais vous n'avez jamais vu une fort pareille. Cramponne au sol de toutes ses lianes, de toutes ses racines, quand on l'abattait par un bout elle repoussait d'un autre, se rajeunissait de ses blessures ; et chaque coup de hache faisait sortir des bourgeons 10 verts. Les rues, les places de la ville peine traces taient envahies par la vgtation. Les murailles grandissaient moins vite que les arbres, et sitt leves, croulaient sous l'effort des racines toujours vivantes. Pour venir bout de cette rsistance o smoussait le fer des cognes et des haches, on fut oblig de recourir au feu. Jour et nuit une fume touffante emplit l'paisseur des fourrs, 15 pendant que les grands arbres au-dessus flambaient comme des cierges. La fort essaya de lutter encore, retardant l'incendie avec des flots de sve et la fracheur sans air de ses feuillages presss. Enfin, l'hiver arriva. La neige s'abattit comme une seconde mort sur les grands terrains pleins de troncs noircis, de racines consumes. Dsormais on pouvait btir. 1. Quel serait le meilleur titre pour ce passage ? A. Les progrs de lurbanisme B. La mort de la fort C. Les dgts de la dforestation D. Naissance dune ville E. La cration de Woodstown (Meilleure rponse D)
2.

L(emplacement) (l.1) : Ce dterminant est A. un article prsentatif B. un article dfini C. un article indfini D. demploi cataphorique E. demploi anaphorique (Meilleure rponse BD)

3. descendrait (l.3): ce verbe exprime A. un projet soumis condition B. une hypothse C. une postriorit dans le pass D. un pass dans le futur E. une impossibilit (Meilleure rponse C) 4. Quel est le sens du mot concession (l.6) ? A. un compromis B. un aveu dchec C. un droit dexploitation D. un droit de vente E. un avis (Meilleure rponse C)

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vous navez jamais vu (l.7) constitue : A. une rupture du systme temporel B. une rupture du systme nonciatif C. du discours indirect libre D. une interpellation au lecteur E. une mise en garde gouvernementale (Meilleure rponse ABD) 6. cramponne , rajeunissait , lutter ; lauteur emploie ces expressions propos de la fort pour : A. la personnifier B. la rifier C. la difier D. la personnaliser E. la vivifier (Meilleure rponse A)
5.

Bientt une ville immense, toute en bois comme Chicago, s'tendit aux bords de la Rivire20 Rouge, avec ses larges rues alignes, numrotes, rayonnant autour des places, sa Bourse, ses halles, ses glises, ses coles, et tout un attirail maritime de hangars, de douanes, de docks, d'entrepts, de chantiers de construction pour les navires. La ville de bois, Wood'stown - comme on l'appela - fut vite peuple par les essuyeurs de pltres des villes neuves. Une activit fivreuse circula dans tous ses quartiers ; mais sur les collines environnantes, dominant les rues pleines de 25 foule et le port encombr de vaisseaux, une masse sombre et menaante s'talait en demi-cercle. C'tait la fort qui regardait. Elle regardait cette ville insolente qui lui avait pris sa place au bord du fleuve, et trois milles d'arbres gigantesques. Tout Wood'stown tait fait avec sa vie elle. Les hauts mts qui se balanaient l-bas dans le port, ces toits innombrables abaisss l'un vers l'autre, jusqu' la dernire 30 cabane du faubourg le plus loign, elle avait tout fourni, mme les instruments de travail, mme les meubles, mesurant seulement ses services la longueur de ses branches. Aussi quelle rancune terrible elle gardait contre cette ville de pillards ! Tant que l'hiver dura, on ne s'aperut de rien.
7.

toute (en bois) (l.19) est : A. un adverbe B. un pronom indfini C. un adjectif indfini D. un adjectif qualificatif E. un adjectif relatif (Meilleure rponse A)

Bientt une ville immense, toute en bois comme Chicago, s'tendit aux bords de la Rivire-Rouge, avec ses larges rues alignes, numrotes, rayonnant autour des places, sa Bourse, ses halles, ses glises, ses coles, et tout un attirail maritime de hangars, de douanes, de docks, d'entrepts, de chantiers de construction pour les navires. La construction de cette phrase est particulire : 8. Quelle figure de style peut-on identifier ? A.chiasme ; B.anaphore ; C.hyperbole ; D.numration ; E.juxtaposition. (Meilleure rponse D)

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9. Quelle en est la valeur, la signification ? A.illustrer limmensit de la ville B.souligner la modernit des btiments de la ville C.illustrer le rythme de construction de la ville D.illustrer la comparaison avec la ville de Chicago E.construire une phrase complexe comme la ville (Meilleure rponse AC) 10. les essuyeurs de pltre (l.23) : ce groupe est A.complment circonstanciel de moyen de peupler B.sujet invers de peupler C.complment dagent de peupler D.complment circonstanciel de manire de peupler E.complment de lattribut peuple (Meilleure rponse C) 11. Le passage oppose la ville la fort ; cette opposition est marque par : A.lemploi dun point-virgule de rupture B.la conjonction de coordination mais C.la saison hivernale D.lidentit des matriaux (bois, arbres) E.le sang qui donne son nom la Rivire-Rouge (Meilleure rponse B ou AB) 12. Les deux dernires phrases du passage A.sont une exclamative et une dclarative ngative B.sont contradictoires C.adoptent le mme point de vue D.laissent prsager une suite terrible E.laissent entendre quil ne se passe rien (Meilleure rponse AD)
13. A ce stade du texte, diriez-vous que Daudet :

A.manifeste une connaissance plutt bonne des Etats Unis dAmrique ( larges rues alignes, numrotes ) B.commet des erreurs manifestes ( rues rayonnant autour des places ) C.matrise visiblement la langue anglaise ( Woodstown ) D.pr-figure ce que lon nomme anti-amricanisme primaire ( ville insolente ) E.dnonce violemment la surexploitation des ressources naturelles ( pris trois milles darbres gigantesques ) (Meilleure rponse A ou AB ) Les gens de Wood'stown entendaient parfois un craquement sourd dans leurs toitures, dans leurs 35 meubles. De temps en temps, une muraille se fendait, un comptoir de magasin clatait en deux bruyamment. Mais le bois neuf est sujet ces accidents, et personne n'y attachait d'importance. Cependant, aux approches du printemps, - un printemps subit, violent, si riche de sves qu'on en sentait sous terre comme un bruissement de sources, - le sol commena s'agiter, soulev par des forces invisibles et actives. Dans chaque maison, les meubles, les parois des murs se 40 gonflrent, et l'on vit sur les planchers de longues boursouflures comme au passage d'une taupe. Ni portes, ni fentres, rien ne marchait plus. - C'est l'humidit, disaient les habitants. Avec la chaleur, cela passera. Tout coup, au lendemain d'un grand orage venu de la mer, qui apportait l't dans ses clairs brlants et sa pluie tide, la ville en se rveillant eut un cri de stupeur. Les toits rouges des 45 monuments publics, les clochers des glises, le plancher des maisons et jusqu'au bois des lits, tout tait saupoudr d'une teinte verte, mince comme une moisissure, lgre comme une dentelle. De prs, c'tait une quantit de bourgeons microscopiques, o l'enroulement des feuilles se voyait dj. Cette bizarrerie des pluies amusa sans inquiter ; mais, avant le soir, des bouquets de verdure s'panouissaient partout sur les meubles, sur les murailles. Les branches poussaient vue 50 d'il ; lgrement retenues dans la main, on les sentait grandir et se dbattre comme des ailes.

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14. Quel est le sens de ladjectif sourd (l.34) ?

A.grave B.touff C.inaudible D.fort E.mort (Meilleure rponse B) 15. Le bois neuf est sujet (l.36) est une phrase A.au prsent de narration B.qui reflte les propos de la population C.qui exprime les penses de lauteur D.correspondant une vrit gnrale E.de valeur durative (Meilleure rponse D)
16. Mais le bois neuf est sujet ces accidents, et personne n'y attachait

d'importance. (l.36) : quelle relation logique la seconde proposition de cette phrase exprime-t-elle ? A.lopposition B.la cause C.la consquence D.laddition E.la concession (Meilleure rponse C)

17. de longues boursouflures (l.40) : quelle est la fonction de cette expression ?

A.complment du nom planchers B.groupe nominal prpositionnel C.complment dobjet direct du verbe voir D.phrase nominale E.complment circonstanciel de lieu du verbe voir (Meilleure rponse C) 18. disaient les habitants (l.41) est : A.une proposition de locution B.une proposition incise C.une proposition inverse D. limparfait itratif E. limparfait duratif (Meilleure rponse BD)

19. lgrement retenues dans la main (l.50) est :

A.une subordonne participiale B.une apposition branches C.un complment circonstanciel de temps D.une apposition les (l.50) E.un complment circonstanciel de concession (Meilleure rponse D)

20. Laquelle de ces propositions rsume le mieux le passage ?

A. Lt venu, les oiseaux reprennent vigueur et leurs petits apprennent dployer leurs ailes. B. Malgr des phnomnes inquitants, lhiver fini, les habitants samusent C. Sous les effets conjugus dun printemps humide et dun t orageux, les meubles moisissent. D. A lissue dun hiver pendant lequel elle a prpar ses forces, la fort commence sa reconqute.

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E. Comme chaque printemps, la nature est en pleine renaissance. (Meilleure rponse D)

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Le jour suivant, tous les appartements avaient l'air de serres. Des lianes suivaient les rampes d'escalier. Dans les rues troites, des branches se joignaient d'un toit l'autre, mettant audessus de la ville bruyante l'ombre des avenues forestires. Cela devenait inquitant. Pendant que les savants runis dlibraient sur ce cas de vgtation extraordinaire, la foule se pressait dehors pour voir les diffrents aspects du miracle. Les cris de surprise, la rumeur tonne de tout ce peuple inactif donnaient de la solennit cet trange vnement. Soudain quelqu'un cria : Regardez donc la fort ! et l'on s'aperut avec terreur que depuis deux jours le demi-cercle verdoyant s'tait beaucoup rapproch. La fort avait l'air de descendre vers la ville. Toute une avant-garde de ronces, de lianes s'allongeait jusqu'aux premires maisons des faubourgs. Alors Wood'stown commena comprendre et avoir peur. Evidemment la fort venait reconqurir sa place au bord du fleuve ; et ses arbres, abattus, disperss, transforms, se dprisonnaient pour aller au-devant d'elle. Comment rsister l'invasion ? Avec le feu, on risquait d'embraser la ville entire. Et que pouvaient les haches contre cette sve sans cesse renaissante, ces racines monstrueuses attaquant le sol en dessous, ces milliers de graines volantes qui germaient en se brisant et faisaient pousser un arbre partout o elles tombaient ? Pourtant tout le monde se mit bravement l'uvre avec des faux, des herses, des cognes ; et l'on fit un immense abattis de feuillages. Mais en vain. D'heure en heure la confusion des forts vierges, o l'entrelacement des lianes joint entre elles des pousses gigantesques, envahissait les rues de Wood'stown. Dj les insectes, les reptiles faisaient irruption. Il y avait des nids dans tous les coins, et de grands coups d'ailes, et des masses de petits becs jaseurs. En une nuit les greniers de la ville furent puiss par toutes les couves closes. Puis comme une ironie au milieu de ce dsastre, des papillons de toutes grandeurs, de toutes couleurs volaient sur les grappes fleuries, et les abeilles prvoyantes qui cherchent des abris srs, au creux de ces arbres si vite pousss installaient leurs rayons de miel comme une preuve de dure. Vaguement, dans la houle bruyante des feuillages, on entendait les coups sourds des cognes et des haches ; mais le quatrime jour tout travail fut reconnu impossible. L'herbe montait trop haute, trop paisse. Comment rsister l'invasion ? Avec le feu, on risquait d'embraser la ville entire. Et que pouvaient les haches contre cette sve sans cesse renaissante, ces racines monstrueuses attaquant le sol en dessous, ces milliers de graines volantes qui germaient en se brisant et faisaient pousser un arbre partout o elles tombaient ? 21. Ces phrases interrogatives sintgrent dans le rcit. Il sagit de : A. discours indirect B. discours indirect libre C. discours direct D. rcit libre E. rcit discursif libre (Meilleure rponse B) 22. des faux, des herses, des cognes (l.66 ) : A. ces trois mots dsignent des instruments agricoles B. seuls deux de ces mots dsignent des instruments agricoles C. seul un de ces mots dsigne un instrument agricole D. la juxtaposition de ces mots montre que les habitants sont prts dtourner nimporte quel objet pour lutter contre la fort E. la juxtaposition de ces mots montre que les habitants sont soucieux demployer linstrument adapt chaque aspect de leur lutte. (Meilleure rponse BD)

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23. Pourquoi Daudet emploie-t-il lexpression comme une ironie (l.71) ? A. Pour indiquer que les papillons et les abeilles samusent de la dtresse des humains B. Pour souligner le contraste entre le dsastre dune part et les couleurs , les fleurs dautre part C. Pour marquer le paradoxe de la situation : alors que les appartements humaines sont devenus inhabitables ( serres ), les insectes sinstallent ( installaient ) D. Pour voquer lironie du sort qui offre des abris srs et durables ( preuve de dure ) aux animaux alors que les humains sont dlogs du jour au lendemain ( Le lendemain ), si vite ) E. Pour provoquer lhsitation entre le rire ( jaseurs ) et la frayeur ( monstrueuses ) chez ses lecteurs (Meilleure rponse CD) 24. tout travail fut reconnu impossible. (l.76) A quels voix, mode, temps est conjugu de verbe reconnatre ? A. pass simple de lindicatif, voix active B. pass simple de lindicatif, voix passive C. pass antrieur de lindicatif, voix active D. pass antrieur de lindicatif, voix passive E. pass du subjonctif, voix active (Meilleure rponse B) 25. trop haute, trop paisse (l.77) sont des adjectifs qualificatifs A. au comparatif de supriorit B. au superlatif absolu C. au superlatif relatif D. attribut du sujet herbe E. valeur dadverbes (Meilleure rponse BD) Des lianes grimpantes s'accrochaient aux bras des bcherons, garrottaient leurs mouvements. D'ailleurs les maisons taient devenues inhabitables ; les meubles, chargs de feuilles, avaient perdu leurs formes. Les plafonds s'effondraient, percs par la lance des yuccas, la longue pine des acajous ; et la place des toitures s'talait le dme immense des catalpas. C'tait fini. Il fallait fuir. A travers le rseau de plantes et de branches qui se resserraient de plus en plus, les gens de Wood'stown pouvants se prcipitrent vers le fleuve, emportant le plus qu'ils pouvaient de richesses, d'objets prcieux. Mais que de peine pour gagner le bord de l'eau ! Il n'y avait plus de quais. Rien que des roseaux gigantesques. Les chantiers maritimes, o s'abritaient les bois de construction, avaient fait place des forts de sapins ; et dans le port tout en fleurs, les navires neufs semblaient des lots de verdure. Heureusement qu'il se trouvait l quelques frgates blindes sur lesquelles la foule se rfugia et d'o elle put voir la vieille fort joindre victorieusement la fort nouvelle. Peu peu les arbres confondirent leurs cimes, et sous le ciel bleu plein de soleil, l'norme masse de feuillage s'tendit des bords du fleuve l'horizon lointain. Plus trace de ville, ni de toits, ni de murs. De temps en temps un bruit sourd d'croulement, dernier cho de la ruine, ou le coup de hache d'un bcheron enrag, retentissait sous la profondeur du feuillage. Puis plus rien que le silence vibrant, bruissant, bourdonnant, des nues de papillons blancs tournoyant sur la rivire dserte, et l-bas, vers la haute mer, un navire qui s'enfuyait, trois grands arbres verts dresss au milieu de ses voiles, emportant les derniers migrs de ce qui fut Wood'stown...

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Alphonse DAUDET, Etudes et paysages

26. garrottaient leurs mouvements (l.78) : que signifie ce verbe ? A. guider B. librer C. entraver D. nouer E. acclrer (Meilleure rponse C) 27. Sur quelle dure approximative se droule cette histoire ? A. une semaine B. un mois C. neuf mois D. un an E. dix ans (Meilleure rponse C, D ou CD) 28. A quel genre appartient ce texte ? A. nouvelle B. rcit fantastique C. conte tiologique D. rcit raliste E. rcit historique (Meilleure rponse B ou AB) 29. Que peut-on dire du statut du narrateur ? A. Cest un narrateur acteur qui sexprime la premire personne B. Cest un narrateur tmoin qui sexprime la premire personne C. Cest un narrateur extrieur lhistoire qui adopte un point de vue omniscient D. Cest un narrateur extrieur lhistoire qui adopte un point de vue externe E. Cest un narrateur extrieur lhistoire qui adopte un point de vue interne (Meilleure rponse C) 30. De quel auteur Alphonse Daudet tait-il le contemporain ? A. Emile Zola B. Alain Robbe-Grillet C. Voltaire D. Charles Perrault E. F.-R. de Chateaubriand (Meilleure rponse A ou AE*) *ERRATUM: une erreur s'est glisse lors de la mise en ligne des tests corrigs, deux rponses peuvent rapporter le maximum de points

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Deuxime partie
Dans cette partie, chaque question apporte un maximum de 4 quatre points. Il peut y avoir plusieurs rponses certaines questions. Il y a toujours au moins une rponse correcte.

Exercice 31 : On considre les nombres suivants : N = 77 + 77 + 77 + 77 + 77 + 77 + 77 + 77 + 77 + 77 + 77 + 77 + 77 + 77 + 77 M = 55 + 55 + 55 + 55 + 55 + 55 + 55 + 55 + 55 + 55 + 55 + 55 + 55 + 55 + 55 + 55 + 55 + 55 + 55 + 55 + 55 Cocher la ou les affirmations vraies parmi celles qui suivent : A. N et M sont tous deux des nombres pairs ; B. M est divisible par 21 ; C. N est un multiple de 35 ; D. N est strictement plus petit que M ; E. M est un multiple de 77. (Meilleure rponse BCE) Exercice 32 : On divise 540 270 054 162 par 54. On multiplie le rsultat obtenu par 9, puis le nouveau rsultat par 3. On appelle N le rsultat final. Cocher la ou les affirmations vraies parmi celles qui suivent : A. Le nombre N obtenu a strictement moins de douze chiffres ; B. Le nombre N obtenu a exactement douze chiffres ; C. Le chiffre des units de N est 1 ; D. Le nombre obtenu N est exactement la moiti du nombre de dpart ; E. Le nombre obtenu N est 270 135 270 081. (Meilleure rponse BCD)

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Exercice 33 : On considre un quadrilatre dont les diagonales sont perpendiculaires entre elles. Cocher la ou les affirmations vraies parmi celles qui suivent : A. C'est obligatoirement un carr ; B. C'est obligatoirement un carr ou un losange ; C. C'est peut-tre un trapze ; D. Si c'est un paralllogramme, alors c'est un losange ; E. Ce quadrilatre n'a pas ncessairement un angle droit. (Meilleure rponse CDE) Exercice 34 : Partant d'un carr ABCD, on considre M, N, O, P les milieux de ses cts conscutifs (M milieu de [AB], N milieu de [BC], etc. ). De mme on considre ensuite Q, R, S, T les milieux des cts conscutifs du quadrilatre MNOP (Q milieu de [MN], R milieu de [NO], etc. ). Parmi les affirmations suivantes, cochez celle ou celles qui sont correctes. A. Le quadrilatre MNOP est un carr ; B. Le quadrilatre ATSP est un losange ; C. L'aire du quadrilatre QRST est le quart de l'aire du carr ABCD ; D. Le primtre du quadrilatre QRST est le quart du primtre du carr ABCD ; E. Les droites (AT) et (BS) sont perpendiculaires entre elles. (Meilleure rponse ACE) Exercice 35 : Voici une multiplication o certains chiffres ont t remplacs par des lettres. Deux lettres diffrentes remplacent deux chiffres diffrents. Une mme lettre remplace toujours le mme chiffre mais tous les chiffres correspondant cette lettre nont pas forcment t remplacs. Les retenues ventuelles nont pas t indiques.

A 3 1 B E 8 3 C 2 5 B F 2 A

1 C 3 D 3

B 2 D

Note : dans le rsultat final, le dernier caractre est bien le chiffre 0 et non la lettre O.

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Cochez la ou les affirmations vraies : A. La lettre B reprsente le chiffre 0 ; B. Les nombres A1B et C3D sont des multiples de 5 ; C. Les lettres A et E reprsentent respectivement les chiffres 4 et 3 ; D. La lettre C reprsente l'un des chiffres 1, 3, 5, 7 ou 9 ; E. Dans l'addition finale, il y a exactement une retenue. (Meilleure rponse BCE) Exercice 36 : On dispose dun nombre important de cubes de bois identiques. On dispose de couleur rouge et de couleur verte. On veut peindre un maximum de ces cubes de sorte que chaque face de chaque cube soit peinte dune et une seule couleur, rouge ou verte. Mais on dsire aussi que tous les cubes peints soient diffrents. On peint donc les cubes un un, jusqu' ce qu'il soit impossible d'obtenir un cube diffrent de tous les prcdents. Lorsque lopration est termine on dispose dun stock de N cubes peints, tous diffrents. Cocher la ou les affirmations vraies parmi celles qui suivent : A. Parmi les N cubes peints, il y a 6 cubes avec une seule face rouge ; B. Parmi les N cubes peints, il y a strictement plus de cubes qui ont exactement quatre faces vertes que de cubes qui ont exactement deux faces rouges ; C. Parmi les N cubes peints, il y en a exactement deux qui nont que deux faces vertes; D. Parmi les N cubes peints, il y en a exactement deux qui ont chacun autant de faces vertes que de faces rouges; E. Le stock final (N cubes) est compos de 10 cubes. (Meilleure rponse CDE) Exercice 37 : Dans cet exercice, lorsqu'on parle de division, on considre la division euclidienne dans les entiers, avec quotient et reste (par exemple, dans la division de 100 par 3, le quotient est 33 et le reste est 1). On considre les entiers naturels N ayant au plus quatre chiffres et satisfaisant aux conditions suivantes :

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Le quotient de la division de N par 100 est un nombre impair infrieur 20 ; Le reste de la division de N par 100 est un multiple de 24 ; Le reste de la division de N par 5 est gal 1 ; Le reste de la division de N par 3 est gal 2.

Cocher la ou les affirmations vraies parmi celles qui suivent : A. Le nombre 572 ne satisfait pas toutes ces conditions ; B. Le nombre 1396 satisfait toutes ces conditions ; C. Le nombre 596 satisfait toutes ces conditions ; D. Il y a exactement dix nombres qui satisfont toutes ces conditions ; E. Il y a exactement trois nombres qui satisfont toutes ces conditions. (Meilleure rponse ACE) Exercice 38 : On a reprsent, ci-dessous, dune part le patron dun cube dont les faces comportent des dessins gomtriques, dautre part cinq reprsentations en perspective de ce cube. On se demande quelles reprsentations sont correctes.

Cocher la ou les affirmations vraies parmi celles qui suivent : A. Aucune des reprsentations n'est correcte ; B. la reprsentation n5 n'est pas correcte ; C. la reprsentation n1 est correcte ; D. La reprsentation n2 est correcte ; E. Il y a exactement deux reprsentations qui sont correctes. (Meilleure rponse BDE) Exercice 39 :

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Soit N = 24 + 25 + 27 Cocher la ou les affirmations vraies parmi celles qui suivent : A. N est un nombre impair ; B. N est divisible par 16 ; C. N est plus grand que 28 ; D. N est gal 216 ; E. N a pour reste 16 dans la division euclidienne par 32. (Meilleure rponse BE) Exercice 40 : On considre les nombres dcimaux qui s'crivent avec les trois chiffres 3, 4 et 5 (chacun de ces chiffres, et eux seuls, tant utilis une fois et une seule). Cocher la ou les affirmations vraies parmi celles qui suivent : A. 345 est un tel nombre ; B. 4,305 est un tel nombre ; C. Il y a une infinit de tels nombres ; D. Il y a au moins 12 tels nombres ; E. Il y a exactement 18 tels nombres. (Meilleure rponse ADE) Exercice 41 : Trois couples se rencontrent. Les hommes s'appellent Andr, Bernard, Christian, et les femmes s'appellent Diane, Elonore, Fabienne. On sait que :

La femme d'Andr est la plus jeune des femmes ; Bernard est plus jeune qu'Elonore ; Un seul homme a pous une femme plus jeune que lui ; Christian est la plus ge des six personnes ; Bernard est plus g que Diane ; La femme de Christian est plus jeune que la femme de Bernard ; Elonore n'est pas l'ane des femmes.

Cochez les affirmations vraies :

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A. Bernard est plus jeune que sa femme ; B. Andr n'est pas le plus jeune des six ; C. La femme d'Andr est Elonore ; D. La femme de Bernard est Fabienne ; E. La femme de Christian est Elonore. (Meilleure rponse ADE) Exercice 42 : Dans une population de 1000 personnes, (quon appellera par la suite la population tudie ), hommes et femmes, on a fait subir un examen de la vue toute celles qui remplissent au moins l'une des deux conditions suivantes : tre un homme ou porter des lunettes. 750 examens ont t pratiqus. Il y a 200 hommes portant des lunettes et 350 femmes ont t examines. Cocher la ou les affirmations vraies parmi celles qui suivent : A. Il y a 200 hommes qui ne portent pas de lunettes ; B. Il y a strictement moins de 350 femmes qui portent des lunettes ; C. Il y a 600 femmes dans la population tudie ; D. Il y a 750 personnes qui portent des lunettes dans la population tudie ; E. Dans cette population, on trouve, chez les hommes, proportionnellement plus dindividus qui ne portent pas de lunettes, quon en trouve chez les femmes. (Meilleure rponse ACE) Exercice 43 : Deux coureurs pied quittent en mme temps une ville A et se rendent une ville B par une route rectiligne. Leur course est caractrise par le graphique ci-contre, qui indique pour chacun des coureurs la distance qu'il a parcourue en fonction du temps coul depuis son dpart, et jusqu' son arrive en B : Cocher la ou les affirmations vraies parmi celles qui suivent :

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A. L'un des coureurs a parcouru plus de kilomtres que l'autre ; B. L'un des coureurs court vitesse constante ; C. L'un des coureurs court toujours plus vite que l'autre ; D. L'un des deux coureurs arrive avant l'autre en B ; E. Les deux coureurs ont la mme vitesse moyenne. (Meilleure rponse BE) Exercice 44 : Le schma ci-dessous reprsente diffrents chemins possibles ( sens unique) entre plusieurs villes avec la dure correspondante des parcours (en minutes).

Cocher la ou les affirmations vraies parmi celles qui suivent : A. Il est certain que la distance entre les villes F et A est la mme quentre les villes G et A ; B. Il y a sept itinraires diffrents pour se rendre de D en A ; C. Le trajet D C G A est le plus rapide pour se rendre de D en A ; D. Le trajet le moins rapide pour se rendre de D en A est de 1 heure 25 minutes ; E. Le trajet le moins rapide pour se rendre de D en A est de 2 heures 5 minutes. (Meilleure rponse BCE)

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Exercice 45 : Sur le dessin ci-dessous, trac main leve, on sait que le triangle ABC est isocle en C et que les droites (AB) et (CE) sont parallles. On a cod langle BAC.

Cocher la ou les affirmations vraies parmi celles qui suivent : A. Langle ACE a, ncessairement, la mme mesure que langle CBA ; B. La droite (CE) est, ncessairement, perpendiculaire la droite (AD) ; C. La droite (CE) est, ncessairement, la bissectrice de langle DCA ; D. Langle BCF a, ncessairement, la mme mesure que langle BAC ; E. La droite (AC) est, ncessairement, la bissectrice de langle BAD. (Meilleure rponse ACD)

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