Architecture D'un Poste de Travail
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ROYAUM
Office de la Formation Professionnelle et de la Promotion du Travail
23069759.doc
Sommaire
1. Introduction------------------------------------------------------------------2
2. Types d'ordinateurs---------------------------------------------------------2
3. Constitution de l'ordinateur------------------------------------------------3
3.1. La carte mère...................................................................................4
3.2. Le chipset........................................................................................5
3.3. L'horloge et la pile du CMOS...............................................................5
3.4. Le BIOS...........................................................................................6
3.5. Le support de processeur...................................................................6
3.6. Les connecteurs de mémoire vive........................................................8
3.7. Les connecteurs d'extension...............................................................9
3.8. Les connecteurs d'entrée-sortie.........................................................10
3.9. Le boîtier.......................................................................................10
3.10. MEMOIRE.....................................................................................12
3.11. Mémoire vive (RAM)......................................................................13
3.12. Mémoire morte (ROM)...................................................................14
3.13. Mémoire Flash..............................................................................15
3.14. Différents types de mémoires de masse...........................................16
3.15. Bus d'extension.............................................................................27
4. Représentation des informations :---------------------------------------28
4.1. Le codage binaire............................................................................28
4.1.1. La base 2.................................................................................28
4.1.2. L’Octal.....................................................................................30
4.1.3. L’Hexadécimal...........................................................................32
4.2. LA REPRESENTATION DES INFORMATIONS.........................................34
4.2.1. Les instructions.........................................................................34
4.2.2. Les données..............................................................................34
5. Séquence d’amorçage------------------------------------------------------37
5.1. Le BIOS ou séquence POST..............................................................37
5.2. Le MBR..........................................................................................38
5.3. Le secteur de boot..........................................................................38
5.4. NTLDR...........................................................................................38
5.5. NTOSKRNL.exe...............................................................................39
1.Introduction
Un ordinateur est un ensemble de circuits électroniques permettant de
manipuler des données sous forme binaire, c'est-à-dire sous forme de bits. Le
mot « ordinateur » provient de la société IBM France. François Girard, alors
responsable du service promotion générale publicité de l'entreprise IBM France,
eut l'idée de consulter son ancien professeur de lettres à Paris, afin de lui
demander de proposer un mot caractérisant le mieux possible ce que l'on
appelait vulgairement un « calculateur » (traduction littérale du mot anglais
« computer »).
Ainsi, Jaques Perret, agrégé de lettres, alors professeur de philologie latine à la
Sorbonne, proposa le 16 avril 1955 le mot « Ordinateur » en précisant que le
mot « Ordinateur » était un adjectif provenant du Littré signifiant « Dieux
mettant de l'ordre dans le monde ». Ainsi, il expliqua que le concept de « mise
en ordre » était tout à fait adapté.
2.Types d'ordinateurs
Toute machine capable de manipuler des informations binaires peut être qualifiée
d'ordinateur, toutefois le terme « ordinateur » est parfois confondu avec la notion
d'ordinateur personnel (PC, abréviation de personal computer), le type
d'ordinateur le plus présent sur le marché. Or il existe beaucoup d'autres types
d'ordinateurs (la liste suivante est non exhaustive) :
Amiga
Atari
Apple Macintosh
Stations Alpha
Stations SUN
Stations Silicon Graphics
La suite de ce dossier, aussi générique soit-elle, s'applique ainsi plus
particulièrement aux ordinateurs de type PC, appelés aussi ordinateurs
compatibles IBM, car IBM est la firme qui a créé les premiers ordinateurs de ce
type et a longtemps (jusqu'en 1987) été le leader dans ce domaine, à tel point
qu'elle contrôlait les standards, copiés par les autres fabricants.
3.Constitution de l'ordinateur
Un ordinateur est un ensemble de composants électroniques modulaires, c'est-à-
dire des composants pouvant être remplacés par d'autres composants ayant
éventuellement des caractéristiques différentes, capables de faire fonctionner des
programmes informatiques. On parle ainsi de « hardware » pour désigner
l'ensemble des éléments matériels de l'ordinateur et de « software » pour
désigner la partie logicielle.
Scanner,
Carte Son Externe,
Disque Dur Externe,
Périphérique De Stockage Externe,
Appareil photo ou caméra numérique,
Assistant Personnel (PDA), etc.
Comme son nom l'indique, la carte mère est une carte maîtresse, prenant la
forme d'un grand circuit imprimé possédant notamment des connecteurs pour les
cartes d'extension, les barrettes de mémoires, le processeur, etc.
Caractéristiques
Il existe plusieurs façons de caractériser une carte mère, notamment selon les
caractéristiques suivantes :
Le facteur d'encombrement,
Le chipset,
Le type de support de processeur,
Le facteur d'encombrement,
On désigne généralement par le terme « facteur d'encombrement » (ou
facteur de forme, en anglais form factor), la géométrie, les dimensions,
l'agencement et les caractéristiques électriques de la carte mère. Afin de fournir
des cartes mères pouvant s'adapter dans différents boîtiers de marques
différentes, des standards ont été mis au point :
3.2. Le chipset
Le chipset (traduisez jeu de composants ou jeu de circuits) est un circuit
électronique chargé de coordonner les échanges de données entre les divers
composants de l'ordinateur (processeur, mémoire...). Dans la mesure où le
chipset est intégré à la carte mère, il est important de choisir une carte mère
intégrant un chipset récent afin de maximiser les possibilités d'évolutivité de
l'ordinateur.
Certains chipsets intègrent parfois une puce graphique ou une puce audio, ce qui
signifie qu'il n'est pas nécessaire d'installer une carte graphique ou une carte
son. Il est toutefois parfois conseillé de les désactiver (lorsque cela est possible)
dans le setup du BIOS et d'installer des cartes d'extension de qualité dans les
emplacements prévus à cet effet.
3.4. Le BIOS
Le BIOS (Basic Input/Output System) est le programme basique servant
d'interface entre le système d'exploitation et la carte mère. Le BIOS est stocké
dans une ROM (mémoire morte, c'est-à-dire une mémoire en lecture seule), ainsi
il utilise les données contenues dans le CMOS pour connaître la configuration
matérielle du système.
Il est possible de configurer le BIOS grâce à une interface (nommée BIOS setup,
traduisez configuration du BIOS) accessible au démarrage de l'ordinateur par
simple pression d'une touche (généralement la touche Suppr. En réalité le setup
du BIOS sert uniquement d'interface pour la configuration, les données sont
stockées dans le CMOS. Pour plus d'informations n'hésitez pas à vous reporter au
manuel de votre carte mère).
Fonctionnement
Le processeur (noté CPU, pour Central Processing Unit) est un circuit
électronique cadencé au rythme d'une horloge interne, grâce à un cristal de
quartz qui, soumis à un courant électrique, envoie des impulsions, appelées «
top ». La fréquence d'horloge (appelée également cycle, correspondant au
nombre d'impulsions par seconde, s'exprime en Hertz (Hz). Ainsi, un ordinateur à
200 MHz possède une horloge envoyant 200 000 000 de battements par
seconde. La fréquence d'horloge est généralement un multiple de la fréquence du
système (FSB, Front-Side Bus), c'est-à-dire un multiple de la fréquence de la
carte mère
A chaque top d'horloge le processeur exécute une action, correspondant à une
instruction ou une partie d'instruction. L'indicateur appelé CPI (Cycles Par
Instruction) permet de représenter le nombre moyen de cycles d’horloge
nécessaire à l’exécution d’une instruction sur un microprocesseur. La puissance
du processeur peut ainsi être caractérisée par le nombre d'instructions qu'il est
capable de traiter par seconde. L'unité utilisée est le MIPS (Millions
d'Instructions Par Seconde) correspondant à la fréquence du processeur que
divise le CPI.
Instruction
Une instruction est l'opération élémentaire que le processeur peut accomplir.
Les instructions sont stockées dans la mémoire principale, en vue d'être traitée
par le processeur. Une instruction est composée de deux champs :
Le code opération, représentant l'action que le processeur doit accomplir ;
Le code opérande, définissant les paramètres de l'action. Le code opérande
dépend de l'opération. Il peut s'agir d'une donnée ou bien d'une adresse
mémoire.
La carte mère possède un emplacement (parfois plusieurs dans le cas de cartes
mères multi-processeurs) pour accueillir le processeur, appelé support de
processeur.
On distingue deux catégories de supports :
Slot (en français fente) : il s'agit d'un connecteur rectangulaire dans
lequel on enfiche le processeur verticalement
Socket (en français embase) : il s'agit d'un connecteur carré possédant
un grand nombre de petits connecteurs sur lequel le processeur vient
directement s'enficher
Au sein de ces deux grandes familles, il existe des version différentes du
support, selon le type de processeur. Il est essentiel, quel que soit le
support, de brancher délicatement le processeur afin de ne tordre aucune
EDO, et 10 pour la SDRAM voire 6 ns sur les SDRam DDR) contre quelques
millisecondes pour le disque dur.
La mémoire vive se présente sous la forme de barrettes qui se branchent sur les
connecteurs de la carte mère.
3.9. Le boîtier
Le boîtier (ou châssis) de l'ordinateur est le squelette métallique abritant ses
différents composants internes. Les boîtiers ont par ailleurs d'autres utilités telles
que l'isolement phonique ou la protection contre les rayonnements
électromagnétiques. Ainsi des normes existent afin de garantir un niveau de
protection conforme à la réglementation en vigueur.
Les éléments de choix principaux d'un boîtier sont son facteur de forme, ses
dimensions, le nombre d'emplacements pour des lecteurs, son alimentation, la
connectique en façade et enfin son design et ses couleurs. Ainsi, si les boîtiers se
ressemblaient tous aux débuts du PC, il existe aujourd'hui des boîtiers de toutes
les formes, parfois même transparents afin de permettre aux utilisateurs de faire
du tuning à l'aide par exemple de néons.
Bloc d'alimentation
La plupart des boîtiers sont fournis avec un bloc d'alimentation (en anglais
power supply). L'alimentation permet de fournir du courant électrique à
l'ensemble des composants de l'ordinateur. Aux Etats-Unis les blocs
d'alimentation délivrent un courant à 110V et à 60 Hz, tandis qu'en Europe la
norme est 220V à une fréquence de 50 Hz, c'est la raison pour laquelle les blocs
d'alimentation possèdent la plupart du temps un commutateur permettant de
choisir le type de tension à délivrer.
Il est essentiel de s'assurer que le commutateur est bien positionné sur le bon
voltage afin de ne pas risquer de détériorer des éléments de l'unité centrale.
Le bloc d'alimentation doit posséder une puissance suffisante pour alimenter les
périphériques de l'ordinateur.
3.10. MEMOIRE
Rôle de la mémoire
On appelle « mémoire » tout composant électronique capable de stocker
temporairement des données. On distingue ainsi deux grandes catégories de
mémoires :
La mémoire centrale (appelée également mémoire interne) permettant de
mémoriser temporairement les données lors de l'exécution des programmes. La
mémoire centrale est réalisée à l'aide de micro-conducteurs, c'est-à-dire des
circuits électroniques spécialisés rapides. La mémoire centrale correspond à ce
que l'on appelle la mémoire vive.
La mémoire de masse (appelée également mémoire physique ou mémoire
externe) permettant de stocker des informations à long terme, y compris lors de
l'arrêt de l'ordinateur. La mémoire de masse correspond aux dispositifs de
stockage magnétiques, tels que le disque dur, aux dispositifs de stockage
optique, correspondant par exemple aux CD-ROM ou aux DVD-ROM.
Caractéristiques techniques
Les principales caractéristiques d'une mémoire sont les suivantes :
La capacité, représentant le volume global d'informations (en bits) que la
mémoire peut stocker ;
Le temps d'accès, correspondant à l'intervalle de temps entre la demande de
lecture/écriture et la disponibilité de la donnée ;
Le temps de cycle, représentant l'intervalle de temps minimum entre deux
accès successifs ;
Le débit, définissant le volume d'information échangé par unité de temps,
exprimé en bits par seconde ;
La non volatilité caractérisant l'aptitude d'une mémoire à conserver les données
lorsqu'elle n'est plus alimentée électriquement.
Ainsi, la mémoire idéale possède une grande capacité avec des temps d'accès et
temps de cycle très restreints, un débit élevé et est non volatile.
Néanmoins les mémoires rapides sont également les plus onéreuses. C'est la
raison pour laquelle des mémoire utilisant différentes technologiques sont
utilisées dans un ordinateur, interfacées les unes avec les autres et organisées de
façon hiérarchique.
Les mémoires les plus rapides sont situées en faible quantité à proximité du
processeur et les mémoires de masse, moins rapides, servent à stocker les
informations de manière permanente.
Types de mémoires
Chaque point mémoire est donc caractérisé par une adresse, correspondant à un
numéro de ligne (en anglais row) et un numéro de colonne (en anglais column).
Or cet accès n'est pas instantané et s'effectue pendant un délai appelé temps de
latence. Par conséquent l'accès à une donnée en mémoire dure un temps égal
au temps de cycle auquel il faut ajouter le temps de latence.
Ainsi, pour une mémoire de type DRAM, le temps d'accès est de 60
nanosecondes (35ns de délai de cycle et 25 ns de temps de latence). Sur un
ordinateur, le temps de cycle correspond à l'inverse de la fréquence de l'horloge,
par exemple pour un ordinateur cadencé à 200 MHz, le temps de cycle est de 5
ns (1/(200*106)).
Par conséquent un ordinateur ayant une fréquence élevée et utilisant des
mémoires dont le temps d'accès est beaucoup plus long que le temps de cycle du
processeur doit effectuer des cycles d'attente (en anglais wait state) pour
accèder à la mémoire. Dans le cas d'un ordinateur cadencé à 200 MHz utilisant
des mémoires de types DRAM (dont le temps d'accès est de 60ns), il y a 11
cycles d'attente pour un cycle de transfert. Les performances de l'ordinateur sont
d'autant diminuées qu'il y a de cycles d'attentes, il est donc conseillé d'utiliser
des mémoires plus rapides.
LE DISQUE DUR
Le disque dur est l'organe servant à conserver les données de manière
permanente, contrairement à la mémoire vive, qui s'efface à chaque
redémarrage de l'ordinateur.
Structure
Un disque dur est constitué non pas d'un seul disque, mais de plusieurs disques
rigides (en anglais hard disk signifie disque dur) en métal, en verre ou en
céramique, empilés à une très faible distance les uns des autres et appelés
plateaux (en anglais platters).
Les disques tournent très rapidement autour d'un axe (à plusieurs milliers de
tours par minute actuellement) dans le sens inverse des aiguilles d'une montre.
Un ordinateur fonctionne de manière binaire, c'est-à-dire que les données sont
stockées sous forme de 0 et de 1 (appelés bits). Il existe sur les disques durs des
millions de ces bits, stockés très proches les uns des autres sur une fine couche
magnétique de quelques microns d'épaisseur, elle-même recouverte d'un film
protecteur.
La lecture et l'écriture se fait grâce à des têtes de lecture (en anglais heads)
situées de part et d'autre de chacun des plateaux. Ces têtes sont des électro-
aimants qui se baissent et se soulèvent pour pouvoir lire l'information ou l'écrire.
Les têtes ne sont qu'à quelques microns de la surface, séparées par une couche
d'air provoquée par la rotation des disques qui crée un vent d'environ 250km/h !
De plus ces têtes sont mobiles latéralement afin de pouvoir balayer l'ensemble de
la surface du disque.
Cependant, les têtes sont liées entre elles et seulement une seule tête peut lire
ou écrire à un moment donné. On parle donc de cylindre pour désigner
l'ensemble des données stockées verticalement sur la totalité des disques.
L'ensemble de cette mécanique de précision est contenu dans un boîtier
totalement hermétique, car la moindre particule peut détériorer la surface du
disque. Vous pouvez donc voir sur un disque des opercules permettant
Fonctionnement
Les têtes de lecture/écriture sont dites « inductives », c'est-à-dire qu'elles sont
capables de générer un champ magnétique. C'est notamment le cas lors de
l'écriture : les têtes, en créant des champs positifs ou négatifs, viennent polariser
la surface du disque en une très petite zone, ce qui se traduira lors du passage
en lecture par des changements de polarité induisant un courant dans la tête de
lecture, qui sera ensuite transformé par un convertisseur analogique numérique
(CAN) en 0 et en 1 compréhensibles par l'ordinateur.
Les têtes commencent à inscrire des données à la périphérie du disque (piste 0),
puis avancent vers le centre. Les données sont organisées en cercles
concentriques appelés « pistes », créées par le formatage de bas niveau.
Les pistes sont séparées en quartiers (entre deux rayons) que l'on appelle
secteurs, contenant les données (au minimum 512 octets par secteur en
général).
On appelle cylindre l'ensemble des données situées sur une même piste sur des
plateaux différents (c'est-à-dire à la verticale les unes des autres) car cela forme
Mode bloc
Le mode bloc et le transfert 32 bits permettent d'exploiter pleinement les
performances de votre disque dur. Le mode bloc consiste à effectuer des
transferts de données par bloc, c'est-à-dire par paquets de 512 octets
généralement, ce qui évite au processeur d'avoir à traiter une multitude de
minuscules paquets d'un bit. Le processeur a alors du "temps" pour effectuer
d'autres opérations.
Ce mode de transfert des données n'a malheureusement une véritable utilité que
sous d'anciens systèmes d'exploitation (tels que MS-DOS), car les systèmes
d'exploitation récents utilisent leur propre gestionnaire de disque dur, ce qui rend
ce gestionnaire obsolète.
Une option du BIOS (IDE HDD block mode ou Multi Sector Transfer) permet
parfois de déterminer le nombre de blocs pouvant être gérés simultanément. Ce
nombre se situe entre 2 et 32. Si vous ne le connaissez pas, plusieurs solutions
s'offrent à vous :
Consulter la documentation de votre disque dur ;
Rechercher les caractéristiques du disque sur internet ;
Déterminer expérimentalement en effectuant des tests.
Le mode bloc peut toutefois générer des erreurs sous certains systèmes, à cause
d'une redondance de gestionnaire de disque dur. La solution consiste alors à
désactiver l'un des deux gestionnaires :
La gestion logicielle du mode 32-bit sous le système d'exploitation ;
Le mode bloc dans le BIOS.
Mode 32 bits
Le mode 32 bits (par opposition au mode 16 bits) est caractérisé par un transfert
des données sur 32 bits. Le transfert sur 32 bits correspond à 32 portes qui
s'ouvrent et se ferment simultanément. En mode 32 bits, deux mots (ensemble
de bits) de 16 bits sont transmis successivement, puis assemblés.
Le gain de performance lié au passage du mode 16 bits au mode 32 bits est
généralement insignifiant. Quoiqu'il en soit il n'est la plupart du temps plus
possible de choisir le mode, car la carte mère dértermine automatiquement le
type de mode à adopter en fonction du type de disque dur.
La détermination automatique du mode 32 bits peut toutefois ralentir les lecteurs
de CD-ROM IDE dont la vitesse est supérieure à 24x lorsqu'ils sont seuls sur une
nappe IDE. En effet, dans le cas où le lecteur de CD-ROM est seul sur la nappe,
le BIOS peut ne pas détecter sa compatibilité avec le mode 32 bits (puisqu'il
cherche un disque dur), auquel cas il passe en mode 16 bits. La vitesse de
transfert (appelée par abus de langage taux de transfert) est alors en dessous du
taux de transfert annoncé par le constructeur.
La solution dans ce genre de cas consiste à brancher sur la même nappe que le
lecteur de CD-ROM un disque dur supportant le mode 32 bits.
Caractéristiques techniques
Capacité : volume de données pouvant être stockées sur le disque.
Taux de transfert (ou débit) : quantité de données pouvant être lues ou écrites
sur le disque par unité de temps. Il s'exprime en bits par seconde.
Vitesse de rotation : vitesse à laquelle les plateaux tournent, exprimée en
tours par minutes (notés rpm pour rotations par minute). La vitesse des disques
durs est de l'ordre de 7200 à 15000 rpm. Plus la vitesse de rotation d'un disque
est élevée meilleur est le débit du disque. En revanche, un disque possédant une
vitesse de rotation élevé est généralement plus bruyant et chauffe plus
facilement.
Temps de latence (aussi appelé délai rotationnel) : temps écoulé entre le
moment où le disque trouve la piste et le moment où il trouve les données.
Temps d'accès moyen : temps moyen que met la tête pour se positionner sur
la bonne piste et accéder à la donnée. Il représente donc le temps moyen que
met le disque entre le moment où il a reçu l'ordre de fournir des données et le
moment où il les fournit réellement. Il doit ainsi être le plus court possible.
Densité radiale : nombre de pistes par pouce (tpi: Track per Inch).
Densité linéaire : nombre de bits par pouce sur une piste donnée (bpi: Bit per
Inch).
Densité surfacique : rapport de la densité linéaire sur la densité radiale
(s'exprime en bits par pouce carré).
Mémoire cache (ou mémoire tampon) : quantité de mémoire embarquée sur
le disque dur. La mémoire cache permet de conserver les données auxquelles le
disque accède le plus souvent afin d'améliorer les performances globales ;
Interface : il s'agit de la connectique du disque dur. Les principales interfaces
pour disques durs sont les suivantes :
IDE/ATA ;
Serial ATA ;
SCSI ;
Il existe par ailleurs des boîtiers externes permettant de connecter des disques
durs en USB ou firewire.
CD-ROM
Le Compact Disc a été inventé par Sony et Philips en 1981 afin de constituer un
support audio compact de haute qualité permettant un accès direct aux pistes
numériques. Il a été officiellement lancé en octobre 1982. En 1984, les
spécifications du Compact Disc ont été étendues (avec l'édition du Yellow Book)
afin de lui permettre de stocker des données numériques.
La géométrie du CD
Le CD (Compact Disc) est un disque optique de 12 cm de diamètre et de 1.2
mm d'épaisseur (l'épaisseur peut varier de 1.1 à 1.5 mm) permettant de stocker
des informations numériques, c'est-à-dire correspondant à 650 Mo de données
informatiques (soient 300 000 pages dactylographiées) ou bien jusqu'à 74
minutes de données audio. Un trou circulaire de 15 mm de diamètre en son
milieu permet de le centrer sur la platine de lecture.
La composition du CD
Le CD est constitué d'un substrat en matière plastique (polycarbonate) et d'une
fine pellicule métallique réfléchissante (or 24 carat ou alliage d'argent). La
couche réfléchissante est recouverte d'une laque anti-UV en acrylique créant un
film protecteur pour les données. Enfin, une couche supplémentaire peut être
ajoutée afin d'obtenir une face supérieure imprimée.
Cette information est stockée sur 22188 pistes gravées en spirales (il s'agit en
réalité d'une seule piste concentrique).
Les CD achetés dans le commerce sont pressés, c'est-à-dire que les alvéoles sont
réalisées grâce à du plastique injecté dans un moule contenant le motif inverse.
Fonctionnement
La tête de lecture est composé d'un laser (Light Amplification by Stimulated
Emission of Radiation) émettant un faisceau lumineux et d'une cellule
photoélectrique chargée de capter le rayon réfléchi. Le laser utilisé par les
lecteurs de CD est un laser infrarouge (possédant une longueur d'onde de 780
nm) car il est compact et peu coûteux. Une lentille située à proximité du CD
focalise le faisceau laser sur les alvéoles.
Un miroir semi réfléchissant permet à la lumière réfléchie d'atteindre la cellule
photoélectrique, comme expliqué sur le dessin suivant :
Les lecteurs de CD audio possèdent une vitesse linéaire comprise entre 1.2 et 1.4
m/s.
La lecture à vitesse de rotation angulaire constante (notée CAV pour
constant angular velocity) consiste à ajuster la densité des informations selon
l'endroit où elles se trouvent afin d'obtenir le même débit à vitesse de rotation
égale en n'importe quel point du disque. Cela crée donc une faible densité de
données à la périphérie du disque et une forte densité en son centre.
La vitesse de lecture du lecteur de CD-ROM correspondait à l'origine à la vitesse
de lecture d'un CD audio, c'est-à-dire un débit de 150 ko/s. Cette vitesse a par la
suite été prise comme référence et notée 1x. Les générations suivantes de
lecteurs de CD-ROM ont été caractérisées par des multiples de cette valeur. Le
tableau suivant donne les équivalences entre les multiples de 1x et le débit :
Débit Temps de réponse
1x 150 ko/s 400 à 600 ms
2x 300 ko/s 200 à 400 ms
3x 450 ko/s 180 à 240 ms
4x 600 ko/s 150 à 220 ms
6x 900 ko/s 140 à 200 ms
8x 1200 ko/s 120 à 180 ms
10x 1500 ko/s 100 à 160 ms
12x 1800 ko/s 90 à 150 ms
16x 2400 ko/s 80 à 120 ms
20x 3000 ko/s 75 à 100 ms
24x 3600 ko/s 70 à 90 ms
32x 4500 ko/s 70 à 90 ms
40x 6000 ko/s 60 à 80 ms
52x 7800 ko/s 60 à 80 ms
Le laser utilisé pour lire les CD a une longueur d'onde de 780 nm dans l'air. Or
l'indice de réfraction du polycarbonate étant égal à 1.55, la longueur d'onde du
laser dans le polycarbonate vaut 780 / 1.55 = 503nm = 0.5µm.
La profondeur de l'alvéole correspond donc à un quart de la longueur d'onde du
faisceau laser, si bien que l'onde se réfléchissant dans le creux parcourt une
moitié de longueur d'onde de plus (un quart à l'aller plus un quart au retour) que
celle se réfléchissant sur le plat.
De cette façon, lorsque le laser passe au niveau d'une alvéole, l'onde et sa
réflexion sont déphasées d'une demi-longueur d'onde et s'annulent (interférences
destructrices), tout se passe alors comme si aucune lumière n'était réfléchie. Le
passage d'un creux à un plat provoque une chute de signal, représentant un bit.
C'est la longueur de l'alvéole qui permet de définir l'information. La taille d'un bit
sur le CD, notée "T", est normalisée et correspond à la distance parcourue par le
faisceau lumineux en 231.4 nanosecondes, soit 0.278µm à la vitesse standard
minimale de 1.2 m/s.
D'après le standard EFM (Eight-to-Fourteen Modulation), utilisé pour le stockage
d'information sur un CD, il doit toujours y avoir au minimum deux bits à 0 entre
deux bits consécutifs à 1 et il ne peut y avoir plus de 10 bits consécutifs à zéro
entre deux bits à 1 pour éviter les erreurs. C'est pourquoi la longueur d'une
alvéole (ou d'un plat) correspond au minimum à la longueur nécessaire pour
stocker la valeur OO1 (3T, c'est-à-dire 0.833µm) et au maximum à la longueur
correspondant à la valeur 00000000001 (11T, soit 3.054µm).
Structure logique
Un CD-R, qu'il soit audio ou CD-ROM, est constitué, d'après le Orange Book, de
trois zones constituant la zone d'information (information area) :
La zone Lead-in Area (parfois notée LIA) contenant uniquement des
informations décrivant le contenu du support (ces informations sont stockées
dans la TOC, Table of Contents). La zone Lead-in s'étend du rayon 23 mm au
rayon 25 mm. Cette taille est imposée par le besoin de pouvoir stocker des
informations concernant un maximum de 99 pistes. La zone Lead-in sert au
lecteur de CD à suivre les creux en spirale afin de se synchroniser avec les
données présentes dans la zone programme
La zone Programme (Program Area) est la zone contenant les données. Elle
commence à partir d'un rayon de 25 mm, s'étend jusqu'à un rayon de 58mm et
peut contenir l'équivalent de 76 minutes de données. La zone programme peut
contenir un maximum de 99 pistes (ou sessions) d'une longueur minimale de 4
secondes.
La zone Lead-Out (parfois notée LOA) contenant des données nulles (du silence
pour un CD audio) marque la fin du CD. Elle commence au rayon 58 mm et doit
mesurer au moins O.5 mm d'épaisseur (radialement). La zone lead-out doit ainsi
contenir au minimum 6750 secteurs, soit 90 secondes de silence à la vitesse
minimale (1X).
Un CD-R contient, en plus des trois zones décrites ci-dessus, une zone appelée
PCA (Power Calibration Area) et une zone PMA (Program Memory Area)
constituant à elles deux une zone appelé SUA (System User Area).
La PCA peut être vue comme une zone de test pour le laser afin de lui permettre
d'adapter sa puissance au type de support. C'est grâce à cette zone qu'est
possible la commercialisation de supports vierges utilisant des colorants
organiques et des couches réfléchissantes différents. A chaque calibration, le
graveur note qu'il a effectué un essai. Un maximum de 99 essais par media est
autorisé.
Caractéristiques techniques
Un lecteur CD-ROM est caractérisé par les éléments suivants :
Vitesse: la vitesse est calculée par rapport à la vitesse d'un lecteur de CD-Audio
(150 Ko/s). Un lecteur allant à 3000Ko/s sera qualifié de 20X (20 fois plus rapide
qu'un lecteur 1X).
Temps d'accès : il représente le temps moyen pour aller d'une partie du CD à
une autre.
Interface : ATAPI (IDE) ou SCSI ;
La disquette :
Le lecteur de disquettes permet de sauvegarder et de lire des disquettes.
Seulement, il est en voie de disparition car la capacité n'est que de 1.44 Mo,
voire pire : 720 Ko ! De plus il est très lent. C'est pour cette raison qu'on lui
préfère le CD.
La disquette contient un petit disque en matière plastique pouvant être
magnétisé. Cette couche sert à recevoir les données.
Au milieu de la disquette se trouve un axe permettant de la faire tourner par le
lecteur. Sur le bord de la disquette se trouve un orifice protégé par un volet
métallique coulissant : c'est l'orifice de lecture/écriture. Ce volet métallique est
poussé vers le côté au moment de l'insertion de la disquette.
Une disquette est composée d'un disque que l'on pourrait comparer à un plateau
du disque dur.
Le bus ISA
La version originale du bus ISA (Industry Standard Architecture), apparue en
1981 avec le PC XT, était un bus d'une largeur de 8 bits cadencé à une fréquence
de 4,77 MHz.
En 1984, avec l'apparition du PC AT (processeur Intel 286), la largeur du bus est
passée à 16 bits et la fréquence successivement de 6 à 8 MHz, puis finalement
8,33 MHz, offrant ainsi un débit théorique maximal de 16 Mo/s (en pratique
seulement 8 Mo/s dans la mesure où un cycle sur deux servait à l'adressage).
Le bus ISA permettait le bus mastering, c'est-à-dire qu'il permettait de
communiquer directement avec les autres périphériques sans passer par le
processeur. Une des conséquences du bus mastering est l'accès direct à la
mémoire (DMA, pour Direct Memory Access). Toutefois le bus ISA ne permettait
d'adresser que les 16 premiers mégaoctets de la mémoire vive.
Jusqu'à la fin des années 1990 le bus ISA équipait la quasi-totalité des
ordinateurs de type PC, puis il a été progressivement remplacé par le bus PCI,
offrant de meilleures performances.
Connecteur ISA 8 bits :
Le bus MCA
Le bus MCA (Micro Channel Architecture) est un bus propriétaire amélioré conçu
par IBM en 1987 afin d'équiper leur gamme d'ordinateurs PS/2. Ce bus, d'une
largeur de 16 et 32 bits, était incompatible avec le bus ISA et permettait
d'obtenir un taux de transfert de 20 Mo/s.
Le bus EISA
Le bus EISA (Extended Industry Standard Architecture), a été mis au point en
1988 par un consortium de sociétés (AST, Compaq, Epson, Hewlett-Packard,
NEC, Olivetti, Tandy, Wyse and Zenith), afin de concurrencer le bus propriétaire
MCA lancé par IBM l'année précédente. Le bus EISA utilisait des connecteurs de
même dimension que le connecteur ISA, mais avec 4 rangées de contacts au lieu
de 2, permettant ainsi un adressage sur 32 bits.
Les connecteurs EISA étaient plus profonds et les rangées de contacts
supplémentaires étaient placées en dessous des rangées de contacts ISA. Il était
ainsi possible d'enficher une carte ISA dans un connecteur EISA. Elle rentrait
cependant moins profondément dans le connecteur (grâce à des ergots) et
n'utilisait ainsi que les rangées de contacts supérieures (ISA).
Le bus VLB
En 1992 le bus local VESA (VLB pour VESA Local Bus) a été mis au point par
l'association VESA (Video Electronics Standard Association sous l'égide de la
société NEC) afin de proposer un bus local dédié aux systèmes graphiques. Il
s'agit d'un connecteur ISA 16-bits auquel vient s'ajouter un connecteur
supplémentaire de 16 bits :
Le bus VLB est ainsi un bus 32-bit prévu initialement pour fonctionner à une
fréquence de 33 MHz (fréquence des premiers PC 486 de l'époque). Le bus local
VESA a été utilisé sur les modèles suivants de 486 (respectivement 40 et 50
MHz) ainsi que sur les tout premiers Pentium, mais il a rapidement été remplacé
par le bus PCI.
L’objet de ce document est d’expliquer comment chacune des informations manipulées par
l’ordinateur est traduite en une suite de bits. On dit qu’elles sont codées en binaire.
4.1.1. La base 2
Pour coder un nombre en base 2, il faut le décomposer en une suite de multiples de 2. C’est à
dire que l’on va l’écrire sous la forme :
Pour faire des conversions en binaire, il est utile de connaître le début de la table des multiples
de 2 :
2 1
2 2
2 4
2 8
2 1
6
2 3
2
2 6
4
2 1
2
8
2 2
5
6
2 5
1
2
2 1024
Exemples :
4.1.2. L’Octal
L’octal est le codage en base 8. Suivant le même principe on utilise les chiffres entre 0 et 7
pour coder les nombres en octal.
Pour faire des conversions en octal, il est utile de connaître le début de la table des multiples
de 8 :
8 1
8 8
8 6
4
8 5
1
2
Exemples :
Il est intéressant de noter qu’un chiffre octal peut se coder directement en binaire sur 3 bits.
0 0
0
0
1 0
0
1
2 0
1
0
3 0
1
1
4 1
0
0
5 1
0
1
6 1
1
0
7 1
1
1
Octal : 2 5 3 1 6
4.1.3. L’Hexadécimal
L’hexadécimal est le codage en base 16. On utilise cette fois les chiffres entre 0 et 9 puis les
lettres A(10) B(11) C(12) D(13) E(14) F(15).
Chaque valeur an, an-1, … , a2, a1, a0 est comprise entre 0 et 15.
Pour faire des conversions en hexadécimal, il est utile de connaître le début de la table des
multiples de 16 :
16 1
16 1
6
16 2
5
6
Exemples :
Il est intéressant de noter qu’un chiffre hexadécimal peut se coder directement en binaire sur 4
bits.
0 0 8 1
0 0
0 0
0 0
1 0 9 1
0 0
0 0
1 1
2 0 A 1
0 0
1 1
0 0
3 0 B 1
0 0
1 1
1 1
4 0 C 1
1 1
0 0
0 0
5 0 D 1
1 1
0 0
1 1
6 0 E 1
1 1
1 1
0 0
7 0 F 1
1 1
1 1
1 1
Hexadécimal : 2 9 5 1 E
Les instructions exécutables par la machine sont celles contenues dans le jeu d’instructions du
microprocesseur (voir support de cours sur la structure de la machine).
Chacune de ces instructions possède un code opération qui permet de l’identifier. Pour chaque
instruction, on indique également des opérandes.
L’ensemble est codé sur un mot de 16 ou 32 bits suivant la machine.
COP Opérandes
Le code ASCII
Le code ASCII (American Standard Code for Information Interchange) est celui le plus
généralement utilisé dans les ordinateurs d’aujourd’hui.
Voir table en annexe.
Tout caractère est codé sur un octet, c’est à dire 8 bits.
Une donnée numérique stockée dans une variable de type caractère ou chaîne de caractères
sera codée en ASCII.
Exemples :
Le code EBCDIC
Le code EBCDIC (Extended Binary Coded Decimal Interchange Code), essentiellement utilisé
par IBM est également un code représentant les caractères sur un octet.
ZONE NUME
RIQUE
4 bits 4 bits
Exemples :
Pour coder les informations numériques, il existe différents systèmes de codage suivant la
nature des données, l’utilisation que l’on veut en faire et la précision souhaitée.
Pour coder un entier positif ou nul, on utilise le codage binaire pur. C’est à dire que l’on
convertit la donnée comme indiqué au chapitre 2.
La donnée est stockée dans un mot mémoire. Suivant la machine, un mot mémoire a une taille
variable généralement 16 bits, mais ce peut être aussi sur certaines machines 8 bits (ex : PC-
XT), 32 bits (ex : Pentium ou Motorola), voire 64 bits (machines scientifiques).
Par conséquent les entiers que l’on peut coder avec ce système doivent être compris entre 0 et
2n-1 (n étant le nombre de bits du mot).
Pour coder les entiers signés, on procède de la même façon sauf que l’on n’utilise pas le
premier (ou parfois le dernier) bit du mot.
Celui-ci sert à coder le signe (1 négatif, 0 positif)
Les entiers sont alors compris entre : - (2n-1 -1) et + (2n-1 -1)
X = S * M * 10E
S est le signe du nombre
Exemples :
Exemples :
mantisse 0000000000000000000000001
5.Séquence d’amorçage
La séquence de démarrage c'est toutes les étapes qui vont être exécutées dès le
moment ou vous allez démarrer votre ordinateur. Il y a plusieurs éléments qui
entrent en jeu durant cette séquence. A quoi sert de connaître cette séquence ?
Tout simplement en cas de problème, à mieux identifier celui-ci et à mieux le
résoudre. Et aussi bien entendu à mieux connaître votre ordinateur.
La séquence que je vais décrire ici est la séquence standard pour un système
fonctionnant avec un système d'exploitation Windows.
Pour commencer, dès le moment où vous allez appuyer sur le bouton de mise
sous tension de votre PC, une impulsion électrique va être envoyée à
l'alimentation depuis la carte mère. Laquelle va ensuite produire du courant,
courant qui va allumer le Bios.
Il y a pas mal d'erreurs qui peuvent se produire durant cette phase, elles sont le
plus souvent d'ordre matériel, par exemple une barrette de RAM mal branchée ou
un composant manquant ou encore une incompatibilité entre 2 matériels. Ces
erreurs sont indépendantes du système d'exploitation.
5.2. Le MBR
Le MBR (Master Boot Record) ou table de partition en français, permet de trouver
la partition active du disque. Une fois que cette partition est identifiée, le MBR va
charger le secteur de boot correspondant et transférer ensuite l'exécution à ce
dernier.
Les erreurs qui peuvent arriver à ce niveau sont encore une fois surtout des
problèmes hardware. C'est-à-dire que par exemple un des secteurs qu'il doit
charger est manquant. Ou alors que le disque sur lequel on démarre n'a pas de
NTLDR, donc on ne peut pas booter dessus. Ou alors, il peut arriver qu'il y aie un
problème avec le fichier NTLDR.
5.4. NTLDR
C'est le chargeur d'amorçage de Windows. C'est lui qui va savoir quels windows
sont installés et lequel il faut lancer. Il commence par charger les pilotes du
Les problèmes qui peuvent arriver ici sont surtout des problèmes liés aux fichiers
qui doivent être lancés, par exemple un fichier qui manque ou alors un problème
d'accès à un des fichiers.
5.5. NTOSKRNL.exe
Nous voilà à la fin de la séquence de démarrage du PC, cette fois, le noyau NT va
se lancer définitivement et va charger le programme de logon et nous allons
nous retrouver sur notre bon vieux Windows.
Sources de référence
Support propre a L’OFPPT
Les site web :
http://www.commentcamarche.net
http://www.alphaquark.com/Informatique/Definition_ordinateur.htm