Dagonet, Henri-Traité Des Maladies Mentales
Dagonet, Henri-Traité Des Maladies Mentales
Dagonet, Henri-Traité Des Maladies Mentales
Dagonet, Henri. Trait des maladies mentales / par Henri Dagonet. 1898.
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Dagonet
(ss/dir.de)
y~M~
des
JB. Baillire
Paris 1898
Original NF
illisible
Z 43-120-10
Texte
dtrior NF
reliure Z 43-120-11
dfectueuse
Henri
/.s~
Dagonet
travaux Principaux
de
H. Dagonet
Retnan)~s!U('tti('~)~.dt'tr)t'Hu.T. A)n''n~pt't').t'nia t.tdt'h~'nrf <on''i')t''r.)tit'n'.n)~'t)nt)t('a)t"ur!t)~ni)h~nn)f'nt.'dr.A<r<.)~ L'h~)t'(.)thcr,t)'u)n.c.u)tr.)!)r!n('!)td.)~n)'st.nj)!f.(.htN.<).).S.')~ ]'ati).)~hir.tt-h)t'<~h'.(~)~rS;f~t,s.'), Qncttju''Sth~n~'cs-ricnt)tn)))('n~)~t'r~rf!~)i('!nation ~r~.t~.m. Lett)'dt'\h'nn)'. ~)t~S'<;s~~t/s.),
i~t).f;).<y.).s'S). ('););<f.t.'A..jtS'~j).
f;);S;<A-)),),S.j~),
~</f'.S';r.<r<)8.
Dcisn's~)n'.)tb)not<t)'t'nn~h)<('d.u~i~n.hns.(.S~'f<<ffr'7'/)'f<r./f;t).)Sj.i. Le ch~'tur.)!) t'agite ~~ft~f'.t/c.s';)'f).<i;'f/.t<Sj'j. <!cSt~'phan'-ft'!(). t.asccttf'n<tp~('in.'t).r~'<u~(~)ni:)'th'<i'))tin';C!).)/jrf7.~f'f''tt~~f));< Stati~U<juc-')n')'.)!):<U''nn(en(H))'t).tt<h't!)Unf).<'i'f;)~Strn<ft)').')). K:)p~<)rtnt!~h.'o-dsur)ai~j!nn)c)-AH)t'rL(()c)!j~'{hj)t''))t.nHt't).n)ttn~utani.hjnc )t~<'f'tft!p!t'~t~h"!t!!t!c'i~f't~,f;f.tt-t~.JtSt. t'*ohct'<)nst''tnti\('anntr,~u~.nL'ntt'('r.')nn'h.(,h<)j.~(!).<tr/)~)~). .~<)tirc~t.ti-.)it))~nr).))))'-nat.it)nf).<n..i<)!.< L~j'~)n.)nh'r~i~)<-u~t'tanth~U('u~t'.Lh'r;'f't).~r.~t)H~j,f,f;r~).Sti)~ !)<t;)j)a!)h~it'u'rat'((.'ft.N<s~'f,<)'<tt'< Traita <)rs<)):th"-n~'ntah'(S<)').;S~(!,)tS~~ )U<p])~r!nt<'hc~t"h'i~nr)cn~nun'ijn~.in<'u!t~d'.i'<nat.(i'f.<<t'A.Sti.'i. Lt.f'').'()h~s)'u)t'nt')'a)i<'t)t's.j.tnn.fN~<<<A.,t~fi; )-.cc<'u('h~Jt')tn'th'tt<'u\t;<;t ~tr<o;t8('')). tthi~. (<.< [~r'~).
f<t~f/S;f~.<tf~).s.'i,j\
~apporttn<'dn'<u)snrh'n~))NU~r.n)nrt'u~'u~<'d':i..s.).SH).t)!n.t~f~.jr).<f.St!')\ Expertises in~th'<)h'))<")t'nn!:dir't!n.di.'n ~'Onct.h)~<tr~).<)f')~ti.'),ji('),).'Sti-tt~(t.S!. Loidcjuiu)83tS.(.Ut~.n)~)''A.,)~(!);. Ast!csdntic)h~.i\Ht)n'cpn''S('ftt<)<~)n~rt'c)t()H)'n.t8<). Rapj)t)rtn.cd!c('-i.gatsur~')~HHntcSci~r,arcusc!incf'nd!cY())ont.)i!'t'.(.4ft;).n)f~. !?<)()), /iwA, H~tf~m~a~n~M~n~ ).<'sa(iHn!st):)))~<r<'ux.LUtn.'t<f~.p.'f'/).,).St')! ~nhehi<'iJ(';n('cun~u)sh)nshn~)ir!t!<s.(.<'t<ir;f';t<.<DfJ')Mt'f',t<St}(~. !)~Cit))pu)!)i\<(it<t~f<p'!Yt;[.S'-t)j. Fo!K;an)!)i[i('u-(.<.(tHti.f~r~yf~)<S'~f). ))ctash)~t'<))'u)*')<'st)m!!u1ic<!uf'nt~)<<8*'). L'a)co~!i!)~i(<.t<S~;<. !.C))w'h.)ir<'d(tt.~(.~('n,s~n')<):<!tf's()'))Ht.rs.(!;);t.fJ.p.'iY<).S-')). FoH('tu<:)M)('t'tint<tc!t)]<')h'.(.t;<n.~ff!t,Ayf~i8--). t~M~Md~a~d~a~M.~M~L. Hot).sc!<'nccf'ta)!cnnt!~nnh'))ta!<j.!Hn.Ht~<tT~t!S.SjL tic)or))K'.sttii)tr()ttuit'<)<t!tns)ah)id''ttS.8.(~t.mfJ.n.<t~i.t'< Ai'~c<)'aii<t)t'(Je t)o)tn)n(Buht''t)i!').i.t/ Aht''natio)i~u:'nt.Ut'~n)'otHn)c.(,Utn.mf~MK')?<8j)). t)urt'~<'t'tt)n (j('')i)-)'.)h'fM)!t<n)('.(/( !)<:dc)ir('<)<"t[)cr:-f!eutn'n'i.(iftM.tff/.t).<yc/i.,(.'<()<)). Les <)t'-t;(''ncrcs ;;'< (.inn. psychiques, ;''<< );)<(<. j.
!))(~par'\tittt')-~na~t'tH.t)a--
).
c!!)-f~<t8t')).
on.
~t.y;'A.,t.S~
;t<K'Sq)). a~('ct\'))!(''naih.tnuK''dutcth)H.Mic~.
Henri
Dagonet Prof<'s'!C~r:'K)'t''{;i()[')'<'n'f'nncF.'(')]!f!cStra''))f))rg
.f)eStc-\r~)e A;)(ic))t))~tMif!e[)C))cf<)c~)si!<)cStf').han',fc)t)(\~n.-R)Ktf)eStc-)e
lt8t't~ F.Prt''sif)cnt()(;t!)So't'!t.)))~'t)u~-ps\ct)())o~iq')C<)e)':)ri-j
j~ Ji
(:hcva)irr()c)at.n.f!'Ho')ncu)-
3 7<r
/~S'~
-S'r<'
/~?
(C!H~) HT UHt~AH
Le 8()
D02
s'teignait et
de
ans.
l'affection
siens Dagonet,
mdecin
honoagrge de H de la
professeur de plus
l'ancienne tait un
Strasbourg.
reprsentants franaise. n t
distingues
1S23,
reu
de Paris,
le 11 mai par
soutenance titre
d'une D~ron.s[d~/Y<-
pour
.s'nr ~'f<7~r(//M! chez pour te jeune les tudes crateur laiss remarquable avait t un
~;c/t/n~ docteur
Dagonet,
justement
ia
Dj. a
en
18<8,i!
avait
rcmp)i!c<;
r.\sited'a)insdeFains(Mo-
qu'it
fortune
d'avoir
pour
maitre
Henaudin.
fait de la science
mdico-
sontu(!edcprdi!ectionetqui!cs bien des mesures gnreuses sa savante appris trouve autorite de en direction son lui un pre que !c avait avait avec
et
tu-
jeune les
aimer
premier
ducaaliniste
qu'un
saurait
se
tudes de
la hauteur
de exercer
Renaudin, sur
de qui
inuucnce, qu'il il
entreprit
mon-
moral, lui du
C'est
plus des
couchage vulcanise
et imagina l'usage
rpandit
aprs
sa
thse,
le
20 juin (Mcurthe). et la
1849, Le
it
tait
5 juillet aple de
de l'asile
d'alins
de Stcphansfeld, n'avait
vacant qu'un
ia dmission
de Rderer.Il
an de doctorat.
cette
poque.
H. Dagonet
travaiUa
sans
!'<)-
le prouveniscs
nomin'euscs
1.') novembre en
redoutaient
ainsi
aprs
sa mort. Il fut,
la correspondance concurrents taient nomm d'un thse brinant sur I! entra dans conrc.s~feil
a la soutenu dans du
et aprs
/n~<s. i8j4. et
Ce fut a ce rent
Coxe
Herrgoti
fu-
nommes
dans
ta
des
section
sciences
chirurgie,
accessoires.
et Lon
1858, du de
d'un
rapport
cio~ieux
de
Le-
nomme
membre
devait
Des la
25 juillet, de mdecine
Moselle,
14 Mars dant
1851, la
il entrait de
membre de
corresponLes des
Socit
membres Socits gen, Le bourg, thses mrite ment etc. rle fut sur de
de
dans
a la Facult de
inspira mais le
il eut
a Strasbourg
premier
officiel
de psychiatrie.
cours de qui
galement militaire: et
suivis tous
par les
de de
passe clair,
par
prcis,
caractre
doctrinal, et au
qui
a l'amphithtre si utile
a chaque
la Facult
de l'arme,
lit du
ont
aux
mdeinstant,
l'tat
tribunaux
mental
de jeunes
militaires.
soldats
traduits
devant
les
l'a
dit
!c Docteur
Picqu
dans que
l'allocution l'Univer-
a Verdun, Paris ne se
la guerre l'oeuvre du le
de 1870,
Dagonct.
Congres regret
pas,
dans
militaires. a eu des
rappeler et
i! existe, militaires
de l'arme branche
dans de l"'
Laseguc,
toute avaient
Mittcrma')cr,run quables de
remara In
rAHcmaguc
9 Facult relations tant s'tait fait tion de droit de Heidelberg, suivies en Allemagne, clat avec aux du parti H. portes
patriotiques
1821,
tait
en
s'entendre
Dagonet de
Strasbourg,
les sentiments
1 Allemagne,
en mme
rendait avec
les
estims
allemande. s'occupa avec passion de les et de de qui toutes alins, l'exprience il revenait les il
Dans ce sujet,
qu'il cit
a faites a
sur
chaque
dans une
le Crand-Duch prface
d'tre
a son
traduit
d'alination
franais par
venait
docteur
Jules a l'on
Dagonet,
son
fils,
aujourdhui et du docteur du
mdecin
en
chef et
1 Asile peut
la prface laquelle
mdecin notre
la haute triote. En
il tenait
1862,
il publia /<r.'):
en
mme
que
Marc,
ouvrage
un
7/YM/r
n'ait pu
ou
la un
Science glorieux
franaise
entier,
I ( )
ceux premier de
qui, com-
Rousseau, le 1
ce nvre
psychiatrique temps
il constate les
qu i! en signale du
imperfections. et de ses
crtinisme
avait.
t confie relatif
a la pmme
chapitre par Je
l'administration Henaudin,
docteur
de
816
j)ages,
a eu
ditions,
!a
2'
en
1876, interne
de a ta voulu
la
en I8U4. Duhamel
et,
bien
que
son
fils
et son
ancien mission
1 auteur tout le
se soient
courant de sa main, des
impose
ides dj
!a pieuse
actucUes, tremblante,
mettre crire
au
chapitre laquelle
d'expert,
relatif il avait
une
a la mdecine acquis en
igale Alsace,
dans
fonctions
exprience
consomme.
En 17 ans
1867,
aprs
tre Mdecin
rest en
asile de
cette
comptitcurs, a sa situation
il avait
universitaire, Prfet
Haussmann,
de !a Seine,
l'asile
Sainte-Anne
mrite
d tre
comprenait Lucas, de
2 services, la Salptrire,
qui
furent et au
donns docteur
11Dagonet, tuation de de Stephansfeld. en chef d examen avait Tous deux avaient exceptionnelle. du dparteGides la si-
mdecin central
de classe des
alins
1 asile,
sa tte gnra!
le docteur du service
Cayeux, charg de
de remplir Enjfin un
temporairement pharmacien en
fonctions
2 mdecins et un Girard
en
chef
avaient
chacun
un
interne
mdecine Le docteur
interne de les
2 mdecins-internes, chereau. A cette aucun certificats mme les sur poque, les
pouvoir.
M. Girard ou
faites
et les ne tarda
heureusement de Girard
En
la retraite
devenaient
mdecins-internes
titeurs, En
en 1876,
chef des
en
confrences organises
raisons interrompre. ds mdecin lors
de par
avons
pathologie soins
pas Henri dans son des rappeler
furent
Des tes firent connna de
les
Dagonct rle
Sainte-Anne
tant
de
les
son
traditions
matre
de
Hcnaudin,
son
pre il se
Il eut
parfois il
des
luttes
vives
il soutenir,
lcs({ueHcs son
triompha
de
avec
les
Direcdes
(le
i
publique,
mesure
l'Assistance,
prjudiciab!c Pendant
il resta en
aux la guerre
fonctions
alines. de 1870,
a l'asile
et malgr
et transforma
la commune,
son ser-
vice
mdico-psychologique de Fit. Pinc! a la Ville 13 juillet 1888, 1882 atteint ses il recevait par fonctions ia
mdecin-
fut trait
considrable. classique. de
Nous
avons
dj
Mc~cefjfc,
les
~m)f~s
de
mdicaux la <c Ce
la
publis de 185l
Fauteur
.MM/c~ sont
fois mentale des ses modtes connaiset
approfondies
mdecine
ses
qualits vriiab!e
leur
ensemble et
forme de
un
mentale utile
science
mdico-administrative,
toujours
consulter.
13
public
en
1855
une /nc/</c
<~<c ~n~
~a~~f~H<'
remar-
l'n~'en~t'on Le docteur
le ~qoar/p/ncn~ un des fondaappr C'est dont toujours qu'ils tmoile rsulPuisse nous est
Erienmeycr, /t~' les termes reue Stcphansfeld grand exactes et et suivre du lev. de soins intrt, et Elle
l'avons de
avec
le plus
jugement
infinis. qui
patrie par t
statistique et combler
nous
faisant
dans
privs H.
d'anns
Dagonet
s'adressa
rviser nous
le chapitre
signalerons sur les /v/br/H<~ loi qui n'tait les donnait pas
Cette
de l'poque, Mu par
esprits. su
ibraux, prcis,
formuler que de
sociaux
l'autorit une
intrts
srie
po-
que.
D'autres qu'il
plus a jou
diront dbats de
le rle passionns
imporqu'a
tant
de la loi de
squestrations
Commission
arbitraires,
suprieure
sur
et en
au rgime
demandait
alins
somme
diverses
intermdiaire
entre
peut
l'asile
tre
et
ncessaire
l'autorit~
de
qui
rprimer
rgit
les
l'asile
abus.
et
dont
il
On
peut
dire au
en
que sa
H.
Dagonet et
ne
s'est
longue
de
laborieuse et
unanimement de tous
respect les
le souvenir
psychiatres
voulu eu du
reposer lieu
en
terre le
Lormardi
les
obsques La
corps
la veille
Clinique
du dfunt remarquait de
de
l'Asile
Sainte-Anne, par
de l'Asile Directeur,
Stephansfeld,
envoye Vorster.
le docteur
1)
Deux
discours
ont
prononcs au nom
au des de
dpart, mdecins
l'un de au
le
docteur et par
Magnan, le docteur
Christian,
Charenton,
de
la
l'un
docteur
Dagonet
Qucsneviue),
en chef
par asiles,
L.Picqu, amis de la
des
au nom
des
foule
nombreuse, de
a sa
parmi la
iaqueHe avait
demeure
on
voyait tenu
ce sa-
d'ofnciers
conduire
garnison,
dernire
qui montrer
a vou!u sans la
prs sa il
de
la fronpentoujours
dernire avait
pour
France,
tes dsastres.
du Mdecins
D' de
MESStEt'HS,
C'est nom prme D~ Henri pre ganise, des pour sans s'est
ahns
avec des
une
profonde de cher Ne
que
Mdecins a notre
Sainte-Anne, regrett
adieu
Dagonct.
tait
mdecin-directeur s'est
mu
sa vie
coule
de
leurs il s'est
soufh'ances, intress
affirme
avec
les
Dagonet
devenu
ce jour de
mai
de douloureuse me reporter
lorsque
sparation, bien
notre
je ne puis en arrire
co!!<"uc
m'empcher
mois de
loin
distingu
au
t867,
1~
est
venu
parmi rserv,
nous. modeste,
montr, il t a, du
ds
son
artouune
rive, jours
reste, par et
t,
prcde un savant la de
rputation clinicien
Strasbourg,
car
il tait
un de
Facult Stphansdans
il s'tait de en
profit,
situation
l'inofn-
l'enseignement, crant
cette
un
cours
cliniques ainsi
Stphansfeid recherch,
suivi a la fois par les lves tait pratiques, de Strasbourg. mihtaire et de l'Ecole cuit venir tier, de ces est rest de leons vivace 1 arme le 1)' o te martre se donnait et suivies, fit le
l'esprit ont
que
Dagonet
chaque anciens
Stphansfeid,
vive qui reconnaissance les avait
de
pouvoir
tmoigner
aim et a
sre,
mentale. son arrive nous rudition, puissant clair, faites a Paris, a donn de la esprit prcis, en 1875 la mesure pntrad'anamtho-
Dagonet de son
de son dans
collaboration
collgues
'9 rean vant et moi-mme de cette priode n'est point hlas' aujourd'hui le seul survi-
Ma tche et remarquables
publications
mais je ne puis gable, Trait des maladies parvenu vrage France, plusieurs leur tour aujourd'hui devenu mais classique, aussi
1 tranger, de mdecins,
guide
gnrations
de tous
se faire mentales. du
rapidement
une
devoir, arriv
Henri
tait chaque
un
une
extrme convaincu
minutie que,
de dans
tous un tout
doit veut
tre viter
livr les
au hasard, pnibles
patience confiants
et
bienveillance
inlassables, dans
il les coutait maladives a redresser a les rassurer de plus nos sollicitude les infortunes
immrites les
quelques-uns
confrres,
les veuves,
20-
lins,
et
au
milieu
de
ses
souuranccs,
songeant
un
par
une
note un
crite legs de
feuille
il a fait
mutuelle
mdecins
alinistes
collgue Madame
un coin
Jules
Dagonet,
que
frre
Dagonet
du voile de
D'
Henri
Dagonet
n'a
point
sachant de leur
et tendre content
le mieux.
qui-
de Madame de une
implacable,
Dafils, il
clairs longtemps,
treintes
son
courageuse
mais
d'un
puis ai une
par
ses longues
souifrances, pulmonaire,
jusqu'aux
il
n'a
survenue
derniers
pu rsister il y a peu
moments
soucieux, de
moins
son larmes
l'immense ptors
de lui; il
sa femme
autour
avec
peine
cacher
de une
forces, trs
il courte
s'est
doucement
jeudi
soir
vie, cher
Collgue,
servira
de travail,
a ceux
d'honneur
qui nous
d'exemple
restera ont
grav connu.
Discours
Au nom de la
du
Socit
D* J.
mdico
Christian
psychologique
MESSIEURS,
peu
de
mois,
nous
disions
un
dernier et les
vnres
ceux sa
accompagnons cette que! quel en parler, tcmbc homme savant car dbut ce sont
dernire j'ai
Avant vous
ferme,
de
rappeler
consciencieux, Je puis
praticien quel tait H. Dagonet. son interne, qui qui ont annes un service a Ste-
maladies dans sa
mentales,
de ces gard
souvenir
aussi j'ai et
et scrviabic.
J'ai
avec
quel
-a
des
qu'il
autour lui-mme
de lui.
Si je a de
sortir
tenait
sur
auxquels!!
ses
je nommerais
tendu leur la main,
que!ques-uns
leur de aidanta se crer
pires
ditficuMes,
permettant
une
situation
se t
honorable.
pour
J'ajouterai
des
que
sa dernire
atienistes
pen-
l'Association
mdecins
de la Seine,
appartenait
de
mpar-
rserve que la
reaUscr voulait
le rgime aUues.
appliquer a peine
ans, de pas
il fut Steati-
mdical
de ce que et
des
de hti. II sut s'insph'er lui avaient donns que de Chalons, et l'lev une et Renauprfre, Refiliale. sur ses que! diite-
le crateur il avait
a qui
il conserva
au'cction
mmoires
!ga!c, de son
s'occupait cours,
service.
nomme,
a~re~e
a la facult
de mdecine
tes
levs,
r_ a3 jadies
paru
en
1862,
arrivait
en
189t
sa
par
un
travail
inin-
et surtout
devoirs, en en fut
H. Dagonet A!sacc 1867, une i'asiie y occuper ne s'tonna on Mais regrett que dans un la
faire
appe!
personne de
comptiteurs mrite.
la juste
de son
avenir 1 sentir
lui-mme cependantque
heureux parfois menait nouveau <tiet pasa chef de tremp et finit par sa de tous y
d'tre il
j'imagine et
regretta
honore dans
qu'il son
instaH avec
il s'y
prises des
inimitis sadresser de
dans
instants; succomb,
moins
eut
ou
fut lui
rendue. avaient
Socit
lunanimit
2'1l'appela Les calmes Puis pos, {urent contre a l'honneur annes comme de de de la sa prsidence vie active en 188.').
joies
assombries lesquelles
thrapeutiques,
la rares douleur intervalles ne
soufrir:
et
put que
altrer lui
south'ances,
on jadis,
mais
le retrouvait avec
toujours
entier, un
tel
qu'on un
avait peu
connu
son
caustique,
H. Dagonct
quatre-vingts ou
tombe
ans. ln nn
de
Sa vie a t longue:
sonner, comme
la quitte
a l'heure
qui, a !a
doit
la
travailleur
nuit, un
quitte regard
son en
ouvrage il sa que
et aurait
se
repose. pu se
S'il dire
avait qu'il
jet avait
arrire,
noblement honor
son fils,
rempli le nom
qui a
qu'il laiss
continue
avait son
grandement pre,
les
et qu'a
Sainte-Anne
traditions
il
laissait qu'il
avait
intact
l'hritage
reu.
de
probit
lui-mme
pu
vie,
se dire
qu'il
aussi,
avait
et
c'tait
le
got
grand
les
bonjoies
largement
de
la
famille.
Dans
les il s'est
de joie soutenu
comme par sa
trouvait heure,
Avec
fils,
ses
a pu
petits-
lui
enfants
enfants,
elle
gardera
pieusement
le souvenir
de celui
2.)
qui
qui un nous
a t
avons su))rcmc
le compagnon
connu adieu,
fidle Dagonetetqm
nous son
de
sa vie
et nous
tous
IL
ver!ons!ut<!h-c
sa respect. mmoire et
prononcerons
Adieu,
cher
Maitre.
Discours
Successeur du D'
du
Dagonet
D~
Dubuisson
Sainte-Anne
l'Asile
MHSSiKURS,
J'obis
au plus
lgitime
des
sentiments
en venant
de souvenir et d'adieu prononcer quelques parotes sur la tombe de l'homme en 888, j'eus le auquel, honneur de succder. grand de la jeune passs. Htoign gnration mdicale, qui a pris la place de l'ancienne dans les asiles de la Seine, il est demeur inonbUaMe Quinze pour ceux ont eu le bonheur moi, qui, comme avant qu'il n'eut pris sa retraite. mais de sant robuste, plutt petite, tait mon dou d'une activit comme a ses admirable. un devoirs heure, modle proon le souvenir d assiduit matin, son de ans se sont
le
fessionnefs. voyait
Chaque dans
la mme service
descendre
pour en remonter trois heures Puis il partageait son aprs. la promenade et les ob!igations t'lude, Et pendant 37 ans qu'il fut mdecin en
=),
<
ehefdelasncdeStephansfeId
a men cette vie studieuse et
ou
ca!me
de
Sainte-Anne,
avec une pers-
il
vrance
inlassable.
Ce tait
si rgle, praticien le plus accueiuant ne le prouve dernier difficile jour, cependant d'un
patience sous sa
un
mieux l'ont
Fauection
sympathie
Quelle malheureux
aline.
ue faut-il pas a celui qui a ces
pour mmes
couter
chaque
les
mmes
plaintes,
les mmes
doit-i! pas
ne
tre
pourvu un
exige,
le consoler
esprance
par
cela
mot,
en lui
comme
sortes ont
de qualits autrefois
matinales,
avec adresse
il s'acquittait par
toutes
savait,
un
ces
flatterie,
besoin
adoucir
amertumes,
ces
le
service, lit
il s'y
auraient
prolonge
en
eux
vouloir
cependant
p!us hdeles
anectes a son
dpart
et qui
sont
restes
!cs
plus
presque
l'excs,
redoutant
se mfiant
tout
vo-
innovations,
traitement
2Q que
tenir
l'exprience
aux anciennes
n'avait
pas
consacr, de la que
a s'en an-
et
croyait toujours
mdication
d origine
morale.
une
si habilement
au progrs,
tous mais
tout des
chanpreuves
gement et, en
un
progrs, il avait
rance ou des
ne point
comme
des
adversaires
partageaient
le guidait des ne se
en matire
de noupas
encore quand
conceptions prsentaient
vidence non
donner
la conviction. de mots
nouvelle
I n'ai-
plus
une
et n'imaginait
it quelque
que
appeUation
maladie
connue,
tait
faire
faire
un
pas
considrable
a la science.
i! n'avait rien d'aiieurs a envier ses coHgues
scientifique. hrditaire
distingu,
Il tait
n mdecin
an-
mdecin
trs
en quelque sorte. Son t le fondateur avait directeur aprs de l'asile une thse
et pendant de trs ce
longtemps
le mdecin Lui-mme,
la Responsabi!itcrimineUe de toute en la mdecine mme temps lgale que agrg qui~ aprs de iann mdecin de de cette la ca-
t'asi!c
facult
Stphansfe!d,
mdecine de
professeur Strasbourg
o
tastrophe la facult de Strauss, de 1870, fournit 11 y fut, un en si brillant psychiatrie, de continrent le matre de scieniilors choix du a
de Paris. de et
autant
de la Seine, de nos
dut avait
d'tre dj l'un
en
services.
compos des
France~
d alination
ce genre
rares
mmoires
en dehors
et les
des
travaux
spciaux
manuels,
abondent,
on en est a
mais
compter
o,
simples
les
travaux
d'ensemble. clair,
Il
dploy
la
toutes
les
qualits et par ment pas tres, tre, sonn. Certes daigner, ment Mais met
qu'a
sens.
et a laiss pu qu'il
de ct
tout sans
1 heure
n'avait
ce n'est et plus d en
pas d un laisser
l un parmi un
il d-
fier
ce qui, si haut
toutes
a nos dans
ces
yeux, notre
a tant Henri
et
estime
d'intelligence
Dagonet.
de caractre,
qualits
une
Des et il
malheureux si le dans
connait
aurait l'asile
de faire
et jamais
journal
n'a
parl
de lui
que
pour
qu'il
n'tait
plus;
aucun modeste ds
jusqu'au son
a t mdicale
ses
laissant a la
voies la
nouvelles; clbrit,
naturellement quand et
c'est
honneurs, efforts, arme, de leur hpital devoir mentale, lades, tuation inclination Sachons-lui qu'un raison sance
hasard Mais
justice.
a aussi dvous
d'hommes rle ou
simplement
satisfaits salles leur mdecine les une got, modestes. chose une masipar
de mdecins d'asile,
et confins
leurs
autre nous
homme d'entourer
de plus
de
reconnais-
et de respect.
Discours
(lu
D' Picqu
Au
nom
des
Amis
de
la
Famille
Mr:ssn-:uns,
sous
le coup
motion et im-
posante compose lgues, sont comme comme Et dans chant plus ~onet, et
venus
d'administrateurs, du regrett
mus mdecin
ce qu'il
a!iniste
recueiHie~
que
rien les
n'tait
plus mme
toutes D'Da-
paroles, t
loquentes, que
dmontrer de
!e
!!s avaient mo) tet!c paravant pas tueHe. gus, cur ouh!i, du
pour
malgr et ainsi
!cur les
ce qu'i!
y a de bon dshrit.
mente
!e plus
3/tJe tesse
avait
me
suis
senti
galement la
cette
pris porte
voiture
lorsque,
vcu 35
franchissant
ans, dans
trisou il
de l'Est,
pour son
que le 1)~ Dagonet je pensais fois ces alines la dernire auxquels cur, milieu son intelligence il avait que
et dirige
et sa vu
vie
et au asile de
desquels
Chalons-sur-Marnc,
avait cre
Dagonet,
comme
nous tombe,
nous sur
le dsir rapprocher
sa
de reposer aussi
prs
se
pass
ce
annexe
it
jeunesse
et
comme
sans se
toutefois trouver au
La crmonie de celle
de cette
n'a trouvons
plus
officiel membres
ses amis
d'hier
famille
runis
mais
nombreuse
et
ceux
de ses
fils
et
Jules,
qui
ont
tenu
honneur ration
au moment
de la spa-
Si je viens qui
la pour c'est
m'acquitter
de
reconnaissance
vn--vis
annes et m'a
de reu
sa
carrire, un
m'a fils
hodans
de son milieu
comme
de vous plus
cette sa
crmonie de
carrire comptents
de la proximit
de la fronmilitaire, taiscts
mettre
lumire
un
des
Dagonct tons
forte
a jou comme professeur. qu'i! nous arme a cette a t utile que notre poque,
autant
aimer
et
parce
que
que
respecte.
nous
la
puissante
a Strasbourg acception
un du
initiateur
dans
large
il avait, facult,
l'a rappel
hier,
hommes le
a FpoqHC qu'i!!ustraicnt de la les branches dans toutes enseignement il avait tude instant devant compris pour juger les le ofHciet ds mdecin l'tat tribunaux qu'i! avait de de la
mais
l'importance appel
soldats
Or c!air
cet et
utilitaire
en le dpouiHant produit gnrations de parler par les une relle militaires. cet
doctrinal, de nombreuses
avait
impres-
toujours le plus
nombreux
que et qui de
je compte avaient
parmi
eu la bonne
suivre
Stphansfetd.
parlent Dagonet.
avec
la
plus
grande
vnration
de
36
Depuis exemple la guerre n'a plus t de 1870 suivi. n'a pas su pronter qu'elle
mincnts qui
malheureusement,
son
L'Universit sources
disposition continuer Rcemment alinistes, ne
de Paris
des avait
pouvaient
resa sa
cliniques
et son des uvre. encore,
considrables
hommes
dans
un pas
congrs l'absence
de
mdecins d'alinistes
dplorait-on
une
ouverte
a pro-
je ne pouvais
demi sicle
m'empcher auparavant,
blme.
Dagonet
rsolu
ce
pro-
toutefois,
tout
il a eu des
l'intrt
et la psy-
des
pour un
l'arme
les asile
mdecins d'alins
peuvent
d'arme, militaires
se
russe
perfectionner
cette Si
rapport
branche Henri
it a
si importante Dagonet
droit, dans
de nos utile
curs
connaissances. et
Verdun,
a t
nos
a l'arme,
et a
sous
a
ce
une
vritable nom
un que
vnration,
il
a su
galement a l'tranger
qui, ici, n'a pour pu
porter en
des tre
le republiant
raisons traduit,
de la science
trait je n'ai d'alination pas a
franaise
mentale apprcier
mais sur
servi
qui, le
de
a l'poque entier
o la science un
tous
franaise
rayonnement, qui l'tranger
projetait
a con-
monde
brviaire
si
glorieux ceux
naissaient Je me
et invit
administratives
-3y l'inauguration
d'un
asile
d'alins le
construit qui
sur
les
mdecin appris
n'avait
dans
fit battre
la satisfaction
l'Allemagne moignait
l'Autriche
la dfrence nous
parler le
de
t'homme
moi qui ont eu comme il tait combien savent forts. Non il n'avait
bonheur
de C'est
l'ap-
recherch rendus
hommages de
professeur
l'tonnatent
presque. Je me rappelle
Sainte-Anne
qui
un jour
par de Paris,
minent
facult
plus
et
avait
toute
parlant
suivi les
professeur l'avait
cours.
Et tait
cet
hommage et sincre.
surpris
tant
sa
modestie
grande
Dagonet
avait
galement
un
grand
fonds
de
ne
chez qu'il
ce
vieillard avait eu
tranquille a soutenir
et par-
carrire
semblaient
dnoter
chex
lui
placer
de mais
ces qui,
vitaux
de
ont faveur
leurs
entre de
droits
les ceux
et
mains, qui
combattre,
1 ignorance ces
hommes-la
ou
l'indiffrence
compromettent
de
beaucoup.
parfois
leur et puis-
Il leur pour
faut
du contre
ne
courage les
doivent-ils
belle
lutter
du jour. prouver
contre
satisfaction
la conscience et tous
d'avoir les
d-
hypocrisies
calculs
sa retraite, l'avait
retrouvons
tel de Il a
sa nature que
son il
Il a dpouille avaient
carrire jamais
les
devoir n'en
circonstances
durant parle jamais sa
en
est
lui.
satisfait,
surpris
sur
la moindre qu il a eu
li
paroic
combattre.
d'amertume
il l'adresse
annes. le
la
faisait
son
trahissaient intacte,
1 intelligence
pourtant
tion
un
peu
prolonge
avec
lui
devenait
dif-
souvent
regrett de sa
de carrire
ne
pas et de
l'avoir n'avoir et
a l'poque profiter
ainsi
choses. Mais
exprience
des
hommes
sa
mort, te
ce
fut
un
vrai soir,
plaisir dans
moi, lieu
ma
cet
excellent mais de
vie a
termine, d'honneur,
reprsentait et de d-
joie
nous
tous
qui
nous
res-
autour
douleurs moinque
devenues de famille
altait
cet
homme parfois tnncs, cette raient nib!es comme d'auabiHt, Henri voir, figure pas en
in-
ses
proches
ppeu nous
nous avait
Dagonct,
de vous belle
nous
contempler souvenir ne
votre
s'eHacera homme
r-appeUerons
que!
-/tp
intgre
et
dvoue
\'ous
avez
t,
et
votre
vie
d'homme
de science dle, de
pour nous
nous avons
un
mo-
mission
Henri o que
dans un
le jour
monde ct
mciUcur de ceux
j'espre nous
et admir.
s*~t-mt<t',ct)t<t.M)'i<;i);!t()tt~tt:<!Turtf:))<)Mtt!Ki<t)n:
TRAIT
08~
MALADIES
MENTALES
fAK
LE
D"
H.
DAGONET
AVEC
LA
t;OLLABORAT!0;< [tE
J. ~~dfcin-adjoint
G. t Mdecin-directeur i
OUVttACH <:OSTK'<A'<T
ts r*tttrrt)t-tt\vtm~ Ht unu cnrte des A~'teR t;~ cotjtf;~<t d'aUnM
) ~M~i
f~'L
PARIS
LIBRAIRIE
t9. rue
J.
HMfeuttte.
B.
pra
BAILLIRE
du botttewd
ET
Sttnt-Ctrmttn
FILS
i89t
Ton* droit* r<'*rt<
PRFACE
Le
T'c
M~a/~<
prciation acquise
exprience, longue d'alins de StphansfM tablissements de <867 et de Sainte-Anne (Paris) successivement de ce Trait, mdecin en chef.
nous d'une
soumettons
l'ap-
en 1862, qui a t publie de la inventaire constituait, a dit le D' Rousseau (i), te premier en mme les richesses dont il constatait science psychiatrique, les imperfections . temps qu'il en signalait La seconde dition a ncessit de nombreuses additions. consinous a oblig actuelle La publication un remaniement nouvelle. sorte une uvre elle est donc en quoique drable, des maladies a pour Un Trait, l'enseignement qui objet ne doit et aux lves, et qui est destin aux praticiens mentales, il doit surcontenir des recherches personnelles; pas seulement les donnes tout rsumer d'une aussi exacte manire que possible scieatinqucs avons puis les travaux Dans ce but. nous acqurir. tient que le lecteur d'information et dans nombre de sources un grand Bouchereau~ rcemment de J. Fatret, Motet, publis Ritti, etc. B. Ball, en France; Kra'petin, Bourneviite, de Paul Garnier, Fr, Segas, Mendet, etc. Schute,
Tuczek. sommes
assur, verss
pour
reviser dans
uvre, des
du conmaladies
mdecins
!a pratique
mentales, Anne
Saintede l'asile mdecin-adjoint Dagonet, de interne des Asites d'aUns et le D' G. Duhamel, ancien te D' Jules mdecin
.~n.
la Seine,
t) RoutMau,
directeur
w~yeA.,
d'une
<M,
maison
de sant.
p. Ttf.
caractrisent variables
les causes
l'alination que
les
mentale
les
plus
manifestations
diverses on
a un classement difficilement se prtent qu'ils des de vue. clinique, il existe, au point Pourtant mthodique. des afienistes. admis par !a plupart groupes symptomatoiogiques comprend des lors BaiUarger de i889 r/''< suivre
l'alination
atienistes et te Congres des mdecins base de comme ces groupes adopt la mthode que nous avons cru devoir des formes principales que prsente un
~<' a d ncessairement avec en rapport considrable, mentale tudies par a ralises. Janet, Les bien Paul
recevoir les
l'alination
progrs de troubles
parles
D" Cotard
particulire. analyse se transforment le caractre malades de leur ils ont conscience affection, a que le situation
par le profesont fait l'objet et d'autres, la volont. les sentiments, l'aline. surtout se passe que la des Quelques au dbut en eux, maladie de cette et
ils s'tonnent se
cherchent
progresse, nouvelle
sens
dlirantes
singulires
consacre
un
aux sous
.<;y. de est
auteurs
le dlire les
gnrale, paralysie telle donc pas spciaux seulement La gique. ce groupe cience cxpansif. une marche des
par Lasgue. perscutions, fixes dans dlirants et les ides systmes etc. Ils ne sont dans plusieurs psychoses, ou mais forme, du tableau lignes est un des principaux telle ils reprsentent symptomatolocaractres dans de
de type dcrit
grandes
la consou
dpressif
PRfACE. La <<ye~c~cc, par J.-H. More!, trise certaines garder certains d'en formes dont est tudie la thorie dans a t admirablement spciaL mais comme les Elle il
tendre qui
l'ont tats
auteurs
et toute plus variables, dans les cadres ordinairement une ensuite source fcheuse
tiquette forme
d'a!ination adopts.
de confusion. folies mritait, a t donne. la /M~y</<' d~ff/tOM ce Dagonet; Schutx. La dans comme des Jes cornvrosiques, par son impor-
infectieuses
toxiques). la place qui lui t:mc'' pathologique, entrainent Les excs alcooliques V~< a ct )'
ies/b/t~~co/t L'a/co~wc
i). L'~M~OW!~ ~Ao/oy/~M<? avec !e plus grand soin les travaux des doit rcents fibres tre
nerveuses actuellement
encphaliques considre
la dgnrescence comparable et postrieurs de la moeHe. C'est avec dcouvertes pathologique utile jug un avis par Rokitansky.tc de cette affection. Je mdecin pour dans les circonstances de fait
lsions
caractristiqMp
ncessaires
A la description
des
diverses
formes
joint des~<~<<7~~ reprsentant d a)ins. La physionomie reproduit '~notions ces qui agitent l'esprit; et plus (')<)') saisissante extrieures des vsanics. Enfin Yen, !e D' A. Giraud, Houcn, chapitre a bien claire
nous avons d'alination, un certain nombre de h pes souvent avec <id!it<* tes serviront des rendre
portraits
la description directeur
manifestations
mdecin voulu
de
l'asile
de
Saint-
prs le ptter
20 juillet
VU!
PREFACE.
administratif nement et
indispensable la gestion
ceux des
au fonctionqui s'intressent et d'alins tablissements publics avec tous les clairement exposes, lois et les rglements qu'il lui
les
un mdical recevra du public que ce Trait connous surtout, favorable souhaitons, qu'il puisse accueil; sur les affections des mdecins mentales, tribuer fixer l'attention de est devenue autrefois, dont l'tude, quelque peu ddaigne On comprend et plus ncessaire. en jour plus importante jour Nous en avons de cette tude. l'intrt mieux profond aujourd'hui nombre travaux les importants par un grand publis pour preuve de savants alinistes, tant d'autres. un BaiIIarger, Mcynert, Westphal, qui souvent mieux Une intelligence une dsordre, puis les cerveaux suprieure dchance les FIecbsig, tout a coup irrmorganiss,
frappant
et
H. DAGONET, M6decm h0!)orai)'e de t'Agite Sainte-Anne, Ex-professeur agrge de !a Facult de mdecine de Strasbourg,
TRAITE
CES I."
MALADIES
MENTALES
LIVRE PATHOLOGIE
PRETER GENERALE
CHAPrU
PREMIER
HISTORIQUE t/atination ditions votons passe les plus exposer la science mentale anciennes, ici, des a t observe toutes nous les les trapoques; la preuve. Nous a par lesquelles confuses origines croyances des doctrines des suetdes
l'histoire,
endonnent
jusqu' ta L'histoire perstitieuses s\st'<n<s un prtre La folie :t tsis, dieux, Dans bravoure de
priode de la des
les phases diverses brivement, maladies ses mentales, depuis actuelle. est, on le comprend, celle
folie
premires
philosophiques le traitement
civilisations, puis celle Le mdecin qui se sont succd. consiste en prires, Les en crmonies avaient un enet
le courroux, le pardon. acheter et leur les chefs renomms pour leur sagesse tre les fils des dieux, et ils avaient te pouvoir ils savaient les divinits et irrites, apaiser leurs descendants. frappes raconte les Httes avaient lpre, des de Prtus, roi d'Argos, insult ta statue. Hsiode qu'elles se crurent Les femmes p. 94.
i
transformes d'Argos,
mugissements. traduit
Htjt.
de
M~Mt~c,
men<~
Jourdan, t. 1 par
Afa/a~tM
les en dlivra
au moyen
de l'ellbore
et de purifications
de folie pidmique; d'autres exemples plus tard mme on en peut observer. Telle a t la curieuse aitccde nos jours il y a quelques tion (possession dmoniaque) que l'on a vue clater Mor/.ine, et dont le un village de la Haute-Savoie, annes dans une intressante relation. D''Constant nous a laiss Les Hbreux, connaissaient qus par la possession et chassait par ses conjurations du corps des malades. possession Les Christ, peu tion philosophes Pythagore, aux mains avait qui vivaient Anaxagore, des prtres dont FpHepsic, Satomon dmoniaque. les esprits aux iv" et les accs pratiquait impurs V qui taient cxpiil'exorcisme, avaient pris avant .tesuspeu tradide
sicles
la mtaphysique, et elle ne tarda pas a peu prs inintelligihle. bizarre, admettait de la vie rsidait que le principe Pythagore t'&me des animaux tait ses
de l'me yeux une manation du monde son sige dans l'air. H reconl'ther, gnt'ate qui avait dans t'ame naissait deux t'&me, parties raisonnable, <ppt~<, p!ace l'autre non raisonnable, dans le cur. dans le cerveau, place ~up. mpdocte, goricienne, remplie identique manent l'un des plus que que, dieux illustres tout tait enseignait de divinits; celle des toutes serait,
t'immortaHt
de t'coie la nature de
l'homme
indistinctement d'pres
de
Anaxagore
dogme de
l'un lui
qui
des
soutint
animaux,
le
cetie-ci,
comme
comme
celle
des
Dmocrite
dous
ta doctrine
particuiieres
des
ils peuplent
d'un mouvement
Fam rpandue dans tout le corps est charge de chasser continuel; ou de retenir les particules d'ettes-memes, atomiques, qui se rendent on vertu de la force d'assimilation, vers les organes dont les ctmcnts aux leurs. correspondent de prophtiser est dft A des atomes de nature doua divine, et probablement mans d'autres Ames ou de dmons, d'inteHigence dont les uns sont bons et les autres mauvais. Pendant le sommeil, les organes des sens sont ittactifs et leur comL don
H!STOR!QUE.
du
monde
semble
alors
tre
de nouveau tes organes, pntre l'me de l'univers, recouvrent leurs avant Jsus-Christ, mdicale. Cet
ttippocrate, de corps
modernes que les sciences un ensemble de vrits et de dductions exacte. toutefois, dans tes couvres hippocratiques
enfin le preapparat! illustre des gnie, priv ont cres, n'en a pas moins fondes sur l'ob-
(i), des principes qui ne reposent que sur des hypothses gratuites, rapqui n'ont aucun l'observation des faits, et qui ne sont d'ailleurs port avec qu'une des ides mises tels Is reproduction par les anciens philosophes aux effets des nombres, croyance aux jours critiques, particulirement (in nombre enfin un attribuait septnaire; Hippocrate pouvoir occutte. divin, L'alination l'origine mentale de toutes reconnaissait tes maladies pour lui (2). trois causes principales constituer
la bile, la pituite et !c souffle ou les esprits. H faisait le traitement dans la purgation. uniquement Les philosophes la route trace qui suivent ttippocrate, quittent de Cos ils laissent de cot l'observation, par le mdecin qui est en ox'dccine la base la plus et se livrent la dialectique et aux so)ide, les frivoles. On entasse les unes sur autres ''pt'cutations les les discussions les plus subtiles et les hypothses les ptus deraisonnahtcs. comme et ses disciples, admettait, deux mes Pythagore distinctes chacune un sige ditrent. t'ame ayant L'une, raisonnable, tait ptace dans ta tte t'me d'ou drivaient l'autre, les sensible, avait L'air ambiant passions, contenait pour sige le cur. un principe subUf, ) ther, qui se rendait par des voies particutiresjusqu'au co'u) te mouvement. pour tui communiquer four trouver notions exactes sur quelques tant arriver au commencement du christianisme, Rotnc. l'alination et se mentale, transporter il Platon
le rgne de Tibre, Cctsc, qui vivait sous tudie assez longuement t ahnation trois de dlire, tnmnM l'un aigu. 1;. Il tablit genres de fivre; une seconde accompagn caractrise ta espce par de enfin une troisime tnstcsse; les vains espce qui a pour symptmes tantomes du malade, qui assigent c'est--dire tes hattucinat'esprit Uons et le dlire de l'intelligence. On voit dj, dans cette distincd'une tion, tes lments observation pratique. tt donne des conseils sur les moyens employer recUSer tes pour f'
t'
'tij'i'rat.
/hr(.
f~tt't-.M~oM/~f.<t.
f/MMtfHCM Mf'< en 6')
tr~i.
vol., t.
Littrt'.
X, p.
P.'triHt).
t8M-!S6). !M9.
'i
f:t'
4 fausses
PTMLOGtE
GNRALE.
des alins et sur l'emploi alternatif de la bienveilcroyances lance et de la svrit. Il recommande, en outre, les exercices du comme l'un des moyens les plus efficaces corps, les pour combattre maladies de l'me. Arte, l'un des directe manie une Cappadoce. auteurs anciens des diffrentes description de cette maladie de \ers qui la fin se sont du i" sicle de notre manire U donne re, est ptus de la
sur la disporemarques sition aux rechutes, sur ['excitation crbrale qui la constitue et l'exaltation circonstances qu'eite imprime dansquctques aux facults intettectueHcs. It distingue de la mlanl'hypochondrie colie. n dcrit une varit de dciirc observait & cette poque, et qu'on a la folie des (lageltants. Ces malades. qui tait analogue dont parle
Arte, se fustigeaient avec viotence dans le dessein de se rendre
le son de la tinte
avait,
surtout
te privitgc
de les rsume de la
remar-
lafotie;
les principaux de la manie; il fait connaitre symptmes quetdes ques-uns signes dans tes diverphysiques que t'en peut remarquer ses espces enfin il donne d'alination indications sur quetques du traitement morat. l'emploi La description de l'alination le traitement de cette par Arte, quable
maladie formul par Ca'tius Aureiianns sont, bien certainement. Je
mot
de
sur
(t~O de
une
t'humorismc espces
maladies
mtancerveau, du bas-
mlancolie occasionne
dpendant mauvais
Le transport de la pituite Yen) re, etc. dans la substance crbrale dtermine )a mlancolie c'est la bile noire qui abonde quand dans la lieu a la fureur, au dlire tte, cite donne U considre du maniaque. reste te cerveau comme tant & la fois le foyer des mouvements volontaires, de l'intelligence, du sentiment et de )a mmoire. La science ds ce moment, et la mdecine rtrograde, ne trouve bientt pius qu'une et de barbarie. longue priode d'ignorance Pendant seize sicies. dit Fine), GaUen exerce un empire absoiu. une. sorte de cuite superstitieux sur presque tous les hommes qui se sont occups de mdecine en Europe, en Asie, en Afrique, x Mais, au lieu de continuer ses travaux sur )e s\-st.cmc anatomiques ses successeurs nerveux, s'attachent de prfrence A ses vues thuri()) Catien, QEuM'M aM<Of~MM,p/t~t(.)~t~< Paris, )85i.t8M. M<c<M, tnnJL par OaremberK
HISTORIQUE.
ost
et l'on dans ses livres; contenus pratiques tatt dans ce code systmatique, lequel temps sans sans des maladies, conteste, que rgner mdecin de Perdu les doctrines s'lever contre faits ce ne sont hypobouillonMahomet de Les
humoristiques, plus que discussions le t'cret des humeurs, sur les ferments, etc. des esprits, ta bite noire, ta bite jaune, m'ment fut cultive telle La mdecine aprs arabe, qu'elle Aprs Catien, thses absurdes ,< vaines de l're thories chrtienne) et d'une ne fut, elle potypharmacie les ides superstitieuses avec
admettre Arabes, sans dans l'Occident, s'abandonnrent absurdes La et plus en a de mdecine, jointe devint
rapport
dj rgnaient, moins non d'autres croyances le merveilleux. leur got pour aux amulettes, la croyance des et les de les bons ides actifs plus les plus singuils des Indes, et nombreuses on
de les prparer sous s'occuprent tes plus bizarres, Ils ont t quelquefois dont leur doit la description de la variole
observateurs:
dsolrent pluravages mais ils se du zona de t'tphantiasis, sieurs de ta rougeoie, contres, ils ont dcrtt sunt de mdecine mentale. Cependant peu occups ils ont aussi parl d'une sorte sous le nom de muae/iM, hyj)"chondrie atteinte de d'une femme de mtancotie. cite Abenxoar l'exemple morte. fixe qu'elle tait le moyen La folie C'est surtout ge pendant moyen ge. tes plus contraires les doctrines les ptus tranges, qu'on voit surgir un enrayant et qui ont eu pour d'observation, reprit consquences de fotics dt')oppement religieuses. fnctancotie qui au avait l'ide
La croyance aux dmons, dit ttemming, pendant plusieurs domine si t''s toutes tes imaginations; tes couvents l'Europe qui couvrirent ta et les moines, entire contriburent a ta propager, qui prchaient et le craignaient crainte du diabie, reiternent eux-mmes, y croyaient j'ht-; qu'' tes dt'~ maladies mai~ soustraite mun entre autres. On monttes, aux mditations et l'arme ds comprend, non seulement malade. comment lors, de fut spare M n'y avait des savants. l'observation ta mdeciae. rien de com-
le corps
tt ne s'agissait mais de purifications, appliquer, plus de remde <)<' macrations, du moyen d exorcismes. C est pourquoi les mdecins dans tours crits, des maladies mentales, :~e ne font aucune mention, ou du moins i n'en partent manire superficielle que d'une C'est cette avec ta plus grande aussi que se dveloppent, poque (U C. j'r. F!t'mn)tng, Pathologie und T/tC'-a/'te < P~y/toMM- Berlin, t&a9.
PATHOLOGIE
GNRALE.
pidmies l'histoire
du xtv"
inteUectueUes (i).
siecte, on voit dj
et
convulsives
dont
Ca!mei!
rgner
une
pidmie
de
qui
s'tend
la
au supptice du feu. Dans te seut district de Corne, en Lomhardie.ou en )e diabte rgnait on fit prir, maftre. sur (es bchers des ff'-res prpares par les soins deSaint-Hominique, ptus demitte [etes personnes, femmes. presque hautement avoir un commerce charnet qui avouaient avec te diabte (~ Dans ie Languedoc, en t.'i77, sont condamprs de 400 dmonofatres ns par !c snat de Toulouse a tre brutes vifs f:<). On voit, au commencement dans vin.~tepidemique se rpandre sept paroisses te dpartement pays qui forment aujourd'hui des hasses-Pyrenees. Les prisons se remptissent. tes hm-hers s'aHuet ces maltieureux ment, de coups. matades,rom'-s livrs aux ptus horrib!es ne sentent mme fa douleur supptices, its pas ta(;uet)e
succombent; ifs at'tirmentcncore, au milieu des tortures, savourer des
du
xvf!"
sicle, de notre
cette
foHe
jouissances peuvent
que
ta
prsence
et
[c
contact
du
diabte
par cette hystero-demonopathie, le couvent des ursulines particuUerement de Loudun rien de p)us curieux des singutteres que ta rotation convulsions observes chex ces sortes de matades. On les voyait marcher en deux, la tte ptiees contre les ttons ettes resta.ient appuye des jours entiers immobiles et au'cctant tes poses tes ptus extraordinaires; en mme temps, ettes faisaient entendre des cris. des hurlements rien d'humain qui n'avaient et qui les faisaient a des btes froces. comparer On pareil comprend sur t'esprit tout ce que pouvait avoir de pernicieux un de personnes croyances places
mmes
Quejques
envahis
nerveuses,
d'existence.
rentes
Yte etaustraic.
que c'est en eu'ot, dans de sembtabh's circons. tances, observe Finnuence que t'en de l'imitation puissante et ta transmission d'une A d'autres, comme personne par une sorte de condes mmes accidents tagion, nerveux Il existe hysteriformes. ta un fait d'observation dont t'exptication peut. nous mais qui chapper, n'est incontestable pas moins c'est t'influence de cet-tamcs person()) Cahoci), /<. co~-x~-M ~M )8i. /<)s<<)r!~t'f'<j'M'/tC;<<nris, t. (2) Cnkncit, /M., t'r. ~ti~. l. (3) Ciumeit, ~ff/ )", p. '!S(i. le ~tM< ~e ~M<~~<.t < y y</o~~i~
On
sait
HSTOMQUE.
un moment donn, pour produire, crbrale. et d'excitation nerveux d'rthisme effets identiques le [r Lagardelle d'ailleurs le remarque Comme (i), tes ides des sciences alors la plupart dominaient de l'poque logiques venaient et surnaturelles Les interprtations relles. religieuses nes les unes sur les autres placer
questions
des thonaturemque de
l'observation
purement
scientifique,
pathologiques.
mme
lorsqu'il
et les mdecins
sicles
Par (2 Ambroise uuet, sans contrle admettent de pathoto~ie les questions mieux dairs, que les esprits, avait rigs eu vrits qu'on La folie au XVr et
Bo la sorcellerie Bodin, croyance du sicle, entrans 1-ernct, par tes ides dans surnaturelles les interprtations toutes la Renaissance ce n'est crbrate;e<. qu'a commencent de premier sicle. douter ordre. A ta nn du xvr sicle, tes enfin affirmer osent etc., rien de divin ou de diabode ces principes
au XVP
Atciat, Leloyet, Montaigne, junsconsuttes n'a est une matadiequi que tadmonotfUric tiqtie. Au xvu"
le aoufne sous se rgnrer semble humain sicle, t'esprit des concepsous l'influence et surtout des ides nouvelles, puissant des Desdes Bacon, dcouvertes et des brillantes tions admirabtes bientt d'immenses produisent un en particulier, mdicales, commence enfin elle-mme mentale (3). aux diffrentes poques. le sort rsultats tan consi s'asseoir On doit se
etc. Leibnitx, (les Les ides philosophiques aux sciences et impriment drabte. sur des demander Lapathotogic bases plus solides des que) atteints
Traitement
alins
aux inrserv a t, ces diverses poques, d'alination dividus mentate; quels soins leur ont t donns; Nous ne pos leur gard. ont t prises si d< s mesures parliculires tout fait incertaines. scdons sous ce rapport que des donnes on peut croire tes anciens Si l'on consulte auteurs, qu'it a d exister, o ont t runts des endroits les plus retes, mcmc dans les temps avec raison, Bonnet fait remarquer, !<-s alins. M. te docteur qu-il y a et son fervent les dfaits fournis tiftt de penser, par Soranus d aprs re des endroits au t"' sicle de notre y avait disciple Cn'tius. qu'il ces auteurs n'auraient ou tes fous taient pareillerunis; pu dcrire si l'expdes prceptes aussi la maladie, et laisser nx'nt pratiques, rience n'tait venue tes plus leur errones aide Les ides (4). et souvent tes plus superstitieuses, nous
Pans,
!8i0.
(t
B')t)t)t't, ~M<e'<)Mp.
(~~M. mf<<'A,.
t863, p. 25).
PATHOLOGIE
GNRALE.
l'avons
cours sur la folie; tait considre tantt ~aline vu. avaient comme un objet de vnration, de repulsion; tantt comme un objet il devait de ces fausses naturellement subir les consquences funestes commencement, de notre sicte, devenait croyances. hu'sqn'i) Jusqu'au une cause dans de trouble on ne savait que le jeter pour la socit, des cachots infects. L'opinion E'quiro],
l'Egypte it
que poputaire
y avait
ta i'o]ie dans
des
venait les
des temps
ddies
dieux
tait,
ainsi Aux
anciens.
Saturne.
temptes
ou
en
secondaient on n'a
)es ressources industrieuses des arts, toutes but, a un plus !<aut degr, les objets de pompe et de magnificence, les plaisirs des sens, i'ascendant et les prestiges du cuite (t). puissant h Avec ie christianisme, )e deiire des fous changea ajoute Esquiro), de caract(''re; iis ne se montraient de fleurs, se disant ptus couronnes des dieux; its devinrent de terreur. inspires p)us matheureux. !rappes ils s'enfonaient criant
comme
dans taient
des
tes au
lieux pouvoir
qu'ils
les
sur ne
et plus
de la
regardait
victimes
favoris
dieux,
puissance
des
des possdes. TeHe cotonic a f'hee), en Beb etahtie se rendait, mme encore dans tes derniers temps, pour obtenir la sain te Nympha. la gurison des insenss par t'intercessiond~ En ~Ot ou 1209, fut fonde, a Paris, te couvent pour )a rdemption des captifs. Saint Mathurin. de ce couvent, patron jouissait b'n~temps qui acquirent est )a sin~u)iere o ]'on gique, avant malades. a publie un mmoire sur !a j.;uerison des atienes de tout temps par tes cures de la paroisse de Bonnet, opre vitta~e des De tout aussi on a conduit, dans Vosges. temps t'c~ii.se! de Castefville du Haut-Languedoc, des fous pour Sarra/in, petite y tre exorcises et guris de cette (~)ise. Autrefois, Hesanpar les desservants
on, la fte du Saint-Suaire tait clbre par )c concours nombreux
consacres
au cuttc
cette docteur
poque Haidat
d'une
grande
renomme
pour
la ~urison
de ces
Le
sous guris,
de
possdes
de trs loin amenait qu'on ne pouvait d'tre manquer crmonie rctigieuse. savoir, pas
qu'en
si les fous
malheureux
dit
dcouvre
notion
sur la squestration
des
aHenes.
(!) squiro),
wen<a<f;r. t'u'i!
)838, t. )), p. M:
HISTORIQUE.
Lon t'Africain, qui donne D'aprs dans la viUe de Fez, tnnx existant, <):)ns cette dans les viic, un quartier t) ne reste d'autres traces, temps modernes,
ta nomenclature pendant
des divers
d'une manire particutire. .\vx' .~icte qu'on s'occupe de Parisquarante-quatre dans les Petites-Maisons En i<!57, on comptait t"n arrt dans autant de ceUutes. retenus tous dctars incuratdcs. ordonne de Paris, du 7 septembre .ht parlement que l'Hpital t6ti0, et tes les fous renfermer lieu serait d'un <i.'nra! pour pourvu ~)[cs. .< Dans beaucoup maisons \;us sujets; religieuses, ptusieurs de fous, les de provinces, souvent confondus congrgations etc. '!). hospitalires attaches aux atins avec taient des dans des placs et des maulibertins de vntaMes com-
antiques le commencement
)-c!igieuses taient
tenaient alors
uniquement
de personnes post-es au mst <)ue plus tard, se dve!oppe, n<-n)enta!e f:)if<' tra) e!)c-memc pose dans divers abus qui LAngieterre, ['on ait essaye L asi)e kurs < Je et le succs
ce rfiigieuses congrgations fur et mesure ~oMverque l'administration t'administration voit hospitatire qu'on te gouvernement en !'<(?. des progrs. Ainsi, cenremdier a certains une ordonnance, pour principes s'taient tablis dans les KraH't-Ebing. d'aprs des atienes le traitement fut cr Londres dcida de cet tabtissement
une maison
de Saint-Lukcs
le milieu
fonder sont.
consacrs qui
comme avec toutes incarcrs dans des
finitive,
atif tMtit's, tititcnrs s' trouvaient ns
institutions
t.
datent
nous
temps
dit, d'individus, diverses
modernes;
squestrs souvent raisons;
jusque-l
dans de-ionfdes ma!-
espces pour
quc!ques-<:ns
tivrs
te plus
grand
prjudiciables
se modifier ne devait si regrettabte pas tarder et des progrs sous t'influence des dcouvertes scientinques qui se prodevait recementales des maladies duisirent au .\v!))' sicle. L'tude nouvelle et plus rationnelle. une impulsion voir. elle aussi, Lorry, curieux, (2}, s'attache dans mais it confond en i1(~ surtout une mme rapporter description Pariii, des faits rart's t'hypoe! i hystrie, )~6j.
() H')t)uirf)t,t. t), p. 432 et xuiv. ('! Lurrv. f~ mt'/mtcAu~<t << mo~&t mc~nc~'j~'M.
~0
PATHOLOGIE
GNRALE.
Tout
un volume
est
consacr
au traitement
Cutlen vient imprimer poque, aux (.nu aux sur l'alination une direcUon plus rationnelte. Ses recherches tendent a dcouvrir ta cause de la folie, i) l'attribue prochaine A une indite d'excitation dans les diu'-h-entes .tu cerveau. parties La folie au temps de Pinel et d'Esquirol. C'est a Pinel, mdecin de Hicetre, et son iftustre de l'alidisciple Esquiro). que ta science nation mentale est redevable de l'imputsion considrable et des propres a i~aliss ~t remarquabtes r(~iiiarqtitl)les ralises le commencement qu'etie de depuis del)uis ce sicle. Pinel
il se home
na point
dire
recherch
que ce detire
la cause
a un
intime
caractre
du detire
essentieHement
dans
l'alination
nerveux:
il s'est apptiquf a rsumer les symptmes caractristiques et les causes qui peuvent, contribuer a son dveloppement son nom d'une qui entourera ce sont gloire imprissable, du traitement des alines, qu'i) s'empresse de proctamcr quer. DcpLus quinze cents ans, tes malheureux, atteints taient enchaines dans de sombres et humides cachots,
brutaiitc des gardiens charges de teursurveittance. Grce
de les et
la folie mais ce
principes
d'applid'alination. exposes
& ses
ta
en'orts
encrg.ques prendre leurs soms qui h.r mauva.s en principe Broussais examen
tombent,
et les en
malades
ne tardent
pas
A re-
le plus
traitements
du
traitement
sa doctrine 1H28, appliquer de l'irritation A (i;. it combattit Pinet avec ardeur, et tous ceux ne qui voyau-nt dans cette maladie Pour cet esprit qu'un tat nerveux. c-mmeat et le dlire systmatique, chez tes atienes. d'un tat resuttait, 'nHammatoire ptus ou moins cert-bra). aigu de For~ane Cette thorie devait aAo.~pourconsequencef&chcuse t abus des missions sanguines. Pinel et Esquirol (~tre considres peuvent comme les crateurs de la science mentale dans les temps modernes. Leurs doctrines rgnent sans conteste le depuis commencement, de ce siecte et, comme te fait J. Fairet remarquer servi de guide trois ettcsont unignrations quement a en perfectionner occupes les dtails sans chercttcr branler les bases sur lesquelles elles reposent. La classification de Pinel ta manie, la mlancolie et la comprenant taient dmence, des formes universettement admises; y Esquiro! ta 'nonomanie.caracterise ajoute par un dlire eltecst partiet, limite; devenue l'une de ses crations depuis les plus contestes; il dcrit les t (') Broussa.is, mentales < <!</M;;j)M. /n~, i'urtit, j<i8!). x< ..dit, t~ari- )8M. B<~ '~).t ~<
voutut, de la fbtie
.M,. /MM~<
HISTORtQUE.
ttt
de la folie, spare les hallucinations des ittasions gnraux absolument dues une errone d'une interprtation percrit avec une ctart et un esprit rcite. Son livre, d'obser t tude C'est une ptiade ['alination cre ptus ators de des maladies voit mentales t im-
contemporaine. poque t'rance qu t tranger, sur par leurs recherches t* tar(!ent pas La /)HrH/c meit ()822 t8~6); de certaines tes noms
mentale
progrs
formes
et Catpar Esquirol, Bayle, Detaye considre une comptication comme mentale sous tudies par Esquirol
une espce node <H~M<? a~Mt'; e!)<' dtient ses caractres, sa son votution, son pronostic, part, ayant su)ugi(jue ksion rattache anatonuque, par Hayte a une mningite chronique, et dsiune du cerveau p.u' Uetayc et Catmei) phtegmasie chronique gne par ces La cration dcouverte auteurs de sous !c nom la paralysie de ~<pMc<f~~ '"At'tt/n~M' seton J. Falret, la constitue, gnrale du sicte dans ta mdecine mentale. la du
de wor~~M~,
la plus importante H.Moret cre ptus tard, nouvettcciassincationdesmataen t8(K),une dk's [nct)tatcs( avoir trouv dans Ftiotogie <). U croit, dit. Cotard, vraie caractristi(;ue des espces La dtermination noso)ogiques. des /(/<n)'c.~ groupe dt'moutr que certaines caractrises (cm'esi~; et nn'rat. ioppe C''Hf Ces
est peut-tre son plus beau titre de gtoire. Il a conditions d hrdit des dgnresproduisent dans l'ordre par diffrents stigmates physique imprimeraient descaractrcs par a ta fotie qui se dvea t et une evotutionpropres mdecin", quelques dans la
adopte modifications
importantes
mdecine
vient vers ta mme crer un type caractristique Lai-t'gue poque fc f/r/ < une catgorie signalant d'atins, ~<'n'<'M///< comprise le groupe des mtancoties et des monomanies d'sjus'ju ators dans A ce type, il assigne comme qnn'ot. signes de ta sensitutit les hattucinationsde gnratc, d<* perscution, nettement systmatises. L;) ligure de Haittarger non seutement it enricttit t'tuis it fait matadies
~or''t. /tUt~f<~j'
au
milieu
iHustres;
pendant mentales,
r)''<<'
plus suivi
t'.n'i-s.
mo<'<JM'f<'fM~Ct'
('~ .). (.trd. art. F~oK, in ~tC<<oHM. ot'c~o/). ~(<tMf.t'rc&ra~e~i c< '/tcx<ft/M. Paris, t8U).
PATHOLOGIE GNRALE. de enfin la mdecine te fondateur que renseignement de la Socit officie! et des.ix-
mentale sur i'atination Ses recherches ??;f't/tro-p.'{?/c/<o'x~. de !a couche sont nombreuses; sur ta. structure on hn doit des tudes avec stucorticale des circonvolutions sur la mlancolie crbrales, et les causes sur !a folie circulaire, les hallucinations qui les propeur, intermdiaire la sur leur production de l'tat t'inHuence duisent, veille sur et au sommet!, d'importants travaux sur la paratysie gnrale, marquent il a t jouistravail le crtinisrne, etc. Ses crits, dit le D~ Houchereau
brillante dans l'histoire poque un des maitres ta psychiatrie qui ont le plus honore saient t tranger incontestable. d'uneautorit Le mme mouvement
une
ides
de Lasegue a nous a fait qui rgnrent cette poque des deux coles alteet qui devinrent te point de dpart mandes dont. nous parterons loin. un des mei))eurs tteinroth. plus levs de Pinet.aete ie reprsentant te ptus distingue de t'ecole psychott s'carte allemande, des ctassitications logique adoptes par Pinel sur ta forme qu'it admet repose la dpression i'exattation. ou t'etat que prsente psychique, de ta tes hypersthenies, tes asttu'nies, mixte, les hyper-asthnies et. suivant ou la volont sont les 6'~M:M~, atteintes, que fume, i'esprit <7c<'t<< )f f7~')i.s'S'<'<)')'u~fK (~). Ksquirot fondamental te vigoureux Jacoty, son ardeur chercher de t'ecoie partisan sornatique des lsions chex tes alines, dans attemandc, on peut le devint, en eii'et, des cherche, de ta fotic, organiques ie traite classique <)ui ses et te principe te troubte
L'execttent
te fondateur de la fotie sympathique, tt dire, lsions pour justiner extracephatiques i'c\ptosion devient ainsi une simple tnanifestation des matadies doctrines, deGriesinger. dit Batt te professeur sont gnralement
eut de Criesinger L'ouvrage mire dition en ~8~5, ta seconde parut en !864 et annot ais par le !)~ Doumic les donnes scientifiques qui avaient
est spirituatiste, mais sa psychotogie
traduit
la preen fran-
observation de haute
clinique;
son
tivre
est
une
uvre
de science
profonde
et
tes troubles
~'OM~/M <mcyiqu'it appcttc )i tes examine suivant qu'Us atteignent tes la sensibilit et la volont, t'inteiiigcnce,
(~ Hf'urbcrcan. Noh'c<c)'(~o~Me.<'M' ~t'~tu'f/e)'. (?)]'.<)t'c)ja~~p, J')ic/. df~tc. ~<M., t. it. p. SU. ~'w les Mu/Ht/tM Mc~a/M, p. 20, ~3) Batt, ~t?i.'o~M
HISTORIQUE. facults
13
d'o drivent les manifestations de l'ordre moral principales avoir tudi A part ces troubles lmenet intellectuel. Mais, aprs en eux-mmes, it admet les groupes taires considrs symptomatotod'habitude t'afinatioh mentale et qui s'exprime par lesquels ~iques en constituent des lof'sdes des cription teurs remarquable ta mlancolie, ta paralysie en admises tes particulires par la manie, ta monomanie, !'hypochondrie, etc. gnraie, types formes caractristiques. tt donne une desaula
dmence, IS'ous retrouvons qui ont gatement une trs grande une intressante
les plus un des mdecins Belgique et au milieu exerce au commencement influence tude et dont Brierre crits de Boismont la vie et les
a rsum
(i). (tuistain un rformateur; le traitement des atifut, comme Pinel, ti' s bctges en tait reste aux errements ces malheureux ne d'autrefois, trouvaient dans la plupart des tablissements ou i's taient enferms chanes que cachots, les soins mdicaux. ics et tourments Les difficults qui nulle cette avaient part ne leur taient prodigus car taient poque grandes, les alines sous leur garde, ne votaient ni changer teors influence dans sur sa
corporations puissantes convaincues taient qu'elles ni se soumettre habitudes Ces obstacles, Unistain amtior; vitte natale dit Brierre
eu'orts, a ses grce il introduit
immuables, une surveillance de Boismont. le sort eux des le rgime son nom.
considrablement et il tve
parmi
un asile, qui porte Ce mdecin minent de prsentait son enseignement solide, professeur
cotore, parole tacite, tion de son auditoire. dans pour risait ~<< lequel
il dptoie ses rares d'observateur, tt avait form qualits les maladies le mot ~)'~H~M~ et caractmentates dsigner ainsi les espces d'alination mlancolie ~Ar~H~/yt' manie A~dmence extase ~/<M~t', dtire /~o~A~ n/)Af~nt~.
en se combinant entre eux. donnaient les lmentaires, Ces types former tes potyphrnobinaires, composes, ternaires, quaternaires les potymtancotics. a teur tour se subdiviser pnthies, qui pouvaient 1 infini. Cette ctassitication tait difficile a comprendre complique, des varits, mais Guislain s'tait attach t indiquer pour ) tude p)utot qu'A la suivre. ~ous avons rapidement contribu puissamment tales; nous retrouverons auteurs qui ont publi (U Brierre de Hoistnont, pass aux dans sur en revue de les hommes la science des qui ont maladies te plus mend'autres tudes.
Joseph ('M~~a'/t.
CHAPITRE
II
PHYSIOLOGIE DES
PATHOLOGIQUE MALADIES
ET
PATHOGNIE
MENTALES.
On
cherche,
de
tout
temps,
la raison sorte, quelque organique caractrisent. la folie. La difficult ordre purement de donn intellectuel constater lieu deux eu un des la aux
intime dlirantes
et,
en
lsion
les phnomnes et souvent morbides, d'o ces dpendent et a des opinions produites dans la
qui d'un
recherches
nombreuses se sont
tendances
extrmes
retentissement considrable, particulirement en Allemagne. Les deux coles ont t dsignes qui les reprsentent, sous le nom, l'une d'<~o~ l'autre d'cco~' ou .n<t<a~e, somatique Mia~'r~/M~ Elles peuvent encore diviser les personnes aujourd'hui qui sont trangres l'tude de la mdecine, et qui s'occupent d'alina& un point de vue philosophique tion mentale que mdical. plutt a son .s~r~ua~e ou p.~ycAo/f~~ut? de Stahi. Ce philosophe on le sait, origine admettait, en dehors de la matire un principe de dveloporganise, suprieur et de conservation, sans lequel tout compos devait pement organique immdiatement se dcomposer. Ce principe n'est autre que suprieur de ragir contre l'me, la corruption inhrente la matire. charge Si le dsordre s'tablit dans les organes de l'conomie, c'est parce que l'me vient eUc-memetre trouble de l'homme par la dsobissance spiritualiste. dans la doctrine la mission contraire aux Ce systme, est le principe qu'il a reue, et par son entra!nement vers admet une tendance l'&me qui qui a principes la morale. sur lesquels repose encore le nom d'anttftt'jfw, qui porte de la vie et la cause des unique dans cole L'cole
que
phnomnes le corps c'est elle qui cre l'embryon et des diverses fonctions de l'conomie. cette
engendre
cole, encore Heinroth, exagrant la folie, soutepour ce qui concernait n'tait maladie de l'me, et qu'elle qu'une tait vice et la dpravation. Les lsions crbrales que
15
suivant dans quelques lui, l'effet et non cas, taient, rencontrait, tat de l'me. de ce fcheux la cause nous n'avons insister, faisait sur laquelle Cette thorie, pas une de l'individu. Elle jetait mme la folie de la moralit dpendre ;ennnet!e sur ceux qui taient atteints d'alination sorte de dfaveur tait ments de cette endurcis D'autres quence damnt'nt Suivant f'tfic. stimuler c~ate, et. en contradiction Esquirol les plus en directe a fait avec l'observation moraux, des faits. dous On voit des les souvent plus en eue).. et la remarque, et les plus les hommes senti-
honntes
d'autres maladie fois, au contraire, d'une notoire et les hommes perversit spiritualistes loin d'adopter de la manire n'arrivent les la plus sensibilit penchants
Tous ces
ainsi
dire,
son calme, l'homme conserve p;)taHctement, vient prdominer, mais si l'un des penchants qui leur est attach il se transforme en une vritable s'il H s exagre outre mesure, passion nos sentiments notre jugement, sur nos ides, son empire qui exerce bientt et qui entraine A celui d alination. On ne saurait plus nier exacte. que observation le passage cette de l'tat ne normal, sur de l'tat des de sant faits d'une
thorie
En effet, nous plus loin, tesimpresde toutes sortes les chagrins, les soucis les passions, sions morales, sur les une prdominance ont une influence considrable, marque mais c'est l'alination diverses causes mentale; dvelopper qui peuvent en dtenninant sur une action ies parties qui servent le trouble de produi.sent heureux n'existe car cest morales (esprit, cole quilibre mme pas des chez sur le systme nerveux, directe, matrielle, l'expression mme des facults, qu et!es cet et non pas en dtruisant l'intelligence, penchants, l'homme des le instincts, mieux favoris de telles ou la diversit des passions qui sous ce rapport; x dispositions caractre et de
repose le verrons
telles du
L'~co~' somatique. pHe rejette trs loin desembtabtes de~ maladies encore dans mentales les diffrents est non
viscres
de cette le plus distingu le reprsentant SuivantJacoby, ou mentales maladies appeles psychiques improprement ou organique d'une affection somatique que les symptmes dans la lsion de tel ou tel organe, ~iegc doit tre recherch
cole. ne dont
ou plutt
<6 de tt
PATHOLOGIE GENERALE. D'aprs cette thorie, morale. organe chaque Son devetop teHeou tette dispositelle tes ou tette
ou tt appareil organique. a pour ainsi dire sa signification pcment ptus ou moins exagre tion forme On de
comprend
lsions
appui voit,
de ta physiologie
certaines
ont
donnes
disposition-puissante du
organiques.
dveloppe-
ou
Fautre
des
diverses
formes
qu ii faction
mais on d atienation ces faits qu'une cause dters'il n'existait dj une prdiscentres tait une nerveux. maladie On a de t'ame,
particulire. considre
des
discuta poursavoir beaucoup de t esprit, ou une maladie homme soutenir trouve ta plupart qui se trompe, une sembtahte pas de lsion des cas,
du corps. On a dit: tatiene ncstquuu ou que la passion cp;arc. On s'est fonde, pour sur tes arguments suivants on ne opinion, che/, un ~rand nombre d'alins dans un j~rand enfin on serait un d'origine auraient, suffi traitement tels en morale; purement pour ta dterminer; purement que le effet moral. raisonnement, t'appei restent normal. t'obser-
une grande cttagrin, la gurirait souvent Les aux moyens sentiments, moraux
employs, s'adressent
et scientifique des faits. rigoureuse Sans doute t'atienf et que la passion est un homme qui se trompe mais c'est ptus que ccta; un malade c'est dontt'atl'ection gare, prsente un ensemble de phnomnes morbides avec des caractres
complexes,
que
nous
tcherons
de rsumer
avec
{'apprciation n'est ptus possible. te catme ncessaire et une arbitre saine est
est t'etat de l'esprit dans Grie-~in~er, teque! des faits, qui se succdent dans ta conscience. Comme dans tes motions, te ~r<! ne conserve ptus distinguer ne sont juste apprciation La perte du fibre ptus possibles. de cet tat et le fait essentiel de ta folie ~i autre chose (2), n'tait qu'une exclusivement t'etement morat de notre une anatogues distinction qui ont entre cours tes erreurs dans te Renaudin ces faits: um
pour dlibration
ta consquence Si ta folie, dit le docteur maladie aR'ectant morade, existence, de t'aline (!) Prospt'r
~~cAo~f/M.
comment et tant
etabtirions-nous d'erreurs
Despitif.
p. !)!M,
Pe
!)!7.').
t)M/~t. .~n~'cMt'~
() Rt'Mudif),
/?a~or~M-
PHYSIOLOGtE
PATHOLOGIQUE
DES
MALADIES
MKTALES.
<?
monde. bition.
morale et la perversion ambitieux, pas le dlire La manifestation n'est psychique des criminels pas celle des alins. t'atination mentale. pour caractriser nu suffit donc pas elle seule touchant la nature essentielle Quctque que ['on professe opinion it est unanide la matire, son indpendance et touchant Jn t'esprit se font de l'esprit dit Maudstey, mcment admis, que les manifestations des parties et sont au'ectes nerveux par ta condition par le systme sont en s&nt, les maSi ces parties <i~ ce systme qui y contribuent.
nifestations sont cties-mmes saines; si les organes sont malades,
diffrent
cependant
du dtire
religieux
l'am-
-~s
manifestations
sont
maladives. un de
est, de un
en
fait,
un
dran-
de l'inde l'esprit, un dsordre produisant soit sparsoit ensemble, ou de faction, tt'tiigonce, l'individu rendre suffisants et d'une a un degr espce pour ment, ordinaires de la vie. des relations i;)capab)e la autorisent l'auteur nombreux De faits, ajoute que nous citons, tat a poser comme inductive mentale qu'un icucc gnralisation, modifi tre <t'' conscience exprimentalement par les agents peut spciaux organes du sentiment du systme nf-rdes parties molculaire la constitution ,[ui modifient de ta conscience. Qu'on aux manifestations voie, par v'-nx servant A un degr remarle hachich ou l'opium comment modifie, t'xf-tnpte, etc. (i l'espace, au temps, retatives !c- conceptions .)uat))t-, au dveloppement de l'alinaqui a prsid fjut't)'' que soit la cause Le de la pense. son action sur i'organe porte tion, elle a d'abord de circonsnombre dans un grand tr"ut))t- qui en rsulte, dynamique des lsions dterminer organique t.mccs, ne tarde pas, s'il persiste, la mort, a nos moyens et tacitement <~ jinitives apprciables, aprs d Investigation. ).c cerveau une manire i'-ntitiques )/tudc d)st)'n< tion est c'est de la pense, l'organe incontestable J'observation certaines. isote du sont de sorte cerveau des comme l'tude dont te rase cerveau dpourvue ce qu'on du cerveau. ta ralisation comme un un fait clinique que contirn~nt et les donnt'e"
de fam,
prtentions
regarder de table
de toute
tout voudrait. o l'on pourrait mettre spciate comme une < oton le considrf en gnrt ta, au contraire, dous chacun ctiot) d'organe d'aptitudes spciate-. muttiptes, te docteur et je suis encore J ai et' ds )e dbut, Bchez, ajoute
r .\)~)tt~y .(')'<?)<'f<f. to~t, p. n''t ).<-
t)A~MEf.tf<~<J'<'!fMfn<<'<
i8
PTHOLOOE
(.ENRALE.
et j'ose te de GaH; j'ai pens, une tait mdecins, que ta cranioscopic des erreur sinon un charlatanisme: j'ai trouv que la nomenclature ao tait absurde, facuite'! et des aptitudes par ec docteur imagines et parn'tait de vue phi!osop)iiquc: nuUement justifie qu'eHe point chose est t'idee Mais autre faitement generate. qui d'aifincompiete. est rigouDe ceUe-ta on peut affirmer teurs qu'eHe n'est pas de a!). de peiits est une coHection Le cerveau reusement exacte. ~'r~anismes ce qu'on appelait "ppose des dire avec la majorit la doctrine mais que) est )e nombre. ou d'aptitudes que!!e muitipies; spciaux, '? est la nature de ces aptitudes? f)!et nerRcnnet disait Chartes au nombre, chaque que Quant tait ou plutt veux une aptitude speciate: chaque trajet, nerveux a !a rien ne te nie. rien ne te prouve, serait Ouant ce!a possibtc mais et varies: les opinions sont nombreuses nature des aptitudes,
j'ose dire qu'i! n'y en a aucune qui soit accepte, ou mme un peu
probable:
it faut
donc
avouer
notre
subit Quoi qu'il eu soit. )e cerveau des facuttes .ne )e deveioppcment aussi bien i'echeHe animate que che/.
homme. Quejques physiologistes sonbtent
a mesure
croire
devient
cerveau
se dvelopper peut encore livrent l'tude. '< Ce n'est pas seu!ement rencie plus on crbrales les
ptus
avance,
che?,
ceux
surtout
qui
se
du cerveau, tres.
tes
entre ce)!u!es
et t'homme
s'icve
)s classe deviennent
qui diu'emais de t'idiot; intelligent nerveuses )es ce!tu!es plus ditOnirnus. nombreuses, ou'rir
!a partie
corticales
deviennent pour
a
circonvofuttons
prande ta
frquentes,
~rise, c'est--dire
une
du
ptus surface
cerveau
substance
de cellules.
on trouvait que. chcy. t'idiot. moini-i profondes, et la subscerebrah.'s ordid'inteHi~ence que che/. t'homme a constate !'ee!)enien<en il est surtout et t'et.endue
nerveuses que
rapport ncesde
ren-
de considrer
)u quantit
t'epaisseur
de ce))ub:'s
fa
Structure brate
de l'corce
crbrale.
La
structure
de t'ccorce
eere
et t'"n de nomttreux auteurs, des investigations (:i' a t t'objet aux ici !cs mmes vues retrouve thoriques qui ont t appHquecs ainsi !'on a admis nerveux autres que te cytindrerelions du systme
des ceHuies cerebrab's restait simp)c sans se ramifier et t~oU
axe
(f
('"
f!)'),<'))).
))' <'t)i)!i))'
)<;f'f<':pt'c/i.,
~t~<~0/)/t'<' ~<t').'f,
''<'<<'<'('('
t'< /c.<'Mif'/t/~
~<i'fi<.t;.f'at'i".
)}<!)!).
rseau
d'o partaient ce!!u)es. mytine. a !aide de sa avait dcouverts que les faits qu'il cerebratedans t'coree tre constates mthode e~atemcnt pouvaient les prolongements l'absence d anastomoses entre aussi observe ')n mettre des eoUatrates. et ['on voit le cytindre-axe protoptasmi<)ues, ont une ~aine de myetine. ces cotiaterates Ftechsi~, ))';)pres de ttamonyCaja!.His,Koniker,Ret/ius.etc.. ).es travaux importants sur le cortex nos connaissances ..nt au~ntentc htstotogiques beaucoup r-'rt'hra). telle que des couches !.a distinction corticales, Substance grise. [trctopiasmiques ).())") montra ) a etahtic Mcvnt'r) t;) (ouche < ettutes t~nnit Meyncrt. dcrivait des peut tre conserve. tes cinq suivantes couches cenutcs petites pyramidates, la couche la couche granuleuse des petites
;ttc')~/~. t" la couche meure et ne dcrire ~ranuteuse que trois couches 3* ta couche des ceHutcs la couche ) niaire pyramidates; tnriits dt's potvutorphcs, ccttutes petites Ces deu\ en confondant pyramidates couches, et en dans cette une des mme couche fort ne grandes dlimitent et
la couche des ceituics fusiformes. Hatn"[t y Caja! irre~utieres, t<?Mf/<<H<'M~ tes deux couches profondes sous le norude On peut couches. et admet simp!iti<T quatre par suite motdes et6la couche pyratours que
t)ii')n)es. r. thth's
de prfSt'utent j~.u' feurs dimensions. M/o/u~~v. i. ~)ur/;c des interprtations tu))- masse f!uide <,est rnuche, Kuppfer ()ui qui
nomt'reuses Cette
a reu la plus superttcieue, en faisaient bien ditlerentes. Hente et Wagner Virchow de la nevro~tie. des eettutes nerveuses, ic nom de~uA~H<w~<'u/<~<'(tj. et qui prsente quelques par Remak. considres Got~i au-dessous Cette noyaux. hottiher. eux ont
lui a donne
esttinemeut~ranuieusc my6tine dcrites tes nues tibriHes (mq'rcnd taient ).\t'r et d autres auteurs. Ces tibriHes ~ttune formant au-dessus ta couette de ces ta plus tihriHes, externe, mais et directement
par et Martinotti
d~ rit
m~ re, une autre couche sans U.Hts cette couche uniques, ramifies, t~one de t'outous. drites des cettutes et nous
sans
de la pieKetxius (~ nvro~tie
en ta pie mre des protonnements qui envoient de nevro~tie, on voit tes denr.ntre tes ceitute-t la nerveuses jusqu' pyramidates, qui arrivent avons dit dj triangulaires, dendrites. tes fibres
~a~Kf~.
pi< -tuere.
que Uotgi pensait d'o son opinion a myline Stockh")u), horixontates [8:)t.
ce qui concerne
:~t'vn''rt.<rtc~r'
h''t/.itt~. t'fr/t<t'tt/
<<.<"<
tf)'.
PATHOLOGIE G!SRALtdeux faits d'une ces importance presque grande de la terminaison si elles taient devenir se coudent fibres pour )e prolongement, cytindraxite
se ramittent
comme
avec
de certaines
pyramidales.
le entre qui existe (!) fait remarquer la disproportion yCajal et !e petit nombre nombre des tibrcs des prolontangentiettcs prand ascendants. Cajal a pense par suite que beaugements cylindraxites tre mat considres comme nvroj.;tiques, pouvaient coup de noyaux, et qu'i! de tjot~i, s'agissait probablement par ta mthode imprgns de cellules Ses tata de origine nerveuses, se confirmrent soupons des nbres c))ex tangentieites. les petits mammifres et il cons-
plusieurs nombreuses
dont le cyiindre-axe mettait nerveuses types de cettutes horiet se terminait collatrales par une arborisation <H<'o<</<~< dit Hamon des des de forment y Cajal, couches infrieures dendrites des avec un tes
zontale. 7bx~~ <"<)' /<6r<< <t.'n<<a"s' plexus. midates Les passent qui ramifications entre proviennent terminales les maittes riche pyrasont
cellules
ce plexus. Ces dendrites de saiHies et, il se produit l un conhrisses pineuses, galement le semblable dans a celui tact transversal nerveux, qui t dcrit et tes dcndrites des ccttutes entre tes fibres des myctocytes cervetet. de Purkinje. 11. ZoHC couches dont celtutes
sentent
o f~'s cf//u~'s cette Elle est /))/raMi~<'[A'x. cetiuies des petites pyramidates, ont en moyenne de )<) A H qui
caractres
la
reunion
des
deux
les cellules
ta ptus et ceUe
pyramidales,
ies mt'')ues
mesurent
ce
ces celtutes
on descend quand /).st/cA~!'.<, qui se simptitient. extrmit se prolonge supericm't; pour former des expansions fatcrafes. !nH.s<f~t p)'i'<MOf(~(~<' d'o se dtachent avant tes autres qui se dveloppe protongeL'expansion ~r<Mior~ en un sptenen haut et se dcompose, se dirige ox'nts, d'aprs Cajal, !a plus etevee. tes <tJe.< Leur t'echetie auimate.
dide panache de rameaux protoptasmiques. Ces ratneaux se terminent
librement
il y a des
dans
arborisations
toute
t'epaisseur
nerveuses
de la xone
termintes.
moiccutaire,
Ret/.ius a
et partout
confirme
ou
ces
che/.
les ftus le
humains.
Ramon directement
animaux
y Cajal du
montre corps
leve.
~ru~pt'o/iHx~ue
a une ctasse plus que l'animal appartient La runion de tous les panaches, forme un ajoute-t-it. rgion un aspect finetrs serr, qui donne a cette
())H<').niOQyCaj:U,Let;()nsfmtcs;ti'~niver''itt''d('HtH'Ct't~n'nft.<
M<;d.i8M,.
of't'~f
PHYSIOLOGIE
PATHOL06tQUE
BES
MALANES
MENTALES.
2t
prparstionscoioresaucarmta. torsquel'onexaminedes latrales de la celdes parties ~-OM<M~ Les expansions partent aprs :t angte droit ou sng!c aigu. pour se terminer )uie pyramidah-, &ar~/<H~ qm tes expansions comme divisions dichotomiques quelques a" 11 1 de )a <-etla hase de dtachent s' des la manire Iule nerveuse, ment rticut, racines, pour se diriger infrieures. vers tes
et extraordinairepossdent
ont dct
longues,
de u'yetine
de Ranvier. annulaires ~h'tnents la desL''s co)tat6ratcs, d'aprs sont de Ramon y Cajal, rription et he ou obliques. horixontates (iichotomisentdeux )es plus fines un rendement. tance (nturque oo'veux. blanche, se Arrive ou trois terminent fois: par la subs-
ghite
tor
Les prolongements cyUndraxion le sait, comme se continuent, !<~ des cellules pyramidales nombre mais i' faut ajouter qu'un grand !ihn-s de projection, le corps caHcnx. vont dans de bifurcation tu'anchcs tH. CoKc/t'cellules
avec
les
de tear&
ta quatrime Cette couche, /M~M!or~A~. dit cet est caractrise, y Caja!, adopt par Ramon d apt-t-s t'ordre fu&idt's cenutes d'orientation qui sont ovodes, auteur, par t'absence de beaucoup Le cy/A-c-a.f ou po!y~onates. t.mncs, trian~uhures la vers descend collatrales, trois quatre donne .i. ces ceHutea uneaussi en T, donnant ou se bifurque se coude h!anche. -td'stancc nerveuses. ou deux tibres cy~x~-a.n' des cellules couche ram)~"et dans cette Un observe les raouH~ nombre eH<'s sont en petit de <'otgi, mais rourt du tvp'' tendue une arborisation qui forment rations de leur cylindre-axe
<')dat'e tes autres 'Hutes.
m.ut.tirc. f~
K. t.f.h.i. .Kfcn<)..t.
M.f~t.u.f
t.)Mc)~:
c<-))u<H.. mo~cuhir.
Cttin.tr~ n~tt<t
atc
MMrt.
.t t-ttu~rc
~).tC(.u'-b<-
coB.-t.ttMnt m~n.t.n.;
t-n~
~t.tece))ttt<-p"Tm.e.
23
PATHOLOGIE
GNRALE.
D'autres ont
cellules
(c) ont
dcrites
d'un proion~ement monte vers !a part souvent protoplasmique, couche et donne d'autres fois H motecu!aire deux ou trois branches, la couche s'arrte des petites cet)u)es pyramidatcs )(/). On trouve donc dans le cortex les trois suivants de cerebra) types ceUutes CeHu)es CeHuies Ce}iu!es de <!o)gi A cylindre cylindre-axe a cylindre court et ramifie !ou~ ou <!e Ueiters; muitipte. Lasubstance )e sait, ne contient t))anche,on Ramon fibres. quatre y Cajat dcrit 2 tes fibres les tibres de projection fibres d'association; 4 les fibres
Substance blanche. pas do cellules nerveuses,maisdes sortes de fibres nerveuses t" caHeuses terminaies Les ou comrnissurafes; ou centriptes. travaux d'anatotnic
3 tes
ont mis en tumiere le trajet pa-thologique des /f~' de ~'j~r~'on de toutes !es relions du cortex, qui viennent se reunissent dans ta capsute interne les pdoncules former pouratter crbraux. mammifres la ptupart de ces Caja! dH que chez les petits fibres prsentent une bifurcation au niveau du corps d'autres caUeux fibres dendrites fibres conservent des teur ceHutes une individuatit motrices de et la vont mocHc. se terminer autour KoHi~er, des ces Suivant la moette.
intensit sur grande !es fibres de projection des grandes proviennent <'e)tu!es mais il est probable aussi certain nompyramidates, qu'un bre de ceHub's leur donnent naissance. polymorphes (''gaiement Les /<'rc.< ccwMt'.s'.fMM~ traversent ta
commissure antrieure et <'orps caHeux. f)'aprs Caja!. et sont si fines eUes ont une ~aine de myetine d'une
te
grande
deticate.ssc
caHeuses angte
les prendre pour des emetteut branches coUatequelques droit et se perdent dans ta substance
qu'on
pourrait
grise. Le corps caHeux contient donc en dehors des cottaterates ou des branches de bifurcation, des ubrcs de projection et des qui viennent nbres des fibres nerveuses commis!es ttbrcs d'association, directes, surates ou du corps caHeux. Les petites ceHutes )eur pyramidaies donnent et ces fibres naissance se terminent a la par arborisation manire des coHaterates. La fibre du corps~caHeux, dit Ramon y Cajaf.
ne met pas seuiement en retation des rgions symtriques, c'est un
d'association systme ptus complexe, rcnts peuvent tre mis en relation par A!u'tiMt))(i,<7!a/MaAwA/-<)/!
car
territoires
diff'C-
23
de !a substance partie et aux Sbres du corps elles se mutent aux fibres de projection fdanchc, situes nerveuses des cellules leur Elles prennent t'aHeux. angine la couche des cettutes et dans d.ins ta zone des cellules pyramidales se teren T et qu'eues se bifurquent Cajal dit qu'elles pofymorphes. cettntes et les grandes les lments en entaant minent polymorphes de territoires des cellules ainsi en relation cites mettent ))\ ramidales dif'rents. collatrales ascende nombreuses mettent Les fibres d'association et du cortex couches dantes et ramifies, qui vont dans les diffrentes branches tandis pntrent motcutaire. que d'autres jusqu' ta couche et se blanche ou dans tes couches profondes dans la substance crises par <)ui se terminent rises ct'~<)'< t~sotventdans En rsume, h'nninent une arborisation dans la substance tibre. A cot des fibres d'autres d'association. fibres etc., arbose et qui grise, du cervelet. dit Ramon il est
de la moetle,
d!ion ne peut y Cajat, b'urs affirmer tes unes aux autres,ni onter tes cetintes qui Le courant ou commissurate. motrice par contact t~u-tinns sensitive, nerveuse vers te cytindre-axe, part s~ fait des dendrites t'imputsion se diffuse, ou t'cxcitation motcutaire de la couche j.n)hab[emcnt Les panades ceitutes pyramidates. pni-s il se rpand sur les panaches cettub's autoch!'des des courants .ht.sde ces cettutes reoivent cy!icfusiformes des cellules tottes de la couche motcutaire le cerveau, sont metes .[n-nxc .ut~tisces ascendaut; 3" des ceHu[es des et cottatrates;; des <'<-)tutes de t'hmisphre psycho-moteurs. tes cettutes donnes de d'association pyramidales et crbeHeuses cettutes oppos. !.es facults crbrate. (ttbrfM mduHaiont com-
r~s Phnomnes
it.tettectueUes L'anatomie
t'corce
Ette montre que !es !ob'-s crprcieuses. au fur et mesure de volume un accroissement que ttt;m\ subissent dit Les expriences se physiologiques, dvetoppe. t mtctHgence Lu anima! bien ptus nets. des rsultats auquet ntpian, conduisent tes facults inte!ott cn~e testobcs crbraux, perd immdiatement lui sont dparties. !tn''itesqui ).cs observations pathologiques rH~s font voir que c'est bien la ne sont substance pas moins dmonstratives
qui est ta grise du cerveau comme de ce centre active nerveux, rappelaient partie \ritabtement et que c'est dans cette substance et Vieussens, grise qu'eut ([< j \\itHs Parle disent comme Fevitte, Heu tons tes processus intettectuets, En etfet, actuets. te pensent tous tes physiotogistes < happe, et comme des des couches lsions du cervelet, tandis optique-, que certaines d'-s hmisphre' blanches mdullaires entin des masses < ~rps stris, et bien accentu trouble n<' dh'rmineut d'ordinaire aucuu permanent
24
PATHOLOGIE
GNRALE.
les les
altrations excitations
affaiblissement l'altration,
ou une exaltation et la priode tes effets expliquer mningites. pas permis de la dmence il n'est
ces
laquelle
diffuses mningo-encphafites tant d'activit crbrale foyer douter que ce soit l, galement, de la manie (i). C'est dans la substance grise, aboutir les impressions sens externes, comme de l'intrieur, organes
ainsi
M. Luys (2), que viennent d'aprs celles qui sont produites sensorielles, par les et les les viscres celles qui sont fournies par et les les impressions en un mot externes, auteur, de systme des cet sont transmises tes transmet crbrales, pas seulement lice aux a ta couche des
internes. impressions suivant Ces impressions, et celle-ci, par un optique, ment facults la substance tant affectives corticale
uniformsige
de spontanit. dpourvue vit de sa vie propre une certaine centre nerveux et, dans Chaque Les centres moteurs ce titre, tre mesure, indpendante. peuvent, ses comme crateurs d'une considrs qui prend nergie psychique racines ment corticaux.
L'indpendance relative des centres moteurs et sensoriels se
sentante impressions
qu'intimement
dans
la
vie
subordonne
de ces centres et qui n'est pas organique aux influences des autres provenant
absolucentres
tout sans
dans chacun
le soient au mme degr. que les autres montr surtout l'anatomic l'importance pathologique quia crbrale de vue des facults au point L'tude psychiques. et celle a plac de l'aphasie le centre du ont t des langage recherches des plusieurs y~o~cp,de
Les gauche. en confirmant ce fait, ont tabli avec des centres diffrents. de Broca est celui de l'aphasie
l'articulation
ni Yu~pi~n, t'ite pm(3) Luys, /f<'c/we/)M tions <'<.!M Mt<<!d<f.<. (3) Cotard. ConyrM wft/<t(/)M cfr<'<a~M f<
Litft'c, //. /)ui'f/ nus. ot (Jti< !M7, p. ;)8, ;N3 et ttuiv. ~Mr ~(cmf n<t)Ct<.c ce;'<'&t'o*s/)~)f~, M ~'Mc~t'e, .t~ /f)fc-i'in'i:), )8ti3. t?t<('f/tfj<)Mio~de M<'dce'<~ M<'?t<e, 1889, et ~'<udM w /f'; wf~a~. tS'Jt. Pan'
PATHOLOMQUE DES MALADIES MENTALES. (incapacit localise par o se trouve dans le malade la premire de pli de
25 coma
Wernicke
circonlire)
la e~c:~ verbale (alexie, temporate centre dans te !obute infrieur parital d'crire) centres Nous en nous se sige
et t'<)Ate (impossibilit )ution frontale. Cette mutttp.tcit fonction et leur de des l'oue. importance
dans
courbe, circonvo-
essentiellement
l'on tudie le lorsque des organes qui a besoin de rappeler ces faits & et du matriel rote jou par
nerveux l'un encphalique. distinct, systme la moelle vertbrale tre l'organe parait et la vie par une de transformer organique. infinit de La cellules
intermdiaire
substance nerveuses
ro!e tes sensations en perceptions, a pour Mais < t dp prsider aux de la vie intellectuelle. diverses oprations se fait cette ~Hument transformation? Que se passe-t-H, mystrieuse < n dfinitive, dans le cerveau, ta pense vient se manifester, lorsque se de certaines sous f'inuuence motions on la voit s'exalter, i"t'sque en un mot les tats les plus variabtes? prsenter suspendre, d'intrt Le U~ I~uys a expos des considrations aitteurs(t) pleines sur les phnomnes de !avieintelb'crflexes dans tes manifestations tncUe, phnomnes qui t< [<'s les plus ordinaires 'omparabtes t' sige, .s
''H dehors de
constituent de l'alination
bien simitaires
t'un
des
carac-
rHexes~
aux exercent
la
manifestations d'une
et
faon
de ta
automatique
~<')'onna~t<~
votont
t'uhe
ta mo'ttc
~ina)<'s
tion
et le cerveau, cette din'rcnce que tes actions une nouveUe ncessitent fois pour se produire ct<nque
tandis que, au contraire, les actions rflexes
pct'iphrique;
hndesune
fois dvetoppes
tft! cette proprit qu'ont qtt<* sorte l'impression travers diuerents Les oprations tixes.aussitincetantes sions sensorietfcs accumutes icttes dans tatentes, de
se rpter nerveux
Mo/u
/tn~'<o,
d emmagasiner ette-mme. a d
M. Luys, se maintiennent aussi ajoute dans nos rserves intettectuettes que les impresont mis notre sensibilit en moi. Les richesses deviennent, des phnomnes toujours comme les sensoimpressions des forces vives suscitent Des a/rfct'fn'i les opre/?e3'M
le domaine
des foyers
autogniques
e<dtp<A~yc
S6
rations mille
succession,
PATHOLOGIE GNRALE.
de l'esprit, provoquent manires aux incitations
icu:' ?'tt'<M''f
des
souvenirs et
tes
rcentes
incessante,
anciens, deviennent
agents [es
de leur
de
par
efficaces
l'activit
que
nous donc
tous
de des des
cette
de oprations a notre activit rcente, de )'activit nerveuse, de retenir les brantes ainsi
nerveux
dans
plus
impreset. de persister la se revoie parfois avec cites trouve, qu'on de ia persistance sensorieHe. la maqu'aurait ordre purement condinouvcties qui restera bien
exemptes impression
et mora) aux pour les adapter au besoin tions de la vie inteHectueUe? C'est iA un probtme difficile rsoudre. '< La thorie le cerveau organique des
intellectuel
acte, par chaque adopte par tes psychoiogues actes de t'esprit motecutaire du cerveau. Eu attribuant par t'activitu la matire une facult conservatrice organique que l'on a toujours attribue t'csprit, ont-ils un progrs? tes psychoJogucs accompli Ont-Hs comme ils le supposent, donne, la mmoire? uneexpticationde Nous note pensons des facutts, des pouvoirs, pas. Voutoir expliquer tre une prtention ~ous n'avons nous parait qui ne peut pas aboutir, qu' tes constater. Tout au plus pouvous-uous s'exercent trouver [es conditions
des empreintes laisses dans substrata, dit le D' Despine (1), est generatement tous les anglais, qui croient expliquer
dans ces facuttes, mai"ies physiotogiques tesqueUes facuites cHes-m~mes ne s'expHquent pas, eites ont td' donnes par fa nature aux tres et cela au de certaines qui les possdent, moyen conditions sont ncessaires au but pour organiques, parce qu'elles ils ont t cres, etc. tequct Le !)'' Yedie (:!) a devetoppe considrations intressantes quelques d'une que nous rsumerons manire succincte. La faetdte d'tre des sentiments, mu, dit-il, des pasd'prouver en un mot, a sa source sions, soit dans tes impressions t'mo/<6'yt, ou dsagrcab)cs du dehors agrables et sont transmises qui viennent {)) t'rt~pcr p. 2t. t?) \<dit', jatn'ter t8~). Devine, Pf /'~<- ~t ~oif~ (le uu~ ;j/t~Mo~/i. oit p~e/t., )S~,
~.<))/t.M~<t'<.)-MyfA.,
PATtOLOGtQM dans
MENTALES. mterne
~7
verttabiement
etc. Dans tes deux du rveil souvenirs, t'imagination, se propage aux central du systme nerveux cas un branlement retentissant de t'tre tout entier, plus particu!irediffrentes parties cet branc'est sur certaines parties; mcnt,suivant tes circonstances, h'mcnt sous le nom d'motion. que t'en dsigne de l'motion aux perturbations l'intensit On mesure fonctions de l'conomie, dans les diverses changement oppression, dterminant et touffement, ta perception l'motion sont palpitations, en qui lies entre produites coloration etc. donne elles tel t'ide,
oprations de certains
de l'esprit,
de la conscience,
de
inteitectuet.
ces deux que pour oprations sparer de nos facults excellente ta division tout en trouvant et activit, on doit reconna'trp sensibilit morale que en mtcUigence. en jeu sans mettre ) un': d'ettes ne peut entrer quelque peu en moMvefacults En dfinitive ces trois autres. )n"nt les deux primordiales J'MH~H entre est le !'6motion sont intimement tiees entre ettes, d'une entre ta perception c'est--dire f"7~"<'< ~~?'wtH~<t, impression et ta raction et les du sujet pour ou contre t'objet moderne qui a caus arri-
que
sont
exception
ragissent pas sur le les cas sans dans tous les dterminations organique. des Toute modi-
et que les ides, les motions d'une invariablement modification causes morales est de la folie videmment est l.
t'instrument
aussi ~rand sympathique ic~ connexionsanatomiques !cs modifications humain. t'or~anisme Ce retentissement <i<\icnt rn~rat)' ~nn un fait )' s variations agira psyctnqut's
te en outre, que prouve, ce qui s'expMque tre inHuenc, par peut du systme dcs deux divisions nerveux, de sur tes fonctions retentir peuvent l'observation des causes moratcs, et ds que. tors chex une t un, d'une du fois produit, a toutes cause
organique
soumis
tette
de
en gnrt, influence.
le cur, en se
Leur
L'motion,
rptant,
peut
ai [ivcr dominer tavotont, Les motions tre peuvent cent une mttuencf' heureuse
t'individu de ta ta passion devient passif. tes premire-; exerbonnes ou mauvaises tes autres une inHuencH sur t'organismc,
28
PATHOLOGIE
GENERALE.
Ce n'est
pour qu'il n'y arien stimuler toutes les fonctfons agreabtes (<). que des motions de t'emoNon seulement il faut admettre des degrs dans l'intensit encore mais on observe dans sa dure tion, longue, plus ou moins ou par correspondant plus de phnomnes intellectuels. exemple (2), reconna!t sous motions ou moins ce rapport diffrents les groupes sui-
qu'une
motion
agrable de meilleur
pro-
varits
< Le genre de la surprise, de t'etonnement, d'motion qui rcsutte le jeu dans lequel est fortement musculaire l'expression dveloppe de la physionomie, et la parole la gesticulation sont prdominants. L'motion de la terreur, un~ trpidation qui excite quelquefois convutsive de tout le systme d'un tat de nerveux, accompagne souffrance considrable. plus ou moins exemple, l'expression de ta terreur L'indiest dans certains cas porte au plus haut degr. les sens restent ferms au monde a ce extrieur, vidu, dont tranger de lui, le regard ne semble fixe, la figure injecte, qui se passe autour soumis incitations chez lui la intrieures plus qu'aux que provoque frayeur.
Le mme sentiment caractrise t'etat panophobiquc, anxieux, que
On peut culirement
rencontrer ce caractre.
diverses Dans
formes
d'atinatton par
qui
afTectent
parti-
l'alcoolisme,
l'on
a encore dans
te nom
de
appara<tre Mais,
ou
et que le dlire
l'on ne
combiner
nous ternelle de la damnation prvarit de ta metancotie cette association religieuse, de t'intettigence en rapport avec la perversion du
3" Le groupe des motions tendres constitue un ordre bien marque. Les motions de tendresse sur tes rgions gtanagissent puissamment dutaires. Elles deviennent de plus en plus vives au fur et mesure se dveloppe, elles sont la source des attachements que l'enfant humains, Cette dans etc. sorte demotivite tats se retrouve, avec chez une exagration maladive. les hystriques, par exemple. de la plupart des formes d'atienation les facults de sort intc!tectuct)es nergie, P/'<o~ de son baissent, activit, perd
certains
ccrebro-spinat
PHYStOLOGIE
PATHOLOGIQUE
DES
MALADIES
MENTALES-
<'t't(f
sensibilit
anormale
devient
chex <T~st cf qu'on remarque formes dans certaines ntr\ip, tt~ vit'iHards, t.cs travaux etc.
a appelle la ~n~M~rt~. qu'on tes individus d'apoqui ont t frappes de paralysie de dmence, chez gnrale,
ce
un certain de l'intelligence donnent lieu aussi genre intressant d'tudier: telles sont les jouissances <!t motion qu'i! serait tre l'enthousiasme et u)t''Hectuc)tes qui peuvent portes jusqu' tat d'extase. nx'me a un vritable \ous (t'attire tn~ncs. antrfs, ne but dans et pas davantage poursuivrons dmontrer que d<; chercher l'ordre que les qu'- toute cette que nous tude les principaux a un genre n'avons phnodes son
d ''motions,
inteitectue~ correspondent uns ne sauraient se produire atteinte d'un cot porte )oin l'occasion
particulier
de revenirsur ce sujet. \ousauronsp!us du sentiment, dit Littr, ne saurait tre diffrente de La phvsiofogie Pas dans te H'' de )'inte)!ect. plus qu'i! n'y a d'organes spciaux fonctions de mme il faut diverses inteth'ctuettes, <f t\cau pour des organes et les passions. chercher xft'mcer pour les affections n t''ntisscm<'nt. t. 'tttice des ceHuics de les nerveuses associer ait dans les aUns est de une transformer commune dans t'en tes activit, ce centre retrouve ides dans ou et le, cette impressions,
puisent les
nerfs, ou
ce qu ik dtirante
(! de mme chez
t'ide
de la sensibitit a la perversion morale et t'anomatie des Le dlire motif ~'ntiments qui en est l'expression. peut se manifester en apparence, et avec une intensit ou <i 'me manire isole, plus ft~ins grande; mais, par suite du retentissement du le moral. trouhte qu'il plus Quoi apporte ou moins du cot marqu''
il est insparabh' intetiigence, -h s facutts inte)tectueU('s. fi' Influence <f))s ~u) du sur physique ta connaissance
t'expcrienc'' exercent s.tnttque les organes i'innuence tn~Ht's.ctrciproquemfnt tt~os 'm moratt's dsigne, sur des t'organisme. sous te nom organes important une acqurir soust'innuence
qu'il en soit, ce que la plus superncieHe de nous-mcme&~ ce de chaque c'est faction jour, puissur les facutts morales et inieH)'cqu'exercent de tes ia pense ces sont voit les prouver et les atrecinHuence" dues aux
du systme vue,
un organe
remarquable de t'tat
susceptibiHt;
ceHc que
tk'c. me~
Uttft',
~t7~.<o.
p.
:<;<'?.
3C
PATHOLOGIE
GNRALE.
On a prtendu avec raison, et l'observation de crains excessif, l'hypertrophie loppement une direction ner a nos facults particulire, qu on a pu dire que tes diU'erents viscres psychique.
le prouve,
que
le dve-
fonctionnelte determitie. L'exagration parexemple, desimpressions des des exercent sur les instinctives, apptences, passions qui sur l'attention, sur !e jugement, sur ta volont, une influence facults, considrable. a dit un illustre L homme, plus ou moins ])hilosopin', est une autant tion une des Les intelligence de raison, organes alections par que l'intelligence des on pourrait avec organes; affirmer, est le plus souvent sous la dominachex rendent et leur ceux souvent sang-froid. des intestins, qui en sont atteints de se
sensibilit
exagre; de conserver
incapables
de l'estomac, au chroniques impriment de mlancolie, sorte de tristesse, une digestion labota faim t'exatte. ta pense; excs. et pousse aux derniers
gnitaux, dans tes deux sexes, ont une influence qui a
de tout A 1 poque de )a pubert, tes signale temps. torsque fonctions de la gnration A s'tablir, commencent il se fait une modiitcation de l'organisme tout entier, une excitation des particulire
faculh's che par morales )a castration, et intcHectuellcs. comme cela (Juc est cette encore transformation en usage chex soit emp-
quetques
de l'Orient, Le castrat
et Ion reste
voit
['individu
les
caractres
de i) est
imberbe,
sa voix
de rcntant.
Que) plus remarquable sur tes facults morates vulgaire que cetui morale. Le D' de
de l'empire exemple que et inte!fectue)!es! C'est, un l'influence nous de la menstruation a fourni est un
Herthier
grand
d'exemptes (i), et l'on peut dire que t'uterus de ta sant chex fa femme. point le rgulateur
L'habitude de l'onanisme amen peu il peu
jusqu'
)a
perversion
morale;
c'est les
che/. infamies
les
adonnes dsignes
a ces sous
tristes les
excs, de
qu'on /)e<fM/<
rencontre et de
noms
i'oc~MHt',
etc.
Certaines donnent surtout riques pleurent particulire ti Ut'rthicr, tien sont pour
a une
chlorose, quelques nvroses, de l'irritabilit. est L'hystrie morale particulire cl)es une inquite elles ont enfin tes hystou rient propension
caractrise
M!fMf~)w~i.
t'inftaence est le ptus sensiMe te cerveau organes, sur du sang. sa composition La quantit agissent des vaisseaux La repttion intellectuels. empche succder du et un tte avec sang du detire. rapidit occasionne Si t'en et amne diffrentes
L'appauvrissement .ifs haiucinations p:it.i<;ut prouve sance. Sur une jfjtr h's
etourdissement d'anima!
on voit !a vie et ta chasepart'e les pauet defibrine du sang o\ygn<injecte la sensibilit renait, les narines s'entr'ouvrent. !enr orbite !e-4 dans et se meuvent regardent et persistent aussi longtemps que Fon des expriences artricL C'est ce qui rsutte mora!cs et intet!<'ctue!tes excessive. Le tempinteHectuettf,
qui du tronc,
s'accompagne
souvent prcis, tanguissante, <'t la vigueur a pour caractre physique sanguin de temprament Chez )es personnes etfe courage. '))o!'u)c'. !a franchise a la tristesse. biti<'ux, on remarque unedi-position a t'hypochondrie, rien btesse et entin un caractre ;)U suicide mme, opinitre, qu'un irrite (~). !nfluence du moral sur le physique. du corps, Les sensations qui pro-
comme celles qui proviennent parties et d'abord surta sur la disposition (f'-s sens. exercent donc d'esprit tes mais ta pense, une innuence incontestahte: i-nsit'itite morate bien autrement morate-. ont une action ies impressions nUmeuts, \i<'nnentdesditrercntes sur nos organes. pitissante dit Comment nier aussi,
Uint~t phnomnes par des d phnomnes ordre morat?
Huchcx.
inteHectuet-. Les ides
t'influence
tantt, mmes
exerce
au ont une
sur
te cerveau.
par des evi-
contraire, innuence
Les tudes du cerveau. te devetoppemem entreprises par a mesure Sr)!'t's donnent cette conctusion <}ue tacivitisation gnera)' et !a comp!i<'ades ides, te nombre c est-a-dire s t'K'v' que la masse tes de- raisonnements ti~n des rotations et ta somme s'accroi-sent, ntf sur du crne, la partie en un et suprieures antrieures cerehrate, p.'rttcs en recufer et se porter semble Le trou auriculaire tt~'t. se dveloppe. etc. xriere, s'largit, te sphnode sur te cerveau et !e Le mouvement des ides a donc une action te cerveau n'en serait-it t'H comment Pourquoi pas ainsi? dcvt'toppf. () Oni)))')~, PAtVMO~ /'</</t'~y)" ~) Ch. Lt'tuurm.tu. ~)ft"~f.
32
PATHOLOGIE GNRALE. savoir volume des une se que augmosortr contoude faim de force
la loi commune la nutrition, chapperait-il qui prside ta on il y a activit, ta circulation, fa nutrition et le mentent (1). de combiner rftchir, autres tions. prodLnt.en.tre phnomnes, de fatigue de malaise, indfinissable, centre On a jours, ou d'un surtout dans la tte, dans L'action de des de
qui
aussi travail inteftectuef remarque qu'un au bout d'un certain sensation temps, d'une besoin d'excitants, ce qui indique la
nerveuse. les phnomnes sont en activit, il se fait un Lorsque psychiques at'ftux de sang plus considrable dans les artres crbrales. Ce rsultat, bien connu fait une tvation depuis de temlongtemps, pressentir et des nutritifs nombreux dans le tissu prature, changes plus nerveux. dtails (:.)) d'intressants ont tabli, le premier Brown-Squard, patle raisonnement, les autres des demeures par expriences qui sont entretient les fonctions du systme clbres, que le sang artriet nerentraine )'abuHtion veux, et que son absence des fonctions crbrod'acide spinales. D'un autre ct, ('exhalation et la temcarbonique du corps une )vation prature dans le cas prouvent apprciabte. surce sujet d'activit mentaie. La chaleur, Burdach. d'aprs de augmente par l'effet de l'esprance, les passions ta joie, de ta colre et de toutes excitantes. Martin a vu la temprature monter de 35,5 ~7",5 dans un violent accs de colre. expriences analogues. Enfin Byasson a dmontr aussi bien que que le travait crbral, le travail d'une production musculaire, d'ure s'accompagne plus abon une production dante, ce qui prouve de calorique ptusgrande que dans l'tat normai. H est donc suffisamment les manifestations que <le l'esprit, de l'me, d'un travail du systme s'accompagnent nerveux, et mme que ce travail des compeut tre mesur par ta production dans ie tissu crbro-spinal. qui se passent Les effets les causes morales sur le physiologiques, produits par sont incontestables. Les changements grand sympathique, de coloration du visage, les troubles divers dans tous les organes. produits sous l'influence des causes morales l'action des phno vives, rvlent
(f)Buf'hM,.<~n. 'yit~p~/< (M4, p. )(!(!.
Lombard
a fait
des
bustions
~f~Me
/t"!
/Vt~)ow/t<
~/)~<t'/MM (/<-
t-tp. t'ahi-,
PHYStOLONE
PATHOLOGIQUE
DES
MALADIES
MENTALES.
33
mens
sur
les
systme
que grand
au dehors se manifestent t'&me, agitent la physionomie, te regard, te visage, que prennent par les expressions le sourire, de la peau du front, le froncement les gestes, par attitude, des ailes du nez, la contraeles mouvements des dents, te grincement en un leur lvation, des paupires, l'abaissement i.io'n des poings, le rire, les la voix, les modifications que subissent mot par toutes etc. (i). les gmissements, les soupirs, tes cris, ptcurs, & les intestins sont soumis de la digestion, l'estomac, Les organes sur tes aliments ils cessent qu'Hs conmorale; d'agir cette intluence violentes. vient prouverdes ds que l'individu impressions tiennent, des dterminer nerveuses peuvent On sait que des causes purement de la Les organes l'ictre. et mme des indigestions vomissements, sentiments sont soumis ptus directement ~n<;ration suffit l'ide seule d'un objet aimable ont sur morales nitale. Les motions action puissante; tanc rapidement ratentie. C'est gage sur te cur que l'motion a-t-on l'habitude ne vient comme dans aussi dans d'abord; comme de dsigner, n'ayant dit mouvoir. C'est pourquoi, retentit le lanpas de a t'influence pour dterminer de la circulation les organes est modifi; le sang est le rhythme cardiaque la circulation ou au contraire, vers le cerveau de l'imagination; l'excitation gune plus est
vulgaire t ur, celui que rien ic cur a t considr point que l'on confond, de sentir. Uratiotet racontait
de certaines sensations mdecin, proccup qu'un Au bout de son examinait du ct du cur, frquemment pouls. on lui de la circulation; des troubles graves temps apparurent quelque suftit cette cet examen; de ne ptus faire pour prcaution prescrivit malade lui-mme. tt se rendait amener ta gurison. tes constipations les plus 11 est arriv, maintes fois, qu'on a combattu opinitres dont Les malades de piiutes de mie de pain. moyen de ces pilules, metau sujet de t'efticacit tait frappe i imagination tes muscles de l'heure taient eux-mmes en action, chargs indique, la dt'fceation. luiet qu'it a pu vritier, Hucknitt remarquable (2; cite un exemple au bruseue n'tait
sur l'organisme. de l'imagination jm'me, de l'influence se refermer Une dame voit la porte en fer d'un tablissement elic s'intressait sur un enfant particulirement, <)uetnent auquel ce qui la cheville brise, h imagina aussitt qu'il avait d avoir ()) Jessen. ~e~Me~eutcr tptMe'Mc/M/M. ~MntMn~< 2 BuckniU, op. Ct< Mlanc. Ayp.
DAGOtKT. Afa/tKffM Mcn<<t/e~.
~ycA<'.
Berlin, !?&.
3~
PATHOLOGtE
GNRALE.
lui causa pense elle sentit quable, presque une douleur si violente, que pas. Cette
une
motion
aussitt le retour
et
chose
remar-
chez
en arrivant, le pied tait de garder enfl, et elle fut oblige pnibie le lit pendant plusieurs jours. Si une motion puissante, ajoute Bucknill, peut avoir une semblable action sur une partie on comprend ide fixe, chez quellimite, qu'une a elle seule dterminer l'affection ques hypochondriaques, puisse qui de toutes est prcisment leurs craintes. Sous l'influence des l'objet les scrtions le lait d'une nourrice motions, s'altrer, peuvent peut ou tre supprim devenir l'alimentation de l'enfant. impropre les sentiments ont une influence conQuoi qu'il en soit, les passions, sidrable, non seulement sur l'activit La joie, tout entier, l'organisme elle rend communicatif cit plus grande, elle colore tion une activit plus grande; le sentiment de la force et de la puissance tion, cipite etc. les La colre a sur l'organisme mouvements du cur; elle intellectuelle, dit Jessen, donne elle mais aux ides encore une sur viva-
a la circulaimprime la peau et les joues, augmente facilite la digesmusculaire, effets elle plus violents, des mouvements pren
des
sorte rflexes des muscles, du poing, le froncequelque ment des sourcils, le grincement des dents, le tremblement des memle sentiment de la force, bres; etie exagre a tf) point, que l'individu en colre s'lance sans crainte travers tous les ob'.tacf~. ') L'homme la triste, souffrant, et sa pense solitude, s'' dans une sorte il n'y a plus chcx lui ni abonmaintient d'uniformit; ni varit dans les ides. La circulation dance du sang est entrave. le les extrmits se refroidissent, le visage ralentit, devient poutsse pah'. tes mouvements nonchalants. L'individu n'a plus te sentiment terne, de sa il a une tendance a rester dan~ l'indiffrence singulire et des troubles divers de la respiration, de t'hmatosf, l'immobilit; de la digestion ne tardent it <;n est de mme pas a apparatre; pour ta peur, etc. 1). MNous n'analyserons pas davantage les effets des passions et des expan'ivcs avoir ici sa ptace; diifrents ouvrages de Jossen, L'excitation sur c'est une passions dpressives; des dveloppements on trouvera et de physiologie, surtout t'influence tude qui ne saurait intressants dans de itenaudin.
provoque ta fermeture
ceux
soit en les excitant, intellectuelles, dant. On peut citer, sous ce rapport, le fait de Houget de t'tstc assistant chez le maire de Strasbourg, a un dner, qui fut gay par la prsence des deux aimables et pendant fittesdc Dietricb, tequelon dgusta vins des uns. Uietrich son convive le regret exprima qu'il n'y eut
(t) ~CSSCU, 0~. cil.
les facults
PHYSOLOC!E PATHOLOGtQUE DES MALADIES MENTALES. p:is un ira; chant puis de guerre national, au lieu de la C~MMr~~ un et
3~ du
il engagea
le jeune sous-lieutenant de l'tsie chez In!, rentre coups d'archet racontai t-il, tait & son me venaient
hymne
les notes
mes comble parott's. sueur de J'f'tius agit d'une fivre ardente; une abondante ruisselait mon corps et des larmes me coupaient je m'attendrissais, la voix ( ). n des coni)cs troubles du systme des paralysies, nerveux, graves vutsions ont pu se produire de certaines sous l'influence ides, de cercas de taines motions. Le Dr Russe!! Reynolds (2) rapporte quelques paralysie provoqus par des ides et des sentiments. Les qui, d'aprs toutes sortes rsister un temps l'auteur, pendant pouvaient de traitement, disparaissaient compltement la disposition rnora!e qui les avait fait natre. ont symptmes trs long en mme
et violon, de la Jtfarles
des phnomnes dtermin quelquefois exisrare non plus de voir ceux-ci, lorsquils Dans cirune intensit quelques plus grande. en dissipant l'tat hypochondriaque. d'une incontestable des symptmes a fait disDe gravit. ne doivent L
se terminer d'une manire funeste, p.u'cits cas, qui peuvent leur donc pas tre. considrs A la lgre, mais il faut au contraire a~'order la plus grande moraux et les traiter attention, par des moyens tf Hh'nu' temps et hyginiques. que thrapeutiques morales morale. Non seulement les impressions peuvent Contagion < ccr leur action cette inHuenef sur nos organes, mais on voit encore s) propager nier l'emd'un individu a plusieurs autres. On ne saurait pn\' <{uf quelques
tir' tout'' ftc une baiUer, assemble.
personnes
peut s'tesdre
peuvent
avec
avoir
un
sur
irrsistible
les
autres.
L'action
<!e
entranement
C 't
se rattache dont
l'influence quelques
de auteurs
comme rapport
cause des
la litde contagion hystrique: exemples de grande raton' mdicale Aux poques abonde en faits de ce genre. convukives ont pu \nt:dion et de fanatisme, les maladies religieuse citer aussi des cas df h adrc et se constituer en pidmies; on peut limites o il n'y avait dans des tocaHts propagation pas eu d ailleurs d 'aUation religieuse, (~) .L-t .-C. Mecker i' (~ (! ir~d. convulsivc. si propice la contagion une filature raconte anglaise, que, dans une ou-
2" Mttti"h, 1877. ':h.~W''s [.'iturncau,t'~o;/t<'de<paMM~ )tuss< )) tt('yno(<h. (Jat. M~. de fatr~, 20 fiov. )86i). H'ckt'r. ran.[M;u</t, t8:)?, pt ~<'M<weMr /a '-Ao~c pidmique du M~fn p.n- F, DttboM (.tnn. d'/t~fMe, H)3~, t. Xtt, p. 373).
PATHOLOGIE GENERALE. sur jet une souris dans de violentes tomba jour autre une vingt-quatre cas, cit par le sein de l'une de ses compagnes; et
le troisime atteintes de
tfec)<er,
contorsions
chez
plus
quatorze malades,
souffraient d'estomac, ans, dj de crampes paralysie, vingt-cinq etc. somnie, contractures, spasmes, manifeste A l'extension, H existe dans ce cas une prdisposition dans des malades, et dans des accs imitation, convulsifs, t'ge affections l'excitation individus. sionnaires, convulsif Cette nerveuses antrieures. De mme la sur peut influer religieuse C'est ce qu'on a pu observer qui tirent tant de bruit Paris, isol fut le dbut de l'pidmie sous surtout
par des
due prdisposition le systme nerveux de plusieurs de convuldans les pidmies en 1731. L encore un accs ultrieurement. qui survint une forme convulsive, ayant principalement hystriques les femmes. pas ne dveloppe des accidents
se manifesta pidmie tous les caractres de l'hystrie, affectant convulsives Le spectacle des affections seulement, chez les mais, triques, des Parmi les singuhn'its nombreuses une tendance se manifeste quelquefois les personnes qui en rgle gnrale,
en sont
hysconvulsifs.
facilement les pidmies comprendra les convulsions de Saint-Jean, de Saint-Wit, le tarentisme, mthodistes la danse des cawp-wce~n~ rappeler pour devant etc. l'arche, La peu vue leurs les habituelle attitudes dfauts de certaines et leurs personnes Les gestes. les amne tics sont
sporadiques, hystriques aussi on danser, prononce la danse des sicles prcdents, dansantes de David
peu les se
se transmettent, mystrieuses les autres ? nous que avons rapport les impressions non seulement Leur modernes, ces
penses
des
rciprocit considra-
intressantes ont pu
avoir,
dans
circonstances, quelques aussi des effets thrapeutiques. reconnue par les physiologistes ces cas
de gurison et mme de maladies si spontanes qui tonnent les gens du monde et quelques Du moment mdecins. frquemment on peut facilement le rtc que cette action, que l'on admet comprendre et l'motion l'imagination jouent, pour ainsi la sant, de tout temps. rle observ Ces causes, elles n'ont rien d'exagr, quand dire, incessamment l'tat dans normal
ne font
MENTALES.
37
sont trs vives, de l'organisme; lorsqu'elles elles du systme nerveux, une excitation trop intense amnent L'motion 1 conomie. dans varis des troubles dterminer nous l'avons purement vu, un phnomne en effet, comme les fonctions ou mais moral, son intensit. les cas les elle Elle produit peut un rendre branlement malade, elle organique peut proavoir
elle peut les plus divers, symptmes un retentissedes vaso-moteurs, sur t conomie, par l'intermdiaire des moyens thrapeuttques la puissance de beaucoup ment qui dpasse des exemples en ont rapport Les historiens tc~ ptus nergiques. du fils de l'histoire connait et tout le monde des plus remarquables Cyrus. U serait mais nous de cette sorte, les exemples de multiplier est encore La science l'explication. ne chercherons pas en trouver tt nous satisfaisante. de solution et ne peut nous donner impuissante les plus les impressions subit suflira donc de constater que le cerveau de notre des dinrentes parties soit qu'ettes v<umb)es. proviennent extrieur. du monde viennent soit au contraire qu'elles organisme, forte dtonation trop vive lumire, i)e mme qu'une trop qu'une de !a des organes des troubles graves plus ou moins produire peuvent violentes des motions le cerveau, de mme v)x et de l'oue, pour ditTrentes des troubles nombreux, avoir pour consquence peuvent l'alination des formes ou l'une s'exprime lesquelles par ru vroscs, facite mental. de 1 tude clinique Importance fera de grands tomic pathologique consciencieux vateurs permettront rations qui pourront formes de certaines la science, {))x nomnes rcnts aspects p~ur d'autres il faut morbides tre nous regardes d'alination borner que des maladies mentales. L anad obserd'attde des progrs d'arriver comme mentale. 1 tude et !es recherches ta connaissance des lsions Mais, dans vritablement
dtffmentale 1 alination prsente nous le faisons comme elle se manifeste sous lesquels la chore, etc., qui ne nvroses, l'hystrie, l'pHepsie, dans l'econm)s sunt connues apportent quettes que par les troubles le manire d'une exacte, soit possible sans qu'il d'apprcier, n~!)ie, entre la cause et l'effet. rapport qui existe nous dit Sandras, l'anatomie Pour ce qui concerne pathologique, d'abord d' vuns avouer pas qu'il y ait, dans les que nous ne croyons la vie, sans qu'il durant et prolongs des dsordres fonctions, graves de vivre de sentir, dans ta manire d'tre, y ait eu des modifications ces modifications aussi des organes. Mais nous que toutes croyons dans les organes trouve sans qu'on fonctionnelles avoir exist, peuvent relle de lsions la prsence graves la dmonstration, morts la preuve, asthmes, morbides, et constantes. En effet, n'est-it pas une foule d'tats
38
PATHOLOGIE GNRALE.
intoxications palpitations, nvralgies, diverses, que la mdecine peut dans un grand nombre de circonstances heureusement modifier? Et dans un autre ordre ne sait-on des relations d'ides, pas qu'il existe les appareils sympathiques qui unissent mystrieusement organiques entre et eux, lieu A des influences des uns qui donnent rciproques des autres?. 'Fgard Certes, il n'est pas douteux d'tre dans une modification que l'alination mentale n'ait sa raison C'est de l'organe pathologique les manifestations de crbrah
par cet organe et que s'expriment t'inteHigence de la conscience, le dit Esquirol, si l'on raisonne et, comme parlui. c'est videmment Mais quand mme il par lui que l'on draisonne. serait de dmontrer, dans tous les cas de folie, la preuve possible anade la lsion crbrale tomique correspondant a telle ou telle varit d'atination, mdiocre ~pates S'il cette pour indications. est donc la preuve !e traitement n'aurait dont dans en dfinitive t'expriencc un grand qu'une importance nous a trac les princide circonstances, la raison lorsque ces dsordres pathologiques que nous nous
il est du moins d'tudier trouble, possible d'en suivre la marche et les consquences eux-mmes, qui en rsultent. C'est cette tude des considrations qui fera l'objet proposons de dvelopper.
nombre crbra)es
modifications
CHAPITRE SYMPTOMATOLOGE
t!! GNRA~B.
tt nous formes
avant
d'aborder
l'tude
des
diffrentes
prsentent constituent.
tes symptmes d'analyser d'tudier tour tour les en effet, une un professeur foule
l'a dit justement distingu, Griesinger, bides, et comme crbrables difou dix maladies avec huit <m peut tre mlancolique et dment avec une vingtaine. fo'pntes, elle est au fond plus spcieuse se prsente, Une premire question qu<; pratique, par consquent entre ia folie dix' n'existe mais on la voit pose t'examiner et ta raison l'une la tes un rapidement une ligne et ta unit et on la nuances mot, folie chaque c'est de l'autre. instant, cette et nous s'il devons existe de savoir qui
ici commence
rencontrer des peut reste le plus expriment le mdecin en prsence mdiaires. desquelles it tui faut apporter ta plus grande ');ms ['indcision, et pour lesquelles de entre l'tat de ces cas, sortes de gradations n serve. L'existence sanh' H~tand, et t'ctat de matadie mentale de cette aspect qu'un dans toutes tes parties et si gnrale persistante On sait, en effet, que tes conditions les plus morale et intettectuette p) hncr la disposition ditx-ations comme n'est, loi de continuit t'observe Sir qui se de la cration diverses
pour et variables
les
et momentanes. protondes la croyance la superstition, la crdulit, les prjugs, L ignorance, certaines aux sortilges, au spiritisme, aux intluences magntiques, la jala cotre, la vengeance, la haine, violentes, passions t amour, t homme aux actions les ptus entraner ~usie. le fanatisme peuvent entraver elles peuvent dt raisonnables; cas :t!ot's, i! devient difficile de dcider raison persiste encore. Comme l'a fort bien remarqu mc<< ch. Leuret, v. la tibert si la folie l'ide morale, et, existe dj. absurde, danse ou si ta fixe.
l'ide
'f) Um'kntn.
~t/c~o~o'/tM~
40
PATHOLOGIE
GNRALE.
l'ide effet,
fausse dit
ne suffit
absurdes,
caractriser de trouve
l'alination
mentale foule
en d'ides
dans leurs alins, comme dans leurs les paroles, et les raisonnements les plus topiques. plus senses La folie n'a donc elle ne saurait se distinguer pas de marque caractristique, par un caractre unique, par une ide fixe, par un acte extravagant isol; loin de l, elle est un ensemble des causes pathologique qui reconnat spsa marche, ciales, ses formes et ses qui a ses symptmes multiples, diffrentes alins, diffrent, chez des priodes. ainsi que individus qu'il d'ailleurs Les le bien fait ides dlirantes que l'on l'on rencontre chez les justement des ides remarquer fausses que facile avec Brierre de Boismont,
essentiellement
pathologique
elles sont
en ce sens
antrieures
enfin, {'individu trs variables, qu'il importe bien connatre. C'est cette de rsumer. symptmes de l'alination
caractriser; ta manire d'tre et les opielles se rattachent a un enau ptus haut degr. tude gnrale que mentale en deux
qu'elles de nettement
les symptmes et les symptmes groupes, y)!c/'~uex pAy~MM. te ~-emt' nous aurons examiner les troubles d<groupe, ceux de la sensibilit des sentiments l'intelligence, morale, affectifs, enHn les troubles c'eat--dire les perturbations de la psycho-moteurs, volont et des actes chez les alins. Dans le second groupe se rangent les troubles des fonctions de relasensibitit tion, et criture, physique, motilit, parole fonctions vgtatives scrtions, (Digestion, menstruation, nutrition respiration, temprament, gnrale). Nous plaons les troubles du sommet) ceux de parmi cause logique des rves morbides et des cauchemars, dont est considrable. et ceux des circulation,
ARTICLE
1"
SYMPTOMES PSYCHIQUES.
les symptmes nous tudierons i tes troubles de psychiques, 2'' les troubles de la sensibilit l'intelligence; tes troubles morate; psycho-moteurs. S Les troubles TROUBLES DE /tKTELt.tGEXCJE. Dans
de l'intelligence se subdivisent en f modifications de l'activit intellectuelle et dpression) (excitation 2" modifications du fonctionnement intellectuel de ta mmoire, de l'imagi(perturbations
SYMPTOMATOLOG!E
6XRALB.
44
nation,
de
la
marche
des du
ides,
de
leur
jugement, de la perception,
de du
leur
mobi-
sommeil,
hallucinations,
modifications
de la
de
tactivit
intellectuelle.
se rencontre exagre, et particulirement formes d'alination, mais elle est le caractre habituel etc., diverses varits de la folie.
seulement
et saillant En mme
une et que l'imagination surabondantes, prsente on voit diminuer la solidit du jugement. Quelques de simple surexcitation, priode ils n'avaient des aptitudes dont peuvent donn prjuscrivent
langage ides et
et de preuves; espce quelques-uns parlent et expriment leurs sont comme inspirs, prophties d'une vritable empreint !oquence. quelquefois tes sont est d'autant plus
provoqus
et plus vastes plus et plus nergiqueprofond par un tat pathologique tels sont Fhystrie~ la faits et
ou ce phnomne etc. l'extase, catatcpsie, d'alination Les formes sjx'cia!, extrieurs, pour <tt ph''nf)[ncnes hif'He.
fonctions
s'exagre;
le concentrer
Sous
de
intrieurs, t'inuuencc
!'inte!!igeHce,
vnif's
qui
semblaient
t f)t) ne supposait pas H semb!e, profonde. pour Ch. Nodier, que les rayons, se resserrent ~t'nce malade, du soleil atit n*' tant savant, ritison ptus i). dans une lentille, d ctat, clair,
depuis avoir
et que aussi
de expression et si parpiUs de l'intelliceux en faisceau, comme aux quit l'entire dit discours ait jamais jouissance Parchappe, caractres Les certain du pauvre t plus de ~a
intellectuelle,
se ren-
maladie, le mme
) Ch. Sodicr,
Jfan-fra~pot.!
t846).
PATHOLOGIE GNRALE. ont contribu des point facults comment consacrer le prjug et qui d'une
un
crdules, exagrant, a pu accrditer l'histoire les incroyables rcits dont fourmille logues, -des sectes toutes les poques, et plus particulirement religieuses l'histoire de la possession au moyen diabolique ge ~). la folie revt un Lorsque voir l'excitation inteUcctueUe caractre prcder alors ce curieux intermittent, de quelques il n'est jours
de )'accs. d'individus On assiste pement spectacle tat d'indiffrence, de torpeur ou de ~ui sortent peu peu de leur sombre et qui deviennent communiproccupation, gais, ptulants, en continuant suivre sa <'atifs, mme; spirituels puis l'excitation, marche se transforme en un dsordre insensiblement progressive, plus ou moins profond. C'est, ainsi que l'on voit, surtout tilles qui ont reu l'ducation jeunes -duite diire, onn a toujours des ides irrprochable, et des souvenirs chez eUes. t au dbut la plus revoter dont on de la manie des ai~ue, dont ia condans leur soup-
difficilement
l'existence
ou diminution de l'activit ContraireDpression psychique. ment aux phnomnes il arrive dans cerque nous venons d'exposer, taines affections mentales (tats mlancoliques) que le fonctionnement intettectuet dehors soit ralenti cette inertie inteHectue!!t' se une traduit immobilit aurons au une tenteur des mouvements ou mme par Nous reviendrons sur ce sujet plus ou moins complte. a le traiter avec dtails dans l'tude de la miancoiie.
et nous
du
fonctionnement
chez les aUnas pas rare d'observer le cerveau conserver peut, en cn'et, seraient restes latentes toujours
certain
phnomnes habitu A t'observation des server senties faits mystrieux. la trace des pendant on te voit
en provoquer la manifestation. moment, la mmoire a pu donner lieu parfois des et qui, le public surprenants, pour peu rentraient dans le domaine psychotonique, aussi affection. certains tranges malades qu'ils t'aHn de conont resiHusions
(1) Purchappc,
SYMPTOMATOLOG!E GNRALE. de ses mieux de ses hallucinations, qu'il recouvre facults. Les des d'une ides qui manire le proccupaient, plus et cela
dit Georget, malades, les bons ou tes mauvais dont tement procdes ce souvenir est tout fait exact, on peut quand rtson durable. L'affaiblissement de
la mmoire, la perte de partielle plus ou moins de lsions cette facult se rencontre, on te sait, sous t influence crto'ates diverses en revue, et qui ne que nous n'avons pas ici passer tardent amener conscutif pas d'aiHeurs peu peu l'affaiblissement dt's autres dsigne ~<;He difncutt facults sous le nom est, d'amnsie telle par exemple, verhate. l'affection que !'on &
rendre la les mots, les expressions pour de rabaissel'un des premiers {x'xse. est particulirement signes ment des facults chez les vieittards. Imagination. L'imagination joue part des manifestations qui caractrisent des sensations errones j'hts commune malades attention sont aux te jouet continuel. un rote essentiel est dans la dont ta fotie; elle et des ittusions plusource la la
de trouver
phnomnes qui hK'n vite ta vritable Le mtancotique, signification. r< ~tc sans cesse absorb dans tes mmes proccupations, ses yeux, des paroles "t'ts qui frappent qui retentissent lui servir a augmenter encore la ')"<- ce qui peut L'un jw uses. it( f. ce qu'its d nnc manire d< )ire un jnouvcnt, nouvet on et l'autre entendent vicieuse atiment. voit les
quelques ne prte aucune de lui, en attre l'esprit ne prend des a ses tristesse oreiHes, de ses surexse fait dont
leur imagination s'assimilent, grce autour mais cette assimilation d'eux; et n'aboutit, Pour rendre faire thories tubes leur en dfinitive, des compte aux ptus
alins les
admettent
appet les
donner au qu' sensations qu'ils les p!as explications its parlent de francsde per-
absurdes,
de te taire renuer sang, sur leur esprit, sur leur volont, etc. d'ir Le docteur Itaciborski a signal remarquable que (i) ce pouvoir exercer sur certaines et particulirehtnagination fonctions, peut mfnt sur les fonctions de la menstruation. JI a cit des faits curieux la peur d'tre enceinte avait suffi t.t menstruation, "'t gard. ')' nous citons, elle-mme qui venait La peur excessive de n'est pas la seule une suppression de pour amener confirmer les craintes prouves devenir chose enceinte, ajoute de provoquer capable tXM. fauteur t'am-
de machinations et de distances
M<M.M.
Pans,
44 norrhe. Une
PATHOLOGIE GNRALE.
concentration des ides vers la maternit, trop grande l'immense dsir d'avoir aussi agir d'une manire des enfants, peut ruexe sur les nerfs vaso-moteurs des ovaires, et occasionner une susde ou moins de la menstruation. Les exemples pension plus longue dites ne sont pas rares. nerveuses grossesses l'tat norest rgle, Association des ides. Cette association mal par le libre jeu des facults, mmoire, etc. jugement, perception, une ide se rattache la prcdente par un lien plus ou moins logique une sensation se produire veilte aussitt des ides qui qui vient des ides est dirige avec elle. Cette association rapport de telle sorte que les unes sont accueillies, les autres par ta volont, de l conscience. repousses Le lait de la production dit Griesinger, est des ides, subjective un des faits les plus de la vie intellectuelle les ides gnraux sont en s'appellent ment que Ce dernier vidus les unes les autres aussi des images par l'analyse tait s'observe notamment avec une rapidit par sensoriales chez les bien le sens qui les qu'elle renferaccompagnent. ces indimaniaques
trouvent
mot.seo~onnnn~, !onguessriesde les uns aux autres sens par aucun Quoi qu'il en soit, on rencontre l'association des
et dbitent de mme de extrme, ne se rattachent qui le plus souvent (1). chez les alins, au point de vue de de fixer l'attention. qui mritent semble l'indila pense s'arrter,
des signes ides, Tantt le cours des ides se ralentit, vidu la mme les des heures entires peut rpter pendant phrase, mmes il semble en un mots plus la conscience; que rien n'arrive l'activit intellectuelle est frappe d'inertie, C'est ce que l'on mot, observe certaines la suite d'une vive formes de mlancolie, frayeur, dans profonde la stupeur, etc. d'une douleur, Cet tat dans. diuerc
renplus loin, de celui qu'on des mmes des mmcn mots, de prsider aux. organes chargs
tes alins, c'est que le lien (lui remarque, unit les ides entre leur enchainement est elles, naturel, logique, tantt au contraire, on le bris; interrompu, pour ainsi dire tantt, voit se manifester d'une manire vritablement vicieuse, uniforme, fatale. ranger toujours un cas dlire Toutes les penses, toutes les proccupations viennent alors se dans le mme ordre, s'enrouler dans le mme tournant cercle, du mme point autour dont rien ne peut les dtacher. Dans on a l'incohrence, dans l'autre on a les ides fixes ou encore le
des
()) Griesinger,
SYMPTOMATOLOCtE
GNRALE.
~5
Incohrence.
L'incohrence
se montre
dans
deux
Le dfaut et la dmence. ta manie pales d'alination la les lments entre mme qui concourent et quelquefois les ides, et les nuances toutes possibles de la pense, formation prsente son anciende l'affection, la nature suivant varimes, tous les degrs net, etc. de ce symptme. l'existence facile de constater 11 n'est pas toujours dont les mais est suivie, la conversation dont 11 est des malades assez se dominent S'its pour incohrents. absolument sont crits momenune direction leurs facults, dans la conversation, imprimer ils sont abanils ne le peuvent dj ptus quand normale, tanment crits leurs et les divagations qui remplissent eux-mmes, donns la possesde conserver suffisamment qu'il leur est difficile tmoignent de dans ce cas, il importe combien, On comprend sion d'eux-mmes. de les mais les alins, avec une conversation ne pas se borner livrs leurs propres autant en les laissant que possible faire crire, forces. H est quand ment aussi on une cause chez d'erreur que ce signe; alins l'on cherche constater soigneusement t'incohrence peut doit vtter, tre seule-
princientre de liaison
formes
H en ralit. et ne pas exister apparente d'une sont et les crits empreints <-sj. des individus de on les croirait privs superficiel teie singularit, qu' un examen une si l'on prte est ptus de mme, ce sujet il n'en toute liaison sous le tangage emprunt On peut alors dcouvrir suffisante. attention s'enveleur pense dans lesquels mtaphorique et sous l'expression d'ides et un ordre logique un raisonnement parfaitement f.,ppe, quelques les paroles dont auquet Leur leurs on et tangage t loin bizarre de s'attendre. tient seulement naturel tous spcial on voit les d'ides des l'originalit, ides peut ou bien une se par l'tranget tre tn-s de
objets, et pour
seule
t'incohrence spciales,
de conditions
vritablejouer, qui viennent pnibles d'impressions des observer l'on Ainsi peut cause le rote de )nent. provocante. dans leurs est suivie, dont la conversation qui font preuve malades et de prsence qui offrent d'esprit, de beaucoup d'intelligence rponses remardes aptitudes ils sont employs auxquels p..ur tes travaux chez rveitter vienne malades, pour peu qu'on <)t)at)tes. et ces mmes on la corde sensible-, touche douloureuse, qu'on eux une impression et une incohrence votubitit tes voit aussitut s'exprimer avec une ptus entre une foute de paroles et dbiter qui n'ont xtraordinaires. cHes aucune espce de rapport.
~6
Un alin cit
PATHOLOGIEGNRALE.
au dbut d'une conversation. par More! (i) se montre, l'homme le plus ca)me et te plus raisonnable si l'on continue causer il s'anime aveclui, les traits de sa peu peu, son o'it devient hrittant, face une et dcrire, bientt prennent expression impossible l'ensemble de physionomie Non seulement ou moins A un saute d'une variables de paroles, rsume le maniaque ce dfaut ses de ses restes, de toute sa ides, dans i'etat du p)us vicient paroxysme. d'association peut avoir uix caractre plus mais il peut w~7</c autre; encore ~s' it ne offrir ~M. peut des degrs ses
c'est une .~M/ degr. d'un a un brusquement sujet l'approfondir, de ti\er diriger,
plus attention un mot, il est superticiet, et toutes ses phrases sont ecourtees. Ce fait a son importance, il doit tre constate. soigneusement l'on poser des questions dtaches, exemple, chercher en provoquer les deveioppcment.s est a peu naturets, certain la situation mcntate l'apprciation que chappera l'observateur. borne, par La ptme manie. Dans mobilit initit des des se remarque comme particutieremcnt diverses formes d'alination, principatement ides se
conversation, le maitrede
sorte.
symde la
circonstances ette apparaft comme un phnomne de quelques dans le cas par exempte transition, d'une de transformation espce dans l'autre. elle est te du retour des accs de Enfin, signe prcurseur manie intermittente. aussi elle est le symptme caractQuelquefois ristique, repose qui au'ecte
malade tui-meme
d'un en
tat
montt
d'autant values et
toujours
tre attention une
qu'i) et
chronique.
incomplte, facifement, que peut )) saisit te de
suffisamment
la porte
s'arrter
des de vue
questions te sujet
qu'on
A une
tui
adresse,
srie d'ides
mais.
en laissant
it
sou
a
esprit
bientt
successivement
accessoires,
de la conversation. On peut. eu te trapprincipal a lui-mme, obtenir une rponse pelant satisfaisante. A un ~pyn' p/t~ ~ruc, t'incoherence assex bien une sorte reprsente de droutement, de dchanement furieux des ides, qui sont violemment chasses les unes ia suite des autres, sans que {'individu puisse perdu reprimercette vritable. On rouages manifestation. C'est l un tat d'automatisme singulire dirait une horloge de son batancicr etdont prive se droutent matades ontreenemcnt brusquement. Queiques les
SYMPTOMATOLOGtE GNRALE. la conscience de l'impuissance bouleverse figure oit ils sont d'arrter ce dsordre et plus situation. extraordi-
leur diravant; fard ils conservent parfaitement Cette forme d'incohrence nain'. L'individu ne trouve pour rendrf Non cation. ~'u\mmes sans tant"t nu' cas, but. des ides a l'affaiblissement intellectuelles, d'en A ces mmes (.'incohrence des fonctions !f malade sa pense, seulement viennent
d'tonn,
s'accompagne
trange volubilit
les
suffisantes les expressions ta. signit!difficile d'en saisir mais tes mots ne se suivent plus, cot des autres, sans ordre et
tout peut tenir des conditions mme des organes prposes surexcitation tantot une vritable taquette Dans nombreuses
opposes, t'exerciez impri se trouve ce dernier dont de df's senit classer r viennent
des impressions la multiplicit <'sL i nhjet. ne lui taissent ptus tant d'lments avc'c ordre epars, la vateur sations, t a~saiUir en foute. C'est de tf~r trandx's. ntuin'h'c surtout, matadic, Tout les hruit, des ides, t'avons et
de se reconnatre, temps de juger entin te caractre la chex nature des images qui
a la priode tes maniaques, aiguf tes mieux t'incohrenceavec ses signes observe Les circhex eux une vidente surexcitation. dit, ta vue une srie d'un de objet, une de penses, ni rapport, ni Haison, qui eux-mmes que les objets de t'individu. haut les degr, lorsque mots eux-mmes ce n& qui au ptus mais te~ paroie. souvenirs, apparaisviennent
< fo-tanccs
ptus insignifiantes, aussitt veittent entre les est ni les eux mesure
d impressions qui n'ont "t nt et qui s'entre-croisent act idcnteUcment frapper Lorsque ~)!tt plus l'incohrence les ides
sans tiaison entre eux, il est rare quet)e .happent de t'intcHig'-nce. ittors de la faiblesse mme des organes de ta manie, dans ta forme chronique x ))):uqm' dans m~ pcriode Cht'/ ces txst avance malades, recueittir piusapte de la paralysie les impressions le moindre gnrate. deviennent
faute et t'association des impossible, dfaut, ptctt'mf'nt son accomplissement. tments tes ptus ncessaires a des <M~'<~t/M< forme Ct'ttc d'MccAp~CMre, /JMy H~⁢fcm<'M< nettement de cette que nou~ cmn tcres tranchs qui ta distinguent df Ce n'est avons dcrite qui s'accompagne ptus un tat plus haut. mouvt'ments succession d'une d'une raction nergique, passionns, t'intemla loquacit, avec l'agitation, en rapport rapide d motions, et d'inertie une sorte de tangage, etc. Loin de l, on observe prance et t'engourdissement.. hbtude la physionomie d'inditrence, exprime
confuses, l'attention
48
PATHOLOGIE
GNRALE.
enfin
d'une
dchance
de gurison
reconnatre vue, on pourrait deux de forme ofTrant ordinairement active, l'autre de forme passive, ncessairement au dbut de l'alination
se manifeste Lorsqu'elle rien de particulirement tard, signe tat chronique, Ides fixes. longtemps fcheux
elle n'a mentale, mais lorsqu'elle dfavorable survient plus la manifestation de la folie, elle est alors un aprs de l'affection mentale un qui indique dj le passage et un commencement d'affaiblissement incurable. Les
au lieu de se manifester, comme ides, nous l'avons et sans suite, dit, sans ordre chez d'autres alins prsentent un phnomne tout fait contraire leur association se fait d'une manire vicieuse. On les voit alors affecter particulirement entre la mme caractre, s'enchaner prsenter physionomie, toutes dans le mme ordre, s'enfermer dans une espce de cercle dont rien ne peut plus les faire sortir. Dans ce cas, elles ont presque des impressions toujours pour origine des sensations douloureuses, elles donnent lieu & des sentipnibles ments de haine et de mfiance, des accusations et ce pertides, dsir de vengeance une catgorie qui caractrisent de malades souvent dangereux. On dsigne dans morale. L'ide absolu fixe ne saurait tre a elle d'alination on le comprend, un caractre seule, on peut la rencontrer chez les personnes de leurs facults et de l'intgrit de leur sont mmes domines par une passion vioces sous le nom d'ides fixes, les proccupations exagre qui naissent et de souffrance elles le mme
conditions
d'impressionnabilit
mentale
de la plnitude qui jouissent non seulement raison, lorsqu'elles mais encore chez celles-l lente,
qui se font remarquer par une et dont l'imagination sensibilit, grande ardente un devient, par suite, obstacle naturel la solidit du jugement. On voit alors une pense habituelle, un simple revtir une sorte de fixit, et se rapsoupon des ides maladives procher singulirement chez tes que l'on observe alins. Si absurde qu'elle tre, l'ide l'a fait justepuisse fixe, comme ment ne suffit remarquer Leuret, caractriser la folie. H pas pour n'est cet auteur, de runir pas difficile, ajoute un certain nombre d'absurdits qui circulent a et l dans le monde soi-disant raisonet mme dans le monde nable, des savants (i). Comme te fait remarquer d'autre les ides part Griesinger, fixes, chez les alins, se distinguent des ides fausses des individus en tat (!) Leuret, ,tf<r ~a folie. Pans,
~ayMM(~~tyc/~oyt'j't<M
t834.
SYMPTOMATQLOGB
GNRALE.
49
de points morbide, psychologique de antrieures opinions par elles sont rsistent dues un
une
foule
elles trs
se souvent
rattachent
un
en opposition celui-ci ne peut l'individu, pas s'en des sens et de l'inau tmoignage trouble crbral qui se manifeste
hallucinations, insomnie, phnomnes symptmes, est superficielle la etc. On voit, par l, combien et fausse parah tiques, les erreurs, le cllire de cerentre a voulu tablir t omparaison qu'on aux sorciers, aux enchanteurs, tout entires, ta!n''s poques croyance mentales d h's maladies (1). dou d un caractre et surtout sensible, Chez un individu prdispos, la pense peut se prsenter profonde, impression ne plus le quitter, domimantcrc l'obsder, importune, ) esprit d'une la libre direction mais tant qu'il conserve ses conceptions; nt't toutes de dtire. il n'y a pas encore Dans ce cas de ses actes et de sa volont, a la suite d'une la raison de la folie est ta limite dit Parchappe, qui spare cependant, et facile & franchir le a dterminer dtfticitc pour pour observateur les limites nudadu. L'ide Marc, peut donc ne pas franchir fixe, ajoute des cas elle en est le premier mais dans la majorit de la folie d'c les ides nxes sont mentale, invotontaire des facults, n snHa.t de l'exercice de ragir se trouvent dans [aquotte tes malades les assiger, p. nitdes qui viennent qui en sont la consquence. t.ttt's Uennont cette disposition d rntre c:diu)t p!))s eux, des qui les pousse sans phnomnes que si elles et contre ~). Dans t'aUnation bien contre vritablement l'impossibilit les impressions dpressifs le
et de
les sentiments
tuin p!nbd des hattucinations, tels qu'it n'est c:i[':u'tc)es tuu-~t's (~' sensations phnomne
la plupart prsentent autour d'eux l'expliKous verrons l'objet. illusions, revtent distinguer ou des des
plus ettca-mmes.
une intensit prsente variabte pathotogiquc d'une telle susceptibilit, sous ce rapport, que qtu tqucs matadessont, k's moindres leurs une importance circonstances yeux prennent \t)aordinairc \j"utonsque, Uf)t motion qui en est et une chez signiiication quelques violente a t souvent comme du la continuation dlire. taquctteon nerveuses personnes le point et qui tait loin de s'attendre. et impressionnables, de dpart d'une ide forme
tixe,
capitate; depuis
le signe plus tard Une jeune fille assiste au triste spectacle elle voit ta tte du supplici tomber dans une elle a sans cesse devant les ce moment, t862, p. 356.
4
~0
PATHOLOGIE
GNRALE.
cet
spectacle, est prs d'arriver le fatal tonneau. au plus l'approche se dit damn,
que son par la pense fera. tomber cesse qu'on ta lypmanie dans qu'on C'est surtout vicieuse des association cette haut degr, elle est poursuivie sans elle rpte d'ennemis
conjurs pour imaginaires, les plus tgres les fautes et se reproche l'autre sa perte; dans ses titte prouve Une jeune des crimes comme impardonnables. son esprit s'exalte, bientt cruelle: une dception d'amour sentiments reu les d'avoir amrement etfe se reproche sa conscience s'alarme, son iianc. autrefois a appeler se plaisait de celui qu'eUe assiduits des consofations qui jettent dans un excs de dvotion, Elle cherche, le suis damne, son me dans un trouble au contraire plus profond. s'crie-t-elle, un enfer ternel pour mes pches! Il est d'tre s'est n'y a devenue ne peut plus de une se de paradis pour moi! Sauveur, plus de ciel, plus fois l'ide 7Wnao!7J des ides /r<'x. Quand une la raison dont des phnomnes sorte d'explication elle habituel, dans les faits d'ordre quand trouver
de empare rien extrme; avec une tnacit elle s'y attache des matades, l'esprit les soient moyens la faire ne peut que!s que disparaitre, plus et l'absurdit dmontrer [entes en vue d'en tet les cU'orts employs de en matire est d'une grande la fausset. Ce caractre importance de t'au'ection, croissante a la priode surtout traitement, puisque, reste absolument avec le malade tout raisonnement toute discussion, ne saurait arriver a cette mme succs. priode, sans L'intimidation, elle peut circonstances dans quelques un rsultat plus favot-abtc; en vain On puise srieux, des inconvnients avoir, au contraire, bnfice sans autre que toute sa logique, inutilement, on se fatigue nouun lment du matadc, l'irritabilit encore qui puise d'exagrer s'assiil semble de la discussion, dans le fait mme veau d'excitation mi!er contrer ducation, et faire en lui tourner comme tout ce qu'il de son dlire au profit de lui, dans son intelligence, autour dans les circonstances particulires arrive un de son vritabte maximum caractre peut rendans son au milieu d'intend'irrsisque t'ide les malgr transforme dou parfois le trou
en un mot
il se trouve plac. desquelles est t'au'ection C'est surtout quand voit ce phnomne -sit qu'on prendre tibiht. est s'emparer eHe-mme plus et d'autant absurde. plus Une
lui faire qu'on peut Un autre en chenille. atteint maiade, et d'ailleurs d'une constitution robuste, observations pousser des d'une serrure terreur, le trou cris affreux, lui en fixant torsqu'on demande
de l'individu, l'esprit fille s'imagine, jeune est a ce sujet, qu'eue de !ypmauio fort intelligent, regard
chronique, se met
d'un
l'cxptication de traverser va lui infliger rborribte suppUce d'une Si on lui dmontre l'absurdit pareille
SYMPTOSM'OLOQE
6&SRA.E.
Il
qu'il le sait bien, mais que c'est plus fort que lui; affreuse de cette il ne peut se dbarrasser pense. quoi qu'il fasse, manire coup, d'une tout se manifester subite, nxe peut L'ide dterd'une motion violente qui a elle-mme ta suite par exemple elle se dveloppe Mais le plus souvent du dlire. min l'explosion des conscutivement impressions internent, progressivement, la consquence aussi elle est trs souvent douloureuses rptes: extrmement que nous d'un phnomne remarquable, pathologique ce cas elle donne dans le nom dcrirons sous d'hallucination; de tnacit. un caractre t affection mentale particulier remarde contact des points avec l'hallucination, Elle a, d'aitteurs, des conditions dans elle prend sa source comme celle-ci, <juahtes; sur et systmatis, et elle parait restreint reposer ( ia)es de dlire morale. ou d'exaltation de la sensibilit h mme tat de dpression surtout la priode ne peut, ses efforts, (,c malade, quels que soient de son esprit ni l'autre ni l'une de son affection, croissante loigner lui encore sa raison et sa conscience "t lors mme pourraient que dans il reste la fausset des sensations dmontrer prouve, qu'il fatalement il en subit contre absolue de ragir elles; rhnpuissancc dans Seulement, influence et se laisse par elles. diriger passivement une forme un corps, matrielle; les ides t haHuciuation, prennent ce rapport, en vritables et, sous .-Hcsse transforment sensations; crovancc, il rpond le malade. davantage peut-tre ces diffrentes a occasion sur particularits: existe t~rner faire probablement, remarquer qu'il H<'s impressionnent r:t~. une mme L'ide ~'tttu fixe, surtout, et dans morbide disposition rare dans ta dmence avec les caractres du cerveau. gnrale, paralysie dans lui sont propres, se renla lypet la qui Nous nous reviendrons devons dans les nous deux
les dtires manie, systmatiss. moins tranchs, ht peut aussi t observer, mais avec des caractres le plus souvent -!ans qu -tques varits de la stupidit. Elle n'est que avec exaltation d'un tat de dpression la plusaccentuc t ~pn'ssion des le reuet d.' h sensibilit elle est comme morale angoisses
{'oi.~nantf~
qui
tourmentent
le malade,
ou sous
de ses
dsirs
ardents
et de
ambitieuses. s esprances ) n atinsounre-t-it de t estomac ~sont, :usenic it conoit l'ide ses aliments, fixe
l'empire
des douleurs
ta empoisonn, qu on qu'on en profonde a pris son gendre etc. Cet autre et tre d'en de plus grand dsir dbarrass, que de la est ail mourir conviction que ce dernier La vue mme son de ide moment ce gendre fixe. ne fait que
qu'H a ml de
pour
52
PATHOLOGIE
GNRALE.
de
semblables
croyances.
Il tcher
est de
donc
dtourns moyens pour dans lesquelles le malade Un malade, que le dmon il suffit prenne }! est qu'un aussitt. cit
refuse obstinment par Leuret, a rpandu sur ses aliments une prtre fasse le simulacre de les
dans les cas de folie religieuse il remarquer que c'est surtout fixe pousse ceux qui en sont atteints aux actes les plus que l'ide On voit alors malades faire d'une regreMnbles. quelques preuve inconcevable eux-mmes, actes d'une Ides obsdantes; entires) tervention qui nergie ou sur ils les se laissent qui ides des mourir leur de sont personnes violence. A ct sont, dit Schule, des faim, exercent les plus chres, se sur des
extraordinaire ce
obsdantes.
les ides rangent ides isols ou phrases (mots dans la conscience sans l'inainsi la marche des autres fixes, malade puis disparaissent
du
obsdantes les plus caractque, pour les ides et les plus nettes, la conscience reste presque DsMques lucide. toujours Non seulement le matadc ce trouble, mais il y rflchit peroit ensuite: il cherche tous les moyens de pouvoir dominer cette force trangre: cette proccupation dmontre obsdante lui est trangre que l'ide et pnible; celle-ci est donc le contraire de l'ide avec dlirante, taqueite Plus disparat Parfois tout lire le malade s'identifie. vient un tics s'obscurcir, dlire vritable. sont de la sparation genre de compter, d'un la conscience tard, lorsque et l'ide obsdante devient ces ides tranges, ces inoffensif, aperus, fait encore isolment, reposant sur
admettre
psychoses hystriques surtout qui sont particulirement goisse Les (1). ides obsdantes
remarquer se que peuvent faon dans d'une de psypassagre, beaucoup une constitution nerveuse dans les affaiblie, et dans certaines dans celles mlancolies, caractrises par l'inquitude, l'an-
un caractre de fixit, et, peuvent prendre dans ces cas dfavorables, il arrive finissent trop frquemment qu'elles de la conscience, et se transforment par tre acceptes ainsi en vritables ides dlirantes. Elles peuvent entraner aprs elles des hallucinations, comme l'a
SYMPTOMATOL06S observer justement Socit mdico-psychologique fait revtir primitivement dante). ). Les impulsions, qui seront tudies droits, troubles le D~ Sgt&s (1),
S3 la
d'autre
comprend dit
i.u'~cr, plus j'acquiers taire des facults qu'il dt tires. Ds que de diriger leurs pables < les subir (2). La voiont, dit Ltut, dans l'homme. humain autant de du compte la psychologie aux
les alins, j'observe l'exercice que c'est dans le point survient, s'imposent y a de de
involon-
eux, personnel, de
qu'il dans
instincts
de ses
dterminations
le fait
en se perfectionnant, volont, de nos facnits. principales au la mmoire de se souvenir, de les carts et les excs modre mot, l'empire (4). nous voyons les suivant de la raison, les
exagres
IL existe, ce rapport, sous i'ans un grand nombre de cas, tes sentiments sont tnoditic, 'h Germinations a viennent tnatadie Les produite. des mouvements ides caractre
distinction
la sensibilit
tablir. importante est profondment morale alors que les on comprend profonde que proconvicactes un la insignifiantes aux en s'ajoutant leurs tonnante ses l'attitude
passionns, qui, contribuent donner dlirantes, d'irrsistibitit. poursuit lequel t'air avec lentraineut
une
prsouffrances hautaine,
L'alin
ddaigneux,
() J. SMgt.tS, 0<WM<OM/{a~MCfMa<0'C et hallucination ;M~A.. tM') (t) Kfuthn'gcr, ~HM. m~. p~ye/t., t856, p. a~. (~ L<)ut. jr<.M.. )8tt. p. tM. (t; t.iHr< 1868, (). ;<t. ~eue~At~
obsdante
(.itMMt/M md.
PATHOLOGIE GNRALE. un pouvoir sans qu'il possde bornes, frappe son imprieuse de se soumettre domiqui refuse sous l'influence d'ides peut agir, lui aussi, prse croire un instant de planer dans les airs, capable
il peut conues et se prcipiter Dans toutes ces circonstances, le mapar une fentre. !ado agit sous l'empire de mobiles ses actes dtermins, sont volonils ont leur raison d'tre dans les sentiments, taires les passions, tes et obscurcissent la conscience. angoisses qui faussent l'intelligence Mais il existe bien rellement des circonstances ou le malade est domin laquelle par une vritable il puissance, par une impulsion ne peut rsister et qui l'entratne, ses efforts les lui, malgr malgr des actes extrmement fcheux. plus nergiques, C'est ce que nous sous le nom d'impulsions plus tard irrsistibles. Les troubles de la volont chez les alins, prsentent d'ailleurs, les particularits les plus remarquables. Certaines formes de manie peuvent avoir pour caractre prdominant un anaibtissempnt ta spcial de la volont telle est, par exemple, manie sans dlire sous le nom de /b/ic Moque l'on a encore dsigne r'a~' (M<t'r/ ~~oMi/y). Les malades ne peuvent se qui en sont atteints conduire d'une manire raisonnable la condition d'tre qu' placs sous une surveillance et une direction S'ils sont livrs fi particulires. its ne tardent eux-mmes, les actes les plus draipas A commettre ils se laissent sonnabtes aller toutes les mauvaises tendances que leur volont est a dominer. Dans ce cas, le dlire impuissante des actes tuettes. On ot)erve de diriger timents. Quelques ils ventent, battu ('entre seils loir sont voudrais leur aussi des individus dans volont tout fait qui sontdevcnus une sphre dtermine d'ides Esquirol, pour n'ont plus incapables et de sens'ils comconest plus apparent que te trouble mme des facults intellectudierons
dit
bons, suivre vos avis, mais dtermine et excute; lorsque une forme
mdecin; je de ce voumais la
des facults, par la prostration porte Le dfaut d'initiative et d'nergie est il un tel point, les voit ngliger qu'on besoins les plus imprieux. L'histoire des auomaUcs de t'altnationmcntote, tude a t faite (figerait par plusieurs
chez ta l'on
quelques satisfaction
de
peut
observer
GNRALE.
SS
intellectuelles.
les plus variables, les degrs rencontrer peut la plus la plus l'exagration jusqu' complte les autres s'teint comme la volont la dmence, facult de cette Dans ta stupeur, l'oppression vritable, l'exagration mais de temporaire. la volont se
un tat de paralysie jusqu' certaines formes de dlire partiel, des ptus teste par une obstination lui-mme; violents cette dans et un quelques imprieux facult qui mesure
naturellement prsente Ils ne jouissent plus, dit teur attention; cette privation Chez
sortela puissance en quelque chez un trouble correspondant de fixer, dela facult Esquirol, est la cause primitive de
leurs
et si nomsont si fugitives le maniaque, les impressions assez son attentes ides si abondantes, breuses, qu'il ne peut porter ide. Chez le monomaniaque, sur chaque tion sur chaque objet, cette ne se porte plus sur les objets !;)< ttttc est tellement concentre, qu'elle environnants, inattendue, pas :t voir tixe l'alin sur un les devenir la de que la ides accessoires. l'attention raisonnable. lsion de cette la nature de facult est un on et de l'intensit s'tablit, en mme tats signe prcieux inte!du trouble voit l'attention que l'exermentale instant Qu'une impression l'on ces malades, forte, ne tarde
convalescence
nouvelle, n'prcndrc chaque jour une forme normal. ) it (le toutes les facults redevient Troubles "nL tou-, rt \o:ts m')iot). t's~'r du jugement dlire. Les
temps
d'alination
pour caractre )[)0tn!p qu'on dsigne devons Le dlire parfaitement ici nous
dea facults intellectuelles commun, un trouble sous te nom de dlire. dernire dnomiun instant sur cette a'reter mentale sont deux choses qui doivent
et ralination
mais un l'un n'est distinctes, symptme, qu'un fort une foule d'affections dans sa gnralit comprenant de maladies une classe 1 autre dsigne spentre elles; dans des qui n'ait vu entrer dc~ malades mentate, d'' t'aination violent dont le dtire plus ou moins d'alins il suffit donne l'atd'appeler par les auteurs
d'asile pas de mdecin r\ it es cunsHcrs au traitement :dh d'une aUt-ction les aigu,
caractristiqut's. symptmes sur laquelle cause de confusion n insisterons pas sur la dfinition de dtirc. Un s'accorde
expulsion
doux mob latine, p~'n- ftymotogic hacf)' par )a raison humaine. ne ~'appartient L homme dans h' dlire
lui donnetgnralement de ta voie /<rH, hors du sitton, plus; sa volont n'est plus
~g
PATHOLOGIE
GNRALE.
sont entases jugements de ses actes, il n~a plus la conscience libre, les lois d'aprs et ses ides ne peuvent ptus s'enchaner chs d'erreurs, normale. leur association qui dterminent varits que prsente les diffrentes l'infini On a voulu multiplier que de autant d'espces ainsi dire. on en a admis, le dlire, pour se borne d.st.ngue. Foville Ach. le produire. causes qui viennent que l'on voit apparattre le dlire non ~~a~ de dlire deux sortes cetu. qui dlire ~<M< autres dans les affections que la folie, et le mentale l'alination ()). caractrise les trois l'a fait Londe, distinguer comme Nous croyons peut, qu'on suivantes: catgories mendatinat.on formes les diffrentes i" Le dlire qui caractrise tale 2 Celui qui accompagne d'un toujours nombre un grand tat fbrile ptus accidentel fera d'aR'ections ou moins et caus de atgues intense par et qui
se complique 3" EnSn, celui qui est de substances toxiques. chez les Le dlire sente bien certainement
seulement ceku
Rarement spciaux. avec lentement, H se devetoppe d'habitude manire d'une brusque: l'invasion en annoncent plus ou moms des signes qui prodromiques son caractre change. devient irritable, t'avance. L'individu longtemps d'tre, dans sa manire dans sa conduite, des bizarreries on observe de sinon remarque devient )a volont impuissante, dans ses ides et de la conscience, morales du cte des facutts aberrations gutieres s'accuinteUeetuets enfin tes troubles des sentiments, une perversion de l'economte fonctions sent de plus en plus, pendant que les autres normale. Il peu prs d'une manire s'accomplissent s'tendre le dHrf- p.'ut Ach. Foville, Ainsi que le fait remarquer ma<s il des cas dans fa gCneratit ce qui arrive a toutes les facults, Ce que l'une de ces facults. limit plus rarement, peut tre aussi, du dlire la prdominance c'est Fon observe le plus ordinairement, d'une foncen un mot, ta perversion desfacuttes; sur i'une ou )'autrc manire d'une insignition peut ne pas reagir, quetquefois ou reagit des bUucina C'est ainsi qu'on observe fiante sur les autres fonctions. d'ailleurs, possdent chez des malades qui, lions et des illusions, errones des sensations conscience toute leur raison et qui onU'entire de ce loin des exemples ~ous plus rapporterons prouvent, qu'ils avec la sous le nom d'hallucinations compatibles que l'on a dsign des raison. La arriver mme fauteur dont nous rsumons chose, ajoute !t est des malades soute. qui pour ia pense art. Dt:i)Hf, A'o~ DM. (/<c<f<ec/i)'\p''<t~ les ides, n'prouvent peut ni
qui caractres
t'objet
notre
()) Ach.FovUic,
Paris,<8C9.t,Xt.
SYMPTOMATOLOetE hallucinations gants, mais ni illusions, dont l'esprit qui ne est assailli
57
commettent
n<' peuvent se dbarrasser ces rations intellectuelles, la conscience f)n{ en ayant <'e tn~~cc<u< de mme pour Il f'n est
dont ils dtirantes de conceptions d'aberces sortes rien ne rvle au dehors, raisonnablement se conduisent individus de cette actes, fcheuse disposition; c'est le
Les auteurs tes pour la volont. ont dcritdes Pritchard.etc., Pinet, Georget, Esquirol, p!u~ autoriss, sans des actes ne se manifeste absurdes, ou le dlire que par le dtire de la conscience; et avec ta conservation tfsion du jugement sur ce sujet, ~ous reviendrons ta volont, Hmit lorsque <t alors les de ta folie impulsive. parlerons Ach. Foville, observer comme le fait justement Mais si te dlire, tmentaires de des oprations born l'une pf'ut tre quelquefois trs rare etpresque cet isotementest tCntendement.ondoitajouterque entre facults sont unies et, en effet, les diverses temporaire; toujours entre elles une telle il existe tellement manire f-Hcs d'une intime, des des cas, ta perversion dans t'immense s~Hdarit, majorit que en s'tense gnralise limite et indpendante, loin de rester facults, nous <);)nt des p)us unes aux autres, tantt tre d'entre ds te dbut, tantt born aprs une un temps faou moins tong. le dlire
En rcsum, peut nombre ou un certain cutt' est s~ukntcnt des oprations qui constitue s oprations, lire est souvent h un dlire ce qui constitue
quelquefois
seule une
tantt elles, et alors, les autres restant te trouble gnrt. est Chez
partie
un dlire
j';)s sur toutes tf tnaniaque lui-mme, certains )!con' capabte, manit'TC !.c tntes tent peu prs f~f* se /e~t' din'rentcs
diffus, aussi de sa
exclusive; maladie,
rpondre des
conditions
gnrt,
I! survient peu de temps gurt- de le mconnaitrc. d'un tat fbrite M s'accompagne 'ji)i l'a dtermin. de on observe la chaleur, la scheresse onsidMrahte 'jncnce du pouts, la du mouvement, marque avec ta maladie ('tic-mme. d'apptit, perte de l'lvation courte t'attration la temprature suit sous
Ce dtire, ordinairement de de l'affection phases organique dont une observation ~"us vationsnous bornerons attentive
dure, te tient
ncessairement sa
prsenter
sujet
PATHOLOGIE GNRALE. franche et plus ou moins l'inHammation accompagne des enveloppes la mningite. L'excitation du cerveau, intettecfait bientt au dbut de la premire dtermine, priode, qu'elle une dsordonne, excessive, pour faire a<aa;M< agitation adynamique et comateux qui caractrise la priode
marche dont on connaitla tuberculeuse, insidieuse, mningite avec la folie, si l'on tre confondue, chez l'adulte, surtout pourrait n'avait une cphalalgie souvent concomitants, pas, comme symptmes les exacerbations la frquence du pouls, tes frissons, fbriles intense, certains moments maladies de la journe, dans enfin les troubles on observe mentionner du cot de la respiration. Parmi les doit tion citer
graves
la fivre
des profonde il suffit de rappeler triser est arriv qu'il ptus d'une des malades verrons dans atteints Nous manifester trent forces. La aigu ators ettc-mme
la caracqui viennent une source et d'erreurs, les services dans d'alins, intellectuels se peuvent se monqu'ils pas ses
de fivre
comme
disparaitrc
au fur et mesure
chez les ivrognes, pneumonie grave dans cas, s'accompagnent quelques mais t'tat fbrile et les autres
intense;
des d'attention, pour la distinguer observe dans l'alination mon taie. Quant au dtire dtermin
signes manifestations
des phnomnes a prsente t ingre, tt est ncessairement de courte et se dissipe en dure, mme la cause qui t'a fait natre. ISous ne poutemps que disparait vons que renvoyer, aux ouvrages de pour cette description, spciaux et de toxicologie. pathologie Les pertes le je~nc une grande les sanguines, prolong, fatigue, une excitation crtempratures extrmes dterminent quelquefois brate avec manifestations se prolonger tant dtirantes, qui peuvent ia cause qui vient que persiste les produire. En dfinitive, ces diverses diffrent surtout de dtire espces par leur courte de l'alination mentale dite. Ce sont dure, proprement des accidents des causes accipassagers qui reconnaissent spciales, souvent une prdisposition il suffit de les dentelles, particulire signaler Rves. pour empcher, Troubles sous du ce rapport, des erreurs fcheuses. sommeil. Le sommeil est presque cons-
SYMPTOMATO]L06K
66NBALE.
59~
troubl
dans
les
diverses par
formes des
il est agit prodromique, l'insomnie est un aigus, dfaut. Il est un malade d'une surprenant des pendant signe qui vient et d'un
qui symptme de voir les alins, entires le sommeil d'un atteint de voir
semaines d'tre
favorable
de manie
sont frquemparticuliers on en rende la folie ment observs comme prcurseurs symptmes de cerd'ailleurs de semblables dans la priode contre prodromique Ils la mningite, taines affections telles la fivre que typhode, Le sommeil souvent des tats d'alination. aussi accompagnent aigus dit des alins donne des indications Esquirol parfois prcieuses ses ma!ades, avoir pass bien des nuits couter agits par des rves, Des t~c~ nature caractre < qui lui rvlaient, en dormant, de teur dlire. l'objet en rapport La nature et le caractre des rves sont le plus souvent laissent ils sont tristes, :nec la nature du dlire; dans la mtancotie, dans une impression la paralysie dans et pnib!e gnrale, profonde )c dlire otanic, sont rares ChM les systmatis on les trouve et ne ambitieux, ils sont tranges, laissent en nous incohrents; aucune gnral gais dans trace et riants; la dmence dans le dans enfin souvenir. la ils
se les hallucinations plus loin, de s'assoupir; ou ils sont sur le point mme produisent et cet incessantils sf rveillent en proie aux plus violentes angoisses tat de surexcitation. tout ment les jette dans un nouvel Les cauchemars les principaux symptmes peuvent persister quand ont dj eux-mmes du dlire disparu. y a l une indicaalcoolique alcooliques, au moment te verrons tion ~th' pour le mdecin qui ne doit existe. forme de un pas croire Les se soat la disposition particulire les dsordres sous n'est auteurs gurison ont au'-si tant que justement la la
t('f)t:tf'f)uc pendant
~m't'ison.
que te sommeil
de la folie
rves, dlire,
reproduits quelquefois mme aprs longtemps mais un rve, est telle est
t.~ <~<n'
f~cooh~uc
pas
proposition dveloppe Un ne doit pas accepter car il existe une diffrence il n une
par Lasgue (1). cette comparaison telle quelle entre ces deux tats. capitale
Dans
mouvements absolue des volontaires suppression avec le dlire. les actes, au contraire, sont en rapport 1:ttcontismeaigu contrairement ainsi que, chez t'atcoolique, a voulu montrer Las~'gue la le dlire n'tait ce qui se passe chez les alins, en gnra! que . visuelle est une hallucination oaUnuation du rve. Le rve, dit-il, Las~uc, .h'c/t. '/i'n< ~f M)<M.,novembre 88).
PATHOLOGIE GNRALE. variables, le dormeur aux scnes se succdant qui a perdu rapidement, la conscience sans transition,
devant qui se dploient d'un changeante kalidoscope, va, vient, s'agite instant des espaces sans limites, pour se retrouver de dpart. L'oue ne prend point gnralement participant hallucination, Tout autre l'oue, au ou, si elle en prend une, est le dlire hallucinatoire
aucune
Chc/ le principa! en gnral, qui joue, est suspensif comme il est suspensif du dlire, involontaires ehex le chorique; rve, c'eb! lorsqu'il des divagations ordinaires du jour que son imasujets
se meut. Il n'en est pas de mme La prechez l'alcoolique. gination mire caractristique au contraire de son dlire, c'est qu'il est identin'clate que son tat de rve. Aucun dlire alcoolique brusquement chex tous les sujets sembh' dans cet tat, le dlire qui se trouvent t prpar variable. toujoursavoir par des rves de dure Toute crise de a'e~'num en trois ~'entc~ se dcompose, en effet, temps sant de priode mentale pendant i" dlire exclusivement nocturne avec retour la le jour; 2" priode de dlire avec prdiurne, la nuit; 3 convalescence. constiLe dlire nocturne peut une srie seul, toute la crise et se continuer ainsi pendant aller au de!. L'intoxication, le dlire de jour ce cas, a t limite au survient, il se manifeste mais au de vue psychique, dans
sans
minimum.
dormant
sommeils
qu'une sorte d'panouisveill sans au dlire s'opre les divers ajoute Lasgue,
atcoolique. un tat que l'on a appel r~c y~'o~M~. Le professeur BaH a crit sur ce sujet d'intressantes considrations <' Le caractre le pivot du rve, dit-il, c'est l'hallucination. essentiel, Le rveur est toujours un hallucin du rve ont une et les hallucinations nettet de contours, une prcision de dtails qui ne se rencontrent que bien rarement, l'tat de veille, mme chez les alins les plus endurcis." Dans le rve, le jugement tant suspendu, les faits les plus tranges se droulent devant nous sans exciter la moindre -surprise. Un autre caractre Carpenter vivement du rve, raconte ajoute qu'un des rves sans tait c'est l'auteur, de ses amis, l'oblitration profondment ses nuits. remords du sens moral. tait des religieux, !i commettait
de conscience:
pendu.
Cc. SYMPTOMATOLOCtEGJMRALE. M. Bat! pleins; peu son toin sonnes l'observation d'un rapporte le rveil s'tait fait graduellement, empire. qui singulier et exceptionnel en sont plus ou moins Ce rve &t
d'tre
dur dix jours qui avait la raison avait repris peu tat suivant physiologique, lui, serait il connat sa part nombre de perpour victimes. attir sur qui l'attention des ta physiologie les souvenirs du de craignant ta
a depuis question longtemps dans son intressant ouvrage t'observation d'une dame chez faon n'osait tellement affirmer intime un fait aux
d'une
impressions
quelconque,
de nombreuses Ball, le rve et la entre analogies de ces deux tats fniic, et te premier ou prparer le peut prcder ~'cortd. Certains cas de folie ne sembleraient tre que des rves longcontinues. temps Souvent scuvent .nt'c Moreau ces rves encore chez se traduisent ics piteptiques. A l'identit certaines scton en actes Si du formes toute chez l'on rve les atcootiques, ne doit pas et et plus
de la probabilit, (t).
crbrale cc/atM~
a~ec~on~
M''rMM.~x
~m~'UH~t'n<
~'t~'tcarac~r~'oy'tHC~/Mj' ta catalepsie,le L ~\tasc, somnambutisme, h~ an~nt vritabtement, au point de vue des ta (atniUe des rves. <ht observe chez beaucoup de l'idation les autres ides d'hystriques, un dvctoppcment On constate
ou non. apparprovoqu manifestations dtiraotea. dit te [)'Schu!e,des tats excessif de t'imaginaenfin des Ides une grande
fonctions
intellectuelles,
et brusques des des des 'cravatantes, Hiusions, hattucinations, rves, que ta fait tout en tant veitte et qui sont (' t-~une au gr de reproduits ~a vobnt. Tous ces phnomnes, isols ou runis, dterminent sou\t )tL dus erreurs monstrueuses dans l'apprciation du temps; tes matadu temps !)t prtendent tre des personnages actuel ou historiques <i''s sn'ctcs et sont tantt l'un ou l'autre de ces personnages, passs [~t)t't tous ces personnages elles croient vivre successivement la fois 'tatis diffrents ou dans Dans leur pays plusieurs pays a la fois. tes jours [n~moirp, deviennent des annes, tt est ptusparticutirement voir les hystriques admettre comme rettes des soutt-'tuarquabtede ifurtccs qu'tes ont imagines de toutes ont observes pices ou queties tn;x d autres personnes, et ettes arrivent ainsi &souffrir u rettement~ ()) Mai!, MnrpAttturf:a!t.c, p. !49 <*([50. ~chmc, tr.id. t);tgt)))).~ t.'t Dutt~tm'), p. '!?5 et sutv.
obsdantes.
C2 Mais c'est
PATHOLOGIE GNRALE.
nous l'avons surtout, les accs dit, dans d'alcoolisme hattucinatoire que le dlire rellement les caractres d'un vriprend table cauchemar. Hallucinations. Dfinition. prcise que ou crbral depuis Le terme d'~a~MCtH~ot: qui t'a. dfinie n'a un pris une signification
phnomne psychique des sens, et qui consiste qui s'accomplit indpendamment en des sensations croit prouver, bien qu'aucun que le malade agent extrieur matriettcment sur ses sens. '< Un homme n'agisse qui a la conviction intime d'une sensation actuellement alors perue, que nul exciter cette sensation n'est a porte objet extrieur des propre sens, est dans un une errone simpfc, elle tat d'hallucination brivement, prtation parat tabtir. Avant varies sans perception d'une sensation e<t cependant ce troubte il nous (1). ~On t'a dfinie alors objet, que l'illusion rettement La loin lmentaire faut exposer les hypothses un grand par thfories d'tre dans tous aussi, ptus est l'interdistinction facile formes de A
Esquirot,
de dcrire au'ecte,
qu'it t'haHucination.
thories
c'est-a-diro
suivantes principates !/haUucination a) 77<<w~t< consiste en un phnomne purement dit Llut, une ide qui se projette C'est, psychique. au dehors. Dctasiauvc en fait une ide sensihte, susceptible, par ta vivacit une cause physique que hu communique ou morate. de reprsenter ta reaiite n. Esquit'ot pour la conscience avait te preobjective mier propose cette explication purement psychologique. On ne saurait en doute, meHre comme le fait trs justement remar. quer M. Motet, que, dans certaines l'exercice circonstances, spontan. involontaire de la mmoire, de t'imagination vivement la frappe veine, ne suffise, dans des conditions d'ebrantementcereparticulires brai et de fatigue, un trouble pour dterminer hallucinatoire ou plus moins passager. Le fait observe sur lui-mme, en suivant, par Andrat est un exempte Au dbut de ses tudes remarquable anatomiqucs, dans sa chambre, un matin, en se tevant, il eut la perception nette et distincte du cadavre d'un enfant demi rong par les vers, qui la veitte. dans une salle de dissection, l'avait vivement il impressionn; sentait son odeur il le voyait infecte; de la manire la plus prcise et ta reHexiontui quoique dmontrt du fait, cette double t'impossibitite hallucination se prolongea un quart pendant d'heure [)) Esrjuir'd, ~M~
i'i"T!1J.~5.
SYMPTOMATOLOGIB GNRALE. b) sit'~c La de thorie priphrique dans l'hallucination crbraux. attribue Fovitte aux ou les sensorielle, organes au
$3
qui substance
le contraire, p!ace des sens, les nerfs on les dfendue en France, puis le r!e decondenser dans
vont ensuite priphriques, grise tes impressions qui de la substance dans tes diffrentes corticale du rgions dans un excellent s'est M. le D~ Ritti, sur ces travail, appuy et il admet le processus haitucinatoire que des ccttutes des couches et optiques de la substance sur les ceiiuies corticale errons avecla mme logique est d une {'irradiation qui mettent s'ils taient
les matriaux
que
ou thorie px'/c/to-morte~e, comme l'hallucination tarRcr, qui considre li l'exercice involontaire de pathologique, gination, intime dj pnu) t.dion h'corce mdiaire muniqnes des suspension sensoriaux. des appareils </tcor~ est fondamentale sensoriels la impressions
c'est--dire des corticaux, de points o se peroivent les impressions crcbrate reues par l'interet o sont dposes des diffrents tes images mnorganes, sensibles
est galement (~). Cette explication adopte par l'hallucination une excitation fuattt-Hbing (4), qui dfinit centrifuge dans un centre et ne voit gure diEfrence sensoriel, )u"duite qu'une d'une entre la reproduction sensoriette <) df~r et une halluimage H faut, pour que l'hallucination se pro( !ft:d!on il ajoute cependant de pers<tnnes temprament extrmf~Hs~, qu'it s'agisse nerveux, il est ncessaire peine d'admettre de-; fn<)tt'"(ci)abtcs, normales; tu~djticatiuns Il u~tus parait de l'excitabilit hors de doute dans le cerveau scnsorieL soit un phnomne que l'hallucination varit spciale
et pour une ~yrho-sensoriel, Aa//M<'t~<!oM~ t' s j'ar Baittarger par Hagen, nous sommes trs po~'tparle hattucinations h urs sur
d hattucinations, appeet /~eM<~o-AaMuctHa<MM p.<ycA~uM dispos & admettre l'explication prodes d'ai!dans
de p~cA')-mo<rtcM.Cesoni t)' J. Sglas, qui les qualifie de la parote. du sens musculaire Nous reviendrons de l'organe sensoriel
est mise en
et
de
vidence
l'intelligence
la vue
se
ddoublent
f.uyit. H<*c/i<'<AM w/<y.t/<WM 'wMM.f<'<'e<o'o-< de ~ta~MCta<tt)H. F~ns, ttitti. T/'A. ~/fyttU~.)~tf? t.} t.Uttbmittt, HepMe *cM'tt<t/yM< ttiitt. i) Knttrt-Khin~, Trait de Psychiatrie.
Parts, tS~t.
PTHOLOG!E SKRALE. alors elles taient qu'elles sont ddoubles simples dans la dispopar l'intern~H~'ra~ de
d'un prisme. LesbaHncinations position et concider dans ce cas avec des t'il cite temps ou un de unilatrales l'oreille; de l'oue.
unilatrales
te professeur Hall cite des cas d'hallucinations concidant avec une otite moyenne. Schule(i8"!8; en mme un chien noir avec l'il droit, voyait des phnomnes d'une congcstifs femme qui Ds intenses du cote avec
de la tte. gauche Le 1)'' Mabilie a publi des hallucinations de tranger daus le conduit
l'observation l'oreille
corps enlev ce de
observation
d'hallucination
unilatrale
baiucinations souvent
uni!atra)cs
trijumeau. sont un
et il faut inaperues l'existence. EUes pourraient s'expliquer par l'excitation crbrate transmise soit par une lsion soit encphalique,
des organes .sensoriels ou des nerfs conducteurs dont tation retentirait sur te centre nous avons dit que cortica) jusque Tamburini dans les divers centres de pface !e sige des hallucinations t'ecorce crbrate. Mais dans certains cas l'action d'une lsion pride l'organe sensoriet ne saurait tre mise en doute. phrique <' Quand i'baHucination uni!atra[e et constante, elle (1) est nette doit faire penser A une lsion sensorielle ou une lsion crbrale. Dans le premier facile de porter )o diagnostic cas, il est parfois en examinant le sens affect, Dans ie second cas on pourra ne trouver que des fcsions foncticnneites du sens atteint; mais ators on aura des troubles lsion bles moteurs crbrale groupes et le traitement et sensitifs en plus ou moins tre foyer pourra de faits. Les lsions et le diagnostic de gnraliss Le pronostic varie dans port. sensorielles sont parfois curatre institu. Les lsions cr-
es deux
doit priphrique brates en foyer ne le sont gnralement unilatrate pas, l'hallucination donc servir faire poser un diagnostic peut tablir un plus prcis, ou moins grave, et enfin a dicter, dans certains plus cas, un traitement curatif. La pai'ttCiputiou de l'intelligence dans la production des hallucinations est aussi vidente tout d'abord, notons mme que la destruction totale de l'organe sensoriel priphrique n'empche pas les hallucinaainsi un alin, dont parfc Cahnei!, tions du mur de sa voyait auprs cellule des femmes il adressait tantt des compliments et auxquelles ()) Toutousc, analys par J. More), Be/~t~M~, )t!t~, p. 3&6. R;<~<~ d< tiocte~t/e M~MtHCM~)</e<
SYMPTOMATOLOGIE
GMRALE.
65
on l'autopsie, injures; Par contre, la destruction optiques. il arrive comme ;mx hallucinations, tantt des sonnes avoir peuvent des m:tis it en existe de foi. Enfin d~s individus cupations. Quant
~s)/cAa-7M'cM,
des deux nerfs l'atrophie facults intellectuelles met fin la dmence. Certaines sont perrares, dignes chez procappel ces cas
des
aux
psychiques,
pas venir
que
d'un
le
D~ Sglas
sensohe!;es
organe
ce mode spcial d'hallucinations n'entendent prsentent ils entendent la pense, its ont une conversation intpas des voix; des ides se transmettent d'une autre me leur me sans m')uc; de ta parote tmtet-vention Elles ont t souvent confondues avec des qui hallucinations de t'oue. crits nous On en des trouve dans tes <'u;nptte p)us !oin. lorsque ofttions. Caractres auteurs description ~ious mystiques, les diverses une souvent les trs tudierons d'hattuct-
tn.dadcs
examinerons des
la suivante
circonstances
haUucinations?
concide que ce troubte fonctionncHe des centres dit cet auteur 3" dans t'excitahitit les t" dans maladie5 nerveuse
fcbrites: de <a~fration
mentate; caractrises
ta choree )'p)i<'psie, h'~ intoxications par d~s centres sensorieis c\:nnine), comme
tettes centrate, que t'hystrie, 4" dans tes constitutions 5'~ dans nvropathiques certaines substances l'excitabilit qui exagrent crbraux (belladone, exagre du systme opium, haschisch, t'cxcitabitit des (dlires hyoscentres sen-
H" dans nerveux spinaux; s"ri'')s par insomnie, par fatigues psycttiquesoucorporettes. des des maladies tion, hmorrhagies aprs graves, t~nanisme Dans cette rentrent agit de mme). catgorie tions et les dlires sensoriels de naufrags, favorise des voyageurs k dsert, des anachortes La production de ces que ta crainte, < ~dment tt existe upationa de jadis. troubles est
)a
les remords, t'horreur, d'excitations par te dfaut souvent un rapport intime habituettcs des matades,
motifs tels par !es tats le mat du pays, elle t'est etc. sensorieHes de t'extrieur. venues entre et tes l'hallucination croyances ta nature des procont religieuses haHttcinations. sont sont elles
eu la plus grande influence sur toujours )~'s apparitions si frquentes dans tes sicles diabtiques, passs, devenues trs rares; tes incubes et les succubes du moyen ge
UAUO~ET. .M~tJ<M MfMta~M. 5
66
PATHOLOGIE GNRALE.
la police; et les diffrentes remplacs par les francs-maons, apptications de l'lectricit, le phonographe, le tlphone, d'un'IciJgraphe, !e magntisme, la suggestion, d'autre part, l'hypnotisme, part, jouent un rle important dans les dlires sensorieis observs de nos jours. L'hallucination n'est jamais c'est--dire rminiscence, qu'une qu'eH'ne sensation autrefois peut reproduire qu'une Un sourd-muet ne saurait avoir d'hallucinations n n'a pas d'hallucinations visuelles. Bien ptus. homme et consciente. perue de l'oue un aveugteon peut affirmer qu'un vu diable, n'ayant jamais
lu de description du n'ayant jamais une image ie reprsentant, ne pourra sous la form'pas l'apercevoir d'une vision. Au moyen dcrivaient Satan de la ge. tous les possds mme tes attributs avait alors coutume faon, d'aprs de lui qu'on reconnaftre. Un des tiou, rieure c'est des caractres la croyance objets entendre assurment fes ptus du inbraniabie remarquabfes malade dans les yeux, de l'hallucinala ralit voix en extqu'i! disant des
dite et qui supobjective, qui est la vision proprement un organe de la vue, et la vision pose ncessairement c'estsubjective, -dire l'hatiucination ou la reproduction d'une antpar l'esprit image rieurement il n'y a pas cette diffrence et perue, que l'une soit rcite i'autre ne le soit !'une produites leur rapport avec ment table tion, dans de c'est les )a ralit l'individu t'cxcitation la sensibilit. deux sont pas. Toutes et l'autre part'erthisme t'actuaiite cas, extrieure, dans puisque tandis sa propre ont subjective elles sont relles; galement des organes tnai~ sensoriels: diu'ere essentielleobjective, un cas il y a perception vridans sensation. une mme le fait Mais reatit prsident a ses objective i'haiiucisubjectif, et t'en conoit la reprsentation celle-ci trs ne soit rie)) En de l'hallucinala sensation intrieure. aux visions foncsub
devant Virchow
t'explique
deux
que,
et !a sensation
nerveuses parties qui Aussi ChaHucin~ attache-t-it croyance qu' la vue de vue (1), au point sont absolument identiques, auteurs aient voulu identifier d'admettre degr de
ia mme foi, la mme jectives Comme le dit le D~ Christian nation aisment mentale )! est autre effet, et la sensation que certains et l'hanucinatiot!. cependant chose que
que
la reprsentation d'une image, le caractre d'extriorit comporte pas l'haHucination; cette tinguer cinations. et d'autre reproduction
mentale,
leurs
(t) Christian,
SYMPTOMATOLOG!E GNRALE. L'hallucination, ne croit pas a la reproduire Micha en ont n~tus semble Causes causes en effet, est preque
67
involontaire. toujours Baillarger eue certaines de personnes qu'auraient Brierre de Boismont et hallucinations. des exemptes des remarquables hallucinations, des et qu'il -Les organes
causes directes; prdisposantes directes des hallucinations sont la prolongation d'une sa vivacit exagre. produisent d'un courant
les traumatismes
'-<'nsorie!s,
incessante, uu sa compression phcncs ~'nsation phosphore apaNes "< nsoriets ainsi que
on sa rptition sensorielle impression On sait que le choc du globe oculaire lumineuses, des phosdes impressions lectrique par frottement Quant aux dans les oreilles une tous des donne odeur une de dtermine causes
le passage
hattucinations, de
Kran't-Ebing, fonctionnelle
de ce trs dterminent causes, nombreuses, l'apparition mettons en premire dont la plus iigne les intoxications, piff'nomnc; de beaucoup est l'intoxication Les tempratures tn'qucnte alcoolique. le froid ou la chateur extrmes des haHucina\<-cssivcs, produisent h~ns. utief ))\ia)cs arht'e.s dans mire On a dcrit observ sous )e nom les de ca/en/t~'e un dtire les sensoriel partichez parfois (la mer se transforme le jeune et au Sahara dans cette navigateurs en prairies, dans rgions quiaux en forts fut assassin de sa precertaines les sur peucette
en jardins, qui
intrpide occidenta!,
explorateur raconte
il prouva rgion, et de loue, la vue frquentes Je me vis seul entre le ciel et dans te lointain, puis, a mes oreittes qui taient du dsert. J'entendais
n\ la surface appei
blouissante
clestes, je voyais ce qu'il eut pris (in paradis. le sentiment Pendant tout te temps cette vision, que dura d'* fa perception Un Maure, avait compltement surprenant disparu. nx))) regard me frappa sur l'horizon sans d'hallucin voir, qui fixait i ''paute en criant devenir fou (i) Le froid en prouva Rveille-toi, rveille-toi tu as le ra/yuc, tu vas.
analogues. un voyage
tt<'<'/M/
PATHOLOGIE GNRALE. sa famille pour rejoindre trs intense, que son corps peine avait-il lui sembla d'une fait une
lui, et il voyait extrme puis ses yeux se fermaient malgr il voyait des foute devant lui des ruisseaux, agrables d'images des parterres de ueurs, etc. arbres, est favorable aux hattucinations de la vue; ra'est ainsi L'obscurit atiens se plaignent de ne pouvoir, fe jour. que certains pendant abaisser les paupires sans apercevoir des spectres, des fanaussitt tomes. Quelques haHucines on a la prcaution Dans la priode duit assez souvent peuvent de les soustraire entre des haUucinations tre cette dlivres influence de leurs visions si de t'obscuritc.
intermdiaire
la veH!e spciales,
et xyt~Y! somme)!, (de u~o;, conducteur), ment la vue. quetquefois i'ouie, te toucher, ont t bien tudies et plus par Haiiiarger Le plus souvent cUes sont brillants ou obscurs; points ou saveurs odeurs desagrabies). Les grit hallucinations des facults rudimentaires mots isols tre La
tard ou
par phrases
(formes
peuvent-elles mentales ?
a t donne en particulier question depuis longtemps, par Brierre de Boismont et instruites. (t). Bien des personnes, intelligentes de Perreur, se rendre tours hallucinations et corriger compte peuvent et le contr<Ie des autres sens. Mais l'hallucination, par la reuexion mme accepte sans discussion, ne prouve des hommes pas la foiie minents ont cru fermement qui a la pourtant ralit objective citer des sons a n'en ou des haHucinatoires, images de tcur libre direction crate, ieon de Mahomet, dans voyait de les possdaient il suffit de Thierry graves en avant, !\ous pas douter !a les noms de Soque une Napoetoite
de marcher qui lui ordonnait un triomphe certain. croyait-il, sortes DiMrentes d'hallucinations. teshaiiucinations
brittante
de t'oute, de la vue, du got, de t'odorat.du toucher. du sens de la sensibilit entin les haiiucinations genitaL genrate, de BaiUarger, du 1)' Sgtas. psychiques psycho-motrices Hallucinations de l'oue. Tous les sens tre anectes peuvent d'haHucinations, frquentes. que des peroit pas; venir tantt d'un plus mais Leur les baHucinations intensit est trs de i'oute variable sont assurment malade les ne lantlle
des sons de cloches, de bourdonnements, des bruits ce sont des voix confuses, des chuchotements paraissant endroit tantt entin ce sont des mots loigne; articutes
)862. (!) Brierre de Duistnont, Des /fa~t<ctna<tc~ A. ComwMntc. /)(. des M, (2) Thierry, morales, av)-U )84C.
SYMPTOM&TOLOGIE GNRALE. et dans ce dernier enfin cas, que un mot isol certains de l'autre varits des encore phrases L'un courtes, entendra souvent
69 des im-
monosyllabes, pt'ratives,
malades
coutentconstamment plusieurs voix et tiennent qui se rpondent parlent, durant des heures entires.
la pron'tait dit, dj, que la surdit pas un obstacle et il n'est d'observer des hallucinations duction auditives; pas rare se plaignent en tant (i.'s malades sourds, compltement qui, tout les menacent, les sans cesse des voix qui les tourmentent, d'entendre etc. injurient, Lfs voix paraissent provenir d'un < bi~ne 'du ciel mme), malades puitrine. se de toutes mur, d'une sortes de direction, maison voisine ventre, d'un dans lieu lenr
certains
hystrique, qui introduite dans son abdomen chienne s'tait et y avait croyait qu'une elle entendait sans cesse la mre elles ;nis bas petits. aboyer de t'oue comme celles de la vue, tre Les hallucinations peuvent,
unilatrales,
leur d'entendre dans parler plaignent cite l'observation d'une femme Catmeit
de
ta
vue.
Les
de la vue d'ailleurs,
sont
les elles
celles
les nvroses, fbriles, des bandes lumineuses, des figures montrer vivement
le dlire colores
Elles contours prcis. si l'on se ddouble L'image exerce par une pression
le F)' Pick (de Prague), le fait cite, d'aprs malade des hattucinattons qui prsentait des images fantastiques qui que la moiti yeux et peine formes
ou
souvent dans
dctire
Ces Elles
se fr-
les de de
l'alination,
malades prtendent
particutirement
sentir des
mtancoiique,
tuteurs dans h la
ftides bouche
en
une leur
saveur avoir
s entourent
ifs se plaignent d'avoir dcomposition et accusent les personnes affreuse, qui introduit l'estomac du phosphore. dans On se ces hallucinations peut diviser des hyperesthsies, rattachent une ou substance des eoFanesth-
etc. du soufre, Hallucinations du toucher. classes: ils sentent suivant des qu'elles tnatades se sentent
brutes pincs, frapps, par rats courir sur teur corps mentales. i'arta, tM3.
<M)'ff~ maladies
PATHOLOGIE GNRALE. se plaignent aussi d'tre transforms et le moindre choc peut les briser. de la personnalit qui prsentait du corps, etqui une en thires, leurs Dans ce dernier soit perverti anesthsie que chez le les
cas, il arrive souvent que le sentiment ou aboli. d'une femme Esquirol parle de toute la surface presque complte diable avait emport du son sens corps. gnital. consistent Hallucinations
croyait
ces hallucinations femmes, les malades se plaignent subi d'avoir t violes. M. Ball cite l'observation du chloroforme une extraction pour son mari d'avoir tmoins plusieurs Hallucinations Ces tudier, plus troubles car
soumise
son rveil dentaire, reprocha eu des rapports intimes avec elle en prsence de et cette conviction durant mois. persista plusieurs de la sensibilit du sens musculaire. gnrale, gnrale le point de sont les souvent actes dpart draisonnables. ou plus importants des aberrations Certains d'hyperesthsies les
ils sont
tranges
alins pro-
certaines qu'ils
et
s'imaginent
qu'ils
de nombreux
en Europe ces atins s'imaginaient '-ouvert de poils, avaient des dents, des pattes de loup ou de qu'ils chien. d'un couvent Esquirol rapporte que tes moines se d'Allemagne en chats, et qu'a certaincsheuresdc croyaient )a jourmtamorphoss et sautaient de leur couvent, ne, ils couraient autour en miaufant, BouiHaud a observ sentir dans teuriit dcshmiptgiques qui croyaient une personne un cadavre tendu le long de ieur propre trangre, corps. Les hallucinations dues aux troubles du tonus musculaire exercent une influence considrabb' du sentiment sur, les modifications de la ont t tudies Elles personnalit. etdiu'rents par Sotbrig.Schute auteurs. C'est dans l'excitation haHucinatoire desncrfssensitifs partant des muscles et apportant l'corce crbrale de fausses sensations de mouvements faut chercher de bien des qu'il l'explication phnomnes morbides Nous ne saurions admettre trangf's. avec cependant, le D' A. Cramer (de Fribourg-en-Brisgau) quel'cxcitation hallucinatoire d'une d'un nerf sensitifdans le territoire partie du groupe musculaire de la parole, la production des ides puisse expliquer obsdantes (t). Hallucinations psychiques, psycho-motrices, a dt889.
HaiUarger
(1) Crau)o',
//M//w;M/;M4'
GNRALE. SYMPTOMATOLOGtE
7i
une classe particotire ".i.~n, sous le nom d'~a~Mona~oMs psyc~uM, dans l'lment sensoriel semble avoir dis<t'hattuC!nations lesquelles de voix entendues ceux-ci par les malades plus paru it ne s'agit ta pense ;c est une entendent non pas disant ta voix, mais qu'ils d'me me x sans le secours de !a parote. Ces phno<~nversation avaient t confondus avec les mnes tout particuliers longtemps hallucinations nettement. hallucination de l'oue, et Bailtarger Plusieurs auteurs en ont de lafonction un du a eu cherch le mrite de les en sparer dans une l'explication (2); nous son excellente rsume-
de tude. principaux its n'entendent des voix, ils les comprennent, Ces haHucins pas entendait une malade de Leuret sentent (3) disait qu'elle parter entendre h s penses '), mais ces Donc, dans prfrait qu'elle parler. de h.diucinations de voix !e centre auditif est son, dpourvues points tnacUf; tion~ 'entre le centre verbales moteur visuct visueUcs. ou mme d'articulation les hallucinations ressentir qu'ils des ont l'est galement, Ces ma!ades il n'existe ont pourtant il faut pas ici d'hallucina!a perception de donc que ce soit !e am-
de certaines qui
tre
)tt);~cs motrices ))!" du langage intrieur les reprsentations menta!es des figurent m~u\('tnents et ces images motrices tre aussi d articuiation, peuvent certaines auditivesetvisueties imj~'rtantcs que les images personnes mentalement la r)!c\ion, au lieu de jte;)()ant parlent leur pense t entendre ;( t'tat ou de )a tir. tours Lcshaiiucinations du centre voix au moyen de sa manire ii range motrice tes sans d'rthisme fonctionn'') psycho-motrices moteurd'articutationet des images de voir motrices sont ducs les d'articu-
de ces (i) et l'origine centres o<< sont les emmagasines Parmi tes !ments constitaamputes.
te t~ Sgtas cite t'appui tx.ns du plus grand intrt tt'ires dans trois ctasses t' L'hallucination <te !'articu)ation J L'haHucination nt~ nts d'articulation, verbale verbate
correspondants monve-
d'un ''ommencement de accompagne mais sans que les mots soient prononcs
~t K. Ft'm''tif, My~<<f </M .<*MC 7i('Mt<j'. !8~2. .). Sc~iM. /,7f<t/~M<'<n~~M~~</< SM Kf/O)~ Mt'('<- /OH('<(OM</M ff<n'< les a"t tSitt t't 0<'t /)-OM&<M Mi''<<tra~ )j et ~t'tMf;W;j!/W/<MO~';<t ~0y~< c/<f: ~f.! M/<ct)<<. !892. i'ari: f/~ /y<' :t L<'m'< 7-M'/M)f~)f~<<~t~ttf<, p. ))5.
t \\<'tr-A)it''hc)i, /~)'t-~< ~<t;')~M. )':8.
'S12
PATHOLOGIE
GNRALE.
3"
L'hallucination
et qui est une mots, H fait remarquer avec raison ment en fait une cause puissante Hallucinations la fois combines. sur plusieurs sens. M. Letut cite l'observation
complote
des
moteur renferqu'eltes que )'e)Cmf'nt de ia personnalit. de ddoublement Les hallucinations ;< peuvent porter sont mme it) parfois gnralises.
Elles
suivante
se croit. d'abord revenant d'une promenade, t'n vieiltard, poursuivi parde la vue huit ou dix individus; cette hallucination s'accompagne presque il entend distinctement la voix des perd'hallucinations de t'oue aussitt de fausses sensations du toucher: sonnes qui le poursuivent; puis surviennent, le touchent, te poussent: des hallucinations ses perscuteurs its'yjointenfin de ces individus est infecte. elle )ni empoide i odorat et du ~out l'hatt'inc sonne le ne;' et ta bouche. Les socies. bilit En!eve/ haHucinations Elles ~enerate de la vue et de t'oue aussi entend, avec des un ma)ade et aussitt asfrquemment hattucinations de la sensisont trs
se combinent
par tout le corps, son le sang vers ie cerveau; reth'e raide d'une machine mystrieuse Diagnostic volontiers simutent leurs des ses dans hallucinations. fausses
une voix qui crie par exempte il ressent une '< grande secousse lectrique cur se met bondir, son estomac se retourne. tout (2.. L'haHucine raconte !<*ur aspect par exempte, en certains par alins gnera! les dishabitue), ils sont rorciiie cela, dit le matade, s'effectue ;1
attentivement,
presque suspendue: mme indiffpoint, du les oreilles avec couvrent les yf'ux.
de drap, ou des morceaux coton, de vastes s'abritent sous chapeaux, avec un parapluie qu'it fasse, temps Dans tevres deux muettes duisent le cas sans mains d'hallucinations pader leur haute ventre ou
remuant
les voi\ poitrine pour de ces relions de leur corps d'autres s'introqui partent dans la bouche des cailloux, des morceaux de citron, etc., pour les mouvements involonlaires d'articulation ~}). le refus non d'aliments avoues par sont frquemment les malades. trs causes par
hallucinations
ddt~t~t .S'o<;r'~c, t'~ t''<iit., p. M3. ()) L(')ut. (:)Hittt,/oc.c!p.!j8ptO(. (3) Sglas, ~'OKA/M~M ~nyo~t' cAf: ~Ma~t'/iM, p~ t3H et suiv.
SYMPTOMATOLOSt Pronostic symptme nvroses des hallucinations. les affections dans gnrale, est grave d'autres
73 un les On
d'une faon peut dire, t~rme, plus !e pronostic sont les hallucinations rition tieuse a t cause soudaine. des actes
eUcs soct fixes dans leur que plus il est. au contraire si plus favoraMe et si leur apparudimentaires, changeantes, On doit leur accorder l'attention la plus minuaux atieas accomplir ces maltrop souvent
jf s voix, tes t!f'))t'eux se mutiler, snhtc une surveillance difficile .f)))Ypnt !ui de de
et rendent suicider, indispende tous les instants encore est-il extrmement aux actes violents le plus qui sont accomplis toutes Le tes mesures traitement de prudence. est avant tout les Quant le hasd'' des
Traitement h:)))ucinations.
d'aHenation
cas prsente chaque aux ttn'-dications successivement prconises, missions < ttisch, !a beHadoneJes sanguines, M' tivie, t'"u)H. !u)tnts U' Bait!argcr) elles ont pu constamment traitement moral, utite on emptoy~s donner surtout quelques dans
se rattachent spciales.
les narcotiques, les moxas~!ectrisation tes hattucinations contre succs, un mitieu mais n'ont
pas
nouveau,
exercera
HtH' inftuencc
d'carter
Musioas. L'iHusion se distingue de l'hallucination produite vritable qui en est en par est tire rectifie ce qu'eHe a pour oriun objet le jugerel te tmoignage erron est fausse. soit que en partie fond noir t'ittusion, bton ptonge un
sensorielle gine- unf irupression nm't impression porU' sur cette d''s sens est vrai, la conclusion L esprit, chez les individus [!<n s'tit duc
normaux,
un un phcnoHti'ne physique un objet se dtachant sur dans t'eau courb, parait ne t'est en ratit, ~.cutb)(' ptusgrosqu'it etc.) soit qu'il ( hera la lsion d'un appareil sensoriel (un choc transmisau donne uuc <) Eustachc <)''s battements impression ou de l'oreille lumineuse, moyenne l'inflammation provoque des
fait!e!arattanerf de la optique
sonores). se trompe Chez les aiiens, au contraire, l'esprit La condition caractre de l'impression ressentie. timpression c'est que sensorielle t'esprit soit devienne sous l'empire
ncessaire pour que une erreur de l'esprit, a dit Msury. d'un sentiment son qui lui enlve
-74
PATHOLOGIE
RNRAJLE.
libre comme
et
exercice
plnitude t'inuuence
tre mme peut (i). x L'ittusion accepte ces conditions, de la par des individus jouissant mais se trouvant momentanment sous facults, d'attention ou d'un tat morat superstitieuses agissent dfectueuse par une apprciation individus facutt de dbitits reproduction dans tel que de mme. ce dernier amoindrie, la peur, chez les
dfaut
des objets prend pour identiques simplement analogues. d'affections les illusions Dans un monttes, jouent beaucoup les malades trs important tout ce qui entoure prend pour eux avec les dsirs, les passions, en rapport physionomie spciale, craintes, entendre, lui, des nal des illusions les dans angoisses les parotcs qui les les plus redoublent adresse, dominent. insignifiantes ses terreurs; des menaces ta manie. ou ganglionnaires, avec et tous & ta dans dans internes Le mtaneotique
qui son
extrmement
les a diviss Esquirol externes ou sensoriettes. Illusions mais mafades leurs ies sensorielles. plus nombreuses tous
se rattachent
en rapport t'oue
interprtent
dtirantes. tre des proccupations rprouv hommes et de ta cration crit un typmaniaque il n'y a entire, voix dans la nature tout te monde est Quand qu'une pour le rpter. d'accord et je t'entends, il n'est de douter; les plus possible ~MM' <'t/.?'-Mi('/M<X WC ~<CM< /<)tM /< ;OU?' D'autres eux de t'or, ramassent des tous diamants, reconnatre d'une les objets des pertes dans briUants, ils des qui deviennent sur des les pour perou se trompent trangers d'un aliments
parents
certains alins trique, de t'arscnic, du phosphore, etc. Chez d'autres, la perversion ~ot et une Illusions odeur
embarras
gas-
la prsence trouvent un
qu'ils
aux matires !es plus rpugnantes. agrables internes ou ganglionnaires. Les fausses sensations dans les viscres sont extrmement qui ont teur origine nombreuses et varies les souffrances dans les que les malades peuvent prouver diucrents viscres sont interprtes de la faon la ptus trange une cphataigie de g)ace,par teur du fait penser que leur cerveau mercure. Des mlancoliques /).!yc~ tUM, p. -):'i. est remplac hypochondriaques par un btoc s'irna-
SYMPTOMATOLOGIE
GENERALE.
~S
de poussires et sont remplis dangereuses, ~inent que leurs poumons inous. Une loueuse de chaises des efforts d'une font pour les expulser d'une chrocite tait atteinte tn)ise de Paris, pritonite par Leuret, les douleurs ressenties dans la cavit abdonique, et elle expliquait minale centre par ta prsence elle un concile: d'illusions de les plusieurs voques qui tenaient sentait marcher et gesticuler. tre et de ses annexes peuvent dans son
de l'utrus
souvent de nature qui sont rotique d'autres croient ainsi sont enceintes, s'imaginent qu'elles ont dans l'utrus un loup qui les ronge, etc. fjuc'Hes de distinguer ais tes illusions des haUucinail n'est pas toujours tions. elle mais cette distinction des trs mrite caractres grande ont pour devient sont cependant d'tre conserve ne repose pas sur d'une dans la pratique reUementscient!<iqaes, utilit. cause elle-mme ncessaires une action ('objet pour moins matne!!e d'une fausse elle
le point de certaines
car si est
les illusions F.n t'iMHte, <h!iLc sur les sens, et qui Deux conditions ception. Lf'ut'ct, ahsorM 't)<:t{'a!')c sprtsati"n; une ~ran(!c par une d'une
pr<)perdit
devient circonscrites, la vatcur de la distinguer et de dans lui. le sens Les ittusiona de son ont
le matade
<h ttt'f, tes phnomnes on car:n't're essentiellement <t~t te du trouble des fournissent
te traitement. En gnral, spciales pour !h s n ajoutent pas de gravit au pronostic de l'affection mentale, tn~ins qu'elles d'une lsion ne dpendent organique qui vient complitelle un cancer de montt, <j)u'r i't'tat qu une phthisic pulmonaire, etc. )'h)mac. Troubles (.expression ta connaissance intj Ht'ctucites de de la conscience. des auteurs par la plupart morales des oprations EUe iixe en les reuechissant a permettre intime mais encore de !a mmoire nous-mmes dans t'etat de a et
mental indications
L apprciation juste, rcut'chic, non seulement dans t'tat sant, suivant certaines
le sentiment matadie,
sous rinftuence psychologiques tre est momentanment La passion ')' squeUes nous pouvons ptacfs. Ufx de ces conditions, elle nous enlve des faits exacte l'apprciation '["[ se 'niches Motcntos, passent de nous; nos jugements sont par suite les impuisions alors deviennent d'erreur; qui nous dominent nos dterminations sont en rapport avec ce nouvet tat de en nous et hors
conditions
?6
PATHOLOGIE
G~RALE.
ta
conscience. parait
le
C'est inutile
nom de
un
fait
d'observation
commune
sur
lequel
il
nous
Sous
d'insister.
ccr~)'<~fOH utcoH.~eM~ d'au/oma~Hc ~r<~)-a/,
sans l'intervenles cas ou te cerveau, D' Ritti a dcrit d'tHccnxe~Hcc.le A semblables des actes tion de la volont, de la conscience, produit et commande. ceux que le moi combine de sant sous dans l'tat Cet automatisme crbrat peut s'observer un mathmaticien l'influence d'une excitation crbrale particutirc et trouve il s'endort un problme, tous ses eforts rsoudre n'a pu malgr cherche. si ardemment du problme tout coup, son rveil, la solution de t'influence sous d'habitude se manifeste Mais cet automatisme pathologiques (i). la remarque Les rves, suivant absolument d'un travaii exemple de tous les unanime tmoignage la ralisation sente & nous comme crbra). conscience
iarit a ses
conditions
HaM, de
nous
offrent
un
Le
somnambule
semble ce qui
ordinaires
de ses actes,
occupations
ne t'empche
et mme
a des contrer
travaux dans
intettectue)s(2). crbral, les auections aigu t'inttuence le travail mentales peut d'une crbral inconscient les plus et. nerveuses peut se rendiverses.
L'automatisme L'accs
de la absolue la perte dterminer on comme d'tat sorte con~estif, sous consc'ence, On voit ou piteptiformes. la suite d'attaques t'observe piteptiques il de ses actes; la conscience le malade tout a coup alors perdre vidont il ne saurait se livre des actes tranges marche, va, vient, il ne se rapune fois la crise termine, demment tre responsable; est comptte. l'amnsie de se passer, ce qui vient petieptus se rencontre de la conscience Cette complte perte plus ou moins de formes certaines dans affections mentales, dans d'autres encore de stud'accs atteint J'tais, nous dit un de nos malades, stupeur. veill. le marchais d'un homme dans Ftt qui a beaucoup peur, consersans avoir conscience de la route quoique que je parcourais, et les passants ne pas heurter vant ncessaire pour l'intettigence viter tes voitures, de la les troubles d'alination mentale, Dans les diffrentes formes d'alcoolisme conscience autres sont facults. rapport C'est l une en avec les dsordres les qui envahissent peu d'excepqui souffre l'autoon peut observer est intacte: la conscience l'exercice dsor-
tonn,
p. 44 0. suiv.
SYMPTOMATOLOStE GNRALE. donn contre ('t)nLrc C!n' de ses facults, qu'il t'irrsistibte ne peut empcher; lui-mme entrainement qui par suite de lutter. incapable chez confuse. ptus, ils d'habitude, ils croient se laissent la conscience fermement aveuglment l'apprciation et ils cherchent Un de a teur des fausses le plus grand nombre n'est pas entirement des rclame le domine alins. elle
iequet if se sent comme te maniaque intime extrmement n'ont obsdent, laquelle cependant auxquel ou plus les pour
de soi-mme
abolie,
Les hnHucins
ralit
et c'est
diriger exacte
sujets satisfaisante.
est cre que l'image qu'i! par exempte, peroit t xptinue, reucchic < ~\<'au et ensuite par t'it tuf-mme. formes de la mtancotie, la conscience Dans tes diverses at'scntc, mais elle est choses cumprend tes l'existence r'-tust: de croire Le dlire de perscution de convaincre profondment autrement d'une est modiuee ne qu'it matadie. le l'individu faisait auparavant
coit,
pas juge et et i!
sous ce rapport: il est remarqua.bte celui de t erreur (lui en est atteint profonde il se trouve sur les choses et tes personnes et dee il se plaint; des perscutions dont sa conviction est cote, eUe le pousse la moindre hsitation espce de regret. des et au actes sujet qu'il prmdite, il ne desquels qu'il maci-
ahsotu'*
de ce
;u compHt sans aucune f( stc ensuite tuutf's les sensations pas qu on les ait a un veritabte tat
Lu recherche du
qu'ils transforms
perscuts anatysent et ils ne comprennent prtendent prouver en une sorte de machine vivante et rduits
conscience l'aUn
Quetques
d'automatisme.
degr de que peut
conserver avoir
et,
du degr de responsabilit par consquent d'une apprciation < ~t. on le comprend, la conscience tfn!t\idu conserver peut situation
qu'il difticite
peut
se trouve dans taqueHcit pnible mutnc, il est des alins qui ont si bien la conscience Je sens tes aUcint, disent ma pense quits que ne puis ta retenir (t). Sentiment Le sentiment de de la personnalit. se rattache
m'chappe,
ta personnalit
dit
cssenticttement
la
la
n'est
conscience.
Le sentiment intime,
Piorry, que
celui
de
pcrsonnatit,
autti'
chose
que
la conscience
nous
avons
de
notre
propre
exis-
~) A. Lcmoittc,
/'J/~te~M<Mtft~ la philosophie,
PATHOLOGIE
GNRALE.
nous
sur
nos
sensations, de notre
puisqu'' existence.
generatement l'individu qui a une par ~et'w~t', gique !a plus haute la forme de !'indi c'est mme et agit en consquence est toujours c'est lie ;< ce que l'on doit admettre, qu'ctte viduidite a cette du cerveau; ette en particulier du systme l'activit nerveux, mme au point de vue physiologique, ses intera. en consquence, ses intermittences, ruptions, et du revoit. du sommeit suivant On peut distinguer, <M' et f~(;PC<M<('. n'est premire venunt de org;)t)iques La mouvements, ou ils sont Cette {'ensemble des sensations plus que de tous tes organes, tous les tissus, de tous tes sorte de sensorium en un mot de tous les tats du corps, et sous une forme un degr reprsentes quelconque. rien comme eux et ses variations comdu simple malaise la mtamorde comme par une exempte, dans la priode a~cc-
Ribot,
personnalit
y)/uf,
varie personnatit~ physique tous les degrs portent possibles, totate de l'individu. phose La sensibilit
vateu r psychique assez faihic. gnrale, n'ayant qu'une ne produit est sauf les cas ou l'altration que des dsordres partiels, un tat de bientotale. L'exaltation des fonctions dtermine vitales tre veuse voit tout tout d'abord, physique entire et suscite une en les rose. Un tat sentiments dans qui se propage foule de sentiments l'organisation neralors on agrables, et d'impuissance a pour cons-
de malaise
on voit tout en noir. ou dprimants, pnibles l'un et l'autre n'est au cas, la personnatit~ pas transforme sens absolu, elle t'est relativement. L'individu est change, n'est p!uce changement, au 1e mme. Si les causes qui suscitent physiques i) se forme lieu d'tre une deviennent transitoires, permanentes, quence Dans nouvelle une sique habitude physique plus ou et mentale moins qui, en transformation peuvent complte. de l'influence s'augmentant, Sur ce fond ameue tout phydes
conditions se greffer, sous spciales, l'autre en possession l'un se croit empoisonne, detirantes; c'est une nouvelle du Mo<. vers la dissolution tape de cette due des causes transformation exemples phy-
citer les sujets ~y'a~c~ insensibles, peut qui se disent ceux qui, dans troubles de la sensibilit certains c.r~ncM)'; de la ~~re~e se sentent de ~eu!' corps, ~M)MM< suspendu.
(i) PiM'ry, Dfe<. des se. we'd., t. L, p. )30. t888. (2) tubot, /.f~?M/cf!'Mo!e ~/WMM<{~(',
SYMPTOMATOLOGtE
S~RALE.
~9
ou bien ont un sentiment t n l'air, croient voler; de pesanteur pouvoir un seul membre dans dans membres, dans tout le corps, quelques le malade et lourd; ou bien encore se sent volumineux nui parait qu'il ne l'est en ralit. plus grand ptus petit ou beaucoup normale conscience Dans ces cas la premire organique dispara!t conscience et faire place anormale, organique a une nouvelle pour chez te malade. conscience de l'ancienne )~ souvenir peut persister naturellement, La pet'soMna/t<<' comprend a~cc<<M dont tout ee qui se rapporte aNective, la sensibHit de la folie. si fconde une source deviennent Dans ~~<utco/t'' les tats connus sous les noms on tous deviennent ses formes), toutes (avec affective qui comportent dit complte. Falret (1 leurs Ribot, d'aprs tes aberrations
d'hypochondrie, h/p~ma~M~, trouve de la les altrations tes degrs possibles y com tout, ils la en
insensibles
ni pour leurs enfants; ni pour parents, plus d'affection, les laisse absolument [not't mme des personnes chres, qui leur taient et rien ne les meut Ils ne peuvent hoids et indin'erents. pteurcr souurances. dt hors de leurs propres I,a contre-partie dans >t rencontre [m'sure son ton de ces tes cas On altrations ou en du moi, ajoute partielles il s'exatte, s'amptiiie, dpasse trouve des exemptes au dbut casde dans la prMdf manie, alors un sentiment prouve
normal.
certains Le malade
d'excita-
un besoin d'activit et moral, exubrante, qui se traduit ttrc physique en voyages incessants et vains. en entreprises, en discours, en projets, tes troun<e~c<ue~e La wrxoHH~t~ comprend particulirement serait la base: on observe dont l'hallucination t'h-t. intellectuels daos cette t:un-; ctats dit catgorie, de conscience qu'it place l'auteur le travail, cersiens. pas comme que le moi ne considre de lui et quiil nait par attribuer en dehors de la sienne. dont dans un nous parlerons plus d'alins loin, un dont nous rsumons
conscience,
tablissement
avoir [tn-tre qui aprs de ta Sainte austre ~unncs trois Dans peut et voulait serviettes certaines au
son inteUigencc au trop ardemment applique tre en trois perse figurait lui-mme Trinit table trois trois tui servit couverts, plats, qu'on de folie qu'il cet anxieuse, au malade parait tat, que dit (3), Griesinger le monde rel est
grandir
ft) F)t!rct, tudes sur les m(t~!tMc<mm<a/M. Paris, t8M. (2) HsquirM, ~ieuMp des Deux ~on</M, 1845, p. !07. (3) Urtesittger, T'''< des M< Me~< p. ?5.
80 comptetement imaginaire Les mentale; temps; tronbtes ils nous ou vanoui, il est de ont les )a fait passerons de HO'A'oMHa~~e, d'une personnaHt (souvent Ce nouvelle, tes dure la
GNRALE. qu'il trouver. sont nombreux travaux en revue. Sous la de transformation i'etat psychique des qui caractres distinguaient donnant le souvenir lieu [c nom de ptus normal; ~e~M~ ou moins il se dans depuis l'alination quetque nu reste plus qu'un monde
personnalit t'ohjet
d'importants rapidement
variab)es, fa per-
d'accs seuiement
accs sin~utire on
hystriques;
encore une ni
hystro-somnamhuHque. vie morbide i'errus cite entre avait autres exj'osait dit,), dcubfc en<norecf' dont dj te patient appetc
C'est n'a
normale
observations, ainsi
distingue, Dns
patbotogique matadit' qu'ette de produit ma n'mmc, pauvre en cttt' m't''t.f)fm~'n! c' ptns A-t.-ctt''
j'observe, de ptu'nonn'nes rf'couvre malade, les sens d'autres, aux accs ses eiio sens,
J't'tran~c existunce
se le raj~x'dc sont sont commt.' thms ce qu'elle les suivants, ddai)' )a une pas,
de
dans t'titorube-t-pH~ s<'sacc''s; s'f9tpa3s6 tideti! Dans cc~ ni0fncn!s, surprenante. et non Hite cnt.en(i t'ert.amns personnes tout elle estenchntnc, s'est aux tes occupe ['Hpas et intt'rvatifis rationne); dans H ses de tes elle accca reprend, passs,
choses
ordonne sans
les
commettre avec
du
succedf'nt ne s'exptiquc
-n'ec son
faisant matadie
faut um!
des est
]u dirige
dp~r,
f-tat
sant.
gr<md<'
})our
dcouvrir
!('s
de
t'otat
ce
un
<)!e
voit
rit; crie, pieure, entin, discours deviennent incohrents, ou tel son' etc. Si rits mal accs doit et elle cette du pass, a t'autre, en tre mrite affection, somnambulisme Fouidi de distingue, de figurer de ce dit
point perd
suprme, l'usage
objets,
se
par lequel et
vient
mmes
d'autres une
SYMPTOMATOLONE
6MRALE.
8!
est effet, pendant que la malade Cettes-ci sont ettes-mmes nerveuses. t'-vcitte et sous forme d'attaques un malaise gnrt, par divers phnomnes prcurseurs signales des de la cphataigie, dans les membres, des inquitudes vagues de rire involontaires, des envies des pleurs, v<![-U~cs, de la tristesse, des synde l'engourdissement. des pandiculations, ()t's h&iUements, convulsifs. et des mouvements opes, de l'agitation <~u une demi-heure tantt restreinte La dure varie beaucoup, enfin tes accs des semaines une heure, tantt s'tendant entires; et tous les jours au point de revenir assez souvent, multiplient Les accidents se dclarent en un tne plusieurs fois dans les vingt-quatre l'attention a t particulirement Depuis, des Le duns mdecins t)' Axam ddoublement -~mnambuH<-me laquelle, rences de la constitue une des publi de la conscience. (2) ont observations heures (i). sujet et de ce accs tes de sur ce appele trs remarquables un de ceUe toutes
donc assimiler ne pense pas qu'on la ~)-!o</6 xecoM~e ce qu'il appelle suivant lui, tes malades prsentent ordinaire, avec une intelligence
vie
ptus
grande,
nouvelle et complte. personnalit un comme cet tat qu'il considre Suivant le D' Tuke (3), il y a entre des affinits et l'hypnotisme, ~-tnnantbutisme qui tendent spontan cts !'iaobserver des deux t' on peut intimement; rapprocher rcnscience penses tation, ou plus et les actions soit une moins est complte, on te contrutc constate sensibilit votontaire enfin, gnrale soit et ce sur une des tes f;xa!sens H suspendu: de ta dpression
spciaux (4). intressant Le I)' Georges Guinon a publi un travail une suivant lui (5), chez quelques existe, hystriques, H) re de la maladie caractrise par te ddoublement la personne tre dans n:dit. Dans cette phase, parait de la vie ordinaire, la \t'ritnbte ni de dtire; !t''rcmct)t ~m'tqucfois accentue fort difficile chez n\:)n) sans ces ta moindre sortes ressemblance
sujet.
d'automatisme apparence avec l'tat normal est atngMest de malades, au point qu'it
une deuxime de s'apercevoir que !'on a anaire autre Le phnomne d amnsie d'un tat dans constitue, p' rsonne. la pf'rsonnaHt. suivant distinctif du ddoubtementde lui, le caructre Il est un autre caractre d'affirmer hystrique, qui permet t'origine ''st n\st h' sommeil autre chose qui marque le retour attaque de et la fin de sommeil qu'une HOMf<Mu et qui sommeil hystrique: l'tat
U Ferru!), A'~f;oM.t fjt~'aot'dtMau'M (~nn. m~. ptycA.. oet. nm, p. 6MJ. Axam, ~y~nuf'~MC, ~M&/f cMt~'tcncc. Paris, !M. 3) )!ack Tuke, /.<- cw~ d ~'Mp'!<. Paris, t8M. t.4)Tuke..4'tft. m<<. ~yc/t., )8M, p. ttO. ~) Ctiinon~ ~'to~rcf wA/. H mant et 30juiUet, tfM.
t)ttiUttKT. Jfa<<KftM wcnfff/< 6
PATHOLOGIE GNRALE. durant parfois minuteseulement quelques d.'s le retour qui annoncent sont varites, mais toule ptussouvent doutcurs diuerent.es quetque la nuque. parties
circons-
do
s'est
certains
cas;
dans
d'autres
anor!es priodes a ['tat le passage chronique, )a transformation t'etat habitue), sont devenues ma!es, pathtiques. est reste Ftt normal. mentai et te trouble est devenue dfinitive, on de ta conscience, de dualit Sous le nom de double personnatit, de [a conscience la conservation a compris tes faits qui se rapportent dans on tes observe !e ptus complet; intcHectue! trouNe au miiieudu tances, on a observe queiques Cette i'inthtence cas cxccptionnets des dissociation de cbe' fonctions les atienes. nerveuses iiiitie mme se rf~iiiir(lue remarque ta morphine associant soti~, sous
et fe En narcotiques. quelques tandis la conscience, on voit persister dit M. A. t)astre(i,i, chloroforme, de hiife sentiment :t disparu; ic sujet a conserve que la perception ave.' il rpond il voit, il entend, i'juge, memc et du monde extrieur, an\ if obit avec dociHte tui pose, convenance aux. questions qu'on indiffun tmoin comme en un mot, il assiste lui donne, ordres qu'on rent a ['opration qu'if subit. de ta le fait curieux du haschich, Sous rinOuence on peut observer du au miticu entire de la conscience conservation p)us ou moins avoir pris raconte facuftes. Le D' Gerdy qu'aprs desordre des autres it a un hpitai, dans alors lui-mme du baschich, qu'H tait interne conserv son M~ draisonnant !e sou\enir raisonnant de en t'eu'royabie ie voyant crainte stupeur dans dvergondage de ne pas qu'it avait suivent ieque) d'ides tait ptonp'' de son M'~ voir cesser un
et )'horribie
tat (2}. pareil Che?. tes atienes, les desordrf's cas ou l'on nette
quetquefois
qui observe,
facuttes.
la conservatton un spectateur
i'acu!t6s
qu'i!
ne
peut
dans
tat de doubte cas un veritabte personquetques bixarres des sensations par l'autre s'tonnant prouves d'une manire exacte. ta rddctiuu et ce ({u'i! y a
est un
malade
journa!
important.
il a t't. attac)~ instruit, iulcHi~ent; d'un dlire de perscution )i est .teint ~<'M.< .Vo~f/M. f8W, p. 8f!< et suh. scaucc Ju '2 fuvr. tSTJ.
SYMPTOMATOLOGtE de' remarquable itfait& t ptf'uvG; et passif ) ne dame, \o)utttcs .). demeure ~pe[ ( t< matade et chex lui, c'est qu'it tudie r~
83 qu'if
ce sujettesobservationstes comme reste spectateur." cite par Luys, deux volonts disait:"
mot.dit-it,
ces
immobile, cit'~
en moi
deux personnes, et me font rester en p!ace. lutte incessante d'une q<n en rsutte. Une double. dans excute ide plus Je sens un profond, des
Krishaber, de moi,
qui ainsi me
'tr.m~es
m'obsde
croire
excute; je .< <{ui pense et un mof'qui ne !Us pas si je ;-uis )~' moi ~ni pense M. S<n M. M. t'fsun)e sons ce rtipp"rt
comptable, ce qu'it de
tes voix haHucinf' reproduisent si que!qu'un a haute tisait lit, comme la nature de ces phnomnes, subjective ceta le l'observation fatigue curieuse et il voudrait ce point y a de
est
sa voix
!ui-mme
battucinations, aussi
bien t'ue il me
moi
surtout
au
dbut de
de ceUes
certaines ou te dfHre
mlancoliques, sur t'etat des p!usou morbides malades desotcnt qu'autrefois. i!s its ni regrettent prtendent mme pour de
comme facults moins qui sentent. ne Ils ptus ont !eur qu'its leurs
rohscrvc
.). Fah'et,
que
l'on en
remarque prsence
plus est a
la
vie
psychique. en le eux,
change
choses ttorreur
travers de h'ur
tneme
propre
vanouie, da<tecHon
leurs pour
sentiments leurs
o ~'n( entants in
que degr
avons conservation et
soign de actes
et qui la
a fini
par
gurir au milieu
tes
ptus un
des
impulsifs de cder
plus
fcheux-
disait-il,
misrable,
oblig
tentations
abontinabtes. En sonnes dfinitive, ditrentes les cette chez caractres double le personnalit, mme de la individu, personuatit t8~3, p. cette l'une dualit conservant normale, tt2. l'autre de deux per-
presque pr-
intgralement ) ! KrishaLer,
)889,
p. t3), et ~t/<*
84
PATHOLOGIE
GNRALE.
tentant ~iquc,
tales.
d'une an
toute certain et
autre, nombre
anormaic,
e))c-meme monta)
au fur pas A disparatre des propres. E))c peutaus.si et durer aussi particutier autrement aggrave. e.
a mesure tre
que
te pronostic
soit
cite !e ('asd'u)i uornme !). mintaire, t.e n')af!Y") cinquante-troi'ag't)e d'a!ien;i;Uts qui reut ptusicm's coups a ht t~te; bientt des signes vidents H prtendait iui deux personn' tiou menta!e se manifestrent. qu'd y avaiten l'autre & droite, ie t'on D. it tenta 'tu'' fo~ l'une a~auche, le mauvais )). de sun D. habitant, ta partie gauche de se saicider pour tuer le mauvais rCveta une dtfT< corps. Le matadc tomba peu peu en dmence, t.'autopsie
reucc consid6rab)p entre tes deux moitis du cerveau a gauche, te-! circonv"-
frontates sont trs atroptiices, ainsi que te corps strie et t~s coucht"de ta !a couche corticale est trs amincie et )a surface ~aoche optitjues; et d'un demi-centimtre grande faux se trouve une iameUe osseuse, tondue tarp:e d'un (p)art. undaterat de ces t~sion? a 't' Il est vident, ajoute te!)'' Jatte, que te si~e du detire de la doub)e perso))sinon t'xniqne, du moins ta cause esscntie'te double. tait diffrent de chaque cte; il se sentait natite; t'iudividu hitions Transformatioas pas sur [es diverses nous tes retrouverons mentate de la personnalit. transformations dans \ous que ne nous ctendron-' peut subir d'aUnation
que nous passerons !e'Sous le nom de ;:oaM<Ar'o~<c. on a. dcrit )'nne des transformations de la personnaHte. Le malade alors n'tre ptus curieuses prtend pht-uno personne mais ett'e change en un anima), en chien, en humaine, toup, etc. Cette trange folie, dit (dte a t dcrite antiquit, montre en France depuis ~a<-<)u.<aux ~/My~t;'f~M vivent dan~ies bois, dans fes campagnes appelait Cahnet cruren). couraient rapporte pendant a. t,('; observe des ta pius haut'' Esquirot, et paries cite s'est Arabes; par Atius te xv" sicte. L'on a. donne le nom de ~M/~ ces matheureux fuient leurs s''[nb)ab)cs. dans On t)oin
quetques-uncs en revue.
les cimetires, dans les ruines, courent ia nuit en poussant des hur[ements,et< qui se croyaient changes un couvent d'AUemagne, une heure uxe a~ qui & notre miautant ptus en chiens.
frquentes la sorceHerie.
8S
dans jouait itnprpssionne t'n a laiss une description Les hallucinations v. nt tre qu'its sont le point de
ta. dtermination
vivement que l'imagination nous du dtire. Catmeit(i), mlancoliques quelques aux fixe qui fait croire peumalades
d'une qu'il aobserjeune mlancolique (iriesinger l'exemple de son miroir et s'avansortir elle vit un jour une tte de cochon \e elle crut de ce moment, cer vers elle, a partir pendant longtemps en cochon. tait change (ju'eie H n'est t~urer pas qu'ils mtaresponsabilit de M~/aneo~ m~ode l te nom donn anection a cette lous avons haut des ides qu'engendrenttes parl plus les malades ou partielles, qu'ils s'imaginent gnrtes de cire leurs est de beurre, de tte, jambes que leur corps intressantsencore ceux ou le pas d'une dans le cours au point malade croit spciale faon de toute autre de vue psychologique de avoir chang la mtancotie, anection mentale. etpaCe sexe. il peut Nous dit rare, ont perdu Griesinger, leur propre de voir quelques mlancoliques sont etqu'ils se
ttes taitsptus sont thot'~iquc (h tire n'appartient s< d'-veiopper citer pourrions
atteinte d'une malade traite a Sainte-Anne~ l'exemple te prince tre un homme, de (i'~ire ambitieux et qui s'imagine impriatde cas. tenir dans Cc dlire d'interversion sexuelle, beaucoup parait des une affection ~ui\:mt gnitaux qui organes ;<), Griesinger les sensations suppritnc Perte de la persoonaUt. m' nt un fait remarquable d ;di('nation mentale j)!(t'a!y-<te gnrate (t'~e perte peut [nnti'' 'te son corps ft) t'is. en carton, H est sexuelles. La est galeperte de ta personnalit dans formes quelques que t on observe dans la dans l'hypochondrie, particulirement ta mlancolie est anxieuse. affirme de son transforme que en un tetteonteUe inerte, objet n'existe ptus, it cherche t individu ta totalit
et dans
il ne sent inerte dont machine qu'une ''n donner ta preuve en se mutitant. si l'affaiblissement Si )e dtirc en se gnralisant, t i ifnagination croyance p'n tante t!< curieux bizarre, des troubles exemples contribuent pervertie nier on ne saurait de ta sensibitit de cet aSaibtissement en pareil
donner cas La
gnrale.
progressif
<OMt la folie co~<' t) C.a!m('t), R<? <8t&. /<orf~' f(~MdK')<!t~. f'aris. At<t<. MM< p. 2~t. t.rit'sin){< op, << p. M9. 'iriesingcr,
pA~oM~Af~M,
PATMOLOGiE GNRALE. sans peut. t'observer que d'une manire correspondante. t'intetiigcncc soit e!ie-
l'observation d'une a dj soignait jeune fille qu'it elle tait persuade n'avait elle allait Otarenton; qu'elle plus de corps; sans cesse comme une personne la recherche de son corps, gare elle le demandait la visite et rptait continuellement Je pendant de corps. devenir? x Rendex-moi mon corps! Que vais-je n'aiplus Le sige et les causes des anomalies de la sensibitit genrate qui semblent au dveloppement de ce dHre sont difficiles comprsider elles peuvent tre lies a une sorte il peut prendre se d'analgsie, faire aussi que certaines modifications obscures de la sensibilit musculaire donnent naissance ces conceptions dlirantes. Les corps faits comme d'alins leur se croyant morts sont assez et ne reconnaissant nombreux. pas leur appartenant d'une femme
avait qui croyait que le diable emport de la peau tait compltement insensib'e. H en tait de mme dans le fait suivant de Foville s<Un soldat mort depuis la batatHe o it avait croyait t gravement d'Austeriitx, b)ess< oniui demandait Quand desnouveiics de sa sant, il rpondait Vous vou)ex savoir comment va le pre Lambert? mais il n'y a un boulet de canon l'a emporte pius de pre Lambert, AusterHtx Ce que vous une mauvaise voyez ]a ce n'est pas lui, c'est machine En parlant de lui-mme, qu'ils ont faite sa ressemblance, il ne disait cc~a. La peau tait jamais moi, mais toujours insensible et souvent il Esquirol son corps; parle la surface tombait plusieurs dans un tat complet d'immobiiite et d'insensibilit, qui durait jours.
de la sensibiHte Griesinger pense que les altrations profondes x' nerate constituent les (cments les plus importants de cette forme de dlire; aussi faut-il apporter un soin tout particulier dans la rechcreht' de ces anomalies, fournir parce qu'elles peuvent des indiquelquefois cations la therapeuttque pour (t). fait encore un phnomne Cricsinger chcx remarquer remarquable une sorte alins, d'anesthesie quelques d'absence dei'acte psychique, intellectuel !e plus intime, de la sensation. On entend des metancof Je vois, j'entends, ce sujet, liques se plaindre disent tes je ressens, mais malades, la sensation, je ne peux c'est comme percevoir s'i) v avait un mur entre moi et le monde extrieur. a publi Sglas intressante observation dans .~) une taquetie voit les ides de ngation et la perte de la pcrsouna)itc sur reposer ~t'ou~f~ d' la sensibilit y~n<f)'a~ et les h'oK~~x ~.tt/c~o-wo~on' Lamatadc Mn estomac, dont il s'agit disait ne plus sentir la nourriture desccnurc un prtre lui avait pris son coeur; e!!e n'n plus de tangue, ()) Gricsingpr, op. cit., p. 92 et 93. (?) Sglas, ~rc/<o~ de tx'f~-o/oy~, )8{)f, p. 2C. on tes
dant ptu-;
SYMPTOMATOLOME SNRALE.
87
Elle n'a plus de sentiment, plus de mmoire, <)t' htette, plus d'amygdales. n'est plus qu'une bte. Les prtres On lui a tout pris/ette ;.)us de pense. Je ne les sans qu'eue les entende intrieurement lui parlent par t'oreit!e. viennent du les voix intrieures entends pas, dit-elle, je les sens parler, dela langue, etc. de la tte,du dos, de la ~orge et surtout ventre, de t'estomac, de <M< donn lenom J. Cotard(i)a mentale caractrise d'a!)'nation par des les malades spciale (jriaqHf's d'une nature ont de leurs disparu organes (;uc certains sur des Ces ides reposent morphoss. sensibiHt ihcsics gnerate corporelles. anormates sensations sur la forme de ne plus correspondant ta s('n<ibi!iic sonsthtes de son avoir et viscrate, Le malade qu'il corps sont ce sont certaines formes M<a/!on.< ides dlirantes bypochoncroient qui en sont atteints sont mtaou bien qu'ils altrations desanesthsies manire qui profondes ou des de la dysesdlirante tes
internes de cerveau, de cur, le dit Schu!e, Comme sont supprimes. ces viscres des nerfs d'action est te rsumt de iasotidarit generate sensiMe fonction peut, par suite, tre considr comme modifie, une disun psychique. compltement y avoir mme (3). subit profonde. proviennent eux une chez
possdant La sensibilit
et viscrale est-elle gnrale il peut une autre personne le foaiadc devient une perte de la personnalit solution, complte de la personnalit En rA<MM~ le sentiment nombre n' peroit d'alins plus leur une de la transformation mme les manire et aussi choses souvent les celles ont
impressions qui
que
~anisme
transmet, et objets
ceHequ'iis ne pourrait
certaines
formes
de mlancolie,
la paralysie
gnrale.
MORALE
SEXStBtLtT
toutes une
les
formes
mentate
on
trouve la
constamsensibilit dans la
qui.
~('nratit
Presque toujours ont prcd ) invasion la priode <)Ki en caractrise changements te dbut 'ist''ntds Les de
la folie. cas, provoquent des motions douloureuses du dtire, d'incubation. sont mentale trs et c'est
caractre
de t'au'ection
w<a<< C<'tnr<). ~M~M .w f~t'M. Paris. )S9t, J. t)i~t))t't, <(t<~e<<nde <-<.Soct<'i<'de m~d<e mMfa<<' de ~<</t~<
88
PATttOLOGtE
GNRALE.
du colie
sont on
comme une la
il arrive
souvent
dans
la mlandans paralysie la
manie
gnrale, des symptmes attribue facults) comme lement sentiment crapuleuse, L'examen
priode modification
complte, de la avant
l'apparition
on le malade ambitieux (auquel son entourage, de ses dans la pleine possession des excs, souvent tard plus que l'on considre de la paralysie alors qu'ils en taient seugnrale, sa moralit au jeu; a baiss, il n'a plus le il se livre une dbauche
et du dtire
diminues. soient que ses aptitudes gnriques de t'alin, la priode du caractre de convalescence. la gurison, est d'un et aprs intrt et scientifique. grand pratique en mme Dans les folies intermittentes, temps que l'intelligence plus nette devient dans les premiers le caractre plus rassis, plus des concessions d'autant de jours conciliant.
se
retrouve
pour obtenir profiter de l'accs est prvu et que l'intervalle lucide ne tardera fin. pas a prendre Les variations du caractre en tous cas, permettre au peuvent, de prvoir, mdecin de trs loin, la probabilit d'un'~ quelquefois maladie sous f&cheuse. sont ordinairement impressionnabitit affections se modifient d'une Les alins l'innuence
du dtire, leurs en aversion les personnes te plus, chrissaient ou du prennent qu'ils moins s'ils n'ont i~ d'un pas pour elles les marques profond mpris, ne leur tmoignent indiffrence plus qu'une comptete. K Quctques-uns, dit Esquirol, semblent faire exception :< cependant cette loi gnrale, et conservent une sorte d'affection leurs pour et amis; mais cette excessive. tendresse, parents qui est quelquefois existe matadie. sans confiance, sans abandon les les dirigeaient adore son pouse, ides, mais pour actions mais son les personnes des malades. ):< qui, avant Ce mtancu-
ii est sourd
('<' avis, ses prires; il ne fera rien parj dfrenct' dlire pour objet.
ses
est si constante, morale, perversion ajoute Esquirol, qu'ft)'' un caractre essentiel de l'alination mentate. Il est des le dlire est les aucctions (t' peine sensible morales ne soient il n'en est point dont les ou
dsordonnes,
perverties
La perversion nous te verrons morale, lirement certaines formes d'alination religieuses, ()) Esquirot, le trouble t. H, p. t6. moral que nous
SYMPTOMATOLOGtE 6K6RALE. et ~Mtsubtuc, sont malades lante des cas plupart des alors pousss la de actes manie de et aigu mchancet
ils se plaisent comme l'a fait observer Esquirol, espiglerie ils rient du mal qu'ils font ils injurient, faire le mal; calomnient; faire. voient et de celui qu'ils a justement fait remarquer Belhomme nvropathique que t'tat du systme nerveux suffisait surtrouble ou un simple pour produire, tout chez version les individus des facults par prdisposs intellectuelles, exempte chez la folie, morales quelques des ou phnomnes instinctives. filles ta perC'est ce t'poque de
jeunes entre
pendant cherch
morale.
suivant 11 importe, tui, dividu avec les habitudes qui doit guider
les plus grandes cas, sous ce rapport quelques de comparer les habitudes antrieures c'est ta
des faits. l'expert dans l'apprciation sont importantes noter; tels sont les troubles nerveux, t'tiotogiques du dMre. dans la production qui contribuent pour une part si grande dsaffections le dit Esquirol, te retour Quoi qu'il en soit, comme le morales dans leurs justes les larmes de la sensibilit, bornes, son d'pancher ses habitudes, reprendre La diminution du les atins lorsque L'irritabilit est besoin cur, sont dlire de des se retrouver avec les siens, de certains de gurison. signes Un signe de gurison n'est positif leurs affections premires (i). essentiel aigu. subir avec de toutes la plus les formes facilit
que
reviennent un caractre
<iatinales mo-
surtout leur priode ti"n, On voit alorg les malades )n)ns !ment tion sition de toutes leurs sortes.
grande
Qu'on vienne,
maladroipar exempte, heurter et l'on aussitt chez dlirantes, provoque Une opposidouloureuses. d impressions
dans la dispoles jette infaitibtement la plus regrettable. on les coute avec Si, au contraire, si t on prend intrt & leur situation on arrive pnible, systmatique, captiver au traitement peu peu leur confiance et les soumeitrf rclame. que leur maladie chez les alins un tat
la fureur,
constitue
un symptme habituel exceptionnel. a disparu et caractristique des maladies mentates. Ce symptme d'un traitement humain sont devenues depuis que les maladies l'objet ''t rationnel. ()} Mtch'M, .~M. 'K<M. pty<'A (2) Esquirol, t. t". p. 16. !<M, p 4t0.
90
PATHOLOGIE
GENERALE
surtout manie
les accs
de fureur
les
plus
dans
quel-
d'pilepsie. rarement
et particulirement aigu, Ces accs se produisent souvent tout coup. explosion et de dcroissance.
d'attaques
d'une
ils font
lis ont
leur
tion, d'augmentation annonces par des temps dans Chez les alins ainsi c'est dire
Presque de placer
en proie la fureur, les forces sont pour physiques Ce qui les rend ainsi dit Esquirol, dcuples. redoutables, le sentiment de leur force est soustrait au calcul de la mme ont la conviction qu'ils en possdent font usage, une force
et ils sont surnaturelle, indomptable, lorsqu'ils d'autant ide de supriorit les domine, ou plus dangereux, qu'une ont moins qu'ils d'intelligence (1). t) n'est pas rare de voir l'accs de fureur suivi d'un tat d'affaissement et de prostration considrable, plus ou moins qui, dans quelques se transformer en un tat de stupeur cas, ou de dmence peut confirme. Toutes ment avec Les les passions extraordinaire. mme chez les alins, un dveloppepeuvent prendre, P~ies ont une nergie ou moins en rapport plus du dlire. celles qui soi-mme le contentement, le expriment constituent, par leur exagraambitieux (monomanie d'Esquirol), premires quelques-uns celles dans que priodes. Ces malades jouir prtendent
la forme
passions expansives, la satisfaction de bien-tre, du tion, le caractre spcial et de la paralysie gnrale se montrent flicit Au d'une sans d'une gaiet bornes. les passions
dlire
la qui expriment les diverses varits nous dcrirons sous vitent qui les
de stupidit. Les malades, devenus avec soin ceux qui les entourent des
sombres, voient
ils ne peuvent ni comprendre perscuteurs; quelquefois ni expliquer le motif de leurs angoisses et de leurs terreurs. Les hypochondriaques sont absorbs Ils par le souci de leur sant. se concentrent en eux-mmes; leur morbide se impressionnabilit traduit chez eux par un grand nombre de sensations douloureuses. Un rien les incommode la lumire, le moindre bruit feur fait pousser des cris eCroyables. Ils sentent unegritedefer qui te~ dchire, un fer rouge Un hypochondriaquc, qui les brufe. cit Leuret, par la n'a point de termes prtend que langue pour exprimer ce qu'il res()) Esquirol, t. JM.
SY*4PTOMATOLOGIE SKHALE. C'est, dit-il, comme les gouttes sont dont toutes au Chez les maniaques, sent remarquable une mobilit la joie instabilit que rien un des vase qui torrents se remplit de maux goutte fi), n goutte,
la plus vive manifestations il ne garde aucune mesure dans profonde tout coup, et qui de vengeance qui t'animent aux expressions Les imbciles votent pour contraires ont des teur d'une dsirs amiti imprieux, sans
de sans transition passe de la douteur la plus les sentiments de haine, font bornes. penchants se procurer ils pervers; des objets brusquement place
des pour
satisfaire
gloutonnerie, n'ont
insignifiants. Dans ta dmence, haine, ni tendresse; En r~wp, bizarres, chez chimriques, Dans l'tat
ni ni aversions, plus ni dsirs, tout, rien ne les touche les passions sur des motifs reposent
de l'affaiblissement de leur tmoignent de raison, le mouvement vo)ont. entre impulsif passionnt et ta dtermination, intervient la conscience, cette lumire de commis ncessairement la responsabilit de i'nnc, et l'acte engage Chez l'alin, celui qui t'a commis. la conscience dvie ou complten)''nt un'' suivant la absente, ~bst:tc1e l'accomplissement rgle gnrate, des cas. On suit, par forme mme du dtire, ne vient de dterminations absolument les individus donnent regrettables, vrai dans la atteints toutes de leurs leurs chez surtout pas faire c'est la gnralit paralysie passions, penchant d'une eux. le point de
un principe
au dbut ~('ncrate, s;u's la moindre retenue, ont un caractre complte sur 3 Che/. nous tes alins tout absence
de libre lequel
vm' mdico-lgat
insister.
TROUBLES atteste
PSYCHO MOTEURS. profonde que subit attribuer la modification des frapp ides de une soit de obsdantes. la diminution les dlires immobilit, abolie, que la volont pathotoLorsque ou de mtanapale mianpar ta une
la lsion
il faut vu quelle part dans la production gique de ta volont t on ''tndie les actes des alins, on est avons ) \:)~ration morbide de la volont <otiques, par thie absolues <oHquo crainte a( des on observe exempte, il semble que toute absorb uniquement par chtiments, soit
Dans
culpabilit,
92
PATHOLOGIE GNRALE. saisit qui l'entourent, se prcipiter cherche et par brise une objets etc. fentre, les
sur les personnes prcipite sa porte, qui se trouvent (ra~fM.W~!nCO~t'). Il faut distinguer les actes
dits. et n)Mt"'m<<< <wpM~i/<; proprement classe se Dans la p~'M"r<' et les MHpu~tons ~ra/~CA'. pathologiques commis les actes de violence par les pileprangent, par exempie, n" motrice il s'agit ta d'une inconsciente, simple dcharge tiques laissant aucune trace dans les souvenirs du malade. Dans la ~MHt/ sans nous trouvons classe, cesse sous ta mme les impulsions et cela forme, irrsistibles se reproduisant
un temps plus ou moins pendant au vol, etc.). l'homicide, au suicide, long (impulsions d'' un phnomne est tantt qui semble indpendant L'impulsion des manifeste tout autre fait intellectuel, tantt une consquence hallucinations pilepsie. dance & se sorte des venir ils ont courte et des Chez transformer conceptions les ~t~)<Me~, en Ce que lequel les un l'influence dlirantes. l'excitation dlire a la plus violent, impulsif, le malade peut duquel cette tengrande en quelque se porter de espce plus le sou-
manie
ils se sont
cet garement est le plus cas exceptionnels quelques sous ce rapport les
actes
cit p.irJ.t-'atrt't est pris pendant trois jours de plusieurs attaques. le nts il se icvf de son tit, descend dans la cour o il rencontre il tait n laquelle i')~ de dix ans, et la n!le d'un de sfs parentt s'il ne dt'tirait attach, .Igft' de oni'f ans. Lf pptit ~mn'on lui demandf' pus le enfants s'enfuirent. malade ne rpondit les manger, pas, mais les frappa; Il if"- poursuivit, fie la jeune et prenant ')n<' fille, la renversa, s'empara hachette qui se trouvait par terre, il lui fractura le crne en plusieursendroits ils parvinrent il )<' Lfs voisins accoururent, et pres une longue rsistance, Un malade Tout a coup de son M'r'
donuner. Trois jours apt~s )a. raison lui revint; il n'avait conserve aucun souvenu
arrive. vioicntcs sont n'y non motives, qui surviennent en citer a la suite
des attaques d'cpHepsie, nombre d'exemples, ii est plus rare se et chez passagre, conscience existe paysan, dans
on pourrait de s'arrter
c'est
ta science
&g de vingt-sept
ans, sujet
d'pilepsie,
prouvait
SYMPT8MATOLOG!E
GNRALE.
93
deux ans un penchant. irrsistible depuis de cet tat, il demandait, tait l'approche m<'r<' de se
au des
meurtre. chanes,
Ds
qu'il avertissait
il avait il tait abattu t'accs; sauver; pendant dlier il se faisait science est tin crime; aprs que le meurtre heureux de n'avoir ''t se trouvait pas tu t). Hystrie. On retrouve, chez mais sans semblables, p'-u prs observe d'habitude chex les pileptiques. On sait que t'hyatcrie au imprime atteinte n~ortir. passent une disposition particulire, Tout est contraste chez transition en haine. du rire Leur quelques Ay~~W~M~, violence la redoutante caractre que J. Falret de a celle des
la con-
que qui en
sans
fait parfaitement a dit cet auteur ettes ces malades, se transforme aux larmes, leur amour est plus bouleverses de des tranges; jusqu'au simples froides point contra-
sensibilit
elles sont douleurs, grandes des crises nerveuses sous l'influence un fait caractristique Ces malades chex
mensonge. <'ttcs n'ont pas de plus grand de toutes les faons, erreur, trouvent en rapport. Elles exagrent des vutsifa. ellesaffichent )))iUc ruses, mille histoires t'Kjm's n'est qu'un perptuel Briquet nous a rapport, da'ne trs connue dans (tn\ersation -) pour \ait quelquefois fait t.andouzy
un tangage si peu
de dnp!i C'est l'esprit sont de vritables comdiennes, et d'induire en plaisir que de tromper etl*'s se les personnes avec lesquelles jusqu' leurs mouvements con-
sentiments
n'ont qu'elles pas, elles inventent En un mot la vie des hystmensongres. {i). les faits fois les plus tranges. au milieu s'arrtait cochon m et ces
monde
p< plus
malades
savoir que
<t
harmonie
leurs
ptus '))'
ces expressions leur paraissent grossires sont tourmentes de ta crainte de tes devient parfois simulent des chats, ceux si vive, qu ettes ne
et
et
plus
profrer. peuvent
procla do-
qui
hurlements
poules, qui expriment etc., sont j~uir. !e rire inextinguible, habituellement chez 'jue t on rencontre peut voir se propager avec une briquet, <tansune de se communiquer, la proprit maison o vivent en commun
le glapissement, la surprise, la terreur, autant de phnomnes les hystriques, intensit. et si un certain l'un d'eux nombre
les chiens, le gloussele dsesimpulsifs et que l'on Ils se ont, dit produit
remarquable
de femmes,
9~ i) est. cUs
PATHOLOGtE GK:SRALE. peu certain prs que par ta, voie de l'imitation. les moyens te spasme gagnera constituent plusieurs souvent. le d'entnmeit-
moraux
diminuer et parviennent te pins la fre tacitement et J'intensite de ces bizarres quence symptmes (i). La un.' Grossesse. grossesse imprime, on te sait, sur l'organisme, avoir son retentissemodification profonde qui peut plus ou moins ment anemie survenir
ques degr tion de
sur le
un tat de chtor"s'y joint it n'est pas rare alors de voir hrditaire, femmes enceintes des accidents nevropathiLorsqu'il
moraie bizarreries caprices inusits, particutiere. do caractre, mais !e tihre A une un premier exagraarbitre n'a
variables on la rencontre
sensibilit,
pas ces
disparu svmptt'mes
et ]a raison sont
persiste
tout
entire. tes
manifester entrainent
et les
etc. sibtes, au vol, j'incendie, )t existe des cas, dit le docteur du SuuHe, ou des impu)Legrand si<n)s irrsistibles la grossesse, et les auteurs apparaissent pendant qui )cs ont ranges en ont observe sous la dnomination de Mto~OMt~u~ Nt.f~tC~t'<<, (M/MU~'tfCX.
cite le fait d'une dame riche, appartenant ladasse M:uc, par f'xempic, t'!f'\f(' Jfiasocit.~ droba une votadtechei'u;) qui.tautenccint.e, rtisseur: elle n'avait en d'autre but fpic d'apaiser le vif apprit que t'odcur et ht vue en ettc. df ce mets avdJRnt.r'veiuc t'emutC euc'in(e, t)en'itai)'t' prsentantunc prrti~j~osition avait, de temps a autre des accos de tristesse et tombait dans une tach"use. eUe '~tait accus'' d'avoir cherctu' etnpoisonncrson mari. sorte d'idiotisme; Aucun moti)' ne l'avait forc a ''omHtCttrp ce crime, elle en avouait tous les dtails, dectarant d'une qu'elle avait form ce funeate projet sous i'influpnce un verdict d'acquittement irrsistibte. Le jury rendit impulsion (2). tat caractrise imputsious colie des
Pendant
tJneautt'e
On
connait
!a perversion
des
tafoUe. s'observent
de
(:L. la met:m-
qui Le-
accouches.
mme raccouchement, dit Uriesinger, it survient
grande
agitation, douteur
et des tait
accs
de manie.
On
a mme
vu
(I) t3ramrt, ?'rrtilr~ de l'If~s~rle; ~<3'2t. ();Mt'n:)u('t.7'-Ht7f'f/c~/Vy.<~',p.32t. du r)'<. M2. SauHf', O/j. p. ('] Lc~ramt Vmr /c'~F ~;'t'~<'rM~\ ct);tp. Fn~c.i jtft'OH~o'M
SYMPTOMATOLOGtE GNRALE.
de haine qu'au la surexcitation trs vidents. vive de tout le systme nerveux, plus encore Les accs se manifestent son enfant, haine
95
et aussi
uehjues surtout
de la mre pour Us sont cssentieHemcnt un .jour, et mritent heures, de vue medico-igat au point dans l'alination
par une qui peut atter jusils ne durent que du mdecin, irresisptuscomprincipatese montrer,
(1). mentale.
ri la priode prodromique en avons fait que nous et directe des ides t'individu, signes qui ou comme caractrisent
de ntanie qut, conde deux femmes atteintes J. t'auet. rapporte l'exemple toute la !eut' disposition sont pousses au Vfd pendant tr;metnentn normale, de voter, sans besoin, Je leur agitation ettes volent pour le plaisir ~nfe ".tn-. uUUt pour elles. malheureux son accs mania'~ae, t'inpt cite t'exenipted'un qoi, pendant de t'hospice, le surveittant n .mut <[u'un dsir, celui d'gorger pour tequet Ha\:nt t.t ptua sincre affection et it avouait que cet irrsistible penchant sa vie. [~ t~'dui'-iut au dsespoir, au point de le portera attenter t.es impulsions au vol elles vois sont une de caractristiques de ratfaibtiss~alors t'empreintc dit te doctenr par les paralytiques, ils sont sans importance. gnral des tendances prcaution. ils prenits tesquettes
portent commis
S:m/(;, ont cela de particulier qu'en Les malades sans sans discernement, au hasard, prennent une tentation qui les saisit tout coup. t pour satisfaire voient f.es <<t~ par une sorte de distraction, e~atement tt'tt tt's cui!)ers et les fourchettes des
chez personnes ieur poche des choses les ptus disparates. diuent. cat te receptacie Les imputsions etn- aussi d'une nature plus grave; beaucoup peuvent ia priode h' alines on tes voit se manifester prodroquelques
monta! soit nettede leur aft'ection, et avant le trouble que mique de sa maladie. )))''nt accuse. Ln paratytique, au dbut par exempte, il prouve la est domine par l'ide d'tranger un enfant pour lequel il ne se soustraire A cette obsession, et, pour ptus vive auection. trouve d autre 'jUt'a joura tmunfeste chevaux, marier moyen que !e dHre aprs, toul son de se sauver loin de chez ambitieux caractristique te malade la forme lui puis, quetde ta paralysie se est riche, il a des du gouvernement,
dans des
dveloppement, il va changer
(t) GhMtnger,
~6
PATHOLOOtE
GNRALE.
comme la dmence, font preuve les malades mentale, de aucun compte i!s ne se rendent la plus grande de calculer les conset. sont leurs actes, incapables mais alins, de dbilit atteints des surtout dans impulsions.
)f
a !a sensibitit l'autre ~nrate. spciale, < de ta SHHsibiHt, et la diminution t'hyperesthsie L'exagration Du sensibles. territoires dans les din'rents s'observent !'anesthesie l'anesthsie. qui on rencontre frquemment plus c<'tt de la peau. des sensations) retard ladite la lois la sensibilit (stupeur, frappe de l! est frquent et la douleur. la temprature t-t la sensibilit chez de nombreux complte une insensibilit plus ou moins constater de plaies, de fractures, d'oprations dans !e cas de contusions, malades totale de douleurs, penon a mme pu voir une absence chirurgicaies de manie atteintes chronique. chez des femmes dant l'accouchement, de i'cieincnt doucette absence d'insensibilit, cette espce Peut-tre des ptaies, la cicatrisation favorable qui leur est-elle une condition assez rapidement. se fait en gnral alins sont insensibles Quelques fixer au froid, la lumire la chaleur; du soleil ils peuvent en tre sans par faire. absoespce d'un
des heures entires pendant Ce phnomne incommodes. nullement l'accoutumance que donne la rptition M est aussi, sous des Ces ce rapport, iypmaniaqucs, et ne ragissent malades sont une
aussi n'expliquer peut de certains actes. distinction des importante paraissent d'aucune action
sous seulement
extatiques l'innuence
la douleur qui les prive de toute spontanit. manifestation aucune de rvler, il leur est mais par impossible insensibiCette les soun'rances apparente extrieure, qu'ils endurent. certains ainsi fixes particulires a des ides mme tenir Ht peut les preuves avec rsignation croient devoir supporter mlancoliques qui leur Les infliges. dit idiots, Esquirol, sont sont quelquefois de jouissant s'piier. sa joue, paratre de leurs Une finit plus On sens. idiote la grande a vu de
insensibilit ses
,jusqu' accouche
avait ongles, perc sans des lvres la commissure sans se douter de ce qui arrive.
par souffrir;
SYMPTOMATOL06B
e&NRALB.
97
sont
malades
ne sans
se
plaignent
eux-mmes,
les causes deviner puisse ait pu les secourir(t). qu'on dans les cutane se rencontre dlires raction systmatiss; une
certains
on voit
d.~tourcusement
et tout fait violente mme, nergique, les plus insigninantes, certains cas, les impressions d'une sont interprtes ressenties malade, par le de la part de t'entousvices de graves et attribues tcctrique
a diminue. Le D' Sgtas est gnralement comme un symptme de la rsistance lectrique si~nat l'augmentation de les formes dans et particulirement dans la mlancolie c.tttstunt est le ptus souvent La sensibilit l'aimant avec stupeur. m i~ncotie Du ct des sens spciaux, les nvropathies. comme dans an-monte, des la diminution et beaucoup plus souvent nn~ttst'exagration, chez si frquentes du got, et les perversions s. it~t~ns gustatives. M. Aug. Voisin 2) a de l'olfaction. mmes troubles )<. nx-iancotiques initiale de la la priode souvent ;n')t"' marquait que t'hmianosmie La sensibilit gnrate. para~sie L:i \ne et t'oue !a sensite sige de phnomnes analogues; la dans au plus haut est exagre et optique degr Lititt auditive du dehors sont ressenvenues les impressions l, toutes m;mK' aigu d'ou des ractions violentes et dterminent tie douloureusement, dans une chambre de ces malades de l'isolement r~ttte la ncessit sont !~t! a faitcalme lumire construites et assez obscure. La mthode de Potti nt) nt ta cr)tt)tp-, <hns et de colore, conformment la prfrence ce principe seulepermet des lumire bleue; ont t installes
de la Seine. dans ceux en particulier Daprs asites, faut et qu'il favorabtp reUement ta condition t~trf exprience, doit la pice ou l'on dans demi-obscurit une c'est nrhcrcher, Dans les formes de manie atteint [ttaifttcftir le malade dpresaigu. sont diminus. de sensibilit sh~ s. ~cs deux modes diffrents Troubles de la motilit. chcx Les les importants extrieure bien, chez signes alins. tirs Le du mouvement sont mouvement, qui est la de l'exercice de la votont, manire ordinairement irrsistible mobilit besoin peut la volont sans de aller
la plus apparente et de quelle eux, comment chez les malades sauter; maniaques, sont
ces de
pcfa~oe
MeM<a~<.
gnrale.
Paris,
t8'!0.
98
PATHOLOGIE
GNRALE.
extraordinaire.
Les gestes et les actes trade l'tat les cris, les rires et psychique les injures les muscles de s'cntremtent; sont agits souvent de tressaiDesurtout, tout la difficult par et aussi au contraire, sont d'une
a manifester
terreurs verrons
entre autres symptmes, t prsentent, i'anaibtissement progressi ta gne de certains de tamotitit, de ceux par exempte mouvements, tes actes de prcision. A mesure df qui accomplissent que tes troubles la motitite dglutition pouvoir viennent devenir avater, par on voit );< paralytiques, et les malades de faute ptus difficile finissent, mourir littralement de faim, ou meurent tout l'introduction dans te larynx d'un morceau d~' des elle muscles est souvent s'observe une rester s'observe alins, particutircment consquence faute de soins accroupis, soit de intetdans la & s'aggraver, chez les
par coup, suffoqus viande ou de pain. La contraction permanente aux extrmits vicieuse infrieures; que position
prennent
quelques
et de t'habitudequ'ifsconserventdc iigcnts, Cette leur lit. soit par terre. difformit chez tes malades atteints de stupeur. La contraction )es sion malades exerce t'utcration On observe des muscles
particulirement
de la rgion antrieure du cou empche la tte; de relever dans quelques cas ette a pu dterminer de la rgion de la poitrine, antrieure par suite de la pressur te sternum. par te menton
de l'atrophie musculaire dans les dmences secondaires. dans les cas de stupeur de longue dans la paralysie dure, gnrate. Troubles de la motiiit de t'iris. L'attention des observateurs s'est porte, sur les anomatiesqu'on annes, depuisquetques remarque assez frquemment de du cot la pupitte. La contraction de la pupitte est due ii l'action du nerf ocuto-mo)eur commun la dilatation s'exerce, au contraire, de ti'et.s au moyen tournis troisime tractera. par Si l'on grand sympathique. la pupitte sera ncessairement paire, au contraire, si. la troisime paire grand sympathique. le dtruit restant t'influence ditatc: intacte, ette se de on para)a con-
il rsulte physiotogiquesde Budge, que, des deux de t'iris. le nerf ocn!o-moteur de fore'' antagonistes dveloppe ptus et peut tre mis en activit nerveuse, par une excitation beaucoup forte que le nerf sympathique moins le muscle dilatateur qui anime de l'iris.
SYMPTOMATOLOGE GNRALE. Il existe vient dans du et mdiaire cinquime dk' l'iris, fi-apper duns iairf; dans la
B~
l'innervation
dit Poincar qui intermoelle, (i), une rgion de la tte et du cou, par l'intervaso-motrice la cervicale de la sixime tendue rgion mme rgion dans le le but intervient dosage principal obissent de dans la lesmouvements lumire qui vient !t ocu-
consquent
lorsla pupille qui resserrent le nerf est se dilater lorsque .j)i<m des fibres radies qui obissent dtruit et qui ont pour du sympathique cervical, manant dt". fibres ciliaires on coupe !a pupille. Aussi, quand !esymactivement office de dilater radies les nbres cet orifice se resserre, qu'on paralyse parce r.athiquc, oa circulaires des nbres dtruit et qu'on l'antagonisme ot: ditatatrices, il se dilate d un& le sympathique, on t'tectrise n soantes. Mais quand C'est des libres radies. l'action active, manit-re exagre parce qu'on vasocomme sur les fibres rayonnees. pour son action t~uc son action de la moelle cette ont donn< et Watter rgion nmtftee, que Budge b- n'nn de ct~to-spw~ de la pula JHatation ij s fibres du sympathique, qui dterminent t)e ta Satkowstd. dans ta rnoeHe atton~e. d'aprs jnHt'. ont leur centre a montra cervicale et Cl. Bernard la moette dans t )h s descendent nerfs dorsaux, par les ram< premiers par les deux <)!) <-i)cs passaient entourent. cervical elles aUerau <~f))fnunicantes. sympathique pour et t'cei!. de Casser vont au gangtion < nsnite fartere carotide, une irritation des pupiHes semble i.a contraction prouver exagre tf~ On observe du nerf sympathique. la paratysie ou bien c.-hbratc, et dans tes cas de tsiondetamoette le ~"s~o' tt)\usisdans commun, et par suite excite ce nerf. et qui !) y a en outre ou comprim. sous-cervicaie. la rgion par exempter). ''pi)u';rc,dc dans des circonstances se manifeste quand La di)atation opposeou en<in. et du nerf sympathique, it existe une irritation pa' c\nn!e a le nerf ocuto.moteur tre ic cas chez les alins, f h) parait quand dans la des pupilles la dilatation On observe j~ nht son action. la puta mort, etc. Aussitt (~).-rt'. la frayeur, dans ) pitepsie, aprs )a vie; troite puis, d'~icnt que pendant plus beaucoup nitt ne tarde ta pupiHe pas m. -.un' que les nerfs perdent )eur irritabilit, la dure dont Ce dernier effet, a ~r'-ndre une dilatation exagre. eHc-mmt', a )'irritabHit se rattacher p!us !ong~t \ariabte. parait du nerf sympathique. mps persistante, s'obserde l'iris et )'in~a!it de la motiHt pupi!!aire L<'s troubtes v<t)t aussi bien chex les personnes qui jouissent de teur rausoQque
dans
PATHOLOGIE GNRALE. et dpendent, nous variables. Cependant, rcconnattre venons pour de le voir, l'alination de circonstances mentale, intressantes les formes absolument frquemment l'oha de ta dfadans
Ce symptme signaler. peut folie et ne doit pas tre considr vorable les cas cependant on chroniques. La dilatation a t exagre la mlancolie. dilatation surtout dans celles ingale dans
quelques se rencontrer
comme beaucoup
la manie, elle peut alterner avt'c dans formes quelques aigui's~ s'' pupilles mental'.
rencontre
et l'immobilit des pupilles les formes de l'alination chroniques se compliquer cette gnrak';
de paralysie, et particuliredilatation est port'~ ingale est plus gauche de vingt-quatre dans la manie souvent fois a sui)c l'on
considrable.
que l'orilice pupillaire il a trouv la proportion & gauche. des exagr pupilles
trente-quatre rtrcissement
serait,
un symptme Griesinger, grave qui annoncerait la dmence passage paralytique. Nous n'insisterons sur les troubles pas davantage peut encore rencontrer chez les alins, d'indiquer et l'ophthalmoscopie. vent surtout avec Il nous suffit
gnralement
des signes particuliers lement dans les accs d'alcoolisme aigu. dans prsentent qu' titre de complication tion mentale. Digestion. ment dans Les l'alination troubles mentale,
que ces troubles dans l'alcoolisme, Ils sont les autres rares, formes
par s'obser-
et spciaet ne se d'alina-
de la digestion
de cette aH'ection. veloppement tifs sont alors tellement frquents, que les cas dans lesquels rencontrerait tre regards comme de vritables pas, devraient tions. Il est ncessaire, dans le traitement de l'alination, de en grande considration les anomalies de qui se produisent et de diriger ses efforts en vue de rtablir l'activit normale fonction importante. Lorsque se montre l'alination sous forme mentale d'accs revt un caractre priodique,
se prsentent frquemir la priode de dparticulirement les troubles D'aprs Flemming, digeson ne It's excepprend)ce cot. de cette
torsqu'eUf
intertmttents, un presque toujours comme observe, un embarras signe prodromique, gastrique qui vient annoncer l'avance le retour du trouble mental. de cette particularit, Pinel, frapp surtout dans la qui se remarque manie priodique, avait mis l'opinion que le sige fondamental de la maladie doit tre recherch dans la rgion presque toujours de t'es-
SYSPTOMATOLOME tomac,
G~RALE.
iOi
comme accs de folie s'irradient, et queles de ce point central, de rayonnement. p:n tino sorte une altration on observe est sa priode Tant quet'a('ection aigu, tes individus de la nutrition considrabte moins penventtre ptt~ou un tatdexcescela, its restentdans voracit, et, malgr d'uoc grande une constipation existe ordinairement <-iv~ maigreur. Ajoutons qu'il tend la gurii'an'ection au contraire, <h!tici)e combattre. Quand, faire place peu peu un embonpoint ptus sor). on voit la maigreur et que l'tat t'obsit vient a se manifester, (;): rm-ins prononce. Lorsque c'est presque ators, amlioration, toujours ;!)' nta) ne prsente aucune de fcheux un signe augure. ait)-i que t'a fait remarquer Esquirol, des ides fixes qui les dominent, sous l'influence aiins, Qu'-tques ils sont en proie, repousd~ craintes auxquelles d'empoisonnement de offerts. Ce refus les atiments nt avec obstination qui leur sont manger, intcxsit t'stcsde nourrir, Dans tous (i)~stifs. Scrtions. Les n(! ''s che;' un scrtions cutanes sont le nombre de !ypmaniaque&, ~rand elle devient de couteur terreuse: mme une exhalent malades quelques dimiplus souvent une ta peao prend de cousche, terne, odeur particu!ire de cercorps en teur mme nouveUe temps qu'i! il faut donc et tes les a<Taib!it, donne aux leur dtire une fu-. les soustraire consquences
se autant forcer, qne possibte. teur sant voir compromise. pas gravement des organes de t'tat il faut tenir grand compte
du aux manations s'chappent qui qn ~'n a compare surtout Ii faut en chercher de t'agonie. au moment tames personnes la ftidit des alins, et aussi dans la malpropret ta cause dans de t'hateine. ftc'jucntc Des urinaire. Secr6t!on \)h de reconnaitre les anomalies recherches patientes ont t faites
en
la scrtion nrique peut prsenter mentale. formes de t'atination nairt'. dans les ditrcntes et en particulier Dans les formes dpressives, d'une faon gnrate, et un de la diurse une diminution on constate d:ms tes mtancoties, il y a augmentation et des chlorures; abaissement du chiffre de t'ure dans la paralysie et des phosphates 'h ttuee, des chlorures gnrate t~ 't:)ns ta manie. ~t-ncrate. Scrtion On a not galement t'actonurie cette dans scrtion la paralysie est dimi-
salivaire.
Dans
tamtancotie,
est !a bouche cette de ta sueur comme ceMe de l'urine, um't-, comme s. hc: it n'est cependant chez des mtancotiquea, pas rare d'observer, de ta bouche entf'la salive s'coute sanscesse mx' vritabtesiatorrhe du malade. l'oreiller les vtements, abondamment mouittant omerte, Dans ta'tt's la manie crachent est toujours la salivation abondante, aigu, autour d'eux (ptyatisme). continueUement tes ma-
PATHOLOGIE GENERALE. La suppression des rgles, trs se rencontre mcntate, qu'eitc soit cause ou
& ta priode alines,surtout favorable qui vient faire Un signe de la menstruation -c'est le retour aprs prolonge, tablissement ritation <lans Sans des une question lei se prsente mme de cette fonction ou si, contraire, faut attribuer au
chez tes frquemment de la maladie. de dveloppement une gurison prochaine, prsager une interruptionptus celle de savoir due t'amtioration de ou moins si c'est au rde t ir-
qu'est c'est
la diminution
te retour
ta menstruation.
et que ta menstruation rsultat, un temps .soit pass variable, nous reviendrons tion crbrale Ce qu'il importe trop nergique souvent prfrabte de signaler, doit tre bannie de se borner
chex tes que, ce rapport sous presque se montre rarement ncessaire plus ds en alors tard sur
supprimer. atines,
a la diminution
circonstance,
de prparations
mais encore l'observe, les ides et les motions suivant D'aprs Jacoby, un signe <;omme quelques sement arrivs un pouls
des Le pouls est soumis chex les alins le moment ou on non seulement suivant la nature de la maladie, et suivant la forme, accidentoUement frquent, de prcipit, la manie dans et prcipit est plus ainsi prdominantes. ne peut tre donn
si chez dit-il, car, la priode d'accroisdans enfin, un il d'autres est plus accs fort
chex d'autres, individu dans la rmission que dans l'exacerbation. si difficiles a ramener Maigre ces variations, chez -attachait pensait une que, grande pour importance chaque cas ont tabli aux isol, l'ordre recherches i'tudc de
suivant,
<iu pouls: monomanie, hallucinations, manie, Carle (t) croitavoirreconnu Le docteur que le pouls est plus frquent l'alination dans et que la loi aigu que dans t'alinatioo chronique, lu frquence de en raison d'aprs gnrale, laquelte du pouls diminue pas chex les alins. i ge, n'existe (!) Carle, Gaz. M<M.,t~.
eu gard dmence.
103 alins le
p:u'atytiques il), et il a not que pf)t))s est un peu plus frquent tnf'ntt' de frquence la diarrhe quand
de frquence dans la dernire :t '-ntin, qu'it diminue priode. Les battements du cceur tre :!s tumuttueux, peuvent ('nordiques, non d~une lsion mais de t tat nerveux ators, dpendent organique, ils augmentent, ou diminuent tui ~'enie suivant! exacerhation mme d' dans ''t t-htt. Lesan'ections du elles cur ne sont rares < he/. tes atins se prsentent des cas. pas. chex absolument reste, eux, suivant Cuistain, du
le vingtime environ 'h) s'est demand si le sang, dans tes d<n'rentesfoptnesd'aHenatton, une modification aHemaodt Deux mdecins particulire. < ~ruavait HitfH'f ft Ertenmcyer, ont fait ce sujet des recherches spcial. tu'ns
soient armera des rsultats concluants. paraftpas qu'ils auteurs te sang ounrait. dans ta manie, une diminut:OH i) aprt ces t):H)-it' une augmentation de la srosit, tandis chin'redesgtobuteset Michea a constate, au contraire, des quf )<- doeteur que, dans ta moiti t ;)s de manie ou chronique, les principaux lments du sang aigu n ~h'n) m'rate. dans que teur proportion tes anections d'une certains par une normatt*. On chroniques, diminution du nombre anmiques, diminution du un tats dire. peut la dmence, des d'une par manire exempt.
globules.
dans nombre
et de mme chez t h' mogiobinc, ta priode t''nta aigu de la manie, t'~( semble aussi profondment tuj tam otie et surtout tit< cet de stupeur tx'tabtt'fnent au'aibtis. Temprature. ti~ \r' tt existe );)tut'e: )<f tueiic dans celtes
nombre de femmes, grand un tat de chtoro-aornie.L dans quelques sorte d'une sont
entrave
formes d'immobi-
incomplets
a dit Esquirol, sans est une atTection folie, dans certains de tempcependant, cas, de t'tvation la manie il y a une excitation et intetaigu physique
et ta majorit des auteurs la paont considr considrabie. comme une innammation du cerveau et ratysie gnrate chronique <L s mninges en 1858 tablir te caractre fbri!<' de Meyer a cherch cette an'ection, comme l'a fait ptus tard. On note au contraire Mickte(~) un abaissement 35 C.) dans les tats mtancotiqut's. thermique (jusqu' des recherches rcentes ont se produire tuttin, montr qu'il pouvait des diurences de temprature entre moiti du corps, l'une et l'autre p;n ticutirement Physionomie. ct)ex tes maniaques agits. t~uistain a dsign, sous science. !87?. te nom de Mt'<f~M'' (le
i04
PATHOLOGIE
GNRALE.
a la physionomitqui donne nntnreUement et qui varie Les photographies d'a)ienes. font parfaitement reconna! un ides dr. objet et des
dans que nous publions ces dinerente~ expressions. L'tude futile de la curiosit,
Fi~.
2.
ta pendant incohcrencc
m~tadie absutue;
<i'tire ~ttsuj<
fnani~quc
elle
met
sur
la voie
du
diagnostic
de la
nous et'ex les maniaques effet, remarquerons hriHanta la physionomie cotor, anim~f, )fs yeux de ta face mobiles et les musch-s les traits hagards, ments spasmodiques. Chez fc metancotique, au contraire, les orbites, !es traits sont
A ta physionomie donnent enfonces dans yeux ternes, la mctiancc, la souffrance morale, cachet particuHer.tts.revient e). souvent le dcouragement. tristesse, l'inquitude, tonne. comme )c regard esl fixe, immobile, Dans ta stupeur, une sorte d'iK'betude. <i~ure exprime
SYMPTOMATOLOGIE
eKRALB.
105
Chez
le dment
les
traits
'pressiond'insigniRance la convatescence Lorsque snr~' de bien-tre rif'n d'trange, ti~. 3~. C'est Langage. la figure l un signe
sont
et la face
bouffie on voit
une une
l'affaiblissement
se peindre reprend
une guerison prcieux qui annonce Les troubles du langage dans bien dctent,
t~ mt'tne te caractre
malade, mme
aprs
du troubte
les mots, les phrases s'chappent sans suite, une extraordinaire ')m!<~uefoisavec Les dments, rapiditf. chextesquets t' ides deviennent de plus en plus rares et restreintes, rptent j" ttant ptusicurs heures tes memesphrases. hcy. les idiots, te si~netepius !a parole est certainement en rapport '<; tt-ur capacit intcHectuette et!e indique chez eux le caractre et de dveloppement ')' ~tf de l'arrt intellectuel dont ils sont atteints. Ainsi un plus faible degn'. l'idiot n'a quun vocabutairerest'-etn', dit,
phrases sont ptus ou moins courtes. A un de~r plus avanc, ce
t .~ons
mots
incomplets, des monosyllabes qu'il il a ni mots, degr, n'y plus ni phrases, que des cris absolument inintettigibtes.
f'A.THO!.OG!E
aHenes raison que !es conservent, craintes un
f;E'<RALK.
mutisme obstin, )esideshxes, qui n'a !es parfoi-. haHuc~-
Quetques d'antre
imaginaires,
nations de moyens
qui
Un matade,
par
est
fore.
parsuit.-
.'ardedepnisptusicurs M ce sujet, i! rpond attire des perscutions, le sijencc. a garder securite, Dans souvent senses tisme un caprice Cependant, dit. it tient tions cette pteine et qui doit tre sorte
!e sih'nce de rompre qu'it opinitre emptoyes, une explicatio;) demande semaines ;iorsqu'on)ui lui ayant de ses opinions que ta manifestation de sa propre dans Hntcret il s'tait dcid, dit Guisiain, i'exprcssion des yeux est des tettre~ Le mucomm.
de mutisme,
et tes malades d'intettigence, ne font nullement souponner considre, dans dans iephts grand
matadif. i'atTect-ion i'etat souvent qu'en d'inertie due sous )c nom a dsigne dans lequel se tt-ouvent presque et qui qu'un toujours venir peut aphasique cite un de stupitcsfon'
m en ta tes. l'aphasie, processu-. encphatique, de mme existante, mme comp)iqu('rtn).' devenir peut chex tes a!ie trede
M en est de
de i'ecriture connatre
on'rc
genres l'criture
haut
dft'fidte
tire,
presque illisible
lacunes ce
de sens. de mots, sont remp!is les crits Quetquefois dans l'excitation surtout se remarque de Jettres, de toHes. !)aus les dlires systmatises, les
qn!
maniaque crits
au
beaucoup rcmptis
au miHeu.
sont
souvent
de une
commencement,
frquemment
souti~nes.
C'est
un ~o.!M~. reconnaissentau trembtemcnt et taparaiysif La dmence ~eneratese a i'oubti des mots, des tettres, des signes, )'ine~a]ite de J'ecriture. de~ a t'incoherence de la mme la rptition expression, fatigante
ides, etc.
des alins desiettres Mais si le caractre peut t'ournirdesdocutnents sont clment il ne faut pas oublier sur leur ma!adie, qu'ils utiles de sens, d'crire des tettrea spiritueUes, exprimant pieines capables mme de leur maladie, dans le cours sentiments, les meilleurs qui font un singutier contraste avec teuretat mentat (1).
et
f/<<'a/;<'M<<elle ~M< </<'i'M'' ~f t-<'M<'<uy~' pt. '864. ?'' s<rip, ). XX), p. S'n.nvf-f
SYMPTOMATOLOGtE GKRALE. Troubles <)ts tt'onbics it's aftcrations La fragilit <'t nous avons bles trophiques. Signalons la frquence chez la tes
i07 alins
de la peau, trophiques des dents, etc. des os et Fostomatacie parte dj sont des
altrations
les eschares plus importants sur nuns insisterons particulirement Othmatome !)f)ns les atit'ncs le nom )'attention ou tumeur ptus singulires ta est tumeur d'A~ma<oMp ce sanguice et que l'on de
hmatomes
observe l'oreille,
spcialement
sanguine (tMrtcu~att'e.
tait ) objet de ntent de sang qui se s'tus )a peau, comme }'t m hondre dtach
encore sons dsigne Ferrus a, l'un des premiers, appel d'autres observateurs en ont depuis, Cette tumeur consiste dans un panched'ordinaire, A. a son Foville et qui a lieu non sous tt; (2), mais externe du
dans la fosse naviculaire de la dans p:i\tt)on de l'oreille, Elle prsente tf'ntf ) l'oreille, tetobute une coloration hteu&tre: except. cU'' ost motte, fluctuante et plus ou moins volumineuse. De la grosseur d une fve au dbut, elle va peu peu en s'agrandissant, jusqu :t attj indre le volume et ne d'un gros uf ind'Jente s'accompagne que elle reste stationnaire degr, dans tumeur la cavit pendant et noirtre: en dpit se Elle est ordinairement pigeon. rarement d'inflammation. Arrive r huit, quinze jours et ptus, finit par se rsorber. it sa priode de dveloppement, au des bout moyens le de quelques employs jours, poaremta de
cette
s< !) coute un sang liquide de nouveau, p~<h<' se remplit pft ht r cette transsudation. Lorsque tandis que le liquide vient
diminue. gonuement la peau qui double le cartilage il se rtracte et s paissit; < tt x suite une dformation de la partie de t oreitte qui remarquable en ( st le sige. Le prichondre ainsi dtach, dit Ach. Foville, revient sm hu-mmc et entraine, dans son retrait, les autres du paportions rsorber, ce qui explique le ratatinement humurs, dn pavitton de l'oreille teur que nous venons de l'oreille. pavillon t~' prichondre, prioste Y'tior), les et de citer dformations qui ne s'observe au conscutives ce genre de qu' la partie suprieure Voici lobule. comment fauconscutif de scrter du le car-
jamais explique
du cartilage,
Hrhtn' dp BMtntont. Unton M<<d'< t6 fvrier t86t. p. 2S*); Tardifu. ftm~ tMr me~~u.f avec )~ fac-simiMs d'criture folie. Paris, t872, tratiena; S' ,Lts. /.c ~ft?~c des a/~:M. Ferrua. t.oMe des A<!pt<at<jc, t8M. (; Fo\iHe. N<'Ma<o<nedu pact~oft de l'oreille (.4nn. m~pwycA., juiU- t~M).
t08
PATHOLOGIE
GNRALE.
comme le prioste scrte titagc, son travail videmment continuer une de cartilagineuse du i'epaississemeni couche loigns L'anatomie unie, les uns couche
l'os. de
Spare scrtion
du
de nouvelle
d'une moins
il devra cartilage, et produire normale ce qui rend compte sous forme ou plus
montre
prichondre; cartilage.
a, en effet, dpar le dcolpoche produite n'a lieu ce dcottement Les et postrieures parois un tissu formes par aucune trace d'organientre forfibro-
ta cavit
membraneux, qui et qui resuite d'une sation, ces deux fausses membranes, mation
qui, au microscope, de t'oreitte. De ta cet paississement qui produit cartilage de cette tion de t'oreiUe chez tous les malades atteints Pour le f)~ VaUon (2) t'panchemcnt sanguin ensuite sous-cutan. pour devenir le dvetoppement qui favorisent LeidesdortTO), est le rsultat serait de cette
A la surface de sang dpose un cartilage de nouvette on trouve les mmes caractres qute prsente auection d'abord tumeur
obscures. auriculaire
n'est pas trop absolue souvent en contradiction (5) fait justement sont avec soigns
que, dans des maisons on a pu la ptus grande sollicitude, croitre sans qu'it y ait eu un traumaprogressivement des observations que des De ptus, il existe prouvant ont prsent d'affections cerbrates et non atins remarquer Nous ajouterons que de cette et la le dvetoppement mme. s'accorder ne peuvent affection sanguin qui Il faut admettre animaux de
d'un panchement dpendre dans ta paroi de l'oreille. pfus gnrate. sur tre les
te rsultat
prouve lsions de la
de t'hmisection
/e<~cAr. y. P~cA. Fiscber. ~M. ( Leubuschcret t88). ~i Vallon, Journal t'~Mc~/ta/e, ':); LcidesdorC', /'t)<A. et Vtt')'. des Ma~dt'M p~yc/t., tS60. ()) Gudden, ~</</M. Xc!'<!c/i. f. P~c/). XV)t' de la socit de b<o<o~<f, :6ance (5) Brown-Stiquard, CoMpte;! fen~M et JM<'MO)?'c~ du 1 oct. 18~.
109 en avant du
principale
t'hyperhm:e de t'oreitte
de la circulad'un trouble rsulte gnral qu'elle galement pense, des tient une stase sanguine qui s'tend tion cphatique; qu'elle du cerveau ceux de l'oreille. capiHaires chez les aiins. de beaucoup Ces tumeurs, plus frquentes quoique ont tions une vation t des observes parois femme hmophilique, en dehors chez un homme moins autres circonstances, quelques vasculaires ou du milieu sanguin. dans un dont vrai hmatome (i). avait chez double de tout traumatisme l'oreille qu'il existe avec Carvitle de l'oreille la mme des altraa vu, qui chez tait obser-
survenu
comme beaucoup traumatiques, il faut mais chez les atins des exemples; javay en ont rapport Les et trophiques. vaso-moteurs de troubles admettre s'agit qu'il dans ce une simple suffisent, trann'atismes les plus lgers, pression l'othmatome. cas, A produire les chez l'hmatome auriculaire, Chez tes alins, plus frquent h'unmes, rahtcs de se montre surtout mentale, dans dans l'alination et incuchroniques tendant la stupeur la dmence, on etc. i! est par consquent les cas se manifester de dans Nous manie gurison. de HUe atteinte se borner
de profession et Jard'auteurs
la paralysie a la dmence, gnrate, il peut de fcheux augure. Cependant ~mptme formes de folie aiguf, susceptibtes quelques t ~ons observ, entre autres, chez une jeune On doit et qui s'est parfaitement ai~uf, est simplement i.e traitement de vasetineoudesapptications ouctions trait ttit de Saturne; viter toute me aprs ne doit il faut violence tre dans tous extrieure. temps pratique rtaMie. palliatif.
un certain
h) tumeur
L'panchement de la maladie; d'volution que dans des circonstances est suivie des cartilages.
toujours mme de
elle ncrose
d inflammation
Thse tra<7t'~a<to~.
CHAPITRE
!V
TIOLOGE
DES
MALADIES
MENTALES
des difticutt.'s prsente un certain nombreuses, et, jusqu' une obscurit point, n'~t qu'il facile de faire disparatre, n'estpas toujours Moins onconnait tessen< dune dit maladie, Ftemming (1), plus on lui assigne de causes, )) ..n est ainsi On a remonte pourt'atienation. ta srie des sictes; on a t'ouiHe tes souvenirs et les traditions des temps historiques les pt~ retes pour enrichir, outre mesure et hors de propos, d.-s t'tioto~ie maladies mentales. Un a recueitti minutieusement tout ce qui, dans des cas individuel. leur devetoppement. pu ou a d contribuer Ce qu'il importerai! de connaitre, c'est le rapport des lments avec etioto~iquos 'rouble de la fonction c'est la dmonstration psychique, de teur connexion Cette dmonstration rciproque. restera sans doute encor<un probtme difficile i rsoudre. ) ongtemps Pour t'atienatio)), commr pour un .c:rand nombre d'autres tats it est a peu pr.'s pathologiques, dans impossible, t'etat actuel de la science, de connaitre la natur.' et intime, te mode d'action d'apprcier des ditterentes causes qui en ont favorise h' dveloppement. dans son origine, complexe comme dans ses manifestations, t alination mentale tre la consquence peut des condi lions les plus diverses et quelquefois tes plus opposes. Tantt simphon ta voit survenir nvrose, a la suite d'motions vives, protongee-. ordinairement pnibles. dans d'autres Ette peut. laisser d.-s cas,
traces de son passage sur le cerveau, mais il n'en est pas moins
L'tude
des
causes
de l'alination
mentate
Hssentiettemeht
ddticite
te sige anatomique. L alination est quelquefois une auection purement symptomatiqu~ elle est, dans ce cas, une directe consquence d'altrations cerebrates. de d'hemon-ha~ies, tumeurs, d'une d'exostoses, irritation de~ toutes etc. mninges, conditions diathematericttes, quelquefois prciser qui peuvent diverses. donner elleconstitue P~c/tMM. Berlin, )~9. lieu aux manifestations dtirantes )<'s
alors
d'en
exactement
siques, plus
Dansd'autrescas, U! Fte~toing,
unean'ection
purement
sympathique.
Ht
se manifeste
les atteindre qui est venu le jeu rgulier et entraver [ ''conornie, organiques plus ou d'appareils crbral. du systme tn~ins loigns ne puisse encore la science <a'Ue t'etation quoique sympathique, n'en existe elle manire d'une satisfaisante, pas moins; \j)!iquer de nos organes sur la raison de l'influence n.~us donne rciproque Des individus sur l'organisme tout entier. et de celle-ci t h~eUigence, Hc du troubte djeunent tristes,
mme dans un tat tombent dcourages, inquiets, du te seul fait d'une dt profonde mlancolie, simple congestion par d'un de ta suppression irritation intestinale, fott H a suffi d'une dterminer une tmpressionnabiHt t'cotitcmcnt pour physiologique, m 'rbide, et, ihh'H<*ctueltes. '.uistain. (itine.s r/ et conscutivement, auteurs de ce un trouble particulier des facutts
plusieurs
aprs
les sparer lui, ont cherch l'alination WM~ l'on appeUe et thoriquement importante, o ceta est possible. une mme est, en prad'atiforme
dans
conserver a peu prs impossible les plus les causes mentale tre diverses, par produite peut ces causes. en tout cas de connaitre ou morales; il importe tu .~niques et d indiquer le traitement. i~u it s agit de Hxer le pronostic 'tn d \tm comprend donc combien it est ncessaire dtadier l'homme
aussi dans sa constitution morale, dans son ensemble, atiu, et de scruter ses antcdents, physique, h). ;< que dans sa constitution d. peser toutes les circonstances Aprs cette tude qui te concernent. les indications il est possible de trouver thrapeutiques "t ui'-ment, ctre suivies. 'j(t) doivent \"us devons insister nt il n existe pas sur une ce fait action important c est que te plus souet mme caus~ et)es se et s it a plus et d<*
{'.(thu~thtiqut'. Presque toujours ".tntdneut entre elles pour arriver de tes isoler, ['u~sibte quand u de )<'s envisager sparment tatt~ s' d' sur abstraction df mentate. qui va suivre, t tment comme ~-taient i anection hans tes l'tude 'at~ montres,
une seutf unique, sont les causes multiples: du au dveloppement it s agit de ies tudier, chez t individu ou des devenu conditions prcurseur un
moral
phnomne nous
nous yt'H'~a~; )'' c''ssaircs tes <'a<ti;M !ct7<'s. L' s premires on le sait, rsuttent, tannUf et t individu; tes secondes, )t. tjUistaiu,
trangre dpendent
contraire,
3 nuenccs essentiellement
ceRes-ci et en causes
GK~HALS.
se
subdivisent
en
caM~ex ~t/atre~,
~/i'/s<~Mes.
Les tte
sont
peu
rellement
Au rapport de Atex. de Humboidt, pas de vritables alins les nations nomades et demi de parmi sauvages et de l'Asie. Au Caire, d'aprs on compterait seut'Afrique Spengier, sur une population de 300000 ~5 alins iement, dans t'tames, btissementde cette il en est qui appartiennent ville, et encore aux contres un nombre Un sur n'ont deux compte contre rencontre avoisinantes. d'alins un seul missionnaire de qu'a abouti Jrusalem. 20000. des idiots, t'n dans Moreau bien moins la Nubie. a Guistain les recherches dcouvrir compte deux 50000 quelques qu'H atiens habitants. renseignements a faites ce sujet a Alexandrie, en a et ren(de Tours) grand dit qu'il qu'en existe en il n'en Orient a pas Europe;
les alines
les peu-
de f'Ameriquc. plades sauvages Le docteur en Chine pendant WiUiams, douze qui a rsid ans, a constat mentale trs rare (I). que l'aHenation y est une maladie Lacivitisation lie aux progrs est, en effet, mmes des sciences. elle multiplie les ))esoins, de l'industrie; elle tend surexiter la sensibitit exatter les facults morale, et a dvelopper inteUectueUes, une impr~ssionnabiUt peuples qui se distinguent t'iabiUt Esquirol les tiptie de leur avait exagre par qu'on l'uniformit ne rencontre de leurs pas chex les murs et t'inva-
constitution
morale
et politique.
ta civiHsaticnmut dj fait la juste remarque que de sentir, fait vivre quelques individus moyens qu'eUc trop <'t trop vite, et, qu'elle t'activit imprime crpar consquent, hratc un dvetoppement excessif. Agglomration iation fournissent, plus ainsi considrab!e de la population. toutes proportions que les tocahts ou grands un gardes, Les centres nombre de popud'afins
la population est dissmine les vittes en renferment, une relativement, proportion plus L'inuuenco de t'aggtomration grande que les campagnes. semble ne aux centres de poputation elle s'exprce pas se borner grands en distance, sorte on la voit diminuer ou augmenter quelque mesure de !'aggtomra.tio" qu'on s'loigne (1) Guislain, PAr<'Ho~a</u'M, t. p. 9.
TIOLOG!E
DKS
MALANES
MENTALES.
3 `.3
M. D<'[is!e
se rapproche diminue mesure j:t frquence qu'on Cette mme observation d<- Paris ou qu on s'en teigne. s'apptiquerait Ainsi en France, ta vittf de popu)ation a (i':)ut.r<-s centres important'} est d'environ T60(M) Ames, prsente dont ta Rputation dr- Strasbourg, est seucette proportion de 1 alin sur 5H4 habitants !;( proportion Le t~ Renatide t'arrondis5ement(t). de t:t du la totale din a trouve, dpartement population pour la vUted~ dans ce nombre, sur i4ti8 ttabitants: un aMn M~'trth. sur 5'~) habitants~. de i a!icn<' la proportion ti~urc ~;)nc\ pour cond'une d'une Les ides Ides rgnantes poque, rgnantes. favorisent non seutcmcnt t)~ reti~ieuse, t agitation potitiquc, h'fncnt de i sur702pour te reste t!)~<')oj)pemc!)t de l'alination, mais lui Les croyances j);ti)icu)i<'r. des p;)\s, la surexcitation toiif's superstitieuses un cachet encore impriment dans certains dominant
particutircment ou augmente
constat
ce tait
pour
te sM't~.
dont
cpidpmiqucs, )) y a peu d'annes une Ycntabtc en Sude d'-s ap'tres du mthodisme, pidmie surgir avaient t fanatiss !cs esprits inh~iectuette. par Depuis tongtcmps Une jeune < s exercices d'une dvotion ardente. fille, exalte par de un tat et cet dans d'extase, h'ctures de la Hibte, tombe f!"j)!ntes d'une le point de dpart .u cidf'ut devieut aussitt pidmie qui sp avec une incroyabte de proche en proche t8~M-!M~ rapidit ptupa~e Morse reproduire, f)')us avons vu de nos jours ce phnomne /int's, commune de la Savoie. deee'a la suite H nest en Amrique. rare particulirement pas .tt.mdes
ti~u'uses,
toutes ont produit qui en rfsuttt', passions poques. qui ont rgne diverses !'inHuenc~ desprdtcatwna que l'on vit, sous
runions
de voir
qui
ont
ciatcr
pour
un
motif
grand
des
pratiques
de
et des exhortations
fotie-~ prsentant un
nombre
rinitueoce forme
sur
ta naissant-f
qu'on
christianisme;
ib!i<
ro'iques
mutre
ai Fpoque
mat dirige une de l'intelligence les organes u dvetoppant ~'tt le corps c'a pas encore dveloppement, pris son entier manire une cause d'une ptus prdisposant gnrate, mentate. Les excs a l'alination d'tudes, puissante turc 'c de mauvais tivrcs, surexciter peu avanc, d'ouvrages certaines romanesques, elles passions les
les cas si nombreux croisades; du moyen la crdulit superstitieuse des Une ducation mauvaise,
de dmonomantp etc. ge, ou trop prcoce, de la vie priode peut tre ou moms surtout la un
viennent,
H4
PTHOLOGtE
GNRALE.
mesure,
exaltent
et, qui
en une
co!uiuisent d'atination.
vie dsordonne
et a une
Ftix Voisin, un desplus t'ducation, capabtcs d'aprs de fausser t'entendement et. de muttiptier tes conditions favorat~o au dveloppement de t'atination, c'est de raisonner avec les enfants. et par une i))ude produire ehc?. eux un dveittppcment prmatur, de croira commune chez les parents, sion, matheurcusemcnttrop votont des hommes La nature, qu'on j)eut crer suprieurs." dit J.-J. veut enfants avant d'e!f'e soient Housseau, que les enfants si nous voulons cet ordre, nous des hommes; pervertir produirons fruits pas fants." prcoces qui a se corrompre: croit mme devoir comme une vrit inconte admettre, dcouverte de !'in)primerK;aexercee-u' C'est, in)mentaies. dit-i), par la tettrc les peuples des dsirs et des coires. qu'on
verse dans te cur te poison deten\ic
L'n autre
n'auront, nous
ni aurons
maturit
et
ne
et de
Guistain
qu'on
haine.
suscite
mcontentement., )
qu'on
Si une
ducation
moite
et efFminec
de rsister aux orales dont incapabic comber sa raison des chagrins et sous !e poids des proccupations, des revers, un systme contraire d'ducation est souvent suivi d~'s <; ~ious croyons, rsuMats tes pius ai'Higeants. avec Pinet, qu'une s\ rit outre, (h's que dos reproches pour tes ptus t~res fautes, que durets exerces avec tes menaces, les coups. emportement, que les etc., exasprent fluence des parents, foHc, surtout des parents. si cette enfants, irritent ta. jeunesse, dtruisent J'in);t des produisent, dureL est t'eu'et et mme penchants pervers des caprices ou de l'immoratite
Ce systme de svrit est moins craindre aujourd'hui dont nous avons que ceiui de condescendance parte ptus haut, priudans la classe (Esquiroi.) aise et riche. cipatement Sexe. La considration des sexes, comme cause prdisposante fournit des rsuttat suivant les diiTrents ~nrate. variahies, pays. on trouve un ptus nombre d.' D'aprs l'opinion d'Esquirot, grand femmes aiines dans les pays oft certains vices d'ducation donnent aux prcoce. t584 matades du dpartement du Bas-hhi)). traites a rtablissement do Stphansfeki, de 18:}5 a 18~8. nous avons 8i4 hommes trouv et '7~0 femmes; en d'autres les hommetermes, ont oH'ert ta proportion de 5t p. i(X) et tes femmes de ti) p. i0(). Cette proportion est a peu prs celle qui a t admise dans ta ~f/ jeunes personnes Sur un chiure de une activit
TIOLOGIE DES MALANS f;w ~~ist<' ~< /'Ya/!cc (1). de femmes Or, (Ht fauteur de dans
<t3 il !a
plus que d'hommes on peut. conclure avec une ) :cc', '~t une maladie taquette t'homme .\ous volontiers cette acceptons que l'homme prsente de ]a t'oti'- symptomatique, ~nn's !< raison ctc.< qui ont h'ur tendue de t'or~anc <-t'rcbra! ~ande aux sn\c
prdispos que ta femme. conclusion. toutefois avec cotte surtout une prdisposition aux formes la dmence, la paratvsie gend'tre dans une !sion ptu-. nu mt~ins tandis la femme que dites essentieHes onr'plus i'afienatton [tac
ht folie
pn'dispositxm de telles que la manie, la iypcmante, fncnttde, etc. ajoutons encore cette remarque que nous avons savMr dj faite .jtu dans les dcpartf'ments qui se font remarquer par d'importantt". de population, te dpartement, a~dom'-t-ations de la Seine, par exemune supriorit pt' on trouve pour l'alination du -.exe numrique tunifun. C'-tte diu'rcnce en grande tient, aux conditions partie, d. iav.o'abtes dans tes D'une auxquelles villes. grandes sont exposes les femmes qui sjournent
fiirmes
ainsi que te fait observer part, le docteur Renaudin la substitution de la vie industrielle aux travaux vient e~creer agricoles ~'s tttnestescnets de l'autre i'immorahte est plus frquente da'~ tes villes. Aussi voit-on ~t~ndes chez les femmes un cortge surgir protit~mw; de maladies nerveuses taient qui, autrefois, inparfaitement c~'ttt!ucs. L'aticnation devient Le maria~chaque jour plus frquente. ~( trop souvent un march de tout le monde: qui n'est pas la porte d'hommes sont contraints, beaucoup rester par calcul, ceHbataires. ''t nous ne devons si tes causes de sduction pas ett-t- tonnes mut avec ~'ti"nt industrit-tte. Aussi combien t'exagcration de situations ne v~'it-on pas se dnouer ou par la fotie? par la dpravation L'atienation est une auection Age. qui sedvetoppe spcialement t:t p'-riodc de la vie, cette moyenne o t'hommc est cntrf poque <t:))~ if piein et entier exercice de ses facults, ators que commencent de toutes t'our lui les soucis les luttes et les passions sortes, qui an'tt'n! i'pxistence.
part les cas d'imbcillit et d'idiotie, un "t 'att f'xceptionnct on en rencontre t ge de la pubert; seutemeut r.ncs exemptes dans t'cnfancc. A partir de la pubert.on ob-rve. an\ difrerentes de la vie, les priodes suivantes proportions que nous a~ns releves sur un nombre considrable de malades, et qui sont a ;'m prs celles constates des mdecins par la plupart atienistes mentale, avant,
t)t).'j a -H) !tns. sur tOO
t.
atienation
hf '!0.t:!0
( ~<t~(j<M/Me (/e ~a ~'n~x'f. ~trasbuu)'
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sur
21
iMj7.
( de .V<t/'y. tM.
'~j t~'a~udtn,
Co~e
')t'M de ~<t.oc't~
{16
PATHOLOGIE
GENERALE.
Msnr)0()~i'<)MOut t)1
?
3 'c
C'est
donc
t'e
moyen
de
!a
vie,
entre
trente
et
quarante
ans,
qoc
d'un re)~\f'' H resutte ie plus frquentes. en An~teterre, d'alins, que c'est de fait dans tous les etabiissements le plus d'aficns. ans qu'on trente y compte cinquante :'t peupr~s des proportions tes femmes observe cheTandis qu'on 20 a ~0, de ~0 40, et de 40 50 ans, il exisu; eeates pour les a~'es de t'honnne. des dincrence~essenUeUeschex au contraire, sous ce rapport, t'n la frquence de ta maladie se doubter, Ainsi t'on \ott che/. cetui-ci. de ~) 30 celle de ~0 40 ans. C'est en eftet a passant de la prtode aux. difttcuttes se heurte dernire que )''s cette que t'honnne priode ses pas, tandis chaque instant sous de la vie sment que tiasards de la iutte a sonn l'heure depuis tongtemps dj. pour ta femme mentale, au admis avait que la disposition a i'aHcnation Esquirot a cette ne peut de retour, qu'augmenter lieu de decroitre i'age acte cotnhattueparta ptupartdcs epoque de la vie. Cette ~'piniou t m' des rechercth.'s 'n"decins statistiques. qui ont fait, ce sujet, (iuistain ptus ou moins autre considration, (i), infirmerait ajoute tes anections mentales sont
['assertion du ceiehre medcctn franais c'est que df io a <!0 ans, i!
yapit)s
40 nn~. rcidives quede~Oa des individus dj ayant plus souvent tes tabHssements. des mentatc,
trouve tes
dans
resuitats
ses
rapport
.suivan!
din'erentes
on
la manie
40aus;
61e ptus de
frquente,
a t observe
dans
)es
avec
deux
un
sexes
excdent
de t'ape
trs
de
20 a
tatypemanie
notabtf
t'~gede.40au0ans;tademencedanstesde<t\ ~.) et SO ans, binn pms ic fcve entre chifTf'e. mais, sexes a son p!us aussi chey. eux plus frquemhommes, commune chexies eue apparait sur h'squeites nous ment entre 30 et 40 ails. Les habitudes nkootiques.
aurons (iuistain trs jeune. revenir fait 111.1 a p)us remarquer not aus.si tard, ne que diffrents sont la pas foHe cas sans homicide de suicide doute trangres s'annonce chex ies it a ce un fait. :t'
chextcs
femmes,
enfants.
Brierre par
de des
Boismont,
dans
les avoir pousss qui semblent un oiseau d'avoir se tua de chagrin perdu se pend de dpit douze ans, cite par Fairet, )) desactasse(2).H p. 107. ()) Guis)am,M~topa</f)M, ~tn.MtM.p~c/t., ~) Brien'e deBt'ismont,
la
p. 80. t85&.
DES MALNES
MENTALES,
signal qui quelques symptmes appartiennent la folie l'on observe, surtout du jeune &ge. Ainsi une tendance la stupeur des alternatives extatique turbutente; le rire niais, opinitre; le pouls de l'attitude convulsif guinde, quelquefois !a frquence des hat-
la pieur duvit'amaigrissement; ralenti. les coup*?, tes L hrdit, et l'onanisme, telles sont les cause-? la folie mettre du jeune Ke(t le feu, chez de trs jeunes
pht-purticutirement L on aussi observe atit'nt's. un'' grande C"s conditions df)nn' bien nt une Les enfants,
sont pour
de s'assinoter obtigs rapidement former teurpersonnatit psychique. tous ces processus !eur psychiques grande et par dehors. suite On une rsisremarque tout animer des sentiments
du impressions ( h' eux une trs vive et une disposition imagination c' tjui tes entoure, on observe enfin une grande mobilit et une tendance des actes brusques et irrenchis.
plus
chez eux une disposition Quoi qu'il en soit. on remarque particutit';rc a ')' !if'er pom' les moindres tats fbrites. etc., causes, pour de tgers h'~ troubles de la conscience sont chez eux de courte aussi tes dure; des enfants se rencontrent-elles rarement dans tes statispsy'hoses les causes les plus importantes d'alination. tifjm s d'atienes. D'aiHcurs !('s s~tucis, le surmenage n'existent pas pour eux. chez les enfants sont relativement psychiques dans les premires annes de ta vie. La forme des psychoses se caractrise soit par t'annihitation pr's~ntf'nt principatement et rapide des fonctions soit psychiques, par des excitations tre considres comme des "iv<s qui peuvent phnomnes < hi'jOt's accompagnant che? tes trs paUKtto~ic ta pathologie ccrbrate. 'of/t' tnen) d''s t~'n te ~tin\ les affections enfants cerbrates. se confond on trouve anxieuse des dtirantes En jeunes Les troubles rares qu'Hs totale imputp&y-
effet, ta p~yfhoavec plus ou moins e\c!tisivepresque ou ou maniaque, intett''ctueHns isoles snt fr-
~~at~n'c~'dercnfance troubles de t'excitation affectifs, tout ittusions. fait ejtncntaires ides tes
d'-s troubles
facults
quelques
mais une rette est tout fait rare. Les <(n''t't<'s. systmatisation urrals de dveloppement en dehors de ces conrestent natureitement et ce sont eux qui dominent si'h rations, surtout dans t'enfsnce. Ave )<' d''v)'toppement de t'individuatit et l'apparition de psychique 't~<t\t't)"s causes tes troubles deviennent d'excitation, psychiques
O'h'siimYf-. t.f):f<'f<~)! )))~t'J.
~)t/~t<r.
Ii US
dans nombreux; et cxpansifs. dpressifs etc. (1~ ptus grande, plus Etat comme taires ge. civil. une
PATHOLOGIERKRALE.
ta t'en observe de pubert, priode ta tendance iasentimentatite.i'irritatntite on a adtnis t'inHucnce tatienation. un alin sur des tats
Depuis Ksquiro), cause de prdisposition Ainsi, moins veufs, i'on compte ans, quinze !a proportion
du 528 et
sur
dans tes l'emporte Les jeunes fities, des elles de occupations sont prives de
dans les viHcs importantes tacitement chiorotiques; surtout elles se campagnes; de sduction, par suite
trouvent
exposes i'insufHsauce
Rsum. Les diffrentes merer sur la peuvent nous faire morale alors
causes
gnrtes t'inttuence
d'une
comprendre
viennent,
taincsconditions
extrieures
disposition
et
et
la
causes
a t'individu.
St'f:(:)UJ:S.
doit tre piacce en tte hrditaire prdisposition des causes dans la production e))e joue un rote important speciates, des maladies e)b' est. dit Tre)at une cause mentales primor~j. fixe i'afienaUon les fa)a cause des causes. L'hrdit dans diate, en gnration. mines etia rend transmissibte de gnration HrditLes cette )eur auteurs sont tous dans d'accord pour rcconnaitre prdisposition diffre opinion dans pense )e quart le dveloppement des a sa frquence toutefois quant monttes sont que les maladies des familles t'archappe dont les membres cette a rencontre de t'importance au'ections monttes. hrditaires, admis sont cause dans peu dans tes le sep atiem"
La
Cuistain prs
etab)issementspub!ics. ticme des cas, et John et riet're Esquirol tion hrditaire chcx divergence ont t recherches Cette
en Angleterre, chez te tiers des trouve ta prdisposiadmettent qu'on des aiiettes. peut que tenir .'< la manire est ptus dont t'))eredite
tes
grande
()'Kra<'pt-tin,A'e~a<)f.)'.4.S,<8!'t:
'Trt-!at.')mi.J)('p<fA.t<i.j).)ti').
TIOLOGIE
DES
MALADIES
MENTALES.
<!9
aise
de la
socit.
notabkdoivent, par consquent, avec dont la popuccH~.s qui ont t faites dans les tabtissements publics, en grande iation se compose de malades majorit indigents. Dans les quarante-cinq du Saulle. dit statistiques que Legrand de rassembler, Christian l'cart varie de 4 p. i(M) (t) a eu la patience auteurs la cause de la fotitp. 100, c'est--dire que si pour certains est )S~ fois sur 100 l'hrdit, d'autres elle ne saurait tre invopour norme tient videmment a <(H( c '{uc 4 fois sur i0'). Cette divergence la manire dont chacun s'est {'hrdit. Ceux figur qui ne veu!ent ? </o'<'c<< ceux qui exigent que te pre ou la atteints d'une maladie mentale cette de rensimilaire iant. t <~)x )a ncessairement ne trouvent bien6!ev. pasun.chit!'re \tts-i ;) t-it ff~tu targir on a invoqu r/ te cadre t'~sf~w, pui: <~W</<'<~J~'/<' Une fois sur cette pente (onc!c, tante, il tait cousin). difficile de s'arrter et l'on devait arriver fatalement l'hrdit si bien qu'Unuffisait de trouver, t~M~ les ascendante ou parmi tt's ~ttatcraux, un un nerveux, un nvropathe degr quetconque, on invoqut une inuuence pour qn aussitt herditatre. Existe-t-U. de par le monde une famit!e aj~'utt Christian, quelconque dans laquelle. .'n rtu'rchant bien. on ne finisse un membre par trouver qui n'ait t ou eux, ou bi/.arrc ou ori~inat? L'hrdit morbide (pas ptusque )h.)~tHt n'est physiotogique) pasd'ait!eursfatat<M !epre,ntta ;))<). ne transmettent ncessairement a leurs enfao~ ta totic dont itque mcn- aientte le professeur part toute une srie Anton, d.' (n'ubfcs dans le dveloppement du systme patt)oto~iqucs nprvt'u\ o nhai dont il fauttcnir un trouble compte; quetconque peut tui-m'-me dt t. r!nin<-r des arrts de dvctoppcment d'autres Ces margions. dans t.uth de statistiques, sont ranges beaucoup tot-t dans knt~ H"ns hrditaires, cHes ne sont ni hrites, pourtant ni ncesaatrun. nt hritabies. !t est uti!e de timitcrce territoire de hrdit, de tittuicr aussi la crainte de voir toutes les maladies mentales se transm. ttx'. H y a Heu df-jeter un coup d'i) critique sur la coM~tOH M~ < /< d'examiner les dtails et de rassenddertous t~sFaits. mettre en tumire p"t" mieux cette hrdit. (.' professeur HaU dctarequ'it sutecaustdes man'y a qu'une iadit~ tnentatcs. t'hrdit. Ceci est mme devenu une croyance poPourtant p)d:t[~ certains faits nous d'autres concluohligent si"nf'tc. (~ Sur un ~ju<-ts rph'v la cause d'environ miHc de ta maladie atins. a pu tre 3. ~t)f/j.~ Stphansfc!d. exactement apprcie, )8<~),. traits ct~-x nous pt'tn'ntt'trc )! existe, atteints, dit d'autre iidtn~ttre t'hrdit
Les
tablissements
f20
)'A'rt)OLOR!H
CNHALH.
trouve du
un ct
une
que par
la transmission
fois sur
que les cas lieu par le fait de la mre. de ta femme morale t'idiosyncrasic formes par essentielles la voie de hrditaire, des cas d'hrdit
L'alination, et que
plus frquents dj rendre compte observes femmes. Guis!ain aussi que la prdisposition pense hrditaire de la mre. provient plus souvent En effet, ajouic-t-it, ainsi taform); que ceta a lieu chex t'anima), pourrait chez les matrictte de la mre se transmet aux enfants plus facilement que ce H du pre. Chme! fait galement remarquer part que le pre dans la constitution a certaines position dans le croisement se montre
a une plus grande que la mre et dans leur prdisdes enfants, il ajoute maladies. A ['appui de cette opinion que. des deux sexes des animaux, i'innuencc ingale le mulet grand et plus que, chez ofJ ces dans des issu fort un parents C'est de et de fane est la jument d'un que celui qui provient grand nombre de cas, il
manifestement;
incomparabtement plus croisement inverser). L'observation existe chs, part tent d'une ces dans plusieurs pourquoi un nombre rien semblable dmontre la mme
famille,
d'alination.
familles du
n'existe
considrabie
plus ou moins rapproce qui explique d'une viennent s'tablir, prsende malades, tandis qu'il puisse rendre comprendre, de temps gnrate, hrditaires compte en parti'' sous et qui que la
autre
surexcitation
avant toutte chiffre des prdispositions indiquent contre peut renfermer. 11 en est de mme pour les cas de folie, dite contagieuse, faire croire des alins avait chose que le contact quetque et pouvait lui seul dterminer la fotie. C'est qu'en reux, sufii a quelques personnes minemment d'actes prdisposes, excentriques a pu, et spectacle toujours pour en recevoir venir le point .\ous avons pernicieux une impression
d'assister
remarquables
().) Chon)d,
TtOLOG annes, purt. Il y a quelques taient successivement stmrs \aUc t'une de l'autre; trois Dans dans
DES MALADIES MENTALES. dans d'entre une autre te mme une atteintes elles commune taient du Haut-Rhin, amenes, deux ta maladie peu autres
datination
jour, Stphansfetd. f))!t d)t tre diriges d' daTee chez t'unc a une aussi, Trc)at
de la tbtic.
circonstance, tablissement
avait donn t hospitalit aprs qu'elle n'avait pas tard, et!e sur l'autre extension
devinrent
contagieuse
alines
dans
te mme
service,
et
l'une
des alins encore eu, ou avaient t atteintesprcdemment elles avaient fasciner dit ce savant, se laisser pas, des faits, on doit regarder de plus
aprs dans
l'autre. ieurs
Toutes
bien observ. aprs avoir Hn tout cas, de pareils exemples ("nduire a des mesures de sage vu~airc prescrit d'loigner 'm 'marque une susceptibilit hitc, une impressionnabijit q)~ tconque tatination. Lois rgissant l'hrdit. -ant. a mesure )! marquabie,
ils doivent tre perdus; La prudence la plus prophytaxie. chez lesquelles les personnes des alins vive et moune imagination spciale, ne peuvent anormale, en un mot, une prdisposition va satTaibtismais, chose ta pr-
L'influence
de la transmission qu'on s'teigne ta science renferme des exemptes une gnration admis, pour pour s'appesantir concerne
oh 1 on voit
disposition '-ui\ante. Un
sauter
ta gnration les
:) gncratement suivantes
ce qui
i'hrdit,
a lieu le plus frquemment, L //<d't/~ (~Ne'<c, celle qui s'observe hrite des dispositions morates du pre ou de ta mre, t<S<(u<' t'enfant <i:u)s quelques a la fois. La prpondrance de t un des cas, des deux d. u\ auteurs se manifeste de deux manires elle est tantt ~<rf< t:t)th'L o'M. Dans te premx'r cas, c'est cette d un sexe sur te sexe de
in''t!h'
alors Dans du
le tils
le second
au sexe On et de
ttc dernire
gnrations, plusieurs de la mre au fils. remarquables, mentionn. sa dit mre. Brierre Il eut de U ressemblait
a pu la voir
Boismont2. a
psychotogiquement
physiquement sa domestique.
)87;<, p. <87-tM.
PATHOLOGIE GNUttALK. esprit vulgaire, ils moururent qu'it pousa, tous jeunes. il ftait borne consiste enfants, plusieurs Ce fus ressemblait comme dans sa mre. dont AGthe et Wietand ct)e/ ancpetitecitons. grandla conserpar un
garon; la forme
ou a/af~'mo,
dispositions physiques du grand-pre au petit-fits et de la grand'mre tres, passant &ta fille, Dans les cas d'hrdit en retour, l'autenr ajoute que nous !e petit-fils ressemble au grand-pre. te petit-neveu au quand oncle et que les intermdiaires sont compttement dissemblables, seule explication est que ces ressemblances ont t possibie ves
suite,
descendants,
t'tat
l'hrdit,
tatent, est
dans ('<a~'a~
les
en
gnrations
apparence, est
intermdiaires,
immdiate en
et que,
raHt.
mdiate
f;M tK~;r<7<'<e torsqu'ette des enfants lieu en tigne du neveu l'oncte ou grand indirecte, la tante. Cette varit, moins frquente. beaucoup forme det'atavisme.Suivant ptusieursauteurs, qu'une cbe/.un proportion tiers des alines ne serait plus une transque du
Mnis,
commeie
fait
observe!'
M. Ribot
H y a deux sexes, caus<' de diversit, moment mme des influences Quoi ce qui de qui.
de la gnration (!). dans l'acte hrdits en lutte. deux premire des causes au accidentelles, agissant autre source de diversits, et de plus la conception.
externes
gnratement que, pour )cs attections tes p)us diverses. mentate, viennent atteindre te systme nerveux des [es enfants une cause de prdisposition les faits donne, sous que d'tendre le champ
et
pour
Que![e que soit l'explication sont ta: ii faut bien les admettre. Toutefois, plutt ce rapport d'une manire en quelque sorte iHimite.
il nous parait ncessaire de te restreindre
folie.
d'ob-
servations,
d'tablir
d'utiles
distinctions. remarquera)
les auteurs modernes, que (h'iesinger. Moreau Cuistain et diu'rents avaient insist t,de Tours), alinistes, sur faire entrer dans la statistique l'importance des qu'il y avait non seulement aU'ections hrditaires, l'alination des parents, mais les maladies nerveuses dont ils taient atteints. On a pouss de ce ct t'exageration vant devenir une cause de prdisposition les maladies les plus diathsiques (t)Htbo!, ~t')'e'(/~t'y''o/<)~/</M~, 7'fa;M~M ~M~. mef)/ (2) ~)o!'t't, )8{M). p. H~. comme jusqu' indiquer, pouhrditaire pour i'aHntion. dissembtabtes avaient qui pu
More) fait
123
affections diathsc rhumatismale, parents, goutteuse, cachexie une tuberculeuse, cancreuse, et. par s! rofutcusc. etc. l'alination mentale o't'chision n'tait sorte d'exforce, ptus qu'une tre combattue un traitement pr''ssion diathsique pouvant par les eauxminratcs, approprie, parexempie,suivant!aspcificitmme tL la diathse. scientifique Nous ne n'insisterons saurait \ah'ur te tait pas sur ces tre suffisamment te professeur des affections taiination limites avoir des observations justifie. Lasgue, dont Comme si !'on iarla
dtermine que ne
plus t'observation
extrmement
sauraient
titique. Sans
certaines
des excs sui~n'-c. \<u\ des parents, tnutah'f't physique dont cf'tHt's. faits ne sont More!
une syphitis ma! constitutionnelles, de toutes neren venant aSaibtirte sortes, systme transmettre aux enfants une organiastio'n peuvent et dterminer ces diverses fcheuse, depnresnous a donne une savante description. de les faire Mais ces
affections
et il est difficitc entrer dans pas frquents, cadre des causes het'editaires examiner. Le germe, que nous voulons a dit Hippoo'atc. sa source toutes les partie" du corps: il dans prend ra sain. si les parties dont it provient sont saines, itsera matsdt'si f1 x~<s~aMft.< mor&o~t.< MtorA~a ij. Habitudes des parents. Si nous jetons un coup d'o-it alcooliques sur ies conditions morbides chex tes parents, en rapide qui peuvent, dehors de FaHenation mentale devenir ies enfants eHe-meme, pour un' cause de prdisposition nous placerons en premire hrditaire, les habitudes ~nc atcooHques. ht't'UX (!). L'idiotie et t'imbecittite sont <)!(;i's<'cs <Ji\<'rscsd t influence 'ote Heu, on trouve More! tes en cite des exemptes nomf'th's-fnetneste sont
ensuite, par aUcnation, qui se d vctoppentptus de certaines causes occasionnelles. chez les enfants de
habitueUement dgnrescences ordre de frquence, tes formes ou moins On rapidement'-ous rencontre en troides dist'ducation desexot'
du pre. t'ivresse i ten)ming(~) prtend conus que les enfants pendant ce pre ne serait <(')and mme une forte pas un ivrogne, prsentent mentale. Suivant cet auteur, n~ l'enfant, ptt'disposition t'atination pt'ndant t'o't que un accs celui qui de folie a t de ta mre, conu moins serait l'ivresse pendant <, ~t'rM prdispos t attnadu pre. Les observacM/trad. UUrc.
i2~-
PATHOLOGt
GNRALE.
tions
qu'il Demcaux
donnent d'un
cet certain
que t'ta!. d'ivresse atcooHque devient conception, frquemment vs, et que la mme cause peut enfants, t'ah'nafion mentale et l'idiotie. Rien fils n'est plus commun, suivant
une conviction compter. gard a obserde faits nombre qu'il de la au moment chex i'homme. cause une d'pitepsie paralysie que pour congnitale. de voir des tes
une produire M.
Lancereaux,
de parents ds leur jeune ge, s'adonner, ivrognes boisson. Huss, Mais, comme te fait observer Magnus habitudes contractes dans ces circonstances peuvent rsultat de l'exemple que de l'hrdit (2). il rsulte rsume, et nous avons auteurs, faits remarquables, que nent lieu coup les premires En de pu tes l'observation fournie constater galement excs alcooliques,
par les diffrents des sous ce rapport donchez les parents, plus graves et succombent beaudans
aux prdispositions pour les enfants de ces enfants sont atteints de convulsions annes de leur existence.
les
11 importe aussi de faire une. distinction vidus peuvent, sous Finnuence de causes bitudes d'intemprance des aprs ta naissance ducation vicieuse,qui des la dispositions L'accroissement transmission pour seulement enfants;
ncessaire diverses,
indiquelques des hacontracter de mariage, et une exemptes, rendre compte prsenter. provoque par une menace ou des les criminels
annes aprs plusieurs alors ce sont les mauvais tre invoques pour viendraient enfants et des crimes, constitue alins Cette
de
peuventseuts
i'afcooiisme, tes trois quarts des la moiti des des cas ascendants
se retrouvent (~).
preuves dmonstration.
t'Attemagn' de
d'autorits
medicates
de
de
met formutee
au:t
L'influence profonde,
femme, rare
la mre absolument
est
mme
sain.
jour devenir
et plus de la
frquent.
autrefois,
jour
en
des parents. f'hysterie L'pilepsie, tes enfants, une cause tre, pour Ach. Fovitte hrditaire. D'aprs (4;, tes donnes ce qui concerne considre comme cause l'pilepsie parents. comme pouvant )86G.
<'<'tMt~<ft'tfM-
<tf<t''f ~M Sf't'Mt'M, f'' t)t~ !)) DRt))C!tU\, C~t/~M t'M<<t'<<<' (' Laocf'rc.'u~x. ~fc<. tYM~f. <;<(.'</)'(' tn't. Af.c~'n,tsMM. j). G&).
~!) Vftucteroy, ~<t'i(te'w~. /M/~Mt'f!ff df Meo<. </f; f~ft', /'A<*f'~</t/~ t89t, <coo/f<' p. th)'. <)' /tt /b~'<' ('< /
?)tC<<t<'(t-/M//C/<0/<)'.
DES MALADIES MENTALES. t'atination par que certains des de mentale, sont t(;s auteurs auteurs enfants sont fort la
i25 ineomva-
extrmement
et opposes. Tandis te chiffre lion de 1 sur 4, dans par le fait de leur ins portent cette naissance
admettent
prdisposes
pileptiques, parents mme i sur :?. proportion H y a ta videmment une cause de confusion, tre faites cet gard. cherches doivent On doit oe se aussi au faire pas; une marient remarque, cette triste c'est
et de nouvelles
pchement
pt'nt prouver xnion dans des f'cnsqucnces pu dissimuter <i!c ou bien <t'' mariage, d'<;", !)' p)us qufs. '[.ent a
que beaucoup d'piteptiqueun emmaladie est par c)!e-mme on comprend toute la rpugnance que une jeune une fille, contracter homme,
avenir des entrainer qui peuvent pour les pileptiques maris si redoutabtes. En gnra!, ont [eur triste ce qui est bien rare et bien difnsituation, t atteints suite au de autre de leur fortes cause maladie ta motions, mais dans aprs qui ces !'exp!osion pourraient distinctions. tre annes aprs ptusienrs de vives contrarits, ce cas les mme faites enfants de ces sur sont atta-
its ont
monde
statistiques
de L'n point compte toutefois de constater, c'est la frquence des dcs en bas p~rh' ns de parents n~ (tes enfants pHcptiques. I)es recherches ont t faites des parents. Hystrie importantes ;<n point de vue avait dj cet gard, <r~et H avait mis ta proposition que les leurs parmi proches ptt sque toujours H~tK's, des qui fait, nous occupe particuticretnent. un grand nombre femmes des par Briquet. d'observations: avaient pi!<*pou des !iaison
ce sujet imqu'it
hystriques
des atins. hypocondriaques, ce savant la preuve mdecin, C tait ta. suivant a\<'u~h's. 'tt)-e nvroses crbrales. t hystrie et tes diverses !<riqu''t admet )o hystriques,
hrditaire existe :S fois sur qu une prdisposition et que dans presque tous !escas c'est t'aHection hy~de la transmission de la prdis< iqne de la mre qui a t la cause A l'hystrie. rsulte cette consquence !)e!, ajoute-t-il, position que ~onne te pn' ne prend aucune dans la transmission de t'hyspart t~ rie, et couune '~nsciH t'iuttuence de la mre et par Burdach, par Hatter malades serai absolument hrditaires, a trouv Hriquet que 100 mres hystriquesavaient suivant tadie & un peu plus de 50 filles; ce serait, i''s plus transmissibtes par voie d'hrdit (<). le croisement active, la gnration des pour prvenir inefficace dans l'hystrie. y estseuie transmis lui, l'une leur mades maladies
)! Briquet,
H'/<
i26 En
P.\Tf!OLOCIE
HNRALE.
rsum, part
faible
comme t'hysterie t'pitepsie des causes dans te chiffre qui une prdisposition A ia fotie. davantage pas de l'alination
un!' chez
cttc-meme, surtout ta
cause
c'est de ce cte une importance considrable; qui prsente cohsidration de faire lorsqu'il s'agit qui doit tre prise en srieuse rationnelle. a cet gard, une apprciation noune reviendrons Nous statistiques que pas sur tes donnes A constater nous nous bornerons avons prsentes que )es plus haut; ou d'une une ns d'un mre alins, enfants, prsenteraient pre chance serait nous
H y
sur
trois
atteints provenait
plus
particulirement
importante
tes fines.
serait d'exa-
miner
t'influence
mme
de
ta forme
mentale
sur
la
prdisposition
hrditaire. ne soit une des affections pas douteux que ta. /b/<e-xMtfi~e le ptus mme plusieurs membres tacitement, qui se transmettent mme famitie. Les auteurs citent sous ce rapport les exemptes d'une en observer de remar!es p)us frappants, nous avons pu nous-mmc !) n'est quabtes, qu'il La parat' forme
a vu un
nous au
paratt
~noY<~ point
nombre
grave
certain
de reproduire ici. doit tre, elle aussi, comme une considre de vue de ta transmission hrditaire. Marce
de grossesses survenir dans des mnages ou
inutile
te
mari
avait isote.
t dans
conserve un asite. te et
convulsions. enfants
succombent comprend,
distinguer
gnera)''
en
tat
au
moment
de plus
que,
beaucoup
lires tettes
serait causes
survenue particu-
qui naissent aprs. L'hrdit peut, tre, a. elle et i'on peut voir t'atienation. sans
de !e rattacher H & aucune autre circonstance. <)'.i'ii soit possible ators que te germe de la maladie ait besoin semble de passer par une arriver sa manifestation L'un a sorte d'volution, pour comptete. vu des infortuns viter avec l'attention ta plus soutenue tout ce qui
TtOLOGIEMS
MALADIES
MENTALES.
t27
contribuer la production pouvait le terme fatal tant, arrivait. quand la folie hrditaire Quelquefois )a mme mf'nt df de la vie que priode f')te nu'ecte le mme caractre le dlire fait nature
de ta se
folie,
et succomber chez
pour-
manifeste,
ta suite de diverses causes provocatrices, explosion ou morale. Certaines de la vie exerpriodes une de innuence et pathognique incontestable, qu'it par a sufti la pubert "st parfois t ge critique. tellement marque,
mme organiques pour lgres. provoquer !'exptosion violentes entirement sous la dpend'alination, tt attaques places dance de la maladie cctte-ci !'excita<ion ette-mme physique gurie, c'rcbrate ne tarde entirement. C est ainsi pas & disparatre qtton des accs de t'otie A )a suite de mouvements febrit'~ p~'ut observer d'un d'un ~f'rs. de la plus douieur, abcs, insignifiante furonct~ < Ce sont des accidents tre qui peuvent nvropathiqucs rangs dans ta classe des folies sympathiques mais il ne faut pas oubtier que ta an~e i~'s
ti')!t
premire impressions
e!tcs
rside morates
aussi,
dans
viennent,
d'observer
qui confirmeraient
de la prdisposition Signes ditain' un ~rand dans vient, (i< s particutarites qui donnent Ainsi t'ort peut remarquer '-<Y'. de t'irritabitite, des dtt s. des sauvage, tics peu nerveux, sociable, il
La prdisposition tn-rf nombre de circonstances, -'e rvcter par au caractre une physionomie speciatf. ds l'enfance une impressionnabitit de conduite, quelques montre quelquefois excesexcentriune nature
d'une i! est faibte; peut tre inteHi~ence dou6 d'une Ptus contraire, intettigence prcoce. de ta pubert, on observe une sorte d'bypochondne. nerveux d'o rsuttent des nvroses de exagr,
des mouvements attaques d hystrie, choriques: cn!in une idiosyncrasie morale la source de chagrins incesqui devient et qui, dans ta plupart des cas, vient troubter la tranquillit sants, du t'm'r En gnrt, dit Moreau c'est une domestique. (de ta Sarthe) au drangement favorable d~po-sition de !a raison qu'une imagination une vive. curiosit et un penchant dominant inquite pour tes thories et tes abstractions systmatiques, qui ne sont pas contre-batances
des
PATHOLOGIE GNRALE. ou positives, de l'entendement, par une (i)." actue) culture -~> de ta auteurs. harmonieuse science, Merci, et
dans ftt que, ce sujet par diffrents il n'est des et qui pas signes
Her,Moreau:,deTours),etc.~ !a prdisposition hrditaire fassent srement distinguer, hyginiques opposer tes moyens de l'hrdit. Pronostic tir tucnt un obstacle
pertuettent
appropries. Lu cause
hrditaire
d aiieuation. ~ous dirons a ta ~uerison des accs un etementabsohtmeut fcheux mme n'ajoute pas. en gnral, qu'eue doit tirer de i'au'ectionmentatc. pour te prouostic qu'on de foHe a Ueu tout aussi tacitement La gurison de Facces (souvent on pourra sans doute circoustances; que dans d'autres plus facitemeut) La prdisposition duratdc. perohu'cter queiaguerisonuariende siste, pour d'atienes
!es
en eH'et, dterminer
et
d suffit une
de reteves
dmontrent
de de cette guerison
quch'srCinte~rationsotit
catgorie. pndon~ec, Mais se i) existe maintenant
parmi
assex t"ut
tnaiades
nombreux
terestedei'existence. Nous
entirement de crise, et
ayons
tes
\u
)a
(juetquefois
suite anomaiies d'un du
te temprament
accs d'atiena.tion, caract.crc, ont
nerveux
comme pu, dans
se transform"r
par quctques une sortf cas,
ptus ou t'ccouomie a et se
moins avait
comptctement subie
pres
la moditication individus, a
;chexquehjues
produire,
SES
nTKKMt~A\TMS,
causes
/uc!i
complexe,
ont.
de
tout
deux circonstances signal se produire. D'une part, ou autres, venant organiques sur car raison, formes M<t.,
essentieUes t. )X, p. m.
(tj Moreau
,de !a Sarthe),
~<'yc~e'd!tc
TIOLOGIE
DES
MALADIES
MENTALES.
i29
dont l'action sur le apprciable, facile saisir et bien comprendre, nerveux est moins mais systme nous voulons dont l'existence n'en est pas moins vidente des parler tablie morates. D'o la division et qui impressions dj par Esquiro!, <!fs influences mrite !) est qui d'tre inutile les conserve morales. d'entrer l'influence preuves a une double les ici des plus dans des considrations tendues en ce causes et celle des causes physiques mettent ce point hors de manifestes en lui deux est impossible modes d'exisau point de vue pratique, de causes physiques et de causes concerne
d'une
nature
moins
intimement
de mais non simultans, identiques, l'un sur l'autre une influence rciproque. dans )ois le temps et dans ncessaires,
des
l'homme obit l'espace~ communes tous les animaux. par lui, il a consorganes), il assiste aux sciemment il possde une non seulement libert des
servie intelligcnt(inteHigence cience de lui-mme et de sa vie psychique; moraux se passent en qui phnomnes
une force en vertu de laqueDe il peut ))h))a!c, diriger ks mouvements de son corps, un certain mais encore, point, jusqu' entraver ou modifier certains actes de la vie organique. .\on seulement les diffrentes d'un mme appareil parties organique sont avec Hces entre elles mais solidarit de encore manire rgularit, t'cconomic une rciproque. de autres drsi~;)t's auteurs la que il existe entre fonction les divers s'accomplisse organes df
qui les place dans une dpendance Les parties les plus distantes les unes sur les ragissent l ces influences tes physiologistes nombreuses ont que le nom de au n'a sympathies, irradiations du cerveau, conscience son et d'autres Longet nerveux. en Tout, systme de la pense, instrument organe que d'elle-mme, action sur le de cet organe. de ses cerveau, proprits, ou plutt et
commune
sous
< innndiat de l'me. L'me, dit Bchez, de ses propres facults qu'en Quoi se servant qu'il en soit, ces deux mais, isole,
il y a lieu d'examiner, 1 tude pratique de pour ordres de causes les causes et les physiques le dire, elles n'agissentpas nous devons toujours le plus souvent elles s'associent entre elles peur que la
le dveloppement de la maladie mentate. seulement le terrain est suffisamment quand rellement plus ou c'est active; moins profonde
Menfo~M.
devient atteinte
DAt.os'T.
lorsque dans
sa
prouv a t lorsqu'il
9
Afa~adfM
130
PATHOLOGIE
(jNKALE.
impression'
pnihies,
qu'on
voit
!a matadie
accomptir
morates. mettre,
sur
un
fait
que
t'on
de
ne saurait
!)tne exercent
en doute,
notre
c'est
organisation,
i'infhjehce
i'jr
anections
mcanisme cette action qu(d mystrieux atteindre tes organes de prsider charges inteHectuGncs? est iamoditicati'~n Quelle portion du cerveau, )'inte!]i~encc? nombreuses environns Le fait nance (~i a pour consquence Ce sont l des probimesqui. faites nous sur ce sujet, borner
facuhj's
recherches dobscurit.
resteront A constater,
tes causes
de la foiie.
que ) observation
Parchappe,
enseigne
et
recherches Sur un
fait H y a quctques ann''s. que nous nous avons trouve sur 974 atins, chex tes<{ue)s i) avait t possibfe de constater la cause de t'atienation, 4(Xi ayant des impresprouv sions rnoratesde diverses c'est un peu plus des deux sortes: cinquimes du chitTre totat. et, uis)ain, Pour Parchappe la proportion serait plus forte, de maiadie, Chagrins et les l'on devrait, tiers. raison les tes les p)us chafr[es on admettre <i<'causes morates pour <(M) cas deux
dmontr
pour avons
tes
modernes.
considre avec domestiques. Esquirot comme une des causes d'atination grins domestiques <' Les chagrins quentes. domestiques comprennent !es contrants, tes infortunes. )es discussions douleurs, ne se persuade sur palement Qui n'a des d'une peines ces causes pas combien les femmes (I). agissent sur
peines, de famine
te peupte,
princi-
<i)!e, hnserie les plus esprances, Combien coup? cette intarissable portait puissance Cette une tous
tes pms robustes sons )e poids Hchir au foyer de ta f<m))He l'inconduite d'un fits, CQ'ur de malheureux dont les plus douccs parents, chre.s inusions d'une par cause bornes; venaient mt!'re ta perte cart'amour la raison sans dispara!tre n'a-t-eHe pas de l'enfant materne) du mme il eie succomb!) auquel
affection
au fond qui sont pices de tristesse a une particulire espce amertume, en ce qu'eUe est toujours du cartes, ta mmoire jointe nous a donn x la jouissance, ())Est(tt)rot,t.f",}).58.
sentiments
TIOLOGIE
DES
MALADIES
MENTALES.
:31
revt toute Le chagrin un'' fou)t' de circonstances dre introduit au sein de innour
de formes; it prend sa source dans espce de fortune, ambition dsorrevers due, la fami)!e, d'emploi, remords, jalousie, perte les circonstances que nous voyons se
infini de varits: se prsentent avec un nombre cUcs se combinent soit entre elles, soit avec diverses testons orgsni!e terrain plus ou moins rapidement qncs, et leur association prpare de !a matadic. De l rsulte ncestav~rabte t'votution l'imprieuse de ces diverses circonstances de tenir compte -.)!< pour le mdecin, les plus insignifiants. en apparence '') des faits mme La crainte et la frayeur sont plus souvent Crainte. Frayeur. de drangements intellectuels et de troul'origine ~)t on ne le pense hh' nerveux. est, on le sait, une et d'hystrie. ont !es !00 chex des causes les ptus cette frquentes d'atta La frayeur <)m's d'pitepsie et Lsquiro) dt'nvtron r~nh pas [noins surtout sur i2 cette p.
(iuistain
trouv,
frquence reconna!tre
la proportion cause, ren sommes loin d'avoir On n'en doit redoutables, les enfants, in(!uenee ta
que
et notamment tes imaginations ardentes, Li)<- paraiyse les facults; sous momentanment est ralentie, est suspendue, ta circulation n~puation d une sueur froide, intrieurs. te se retire sang sur Elle exerce des extrmits
tes organes tes centres nerveux une action !'ivres~ h'ih'ment cas, on t'a vue dissiper marque que, dans quelques son d'un t'homme bon sens, en prsence :-ur-tc champ, et rappeler
<)a)it;f'r imminent. Certaines conditions organiques peuvent aussi t'n
tes
efTets,
par t'tat
tant de religieux, qui a caus son influence dit t<')ics. autrefois, toute aujourd'hui, a perdu presque des facults. et produit le drangement rarement Cepeni~tjuirot, assez dant il existe des localits cause se rencontre o cette frquetnun nt. rt'nts On t'observe sont sont particulirement en prsence, et dans portes un qui haut cause Il L'amour, dans les dans quelques les pays o des o communes cultes les diBfpassions la
rotigieuses Amour.
et mme
son empire; HndHTa perdu chauds, pays amoureuses n'ont et !es passions a gagn tes curs, folie rotique. ni )a puret "(Esqutfo!.) qui engendrentla cela i matgr des exemples
au fond La remarque est juste de ce maitre clbre eu l'occasion d'observer n rst pas de mdecin qui n'ait
i32 plus ou moins d'amour. C'est, surtout qui de nos nous avons Httraturc ligence, en remarquables la lecture
d'ouvrages
romanesques,
est une cause d'excentricits maladives; jours puissante vu depuis ces faits se multiplier. Une temps quoique pervertir le sens moral fortifier l'intetplus propre qu' surexcitant ]es passions, par davantage et dont tend par cela les mme au'ections & cxatter natumarquf'f morates seutement te jugement, dveloppe pas dplacer suite une sur nous des avons
a fausser rimagination, retics et tgitimes, cHe a la. folie. Nous dont faire ne nous tendrons varie l'extrme
le nombre ressortir
i'inuni,
importance.
physiques. causes tantt teMes les exercer teur physiques peuvent elles agissent <;) mcaniquement sont tes au'ections qui produisent du cerveau; tels sont
de plusieurs manires; une sorte d'action directe la congestion, les coups, les chutes, etc. Dans cette classe (ij. survenir a !a
t'inflammation
les tumeurs, les ossifiexostoses, rentrent tes cas toujours de dgraves suite l'ingestion de substances qui tetssonties etc. spiritueux, t'opium. se trouvent diverses au'ecphysiques, auectious dites nvrose* convulsives, viennent ceux comme de de une retentir la cause sur te systme par que les du de
peut un trouble
Enfin, au nombre tions organiques, iapJupartdcs et certaines rnaladies trouble!! tre nerveux. Quelques
qui
exempte, peuvent mme comme la cause celle-ci ayant trouble peut, dtermines. dans
fonctionnel
Ce qu'on c'est t'influence peut souvent observer, exerce sur la forme mme par la lsion organique de voir ce dernier revtir une physionomie pas rare cachet vritablement manifestations physique, Fivre caractristique. dlirantes plus ou Nous moins en aurons
rapport
l'altration typhode.
observ
()} \oy.
i33
Le dsordre la convalescence de ta fivre typhode. pendant assez facidans un tat maniaque disparait qui, d'habitude, fcheux. un caractre Chomel mais aussi affecter qui peut entre en convad'une ntte a ce sujet, l'exemple jeune le
extrmement d'une fivre typhode vingt-sixime jour on remarque, dix-huit ou vingt jours de convalescence, '~rave. Aprs la frquence du et sans dans ~ans cause augmentation apprciable Peu peu sa notable dans son caractre. un changement pouls, la Satpau point de la transporter est oblige raison s'altre qu'on reste entirement rtablie d'o elle a pu sortir aprs y tre trire, quinze jours. l'alination t'orget (t) cite galement la convalescence pendant peut observer suivant se dissiperait, v a lieu de te considrer a peu prs incurable. fivre avait le dtire pendant il avait t qu'il ou diminu, se caractriser cinq dans mme par iui, scu)ement comme une complication qu'on Cet accident de cette maladie. persiste, lorsqu'il aSction encphalique it
la fois, quand Louis (~) a vu deux de la convalescence, au commencement L'n malade fixes. des ides prtendit, son admission l'hpital ~ue depuis des touveteaux rapport <jtt en avait cinq jours, sion, que quelque d'ailleurs
voulait
qu aprs ce temps, son qu it reconnut deux jours, que fa ptus profonde '< dni), etc. La convalescence sa
i!!ului fit, il resta dans la mme objection qu'on de calme. Ce ne fut il soutenait avec beaucoup de faire, la suite d une promenade venait qu'il erreur. soeur Une tait jeune morte s'occupant fivre typhode cette raison fille elle soutint l'affirmait petites tre d'abord, pendant avec l'accent de nices, de leur comme
conviction, d'une
de ses doit
considre
une d'abord n la folie, par qu'elle porte prdisposant atteinte au systme et peut-tre plus encore parce nerveux, profonde En effet, la fotie persiste du sang. '{(t etic dtermine l'appauvrissement alimentation mesure tant que dure elte se dissipe t'anmie; qu'une dans leur les fonctions fait renButre les forces et rtablit n paratrice ''fat normat. la ncvre Aprs typhode, te ptus prdisposera qui parait le dlire pendant qui survient favorable, ce dernier de celui cas. qui donne les motions est peut-tre la pneumonie toutefois la folie. tt importe ta convalescence, tant et dont le de gravit la pneuet surtout l'abus morales du dles plus communes de la pneumonie, et Pneumonie. la maladie de sparer
de r<-tt~t<<' /M-u~M< (!) Forge), Tt~c Pari- tSO. sur la ~<M<o-M<<t<e, t. Il, 566. t'~ Louis, ~c~'c/M
)3t
PATHOLOGIE
GNRALE.
surtout chez conseillait d'associer, Chomet te professeur une mdication tes ivrognes, boisson opiace. alcoolique quelque est en voie de rsolution la pneumonie C'est seulement, que lorsque venons se manifeste cette forme d'alination d'indiquer. que nous contre lequct dont courte teurs donner de le pronostic dure. n'est nullement fcheux~ et qui est en gnera! de
Fivres.
Boerhaave, intermittentes
rcidives
C'est surtout A la suite rinteHigence. est survenu un tat c&chectique. torsqu'i! frquentes, d'un sous l'influence ccrebra!, qu'on lger tat d'cedemc mentale avec un caractre {'alination plus ou moin(1) a sous ce rapport, un
interles frquentes de fivres pidmies part, maigre il ne nou~surtout en Alsace, pu observer, que nous avons vidents de fivres interdonne de rencontrer des exemptes compliques
partageons
d'aUenatiou.
Fopinion de
Cette
Guishun,
cause
et
nous
nous
parait
croyons,
fort
clouainsi
dit, qu'i! y a lieu dans ce cas de tenir grand compte que nous l'avons du sang. de la cachexie et de t'appauvnsscment pense que BaiHarger en les Hvres intermittentes mentale, prdisposent i'aUnation comme mais surtout d'abord toutes les affections nerveuses, agissant en produisant l'excitabilit L'on l'anmie, du systme aussi que par nerveux. les et consquent en augmentant par une encore sorte amener notamfbriles. cesacce-< de
a pense
uevres
faire naitre artificiellement Aiiemagne, de Stepbansfetd,que nous a dmontr, i'asite L'exprience n'ont jamais modifie te detire d'une manire favorable; t'agitation riode de des maniaque elle fivre, est qui terrains parait reprend termin, cder Nous momentanment, souvent avec une intensit ne saurions voir construire persuades manqueraient de donc
voudraient
au mi)icu
que les tievres l'alination mentale. Nous d'mettre l'asile une vaHee trouvons dans des atienes timitroptte un
des pas
bienfaisants produire
excellent de Betton de
(Savoie).
venons l'opinion que nous de M. le f)~ Ductos, de mdecin L'asiie de Bctton est situe dans o les eaux viennent s'accu-
!a Maurienne, /c~)*
!) t'ri''drpi<'h,
/'<!<o/f~~
des M~a~tcs
TIOLOGIE DES MALANES tti'.der sorte un!.te peut soni-cttes certaines de marais desscher poques que de faction
MKKTLES.
!3S
Aprs un sjour tous payent leur malades, d'une aux aiins, les m!anco!ia l'influence Quant trihut paludenne. bientt mais pour retomber dans une <tues sont devenus plus agits, d'abord ont t ies maniaques, plus calmes, plus morne; prostration les uns et tes autres ont d'une agitation plus grande; pris ensuite marche semblent ptus rapidement amliores s'tre lieu surtout dfavorubie vers la dmence deux maniaques seuls (i). de conclure
transformant la vat!e en l'anne, du soteit, si prolonge qa'eHe soit, les Hevres intermittentes aussi y personne.
& transformer dent. p!ut't encore ~a. prsentaient ( h) a mentionn !,)'s dernires des dlires pidmies fbrites soit
des cas, les accs que, dans ia majorit un tat exercent en dterminant cachectique, et qu'i!s tensur la marche de l'alination, formes en dmence les diverses qui, jusquedes chances de gurison. dans dincrentsftats psychiques ont provoqu post fbrites assex ayant fcbri!es. souvent soit !cs caractres
des troubles
ou de simples Si les ()<'s psychoses mtanco!ies(Kirn) asthniques ont prsent un proen gnrt cas taient favorables, quetques-uns nostic ~rave. les cas de deHre conAffections rhumatismales. "arcs, Quoique scutifs tancus, une une diathse On doit prdisposition rhumatismate certainement rnis en doute. goutteuse, dans admettre, ou ne sauraient tre circonsquetques it peut arriver aussi ators reconnaitre ou ses lorsqu'il pyr!e cerveau
<jm; cette prdisposition morbide <)H(' )c principe fmctoppes. ~jtt ''Hc cause nf faut Suivant la folie, confondre le
mais t'aHnation, n'existe pas, et il faut bien porter D" Bcrthler, avec vient son la action diathse sur
dtermine
crbra!,
grave dans
vermincuse dtermin d'affection ayant cxcn)p)ps duSau!te Legrand ptut~t des accs de dlire prolongs. ptus ou moins a itt- des fait" intressants notamment de par ies auteurs, rapports i:n\t's 'L'nt )og<'s dans te conduit t auditif une ta prsence aurait t''ffnm des accidents rcncnntr t' \putsion des cas de de vers externe, cause de vive dans les fosses ont irritation, et Ferrus nasates. et aurait d-
quelques ou t'atination,
crbraux.
gurison intestinaux.
maniaque,
a communiqu
wM. ~t.)./f't., t8t~, p. ).'<<). ))m'tf~ton. Xft~c/t; V.)t. 4S. ,? Kiro..(M. P.<<tff~< t}<rthicr..Vct'ro~.t t('. )S?.'t, <<t/At'v'/<
06 mdecine
PATHOLOGIE GNRALE.
d'un aHcne (1) l'observation immdiatement guri &pr.~ d'un ts-nia. Frank a vu, chex un juif de la l'expulsion un Lithuanie, d:!M cause furieux, a observ par des ascarides. un jeune Vogel homme chex lequel deux attaques de manie an. furieuse, quelques nes l'une de l'autre, se dissiprent immdiatement aprs l'expulsion d'une assex grande d'ascaridas quantit atteint (2). Un malade, de dtire de vers lombrics maniaque produit par !a. prsence dans l'esa t guri aussitt tomac, leur expulsion aprs (3). Fricdreich (4) a cite un certain nombre lment d'observations dans la lesquelles prsence d'helminthes, tscnias, lombrics, auraient ascarides, provoqu des accs de dlire subit; aurait t suivie de ta cessation l'expulsion immdiate des accidents. presque Cette cause, ne nous quoique peu frquente, parait pas cependant
devoir tre mise en doute (5).
excs Onanisme, sexuels. Plus le systme nerveux est excite il et plus il s'anaihtit, plus 8'au'aiblit; l'excitation plus il est dispose On remarque ici un cercle cruel d'irritation et d'atT'aisscment, dans les forces s'usent et se consument. tequet En t~tc des causes une atteinte qui viennent porter au profonde se trouvent System;' nerveux, l'onanisme et les excs sexuels. Quelques ont dt'-crit d'exercer Dans auteurs, particulierementTissot, cs ravages que ces tristes sur l'ordre ta constitution des physique Deslandes, habitudes ne et morate H. Fournier; pa,
manquent de l'individu.
altrations on ne tarde pas observer physiques, du sujet, l'amaigrissement en mme qui se piaint d'un sentitemps ment de lassitude, d'abattement et d'une sorte de courbature. Lu physionomie perd sa frafcheur une teinte pour revtir f~rise, terreus* ies yeux sont entoures d'un cercle gris bleutre; est capril'apptit la digestion cieux, it n'est pas rare de voir paresseuse comme survenir, consquence, et quelquefois l't-puisemnnt, la phthisie putmonairr. Au point de vue morat, les suites des excs vnriens ne sont pas moins dsastreuses: on observe d'habitude une disposition hypocondriaque d'ides de suicide; accompagne ou bien un ctatm!iniaqu<avcc :maib!issement des (acuits inteitcctuetles l'incohrence d~ ides s'ajoute des erreurs de jugement et divers troubtes de la sensibilit gnrale. On peut, en outre, la lenteur des mouvements, remarquer le debout l'.rlrxtrC. tte rrrilecirrr', (1; jo''I'I'IIS, l3ull. cCr~ ~M/ fff' rj<v/. ()) Fcrru. w<'<7<'wt< ~tM/f; (3) t''f~<ro-/Mye/if)/o~K~ tg.t. p. ').~ (f; t'')'if'<in'i!')), /'<~o.<e ~rf</F. rrMi~ t)a'tinc. dM~)/<oa~-M (&} <.<r/M Ma/o~.M Mr~t~t~M. t 877. ti~? ~ar~8'7' tioo. Paris, 188J, tnco~i~t~
Mitiou. nwt~
)~ti<. c.ii-
pusillanimes; l'clat de la tumire.~e des personnes regard qui tes R(!'raye, ils fuient chez tes plus nobles instincts sont leur eux; entourent; paralyss n'est pas hbt, a quelque chose de sournois. lorsqu'il Ma!gr regard, leur fois tat sujets habituel et de timidit ils sont quelqued'apatht~ apparente, des accs de fureur, et peuvent devenir extrmement Un jeune aous avons et dont la homme observ, que de ces regrettabtes frapper sauvage, a voulu, excs, sa mre d'un
craintifs,
coup de couteau. Que ne puis-je, dit le D' EtUs, emmener avec les tristes victimes de ce vice, d<' tous tes jours, de tcur funeste terribles consquences passion
Je pourrais leur monles plus disfavorises des talents trer des personnes par la nature les rendre utiles la socit et en faire et tes plus propres tingues tombes et OMdans un tel tat de dgradation urnement, physique t'ahque le cur se brise cette chez vue! comme mais tant elle aussi parait commoins de !'a!iles Esquirol mune chez tuncste 11 fait nation H n'est chez t'habitude signale les femmes que tes premires. souvent en tant la consquence le pr!ude. frquemment surtout ta priode prodroirrsistiblement des excs que la mastnrbades la gurison cours de !<'ur' mafureur. dont parents invo!ooou aboncause (i) a il de l'onanisme hommes;
pas rare de voir des malheureux, de la paralysie tuique gnrate, pousss scxucts. fait encore observer Esquirol t'on est un des obstactes qui s'opposent ati<'n<'s
justement te plus
te frquemment, qui s'y livrent pendant iadic. Les crtins, tes imbciles, tes idiots s'y abacdonnentavec Les auteurs sont partags sur la frquence de cette cause est difiicite d'obtenir soit du malade l'aveu, lui-mme, soit des des renseignements. de fournir cinu's Spermatorrhe. tan'cs du liquide Pollutions. sminat. pour peu constituer des On a signal soient qu'elles chez tes jeunes Le professeur malades chez les pertes rptes
comme dantes, pouvant du dsordre dterminante recueitti sion au suicide. pendance les pertes force quand t'histoire
facults.
de plusieurs de ces lesquels t impulexistait ou s'accompagnait du penchant au meurtre seule, intellectuelles taient tellement sous la dCes aberrations de ta spermatorrhe, sminales venaient celles-ci qu'elles disparaissaient et reparaissaient de nouveau. aussitt avec cesser, se manifestaient que la mme
~8 Le D-' Liste
PATHOLOGiE GNRALE.
a communiqu de ses remarques (1) le rsultat, sur ce a recueitti sujet. Il l'observation de malades chex lesquels i) existai annes des pertes depuis plusieurs seminates involontaires, et qui les prsentaient suivants symptmes soun'rances physiques plus ou moins dont le sige et la nature anciennes, sont difncites a dterminer penchant la tristesse, instinctif, irrsistible, a ta metancotie, et plus tard au suicide; de caractre, changement graduel d'ides~ de temps d'affections, en temps, d'habitudes; faiblesse de l'intelliet surtout de ta force morale, ~ence, au travait. inaptitude indcision tendance habituelle, l'isolement, irritabilit, mfiante et disposition souponneuse. Un de nos malades nous crit les lignes suivantes Je suis un jeune homme de vi.~t-cinq ans, ayant des pollutions nocturnes qui m'auaibtissf'.u mal iacotonne exh-aordinture.nent; alors j'ai ma! auxYem. vertbrale, cnfm je suis )as et fatigut' Je suis p:'de et rnaisre, mes membres sont d/ tout cela provient de la charncs; masturbation, que j'ai appris." d'un autre garrou, a t-dge de douze treize atis, J'ai toujours uu ~rand apptit, mais ta rie se fait p!us comme autrefois; d.~sUou un peu, alors j'ai quand je ma.~e mat au ventre. H y a dj longtemps que je n'ai plus d'rections, et la nuit In
semence uaux sont s'en dilates, va sans qu'ifs ta ne moindre sont p!us rection. en .tat JecroisquR de retenir ia t.'s vaisseaux ..)s ~m.. sont semence-
devenus etceta
ainsi depuis
J'ai auom
cette
i'on para)vsic
cause
est
rebf-iie
aux
ai
tesafections
remdie ni
(-erebra)es
perte. d<-
los moyens proposes combattre ie~ pour pertes seminates, ou provoques et parficutierement invoiontairGs. h <-auter.sat.on de t'uretbre, contre ces dernires emp)oy.;e parLaHemand. plus Menstruation.
peuvent cause tre .ncontc.stabte considre, de
Nous
dmence
exannnerons
tard
Chez
les femmes,
dans une foute de
les dsordres
de ta folie, circonstances, !) est
de ta menstruation
comme des jeunes une filles
!'exp!osion
suppression de t'ecoutement brusque menstruel, ait t la raison, quelle qu'en refroidissement ou impression morale, etc., a t frquemment ta cause dterminante de t alination, qui a pu se dissiper ds que les re~e~ se sont retubties Cette .uttueuce de la nergique sur menstruation, se t'organe.ccrebrat, )) Li.< NM~. de l'Acadmie du M u),,),.j, ;g~
prouve viennent
qui tion
deviennent
folles
par
suite La
mmes
DES MALADIES SEKTALS. des femmes de l'apparition se manifeste. chez lesquelles alines, de la menstruation, on peut remarquer
<M
pour Au dbut
formes
de folie,
importante. une malade, entre autres, prise chaque violentes. Sous tinmienee homicides tu ses trois enfants, peu chez de temps
de Stphansfetd. La pubert peut tre chez les jeunes gens, des accidents touL ta source nvropathiques travail
alors donne tien qui s'accomplit physiologique des facults et une surexcitation oouvettes, qui, dans desordonne. au cerveau une activit vient imprimer f)' Rousseau, avec itt'sistibte, l'aiguillon son cortge de l'amour de joies c'est une application qui se fait et de douteurs,
sentir,
pressant,
d'* dt'reption'). Quelquefois ou bien une tude mat entendue travaux abstraits, et inconsidres. des pratiques austres du!-ant Chlorose. a la ch)orose :uin!)h's et Anmie. a un tat Les exemptes de ch!oro-anmie, et les cas de gurison
<*t d'esprances certains prmature de ta religion, r~ intimement commun-: dans eonfi'; h's
cha'jue jour, La plupart -t'nt agir sans mais ~p< dute ~)) ''Ucs Sot'tt'S.
tonique ferrugineux les tablissements d'aUns. aigus en portant surtout en dterminant des accidents graves, sur les
sous uniquement et rparateur s'observent, diatheses. nerveux tat d'anmie paraisune action profonde de diverses
affections
certaines centres un
doute c'est
viennent
produire chaque
nvropathiques
des jcuoes ftUfs femmes, jour de malheureuses 'tf'n! la figure paie, les muqueuses la teinte bteutrc des dc'dores, tes palpitations, !e bruit du souffle artrie!, s( tt'rotiques. indiquent
"uttisamment une attection ch!orotique arrive & un degr tev. Dans
<h) observe
la plupart des t'as, il suffit de prparations et d'un ferrugineuses en mme temps n ~ime substantiel pour voir disparaitre, que la chtonerveux ta consquence. n)s< k's symptmes qui en taient est-ce bien de la mditation des physiotopas une chose digne praticiens, que cet antagonisme perptue! entre la prdominance de la force d'assides phnomnes nerveux ?Aaiagonistue nutritif et les phnomnes <1u<juc) il rsulte que, p)uste systme vgt:)ti)s sont pauvres et tauguissants, du sang est dimiplus la quantit est dpoutH de ses parties nu< e, plus ce tiquide organisabtes, plus aussi les phnomnes sont mobiles, et dsordonexalts, irrguticrs des i~istcs et de l'attention <!))rc le sang et les nerfs: tnHation et la prdominance
140
PATHOLOGIE
&NRALE.
ns M()).
Le cerveau
ne trouvant
plus
danslettuide
sanguin
les conditions
physiologiques fonctionne! et
de l'tat (2) sous l'intluence chlorotique, tant au fond une anmie. lysies que l'on gurit par le fer. La chlorose il n'est pas surprenant dans cette maladie ait observ des trouqu'on bles accompagnent quelquefois ports a un si haut vritable Pour Sandras, manie. tale peuvent l'anmie. Boureau souvent, miques thorc. avoir galement crbraux, qui cette degr, toutes leur altration du a not qu'on les formes de origine l'altration des unes tous troubles sont les dans sang. l'existence l'alination et se Ils sont d'une mendans
la chlorose sensorielle de
(3) fait remarquer qu' chez les femmes hallucines, du sang; que les autres prsentent
mlent ou an-
la constitution de la
physico-chimique
chlorotiqucs symptmes
se tromper, cas, ce serait dit-il, mettre l'altration du sang sous la dpendance de l'au'cction nerveus' car les dsordres nerveux sont presque comme le toujours produits, du liquide circulatoire. l'observation, prouve par la lsion La chloro-anmie, dit avec raison favorise les stases Hiidebrand, sanguines on mme, lite limite diverses substance Nous tion locales, a vu se avec de crbrales; congestions des inflammations produire jauntres, la substance dans le ramollissement crbrale, les dans quelques cas partielles d'encphade et l'ulcration de ta
p!fque de
taches
parties grise.
particulirement
le chapitre d'alinaconsacr aux formes d'autres causes dterminantes du secondaires, maladie, tels que l'~a~uerp~'a/, etc. en rsumant traumatisme, et sur <auM~< les ~ut'(w;, quelques sur ce qne les accidents sous la
de cette
u~o.rtca/t~s, l'a/cco/wc, ce chapitre des causes terminerons qui ont t publies a propos du le nom que de H~'t-fw a Erichsen
c<)HCM.<<:)n.
dcrite cause
.<nr</
Le traumatisme de troubles
peut nerveux
d'alination
la folie. Nous avons qui caractrisent expos ce sujet dans notre sur la paralysie chapitre On peut admettre des que, dans la plupart tale s'est la suite d'une cause dveloppe chez l'individu, soit une prdisposition
il existait
()) Trousseau, Afa~. w<'< t. lor, p. 5j). (2) VaHeix, Guide (lu m<'<~c~ /K'o/tCW). 5" t'JHion, Paris, )86ti, t, H. (.)) Boureau, Mmoire pour le prix Etqui)'')). ~/tt!. w~. psych., tSji.
ptus grave et particulirement l'accident f)!'a!c, dtermine par ) ctnotion profonde qui en est rsulte. comme cause du traumatisme, considre La question ment ou tardif ptus ou moins rapide de grandes difficults. environne d'un tat d'alination un temps tt fut
a la tte pouvaient non seulement graves que les coups, les blessures des aptimais au contraire de ne pas causer dvelopper dommage, facults en intelligence tudes nouvelles, changer suprieuredes jusquede la moyenne ii't au-dessous (1). M sous ce succinctement les observations Xous rsumons prsentes, dans rapport, f.'innucnccdes monttes t't~'L l'excellent travail traumatismes que nous citons. crniens sur !a production te soin du des maladies !t faut
dsirable.
de voir
directement
m.di'jucs. du caractre et des sentiments t uviHc (~) admettait que l'altration si frquemment aux coups sur ta tte, et qui n'est att<'< tifs qui succde auvent morates, que passagre, pouvait s'expliquer par des causes de l'avenir, l'affaiblissement li taconvates)< ha~t'in, ~inquitude certaines lqui succde si elle n'tait it croyait se demander, sions crniennes, qu'on pouvait conscutive !'<w~rc~<on dtermine morale, par l'accipas souvent de la lsion cranienne e!ie-mme. dent, ptutt que symptomatique Les chutes sur ta tte, mme ds d'autre ~squirot part avait crit: ( ~tce. etc. A propos mme de l'piiepsie a ta folie et en sont tu premire enfance, quelquefois ~r''<;t~<M< sur la tte, prcdent caosc excitante. Ces chutes ou les coups du dlire annes ptusieurs l'explosion (3). <irit'singer, -iur )a grande ph'ies du de tte dt'vctoppement ajoute Christian importance ont graves, de la de
(4), est un de ceux qui ont te ptus insist les lment Toutes de cet tiotogique. considrable sur suivant lui, une influence simplement du crne, commotion
des soit cerveau, panou des pertes de substance etc. Dans ttf'tucnts sanguins crbrale, ce n'est la blessure, <1 autres cas, au contraire, que longtemps aprs un an, deux ans, six ans, quelquefois mme dix ans aprs, que l'on v~it clater la maladie mentale (5). n<" )) Christian, ~rcAtpM de H~ro~'e, t Fo\Hie, .-tnn. m~.p~/<t.. !88), p. 359. a) Esqutn't.op. <t< t. t~, p. 3. 4; Chrmtmtt, toc. cit. .ii Gricsin~tT, trad. !)~uuu<p.9[). et ~3.
H2
PATHOLOGIE
GNRALE.
Schtager
nes prcises hommes,
(de
7
Vienne)
sur femmes), 500
(1 a essay
atieues de foiie qu'il
le premier
a examines,
d'apporter
it Dans f) a
quelques
trouve cas, ta 49
doncas
traumatique.
maladie
mentate
clate
moins tard et
d'un quatre
art
imprime qui se tendance aux conpar une grande testions une emotivite aprs de minimes d'atcoot, ingestions exagre. des etc. Le pronostic oculaires, lui parait hyperesthesies dfavota paralysie rable sept fois il observa Enfin f'autopsie gnrale. qu it dix fois, lui permit de constater put pratiquer l'existence de cicatrices d'adhrences de la dure-mcrc osseuses, au crne, etc. Si, ajoute
scutive au
mais de dix
trs ans.
souvent
admettre
que manifeste
Schtag'-r ta folie un
Christian,
traumatisme
Schtagcr
une fotie
a la tendance
particulire,
de faire
une /<~
de la fotif
~wa/cw,
con-
tendance Sf<ae.
est
encore
bien trois
ptus cas:
dans dans
te travail
publie
et unique ne survient
immdiate qu'aprs
caractrise tondue, par du caractre 3" ceux enfin dans lesquels te traumatisme ne cre qu'une a ta fotie, celle-ci prdisposition n'clatant t sous i'inuuence que ptus tard, d'une cause occasionnette. Christian fait remarquer les plus rcents que les auteurs admettent tous que ta folie peut tre t'unc des suites tonnes d'un traumatisme du crne: mais teur attention s'tre parait porte trop exclusivement sur la paralysie et f'~pitepsie. gnrale en soit, on doit Quoi qu'it admettre les lsions cranienn' que diversement teur agissent suivant nature et leur mode d'action. se traqui en rsulte, peuvent duire immdiats par des symptmes qui sont d'observation vulgaire. Tels sont les troubles douteur sensitifs, vive d'oreittes. plus ou moins bruits de ctoches. hatincinations de l'odorat, quelquefois comme Christian en a rapport de )a mnquelques exemptes (3). Des troubtes cerveau, titite peuvent egatementse manifester, ou monoptegics intellectuels, engourdissement passagres, du bras ou de etc. la jambe, hmiplgies aux troubles des convulsions, aller du simple L branlement du ta cowwo/tOH
plusieurs
~f;- tt't'ft/tfr~c' Vi~mx'). ~f'~eArt/'< ff<f,'<'M~c/ \'Ht. p. 4i)t. fA~c;' <'< (/;<)'('/< ~c/<)<'M<')'.<c~ue<'Mny f~ A'o~/p~c<:)~)t/ /<f)-t)(F)
A'H')M<'('< Urtun~cn, )868.
~!) Ch''isti{tn,
art. UAt.no'~noNsdu
TIOLOGIE DES MALADIES MENTALES. scut, prouve ['<n<u"~i<?~'aMM'a~'?M< combien le cerveau d'autres auteurs a t ont profondment cit des brant, c'est
~3
de perte de exemptes \t~h't Maudstey, des cas observ on a encore mois dur plusieurs ,n.n.ire qui avaient l'indilesquels inconscient, pendant et d'automatisme <),. demi-stupeur trs complique qu'd avait souvent des actes, a remplir yidu .outinue aucun il ne conserve races, et dont avant ou proietes. commences comme considrer que l'on doit Ce sont ta des phnomnes avenir ils ont en gnedu crne; du traumatisme ~~M~ t.symptmes de trace laisser sans apet its disparaissent dure, ra! un.- courte son tat de sant revenu bless compltement parait p,nK-. Le ant''r!cur. ils se manifestent autre nature, sont d'une ~<~ f es accidents de ~~<sous forme l'accident, ou le troisime jour aprs ). second mtlametc. Ce sont des troub!es d-a~ c~r~, .1 .<~~ en cas de et qu,, n'avons nous pas a insister sur iesquets .n.d'oi.s sur ou moins profonde une atteinte plus porter peuvent ~ris.,n, morale. et la sensibilit le caractre tiB~Ui~ence, un temps pres sont ceu~ tertiaires qui surviennent ) ..s accidents donne, un moment qui ont eu. fort ion~. chez les individus .(.t et de parler, nous venons dont ou secondaires a.dents primaires ne se On comprend quds dfinitivement guris. ont ..a paru n.u de c.md.t.ons et qu'ils dpendent ncessairement ,L.it.t..nt pas immdiates. det..rdes !6sions ptus ou moins ta~erison particutieres; dfinitive. peut tre min.-cs par te traumatisme, par Chr.st.an. devctoppes tes particularits rsumerons \uus est frquent, quand de l'intelligence du dveloppement ) nr~ cas J'.ntet<.genc<dans d'autres rac~d~tse produit dans l'enfance; un tat de et dtermine d'une irre~utiere fa.;on J~. ioppe dc~ner~ i nous-memec.tedespxemptt". en avons nous comme c.nn-.n.-ntatc, mcapaMes impu!s.fs, maiequitibrs, restent hixarros. t.. mdividus Ces cas sont de Lasgue. ce sont les c~~ d'an travail soutenu, se manifester peuvent dan sur la tte. Gat! cite lecas de la suite coups c)u ks jeunes ~ens Mesure ta t~e d'une la suite devint voleur, homme qui jeun. au aucun penchant tt n'avait prsent jusque-l suivie de prison, de telle leur accident, aprs atcootiques vol. t) autres sont devenus !es attaqua epitre incrimine. L'pitepsie, devait cetui-ci ~rt.. que des traudes consquences les plus frquentes l'une sont ktHormes survenir voir t epdep~ de rare II n'est craniens. pas ,na!i..nes L~ et de caractre d'abord, ta folie ensuite. pncott'assez frquents. d'humeur chamfements
),<'tmp.f'<M<'rMceH!'ew<<~<
)4t
PATHOLOGIE
GNRALE.
en principe une qu'il n'y a pas lieu d'admettre comme Sl~ac dite folie h'aMMa/~MC, forme Sclilager, le faire. et Krau't-Hbing ont cherch du choc traumatique. comme faction en effet variable Rien n'est de savoir il n'est mme ses rsultats comme pas possible prochains; Christian remarque de folie spciale, exactement dfinitivement atteinte. de i'encphale la partie d'ailleurs seu), il n'agit Le traumatisme pas autrement jamais n'agit dans i'tiologic des maladies les causes que nous voquons que toutes )! insouvent comme cause dterminante, monttes prdisposante. quelle est tervient surtout en faisant du cerveau un /ocu~ M;?!onx au aucune il n'existe antrieure, prdisposition quand latentes. il met en jeu les prdispositions contraire, voir survenir l'une C'est Christian ainsi, que l'on peut ajoute de perscutions, dlire folie monttes des maladies manie, ou ['autre Le traumatisme circulaire ou dmence, paralysie gnrale. pilepsie, la folie qui en est la consquence, en gnrai, imprimer un la dmence seule prsente caractre peut-tre spcial; !e nom d'CMCt'p/ia~c cachet c/x~ <~ qui lui mriterait particulier de la des caractres Elle rappelle quetques-uns Mus'~-a~M~uc. on n'observe mais elle a une marche plus lente, gnrale, parahsie et les ides de grandeurs s'accomde la parole, pas le tremblement tels que la cphalalgie, tes verd'autres troubles crbraux, pagnent de mmoire, etc. (t). tiges, les clipses ne saurait, un mme Suivant la suite l'auteur d'un que nous traumatisme et plus chemins le pronostic de la folie, survenant citons, du crne, est toujours ce qui grave, une altration ne saurait la rattacher qu'a plus ou moins tendue Les de la substance de chemins des auteurs Vibert crde ter dter~'s~eM~ ou, tout
puisqu'on profonde de
de fer.
accidents l'attention
beaucoup ont, depuis temps, quelque d'Erichsen Le concussion spinal miner une ail'ection que psychique, ment ont tudie (2). cas rares, les signes a pas mais Dans quelques n'y l'accident,
attir le docteur
mdecins. peut
et d'autres
a particulire-
mme cetui-ci
de connaissance perte complte un tat crbra) dtermin partide demise tout que elle-mme croit guri, comptf
caractris culier, principalement inconscience et d'automatisme borne presque reprend d'abord cette
paresse en quelques
par une sorte d'hbtude, crbral. H peut arriver intellectuelle qui disparait jours; d'avoir le bless se chapp
et se flicite
a si bon
~)) Christian, op. cil., p. 4!, 42. ('~ Ch. Vibert, La n~'oM <raMah'~ue.
Paris,
)8i)3.
TMLOGtE
DES
MALADIES
MENTALES.
)45
au\
de l'accident; ce n'est qu'aprs consquences les troubles crbraux, que t on voit apparaitre et lentement. graduellement (lui augmentent f'.nmi <'s! tes troubles !'on de l'intelligence, c'est suite la des peut-tre~ f.tu)'ab)<' que te! a re''u \i('[trK't)t constant; plus constate a~a ou un mme
nn choc
traumatisme
le faits des rcents, de garder menus de ta journe, des dfaits de la besogne accomd'crire sur un carnet tout ce qui concerne le p)n: ils sont obligs viter des A un degr tr.tvait omissions pour perptuelles. plus et en gnrt chex les btesss d'autres troubtes avance, qui prsentent incapables vnements diminution de la mmoire t'r'braux.it courante, y a, outre cette fm'tttx's graves sur des notions antrieurement portant acquises te matade oublie la date des u'n)'))):)tis)n< t ge de ses enfants, cipaux vnements de sa <pn tois, c est surtout n'cnrmnitra ses amis, t/:ittcntit)n est aussi des au prin-
lmentaires du catcut, vie, tes rgies quella mmoire des mots qui est diminue un biess mais ne peut se rappeler leur nom. une sont des facults Le malade le matade d'une te ptus constamment ne peut se livrer a un pnible". triste devient d'anxit et te ptus trayait pro-
atteintes. pc~fuudment f(m~ h's conversations t<L'schangements <tn"tio))nabtc. ;un''nG jtmaostic nvropathe. <t;tn~rquent <)u<'tques !)utt'r quelques d)'s crises fcheux,
ordinairement sorte
Le car!<ct<resubit et irascibte, et trs insurmontable comporte antrieurement la cphatat~ie qui un se Dans aussi du
L'insommic,
des sens, de t'oue, de la vue, organes de ta sensibilit de la motitite. gnrate, fauteur dont nous analysons ajoute des accidents de chemins de fer ou souvent te travan. de
'));<' ctte/ les victimes ti.sxtf's analogues, it se produit te ptus 't<~ de petits ecchymoses, panchements ta ~m'ta'-e du cerveau et des autres s~)))t quelquefois silencieuses r(.K;Hon infhunmatoire qu'ettes ~ui stabtit s~nt ta cause conscutivement, et qui marquent
trauma-
deststonsjnat6rtejtiea~
voit se dvetoppergraduettemcnt. des htesss qui ont succomb brate, dont on ne put
c'est la par elles-mmes; et la mningo-encphaiite provoquent une poque tardive, qui plus ou moins le point de dpart des troubles que l'on Erichsen (i)etVibert!2)ontobserv une commotion crmatrielle apprciable. tM6.
iO
parties et inon'ensivcs
On Mat/MMy <n<<o//t~' tM/Mr<~<A<7M~c'Mt~~M.l.ondon, )) Erichft'n. '2 Vibert, ~ nvrose <rat<Ma<tgMe, ParK, tS93.
UAOOsttT. ~a~tdiea ~a/M.
146
PATHOLOGIE
GNRALE.
difficile des
expliquer traumatismes
mente crbraux.
d'tre
signal
et
de
figurer
dans
crbraux sont accentus, surtout symptmes lorsque une marche le pronostic est naturellement envahissante, mais it est. impossible de !e formuler avant grave, qu'il se soit coui au moins un mois ou six semaines l'accident. depuis Westphal, considrations de vue anxit, au bruit, tuel, ment monta!, cit avait en 1878, publi Vibert, par d'importantes sur ce sujet. tudis Quatre surtout au point malades, avaient des troubles prsent psychiques analogues
motivit tristesse, exagre, irascibilit, imprcssionnahiht la lumire, de se livrer un travail inteUerimpossibitit maux de tte, insommie. La frayeur ressentie au movertiges, de l'accident surtout avoir t la cause de ces troubh's paraissait On a, en effet, remarqu et des chauffeurs, qui mais nerveux qu'on avait pu semblables, renoncer leur dans avaient certaines t et dfs observations, menacs d'un accident ont t atteints de
conjurer,
qui
a tel point quelquefois qu'ils avaient df) Erichsen a fait remarquer au~si au moment ou l'accident se produique des personnes qui dormaient sait avaient aux troubles chapp, en gnrt, conscutifs. psychiques Charcot ces troubles comme des (i) considre manifestations de pousss service. l'hystrie, suite du auteurs bitii ment chore. maladie traumatisme. qui, reste Cette latente opinion et Oppenheim. n'appartiennent retrouve dans tats se serait rvle )a jusque-t, a t vivement combattue par les Les pas, troubles en effet, de ta sensiexctusivla cet.
allemands, Westphal cutane et sensorielle on t'hystric la neurasthnie, le fait des cadre les
divers
comme admettre, sion morale, sont tnr~ir de cette encore nvrose. te.
psychiques de ta symptomatoto~ie,
les victimes d~'s dsordres psychiques, cttpx de fer, sont congt~nts: its ne font pour tes~tus ainsi dire jamais a un degr ptus au moins accentu. dfaut, Le malade un habitus it devient prsente particulier, n'accusombre, taciturne,
sant pas de tui-mmc ce qu'il prouve, ne se livrant pas tacitement au
tes
mdecin, recherchant obscur de la chambre rement ainsi pnible, prennent malaise s'il souvent
restant sotitude, pour viter ta lumire Il dcrit que te bruit. sans cause apprciable, lui donnent un crime parfois ou si un
la
souvent
dans
un
coin le
ordinaiqui
un qui tui occasionnent ta sensation qu'it aurait malheur immense venait <t. )889, t. XX). {'. t'
()) Charcot.
TIOLOGIE
DES
MALADIES
MENTALES.
i~7
dt s'abattre et tte
sur
malades sanglots. et sont eux-mmes )~ ptus futile de colre aussi ils "t~t des accs j.cs troubles sont comme de l'intelligence, ) :)ttcntion, -.ign.ds vt.
courtes
lui Les
ces
accs
frquents que peu justifies. de la mmoire, la diminution les et auteurs trs allemands, intenses. Les prsentent
aprs des
mais malades
non
pas conserdt-
)a justesse
priodes
ides;
quelques-uns
inte!tectue!te
cependant
accs convu!-
sits,
ou des vertiges. de connaissance des pertes il faut de symptmes, un second )):u)s groupe et la nuque, l'insommie dans la tcte et dans vertiges.
les accs convuisifs de connaissance, les pertes reproduisant des attaques les caractres exactement d'pilepsie. quelquefois sensitive on trouve t'anesthesie et Oans un troisime enfin, groupe sur les divers du corps, 'pr)s~rie!tc points irrgulirement rpartie les troubles de la motilit consistant en etc. On peut alors contractures, supposer ou d'encphalite. de" foyers de myeHte la guerison C! malades, quoique quelques dans le mme tat pendant d'autres sont rests trts.quipouvaientd'abordparaitreassextegf'-remcnt ou de plusieurs sent au bout d'une dcraNc. sont dus a des En n-sume, de ces symptmes hysterodes beaucoup du cerveau de la moelle. trou)')es fonctionnels ptuttque de M. Charcot, ne cre pas une f. traumatisme, d'aprs j'opinion Xt ~<'Mf?~'M.!t agit chez les ~?'<~<sp'M~, ntf~ tion nerveuse de par leur h~r' <!itf nerveuse, pour dterminert'apparitiond'atectionsquctesproi;rts rcents de la neuropathotogiepermettentparfaitementdf ij's <i''ux atYections !cptus frquemment qui s'observent
ra'th~ nie et )'hysterie,
et
annes,
sans
prjudice, ou non.
d'autres affections du reste, Le traumatisme eat. en rsume, restant la cause vritablement de ta c'est gn(I). peut fondaau
du
prdis position, mentale la pandysie t'atination avec suicide, qu!'tt y voit aussi chez un alcoolique rt' te </p/<Wum ~'<'w<'H, survenant traumatis ).a [x'vrose aussi se !u'itaux, traumatiquc dvetopperchez modifis seulement mental (hystro-ncurasthnie des petits enfants avec dans leur traumatique des caractres correspond (~
t'influence
d('\f)oppcment
encore
<.H!) dp la Tt'ttrettt', .t')K<t/t's <<)t/yn<' et de medecine <!<</a~, )~M. 1 Vibcrt, ta net'tf~ ~out t8'M, <rMUMa<<~Kcc/<M cn/a7<<j ~M~d'A~y., t .)H. p. 139).
CHAPITt
MARCHE ET DE L'ALINATION MENTALE
MALADIES
INCIDENTES
toutes tes maladies, elle a des ~r~f~'owcA', ou une priode d'une dure plus ou moins iongue: une fois dectar<'e, d'incubation, ette affecte une ma?'c/' variable, et prsente /c)'MHn~< diffrentes Entin certaines M!a/fi<c.<; tHC;(~')t~< peuvent survenir. ARTICLE 1~
MARCHE DE L'ALINATION. dit A. t''oviHo (!), ne se manifeste L'aiienation mcntate, dans [<; do faits qu'aprs ptus grand nombre une srie de changements qtti fa d'incubation. :f est important composent ce qu'on appeite priode de connaftre ies signes une semhiattic principaux qui annoncent maladie, Les prodromes toutes sortes de formes peuvent prendr'' its se mesure se deveioppe souvent muttipiicnt ta raison que !'a.u'ection conserve encore assex d'empire menaces de pour que tes individus fo!ie puissent eux-mmes anormale dans laquelle i)t juger la situation se trouvent. A fa priode les malades d'incubation, du cote de tt prouvent, de ta respiration et d'autres fonctions digestion, de !'ecoimportantes nomic, des dsordres tantt perte d'apptit, tat saburrat particuiiars des voies digestives, tension or' epigastrique, quelquefois voracit; observe des mouvements de la respiration, des soupirs spasmodiques un sentiment de pression frquents, s!a rgion prcordia)e, des pa)une sensation de chateur dsagreabie pitations, de ta cphatatgie. dM une iosomnie un penchant vertiges; persistante; irresistibte a sf livrer quelques t'onanisme, excs, aux excs de boisson, etc. ()) A. FoYUte pre, 0/c~ow. t. i", p.523. ~m<'d. e< de cA~ D)-s<. e~ t5 uo/!<Me.f. Paris, )<!M,
MARCHE DE L'AL:NAT!ON Au point de vue suivants pL~mes toutes duite les personnes des prsente moral
t49
on peut rencontrer les symla solitude; il s'teigne de {'individu recherche sa conlui taient sympathiques qui, autrefois, et intellectuel, anomalies
d'tonnement son entouqui frappent et des pasde trouver chez lui un drglement rage on est surpris d'observer, i! on n'avait '.ic'ns que. jusqu'alors, pas eu l'occasion & une gaiet accablante d'une tristesse exagre; passe brusquement facilement et l'on peut con-.tah'r absences it a de frquentes d'esprit,
( hf~x tui une irritahitit inusite.
un il
tat semble La
maait
une excitation quelquefois promise souvenirs sante, et lui fait reproduiredes depuis tonpque l'on croyait le ta t'p/OH~ s'amoindrit; se fixe avec peine, L'~<OM tf';nps cHacs. ses intrieurs devient )c jouet des personnes matade qui l'entourent, rn' tonh mes peuvent suppose tacitement une m)'a/ altration te dominer. du jugement. l'homme une qui, tombe sous conversation t't'ntpir~ de-* tascive. de p!ein"s par suite. Cet affaiblissement de 'a vo-
maladies autres H est Il remarquer comme que la folie, plusieurs la premire se manifeste souvent, <'<'rchrates, priode, par t'abprrale fait observer firierre, tion et la perversion du sens moral et. comme exister avant d<* H")smont, des symptmes longtemps que la peuvent foth' se dctare L:t c"nnaissance manh re d'tre un'' donne fmscment compltement. des antcdents antrieure principatc est donc, pour du mafade. comme ta comparaison avec :-a
dfautles renseignements il n'est pas difficile L!- plus souvent, l'auteur que nous citons, ajoute de dpression ou d aft'ai')<' cunstater le caractre d cxattation, gnra! tuiou ce caractre mais il est des circonstances gnrt hh~scment; du monde ncessaire H n'est ni'm<' n est pas vident. pas le moins (ju it existe des dctarer puisse (tans beaucoup du moins te matade !:t volont "ft'nts, tt'ftir des discours piu-. t'dn-, insenss. dans bien tranches, dtirantes conceptions est atteint d'une maladie individu quun proprement de cas, it n'y a pas de dlire n en manifeste sontattrs d'une voit pas, mais faon et commettre dans les pour qu'on mentate: on parler, les senti-
Criesin~er, MaHtCu-
beaucoup
de mlancolie,
plus
~'0
PATHOLOGIE
GNRALE.
la felie dmence la
raisonnante,
trs
souvent. avoir
aussi lieu
de brusque,
d'une te cas
grande
d'un chagrin
excitation,
inattendu,et'
violente,
d'une
coiere.d
frayeur,
~ous
verrons
plus l'affection
loin
que,
dans
ou
ette
fait
tout
en gnera) un pronostic moins prsente en soit, cstdectaree,aHenationotf['fqu'il iorsqu'eHe une marche travers on peut reconnatre tente, taqueie d'augmentation,
se montre souvent
a coup defavo-
priodes
EUe
de .f~M
aussi
~~0,
sous
de
deux
dcchn
formes
et
de conva)e~principates.
t'une
aigu
et l'autre
ta
on
opinitre.
i'insommic
prostration d'irritation signes les terreurs Dans ptomesen reaction t'conomie constitution
fixes.tes
peu
s accomplissent moraie n'a !a souH'rance plus troubk', constitution physique, qui s'ametiore a un cnd.)onpoint parfois remarquable. d aitteurs, dans prsente nomie et des caractres qu'it importe Ordinairement eHe a une marche
eue parcourt successivement des
plus mme
La
foiie
sa
marche
physioce cas.
d'tat
et
de
dcroissance.
dott otH'e
revtir tes
forme que
souvent
caractres
haut.
nvroses, mentatc a
comme
une
irregutiere priodes de
et
!'eMn<;?i<'<s' remarquatdes. rmission suivies considerabic, On voit, porte de par exempte, quctquefois
heures de ta
des
L'on
peut
l'agitation
journe,
piacc,
& d'autres
simple
excitation.
quet-
()) Griesinger,
MARCHE
DE
L'ALI~ATtO~
MENTALE
ET
MALAMES
!MtMNTES.
)5t
de les moments tes hypochondriaques, chez Ivpmaniaques, qm-s diffrentes causes extrmement tre prononces rt'rnission peuvent, de l'excitation. dterminer le retour nous le verrons, viennent, un type intermittent, La folie atfecte parfois Folie intermittente. de intcrvattes des lieu ators ctte donne caractrises; des mieux voit tes accs variable. C'est ainsi qu'on et de dure tu.'tdit comptte sous ta mme cesser rapparaitre puis d ;dination compltement, semaines, plusieurs quelquefois r.me jours, plusieurs aprs plusieurs mois. ),'intermittence cas. f'He est dite ix mme tcnninaison. annoncent gnralement prodromiques cite par le docteur Une matade accs priodiques. de l'imminence est avertie intermittente, de manie ))<~ signes intercostate, une d~uteur d'oreiHcs, etc. n'jnf'nt.s tr:u)cc, )u~; traits visiblement ont sont contre qui en tirs, s'exaspre par mme temps, la malade qui monte le Taguet(i) de son retour accs des atteinte par bourdonpeut prsenter aHecter une On marche alors dure p~to~uc. voit rgulire les accs et offrir dans ce dernier de de se reproduire mode te mme
faon,
la mme
des ta pression, la souf)a figure exprime de ses compagne' s'teigne un rien fait clater l'accs: d'pitepsie sous Schte
le ttot
psychiquede te nom
J. Dagonet gale(:2), atteinte le avant un ou deux jours est sujette, intermittente, ment de manie peu prs tous tes mais, ades r''t"ur de t'accs maniaque, qui revient caractes mmes constamment prsentant prodrorniques -~mp~mcs
!n' t.!)'est alors prise d'un hoquet persistant, pnible, qui cesse la
nuit. cd: t.
['uur
reprendre
au
rveit,
t'accs malades
retour
t'insommie, ides
presque ordinairement
ou
toujours de la
unetaciturnit te besoin de
de rire. de gesticuler, etc. duite. de (irritabilit, aussi ce sont HabitueUement nt.min'r. j~s du tions. 'tait trijumeau ou des nerfs de
un changement
de
caractre,
de con-
nvralcertaines des hyperestbsies, des hallucinaou encore intercostaux, Schule, maniaque de son accs par d'un priodique la mme qui hattu-
de l'explosion
t T.~utt, /<n~. MM.~M'/cA., mart )8M. let~"ecine MM~c ineettale M' (11,~ mt'''<'<-in<; bel,ie, m.TJ. )).<nct..</<~<' (H'< < ~(.f~~Xf
1893.> t893.!
!52
PATHOLOGIE
G~HALK
un oiseau cination, gris lui apparaissait ce qui allait lui arriver, rentrait chex lui,
<;t allait, rclamer son admission dans i'asi!e
Taguet pense que autre forme d'atination suivant les individus, ne reconnat ordre la vue
intermittent !) fait
doit
tre
spare
personne; qu'il quelque autres, accidentelles. daires, Pour serait, comme rsultat
eue des est
qu'une
qu'elles fotie
que
priodique, un
tiotogique,
t'pitepsif, un t't
clairement prdisposition
la
par
systme ta
traumatismes,
atcoo!iques,
rarement. caractres de [a r~'ssortir communs marotte ce. symptme des accs se l'accs. se manifestent souvent sous )a sente inOuefu' des et des folies priodiques, des symptumes on accs. doit Kirn ptnccr a
la concordance
indiqu reproduit
Les
priodiques
Le retour se fait quelquefois qui restent !a priodicit. d'une manire assex subite, les accs durent plusieurs jours, plusieurs et peuvent aussi On dirait uru' semaines, disparaitre brusquement. sorte de convulsion ou d'tat des organes cataw;'ptitbrme qui prsidfnt aux fonctions de l'intettig'ence.
~ous nous rappc)ons, entre autres, un matade remarquabte par
t'intermittence dont
jours:
mme atteint
de
son
an'ection tout
mentate.
Les
accs
it tait
ils
revenaient
trois semaines
coup,
et
peu prs
disparaissaient
duraient
environ,
dans
de tucidit il peu prs eompirtc. place A un intervatte la conscience de cette triste maladie, qu'it dcrirait de. ses lettres (, J'ai une droie de maladie; je suis trois
et trois semaines en diire. La nvre me prend, je
tout autour de moi avec je regarde effroi, avec une tout me fait peur, impression le feu, i'eau. Le corps pnible; entier et ta tte me psent on puurje suis dans un accabtement profond ratt comparer cela a une espce n'a pas ')c d'pitepsie interne qui forme mais qui ne fait pas moins extrieure, souHrir. c'est Lorsque tout va bien, je redeviens pass, et nettes tgcr, gai, nies ides sont me voiia comme tout neuf, mais pas pour Jon~temps; cela me repren'J je bgaie, f/M MM~.M<t< trad. jnu- J. hugonet (!) Schtc, 7'r< (2~ Kirn, ~<:7j04-M~)-tM//</MM. Stuttgart, t!t~. et Duh'UNf), )'. 28t. 1.
tn'mbie.
MARCHE DE L'ALINATION tout d'un coup, souvent et je ne peux l'intermittence des l'influence
MENTALE ET MALADIES NC!BEKTES. plus faire deux pas forme devant aussi moi. rgulire,
IS3
n'offrepasune
la grossesse,t'tatpuerprat, (jne la menstruation, eu une malade maison, etc. Nous avons qui est de ses couches te dtirc ne s'est ptus chacune n'a plus t enceinte. 11 ne maladies faut pas confondre qui se Le avec !s folies ~intermittence mentales. remarque dtire maniaque,
s'annonce ordinairement accs intermitAubanel, remarquer de quetques de dure et d'une intensit toutents, irrguticrs. jours enfin un type continu; de mme on le pour prendre jours froissante, \uit "m'ir de nouvelles intermittences avant de se terminer d'une manire .'th'sont tixit. et favorable. aprs d'habitude ne Ces une une .-(' montrent intermittences, dure plus marche que bien augurer du dtire avant-coureurs ou moins de ia~urison, de ta maladie; sans quetqae d''s qu' d abord, lucides d'*
naison
la ~urison:
d'autres
Forme -j'te
maniaque. en troubles
fois !a dmence tend asc Les accs sont annoncs vaso-moteurs, battements
ou troubies maux d<' tt'tc spnsitifs, )'a)j)i(,:tti')))s. v'Tti~ps, nvratgies, "u irritabitit ou psychiques, ptus grande, phnomnes j<a:'trictate et se tnanite'-te '~u''s, etc. Puis t'accs maniaque brusquement, ~"f'ditiaire soit par une exaltation soit par un dlire violente, qui se de ta folie morate avec dtire des actes t.tj'pt'oche prdominants.
dtirc des actes a souvent un caractre impulsif ou immoral on
t encontre
impulsions
souvent
de t'excitation
t'incendie, au
sexuelle,
vagabondage,
te vot, tes
tes excs
etc. L'empreinte
de boisson.
ma-
ht' sera reconnaissabie tu:upn' <)t-it )t's sy'npt'messomatiques, ~t''s scrtions, revenant ;na)ade s~ rvation fondant < "unne comme d'une tes
qm'
dans troubtes
Kirn
a bien
constamment
maniaques hoquets
priodiques, se reproduisant
un grand nombre d'annes, des prodromes constants. .ton. n)M. /w/c~ !St'
~) Aubfttu't,
p. :t88.
<M
PATHOLOGIE
R~HALK.
Apres l'accs torsqu'ii maniaque, on constate un stade d'puisement stupeur matade Forme KraiTt-bing sans doute qu'cUes piacement e'et de ne mais conserve il n'y a pas un souvenir ta de penib)e
a prsente
une
certaine atter
pouvant psychique dlire meiancoiique, de l'accs Cette observe les du qu'il forme
a prouve.
que formes
mdecin
asitc. accentue,
ne lgres caractrisent
la formation des ides, des obstacles tristes, apportes des conceptions dlirantes dans les formes on observe graves de des tentatives des manifestations dangereuses, marques, cide. etc. On rencontre
ptmes somatique.s
toujours
trs nets,
daus
insommie,
la
melancoiie
vertiges,
priodique
anorexie,
des
suppression
sym-
des
douieurs neurasthniques, rgies, Folie circulaire, double cyclique, nom une forme d'aHenation mentate par suivis une succession
rnetancoHqucs et p!us d'un intervaUe tucide plus ou moins protonge maniaques, ou moins en t880,a net.Baiiarger cesujet, d'intressantes (t; a pubtie a rsumer succintement. considrations nous bornerons que nous Cette doubk' minations auteurs.
en sont
caractrise
d'accs
vsanie forme
a t et de
dsigne J. Fatret
sous prfre
ic
nom
de
folie dno-
a ces deux
de folie
rouie,
sans
cesse, de raison
comme d'a.ssex
et ne sont
mende maladie une forme Fah'et, est, d'aprs f/c /H< ta.!e caractrise ~ucccs.s'n.'p <'< )'u/'< par la r<r~f/M<<')H </e /'<~a< mc/aMC(~<~u et d'M~ :<;rL'M/ /uc!f/e ~/m ou wo/~s Ma?'/M' et chacun de ces accs s EUe se prsente sous forme d'accs, ;A~<\ est constitue t'etat maniaque et ftt mciancoiique. par deuxperiodes, Apres tence )'e\oiution complte que i'on pourrait On a beaucoup discute, de ces priodes, comme considrer it se prsente une troisime une intermittre pas des priode. devait
si cette intermittence pour savoir en en'et considre ou si elle n'tait, comme une troisime priode, un retour se composerait momentan ta sant. Le cercte piutt
(),. !!ait!.n'~er .'n'ait dcj.'t, d'tns un travaH tu a t'Acad~nio le 3) janvier i!t. f'ppt' (x ')(' /b/'c<i' t'attcniic~i sur rc genre de fu!ic, qu'U avau dsigne sous la dunou]tn!iti')h
~u~/f /b/f.
MAHCHE DE L'ALKATKM hrs uuhnc <'t c'est ~nserv (~'s de deux des tats
iSS
cas dans
et d un intervalle lucide. H existe pathologiques sans intermittence, tes accs se succdent lesquels et le professeur avaient Batt ont t parentre
que Marc pour ces cas seulement de folie circutaire. la dnomination alternances de ta manie et de
ta mtancotie
dj
comme le remarque par Bait)arger(t) st~natcs, !icu!irement par Gricsin~er. Hn dfinitive, suivant i atret, tes intermittences mais priodes, <)"nt )a succession h entr" tes accs. constitue Les deux continnette
ni !a manie, ni la meiancotie n';ra), incohrence d ides commf caractres habituets; d'une part, Hn'y apas d:H)S )a manie, mais une simple exaltation c'est--dire actimaniaque, \ih' facuttes et extrme des avec besoin incessant de mouvement <!< -dr<' ~(rcinte <)' trs 'oar'juc dans de t'inteHi~ence dans h'rmins, comme les actes; d'autre et prdominance les metancotics quelquefois et an'ectives. ordinairement CItose et de curables se est remarquable, la metancotic part, i! n'y a pas de certains dtires lsion bien
morate, j~hvsiqueet porte dt tacuttes inteUectuettes ia fotie (f t xa~atit'n va) iett's de ~tdmairement gravite tairc. d.ms d!
tx~is,
mais ordinaires, ta suspension jusqu' Cette ptus qui, priode tondue ajoute prises
dpression
est
que Fatret,
que tes autres, prsentent trouvent former runies, pour variable, priodes fois,
une anne.
f~a dure
suivant les
t'observation accs
La
ne se sont
transition
mois, tes
trois deux
ordinairement ette s opre graduettement p'! iodes est souvent rapide, ';n six ou huit Hntrc ta dpression jours. qui finit et l'excitation qui de recounaitre un tat cotmnence, it n'est pas possible d'quitibre tre considr comme une rette inter<jtn. si court qu'il ft. pourrait est d'autant violente ta maniaque plus que a t plus profonde. <t' pression mtancoHque au point de vue de ta marche, deux de admet, haittarger formes < ( th' toiie circutaire, folie double dans comme it t'appelle forme, un cas, elle est intermittente, suivie d'un intervatte c'est--dire tucide, dans un autre t'a~se ators 'te gaiet et de tristesse, constitue la sant. cas, elle sa vie dans est continue, tes alternatives sans jamais sans intervalle d'excitation s'arrter lucide; et de te malade dpression. qui ttti!tcnt'e. L'excitation
t'tat
d quilibre
!) !)ai))ar~r,
)880,
'.9.
PATHOLOGIE GNRALE. la priode d'excitation, est bien que le dlire instinctives que une plus mrite particularit souvent caractris d'tre par signale, des impul-
nymphomanie et it scmbie qu'il aprs longue L'impulsion chex une malade continuelle une
dlirantes proprementdites. par des conceptions dans beaucoup de cas et le satyriasis s'observent une sorte de reaction sous ce rapport y ait aussi des organes gnitaux. priode d'engourdissement boire des tiqueurs dominant fortes tait le symptme cite on Enfin, par Esquirol. a des actes de mchancet. un
l'excitation
constate
souvent
une
tendance prsente
ressemblance lysie ~nrate.
quelquefois
avec
dlire
ambitieux
maniaque, que
qui
t'en
les troubtes trota priode on a pu remarquer de dpression, )e matade sur lesquels le professeur insiste: phiqucs Meyer a beaucoup insuffisante. il ne prend qu une (juantit d'atiments maigrit rapidement, ta physionomie sont tes yeux eern' subit une atteinte profonde Dans
caves, sans expresssion, exprimant quelquefois ta stupeur: tes extr-
mits
sont
froides, (2)
tes
urines
Krant-Ebing targer
vant !ui,
ajoute
et
quelques
caractrise
remarques
par un
cycle
miancoiiques
maniaque
durer trs longtemps, alternants, pouvant quelquefois d'une manire Fatret comme t'ont dcrite typique, wcM~'c et Baiitarger /'o~ Cette atternance rappeHe o cette succession de habitueHe. atteintes. La fotie mlancolie mtancotique, Presque directement
peut ators sparer par
toute sous le
sous
celui
ce que ce sont
d ~oM~e /b)'Mc. de /' l'on observe chez tes hrditaires. et de ta ies femmes dpression qui en est sont
l'exattation ptutot
D'aprs
Fairet
a t prcde d'accs de assex souvent cyclique simples ou de manie; cUc commence toujours par te stadf presque plus rarement par te stade maniaque. te stade contraire suhant Kran't-Hhin~, toujours, s'ajoute au prcdent: dans des cas rares, un intervaite lucide
tes l'alternance deux stades. de deux La marche qui de se ta maladie se caractrise formes
remplacent
brusquement.
sans
de transition; ceci se voit surtout dans tes cas ou tepriode stades sont de longue dure. L'intervatte tucide peut se produire on aprs un ou plusieurs cycles, bien i) se manifeste entre tes stades; il coupe rarement en deux l'un des stades, manie ou metancoiie. La dure tre du cyc!e, compose de deux de plusieurs jui))pt )8M. stades, mois, est invariable, de plusieurs ctte de quelques semaines, peut annes:
iST
est plus mlancolique te stade long que maniaque. cycles d'habitude la mme prsentent dans dore de ce cot une certaine cas, on constate qnctques ils sont irrgularit, tantt plus courts, tantt plus longs. Lt~ ~~tM~c de la folie circulaire ne peut se faire naturellement de la marche on peut qm; par l'examen la souponner cependant des accs mlancoliques ou maniaques quand se produisent brusquement au moment de la pubert ou de la mnopause, et quand on voit -c montrer l'accs des pisodes pendant contraires, ou maniaques
itK'iancoiiqxes.
La
folie
circulaire un terrain
tant,
d'aprs
Kraftt-Ebing, prsenterait
constitutionnelle
et
.~rcfTc~ sur
nem'opathiquc,
rares exceptions, i~'chson. llpeut yavoirquelques vation de o la malade se serait Dagonet, tre reste gurie aprs de manie atteinte un grand priodique nombre pendant d'annes. On peut voir survenir & la longue des phnomnes d'affaiblissement psychique, La fbtie mais jamais un tat circulaire peut avoir t'observation la gurison Mais de dmence pour cause d'une femme auection cas de le <s confirme. une origine atteinte utrine folie
d'une pour
toujours
admettre
Kirn (t) les excitations t'apres ta menstruation, gnitales, h'saSTeeth.ns ut'-rint's sont les causes les plus frquentes de cette folie prioLa forme la plus pure est la /o/~ w?~rM<< 't~ne sympathique. ette une forme pf'ut rcveUr rarement maniaque, plus mtancotiquf, qu~tmais ()u<'t~i: haHucittatoirect sensot-ieUf, dans ce cas il faut toujours ia d'-gnrescenec .tfhffcttre La priode neuropathique. mcnstruetle d'habitude de quelques --aftompa~nait dsordres ou psychiques nt'r\cux. la psychose s'est dveloppe, le simple L'n-sque tlux menstruel surtit le trouble sous sa forme p~ut rameneten cas de psychique typique l'acc:se produire l'poque suppression, de la menstruatHm. peut en quelque sorte. ~n'it remplace Les t~-cn/s <c~jf sont trs variables suivant les individus, on les signes de l'tat p' ut y retrouver les modifications neuropathique, 'iues la rptition des accs, une irritabilit, un certain affaiblissement l'moussement des sentiments psychique. anectifs, tessvmde la nn de 1 accs et les prodromes pt"m<'s l'invasion du annonant '~uvct accs. 11 ne faut pas oublier, d'ailleurs, que quel que soit t'tat de lucidit on ne saurait les assimiler qui les caractrise, aux (t) Kirn, toc. cil.
PATHOLOGtERr<E.RALE.
priodes annes, tervalle tente. rente une ment de sant complte, sparer d'une deux dure accs quelquefois d'alination plusieurs mentale. L'inde
la fivre dans intermitp~s plus la sant que, deux accs n'est. la ~urison. entre Quelque appal'individu n'en est pas moins dans la raison, plac circonstances peuvent que tes moindres Sans transformer en un tat. morbide. difficile a tablir d'en fixer atiniste, dans les tablissements de remission, serait difficite se et it appartient le caractre. faciledoute.
situation
au mdecin.
les moments qui, dans au point qu'it nables, de drangement signe eux-mmes, les voit sous commettre
il n'est Ainsi, des malades, d'alins, montrent et raisoncaimes chex eux te moindre
de constater
a une fois livrs cependant, excitations de. la vie extrieure, on ne saurait tre
L'importance nie. surtout dit dant Wacttsmuth, entirement un certain habituels, cetlesqui maladie maladie lucides;
de ht question au point de vue de ta mdecine on admet quant a leur les nature maladies
En pathologie. sans cesser qui. seulement, penleurs phnomnes sont prcisment que la d'une apprend est atteint les
de produire extrieurement les maladies et, en pathologie, priodiques intressent le systme nerveux. L'exprience temps, et que celui malade aussi pour tui ces nous spciate. que, de
dure it
qui dans
intervalles juritreicas
manire trop
absolue
conclusions, croyons
vraies, mais peut-tre doit tre soumis une Suivant Hof!'baucr(2), malade doive conserver tomber dans l'absurde que le malade jouisse il peut lui cependant inexacte de son tat pass actions quelques
exclusives,
t'intervatte le lucide, pendant la responsabilit de ses actes; mais ce serait ide. cette Car, bien que de trop gnraliser dans l'intervalle tucide de t'int~rit dsossons. tre rest de l'accs prcdent: dans ses t"une connexions conscience avec le
apprciation il semble
prsentes. o commence prcisment La. manie, Marc, peuvent d'aprs valle lucide complet;
au moins actuel, erreurs indpendantes On peut ajouter qu'il et o et on seules mais finit
de lui et qui influent sur ses n'est pas ais de dterminer lucide. la folie double forme,
l'intervalle
la mlancolie
t'i' p. t24 et )t2. (ti WtK-t)smuth.o/ ('!) jtM'baucr, .~M/<'w;<'<'ey<7/c r<~M a~-t' ~i~. )8'n.
trad.
par ChatHbt'yr~'n.
)':i)i!<,
iat
le mdecin de renseignements affirmative. Il devra d une manire compt'te, constat !t'()!tbtes grande si l'intervalle un certain inteHectuets, considration lucide
a ~. suffisamment
avant la rechute, ou aprs temps toutes circonstances qui doivent (t). ttURE TMMt~AtSOKS. variable, de la de la folie
de
i'a!inaiion,
ncessairement particulirement des varits symptmes donnent lieu apprend traite, se faire & de alors de alins de
essentielles.
Gurison.L'exprience a son dbut est convenablement favorable, tmire, qu'il !e a t et la gurison malade a t
toutefois
peut soumis
en peu nombreuses
t'aUnation que. lorsque est le plus ordinairement de temps. au conQuand, causes d'excitation, de trouve atteints inintelligents,
grandes Sur un M
traitements,
de soins
sa ~urison. s'opposer nous avons casd'aHcnation. les individus compris (non traites dans
la proportion de la inatadic trois mois, d;ja dure ptusde d une anne. Le !V Jacobi, ~t:ut possible 8<)~u~t'isons tes jj;ut'risons Cf'rtaines nt~ancoiie, doit avoir furet d'obtenir, sur tOOcas deviennent formes dans tout
)e premier mois 40 p. <0<), quand ta maladie a e!!c existe depuis et 27 p. <00, quand plus a lui-mme constat en Allemagne, qu'il paralysie), descend tes deux vraie fait premiers aprs mois de !a maladie, deux ans, ajoutc-t-t!, la systmatise, celle-ci Quand
d'aH<;nation
d'atienation, la stupidit, sont susceptibles d'habitude Heu, cUe arrive qu'enc se confirme,
:< mesure
''0 pins marques; )esinterva)tes le sommeil devient la p))vsionomic une expression naturelle reprend tes sentiments la menstruation se rtabtitchex tes femmes; nantie!' revient de farniHe rapparaissent avec une nouveUc le malade force ~t ses t'\aetf habitudes de ses antrieures erreurs passes, dont il tait il se des d'une manire compte fixes qui le dominaient, ides il peut donner cet gard rend d'une cas, manire brusque affaire une
de gurison. Au lentement, graduellement. des rmissions de plus on observe lucides se prolongent davantage;
hallucinations
le jouet
t';s expHcations dsirables. )(:u'cment la gurison se manifeste en pareil tendue on doit craindre,
C~.
d'avoir
afection
't,'
Marc'
(.')/
p.
160
PATHOLOGIE
GNRALE.
tntermdteute,
malade.
et il est
alors
prudent
de
l'observation
du a Es-
quelquefois de crises.
la gurison n'tait crise manifeste. aprs quoique nous croyons au contraire absotue,
que lorsqu'elle doctrine nous pac' exceptionnets sous ce rapport, dsaffections de tivre
graves, intermittente
Faiination mcntaie. qui jugent Mais, moins observ des faits remarqumes; une pleursie, le retour une attaque de la raison. affection gurison
violente
grave d'une
clinique. des phnomnes le dvetoppement critiques on a signat d'une de furoncies la surface du corps, le retour grande quantit des r~cs. des sueurs une entrite ou moins inabondantes, plus etc. Enfin, ta crise tense, et on a vu la peut tre de nature morale, gurison par suivre de prs de la d'amener trop une impression des rsultats crises, inattendue, vrai une vive frayeur. exempte. Le principe querait pas interprtation C'est ainsi doctrine des fcheux, exclusive. en lui-mme, ne mans'il tait d'une l'objet
et trop rigoureuse a parte fort tort du mariage, qu'on de ta grossesse. de l'accouchement, de l'avortement, dans certains cas d'alination. It en eifet, rsulte, des relevs et des observations du docstatistiques teur n'ont Bouchot, que jamais produit l'ont provoque ou augmente contraire, tat chronique. La forme aigu nous l'avons dit, a l'tat la grossesse, tes une diminution suites dans ta lactation, de couches, te dlire au que toutes, peut faire place. rsume haut tes plus
(t). de i'atienation
Nous avons chronique. faire reconnatre signes qui pouvaient cette fcheuse terminaison nous verrons aussi que la dmence la consquence des mapeut tre ladies mentales les ptusdi elle est, on le sait, caractrise verses; par l'alfaiblissement des facuites inteiiectueHes et morates. progressif Transformations. les varits de la folie qu'elles peuvent vant l'expression naires, ternaires, mlancolie, caractres se Nous viennent combiner l'on aurons entre des l'occasion de faire se fondre tats observe remarquer que l'une dans)'autre: des former, suibide
(i) Bouchet,
MARCHE
DE L'ALINATION
MENTALE
ET
MALADIES
MCtDENTES.
t6i
souvent d'une
aussi forme
complte
et
plus
ou moins
anne une anne restait pendant Esquirol, lypmaniaque StphaasUne jeune elle devenait fille, traite par nous maniaque. religieuse; feld, a t atteinte cinq six mois de lypmanie pendant avec agitation et un an de manie aigu pendant puis elle fut prise Un suivi d'une ftcJire furieux cet tat fut ennn gurisoo complte. le cours de l'alinadit Guislain, mcme malade, passer pendant peut tion tions mentale Les par toutes transformations les ne formes sont pas de la folie. surtout au dbut des affecrares, nous le verrons tard, de plus frquent, ou moins un tat mlancolique plus l'alination plus partiIl rsulte des le chiffre traits que &
par suivante
il est assez mentales voir' la dpression morale, de quelque accentu, prcder Rechutes. mentale culirement que
l'excitation maniaque. temps sont Les rechutes pour frquentes plus elles se produisent maladies pour d'autres le cas prdisposition nous avons pu faire tiers environ de hrditaire.
dans
rek'vs statistiques que a t d'un des rcidives Stt'phansfeld, tes femmes En gnral, et sortis taient plus les accs
guris
d autant
sont renond'autant et ont une dure qu'ils plus grande, Plus graves et des intervalles vcis plus frquemment plus courts. ces considraavant de terminer Il nous reste encore, Pronostic. du pronostic. Il importe ici de mots dire quelques tions gnrales, et d'en apprcier des lments de compte mettre en ligne variables, ne peut semblable On comprend apprciation qu'une faite que par un mdecin tre convenablement dj expriment. d'abord dela forme se tirent servir au pronostic Les signes qui doivent tes caractres. s'accompagnent de gurisoo. de paralysie, l'imbcillit, l'idiotie, nesont pas susceptibles Le dlire rppileptiques plus ou moins produit par des attaques des traces fil laisse rarement: tes se gurit presque toujours et physique. se morale La manie cheuses sur la constitution aigu se termine aussi la lypmanie celle-ci pins gurit plus vite que Mais chacune de et le dlire systmatis. rapidement que la stupidit des dans sa marche, dans sa physionomie, ces affections prsente de fortes de manie apprcier. atteintes caractres Aprs importants de un lger degr malades conservent, par exemple, ai~u, quelques faiblesse intellectuelle. t. t!.p. M4.
t <
mme
d'alination,
ainsi
la dmence,
les affections
qui
') Guislain,
M~wpa~tM,
AfN/adtM
DAGoser.
mentales.
GNRALE. ou bien est pour cas, alors elle reconnat, quelquefois d'une folie graves sym-
sympathique; du cerveau; ptomatique. Dans ces que le dlire la primer reviendrons Guislain nous La auteurs
organique enfin on
la dsigne,
de folie
diirentes
circonstances, d'autant
de laquelle dpendance sur ces diffrences essentielles. indications que dit-il, qu'une lorsque se succder atteint alarmante. une on est ou peut certes de de doit tre les rsumer. prise
expos quelques ne pouvons utieux faire marche de la maladie, s'accordent penser la gurison, peuvent la maladie n'est pas s'attendre
intressantes
ce sujet; Les
en considration.
plus favorable la cause. Les symptmes quelques jours reille situation doit,
est on ne peut explosive la maladie suit de prs l'action dt' avec une grande rapidit une lent, si le malade en paon est
invasion
le summum
coup sr, ou avanc en ge, puis de la maladie en dmence. La dure de la maladie de la curabitit
de l'volution le dbut a t
de voir
la transformation dans
de l'alination. prciation Aprs deux ans, les gurisoas deviennent moins n'oublions frquentes pas toutefois est des alins tin qu'il qui ont pu gurir aprs nombre grand l'on ne doit pas la lgre d'annes affirmer l'incurabilit. Un pronostic semblable dans quelques peut, cas, tre suivi des consquences les ptus fcheuses. Certaines de ces an'ections Ces derniers complications se organiques, viennent trouvent sont d'un l'incontinence aggraver l'pilepsie, d'urine, complications te pronostic; au nombre l'tat fbrile, diverses les selles involontaires.
poids l'incurabilit
considrable
l'ap-
assez pronostic toutefcheux fois ncessairement un tat de paralysie. Le pronostic varie surtout selon la cause du mat. En gnrt les lies des causes alinations, se gurissent bien plus vite que morales, les alinations, lies des causes L'alination physiques. par ivrognerie seule se gurit nous facilement mais, 1 avons dit, si cet tat est suivi de rcidives il faut de la gurison. frquentes, dsesprer Les alinations succdent des excs sexuels qui sont ordinairement trs et mnent facilement Il la paralysie. graves L'alination qmune a0ection du cur complique organique est, en gnral, d'un aula manie puerprale se gurit le plus souvent gure dfavorable assez moins l'on ne constate une profonde vite, que altration des foncsymptmes ils ne sont pas lis tions nutritives, etc.
MARCHE
DE
L'ALINATION
MENTALE
ET
MALADIES
INCIDENTES.
<63
ARTICLE MALADIES Considrations tes alins peuvent assez gnrales. tre sujets, remarquables;
INCIDENTES. Les affections incidentes, dans quelques attir l'attention et le Calmeil l'on observe auxquelles cap, de des pludocteur chez les inla
Geor~et,
rencontre chez
? L'exprience danp nHcncs recueillis certaines ~misation Au nombre quantit influences meilleure
en est
jour faire disparatre le manque de ces conditions on peut citer dela fcheuses, ncessaire d'air respirable, son dfaut de renouvellement, la de lumire, l'encombrement et l'entassement des malades, les affections de une B forme tout dcs L'absence et pidemique de dicontagieuse et l'immobilit travail, laquelle se amnent malheureux la l'tiotemeat, facilit mettre contracter desmaen ligne de compte Non seulement la mais la forme accidentelles, intensit, nous pour mme sur
de grands tablissements mauvaises que les progrs des asiles tendent chaque
sortes.
nous enfin, graves cause d'un auaibtissement l'onanisme, une cause folie peut tre, elle seule, de Fatienation ta mortalit, La Ma/<!< tre suivie tureHement a sur une
considrable; les circonstances fcheuses toutes qui, deviennent de la plus vulgaire prvoyance, d'affections
certaine
peut nacau-
autant
plus ou moins graves. un autre Le m~anco/up se trouve, point de vue, dans une dispoPar suite de son tatd'inertie. la tout aussi dfavorable. sition organique ne s'accomplissent la respiration manire circulation, plus que d'une imparfaite; pouvait scrtion, mes, aux circulatoire Dans nous en rsulter avons une vu entrave que l'hmatose aux tait une insuffisante apporte conscutivement fonctions et qu'il de d'absorption, aux des dappareils qui porte
disposition
et des affections
chroniques
de malpropret,
l'instinct
()) Thore..4~.
i6t
PATHOLOGIE
GENERALE.
dvorer
tout
conditions C'est
sa porte, son inaptitude lui tre nuisibles, toutes qui peuvent etc., sans cesse sous {'imminence de dangers i-t'qui les dments, que qui i'on observe surtout atteindre L'tat malheu de leur )<'s h's
ce
se trouve
graves
Le, diagnostic des alins est souvent entoura sibilit et d'indiffrence le peu de reaction reux, situation sont autant comment perues. On voit prsente atteints vient certaines
viennent difficults.
d'insen-
a.u'ections des
dans une d'ailleurs, prsente difficults ce qui tient, chex les uns, leur dlire et leur excessive chez les autres l'affaiblissement considagitation, rable de leurs facults. Les commmoratifs en gnra). manquent, d'une manire peu prs complte; on ne peut remonter la cause: rarement on voit un alin se plaindre les uns ne souffrent rellement pas, d'autres ne peuvent ce qu'ils prouvent. Au milieu exprimer des scnes violentes on assiste, il est facile auxquelles de ngliger l'examen des organes tre la marche qui peuvent lss; de enfin, la folie peut rendre suffisamment des phnomnes compte que l'on et l'on ne fait pas des recherches observe, inutiles. que l'on croit il faut, en gnral, tenir grand des changements compte survenus dans les habitudes de l'alin: ds qu'on voit les individus s'affaimaigrir, son attention blir, il faut porter sur les diverses fonctions de l'conomie. L'interrogatoire du malade est souvent dans une impossible; foule de circonstances, il n'y a mme des renseipas tenir compte non seulement gnements, mais inexacts, insignifiants, qu'il fournit. Le ;/r<Mo~<c des maladies incidentes est ordinairement chex grave les alins; le traitement d'autant prsente plus de difficults, que le est souvent et que l'affection diagnostic incertain, mentale se montre a titre de complication et vient aux phnomnes ajouter morbides un nouvel lment dont il faut tenir compte, ds qu'il d'instis'agit ia mthode tuer thrapeutique. Dans quelques cas, la maladie incidente avoir une influence peut favorable vntabtemeht sur l'alination et jouer pour ainsi mentale, dire le rle de phnomne c'est, ators faut agir critique; avec qu'il viter autant circonspection, un traitement que possible intempestif, dont le rsultat MMut d'agg~wer Ftt mental. Ainsi les saignesrp~ tes sur coup, coup qui dans circonstances quelques exercent une
parfois tomber
MARCHE
DE
L'ALINATION
MENTALE
ET
MALADIES
INCIDENTES.
t6!t
action
sur
certaines
au'ections si
aigus, de leur
manquent
rarement,
Pneumonie. d'acc!ration
inflammation
du pouls, qu'il on trouve la partie qu' l'autopsie, un peu spumeux, d'un liquide sro-sanguinoient lion. Une vieille le fait suivant rapporte Esquirol habituelle, se promenait par sa loquacit mme nergie que de coutume, lorsque tout entier tait converti meurt. Le poumon sa troisime tait arrive La pneumonie plus d'un poumon, vient mahuh' existe dans cas, n'est dit tout
& s'accompagne lorsqu'elle roui!!s,et, n'y a point de crachats des poumons postrieure gorge mais sans hpatisa-
femme, un et prorait,
la
d'un lobe, de tout un Calmeil, qu'une hpatisation le la vie, et, quand pas mme souponne pendant a mourir, on dcouvre avec surprise !'innammation qui que les alins taient, plus que d'autres personnes,
la poitrine.
On a prtendu
des poumons. Danstam)ancotie,parexempredisposst'innammation de l'affaissement des entraves moral, p! sous !'int!ucnce plus ou moins considrables muscles t.d''mset ment la peuvent tre apportes la fonction thoraciques expirateurs colonne d'air mais agissent incompltement; se font d'une manire introduite ne peut dans en tre de la respiration. les mouvements Les inspiseuleest De ta autant
elle
des sanguines, de conditions favorables Ut- mme, muscutaire chez est dans un
congestions passives, qui ta production de la pneumonie. et dans la paralysie le dment gnrate, tat d'inertie tel, que les muscles
t't te diaphragme trs imparfaitement leurs remplissent la rptition des attaques dtermine < .hcy. tes pileptiques frquente un engouement une congestion dfinitive habituel, qui se transforme, sous t'inttuencp de causes en une forme spciaifs. d'hpatisation pi't'squt' toujours grave. auteurs allemands <Juetqucs sur action leur crebrate prtendu que l'irritation les libres nerveuses du pneumogastrique, qui porsur les capillaires de padu poumon. De !a une sorte ont et, par suite, une exsudation plus ou moins pulmonaires: en etret, )'hyperhmieeti'inHamde la paralysie des altrations, C'est ainsi qu'on a attribu rencontres pulmonaires
retentissait tant
nerf
hpatisations
PATHOLOGIE GENERALE. paralys, chez les enfants les alins des morts la suite <!f
chez marche,
prsente,
particularits
est brusque et rapide, tantt elle est lente, cache. Le premier mode est le plus plus ce qui tient, en gnra!, frquent, ce que les signes ne peuvent tre chez la pluprodromiques perus une fois dctare, ) affection part des malades; marche avec rapidit. Le frisson d'une si grande initial, le diagnostic, dans importance n'est constat chez l'alin. jamais La toux et l'expectoration sont rares; crachats teints l'on en ne rencontre ou pas, dans transparents, rouge visqueux, en jaune des une le plus contenantde Les les malades des nombre grand nombreuses forces cas, ces bulles d'air, de
Tantt
insuffisantes
sont expiratrices matires de l'expectorala gravit meurent autant il faut sur et la par
influence
la pneumonie; par l'inflammation est un phnomne pour ie constater; peu prononcs. de pleursie, est
de soin
sont respiratoires La douleur est nulle; mme quand il les malades continuent soutenir qu'ils difficile percevoir; chez quela l'tat
souvent
respiratoire
souvent
est peine l'expansion pulmonaire marque tubaire et la respiration de la pneumonie bronchique habituellement et sonores. masqus par des raies humides Le rle crpitant, fin, sec, ne se montre gure que chez les individus dans de bonnes conditions et dont l'tat ptacs mental est peu grave c'est un symptme seulement que l'on rencontre au dbut de la mail faut par consquent ladie avoir t mis, par le malade lui-mme. au fait des phnomnes morbides qui ont pu se succder. La percussion fait. constater une matit ou moins plus tendue: maia il arrive souvent encore soit rendu que ce moyen impraticable cause de l'indocilit, de l'agitation, des cris, etc. La fivre est en gnra! peu marque, la temprature de la peau n'est pas trs leve, on observe rarement aussi la coloration des pommettes, soit du ct o le malade se couche, soit des deux la face conserve cts; ordinairement sa coloration habituelle. L'inapptence l'existence d'une n'est est le phnomne quelconque affection qui trahit, lui seul. presque chez l'alin. L'tat de l'intelet la stupeur Chez les maniaques, le momentanment mais pour cesser, l'apathie malades. sont seule-
alins, le souffle
en gnral ligence pas modifi ment plus prononces chez quelques dlire subit un temps d'arrt; il peut
MENTALE ET MALADIES !?!CIMNTES. se prononce; l'emporte ds lors que, d'tre caractrise tranches de il peut cependant
187
que manire
la
gurison dfinitive.
la forme
adyamique
inflammatoire;
tera tions, et
tes dans
etc., prsengranules, lie de vin, sans granularouge&tre, un liquide les tranches projerouge spumeux; immdiatement le fondduvase. L'engouement n'offrent pas local a l'autopsie consistera de dans particularits
traitement ventouses
ou scarifies sches, Le vsicatoire trs vigoureux. ne doit tre employ qu'aprs ta priode et seulement si les lsions tocaai~ue de l'inflammation pulmonaire, les tendent persister. Le traitement l'administragnral comprend tion de toniques, de l'alcool
est de Todd). Si la temprature (potion trs feve, du sulfate de quinine si elle est infl'emploi s'impose; rieure 40, il convient Le de s'en tenir l'extrait de quinquina. le th, le caf, comme la limonade vineuse sont boniUon, indiqus buissons habituelles. La digitale est trs utile lorsque les contractions deviennent cardiaques pour la tin de l'affection Pneumonie at!'oction
tonnes
moins
Le
kerms
sera
pulmonaire. gangrneuse dans particulirement quelques a dsiles alins qu'on de nourritoute espce et chez ta dont quelques est constitution habituel, et
assez
de la folie.
et qui refusent gnes sous !e nom dc~thtCMrs, on peut encore la remarquer chez les ture en un mot, chez les individus t~pikptiques; profondment qui aux vient prsentent quelquefois altre, dj suffusions qui souffrent une disposition d'un aux etc. tat
dments
La gangrne
pneumonie:
d'emble. Guislain, une odeur symptmes cette affection propres de jour en jour plus qui devient Le malade d'abord des expectore sont une et a mles sanie de bruntre stries de d'une
infecte, ces
mucosits
On trouve, tubaire,
du Rouftle
la sueur froide, acctr, est de plus en plus marque, des lipothymies, et la mort
PATHOLOGIE GNRALE. l'autopsie tendue; en bruntre, une y coloration faisant d'une des odeur noirtre incisions, insupportable. dans une Le
il s'en
verdatre,
et granuleux. se rencontrer chez les aHns, gangrneuse parait de 5 & 6 pour 100 dcs, tandis que chez les indion t'observe peine dans la proportion de 2 pour La tuberculose pulmonaire cependant perd ses forces est en tre ordinaireinsidieux et
100 dcs. Phthisie ment d'un pulmonaire. diagnostic facile; le dbut peut c'est seulement l'alin quand maightet est attire de ce cte. Sur monaire, environ celle que On doit un relev du l'on de 428 dcs de iOO total dans d'un des nous avons le chiffre nombre rencontre que, admettre 49 hommes
pr la disposent spcialement telle est, par exempte, la mlanphthisie; et que, d'un autre colie la ncessit ct, d'une squestration plus ou moins absolue vient aussi exercer sa part d'influence fcheuse. Nous auteurs, devons pour mentionner la frquence ici les chiures chez sur donns les alins. ~auna. 4 6 8 exerce-t-it avons vu par quelques de la phthisie
quart double de
U'ttprt's
Le dvctoppcment inuuence sur l'tat assez grand nombre rappelons pas avoir !a tubercutisation que maniaques proie de la prostration Affections quemment la mort. alins ne) deviennent
quelque mourir un
ne nous nous phthisie sa lucidit, mesure reprendre Tout au contraire, tes progrs. en et frles
tes mlancoliques sont plus agits nouvetles d'incessantes terreurs, anxits; t'hbtude deviennent de plus f'n plus profondes chex le dment. Les elles cette an'ections entrainent du cur se rencontrent chez irrationassez cependant se montrerait pas rarement
Suivant dans
d'admettre
la fureur
puissent
influence
le dveloppement
trophie
cardiaque.
MARCHE DE L'ALINATION Affections tre en place le ptus souvent abdominales tte chez des tes
i6~
elle est une cause de mort frquente; alins; d'une manire Elle tient des conctte svit quelquefois pidmique. de temprature d'encombrede constitution ditions mdicale, leve, individuelle elle dpend surtout d'une ment, etc. que prdisposition de survenu dans ta constitution cr< l'affaiblissement quelques matades: elle se rencontre principalement chez l'entrite il y a raction, ils n'accusent les dments. n'offre fivre, aucune rien de spAu point de vue symptomatologique, cial. Sa marche est tente rarement sont pris de diarrhe t.c~ malades quelquefois t on n'avait sibtc mme soin ils continueraient de modrer leur
comme manger Le ventre est rgime. charge. quelquefois dissmines Peu muqueuses,
la pression la langue n'est pas finissent elles deviennent par se dcolorer, puis enfin purulentes, sanguinolentes intestinales. de vritables hrnorrhagies A t'autopsie, on trouve des ulcrations tut"' intestinal elles intestin elles sont se d'autant remarquent ptus iio-ca'caie.
peu,
rapproche
de la valvule davantage h~ observer dans l'intestin variable sur tant' elles sont en-, etk's sont repose
dans quelques cas, peut aussi, Les ulcrations ont un aspect grte. comme l'emporte-pice; danser faites nets et franchement ou plus aucune Le moins trace coups; leur fond Souvent la injecte. dans d'inflammation
bords sreuse, ne
quantit ta muqueuse est boursoufle, tion plus ou moins tendue toujours alors,
cette ordinairement ptus o parait s'tre un fond noirtre, panche de sang: les bords sont ingalement dcoups; drnatie, de l'intestin et l'on elle observe une injecs'accompagne intestinales. presque
difficile combattre: i. entrite, une n ''st qu'au arrter ses progrs; dbut peut esprer qu'on ordinairement rfractaire tous tes elle devient avance. priode m'~y'ns t'mptoys. cont.< traitement deux sortes de moyens les premiers comprend sistent a placer le malade dans des conditions favorables, hyginiques a !e ~outnettre et de facile un rgime digestion analeptique rgl, sont et les seconds les (viande crue, ufs, mdicaments, tait); parmi <cu\ astringents, etc. naphto), Affections qui russissent le sous-nitrate le de mieux, bismuth Les nous dose citerons leve, l'opium, le salol, tumeurs, tes le
chirurgicales.
plaies,
blessures,
etc.,
<TO
PATHOLOGIE
GNRALE.
tre qui peuvent n'ofl'rent rien de Les alins l'rysipte, rare de voir mne critique,
observes
chez
les
alins,
dans
la plupart aux
des
cas
spcial. ont une disposition etc. Ainsi diffrentes signe a galement que
panaris, Esquirol,
ces Ferrus
prsenter
comme
comme
prcurseur
prochaine.
grandes suppurations pouvaient tion mentale. de la face L'rysiple exerc une action heureuse. Nous entre autres profonde) dlire une avons tables i'an'ection atteints vu de atteints (deux chez un lesquels remarquable l'rysipte congestion mentale, de paralysie chirurgien des os chez lentement, de
que de de l'alina-
cuir
rappelons avait
manie
dterminer d'ordinaire
une
de Charenton, a remarqu que les les malades au'ects de paralysie gnrale gumme pas du tout. quelquefois Suivant lui, on ne chez de tels alins aucune opration chirurgicale, absolue, car les blessures prennent bientt un
rserve croyons concerne que cette seulement ceux qui sont arrivs une priode avance de la paralysie on observe. gnrale; au contraire, un degr la guerison peu avanc, assez des rapide et des blessures, ptaies qui peuvent accidentellement survenir. Nous avons fait ailleurs la remarque dj que chez les alins, quelle que soit la forme de leur affection les lsions mentale, s.. traumatiques facilement. gurissaient Ce fait peut trouver son explication dans ou l'absence, dans la diminution plutt de la douleur, t'fn que observe chez !a plupart d'entre soit que cet tat d'insensibilit eux, existe en ralit, de la maladie par suite des progrs soit au mentale, contraire ne soit qu'apparent, et plac qu'il en quelque sorte sous la dpendance de la concentration des facuits et des ides <ixcs prdominantes. (U th'guis)-Mf~t. de la So< de chir.,
t. H).
CHAP!TRE
VI
ANATOMIE
PATHOLOGIQUE
sur la crit volontiers (i), j'aurais un de la folie pas aujourd'hui je ne tenterais tes dans il y a incertitude, tant travail aussi contradiction, difficile, ce jour. faites jusqu' de cadavres rsultats des ouvertures d'alins, il pourrait, les incontestables Ce qu'Esquirol progrs crivait, malgr dans ces dermentales a pu raliser des maladies <)m- la pathologie le penser encore niers temps, aujourd'hui. l'anatola physiologie Si. depuis annes, exprimentale, quelques H y a trente ans, cause pathologique disait Esquirol mie pathologique, fo~ie du systme dire dite. autant L'tude pour les recherches nerveux ce qui histologiques, de prcieuses l'alination concerne directe avancer nombre existent ontfaitfairelapathoon ne saurait acquisitions, mentale des malades cette entre encore d'anections la lsion peu en
l'observation clinique, faire sous ce rapport, est les rapports ce rapprochement reste la plupart ont des fait possible, d'tablir pour un
branche
grand qui
symptmes, impossible
Les tudes
pour
histologiques,
poursuivies
quelques
annes plus
une si grande ardeur, lastructure intimedu la constituent rationnel des suivre, jusqu' pour un elles diverses
connatre nerveux
d'une
manire
complte
systme ont pu
permettre du parties
auections, quelques certain les progrs de la lsion. point et l'idiotie rentrer gnrale qui ne sauraient dans le cadre dont n'ont nous rien des maladies mentales, les aux parlons, malgr d'essentiel ajout folie ne est une sont maladie pour De lui
plus et entre elles, et morbides, part la mad'une affirmer efforts que nous
LeD~Gray (2)prtendquela <t tes phnomnes intellectuels rapport avec des lsions
matrielles.
longues
t) E:i<)uirot, 7'ra!<<<t<Mma~tdtet t?tM<a<M, t838. 2) '.my (tie l'asile d Lttica}, ~Mo-tc~t Journal o/' <t)Mn<<y. juillet
PATHOLOGIE feront
GNRALE. connatre de
nouvelles manire
altrations
de structure
On peut dire, dans tous tes cas, les vaisseaux, les que, sont altrs dans leur composition nvroglie avant rciproques conducteur, que l'lment veuses soient sensiblement modifies. La varit s'expliquent la localisation et la mobHit des moins par la dans les diffrentes et se se
du
tissu
crbral.
d'une cellules
gnrale, nerveuses et la leurs rapports les fibres nermentale que par nerveux. cessent; termi-
l'alination dans symptmes des lsions varit elles-mmes rgions les des centres la forme distinctions
s'tendent Lorsqu'elles tous les symptmes nale laquelle toutes Quatre Balt(i), mentale 1 dividus 3" objections invoques
constituer
contre
l'existonce
anatomiques aucune de
2" On n'en
d'esprit trouve
confirme: complication
On ne rencontre sont
avec
la consquence et non la cause de l'tat montt. En effet, cet auteur, on peut observer de vastes du lsions ajoute cerveau sans alination mentale. Ainsi pas de folie dans les kystes dans les abcs, tes tumeurs, tesramottishydatiques, ieshmorrhagies,
sements, etc.
et
d'abcs
montre; spcial.
Il existe
de l'intelligence;
avec conservation enhmisphre on doit aussi observer est que te cerveau l'on peut avec un seul hmisphre. penser la plupart des intelligences parlent
gauche. fait observer, d'autre les lsions les plus part, que diffrentes se rencontrer chex des alins tt's peuvent ayant prsent mmes troubles et l'on ne saurait comintellectuels, comprendre ment tes mmes causes des effets si din'rents. produire peuvent Les ter sans lsions du dterminer comme le cerveau, des manifestations dit en effet exisBatt, peuvent anormales du ct de t'intetHne se produit des di<rents !M<). c~&ra/M. pas toujours t)
l'hmisphre a Haiftarger
organes,
MM/a~M. Paris, (t) Bat), Appo~ M<r les M)a<<M(t'M ~a~dtM (2) L<pinp, De la localisation dSM U('[t, m'!5.
Thse
pou:- r~grt~-
ANATOMIE
PATHOLOG!QUE.
i73
admettre
alors
une
hrditaire dlirantes
ou sont
simple de que par la destruction part'excitation s'effectue avec tes progrs de certaines de parties etcela sans dtire, dans un ge avanc, cellules ) At!C. ~ousperdonsdes en partie celles Les cellules peuvent suppler qui restent cependant. les lments nerveux se dveloppe l'alination quand ut ont disparu souventproduites L'atrophie t'organe. ~<nt irrits. d'ailleurs des lsions, des modifications morbides auque au moment de Il est
mme disparatre rvler, qui peuvent totisie ne saurait l'activit outf t'irritation, vaso-moteurs, [a mort. Tels sont les troubles tre de l'influx etc., qui ne peuvent nerveux, apprrah'ntissemcnt ni au microscope. ciat'tcs ni au scalpel, tre crbrales rencontres les lsions la folie, peuvent Si, dans une consune concidence ou comme comme considres quelquefois aussi que ces reconnattre on n'en doit dlire, pas moins du t'an'ection mentale, par une sorte lsions m~nes engendrer peuvent en sans nerveux, aux lments transmise que ces lsions d'irritation et en quelque vritablement essentielle la cause soient par cela mme sorte organique. L'altration en vertu de laquelle se manifeste telle ou telle sans nous aberradoute ne pouimprime
le mcanisme facults, qui ta produit, de notre encore apprciation, longtemps nerveuses les modifications vons pas connatre tion des au cerveau. donc n'essayerons la dcouverte poursuivre ~ous
la pense
de les considrations suivantes, pas, dans d'une cause chappe prsent, qui, jusqu' trs succinctement a rsumer nous nous bornerons nos recherches Les lsions chez les alins. les rsultats de !'anatomic patho!ogique nous le rptons, en revue peuvent, rapidement que nous passerons n'a pas dont mmes chez ceux-l l'intelligence s'observer galement dans les folies surtout on les rencontre t sensiblement atteinte de souvent la consquence le pius elles sont et alors chroniques, ou de ses du cerveau transmise aux diiTrentes ) excitation parties enveloppes par la maladie. a t entrevu Un fait crbrale. par Circulation primordial auteurs, quetques de circonstances pour
rsultat ta
le troublegrave dans un grand nombre apport a Ce premier crbrate. la circulation phnomne et ses nombreuses formes sous ses diverses congestion c'est a expos ce sujet, quelques considrations
)) Otto Mo!tcr,
PATHOLOGIE GNRALE. cet auteur, on n'a active produite par une pression passive une pas attach les mouvements si funeste les aux attention crbraux, fonctions la lsions suffisante et qui pression du crne, de l'encphale, passive d'exos la a pour
s'est
considrer
certaines
cerveau
il est peine fait mentraits, dans les matadies crbrates par !e mouvement la thrapeutique s'efforce souvent lui-mme, quoique l'effet de cette pression en employant les moyens active, en par les diminuant la force de l'impulsion artriette etc., ou la te antiphtogistiques. les vacuants,
c'est--dire co'ur.
a dmontr,
dans.ses
nerveux
sur les nerfs citiaircs, expriences contracter sous de certains !'innuence a sjourn dans l'atcoot, longtemps mais encore il devient
que
il se contracte
trs
les accs de fureur beaucoup d'alins, de convulsion des hmisphres crbraux premptoirement intellectuel est ce qui dj est trs dans le cerveau produit proun
t'intensit de proportionnelle it serait ds tors prouv comment les inuuences l'exercice, psychiques sur le cerveau on s'expliquerait sous l'intluence ragissent comment, d'une d'une vive motion, la vie psychique frayeur, peut tre trouble subitement. L'affaiblissement nuer moins l'afuuence mouvement de l'impulsion artriel du sang diminue les parois vaisseaux du cur dans le doit ncessairement dimile avec
la fois des qui contient d'autant de sang, plus pourvue l'afuuence mesure moins que s'affaiblit parois Cette donc elle-mme, craniennes. diminution et le
artriets
que
La pie-mre, doit tre veineux, crbraux en ont la moins circulation vers les
cerveau
sang s'lve
de la circulation
du la
sang,
un tat congestif de produire affaiblissement de l'impulsion chaque crbral une cause d'anmie, et pour hmie. )) semble dans mie substance rsulter des recherches artriette amne diminution consquence de la circulation
priphrie
devient
que de
t'insufhsancf de la L'angrande
consistance
ANATOM!E PATHOLOGIQUE. et en mme dinaire temps du cerveau une diminution de volume. La consistance extraor-
i~S
auraitchez quelques mlancoliques, remarque avec cette thorie. t')!e quelques rapports l'influence de sous des mninges, qui se dveloppe L'hyperhmie et qui est d'autant diu'rentes causes, plus forte que te retour dusang la surface des amener doit ncessairement est plus entrave, veineux tels sont des md'autres altrations; l'paississement hmisphres avec le cerveau, les adhrences les panchements, t'atrophie ninges, conscutive /<m<e des circonvolutions, c<'re&r<7/c. etc. cerveau elle se joue mrite un rote que imnous du L'hyperhmic d'alination: formes
dans les diverses portant instants. nous y arrtions quelques de voir la congestion Il est remarquable en C'est la surface du cerveau. Uttrement substance dans corticale la plupart dans palement qui sont des diverses
localiser
plus
effet
particuet ta
et princi-
la paralysie gnrate. au'ectes ne sont te plus souvent Les mninges ce qui n'est pas undessignes condaire, dictinctifs de ta mningite. l'alination sparer qui viennent elles verses sont le sige d'une lsions telles que irritation conscutive
seque d'une manire les moins importante Plus tard seulement, rsultat diqui a pour les infiltrations, intelde l'activit crbrate
etc. lsions
qui causent et sur lesquelles nous lectuelle Le docteur Conolly prtend f;h' dans aussi C'est tous les les alins dcds qu'il autopsies
les adhrences, les opacits, peu peu l'affaiblissement aurons avoir pendant revenir. rencontr
l'hyperhmie
crbrale
de la manie, aigu ans. L'hyperhmie t dit t'avoir des membranes. de congesd'un injecte L'tat de
la pie-mre qui est ordinairement dit Guislain tion chez les atins, (i). en mme et infiltre rouge bruntre congestion distension tance se des fait principalement vaisseaux, qui de la circonvolution. domine
et la rougeur la subsdans
de la manie on la pathognie aigu des accs paroxyschez ceux-l la rencontre surtout, qui sont sujets d'intermittences et qui, sous l'influence priodiques, tiquesd'agitation, Nousavonssouviolente. une surexcitation plus ou moins prsentent dcds dans le cours de malades l'autopsie vent observ ce fait dans d une atrection Oans maniaque les cas d'anmie aigu, profonde, t. qui avait il n'est eu pas une rare dure prolonge. la cond'observer
()! Guislain,
~o~
ora~.
p. 361.
n6
PATHOLOGIE
GNRALE.
Nous nous rappelons haut degr. porte auplus de la pie-mre, gestion et profondfde manie filles atteintes deux aigu autres entre jeunes A !a il s'tait produit Au plus fort de leur accs, ment anmiques. un panchement hmorrtiagique qui avait des hmisphres, surface suivi de avec rsolution un tat comateux gnrale rsultat ou pour mort. La le sans rences comme congestion, ne rpter, exsudation avecla la ou reconnait plutt la fluxion aucun lment de la pie-mre, inuammatoirc; de il importe elle existe lieu tre a ces adhdans d'autres considre la p)us
circonstances.
et ne donne de lymphe pas plastique, crbrale substance qu'on peut observer ne saurait ISous ajouterons qu'elle du dlire; c!!e est seulement )a circulation fluxion elle-mme du trouble apport mcanisme dans cette
cause
significative En vertu La
l'expression crbrale.
vient-elle
de la pie-mre l'tat par une sorte suite, dterminer avant la circulation semble, l'obstacle Pourtant t'M a /~< apport vasculaire une sorte de spasme (pli vient pour cause tout, reconnatre Enfin on peut admettre du sang. la libre circulation ainsi s'opposer formes d'ahttacertaines crbrale, qui caractrise que l'excitation de l'excitation elle-mme aux dpens physiologique se manifeste tion, ncessaire Quoi crbrale. a la circulation actuel qu'il en soit, l'tat de la science dans fait reconnaitre des formes
par de
de l'attention particulirement d'exactitude avec beaucoup qui l'a dcrite Parchappe, de la surface les membranes dit cet auteur, Lorsqu'on dtache, on les plaques oh l'on observe dans la rgion rougetres. crbrale, se rendent vaisseaux s'assurer qui de la pie-mcre que les petits peut dtala membrane en outre, sont hyperhmis; aux circonvolutions, coloration uniforme oH're une un peu paissie, ordinairement che, d'un rouge jours la partie Dj exister vif qu'on se partielles, latrale des n'efface montrent pas en l'essuyant. dans souvent en avant, Les la ecchymoses, moyenne au niveau toude de rgion en arrire,
la plupart
que ai-
hmisphres, que
la scissure
de la pie-mcre pouvait l'hyperhmie de la substance de toute hyperhmie seule, indpendamment ordile plus et a pour sige crbrale. Elle est alors partielte, dit-il, daM de chaque et latrales naire les parties hmisphre suprieures ne participe les deux tiers antrieurs; l'arachnode presque jamais :'t de la pie-mre. l'injection !a dcdes de malades assez considrable un relev D'aprs ,)) rarchappe,/}M~'c/tM~ur~r'< Paris, <836-t<3, p. M.
ANATOMIE
PATHOLOGIE.
t77
tait gdans le cas ou ! dlire de la manie aigu, croissante priode l'excessive mobides ides venait o le dsordre s'ajouter neraUs, tat ftuxioanaire commenil nous a sembt qu'un titf des sensations, ne tarde La congestion la pie-mre. pas s'tendre (':)it envahir une sorte d'irritation, ette aussi, l'arachnode subit, crbral; ['organe De l, partiabondante. scrtion une d C') rsulte plus ou moins de taches la formation tes maniaques, opaques chez cuticrement de la sur tes din'rentes parties tendues, qui sigent plus ou moins et latradans les rgions surtout suprieures arachnode, membrane des cette lsion chez ptus du tiers ont rencontre Fischer [cs. Roman, elle de manie; de diverses formes t atteints individus qui avaient sreuse des mde l'infiltration constamment presque s accompagnait ninges (i). Cette hyperhmie Bu' prise en srieuse lsions anatomiques de t action vidente traitf'ment des oprer de la pie-mre, considration soit la qu'en quctte ette donne l'explication A l'autopsie. Elle nous avec la tte cause, rend succs qui doit
alins,
le les capillaires cotans, appellent qui, en dilatant le rgime de la peau etnvrosthntque; anateptique sang la surface i! ne nous a pas paru etc. A ce titre, du canal ics drivatifs intestinal, sur ce sujet. instants de nous arrter quelques ~up'Ttiu aussi La congestion peut envahir crbro-mninge. Hyperhmie dans formes on la rencontre quelques L"nHe systme encphalique; aux diffrentes et surtout pet de la mtancotie, ai~u-s de la manie gnraie. la paralysie incise ta dure-mre, ds qu'on est prononce, ta congestion Lorsque on rencontre, vers m' de srosit; ordinairement h' -.nng s'chappe, des ecchyet quelquefois occipitale, tes rgions paritate temporale, de forme de plaques sous et de ta pte-mre, fu~ses de t'arachnotde un aspect cas l'arachnode !)ans quelques prsente variable, ~-andeur d'une entlamme; quelqueconjonctive l'apparence avant rougeatre, de sang des veines est comme marbre, gorges fois cette membrane n~'ir serpentent tait remarquer dans tous les sens. par la distension la substance grise pi. -mre dans aigu tiogue sous le nom d'a~~ton h'-tnie de l couche corticale qui de t'rysipte apptant cette de la nonce dans l'paisseur superficie des circonvolutions cette substance dpouiUes se de la pie-mre congestif de la des vaisseaux qui se rendent disFoviUe des circonvotutions. L'tat ri'xics de
capillaires;
grise, une hyperde la substance trs intense, une coloration prsente coloration plus prola dit-il, Quelquefois, grise. membranes de leurs peut in Z~!<''t coM ~f~M~anA~t. est encore
an<!<OMMcA<'Be~unde
MM<a~.
Afft&M~tM
i-78 sembler gres sieurs vert moins nairement desquelles de piquet trs faible
PATHOLOGIE GNRALE. de l'tat peu diffrente excisions de la substance normal mais si l'on pratique de l-
des couches points la substance blanche, fonce, quelquefois otTrant ingale, on peut sanguin, volume. qui C'est
dans plusi l'on en spare corticale, dcouassez minces pour ne pas mettre on remarque alors une teinte rouge plus ou uniforme des l'ide dans et trs intense, plus mais de marbrures points nombreuses, foncs, plus ordiau milieu une sorte
d'panchements
de consistance sont grise que l'altration frontales des hmiet c'est dans les rgions le plus prononces, Les vaisseaux se montre le plus marque. sphres que cette altration la substance ont acdans l'tat si tnus cortiafe, sain, qui pntrent. neth' assez considrable section un volume pour qu'une quis souvent laisse pourrait semble voir de nombreux pntrer sans dans lesquels une pingle canaux, effort. la consistance des Quelquefois ordinaiff vaisseaux corticatf vaisseaux
toujours de couleur
l'paisseur et la diminution
en raison inverse de celle de la substance augmenter, devant lui ces et le bistouri elie-mme, (lui la divise pousse draciner plus facilement que diviser. qui se laissent Cette
est en dans les folies aigus, hyperhmie, que l'on rencontre elle peut aussi assez s'observer avec d'autres altelle-mme lgre; aux cas chroniques rations qui appartiennent (i). de la substance l'injection pointille grise acD'aprs Parcbappe, compagne superficie circonscrit, suintant ponctuation est borne de substance cale peut La les ecchymoses sous-arachnodiennes. toujours presque ou moins corticale de la couche otfre, dans un espace plus due des gouttelettes de sang une ponctuation rouge, la surface crbrale. essuie cette la surface, Lorsqu'on disparait la surface grise, toute ne pas compltement. en enlevant avec altration L'injection le bistouri une quelquefois lame mince
parfois mme
une coloration prsenter toute son paisseur. un aspect rsultant sabl, temps,
Enfin la couche cortidisparait. s'tendant intense, plus ou moins La substance en blanche prsente, de l'injection que cette des vaisseaux de y ait congestion sans qu'il
Il est inutile de faire remarquer capillaires. tout l'ensemble du systme crbral peut par cela vasculaire mme un tat inflammatoire. C'est, l'injection une violente deux veineuse. sortes tre compar qui peut l'observe chez l'homme agit par On peut admettre avec Guislain l'autre active, artrielle; passive, dans que les cas le malade oit l'alination crie, vocifre
un orgasme de la face, telle qu'on colre. de l'une congestions la premire remarque raction lorsviolente, des torrents d'ides
On d'une chapper
s'accompagne et qu'illaisse
ANATOMIE PATHOLOGIQUE. etc. <)ui s'entre-croisent, sont tncutts opprimes, chez ceux apathiques, violace la face rouge, qui et La congestion existe, passive lorsque tes m!ancotiques, chez qui par des angoisse?, embarrasse. surtout chez les L'tat sujets
Guislain, ~Uon. ajoute -~nt iivrcs des excs de boisson. tance congestionne la trame constituant une distension '\iemcver manifeste nomnes moins fait et se non
H a examin
gontlent
galement tantt par des phnomnes de dpression. Ces deux crbrale, compression que de modifications suivant que artriel du du
d'une
cerveau se que tantt d'irritation, par des phsortes de symptmes dpendent s'exercer un de(lui ne saurait amenes par la circulation passive ou mme active. de sta-
pr suffisant, (ht sang. qui diffre t/aft)ux du rgulier t e\citabHit sesanguines, cette mme Moins
de sang veineux, il part sont cerebra!cs ptus les fonctions d irritation crbrale s'expliquent d<' l'afflux charg ''omme sur du dans sang artriel. les congestions organes,
pour difficile. et
artriel, sang ralenties. De mme tes phnomnes et t'accteration par l'augmentation carbonique, dont
L'acide
d'autres
d'irritation ou de de paralysie, etc. Les phnomnes des phnomnes tantt la sensibidtermins atteignent par !'hyperhemie dt'pression, tantt tes fonctions l'activit ti~. tantt motrice, psychiques. l'excise trouvent d irritation Parmi les phnomnes tacephatatgte. diles plus faibles, impressions les tintements les blouissements, Y~rses perceptions subjectives, motrice" transmise aux fibres les douleurs, 'i'un'iUcs. etc.; l'irritation des du corps. des mouvements musculaires, l'agitation provoque des extrmits, !a so eusses des mouvements automatiques gnrtes, tahon exagre sous l'influence des 'attraction tt'sjnatades des ).a diminution etc. pupilles, d'excitabitit rend psychique rgions de l'activit se suivent lentement. les ides indiffrents; au une propension on observe cercle troit; des des mouvements de que troubles .l'une ces les volontaires, etc. diffrent du l'on la cercirculatoires, ou l'autre partie Ce que plus
qui dpendent symptmes naturcUement suivant beaucoup, \t'au est affirmer, "tteresse
auecte par principatement avec une certaine assurance, la substance corticale, plus
psychiques
180
compromises; ou ses environs, panchements les plus elle
PATHOLOGIEGNRALE.
affecte les centres Les moteurs, te corps stri
la motitit.etc. crbracongestions dans le cerveau sont renconqu'on se fait dans ta presque simple de s-
la circulation l'obstacle du sang rptes, une des causes les plus ordinaires des exsudats sreux si tre chez les alins. Tantt t'exsudation frquemment cavit sus-arachnotdienne, de la pie-mre souvent rosit d'une dans manire dit. un grand manifeste, tantt les cavits nombre l'infittration on trouve ventficuiaircs chroniques interstitielle, l'dme sont on
de cas
proprement
arachnodien. L'on rencontre dans panchement frquemment, tes formes de la folie, une accumulation norme de srochroniques sit dans la cavit sus-arachnodienno. Cette srosit est de coutenr citrine, elle peut tre colore en rouge claire; avec par son miange te sang moment Bayle des vaisseaux vient provenant qu'on mme o l'on incise les membranes. a trouv, dans un cas, douze du cerveau. les cas lsions chroniques; mninges onces Les d'inciser; de srosit collections presque que nous elle s'coute au vers s'ac-
toujours dcrirons.
en quoique sorte un capeut prsenter une grande Ainsi une femme rapidit. Fischer nous est amene, avoir t atteinte, aprs depuis quelques d'une jours seulement, extrmement agitation intense maniaque pendant laquelle elle pousse des cris horribles; elle est tourmente par des remords d'une assez mal remplie. que la conscience vie, d'aiitenrs lui susciter. Elle meurt de pneumonie parait son peu de temps aprs entre t'agite. A l'autopsie, on constate diverses lsions du ct d~' t'encphate; sidrabte sente offrant l'incision de srosit la forme de la dure-mre, la pie-mre, limpide; d'une membrane il s'coute injecte une quantit cor). et infiltre, se pn'boursoufle. nombreux kv-
sous
transparente,
d'une son tissu est parsem de l'aspect gele; tes sreux; il existe en mme une hyperhmie des deux substemps tances du cerveau. Nous avons trouv dans un cas analogue, chez un homme peu prs les mmes qui avait prsent une symptmes, de srosit considrable ala surface de l'arachnode, quantit panche en mme tait dmatie et boursoufle. tpmps que la pie-mere Dans ces circonstances, d'ailleurs on doit admettre exceptionnelles, une irritation et de on la mninge la rapidit l'abondance t'arachnoide. dme ;Mt~'t'. pie-mere. dcrit une Sous altration d'tH/~n~t'ot) constitue par un le nom ~'<!tw <~c/'t subaigu, principalement de l'panchement sreux caractrise la surface par de
panchement
!8!
l'arachnode elle soulve pide d'dctne constitue une espce du tarynx membrane muqueuse certaines maladies Il est rare (i). de trouver cette
La srosit est limla pie-mre. un aspect Elle et lui donne glatineux. sous la celui qui se forme analogue et sous la la on la ptvre base pulmonaire, du cerveau des elle dans ou la
infiltration
des hmisphres; partie postrieure tiers antrieurs des deux au niveau Tantt ptns prime l'infiltration considrable les anfractuosits circonvolutions est ordinairement crbral. sreuse a'dme sur de une ce est crbral. est dans uniformment certains
rencontre
ordinairement hmisphres.
en mme dilate, temps qu'elle qu'elle de t'panchement. Au niveau voisines. et l'arachnode paissie. injecte Hydropisie tellement Foville ventriculaire. abondante, et Ferrus qu'elle ont
l'attention p' h'Hcmcnt ~K~ abondante p~ nt en exprimer Oans tous ces si<)' rabte. Les leurs srosit: <)): Cn une
sf'rosit
A la surface
on en pressant incises; i'organe de liquide. quantit <'ooest plus ou moins ventriculaire dilates par amincies une et de norme quantit ne consistent parfois presque indur toujours et forte-
parois membrane
ators
d'zlspect par
fibreux, l'cpcadytne
constitue
abondantes
d .itrophie n~ nt lieu
ou
de ramoUisscment
ordinairemfnt
elles
donet
intetlectuettes. des facutts gradue! auteurs sont portes admettre crcbrate, <Ju'')ques t'hydropistc d'alination t o'dt'fne du cerveau, dans une forme particutiercmont t'au'aibtisscment
retnarquabte <{ue nous dcrirons sous te nom de stupidit.
ass~/
apoptectiforme t) s'annonce paratysie genrate. d'une dure hras. dune jau)b'\ S)[i\ant <tttt'ints de <iuistain, congestion on remarquerait
). t'tat
screux
se
rencontre
dans
!a d'un
des une sreuse, pleur paupires, une infiltration Les pusurtout la paupire suprieure. marque, on remarque d'une manire anormaie; p'Ht's sont dilates quelquefois <i'' !:t stupeur et une turgescence veineuse de ta tte. Les panchements attribus, d'aprs
<
pendant certaine
matades
sreux ~iemeycr,
peuvent de
tre pression
souvent dans
t!;tyi!
~/?.
<i-0
PATHOLOGJE
GNHALE.
des du
vaisseaux; ou sang,
fois
ils sont
la nutrition
et plus permabies. tiques Enfin on doit signaler, phatie,)'/)!oc~p/i<7~ de toute diminution phie .s'e) Les gnrale que dans de cet
particutiere
dei'hydroceoblige t'atro-
qui se prsente comme une suite aussi bien dans du cerveau l'atrophie du cerveau. snile
surtout
(/iy~oMp/i<
partielle ('atrophie de srosit dans )a substance subits et intenses cpanchements un ensemble de sympet dans les ventricules crbrale provoquent sous on l'a dsigne suite d'hemorrhagie tmes simulant l'apoplexie, le nom Les d'apoplexie sreuse. !<y~c~a~e manire lente faiblesse de ordic/<t'oH~!<e se dveloppent Ils consistent en maux et insidieuse. en une de la vue, souvent des sens, surtout et de trcmbtedmarche vacitiante d'une symptmes surtout i'inteHigence, H faut et des les plus constants, son aFaibtissement il symptmes d'une nairement de tte. vertiges,
gnrale prcde paresie ment des membres. Au nombre faut compter destrouhtesde aHant jusqu' accs
ia dmence.
convulsifs
que ces symptmes certitude absolue. a Fhydrocephaiie Chez beaucoup A un degr opacit de
chex certains y ajouter, On des vomissements temporaires. au donner ne suffisent pas pour
rledans des !a gense un grand il existerait de t'hydrod'alins, et qui passerait p)us ou moins marque l'arachnode. L'arachnode subit
le ce que i'on rencontre de profondes atterations; memde cette un epaississement btanc c'est gris&tre ne suivant l'une des plus frquentes, lsion, Parchappe,
dans tous tes cas avec les mmes caractres l'pais-
pas
sissement
peut
exister
sans
l'opacit
l'opacit,
Ces epaississements opaques i'epaississement. de t'incorporation raissent Letut, )e rsultat pas tre, d'aprs cert'bratde l'arachnode. membranes au feuillet Ils sigent ainsi par qu'it a pu s'en convaincre toujours, et sont de cette tions dehors en membrane, sorte de dpt de matire aUmmineusea sa face externe Us prsentent
contraire, de l'arachnode
au
ou ccHutaire.
que gure apprcier plusieurs qu'on ne peut degrs est quelqueCette tnacit de la mninge. par l'opacit et !a tnacit en une sente pice ta plus grande fois tcUe qu'on parti'' peut enlever intermdiaire au'< entrainant cite la pie-mre de J'arachnode aprs circonvolutions.
ANATOMIE
PATHOLOGIQUE.
183
gnral; et presque
et continu, l'altration n'existe que des hmisphres. Dans tes cas o et interrompu,
(1).
il a son considrante.
sige
au
une acqurir Bayle a vu t'arachnode ou de ta dure-mre du pricarde, gale celle de la ptvre, t'paisscur des parois de t estomac. avons mt''n)e Dans cas, que nous quelques telleobserves l'arachnode une consistance nous-mme, prsentait H peut tre trs ne pouvait cette membrane sans effort. prononce qu'on rompre souvent elle offre alors un aspectiarLarachnode infiltre; parait dac et semble vitriformes sou!ev masses qui ta sparent par des ne se d~' la pic-mre. Suivant ces panchements Ltut, glatineux m''nt ainsi que l'ont pense pie-mre, membr&ne mais la surface libre de cette premire (juetques dans tes Les paississements de l'arachnode se prsentent opaques une lsion formes ils constitutent rarement de ta folie; chroniques feraient pas entre auteurs, arachnode et la isole, eUes signes avec tes symptmes qui pourraient les caractriser se confondent alors d'autres lsions anatomiques gnraux propres du cerveau morates Si t'inteHigence, si tes facutts qui ;Guis!aini. forment le plus tev de l'homme t attribut subissent, par le fait mme ou moins de cette un degr d'anaibnssement dgnrescence, ptus marqu, remarque-t-on h~ tant qu'il n'a pas t impos ou une atteinte jn''s~ion profonde. Granulations de l'arachnode. Lu'' atttation consiste auteurs, p~ n) a la surface \<'rtc HtUtmc de petites assez remarquable, dans l'existence de t'arachnodc. du moins ne de parade symptmes point une trop comau cerveau grande Granulations anciennement de 'pendyme. tudie par d'tTerents qui dvetopcouest alors devient rugueuse. des se de
libre
chagrine; ).Hcs peuvent ta plupart tre, dans ) ii nu elles sigent quelquefois huuspht'rcs. t/aracttnotde injecte charge de ces cettes-cisont entre
surface
sensation
granulations
ptus
ou moins
etpaissie
les ittjects. particutirement s'' trouvent tes plus grandes veines; <t de gt-anutations ces endroits. qu'en )ations ) f':u'h seraient une sorte
pfuscompactesauxendroits fortement circonvolutions, au fond desquettf's de cas it n'y mme dans beaucoup Suivant cet de auteur, ces granude t'endothtium
d'hypertrophie
t84
t'ATHOLOGtE
(.KRALE.
sur la viendrait production jeter un jour nouveau des tissus lmendoctrine de Virchow, concernant l'indpendance car jusqu'ici l'un taires et des vaisseaux, vis--vis du systme nerveux )'arachnode. Cette n'a de nerfs dans l'arachnode. pas trouv doivent tre consiAu point de vue pathologique, ces granulations irritation de l'arachdres comme les produits d'une chronique dans les cas o le malade avait node. On les rencontre, en eue), t au'ecte d'irritation crbrale morts des formes chez les individus brale les epilcptiqucs sujets les diverses dans nrale, sont considrable, la suite de de ou de congestion <<~Mn< ~'nicn. la paralysie dans secondaire. de crch'-y.
accs
manie, dmence
gElles ne
la marche on ce qui concerne importance particulire pas d'une on ne les trouve d'autres de la maladie; que ta o il y a encore altrations telles des mninges. plus graves, que les epaississements les adhrences de celles-ci etc. avec les circonvolutions crbrales, D'aprs de le docteur Hambourg, dant de prs, de rtablissement Meyer (1), mdecin cette lsion on peut existe~ voir, lorsque d'alins en y regarsemldal')(;s
surtoutobliquement.dc petits grains opaques .') du sable de quartz. On les a pas observs a la base du cerveau. sont bien Bayle dit que les granulations plus frquemment parsetrs considrable, sur l'arachnode des cavits crmes, en nombre brales. L'arachnode de Haylc n'est des cavits ccrc'hrah's autre chose que r<~('H6~/M'. lsion des ventricules est trs souvent le sige de cette L'ependyme dans la paralysie et dans d'autres affections gnrale chroniques considre les granulations comme un paississement Rokitansky la membrane. Adhrences maingo-crbrales. assez rarement circonstances, des Dayte adhrences )cs serre. On peut cependant, formes par huit rencontrer entre un les tissu fois dans queldeux feuillets cellulaire sur cent;
(~). de
a trouves
ou dix
plus ces)
Elles se rencontrent surtout indique par (iuislaiu. la rgion scissure, quelquefois corre-poudant'' la faux tre adhrente l'arachnode viscral peut endroits. autrement grave contractes est tendue alors est celte qui consiste et importante entre les mninges et la substance intimement unie avec la substance
crbrale. corticale
le long du variable, particulirement bord des hmisphres crbraux et la rgion suprieur des lobes antrieurs. cherche dtacher cette on euLorsqu'on membrane, leve en mme des portions ou moins considrables df temps plus )5 janvier (!) Mf'yer, Co''re.~OM<<Mt.:&/<t<~ Voir (3~ /~'a/y.s'<' ~Mf'ra/e. t8GS.
ANATOMIE
PATHOLOGIQUE.
i85
)a couche de
grise. ronge
Cette ou
dernire,
et rougetre. Il peut rugueux de la substance soit port grise de petites de cette substance parcelles avec un peu d'attention, les d'erreur. existent mme doivent t irritation dans de tre ces
degr
les mninges, mais, pas tromper par cette cause rarement tes adhrences voiutions: c'est la surface elles et de )Ut-nt ordinairement, ') tat congestif consquence. Causes. mant des )~< onna!tre
sinuosits
circon-
dernires
considres
diu'rcnce
Guislain de pas permis entre cette substance et cftte et l'corce crbrale surtout se rencon une priode ont des
des d'irritation prsente signes Jf'nts, cris aigus, etc. perants, <~s adhrences tiennent l'paississement <)ui unissent hratc. d'une manire plus Pac intime
On hymningite hmorrhagique. tr~uv aussi des fausses membranes dcrites nui ont t bien par et Liut. Elles f'-tre organises ou non ortiayte, Catmcit peuvent elles sont toujours tnues dans ta cavit ganises, arachnodiennt; '-)tt's occupent convexe et antrieure des hmisphres surtout lapartie elles adhrent soit la face interne ~'rcbraux; du feuillet paritat, ~')'t la face externe du feuillet viscral. Elles ont une paisseur qui cette d'une toile d'araigne une demi-Hgne, une depuis jusqu' !i.;n<' et mcmc deux Cette n'est pas ta mme dans lignes. paisseur tous les points; elle est plus considrable sur la convexit des hmiet va en diminuant mesure de la base du sj'hcre') qu'on s'approche < ['ne. f.e docteur avait essay tn'nve dans 't'Hgie.s 'M cupent
des
Fausses membranes.
~.me
cette
opinion deBaiitarger, qui membranes des fausses qu'on la trace d'anciennes hmorles fausses membranes qui se prde l'arachnode
chez
les
atins
cavit
i)~ Auhftt)c),.4<tna~st')<'</<('o-cAo/o~)ouM,t.
li, t8t3.
i88
PATHOLOGIE GNRALE.
sou~ de leurs degrs variables sentent, d'organisation. indpendamment feuillet formant un sac, deux (Mats les unes constitues par un double dans une ordinairement vide, mais qui est quelquefois qui renferme ou dans la totalit des masses fibrineuses de sa capacit plus ou partie moins colores. Ces cas ont Les fausses t.y.~<?'<'6' simple sur une o~e. M~')~ ce sont des surface sous t dsignes se prsentent autres membranes du un le nom sous seul d'/i~m<M'rAaytc.< une forme ptus tendues peine plus ou d'aprs qui ne
feuillet,
d'autres visibles, moins des membranes l'auteur diffrent sont dues que nous
plus ou moins grande fois tout faitorganises, sreuses. le rsultat citons, la quantit
Ces fausses
que par
11 un panchement sont changes perucieHesse cas, une extravasation tgre tion. Les
mninges
le premier cas, eth's dont tes couches les ptus sudans le second membraneux en totalit de cette transformaautrel'arachnode, avoir leurs symptmes de la quantit sur de sang
a subi
de ta cavit panchements sanguins ment dit, tes apoplexies peuvent mninges, en raison mais ces symptmes varient propres, du sige que le liquide etc. panch, occupe, tudes ont d'importantes considrait Baittarger t'hmorrhagie la formation de la fausse membrane Depuis, ganisation du caillot que subiraient ont d'un t faites
ce sujet. <'< comme primitive, mninge de l'orne serait que te rsultat tes parties priphriques au sont, qui serait
contraire, le produit
de l'arachnode pariphtegmasique sous le nom tale ou d<; la dure-mre Virchow a dsign, crnienne; de ~ac/iywMo~/c, cette innammation de la durc-mere. CharcoL ''c sous le nom de MComcw~'OMe~ Lancereaux dcrivent, Vulpian, de produit d'un travail L'injection premier aprs Cette nouvette formation, qu'its considrent sein interne de comme le rsutt;tt est te phiegmasique de la surface accompiiau du feuillet de la dure-mre crnienne.
la dure-mre
la nomembrane; bientt se manifeste par lequel iibrineux. couche mince d'un exsudt qui parait et en mme ettc temps augmente peu peu d'paisseur, et se transforment de nouvelles couches se dposent en tissu l'ge son conjonctif. de la nomembrane Les le dont vaisseaux, moret les conditions
en gsont remarquables dveloppement, prsident avec la constipar leurs dimensions, qui ne sont pas en rapport faibte paisseur, sont formes de leurs parois. d'une Celles-ci, Cette si t'en structure remarque, indique qu'ils avec M. Lan-
en gnral seulement. par deux tuniques doivent se rompre avec facilit, surtout
ANATOMIE PATHOL06!QUE. c'Tt'aux, que pas rencontrer seuse. Mme on se rendra les parois s altrent vaisseaux rapidement, en voie et qu i! de est rare de
i87 nf
o la nomembrane
graisancienne.
membranes, st'mhtent par leur elles sont parsemes qu''tois parties jauntres,
subissent. Ces noruptures frquentes qu'ils et intimement adhrentes la dure-mre, resaux membranes le plus souvent aspect sreuses; de taches en gnrt ou bruntres, vineuses violaces, vers le centre plus abondantes quelqu'aux
priphriques.
est plus L't'panchement sanguin qui se fait dans ces nomembranes ou moins abondant, suivant sont ettes-mmes qu'elles plus ou moins \;)sn))aircs. Si, dans sous forme cas, it se prsente d'une quelques tache on le voit dans d'autres circonstances simple ecchymotiquc, formpr des tumeurs volumineuses. Dans quelques cas exceptionnels, on trouve entre les fcuittets de la ncomcmbrane nfnn d'CMm~ Hrnnct n'admet un pancbemcnt ~Mr~-M~'c. sreux. Ces cas ont t dcrits sous le
prenne sa source au cntraire, & dmontrer contenues que les extravasations sanguines, <<n< l'paisseur des nomembranes de l'arachnode sont paritaie, du< s la des vaisseaux de cette et que cette rupture sreuse, rupture :) nrdinairemcnt lieu en mme du Mastme. temps que l'exsudation On trouve du sang dans des panch nomembranes. l'paisseur tn~nf leur tpt NK'tt-cin. premire vaisseaux jamais Sperting produire rsultats de formation et priode de celles-ci sont souvent qu'au a voutu a bout faire d'un des certain d'ailleurs, trs peu laps ce ajoute nombreux
mninge ! s'attache.
Les m) nin~ite. au j'oint de vue qm' tes vaisseaux moins d~ ment dans et la
conscutifs
entre la dure-mre injectant ~< \it du cerveau, chez des lapins, du sang frais, du sang dnbrin et divers tiquidps irritants. Les injections, faites avec le sang frais du des rsultats Huit jours aprs tapi;), ont donn remarquables. l'opration on observait le dbut de l'organisation d'une et membrane, ccHc't i tait compltement en deux ou trois semaines; dans organise t~us les cas nt.'Uon peut, de vaisseaux. (~ on au bout de trois semaines, constater une nofor-
)tmnet.
<~c.t~t<<fMj',jf))~i<'t'
<!<):
<88
PATHOLOGIE
GNRALE.
Ces nomembranes trouve dans la La sang s'tablissait la dure-mre. nisation rsultats Avec
taient
tout
fait
analogues
celles
que
on <tu de
orgapar !es
au bout de trois n'observe, semaines, aucune et le sang est presque neomcmbrane, entirement absorb. Les injections de liquides tels que des solutions irritants, d'acide ne produisent d'iode, actique, pas de nomembranes (t Nous n'avons l'histoire de la pacbymcningitc. Arch.uupas faire bault Nous sans vit ;3) et Jaccoud(~) nous bornerons Christian, ont donn les dtails ncessaires exister, se sur ce su~t. courtes a quelques la neomembrane de mme que indications. peut dvelopper dans h ca-
le sang trace de
Suivant
hemorrhagic, de t'arachnode
de la dure-mcre, indpendamment Les hemorrhagies, rares chez En dehors arachnodienne les alcooliques, ioin d'tre rare. quence
vaseutah'es.
le sang peut s'pancher sans qu'il y ait de neomemhrane. vaisseau Qu'un sinus se rompe, et t'hemorrhagie se prodtm'a qu'un de toute intlammation preatahte. sans neornembranes, CatmeU en a rapporte ne sont plusieurs pas extrmement exemptes. mninge surtout
les atifncs de
FaHenationmentaie, sans pachymeningite, chez eux quoique La dgnrescence chronique, se renconire t'a note d'alination tes formes
de
t'a!cootisme
ruptures
pachymcningifc o Hait)arger gnCralc, dans mais oitime. Les d'autres surtout formes dans
La
de distinguer permettent ta \H\ t'existencc, pendant d'une pachymeningite sontdifficites~ caractriser; ta symptomat<d".nH' est, sous ce rapport, d'autant plus obscure qu'it est rare que tes n~)tes hemorrhagies membranes. tes accompagner, ne vit nqui peuvent nent a d'autres pas s'ajouter cerebrates. Le tronh!<; complications mental une sorte plus profond, d'garement particulier qui tranchf avec le detire caractristique de la forme t'etat d'alination, speciate de marasme une marche les phnomnes qui prend d'h'plus aigu, les priodes tmpiegie comateuses se dissipant incomptte, en quetqu''s s~/)M qui 1. (!) ~pt'rHt)~. C~a~<a, n. 'M. t8'!L ~t'cf. (2) Ar<'h:tU)bautt. t~tC~<</t'< ~c. Mt't/. {'.u'is, ts~t, 'irt. \f);M~.t: Jftt'coud et '.3) L:)bu(iH'-La~ra\c. ,Vo!<MO <c/. t<e <t~'<<.et </e <)' tS~i, t. XXH, art. M~!<~OEf.
(,;/
r.u~
ANATOMIE PATHOLOCIOM. jours, et qui tiennent Christian, tes signes pa.chymcmngite et une certaine t~-s diverses aux hmorrhagies successives, tels sont, l'existence
de souponner qui permettent aussi de l'agitation (<). On peut observer de la temprature. lvation lsions des
musculaire
de passer en mninges que nous venons les opacits, de t'arachnode, les granulations rcnx', l'paissement qui en une sorte de tissu fibreux, la transforment rsistant, chagrin sa et hmorrhagiques les panchements sreux t surface qui se formen les fausses membranes d:m~ sn. cavit, plus ou moins paisses qui en ft'suiU'nt nent aux ces produits diverses formes tous morbides de de qui, pour la folie devenue la membrane subissent tandis de redoutables ainsi ta plupart, chronique, sreuse. appartienen sont, Mais com-
de t'irritation partie, le rsultat ment s<* fait-it que ces membranes ment, une noft fdines, scmhtahte on voit se produire
transformation,
particulires. mieux caractrise tmn~!)in~iteta anatomiquement sans dterminer manire aucun de insidieuse,
symptmes. lorsque la moindre atteinte? H y a ta, sans prouver de laquelle tes organes tes ptus dlicats, les leur sensibilit sous l'influence de cirperdent C'est ainsi que, dans ta paralysie g6nera!e, se ces dveloppe phnomnes d'autres circonstances. d'une racmorainsi
constamment dans tiotmds, qui se produisent H n t'st rare d'ailleurs de voir les mmes conditions pas bides se produire dans d'autres sreuses de l'conomie. C'est ai ta circulation de ta veine-porte, qm' i Obstacle apport de ta cavit pr'u a peu t'panchementsreux pritonale, n'~ences considrables du pritoine, sans plus ou moins maoitesh' la vie des symptmes de pritonite. pendant Ossifications dati~ m's, des de la dure-mre. !) existe chez un
certain
d'ossification de volume et de forme noyaux de la dure-mre ils se rencontrent ayant pour sige les reptis dans ta faux ou dans son voisinage. sou\nt (~ Etks ossifications vritable sont fMit~'rune quelquefois irritation. dansquetques dans certaines asscx cas sous considrables la forme d'une
pour
se prsentent tr<'m''fnent aiguf et, a mm innammation du tissu mcn' ont crbrat. ta forme
e!!es ont lieu circonstances, de la partie ptus ou moins tendue correspondante Plus communment, ces ostophytes de ta dureou d'une la Elles granuleuse. peuvent habinomembrane, mais, plus directe de tamembraneHbreuse (2j. forme
pine donn
se d''vctopp6r
de plaques au dtriment
t)i'!tcment,its'agitd'une
ossification
!8~. ) Chriiitim, ~/tft. de m<'<f.psych., juillet J'nncrat. OM'<"t<tOM de la dtfe-M~'f, pacAyM~tn~t~ )8M. Sh xb~urg.
OMtMte. Thse
ttt-
j)90
PATHOLOGIE
GNRALE.
nous avons i6 fois des ossifications trouv de la autopsies, i sur )5. la proportion d'environ c'est dure-mre; par consquent dans les formes d'alination les plus Un les rencontre variabtcs, chez les individus atteints de dmence, mais de frquemment plus Sur 250 gnrale paralysie avons rencontrs tait sujet atteints de des et trois accs surtout fois de chez pileptique; 29 pileptiques. L'un furieux les deux de folie ainsi de ces autres nous les malades taient a. la face
dlire
Ces ossifications, trstendues, qui sont parfois le long de la dure-mre, le plus souvent interne au point de jonction de la dure-mre suprieur, nous elles l'avons sont appendues, nous remarquable, constante sur la dit, comme leur sige habituel surtout les paroi est sur
la faux
mme
la partie antrieure. avons d'une rencontres gauche de ce repli en ce nous tumeurs et dsirer. de
avons nous Une fois, du corps stri au milieu ts anatomo-pathologiques insister. Tumeurs les recherches du professeur de l'anatomie du cerveau. importantes LaIIemand,
trouv du ct sur
une
ossification mais
forme sont ne l
voulons
L'histoire de
crbrales,
pathologique,
symptmes
de la science, il est fort difficile de poser le diagles symptmes tumeurs elles crbrales; auxquels lieu existent dans d'autres affections galement Les attaques intense, comateuses, la paralysie les convulsions de quelques se rencontrer peuvent variables. tantt excessive, ou Le pileptisen. appareils dans une c'est une des dlire c'e~t bien. concidant mme. agitaavec une sin-
une
particulier
turbulence
mobilit; ambitieux
prsentant
Quel que soit le sige donne que le noplasme inuammation plus ou moins ramollissement et dans pas rare d'observer Gendrin avait cherche culirement des tubercules,
de la paralysie gnrale. de la tumeur, les symptmes varient, lieu une simple irritation de l'organe, violente, du un tat parenchyme cas la mort subite.
suivant a une
parti-
occupaient
ANATOMIE dans par le cerveau. l'exprience S'it contre moins de-, est Les signes qu'il (i). disent tumeurs t'intettigcnce portent nous de ils tes la moiti de
i9i
Batt
et chez rester
(2),
qu'on il n'est
souvent avr
individus
perturbations
communes
dans
cerveau. facults, place proprement pouvant parmi dite, (tO en rapport de toutes i! cas parei! de parts convient sur cas, cause ta les aller jusqu' la de soit est
progressif occupe
mentale moins ne
tent
d'un qui
l'obscurit dans
enveloppe
question de rserver
t'atination
mentale,
< ttfz
morte
la
suite
d'une
tumeur manire
du
.<~ttet,t'at!cction b!7..u')'e, la
facutt~, d'une
particulirement
df
malade
de
deux c~-rbratc gestion une excitation maniaque sans cesse, sait, partait A r.utt.opsic le H'~ dans de~ni~t's. Luc autre "n in.tit de nos on lobe trouva
n'-ptesde
sarcomateuse circonvolutions
crbelleux
succombe les
une
attaque
de sorcellerie; on trouve une A i autopsie, d'un uf de comme la moiti si'tit le tccher tatttntem. du pont () < de d ms t:;L fosse et le trou postrieure occipital,
prdominance hdtucinations
foudroyante. irritabint~,
particutirement crne,
ovale,
dans
On constate Varote,
lequel du n'est
s'allongeait pdoncule
et celui gauche
cependant
t8'!S,
art.
CcRVEA);.
p. 569.
'M du un cervelet aspect Chez a une prsente sarcomateux; ette-meme autre malade, une tumeur de On aussi
GNRALE. correspondant. au centre; elle tacitement un tat du crne La s'est tumeur offre sur
ta dure-mre
se dtache dans
nous
antrieur
l'ethmode.
gourdissement
de l'iutetti~ence, surfont, gauche; ne se rappelait le nom des objets, plus qu'elle chose . Il existait de {'excitation une maniaque, pulsions rotiques mouvements de on observait en outre
particulier, affaiblissement
douleurs
un
de
dsignait perversion
morale, de
l'affaiblissement
et les
la langue taient embarrasss. Un malade d'un cytindrome de ta dure-mre, du votume (t), atteint et qui avait dtruit la rgion du ct pomme temporo-occipitate gauche, sentait 4 ans les suivants de tumeur crbrate t/~ depuis symptmes phale ccit des le lit, occipitale complte, mots; vertiges intense, abolition continuets, augmente du got, par de te plus te te~er difficult malade choc et dans
d'une prc-
!'odorat;
paroxystique; l'articulation
pampiegie incomptte, des allant gration rnexes, priodes malade version Les ct lobe six d'excitation taisait morate, troubles droit, occipital derniers au des violente, excs
hypercsthesie
qui de boisson
spinale. Assoupissement le placement l'asile. de se tuer, devant il avait ses une enfants.
et disait et les
obscnits
symptmes
dbut,
penser opinion
Cette vit se
paralytiques plus marqus la tumeur dans que pouvait siger deviut une dans certitude, lorsque, une voussure pour ce qui
nienne coup
volumineuse. d'auteurs
dans cette produire rgion Ce malade n'a jamais eu d'pilepsie, en faveur de la localisation occipitale. Ramollissement crbral. dans le deux l'autre sa cette non diverses ramoUissement sortes de formes
On
rencontre et
frp:t)'-
alins, la dmence,
d'alination crbra!.
autrefois rouge
l'une dis-
raison altration
modernes nouveau; on
l'histoire tes
Hayem, particulires
que trs
le
et
sont surtout
des
rapidement les
nglige
qu'on
)"
T't<M<*w de la dMrc-~we
(~ mt'
<'jr/M't'<M)pH<uf<
ANATOM!B
PATHOLOGIQUE.
IM~
des dunmutions de on aura immdiatement, pour les enlever, prendre des ramollissements consistance patholoqui en imposeront pour la substance unissante si tnue et Dans les centres nerveux, giques. gidfticate liquide pas ta, comme solides de ta nvrogtie sorti des vaisseaux dans du nvriteme, qui consiste sera facilement ramollie par t'irnbibittondu qui ne sont membranes cadates tubes nerveux, eux-mmes, entours nerveux, par les aussi une
rapidement
altration
la liqufaction de leur substance mdul dans \t'[i'juc se fluidifie en effet d'autant Celle-ci )an~' ou myline. plus que la mort de faire, un temps et il est impossible rct'nte plus ton~ vingtvoir une grande la mort, des prparations, sans (juatre heures aprs de myline se rpandre dans la prde gouttelettes partout quantit ,p;u'ation. Le ramottisscment dom', rantes tuenu's. tant plus comme suivant Cela vite on les tient voit, cadavrique rapide les sujets, et de la moelle est t'cncphate il y a aussi des dinrcnces considde temprature tant les conditions nerveuse d'une comme est ratit ainsi se ramollira d'auplus grande altrations de quantit que i on rende
le ditCruveithier, des obserramolli dans la totalit, On doit de cette lsion fait torsqu'ettc observer est
le que du cerveau.
Cornil,
dans te cerveau, Ainsi, d)ut une mortification am' ne a sa rtum'itissement i.uh )c syi <;n[n)ntt cela suite un
On peut ajouter que a une tsion des vaisseaux que bien rarement. d'une artre comptcte pro-
partielle ramottissement.
<*t <*t!e crbrale, C'est ce qu'on observe dans le une endartrite De mme de vgtante autre une artre crbrale coa~utation Le foyer de peut dterminer. du sang et de la nbrine ramollissement est rdutt au lait tes dans de dans dans les de chaux, des vestiges ces parties la myHne f~'p~ ~)'a-
substance
un resuttatanato~uc. produire u)) une bouiHic ou on un tiquide et '"ntt'nu \ai~st'aux, dans ou dans des mailles une to~e
analogue
des tanK)Hies, c est la graisse provenant ''L arcumuie, sous formes de j~ranutations ttt~r. !'onr ee qui concerne le cerveau, si l'on
les divisions
base sur t'cxamen ta terminologie ancienne ct de ce ramollissement btanc vue, il faudrait, dcrire les autres formes de ramottisseou endartrite,
.Ma/a~'M MeK<a~M. i3
i94
PATHOLOGIE
GNRALE.
aucun avec lui, le ramollissement qui n'ont rapport par le ramollissement le ramollissement phalite, purulent, dmateux, toutes lsions avec la premire qui n'ont qu'un rapport grossier. ainsi la plupart et leur nature, par un ramollissement que dans vaisseaux, un ramollissement mle une avec diminution le des maladies
ment
encetc., C'est
les plus diffrentes dans leur cause leurs localisations crbrales dterminer peuvent de cet organe. du sang hors des L'panchement certains cas d'apoplexie ou en foyers, donne miliaire, dans donnent lieu d'encphalite du tissu nerveux, comme on le voit dans des alins, l'infiltration etc. jl). purulente, la lsion de la substance communment nerveuse, de ramollissement C'est en une ~868 opinion crbral, gnralement est et ncrobiotique admise aujourlequel Certaines la substance varits crbrale est dtruite et
sang. de cohsion
la paralysie gnrale Suivant J. Parrot, sous le nom dsigne non inflammatoire. d'huiLii (2). M. Mayem diverses peut tre formes
a publi,
d'encphalite.
sur les (3), une tude remarquable Il admet crbral que le ramollissement diverses formes d'enplus rarement, l'existence de l'encphalite spondiffrentes de espces etc. La dcouverte tous les vis-
dit-il,
de comparer le cerveau permet l'tude de l'encphalite les lois d'appliquer l'volution de l'inflammation dans tous les suppuratives sait qu'il peut sont, exister
d'aprs dans
chroniques;
la paralysie l'encphalite hyperplasiquo qui tre plus ou moins restreinte. gnrale peut Chacune de ces encphalites peut tre limite un point particulier de l'encphale, ou bien y tre dissmine, et siger d'une manire diffuse dans des points mulCes lsions tiples et mal circonscrits. aussi se dvelopper peuvent priou bien comme une consquence mitivement, des lsions des organes voisins ou d'autres lsions du tissu nerveux. Le ramollissement inflammatoire circonscrit se rencontre assez rareles alins; il peut se montrer dans tous les points du cerveau. ainsi rsulte Mais, des relevs de Durand-Fardel, qu'il c'est dans les circonvolutions crbrales l'observe et qu'on ordinairement, dans ce cas, prs d'un tiers des sujets ne prsentent de lsions que dans la substance Viennent ensuite les diverses grise. de rgions peu dans l'encphale, l'ordre o se montre prs t'hmorrha(t) Corni!, D;e<. encycl. des M. M<'d., )87), fu-t. HAHOLussMtEKT. (2) J. i'arrot, D~. ewye/. </M~c. M<M., art. CMVBAf;, p. 4M. tSCS. ~3) Hayem. jEnc<Mt~< ment chez
ANATOMIE
PATHOLOGIQUE.
05~
gie
corps
optiques,
protubrance,
etc..
qui servent trouvera dcrits crbral prsente au dbut gristre, quelquefois d'induration et
une coloration
de la maladie. tard, cette le pus mme de l'infiltration dpend purulente; en constater runi foyer. Si l'on peut, au dbut, le ramollissement ro'me, tous les degrs possibles, existe que l'inflammation rences avec ne tarde jusqu' l surface pas un tat se
plus Plus
les mninges. On a encore rencontr une varit caractrise fnation ulcreuse, par l'ulcration plus ou moins des diverses du cerveau. parties nous chent. observes au reste chez examiner les alins. varits l'autre sont de par trs ramollissement Parchappe. trs quelques crbral, autres et ramollissement particularits t qui ont qui
deux grise prsente dcrites l'une par Foville, distinctes, Dans la premire, les circonvolutions teur surface, d'une mollesse plus lger paraitre. constitu
).a substance
diffluente.
brunes, La substance
des lotions grande eau suffisent contact; et il ne reste sa place enfoncement qu'un Le ramollissement blanche. par la substance quelquefois et nettement Calmeil ont il est circonscrit des dans dlimite. rencontr
cde au grise la faire disdont le fond pas tendue est toupeu n'est
une
de partiels l'absence de substance complte grise. de la grandeur d'un un demi-pouce de substance blanche. a t dcrite par Partaient taills a pic, et
ramollissements
de cette perte pouce. Les bords te fond tait form de substance La deuxime varit de
ramollissement
de fa partie Il lui donne le nom de ramo~M~emeM~ de chappe. moyenne la c~Mc~' co?'<tca~, et il prtend n'a t rencontre qu'elle jusqu' prsent que dans des cerveaux d'alins. Dans des cas rares, la couche corticale le manche est du ferme, et mme on scalpel, soulve les bords de la division, lite une dcortication tout fait tes cas prcdents en tence du ramollissement ou cette cours Les altration o ce mode rgions se plus entame l'tat qu'a la surface de cette l'on dtermine celle avec ferme normal. couche, une grande Si, avec et si on facidans l'exisdes cas re-
analogue servant de ce
PATHOLOGIE GNRALE~ des lobes antrieurs, la partie de tiers les parties la convexit, antrieurs, stri. infrieures des hmila substance
latrales
ses deux
d'Ammon
trouve ramollie toujours presque qu'on la substance chez les alines; blanche quelquefois grise et la substance sont ramollies en mme temps. le ramollissement une Lorsque occupe vaste tendue, on observe un affaissement, une dformation caractde tout l'organe. La substance blanche cde l'action la plus ristique lgre; liquide Dans elle se transforme en une enlev trs facilement du scalpel. qu'on les cas de collection les liquides sous la piesreuse, panchs un chemin mre dans la trame intime de la peuvent se frayer jusque en accompagnant substance corticale, les vaisseaux dans leur trajet; infiltration la macration cette de ta substance crbrale. produit Cette d'ailleurs une aptitude extrme se laisser possde a sa nutrition. Frdric et Herrpntrer par des fluides trangers ont dmontr mann Nasse crbrale rccevoir que la substance peut une ('norme d'eau et l'absorber, avant chan.quantit que le moindre gement hmisphres nonce. D'aprs crbral reconna!t et se dans remarque que l'imbibition l'indice dans sa se consistance. manifeste C'est d'une surtout manire dans plus les prodernire en bouillie, avec le manche un lment demi-
et celle
le plus caractristique des paralysies nettement qui quelque (I). crbrale c'est--dire cerveau est peut en sorte
l'altration
se manifeste
qu'on
prciser gnrale
traits. moment ou
s'accomplit
crbrale.
par-
prs suivantes:
gnrale, la
peu conditions
i lorsque le cerveau est arrt dans son dveloppement, une poque trs peu avance de la vie foetale 2" lorsque, en raison de l'tat snile ou par suite d'une maladie et grave, telle que longue la phthisie ou la livre typhode, la nutrition subit une atteinte ass< profonde diminue que la entrainpr un pour de volume et s'amaigrit plupart des autres le grand cerveau amaigrissement; au mme titre et de la mcux; faon 3" lorsqu'une affection organes; crbrah' plus ou moins des longtemps, provoque la rtraction des notable. prolifrations et par une tissus,
;t)i'\)vi)ie./)M.m~j!ui')8':3.
~7 du cerveau, diverses de
portion et conscutive
<'ct organe (1). au les faits en trois M. Cotard pathologiques partage groupes se dveloppe mHicu (lesquels l'atrophie partielle constate 1 Ceux o l'on la prsence jaunes de plaques plus ou ou peut-tre, d'un ramottissement, moins tendues qui dpendraient 2" ceux dans d'une romme le croit locatise; Hayem, encphalite hoquets liquide ancien on clair foyer trouve remplis kystes plus ou moins volumineux, vidents d'une zone et entours ocre, vestiges des cavits anfractueuses ou bien hmorrhagique des laiteux, qui attestent ou l'on 3" ceux l'existence antrieure d'un d'un d'en rem-
de la substance complte n'est tatrat de telle faon ptus spar, que le ventricule hmisphre, ctoison memen quelque de ta pie-mre, sorte, que par une mince les cirde laquelle et autour braneuse parcourue par des vaisseaux, un aspect et rtractes ont pris (onvotutions affaisses g!atineux; ceux D~utte enfin ou directement (2). l'auteur la diminution c'est--dire l'atrophie, une partie de la sctrose qui a envahi du
hmisphres
L'atrophie se manifeste hmisphres L'atrophie distincte, hraies. Sous le mais nom crbrale le terme de
suii'tat mental est trs variable que nous citons, des deux la tsion formes l'atrophie que prsente bien conassez avec une intelligence peut concider des deux lobes antrieurs et en gnrt des deux par une n est pas, auquel un porte une en dfinitive, aboutissent diverses idiotie trs haut espce maladies degr. morbide cr-
waraxme
cere~'a/,
Parchappe
t'a remarque cet auteut) rt'hrate gnrale Dans ce 'tf's cas; dans ta dmence on l'observe surtout chronique. considrabte de volume; il existe un retrait a diminu '~as, te cerveau se 'i'~s hmisphres, des lobes et particulirement antrieurs, qui la duredu cr≠ de ta table interne trouvent loigns plus ou moins on rencontre tn't'e se montre fortement et, presque toujours, ptisse, form entre le crne un panchcment de srosit l'espace qui remplit et la surface Sclroses. tmnie veux. pathologique Cette tude du cerveau. Nous des ne ferons alins, pas, propos l'histoire des dans ces derniers de cet lsions temps, sur aperu du systme des l'ananer-
a t l'objet,
recherches
(t) P'ttain. /)'c<. cwyc~. de.t i!c. MM., art. CMVEAU(p<t</~c?'<*). du cen'MU, t868 et J<</Msur les wa/a~tM ce~&rafM. ? Cotard, yi~A/e 'S'.)0.
Paris,
~98
PATHOLOGIE
GNRALE.
a t particulirement par Charexpose des progrs nerveuses des maladies la science et elle dissmines n'est pas une affection exclusi-
le cervelet, la protubrance, sont d'un Les plaques gris ros, bien que la moelle. le bulbe avec Ic de niveau tantt tantt saillantes, nettement circonscrites, ne Ces plaques fois rtractes, d'autres tissu environnant, dprimes. elles les sclroses comme les sillons systmatiques, respectent pas des plaLes varits voisin. au cordon d'aspect d'un cordon passent on avance de l'poque plus ou moins probablement -ques dpendent la preou connuentes, elles sont discrtes les lsions; l'on observe envahit le cerveau, mire Sur condition est la plus ordinaire. les ou simultanment isolment occupent plaques elles Sur la protubrance, les corps restiformes. olives, mami!les tubercules en gnral la face antro-infrieurc; sigent Les nerfs crtre affects. les pdoncules crbraux peuvent iaires, les de la sclrose, niens eux-mmes n'chappent pas l'envahissement a en tout semblables des altrations offrent nerfs rachidiens, etc., sont les nerfs atteints Les nerfs le plus souvent -celles de la moelle. assez frquemon dcouvre crbraux, Dans les hmisphres optiques. de belles et larges plaques sur la paroi des ventricules latraux, ment, dissmines dans le des plaques encore trouver on peut de sclrose; La substance lucidum. le septum le corps calleux, grise centre ovale, en on rencontre d'une immunit absolue; ne jouit pas elle-mme les corps d'induration ~{tet des plaques optiques, grise dans les couches du cervelet. sur les circonvolutions stris, en de la sclrose trois formes on doit Charcot, distinguer D'aprs mixte ou crbro-spinale la forme qui est la plus commune. plaques et la forme la forme cphalique spinale. variables que prNous ne nous tendrons pas sur les symptmes les le bulbe, les pyramides, sente rons cette qu'on affection suivant son entre peut observer, la diplopie, l'amblyopie, aux morbides, le vertige le nystagmus, etc. apoplectiformes, signes ou chez aussi parfois d'ataxie moins avance que des c'est l un fait sige autres et ses varits; nous rappelleles troubles giratoire, individus
les
nous et
/oconto<Wcf. relativement
mentale. mentale
traverser peuvent ataxiques tre atteints d'alination sans cas, que de considrer comme nerveux, l'alination de la consquence t8'!3.
le premier concidence
~'on~ $:M' les maladii!s du s!Me (t) Chnrcct, Journal des connaissances m~tca/M, 15 janv. !8'!t.
1)'' Lamarre.
i M
crbral. on ne Cependant systme dans certaines nier qu'il ne puisse circonstances, saurait par y avoir le cerveau, une sclreuses dans des plaques le fait de la production mentale de l'alination favorable au dveloppement cause particulire en plaques, en est de mme pour la sclrose qui a pu qu'il ajoutons intellectuels. maintes fois sans troubles (-t.rc observe avec la parales rapports de l'ataxie a signal le premier les deux malaH cite cinq observations dans lesquelles lysie gnrale. dies ont t associes (1). lie cas de paralysie a rapport Ach. Foville gnrale quatre locomotrice l'ataxie (2). locomotrice atteints d'ataxie neuf malades M. Ph. Rey (3), sur )!aiHarger avec complication grand sur de folie nombre, ces neuf te plus suivants p( n<-ra)e rist-c par (dont l'asile malades il a pu recueillir a Sainte-Anne), trois ont t l'observation, trouv les atteints de ponr rsultais paralysie caract-
de la dmence ont prsent les symptmes quatre un autre a t atteint l'affaiblissement des facults simple le dernier a t pris enfin d'une nettement caractrise, lypmanie caractris d'un dlire maniaque mais d'assez courte dure,et intense, ce et de la vue de l'oue des hallucinations particulirement par sens. ce dernier malade avait d'ailleurs compltement perdu avec se sont du reste Ces diffrentes formes mentales prsentes leurs caractres ordinaires, concurremment Nous avons relev chez avec l'ataxie. pendant avons queltrouv, que cellesPoids du cerveau. exactement,
le poids du cerveau ques annes, sous ce rapport, des diffrences ci doivent des lments tenir Le cerveau suivant prsente, [e sexe, l'ge, Pour pouvoir tre utilise, de nombre considrable entre eux,
complexes. non seulement un poids on le sait, variable, eux-mmes. suivant les individus mais encore cette tude statistique doit on comprendre de pouvoir outre, les sur formes faits un de mme total de
comparer natftrc.
en il importerait, faits; exactement aussi que possible, nous avons en soit, trouv, atteints sexes, de l'encphale, pour de diverses 1274
pour le poids moyen peu prs la mme moyenne mais le poids iy~ic gnrale des cas de dmence. ph'part nicrca peu prs constante
d'alination, (4). On observe grammes et la parala lypmanie notable dans d'une la mase rencontre
dans
de la foliepileptique.
t8C9. f)) Hfu[hr~cr, Ann. M<M. p~<'A.,janv. t'ovine, loc. cil. (!) Ph. Itey, Ann. M~d. psych., s''pt. t81a. ti A )'M!a: phystoto~ique, h moyenne, sans distinetton UKs pour les adultes de 2& M ans.
.SOU
Comme !e remarque soit la cause,
PTHOLOHEGNRALE.
le
crbrale, queHc D'Boyd (t), dans l'atrophie des deux il y a souvent un des cts; ingalit qu'en deux est ordinairement beaucoup plus petit que hmisphres s'observe chez les ce mdecin, surtout 'l'autre. Cette ingalit, ajoute elle est et bien plus chez les hommes atienes, que chez les femmes; Dans un cas il y avait une diffaussi chez tes epiteptiques. frquente les deux rence en poids de six onces entre hmisphres. .Le f)''Conot!y, dans les autopsies qu'il a faites Il HansweH, gros a trouve quet'aotrc. chexquc)quesppi)cptiquesun La forme du crne l'atination, d'affection idiots, vicieuse et encore mentale. hmisphre ne parait moins tre M faut on rencontre crebra)p)us influer sur le
de dveloppement pas en rapport avec telle ou telle espace les imhecites et les toutefois excepter frquemment observ aucune trs une conformation
entre n'a diffrence les Georget saines au conttes d'atines et ceHes de personnes FovtHe, d'esprit. sur 300 mafades, 50 ttes mal conformes a trouv traire. (soit des individus atteints d'idiotie. Suivant cetautexr, 1 sur 6), en dehors certaines surtout enfants. dformations artificielles vicieuses que des coiffures C'est ainsi que, dans quelques prdisposent viennent l'alination, celles au crne dc~ imprimer
cheztesqueis de la tte.
dans le de la France, parties on exerait le nord et le nord-est de la France, la Bretagne, Limousin, une constriction circutaire sur la tf~te des enfants pour rqui avait excessif du crne. Suivant le rapport de Fovi!)e, sultat l'allongement dans les contres ou c'-tt~ les maladies mentales sont trs communes a t mise en vigueur. pratique fils met n'existe aucun Sutheriand galement l'opinion rapqu'il et le dveloppement des din'erentesfon))~ port entre la forme du crne le front serait te de l'alination. Suivant cet auteur, fuyant peut-tre faite observ chez les alins, abstraction plus communment toujours des idiots. On peut toutefois du admettre hrditaires crne et que certaines s'accompagnent deviennent, dispositions par des diversea
temps que
ins-
tinctives
du diamtre de suicide
de !a tte, se prsente assez par des impulsions dangereuses d'homicide. collection les formes considrable du crne
a rassembl Esquirol le but de vrifier dans donnes a qu'il observe du systme rencontres chez
de crnes
de ('aU, mais aucune physiologique ne lui a semble tre en rapport les atines. cet. )8&7.
(f) B~yd.
~t'ooM~'ea~,
ANATOMIE PATHOLOGIQUE. !f n'est tion, pas diverses dans trouver, de structure altrations rare de les formes chroniques dtaitte l'tude
Mi de l'alinane saurait
dont
ici un intrt pratique. pn-~nter et l'annncissemcnt sont les plus frquentes altrations Les deux des os du crne. Hypertrophie le diplo sont trs amincis, tes os du crne malades, (:h<y/. quelques Guislain et cassants. durs prtend les os sont a fait effac, (..ttnut dans la manie, qui nous parait opinion te plus souvent arrive cota ,ju.' de- ptus contestabtcs. une hypertroun paississement, on observe au contraire, t'arfois, les un dveloppement exagr; le dipto prsente phie considrable; amoindneune consistance ont souvent et interne tat))es externe cr d'hyperostose un exemple observ remarquab!e avons ~ous de paraatteint de cette observation, Chex te matade, nit-nnc. sujet se coml'affection on vit bientt d'abord sans dlire, gnrate. lysie et angoisses et d'un dlire !ypmaniaqueavec ptiquer d'haHucinations d'agitation. p~-iodes Lf- crne prsentait, sutures nait taient la sensation sa face effaces pendant d'un os ramolli rougetre, de sang. Les interne, une coloration avec violace, lascie, les
tait hvpertropbi, sa.) des gouttelettes molles riante et amincies. les suivant
le divisait qu'on le tissu diptoque, et laissait friable, Les tables crne externe offraient
it don-
On trouva
B.'rJ ..ftipita). Kot-t) des dfux temporaux. Le fr"nta! gauche. Le fr""t~t'tt La dure-mre, )< sions une et le cerveau tes mninges trs prononce, qui congestion ducrne Cesattrations loigne.
entre remonter
autres une
et elles dans t'pitepsie, gnrale, dans ces formes. observes et les attaques avec les congestions sont donc chez les alins Les lsions Rsum. que l'on observe d'tre succinctement .mritaient Elles et nombreuses frquentes. d'entre elles, lorsque sur quelques-unes nous reviendrons ({-rites; mende l'alination des formes l'histoire n~us ferons particulires comme tre considres de ces lsions peuvent ta). Si quelques-unes doit pas on n'en intellectuel, du trouble la cause t. point de dpart, la consdes cas, elles sont moins reconnatre que, dans la plupart crdans les fonctions et du dsordre apports de l'excitation quence L'altration ette-mme. primitive, mentale la maladie b rates par mentale l'alination fonctionnet cause du trouble qui caractrise proprement dite, chappe encore a nos moyens d'investigation.
CHAPITRE
TRAITEMENT DE
VII
MENTALE
L'ALINATION
d'une manire Envisag le traitement de l'alination gnrale, mentale doit rsumer les moyens prophylactiques qui peuvent prvenir le retour de la maladie, ou en arrter le dveloppement en cas de ceux tirs de l'hygine hrditaire, et qui comprennent, les tablissements les soins de propret, d'alins, les conditions doivent assurer un tat sanitaire qui le rgime favorable, le alimentaire, les mesures de sret, chauffage, de classification, etc. Le traitement mdical dit aurait besoin proprement d'tre examin un point de vue gnra! et un point de vue particulier. le Ainsi, traitement gnrt celui des formes comprend mmes de l'alination; nous avons eu soin, dans la avons description faite de ces que nous de poser dernires, ce sujet les rgles Le traitement principales. en quelque particulier, sorte renferme individuel, les indications les nombreuses plus et les plus variables. On doit, par exemple, rechercher tout d'abord si la folie, quelle soit la manifestation qu'en est la extrieure, de lsions consquence crbrales ou d'affections qui viennent exercer sur le cerveau une action telles directe, que la syphilis, certaines ou intoxications, etc.; bien si elle se relie des altrations sympathiquement loignes, qui agissent indirectement sur le systme tels sont les troubles nerveux), de la menstruation, les aHections du tube digestif, des organes thoraenfin si elle est seulement ciques, etc.;) ou idiopathique, essentielle, comme le rsultat d'une morale disposition d'un tempparticulire, rament nerveux de modifier, qu'il s'agit dont il importe de prvenir les consquences etc. fcheuses, Nous donnerons sous ce rapport des indications, sans aborder les dans dveloppements nous sommes lesquels d'ailleurs entr chaque fois que l'occasion s'en est prsente. Il nous suffit cette mad'exposer mere de voir que le ne doit pas perdre praticien de vue. I)ans les constdrations vont faire qui de ce chapitre, l'objet nous jetterons un d'.I rapide coup sur la prophylaxie; nous ferons ensuite l'histoire des moyens dans la employs de l'alination thrapeutique mentale. et qui constituent ce que l'on sous le nom de f~e~ dsigne ~yMeetde~'at~mcN~fHOfa~. prdisposition surtout pour
TRAITEMENT
DE
L'AUNATtON
MENTALE.
203
ARTICLE
1~
PROPHYLACTIQUE ont
la maladie, pour but de prvenir ces moyens sont gnraux ou inaccs; d'avance des causes. par l'exposition conditions de issus parents l'on consulte, remplir, alins. c'est Il de ne d'viter est, dit
entre devoir
la possibilit des auxquels des partis dont les lignes (lui s'unissent paternelle et surtout l'une et l'autre de ces lignes ont prsent nofnhrc de cas d'pilepsie, d'idiotisme, d'apoplexie, nraie ou d'autres affections analogues. On ne peut
que inconvnients
jamais ceux
grand
sur lesquels mari, que la femme de pareilles psent prdispositions ne soient bien plus enclins toutes les maladies de l'enque d'autres et les enfants seraient redevables de l'existence cephate, qui leur auraient certainement craindre le sort de leurs aeux. On ne devra donc pas conseiller le mariage aux dans de telles conditions d'hrdit Mariages devoir tre tant sur un consanguins. vits. Devay total de i2i Les a constat, faits, que personnes (i). mariages dans une prs d'un qui se trouvent places
demeurent et que les enfants cnsanguins striles, qui en naissent meurent la plupart ou restent une foule d'inpour faibles, sujets ou idiots firmits, (~). ducation. Les enfants ns de parents alins doivent tre l'objet d'une surveillance et de soins nous ne pouvons spciale intelligents; mieux faire que de reproduire les rgles traces prophylactiques par Cuimei!. On doit et'-yent irrite souvent passent D'un ques sont de leur recommander leur viter on de c'tt, les si on court les caractre, personnes chtiments et les expose de aux qui les entourent les rprimandes, des motions trop leur ou qui les car si l'on vives, trop et ils
colre,
tantt disposs du mdecin L ( \pericnce cueils la sollicitude des quent sans Lorsque cesse les les sujets
le jour des mlancoli la frayeur, tantt aux atteintes de jalousie. ne tardera temps ces divers pas signaler mres ou aSn qu'elles nourrices, en attnuer les effets. aux drangements du et des s'applisystme
viter
prdisposs
CfUtncU, Maladies tM~awM~Ot'y'M </Mcerveau, t. Il, p. 630. (2; Dcvay, yra<~ d'hygine des /<tH!t~. Paris, 1858.
'S~
"PATHOLOGIE
GNRALE.
de leur faire frquenter l'ge ot) t'en a l'habitude les coles et les lyces, les mdecins leur rendront serd'importants vices en intervenant propos des instituteurs, des maiauprs auprs trcs, pour les guider dans la manire dont ils devront, afin s'y prendre de dvelopper leur intcltigence, sans la fatiguer. de ces enfants, d'ardeur Quelques-uns deremplis pour l'tude, manderont tre retenus car leur lan tient parplutt que stimuls, fois djA un excs de surexcitation crbrale. dous de pen D'autres, de moyens,' ne devront tre ni chties comme point surmens, des On achverait de les abrutir paresseux. en usant leur de gard pareils procds. tre loignes D'autres, enfin, devront des milieux (.if) l'on enseigne, car la nullit absolue de leur intelligence les exposerait tre incessamment bafoues L'intervention dex par leurs condisciples mdecins est souvent ncessaire aux parents et aux pour faire gotlter maitres des prceptes d'une grande simplicit. Beaucoup penchants, chez imprieux On devra donc vivre obliger musculaire et accidents Choix fession, tains de ces enfants sont enclins et livrs il l'onanisme: cerse montrent d'autant d'instincts, plus eux que le niveau de l'intelligence est plus abaisse. surveiller les habitudes assidment de ces enfants, les sous les yeux de leurs exercer leur systme proches, beaucoup fuir l'isolement. les enfants etc. et de nullement Les attaques dont nous indiffrent convutsives nous sont des occupons. d'une carrire, une
nerveux
sont
arrivs
Le choix intellectuelles
d'une
prodont les
aux luttes de l'ambition, aux vicissiexposent tudes et aux dceptions de la fortune ne conviennent nullement A cette catgorie d'individus. M en est de mme des professions qui rclament une activit incessante dans les facults de l'intelligence. telles de professeur, de mdecin; que celles d'avocat, de mme des professions presque o l'imagination continuel d'exaltation, demande comme . tre cela maintenue a lieu chez dans les un tat les potes, donc prendre
Les
les gens de lettres et les peintres. compositeurs, On devra tche de les loigner de toutes ces professions. Ils devront aussi fuir les professions de cafetiers, d'aubergistes, de liquoristes toutes celles et, en gnral, de qui exposent beaucoup ceux qui y sont attachs des habitudes facile-, ft d'intemprance invitables. presque En revanche, les emplois les mettre t'abri de la qui pourront une grande dans les conceptions: gne, sans rclamer activit les carrires commerciales qui pourront les faire vivre dans l'aisance sans
TRAITEMENT DE L'AUNATtON tes t'iit-iguer de proccupations, de jardinier, les tats euHu)c dront parfaitement. L.'s conseils de la mdecine les travaux de laboureur, devront
2<H 1 et de l'agrileur conviendans le choix de popua passions trouve plus de la vi<; qu'on II
fixer leur ou ils devront des tnitieux dans les villes opulentes, < C'est. surtout des ou la tourmente t~tinn tes plus actifs, d'exercer sa principale couenne ses passions, A assouvir de faritit en tout (.t. d. s excitants genre. voit -.m~ir en plus sera donc rationnel nombre grand de leur signaler le got de la campagne leur inspirer dans L<'s enfants qui naissent nom, us d'imbcillit par ou d'idiotisme, influence, abuser C'est
toutes
nerveuses, et de chercher
<tf-s symptmes d'hmiplgie, incomplets d'un de contracture, par t'atrophie permanents ils sont encore dont de l'pitcpsie et souvent par l'intensit paruks, le cerveau des dans constamment foyers attti~'s, presque portent si ces de dcider facile Il n'est anciens, pas toujours d'f'n~phalitc d'une cause l'influence sous ont pris naissance d encphalite t~t'ton Mais, comme cause d'une traumatique. rL'ncxc. ou sous l'influence de ces enfants aux mres affirmer qu'elles entend toujours presque commotions soit de fortes la gestation, ont t'- exposes, pendant ne doivent les mdecins soit des branlements physiques. morales, et surtout souvent aux femmes de rpter enceintes, pas craindre aceH~s
la premire fois, s'exposeraient qu'elles qui le sont pour en ngtiet contrefaits, des enfants donm-r le jour inintelligents & t'abri. tant des influences les mettre qui doivent ~ca~ les prcautions et des chutes et violentes murais (i). que des coups et prvenir la convalescence, assurer Comment ajoute Esquirol. un temps n'est pendant les rechutes, si te convalescent pas soumis a sa constitude vivre approprie tong.~i une manire plus ou moins dont il vient de gurir? de la maladie tion, aux causes et aux caractres en garde s'it n'est des causes ~'it n vite l'influence prdisposantes, contre contre les excs d'tude, i'emporconhf les carts de rgime, tcn~'nt h's des passions? '? tre doivent l'tat gaiephysique que rclame prcautions il est sujet la colre, Un homme moral. mt'nt cunseiHes pour t'tat un cette s'il n'use de tout son pouvoir passion; tc~mhera pour vaincre on doit les la suite de chagrins a~r~' a perdu la raison domestiques, s'U ne de rechute un tat imminent celui-ci reste dans tui < pargner; 0 <~mci), o~.e~ v i). HM e~ suiv
206
PATHOLOGIE
GNRALE.
aux
excs
qui
de prvoyance
si souvent
sonnes maladie
de folie
ont
(1). ARTICLE TRAITEMENT MDICAL II PROPREMENT DIT mentale, surtout les diverses comagents formes em-
mdical
proprement
dit de l'alination
indications
thrapeutiques habituellement
et trs tendre
importante affaiblir
consiste a. dtriorer
ne rien
sa consti-
et aggraver du mme coup, dans la grande physique gnralit des moyens des cas, l'affection mentale. Au nombre dbilitants dont ne saurait abusif (trop frquent de nos jours encore) tre assez l'usage se trouvent la saigne et les missions gnrale rprouv, sanguines souvent locales rptes. missions l'ide sion des sanguines. fort accrdite autrefois, d'un funeste doit son originp a pratique et trs errone, que le dlire est l'exprestat inflammatoire ou subinflammatoire Or nous avons din'rences quelles du dlire qui est sympou d'autres affections vu Cette
du cerveau.
doivent
les diverses formes d'alination sparer d'une du cerveau inflammation tomatique graves. Lorsque
la saigne est pratique dans des conditions qui la contrene donne lieu aux il est rare qu'elle pas phnomnes indiquent, du malade l'irritabilit morbides les plus fcheux. Presque toujours elle l'est est augmente; d'autant sanguine plus que la dperdition et que la vitalit est plus dprime, en raison est plus considrable, de l'antique Certaines l'tat des avons mental mettre On chore, moyens ~ertWMM. prcepte Mn~MM mode?'a<ot' d'alination ne tardent formes aigus pas, et se transformer en effet, passer en une dmence conscutive quf pu retarder. Ajoutons que nous par l'tat compro-
auraient appropris vu quelquefois des maladies occasionnes incidentes, devenir et souvent lui-mme, dangereuses, rapidement l'existence du malade d'ailleurs
sait
l'pilepsie, dbilitants,
de cette regrettable par le faitseul pratique. !a les diverses nvroses, que dans l'hystrie. d~'s les missions comme la plupart sanguines, tre proscrites.
doivent
(!) Esquirol,
t. I, p. t57.
TRAITEMENT
DE
L'ALINAT!ON
MENTALE.
207
Esquirol,
Georget,
des
mdecins moins
mdication
rptes, que les missions sanguines dans un affaissenuisibles les plongent mement aux alins; qu'elles ou au contraire dans un tat d'agitation et de fureur; ment extrme, htent le dveloppement de la dmence. qu'clles confirma les Esquirol fois, la folie augmenter hemorrhagies, tristesse passer rciproquement Est-ce dire missions au assertions de Pinel J'ai vu, des abondantes, aprs rgles deux ou trois saignes. J'ai vu l'tat une, aprs la manie, & la fureur, aussitt la saigne, aprs la dmence la manie remplacer (i). que l'on des doive ne abandonner d'une manire absolue nous
le pensons utiles pas. Nous les croyons mais la condition circonstances spciales,
se prsentent d'une formelle tels sont manire les cas les missions de congestion crbrale; qui se compliquent tre la saigne locales doivent alors prfres gnrale. des indications de qui pourront chez en rendre filles l'emploi dont les
retour; supprimes,
les jeunes
de rsultats a
brusquement
omissions
de sangsues l'application des cuisses tre partie suprieure peut Il en est de mme chez les individus la fluxion sont et la turgescence ont
utititc
dans
traumatiques de rtrocession
d'une quelquefois grande les mentales succdent des affections causes qui dans les cas de chute, de coups sur la tte, d'insolation, d'un rysiple, etc. moyen chez gonflement filles quelques des paupires, locale pour rotiques, injection des alins
locales
On peut ce avoir recours il y a rougeur la face, quimd dc-i conjonctives, etc. Guislain cht a eu quelquefois on observe tesquets des
recours
la saigne
les yeux symptmes spciaux lorsque ont une teinte la est jauntre, que les que peau congestionne, tevres sont le pouls a de l'ampleur, le patient livides, que que des angoisses; la maladie est caractrise ept'uuve enfin, lorsque par des accs d'abattement ou par des penses sinistres. Dans tous les cas, it faut viter Les missions des dpltions sanguines p. tM. copieuses. sont encore utiles chez les paralytiques
',t; Esquirol,
t,
208
PATHOLOGIE
GNRALE.
su jets
des
retours pileptiformes
frquents en certains
et
des
cerebrafc
d'pilepsie, lorsqu'il se Cornu; de et chez les ivrognes atteints des ecchymoses de la conjonctive, Chez ceux-ci, desemissions ~'eM'?~. fortes attaquesde~<?~'<M/H l'emploi rendre l'usage de l'opium ou du chiorat, peut joint sanguines, des services incontestables. chez Un l'nit physiologique remarquable quehpu's Narcotiques. alins peut donner temps qu'H doit a se tenir dans les Nous alines avons une de l'explication les mdecins engager limites d'une certains phnomnes, a cette favorables en m'mc mdication chez certains
conduite leur
qui
des affections
en tre (c des blessures, sans qu'ils paraissent graves, ptus ou moins cette incommodes. Cette moins du monde particulire, disposition favorable semble mme tre souvent une condition d'analgsie espce lsions. a la gurison de ces diverses il n'est pas de mdecin aiienistc d' !)c mme. qui n'ait rencontr affects de maladies morteHes. alins dangereuses, quelquefois graves, ne s'taient chex iesqueis les symptmes extrieurs habitueis pas manifestes. C'est ainsi que ces malheureux de pritonite, nie, de pteursie, de ce cte par la douleur, veille d'tre dit de cette Ce qui vient bien que
priode
pneumosoit mdecin
de
pour Nous
diverses
particulire, s'appHqu'; les mdicaments, que l'on remarta l'avons surtout rencontre
formes d'alination mentate, p:u'
dans agites
la manie prendre,
aigu. sans
11 est
curieux
de voir en tre
de
en sentir
)e moindre
des
d'emetique,
etsupportersans
d'opium,
paraitre
d'actate
desquantitesconsiderabtes
morphine,elc.,
administres
pour
la premire
fois
et
non
d'un~
Ou comprend les causes d'erreur et tes inconvnients qui peuvent on doit procder; rsulter de ce fait. et avec quelle en euet. prudence la a un moment sous t'inttuence de certaines donn, conditions, subir tolrance cesser et le malade alors peut peut brusquement, un du mdicament; c'est ta cependant dangereuse fait exceptionnel. Dans la gnralit des cas, les alins sont )<m une immunit aussi a l'action de prsenter comptte thrapeutique. L'irritabitite nerveuse de ia plupart des matador. Opium. laquelle ils sont sujets t'insomnie chcx les uns, cette opinitre tout coup l'action tension crbrale, ces angoisses que ne peut apaiser aucun raisonne-
TRAITEMENT
DE L'ALINATION
MENTALE.
209
autres les
cette
votubUit, ne fermes
cette
excessive
mobilit
arrter tout peuvent faction des narcotiques. les atins a eu ses mdecins, l'opium quelques
que devait
Cut!en. il faut citer van Swietenet de ce remde, les partisans calmer !e infiniment le considre mme comme Ce dernier propre la manie, il !e prconise surtout dans lorsqu'il n'y a pas maniaque; un tatcongestif. jit'u de craindre t~'it H:u)nm, c< jn'udant m<Htit'.
Ks~niro!
ce
la une
manie
puissance favorabtc
incontestable
nomme M~r!?<*M~< qu'il lui accorde action infaillible, de la dans te traitement Les opiacs, dit-it, ou y a plthore fait des l'enthousiaste de spcifique diverses formes
sont
p!us
vers co~'t'sHon L'' docteur Engelken, de l'opium. adfnitateur )a plupart des d~ la mlancolie. Le docteur
que la tte.
de l'opium. A l'emploi surtout salutaires, lorsqu'il mdecin de Brme, cet agent s'est
I)
considre
comme
maladies
mentales, combat
On a t pratique. aussi la dpression dit.-i!, que ce spcifique gurit jus~jnd prtendre. aussi bien que la manie. h~ la mlancolie Quelques que l'exaltation, & profusion entrmes les etoges excessifs muL'cins. rpandus par et ils se sont au ~-ujct de ce mdicament, ont fait quelques essais, Je les inventeurs. h:Uts de faire chorus avec d'applaudissements Flemming te principal pf!)~' que scn~it'Hit anormale du en voie t'tat de gucrison. signes a des mrite de {'opium lorsque difficile est de de modrer est !a dj cet nerveux, systme il est trs Comme it faut l'emploi qu'il user le malade reconnaitre
objectifs,
J'ai donc toujours pens que n~ d~itt-tre indiqu (j'ajouterai des fonctions qu'' !cs anomalies Mithca
de beaucoup de prcaation. de l'opium et de ses a!catodps qu'pres pas tuti!e), ont a peu prsdisparu (t). d<'s expriences surl'empto! faites atteints sur un de il est dans nombre diverses d'aiUeurs les formes lematadc les ides; it se rattache m'a
ne
le rsultat (2) a publi dans l'alination mentale. Celles-ci, ttarcotiques indistinctement d :uH<'urs restreint de malades, furn~s arriv t'uur de folie, ne nous paraissent des rsuttats contradictoires. Guislain, Fopium est un pas mdicament
organiques df ses
concluantes; prcieux
simjdcs dt' tafotie. H agit favorabtement.suivant!ui,torsque danr. t une disposition sans trouble notable a<rective. !a mtancotie surtout d'cxcettents rsultats produit lorsque t )''ujtt)it. .%hehca, (ja:t'<fe
UAOMET.
Men~/M.
2t0 ;i une caractre dans frayeur, inquiet l'administration deux, a. une et trois,
PATHOLOGIE GNRALE. crainte, surtout une un vive tat imprcssionnaMit, H se hystrique. doses d'un assez demi-grain & un bornait,
de ce mdicament, quatre,
des
fractionnt'e:i; prenth'c et deux mois. de morphine; '-tait sans profonde detin', .t)tc-
t'usagedevraiten jour; contraires. d'indications accordait des une etct, oifrant les beaucoup rsultats
Guislain sans
a obtenu
chez
des malades
H hypochondriaque. de grain le soir il un quart donn commentait par un huitime, a la cette dose continuait pendant cinq six jours, puis il t'!cvait C'est ators a vu insensibtement le d'un demi-grain. qu'ii quantit On augmente la dose jusqu' se ranimer. 3/4 de ~tain me!ancoHque donnes tous les deux jours; d'abord ensuite tous tes jours, un par jour, dans quart le matin,
pouts tristesse
dans l'aprs dineretun un quart dernier quart le -tur. l'ondisct'nie ce traitement est convenablement lorsque dirige, Lorsque des gurisons inattendues. bien les cas, on obtient parfois dans la manie, t'efficacit de t'opium Guislain gaiement croyait il pensait qu it ne convient certaines it doit tre limit mais remarque sang, un affaiblissement la diminution des pas dans tous les cas indistinctcnh'nt; varits de cette atl'ection, lorsqtt de la constitution, l'appauvrissement et un excs d'impresstonnabitit.c. ~n du 11
forces
dans tous les cas, la mdication prconise par quelques re prouve, et qui consiste prescrire de trs fortes auteurs d'opium. quantits de cette nous a engag & exposer les princiquestion L importance opinions qui se sont produites. pales Nous relle, une exactitude doses tefois, sans avoir dure craint de est un mdicament croyons que l'opium il est difuciie de dterminer mais dont d'une les import:mce indications avec tenir a 'tc~ Toute\< es, qu'' la pas des c-'nx
I! nous parat prudent rigoureuse. et de procder par des quantits moyennes d'une fois employ nous l'avons plus remarqu, de la matadie prescrire sans dans ainsi en ft que l'avait, fait observer augmente. calmer pour eu observer
fractionnes.
simple (i). les indications Si nous prcisions ncessaire des qui rendent l'emploi la mtanco!ie nous trouverions d'abord caractrise opiacs, par des de vives inquitudes, des angoisses une tristesse frayeurs, prcordiates, anxieuse; les Anglais ~nn. t'administrent, volontiers dans les aiFections qui
(<) BaUlarger,
w<Mt'co-p.!yc/
t8a5, p. 550.
TRAITEMENT
DE
L'ALINATION
MENTALE.
2tt
de
suicide.
plus
jours, pres huit, dix, quinze it vaut mieux cesser une sorte d'exaspration, l'on remarque plutt i! encore n'tant venue, car l'indication pas i'usa~e du mdicament et de le reprendre d'attendre plus tard, s'i! y a lieu. est u!nrs prfrable extrait et quelque l'alos amer, il est bon de lui associer En ~nrat, etc. de rhubarbe, l'extrait le quinquina, tel !)ue la gentiane, ici il est peutcas de manie dans aigu quelques L .)pium a russi les indications. rsumer Guistain, difficile de bien tre encore plus chez les maniaques rtous l'avons vu, le prescrivait plus particulirement un tatcachecfaiblesse de la constitution, une certaine ()):< [trcsentent etc. des pupilles, la dilatation du pouts, y a, sous ti()uu, la petitesse des indi faire, une recherche de ttonnement ce rapport, une sorte des signes de rcconnattre serait cations impossible presque qu'il la vu russir dans l'avons Rarement nous caractriss. n)-tt''t"ent forme de x'tte it.ms franchement affection. les diverses formes de la folie puerprale, un remde l'opium, que l'on associ aigu de la manie, surtout la priode ascendante
de cette mdiSi, sous l'influence ne se manifeste ou moins pas marque si t'tat mental ou si mme s'aggrave,
a considr C'est a t utilement t'a)~ employ. mais on de delirium les attaques ~m~M; dans c(~H!)<- trs efficace sous ordinairement d'elles-mmes, celles-ci se dissipent sait que et d'un rgime calmauts i infhK'ncu de moyens appropri. favorise est souvent de t'opium par l'emploi des le traitement tre dantn's indiqus pour qui peuvent moyens un rgime tels sont les bains d'alination formes diilcrctdes rpts, etc. le traitement les toniques, moral, anatt ptique, ds qu'on doit tre qu'i! s'aperoit suspendu, L'usage des opiacs s')t cette contre-indication. le malade. On reconnatra peut indisposer une de cette mdication Sf manifeste aprs l'emploi peu de temps L action bienfaisante si ta tte se congestionne, si tes yeux s'injectent. entin si l'on remarque sorte de pesanteur, d'une si tf malade se ptaint Nous avons et la somnolence. vu, dans utn' tendance l'hbtude d<* vomissements et la perte aux une cas, disposition qudques durable. dans !es cas de fivre est contre-indiqu aj)~'ttt. L'opium d:ttf:u)'Ussement cardiaque. en injections t~ <7<~r~<e administr hypodermiques </<'wot'p/Me t'xaf ''rbation du dtire, en Attemagne: il a t t prconis Aug. Voisin i). qui par NI. le docteur H en fait trs leves. la morphine des doses quotidiennes <nj)h)ie les formes toutes tu nn'thede de traitement, s'appliquant gnrale ouii existe une lsion des centrer de celles t'exception ti.f~'nation, a ttt mis en usage particulirement a ta Satptrire, l'asile d'Illenau, ); Au, Voisin, ~cc<c~?"M ~ur les tna<<!()ftctmentales. Paris, )883.
PATHOLOGIE GNRALE. complication telle aux contestions, est morplunique dans ce dernier comme que la paralysie gnrale, t'epilepsie etc. M. Aug. Voisin fait remarquer d'autant plus courte que les malades cas elle ne dpasse gure huit heures de faire une seconde mais heures, et mein& A des doses tes hvs-
disposition t'influence
ncessaire
fois chaque Le morphinisme est trs et les neurasthniques. teriques Nous croyons donc
particulirement
chez
ne saurait tre institue que cette pratique comme du traitement de l'alination elle peut rcconnaitre rgie generate quetet tre suivie alors de rsultats ques indications spciales favorables. Les doses leves de morphine, si facilement supportes par quelne sauraient tre employes dans tous les cas qu'avec ques malades, une extrme prudence (1). La M'ri~ utilise catne n'a pas donn des accidents graves souvent en injections les rsultats de collapsus, des accidents sous-cutanes qu'on esprait: Substitue (chlorhydrate elle a cause de cosouvent
la morphine. elle dctermine de cocanisme venant trop s'ajouter la premire intoxication. (Voy. CocMtH~Ht'.) le da<M)v) ~r~MfOHtM?/i, La belladone, ont t prescrits avec des rcsnttats variabics; mdecins ont recommande quetques iastramoinedans la manie mais seulement aigu, violente est cahuec. quand l'agitation dans la manie (de Tours) l'a prconise fondant sur ce fait, que le ~n/ut-e: donne des dans ce cas, il agit par une sorte de mdication une innammation spcifique franche par l'application La belladone a t recommande peuttre de certains remptacee Moreau avec hallucinations, hallucinations et substitutive. par une irritants. se
que. connnR
intlammatioti
moyens la manie dans complique d'epien vue de combattre cette dernire lepsie, ptutt aitection. bretonneau a prconise la poudre de belladone sucessiveporte ment de i a 10 centigrammes, et administre pendant mois, plusieurs et mtnc plusieurs en de temps annes, autre, interrompant pendant deux a trois du mdicament. semaines, l'usage La belladone avec avantage chc/. quetques peut tre employe malades devenus maniaques on mlancoliques gteux, etchey.tesqm'is des sphincters une cause t'hyperesthesie peut devenir d'incontinente. Ce mdicament, associe !a digitale, rendre d'utiles service peut dans les cas de mlancolie la frquence anxieuse, des battelorsqu' ments du cur et ta petitesse du pouls i88u) se joint un embarras & doses t8~,p. rel de !a respiration. Le c/i/or/<a~ OiV'y. <~MctMc (Gnauck, est employ exccs.si12 cts))h'
6'oc!~M~it'o-<jam'.J875
(~M<'</)M-<
[)E L-AU6~AT!0?<
2i:tle un de la
profond de ta marche de t'incertitude de la tangue, ..(.(hf'rcssc dtermine Une dose plus leve intense et persistante. du dlire de la respiration, des troubles ritt du pouls, En sonxnc, ehi! s'agit l d'un mdicament trs une rmpioy qu'avec le cas de ncessit absolue: ne (toxnf mt'dn pas un calme ament h\oscine substances. L' teu)' ~ot'ct<e t.) ~yoxo'He ()). n'a a t cmptoye sans cesse, l'agitation est prfrable grande it faut remarquer et que, maniaque
et une
mydriase t'irrguta-
et du cottapsus. trs dangereux, qui ne doit dans et seulement prudence, d'aiHeurs aussitt reparait qui que aussi que t'hyoscine de ce l'action intense. plusieurs par te doc-
durable.
t'hyoscyamine,
renferme succs
son de rsultats satisfaisants; pas donn etc. peu durabte, de est en usage depuis plus L'hydrate de c/~ora~ Hypnotiques. il est trs utile contre l'insomnie, mais il prfLichreichi Ttf)~! annes et produit it est caustique Tout d'abord, inconvnients. St-nt" < ertains souvent te faire absorber ce qui oblige des froubtes de fa digestion, vasculaire, de la paralysie il dtermine !)e plus, par la voie rectale. h' malade s'i) existe chez absolument (& <j))i doit le faire rejeter la des cas de mort subite, on a observ une attection cardiaque; aussi Ce mdicament de 5 grammes. modre peut <iosc rpondant et de stud'eschares d'dcme. tre )a cause cutanes, d'ruptions /~c<c~ ~n/Wn< actj'~) est incertaine et peur. La ~!r~it/ donne, et un sommet! en un quart d'heure, profond a la dose de 5 grammes, ordinairement EHe est trs mai5 grammes. 10 et mme amnent une souvent du psychique odeur trs de
On t'administre proh'ng. mais ort peut aUer jusqu' les excs niab!<- cependant u'm))!('[nent, (!\r;)f!(-Hbing). d~a~rcabte, qui le faitf prendre de Ce
rebute dans
ncessaire
ni odeur, et ne trouble Le <onH< n'a ni got, pas la diges(Kast) Mais il est trs peu sotubteet iion de 1 a :) grammes). que lenn'agit Le docteur Schfdans de plus il s'accumule tcn~nt: t'organisme. t'urine sur la coloration a attir t'attention spciale que prend ft-r cette coloration est trop longtemps continu; du sulfonal <tuan<) ) usage d'intoxication. tes autres pn~-th' symptmes L xt~nc ~Jaksch, de Prague) s'cmpk'ic ta dose de 3 a 3 ~''
'/<
dM .SM(/-Ot<Ct/ tt C<M-trA<
S~
PATHOLOGIE
GENERALE.
de menthe; c'est, un mdicament particuUrement utile chez les vieillards et les malades atl'aibHs. Le Mtc~a~ a t recommand dans le traitement par KraH't-Ebing du delirium tremens sous-cutanes de 10 eentigr., rpt'tf'r'. 1. (injections combinaison dechtoraet est un'hypnottqM L')Ha~, d'antipyrine, fait facilement il est soluble qu'on dans et se prend accepter, i'cau. la dose moyenne de 1 gramme. L'/o/pnoHf (Dujardin-Beaumetx), a petite dose (10 & 20 eentigr., est contre-indiqu dans le cas insoluble dans Feau, s'administre huit gouttes); ce mdicament quatre d'affection etc. cardiaque, L'alcool l'insomnie des vieillards. (grogs, etc.) est utile contre des et des neurasthniques, en un mot quand hystriques il s'agit seulement d'attnuer une irritabUit des centres nerveux. exagre ther. Ethrisation. dans le de l'alination. pfoyff-I'pthrisation Bt-ierre de Boismonta fait conna!tre les rsultats obtenus par i't'thcrisation mise en usage dans l'asile de New-York (i). le docteur More! a fait, Depuis, de nombreuses a MareviMe, e~pc. ce sujet. riences ses et avoir D'aprs indications, assiste i aprs de ses expriences, quelques-unes nous avons nous-mme essa~ ` ce moyen. L'effet ral, non produit sensiblement atinces. L'excitation anesthsique, est fugace, et l'individu, une fois sorti du sommeil che?. les alins par t'ethrisation diffrent de celui obtient qu'on n'est chez pas, en ~encles personnes Quelques traitement mdecins ont eu i'idee d\'nt-
mes
dans
de
l'eau
reprend aules conditions psychologiques qu'il prsentait Jamais nous n'avons vu le dlire disparatre paravant. sous t'inthx-nce de ce moyen. Nous nous souvenons d'avoir le service du ,vu, dans un jeune Renaudin, de sa raimaniaque reprendre l'intgrit son pendant avoir t soumis quelque t'thrisatiftn; temps, aprs mais cette bonne fut de courte disposition et des le lendt: dure, main l'excitation s'tait maniaque reproduite. L'therisation atteints peut tre On suivie peut d'effets favoratues chez les individus chex quelques-uns de ces matades, remplacer et peu A peu !'etat d'engourdissement d'affaissement moral dans ils restaient avons lequel Nous plongs. rencontr cas dans lesquels plusieurs l'excitation maniaque, plus ou moins marque, s'tait substitue au dtire iypmaniaque. En dehors de ces cas spciaux, nous ne croyons pas i'thrisation nous la croyons utile; mme dangereuse dans toutes les circonstattces o l'affection mentale se complique d'une tendance Il la congestion ou la paralysie. Moret prconisait crbrale, cette mdication comme de stupidit. une sorte d'excitation voir, (1) Brierre de Boismont ~M. M~tro-p~c/)., t850 p. 'tT~.
TRAITEMENT
DE
L'ALINATKW
MENTALE.
2<5
certains cas de mdecine dans d'investigation la folie, il tait, chez les individus Par exemple, qui simulent h'te. de la vrit en d'arriver la connaissance trs facile suivant lui, de l'espce d'ivresse ou l'influence l'thrisation. Sous employant ne font plus aucune trouvent les individus its suspects plongs, intrt cacher. rvler les faits qu'ils auraient difficutt d'un Nous ne croyons pareil moyen: parfaite pas l'innocuit un excellent moyen nous doutons mme de son efficacit la vrit. constante Chez une si dsirahte de connaissance ou non, f'thrisation aucunes a d' manifestations dlirantes, en cas d'investigation s'appuyer ne dctirf se dissipe, l'individu sa situation. fans quelques cas Yra)~ics intestinales, et procurer, doth'm's, pour foule arriver cette de personnes, lieu qui donne de le de
une excitation produit il serait sur lesquelles imprudent A mesure que mdico-lgale. la conscience tarde pas reprendre d'insomnie, momentanment un sommeil dans
eLjustjuc-t impossible t. Y'ther peut tre employ avantageusement ou comme tances comme excitant diffusible, Digitale. nous considrons ment de A l'exemple la digitale digitale le traitement La de Guislain, comme un a t
quelques
adjuvant
Ftemming, du traite-
employe par particulirement de la mlancolie, caractrise dans (iui-~ain par des excessive. le pouts est d'une frquence an~tisscs, lorsque des inextrieure !.a typmanie anxieuse, qui a pour manifestation constamdes terreurs non motives, s'accompagne quitudes vagues, ment aussi, profonde fofh tif'n yrn~' d'une soit ta cause ou l'effet, qu'elle de la respiration. L'entrave apporte manifeste est tellement que les malades gne plus ou moins cette importante nde cette atteints
la folie.
de la cyanose de la face, des tevres, pas prsenter Les batteune hmatose (t(~ ~ngtcs, tout indique etc.; imparfaite. souvent ment-. du cur sont alors peu nergiques, prcipits. quoique les mouvements sous l'influence de cet tat d'anxit; respiratoires f)~' tardent sont incomplets, On comprend d autres services. amnent la respiration est courte que, dans ces conditions, seton tes indications, grains, quelques le plus souvent des et angoisses. Quvenne pas t), l'influence dmontre, ~<<t/).. de la digitale malgr janv. !8j4. les sur expla parfaitement </<'p/<y<. et insuftisante. la digitale seule ou associe
d'importants puisse rendre de teinture, dit Guislain, gouttes maron dtermine un bien-tre
Humotte et Quvenne,
~rcAnM
~6
PATHOLOGIE
GNRALE.
qui ont
obtenu par
che/
les
chevaux administrt'
un
ra
ta digitale
de penser, les ajoutent influence se montrer puisse la circulation. mixture calmante de thridace cette
auteurs comme
Gutstain
de laurier-cerise, gnralement
mixture
de fortes angoisses, des cris.nt qui prouvent poussent Il prescrivait de digitale frquent. la qmmla teinture t't de 3 ou -4 grammes, avec 30 grammes d'eau de tauricr-cerise. Sulfate de quinine. auteurs ont recommand le sutQuelques fate de quinine, surtout dans ta manie. Piorry suite de (1) a vu deux l'administration dans tes accs souvent tr la rapidement guris du sulfate de quinine haute dose. On ta intermittents et rptes, a court intervattc; dans ces circonstances, sans en obtenir employ aigu dans galement quelquefois il reconnait sous ce les formes donne mme iui-mmc metancotiqu'-s a des maniaques gurir, sous qu' t'poquc la localit. dans de ne\)-<s df et il croit cas de manie
conseill, nous l'avons d'effet bien Guislain et il parait qu'il tait t'influence
marque. l'a, en gnrt, administr s'en tre bien trouve. U t'a rendre parvenu calmes, de ce mdicament. Mais succs au
ou il constatait de vritables il se trouvait laquelle tait pernicieuses qui se rattachait avoir eu au'aire alors a des fivres paludennes. Bromures bromure des centres de alcalins. sodium, nerveux utiles au bromure
canal;
mentales alcalins
Les bromures
particulirement contre Knepetin, cas. dit-il, suantes; tes continue vement. Les
le professemet, d'aprs l'epitepsie, certaines excitations dans ce dcrnif'r priodiques; il faut administrer les bromures avec opportunit et a dos''s ces doses doivent tre de 1~ Il i5 grammes ;.)n par.jour plusieurs jours de suite, puis on les diminue progressi-
point contre
moteur.
sont
attaques diminuent epiteptiques de nombre et presque toujours d'intensit sous l'influence de cette mais elles reparaismdication; sent quand des bromures est suspendu l'usage tt est nlongtemps, cessaire de ne point donner les bromures pendant un temps trop h.ng car on observe alors des symptmes ta diminution de d'intolrance, la mmoire, t'iucertitude des mouvements, de l'apathie. H faut inter(') t'icrry..io/j. M~tM-~yc/t., )8M), p. 4~.
TRAITEMENT
DE
L'ALIKATtON
MENTALE.
2i7
quand bien
on contre ont.
constate
de
l'acn
et de
la ftidit en
nerveuse, de tout
particuavec cet
avantage
de la folie;
anciens
temps attribuaient
t'eltborc. e~ard une vertu spcifique nombre d alins, commune )i est d'observation que chez un grand une constipation il existe de teur maladie, & la priode surtout aigu d'exacerbation une cause devenir qui peut opinitre, ptns ou moins <tu dlire. une constisont sujets particulirement typmaniaqucs Quelques il est rare que, dans ce de combattre; difficile pation qu'il est souvent surexcitation d'une ne prsentent cas. tes malades pas tes symptmes
<! artre use.
atteints d'individus nombre L n grand souffrent ta priode d'excitation, surtout J'une constipation qu'it est utite de faire il faut chercher Autant que possible, ne soient tifs pas eux-mmes tre satins doivent une cause sont prfres. mdicaments
de
manie,
presque
des
d'irritation
par les malades quelquefois On peut ou bien ils ne produisent pas l'effet dsire. la te calomel en employant leur les malades at"fs purger insu, soit un*' ml soit au caf du matin, dose de 50 60 centigrammes, etc. de la confiture, tisane, rendent de ricin, jourdoux l'huile l'alos, U autres purgatifs on devient Si la constipation des services. opinitre, nctteinent concena une solution doit avoir recours des moyens plus actifs, On ne doit a des lavements de magnsie, tn'e de sulfate purgatifs. ils peuvent les remdes drastiques: mnagement ctnph'y'r qu'avec ls chez les alines: souvent cependu tube digestif, l'tat a~raver la constipation. remdier <J.n~ il faut, avant tout, tre administrs anthctminthiques doivent Anthetminthiques.Les la prsence de vers intestinaux fois qu'on souponne dnujue moins de ne pas et encore de ne pas provoquer, h unportc toutefois pour rsultat entretenir des vacuations qui auraient trop abondantes, d .ttfaibtir le malade. sur la confiance ne sont Les auteurs pas d'accord metiques. rde t alination par tes vomitifs t)u .'n doit avoir dans le traitement le traidans les a recommands Esquirot {'etes a plusieurs reprises. accouches. teixent de la folie des nouvelles aussi bien que chez les personnes qui chez les alines, L entetiquc faut sura des indications ne sont pas atteintes d'alination, qu'il ces Cependant avec rpugnance, pris
2'S
PATHOLOGIE
GNRALE.
doive l'administrer d'une maninpas qu'on sans empirique, recommande que rien n'en remploi, et en quelque ~orte comme un spcifique de telle ou tcie forme d'alination mental". On l'a a employ dans le but de faire avorter les accs de manie qui se d'une manire intermittente. reproduisent Dans la grande majorii descas cette n'est suivie d'aucun effet favorable. pratique On peut, par cette mdication, arrivera faire tomber le malade dans un tat de et d'une prostration plus ou moins dure mais considrable, variable; excitation est loin d'tre elle ne tarde avec calme; pas A reparatre une nouvetie intensit. On tement a imagine, sous le nom haute par t'emetiquc a t prconise dans le but de combattre la manie on administre an jour chaque malade le tartre a la dose de 10, 20, 30 et mme 40 centistibie, grammes. pendant est rarement 10, 1S, 20 jours. Cette mthode suivie de rsultats satisfaisants: malades finissent en tn' quelques par gravement incommodes. Nous l'avons dans exprimente plusieurs cas de maladie sans avoir obtenu aucune d'amlioaigu, espce ration: dans une circonstance, nous avons vu la gucependant, rison suivre de prs l'usage de cette mdication. Le malade don! nous voulons d'une constitution parler, atteint d'une athltique, manie fut soumis aigu, de dix. jours l'usage du pendant plus tartre stibie la dose de 60 Sous )'infk)en<'c centigrammes par jour. de cette l'on observa mdication, un ralentissement de la marqu circulation et un affaiblissement assez gnra) considrabte, qui fut suivi quelque d'une temps aprs gurison complte. L'mtique. donne la mthode par dterminer rasorienne, dans l'conomie peut une perturbation de surveiller profonde qu'il attentivement. importe Les vomitifs sont indiqus, fois que les voies digestives chaque prsentent un etatsaburrat, et que ta langue qu'il existe de l'inapptence, est charge d'un enduit jauntre. On sait que, chez la plupart des l'embarras alins, se prsente au dbut de leur anectio.n. gastrique Eounnagogues. la menstruation d'cxacerbation pression quelques mme, iection de cette dans chez d'un Nous avons la femme, tat mental parl (i) de l'influence que prsenhcomme cause de dveloppement et morbide. Nous avons vu que ta suptre considre est dans eUct'aiination. une d'em<<<.M~, dose. Cette mdication mthode de trai-
voilier,
Nous n'admettons
nombred'autres ungrand circonstances,produite par t'afmentale et vritablement sous sa dpendance. C'est un place effet essentiellement et ce n'est que plus tard, lorsque ta sympathique, maladie a dj& dur un certain l'excitation crbral temps, lorsque s'est notablement observe modifie, ordinairement le rtabMssequ'on (1; Chap. Symptomatologie, p. 10: et~io~tf, p. t37.
TRAITEMENT
DE L'ALIENATION
MENTALE.
2t9
m''nt
de cette
ce fait
est
d'une
observation
tellement
les mdications les plus actives diriger de la menstruation, sans obtenir le sdu mdecin doivent tendre rtablir une
au plus haut degr au maintien dont )a rgularit de ta sant, importe vrai que, pour ce but, il ne doit pas il !t en est pas moins arriver des moyens Il peut avoir recours une mtrop nergiques. cutptoyer une action dit'ntion mixte, & des moyens qui, tout en ayant spcial, surtout fortifier la constitution si souvent dbitf'ndpnt amliorer, titcc chez les femmes. ferrugineuses, l'armoise, le quinquina etc., donnent Chez !'a!os, des journellement associ quelrsulLes prparations qupt'~is au safran, tats favorables.
alimentaire. Toniques. Rgime en efforts incessants et en mouvements p)"ng('' t\ tique, pensable, recourir suivie s~nt s~'f dans un perptue! non seulement mais i! importe une mdication aggravation ce sujet, ta ~urison surveillance tat un rgime encore, tonique de l'tat et dans des
le maniaque qui s'puise chez le mlancolique violents, de dpression, chez le dment et le para* analeptique dans une reconstituant foule une est indisde de circonstances, cachexie les praticiens l'on recherche doit tre
) tjtjct d'une Les prparations doivent ferrugineuses en tte de toute mdication. Les surtout, eu infusion, sont aussi dans
alimentaire
la plupart emdes cas avantageusement tc!s sont le houbton, la gentiane, le quinquina, etc. p!"yf<'s !\ous avons ta ncessit d'un et rconforrgime tonique indiqu tant pour les alins il faut veitier ce que la constipation ne s'tala combattre t~ti~sn pas, et au besoin par les moyens appropris (lavern<'nt~ purgatifs, du ventre). et faradisation massage Weir c~tte surtout dans Mitchett a donn dans et Ptayfair cure parfois et la neurasthnie. t'hystrie Les rvulsifs prconis d'excellents et ont la cure surprenants d'engraissement; mais rsultats,
Rvulsifs. le traitement
de la peau sont d'un fort ancien usage Ils peuvent constituer des ressources de l'alination. appropris au temprament du sujet et a
les frictions le ston, le cautre stibies, actuel, vsicatoires, de dterminer une t( ts sont tes moyens s'agit employs, lorsqu'il des indiLes rvulsifs rcvutsion plus ou moins profonde. prsentent ils le mdecin est seul mme cations d'apprcier; spciales que peuvent russir L application particulirement d'un vsicatoire quelques a, dans certaines dans formes de mlancolie. donn circonstances,
3200
PATHOLOGIE
GNRALE.
lieu hter.
A un ctct Nous
moral
dont
il n'est personnes
avons
vu des s'imaginer
importance
de savoir
taient qu'elles ressources, elles d'espoir de gurison; nous les avons plus pour l'influence de l'application vues, sous d'un sortir tout n vsicatoire, de leur tat de prostration, et apprcier coup chaque jour davantage les effets du rvutsif de leur tre place. C'est ) pour ain-i qui venait dire plutt un rvulsif moral, qui a pour en'etde dtourner t'attentioo du malade, et de faire diversion ses incessantes proccupations. pressionnables, qu'il n'y avait des La plupart rvulsifs au dbut auteurs des en btment, maladies monttes: au dlire la maladie satisfaisants de frictions sur chex diffrentes les malades ce moyen craindre thse ces une gnrale, moyens nouvelle t'emptoi irritants d'y peu-
profort im-
vent, nous le croyons, ils sont plutt indiques chronique. Nous avons des cas un tcbrate, semblait .Iacobi assex certain vu rares, temps, des et
a dj
a la suite
dans survenir, quoique continues stibies, pendant t rgions dont dans de ta colonne l'an'ection ia manie vermentah-
(de Sieghui-g) donti'etatstationnaire de faire les frictions nergique, applique sorte de substitution gane crbral. A la suite d'une
l'incurabilitt'.
il pense mme; que cette du cerveau, peut modifier, l'anomalie que nous avons fonctionnelle eue
conversation
nous avons fait quelques Jacobi, les rsultats essais; qu" nous avons obtenus ne nous ont pas engag A continuer cette mdication. Nous n'en moins doit tre tente dancroyons pas qu'elle cas; mais il est indispensable quelques une trs grande d'y apporter si les alines prudence une disposition aux congestions prsentent crbrales. L'inttammation artificicite ou non du cuir chevelu peut t'au'ection mentale, Il est d'exprience aggraver que tes crvsipetcs du cuir chevelu sont extrmement chez les individus atteints dangereux de paralysie et qu'its tendent a ramener une congestion a gnrale, tes paralytiques ont une disposition Jaquette marque. Le ~<oM est suivi de rsultats il faut mais quelquefois favorables, faire dans a la avons table. cette Chex un les choix cas une obtenu Peu judicieux de manie, femme par de des circonstances. qui l'tat ont H trouve une restait te succs lui e~t peu peu t son indication passer iypemanie, dont du qu'un reprendre seton tendance
ce sujet douteux
ston
dans son aussitt elle retomba presque supprim, se dissiper par l'applide nouveau tristesse, qui ne tarda pas profonde cation du mme moyen. la manie dans du ston t'utitit accompagne a reconnu (iuistain commumavec raison JI remarque qu'il est d'observation ~i .'pitepsie. une abondante et entrainant de voir une plaie faite accidentellement, de se manifester. convulsions les souvent empcher suppuration, se tant que la suppuration viennent se former, des abcs Lorsque, de son affection, souvent qui pas de rcidive fait. le malade n'prouve de couler. aussitt que le pus cesse rparait de la faire chez un pit mme nous avons Cette observation, de frquentes constitution sujet d'une dou vigoureuse, [cptique Ce malheureux furieux. de dlire et des accs attaques convulsives de cordonun atelier n'ut d'un alin prs de lui, dans qui travaillait les parties profondes de tranchet un violent qui intressa m~ coup et ne se cicatrisa abondamment qu'au La plaie df ta cuisse. suppura ses atta il fut soustrait fendant tout ce temps bout de trois mois. <jti. s d'pitepsie ordinaire. Qoehjues qth au cuir et la surexcitation maniaque qui en tait !a suite
mdecinsn'ont chevelu
pas craintd'employer
le caK<~<c<M~app!i-
ou la nuque. sans que ce dans quelques circonstances, vu employer \fHts l'avons d'une Foville vidente. amlioration parte n~Yf'n ait t suivi d'une mai~ du cautre l'aide actuel, le service dans d'Esquirol, prison sur Bethomme la frayeur. du remde t'appliquait il attribue t'cuet dans le cas de monomaaie. surtout de la tte, dit~reutcs parties de traimthode de cette avec Guistain. l'emploi
~us repoussons,
'ieorget s'-tons.
dit d'un
avoir bouton
observ
))<' rupptication
t'' cautre
rsultant mortelle, encphalite de fer rouge sur la tte. les tes vsicatoires, les ventouses, actuet. une sont, dit Esquirot rvulsion, remplacer de la peau fa sensibilit etc. une raction gnrate, (tj. une
mercurieHes les frictions irritantes, une auxiliaires d~ \t'cnents pour provoquer rveiHer at!< ( tion cutane qui est supprime,
dterminer dans l'atonie, qui t~t souvent ou de la tte d'empltres pi-spastiques Uo a propos d envelopper Je dois avouer irritante. que je n'ai pas vu tout)' autre composition tes tourmentent t'rthisme, rm-sir tous ces moyens qui augmentent C'est veut les supplicier. leur persuadent qu'on nud.tdes. tes irritent, den individus ou aux aux mouomaniaques pr.~quc toujours active et aussi aussi pertura prescrit une mdication nt) nef, qu'on hatricc. t. t< p. )M.
t'm['t)L
222
PATHOLOGIE
GNRALE.
dans le bains, services incontestables. tides p?'o~nyc~ mentales (de ont par
Les
traitement surtout t
de
l'alination dans
mcnta!e, la prati-
introduits
Brierre
de Boismont.
a dmontr mthode Plombires), que cette son application aux affections nerveuses est fort ancienne.
de usage des etM~MM <<H/M<;M.Au rapport (i), qui faisait il parait mme xvt" sicle on prolongeait de Hitden, Fabrice qu'au les malades au point les bains, que y passaient plusieurs jours, a com;u se livrer au sommeil. Pomme sortaient et n'en que pour l'ide tinues de soumettre les femmes heures. reconnatre que Brierre de Boismont a t t'n hystriques l'action des bains conpendant On n'en doit plusieurs pas moins
l'inventeur de ce procd au traitement sorte de appliqu quelque Voici les indications mentale. l'alination poses par cet auteur <f Toutes les formes de la folie et de la manie en particulier aigus peudans un espace de temps une et dt'ux entre vent tre guries compris obtenir ce rsultat, consiste Le traitement semaines. pour employ, dans bains les bains doit tre et les irrigations prolongs de dix. douze en ornerai quinze doivent et tre dix-huit continues heures. continues. heures; Les La elle dure peut (h's tre
prolonge jusqu' aux bains associe on peut malades marque plus tard les ont les
le matadc quand & dix bains sans amlioration extrieure, de nouveau. il faut
dans
l'habitude
Les bains tre prescrire de ~8 3U degrs la temprature et les irrigations centigrades, celle de 1S degrs. les formes de la folie, celle qui cde le mieux De toutes & l'acti<i et des irrigations est la manie des bains prolongs continues, aigu'' viennent ensuite le dlire le dlire des ivrogne rcente; aigu simple, et les monomanies la manie tristes avec puerprale, sympt~m'-s de ces formes, les gurisons ne sont Mais, dans aigus. plusieurs rapides ou ancienne manie traitement; de paralysie la lecture dans aussi ni aussi constantes aigu intermittente il n'a prolonge, ont t amliores, contre point t essay Quelques prouvent nerveuses que dans la manie la manie chronique mais n'ont
cesser; doivent
ni
faits
point guri par <e les manies avec symptuutt's recueillis nouveaux, depuis peut russir avec ou sa'is
certaines
et ttucHc. Paris, )S~). (!) Hufus). (JEMurM, tnut. ~ar i)arcutbcr~ < (/M t~'t~x)~ c' (2) Brierre de Buisn~'n:, .Ce ~'ew~~t </< &ff)~ ~o~j! ~Me~ dan.; le ~rat~eMf"~ des /(/<M <jyM< (le la folie (Bt~. de ~<(M< de Mf~ t& septembre t84(!, t. XI, p. !~8, et Nt't. de ~/(<ad. de MMM.,jt8t8, t. XtU, p. j:
TRAITEMENT de folie.
DE L'AHKATIOK
MENTALE.
223
on dans ce travail, contenus les faits D'aprs ~utptmes de ta manie des formes aigus affirmer que les gurisons p..ut donc et les et plus promptes prolongs par les bains nt plus nombreuses mthodes. par les autres irrigations, que celles obtenues te dans les rsultats qu'il a obtenus ['inel neveu (1) a fait connatre de bains mthode mentale de 1 alination aigu, par cette traitement malades sur la tte. Sur i~ d'eau fraiche avec arroscments nr.~ngs n'auraient surles32qui i~a seseraicntrtablis; traites par ce moyen, une lgre 2i auraient de la gurison, prsent le bnfice pa> obtenu amrHuration. Les auteurs traitement bains dans simples sont unanimes de folie pour recommander et en surtout effet, dit cette dans mthode la manie. de Les
Baillarger (2), au la surexcipour combattre thrapeutiques rang premier c'est dans de la maladie; principal tation gnrale, qui est le caractre ont formes des autres d'invasion qu'ils la priode la manie et dans et'' prconiss. considrait t.nislain comme Itien des les agents bains dont tides prolongs 1 effet est trs comme salutaire une et grande rarement
aigu, se trouvent
.source, nui-ible.
des maniaques dit-il, de plus surprenant, que la facilit les En gnral, et s'y soumettre. lorsque ces bains :t supporter facilement ils supportent que le malestrccnt, su)fts sont vigoureuxet bien ils s'en trouvent 3). parfaitement c< s tnovcns, et le plus souvent est dans le malade de ne pas y avoir recours lorsque H t.t prudent a subi est affaiblie; lorsqu'il un tat cachectique, que sa constitution existe une disposition de sang trop abondantes; lorsqu'il d's pertes une tre employs Us ne doivent qu'avec au\ :d!ections thoraciques. une tenobserve dans les cas chroniques, daine rserve, lorsqu'on intellectuelles. des facults (~n.c l'anaiblissement en fort peu de temps, obtenait par avons ~us remarqu qu'on la guri~u et trs favorable trs marque une sdation ; t)(u\en, de leurs et l'acuit symd actions par la violence qui se rvlent surveill. doit tre soigneusement Quelquespt<.)H('s; mais le malade cas on a mme observ quelques excessive; uns prouvent une fatigue tides de ne pas oublier que les bains <L' svncopc. M y a lieu aussi dans la manie rotique, sexuelle cause d'excitation ~nt une nouvelle avec certaines prcautions. f t <)Uti dans ce cas il faut les administrer sont galemoins dure d'une longue ~<~ beaucoup Les /tains dit A peine, de la mlancolie. dans le traitement ment favorables traits voit ses le bain, dans entr est-il le malade qu'on
Uuisiain,
fine). 7'<t~cM<'f< (le ~'a/!<~M<M Men~t/ea~M'l~Y, t. XVIII, p. HT). i.!r,/. (<<M<M.,2tiov. mars ~c~. <<e '~d., ? Hfdtt:uw, M~tM t. H), p. ttO. 3 Cuistittu,
B<fM. de
224111
PATHOLOGIE
GNHALE.
he?. les trois quarts et de se lamenter. il cesse de garnir s'panouir; du calme. cette mdication des mlancoliques apporte tides doivent tre considres Nous devons ajouter que les bains connue doivent malades un des agents tre administres, hyginiques un dans les et qu'ils plusrecommandables, tablissement d'alins, tous !es Non seulement une fois par mois. une se la certaine trouvent en
au moins indistinctement, du corps, dans la propret ils entretiennent indispensable encore de malades mais runion d'individus, beaucoup de en rtablissant les fonctions bien de !eur usage diminuant Les &a~s l'erethismc nerveux, ils tendent a ramener
et doivent /o!'d.< sont d'un usage plus restreint indications des particulires. surtout avec Esquirol, Nous qu'Us conviennent croyons,
froid en excitant robustes; te forts, peut agir alors jeunes, Guislain les considre comme des cutane. la surface Cependant dans le traitement de la manie, de grands services qui rendent. agents et dans tes cette atl'ection revt une forme intermittente, surtout lorsque mois. de plusieurs cas qui ont eu dj une dure de plusieurs semaines, ce moyen sans aucun Dus d'une fois, dit-il, j'ai employ avantage, mois de la maladie, tandis les trois premiers que j'en obtenais pendant le sixime mois. succs en le mettant en usage vers un clatant cetfaire tomber ou quinze de temps, jours au de la manie, et a avoir une convalescence tous les symptmes ainsi et plus promptement encore. J'ai guri bout de trois semaines, dur deux ans. Toutefois, les cas chroniques des manies qui avaient de metne dits rsistent aux bains gnralement froids, proprement Souvent je parviens, en dix a toutes les mdications. rsistent qu'ils mais on ne russit une Ces agents sont donc curatifs, pas toujours fois il faut souvent recommencer trois fois le traitedeux, premire et le continuer la gurison du matade. ment, longtemps aprs Dans la manie avec exacerhation te bain temps, pendant quelque avec perversion morale Des manies en faisaut tous t guries prendre priodique, froid retarde les on observe l'apparition et turbulence pathologique jours diner. aux malades Quelquefois, des traits plus parfois que. de ['accs. ont un aprs composer; bain la
sujets toute
dans l'intervalle du djeuner au froid, seconde le patient tentative, prsentait dj il tait plus tranquille et plus soumis. Voici la mthode par Guislain employe L'eau est chauffe
la temprature de 14, i5, 16. n degrs Reaule maniaque mur 5 minutes, y reste d'abord puis 10, puis ~0 et 25 mitous les jours, deux ou nutes. On prescrit les bains fois par jour. les exigences des cas, on les continue tous les deux jours; et, suivant mois. semaines, pendant plusieurs plusieurs Guislain a souvent russi compltement, en faisant donner par jour
TRAITEMENT
DE
L'ALINATION
MENTALE.
225
avec douches, lorsqu'un chacun, de i2 i5 minutes se livre du bain, au sortir Le malade, inefficace. demeur scu! 'tait Si ou moins fatigant. un exercice deux heures une ou plus pendant dans son le coucher il faut est basse, <a tcfnpcrature atmosphrique afin de une heure, ne fut-ce que pendant chaudement, tit, ic couvrir de se rchauuer. .donner a !a peau le temps on ne saurait la peau est importante de frictionner t.a prcaution En laissant et aux gardiens. aux surveillants [tss</ la recommander l'on une reaction, en neigeant refroidir, d'y provoquer la j~au s'' en outre, et l'on risque parfois, des accidents graves, peut occasionner incurable. un tat de dmence ta manie de faire passer te malade & l'eau frotde, soin de ne pas exposer On doit aussi avoir trois bains froids ~rsfju'it i'anni est de ces agents, l'emploi que peut entra!ner dans l'appartou le retard des menstrues, la suppression il faut compter moins chez tes femmes que )io.t de ce flux. Aussi doit-on y recourir chf7 t~s hommes t.s mthode affusions (1). froides, tes bains froids par enveloppement, de du cte d'aprs la en transpiration. les inconvnients
une ta peau en provoquant hydrothrapique, abondantes, les cas, des sueurs peuvent n;a<-tinu nergique, et, suivant Tous des services importants. dans une foule de circonstances roxire les excs, affaiblis les individus utiles chez par sont ces moyens semblent de longs et chez ceux chagrins auxquels par) onanisme, toute nergie. a~if enlev mdecins. ont t prescrits s ~t~Mm<~tMm~eu:r par quelques L( les accs narcotiss coptre de bains en Italie, On fait usage, de et de semences de feuilles Dans ce but, une infusion maniaques. l'eau tait mete de jusquiame, de cigu, de feuilles stramonium, du hain. des rsultats avantageux. il st douteux que ce moyen ait donn et excitants, fait usage nous n'avons hnn- notre part, que de bains favorables. des rsultats obtenu cas nous en avons dans quelques et un tat habituel dans d'apathie, ChM tes mtancotiques plongs nous sorte d'atonie, (rune semblaient dont les fonctions frappes des bains dans des bains aromatises, avec avantage av~ns administre de set, ou qui une assez forte quantit fait dissoudre on avait tcsquds noire. de moutarde de farine 4 il poignes cont'-naicnt circonsdans quelques ont aussi leur utilit L. s pedituves sinapiss t:m<'t's. Douches. ta La douche est un des tablissements, plupart des atins. dan~ la thrapeutique Guistain, P/n'~o~a~t'M.
Maladies
t. !tt,
p. !!&.
DAtiUMT.
mentales,
PATHOLOGIE GNRALE. durer que quelques secondes (15" & 30"), et ne des indications ou t'interne au soin
elle reconnat qu'avec prcaution administre tre toujours par le mdecin cas elle ne doit tre abandonne aucun dans sun'eiltant. deux manires mdical comme de
ou du agit
comme
vritablement
Elle reconnaitparconsqucnt ainsi que t'indique elle a t employe, disciplinaire un refus obstine de lieu de vaincre dans le cas on il y avait Pinel, t'alin l'ordre soumettre voulait ou encore nourriture, lorsqu'on malades entrains ou dominer certains par une et A ta loi du travait, fcheuse et par un morale excessive, turbulence par une disposition caractre HUe en quelque sorte en impressionne, au tourner peut impt'cssion indomptable. vivement enet, quelques aiins, et c~'ttc
profit de teur guerison. la douche, eux-mmes malades qui en Il est d'autres qui rclament c'est t~ une indication vident un bien-tre qu'il ne faut pas ressentent I'ef!et te plus chez quelques eUe produit maniaques agites npti~er: salutaire. Quelques auteurs en ont biam l'emploi, entre autres Goorgot et Jatout au contraire peut rendre qu'ette a son uti[ite;e!ie cobi.~ous pensons des resu)tat.s lui avons vu produire et nous d'incontestabtcs services, ne doit tre employe cela, nous croyons inattendus. qu'eUe Maigre malades se ptaignent, rserve: iorsqu iis une extrme quelques qu'avec defavorafde. une impression d'en avoir ressenti sont en conva~cence, dtermine des Rech (de MontpeUier), La douche, dit le professeur effets une Immdiats impression et de d'autres froid, conscutifs. Les de la tte qui une commotion Les et une grande son action, est expose gne de la respiration. tieu a un de froid sont une extension conscutifs qui donne effets de tonsentiment et des horripilations; tremblement puis, pleur, devoir te pouls en gnrt peut striction douloureuse, t'epi~astre; La la tipothymie extrme: peut s'ensuivre. petit et serre et le malaise !a (~tc. toute une doutcur cause promptement qUt envahit commotion Pendant t'h~t'r, se rpter t'pigastre. syrnpathiqucmcnt pour des rsultats elle dtermine l'eau est froide, qui peuvent et ter-que une sensation elle procure Pendant plutt tre l't, dangereux. (i). agrable de une tgero acciratio!) d'une demi-minute Une douche produit une la respiration, et une augmentation (!) Hcch, sensation dans de froid le nombre momentan des a ta surface pulsations du corps, Le. artrielles. premiers sur la partie consistent en
m<Wt'o-yeA.,
)847, p. )~.
CE L'ALfKATM~
MENTALE.
22T
et plus ferme; ces effets plus temps petit environ une heure et demie. Les eiets pendant persister peuvent sont suprieurs ceux d'un bain froid de ta douche le ordinaire; l'excitation de l'esprit de l'activit sont scodment musculaire, plus surtout si l'on a pris la prcaution et durent plus longtemps, marques de soumettre ensuite le matade suivantes la douche. doivent d'une jouir et pulmonaire le bonne sant le temps malade doit de exempts de ta douche ne doit tre et tre Les prcautions de ministration Les malades t~nte matadie de vigoureuses doivent tre prises frictions. lorsqu'il s'agit det'ad-
jamais !)'ictionn
soigneusement celle-ci doit tre donne aprs par une peren apprcier les effets, juger sonne intetiigentt* si le choc qui puisse c.s[ tt-np fort, et faire en sorte suive immdiatement. que la raction en nvropathiqucs dans la manie puerprale sa priode mentale, rapport avec t'atination chez tes jeunes filles, un tat identila manie stationnaire, hystrique sexuette chez les jeunes dans te cas enHo que avec excitation gens; ou prdomine une surexcitation Erh). dans nerveuse On sans cause organique (Arndt, Iectrothrapie < rsuttats de l'lectrothrapie ne peut se prononcer te traitement des affections ont (i). sur les mentales. t amElle est surtout utile dans le traitement d'tats
tt s'agit ta d un mode de traitement empirique. Les sympt'[nes de certaines nvroses fonctionnelles iiorcs d'une manire vidente ( t st ainsi ra'-tt)''nie, auteurs, que des rsuttats )a chore. t'hystric. que t'tectricit parce par la faradisation ont t favorables
a t tente L tectrothrapic c~ic's avec des succs variabtes. ~)cnt (.f consistait dans )Ma<!M'/e n'est an traitement hydrothrapique. Transfusion du sang. hdic comme ')ni prsentent [ :t h'nteavcc p' nse qu'eth' l'application pas utile en
le prtendent comme certains Est-ce, `.' agit dans ces cas par suggestion? dans t'hypocondrie et dans les mtanMorct (de Hand) D aprs f2), le traide courants sur la tte. galvaniques sauf quand on l'associe psychiatrie, du sang a t c"nseitte en
La transfusion
de certaines formes de traitement d'alination moyen des chances de gurison. M. te docteur A. Voisin, qui dans un cas de mtancotie d'anmie. succs complique rsultat de modifier heureusement ta peut avoir pour
aucun cas tes effets n'en ont t du sang. mais que dans composition de ta transfusion a~c/. durahtes s'est content comme moyen lorsqu'on ce serait, suivant dans une vritable fui. tomber cmatif; exagration, la fofie (~). <}([(' de croire peut & elle seule gurir qu'elle tS73. )) C.nnpct, y/t~ Jo!'M. /'Me?;//t<'tt<'e.janv. t?) M(itrc), ~i~/e<<Hde MtM. mt''t</e~e Bf/f/~KC. )889. ~M'' les H)a~<(~M MC/tfa~. ,!<; Aug. Voisin, ~.<!fo'<x<u'<M
Paris,
<8M.
228
Mord, tout ce
ces
quetqucfois
d'incontinence
stcrcorate
en assex ne constitue un
grand
la plupart de nos tablissements. <j:U)-r une affection .sut y~ie; (iirard, c'est pas, dit le docteur d'affections diverses dont il faut s'attacher a apprcier peuvent, suivant les circonstances, porte reconnaitre son d'-s
nombre
qui
spciales. Sous l'influence de ['agitation les individ us atteints gr, etchex se caractrise mentale par une observer Chez tions des exemples tesmaaiaquea, tes sensations confuses qui les domine qui, dans gnrale ]e second
de la plus dmontante matproprete. le dliI'e intense ne permet plus que internes les rend la piupart n'arrivent inattentifs des cas, ptus i'appc) peut
en proie une sorte cas, les malades, de perversi"n se font un malin plaisir morale, de prendre le contre-pied des observations qui leur sont faites; les mauvais instincts lent, qui les dominent font trouver une inexprimable satisfaction a se barbouittcr de tems excrments, Pour ces saire chez et vivre deux dans t'etat de de la plus aftH~eante gteux, la nature maniaque indiques froides, viendra mme catgories des moyens maniaques en rapport avec dgradation. it sera ncesde tour des dtire ptus viocir. d<frein
lentes, il convient constance les bains diverses ieur pret. conduite des sortes. perversion L'intimidation svre
en proie il une excitation d'avoir recours aux: remdes prolongs, les seconds, empchera aura souvent les affusions ce qui par ceia tout
Chez
morale
de
A leur
que volont.
gard pourraient, ces malheureux matriseraient de typemanie, dans tat cataJeptifbrme, qui le domine,
l'tat de malprot'efucacite !a douche et une dans beaucoup de cas, arrter si l'on surtout parvenait a
certaines stupeur,
formes d'un
celles
pMquentde de tetrange
le malade,
oppression
rien nc~eutM
~<udMp)-~yM
<'< wft)<(t/<
TRAITEMENT
DE L'ALtNAT!ON
MENTALE.
229
ne proles plus imprieux naturels de lui, et les besoins passe autour et la conscience excitation duisent qui s'adresse plus chez lui cette il devient d'une exDans de telles conditions, fait appct la voiont. les plus rationnels parviennent .ssive malpropret, que les moyens admettre On doit d'aitietirs dit ticUement modifier. que, dans quelques formes d'- cette de dlire qui mnmcntan mlancolique, devient une it existe cause recourir des ce un relchement Pour moyens et de aux musculaire les malades d'incontinence.
de it importe catgorie, :t l'engourdissement dt tf-mdier de stupeur. Dans tcnsitcde t'tat s~K's. Les moraux
seront employs. et physiques, avantageusement d'idiots certaine et une les paralytiques catgorie dments, de ces malades la plus grande que t'en a dsigns tonnent partie dans des quartiers tre et qui doivent suus te nom de ~~fM.r, placs de rgime, les conditions runies d'hygine, ou se trouvent fp-ciaux de couchage et de surveillance. desLes locaux l'habitation. se trouve Hn tte des moyens gnraux le plancher ares, seront tevs, tinas aux malades spacieux, gteux et ne pas chauffs ils doivent tre convenabtement sera cire; en hiver, seront ceux-ci d'individus; considrable contf-nir un nombre trop seront moins et d'autant qu'ils d'autant mieux malpropres soigns pius dissmines. a/tm6?)/a!re t.t' )-~tme Hs recevront chaque entin tre habitis Ces conditions que les agents doit tre substantiel et de facile digestion. Ils doivent
de vin. quantit lgre dans un bon lit. et couchs bien plus grande une importance cette en usage en vue de combattre
rendre dans ces cas peuvent a prconiss Xous et la noix vomique. )a strychnine d utHes services par exempte. dans de noix vomique, t'extrait administrons volontiers alcoolique sucNous portons duicore. um solution simplement gommeuse 10 centigrammes, que de cessivement la dose miitigrammes nous ne dpassons Chez quelques jamais. malades atteints l'incontinence sphincters plus de dtire est se dilatent maniaque aigu, due a souvent l'intluence sous de mtanune sorte de t'exci-
c<dh-, tati.'n
nocest alors l'incontinence plutt tgre; d'exle besoin satisfaire les malades le jour, peuvent turne; pendant cr< Uon ds qu'il se fait sentir. ou en en poudre la belladone assez rares, Dans ces cas, d'ailleurs alors Nous favorables. des rsultats prescrivons extrait peut donner mdicette a dose plus leve, 10 centigrammes; milligrammes atteint Un de nos matades, avoir des inconvnients. catinn pourrait
SM de la varier
~< est oh)ige,1c
qu'on
a
a dsigne
chaque instant;
sous
le nom
ce besoin
de ~<M~
frquent
le lient son
veill
lit, ce qui lui aux accidents Nous venons mdicaux H nous qui, reste
il manque rarement de moui!h'r Lu. bciadone a pu remdier eh.'?. moyens hyginiques tre appliqus, qui, sous r.t ce
particulirement et le plus important a rgulariseras consiste prcepte a accoutumer fonctions, les matades satisfaire leurs besoins fh's heures On comprend combien il faut compter, rgles. en semb!ah)e sur i'intcUigence et le dvouement circonstance, des infirmiers charges de ce service.
dans chaque de gteux qu'on uuc suspendit quartier destine A donner au survei})ant horloge ta possibi)ite de faire pooctueUement ce service, a amoindrir une (tes plaies les p!us qui tend hideuses de )a plupart des tablissements d'alins. C'est ta videmment une ide pratique A laquelle on ne saurait trop nous applaudir, Toutefois, avec faut viter croyons BaiHarger qu'it toute exagration fcheuse; car, dans quelques le cas, eMe rendrait remde pire que le mat; cela arriverait probablement si, en !n'vcr,~n veillait les malades fois pendant la nuit. etc. (t ). plusieurs Four viter les excoriations et les plaies gangreneuses qui ne tardent pas a se produire des parties du corps avec !s par le contact matires dont sont imprgnes !es draps et les diverses du lit, pices on a propos des modifications d'apporter au cou' (h's speciatcs aUens La condition gteux. est de multiplier auiap)us importante tour du malade tes soins de propret. Le coucher des malades doit se composer de trois pices, gteux do la manire suivante a. la tte et aux pieds du lit, deux matelas formant le tiers de la au milieu, un troisime matetas ou une longueur; dans le centre payasse est mnage une fente desquels qui permet recomement de t'urine; cette dernire d'une pice peut tre recouverte toile rendue de tin, et assez impermeabJe par l'huile longue pour s'etendre sur les bords des deux matelas. H est quelquefois utile de faire carter les genoux et les pieds, et des linges de manire d'interposer empcher les rougeurs et les excoriations que la pression peut dterminer. Nous nous servons aussi avec avantage d'une toile caoutchouc dont la manche traverse le lit et que nous avions fait fabriquer !'asi!e de Stephansfetd (2). de ~M., 5 aot tSM. BtUttarger, H/ t/t' rjc~. H. (S) Da~onet, /hi;i. M<<d.psyc/t., )))H4.
<!irard
voulait,
DE L'AUNATtON
de difficults comprend
triste & cette appartiennent les personnes charges pour tout ce qu'it y a de pnible
une rsistance a vaincre destines qui violents, sans danger to~cr pour la vie du malade. morbides des conditions est une consquence Le refus des aliments les plus variables dans les formes et se rencontre les plus diverses, de varits dans certaines surtout on {'observe d'aiination mentale; la tntancotic. refuser de leur dlire. le paroxysme dans maniaques, de cersous l'influence de nourriture, toute avec opinitret espce de leur esprit: un instant, taines ides qui viennent, s'emparer pour la persuasion qui leur du poison, c'e-.t ta crainte que les aliments ce sont des illusions, des substances nuisibles; sont servis contiennent de l'odorat. du got, qui les de plusieurs sens, des hallucinations la Mais il est rare nourriture. que. dans toute se refuser portent t'exgrce ces ides longtemps; persistent manie, prdominantes l'on ne tarde des sensations, cf'ssive mobilit pas voir disparatre Un voit des cette dangereuse s it n'existe pas ce n't'us t'ans prolong. le dlire les et obstination. dans l'organisme avec les plus Dans te cas un ides tat contraire, pathologique il faut qui examiner explique peuorides
de grandeur, par
absurdes,
par qui les dominent: superstitieuses avec la dfrence qui ne sont pas servis qu'ils e\t ntpte, its prtendent ainsi que Jsus-Christ, croire ils peuvent tcnt est due; qu'ils doivent, du genre nuits pour ta dlivrance et quarante jours jfnncr quarante les affranchit cleste minemment ou encore humain que t'-ur nature etc. le reste de l'humanit, matriels des besoins qui asservissent adroits ou quelques parvienl'intimidation moyens L'; plus souvent mais invitables, aux rsultats fcheux, ces malades ncnt soustraire des erreurs des penses bizarres, singulires qui les dominent. porte lasitiophobie dans la mtancotie <: est surtout qu'on rencontre les tous avoir alors c'est puis il ~n qu'aprs degr; plus haut d'aimthodes il faut recourir aux diffrentes de persuasion, moyens en pareil cas. usites nh'ntation assaillir d'habitude les proccupations On sait toutes qui viennent aux invincible une rsistance opposer et t'engager te mlancolique, La conviction des aliments. lui faire prendre employs pour moyens ce but on mle ses ses jours, que dans attenter cherche qu'on
232
PATIIOLOGIE
GNRALE.
A sa
nourriture,
les
les plus nuisibles; tes des horribles comptots les remords d'une
et
les
subs-
de l'entrede la dam-
conscience
faussement
seul apaiser le courroux cleste; jeune peut des soins qui lui s.mt le malade se trouve qu'il est indigne laquelle c)~?, et qu'il ne mrite donns, qui lui sont servis; pas les aliments de la \i< de se dbarrasser bien arrte enfin, l'ide quelques-uns, certains chez chex et particulirement hypocondriaques, d'autres, a)in'ont la persuasion d'intestins, qu'aucun plus d'estomac, qu'ils errones toutes ces conceptions ment ne peut plus passer peuvent de fixit, un tel degr revtir dans l'esprit du malade qu'il faut absolument Dans recourir tous ces a J'alimeniation cas, force. de la disposition il importe de se rendre compte )a nature de' fsussc-i morale et. physique de l'individu, d'apprcier n'a pas, et d'examiner si cette apparente convictions, inapptence des organes de dpart, an'ection et pour quelque pour origine point de la respiration, de la digestion, des aliments, ce serait prendre tion. loin tation sition Mais c'est de partager force, l un fait et qui pour les ides de veulent etc. Forcer le malheureux insens
a.
sa triste situaen pareil cas aggraver et nous sommes ainsi dire exceptionnel, l'alimenauteurs qui rejettent quelques dans le refus de manger, de une disporespecter. qui peut aboutir regrettabt'~ cirsemblable dlirantfs. une abstts'ag'h'x
voir, doit et
prouve chaque jour qu'en consquences. L'exprience les alins n'obissent constance qu' leurs proccupations le plus tt possible Si l'on ne cherche pas les soustraire nence graver une eux qui leur ne tat saurait mental se et prolonger, on ne n'est tarde pas physique, il d'autant plus
sera rapide, qu'on parvffm et a leur taire prendre de gr ~'a ieur rpugnance, plus tt a vaincre a leur existence. de force les aliments ncessaires On doit reconnaHt'e en arriver au but dsir un grand nombre de cas, on peut que dans soit en entrant dans les ides du malade, adroitement, s'y prenant amlioration en les combattant ont ou d'intimidation ou l'autre (iuislain l'on les rencontre des mthodes a rsum, soit mais si les moyens de persuasion directement; a i'un'' il y a lieu ds iors de recourir chou, force. employes pour l'alimentation comme il suit, les nombreuses des aliments dont vaincue difticults qui, dans d'introduire qnf tous c,
en quelque
enbrts les
2" La
mobilit
de
la langue
porte
repousser,
p:~
TRAITEMENT
DE
L'ALINATION
MENTALE.
233
veut lui faire prendre; les aliments de cet organe, (h's contorsions qu'on dans le pha3" Un mouvement antidgtutitionnaire qui s'tablit au patient ce qui donne rynx et t'sophage, te pouvoir de faire revenir dans la bouche; )t"- atiments surtou convutsive de t'sophage, 4'' Une contraction provoque par )'introduction cet instrument de ou celle la sonde, des et qui aliments rend impossible ta descente et leur ta descente des entre du aliments. dans les des df
Un mouvement leur qui dt-terminc narines postrieures; ti" Des mouvements m''mhres ) Deux les pnsser 'iuistain m)ns infrieurs ressources aliments, prfre
corps,
y faire (!).
c'est buccale; l'ingestion l'on doit recourir d'abord, ic maintenir pour facile d'introduire malade au
lorsqu'on
dentaire et la entre le liquide alimentaire l'arcade creuse sa partie de ta joue, moyenne lgrement p:)) Uc interne H suffit, en crochet. indicateur du doigt pour pti p:o ) extrmit soit en arrire arriver a ce rsultat, que ta tte un peu renverse mains sont appliques dont tes deux fixe n~inh-nue, par un aide fermes. hermtiquement ne veuille ptus pas se soumettre que t'alin et qu'it recommence d un jour ou deux cette pnible opration, une i) peutarriverquc t'en ne parvienneavaincre qu'avec mander.Mais faut du matade. ta rsistance 'tr''tn'' difficult, par ce procd, introduite a)n[s avoir recours A ta sonde par la bouchf sophagienne sur h' ft front, arrive assez que tes souvent narines soient ou !c nex. t~ cas, nt.uidrin <u:"ntpni[' trK\crsc bukine et La sonde remplit en baleine double toutes dans de mandrin, les indications. en suffit dans Baiitarger, contient sonde Cette fort assez fer recourb, La sonde te mandrin et ainsi en tous un pour
sur la paroi postrieure le k'ng de t'sophage. la sonde est sujM'rttu, m~ nt donne fosses Il nasales une trs
pour descendre pharynx des cas le double Dans ta plupart simplement grande introduite habitet pour l'habitude lui faire les de
applique facilement
mandrin traverser
de cet iostruvoisins.
(U '.uittam,
~/f)'<~to;)Ht/ttM,
t. III, p. 237.
manifeste
ou des bruyantes des ructations se traduit dans le larynx de la sonde une sortie angoisse de t'air inexprimabie par la sonde des t'air gaz
de toux et par des accs viotac~e et une coloration n'est aussi pas un bien d'une signe dans un ras
que est inodore, s'chappe et suit les mouvements tandis odeur, ils sont cubes toux que les gaz t'irrgularite
a lieu
des voies respiratoires qui provient comme d'un soumet vioicncc avec une certaine et de l'expiration; alternatifs de l'inspiration leur se reconnaissent de l'estomac provenant de ~~'M et ait bruit de leur dont expulsion '~n dans l'esprit du mdecin, S'il reste du doute centimtres quelques d'injecter preatabiemcnt de des quintes sans danger, qui provoquera suivie imsurtout EUc sera ta su~'ocation. chez les malades les plus att'aibtis, les cas, ne pas introduite d'un raie t.rade se presser
mme mdiatement, trs prononce; cheat une faire l'injection Emite Blanche
on a propose un mandrin articule, duquel sonde de boyaux, !a sonde. Leuret faisait engage usage d'une dirige laissait demeure aussi que longtemps qu'on par t'une des narines,et de cette L'introduction l'individu dans son refus de manger. persistait sonde Deux sonde Dans sera tirer les voies est d'une dans extrme son lit. sont nous a viter venons ne ou dans 1 le pelotonnement 2" sa pntration la bouche; de. le dire. pas pntrer, il faudra ce qui ators rede la dans difficult, et exige que le malade reste constamment dans
(i). t'aide
accidents
ariennes,
une autre. et en prendre !a ia suu'ocation, la toux incoercible, Dans le deuxime cas, outre arrte dans sa course. la sonde est prmaturment menace d'asphyxie, fa de s'assurer II est donc dans cette que indispensable opration a )a tendance et qu'il n'y a aucune s'excute nonnatemcnt, respiration un on peut verser de prcaution, par ta sonde cyanose; par surcrot dans les ramiHca.tions bronchiques, peu d'eau qui, si elle peutrait devrait trent provoquer peut arriver dans mi accs encore de toux sans entrainer aucun danger. les aliments qui pnrejette que le malade et et la sonde ils s'coutent antre l'oesophage Le danger alors est de tes voir penctrer buccale. voies respiratoires, it faut dans ce cas cesser
l'estomac
Medtco-~c~
7 seft.
t8'?4).
MENTALE.
235
injection ont pu vivre trois, paria pendant impossibic de lavements alimentaires. gr:)' f l'emploi des injections sous-cutanes ))h<')'~ recommande l'emploi le collapsus est considrabie; io~'juc t'affaibtisscment vita par ce moyen (1). Onanisme. Nous ne reviendrons de l'onanisme, du systme peut les comme nerveux tre il est mentale. cause
et ta recommencer plus tard. alimentaire tait devenue quatre d'eau pourrait avons mois, sab'e, tre dit
et d'autres eUe-mme.
L'onanisme tous
cas, de l'affection
un
du malade. le traitementet lasurveillance qui rendent difficiles (ht ne saurait donc trop s'attacher empcher, par tous les moyens cette pernicieuse il est difncite habitude. Matheureusemcnt po.s.ihtcs, suiridc. d Cxcrcer qui y est sujet une surveillance nuit. 't'aiiteurs, celle-ci est peu prs impossible. f)i\rs tre mis en pratique. Pendant moyens peuvent Vt't!)ance doit tre trs active. Le malade sera assujetti infortune )n:uit!('i, U taut ti'ju' seront des promenades de sa vue ctoi~ner froids, fatigantes. tout ce qui des affusions sur absolue le jour un la la surtravail cro-
tes bains
ide-; du
corps, t-
cuisses
t'exi'unede les mains nxeste ~'n'me'nt cartes l'autre, tong dutitpar {n'mite des manches dans d'une camisole de force. Ce moyen suffit. un ~rand nombre de cas. H est vrai que tindividu par peut chercher, h'))u))\ements du bassin, mais son irrsistible satisfaire passion; s<.s Oot'ts mmes sont lui une nouvette pour fatigue qui finit par lui fai)~ abandonner la poursuite de son but. "n a recommande ta mdicaments tels que le camphre, quetques la h'putine, les bromures etc. betht'tonc, alcalins, Si i auaissemcntdu sens morai n'est pas arriv un trop haut degr, si )~ st'nUment de la dignit il faut trevfin, personnelle peut encore tauf appet A la conscience du malade, tui prsenter dans Fabjection la plus brutaie il faut des passions; au besoin, [:u)ttct!c le fait tomber ''i'c~m-ir a i intimidation, et se montrer vis--vis de lui d'une svrit de- plus rigoureuses. Souvent on sur une pente d'* dmence incurable. (' en combinant arrive, bientt qui te conduirait ces divers une t'arrter moyens, sorte d'abrutissement et
vo). XLVm,
189?.
PATHOLOGIE GNRALE. du no-restraint Systme formes d'alination rendent, indispensabtes des moyens de contrainte. un systme, prconis sous le nom dsign de contrainte. de ConoUy. chez quelques
~o-
de
dont le mdecin de Hanwe)!. que pratique, le fait Fardent, Ce systme promoteur. consiste a tous les moyens de contrainte rejeter mis en usage, qui taient ([ans h- but de modrer les mouvements desordonnes des aUcnes a.gi!cs. ceux-ci de devenir d empcher pour eux, comme pour leur entourt~c, une source de dangers; de remdier en un mot des impulsions in~ sistibtcs ou des habitudes funestes. On a signah' avec raison les inconvnients rsultant de l'application queiquefois de ces moyens, tes lsions qu'iis peuvent surtout produire ils sontemptovs lorsque d'une manire inintctiigente. Quelques mdecins, pousss par un sentiment de philanthropie assurment ta diexagre, on'ensent ajoutent qu'ils gnit comme si cette-ci humaine, n'tait pas eHe-mme dj ou-ense les attristantes paimanifestations du diire. Ces inconvnients, anxquels il est facile de remdier, nous paraissent compenses par tes services est appele '{uc la contrainte il rendre dans quelques circonstances. Nous partageons sous ce rapport de Jacobi, l'opinion Guislain, qui pensent si prconise que le systme, en Angtetcrre, du Ho-~t-MtH/, est peu applicable dans la pratique. Trois conditions rsument le systme du docteur John ConoUv t" Suppression des entraves, des moyens de contrainte et de repression de quelque nature soient; qu'ils Choix svre des infirmiers du soin et de la surveillance charges des matades ils doivent tre actifs, etc.; bionveijiants, dvoues, un mot ils doivent atteindre la perfection mme; Une bonne de rtablissement organisation est indispensabte; les malades doivent tre bien nourris, vtus proprement, et ta dispositif des btiments et des praux intrieurs doit veittet-chex eux des sentiments agreabtes. philanthropique s'est ConcHy, )a suppression absolue des moyens de contrainte, les conditions poses en principe par te docteur sontevidcmment ConoHy ceth.s a cherch a qu'on introduire dans te traitement des alines, depuis i'me) et Esquiroi. On doit restreindre aux seuls cas indispensab).~ de la camisole manches l'emploi et de quelques fermes, autres mais il n'en est moyens; vrai que, par le fait d'un sentiment pas moins et peut-tre mal compris, exagr leur suppression donnenut complte heu de graves difficuftes. Voici Dans bras devenir d'aiUeurs la mthode recommande tes cette d'un tes cas d'extrme dangereux par malades endroit te docteur sont les Cono))v par tes Sauf
et plus docteur
agitation,
retenus
de gardiens
manire,
TRAITEMENT
DE
L'ALINATION
MENTALE.
237
la vue des
objets,
on
parvient
remest trop agit, que individu de de se faire aucune il tui est impossible espce bourse, danslaquette faire ne saurait tre mme le bruit qu'il peut mal. :'Ltravers laquelle la seule que nous employions, ajoute-t-i!, ont' n'i'L Cette contrainte, rend uno les autres cfttute \ons commode puissupertlues, ne saurions trop nous tever gure il est contre d'autre rare que cette squestration mrite que d'tre l'agitation dans fort
Lors-
du malade
se dissiper au bout de squestration, par le seul fait de cne de nouvelles luttes, et l'on aura auronter chaque heures quetqucs de dlire lorsatteint l'alin furieux, fois '{u'it s'agira d'approcher en un mot ex' le faire manger, le coucher, que)) devra, par exempte, rctame. tes soins que sa position et lui donner cut.r!es prescriptions un peu t'attention de dtourner a l'inconvnient La !!ute rembourre infortun d'un les suppose, si dvoues qui des employs, qu'on U est vrai qu'au plafond, incessante surveillance. d'une doit et rc l'objet et une ouverture peut tre pratique ou il t )'n des coins de la cellule, perofUre tion t'st autre l'examen de temps et it nous parait insuffisante, m~tt plac sous les yeux de t'infirmicr montr s'tait M~fi grand partisan Pour )<'s matades qui des tou'es dchirent, vtements ordinaires. qui du matade mais cette prfrable charge de ce se soit qu'it de c<' service spcial. de Ho-r~'tt~. systme on doit, derrire, la manie de prcauconstam-
qui A ceux
dit-il, substise d-
on met dpassant pieds nus, de cuir, visse de !a jambe par une lanire tes nt.diMoie.s, et fixes autour ou -.ituph'ment ferme par pour ceux qui sont domins par un bouton; on leur attache un A s'vader, ou qui cherchent des hh'cs de suicide, et qu'on un seul instant, doit pas les quitter ne change intifiofcr qui ne devienne surveittance pas ass< souvent, afin que cette perptueHe de marcher charg. pour celui qui en serait its sont tous d'aifieurs sont fort reconmandabies t~)ts ces moyens et dans tes des maisons d'aticns. plu; 'm moins usits dans ta plupart mais ne sont* nous en approuvons t'emptoi; casoti cela est possibte de contrainte des moyens ils pus cux-mcmes dj fort gnants? de de chaque pas ta ncessit jour ne dmontre-t-eUe L \priencc se Hvreot dsordonns des mouvements :n"d. rcr ta violence auxquels habitudes un obstacle auxirrsistibtes et de mettre (jUt't~ucs malades autres de (jtH'tques ont une sinde paralytiques t~! besoin que beaucoup d'ajouter et que c'est ta une autre A se barbouitter d'ordures, ~uih n- tendance la plus nous la prudence cans. d'inconvnients vulgaire auxquc!s :Ls~n tour une torture prescrit de remdier.
PATHOLOGIE GNRALE. d'une ou sur venons camisole !es ctes, en toile, a suffit pour manches prvenir longues, les faits ferme par
nous
de parler. Ce vtement, qui n'est est convenablement, et qui taisse confectionne, des bras, aux mouvements rend d'incontestables difficile
pratique
de lui
t'a depuis
substituer
tongtemps
quelque
autre
moyen
et nous
sanctionn,
de dfaveur dont pas l'espce comprenons un pansement, cas, s'il s'agit de maintenir une ayant Kous accordons lade ~MS ~'an~' fracture, d'ai)!curs et qu'il on
d'autres un macami~
ne pourra se dispenser doit tre que la camisole importe dans tous mis la
rMO'~c,
pour Quelques
d'autres
leurs dont.
en usage de manie
certains t.'urs
mettre par ues
vtements, en
draps, camisole
parviennent quelques-uns,
revtus;
mouvements
d'epaute,
s'en cte
dbarrassent, de
L'ne
peterin''
en
fixe de chaque cuir, te ptus souvent, pour ses vtements. Isolement cellulaire.
d'une ncessite circonstances, rir que te moins possible. !t est des malades de surexcitation pour ques dans L'n niaque d'accs ceux qui
cependant nouveaux
et trouvent mme o
tes
torsqu'its accs
ou suivent les attaques qui remplacent de fureur extrmement redoutahtcs. qui tes rendent ces malheureux, l'isolement ccHutaire est d'une indique il en est d'autres vidente; ce peu! tre un pour !csquc!s morale. rpression Dans au ne tous
manit'ft'
les cas, la squestration ne doit. pas se proionger cciiulaire deia de quelques elle ne doit pas durer jours ptus iongtcmpque le dsordre monta! variabfe dans sa dure. )t t'exige lui-fnemp, de moyens propres par ceia metn~ )o les bains supprimer ptu~ou momen-
de ne pas ncgUger importe concurremment i'omptoi abrger la priode et a diminuer d'agitation do la squestration; te!s sont, entre temps autres, moms do prolonges, qui ont. encore l'avantage tanment les inconvnients rsultant de l'isolement.
TRAITEMENT
DE
L'ALINATION
MENTALE.
23~
IV MORAL
est sur lequel d'un [~'vens de cas nombre s~Hti'ncnts, certaines sur
un principe incontestable remarquable, psychologique de l'alination; c'est que des moral bas le traitement suffisent dans un grand moral exclusivement ordre oprer pour sa volont, par sur une l'entendement action de puissante. certains souvenirs, sur de l'individu, Sous l'influence l'intelligence, la conscience ses de
paroles,
le rveil
une impulsion recevoir particulire; h's passions, peuvent s'anantir la volont motion inattendue; d'une peut peut tre prise l'expliQui nous donnera jamais une force extraordinaire. ou recevoir et par exerce sur notre esprit, c.'dion de cette influence mystrieuse essend'une nature par des impressions suite sur notre organisme, morale? tirttcment divers les moyens moral le traitement comprend Quoi qu'il en soit, du malade, et les sentiments sur les habitudes qui s'atta<;t)t agissent de sa volont, l'affaiblissement ses illusions, ses erreurs, <n~nt aux celui de faire diversion but un double avoir ci.. !ts doivent et en mme cesse certains sans malades, pf t)-ces qui proccupent celui de leur gard, des procds employs par la douceur trmps, et d'une de confiance en eux des sentiments sympathique r~citler reconnaissance. On a dit d.'v:)ient ras. souvent traits que tre Autant que les alins comme tels. taient Cela est de grands vrai dans enfants, un grand et qu'ils nombre
sous leurs yeux les exemon doit mettre possible, avec eux des conversations on doit entretenir senses nh's de personnes abanau contraire, S'ils taient, bienveillantes. f .))\<'nab)cs et toujours, oudr:tide personnes malveillantes entours d ~m's a eux-mmes, Icurestimectieurcontianceenleur on n'aurait de Undinerence, un certain montrant mpris ou seulement t~'ntut ptus de prise sur )eur esprit. c'est commune, Il est un fait d'observation qu'une Isolement. dans leur trouvent les malades toujours presque !)s la folie dclare, Voici les ides mi-es d'excitation. des lments habituel t htuurag'' i-nnnabtcs, ou encore sujet par Esquiro). La premire qui se prsente question allemands, mcdccins franais, anglais, doit tre tout alin <h cette mesure: est sont soustrait relative d'accord l'isolement. sur Les si on s'alinait
ta ncessit
sa ses habitudes, avec lesdes personnes il doit tre spar de vivre ordinaire manire lieux qui lui sonT pour tre plac dans des ')U('Hcs il vit habituellement, soins et confi a des trangers. mconnus, noudes sensations est de produire effet de l'isolement Le premier
240 veHes
et de rompre de changer la srie des ides dont l'aline d'autres excitent sortir; arrtent, impressions frappent, pouvait et le rendent attention, accessible aux conseils plus qui doivent ramener a la raison. Quelle souvent de tous, rpugnance dans des Souvent La maladie des
du detirc qui le domine, l'aline ne trouve que soit la nature au sein de sa famille d'excitation. que des lments de ses parents, le chagrin L'an'ection de ses amis, l'empressement leur ides dfrence de chacun pour le ses volonts et ses dsirs tout contrarier, et de domination. l'alination au contribue au sein la capricieux, le contirmf'r de la famiile,
existe
des dissensions, des parents, prsence remarquable que des alines motif; avant el t'objet. ta maladie, si dangereux des trangers, aucune sentiment les
dans des chafoyer domestique, revers de fortune, des privations, chdes amis, irrite le matade. H est mi'mc
en aversion certains individus prennent de leur haine est presque la personne toujours avait toute teur tendresse. C'est ce qui les rend pour soit tcnrs parce proches, qu'ils soit tandis ne enfin qu'ils rattachent accueittf'nt a c<;u\-ci
dit Hsquirot, et les inconvnients obstacles, que le sjour des alins dans leur veut les prsente famille, lorsqu'on traiter. L'isolement est indispensable dans la manie les maniaques sont d'une toutes les impressions excessive susceptibilit physiques ou morales niaque, obissent isoler les irritent c'est des et les portent JI en est la fureur. impulsions aveugles, domines par la cotere. de mme Or, pour la colre les du mamalades terreurs ides qui tt faut
et ceux panophobes qui ont sont russ, et savent astucieux, la dmence leur de n'ont
imagide sui-
besoin
consider.)-
une cause prdisposante exempte, Les idiots ne retirent de l'isolement ce n'est ferme, les expose. Lorsqu'un trait l'intrt puissant au sein de sa moyen que pour les prserver que qu'on H soit
le caractre un
pendant essaye
TRAITEMENT
DE
L'AU~ATtON
MENTALE.
241
'\f)os
avons
tenu
rsumer
prcisent p:u-cc qu'elles du traitement h'ment rien sur < sujet, n'ont ~nns reconnatrons d'hui gnralement sah)c. il peut tn', L'ennui t'a~'ctton C'~st au le dsespoir, mentale. mdecin
toutes moral.
mises
aux donnes que nous venons d'exposer. ajout avec Leuret. volontiers, que si ce moyen, aujourdes cas indispenest dans la plupart mis en usage, d'autres la nostalgie, circonstances, viennent extrmement quelquefois nuisible. compliquer et de ne
dans
dans une un pas poursuivre mentale de l'alination au traitement maison consacre <;u*ii importe vient de s'garer. dont la raison df l'individu dit Guislain, est toujours un un bon tablissement, t. entre dans hicn!ait. une maison consacre au traitement dit Esquirol, prfrons, A une maison monttes ou, grands frais, des matadics particulire ont rarement russi. L'obLes isolements est isot. t'in'iividu partiels a ~ous dans une maison l'isolement dispose pour jection ta plus forte contre des alins, traitement porte sur les effets fcheux qui peuvent rsulter d'infortune. de l'ohligation de vivreavecdes compagnons p'nn- te malade un moyen de traitement est au contraire Loin de nuire, cette cohabitation les atins f qu'eHe oblige pan ordinaires ne faisant les objets di~ raits par les extravagances rnchir sur leur tat, parce sur eux, plus d'impression au milieu de ceux ils se desquels autour de ce qui se passe ils sont forcs d'eux, trunvent a s'occuper ce qui est un achemisorte :t soubtier en quelque eux-mmes, de consacre au traitement Dans une maison nonf'nt vers la sant. )':t!i''nation, un'' maison les locaux sont plus convenablement de gne, avec moins les mieux entendus; disposs te malade que dans est mieux que, ils sont
d'un''
mieux domestiques de placer et de dplacer des btiments permet relativement a son tat, aux une autre, habitation a vers la raison, sur lui-mme et ses progrs malades, au service donnes qui s'est des alins, intressantes en faveur tui-mme a expos sur le de consacr dans traitement pendant un travail moral nous en
quelques considrations
les passages extrayons L'alin qui, dans t'excs a des ides obit ctUom'age, tt~tnentanmont comme t. t", p. t2t;
l'isolement;
ses
de son les personnes frappe et regarde et de vengeance il est ceux qui l'environnent:
()) Esquirol,
t. Il, p. ~6.
t6
DAOOSET.<c<'Mmen(/M.
S~S
PATHOLOGIE
GNRALE.
diffremment
impressionn
par
la premire pour on le voit sourire elles. moral. Souvent calme ds est aussitt Cette
qu'il
voit
parents,
toujours dans un
furieux
chez
tablissement
spciat,
des malades
des loigne ments hostiles; en imposent; contrarier. ? Les faiblesse soignent en colre
les plus tranquilles. sa fureur ont disparu il tait anim autour cherchent de de sentilui. pas
la discipline, l'ordre, qui rgnent les personnes ne qui l'entourent que veulent les de
ont bientt tudie enfants, leurs ou de ceux qui parents tre forcs
pas
les moyens d'employer Dans l'tablissement, aux malades imposent que contre la force l
rien, et se mt'Ucnt recommands par au contraire, les ils n'osent rsister, il n'y a pas uu traitement infrieures, de rsismoral. mais
les soumet la discipline. tance, C'est A domicile, non seulement les alins encore ceux de ta classe au dbut aise, naire de leur ne prennent affection, Personne ne peut ni ne veut ainsi voir. et c'est indispensables ceux qui viennent les malades sans cesse doivent tre
dj des classes
et pendant la priode stationaucun souci d'eux-mmes. les forcer aux soins de propret les plus de leur intrieur que le seul aspect en'rave Dans l'tablissement, au contraire, les et l'on cherche ces symptt'uxc.s
convenablement toujours habills, combattre l'indiffrence et la nonchalance, de l'alination. le mdecin n'a aucune le malade contraire, et indpendantes, qui ses menaces (i). On peut
sur le malade; l'tabtisprise se sent sous la main de personnes ne se laissent intimider ni par ~'s Georgct. dans l'exermalades dans dit
Raisonnement. les modifications de l'intelligence i" Ne jamais exciter le sens de leur dlire;
trois principes, rapporter doit chercher faire natre qu'on chez les alins les ides ou les passions de ces
2 Ne point combattre directement les ides et les passions draison. nables la discussion, par le raisonnement, la contradicl'opposition, la tion, ou la raillerie. plaisanterie (t) Grucker, Travail manMeri<.
TRAITEMENT
DE L'AUNATION
MENTALE.
243
leur leur ne
attention
sur des
trangers objets ides et des affections dit rare Calmei!, qu'en demi raisonnnables, qu'on parvienne
des
leur
auaire
ignorer, malades
gnra!, ou
il est prs convalescents, alines par le raisonnement En prsence de la difficult nement de detire les ides partiel, dont intimidation, fixes, Leuret nous
gouverner
combattre parle qu'on prouve errones des malades les convictions avait aurons institu dire une (p. par mthode mots.
de traitement
et les arguments les plus logiques !e caractrisent les absurdes qui croyances arriverait detire d'un grand nombre d'alins, toujours un rpresque Nous l'avons dit ailleurs obtenir. celui qu'il voudrait fi), suUatoppos de l'exercice sont la consquence fixes chez tes alins les ides dans et de l'impuissance de leurs facults involontaire principales, les impressions de dominer ils se trouvent qui ne pnibles iaqnette des iHusions, des haEttes ont pour origine do les assiger. cessent de l'esprit naturelle A une et tiennent qui hteinations. disposition de cette de lui l'explication autour chercher pousse le malheureux en lui. transformation qui s'est opre trange Dans de semblables les malades; argumentation, il faut s'abstenir conditions, & arracher, l'on ne doit pas chercher illusoires les craintes qui viennent ou les ides discussion de nouveaux errones, ou moins attachement draisonnables ne de raisonner par une torturer avec des pas dans impitoyable l'esprit
Celui qui chercherait les plus tes objections et fausses les ides
combattre
en cite
qui enorgueiltissenU'alin leur surexcitation fait qu'accroitre et si elle ne les fortifie arguments, elle les jette l'alin presque toujours
convictions plus
violente. que
ide dlirante, apourson en dfaut. est toujours la plus pressante dit Langue (~), la dialectique elle devient une lutte La discussion n'a pas de point ingd'appui, la partie le mdecin mais inutile lasse, quitte ou, de guerre nieuse, en somme, et par avoir le dessous. Avec l'incroyable ).a conversation regarde devenir comme nuisible, on frquente une partie si elle est sa gagne inutile aussi auxquelles avec essentielle irrflchie. on confiance, de chercher sujets les les bien alins, du traitement En coutant rfuter le rend alins dirige, moral. communicatif. ouvertement en vain l'on les s'puipeut Elle tre peut avec
le malade
sont
p. 3t8.
244serait. A leur
P.\THOLO(.!E GNRALE.
aussi clair et auss) dmontrer, par un raisonnement, ta fausset de tours visions, l'absurdit des paro!e-, que possibte. tonique on n'arriverait chez eux qu'its entendre, prtendent qu' provoquer la colre ou un mutisme obstine. i'indignation, !) vaut mieux bien assertions, cependant
on
les
les
antener
faits
d'appui
qu'ijs
il
pourrait,
cela
mme,
leurs
ides
fixes.
On ne doit
nouvelles, par de fausses On risquerait leurs esprances. ainsi de retarder leur gucrison. Nous le mdecin, dans l'intrt de ses malades ajouterons que te sien, comme dans doit viter les tromper de et ~neratement ne le faire sur quelques possible, seulement, que le moins points
et dans !e cas d'absolue ncessit. Le mdecin qui reste dans la vrit.
de
sincrement aux questions des malades. aux explication' repond et qui, sur tous ces points, se tient aussi qu'ils demandent prs que de la vrit, se rappellera tacitement ce qu'il a dit, parce qn'i) possible t'a pense; tandis de tromper le malade, que celui qui a pour rgle qui jour d'une manire diffrente des autrequestions semblables, parce qu'il aura rpondu tneut qu'il ne pensait. Les malades, rien de ce que dit qui n'oublient le mdecin, invitablement de ces contradictions: ils le s'apercevront, distrait ou indiffrent, ils douteront tout au moins de sa sinjugeront repondra chaque crit traitement tant est ds tors le ils n'auront plus en lui cette perd aucune une confiance sans plus Si te raisonnement que l'affection plus de mme des objections, faire crouter des
erreur puissant
dans
te but
de mieux
te rassurer,
Alors pas
de son partie influence sur l'esprit de t'aline, est sa priode ascendante ou stationnaire, il n'en la priode commence de dcroissance. lorsque a ta fois bienveillantes et prcises, ne tardent mthodique n'exerce des te
il qui vient cherche hter
Jaquette efficacit.
le
conseils,
dernire ta un
ides
dlirantes.
De
sanes la
donc
et l'ondes malade
encore tes propres
impressionner
peuvent, et draciner
se rattacher; de ta
ce moment, jusqu'
c'est
moyen
~uerisou.
Intimidation. dans dans tre leurs les leur ides des confiance, absolu de certains emportements, ayant
Si l'on
doit
abonder
les caresser, alins, l'on doit aussi d'autres malades, briser leur vaincre orgueil
dit et
dompter consolations
Leuret,
vu que le raisonnement,
(1). la persuasion,
(!) Esquirol,
TRAITEMENT
DE
L'AUNATtOK
MENTALE.
245
ics
distractions,
souvent de
sans
t'atin
au moyen chercha, rsultat, force de son la rtractation en face, ne leur faire aucune d'abord n'obtenir etc. !)ut-on bouche et dsavoues ces par prononcer obligs Leuret,
vous tes
des
que
homme.
de ajoute
les plus
fnais
avoir loin
que
point qu'on
(!). Rappeiex-vous,
pas
d'un
et
attend
de vous
non
pas
des
mais la gurison. procdes, du chirurgien. et h' courage id's, toutes rc{)';tcter convenir sachez celles vous qui a recours en servir, vous sont surtout de tre
Quoi Vos
de
de
bons
en cote,
)a fermet
pas
Lcuret
draisonnables ides
la priode Nous l'avons dit, durant rejet. fixes sont extrmeles ides abondante de l'affection mentale, leur chouent contre ment tenaces, et les moyens les plus nergiques la rsistnacit. La lutte directe a souvent pour rsultat d'augmenter le malade rendre tanee, ou bien elle n'aboutit plus dissimul: qu' <:t; traitement raronentelle tend lui faire ver toute On ne apporte une conviction aversion qui sont quel ceux srieuse celui appels point qui les l'obissance Un qui dans son en prendre confiance en ceux croire l'emploie, le soigner. pauvres elle esprit: et lui enlesont
saurait
jusqu' dans et
de
insenss
combien
importants du traitement une drivation, moral consiste oprer plus ou moins de t'alin. et sur les sentiments et continue, sur les facults puisante et les forcer !) faut arracher ides les malades leurs concentres, leur mditation, dtourner leur attention sur des objets trangers Rien n'est diirantes. a leurs inquitudes, proccupations la culture dissiper la douleur l'tude, morale, projtie que les occupations ou artistiques. lettres, scientifiques une tablissements fans ce but, on a institu dans quelques )curs <~Mf/< tion. Les Cette institution est les plus matires contcrences sur l'histoire, ) analyse (i Leuret, d'ouvrages 7'r<!t~M~ le complment diverses peuvent d'une bonne la y tre sciences naturelles, haute la lecture plus des salle
dvou
les
246
PATHOLOGIE
GNRALE.
de
la On
qui moyens et qui deviennent un adjuessenque les diffrences suivant leurs antcdents, de leur affection un mentaJf, caractre 'm contribue
tels
sont
les
la forme donner
sorte individueL quelque La salle d'tude a un double il rcveiUer forcment soumettre en obligeant ment tous La des facults et des l'attention le malade
avantage sentiments
ette
et elle attire engourdis, de part elle a pour avantage et plus directe, plus complte consigner l'observation soigneusedu malade.
de ce service
musique
de quelques alins une influence salutaire. oit l'on ne trouve une cote de musique. La musique et aujourd'hui le chant, en veillant des impressions tendent a impritm'r agrables, une meilleure aux dterminations. direction auxpcnsees,aux afTections, .)esais,ditLeurct, de iamustque a t regarde comme que l'influence A peu prs nulle, et qu'on !a croit utile seulement A ceux dont la cou. vatescence est dj o de fondement, commence; mais cette opinion me parait demx'e
travail Le travail manuel. en pt'-in Exercice, rexercice manuet, sont une air, les travaux ressource et forment agricoles prcieuse une partie essentielle du traitement moral. aujourd'hui Le travaii, dit Parchappe, les asiles d'atiens comme est, dans les aggtomra.tions dans toutes humaines, une condition essentit't)e du maintien des hommes comme un de l'ordre et n'est de la conservation pas moins de la loi du propre moralisateur des bonnes )ie soit que murs. celui Le des bien-tre autres sidre malades etroitement
hyginique un moyen
travail, entretenir
de la tristesse
Parmi Promenades, voyages. se trouvent encore les promenades ment de exagre t'importance
les moyens qui ont t prconisa, et !es voyages. Mais on a trangece dernier de distraction. agent deciares, qu'on cet agent proa une priode
A peine les premiers indices de i'aiination se sont-ils recommande au malade de voyager. Nuisible au dbut, duit des rsultats favorables on y a recours quand ultrieure, et surtout la priode de convalescence.
LIVPE PATHOLO&IE
H SPCIALE
CHAHTRE
CLASSIFICATION Ayant d'c't rechercher cftt.c d'entrer DES
PREMIER
MALADIES MENTALES. mentale ncessaire pour procder et de
examiner tude.
dans l'tude de l'alination plus avant il est tour les formes tour principales, et la mthode a fait que l'on devra suivre
l'ordre
M'n-cau fdelaSarthe) se prsentent mentes putssc, dans la pratique absolument typ's des combinaisons
remarquer que les maladies justement rarement dans un tel tat de simplicit, qu'on & des des espces, les rapporter habituelle, de rencontrer
il est bien plus frquent distincts; et des mlanges (1). en mdecine, et particulirement < ttcs, il est difucife classification teUement de crer une parfaite mentale, toutes les nuances. les varits, toutes pr''nne t~t-i) possible, uns bonne U~ Lisle, dans l'tat de la folie classification dit le ni de la sienne te verrons l'individu thories (~). plus loin, chacune moral actuel Ce ni de n'est de
faire
aut~n, que nous manquions a voulu faire de )~. chacun Cn a isol, comme nous dont la runion constitue sa !H)re volont, subir, qu~ peut de r~-s facults, avait des subdivisions et on
facults
perversion, de l'alination mentale, de crer autant d'espces et moraux comme le fait o la telle de l des
intelligent, la examin
gnralit
t. IX, p. t4). \t~r<'an. Ew)/< mf~ Lisk'. Essais de <<M~/x'<'<M M<M., t8(;t.
248 cas les le plus souvent, et t'en constate, au traits (i). a elles envisage les On dont principaux ticiens ces
PATHOLOGtE SPCIALE. troubles tout tmentaires un ensemble temps sont loin d'tre des iso)cs, dont pra-
mentales et
et t'en dpendre, pouvaient une atination sympathique ta, on te comprend, et exclusif; mais verrons symptomatique est dite telles du
a dcrit une
une
atination
restreint
abs~Juqu'un point de vue clinique ce n'est pas une classification propred'alination les formes de d'ailleurs que ou sympathique constituent, iq'n's
immdiate,
est la ~)nsymptomatique !orsqu'e!!e du cerveau a nus de lsions apprciables sont, par exempte, la priostose, les tumeurs qu< tic syphttid'ertc~qui ~('m'nt dcsfacu~'s l'exostose
d'investigation dveloppent l'intrieur les diffrentes telles formes sont normai peut
certaines du
Elle
encore
est la consquence lorsqu'eUe lisme, par exempte. Le drangement des facults fonctionnels ou moins sement divers, loign sympathique, d'une du cerveau, ou
peut lsion ou
l'irritation par
Ainsi,
les dif'ficuttcs de ta vermineuses, autant de causes de folie sympathique. On dit que l'alination mentale est ou essentielle, idiopathique la cause en vertu elle se produit, de laquelle lorsque organique, nos moyens c'est ce qui arrive dans la chappe d'investigation des cas, lorsque, est la l'alination grande gnralit par exemple, consquence hrditaire, Cette expression la cause Cette intime d'impressions etc. morales, dans les cas de prdisposition
division, des influences une mthode de traitement, ne saurait tiotogiques convenir si nombreuses les varits lorsqu'il y a lieu d'tudier la folie. prsente En mdecine pratique, ()) Buckni~ et Hack Tukc. Fon ne doit certainement pas
ne sert, au fond, qu' dguiser notre sur ignorance les manifestations dtirantes. qui dtermine utile lorsqu'il de rechercherdans s'agit t'apprciaHon plus 'juo le
ngtigo'
/<~c/<o~ica~
'M<'<<)C<w.
CLASSIFICATION
DES
MALADIES
MENTALES.
24&
point de vue tiologiqueni surtout, faut tudier pour ce sontlessympt'mesqui maladie, i)u reste, cfassiication la difficult l'abri
ce
qu'il de la
caractrisent
les formes
mentales, diverDes opinions ordinaire. la pathologie s'uhsf'rve pour galement ont t proclassifications et de nombreuses sont produites net))esse dit le professeur En mdecins. les divers pathologie, par poses de au point sont ceux qui prsentent, naturels les groupes nt.)n'!r, de la ma celui de la marche comme vu<' de la symptomatologie semblables. etc., des caractres [adic, du pronostic, uniqueune classification tablir qui reposait Mure) (1) a cherche lui, des caractres La folie prsenterait, d'aprs mmt, sur l'tiologie. l une vue C'est les causes suivant produite. di~inctifs, qui t'auraient ce sous H a divis, est toin de justifier. de t <'sprit que l'exprience en six groupes monttes les maladies principaux rapport, d'un tent4" la folie qui rsn!tf hrditaire. 1. Alination Comprenant celle qui se caractrise par 2" la fo!ie morale, con~nitid; p') m)ent ne'veux 3" les faib~s de rinte)!igence; des actes p!utt que par le troubte te d~onJre des acte" et ports commettre morbides d'f ~p' it, sujets & des imposions nuisihtes. 2. Alination t" ceHe qui est cause toxique. Comprenant etc.; 2" celle qui l'alcool, t)..n de substances ['opium, toxiques, ou de mauvaise insuffisante qualit; na j'nr une alimentation de la constitution gologique, marcageux, provient de miasmes qu'' le crtinisme. nvroses. de certaines 3. Alination par transformation hypocondfi<t<}ue. ritjtx', t'piteptiquc, des Affaiblissement 4. Alination progressif tdiopathique. ratysie ~paerate. 5. Alination sympathique. diverses. d'affections Priode terminale 6. Dmance. Hien
montable
l'insurdit Bucknitt, clairement, plus d'une classification de lascience. dans l'tat actuel aussi mdecin d'un mentales, des maladies que l'insuccs des il a voulu tablir et aussi capable que le D' More), quand adoptes. meilleures que celles gnralement il est d'autres nvroses, comme la folie pour doute, pour a un intle mdecin de cause effet; la relation d'tudier ne peut difticutt, dmontrer savoir ou si l'an'ection d'une bien qui la consquence 1 alcoolisme, prdisposition si elle dpend se prsente hrditaire, de troubles son observase ratsi elle
t considrable
organiques
) ~crp),
men<<e<, t8M'.
2o0
PATHOLOGIE
SPCIALE,
crbral une atteinte sur le systme plus ou variables, qui ont port dans certains moins en effet imprimer La cause cas, profonde. peut au comme nous le verrons une physionomie particulire par la suite, son cacht't, sorte son empreinte, trouble lui donner en quelque mental, vrai que la sa marque il n'en est pas moins mais caractristique mme plus influence tiotogique que formes dissemblables; aH'ecter les peuvent de prsenter nous, caractres dcrits fait logiques t'archappe ~a//t0/o<~?<s; ctassiftcation impossible telle forme crbrale diverses. On ne saurait nier que l'anatomie et physiologiques microscopiques annes des progrs considrables mentale n'en ait tir un grand encore rationnelle sit, prise adopter pour insuffisantes des maladies base On pour servir mentales. pathologique, fait faire n'aient et ces les recherches depuis quelques que la pathologie dcouvertes sont classification de et toute ncesont Esquirol classification. de insuffisants qu'il de folie les espces tes peut dterminer entre les alinations hrditaires, autre", les plus
elles sont loin, suivant diverses; Sous ce rapport, !cs et constant. un type unique et tout incertains, vagues, par Morel nous paraissent nous faire admettre les groupes symptomato tablir. t'ctM~w~ de classification base pour base de cette de nos connaissances, il est, en effet, jusqu' prsfnt. adopte; lsion crbrale dtermine telle on une mme lsion et, par contre, dlirantes les ptns manifestations
une
pour guide.
parce qu'elle dans l'ordre symptmes proposes unes des d'alination autres Dans trouble varits. une des
des anomalies observf tout, que i'on les vritabh's et qui sont d'ailleurs les divisions mentate. Mais,de cectencore, Nous nous plus bornerons indiquer toutes les quctquesles formas din'rent''s nu tes tats ambifacu)''t )c importantes.
Jn auteur
a propos allemand, Kieser, de diviser en deux grandes d'oh driveraient classes, ~'em/f? sentiments ou catgorie et de se trouverait la sensibilit morale, l'alination morate; la mtancotie, le trouble les diverses
d'exaltation
comprendrait renfermerait
manifeste varits
la folie
le dtire ont dcrit sous le nom de ~tu'< chronique que les Allemands ta /o/i<' w~ En un mot, Kieser reconnat deux sortes d'atination, ?'a/e et Ia/b/:c~en~e?t~emg~. Sans doute t'alina tion mentale peut
CLASSIFICATION
DES
MALADIES
MENTALES.
2a<
atteindre que la sensiqui ne semblent observer une prostration plus ou moins une perun changement de caractre, sans que suicides, homicides, impulsions afiecte; de impossible sorte mais, dans sparer atteint les facults un degr lagnle nettement intel-
l'intelligence paraisse ratit< des cas, il est des facutts dsordre tectncnes. )c double
quelque absolument
le plus souvent par une susceptibilit morale, par la tristesse, facults la lsion des des sentiments mentale l'exaltation, Il est inutile en
se manifester. pas ensuite a encore voulu diviser l'alination et caractrises, et des facults l'une sentiments. par
semblable division tout ce qu'une peut avoir d'insuffisant. comprendre de prendre li nous parait surtout en mdecine mentale, impossible, vritableservir de base une classification un scu) caractre pour ment t fortm's
Ce ~ttt
alinistes
t. 2. 3. 4. 5.
)..<mctfUtcotie ou phr6n!Ugie. Lt'\t~)se phrnoptexie. t.' nt.une "ttyperhemif. )..t totie paraphrenie. L( dcUre iduophrnie. aphr..n~ tmcntaircs, en
Excitation du sentiment de tristesse. des actes intellectuels. Suspcnsinn ExattfttionpMsionne. Anomalie de la volont, maladies impulsives. Anomaiie des ides. des actes 'oraux t t)cfhe!m<'e et obtitcration et intellectuels. se combinant entre eux, donnent les
types
ternaires, qui
lespotyphrnotour se subdiviser
et difficile a est fort complique voit, Guislain dcrire; des varits comprendre pour l'tude qui seraient la suivre. !)" mme s'est attach l'indiquer qu' plutt troubles les troubles a divis en trois groupes qu'il appelle ''ncsinger suivant atteimentales. Il les examine ~w'~trcs e~cs mf~a~ies qu'ils d'o(t drivent la mmoire, tes trois facults R'nf l'imagiprincipales "atton, le jugement, l'association des ides, la conscience, t826. les passions
Guis))iin,
mentale.
Amsterdam,
PATHOLOGIE SPCIALE. en un la rflexion l'attention, de t'ordre moral et intellectuel. mot, les diverses ma-
de l'alination sous l'influence mentaie, peut. en cfet observer, et isols qui n'affectent, des troubles en quelque pour partiels sorte facults l'intcttiainsi dire, que t'une ou l'autre de ces trois grandes rencontrer des la sensibilit, la volont. On peut, par exemple, gence, malades dont t affection des A commettre estseulement. nullement, des actes caractrise motives, des angoisses, malheureux de avoir cette terreurs par des inquitudes, et qui poussent ces ils ont conscience
semhtc intelligence d~'nt aussi des malades morale est tellement eux, mais malgr aux de rsistance, intacte ''t parait ifs sont eux un fat:(!< vritahte il
te!lement
les plus draisonnables impulsions leur conscience Jour fait rprouver ment la maladie au'ecte ports; caractre Ces faits d'irrsistibilit. sont vritablement
dans
part, indpendamment ces troubles lmentaires, est plus de mme et lorsqu'on mentale, par ds nire lesquels lors des C'est s'exprime types les ta n'en
et si l'on exceptionnels, et considrs les uns des autres comme nous aborde l'avons l'ensemble fait
ce que
soin par
spciale
la mlancolie, la paralysie
manie,
monomanie, classification
une
que de
Marc la
admises
)" Les vcs.'mn's ou fotif") propres, parmi tcsqucucs H rang'' )a manie, ta nu'hmcotif. la tt)fmf'u)Mif' ('< la (itncnct': 3" Les fuix's !tss(x'it;t's entre f'i)cs. fju'i! distingue snu!! )(' uotn fit' manie <n6h).nc(~tL', tnunotnanicavcc dtm'nf'c, n'eiancouc et dutnenct', tnanioftdctnon' 3" L< vcsMuc!i asstt~cit's & !ft )t';sion du nu)uvpment f~tic f~uc upi)eptiquc, ft)lie aifootique et totie folie I>eiiiigi-elise; hyatcriquc, fo!it- 4-I)ori(lue, <'horciquc,foUe pc))'tgreuse; 4" tatx con~euitaux itt)b(''t'imt6 et crtinismc. idiotie, Cette mais elle classification est compiique. repose certainement et. n'est aprs sur tout l'observation que clinique; de
la reproduction
(1) Vfnr ch:tp..S'/w/)<OMa<o~o~<e f/c'nf't'<< p. H!). des Ma~<<)M W)<a/M. Paris, 1862. (~) Marce, y~
253
Elle confond tort, suivant dans une JiK-'assincationd'Esquirot. nous, m.'ntf la paralysie la pellagre et les formes catgorie, gnrate, assos a diverses nvroses. cia Les folies combines avec ta dmence ne non plus tre considrescomme (L'i~'ntpas ce sont plutt des types: (if- varits et des degrs de la dmence conscutive aux diverses tettes la typmanie, f-p~-cs d'atination. que ta manie, etc., qui consf'rvt'nt fth parsuite ;<.succde, terminaison. Maroc, dt'crit't~~us proposes )<'s.j))('Ht's
)[t)[))'-t
tes vestiges traces, et dont la dmence est en adoptant genres !a classification admis par
les
de t auection comme
mme
l'expression
tout
de Haittarger, Esquirot. des difTrentes que les donner pour des opinions. enorts
l'tude prolonger nous croyons auteurs: sommes entr sufnsent de )a divergence les que soient en arriver l'abri
refaire
d'imagination la classification
de Pine!
reproche: Esquirot iui-mme, l'avait autant qni t'a touadopte, propage qu'il tait en lui, et qui contre les attaques de ses teves et de ses mu!es, jours dtendue ne s~'ft t achc pas cependant. dans son premier chaAprs avoir numr les formes de ta folie, it ajoute pih<' <'e qu'ii appette Ces gnrtes formes, qui ont servi de base la classification de Pinel, expriment le ~in-actre de t'aiination tant gnrique communes mentale; d'atfections de nature, t)eancoup mentales, de terminaisons d'origine, bk'f) dincrentes, elles ne peuvent caractriser tes espces et les vaavec des nuances rit h s qui se reproduisent infinies. L'alination peut <)))~ ter successivement et anernativement toutes tes formes ta mo'~)!<'anie, la manie, q)~ nt dans te cours qui a engag n admettre dans la dmence d'une atternent, chez maladie, se remplacent, un seul individu. comptiC'est mme se
de tout
mdecins & rejeter toute distinction quelques et ta folie qu'une seute et mme maladie qui se masque s~ns des formes varies. Je ne partage manire de pas une sembtabte les genres \'H', et je regarde dont comme je viens de parter trop di~mcts tre ') pour pouvoir confondus jamais (t). fait observer !'t-puis longtemps dj, Baittarger (2), on a ni l'existt'n< e de la monomanie, et Morel a cru devoir ta manie supprimer ''L ht mlancolie. On me reprochera sans doute, dit-it. de raver d''nx Lu'cctie. 'n' formes Mais iancotie essentielles j'ai dj gnralement fait observer sont des la manie et adoptes que la manie (exaltation) symptmes que l'on rencontre ta met ta. dans
(~rc~tott)
254
PATHOLOGIE
SPCIALE.
et qui par consquent ne constituent pas tait, dj de ceux des formes essentielles. M L'auteur, ajoute Baittarger, de sorte qu'il ne resterait pas la monomanie, presque qui n'admettent de Pinel et d'Esquirol. plus rien des classifications la classification de Pinel et d'Esquirol, mme avec les Sans doute toutes les varits perfectionnements pour caractriser 11 existe, par que l'exprience nettement et classer exemple, des formes lui a fait certaines mixtes est insuffisante subir, varits de la folie. complexes, vritables la et, se!on d'une espace rapcer-
de la folie
des transformations d'Esquirol, juste remarque dans l'autre. d'alination des tats certains On rencontre, dit Jules Fatret, qui, sous des caractres des dlires et qui, par gnraux, ports, participent des dtires il en rsulte tains autres cotes, se rapprochent partiels; toute tires dans ti~ne gnraux la vrit de dmarcation et les dlires de l'observation, de mlancolie srieuse partiets. devient On est impossible alors oblig, entre pour
rentrer
contradictoires
hybrides
auteurs certains pour auxquelles si frquents dans la pratique intermdiaires (1). nous ne voyons Pour notre part, pas un si grand des dnominations le caractre qui indiquent employer troubte mental. C'est d'ides ainsi fixes, ne sont-eltes que nous des constaterons mlancolies avec prdominance etc. niaque,
~tc/anc~t~ dnommer ces tats x inconvnient compter manies agitation an'c tna du
des
pas dans sorte Elles sont en quelque le phnomne classe de maladies grande que l'on dsigne le somnambulisme, ta catalepsie, L'extase, les uns les autres. L'epilepsie, remplacent nerveux les plus on le sait, des accidents rien qui doive surprendre Il n'y a donc tiels de l'alination la stupidit, manie, dans des cas, d'ailleurs empruntant festations ne base encore querait nous les par lesquelles Ces difficults de la paraissent de classification aux
les observe-t-on
pas pour d'autres la nature mme des caractristique sous te nom s'associent l'hystrie variables. si i'on voit
de nvrose.
entre
ta mania, mentale, )o dlire ambitieux, venir se fondre l'une dans l'autre, et. se exceptionnels, de l'une ou la folie mdecine s'exprime comme l'autre des d'habitude. des formes principales
caractres
ces nuances mal diini''s, mentale, certainement la pas sufitsantes pour supprimer A notre adopte par Esquirol. avis, elle satisfait actuelles de la science; et, sans elle, on ne mandans une regrettable contusion. L'cbservati"n
me~'co-p~cA.,
CLASStFICATMN
DES
MALADIES
MENTALES.
25S
dinique repose,
sont une
les foule
fondements d'autres
par recherches
les
maladies nui
du
systme
les autres,
des accide groupement descirconsla runion nosographiques(i). qui se mutCoutagne(2), mentale rationnelle. est loin Sur d'tre ce ter-
tout entire
distinctions
Malgr
touabtes,
tadcoun pas tenu promesses t utitiLes facteurs etiotogiquesont \f))p de la paralysie gnerate. mais tes partisans en particulier en France s< s avec plus-de succs, seront mentales dts ~[assitications tiologiques des matadies purement seules dtermines reconnaitre par les causes )on. de que tes cadres de la pratique. Aussi, pensont trop larges d<; t~ totie pour les besoins sous des des faits faudra it nous cliniques dunt longtemps, grouper mentales tendances certaines seulement <'ti<jUt'ttes qui exprimeront etc. et bien dfinies, nettes haNtucttes la symptomatotogie allemands ont, en gnrt, pris t.t's auteurs dites proprement pour les formes comme base de leur ctassincation da!i''nationmentate. jtsdt'crivent m'n)co)ie, .!f(~</at~, tiqu). etc. ~ns de tes formes ~n-M de la folie manie, d'tats avec etc., leurs puis de systmatis, de paralysie, compliques dtire de groupes les formes pib-p-
ioefSeace
hystrique,
(3). les observationssuivantesdu le sens dans rationneUe, dfmitive comprenant la pathologie pour a une auront et professeur Kraepetin: de Linn par exemple, absolument des types mentale. Il faudra des valeur serait cas on
qui
sorte
(P<-<~ 0 Charcot, /~(-OM recuetHies par BonrnevjHe 1891. i'~ Ct'utagHC, Co'~r~ de ~OM, etc. ~i; \Mr tes Traits de Schle, Kra~t-Ebicg,
M<Mt<-a/, 23 j-un
356
PTi!OLOG!E
SPCIALE.
existe faits de
des
lsions
saurait
trouver Par
le lien suite
entre
les
de l'insuffi-
la classification nous
symptmes caractristiques ces symptmes peuvent dans suivant nisme manire le plus grand nombre l'intensit la dure, viennent qu'elles isole, mais
il y a cependant des tiologique; et inversement de t'influence tioiogique, faire reconnaitre cette influence. trs Mais, diffrent
des cas, les causes ont un effet de leur action et la constitution atteindre elles agissent d'une manire de clart telle sorte
toujours presque entre elles sieurs causes se combinant la n'auront causales jamais presque d'une maladie dans la marche exemple, Aussi on s'est adress
que infectieuse.
nous
voyons,
par
la symptomatoto~ie beaucoup plus souvent des diffimais on se heurte ) encore base de classification comme les faits rellement de ceux qui sont cults importants pour distinguer accessoires. exacte sur ces trois territoires une connaissance Si nous possdions de tous sur l'un les dtails, ou l'autre faire une classification on pourrait arriver de ces territoires, et ces trois classifications base donne-
un rsultat concordant. raient De ces considrations, i! rsulte basernos groupes que nous devons sur les trois critriums de la classification, simultanment cliniques nos expriences sur la marche, nous devrons le proajouter auxquels de vue diffrents, nostic, )a thrapeutique; plus ces points auxquels la certitude d'tre nous nous placerons, concorderont, plus nous aurons une srie de en prsence d'entits etc. Si nous morbides, possdons des autr&s maaussi nettement caractrises que la plupart psychoses il y a. cependant de grands territoires d'alination mentale ladies, qui a pu la consioffrent de telles difficults pour ta classification, qu'on drer fication comme actuels systmes qui ont t proposs. un avenir les considmais on peut esprer que dans pas trop recui, d'arriver A un rsultat rations nous permettront cliniques analogue obtenus danslesautres branches de la mdecine')). ceux qui ontt alinistes Le D' Jules Morel constate de son ct (~) que les mdecins du monde entier ont comme rsum dif!'rents de point les projets pays, les bases accepter cliniques avoir des classifications Aprs dpart projetes. des de classification prsents par les mdecins t'ttalte, l'Angleterre, la Hollande, t'aris, etc., t88!). il t unanimes un problme de tous provisoire insoluhie. les Personne ne saurait nier la signi-
!a Russie,
3' dition, t88!),.p. 'M~ et suiv. (i) Kr~epdin, P~f-t'a<t'te, M~<'fMeM<w/f!/<?. (2) Morel. /<a~w< att eon~r<M :7!~f'o?M/~
CLASSIFICATION
DES
MALADIES
MENTALES.
257
a un la classification suivante pour arriver propose de la statistique. nal, au point de vue surtout Cette ctassification a t adopte par le Congrs. Tableau des formes morbides propose par mentale de Belgique !C<w~M la
accord
internatio-
Socit )88!)
de
mdecine
ai~u.
i. t''n)ie systeMtatisee
))f[nt'ncc la suite
progressive.
d'une mahtdir )nen!a!e.
< DctMence il la suite d'une maladie toeate du cerveau. (Tumeurs, foyers r.'m~nissemcnt, etc.. y compris la dmence seni!e.) 7. i''<))ie para)yttque .s. t'oHes nevrosiques hystrie, epitepste, etc.). (neurasthnie, bypochondrie, '). f''o)ies toxiques A spcifier. n). t''o[ie morate et imputsive. !). tdiotic, imbcillit, etc, Christian
de
la classification propose par (1) fait remarquer que dans sur lesquels le de groupes tout )n Hc~gique, il y a un certain nombre les folies toxiques, monde est d'accord, tels que la paralysie gnrale, celles qui n'ont aux folies proprement dites, idiotie, etc. Quant pas dt; substratum mination connu, il propose de les runir toutes le D*' Morel nous sous la dnode folies uMan~Mes. ~n dfinitive, la classification
international par h' Congrs des formes pour la description sime dition de notre en dans T~atM N')H<! admettrons !.a manie, d'excitation.
par que
exposes ?H~n<a~.
les formes
La Mte/a~ro~, typmani'' d'Esquirot, ou amins gneratis, sur une reposant L:t <~<~t~tM, qucGeorget sot)~ le nom de dmence avaitadmise, aigu,
par un dtire plus triste et dpressive. passion auteurs dsigne par d'autres & conserver, surtout au
caractrise
importante
point de vue pratique. L'; ~/u'<' doit tre considr par ses caractres, ~?/<cn(a<Me qui, cofttftx' une forme L'ide d'aHnation mentale. fixe dans principale 'ct~' t~rme de dt'tire l'individu absorbe tel point le rend qu'eue ios(;)tsib)e toute autre Elle devient le mobile de sa conimpression. duit'. de des ifh'es ses tendances, de ses actions. Le cercle tendu ou moins des proccupations, est ptus ou moins fondamentates, ph)~- ou moins comptte. dit Renaudin dt')i)'c, (~), est pius '~fistifm. t~mdin. et la systmatisation organis, p. M. Paris, suivant t8)M.
1
D.UtOXET.M<OtdtM
2~8
Faptitude tous )es inte)]ectueUe,e) caractres d'une
PATHOLOGiESPC!LE.
che/. tonique quelques dsesprante." sujets il arrive a revcttr
Hcr~rrespondace(;uc]esauteut'sa!!emandsontparticu)iere)ft''fH
destine sous )e nom de /fn<uM. !i comprend, entre antres varieh~.
te de)ire cxpansif.
!s/'f)<s'~)'f'/y~(\<
de
perscution
et
te
detire
ambitieux
;t'un
dpressif,
t'auh'c
.?<)'
<pH~'f's''f'~c''
;)tf')i~
<;nmpr<'nnf'nt.d)Yf'r:-<s
mcntatcs
dt-~cnerativcs
et entre
autres
)a fotic
du
doute
et.t'u~-
T<)utet't)ts)'exte)s!on<t()nneea('eter)ned'f<d!edf'sd.~f' nous parait excessi\e;etphtsieurt. peuvent se devt.'toppcrdans et )a de toute de cesfurrnes.speciaJesd'.dt)'beaucoup prdisposition seront, nous causes tudies de cas en dehors mentate
dgnrescence et
/'<~<eu~i;A!iuc .<cco!<f/r~,
en
avec
les
diverses
produire.
(oUesintecticuses ~<'
de son
sera
importance
dcrite
avec
particulire
com-
clinique;
t'ot)jetdenotnhreux ].a~~tc.'tc<'peut sont propres )orn)e.s elle est d'aiienation souventta senite. viennent tes se dans
et
travaux. d'endttee cas, eUe avec est un et les caractres qui a (t'autrcs npecia) ators le emia. nom de tai
)a
mentale, consquence
e~~
M~7au.r,
t'imbciHite,
i'idiotie,
!c
creti-
rsumons
dans
!e
tahleau
ci-dessous
cette
dernire
mthode
(te
des dites
maladies (Formes
ou
folies
proprement
jn~~r~.
''avec
consprvMtion
tin
conscience).
CLASS!FtCATON
:STt')*tMT6. {'syt'bo-asthfntqoc. (~a~doptiffn'utc. )tans !cs difercntcs t. t)Kt.tHE8 SYST~ATtS&S
DES
MALADIES
MENTALES.
25S
formes
de
J atit;nation
fnentafc
etc.
D~irc
de
per~ution.
~nraie,
t'atcootisme,
etc.
f'tc.) p. tM).
Ht
FoHa
morale ,t
J.
tt(ii('id< ttdicu~jndsivftdipst'tuanic. jfk)ept"manie. 'pyrontattic.t-t' !V Formes t'~dics secondaires n~vrosiquee mtectieuMS toxiques VParalysiegenrate. Vt Dmence. t'rhuith'n. ~f.'t'ondfure. --enth'. VI) tats htiotif'. t.rctunsux'. CcH.<; i't (t ctas~iticatton a.uteurs, avanLugf d'aHenation, et que dont H serait et de se rapprofhc de c'-He da de cett~cs proposes de l'une iM'). ou par He l'autre que une dans relation t'avenir les B.iittarger nous des auteurdtaille, de faire parait ('rmes ont et congnitaux. (cpitcptique, hystrique, etc.). murpMnume, etc.
h))bc''i))ttc.
Congres dans si de
nombreuses t'aire
impossible cUnique
l'observation
permettra,
<'omta!tre.
t7*
CHAPITRE
MANIE
II
dont anectious
nous
avons
a retracer les
mentales
principaux, ot)scrvees.
est Htte
servi
pouvons
a designer,
ajouter que,
par
pour
toutes
personnes
)'etude de
de
de qui du
signification
tre en de ~x"j.?. auteurs, quelques de jj.Y~f,, [une. dont )cs~!recs firent wa~<<<. suivant Hsquirot es: denomiuati'n de ta tune, et les Latins.' <'M;~<~'s. Cette
en Angteterrc et en France, dans te ian~age vufg'aire.
sous te nom de Mt(t/'', un certain franais comprennent, dsor)a surexcitation d'anections qui ont. pour tond commun des tacuitcs nombre ou du ptus de grand quelques-unes et inteUectueUes. a pour rsultat t'impossibiHte, et harmonieuse manire iogique le matatip. pour actes tes divers
surexcitation
t'inteHigencectiaYot'tute. a !asensit<i!ite. qui dont fes e)cdu chaos, c'est l'image a dit r;squirot, f Le maniaque, sans cesse pour se contrarient se heurtent, ments mis en mouvement
aUftmen.ter tes liaison. ides, ta ies Hntraine confusion, images sans se cesse le dsordre il des et ies son tnbres. esprit, sans toujours Les ordre sensations. et -ans
prsentent par
impulsions
renouveh.cs.
son
attention
sur
les
espaces;
objets extrieurs les plus les lieux les ides c'est tes discours
il confond teignes,
te h's
ndtcuics;
j.~torc).
MA~E.
261
au milieu des raines, du dsordre, se piait au sein de la confusion, autour de lui. r> de i'N'roiqu'it rpand et d'autres la manie Pour Bucknitt auteurs essenanglais, repose elle est, avant tipHf'rnent surt'exattation tout, un troub!<? passionneHe; un dsordre de ta sensibilit de l'motion, avant moratc, a~-ctif, d /'tr'' un trouttte des facults intc)[ectue!!es. chez les !a c'est maniaques, l'exaltation fureur, la susceptides faeu!en effet. <.c que l'on observe ta tendance ))i!it' t'irritabitit, Buckni)) fait remarquer (t's. <('. tn~'Hcs sont plus ou moins ia grande majorit et .h'< nnputsions. des
que atteintes:
tes fonctions
inte!)ecpurement dans mais ce que t'en constate c'est le dsordre des penchants
qu~. 'tans cette forme <'n~')i")tne)s prcdent On a beaucoup ohs~rvf pulsion sou't.tine dans
cet auteur. certain, ajoute d'aHnation tes troubtes p[us que dans d'autres, et font naitre les aberrations de inteHj~ence. les effets de la cotrc observer, a ceux it n'y Marc te fait que !'on a pas de
les cas
autant une perturbation que la colre, qui puisse, produire de t'organisme. En effet, et qui resscfnbtp autant la manie. confusion de langage ne remarque-t-on ctate, (jum)d ta cotre quelle de jupemenH L individu d'une pas. queitc perversion passe pense m~ tr<~ :mtre et, Sans sans comme acttever la premire, les ides tre une un se pressent par nombreuses pour qu'eites puissent on fa dit, la cotrc est exprimes courte folie. la fois, te lan-
manifester
a pas moins, Mais elle n'en (('Tt motionne), et ettc est tel un tatd'irntabi!<t, point )a ~<'))'rc se manifeste A ta moindre contradiction. Tout en
d m :u!)"urs n doit qu'ettc pas moins repose admettre principtde'nent sur un trouble
gaiet par une excs de joie qu'une dans ce cas, un caracque affirmant
on
motionne!,
qu ette
finit
)cn-' fusion
;nt)te
du
systme
caractristique pr~ sident les diverses rgions crbrates avec le f)~ Poincar. i ;mt-it penser, :Ui\ ttiverses couches du cerveau fait
''miurmies,
conscutivement par afTecter cette et par dterminer condans (i les fonctions auxquettes
et cet
que rrthisme qui se propage vibrer des cellules (lui restaient ne pouvait mettre en activit? eUes seulement, latente. Les vibrations arrivent devien-
`~
morbide
manifester teHernent
restait
est centupt amplifies que te produit de la vrit. L'automatisme est tellement excit sur les tous ides les points. puttutent.
la fois spontanes clatent une activit itc'juicrt surprenante, HurkniO et t!ack Tuke. op. <<
~rt. ~A'<U!.
PATHOLOGIE 8PKC!ALE. etc, tous C'est tes degrs la forme surtout que les afienistes
excila simp!c possibles, depuis elle prsente et le plus tendu tation trouble te plus profond jusqu'au en apparencf. toutes les varits L'intelligence peut, imaginahJes. se montrer mais les actes viennent fonctionner d'une manire logique, et raisonnables. avec les ides justes narrante dans un sent L'individu n'tre maniaque que partiettement. peut a se montrer sens~' il peut continuer ordre d'ides et de sentiments; tant qu'on n'evei!tf dans ses jugements, raisonnable dans sa conduite, ne touche tant qu'on ides, certains souvenirs, pas chex fui certaines en contradiction pas, en un mot, A des sentiments del l'explosion brusquement non seulement suivarient Les /b?'M<f!i que prsente cette affection le caractre suivant vant) intensit mme de l'agitation, mais encore la produire. des ides et suivant tes causes dlirantes, qui viennent d'une On comprend des lors toutes tes difficults que nous on're t'lude sembtabte
Nous ferons
aussitt
et determim'nt
maladie.
aussi remarquer, avec Ach. Fovitte. qu'it ne faut )';)s
rexcitation
maniaque consistant
simple,
le dlire
maniaque, d'exaitation
avec
)a df-
en un tat
gnrt
ou accessoire. accidentel, symptme temporaire de valeur sans avoir par consquent intrinsque, pathognomoniq'n*. de la paraty-'itainsi qu'il dans certaines C'est priodes prdomine tes atcootiques; i) e-t che/. les pileptiques, les hystriques, gnerate, de t'idiotie et de la une complication asscx frquente de imbeciHite, dmence. En une dehors entit de cette excitation distincte, pathologique et qui est te type nom de manie, ferons encore ~ous remarquer frquente nom de qui se mentales cinatoires chap.~u~c). On peut
()) PomcaLrc.
maniaque, taquette
Les auteurs
allemands et tes
aigus
la manie mentale
distinguer,
f'Ay. du
nous
syst.
plusieurs
333.
espces
'icp'ueM.r,
M.\N!E.
certaines varits ensuite a~M' et ia M!Htc cAroM~xe, et qui viennent se rattacher, st't'Yt'ntte plushabituettement, au type gnrt. caractrns, principaux Mf~< ARTfCL! MANIE s'~t<;)uM;< n.'i'~mann), etc. un'' -ure\citation t ih' [h'af~s. Elle tatteration .t/~n~f AIGU PR!:M!E!t FORME TYPIQUE) (<tuis)ain M~y~'a, une affection des facutts //y~<< ~M/ 7o~.<M< caractrise inteHcctueHes qui
263
s'ob-
parleurs
Pinel Dfinitton.
par
sans ordre des ides qui se succdent versement vi~. <)''(', ft te boute HHe se distingue <'t ~.ms suite. nerveuse, par une excitation uneagiet par un dlire !a fureur, !at!~ft extrme quetquefoisjusqu porte tes plus extravaavec les jugements ~tn.rat p)us ou moins marqu, avec gant", et parfois r;)n<~)s (h; t'entendement. ).a mani'
ftiut~'ment sans
un
complet crbrate
de toutes
les
opordide
dit Esquit'o),
fivre,
chronique,
et l'exaltation
caractrise
perturbation
et de)a voiont. Tout annonce dans cette de f'inteitigence d'hartout est dsordre; le dfaut ftKti.ctic t effort, la vioteoce, i'oer~ic dans le dtire du maniaque ;")()<- est ce qu'i! y a de plus saiHant (t). ') de la manie Cuiss caractres sont, d'aprs pathognomoniques !:< ~rftsihiiit. fah'. les passions i'exattation. agressives. t'agitation, i exagration, une surexcitation ).~ manie est caractrise, par pour Bainarger, intellectuelles et morates. desfacutts f) m)e et permanente fticn, d'aiHeurs, ma)adie on'rant. a'gu, t H nous Nous ;< /M.f<
As /~tN~~< <
une
foule
de ies formes que ia simple excitation maniaque depuis de nuances et de degrs (2j. u de plus vari opinions ta manie aigu < /C'<~<<, aux des auteurs que nous <y'f"r<< <. ')'' /oH r~H< ''f')t<
)a
manie; jusqu'au
venons
de
</c/!j'f'r~a/H~ox,
t'7!S.
M" o;t~r~!<.'~<w<M<~eHtOM::t't'avons Mais dit. dans des sa eUe nuances revt et des des degrs
nous variabk's.
manifestation
franchement serait
aigu,
impossible
de la confondre
t.uir<'[..t/a'< !))nt')')/<.
t7"
284
PATHOLOGIE
SPCIALE.
Incubation. brusquement,
ectater par exempte
Prodromes. sans
a
Le en
d'une
diire
que
)a suite
rien
ait, annonce
forte colre,
maniaque l'invasion
d'une motion
excessive. Mais i) est. bien p)us frquent frayeur d'observer une d'incubation d'une de plusieurs dure souvent priode de plujours, sieurs semaines. Uans ce dernier cas, le sujet, devient impressinnnabie, susceptibie,' se dominer, surtout
des craintes vaines,
d'une
uu
rieu
cependaut trangres;
ne se rend
je fatigue et t'indispose i) est incapabje d'un travail il quitte et reprend ses occupations, et ne trouve reguiier; nuHc part de satisfaction ni de repos. Une insomnie opinitre i'epuisp. bien son ou sommeil est interrompu par des rves penibtes, par des
cauchemars, c'est !a un des signes tes p)us caractristiques. En mme
Tout
eu'ort
d'attention
se dveloppe, de la brusque ta matadie !es rponses sont Ccourtecs. querie. On ne d'impatience tarde dans !c caractre, dans tes habitudes, pas observer un chan)e malade n'a plus les mmes gement plus ou moins sodiprofond d'affection ments ses amis; il les traite pour ses parents, avec indif! il a frquemment, des mouvcmentsd'emportement rene tcurcgard, )ui-meme. Abandonnf ij n'a dj plus la )'<H'(;<; que rien ne justifie. de se contenir, on le voit se Hvrer a des et, s'il ne se croit pas observe, actes ridicules et draisonnables. Les maiadcs se plaignent a!ors d'une tendance et pour eux tout a fait inexplicable, a t'excisinguticre, ils se sentent une disposition tation ne peuvent a qu'iis matriser, temps, rire, commettre de changer lever, dj uu ieger degr des prsente des de excentricits de se place, ils oui rafraichir, Le regard un besoin etc. est Les excessif crits de se onref): ta
a mesure
d'incohrence.
tigure du a)ternativesdepaieu!cte des organes des troubles un embarras digestifs qui se rattachent La tangue est charge, on observe gastrique. saburratc, de ['inappune soif souvent tence, !a constipation devient inextinguihte opiUn vomitif nitre. ne faitfeptus souvcntqu'acctererte devetoppcmettt de i'acces. L'aH'cction arrive degr marche tourent en parcourt promptement sa priode de devetoppement, en quelques semaines, contribue, des il actes est daiib'urs, personnes entrainc, auxquels t'apparente de ta matadie, et a s~n cette
trange, et de coloration.
mobiie. II existe
quelques jours, quelquefois te plus lev d'intensit. Tout ascensionnelle ie maiade, rapide les excs
l'inexprience
qu'impose l'obtigation ment des irrationnel, personnes des symptmes, ner af'accesde croient manie devoir tout
regrettabte!
moyens
vient
une intensit
extraordinaire.
MANIE. des caractres revt la manie d~eioppec, ptus de la mconnatre. qui m:' permettent
S t" CARACTERES
t'HVStQ~ES
:m premier revte. du maniaque La physionomie Physionomie. de ses ides et t'incohrence de ses penses, !c dsordre tnp d'it, un jusqu' de ses sentiments f)~. 4). EHe renchit. (Voy. t citation de la et la forme parttcuiire !es ditTerents degrs t.-ftain point, cUe est d'une est eotore, La figure cependant <tUe!quefois ,!ta):tdic.
tendance*! en.tiquc~- D<-j.t trniMc i Rxfit:dion tnaniaqup, grande incoht'rcncc, ut). premict-e fois pour tfno~me forme <ic maladie. (Collection du D~ Maitittre-,
sont altres, tes traits h' plus souvent amaigris. sont dchirs, les habits en dcesordre; ntatpropres, et de d'effronterie les paroles, une sorte comme tt gestes dnotent, des tendances suffisamment la prdominance tntttatite qui trahissent Le le malade. mauvaises instinctives et des impulsions qui dominent H excessive mobitite, d'une est caractristique du maniaque r~an) il ne se d'eHront: de vague, a ()Ut-[quc chose d'incertain, quelquefois sont vifs, brillants. Les yeux nulle ti~ sur rien et ne s'arrte part. des la pupH!e de mouvements convutsifs; prsente piufois agites elle est trs impressionet de contraction de dilatation ntt< rnutivcs les yeux sont veride l'accs, t):th)c A la lumire. Dans le paroxysme p:)~ur remarquable ). sont cheveux
2M
PAT!fO!.OG)ESP~(:!ALR.
tabicrnen!
tincctants
chc/.
quelques
malades,
les
paupires
soo)
!e
sujets
ne entiers:
a une
peuvent ('ne
insomnie
faire fatigue cesser;
et
malade;
tors<)u'ette
un certain
prostration, circonstances.
stupidit,
gnera) Mouvements.
participent tes mains,
)e systme temps, etie aHaibtit ner\ett\, une sorte d'puisement qui a eh'su)v), d'une forme ou moins ptus ~ra.\edf' dmence.)~'retour du sommeitest~'n places
dsordonne. est de
musetes
sous
t'inHnencc
Les bras,
de ta
!es
votonte
avant-hras ia
doigts,
aqite
mouventents
incessants:
figure est tourmente et, dans quetqueseas. grimaces, pard'horritdes on peut des contractions On observe dr~ renntrquer sp~smodiques. tics de ta tacc, et si l'on radit, on peroit exp)ore)epou)s fjue[)j'f'fois des soubresauts des muscles de t'avant-bras. i.e besoin de mou\cjnent est imprieux
souvent
che/.
symptme
se remue;
caractristique
rn~me
te maniatjue, de sondeUrc;
it est ncessaire
A te)
point itt'aut
de modrer
constitue s'agit!
t'exa~erati~n
de ce besoin
rits de ta
instinctif.
tnanie, tes
A un dec;re
matades
moins
reprsentent
et
asscx
<}uetques
ta u)ob)!ite
bien
du part.
sont
toujours atout;
))ans a,ux et, si te autre' !es
its ne
trouvent
ett~risent
de t'a~'ti't' tes convenatdes a deseri''u\ mouve-
ne
pas
desrnatadc.s
expose
On
tes ce
voit besoin
taire de
tous
tes
eiiorts ifs
mouvement
quelquefois teuruns.et
pas pour
cmptox'nt
un
ta ruse
que
s'itsparviennentasedettarra-f'
suivre projet arrte
pas
teur
procurer insatiabte
pour dsir;
s'e~;)c.'st
rectamenttcurtiberte: c'est pour dan~'r. plus de bruit qu'its de cote et d'autre. Les musctes de ta votontt'setosautct-, pour courir tdent soustraits a ta re~te fjui tes dirige d'habitude;tesmouvemcntss acC()n)p!iss('ntendettors des consequcrtce. te voitcourir Circulation,
cas, une sorte
de toute impulsions
ntactuuatemcnt.
comme
unf
a pas prcipites,
d'excitation. La
i.acircutattondnsan~:
face
te [naniaque;t (t'agiter sa voir oui! va ni pourquoi i)c(unt. d''s reoit, dans lit plupart
est. cofor~'e, tes veux sont iujecft"
MA~E. on te front et presque temporale causer chaleur d'une intense, sont le sige qui parait eux d'entre une sensation malades Beaucoup pnible. et au cerveau de cbatcur de boufes qui se portent voit battre l'artre aecroitre Suivant qn.t ) tat leur agitation. Jacobi, les battements du cur seraient toute se la
26T tte
quelques
rarement
souvent serait et le pouls radial plus normal, Saurait vu, violente: ce mdecin les accs d'agitation ~n .n'ck'redans Tout en partageant a ~pulsations. t'optdans quelque cas, descendre redevons nous n'en aliniste n!f)n de l'illustre allemand, pas moins la surtout tre d'activit surcroit imprim parait connattre qu'un crbral. du systme cin'utation elle p"est rarement La respiration Hmatose. plus frquente: un trouble subit L'hmatose habituelle. ptus ou scnt<' sa rgutarit et chex tes t'anmie, une tendance On remanjue mt)ins profond. modine du corps ne paraitpas La temprature icmmf's, :< la ch!orosc. la de chateur un degr suprieur te ttx'rmometrc pas n'indique n~cnne Digestion. ordinaire. de la les troubles ont signt'; La ptupart des auteurs de la manie peu prs constants un des caractres di.f<-sUon comme dit Flemming, Les anomaties sont ators, de la digestion a s~n dbut. on ne les rencontre tett~ tuent frquentes, lesquels que les cas dans pas doivent tre \t:ti. qu'it existe df tuanic subite, f!
on un sommeil d'un tuirtistration
comme nombre a
vio'ent
des
Cela
est
tellement t
l'excitation
crbrale t
promptement
on d'un
dissipe, t adaprs
(i).
purgatif
tt existe t'mhatt'as
en des
euct,
presque
au
dbut un
un tantt
la
matades
mais a
fait
place
l'embonpoint;
c'est
alors
un se on
de l'tat le passage chronique. aigu t'tat dans (Iuelde la peau est augmente, La scrtion Scrtions. les des mouvements dsordonns auxquels qn~s cas, par suite surtout de l'urine, tesrecbercht". a la scrtion livrent. Quant fn.'miaquMse contradictoires. h's plus minutieuses n'ont abouti qu'a des rsuttats craindre La manie, rapport aigu'qu'elle quelque aucun trouble spciat.
/ur
soit.
ne
parait
apporter
sou-,
ce
(!
!h;nt"")'g..4~emgt))f~t~c~
PtycAta~'t~,
t8~o,
p.
t20j.
3688
PATHOLOGIE
SPCIALE.
est aigu.
le dveloppement temps dans cas, comme quelques la menstruation reparait fonction des une
dterminante
le retour de cette faire; U n'est pas rare, quand cette de la guerison, de rencontrer transpirations, des femmes, continue
la convatescence quand est d'un favf). pronostic n'a pas lieu a !'np. reapparition phnomnes critiques furoncuteuse ruption de manie aigu, (cts ~ncchez
d'abondantes
tesquettes riode fa plus intense pas alors des troubles dantes d'autres le temps pendant ment une nouvette
cependant la menstruation
atteintes a se
mme ta pfaire, pendant de la maladie. Mais il est rare qu'on ne rencontre les rentes peuvent tre trop abonparticuliers fois elles sont insuffisantes: on remarque entin que, de leur sens. dure. l'excitation des que cerebrate prend ont constamexacerbation. Il est maniaques qui non seulement a tel perdu ils ne peuvent phii-
d'eux-mmes, retenir leurs excrtions, mais qu'ils sir a se couvrir de leurs ordures. des sens est pousse repoussante. et t'en doit chez qui propret vorable, mme au plus haut Ce symptme rechercher le malade,
un vritable
faire craindre un commencement de parapourraient Dans ce cas, les ides deviennent lysie gnrale. elles n<: confuses, sont avec la nettet plus exprimes la parole habituelle; prsente un embarras on peut enfin observer dj particulier; quefques signes de congestion crbrale. Ces maniaques aiment se parer des objets les plus avalent les substances les plus malpropres, dgotantes. leur urine est une boisson Quelques-uns prtendent deHcifMtse. que sont des aliments que leurs excrments d'une etc. suavit, grande Sens gnital. Il est rare que te ~ soit pas de mme ~t'/a/ne le sige d'une excitation se remarque particulire. Cette excitation chez les femmes plus frquemment et elle donne lieu A des impulsions revtir les caractres de ta nymphomanie. rotiques qui peuvent et chez les hommes ceux du satyriasis. Des jeunes filles bien dont jusque-t aucune indleves, parole cente n'avait souille les lvres, se livrent, sont prises de quand elles un incroyahle manie, de paroles et a des actes d'une dvergondage impudeur Quand rvoltante. cette excitation rotique porte des habitudes d'onanisme,
temps, de richesses,
ils se degr; est en gnral d'un augure dfaminutieusement s'it n'existe pas, en des penses dominantes de grandeur et
MANIE. on ne tarde ment, une pas, sorte si l'on n'y met d'puisement la dmence. elle habituel tat obstacle, voir qui peut survenir devenir est un dprissetrs grave
269
et
gnitale eUe-mme
aigu. et de dure
que d'illusions
S 3
celui
nous
tudie
prcdent
et d'hallucinations.
CARACTKKS t'SYCHQCES
des chez
sens, particulirement les individus atteints On dire que peut etc., un caractre aux ides les
ceux de illusions
manie
connue [amobitit.t'incohrence, de cette affection. Cette excitation, imprime sihitit est la source des spciale, principale
patho~nomonique de la senappareils
erreurs fausses,des des apprciations chaque insde jugement, tranges qui se montrent tant Les malades attribuent aux objets une forme, un aspect qu'ils n~nt les plus insignifiantes ont pour eux une sigoipas; les choses ti'ation ils prennent les personnes extraordinaire; qui les entourent de connaissance. Le moindre p~ur des parents,des amis,des personnes brui!. les paroles les plus indiffrentes, sont pour eux autant d'injures ou 't'aHusions blessantes. f.c maniaque il lira des des instructout; interprte ordres, tit'o~ sur des feuilles une tout autre qui prsentent signification. Le ~rc ~oo; mme constituer une forme de la peut spciale nnnue dans les malades, en proie sortes aigu, laqueHc toutes d'erreurs, dont its se livrent des plus sens extravagances, tard, peuvent maniaque, lorsqu'ils expliquent motifs. sin~uHcrs Le- illusions des certains accs intermittente. 't de nos malades, atteint de cette vaript'* noso!opt'j:!< par exempte, uf!)~ &ous ce rapport des phnomnes intressant'}. Quant) son acc~s doit te reprendu', it lui sembte aussitt que les personnes qui t'entourent de forme; le bruit le ptus lger, le moindre churent signe qu'il aperoit chez lui, un etment d'excitation anormale et fait nattre dans son devient, des actes reviennent au dsordonns. la raison, mme les de
se remarquer
dbut dans
d'excitation
particulirement
la manie
270
PATHOLOGIE
SPCIALE.
Des maons bizarres et inattendues. travaillent-ils esprit des conceptions il est prs de la cellute que l'on dsigne sous le nom de loge, dans laquelle et la pense un de suite il se fait un rapprochement renferme d'ides, et que des preuves terribles hn vient qu'il est dans une loge maonnique, H {it sur )a Hgure des personnes sont rserves. qui rapprochent, en catacles plus secrtes, et ce qu'il dcouvre excite leurs penses tcres imprims, le sommeil vient clats de rire. Si, par intervalles, de sa part de bruyants ne tardent. des sensations fermer ses paupires penibtes pas a appesanties, alors tomber dans un prcipice, et le tenir en veil. M s'imagine t'assiger Sa turbulence est a se retenir aux objets t't il cherche qui l'entourent. chose de convulsif; i! sa gaiet n'a point de bornes, elle a quetque extrme, est aise de voir qu'eue le fait souurir. elle ''M encore les mmes fiHe nous prsente Une jeune phnomnes; la camisole on est ohti~e de lui mettre dans un tat. d'agitation extrme tout ce (pu se trouv; sa de se dshabiUer et de dtruire pour t'empcher elle appelle la sa'ur supe))e a les illusions tespius singulires proximit et voit dans tes elle se croit piace dans nn pensionnt, rieure sa maman; de pension. des camarades personnes qui t'entourent Hallucinations. manie bien sent n'ont Les hallucinations existent pius souvent rares et dans moins pasdtcs la
mais elles sont incotnpat'abtetnent aigui', formes caractrises que dans les autres si varie des dans le cor't''ge inaperues aucun caractre du malade, sont elles avec )('s unes te les des ft, elles de fixit, essentiellement restreintes illusions, autres. cas et de des un tel
les ides et les sont, comme rnobites et changeantes. Rareseul se me}cnt et sens, elles point qu'il se (i). Mais est difficile de les
inte)!ectue!!es La lsion
caractristiques, et affective.
morale
un
des
trans-
dans ['intimit qui vivent par les personnes de l'tat de transition en quetquc .sorte la priode de constater tout autre titaladie. En effet, avant observer dans Les tout, mmes dj cette modification morale prsentent. se transforme autant la disposition maniaques chez eux, comme qui s'opre de l'individu. une susceptibilit gnrateurs en impressions plus
d'etements
(t) MMario,
/<M. m~d.-p.t~c/t.,
t. VI, p. 328.
MAN!E.
2~
offrent loquacit qu'ils morbide revt, toutes i[Hj.['cssionnabitit des chants, des i-.on! des rires, des cris, )'intanssab!e
notre de
observation. manifestations
Cette ce
sortes
et dispteurs qui apparaissent instantanment. Les sentiments a<ectifs sont le plus souparaissent ou tout au moins suspendus. vent pervertis, Les malades tombent dans ) indi~erence la plus complte a l'gard de ceux qu'ils affectionnaient auparavant; pr~t\)nde. qu'its font t.~ttes bien plus, leur amiti ne tarde ))s prodiguent les injures, tes et de celui qu'ifs voient faire (i). tes passions sont naturettement surexcites extrme aux autres. des impressions, Les matades on les passent pas se changer cafomnies: Us rient en haine du mal suite rapide la
voit sans
a ta doufeur, et les sentiments de crainte, tout coup, font bientt qui se manifestent de dvouement, et aux expressions coxtraires sans bornes. amiti C'est avec ces du te caractre raison, tout Griesin~er, & fait instinctif dit que des Jacobi actes
de haine,
attention Ce qui
sur
pas une volont proprement parler, d'une ide dominante en effort, avec et des moyens ce qui doivent y mener; mais le mouvement psychique momentanes sont
d motion,
!ui-meme, les excitations les -<'u!s mobi!es dont i) reoit t'innuence ~2). Insensibilit On remarque centrale. chez les maniaques, dans la forme ai~uf de la maladie, une diminution de l'impressionnabilit des cf'ntrcs nerveux tre surtout cause qui parait parle dfaut d'attention, et ~nc sorte des autres facuites. On observe chez eux une d'absorption in~ nsibitite )cur totrancc au froid, ta chaieur.a exptique toutes tes intt'mperies; it est des maniaques nus dans leurs celqui restent tutts nuit et jour, rabaissement de )a temprature: its souvent maigre arr.n'nent tes pansements des fractures et des plaies qu'ils se sont faites s:m< tnanifester ta moindre ils supportent de mme la faim et douteur !asr)it. Cette insensibilit centraie dusentiment explique aussi l'absence de fatigue le malade des semaines entires dans mnscuiaire; peut rester uf) fat d extraordinaire sans en ressentir aucun malaise. agitation <"<('itabi)itf'rencxe est au contraire la moindre exagre, impresqui St~ft suffit une raction viotentc:det pour dterminer quelquefois t i'f<'<' tausse !es forces sont dcuples. que chex )es maniaques Fureur. La fureur n'est de la pas un symptme insparabte eHe se remarque dans les cas o l'atTection ttt;i:tie est arriseutement v< a son plus haut degr (Voy. <)~. 5).
t ).<~tiir< t )), p. ta).
'iff'sin~f'r,
<
<'<< p. 3:<o.
273
PATHOLOME
SPCIALE.
Un t'erer,
voit
ators se
tes les
maniaques,
te paroxysme
de
injurier
vctt'mcnts, seraient
s'approchent, de \'io)encH
d'eux, et de
si t'on n'avait soin de !es dangereux, dans l'impossibilit A eux-mmes et aux autres. de se nuire Ce qui rend tes maniaques si redouta-htcs, furieux (''est ditEsquiro), le sentiment mme de leurs forces augmentes, et parce que plusieurs
extrmement
Fureur maniaque; HM!a<i<'.fan~creusc, Fig.). brise et dchire tout ce qui se trouve sa proxuniM, on est ubfi~dc lui tu~intenir !a camisote. ~Cotfcct~ndu [~ tiitdcnbrand.) d'entre eux ont ') de ces malades ont ta. conscience, tours accs de et plus tard le .souvela conviction que leurs forces sont natureHes et
de ce qui s'est passe dans toutefois fureur, quMd ceux-ci ne s~ manifestent dans .-tpas !a suite d'attaques d'cpitcpsic df'ruiet' cas, [a fureur a quelque chose de sauvage et d'automatique: se prolonge lorsqu'elle elle peut tre suivie d'une longtemps, priode de profonde ces individus stupeur tout qui onteve sentiment d'euxet dont ils se remettent mmes, difftcih'ment. Excitation intellectuelle. --C'est au dbut de ta manie, tes [orsque facuites n'ont subi une atteinte pas encore profonde, qu'on remarque surtout t'excitation inteiJectuf'He. Le matade scmhte alors av~ir une pntration acquis et il fait preuve d" d'esprit ptus grande,
MANIE.
~3
tutents bavard,
dont
it n'avait
jusqu'alors
montr de
indice.
t!
devient
sorte en quoique ;) acquis plus de solidit,et de capacits il n'est les mmes, tt.'s restent pas survenu dt des combinaisons est seulement tou! ce fauxctat d.'ntc!h's, plus
A mesure mais que ta ma!adie superncieHes. rapides, te disparaitre, ne tardent ces apparences tait des progrs, pas une difficult de plus en plus grande pour tixer son prouve maniaque deviennent et les ides fugitives. A la chaque jour plus ;tK''ntion, un symptme comme l'incohrence apparait pcriodc la plus aigu. vritahtemcnt caractristique. L'incohrence est, on peut le dire, le symptme Incohrence. prtendue tre et aussi elle peut de ta manie; que duminant gnrate [~ibtc. n'ncc. Contrairement ici, n'accuse pas de leur ce qui se passe t'aSaibHssement surexcitation aux dans des ta dmence, t'incohfacults inteHectuettes; et de i'tfoposet de modrer pense. tout d'un la de manie coup; r avec la
dsordonne, rgler de la de
le malade
de se dominer.de
imprime ides se
tes diverses ne se produit pas dans il existe sous ce rapport [n. me intensit; de mobilit, une sorte (;<st au dbut ntaJade
une conversation; ne peut plus suivre de il est incapabte A un autre; d un sujet il lui est impossible sont courtes n'po'tses dr' questions. st' -niv'nt sans [h t'"i peuvent
p'')tt galement et dans A un degr plus lev, sont viotemment les ides tiun.
ses attention; tes moind'approfondir les ides se prononce Puis l'incohrence davantage, des propositions endes mots, et sans Maison; ordre on et !a rendre dans !a phrase ininteHigiMe; manquer se reproduire dans tes crits. voir ta mme incohrence la priode chasses la ptus les unes de l'affecaigu la suite des
au madchainement, c'est un vritabte pas qui ne permet autres les rendre. Ce phnomne a t des expressions )adf d'' trouver pour allemands /<A'<'M/<c/t<. la fuite des ides. :t;'j'c) par les auteurs nous venons de nous arrter sur !equ''t Le symptme Loquacit. de v'dubitit et quetquefois d um' sorte naturellement s accompagne de tangage Cette extraordinaire. d une loquacit intemprance qui, de la maladie, a reu le caractre dans quetques cas, forme principal C'est un flux de paroles auteurs te nom de /N/ow<~< d'' quelques eties aucun Le ma!adp, entre suns suite et sans but, n'ayant rapport. d'une !oquacit se montre bavard, hardi, timide et taciturne, jusque-[ en mme de moins en deviennent ses discours temps intarii-.sab)e; moins inteHigibtcs.
L\nM<M. Jtf<t<at<!Mmen<a/t'<. ~8
3~-
PATHOLOGtEPOAt.E.
les maniaques pousser jour et nuit sans qu'it soit possihtR des cris epouvantab)cs, des hurtements aurcux, voix, A la fin, ieur de mettre un terme a leurs vocifrations. rauqne alors Ils se tivrent se faire entendre. finit par ne ptus pouvoir d'abord, de leur drsir ardent a des mouvements et des restes nui tmoignent de continuer leurs cris. des elle aussi, La mmoire, prsente Mmoire, imagination. !)ans tes accs intenses, on voit
particutarites intt'-ressautes. ))ans tes cas de manie ai~ue francix'.
facult se etaces
un de
de~'re et faits On
Les pu
souvenir. aptitudes
ce rapport. soupconnt''
dont
ptus
tcurs
de ta maladie. le dvefoppement ta mmoire, permet aux imprime morbides tard tes phnomnes qui
acc~s; i!s &e souvienneni. des
sensations
qu'ils
souvenir
rm! prouves
de tous ces
et
faits
des
se
discours
montre
incohrents
d'autant plus
qu'its
vivace,
ont
que
tenus.
!a
Lt~
cen-
vatescence
en pius !.e son rnatade,
se prononce
empire. redevenu
davantage,
ca)me
et que
etraisonnabte,
)a raison
reprend
de
p!a<
scrappeUeiesh~ns
n~auvais a vu, de
procdes ce qu'it
rendre de ses
contpte dcternuna-
surexcite
tes
ptus ators,
joue un rote essence) Heu aux craeHe donne tes pius sin~um'T' ordinaire des im.tia ~t<"n
t'avons
dit,
la
source
iaptus de
:nous
~ro/A'
remarque.
maniaques,
ou de des
diriger
entifrement circonstances
)curs
den c~'x
desordonne
et leur pius
vienne qu'un
Esquirol,
et tout A coup
ie voi!a.
raisonnabte, actuelle
et )a raison conserve
se souticHt de
aussi
tonpour
assez
puissance
MA~E.
275
de la voiont vive
qui
rend
les
malades
incapables
de
l'excitation a la imprime impressionnabilit, contribue dvelopper chez eux l'instinct tout facults, au milieu du bruit et de Les maniaques rient, s'agitent tourner ds cet instinct des d'imitation conditions les te dbut, distrait des
faire On peut quelquefois )'.)~itati')n. en le soumettant, au profit du malade, d m'Jre et de discipline. (h) pourrait e\['icursct h' sentiment croire par que le maniaque, tes impressions la perception intime, il n'en manire est pas
toujours ne cessent
par
de l'assaillir,
en lui, mais passent d'une fasse souvent conscience dapprcier prouves. Rsum ave< des confondre
ce qui lui permet ptus tard avait fausses sensations qu'il la manie serait Tout aigu se prsente de la impossible te
forme
qu'il d atination.
chez prsente violente. La figure anime, les yeux du')'* surexcitation plus ou moins en dsordre etiot tants, les cheveux (Yoy. Hg. 2 et 3); une insomnie des ides incohrentes se droutant automatiquement opinitre des impulsions et sans une loquacit sans ordre intarissable; but; de fausses des illusions et des hallucinations violentes; sensations, ma)a<!e te trouble um irritabilit le excessive un besoin tru( tio)) mf'nhures mann'res extrieure; symptmes incessant qui peutaller et irrsistible de jusqu' la colre mouvement; et des convenance et la fureur; l'instinct de la destdes !e~
de toute mpris de ta dcence: l'audace, te dsordre et des habitudes des cris, habituels des de Ainsi
t'enronterie, et ta malpropret
la tenue
La manie
de toute autre se distingue facilement rencontre pas. chez ceux qui en sont contraire l'tat C'est une disposition alins atteints de stupidit, reconnaitre venons dont le genre la
fait immdiatement significative dans les symptmes Enfin, que nous rien ne ressemble l'affaissement qui caractrise ambitieux pas et puri! U m' faut cas, peut ics cas de cependant des prsenter
rencontre dans la paralysie qu'on dans se le dissimuler, te diagnostic, difficults srieuses. Tts sont, par
de lypmanie anxieuse, aigu, panophobic a\~ H<t'/HcAo/M <<<<ns de quelques auteurs, agitation, tes malades, des frayeurs sous l'empire qui les obsdent,
PATHOLOGtE SPCIALE. incessants le dbut de la et pousser et nuit. d'horribles cris. jour tes renseignements commen~des traits seront d'autant
mafadie, t'aitration
le diagnostic.
YAKtKTES t)E LA t'avons MAStE dit, AIGCE. des formes varites.
prsente,
nous
non ides de
suivant
d'intensit, se montre
mais
encore
suivant sous
tes forme
quelquefois
furibonde, /crf).r, ce que tes AthC'est t'etatte appeiteut y'o&s!<c/. nudades, ptusai~u.Les se tivrent sans motifs a des actes de par une aveugie fureur, et de destruction ils brisent tout ce qu'ils ils rencontrent; de leurs
Leurs yeux
continue:
manie
se depouiient
eux-mmes.
habits:
hagards.
souvent
leurs
iis
tournent.
!eur
far~'ment
rage du
contre
ouvertes
paupires
leur &or!nu').
regard
une
certaine
mousse: ni physique la faim ni la soif, ni le froid ni la chaleur; ils peuvent se faire des blessures sans en paraitre incommodes graves (1). La manie furieuse se gurir surtout peut rapidement, lorsqu'elle de causes dpend ne se rattache purement ni a morales, torsqu'cHe ni d'autres an'ections rpitepsie. dtermine une irritation ayant plus ou moins des mninges. grave L'observation ressant Madame K. nous offre, a son entre, tes symptmes suivants La tte est rou~c, chaude, les yeux sont hagards, les traits dt'compoLe pouls est petit, trs Mquent la malade est inc-oherfnte, d'onc toquari~ eHe voit picarcr cxcessivp; avec indiffVtrfncc son mari et '-es enfants 'lui nous t'amenent; elle les accabte mme d'injures. Ptacee dans )a division .)<'$ malades agites, elle se met crier, & chanter, d6c))irer ses habits dte casse immdiatement les personnes plusieurs carreaux, frappe qui r~uiet ieur cracttanta la figure. IsoMe dans ttnet-hamhrc ronnc)it.,h-s injuriant elle ne cesse de et pa'ticuiicre. contre la frappe coups n'duuhtes de sa ]a nuit sr passe dans une agitation porte chambre; difficile dcrue. Le lendemain eUe est plus calme, on peut fixer son attention et oht.-nir d'eiie une rponse raisonnable aux (joestions qui lui sont ad'essc'es: toittt'fois on ne peut proionger ta conversation Mns risquer de voir se renoua.'to t'tat d'agitation. L'excitation et le d6)ire furieux se reproduisent, generate la nuit suivante avec te mme caractre, et tre stlivis d'un tat de pour cesser le lendemain (t) Voir /HK'M'6~c<t~'a/f, p. T!4. suivante prsente sous ce rapport un exempte int-
avec
t'i)
bo'ttf, ta ~-en-
MAN.
2T7
d'tot-iucidite. Uausies priodes de calme, elle se ptaint d'une cpha!a!gie \i~ ute et d'une grande dans tes membres. KHe continue tre trs fatigue e)tc s'effraye de ce qu'ctte voit et de ce qu'etie entend; tout intj'f's'-ionnabte, a pour eUe une signification Elle a const'ience 0' ~ui t'entoure particulire. de t.L confusion o se trouvent ses ides, elle dit mme ne pouvoir se rendre suivantes sont plus calmes, Les nuits cou!) te des objets qui t'environnent. est encore interrompu ct'j'f ndantte sommeil par des rves pnibles. fhnt ou dix jours aprs son arrive dans le service, elle est entirement t't't thtie. Par prcaution, sa sortie n'a iicu qu'un mois aprs son admission. ) traitement a consist en purgatifs, bains avec affusion'; pro!ongs fn't.). s sur ta tte, potions avec 0~,15 d'extrait de sutfate et ~,3') d'opium <t'' '~tinine. Manie ~r) m.dadcs gaie. de ta maladie; se livrent D'autres le dHre toutes fois la fureur semble sortes une n'est, qu'une expression de gaiet. fuLes
exagration
i!s ne cessent de d'espigleries tanf des grimaces, ils rient, its chantent, dclament bavardent, h.mft' \')ix; comme c'est une sorte de manie dclamatoire, rappellent
qn~tquM auteurs.
Manie [[H'nt.
avec
prdominance
du
mouvement.
Ici c'est
le
mouve-
Le malade court de ct et d'uutrc~ qui prdomine. s.ms hu) et sans motif; il lui est impossible de rester un seul instant ta !' tnc place; il touche tout, trace des mots, des dplace tout, sur les objets sa proximit: phrases ininteUigibies qui se trouvent il ~autc sur les bancs, sur les tables il vole tout ce qui est sa porte il r~tectionne Manie toutes sortes religieuse, t' :ups que l'excitation t);)!s affectant un <)H! etc.
fa maoic
la mobitit
facults,
religieux, d'o la manie etc. ambitieuse, religieuse, rotique, ambitieuse t''trc confondue avec le dbut d'une pourrait
caractre
prdomirotiambitieux, pane
nous verrons tard ambitieux rafysit- gnral' plus que le dlire sut!!) p:)S pour caractriser cette dernire forme de maladie. La manie iunhitit'usc de congestion s'accompagne quelquefois d'un tat vident m<m<' simuler o'n hratt'. des symptmes pouvant quctqucs-uns qui ta paralysie ap~u'th'nnent gnrale nllill de M~nK? coM~<f< Baitlarger nous reviendrons particutif'rc; plus tai) remarquer il ne faut pas Marc, peut exister et snst'eptibtc Manie ~n~ l'tat d'une simple, gurison dgage complte lui a donn, dans ce cas, en a fait t'objet d'une description loin sur ce sujet (1). Comme ambitieuse .oublier que la manie de toute altration de la motilit (~ Fureur surtout utrine. la priode on
fc le
\uit- .'h:q). Pft~tf ~Mt~'a~. ~t!U~'< op. cf< )). '2t)'J. 18"
27R
PATtK)LOG!E
SP~CtALE.
aigu'' moins
i'emmes. Sous
dp tour
erotiques surtout,
une
affection
es-
diu'rentc
de !aYari~t6
dans caract.'h'es; une compticaiion comme prsentent ft transitoire, tandis forment qu'eHes
dont
nous
les ides
phnomne principal
Manie av~cpt'donnuimce d'ides t'dtique~ t''i~.(;. tr's\'h')';)~[t);dadovou8s<'rr<!htt[)aiupt(!it:onJ69u'n)0))J6!)U<j''t~~x h'~[MS~er."(Cf'))GCthjndur)''M;ufi!Atrc.! teristiquede erotomanie. La manie varictc p!us dans marque, ta forme est appeh'-e donc anciennement une
et, my~tiquc's;
agitation
monomanie varit-L)' de la
arctique
qu'on
tt''ristiqucs
principale
excitation fig. <!). Cette gnitate d'onanisme ieur deMre, qui aggravent ne tardent rprimes, pas dterminer un tat d'hbtude L'excitation
signes rattache
de'
ne peuvent considrante
e<t'ro\;).-
~)Y~h'cha.['.U<'7t'<'<'s'/i!<cM<t<('(t')'o~)y?)<)/t<)
affection,
La circulagnitaux. organes est plein et dur, la le pouls active, est ordinairement tion gnrate sont injects, les yeux le regard )a~ est lubrique, anime, rouge, de boue. une odeur exhataient <itin< tants. On a dit que les hommes encore ils conservent de leur moins intense maladie, A un degr imreste volont mais leur de teur pnible situation; la f~nscience habituelle qui les tourmentent; impulsions sans retenue et ils se livrent, mme leur chappe, ce sont alors des attaques leurs instincts et sans pudeur, lubriques: de personnes, sans considration des provocations formelles, din'ctf.'s. etc. ni d'entourage, d'H~ les dsirs sortes de gestes qui L. femmes par toutes tmoignent aux de se livrer ne cessent se dcouvrent, elles crient, ks rsument, des elles un prurit il existe chez Souvent actes tes plus indcents. de brlure trs une sensation et elles prouvent organes gnitaux, desmaon observe de satyriasis, atteints les hommes penitde.Chex nature et des nitt'stations de mme qui les entranent impulsions ardents. de leurs dsirs a la satisfaction avt'u.ntment cause d'autre viol n'ont .~i'uM )))'s<t.t.sstt<~ pas eu quelquefois dominer pmssante puis. cf sentiment les irrsistibles <)uc 't irrsistible chez entrainement. les malades, du Chose mme scrotum, on ne rencontre remarquable, de la fureur dans te paroxysme et l'rection parait loin d'tre
contraction complte.
moi~ atteinte d'alination, ta suite d'un dans le service, e!)e profre d'nergiques et des ue=irs de la mchancet cachet La menstruation d'une grande !oquacit. d'ai'tcurs ne prsentent t".t supprime mois; tes fonctions depuis plusieurs de ta vue et de des hallucinations Elle est sujette !m~me irn~utarite. EUe croit de personnaHt. des erreurs t ou~ et commet frquemment son Joseph celui qu'ette appelle et reconnait <'nt~x)re )a voix de son amant, S. est depuis trois t honmn'e A'n c~tec .m~N) maJheuteux. sa physionomie !nr. porte te eHc est la (fominent; s.t~x'~qui ne parait pas trs dvedans tous les hommes <[u'ette voit. L'intettigence et toutes de nature ambitieuses roti.jue. t')p)~ e. tes ides sont incot)rentes, aucun sentiment de et n'prouve Elle cherche sans cesse n se dcouvrir
i8"
280
PATHOLOGIE
SPCIALE.
elle guette l'occasion favorable le mdecin qui fait pour embrasser La vue d'un homme lui fait prouver du quartier o elle se trouve. des mouvements dans ses accs de fureur elle fait utrine, spasmodiques sur les hommes tous les efforts possibles qui s'offrent pour se prcipiter si on n'y ses regards et pour satisfaire, tout prix, ses dsirs vnriens; met obstacle, elle se livre avec frnsie l'onanisme. Parfois La malade se renverse alors elle est prise d'un tatextatiforme. en arrire, en haut, sa pose est lascive, elle n'stt! ses yeux fixes regardent des heures Puis l'agitation entires dans cette sorte de stupeur. revient, la fureur. et va quelquefois violente, jusqu' pudeur; la visite Manie sur que un sensorielle. vritable d~tt'e L'accs de manie aigu repose quelquefois alors n'avoir d'autre cause dans ce cas, des autres une va-
des hallucinations
et des physionomie rits de la manie aigu; ment reconnatre. Le malade spcial: expliquer ses gestes, rponse elle est agit est plus son aux
il semble sensoriel; de plusieurs sens. It prsente, qui le distinguent particularits une observation mais que relle. sensations son attentive
le feront a un
fadiecachet il peut
incohrence Aprs
la gurison
la nature
Ses actes, qu'il prouvait. dbite et qui sont comme une sa manire tout d'couter, qui sont le mobile des actes varit de la manie Cette
livrer.
spciale, se manifestent
Un de nos malades est pris, surtout avec hattucinations. On le voit alors le dortoir, it regarde par la croise; sa connaissance, il entend leur voix,
de cette sorte d'accs maniaque son lit, il va se promener dans quitter il aperoit du dehors des personnes de il leur rpond, il frappe a ta fentre, la fentre, quitte un instant sa place; puis il revient casse des carreau. vient d'* t'appeler, etc. Cette agitation le tient prtendant que son frre veitte pendant toute ta nuit; te lendemain il est catme, mais fatigu. Manie sous raitre en transitoire. d'un accs La qui manie s'est aigu s'est prsente quelquefois di-patransi-
!a forme
on heures; quelques toire. Cette at'ection, dont les annaies de la science ne comptent que d'assez rares tre mise en doute. exemples, ne saurait L<* Prof. Mendel & ce sujet que depuis annes (1) remarque quelques on a publi un certain nombre d'observations de fureur maniaque dbutant chex des individus sains et se terminant en brusquement quelques (f heures.
p. 0 et 7). Bcriin,
f88).
MANIE.
281
de durant psychique avec une suppresce trouble se produit six heures; la dure du pade la conscience et du souvenir sion complte pour ou te dtire aigu, par une la fureur comme il est caractris, roxysme et d'illusions, une foule d'hallucinations intellectuelle, grande confusion du monde de la perception en mme temps qu'il y a suppression de sommeil il se termine profond. e'd'rieur; par un stade Kran't-Ebing vingt minutes la dfinit comme tant un trouble Sous ce nom de manie des tats transitoire, trs diffrents; comme il faut le fait avant observer tout on a confondu Mendet, les exclure ou faits
de l'attaque n'est que t'quivalent cas ou le paroxysme il faut De mme, un accs de folie post-piieptique. ils sont d'un accs hystrique; ou il s'agit simplement mais observs
de la famille que par par le mdecin plutt de des actes its sont caractriss motifs, :dt')iste; par des cris sans De semblables accs ont t souvent dtirantes. des ides (h struction, de des filles de service, ot~t'rvs chez toujours la suite presque profondes )'antres n\\dc d'tires motions, cas sont et accompagns dtermins par hystriques. symptmes des intoxications (alcool, aigus des tre considrs comme ou bien ils doivent des mme chez des nvropathes qui, pour dlirent. d'autres
frquents, le mdecin
vritable nombreuses de manie transitoire peu la dpression aussi bien pour communs ont comme caractres l'anxit, les actes violents !<'s hattucinations qui en sont la que pour les ides; de l'tat une dcharge rsultant sont comme d'angoisse consquence ou des M~ndet
tr'uf'e de !a
hallucinations se rattache
manie
terriHantes. l'opinion
transitoire
de Schwarxer;
dite.
pas
t'exisde nous
proprement
P"ur ','
Kraepelin
cependant,
p)utot que Comme Schwarxer. toujours, presque qui surviennent d'une dticat. sant
le nom que
h~n'dituire; ou d'autres
ce sont
pas ta prdisposition suivant lui, des tats congestifs chez les individus brusquement on les observe circonstance, surtout c'est chez de spa-
transitoire
d'autres
facile, pas toujours < tats piteptodes; elle peut enHn tre ne rpond d'alcool absorb pas l'intensit p:u ce fait que la quantit (~' ['accs (i). une attaque Lu dfhtitive, des causes d'pitepsie.d'hystspciales, une frayeur, l'inde boisson, le surmenage fi< des excs intellectuel, (1 i Kracpelill, op. cit., p. 249.
~S&
PATHOLOGIE
SPCIALE.
la dd'un
tant se
en apparence, dit peuvent, se comparer aux attaques d'pilepsie. elles-mmes par un accs de mante. galement remarquer irrsistible
Griesinger que
(i). d'aucelles-ci
que la folie transitoire conpeut sister en une impulsion de trs courte se dvelopdure, pant presque instantanment chez un individu sain d'esprit en appaet rence, la' perptration disparaissant de l'acte aprs dangereux. Rien de dlicat en mdecine plus lgale, ajoute-t-il, que l'appr. ciation des faits de cette nature de la part du mdecin qui exigent une extrme attention (~). Leidesdodt admet aussi l'existence de semblables accs de mani.' transitoire lui. peuvent qui, suivant se manifester tout coup, A la suit<. de causes accidentelles, une congestion par exemple, sous passagre l'innuence d'une de t'excitation temprature leve, etc. Il alcoolique, cite le fait suivant Ueder a t tmoin (3), dont le docteur Ln sieur M. est pris tout coup, au milieu mme d'un diner, d'un :t<-< )Rs traits de sa figure offrent subitement defotie: une altration particttticn. avant m<me qu'on ait pu l'en il avec une empcher, extrme jette vicient son verre encore rempli la tte d'une personne de bn place vis-a-vis Pendant qu'on tanche le sang qui s'coule en abondance de la tte du blesse, lesieurM. revenu Uui-mme, exprime le regret ieptus profond, d dclare avait t le qu'il jouet d'une hallucination. Il lui avait sembl que la personne place en face de lui avait fait une gri.uace dans particulire, seul but de chercher l'offenser d'une manire grave. Manie rons, alcoolique, dans le chapitre puerprale, etc. pileptique, certaines .<cco~ les causes qui leur ont importantes sans dlire, se trouve Nous formes donn dcrite de tudiemanif.
en rapport spctalement avec et qui, offrent des particularits La ~n~ ~OHM); manie chapitre Moha. manie ccncc une une Suivant conduite rage des MeM~ consacr Sous a la folie le nom
naissance dans
connaitre.
imbciles;
nous
chapitre
dveloppes
caractristique
particulirement form.un bavardage niais et incessant; assez souvent de discuter sans cesse, de la turbulence, des
0) Uriesingcr, f~. e~ p. GOt. (*!) AtatTc, op. e~ p. (i:)'). (3)Leidesdor<f. /c/ttsc/~ A't'a~/iet~y), (~) Schute, 0~). cit., p. 95.
p. 1M.
MANIE. rirt's bruyants et sots (Voy. ng. 7), des des questions ricanements et des
283
grimaces, servent ridicules, qui souvent etc. La worea, faites par le mdecin, ces caractres chez les imbciles; dans comme un stade de transition
appara!t
tat maniaque
de manie des caractres prsentera que cette varit suivant le degr et la forme de dgenresaccentus, dont l'individu sera tui-memf mais c'est suratteint; secondaire ce nom de mor<a. que t on donne
MARCHH AXATOMtEt'ATHOLO(.tQUKTTRAtTEME?fT.
Nous des
nous
sommes
arrt,
avec
des
dtails pas
affections
des dveloppements rsumer bornerons ce la manie. <)'u) peut y avoir de spcial pour ce qui concerne La manie le plus souvent entre aigu'* se remarque vingt et trente an". Il y a a cet gard, dit Esquirol, une proportion croissante de ')nin/c ~'ntc a trente A soixante, tandis ans, et au det. que la proportion est dcroissante de
n'avoir
2M
PATHOLOGIE
SPECIALE.
de la assez
menstruation
relativement trs grande. frquence Les conditions affaiblir qui viennent mme une susceptibilit nerveuse temps moraux ou
ne tardent pas physiques, )e')('ainsi les maladies maniaque graves, lorsqu'il y a prdisposition tettes -nu devenir une cause dterminante de manie ditaire, peuvent et quelques :n<t)'i's la fivre typhode, la pneumonie, particutirement de courte an'ections. Dans ce cas, te dlire est en gnrt maniaque dure; quelques tituant fortifie. Marche. tire de et, une il disparait dans Il cde jours. il se dissipe de La manie dure de quelques semaines, l'espace un traitement a un simpte, lui-mme, mesure que la
une marche rouaigu prsente plus ou moins variable. Parfois elle parcourt sa pri~tt).' rapidement A son haut arriver en peu de temps plus pour de rmissans priode puis elle se termine, presque de quelques jours. l'isolait Le malade semble sortir d)m
l'obstacle du monde extrieur a disparu rve; qui nagure se tout a coup. Mais il est rare que )a terminaison de cette affection des fasse aussi rapidement. Le plus souvent elle dure des semaines, mois un caractre francheentiers; rarement, torsqu'eUe prsente ment aigu, eUe dure plus d'une anne. Dans
sion en
le cours
de
la
maladie
accs
on observe
paroxystiques la ~urison
des
atternatives
deviennent s'approche;
que
les
fonctions de catme,
montre plus
montre
se le sommeil rgularit ta maigreur; le mat~h'. remplace sf sur lui-mme et, par moment-, leur termine ''ripar des phnomnes une rupune forte diarrhe, a etc. Si t'agitation furoncies, succder d'puisement apathique; sur son tat Ses pas A t'excitation nerveux, il tombe dan~ actuel, facults prod une un
raisonnabfe.
prostration;
il devient
fatigue
lombaires, tardent
les forces la
reparaitre
frquemm'tit
MA~tE.
28S
formes d'alination. dans cette affection que dans les autres peut-tre ne gurisse accs de manie dit Esquirol, t) f-t rare, qu'un premier ou de paralysie. L'on gurit d'pitepsie point, s'il n'est pas compliqu devient aussi d'un second tandis accs, que la gurison frquemment un quatrime accs. aprs plus douteuse et comdu tableau des gurisons dress I! rsulte Esquirol. par a t obtenu nombre de gurisons 269 cas, que le ptus grand pr'*nant et le quamois du traitement; le deuxime les six premiers dans de gurisons. un chiffre trs lev surtout tri< me mois prsentent sen L's convalescents, cet auteur une grande ajoute (i). conservent sibiHt qui les aux accessibles surtout lorsque rend trs impressionnables, trs Quelques-uns chagrins. la premire entrevue dans leur dlire blesse eux ont sont honteux de tours parents, ils ont fait des actions leur trs susceptibles, de t tat d ou ils de leurs bizarres, amis, b!-
sortent.redoutent
nnd<)es, dont le souvenir cc'ur. La plupart d'entre de conversations gcmcnts, menades Manie et. d'exercices
agrables, varis.
douces,
une /<M'mc~Mrcmcn< La manie peut prsenter priodique. ou de temps Les accs sont spares plus par un espace pf/ t<yt'. tous les mois, its peuvent revenir tous les quinze moins long jours, toutes les six semaines. conditions de L intervaHc de remission se prsente dans les mmes dure forme et de priodicit; la lucidit nombre par un femmes tat est souvent d'annes un grand persister peut soit par une manie chronique, cas par la gurison. Chez les incomplte. et se terminer dans elle Cette soit se
de dmence,
quelques peut
sous l'influence du retour reproduire est caractrise Une '!<'M?"<' /m<' de manie par des priodique lucides de plusieurs act<-s de longue avec intervalles dure, prolongs, revient d'une made plusieurs annes: m~is. quelquefois puis t'accs nire en quelque sortf fatale. ab'-u)ument tict' a une qu< caractristique. prdisposition se reproduisent priodicit On peut considrer donnant particulire La n'est lieu pas, dans cette affection a des accs ce cas. comme mania-
particulirement, de la menstruation.
dure fatalement une gurison d'une qui aprs a de disposition a des rechutes, c est une sorte ptus ou moins longue des r~d'MA' d'accs (~). se pr(Ordinairement des troubles notables des organes digestifs de l'accs sentent comme de l'invasion maniaque: signes prcurseurs on observe (touteurs point un embarras le d estomac. gastrique U semble que presque lt rgion toujours accompagn de t'pigastre devienne de l'accs maniaque. de le C'est
de dpart,
foyer
de rayonnement
-~t:
un symptme analogue
PATHOLOGIE
A t'f~ov! f't/f'~t'M,
SPCfALE.
precedunt d'un temps
pins
ou moins
Dans e))r<tniqne, tes
tons;
cas ou
t'attaque
moins ))ien elle
convutsive.
favorat'ies, s" ia transforme manie ai~ue comptetement peut passer en a !taf
d'antres
la manie morales
de ta manie
des
Le
facuttes
passai
terminer qui
aigu
nique
organiques
ou a la dmence.
)a surface
est.
du
surtout,
cerveau
hte
et
par
dans
ta production
tes membranes
de tcshms
qui fui
servent
Pronostic. gnera)
d'enveloppe.
Nous favorabte on t'avons peut dit, augurer une te pronostic terminaison de ta manie est quand en heureuse,
cette
an'eetion
oure et m'me
des
caractres
franchement se montre
de mauvais
est gnrt,
La de manifestation richesse,
quand
d'ides contraire,
ta manie
prdominantes de
est,
au
augure.
quand quand
ides tre rise, prolonge. fixe
sont
domines a se
plaisir
nettement sujet, succession
notahte de
et
perversion ordures;
attention tour
des que
ne
!eurs
que
sens; teors
peut
exprimes, ~i ta maladie on
s'est doit
caractdure
aprs
d'accs,
Les
rcidives
do ta
manie
tes mmes causes torsque viennent a se reproduire chez les hommes les excs de par exempte chex iea femmes i'f.a.t puerpral, etc. boisson, Anatomie Nous devons tout de suite le dire, dans pathologique. tes formes de la manie essentielles rcente et susceptible de ~uerison.
on ne dcouvre aucune lsion cerebraie caractristique. Sans doute ta
hrditaire, de la tte,
dans un'~
te sige de ta maladie; et sa composition normatcs, n'existe mai"! seulement pa' franchement aigus
est
et,
si cet
avec que
se la
moyens
injection
de ta pie-merc,une exsudation sreuse plus dans tes cavits, enfin des taches des ecchymotiques rsultant de l'tat ftuxionnaire considrable. plus ou moins lsions, qui peuvent vent aussi ne pas Cette squence ptome.s hyperhemie de l'tat concomitants, tre exister. provoques par l'excitation
cercbrate,
de ta pie-mre, comme une conqui se manifesta nous rend de quelques maniaque, compte svn)tels que t'injeetion des conjonctives, les yeux
MANIE.
briitants,
le farmoiemcnt,
t'impressionnabiiitde
tapupiiie.
tasensa-
!i~n<!e)achateura)atete,ctc. t'etat ai~-u a fait. place A l'tat Lorsque ta manie chronique, lorsque s'est protongee, il n'est pas [-arc alors d'observer ctn'uque des a.tt* ratn'ns on rencontre varialdcs, surtout parmi lesquelles t'paississede l'arachnode. mrtW et ('opacit Cette membrane dans ce prsente, et quelquefois ca~ des taches opaques lactescentes, une resistanc!trt!~ qu'on avec une partie du cerveau, peut )a soulever sans ta rompre. ces epaississentents Letut. ne paraissent Kapres te repas tre sutt.~ de i'incorporation de pseudo-rnemhranes au feuitfet viscraf <t<' arachnode; ils sigent ainsi que le prouve la dissection toujours, en dehors de la membrane, at!f')!i\'e, et sont dus une sorte de atbumineuse sa surface (Jcp~t de matire externe ou interne~. Un peut, rencontrer des ~ranuiations enfin, !a qui se devetoppent '.ur!.)';e de t'arachnode, dans tes cas surtout on cette est mninge et indure. Ettes donnent la membrane un aspect t'j~ie ru"'ueux et r.tmme des cas, distinguer chagrine, .[u'on peut. dans !a plupart
a ~-i! <tn nu. trouve aussi des ~ranuhitions de i'ependyme a }a surface des
ventricufes
crbraux.
~Ues
ont
une
signincation
esscntieHement
~L chronique Traitement
de la manie. Sans revenir spcial sur tes consideruti-'ns que nous avons dans te cttapitre consacr au tratdevetoppees tcmt'ftt de nous nous ~encrt t'atienation, bornerons prsenter "nmairement tes indications au traitespcia)es qui se rapportent )m nt de ta manie ai~ue et de quetques-unes de ses varits. [''tUt' ce qui concerne la wan~' a~xe, fe traitement doit tre pssen[it't~'ffient it importe catmant; 10- p!ns t.t possibfH d'c'o'~nerie tes c~c"n-[at)ces accroitre l'excitation. qui peuvent la cause qui ait prside ))'' que soit. d'aiHeut's. au devetoppement de ).) matadie. une des premires a remptir. c'est de garantir conditions )'' [tt.tjade contre les imputsions viotentes le dominent, et de qui rt'nh'vcr au milieu dans son detire a pris naissance. tequet La prence de ses parents, de ses amis, de ses connaissances, aurait pour r'~nttat infaiUibtc de muttiptier ses impressions, de les rendre plus et d'accroitre ['intensit de son agitation. ou du moins )a sparation ). isoientent, de son entourage habituei <'s). j.otn- )e maniaque, En changeant protitabtc.'t ses ptusieurs gards. en te ptacant au milieu nnj.x'ssions. de personnes qui lui sont t-tranH~n s. dont t'autorite et ('ascendant tui en imposer, on a dj peuvent '< x e sur lui une in)!uencc des plus favorabks. U en prouve une ~th' d'intimidation se modrer, se contenir qui t'obHj~e on lui < htt, .UfMx.'oe .<t~' /f)( /'<fM.f!!cs Mew<<7wx'< </t- /'nr((f'M<dc. d e \t'tr -t~t<<OMfp/<t<</<u~. ~a~)-<t/eyt'Mf<-<t'. p. 3t.
~88
PATHOLOGIE
SPCIALE.
le sentiment, la conscience inspire i[ ['entend, c'est dj un iment a pour rsultat d'branler jusqu' avait en iui-mme mite qu'il Le malade doit tre trait ne doit tre ni enferm
comme pas libre d'agir de traitement important mora!, qui un certain la confiance iHipoint et en ses propres forces. avec tous ics mnagements il possibles;)) qu'i!
n'est
ni attach le mouvement lui est ncessaire, et il ne doit en tre prive que dans des cas tout fait cxceptionncjs. il est bon de taisser les mania'{ues Si, on fanera!, ce sur. dpenser croit d'activit au grand air pendant et pendant dans des t't, i'hiver saOcs convenabtement i) y aiieu aussi de craindre chauu'es, peureux les suites Avant d'une tout, fatigue il importe, et d'un exercice immodr. trop grande dans ]a grande des cas, d'viter majorit it ne faut prescrire prsentent encore souvent prudent seront il peut qu'eHe se autant un
traitemcntdbititant ni saignes; plus plus il faut nerveux. An dbut digestives. purgatif, !)ans te <(ue!quefois nergiques. En tte crbraie craindre de
que possibteni dicte, un certain degr d'acuit. i'au'aibiissement du svstfnc un tat saburra) dans des voies
la manie,
auquel it est toujours un mto'cathartiquc cours de la maladie opinitre, propre') violente teHcment des
ce cas un
moyens
et ) agitation
~~A'.s ~)'o~)H~es. accompagns la dure du bain. Ce moyen, ticutirement attention appel On emploie, dit ce dernier, deux, trois et fois par jour, s renouve~ent.
des totions
t'excita~m rapidement du maniaque, se trouvent ies ~<~n d'a<tusions froides sur )a tte pendant suriequet avait Rriet'c de Boismont a parprconise par Hsquiro). on tes proton~e jusqu' deux et trois jusqu' et la tut'cur que te dtire dans te bain,
de l'cau,
diminuer
ou fait
tantt
d'eau
versant
d'eau froide (t). Un n'a linge imbib de continuer de ces bains pas craint l'usage pendant quarant'huit et soixantc-douxe heures. Une sembtabte nous proton~atton par.ut les malades sont affaibtis. il est prudent de Ie.~ couexagre. Lorsque cher immdiatement !e bain. Si ce moyen a t employ sans aprs resuttat treindre favorable pendant une quin/.aine de jours, il y a b'eu d'en t-esi'emptoi. La </()!,tc est quelquefois suivie d'un etTet satisfaisant; elle produit une rfrigration de la tte qui persiste pius complte pfu pendant sieurs heures: sont en convatcscetK'c, quelques matadcs, lorsqu'ils f)) t'.stjmt-t.t. t. Il, ;). 2m.
en maintenant
sur
la
tte
un
MAN!E.
cou viennent i'j) tte des eux-mmes mdicaments quiis en ont prouv un eu'ei avantageux, la manie,
289
tes naturettemcnt !'&~H<m [.)rf.nt te sommeil et de calmer emptoy en vue de ramener ta~itatjtu a ''te dit Rsquiro!, hun. t gurie aiiue, Une jeune personne ayant aprs un onguent de ~4 crains moins a~'it' avat qui ne contenait pas
..i~ium. dt n.n'cotiques. t'aHeutionse dirigea parti'-ntirementsur tes effets possibtes
se
et i! n'a Cet
vu
ce mdine
mdecin
pas det emp!oyerdanst'exeitation nous pensons que f'usage )\ti~ju<'s (i). Pour nous, en pareitte et nous m. tm'nt rserv circonstance, tous tes cas qui s'accompagnent de congestion .t; \nns devons faire ici une observation u' rJt( de t)i'.ti''attou !<)' nts qui
<,) Ue tok'tance
de~paratre cxtr~nutsiMe
pas une
les
mdica-
chex
eux.
au ptus dans haut degr att'ctton*
et particutieremeut s refentes, 't il des tnaniaques des supporter sans en paraitre indisposs. iti.nc
) v a cet e~ard, et ne pas se
~n'
aigu,
~ous
avons
doses
M n en
laisser after
U \iste.
de nombreuses et t'en observf rapport, exceptions, tre rfractaires faction des narcotique-. t!tania(;ues qui sonttoind ['ans qm'fques tes indtcas, sans qu it soit facite d'en bien prciser .tti~us. rend des services il faut agir par ttonnement, comtopium n ncer On par des doses modres quon peut accroftre rapidetHent. sous t on supprime te mme <'atit'r''m<-nt un surcroii ~n di! auu'nt pour d'excitation. peu qu it en rsutte !t n est de mme pour t emptoi de la < dont on a vant, ~utre tes bons ettets. et qui a t considre autrefois comme un !H. -ur' nt~bh' se boruc a ce mdicament. spcifique. Esquirot os en re'mmandi'r L~' tf .tohu t'usa~e. jamais obtenu i). i) u entve seulement de di~itate
avons vu. dans
ce
[es doses
croissantes
ou
u'en avoir Con~Hy prtcud '!tt eu diminuant f activit du c't'ur.tiit h 'u o'rbrab' les matade-i s <;u trouvent AHx'tt de t!onn recommande infusion
'nirc ~'u avec te suftate de soude.ou.-)
des rien
avantag' a i'excitaavec
a".
incommods. pourpre
ce dernier
le
titatades
~i'toy 'rtase
cette var)ab)es;
particutit'ment
iorsquit
!t.nN)u'gt-r,
.tttft.
~t~t/t.,
t~t,
p..)M.
L'AUDE
r.
j/[//~'~
Me'~/c<.
t9
2CO
PATHOLOGiE
SPCIALE.
d'activit
de
la
battements administres
du
co'ur.
prsente comme
une complication de la manie, par t'administratiua de lavements froids ou prpars avec les opiacs, ta jusquiame, )'asa t'eau de iaurier-cet'i.se, aussi quelques ftida, etc. (i). On peut obtenir associ aux opiacs. du camphre avantages de l'emploi Les rvulsifs, nuisent souvent cautres, moxas, vsicatoires, plus qu'ils Le produire Dans mure ne sont sulfate utiles. dans le cas d'intermittence certains avoir surtout rgulire, le peut brode quinine, de bons eil'ets. de ~otfx
lorsqu'elle combattue
)e cas de
potassium, cas (~) un rsultat favorable. H est rare la manie que dans te cas ou de suppression moins profond on recueille combines de
il n'existe
tances, neuses En
le traitement gnra), constitution dbilite des malades; et rparateurs, mais non excitants, On ne peut ment l'opinion hroques par une sont bonne se dissimuler, de ce matre, bien moins direction rgime de s'en
des prparations prcieux ferrugien pilules, soit en potion. et le rgime doivent tendre a moditierht c'est que principes le mdecin doit aux analeptiques avoir recours. entireremdes obtenues ceux de qui et ta rare-
et nous partageons ditEsquirpt, aux attribus que les succs nombreux que aux gum'isons et maniaques les
imprime convenable
souvent
(3). M H I
CHRONIQUE
donne aign la manie chronique lieu des symptmes difticites a bien dtinir, mais qui ne sauvariables, dans ta plupart des cas, chapper raient, une observation attentive et exerce. Voici guer quelques-uns l'tat franchement des MMc~ de distinqui peuvent permettre de l'tat devenu Comme chronique. pour Mf'M<a/e (/c ~c/Mt',
aigu
J) Esqtnrot. t. H. p. 2H. (2) J. J.)a~('))ct, ~M/ < M~cw (:t) Esquh'o), t. H, p. 1M.
tuurs
)8M.
29<
la physionomie certaines le prsente particularits chose de vague et d'incertain on peut Hre sur la re~:))'<! a quelque le dsordre de la pense, mais elle ne re(!ete j1gur'' des malades plus tCt.tt d'agitation dsordonne et )e bouleversement, en quelque sorte La tenue du malade actit'. des facults. tre peut toujours ncg!ig6e et ma!propre,mais riennevient plus indiquer tes impulsions violentes
t i~ !<
Manie
victcntes,
la manie leur
passagre, lorsque rapdes accs Les fonctions j'arai-.scnt d'agitation maniaque. physiques un certain leur ancienne reprennent !a consjusqu' point rgularit, tihttntn le sommeit devient est normat, s'amtiore, calme, l'apptit d~fts Ja plupart des cas i) est ptutt ptut. tes in'egutarits qui existaient La digestion ne prsente exagr. & la priode de la maladie. aigu <9*
les moments
d'exacerbation
~M
La menstruation iieu.eie
crbra!. Lesmatades peuvent
PATtiOt.OGtHSPECLU.K.
rparait. produit che/. la plupart des et, femmes, aussi marque
tendance & se
ne
ptusuneaerbation
encore avoir de ta
a !orsqu'et)p du trou)))e
iivrer.t
des
actes
de destruction habitude. comme par mouvements signa!tes t'a'i! comme un Au point de reaction est
mais
ils
te
Quelques convulsifs
font
sensiblement
dcha'nait le maniaque contre les personnes nagure les il portait autrefois une tendre au contraire, tous )fs affection; sentiments sont peu prs On m')'<;))remplacs part'indiffrence. ces transports,ces craintes contre p)us cette joie cxpansive, brusques et non motives le saisissaient autrefois t'in~tant qui pour le quitter la plus absolue semble dsormais d'ap)'s !'impassibitit prsider
aux actes du malade,
ont, du
eues
aussi,
maniaque
ides une remarquable t'expressiondeses et d'etoquent. Le matadc reconnait d'image amis tout se confond dans son
ce dc~'re d'aciivitt' perdu une tonnante vivacit '.a et quetque nettet dmse & peine ses parents, faits d'autrefoisavpt ses ceux
Les paroles tes mots se suivent sans d'aujourd'hui. les phrases sans sans avoir ordre, cependant subi un affaiblissement. ne prsente rel, plus le dcgrd'activit'' 'jue !'on remarquait dans la forme ai~uc de fa maJadic. De quetquc manire forte qu'on agissesur t'esprttdu maiade. quetqu'' que
constat par une
soit
possit)te
['impression dsormais
dans vive !a
il n'est que
ramener
nous
plus avons
manie
momentanfm'nt au -t'n-
impression
timent ta raison.
de tui-meme,et
rendre
pour
quelques La annes
t'usan''
de
et
sans
apporter
elle prsentent donne
perturbation
& des prs accs ies mmes
temps, qui
d'agitation svmpt~'t't"-
pins
s'atTaitdissant est
aussi
d'anne la
en anne
et s'toi~nrnt d~' la
la
consquence
survenir
ptus
ordinaire
d'emtdcatasuitedantn's
MAME. foxm's d'alination E!)epeut s'accompagne dans tcsquettes revtir des partie! nuances diverses, d'ides fixes qu''tqucfois est )<' resutta~de lsions le dHre se serait, comme
prdominantes.
elle mots; quelques les exsudais et tes a mesure piastiques que et dans tes ventricules ~rruses qui se font a la surface des propres. f~n) eux-mmes
ti-
est
dtvenoeftt'mente:
a ne peut
mobiiitp,
;))n)n')nc)'tac<t'U<'
~'ut'o ics objets qui
vatt'mmmatadea
)t't)t <)pj):n'ti('nt)f'nt:U't'<'xp~som~nt
t'itotrepour
it'sta<}ui[)er,!<'m
pin't~ a
t'
v)irqm't<())t'<c~u[' t'inttut'tu'
~uih't't)i<')U
~h.)thS''s habits
comprendra
d~ran,tt't<-nut-
&~nt
d<(.'rdre,d<<'hitt-s,<;s
n~)~'r~)pre.
EU''))''pftuddt)nofa'ninc')ht'r<'ntc:tt)x est
f;t!)t)j'tUt''('Ut'p.ir!s'ntf,)('
question'qui indi)T~r'*ntt'a<
sepa'-<<; <'p
;~Un'n(rett(',t't!<'ntf.)titi))'n'-it')t'a)'i;arddf's:tt'an)i!)<'Uf's[imp<)--si{tt" ~t\t't'));)tt''t)tion:))~o))b)i'ap)'noir
~u t)~\f~th)it()ir'He[it<tt)S)))f'):!s~n de tt t'uttu'f;'jui
c<))nn)C:)''t'une
int<)!iM''n<'t'. t'avait
phrase.
:)nt[eff'i"t<'n)atdi<tinnn'-e;t-!i'*
'j~e,H';(<o))sf')te;ui<))))etf;[''e
0"
394
PATHOLOGIE
SPC:ALE.
ne se fait remarquer au vol. Sa phvsi.'noque par son mcroyabfc impulsion tnie es), compltement de be))c et gracieuse tait aotrefOtS, change; quitte elle est devenue savoir est )aide; sa peau a pris une teinte brune, ttatee; maintient enroue; toutpresen!etet'achetd'unesorted'abrutiase)nent.E)!ese annes dans un tat v~ritabicmentstationuaire: tesonne.ei! depuis p)usieurs la menstruation se fait d'une manire et t'ap~etit est tranquitte repu)ire est conserve. AR'DCLHIi) DLIRE Sous ayant n'ont aYons le nom de AIGU OU MANIE GRAVE
a pu confondre diverses affeciiuns <M~ f/yM,on un dtire auteurs plus ou moins intense. pour caractre Quelques comme une forme d'aHenafion mental se pas voutu ['admettre particuncrement. snusic dcrit nom <:i~!t des processus au groupe de manie; symptomatotc~ique on a en eil'et, dcrit <)ne mms sous te n~m
rattachant
d<' t~~t/'t'
Il existe, de malades suivant nous, qui ~nt succombe avoir prsen).< les symp~~nies d'une excitation n);t!)taaprs sans ait pu trouver a t'autopsie suffiqu'on que intense, de testons santes des phnomnes observes la vie. pour rendre compte pendant ~ous aigu nerveux, de ti~vte pas autre chose que l'exaltation parmi maniaque complique et pousse ses dernires limites. jusqu' Hriprt'e de Boismont des premiers, l'attention '.[ir a, l'un appel cette af)'ection(i auteurs ) d'autres franais, Catmeii, Liute, Parchappe.
Fatret, BaiHarger, etc., s'en sont egaicment occupes. Le !)' Jesset~ (ie
rentrer,
Copenhague) bornerons
Rena.udin(3).
d'un mmoire nous i'ot'jet intressant (~) a en rsumer tes principales t'anabs donnes, d'aprs L'invasion se une
tes
en a fait
nous de
est sous de
manifeste sorte
caractres est
et subite, excitation
par
revt
dpression
d'un tat
d'agitation
avec mouvement., et
malade
continueUementen
vements
prsentent ditTerc
et
de
convulsif que
~jui !o" ce
et
analogues inintcHi~ibie.s
pete-mete
souvent
c'est un
sont
d'ides
(:t'!Henaudin,h)/i.).'t<'f/.p4't/('/<)M.');<.
MANIE.
d'expressions ttuphuefois bh~ il est qui n'ont tremblante domine entre elles rapport est Le malade aucun suivi. La voix
295
est
et criarde.
extrmement
irrita-
de plusieurs sens, particupar des hallucinations comil existe une insomnie de ta vue et de !'ou)e toujours tiroment surtout qu'on prsentent une gravit physiques pta te Les symptmes conla face est tantt mconnaitre pte, tantt ne saurait longtemps les veines surtout le soir, c!!e est comme bouffie; tempogestionne, couvre la abondante sueur rat's t'ont gonnes;une plus ou moins celui comme est sans expression, le regard du cou; ti~ ure et )a rgion ouverte. a demi bouche est souvent <t un homme et la de bgaieune sorte on observe \)t dbut de la maladie, quelquefois comme tre considr paralysie, unsymptmede qui ne doitpas dans ce cas, de ta position tt provient, et qui tient une autre cause, sche, hors de la bouche, toujours n'enK- de la langue, presque ptace sur les bords. et rouge a la pointeet d un enduit btanchtre, couvf'rtc ou adhre la bouche de est uxe aux angtes t n'' sative visqueuse des vertise )eve, prouve Le malade, aux lvres. im (f'ment lorsqu'il ment cf's; sa marche dr' demi-ivresse. t.c pouls est vacillante. en gnral ressemble prcipite, plus leve celle du reste se ralentit, que qu'on trs c'est observe dans t'tat
est degtutition l'inspiration c'est ta un symptme des Hquides ditfif i!e, surtout )orsqu it s'agit convutsifdu il semble tenir un tat du dtire aigu; caractristique des cas. dans la plupart et de la glotte. Les pupilles sont, pharynx involontairet'urine Le ptus souvent ff'f trment contractes. s'chappe ment,
nir d
la normale, courte. La
comme
autres
s'it
phnomnes
existait
un spasme
convutsifs dont
de la
ta
vessie.
dure est
Enfin
il
peut survetts
momentane;
le grincement des le strabisme, des doigts. La ttchissenrs rnusc)cs avec la diarrhe dii' alterne quelquefois de ta maladie. avanc'' poque s ~nt Marche. p''n peu devient insensible, -i~nsja gangreneuses ) .citation t.;< mort A mesurc~que comateux l'tat s'approche succder a
dents,
de tgres convulsions existe souvent constipation celle-ci peut avoir lieu a une on voit Le
successivement. moment.
Quelquefois
a coup par une sorte d puisement tout presque se transforme eu t'au'ection nerveux. Dans les cas les plus favorables, la dmence. La terminaison fatale est comme <)':u[tres tats chroniques, avoir observ des auteurs prtendent presque constante quelques de gurison complte. f \en)ptes t~"
296
PATHOLOGIE
SPCIALE.
est de dix quinze Dans quelques cas la moyenne jours. mort est arrive dans d'autres cas, tout A fait excepaprs deux jours; ta maladie a dure plusieurs semaines. tionnels, du dlire tre des impressions causes tiolo~ie.Les aigu peuvent morales trs violentes, dans difrente~ telles qu'on peut en observer a'cctions d'tats lation, monttes. Cette maladie a t pathologiques qui ont port un tels que les maladies du cur quelquefois trouble gnrt et des ta consquence dans ta circu-
La
dure
poumons, myocardite, elle peut se produire dans le cours de la paralysie pneumonie gcnun rhumatisme articulaire ratc, du dtire mtancotique anxieux, aprs nous en publions une observation, etc. aigu, comme Nature tient diagnostic. videmment une et L'affection excitation nous venons de dcrire, que du cerveau ou de ses inflammatoire
seulement une congestion It faut dire peut-tre envetoppes, aigu. toutefois de constater la plupart des cas, impossible est, dans qu'il des lsions en rapport avec la nature des symptmes graves qui se sont manifests la vie. Cependant on observe constamment une pendant congestion du quelquefois cas, le D~ Jessen et rente, antrieurs contr des cerveau, l'injection le ramollissement de a pu observer une ta partie Dans quelques arachnodiennes. de la la et de t'arachnodc. pie-mre Dans deux substance corticale. demi-transpad'un des lobes enfin, on a ren-
le diagnostic de cette affection qui, au dbut, srieuses ne tarde difficults, pas tre ctairc de symptmes de plus en ptus et qui perpar la prsence fcheux, mettent ds lors de ne pas la confondre avec une simple manie aiguc. Quoi qu'il en soit, tre entour de peut La frquence du pouls, l'espce la dysphagie, ment, plus tard teux, ladie, tels assez sont les caractres semblable d'ivresse, les attaques l'tourdissement, convulsives le bgaieet l'tat comacette ma-
gnrale.
Une malade nous arrive dans un tat d'incitation excessive son affection tait survenue lasuite de la cessation (t'uo peu de jours auparavant, brusque rhnmatisme articulaire son entre, les si~ aigu. Cette femme prsente, d'un dlire aigu. Elle est dans un tat d'excitation conticaractristiques d'une grande Sa et prive de sommeil. nuelle, trs incohrente, loquacit, les yeux extrmement convulsivement figure est rouge, injecte, brillants, de temps autre du strabisme. La parole est embaragits; on remarque fait tirer la tangue, on remarque une sorte rasse, assez difficile; lorsqu'on de trmula.tion; les mouvements il volontaires sont vagues et incertains; existe de la contraction et des spasmes do quelques du toniques parties tronc. La malade une vidente on obsenf eu difficult prouve pour avaler, mme temps un tat fbrile marqu, la scheresse de ta et l'tat saburral te pouls frquent, et une constipation langue, de l'inapptence, extrmement opinitre.
MAfttE.
297
tombe dans un tat comateux qui Quatre jours aprs son entre la malade la mort. ne tarde pas amener les signes d'une J'autopsie, On constate simpte congestion seulement, cr~t~-ate. Traitement. tt's: sans elles tendraient diminuer Les saignes affaiblir gnrales le matade, On crebrate. doivent tre toujours avantage rejeles
l'excitation
te collapsus
missions
de la en mme locales, temps que la rfrigration sanguines on peut substituer froides d'affusions t~!c au moyen ptus~ auxquelles on imbibes d'eau des compresses froide; commodment l'application maintiendra Les purgatifs le malade salins, au lit. rvulsifs, les moyens des lavements, on auxquels quetques avoir peut quelques tels sont
injections n'cours.
d'ergotine,
CHAPITRE
!I!
MLANCOLIE
t9)/MOHyw!t'Z~('M~!nte,x)t~aH<'f)/!c, (Fairet), p/ir~~a/y~' pa?'~'~c, ~/)t'6.sii)n H'ftAtt.n; ~cA?t'enH!<i, /)<'p)'eM)ce<' On causes comprend sous ce terme se caractrisant, muttiptes, dlirantes de nature conceptions soma tiques Tout en divers. regrettant le terme par triste, choisi
de me~H<tc
t)f de /)CMn~N'' Esquirol nous accepterons ta dnomination p;<'n< de metancoHe. la metancoUe typique, la nosta)gique, avec la dpresmetanc"ii~ stupeur. <'t
la miancolic mlancolique simpie, la tnetancotie avec agitation, la mtancotie anxieuse, ennn les formes et rettgieuse. hypochondriaque
t"\ MELA~COt-tE Tyf'tQHt:
L'an'ection On observe
dt'hute
rarement
d'une mat
manire
d'abord
Hnc tristesse
physique, et d'aiiteurs
caractre, te sentiment
accomplir morat quct acte intettectuet, n'importe Dans la priode l'on constate des troubles d'tat, portant sur la sensibitite sur fa volont et sur t'inteitigence. morale, Les metancotiques sont mcontents abattus, dcourages, mmes et des autres; !e prsent est douloureux, te sentiment t'avenir
leur
de pires tourments; ils prouvent pnible d'une an~ois-te et leur volont. Us se lamentent, qui enchaine leurintettigcnce! expriment un vc'ritabte de ne pouvoir tutter contre cette soufdesespoir france morale et contre cette impuissance. Souvent ils expriment d~ le dbut de leur ai!e<;tion mentale le dsir de se dbarrasser de t'existence devenue pour eux un fardeau trop pesant cette tendance fre-
MLANCOLIE.
299
conune surveillance ncessaire rend absolument (nx'nte au suicide tinxf et trs attentive. ils sont a ce qui les entoure, ne s'intressent Les malades plus des vnements ou de s'affliger de se rjouir qui d)'\'nus incapables et se reprochent de cet tat ils souffrent d'eux autour s- passent sont dans un tout et tous. absorbes indiffrents qu'ils d'tre ainsi douloureuses. de proccupations nu'<nc cercle )!s cherchent h souvenir qnctconque Qucts que ru~ rien souvent persistant qui teur soient expliquer et cruel d'une tents leur par angoisse par un remords, accident commise ou d'un faute un peu de couqu'on leur prodigue. de crainte. d'abattement, rendre
est survenu. les etTorts les paroles de sortir pour leur de consolation cet tat
tout est pour bruit tes fait tressaillir d'effroi Le moindre () .m~oisse. mme les impressions qui devraient (-u\ un nouveau sujctd'inquitude; morales. teurs tortures ne font qu'exasprer ~n agrables amrement il se plaint malade est fortement trouble; La votontcdu plus faire pouvoir oh~'dantes qui assigent dt- ne les ides chasser il voudrait ce qu'il veut; ses travaux il voudrait son esprit, reprendre tout cela lui est imposintrts de sa famiUe.
h.thituets, s'occuper des de la d'ailleurs cette clipse trahissent Sa conduite, ses gestes siht' se frotte aussitt, s'assied it va, vient, s'agite, pour se relever Yutont' et rvlent traits sont contracts ses tes mains [n.hinatement restent obstinDans d'autres intrieure. cas, les malades l'angoisse ils prononcent s'ils se dcident parter, et silencieux n<. nt immobiles qu~ tques
~'ntt'ttient
parotes
queiques
d'une
gmissements.
lente
et le
teinte,
ou
vive
i'treint, et du visage,
vtementcheveux; A tuer
se frappe
cherche
~nantauxtroubtesde risott d'abord par hititt- absolue toujours [m'nn's t'utune tixes; fautes et cette tes its de
un
proprement de t'idation,
d avoir
et sans
ont
dshonor enfants
tours
vont amener teurs actions ('obture, pouvantables les jeter en prison; ~n les s poursuit pour tes arrter,
p.tr!'nts sont compromis avec eux.
leur ditapid ce qui tes a tout ta tin du monde; leurs amis, leurs
3M
On des trouve souvent
PATHOLOGIE SPf~fALE.
a cot de ces ides de cutpahitit qui dans certaines ainsi
teur
et
hypochondrinques,
d'avoir eu )a
prdotninantesjVoy.p)ustoin);
syphitisdans
tcsmaLutes
c.
s'accusent
jeunesse.
syphilis
cause
ieur
matadie
cerveau ide-de'.nitc de
teurtinoeHepinire. Parmi tes conceptions perscution ne sont pas pas ne sont qu'eHes tions proprentent
comme dans ]e dHre des pers~'rusystmatises te mtancotique dit, etque a ides de perscution se encore du perscute vrai par sa passivit: distingue il ne reasit p;~ contre tes tentatives varies de ses ennemis, i) )es subit en gmissant: souvent mme il explique, it excus.' les poursuites dont H est presque ta victime, par son indignit, innombratdes ou irrentispar ses fautes sib)es envers tes hommes ou envers fHcu.t) se pjaint qu'on parit'de hu dans les journaux, a mots couverts et par aftusions p)us ou n~'ios
transparentes; feui))e)on !e qu'on traineren te des i! exceUe a adresses ii il t'a outrance. h) de )ire entre il tes hu-meme ti~nes, ou et A ses trouve parents: dans ot) nn v:) menaces prison, poursuivra
tui
qu'on
a prche tt redoute d'anreuxma)))eurs:p)usit mmoire est riche et fconde, p)ussa etpjusson de crainte et d'pouvant. d'objets et tes haUucinations et eHes dterminent que fnterprtations )<'s hatfucinations !es sont en rapport trop souvent fes iitusions Les
et
sembtcnt
nombreuses
que voix qui tesaccusent. qui des fantmes,des ctairs. parents fentre, sous )eurs
vritahJes.
iesinjurient,
occupent. de toute
dans ta pice conti~mapporter )/odor?tt et )e go~t teur donnent des sensations nature. On observe souvent aussi des Htusions
yeux un cercneH
i!s voient qui les menacent: noires et sinistres: on !nart\)!Sf figures ils entendent, dresser !;t ~ui))otine ~us a cet!e du qu'its co'uratttcs toucher et
tesmauldesse croient d'attouchedetasensihiHtgnraie: t'objet ments ils s'imaginent obscnes: c" coch"f<. ([u'on (<'s a transforms en chien, en )ouj), etc. Les h'oubtes de ta sensi))i)ite dans te detire jouent un rute important
des m)anco)iqnes (hyperesthsies. dysesthsies, anesthsies tes
du trijumeau, entretiennent
douloureuse
des
intercostaux. )a marche
sigeant a
du
ht
rgion
tre
rattache
une parfois
nvrose a un
intercostah'.
pncumogitstroutdede !'inner<t-
du
~"<
tamtan-
de renH est habituet digestivcs. [ tangue un enduit saburrat pais recouvre ,nti'er ftides. et tes settcs sont extrmement de ta constipation ii .iste et te refus de t'apptit est la perte de ces troubles f.;) consquence est dans bien nourriture toute Cette d'atiments. pour rpugnance de culpabitit dlirantes des ides directe )j. eus ta consquence it doit se laisser de manger le malade est indigne ~i humitit cas d'ides d'autres Htte dcoule dans hypochon;n..)u-i[- de faim. te le verrons ainsi nous m!anco!ique p)us loin (!n:H)ues, que ne peuvent ne passent ators qu'its plus, que ses aliments s'i.nagine .t'ai trenteau mdecin: it dira. par exempte, ptu" eh'e digres; vous !e gosier, ufs et vingt-sept biscuits qui me bouchent .jttntn' La bien assez, mander. que je ne dois ptus que c'est r~nq'renex de !a sonde doit tre combattue t'emptoi nergiquement, <ith<phobie ncessaire. est fe ptus souvent n"phaa;ienne ,)). principatement de ta dyspepsie; tes fonctions i.a sensibiHte (it (h~ anesthesies btessures de la peau est ~em'ra)e et des anat~sies totates. et des mutitations que diminue ce qui on observe souvent la frquence exptique !cs eux-mmes s'infligent est ta respiration eHe est superficicHc,
veineuse se
tente
une
qu'a
hmatose
ratenti; et de ptus
La
circutation
r!'[t h
observe
trs
La tcmpraet cyanoss. sont refroidis te nex, !)tains, de degr. diximes de quelques ))<' du corps peut tre abaisse ators se ralentissent t.a nutrition progressivement, ett'bematopOtse
)~ne que te matade consent prendre de ta nourriture en quantit
t'dme
des
maHotcs
et
des
pieds;
~i'iisantc
diminue Le poids du corps des ferrugineux. et qu'it accepte du poids et. par consed.s le dbut de la maladie; ) augmentation en gnrt: sont d'un bon augure de ta nutrition ~u! nt, te retevement de t tat ametioration sans qu'it ait se produire ii~ peuvent cependant chrote passage a t'tat ce cas, on doit craindre et, dans phobique, est ordinairement sche La peau conscutive. ni~ne et une dmence sont secs et cassants. et tes cheveux tes ongtes t gristre: est ordinairement La marche de la mlancolie Marche typique. rmittente. !!est,dtt souvent intermittente, mtinue. ptus rarement t ~juit'ot,
t~os h~ s tes
trs
deux te
peu
jours; soir,
de typmaniaques
certains d autres et malades c'est
dont
ie
dtire
ne s'exaspre
une exacerbation
pas rvc't
marque
frquent!
mois. rztas,
au
t :m commencement
t.a I, marche Itlitl'Chf',
de
plusieurs ptttsic~urs
quelquefois queltluf~f<ris
~s
302 cette
PATHOLOGIE SPCIALE.
de la transest souvent annonce gurison par te rtablissement de la peau, te retour d'hmorrhala coloration piration, plus normale peu, te malade Peu et surtout de la menstruation. gies habituelles, de ses craintes se de ses ides de nature fixes dpressive, dgage d(~s mieux la porte de ses hallucinations; il comprend imaginaires, observations Mlancolie qui lui sont faites, chronique. sorte il y rpond plus la maladie Lorsque s'attnuent, psychique, morale ta souffrance volontiers. tend le devenir malade mais intense chroconserve il n'prouve du dbut:
les phnomnes nique, son dlire comme une plus a la les tourments
morbides d'habitude
excessifs,
deviennent incohrentes et les conceptions dlirantes longue, et tes actes: n'exercent d'influence sur tes dterminations plus gure de t'inteltiget)''c. la marque de l'anaibtissement ettes portent gnrt cona pu tre La dpression parfois mlancolique Diagnostic. se fait d'etkmais la distinction fondue avec une fivre typhode, mme rature. Les des cotie mlancoliques qui vritables perscuts hallucinations plus a un dbut prsentent par !eur multiples brusque que des ides de perscution din'n'nt de raction. leur manque d'autre part, la mlanet ou d'un gnrak'. il en peu de temps, par le fait seul de la marche de la temp'
et leurs Enfin
le diagnostic tiotogique faut savoir si l'on est en prsence tat morbide de lsions dpendant d'une a t plique ques, intoxication, etc. Pronostic.
mtancoiie
crbrales,
!) est, en gnral, d'autant que le dbut plus favorable se con<Il ne faut pas oublier que la mlancolie plus rapide. souvent d'affections cardiaques, hpafi(affections organiques incontestable sur ta etc.). putmonaire.s, qui ont une influence du dctire qu'elles contribuent ensuite ne rvle paraissent comme crhratc a entretenir. aucune cause lsion du <;)indtu'c n'ont lsions t'atth" tissus cehti tre que causc-i absolument pathologique. souvent les troubles L'autopsie centres nerveux invoqus ischmie suffisante. on trouve seulement, et particulirement des troubles habituette. de
pas se
circulatoires
rntancoHqne (congestion passive, d'une pas t dmontrs faon Dans formes certaines chroniques vascutaires rorne nerveux,
des
des
plus artres
ou
moins
tendues avec
crbrales
de nutrition
qui Traitement.
autres
en sont
)a consquence Le traitement
ne doit
la
typmanic,
a.
alinations,
borner
de la
il
avant
toute
MELANCOLIE.
du mal,
30~
les souffrance qui partage qui console, qui pleure, qui plaint, toute tt faut t autre. est souvent prfrable et n'vcit!e l'esprance, et prochainesdela maladie des causes loignes (1). o ctrt' bien informe trois indications II comprend 7~t~M~'n< grandes pAys~ ~t'hiite'! la fois 3' n-lever i! faut tantf rester m.AoHa tad'' tant dans 1 calmer centrale tout nerveux le systme d hyperesthsie qui est atteint 2 combattre les complications; et priphrique; combattre le malade un l'insomnie, devra suffisant utile de lui une de le tides, suicide qui est peu prs consde bonne se coucher heure et dans les trs formes de absolument mutilation en le maattentive, que pour
au lit
pendant
~<<!<a, dans le lit, en exerant les tentatives pour viter l'puisement recours aux s'il existe de et bains
refroidissement
i. opium, & petites matin et soir) rend dr:)t< de morphine tcurs tuuh' tation nvralgiques, mdication sexuelle
de teinture gouttes thbaque services. Les injections de chtorhyles meilleurs surtout s'il existe des douseront employes
et si le malade de l'angoisse repousse prccordiale. fi centigrammes). (de 1 centigramme contre sont particulirement i excialcalins indiqus et dans la mtancotie hypochondriaque. le sulfonal, rendent a surtout de bons
la paraldhyde. de chloral, d'insomnie so \i< ''s dans le cas persistante. contre le mdecin L(~ comptications lesquelles sont tiofi les troubles ncessitent gastro-intestinaux (embarras qui nu'n~t'neik' t.'r~'nit' hxu' tad.' vm tr)~ um malade une
lutter
des moyens l'emptoi et l'on ne devra d intre survpiDe. devra pas ngliger de l'utrus et des annexes. les affections contre on fera prendre au made la nutrition, obtenir 1'' relvement alimentation aura de mets toute abondante a vaincre et avec chez d'aliment. tenace; quantit d'' beaucoup On on aura placera croira une raisonnable mlancoliques recours d'abord la porte ne pas tre l'alimentation dans on la bouche de la se sert de un du vu.
gastrique, ordinaires.
constipaLa fonction
prendre lorsqu'il qu'il pourra il faut se hter de recourir Si baleine devient ftide, on verse du lait, du bouillon tut) t <' (Voy. page 23t) du malade l'aide d'une thire bec; enfin long sothh' msophagiennp da~ ) estomac du ',t H'i')uirot, ou lait,
directement pour porter naso-a'sophag'enne de l'huite des peptones, au besoin des ufs,
t. ). p. t65.
30t
PATHOLOGIE
SPCIALE.
de uti)e
ton; de
de
morue
et au
de i'emptoi
des lavage
cas
mdicaments du
se
procder
beaucoup
Dans qui
on de
trouve
rclament
prparations
ferrugineuses,
quina,
lirement
etc.
Les
totions w<.<f~.
froides Le
suivies
de frictions moral
.sont
atortchey. tes
particumet.ui-
avantageuses.
/~'</<(:'7~ coiiques
traitement
prend.
une grande aiheurs, ptus que partout p!ace dans la thrapeu)i tant a ces malades le mouvement. tique. t'exercice a t'airUbre. une manueUe ou intei)ectue)te, et. autant occupation que possibte aLtravaote: fe repos dui<. e(.re cunveuabtefno~ tout (-(t-t'~)e. L'on doit. t'echet-chc;('attention du matade, qui peut attirer sottStraire son esprit ses incessantes et diminuer du metne proccupations, fa tension coup qut; subissent ses facutts inteUectueHes. La vante, le changement de !ieu. les voyages, )e pius souvent queit}uefbis t'isotement. de ta f'afninc
o (fne se renouveticnt de sant de.s onotions pieinesde organise, danger, te)ie.s te traitement sont tes dans priiicimaison convenablement
pates
confiance
indications
s'efturcer en
remptir
de soi-mme t-eievciqui
pour
!e tui
ce '{ni
mora! manque, de
concct-ne
f'individu.de et surt'mt
!(.' traitement
!ui ne jamais rendre
m"rn).
c''tte
U faut
admettra
comme tesqneHes
reeUes
les
s'entretient que
)e et. souvent par une
et
tes
ides dit
de ses a
chimriques )e D'
meiHeures ses maux
dans J(;
assispaf un
Depuis
Monteux; tances: coup d'o'it.
i'homme
et qu'i)
a t
sounre,
i'une
Dumont
tangage
interjection
charitaHe.
que
casser de son
par
et
tous
moudre
les
ingrdients
t) faut ceta que i)
que
te vitera
nous
mdecin tes
faisons
sache id-'unes
houiHir,
acqurir ou tes
tiKrer.
)a contiance e\hortatmn..
f'.m-
rnatade,
et
pour
!es
trop
directs:
i[
ne iaut,
sdon
te mot
de ~chtd~
nt;)'tH:XStO.\ Mt~A~COt.t~Hij M<:L.~XCOt.tt;: AVt;C CU.~C~~CM M~~CUtJt: Dans pression, ceUc forme une. tristesse
StMt'~E.
SAXS tX~JnK
te dbut, est marque mehmcfdique, par sans motif, par un sentiment doutoureux et physi<jue. ptus seiivrer ses
une
.)< dutt-
-)!) t! a
journes
vainement.,
cntiet-cs.
contre
lit torpeur contre tes craintes qui t'envahit, chimriques qui robsedent. Souvent, il explique sa situation d'esprit par un traumatisme mora! rcent, par une perte d'argent, un chagrin mais H avouc
re~ii'
MLANCOLIE.
3<~
tu'-mme d;'devenir
mieux sentiments
cette
contrarit;
il craint
Sousi'innucncedcces
de des ides de concevoir s'imposent qui trop souvent contre Homicide, lesquelles <re. Mais le mdecin doit bnignit, parente rl~ut.<b)e par les impulsions ce conseil donn il retiendra lier a un mlancolique H. ).;) dpression mlancolique de dure assez tonne d'accs pins "u moins nitivc. longs. est
suicide, a lui;
frquemment mais d'abord, impulsions qui lui reste sous une apaffection se la son
homicides par
et suicides
le f~ Sch'ile
le plus
intervalles dcBgurison
S 3
MELA~COUK
XOSTtLGtQLE
HKUttVEM
et que beaucoup de perlongtemps maladie du pays est caractaujourd'hui ceux imprieux qu'prouvent qui en sont atteinte a appele pays, de revoir les lieux qu'ils ont habits dans
il en rsulte un tat d'ne peut tre satisfait, ce besoin bn'squ'~ et d'ennui tristt'ssc qui mine chaque jour 1 existence. n'est le plus souvent l.:t nostalgie retour; soun'rance) ('~?xAde la mlancolie; dans quelques varit cas, elle consqn une simple titua un tat vritable est dans des d'alination rare. elle tient conditions mentale. des tout causes spciales et n'a nous t'tJ m fait Ct'ttc <ths''rvee (fcvrons a'ection que don';
exceptionncUfs;
longuement. pas nous y arrter et plus le D~Benoist !<ucknil! en Angleterre, l'if)''). Larrey, rcemment intressants. '!< f.a Urandiere (i unt publie sur ce sujet des dtails 1 tat militaire est celle qui De toutes les professions. &tio!ogie. disposer <)n<'tbis avoir r~iment. garnisons une des niers de victimes. Itans espace de six ans. de t8:M t8~< tS73.
20
j~rnit
cette le plus la nostalgie; au'ection ainsi le caractre qu'on pidmique. d'un mme h('/ les conscrits dpartement incorpors En temps de paix on sont o les soldats causes guerre la rencontre livrs
peut mme quela pu l'observer dans le mme dans l'oisivet les les est
prisonnombreuses observ
pas
(.) Hotf'ift
t)A(,u~t:r.
'L' La '.rMi~i'Tf.f:M~/',
Af't~tt~fft Mt'fi~a/f~.
M6 moins
succomi)e
soldats
hommes
dans
l'arme
jeunes et
franaise
habitant
qui
ta
auraient.
camp!t.;nc
sont
que tes hommes a~es et. accoutums On remarque aussi que les habitants des moncomme les Suisses et les !!i~;hlanders, sont facJlcmcntatte!))ts tagnes, de langueur et (!c nostat~ie. leur pays. lorsqu'ils quittent On a encore taient naissance tes les observe que tes habitants aux des contres plus & cette et prdisposs au'ection. les impressions a trouve que humides, morales qui donnent ies troupes teveesche?. celles qui, pendant K'd nombre atteintes. de t'im~ide froides,
aU'ection
Hollandais
ta dsastreuse soldat.s
de Moscou, campagne victimes de cet tat morbide Les facults soun'rent sont les
mcntaies
qui iitusions
de nostat~ie. premiers
du pays nata! se prsente f'esprit cit extrme, et comme dans une sorte de mirage. Cet tat d'excitation cerebrate est accompagne,
dbut,
sym-
Le poufs s'accetere. ptmes physiques correspondants. tes conjonctive-' sont routes; it existe en mme temps de la constipation.et un son liment et de lassitude te malade pousser df gnrt d'oppression qui porte et a se coucher Il est incapable de ti\r frquents soupirs par terre. son attention, sa conversation est. a peu prs incohrente. A une priode moral ne tarde pas se l'an'aissement plus avance. manifester une influence ticulirement L'attitude traste avec son ses avec des caractres correspondante ta diminution rserve habitudes et a amener plus en plus marques, sur les fonctions de l'organisme, et pardes forces. du nostalgique Avec sa un singulier le matade gaiet, fait conde
et taciturne
perd il les occupations facilement: il se linergie, pleure auxquelles vrait autrefois avec plaisir n'excitent ~t plus en lui que l'indin'erence le dgot. Son ide fixe le poursuit h' et le domine constamment; sentiment douloureux ne lui taisse aucun !cs qui l'oppresse repos, larmes sont. impuissantes il tombe dans le dcouragement, l'apaiser: et dans tout ce son avait de vigueur s'teint qu'il lit. Si on lui parle de son pays, d'un retour dans ses prompt il reste inerte peu & peu t:t si on lui fait entrevoir
antrieures.
on voit alors son foyers, un clair de joie mal cotnprinte alternativement, des soupirs soulvent sa poitrine, te cur accf't'e si alors l'on pose instantanment. peut et le doigt matriser, exclusive sur est le poufs, t'aveu ou on te
et bondir
plutt ajoute
qui
l'absorbe,
MLANCOLIE. intacte est reste son Hf'noist, jusque-l intelligence la situation valeur a sa juste qui n'a pas flchi, apprcie ne peuvent et dont tous ses efforts laquelle il se trouve Au fur dt'vif'ment h; \!sage inanims: est une et mesure lents, pte; que les forces se pnibtes, !es yeux incertains; enfonce-} et sa
les mouvements dpriment, t'anmie survient rapidement: dans teurs orbites sont ternes
et
se rpand sur la et d'hbtude de stupeur expression se dcolorent. tes muqueuses !a peau devient sche et terreuse, ti~ut'c Le pouls est troubles. sont plus ou moins et imites les scrtions les l'tat normal; plus lent qu' irrgulier, quelquefois p!'tit, souvent se perd, sont insuffisants; n~'uvcmcnts l'apptit languit, respiratoires le dprissemanire n'a lieu que d'une et l'assimilation incomplte; ne tarde progrs. pas faire de rapides qui en rsulte sous a dsigne St l'affection la fivre hectique que Larrey s'aggrave, la tuberculose, ne tarde t~ n'~n de phthisie sf'c~e des Htp/aHCo~KP~ pas du dans le dernier et les malades s'' manifester degr expirent mais cette des ides de suicide se manifestent, marasme. Quelquefois est relativement rare. CLtfuplication de lOn comprend soit une cause prdisposante que la nostalgie leur tour une compli-u)t~ plus ou moins graves et (lui deviennent ment cath);). le nom at))'' r<a! tn~ins qu' ch' tiun qui et qui aigus, de MM/a~' sur svissait tait et la a particulirement a~H< Larrey des sotdats suisses appartenant par partielle par des accidents de dcrit une la garde crbraux ptus oo
mais organes; quelques se rattace mdecin paraissent une affection si elle gugrave: ette est le principe, leur en rendant pas un tat
du dtire qui en par la satisfaction ne peut la satisfaire p''<)t 'tt'venirmortctte lorsqu'on a frapps. les malheureux qu'ette pa\' et a leur famiHe ette ne constitue Si, comme dit plus haut. nous t'avons \( ritabte rKh )n' nt de morat d'atination la mentate. cttc prsentent, lypmanie et de t'anantissernent avec pour ainsi au ta
on comprend que tous tes du tre employs pour le soulagement m<~ ns d'ordre les fonctions et stimuler fortifier it faut chercher organi'natade; du travail, et entredes occupations, l'individu <)u' s: it faut trouver et tout ce qui bientt sa famille t''tm dans son esprit de revoir l'espoir hti est cher. Si h- retour pays moral
308
PATHOLOGIE
SPCIALE.
i.
Mt~AXCCm-:
A~(X!EUSE.
MtO~'a/c. /in<yo<x.s'<' 7K(!)'</< <9ppres~,'n activa pracc<r~<o/:s(Krau't-i)ing). H<A.A'/eHU?!MH<y./l?!~<.it/P~aHC/<o/ta! on a dsigne Sous le nom de metancotie une anxieuse, panophobie, tS'MO)~Mi'c. 7~aHOH/<o<t. on rencontre, comme laquelle symptmes prdominants. les terreurs, tes angoisses, les inquitudes ou non vagues, qu'il existe et un dlire plus ou moins des conceptions errones systmatise. de l'atTection est variable, les prodromes Le dbut peuvent prsenter varit dans et semblent ta forme caractristique, dj indiquer physionomie menac. mme de la maladie dont l'individu C'est une crainte parait une peur indfinissable certains le moments; qui survient vague, une malade Peu ni lui trouver ne peut ni la matriser une a peu te sentiment se formute d'angoisse une d'une cause. d'une forme manire manire mieux plus dfinie.
se gnralise et prend nette, plus ou moins, sont continues ou se manifestf'ni Les terreurs et sans
motif vienne les provoquer: J'ai peur, qu'aucun Ce sont des tressaillemenls, !ade, et je ne sais pourquoi, convulsifs viennent vements circonstances que les moindres instant
Cette morale tous tes deprovoquer. angoisse peut prsenter ta simple crainte terreurs les ptus violentes; depuis jusqu'aux leur influence, ces infortuns des lamentations sans poussent d'affreux Le malade, gmissements. de ses souffrances, et l'origine de trouver une cause possible; il croit Ci force fouiller un de dans rechercher ses souvenirs, les
il empoisonnement: les tourments des fautes prouve rapporte qu'il qu'il doit expier; de la une foule de conceptions un dlire errones, systmatise qui doit tre considr comme conscutif. par La physionomie les anxits qui et dsespre Les fonctions les malades caractristique, torturent le matadc; ta face est quelquefois de la digestion est elle le regard rvle au premier abord triste est profondment (fig. 10). ordinairement
mais il est noter mangent beaucoup, le dlire anxieux de la digestion, semble prendre cerbation.La est frquente, comme constipation dans la plupart des et La respiration pouls est petit cur sont aigus et la circulation formes de la fotie. sont le plus irregutier;
entraves; battements
quelquefois mouvements
est peu profonde; l'inspiration on le comprend, sition, prdispose II peut pulmonaire. parenchyme pathologiques rale vient non apporter moins aux fe~ctions
sont respiratoires l'hmatose est im,parfaite; l'deme rsulter L'entrave d'autres que
et l'inHammatton
en fcheuses. de
la respiration
MLANCOLiE.
30U
mais encore ta tendu, plus ou moins cyanotique du corps, des diverses parties particuHCf))!~('s).ion avec infiltration et suprieures. inferteures des extrmits roncnt et contride la vue et de l'oue sont frquentes, Les hallucinations non seulement Ftt
Fi. hucat
tt).
Mchncot'c
ituxtcusc
g~tuissements
cuntinuets,
cutpahititc
hna~tnaiff.
elles cuntl au~fnenter les frayeurs du matsde; ({u i! a y a plus de salut pour lui, qu'il est. perdu a mis en prison qu'H aura qu'H va tre gui)!tUn6, les ptus pfmvantabtes, etc. chey. ces malades, la perversion morale
:!U*
Ofi peut
remarquer,
la plus
3t0 trange; ils sont Trs ils craignent. frquemment souvent aussi la
PATHOLOGIE SPCIALE. mort, domines ils sont d'autres srement par une singulire contradiction, par dos ides de suicide. tourments homicides par des impulsions et, motifs leur que le dsir en existence, auront commis. eu\pouvoir subissant la peine de
le crime
sous de la frayeur malades, Quelques qu'ils prouvent, sont dans un tat d'agitation ils courent sans but d'une pl:h'c extrme, l'autre, les obstacles renversent leur passage. Cet qui s'opposent tat porte le nom de MM~Mc/to~aa~~a.en'~M~u, <!c~t~t(8pic)mat)n Les angoisses d'oppression loureux que Pronostic. caractristique qu'elles s'accompagnent et mme d'accs de suffocation; c'est un sentiment doitles malades du cur. rapportent la rgion anxieuse est grave, surtout et de furpm'. d'agitation de dmence avec stupeur. un a.~e produit lsion organique. ides de ruine et de se ont cela de
qu'ils l'influence
Le pronostic de la lypmanie donne lieu des accs frquents souvent alors en une sorte
Le pronostic est moins dfavorable lorsqu'elle et qu'elle ne se complique d'aucune peu avanc, S'il existe dans la mlancolie anxieuse des ngation on peut reposant observer sur des troubles J. Dagonet la transformation
de la sensibilit profonds gnrai! on la perte de la personnalit (t (2) fut atteinte l'ge accs de quarantelespendant
Une malade, cite par cinq ans de mlancolie quels taine en des ides
anxieuse; aprs plusieurs de ruine et de ngation se prsentrent avec une cerelle fut prise d'un dlire A'<'<'<M~a<?'<? de M~~MM. se Quand de phrases on interroge lamentations qui a trouv la malade, elle rpond Je ne suis rien, je dans un lit des mains et
ses entrecoupant n'existe une innrmire, pas. C'est elle les a habilles des cuisses
Tout cela ne pour faire un mannequin. tient que par la robe. Est-ce tout cela? Il n'y a pas d'os, pas du drte, avec des plumepoitrine, pas de ventre, j'ai une bouche etc. Traitement. Le traitement doit avoir pour but de rgulariser 1' colles de la respiration et de la circulation. fonctions, particulirement de combattre la constipation, et de chercher mor:)t par un traitement bien entendu diminuer les sentiments faib)'' d'angoisse. L'opium les prparations de digitale associes l'alos, dose, des bains prosuivant ios circonstances, un rgime une direction longs rparateur, ferme qui et bienveillante former
MLANCOHE
devront
3.
et une
rgulire,
tels sont
les moyens
MELA~CHOUA
AHtTATA
Les
mlancoliques
peuvent
prsenter
une
excitation
considrable
et
MLANCOLIE. parfois
31 t
elle est prcde d'une furieuse; priode d mquttude inexpliParfois cette agitation est momenta<)u''p, avec insomnie persistante. ne. mais souvent elle domine tout le dlire, et persiste toute pendant de l'affection mentale. Ces malades la dure gmissent, pleurent, crient, se plaignent douloureusement extrme, an~!)!sse accompagne Cette (ie ta rgion prcordiale. et le malade \i'rtiu.'e intellectuel, ta rattache catastrophe, pira! ion rapide sont souvent de temps ces <tte forme distingue par ses d'un ides ils souffrent d'une trve; d'une sensation trs pnibte partant ressemble tout d'abord un angoisse ne peut la dfinir; mais p!us tard, it et explique d'une par la crainte la resetc. Le pouls est prcipit, l'insomnie est constante; les aliments est des accs rapide squelettes. s'en et en peu et sans
l'amaigrissement ressembler un
le petit mises toupar exclusivement de sa douleur et de ses motifs de crainte jours proccupe et par la persistance du sentiment douloureux. Les impulsions l'homictde et au suicide sont trs frquentes. La miancoHe att< mts de lsions avec excitation s'observe souvent chez des individus Elle se termine cardiaques. par la ~urison aprs (titnmution des symptmes, ou aprs des alternatives de progressive et d agitation: ou bien par te passage ta mtaoj)t'n"dcs tranquilles )H~ chronique, se compliquant dans certains cas d ides de grandeur.
MLAKCOH AVEC STUPEUR (.M<<Mca/M~/on!A'<<M!f~. STuootT.)
(\ oy. chapitre
S 7 MKLAIfCOHE
MYPOCMO~DRtAQ~E
sous t'une
deux tat
maladies nerveux
parfaite-
dans lequel persiste des /t')'<t/ion~-<e xf?~ t'intgrit t'autre constituant une vritable forme d'alination t"ctti'-))es; -iv" ses hallucinations, ses ides fausses, ses interprtations
''( tpr' Marc a dcrite (! sous te nom de monomanie
~yM<Aon</t'~Kp.
la limite cas, de distinguer quelques mais cette qui st'pare difficult, qui doit tre ne doit pas, par cela mme, t o)~ t d'une apprciation particulire, dcv~ nir une cause de confusion. nous occuperons de la forme d'atination.a seulement 'ion~ conserverons le nom de m~aHco/M ~ypocAon~Wa~MC. doit tre alors considre comme une i.hypochondrie caractre une proccupation m''h)x otie :eHcapour principat et incessante de t'individu au sujet de sa sant. )' .~tarc, o~. cit., I. p. 3~). 20" 'us taquetf~ varit exagre de
Sans
doute
3)2
PATHOLOGIE
SPCIALE.
de Mic!)6a, est une des nombreuses espce affection, d'aprs dans une tn'-dielle consiste triste ou de la lypmanie )a monomanie en d'autres dans ta sur un mal physique, tation termes, exagre Cette terreur extrme d'tre au'ectc de maladies incurables,susceptibles particulire, teur sant, de conduire qu'on juge dangereuses, au tombeau. C'est une disposition
les individus a s'occuper de constamment qui ramen au fond d'eux-mmes ce qui s'y passe lire a chercher Cette consde la vie matrieUe. les oprations proccupation pendant l'individu des sensations finit par procurer tante de soi-mme <jn'i) faire croire qu'i!estreiiemcntce qu'il redoute n'prouve pas, et partui d'tre. -ans font te dsespoir des mdecins, Ces malades qu'ils poursuivent cesse latans pour dont avoir de leur l'explication ils sollicitent les remdes. matadie, et la fortune est des ch.ir-
L'invasion de t'hypochondric Symptmes. cite prsente des signes prcurseurs lente, gradue; se. montre de plus en plus. Le malade irritabte. devient tractions prouver sement observe difticite qui des ses il ne prend Il t'attiraient. craintes organes aucun plus est inquiet, got.
propos il examine
toutes scruputeusement les livres de mdecine, avidement converser avec des mdecins puis manire Au la plus point nette. de vue physique, les jauntre
proccupe, de sa sant; il inspecte minutieuattentivement ses il djections de l'hygine il recherche les rgles et prouve !e les symptmes trouvons les vif dsir de plus se formulent d'une suivants:
nous
caractres
sont ordinairement inconjonctives est le est le regard sombre, farouche, interrogateut. inquiet, jectes; iire sur la physionomie du mdecin cherche malade i'impression que souu'rances.H est sujet des bourdonnele rcit de ses lui cause les extrmits la tte est chaude a des tintements d'oreilles ments, figure souvent, chemars. Uexisteune sensibilit anormale, le malade ne peut que relle lui cause une surexcila douleur la plus insignifiante moindre contact, i) souiTre volontiers et avec courage tation extraordinaire .cependant but de t'affranchir de ses contiavoir toute pour qui peut opration comme Il est nonchalant, engourdi. inquitudes. est conserv; souvent mme les hypochondriaquesnt.u)L'apptit est paresseuse, et donne mais la digestion gent avec voracit nuelles une recrudescence aprs renouvellent des sensations morbides. Le malade devient sombre qui )t est sujet au mtorisme les repas des accs ses angoisses et provoquent une hyperesthsieptutt ni le froid supporter apparente te ni le chaud: refroidies. Le sommeil est trouble, interrompu par des cau-
lieu
MLANCOLIE. et (tes battements um' sensibilit La miction est claire et dans de cur; on peut alors anormale de l'pigastre. est ordinairement frquente remarquer une voussure
3i3 et
le malade
on observe des symptmes moral, caractristiques; des inquitudes continuelles au sujet de sa sant; concentre sur les mmes et toutes ides, toujours tendues vers !e mme
ses facults
c'est--dire la recherche objet, Rien ne peut lui enlever la conviction df ta nature de sa maladie. qu'il est atteint d'une an'ection ces ides d'extraordinaire; grave qu'il qualifie et le rendent absorbent toute son attention profondment goste. infini de sensations Il prtend un nombre pnibles prouver qui les plus di<rrentes du corps et souvent les ont pour sige les parties Ses ides sont trs mobiles, et ses actes prsentent plus inattendues. Il semble suivre u'f sorte d'indcision et mme de contradiction. prta lui donne, et tes rejette l'instant Les hypotes conseils d'aprs. qu'on un traitement viennent eux-mmes rctamer spdat d~'udriaques et peine sont-ils peine a-t-on ttaos une maison installs, d'alins, de suite leur dsir le plus ardent, veulent donn satisfaction qu'ils avaient demand avec insle traitement queux-mmes changer et charge, ses sortes ceptions quitter tts sont une sujets toutes, maison des se ou tout leur a la recherche devient nature d'une iHusions et des presque hallucinations mme mdication tantt et, fonctions devons arrive aussitt de diverde leurs conpartitrop par tes
quet-
qui, dtirantes.
rgime
ont recours,
un emploi
auxqut-ts ils
intempestif
qu'i'ois, diction,
ta cause
du
trouble
de
la
ajouter rarement
ou un se dveloppe chez un neurasthnique dans ces intettigences on voit se produire inune foule d'ides obsdantes avec ou sans den mme temps des vertiges trois intettectuets. ou
on observe
degrs A un premier tes malades degr ft < tre atteints de certaines affections t Frcdcric Dubois, M~ftte
Dubois
admet
priodes par
tourments ils se
la crainte s'exami-
palpent,
pAt~o/.At'yftC
de f/typocAondt-tC
et de t'A~MWc.
PATHOLOGIE
SPCIALE.
emploi intempestif On trouve, une seconde le dveloppement de troubles priode, nerveux varies du ct des voies digestives entct'a)dysphagie, gastralgie, g'e, constipation, etc. de la respiration et de la cirpour les organes culation palpitations, battement des artres, dyspne, etc.; pour )<& organesdessens bourdonnements, dtonations, btouissements, ctr. ennn on rencontre d'autres sensations accabie-' gnrales inertie, ment, douleurs faiblesse, sueurs, entrave subite l'exercice vagues, des fonctions etc. intellectuelles, A une troisime a un degr avanc priode, de l'affection, on observe t'inuammation et la dgnrescence de divers chronique des organes; lsions variables organiques surtout ayant pour sige les voies di~sde l des symptmes ttves; nombreux et graves, en rapport avec ta nature de i'an'ection. Varits. dans Brachct admettait plusieurs on rencontre varits d'hypochondric de dvssymptmes
nent;Hs morales
lisent et font
avidement un
des
livres
des
anxits
l'hypochondrie des ~M/n~Mf, de gastralgie, les malades phagie, ont des aigreurs, des ardeurs plus ou moins ils une tension prouvent de la rgionde p)c. l'estomac, est dite c~s~ L'hypochondrie les accidents lorsque prdominent du cote du cerveau. Les malades sont d'une d'noc irritabilit, susceptibilit tout leur cause un extraordinaires nerveux; agacement ils se bouchent les oreiUes. se ferment les yeux ils restent immobitcs~ cherchent se soustraire au hruit, la lumire ils sont tourmenta par une cphalalgie plus ou moins ils se plaignent intense que leur cerveau est gel, rduit en houillie, iiquen, etc. Us; ont peur de la mort, et, par une contradiction trange, ils l'invoquent souvent comme seul moyen d'en finir avec leurs ternencs douleurs. est cM/a~ L'hypochondrie les fonctions de la peau lorsque sont et trouhtees, de ce cte des sensations qu'i: existe elle est anormales ta moelle .<!p:?M~ torsque scmbie pinire soufrrir. principalement Elle parait avoir quelquefois envahi tout te systme gangtionnairc; elle donne lieu alors des symptmes particuliers, tts que desbatt~ ments dans diverses du corps, parties rcpigastn.. particulirement du cur, arrt palpitations momentan des pulsations; le battement est quelquefois si fort que l'on .~gastrique croire un ar~. pourrait vrysme sur l'une des branches sigeant du tronc cadiaquc. Scrtions s difficiles, particulirement de la salive, de la bile, du mucus intesHnat: de gaz anomalies dveloppement de la nutrition, etc. Pronostic. est toujours L'hypochondrie une affection d.grave, tongue dure, et, Iorsqu'et!e vient gurir, elle laisse ordinairement une disposition fcheuse aux rcidives. Les ides dlirantes se mehar des ides de peuvent et perscution former un dlire volution systmatis chronique (une Fcn-uc~~
MLANCOLIE.
3i5
suivant
J'expression
des
auteurs
des
que le pronostic favorise qui auront ainsi empire elle peut quand
eUes-memes. gravent tient des pertes sminales Lorsqu'eite elle peut habitudes d'onanisme, dispara!tre ont elles-mmes particuUcres que ces causes E!)'; concide souvent avec un malgr physique, qui persiste des mdicaments rparateurs. les hypochondriaques Harement rapidement enlevs les moyens
facilement, visible de
dlabrement
par diverses un catarrhe, une bronchite, simple revtent atl'pction gastrique bientt, de gravit. Aprs
vritable
les rechutes sont Brachet, faciles aura que la maladie le moraletle nerveux aura laiss dure pi us longtemps, et qu'elle systme de susceptibilit. Ators les moindres centr.d dans un ptus haut degr les plus lgres tes seront senties motions, vivement, impressions ta gurison de l'hypochondrie, assez frquentes. Elles seront d'autantptus inquiftudes insignifiantes feront toujours craindre Causes. MrCttitaire; La cause c'est une agiront une rcidive avec (i). dans une une sorte sont des disposition de diathse l'onanisme, smipertes des chre travaux tendait dans doute les que force sur l'imagination et
transmise origincHe Les s circonstances iabus des plaisirs chagrins nsdt's. des intet!(;ctuets Mm'
que
parait
elle peut survenir enfin, sympathiquement que chez l'homme; la suite d'atections du foie, les diverses. Les affections organiques des voies digestives, celles du actions les maladies rhumatismales, manire Les ruptions d'une cf~ur, paraissent spciale. y prdisposer la syphilis, cutanes, cau-st s dterminantes. J f~het, doivent tre galement mises au nombre des
7r!:M f.f<p<x'~Md'''.
p. 4M. Pans.
t844.
:{{(;
Nature )(;s diverses del'aiiection. opinions
t'ATttOLOOH SCHOALE.
Hrachet mises Dans une de par les divise auteurs en troh sur grandes cate~ies et ta nature qui une dans
premire
ceux deuxime, qui ceux qui une troisime, les humoristes, Pour veine
d'une
porte,
bile noire
aux
et
vapeurs
paisse,
nerveux. le systme du sang d'-h a la viscosit tenait aux manations de l'estomac, fuligineuses
etc. Pour tes solidistes, c'tait une irritation
de
l'pigastre
turbatrice
reaction
qui c'taient
transmettait des
au
cerveau organiques
une
soi te de
d'aura
an'ectious
t'estomac,
peravec
sur le cerveau. sympathique en n80 (t), exptiquc Comparent, des nerfs et des morbides atTections vent tes dans nerfs toutes et les du corps. les parties abdominaux, plexus dessches,
t'hypochondne
par
din'ercntcs
nerveux qui se trougangtions dans un cas unique, H a trouve, seinite gangtion et notamment pms durs et plus ptes que dans
enflamms,
au conles a trouvs Darhier (d'Amiens) Frank a enn- une et volumineux. Joseph aucun fait mais il n'a produit de Comparetti, s'accordent tous presque maisdansie nerveux
s'accorde de bien, fonctions a
contemporains
placer
)<j
ncessairement est celle qui l'est quelle t'hypochondrie, qui, selon les uns, caractrise donc c'est une nevropathie, de la sensibilit, disent des nerfs ganglionnaires, du sentiment mais se proccupent ceux du systme
caractrise cette
qui pathologistes. des troubles viscraux, et, partant, de plus ou moms Ce qui, selon les autres, de la vie de nutrition. nerveux
maladie, c'est une proccupation triste, exclusiv,
alors mme a la sant, dlirante et relative que cette derpresque disaient c'est une t'o~aj'/t~, Ce~ct nire est ftorissante;donc Grard lui Falret,Helhommeet et aprs (de Mortc.tu': t'organiciste, le psychistc. dit Dubois c'est une maladie donc (d'Amiens) d'esprit, dans te exclusivement ne git point Pour Brachet, l'hypochondrie
cerveau, nerveux ou de ni dans le systme mais tous les si trois important nerveux la fois sont que, crbral, dans compromis s'it venait ces ni trois en A dans ordres mme s'en te systme d'or~'ncs tcn~-tpt abstenir, la
ganglionnaire, systmes;
chacun
y joue
un <<
rle
~<c';
<
t'
/)'Mf/t~t'
tM/M!</ti~t
Mert~'t~.
\rnt.
MLANCOLIE.
3t7
de ces
mais, se sur
dans
cette plus en
assovides
montrer lui
paraitre
concentrer
i'ensembte
borne
dire
que
c'est /orm<
une
varit ce
ce
que
appeler O~'MUM.
n<rop<< on de
appelait
encore AiijOttrd'hui de t'hvsteric, vr(~ ()!U~ ()~ mai-, de la la dcnnerescence traits toutes nature de perversion ces et
rapproche
nerentrer en eR'et
obsdant, l'explication
davantage
description
moindres
ie
fragment
suivant
d'une
tondue
par a
tetravanct le jeune, par de repos, et aprs quelques jours chpz mon t.ere, Lne fois rpvcnu non! ) iture. chaque ne tarda insatiable pas a se d~ciarer.J'pro'tvais un appctit,un apptit mes par nt-aumoins repas quatre de manger; je r~)ai le besoin instant des nourrissants et tn-s d'atimeuts un choix toniques jou., je fis de plus dont ceux tels sont je fis le du chocolat, viandes )6ties, cmwunru~, d~s ou de Botirgosne de Bordeaux du bon vin vieux usage. J'y joignais priucipa) ne rf-vemes forces nanmoins a mes forces; et un exercice proportionna san-. cetht, avec un' grande se faisait La digestion cependant tt.ti.-nt pas. ce mais elle se faisait pour sanspront t'cstomac, la )~)'. )~re pesanteur taient les fces timides, toute reconornic, <'t pour puisque d~)cr or~au" abondantes. trs du reste taient Elles toujours !u).- consistance ni affinit. les fussent ou chautitmtsque de {'tus que, )t !~)t ootet quelque astringents contraijamais, dont je faisais usage, je ne pouvais boirons ou tes aliments seutement ou demeurer resserr t'trc habituelle, rcn.~t a ma prdisposition mon tube dans digestif et- qui prouve d~tx jours sans qu'i) s est opr selle, de cinq au bout modification. Voyant et dsavantageuse um hifn grande ressans satisfaire, sans euet, tait pour je le quittai rn~is que mon rgime en de jour de l'estomac toutes les exigences qui devenaient tnction aucune, un petit qui alors repas Je ne lis plus repas, qu'un j.tus imprieuses. juur se prolongeant parfois de mon coucher, l'heure le lever dunut jusqu' depuis momdre nuit ainsi et jour sans le ta nuit ;je pouvais manger f~tt .nnut dans Ce ville. sembtait toujours embarras d'estomac, qui et le ptus t~er tant mouvement le devenu perptuel, rellement tait dnier organe ne dans ce sac qu'ils tuaient Les atimeuts tes philosophes. recherche par ch./ estomac
Strasbourg
je de)abr
SPOALE. aux bout. comme Danades, j'tais de six mois, nouvet)econ-!u!. dit eu un autre con-
b\j)na d'intestins. il y douze an-' chondriaque, d'une~rande et suis cumune affection n'ai pas de force dans les jambes syphilitique je ma position dans les fonctions est cxcessivcnx'))). erectives ptetemen! drange le corps; Jesatiments feu dans ~f'ave; j'ai )'interiefu'b)'('de,)e que je pre)t<).' me montent tes os carias; deux a ta tte et me surexcitent, an*. depuis j'ai J'ai que jesttisen puisse matade, une un ~rand traitement prendre, atteint, intet'nunabtc nombre la. lettre nouveau de brome, enfin;
a ce!a !a
~rand innammation
nombre
d'annes,
j'ai etc.
etttptoy )'
tous
les
tfjnedcs
qu'un
honifnt'
ides
de
suicide, qu'i)
nous n's-
soufTt'anccs
seutcnn'nt
de
recours, et
une et pihn~,
'ie
traitement
ergot
sei~ic,
quadruptaient
!e desespoir et ta
j'' ne le nud.
d~o-
iation,
et )es ides de suicide. Je ressentais tout)"k'jusqu' !a fureur d'un misres auaibtissement Je suis dans un affaibUssement gnra!. compict. Ce qui me~oe n~'s te plus, ce sont tes battements du pouls qui reveittent la ides de suicide. de fois je me suis mis )e canon d'un fusitsut Que tout, tempe moments, mon action. qui m'ont maladie physiques ou sur ta poitrine; une mon ombre cur battait bien fort dans de maudis dit ptus ces affreux consonnn''t les bonuttes
toujours
m'empchait plus et je l'on m'avait n'aurais vivais plus ou fou, J'ai me tuer donc I';
ton~temps bien je
de
i'idt'e sant' de
est
maladies rien
laisse graves.
de'sirer;
tentatives
(de
la
toute
qui
avait
thu
tui-meme
venait nerfs,
b't'rs procure la ptu'ses urines avec it avait d.uts fuit tablir ;Rttorsquesoa provoquer urines rendues de une en
examiner,
les
MLANCOLIE.
3t9
notes dans une heures ou dans ditTrentes circonstances, diffrentes d'exactitude. Cet homme, comme tous tes avec beaucoup e-nt'f'e de journal d'irride distensions tait souvent tourment gazeuses, hvnochondt'iaqucs, du corps, de fausses perdans din'erentes tations et de palpitations parties it encore jeune; de vertiges, etc. Il tait d'aitteurs ceptions, de spasmes, avec apptit. dormait bien et mangeait de la force, de l'embonpoint, ;t~ remise son de biographie trs volumineuse Dat)~ l'espce qu'i! avait et deaa de son temprament de tous tes dtaits tuf~cin, pour t'instruire Tristram tait remont, comme ce pauvre malade .-onstttution physique, ShartJv. jusqu' )'po<{ne de la conception. hypochondriaqu<' en I! y a lieu de prendre et pharmaceutique. doit cire a ta fois moral la dpression morale et l'impresd'une considration, part grande d'autre malades; sionnabitit part les anoexagre que prsententies des sentre ta cause malies et les troubles organiques qui paraissent sations matadic. est de chercher soin du mdecin ).e premier avec bienveillance il doit l'couter du matade rettes les souffrances fort qu'il nin;urcs acquise, te mdecin aussi avec fermet, doit pour user lutter son de son contre s'assurer la confiance d'imaet ne pas traiter cette confiance endure; mais ides de douloureuses, et qui sont une vritable complication de ta Traitement. Le traitement de la mlancolie
de t hypochondriaque; jfat)~ t)isc sans rticences C<'s malades savants na)i~n dont viennent sont les excs
souvent
fx'mj'ations, du ~'pos et
de lettres, des des hommes artistes, donn l'imagiet le libre d'tude champ ce cas. rgter les on doit, dans l'organisme avec d'autres, obtenir que le malade prennf il ne doit jamais se mettre & travait!er
des
distractions;
dans la nuit. son travai) trop avant apr's le repas ni prolonger de ces passions On doit chercher lui inspirer quelqu'une qui vientels sont les sentidiversion sur son moral nent faire une puissante d<' cette mthode noble fnents d'* philanthropie et d'une ambition; 'titution des passions tait L'exercice la chasse, les connue des anciens, air, qui ont su en tirer made urands avantages. fwN. fquitation, t) importe aussi sir-. de l'amour. Lt's hains en ptcin voyages grande ta plus quelques tre devront modration travaux recommands. dans tes ptai-
de prescrire
du traitement, une partie essentieHe toujours on les fera prendre ne puisse m~ins que le matade pas les supporter; de t individu; ils les dispositions ou chauds, ou frais, seton tintes, it est bon de mieux qu'on les prolongera d'autant davantage; a~irunt froides sur la tte. en temps deslotions de temps pratiquer t) existe, une certaine chez ta plupart des hypochondriaques, paresse seront
320
PATHOLOGIE
SPCIALE.
des
intestins,
une les
constipation
qui doit tre soitous les jours des cas pour faire
ce symptme. disparatre amers de gentiane, de houblon, acti\'nt les extraits La rhubarbe, la les tiade et auaibties fonctions les digestion, empchent des ~ax intestinaux encore et la production tuosits qui viennent morale du matade. la disposition assombrir devra tre prescrite: !c de facile t'ne nourriture varie, digestion, matade Les sives, ment mme vitera abusions rendent on doit soigneusement sur froides d'utiles employer les boissons la une colonne dans trop excitantes. frictions spinale; rvutrarealors a ces des vertbrale, le cas de doutcur
services
mdication nous
qu'il indications
nous renvoyons pos du traitement: dsireux sur ce sujet le lecteur crits une tude plus approfondie. Nous nexion decin ne pouvons de Brachct terminer Quette toutefois que
mettre a prodevoir croyons aux nombreux traites qui ont etf nvrose de faire de cette curieuse sans ici une sa~c rc)'' m-
)) ne compte le traitement, dirige qu'il pas tes plus capri la maladie la plus rebelle, el aux malades a. affaire te payeront cieux et les plus injustes, qui, au lieu de reconnaissance, et en le btamantamremf'nt: en te quittant, de ta plus noire ingratitude que dbarrasse
sans patience,
mais
leur d'un
infidlit p:rand
sans ide
ne poids,
l'afflige
il est. dlivr
comme d'un
mme
dit
Lentitis. m"r')se.
malade
du bien
arrte
murmure
qu'on
tui fait
s: La mlancolie
!U~K.U.CSE des
religieuse
principalement
par
ides varier
tixes l'infini
et
des
hallucinations les
de nature
selon la dcrivent
allemands
systmatis'). dit Catmei). Le sentiment si universel et si consolant, qui religieux lui ait assil'homme, quetle que soit la ptace que la Providence porte a s'incliner flchir le genou, suprme pour oifrir A l'tre gne ici-bas, de est sujet a plus d'un un tribut d'amour et de vnration, genr'perversion. L'on jours prte crateur. L'exattation peut s'exhaler touen rage forcene, dgnrer le contre en imprcations et en blasphmes te dsespoir, des penchants les plus honteux, souvent le penchant au suicide viennent coiupt'voir la pit sentiment p. 735. religieux cnhn, les infortuns atteint
et qui peuvent religieuse, Les auteurs te malade professe. avec les dtires
MLANCOLIE.
32i
les plus dsesdlire sont poursuivis de cf pnibte par les ides nxes d'entreles plus capables et effrays par les hallucinations prantes, dans l'me (t). tenir la terreur une forme revt presque constamment anxieuse C.'tLt' mlancolie les malades les angoisses s'expriment par scu!p!tient qui tourmentent des ides d'un'' des frayeurs Ce sont religieuse. des scrupules conscience pas timore, qui n'ont de damnation. et des craintes nxes de nature se reprochent se lamentent divine. avoir leurs actes, leurs continuellement de crimes qui partent leur raison
ces ft presque toujours de leur t honorabilit parfaite tre la cause t)< prtendent ils sf croient ncnu public un degr <;an- cesse,
n'ont jamais qu'ils des viols, des vols, des assassinats, commis contraste avec accusations font un singulier !)s s'accusent existence de tout passe. le mal qui se fait leur voit en ce monde; est un existence malades
affection,
les
d'horribles quelquefois pousser de t'enfer. chaque instant tes tortures redoutent on le comprend, sont, Le- illusions et les hallucinations inspadans tout forme semblable d'alination; rat'tfsd'une ce qui les envifautes de leurs des indices accusateurs voient ronne. ces alins imaginaires. incf's-antes La ils entendent terreurs. des voix menaantes qui renouvettent
leurs
d'une ordinairement, pers'accompagne, religieuse les version profonde morale, qui pousse perversion de la sensibilit dans cette affection et suicides: c'est maintes a des actes homicides les plus ineoncede mutilation a observ les exemptes qu' ) on ~tb! it des actes nuise livrer t) n est pus rare de voir ces malheureux des et ptus souvent contre ceux qui les entourent, ~ihh~, dangereux avec une ils savent eux-mcmes: ac~s <te mutilation contre tromper de tes surveiUer. des gardiens rusp ''xtraordinaire ta vigitance chargs metancotie malades ~')!<s<'utement.dit Wachsmuth.ces le "u. avaient des ctous des couteaux, pour :t des actions viotentes (h( trh<'nt se tivrcr paonnes se torturent, se faire du et nuisibles se coupent mat, mais ils contre les
des crimes, commettre a faire le mat pour et tes choses: formulent accusations les hixarres en quelque qu'ils sorte, ju-titier, leurs propres s'abaisser contn- eux-mmes; yeux et pour s'humilier, vritablement aux yf'ux des autres, en un mot pour tre non seulement les et ils choisissent le paraitre mais encore pour pour 'upabtes. ') t.ihtK'H. fft /tt',t'on!'f~-<'<' (. t. p. At'tff f~icf~tt'
t)Am);<ET. .Mx~tt~c~ men~a/e~.
Je t!M''p<t<A(~0'y~Uf.M~<ft<
322
PATHOLOGIE
SPCIALE.
victimes
de leurs
mmes ils
auxquelles sentent
s'y
des accs paroxystiques sujets lypcmaniaques excitation sous la forme d'une tantt plus ou moins qui se manifestent, sous la forme d'extase et d'un vritable tantt tat catalepliintense, ne paraissent situation les malades forme. Dans cette dernire plus comils restent dans une immobilit avoir le sentiment d'eux-mmes, et ils plte, mais moraux, les aberrations deviennent encore insensibles la douleur non seulement l'une aux verrons excitants Nous physique. caractriser gnrale plus loin des varits
de la sensibilit
de la mlancolie les plus remarquables que nous dcrirons religieuse, et de lycanthropie. sous le nom de dmonomanie une classe de malades En ~su?H/, la mlancolie renferme religieuse extrmement qui les nent lieu natre ment dangereux pour les causes entourent; la mlancolie certaines comme eux-mmes, qui la dterminent n'en pour les personnes sont celles qui donmoins recondoit pas activer nattre puissamdes idce~
que
le dveloppement l'exagration
de la maladie. une est Elle des d'eMono~n', forme, La~'Htonoma~K', varits les plus curieuses de la mlancolie notre religieuse;
devenue consiste
une aSfection tout & fait exceptionpoque et la croyance dans des hallucinations particulires cotte an'action dmon. Longtemps on a rapport de nos jours de la encore, un certain nombre de des infortuns qui possession fi des pratiques et ont recours
La
exclusiWa.chsmuth, presque d'aprs appartient attride mme ge que les vertus superstitieuses )e& des esprits, au magntisme, l'lectricit, les apparitions aux curiosits tournantes et les esprits frappeurs appartiennent de notre poque, de mme entin que les mtamorphoses l'antiquit. un haut sont perverties les affections dmonomancs, ils en haine toutes les personnes de leur famille, prennent de meurtre, des ides facilement des actes de fureur; c; p. 'J8.
ti) WMhsmuth,op.
MLANCOLIE. d incendie. de suicide les dominent presque est teint. constamment. Chez
323 tes
de pudeur i'Cftxnes, tout sentiment bizarres les unes hatlucinations sont ptua et leurs Leurs inusions d'un vue sous ta forme Le diable se prsente leur (H!)' tes autres. et parle par t) pntre dans leur corps eh)' n. d'un chat, d'un crapaud. te leur arrache ii les brle, de leurs tt s'empare )<'nr bouche. facults; de infecte de soufre, une il rpand autour d'eux odeur Ct'rv'a.u; hom'. f'.fs etc. i[ .-<' livre du Aux femmes, t'esprit a de crimineUes surettes croient appartenir horribles propre mal tient des propos au malin obscnes, et Tout qu'ils jouissances. et me corps poussent, les violences
matades
qu'ils
ne provient personnes, ) ) ~.ud d'autres il faut en accuser le diable -~nt pas responsables, t un ont toujours ces malheureux, ditWachsrnuth, f/t'st pourquoi ils ont toujours c'est pourquoi t.hj") d'horreur pour leurs semblables; aussi autour d'eux. C'est la terreur (Spietmann peut-tre r~mdu tes irnputforme d'alination aucune autre ne voit dans p;n(;e(}u'on se montrer avec t'homicide, siou.s au suicide, et nous ajouterons ![)tt:u)[ p~\ On a admis )';)tis le d'opinitret, et avec avance, <~ ~w~ tf diabte des et une parce que les tentatives se font avec catme. redoutable. persistance de dmonomanie ~c~'s dmonomanie externe, groupe,
les
malades
ont
ce ne sont pas de vrais possdeexternes, rapports ils le sentent; ils le touchent, tn.ns ils voient le diable, ils t'entendent, ce sont des haitucileur corps: s' (t)ement ils ne le portent pas dans Cette forme de demonon.i~'ns et des illusions d'une nature spciale. !)):mi!' est la ptus frquente. alterner avec les ides dmoniaques, t.c- ides ambitieuses peuvent ''t il se produit ("dc m.~nats unesortede ddouhtementde par t'est ensuite le diable par tour tour. (Voir lui parlent '~M-t<-w<' groupe, dmonomanie la personnatite; le bon Dieu; te matadc et !e Esprit
tig. ti.) ~) tes individus t. interne, comprend te convaincus ceux sont v iitahh'ment qu'its portent qui possds, de la sensibiHt ce cas, lsion H y a, dans tli.tbhdans leur corps. des hypochondriaques n~ttte. Ce sont en gnral qui ont des doudans la tte. mais dont ils la poitrine, ms dans t'attdomen, dans 'i( huit .durent des le caractre. t)ort'ory~mes, sont internes des articulations, le simple Le craquement des artres et des frmissement le moindre des s'ms articuls, pour la voix des pris pour
~).tncs tmms
tts disent du corps, t intrieur que le diabte par! qui habitent tes horribles ne pourraient et qu'its jamais profrer ;tt !rur ttom'tte. forcs. s'ils n'y taient (Voir fig. i~. p.u~h's qu'ils dbitent,
!.f ~'u'<!<M' groupe est caractris principalement par une sorte
~t'
~24
PATHOLOGIE
SPCIALE.
On entire
tn'c.s' des
!es
<<'(/tfn"<t'~<"r'f't ~<n'
MU~COUE.
daot '~n pe)tt. encore tes en rencontrer quetquca Ce que l'on exempter a compris remar'}uab)es, sous
325
sm'tcn.e/. Lycanthropie,
)'
-[tt'uu'n~mttuc.Lt
m:).~tttc:ttc'Jntb)c(;t)arn~cdaf)stc<'tft-pii,enet'st
.ur~'(i!'t~u<)h'tn.'if))t;ms(jni('unt)Ct)tsu['iaFr!ift<'t',<tV()u)u-!cpr.ci[ntcr[):tr hhn.trc[')rs''d''t):trr.ts<<ertt't'it.th!i~ttf'f'tit'jtduD''M:')<ititt)'f. foittaton t~'t'' cuuh'f t~sau ('fth' tes de dt? typemanic de de~rc. tu des on vahcrcnpor-
/f'af~<7~!< cs))''c~' de
<aM~<~<w< dcmuninquc.dans
correspond
tesqueHes
nbct'rat.ions haut.
~cusibnit.c
et
temdccs
supcrsHUeuscs
plus
~C
Dans ta
PATHOLOGiK
!es malades
SPEOALE.
se croient en
tycanthropte,
changs
btes
s.m-
vagcs
buricnt,
:en
its
chien,
aboient,
en
)onp;i!s
i!s imitent
sautent,
par tours
ils
rampent,
gestes, par
ils
mordent,
)eurs cris.
ils
!c.s
des de
animaux
en
de
dctir'~ de
source
manire
dans
et
plusieurs
ta Lorraine.
pidmique de la parties
Le mal
au
cornmenc. )a
sa
Hongrie,
avait
dans ces rgions, et cucroyance superstitieuse rpandue vant le paysan morave ou hongrois tait persuade laquelle qu'aprs ta mort Fam de son ennemi non seulement lui appar.utrc pouvait sous diverses envers lui ou les formes, mais exercer bestiaux des actes de vengeance, si )e corps renferm dans [a tombe n'tait pas Sous enciou. Pinuuence de ces putrfi ou ides absurdes, quefqucs individus a !'exa[tation rvrent ports bientt ces qu'Hs voyaient
spectres malfaisants, ceux-C! tes preftaient ia ~orge, )estran~)aicnt
dans
une
ne tarda apparition passe communiquer et. bien la tt maladie devint personnes, L'eiTet de gnrate. tait ordinairement si vif. qu'aprs t'avoir deux prouve sang. fois. Je fut rveur tait puis tel et mourait dans un tat de s\nportea un point les magistrats malades, morts sauver les pour que, furent ne pouvant obfigs On procda ces imagurir de laisser vio)er en forme n~ir
b'ur
Cette
Le mal
vivants.
et on entendit, dos tmoins viotation, & charge et & dcharge on ft faire !es visites les plus scrupuleuses des cadavres accuss .'t leur trouvait iorsqu'on on tes condamquoique signe de vampirisme, nait tre brutes ou encbus du bourreau par !a main (t) Les victimes des vampires tombaient en maigrissaient, ptissaient,
consomption, tandis que les morts engraissaient, prenaient des con-
teurs
tout
fait
apptissants,
et remarquable imaginations
que e!!e
H. ;t tait
exercer sur
la peur,
superstitieuses.
plusieurs anne environ cas d'a)'e"atio)) avant, son mentale, arrive dans La fo!i~ n~t~
eontr&riets. Il aftirm'' service, a la suite de que)ques <Urc possd du drnton:cen)i-ci donticiit'dans son ventre sous ia)ort))c<i'(in.sct'j)<-)!t. apris t.emutade pousse de temps autre des cris bigarres; il s'exprime partais <tans unetun~uetncomprhensihte c'est ators, dit-il, le diabte qui parte j'.n -i bouche, n s'tabtit fjuctquefois t-ntre )t' dmon ft lui un vritable dia)o~ dans icquetii a son esprit de lui susciter reproche dti)nauvai.-it'sp(.'ns(-< tf nous s(fppn<.i '.cuvent de fairt; venir tu bourreau nn a u~' pourntt'ttrt'
) .~oi't'o~ 'i'')a.u-<hf'\A'M('yf'w<7A..t.j.p.j;,o.
MLANCOUE. existf-n.-R minis'res t'njo"ri) qu'it ne peut En plus supporter. consolation aucune couteau, vivement une lui et se fait bout de lui de vain ne au imptore-t-M !e calmer parvient une blessure jours. ia vie. secours son grave,
de la reii~ion, un drobe
cou
heuxnsetocntputtreHurieau nous rt~ahH'ju'it reproche daat ;n-'juiert c))aque instant l'objet, ventre. jour de
A peine Le dlire
intensit ouvrir
!c
il parvient rsulte It en
rien ne peut modrer; que la surveitfaxce le ventre. Maigre de fer, et s'en un morceau cacher une plaie et une pntrante partie transversale, des
d'o sortaient t'pip)oon )[T~t;!))iers, et aussitt .t. ) niers furent i-t'-duits, de points au bout suture. Malgr
ie"
intestins;
tes
a t'autopsie comenus
Entre de trois joufs. trois vers lombrics ayant Cet organe t'estomae. dans fond t'unc rou~etre, correspondait quand la de la a une ptaie
mis"s en eonptaie lui furent prodigu: attrations notables, centifntres vingt en outre deux d'environ qui une paratt semblait de utcptee avoir dt
plus
prsente ~fraudeur
mort bonne
perforation de l'abdomen
ntarch''r
cncon'
chez
lequel
les
galement
protestantisme; se dclarent Le
chez dmon
a la suite conseille it a
diabte.
sa volont, d'une
conseils
intense, dnist,
se
tte
d)ab!es; quinze
couleurs
monde
yeux en
n'existera
fantmes
transforment
fh.)~;es; toujours
ce terne,
qui
bleu couleur
lui
parait verte ou
rouge, brune;
ia
lumire
des nues secousses spasmodiques; qu(!<)ttes sa tte derrire existe de lui; il se ti~ure qu'il dans c'est nous faire sentir force veut .t toute dia)d.;s. lui H voit dans certains moments cesse etc. comme de lui il ne est damn; ~j.eto qu'it entier va s'abtmer, que te monde
lui semble jour dans les membres du au-dessus voltigent sorte de grosseur qu'il ses tumeur que logent, de n'y sang a ptus le dmon de Dieu,
ptuie qu'it
2)"
CHAPITRE
STUPIDIT
/~cHcp ~~r~'c, S
a~M' ~a/a~/xc
~crw~-r~jtc~,
.4meM<i
(~feynert.
(Kahibaum).)/?a/;HMM~y~o. GNRALES.
CO?<Stt)KRATtOKS
de .s'/M~e~c.tes auteurs ont dsigne une forme franais d'aiination mentale dans particuiirc certaines manifestalaquelle tions diirantes maisdont le symptme peuvent s'observer, carac~Mde stupeur de l'impossibilit <~Me est un tat accompagne plus ou moins dans laquelle se trouve le malade comptte de coordonner ses ides, !a nature de ses sensations, et surtout d'apprcier d'accomptir les actes de la volont ncessaires la vie de relation. La ~t<~eur, d'o drive le nom de s~/tt~, donn il l'affection (pic nous tudions est un ici, phnomne dans les cirque l'on constate constances les plus diverses. Elle rsulte d'une morale et prostration intellectuelle ctre porte au degr qui peut le plus lev, par suite d'une de l'exercice suspension plus ou moins des fonctions complte Elle prsente psycho-ccrhrates. naturettement. suivant les circonstances au milieu desquelles lopper. La stupeur d'une exempte d'habitude suspension se produit motion quelquefois soudaine et et. semble forces des elle formes vient se varimes, se di'vela suite
Sous
le nom
assez
!e plus souvent, succde, a un tat monta! ancien dont plus ou moins elle constitue le plus accentu. pour ainsi dire le degr La stupeur peut tre aussi la consquence d'une )sion traumatiquc du crne, d'un coup, d'une chute sur la tte, d'une crcommotion elle survient brale sous l'influence quelquefois des narcotiques, ou bien on la rencontre dans le cours de certaines affections de aigucs, fivres etc. Dans ces diffrents adynamiques, n'avons cas, que nous pas A examiner ici, e))e se dissipe plus ou moins rapidement. Pinel le a, Historique. l'attention premier, sur cette appet forme de maladie sous le nom d'~t'o~mf, qu'il avait confondu, avec l'arrt du dvetoppement des facults intellectuelles.
STUPIDIT. Certaines
les brusque, que toutes autres entre remarquaH cite, exemples ou oblitres. suspendues voit une action artiHeur sanglante, cctui d'un jeune qui, dans bks, il & ce spectacle, de feu ct de lui d'un tue son frre coup son chose une remarquable, comme statue, et, rMto immobile, et arrive sur te dans cet et glace Pinel de tat nts une la de telle d'effroi, maison la mme stupeur, qu'ont troisime fait une telle impression paternelle teUe une dans et le jette famille, cette mieux ne ralisait que rien et anciens tant de potes peinte les dans les immobilit indiffrence fonctions certains de l'en-
dit une
cet
auteur,
doues
d'une
commotion
consternation immobilit maternes. D'aprs tf'ndcment, cette sorte tisme point toute
les affections
comme morales, entirement suspendues apathique fixe, sans de geste etc. porte expressif; tous expression,
caractres
cas, et idiod'un
comme une forme la stupidit particuhre avait considr f~quiro) forme le nom de dmence o:yu< il avait donn d<' dmence, laquelle est plus cet auteur, son invasion, de gurison; ajoute susceptible facilement elle gurit chronique brusque que celle de la dmence etc. des toniques, [ai'tc du rgime, l'observation entre autres, remarquable d'un malade citait, t~quirot un tat contraire d'un tat alternativement d'agitation qui passait les yeux fixes et ternes, la tte penche, On le voit alors d~ stupeur. il reste ta les objets extrieurs d'une insensibilit pour comptte abonUne mucosit de l'habiller. c ou on le met, on est obtig p!:u est invode t'urine l'mission et du nez de la bouche dante s'coute (ontaire; il refuse qu'on veut lui :(usoiu que rien ne peut observe chez lui, qu'on t-on sur de prendre faire prendre des aliments il serre il la mchoire garde priodes gaiement. un lorssilence quelques vaincre. Dans il cause liquides; les courtes et
volontiers
en lui, dans la priode ce qui se passe de stupeur: est nulle, pas, je ne vois et mon intelligence je ne pense tat, dit-il, le silence. les choses, je garde n'attends rien; si je vois, si j'apprcie sont trop faibles mes sensations de rpondre; n'ayant pas le courage sur ma volont. agissent pour qu'elles tre cet tat, dans peuvent alins, que plusieurs ajoute Hsquirol attentivement, de les surveiller parce que, importe dangereux, etqu'it se ils cherchent de leur habituelle stupeur, sortant par intervalles les plus funestes. !m'cr aux actes est caractrise par admis a galement que cette an'ection Ceorget des ides et l'obtula confusion la suspension des facuttscrbrates,
PAT)!OLOME SPCIALE. Los t'etat malades dont il cite its ('observation se ont
ne pensaient que en ~rand mais si nombre, d'en aucune. exprimer Kn catton simpie tantt t8:< Etoc-Demaxy de !a monomanie diminution dans itcn des )a cessation rattachait
ta stupidit comme une comptiet de la manie, tantt dans une qui consistait facults intettectue))es scnsitives, de toutes tes fonctions comp)ete )a cause du cerveau. est. partage surtout attache chex comme qui
mais en
considrait
et
organique
t'infittt-ation
malades
facuits, moins parmi
en sont
des rapport tesqueis
auteurs,
citerons
ne!, ptus Le
Moret, Marce, Detasiauve, ou moins contradictoires. !)'' ChasHn suivantes admis fait f'2;, dans un
ont travait
mis
sur nous
ce
sujet
des
opinions fait k-
que sortes
rsumerons,
renexions
Dagonct (3), aprs avoir ['autre sans dHre, deiire, stupeur, agitation stupeur. accident, Ach. dineren dans [aquette des suivant on passagre, EHe peut. ~rave, Fovi!)e tes
une
de stupidit, t'une avec de cette sorte de description une ides, et de t'oute. et de lit ou !a suite d'un bien l'autre hatiuforme
dans
les
d'oprations, d'hemorrha~ics. )ni aussi, deux (4) admet. situattona monttes dans ia stupidit, l'une avec detire metancotique, par
deHre,et
caractrise
cinationsni
une
suspension
simutant
ahsoiuG
)a dmence.
de
)'inte!ti~en<'e,
C'est, dit-it,
sans
une
de dans
foiie les
dans
ses
aitures,
et
difficitc adoptes.
A faire H
rentre!
ie groupe souqu'i) dcrit t indifjue par di{Trents travaux h t'ctran~er, partien revue, des noms ajoute diffrents i)
passer au miticu
H.t.t!ta)'~)-, .')/ )8~3. M<'d.ft/c/ ~yu:. (UtMhn. m<<7.M;/(7)., )8i)2. t'e/a na~ftnet. ~M/x~r~tM. :8'). M~ps'/c/f., A. Fovittc. f\'o~MM </tc/. de w~ t. Xi, p. 99 et suiy.
STUPIDIT.
Mi t
et frop
)-h<
par
nos sous
voisins le nom
pour
dsigner
)jt
a dcrit
deA'a~on~
des cas de conpartie a c<t'' du dtire sysWestphat une fotic ai~ue ar~c /<wfn~' tftit.d isc pr! mit ifcht'oniqup ( F~'rMcA' !innuence d'hattude confusion s"us r';7;<f7.~A< qui s'accompagne cin~tions mu)tipfes. laforme Fritsch.en i88i,dcriventbien Srhactpr, en 1880, etsurtout une grande comprend dcrit tn's rapidement, d<' t~Ue caractrise tusi~ti h de t'csprit rneitteur travait d'anotement, par un tat avec ou sans hallucinations. est cetui de Wittc. de drgtement, une d'obexce!!ente
en avec soin. non mentale, th ription de la confusion et de ta m!ancotie, mais aussi des formes s( nh ment de la manie /aHO!a en AUema~ne o!~t', et qui comprennent :n~u! s, appeles tes dinerents dlires .~t partie ('e qu'on en France, primitifs appettc, Il comprend sous et ptus ou moins systmatises aigus. )))us ou moins 'f)'<m sion. de ~'w~'r~< le dlire Tuke toutes les foUes qui des s'accompagnent cas de confusion fait de <nfumentate. une part cotnpris ):!)< kni)) et ('2 aigu. ont mentionne italiens, ta stupidit
Mur-cHi :t
groupe Diiuitioa.
aurait
galement
facults, comptetcdes qui ptu~ ou moins Umites. L'exercice A ses ptus extrmes porh'f a lieu, est tui-meme la tftt' ( hietk. torsqu'it "u~ju'nsion;
qtt) t! tes
sur une suspension repose tre dans quelques cas peut imparfait de ta vie intat de
fait
c'est
matades
en
ne
cu'et
un
chaos,
se
une
reconnaitre;
df lafort
peuvent
hit
du i! y a chez eux perte de conscience ~ainar~er. remarquer de la volont. et. mme suspension b'mps, des iieux. des personnes, un'' aneftion ta stupidit, pas comme torsqu e)te ne se manifeste tes son expression ta ptus dans gnratc peut prsenter primitive, f)
< ~-)jt''nts des aHections menta! s'uxqueHcs ptte succde, c est ce <}uc
vt'rrons .t tien
si. par ptus tard: te ptus ordinairement, tes terreurs, est pas tes il n'en
!a
ides
a une disposition 'Lyrtoppee, f)):mi''re ses symptmes, d'tre, d's indications thrapeutiques
'~t~quentt'ohjet d'une tude
une fois qu ette correspond, de a sa l'esprit, qu'eUe spciale reconnait ses complications. qu'elle et
description
particulires,
et d'une
qu'ette
separct's.
doit
tre
par
ucr!i<). )S~t. V~tr ~u"si Sc~tr~ '~t Chasiitt..<)'c~. K~htbtum). ~'e ~/t''. 'h" tSMi). <f H)~<)<' MfM</t, ~<t). ). )SS. ~~trseUt..M<M'<~ f~<'M''t!<t''
<)f''
:!M
PATHOLOntH
SPROALE.
On
pourrait
se demander
si~U('t'i'unf'd<s)'ortncstcsp)usrcrt)arquab)('s heureusement <'))oisi< c\))t'ossi<)n pt'pndcoutntuncmentt'ctat d ide, d'un sot que t.n chose stupidit i'iudividu, que d'un caractrise nous uhservnns de stupeur,
d~-
frappe
f-'i~t.Stupf'm'.Pty!)ii!<u.)t'ab(,'nd)))it;
mutisme.
et il serait de trouver, sous ti~ence, prfrable sion moins et ptusscicnUtiqu'j. vu~aire, se munifcste Quoi qu'it en soit, !a stupidit p!tts<H\<'r:es: dans tantt cHcs<'n!Ot)t['t'comme
conditions
trattsfnt'tnatiot)~
c<'rtairt<ari(''tt'sd'a)i<)atiori<ncnta!e,deiama<)ic,dcta!n~)anco)ic.
la tension et t'epuisement des forces tnoraics et int~'ii<'s<)uei)cs tcetucih's ont ct<' portc';s au ptus haut degr; dt'' au contraire, tantt, se produit d'cntb)c<? et plus ou moin~ tcutefncnt, ;') fa suite d'un anaihiisscnn'ntdu conune dani-th.; cas d'anctnie nerveux, systme prot'on'L-,
pres des excs vnriens rptes; ({uciquefois encore d)e survient
hrusquetnent,
epiteptiques,
aprs
aprs
des
des
impressions
aeees maniaques
morates
intenses
violentes,
dans
des
tesquefs
attaques
s'st
produit
une
dperdition
plus
ou
moins
rapide
des
forces
nerveuse.
STUPmtT. Elle verses a par consquent que nous tcherons des symptmes de rsumer. atteint variables et des formas
333 di-
prsente. quette que au dveloppement de sa maladie, une phyqui ait prside mais qui peut ette-mme des dispoS)')!tonuc caractristique, indiquer [a figure diffrentes tantt. de stupeur sitions d'esprit empreinte et tes sensations e\~rime ta frayeur tes traits sont contractes et nh~'s dnote ~~ro~ cependant, par l'animation (L la pense. Ces cas se rattachent te malade pnibles qu prouve te regard, triste. profondment t activit qu i! montre, persistante a la mtancotie avec stupeur (M~la stupeur, dmontrer psycho-cer'
L'individu
de stupidit
~<M:/a, f'M~</OM~a). au contraire, tout en conservant de Tantt, l'expression )es traits sont retaches et te regard tout semhde incertain, in' rtie de h):t)e, ce que la pense et t'abscncc veritaNe de l'activit
encore sous le nom de t/t~ nous dcrivons ~y~ notre attention. M~<e, et ce qui attirera plus particutircment < ''tte expression la physionomie, soit de frayeur avec que revt ch.nnement. soit d inertie o~ p~us ou moins complte, c~'r~~n~ </<'M.r X!~M~<)n.!p.<vc~M/<'s
essentienement distinctes, ctdont
!<' pronostic est diffrent. hans H~ ras, ordinairement moins ies ides dtirantes et tes grave, t!")ihtes de ta sensibilit tre au plus haut ~<tc peuvent ports dans t ax~v fVM, au contraire, d'un pronostic df.:)' ptus dfavorabte, tes manifestations dlirantes n'existent plus, ou, si eHcs existent pour niosi ~i'h) dire aucune t'etat de germe, influence. ettesne sauraient plus uxent tes exercer te mme sur t'indi-
Les yeux, chc/.testupide.sontademi "unt quelquefois timidement dirigs tantt fortement dit;)t';cs, contractes:
p'todre a un dfaut d nergie de t'activit
ferms, A terre
t':ms s~tvt'nt
ta forme
on
rencontre
s;)i). unsi~ne souvent dfavorahie. can'm de paratysie j~nrate. t, a//i<'wA'du stupide est remarquable: t!n~ itqui a~ roupi tri~e. taciturne, sortit' t~n' r:ts
s"ntre; r< st.'
pupittaire craindre
distinctif
de cette de ce qui
de son
de lui :t te
baisse; lorsqu'on parvient avec une sorte d'incohrence; ides dnotent ta confusion est
ta une
malpropre,
saiive et tes sitencieu\.
ses
scrtions
cheveux
librement
statue,
su! ia
poitrine
)e< mains
b)eue<.
froides.
pendan)''s.
gardent
ta
Mt i.
PATHOLOGIE
SPCIALE.
leur donne, ou retombent position qu'on parieur propre ofi les abandonne a eUes-memes. (Voir fi. :i3.) !) autres ibis on le voit se tivrera des actes automatiques. les mouvements qu'd prs de lui, s'arrte Le p/a~'A't~c est la sa!ive visqueuse, fueneHe l'individu derabte: est retenue a t'ouvrit' faire, emboite en mme temps, etc. que)<)ues malades des ftide, dans qu'eHe s'chappe ta bouche, s'coute voit le pas porte deux d'un au etes
poids
cbc/.
ptus
de~t'e: o~ h'vres,
et ce n'est
e))e peut tre garde par heures, et alors eHe rpand une tre d'un augure assez dfavorable. Les ou sous
ta forme
(}uetors<{u'onfer('c c"nsipfus ou moins pendant piusi.'urs parait ptus mora! et de faire. me)ne et
e-.t
Ce symptme.
individus
atteints
de
un)ins
intenectuct,
aux
ce rapport,
que
distinction
t'a(!'ectibn
ahs~due. queuses
on peut pincer, exciter tes !<}))mai~des, pique!'ies sous !'inf]ucnce donnent, de ]a. douleur, Je monxiff; et p!us tard ils affirment n'avoir rien ressenti. (es scusations au milieu
de
douloureuses troubte
sortes,
rcssentic.s
du
toutes
et de taconfu-ien
internes ou ex-
impressions
sensorielles dont ils sont te jouet: il h'ur et avec ies illusions tors impossible de faire sous ce rapport aucune distinction, tout se meie et se confond dans teur esprit. L'individu !a douh'ut'; la preuve en est dan-. J!: peut trs bien sentir mme des traits de la figure lorsqu'on aucun mouvement i! ies prend convictions le pique, se pour pour des ou qu ou sousU'airf preuves te d'une
de ien)'
contraction
)e pince; seulement il ne t'ait aux souttrances qu'on !ui fait prouver; et il tes rattache aux qui) doit subir, dominent. Les
manire
detirantesfjui d'aijteurs
par suite
(~'t'cr.<e.s
assez
/f.w~oM;;
re~uiiere;
organiques
cependant
s'accomptissent
tes matades,
i<e-eusibiii(e
succomberaientfatatcmenLsi
et de teur
dfaut
d'initiative,
l'on n'avait
oublient
soin
ta faim.
de pourvoir
ta soif.
<-ritir)u's
L'absence des soins replus urgents. situation que teur c!ame est certainement le ptus grand courir. danger (pi'i)s puissent Cette inertie dans [aqueUe ils se maintiennent, la h'nteur des motile dfaut vement' unissent une entrave d'exercice, par apporter ptuou moins fcheuse au jeu normat des fonctions de t'ecouomie. La repn'ation.jacirctdaticm tes mouvements h<'mat.o.se se font souvent d'une et ralentis, iacircutatiou tuanierc donnent, et aux insuffisante: tieuaum' diverses faibies respiratoires, a f'emharrasde incomplte,
besnins
jes
STUPIDIT.
3:~
del, qui en rsultent; t'innitration des extrmits, est variante, il participe quelquefois alors la
prcipit, principales
les
n'tourde Mais
ordinairement
supprime,
d'une
c'est
prochaine. gurison de l'tat MCM~ que la stupidit on sous ce rapport & tudier; dans l'une, l'affection s'accom-
dans l'autre, le dlire sensoriel manifestes panne d'un dlire sont si elles existent, dtirantes, fugitives n'existe pas, ou les ides sur le malade. aucune influence exercer et ne paraissent dans laquelle la stupeur admettre une ~OM!~M<' forme, On pourrait vient.se Il's forme. rae'ere centrer; verrons, confondre avec l'extase et la catalepsie, dont elle emprunte caractres c'est ta stupidit principaux; alors des hallucinations On constate les sur toutes lesquelles religieux, dans la forme un tes sont cataleptique plus ou les pendant leurs temps membres. moins dtirantes extatiforme, cataleptisouvent un caaffectant facults viennent la position les alins se connous qu'on atteints le a conservent,
manifestations
la ptus extrme au coin de la confusion marques tout raisonnement des notions indispensables logique de de dure, les ides d'espace, c est ainsi que l'on voit disparaitre les combinaisons lieu, etc. intetlectuettesquienrsuttentrappeUent, le rve; chez le rveur celles d<stors, pendant qui se manifestent il y a suspension de la volont. comme chez te stupide, en gnral des sensations prouvent ils ont tes teur parait tout ce qu'ils trange; remarquent pnibles de leur dans le sens its interprtent les plus singulires; frayeurs dans ta en gnra! autour c'est dc)it'c tout ce qui se passe d'eux; au voit les.terreurs a l'alcoolisme conscutive portes qu'on stupeur ptus haut degr. auxdes hallucinations des ides Sous qui les dominent, l'empire d'entre eux opposer on voit quelques-uns its sont en butte, f~udks its sont dont aux de rsistance une singulire force prescriptions de boire. ils refusent dans leur intrt prises ) objet, et aux mesures les plus grands et ce n'est de manger, de se laisser qu'avec soigner, tes actes ncessaires la leur faire ('(Forts qu'on arrive accomplir conservation de leur existence. de soutenir avec eux les jette dans La lutte qu'on est alors oblig Les malades dans la stupidit une Y'~t violente surexcitation; avec se soumettre sont lorsquils tristesse et verser bout de rsistance, larmes. on le~ d'abondantes Cette
PATHOLOGIE SPC!ALE. raison que les de les tourmenter. d'tre proccupations et les
apprhensions qui ne cessent se livrer Il n'est de ces malades de voir quelques-uns tout pas rare eux-mmes ou contre A coup des actes :!MpM~t/~ violents, contre tes du trouble La conscience qui se passe personnes qui les entourent. ils peuvent donner en eux persiste le plus souvent, et, plus tard. des et l'espce sur les sensations d'automafxptications qu'ils prouvaient rduits. tisme et d'impuissance ou ils taient malades Cette rsistance, souvent dsespre, que certains opposent a tout ce que l'on veut un des caractres leur faire est, on le voit, des dtires on l'ohservera dans )a mtancohc intenses; frquemment avec stupeur. Dans ics cas est de stupidit avec confusion des au contraire, !e ides, te faire manger il e~t ngatif (?x'~a<~Mt<.sj,
malade suivant En
purement
la stupidit des signes ''tte prsente caractristiques ne doit pas tre confondue avec quelques tats plus ou moins anato~ues dans certaines formes d'alination. Par exempte, qu~ Fou observe on voit des alins se renfermer dans un silence obstin, par suite des convictions un tat fausses d'inunobiiit qui les dominent: d'autres se maintiennent dans entendent. pour obir a des voix qu'ils complte a des ordres croient dans tous ces cas, on ne qu'iis recevoir mais, la physionomie remarque pas les caractres que la stupeur imprime et l'attitude du malade. Aprs
ce sujet,
avoir
nous
!u les travaux
croyons que
d'un
ces
certain
derniers
nombre
dcrivent
d'auteurs
comme
allemands
nous la
stupidit.
Les
noms
si nombreux
qu'iis
cette
affection
indi-
des varits ou des degrs quent plutt Pour eux !a e~'Mencc ot~M~ pM curable mcnt crbral et la suppression des confusion qui profonde aussi peuvent des ides, prsenter
fonctions
stupeur.
L'affection tes mmes appele caractres par que Meynert dans une aigu, forme mais ot) i'on A un trouve de~'
existe des iHusionset des haituci'taptus.ii ne peut s'orienter au milieu d'un chaos d'ides d~'tiles impressions du dehors sont s'enchainer; le malade distrait ou absorb; d'autres parait et s'emporte, etc, rsumersuccinctcment les formes psycho-asthniquo l'on que peut principatcs et la stupeur la stu-
de
peuvent
catateptiforme.
retrouver
STUPIDIT.
337
formes difTrentes dans pf'nr et la stupidit dans l'alcoolisme, ratvsie gnrale, l'pilepsie,
2. STCPtDtT PSYCHO
d'alination, etc.
dans
la pa-
ASrnKtQUE
Sous
cette
on
doit
une
forme
entretenue caractrise
dlire
particulire hallucinatoire
)\'t.[-anger.
travail
de Wille La commence
serait, confusion
suivant souvent
lui,
la meilleure. dit est une maladie du cerveau, Wille(2), mais non rarement qui chronique,
mentale,
fonctionnelle,
aigui',
aigu hallucinatoire, par un stade rgulirement presque un dlire ultrieurement mentale, s. t .u'acterise par de la confusion interalternant avec des tats de repos un dsordonn, manque aussi des paroles On observe stupeur. un degr avec troubls, dissocies, plus entrecoupes et des actes et de dsorientation d'obscurit (~<'?<omw< on moins grand et des perceptions en mme temps par des sensations qui se traduisent et un jugement insufet inexactes, detectueuses par une apprciation Les illusions et et par la perte de la mmoire. des perceptions, ~;mts trandans les priodes ic-. hallucinations, que l'on peut reconnatre les accs d'excitation dans sont plus frappantes qui se proquilles. de force et de dure. avec plus ou moins duisent les malades sont tantt de ces accs est trs variable Le caractre currents d'excitation ou de tantt tristes, c\ntcs, n cment impressionnes, c' s ctats alternent souvent s~por<;u\; Uft~ certaine i'ans tantt inquiets, ou bien tout Ces tats tantt cela accs irrits, tantt doutouensemble; le plus souvent se transforment en tats et changent avec
apparaissent
l'imles malades donnent (rmissions), ils sont affaiblis d'un auaiblissement; physiquement grand pr~siou les accs d'excitation. ce qui est moins et ancmics. pendant apparent du pouls la nutrition et la frquence ta petitesse n constate 't diminue, mn~indri, du corps tnuttiptes Suivant le plus souvent drgl, incomplte, l'apptit la temprature le sommeil la digestion trouble, mauvais, avec intervalles troubles a la normale infrieure d'lvation et des excrtions. des scrtions l'hmatose ajoute affaiblies leD'ChasIin. dans cette !a perception l'attention, forme c'est ce d'alination;
!M2. (1 <:has)m, ~H't. m~p~< vol. X)X. WtHc, ~c/t. y. P~-A.. ~t~;Ae t'o~Mun~M ~&er /c/tt<Wc, ~t) Meymrt,
DACOMT. .</<</<M MM/a~M.
t890.
22
.~S
PATHOLOGIE
SPCIALE.
Les paroles personnes qu'ils souvent. se rapportant ou non incomprhensibles, aux ides du malade. Les mots peuvent se suivre, associs par assonance que)ils sont avec quefois effort et prononces comme si incompltement, le malade ne parvenait s'expliquer comme il te voudrait. pas Les ides se prsentent comme dans le rve. formant, un dlire qui s'arou non d'hallucinations et d'iHusions. Enfin l'motion compagne est aiFaibHe et elle parait suivre tes phases gnralement. du deiire. t.c fond de la maladie est la confusion des ides, sur laquelle vient se i'tat de stupidit. greffer tes matades NeisQuelquefois (Kah!baum, ont d'acteurs dctamant un rote ou prsentent ser), l'aspect d~ phnomnes Suivant les catateptiformes. Meynert, l'affaiblissement, de cet tat. Le t'epuisement, maiade parait li dnutrition mal assure sur sont ses
perden
ta notion
lieu, voient.
du
du
temps,
qu'Us sont
it a des trouhtes amaigri, souvent vaso-moteurs, ou, au contraire, un abaissement de ta temprature de la normale, au-dessous On observe des troubtes digestifs, quetqu~ fois un gtisme et inconstant. irreguiier !) y a souvent dans l'urine de l'albumine, du des phosphates en excs; testroubtesde !a menstruation sont frquents ainsi que t'tnsomuie est qui parfois remptacee continuelle, par une somnolence Marche. Pronostic. Le de6u/ est gnralement il brusque, extrme la manie y a une agitation avec perte comqui rappeHe ai~u, d'autres fois le d)''but est graduel pttede rorieutation; et le malade entre d'emble dans un tat qui ressembte absoiument celui du dlire L'tat de stupeur atcoonque tre trs subaigu. peut marque.
avec ou sans phnomnes eataieptif'ormes.
La
MM;T~'
de
)a mais,
maiadie te
paroxystique
continue, c'est un
ou
rmittente.
00
de stupidit
entrecoupes
est
et mme
trs
ton~d'auaibtissemcuf
d'une perte de mmoire psychique, accompagn complte encequicon cernait. les dates et l'existence de la maladie. La gurison avoir peut tieu avec un lger affaiblissement des facults. une dmence Entin. confirme souvent peut ators suivre, caractrise d.' par des accs et d'agitation. La mort par suite stupeur de pneumonie, de phthisie. de marasme est aussi a redouter. cachectique Au point de vue de l'anatomie on trouverait des pathotogique,
STUPIDIT.
33~
des mninges, crbral avec d'dme d'anmie, opalescence serait une psychose mentale Witte que la confusion ce qui fait dire foncentre les folies intermdiaire une forme constituant purement et les la mlancolie et la paranoa, la manie, comme ti')nnn1ies ct!).ts folies base anatomique, comme les intoxications font et la paralysie
gc ne rate. tiologie. moindre que des auteurs La plupart les autres maladies. pour un rote jouer l'hrdit On doit attribuer une grande nerveux. dbilit le systme
les causes toutes qui ont importance !a lactaetc., l'accouchement, T)')s sont tes excs sexuels, atcootiques, ou mentaux, les oprations chirurgicales, tion, tes chocs traumatiques et la misre l'inanition physiologique. est pour ainsi direle la confusion mentale M. Sottier(i) type D'aprs Le rle de l'infection d'' la folie /)uerp~rft~. dmontr; y est bien a c'est que la folie puerprale autres bien frappante, entre une preuve obsttricale notablement diminu l'antisepsie (2). depuis mentale ta confusion primitive, Serbsky(3) Quant ce qui touche mentale dit que c'est la maladie qui se pathognie, interne. Aussi les auteurs s'accorte plus de la pathologie rapproche le rle de la prdisposition d'nt-its sur ce point pour considrer connue trs faible. est la mlancolie, la paralysie Le ~!a~M<M<tc avec la manie, gnrale aussi qu'elle tre la consen gnral facile (4). On doit ajouter peut on peut maladies mentales dans le cours d'autres desquelles quence a~nt en vue sa encore sion t.n rencontrer mentale. dit une forme de maladie menle D'Cbastin, ni de la mlancolie, qui n'est ni de la manie et brusque du systme l'puisement rapide conscutif, pour lsions d'une fivre, essentiellement trouble profond les C'est vritable qui auteurs une forme accentues maladie, l'accompagnent. caractrise de l'association elle ou peut les plus interd'une faon passagre des pisodes de cette confu-
it existe, r~M~, ta!< aigu ordinairement, qui doit tre attribue nerveux rt'~nt~, mdiaire central l'infection entre les (trs ou
souvent
l'auto-intoxication). et les folies psychoses le caractre dnutrition, elle suite est d'un
et propar par
elle revt souvent fondes tes phnomnes somatiques, Au point de vue psychique, ia confusion des des ides, par
de la perception et de l'aperception personnelle ides, de dpression ')tr< ou non accompagne d'hallucinations, avec les dlires tion. Elle a la plus grande par analogie en France, Elle a t dcrite particulirement chronique. 1892. SoUicr, Folie pt<c''p<'a~, Voir ~*o/'~M'r~. ~cA.. t8')2, p. 328. (t; SertMky, ~M. Ze)bc~r. U; ChMUn, ~'t. M<M.-jMyc/ t89, p. T!&.
340
PATHOLOGIE
SPECIALE.
siauve forme
)a elle correspond de confusion le nom meH~e; (1), sous oud'/intpH/<. sous le nom de ~<'?w~<' connue en Allemagne ne serait la conscience le Dt Seglas, le fait remarquer Comme pas de maladie dans cette forme conserve (2).
3 STUPEUR CATALEt'TtFORMH
ce qui une forme cas revtir cataleptique, quelques elle semble aiors ie nom de ~M~'M)' lui a fait, donner M~c/w vritable de catatepsx'. d'une la prolongation tre comme attaque souvent d'un chez les alins assez rare Cette forme s'accompagne On la voit dans tat cachectique et d'anmie excito-moteur Le pouvoir sont entirement vie de relation Le malade reste inerte, il conserve ment plus ses membres, fois donne deviennent semblables ceux-ci individus pose, bizarre, peuvent garder contre les lois mme la plus pnible; sur eux exerce les comme profonde. semble avoir les organes de disparu l'influence de lavolonh'. de faire le moindre mouvfta
soustraits incapable
passif, ou moins
la position longtemps qui a t une on l'a justement et, comme remarqua. de la cire (/<~<ax <"<'rea). ).cs imdes heures entires l'attitude pendant la pesanteur, muscles cdent s'agissait sont-elles alors s'il de la ph~ position lentement il la pression d'un corps lastique. comme lsent et la
intellectuelles
)a sensibilit ? C'est la un <}ui se rapportent sont Dans quelques sur lequel cas, W partages. tes opinions point malades ne peuvent les circonsteur guerison, pius se rappeler, aprs tat de au milieu ils se sont trouvs leur tances pendant desquelles
torpeur; d'autres fois ils font connaitre que leur dlire a t trs actif
suspendues et la locomotion
ides sous
trs
psychose
caractc-
d'tats
musculaire, rigidit parfois a <'<)mme le remarque Kahfbaum Kracpetin, d'alination mentale (e?'~HM/<M~o~f<yM~ mentaie. Le pronostic
~4
confondu
de la catatonie
t)AKS
est
LAUR~AttO~
des
STUt'Mm
MENTALE
ET OAKS QUELQUES En dehors ble dynamique des nvroses, affections des affections des centrer on voit mentales, nerveux
AUTRES que
mentales
surtout
quelquefois
~i !te)&Mauvt', .4y<f'. nif~c/t., )85). de mfdect'ne w~<(~e de (2) Co~ ~~o~, aot t8!)?.
STUPIDIT.
Mt
p!k's,
cUe
prsente la forme a t
alors
une d'accs
d'alination
des
qui la des
la suite
Ms~e
avec alterne Lorsqu'elle nitttades puises. paraissent d'un successivement on voit le malade <L's accs passer maniaques, et de d'immobilit un tat contraire considrable ct~t d'agitation avant chez les enfants et les jeunes l'poque gens, stupeur profonde; revtir la forme on la voit souvent de la pubert, extatique. avec la manie; manires de diverses La stupeur peut se combiner elle les tantt se produit la suite des accs ~ntotette maniaques, a t considre, ce cas {'excitation et dans par maniaque prcde, !a gurison comme une priode Phx't et Esquirot, prcdant critique nous l'avons comme dit, avec les accs cas elle alterne, dans d'autres d'imitation h't~que pcur, soit sit' maniaque. la staqu'il prcde d'intenavec un haut degr mouvements spasmodiques, !e de mobiht, remarquable soit de menaant et de temps les formes le malade a autre il est t'tat de surexcitation, toujours lui succde, se manifeste qu'il de de !a Hgure sont )<'s traits agits
une expression lit physionomie prsente chose est vif, brillant, il a quelque r'~ard de la vue et de toute, d. hallucinations domin violentes. par des impulsions La nt~an~t<' est bien certainement, dtermine
de toutes
d'alination
celle-ci la stupeur; le plus frquemment !e plus le degr la priode souvent comme ultime, cette Dans naissance. intense du dlire miancotique qui lui donne les craintes conservent les ides fixes, n'u~cttc les matades phase, essente caractre errones les convictions qui formaient irn-~tnaires, et c'est cette raison (~ fie t'auection peut-tre que pour primitive, de la varit une simple ont la stupeur, auteurs vu, dans <p:<)ues n~'ntate, celle qui tre m' me parait )\p''ma.nie. est surtout d~s '~j~cs, rn'anco)ie crinics h'~ p!us rapport sentiments plus dans que rcti~ieuse. les formes t'ojn voit dans mentales sppara'tre caractrises la stupeur; les malades en fautes continuent prostration d'observer par des frayeurs, la d'abord citons des se reprochent
de la damnation
les faits impardonnables ettes hallucinations en tes les tourmenter peuvent en mme tre ports des temps au
im!t n'est pas rare degr. de dans cette catgorie rencontrer on peut encore au suicide posions chez eux une profonde violentes qui dnotent stttpidcs des impulsions morale. perversion donne la de frayeur le sentiment Dans ta ~t~Kt' ~Mc~A~u~, les traits !e regard euar, un cachet caractristique physionomie haut
~42
PATHOLOGIE
SPCIALE.
fix la mme place;il ne peut,san s reste immobile, vives motions, souffrir de qui que ce soit. l'approche connat les travaux de Baillarger sur la stupeur. C';t crbrales n'taient que, dans cet tat, les facults
comme on le croyait mais que, pas toujours suspendues, gnralement, dans le plus grand nombre l'exercice des facults tait conserv descas, et. que l'on constatait alors des ides dlirantes de nature et un triste, dlire sensoriel en rapport avec des ides dlirantes. plus ou moins le dlire forme en quelque sorte le terrain sur lequel Lorsque repose <;et tat t'istique tracts de stupeur, qui indique le regard, l'activit en eux sensations o ils taient les malades prsentent bien leur disposition profondment persistante persiste carach'physionomie Les traits sont cond'esprit. triste, dnote, par l'animation qui! de la pense. La conscience du trouble souvent, et plus tard et l'automatisme ils peuvent et l'im:[ une
le plus
des oscillations
au contraire, -tantt, la d'iUusions les choses les plus singulires. Lt's qui font croire au malade tats de conscience alors se transformer d'une minute l'autre. peuvent Ce sont quelquefois des impressions fausimmdiates, qui, apprcies dterminent la production sement, des ides errones et des associations fausses ou bien ce sont des illusions d'un ou de tous les sens, ou des troubles de la sensibilit mls des souvenirs isols et ingnrale complets domine dsirs -automate qui viennent tout entire insenss et et obit diriger l'intelligence par des sentiments tranges. instinctifs. la personnalit des obsessions, vagues, L'individu ressemble malade Il quelquefois suivante mrite est au fond d'tre est df's a un
J. est sort.i par gurison de l'asile Sainte-Anne, en t870, aprs traitement. H avait t amen la suite de plusieurs tentatives sou entre les signes d'un tat de prsente profonde stupeur; sible de xcr son attention et d'obtenir de lui la moindre
questions Peu peu il s'amliore qu'on lui adresse. et il nous explique alors qu'il se sentait matris e il lui semblait il ne l'estomac, qu'on lui crasait sait pas ce qui lui est arriv ni comment il est arriv l'asile. Il se croy-ut il perdu, s'imaginait d'avoir que la police tait aprs lui, on lui reprochait mal parl de certaines on se moquait de lui it y avait une darne personnes Testos toutes sortes de choses; qui lui faisait entendre des voix lui disaient allait le tuer; on l'accusiut qu'on dit du mal des religieuses d'avoir qui te etc. soignaient,
STUPIDIT.
M3
Il nous ~squeHes
reste
examiner
quelques
autres
circonstances maladies
au
milieu se
la stupidit
se dveloppe
et diffrentes
ofj elle
pr''sentcd'emble avec les caraccomme nous l'avons KJte peut, dit, survenir violentes. d'motions tj'.res qui lui sont propres, ta suite par exemple etc. (ic mouvements passionnels, la au fur et mesure alors rapidement que s'affaiblit Ktte disparait elle a une dure vivacit de l'impression quelquefois qui l'a fait naitre mois. semaines, de plusieurs plusieurs ptus tondue, se taisse sduire par un jeune liborieuse, fille, inteHi~nte. jeune lui faisait la cour. Cetui-ci qu'eue apprenant homiHe qui depuis longtemps en la prvela congdie, contre elle, la frappe, tst enceinte s'emporte i) le jettera un enfant, elle lui apporte par la fentre. t):u~ que si jamais ses membres devient inquiet, s'agitent Aussitt sa figure s'aHf're, son regard studans un <-tatde profonde <))m tremblement convulsif, puis elle tombe de temps a d'elle autour se qui se passe la rend trangre qui les mmes mots entrecoups: Adotphe.Adotphe. autre on l'entend prononcer Quelques jours aprs, Faccs de (itt-d)e, ne jette pas l'enfant par la fentre tne ~t'Hrf avai' On entirement citer un disparu. ~rand dtermine, nombre d'exemples le sait, ds analogues.
de les premiers on jours La ~e typhode -~n invasion, un tat de stupeur pas faire des progrs qui ne tarde la maladie. considrables, mesure que se dveloppe plus ou moins cas avec la studans a t confondue Cette sorte de stupeur quelques de fois des erreurs vu plus d'une et nous avons pidit des alins, cet It suffit d'tre sous ce rapport. se commettre prvenu diagnostic de tes signes caractristiques plus attentivement t~ard pour examiner ta pu!vta langue, les fuiipinositesde la fivre typhode, l'tat febrite. du ventre, les et la sensibilit le hattonncmcnt ruk'nce des narines, taches de cette de convalescence la priode de subi par te systme nerveux, de maladie, par suite de voirsurvenir l'tat d'anmie forces etde profonde, h'puisementdes avec des alors elle alterne une terme plus ou moins grave de stupidit en gnral elle se caractrise d'excitation par submaniaque pcriodes dans les accs celles que t on observe ti~s hallucinations qui rappellent des animaux ils voient ont des frayeurs, les malades atcootisme aigu des ils entendent des sangliers, des toups, bizarres, plus ou moins d'habitude se dissipent des Les accidents bruits cris, etc. tranges, se rtablissent. :tssex rapidement en mme que tes forces temps rare, pendant l'branlement On a encore dsign, sous le nom de cette nerveux, espce matheureux blesss aprs torpeur la perte cet de .~Mp~Mf <raum<ue, de craintes, mte qui s'empare d'un crasementcond'un membre, tat de lenticulaires, Mais il n'est pas etc.
pourrait
M4
PATftOLO!E
SPCtALE.
du etc.
thorax, Certains
des
doigts, individus ou
des y sont
testicules,
la suite
nerveux,
puiss
particulirement les soldats dcourages, sur coups et h la privation mle d'excitation les la
vaincue, par exempte. Les con~M/t'onx les chutes, crbrales, lation. a des fatigues lorsqu'elle s'ajoute dterminer un tat de stupeur peuvent, tonne actes ambitieuse du maiade, remarque chose quelque on
tte,
l'inso
de nourriture. maniaque
pelle de loin les symptmes mation des mninges. IS'ous avons pu observer des
dans les gestes, les en mme temps, de frntique, de convutsif qui rapet t'intfaft)dtermines par l'irritation
de stupidit lies remarquables une vidente du cerveau la priode congestion pendant congestive, qui durer les malades entirement semaines, )n peut plusieurs perdent conscience des phnomnes en eux. et psychologiques qui se passent plus une ils peuvent n'en obtusion )nte!!ectuc!)e tard conserver pas sous l'influence le moindre de souvenir. C'est
formes
les matades Jaquette restent absolument ce qui les entoure ils ne comprennent trangers alors aucune des leur adresse, ils commettent des actes questions qu'on instinctifs, des vols absurdes, draisonnables, des attentats lapudeur dont ils ne peuvent sur eux d~'s plus tard rendre compte, qui attirent poursuitesjudiciaires. des simulateurs. Quand ter pendant i'intettigence. d'un gnostic Les la priode quelque Bien et qui de tucidife tes ont faitconsidcrer il n'est, quelquefois comme
pas rare de voir persislenteur dans les oprations de !e diaptus difficile que d'tablir
semblable
comme les excs vnriens d'onanisme, rptes, on Je sait, une cause sont, puissante d'Cpuisement nerveux; tastupidit'' en a t quelquefois ta consquence. On observe alors une forme mixte se rapprochant de l'hypochondrie, cHe affecte !a quelquefois forme de mlancolie anxieuse. La stupeur est encore un accident d'w/sM!<' a~u, elle rantes et d'hallucinations une sorte conscience La de morne de leur chez frquent alors de ou de certains tombent compietc acce~ dlidans d'' ):)
habitudes
s'accompagne
manifestations moins
tes aicoofiques, est en gnera! de courte dure et d'une facile. Outre le dlire sensoriel et les interprtations gurison en rapport avec ce dlire, on retrouve facilement tes symptmes habituels de t'atcootisme la cephaiatgic, te tremblement et les contractions des muscles de la face et des membres. La stupeur spasmodiques stupidit, alcoolique dsordonns est, quelquefois melt'e aussi, d'agitation, et d'un incessant besoin de dplacement de mouvements qui rappelle
STUP!MT.
34~
[s face d'hbtude que prsente L'expression de frayeur et d'tonnement. encore empreinte ou au l'homicide voir des tendances impulsives on retrouve dans se aussi l'accs qui croient les troubles d'atcootisme sont de tasenaigu, les
la stupidit
etc. par des serpents, par des aspics, des hallucinations trembles de la vue, et de t'oue, qui provoquent splment de ta sensibilit ciah's de ces organes Enfin, comme spciale. de la motitit, d~ diagnostic, on doit encore les troubles la signaler raxieur des la phonation, t~tu'eusca ressenties formes priode dpendant la gne apporte al'exercice articulations, de ta dglutition, de la respiration, les dans de stupeur. tre place on diQ'rents sont des organes. quelquefois affections Les de l'alcoolisme des musctesde dousensations
mordus
en tte
observe
~[!<)<'s; a un
degr plus faible, du raisonnement, l'embarras t h~'htude, si~tt du caractre A un degr plus avanc, difticutt l'embarras des l'absence rponses, du cerveau ou l'inertie absolue
dterqui viennent sous ce rapport tous les degrs poson constate, comme tat de habitueL le vague des ides, t'indctla lenteur la intellectuelle, du langage, trahissent complte de la pense. L'expression le remarque comme justeil rsulte Plus ;t
viotence.
ne traduit, de stupeur, chez ces malades, m< nt Detasiauve, aucun sentiment dpressif; h) suspension mme de l'activit intellectuelle. fortes,
s attnue
de sont morat
doit
ptus
la stupidit
quand les accs
prsente
diminuent
d'intensit
de
engourdissement
En cas,
cette dans
forme
de
la varit
haHucinatoire
qui
peut
aussi
se
ce cas et dans epih'pUqucs. lui-mme. Les actes vfdige constituent i.a phts d~ns four stupeur t'un des signes se manifeste ties gnrale.
a la suite de vertiges quelquefois it scmbte tre comme la prolongation du et sans inconscient; but, automatiques, de cette forme de matadic. d'alination, par exempte formes quelques altration organique,
particulirement tu paralysie
c'est dans la forme dpressive la pn) a/y~tp ~t~'aA?, voit qu'on t:t stupeur dans cette varit se montrer, remarquable qui se caracet panophobique. tct ise, surtout, par un dtire hypochondriaque avait observait chez beaucoup ttaitiarger dj fait ta remarque qu'on df la paralytiques, souvent trs prononce premire qui de leur prtode se prolonger pouvait maladie, des mois une stupeur entiers. Les
PATHOLOGIE SPCIALE. dans de la un face mutisme et complet ordinairement cet tat s'accom-
pilles. apparatre et il est, alors facile affection, de ta paralysie gnrale. de la stupeur, Sous l'influence que par attention une seule toutes ils ide leurs
des pud'ingalit une priode aussi avance de cette de constater les signes caracteristiqnRs les malades dans sont n'ont aux ne semblent se dans plus don)i))L's concentre h'ur cette unique
dprimante facults
laquelle absorhces
fera plus grande que t'en introduire des aliments dans l'appareil digestif. Ces malheureux luttent fortement contre les
de !eur sant, vaincre leur On veut, dans l'intrt lorsqu'on les voit d'ailleurs, tammeptacc, insensibles toutes compltement aux rigueurs endurer; tes soun'rancesqu'iis i'hiver, peuvent exposs d'un vent a la chaleur d'un soteit ardente brtant. Le glacial, l't, faible et ralenti; laquelle its se l'immobilit gneraiement l'embarras de !a circutation et les congestions condamnent, passive de la nourriture l'insuffisance leur ~'tat qui en rsultent, augmentent pouts d'afTaiblissement, diverses parties On comprend avec celle qui examen lit qui souvent difficile de
faire cette
est
provoquent du
l'amaigrissement de la stupeur
et
l'infiltration
des
simple,
attentif, en sont
paralysie intellectuelle
un
la motis''u)e
le voit, au milieu des circot'sds lors que les indications les conditions au milieu des-
elle prend la forme queUes naissance, particulire qu'eHe prsentera et les complications dterminer. qu'elle pourra Il sera ncessaire de rechercher son point de dpart, son mode de si elle est survenue d'examiner dveloppement, comme forme primitive ou conscutive, de constater si elle se rattache l'aicootism' a que!que autre ctSection J'piiepsie, ou diathesique; si ''i)e organique est la consquence de telle ou telle espce ou bien encore d'alination, si elle rsulte d'une violente d'une forte secousse morale, impression, Une premire indication & remplir, c'est de remdier aux dang'~ sont exposes les malades auxquels d'inertie par le fait mme de l'tat et d'immobilit auquels ils se condamnent. L'absence du sentiment
347 de la circula-
les principales fonctions l'atonie peuvent rsutte; que aux malheureux telles sont les conditions qui font courir .'prouver les plus graves de cette maladie atteints dangers. les dmes, morbides comme On observe, secondaires, phnomnes h'sinfH n~'me traitons d'autres la rtraction sreuses, musculaire parties individus les congestions passivesdesdiffrentsorganes, des membres dfinitive et fa contracture du corps, par se maintiennent abandonns suite de la position avec une sorte ou livrs forment vicieuse d'obstination. aux soinsininet dans
entouscas,dansuntatdevritab!eincurabitit. tombent, donc recourir tous les moyens possibles pour il faut tout prix rveiller les fonctions inconvnients; faire appe! individu aux de stimulants rester dans d'ordre un fatat mora!
et physique
la faim,
la soif,
la pense, des forces morales et intellectuelles, de diverses sortes et aux drivatifs froides sur la tte, Les les purgatifs calmants sous rassurer
de concentration
avoir
les lotions atosions, donner des rsultats seront utilement de <)<Htner des u)~' cause fournir Si, conseils
lgers diverses
encourager,
le malade, pourrait en un
surexcitation,
un nouvel
de lui ce qui loigner ce qui pourrait d'irritation, ses ides fixes, & ses craintes
la stupeur d'un affaiblissement au contraire, dpend d'une sorte d'puisement du systme il importe de Uhttion, nerveux, faire appel un rgime aux toniques de diverses tt sortes; rparateur, n<' faut pas non plus chercher efforts faire sortir par de trop grands t< malade
vi<!)<'nce.
imaginaires. de la cons-
de son
Le quinquina.
tat
de
les for)inant. rgime soit pied, soit en voiture, ) hydrothrapie, tes promenades pourront la plus favorable,en '~rcer t'influence mme tcmpsqu'on recherchera tes procurer des impressions douces et agrables. tn' ''ns les plus propres C't peut dire que la stupidit, d'alination comme d'autres formes individu une physionomie chaque qui part, des indications Le traita thrapeutiques spciales. tre tout ta fois moral et physique, tes cas, devra n)''nt, dans tous connne te sont les causes ettcs-mmes dterminer ta pluqui vienoeot Hit'ntate. prsente fournit ette-mme part des an'ections mentstes. chez
torpeur; te fer, un
en un mot,
il ne
faut
CHRONIQUES
es noms
auteurs de
allemands et de
ont
dcrit
le
dlire
T~'rMC~/ic~
~aAn~n?!,
ou sous
les un
Ce groupe repose pathologique trouble du fonctionnement primitif chronique un trouble typique par~'f~ est, suivant lui,
A cot duquel de ia. conscience, intellectuelles tre conserves saines. A part peuvent ides conserver dlirantes, le malade peut pendant mme et les mmes lumires dans certains aptitude naissance avec la mme nergie et dtend ses ides dlirantes. Deux personnalits conceptions un w)! nouveau mme s'tablit cerveau; refouler et supplanter. peu peu se laisse Dans tous les cas nous citons, que donner logiquement Il est intressant, suivre par {'volution semblent a ct du
de dlire l'auteur systmatis, ajoute chroniques les ides A se coordlirantes ont une tendance entre de Batt, transfor<ne
une notion, d'abord et nattante, en une degrs /Te vague dans t'intctti~enct'. qui finit a la longue par s'imptanterdnnitivement d'une manire absolue et dont il est dsormais qu'eite tyrannise imposde la draciner. la dans de suite d'une longue finit hsitation par de trouver J. Fatret. de
venues
sible
C'est
't~ moins
it
ij devient
aux ides
moins
du
influences
rsiste cherche
avec lui
une
nergie
toujours
croissante
aux
Sans dit doute, communiquer. tances te degr les rotations de culture intottecextrieures, sociales, les souvenirs et les croyances du malade, un rote tueUc, jouent immense dans la production du dtire mais ce sont l seulement, sefon de Kant, il jette les moules dans sa l'expression lesquels des circonstances )e dtire n'en existeet, dans pense; diffrentes,
qu'on circons-
DLIRES r~ moins;
SYSTMATISS
CHRONIQUES.
349
se rapmais sans un autre il emprunterait langage, de la raison. davantage procher rien n'est son expression dfinitive, le dlire a trouv plus Lorsque si fertile en notions absurdes, ditficife que de faire germersur ce terrain, hsitala moindre sans L'alin la repousse nouvelle. une absurdit
pas
mme de bon
il fait sens
d'une ne
puissance s'attendait
de
de l'ide /<<' dans Le propre de dpart rntt:n;hc ce point et accrot l'individu passionne son erreur, tontf il juge son attention tout sur au ce
c'est que tout se systmatise, ou moins elle est plus exclusive, ne sa comprenant personnalit. les moindres pas Fixant
point
irritabilit; de vue de
circonsil pie unique, sujet son de point de dpart l'ide fixe qui sert tances justifier pour les lments. en systmatiser s'exerce deHre. Toute son imagination sont mconnues, Les metHeures intentions de fictifs. en crer mme souvent le sont travestis. Rien n'gaie plus insignifiants atins dans certains l'interprtation que dptoient t;( nie d'invention En tmoins ou des sensations des faits dont its sont prouvent. qu'its tout on voit le jugement reprendre dehors de ces ides tyranniques, tes faits tes est plus ou fondamentales des proccupations Le cercle son empire. et )a systmatisation fix'ins tendu, complte. plus ou moins c'est l'aaitode systmatisation, encore le dtire Ce qui caractrise du dveet qui est la source qui en sont atteints ))/~' des matades c'est cette tendance absolument du dtire ambitieux, ioppement eux-mmes tout considrer de leur esprit par rapport subjective d'autrui de l'existence tenir compte sans jamais (BaUj. du moins avant sinon a son dbut, )a ma!adie, (.est en prenant certaines Hmites, que dans qu'on peut se convaincre on ejic ait franchi limit est rigoureusement nombre de cas )e diire un assez grand les mmes. une srie d'ides toujours il n'a sans tre souponn, a exist Souvent ce dlire longtemps entrahi s.tm-ait dominer. "na t's~tuque n.thtc, considr partie). autrefois !ui ratit, le dtire systmatis comme un troub!e on voit aucun rien de dsordre. ses luttes Sans contre l'aveu une du ide malade fixe lui-mme, qui a fini on par ne le
complte
d'un te dtire systmatis serait le stade secondaire )) aprs Griesinger, de Westphat, Mais tes recherches houbtc atlectif. Sander, etc., ont. Kraepetin, o~. Ct< p. 36t.
t'c'M'<~)/ la direction ta cause gnrale origineHc des et. vicieuse illusions <h's penses. et des associati'ms ie.s vari'tt'.s
du dtire,
on rencontre
les plus contradictes lments qui paraissent plus nombreuses, simultanment. se produisant et dpressifs des tats toires. expansifs des tonnes unit dans la classification Aussi, il ne peut pas y avoir a dcrire l'on doit se borner les dtires systmatiss que prsentent et les formes les formes expansives. Au fond le cMt~ ~f dpressives des sont les deux et la )n~a/07Ka')!'e principaux types /CM~'OH ncessaires. les dcrirons avec les dtails Nous dlires systmatises, ['une tant dlirantes manifestations Ce sont deux caractristiques l'autre expansive. dpressive, des tats ~c/~v' ~ous qui sm'.y.v/ma/<A'<)' .~coM~t~ appelons de nature mtanca des formes ecdent (gnralement. primitives intellectuelle ils se caractrisent marqu~'p. par une confusion Hque) et par l'importance predomina!itt' psychique par de l'affaiblissement et des illusions des hallucinations (Voir Schule) {t). de quelques fait. observer que les ides hypochondriaques Kraepelin des ides se distinguent, dlirants hypochondriaquefi systmatiques le dlirant et leur exagration; de la mlancolie par leur absurdit systmatique conclusions il se plaint objective tires par ses sensations troubles fausses sensoriels et croit qu'il la ralit prouve. des Ainsi lui des
ses organes raccourcis, dplacs, qu'on que ses os soient nous ie verrons Comme (lu etc. lui ait enlev certaines parties de perscution. varit du dlire l d'une plus loin, il s'agit av'c est ordinairement La Mxjt-cAe du dlire c~'o~/(', systmatis La maladie et de remission. des alternatives d'excitation peut ouhr des amliorations mais rester breuses, peut plus la direction Scbule. ou nomdes oscillations durables, L'aifection la mme. des ides reste toujours la dcnombre d'annes un grand pendant des on retrouve les vestiges dans laquelle moins
stationnaire
vritable. la terminaison serait dlirantes, allemands les auteurs de la paranoa A ct du groupe chronique, s.;)') de ;M)'(Utf)!a admettent uu groupe systmatiss a~u. Ces dlires caractriss par des hattucinations. aigu ou subaigu, par une marche L hude la conscience. marque par une obnubilation plus ou moins on quelquefois est excessivement meur variable (e!k persistante ou bien c'est une indin'renc'' de la nature des hallucinations) dpend c'est estdfcte du malade absolue. La conduite par des hallucinations: (t) Schait:, ~w ~e<<<cAr. P<tyc/t., vol. L, tM.
Pa'-aHOi~ayf,
tcrist* par un trouble spcial Les varits de ta paranoa dlire breuses systmatis, m:u'iaque), ou s!upf'ur r"t)ts avec maniaque, hattucinatoire.. 3/<tnt<
chapitres,
~'<upt(/ PREMfEft
DE PERSCUTION on souvent dcrit trs entre dfiants autres et trs une classe
t):ms dad"'ns
les fort
dlires
systmatiss
d'une il fait spciale H "axit d'atination mentale. tj<* dtire de perscution est le type principat des dlires systmad'une tisa: sous ce nom, Sautie Lasgue, parttt). Le~randdu (2). d'autre part, ont dcrit une forme d'atination qui mentale lui en tes partn'uiarits et une physionomie spciates tes au'ections mentales. ~<' /?er.<'u<tOH on les retrouve l'alcoolisme, faire une dans dans vritable prsentant donnent une des p!acc ta
dissimules.
dominent
mentale pathologie dans les ptus diverses, etc. ~mc~atomanie, On ne c:n\u trcs doit et pas une en
la paralysie
dans
volution
comme les et ih\)'ochondrie, rif-tf s de la mtancotie, un groupe symptomatologique un terne fond la souffrance morale. morbide, ttcnaudin, a d ''rreurs qu'on voudrait de des admettre jugement manifestations d'une autant le C'est dlire diverses, dans douteur de possibles
nombreuses
qui C'est
lui-mme.
de sentir
tej)~mt.dedpart:sottst'inuuence ne s f-xf'rcc plus avec une Lt dchut C <trt' une </f ~fr'(M<)o manire d'tre une
profonde,te
jugement if prsente au
mal dtinie. inquitude que rien qui mme ceux en sont atteints. C'est alors surprend d'une qui que ide a germer dans du malade; per~cution vient au commencel'esprit a~'nL, i! ne s'y arrte une sorte d'indcision; il cherche autour qu'avec tt ).tSt'~u< ~rcA. y~~<'r. de MMect?. !ttM. du Suullc, D<'nre rle </<per~cation, t:; () f.t'j~t-tmd Lyrc~a~i ~u SantUCj Dlire pert~~to~, tti73. rb3.
st d'abord
apprcier. ne justifie,
de
ses
(es expliquer
penser que
naturettes,
sont
a a
ennemis
intresses
FaHne d'une s'est efface, hsitation compose que toute ce travail s'effectue il doit s'arrter; le syx/t'~cauque! dfinitive manire de lenteur. alors avec plus ou moins i[ est te predit Lasegue, le tourmente, Parti de lit croyance qu'on on le persil ignore lui en veuille: pourquoi mier a s'tonner qu'on et ne cherche, davanta. pas A en savoir ingnument cute, ii t'avoue sans motifs, il d'une l'absurdit perscution On a beau lui dmontrer Une ibis persiste nanmoins. }) finit qu'it
tes
une raison par trouver cependant t'uvrc de son toute comme puise, il accuse
etc.
impressions
ma~nc~'scm's~
des
n met
tres
en
sins,
avec
il n'a tedeiire
a faire
a, an dbut,
comprendre tarde pas it prendre matise. Le perscute dont quartier possibles. poursuit,
est musicien,
tes
isotee, fugace, dont il ne peut, t'ori~in~. d'une perscution t;" cette d'tre ni te mode d'action croyance dlire lieu a. un vritable s\hcorps et a donner a un complot bientut a a.tairc qu'it s'aperoit du dernires maisons s'tendent jusqu'aux
toutes tes fortm's ncessairement et qui prend dans son esprit; cite tt; un r6te considrable poti''ejoue si! ta bouleverse dans sa chambre, te snrveitte. pntre
elle brise les cordes de son violon, dtraque s'.n
etc. un ~rand nombre d'individus, la franc-maonnerie est un'' phnomnes ils ressentent: qu'its que tes t'rancs-ma'~ns les dontem's indigent chez its eu\;
des singuliers d'explications et se croient sous sa domination viennent interrompre dans prouvent leur difTerentes
peuvent
des id.ii sont. inseparabies <7n'<ff' /'MM< Les )'<)<f/'n?v~;<:<~ cettes-fa. fixes; celles-ci engendrent dans un faux .pidans une erreur Httcs consistent d'apprciation, les plus diverses et les impressions ment sur les sensations prouves dans un mme cercte vicieux. ;e!tes tournent toujours par les malades !t teur les d'eux, leur semide tourmenter. (}ue tout On les est fait pour au milieu d'eux passe de se mtier de travers, on a l'air regarde sur des espions, on tient de mauvais propos pour tes plus tourne en ridicule. Les interprtations ce qui se
DLIRES
SYSTMATtSS
CHRONIQUES.
353
hi/arres
des faits les plus ordinaires, il propos toujours se produisent ide fixe. dans te sens de !a mme tes sensations de produire sont accuss le magntisme, L'lectricit. chez lesquels, on le sait, onrenpar ces malades, prouves ~'nih)es de la sensibilit des troubles gnrale, (~)ttrcsi graves frquemment te magntisme, t'tectricit, pour leur f)s se plaignent emploie qu'on de tte, une des maux des sensations extraordinaires, f:ti)' ressentir :ti<)fmtie Les indfinissable. /M~t<))cf<:<)HS -A' ff~ui' comme l'a fait remarquer justement dans le dlire de perscution vrai, essenLast'-gue.sont prdominantes nous le verrons n'est pas associ, cetui-ci ou. comme plus tw). torsque menformes d'autres ne survient i~in. tors'tu'it pas secondairement elles sont la paralysie etc. t.des. gnrale, telles que t'atcooiisme, les troabtesde et elles accompagnent souvent c\tr<'mementfrequentes de la vue se rencontrent Les haHucinations i.t sensibitit gnrate. ta nettet mat detinies et n'ont ettcs sont pas ~eptionnettement; se plaignait, d'- celles de t oue. L'un de nos malades par exemple, diffrents incivoir des photographies qui retraaient qu nn lui faisait te dtire, ettesen Ettcs prcdent <L nts de son existence. quelquefois
s~tit mme dans certaines circonstances la vritable cause; te plus
ettes un
hallucinations
une
ette-i
ne sont
fixe, mais elles sont des malacomme tes penses l'esprit qui traversent extrieure. ne sont, aprs d~ et dont elles tout, que ta manifestation incessantes de leurs fidle une reproduction t.tk's sont comme procits entendent S ifs se croient propoursuivis par la police, ((tp.ttions. menaces de mort aux ft rcr contre eux des menaces qu'ils entendent, ont le sentiment, menaces. i!s rpondent Quetques-uns par d'autres de la mme la conscience h,dtucinations conscience; que ce sont de la situation qu'ils on teur tours dit ils se trouvent dans laquelle trange de cet tat le reflet sont comme prouvent qu'ils sont fous: tes de la
pas M~t-
conviennent quetques-uns sous forme de voix (t). qui se rptent ce sont ne sont claires, pas nettes, qu'on de lui (c'est plutt. parle ces comprendre il cherche un A un degr plus tev,c'est
f'n ce cas, une interprtation v~ix.it teur dit de parler y. ritabte dtire sensoriel ()xe ta maisonqu'its sortent de tous tiennent t."s avec ~'ouM~ Jt'
hallucins prtendent quelques perscuts les voix de tuyaux; habitentest de tubes, remptie ils entreetc. des murs, des calorifres, tes cts, de vritables M<ii~i~t~-a/ p. '!U.
~!M<M<f<.
ettes
!)
354
PATHOLOGtE
SPCIALE.
sur longtemps c'est un des symptmes les plus ordinaires, de l'irritation du systme nerveux, centrt, qui limits,
sont, au
longuement
dcrits; ce sujet.
nous Dans
ne
croyons
la gnra)it
tres
ne
sont rgion
les
mme
ce sujet
et donnent les explications !es ptu-~ bigarres, plus !)s ressentent des commotions, i) teur semble tranges. que que)<juc leur entre dans le cerveau ce sont des sensation~ chose par l'oreille; prtations qui leur espces articulations. leur charge Les chez exerce
trangers Les
!es
dans fatigue de tressaillements dans !es On les des tectrise, de vitrioi t'un pour les
causent
une
les
dans
les
on les
tauce
veux, dans
dete-, on
qu'on
lui donner
troubles les
ta..wi~i/t'~
se remarquent ~u/<t/e frquemment trouve souvent aussi chez les hommes. de sodomie, !cur qu'on
ont
Ceux-ci
les
qu'on corp'.
<
parties bixarres
sensations
prouvent
pour
but,
disent
faire ainsi
subir qu'il
un
malade
dclare pour l'empcher d'crire qu'on lui fait pntrer le fluide lectrique ce qui lui cause une par les pieds, chaleur on lui fait ressentir diverses intolrable; par te mme moyen sensations douloureuses dans la poitrine, des points de cot, comm'' si on lui arrachait les poumons. Nous sensibilit verrons que chex sont marqus. Nous i intini ces considrations; on observe pourrions !nu)Up!ier tous les degrs, toutes tes formes de troubtes de la sensibilit possibles sont trs accentus, J'aFection a t dsigne sous gnraie lorsqu'ils le nom de forme En dehors ques dans autres ccre&ro-iKa~ des troubles de ta sensibilit d'ordre gnrale, on constate queld'habitud'' gnrate alcooliques extrmement les perscuts les troubles de ta
perscuteurs) un autre
rencontre physique quei'ou il faut en tenir compte. Dans les priodes d'exatamiancoHe; les malades se plaignent de maux de tte, d'insomnie. i!'< cerbation, se plaignent leur vue est fatigue. d'tourdissements, symptmes Leur attitude est remarquable, timide chez dcourage. a quelque dont mystrieuse, beaucoup chose ils se mfiant, quelquefois de la figure est triste, le regard souponneux. d'entre eux, l'expression Chez quel-
comprendre
3~
des avec en rapport tetranget lui fait des mchannous dit qu'on X. prouvent. rations qu'ils U les voix des sourdes, comme il entend des ,~h.s. ~M/'t-rMa~~M lorsde ce pays, il s'loigne mme quand .~M~: ;,ppp))e ie/)<M~n~ te mme on lui fait entendre ;w~n<M<. 7" lieues de Paris, ;t ,) va mais souvent, tes mots. ne dforme ).p perscut pas seulement trs une importance attache on voit qu'il de l'affection, ,h ic dbut de signifisortes toutes it y dcouvre les plus simples, aux mots ~nd.. les plus bizarres. ~f'ns, it fait les rapprochements c'est chez le plus grand nombre, t'ctat psychique < qui caractrise euxIls disent initiative. de toute l'absence de la volont, ta'MM~ contre de domination une sous sont placs espce ws qu'ils Ils cherchent quelquefois en vain de ragir. ta~K-He ils s'eHorcent et sonpar les actes les plus bizarres, moyens, par diffrents ~t~pper tire contre X. force qui les domine. cette y~tt s plus dangereux, ses enneatteindre de son revolver, balles croyant ut) tnur plusieurs du dcouragese poignarde par suite de nos malades mis Ln autre t)t"nt profond t.) souffrance Mn() :) ces ntx.iqucs tombe. o itest encore morale, que les plus intolrable. l'existence matheurcux chez enfermes restent hallucins que les souffrances eux sans lessuit,ils physiques, vouloir com-
avec personne; persuades tnnniquer travers che/. eux, regardent ca'tcnt le plancher d.' place, pour frappent dt. uose fait malades arrter pour part Rio-Janeiro.
la police
se barrt-
teur lit changent persiennes, L'n les voix d'en sortir. empcher et fuir ses perscuteurs, pour l'Amrique en deux tes premiers passivement catgories, restent les les perscuts de un ctat dans souffrances qu'its se qui vcutcnt raison, dsi-
()a a divise les alins et les perscutes ~i et et d'inertie trj-.tessc cntiurcnt: ypn~'r de seconds, leurs ennemis les
perscuts <!fsubissent au
contraire,
imaginaires,
pf'r.~<;M~'u)'.<. ~n' sous le nom de ~'r~'c'~ des ac~: de vue surtout au point d'tre a sa raison division <tte deux mais elle ne caractrise pas absolument commis par les malades tre !e mme individu, pres de perscutes; distinctes cah ~ories finit par devenir un temps res~ passif pendant ptus on moins long, ce sont mme, chez quelques en perscuteur; ~'t se transforme ad!t. des aux autres les unes des priodes individus, qui se succdent in~'nattcs irrguiiers. de perscuts qui perscuteurs une autre varit t) existe cependant mo~r. Ussont dangeparticulirement prs des/bu'! de nomsous ce rapport contiennent de la science tes annates n'nx ten font de ces aticns nombre Le plus t)t);uses observations. grand aux rcriminations se livrent tes plus draisonnabtes, (h'nonciations L~'t 23. pcut'tre classe
3S6
PATHOLOGIE SPCtALE.
tes plus passionnes. Us font les efforts les plus nergiques pour interesser le pubtic leur cause, et, comme nous le verrons, quelques-uns finissent trouver dans certains absofument par journaux, incapahfes une un appui leur d'apprcier situation, de pareille qui permet donner du retentissement leurs accusations les ptus pertides. Sous !c titre ~< ~('rs~('M~< ~x Mc/c, HaH a (tcrit une catgorie de perscutes, les perscutes qu'il a appels migrateurs. Les uns, partent un ~o'/o~cM~, brusquement, pour accompHr non seutement bout de la France, mais encore tong voyage, jusqu'au fond de l'Amrique. Ils obissent une ide depuis jusqu'au Junget qui dcente de toute une srie de conceptions d~)i. sans cesse par d'invisibles Tourmentes ils veulent ennemis, tout prix leur chapper de l ces fugues dsespres, ces dparts pour un iieu souvent, trs tointain, qui ont toujours pour but de !es soustemps rantes. traire. une position
de.
caresse
~ Les
rue t'autre,
perscuts
quartier
cesse
jamais
dmenaient
trouver te
<) une
cahnc
en
quartier,
une qui deviennent Us exigent !a reparat.ion restitution d'une fortune tecs. Tantt,
des sries de visth's qui entreprennent caiamitcceux qui en sont t'objct. pour dont ils se disent la injustices victimes. )es rcompenses ont m'-riqu'its des ptaint~. pour eux de dposer etc. ces divisions, pour une suivant mettre observation tes actes fin tours juste.
imaginaire, i) s'agit
ces matheureux auxquels sontpousses tourments. Le professeur HaU a fait ce sujet tout mdecin expriment il faut rsister, anime toute lui ne doit
de vue en paroith; pas perdre a l'gard d'un perscut, la bien\fitenvers ceux qui souffrent. L'exprience un perpersonne qui s'est intresse rendre service, devient invariabtement. de
de sa haine. par ia mme, t'objet D'une manire i'('M/)~!H du dtire systmatis gnrate, cution est ceie que l'on rencontre pour tes autres vsanics,
ne sont pas associes d'autres auections organiques. Le
pers-
torsqu'eHe".
diire. par
n'a qu'une tui-mme, intluence secondaire sur t'organisme; a l'exercice des fonctions normat d'autre entrave porte que peuvent
il n.q)ceHe que
)es actes draisonnables du malade, produire et tes consquences qui en rsultent dtermine (t'abstinence. par exempte, paria crainte du poison Le dtire de perscution, cetui surtout qui ne se combine pas avec d'autres formes constitue un tat :<~<o~~< monttes, d'habitude avec des priodes de caime et d'excitation, de tongues qui peut durer
CHRONIQUES.
357
tout pendant nif~s. it dcter mine, hHssement d'' dmence. Dans ai'n's quelques une dure
mme modification, quelquefois les autres vsaComme l'existence. pour l'affaide toute complication, est dgage facults et un tat plus ou moins marque la gurison mais avec une tre obtenue
peut tendance
rctdtver.
hn))ucin<ttifmt te dlire
dp )'fu)e. sous
existe
rapidement
en revue
les varits
principates
pr' st'nte
<
de perscution.
OE fKSKCUTtOM TYPIQUE StSTMATtSE DE LASC~K fROPREMBST DIT.
FORME
de perscution par
nettement Lasgue.
typique. t tde fixe, obsdante, de perscution, tes interprtations dtirantes. ies baHucinations de l'oue et les troubles de la sensibilit gnrale en sont les caractres Ces caractres, sont principaux. qui souvent aussi se prsenter l'tat isot et indpendants n nnis, peuvent uns des autres, surtout au dbut de la matadie. i'.ms ta ~raudf des cas, on voit t'ide dtirante se majorit :2:t' les dve-
dcrit vritabtentent
celui considr
qui a t comme
parune
PATHOLOGIE surviennent
SPCIALE.
peu
peu
les
hat!ucinations
de
et les interprtatif'ns gnrate te d)i)'f, Rarement les hattucinations de l'oue prcdent doivent en tre considres une consquence et n~n comme la cause; interprtations, ne elles caractrisent cette tarde espce presque de dtire. a elles seules, avec t"s
troubles
de
la
sensHibit
L.) systmatisation ou moins une forte, tades unissent Lasguc par a donn
pas a se faire avec une cohsion p!us serre. La plupart des ))!:tlogique plus ou moins leur dlire. personnifier cet gard indications fa quelques prcieuses cette du diir<! personnification et est base sur un fait vrai, qui dtermina. une personne pour jamais: ({uc beau-
c'est que le plus souvent premire, tient a une circonstance accidentelle a motiv chez le malade son inimiti Une fois le point de dpart tabli, pendant il t'accepte aveu~tement, faits coup d'autres plus et motiveraient et de vengeance. Lase~ue, tion du
une date
beaucoup Enfin,
viendraient importants mieux des sentiments une troisime remarque, donnent naissance faits
retrouve
plus tnrd s'y ajouter de haine, de rancune faite par galement la personnificamais remontent d'-ja
sa mmoire, par suit''
c'est dtire.
ancienne
rcents,
dans
d'un
2
travail
rtrospectif,
ET
d'une
FORMES
rumination
COMBLES
prolonge.
DU DKHRE DE t'KMSECLTtO~
VAHtETS
semble, de
dans l'oue,
quelques
cas,
qui est
KraepeUn (i), consiste d'illusions et d hat. Le malade montrt', compicte* pnibh's puis d''s
commi-,
entend,
n'a pas
phrases,
lui
fait
de toutes atteinte
ont des prostitues, qu'elles Le malade alors s'imagine qu'it y a quelque contre lui, il pense que ce sont les personnes forment un complot (Voir hg. 15). ;)) Kraejx~i)!, "/). t't< jj. Se').
chez les femmes, ce sont sortes; A leur honneur, on leur dit qu'e))' enfants etc. illgitimes, machination de son entourage diri~'e qui
HEURES
SYSTEMATISES
CHRONIQUES.
359
(.omme
il entend
ces
accusations
partout,
le
proportions, pt~'nd d'immenses mis. d'espions, qui n'ont pas des procds et (jui emploient (.observation est. suivante nous
sfargit, d'enne-
de perscution fFepHM ;M~ </K.<,atteint de cette forme de dlire d'exacerhation. t! ne cessait d'avoir des discussions avec les a~ priodes des voix; u~ius. entendait on l'insultait dans ia me, il ouvrait !a fentre Est-il permis d sa chambre aux voix qui l'injuriaient. pour rpondre o vous a!!ex, pour vous faire de vous suivre partout fjn' f~u'un, ecrit-i!, d'aller jusque chez le patron? Je ne peux passer nulle part sans m'priser, mes voisins la chose et sont tous les ttn' insult; trouvent plaisante. ce qui se fait chez nous pour le faire rptera voix basse guetter premiers par )f premier passant. d'autres sens viennent s'ajouter sentir au ceUesde rou<
on fait matade des odeurs empoisonns, la vue, il remarque de son entoua)):iscs; pour que les personnes !e mprisent,qu'eUes ont une physionomie raiHeuse. t! cherche en t;~ \ain a chapper a ces tin;)k'm''nt it reconnait perscutions; avec dsespoir il voyage, de logement: change d'chapqu'il lui est impossible contre son repos, son honneur et sa tantt rsignation, il s'adresse et ceux qu'il la fausset de leurs reprocher d'amre de se protger qu'i! les lui-mme. souponne: alins les qui plus il les personnes s'irritent dont leur les irritation. contre
pc) a ces conjurations diriges il tombe dans un tat vit, etc. Tantt il ragit d une manire plus nergique;
conniot, et
inconnus, ou hien,
pour dans
leur contre
!e but
de violence
enfin il se suicide. (jttctquefois i)ans l'asile, ces sortes de malades t(s entourent, On voit ce contre les mdecins encore
observations
hi'nve'Hantes
de vritables cas, accompagne quelques On observe habituels de t'excia!ors tes symptmes les actes de vio!ence, la l'incohrence, t'agitation, du maniaque, les yeux brillants, mecaractristique
on remarque de ce dsordre, mobiles; et, au milieu de perscution Dans accentues. plus ou moins t excides perscutions, Schle, MaM~M<' du dlire d'aprs du l'irritabilit la forme maniaque spciale peuvent masquer parirrCexion: faire ruption, et pour tes moindres brutale fureur, tt est difttcite de fixer teur une aux questions rponse de toute, entendent leur quon des voix; ils toutes sortes de sottises
<t' !ire. Les matades commettent i~ sont comme un volcan prt < nuses ils se :h'ntion a'in'sse: et tivrent d'obtenir des & une d'eux
Hs ont
hallucinalious
3SO 0
PATHOLOGIE
SPCIALE.
de t'insomnie, les perscute, qu'on cit, des sensations qui les entourent. on se des accs moque facults, prochent ont des
ont
des
ils
crient
la au
nuit,
se
de la chimie
moyen violents, frappent pour leur enlever empoisonner. etc. Quelques dure, mais
on cherche dans
Ils
portes, absolument
)'')~.);t. Detire de perscution, hattuctnationsmnttiptcs.pcrif'dcsd'excitatift iaania(j)je. DM.'i toutes Je:) personnes X. voit dc.s t-spion.?. <)rs qui t'approchant, se promet de poursuivre enn<nis<tu'i) 'icntt'ur. En di:tant <'cs)not!!Hp.')ht, !<t-s)rvn.tre)Hbk-nt.(CoUcctiM][duI)'!)))denhrand.) viennent dement 'nais sous sous t'innuencc ~'influencedu suivante des mouidres contrarites et se passent hatincinatoi~ !a possihUite rapi-
calme concerne
L'observation
d'une complique et de grande (!<; ~rut'r~M wor~' dissimufer ie dtire. C'est i une forme et!e se rapproche combine; de ia catgorie des perscutes H dcrite raisonnants par Fatret. (joi au prsentent la manie plus haut degr ie besoin de se desquereHes, et d'accuser, plaindre chex tesfjuets on rencontre, en un mot. les act~s detirants et t'integrite de )'inteHigenc<en dehors du de)ire(Ritti .) de Chan'tuon; iedoctet);' Calniei) ('xpose, tes signes du tt6)iromtat)co)itmc)c .~pi'i!pr<sf-nt''tous
t!ch'Hitn. <('<<?.:)),). et chftp.fmo)'f;/<
F.
vtent
dans
s~n plus
SYSTMATISS DHRES (!~nin~ ..t par de t'oue des qui ides d'empoisonnement, son jugement, garent se concertent pour les
CHRONIQUES. par et qui des lui a haUucinations persuadent son existence; fait de de que
parents
d'exaltation paroxysmes femme sa malheureuse ralit ~~imM/Mo les son caractres dlire
de
habitet, et dissimulation
nous
sa
qn'i! prparait ses confirm qu'il p;x' t)hd<-cins df t'arment f)c tout tions
tui-meme
Elles
ce qui a naturellement fait enfermer et l'ont pouvait cela le est tolrer. facile, des Les avec
ont on
qu'il
ne
complaisance;
tout il a tourment sa famille, ses cadenas portant enfants, les et contre surtout et elle accusasa femme pour enles fenfires, prtendait homme, tes faisait desenvenir eta't Il tait morale.
ignobles;
il tait
pour au
portes
retire le ,;)t on avait vrait violent, prenait tun.'nts (j.~ de la ptus hommes hanche d un par
sortait; qu'i) pendant un laisser entrer pour ses enfants, que son un sa manifestait jeune fille
pour sa mre,
<its.
dissimul mentionner
grande
formes
de /b~'
comme
hystrique. principalement des hystriques. elles !c tourment font de elles se dans Les preuve leur sont ptaignant par l'exagration malades d'un famille; insociabtes, sans s'isoter etc.). lucide. et mal cesse. et ta predispo!<-s toujours prouvent capricieuses rendent Elles se complaisent elles fois, avec quetquefots a des la c"nc'est des dplus les
consiste
baroques;
subtites, prtentions,
en bizarres
Souvent D'autres
) vent nn dcure
longtemps perscution
systmatis, it existe
capricieux;
vcritabte les
detire des
sont
t'
f'?..
{'.
'tt.
2 362
PATHOLOGIE SPECtAlE. les violer, disent, avec aussi des chez on cherche tre sans etc. cesse de ou'en-cr sept, miHe
femmes ta base fonquelques damentale de leur dtire de perscution. Elles accusent leurs maris d'avoir des relations avec d'autres elles les suivent, ne k-s femmes, Les hommes manifestent un ~h'quittent plus un instant. galement lire semblable, alors la caractristique de perdu dtire qui devient scution dont ils sont atteints. Dans quelques on observe les troubles de la formes, prdominants sensibilit des explications les plus bizarres y~~cf'a~ qui sont l'origine et qui viennent dmontrer le trouble de l'intelligence. L~'s profond malades accusent leurs perscuteurs des sensations et bizarpnibles res qu'iis ressentent, et donnent les dtails les moyens employs pour agir sur eux. On qui sont rptes haute voix (1), etc. Cette forme de troubles de ta sensibitit prdominants gnr;)!p se rencontrer parait dans la prdisposition frquemment psychopacomme forme thique, observ deuxsc-nt-s dgnrative. Kracpetina le mme dtire qui ont prsent absurde l'une de indpendamment l'autre, Cette toire. Dans mais On la d'autres cas, on voit se manifester le des nom ides de ambitieuse. cow~t-s mme du dlire le a le la les ides de perscution persistent. dit Kraepetin, sous dsigner, ~n~a~c de t'autre, avec dlires car elles n'habitaient plus pas grave le mme que forme serait pays. la varit franchement haltuci)):tplus fantaisistes lit dans leurs penses les sur
ralisation; ta nuit on vient leur pudeur, quelques-unes ont eu des relations enfants, Le ~~?'c~j(!~MX!f forme
accouches
empereurs,
peut manifestation
contradictoires
/brMi< ou
/<'<iA-M ambitieux Le
d'une
la prsence par exemple te dlire de perscution. qui l'entourent ont intrt lui
malade
perscutent tourmenter.
et qui
bi~n ils juuent un rle politique important. Dans quelques cas les ides ambitieuses d~s paraissent dpendre hallucinations s'associer au dlire qui viennent de perscution. Le chef de t'Etat. le roi, s'intressent A leur J'empereur i)s situation, veulent mettre un terme aux machinations trames contre lui, et.
3 FORM!; MGA)) OMAMAQUE MU t)f-:Lnu: RE PERSKCUTtt)?f
sont
secrets
Le dlire tieuses
Dans
s'associe constitue
voit
sssex ds lors
souvent une
des
A des forme
ides
ambi-
complexe.
ambitieuses .'0
quetques
apparaitre
ides
'))
Voir
p.
';().
OURES
SYSTMATISS
363
de perscution, ;jtt :nc temps que le dlire le remarque n~'nt avec tui; mais, comme souvent, s<t)tions, titution comme modification, l'adjonction A celle-ci. de cehu-t
en sentiments se transforment expansifs: dpressifs deviennent des ides de granet de perscution )cs ides d'oppression un dlire de succde ambitieux le dtire d'')n'. Ou bien, dit Schute, entierece dernier disparaissant protong, plus ou moins p( tsccution il abanle matade est rgnr, les ides anciennes s'effacent, [n.'nt et anciennes Ou bien les douleurs donne son ancienne personnaHt. et se disputentta ensemble existent tes joies nouvelles prdominance, autres. Mais it est remarquer que le dlire qui passe des unes aux dc~ perscutions gnralement. prdomine de perscution un dlire alterner; priot.esdt'ux peuvent phases L'adambitieux avec un dlire galement priodique. ))u))tc alterne un signe d'one haute Schuie, du dlire ambitieux est, suivant jt.notion )j-s sentiments gravite, sinon det'incurabilit. maniad'un accs ambitieuse revt la forme la priode Qnetquefois on voit ators arriver avec troubles vaso-moteurs; plus rapi<))n intense intellectuelle dt'foent !a dchance (Schuie). de perscution est du dlire transformation uuoi qu'it en soit, cette une forme seulement t~in d'tre la rgle (~) particulire eUe constitue le cinquime environ dans on peut la rencontrer et ttnc complication; d' cas de d!ire,de perscution. une votutioo ne donne pas lieu d'habitude <~tte comptication plus Kous avons ta dmence. mentale avec tendance rapide de !'af!ection dit que cette tendance se montre d'une ou surtout, torsque le diire par s i~ i'ompagne, troubles vaso-moteurs t.n dehors de exempte, ces ptus cas manque agitation intenses. moins cette forme de perscution le type pur du dlire des observations expansif avec violente, ce pas
ambitieuses u~ tan~e d'ides p)ns vite un tat de dmence d~ perscution. pdant d~!irp, cation '.est Nous
complexe, n'aboutit
de
<~Mm~~a(fM< mM~a~, 1 < hftte. T<-<!t<<< p. ~2. et une une-iuct'pMion succession de de dp <\ tntion .\). Cfentt'fmdu)!s('AM<'et~<-<'A.~MfM< )M3) une phases ~r~ndeur, r.~nh''r<; (pHri)'~e d'([t<puctude, dc!ir<; 1883) l'utOII !glll,re (prif"Je d'igiflitittide, dlire fie pars~E~~ution, ides de grandeur. .t' uf nce Cette toi ~cnfraie ".de [nmeque la tentative Je M. Ma~n:ut (i'oppoMr (Mcntate, ua pas t'tf adunsc, tt)' forme ~e7t'-<; eA)-uHt~M<<) )'} degt'n~reacfncc t <nteu t'<'nU'!Kiictt<)n avec tes ffuts ctiniques. now'br~ t89~). )f. t~~nct, M/ff~ f/f la pc~A<MM (.4tn. ~t-A..
364 d'ides dpression fois dans tion pas chez des des de grandeur, morate. leurs
PATHOLOGtE SPCtALE. de sentiments Les hallucinations contraires de l'oue de satisfaction ides de et <ie a la
les entretiennent
et leurs
perscutions privilges
qui domine. exubrance continuelle qu'on remarque reste plutt se plaignant dprime, et qui t'empchent de jouir il est en butte et sa milieu d'autres
sa fortune, sa haute naissance droit. H est malheureux au ajout nous, se tant dnomme
grande de st's
le supplice de Tantale observe malade, par forme mgalomaniaque. reconnatre une aucune les
Vitrioi). Marche de la
La marche
de cette
et on doit lente, n'ont ces alins dbut, nent les explications en plus invraisemblable
et ont une conception de pins plus bizarres de ce qui les entoure Certains interaccs prsentent suivant une marche aussi, Schule, mittente trs remarquable: la maladie revt d'abord la forme du delire de perscution ou du dlire ambitieux; le sujet redevient norm:d un temps assez court, et peut quitter i'asile tant guri ou anh'Puis se produit une rechute de dure mais le maplus longue, lade peut encore ou s'amliorer. tre Ce cycle peut gurir parcouru l'an'ection devenant srieuse et plus fois, plusieurs toujours plus aprs lior. longue, t Le dlire quelque mentales, tout dans ~ous formes et enfin incurable. SECO~nAtMS DU
t)EL!M nK t'URSCUTtOX
tOUMES
d'une d'autres
manire affections
<'n
et sur ces
rapidement
considrations
de nombreux accidents crbra'tx peut prsenter en rapport avec les altrations crbrales naissance. qui lui ont donn La diminution de la mmoire,l'an'aiblissemettt des facults motrices, les troubles de la parole, la difticult dans la coordination des ides, tels sont les symptmes cette situation. principaux qui caractrisent Un mme on remarque 'Ic.s chez quelques-uns de ces malades temps, priodes ides de Ils des d'excitation avec impulsions dlirantes violentes de toutes et souvent aussi on leur teur font vtements des fait des d'-s perscution. ont des interprtations les
La (~<e('<'
sortes
misres, mchancets:
SYSTMATISES CHRONIQUES.
3R5
se plaignent de dormir. Beaucoup empche en mmfon rencontre Chez quelques-uns etc. d'tre votes, ruins, et de perscution. temps des ides ambitieuses des dit Ritti (I), chez les vieillards, .< On observe trs frquemment, dfianccest On sait que!a d'une nature spciale. ides de perscution le fond elle constitue mental de l'tat snile; une des caractristiques dtt dlire des ides observe qu'on de perscution chez Cette H ajoute plus loin insuffisamment encore des vieillards, eux. question tudie.
au point de vue mdico-lgat. intrt surtout un grand prsente daussi les manifestations on rencontre Dans la paralysie gnrale des ides de perscution associes habituelles prdominantes. tirantes considrable. Les ides est plus ou moins L'anaibiissementintettectuel on observe est insuffisante, la systmatisation sont mal coordonnes. des interprtations de l'oue. iucinations se caractrise mme d!irantes, La priode quelquefois des sensations de un dlire anormales et des hald'incubation par la paralysie gnrale des perscutions plus la des
accentu. ou moins <. Les ides de perscution soit prodromique, priode dj Lasegue en avait absurdes ides dlirantes
dit Ritti, soit se prsenter, peuvent de la paralysie dans le cours gnrale. de la mobilit milieu fait la remarque.Au
et contradictoires, exprimes se plaindre souvent d'injures qu'on <)<s. on les entend eux (~). contre infmes d accusations porte qu'on dans l'alcoolisme des perscutions Le dlire prsente cutarits. Tantt il est transitoire et suraigu; fois, alcoolique. D'autres aprs l'excs ques heures contrarits ou tanment ou la suite de quelques sont de la sensibilit Les troubles gnrale dans le la vue, peu frquentes haitucinationsde s'ajoutent perscutions, de ces Utex la plupart t intoxication Souvent alcoolique il existe une sous la cause traces ces
il se montre
il se dveloppe spond'un accs de colre. accentus; plus ordinaire dlire les des
alors aux hallucinations frquemment en mme le dtire disparat malades, de son intensit. hrditaire, prdisposition perd des moindrescauses qui le souvenir sont l'a plus fait occasionnelle que malades
t'influence
vague
extrmement
dangereux
d'excitation.
du dtire se gavec tendance est un type d'alcoolique perscut de l'absinthe. H a failli boit surtout tt" aviser;)) a des habitudes alcooliques, ttf't h c(< p. M8. !) [UtU, <<M-. les plus eon<ocfrMM 'w les <y')ni Lums, HecAerc/x'* 'tt~MM ~<t~)-a/< Th'~sc df Paris. tS5<t. p. <2 et suh. de la para-
366
PATHOLOGIE
SPCIALE.
a vou!u trangler sa femme il a t arrt trois heures (h) beUe-mere, la messe sur les marches d'une glise. Tremblement matin, alors qu'il chantait trs marqu. !i n'existe chexiui aucune prdisposition hrditaire. alcoolique !I entend Uicu lui parler, il rpond a ses questions. Il aurait voulu faire condamner sa femme aux travaux son mariage et obtenir forcs, faire casser du pape la permission de se remarier. Les tourments datent qu'it ressent de dix ans. Il a commenc s'apercevoir deja.du.-ii, que sa femme <Mt /'<t!<t( des tH/((<c/t<t's. On mettait de l'arsenic dans ses aliments, dans !ecaf,d:)ns sucre On lui a mme dernirement donne des canthaqu'il prenait. !a gorge. Le sacrisrides, il s'en est aperu par une irritation qu'ii ressentait tain de i'~Hsc est de complicit avec sa femme, qui est la cause des perscutions Le deiire partie) et systmatique tend se qu'on lui fait endurer. ses explications finissent confuses et presque gneraiiser, par devenir incohrentes. Les elles Nous observations sont trop connues d'alcooliques perscutes nous insistions sont peut constitue, sont trs nombreuses, ce sujet. dans marche une l'eau
tuersa
rappelerons que t'atcooHsme et que le dlire de perscution fort longue. (Voir chapitre/t/eo~MM~.) En rc6Mtf~ le dlire de perscution une cas, nettement une forme ayant ses caractres Mais d'autres on systmatises. dans complication
formes
ARTICLEH
DURE AMBITIEUX. MGALOMANIE ~')nonM?tM Afa~tc des yra;t~<'U)' oMtCMpmaH'. AfoKCMCHtc (Esquiro!), .S'yM~mM. .t/<Mte <M?~:<'M.!M', vaniteuse (Guisiain). /'an<i'Me (Fairet). La forme
~a~CM~c,
pa?'<!f~c
du dlire a t expansive systmatis dcrite sous le nom de megatomanie. en faisait une varit de laMoriomfWtC, mais Esquirot sous cette toute une catgorie de malades expression en dfinitive a dcrit, nantes. les comme ports affections les monomanes, mme de leur par la nature dont ils peuvent eux-mmes ou des moins logique monomanes s'imaginant et n'osaient la des raison dissemblables. plus les individus dlire discuter d'tre. ides
des
croyaient
mouvement, de beurre
inondations,
absurdes, etc.
DLIRES
SYSTMATISES
CHRONIQUES.
367
t~squirot sortes
ne
reconnaissait
en dehors dlire
d'atins
la monomanie en H divisait dlire partiel systmatis. maniaques la mpM~m<M!<'proprementdite~Mtonoformes l'une, den principales caractrise gai ou ambitieux; w<~i;t' ambitieuse, par un dlire partiel, un aussi caractrise <r~~ ou /yp~MaM!< la MOMom~H~ par autre dans le chapitre rsum et dont nous avons mais triste, dt Hre partiel, tes symptumes particuliers. prcdent reconnatre exacte a fait et plus minutieuse L'observation plus avait rang une ambitieuse, Esquirot depuis, que, dans !a monomanie mais un dlire bien ambitieux, foule de malades qui prsentaient dont dont des temps On les uns taient n'tait atteints le nom le dlire individus sous a d'ailleurs maniaques restreint nullement de la maladie ~c/a/e. ce terme des avec des ides ambitieuses et. tes autres ces derniers ni systmatis, bien tudie dans de monomanie,
(lui exprimait mais !imit, dlire non seulement une ide fausse, partiel le nom de ~ve~, une seule proccupation fixe, dlicotuftie l'indique de l'inentirement de laquelle les individus dehors jouiraient rantc.cn fort justement, L'on a ajout, de leur raison. que s'U existait t~rit tsion tout une dans on observerai ai!'ection une pareille laquelle variabien admettre des degrs il faudrait fait isote de l'intelligence, atteints chez les sujets morale mes de la responsabiiit qui seraient d une semblable maladie, nous et qui auraient commis des actes rprhcnsiHes. en effet, en t'-nferment de heureux dont Il existe le verrons a justement nombreux plus loin (les et d'incontestables pour caractre annales exemples), de lascience des mal-
la folie
irrsistibles, violentes, imputions dangereuses, chez eux un avoir la conscience, qui provoquent une nergie contre ils luttent avec plus iesquettes et :u!xque)te'?i!s M:)is, comme
des prdominant ils peuvent dont sentiment d'horreur, ou moins grande, en'OFts.
leurs malgr finissent souvent par succomber se manifestent le remarquerons, ces impulsions nous eUesconssou" t inuuunce de conditions particulires, nvropathiques ct de ce phnomne il existe ti~tcnt une /w Me <w/)K~<' toujours, de dont il importe morbide un ensemble pathologique prdominant, et les signes bien apprcier les causes, ta marche caractristiques. Psous reviendrons Suus le nom onhiccrit sur dt's une plus loin de monomanie forme sur sujet. sensorta/e Esquirol,et mentale l'avons et qui ce plus repose Marc(i), essentiellement rattache nom de dlire tard
()
\)an'c.
o/).
e'<
p.
3~8.
368
PATHOLOGIE
SPCIALE.
cette les
toutes les proccupations forme, actes bizarres l'individu auxquels raison que les hattucinations alors cas, on observe des haHucinations un
d'autre
ressenties.
La Mt<~o~MM
partiels, systmatiss, tant aussi des symptmes variabte.s et mme entre eux. Tds opposs sont les faits que nous dcrirons sous les noms de ~ya/owa~<? o); (Je dlire rc/~<pu.'ntf)Ho/a~'', au nombre etc., que nous avons compris des varits la m)ancotic. que prsente En rsum, de ~HOMani't' te terme doit disparaitre il devient une cause de confusion et d'embarras pour pathologiques. Les principaux manie tats morbides qui ont t dans l'une dcrits les sous de ia science t'lude dans deux te nom des o faits
cond'Esquirot, que Marc a gatement elle aussi, des troubles comprend, intet)ectuds caractrises par des ides fixes, mais prsen-
la monoclasses de de Mt'~a-
se ranger, suivant peuvent nous, maladies suivantes, que nous dsignerons, i'autre sous celui de /b/<'e:~u/x; ~wa~.
S t". MEGALOMAKU! (MOitOMAK)E
AMBITIEUSE
(t'a')uirot).
On peut dfinir la mgalomanie, une affection tncntale caractrise une exagration par un dtire du sensystmatis, timent de la personnalit d'o la surexcitation rsulte expansive des facults et des sentiments, des imputions et viotentes, nergiques, une attitude caractristique. Considrations On a mis en doute cette gnrales. forme d'u)ination. Marc en conteste Les faits, dit-il, l'existence. qu'Esquiro) sous Je nom de monomanie doivent ds~nait se rattacher, ambitieuse, grce une anatyse soit la manie, symptomatique plus rigoureuse, soit la paralysie gnrale (t) '). D'autres recherches, nous parmi citerons lesquelles parti'')uicrement travail d'Achitie FoviUe i'impor-tant (2)~ ont dmontr qu';)e dlire ambitieux n'tait une forme pasexctusif d'atinaticn, spciate mais qu'on le rencontrait au contraire associ aux an'ections monttes tes plus diverses c'est pour cela qu'on a admis des manies, des dans lesquettes typmanies on voit les ides de grandeur ambitieuses, se mipr aux autres la maladie. On les symptmes qui caractrisent observe congestive, a ne c tien. surtout, qui le sait, dans facilement peut on la paralysie se confondre gnrale avec et cette ta manie dcrni'TC
Dfinition.
(t) Marru, op. < p. ;)n. A. (2) Foviue, &~M~(; c~/tt~Mt' de lu folie at'cc p~~oMmanct~''t'. Paris, !87t. 1.
DLIRES
SYSTMAT!SS
CHRONIQUES.
369
Quoi qu'il en soit, il existe des cas essentieUementcara.ctnssparun et entieremeot distinct, dctire de grandeur tixe, cohrent, systmatis dans la paralysie de celui gora!e. qui se prsente pur cela mme, des La plupart Parchappe, auteurs, Calmeil, Esquirol, Georget, J. Falret, etc., de Boismont, Detasiauve, Htierre Trlat, BaiUarger, de tonte en dehors de ce dlire ambitieux ont reconnu l'existence paralysie principaux gnrale. Nous appartiennent rsumerons succinctement tescaractere~ qui la tngatomanic.
Symptomatologie.
Le malade se couvre de dccorati&ns, il a un mrite excpp f'i~. tt'. Megatomanie. il est sorti de t'cnte des etnpereurs; il est thmnf) et toutes les dignits; des artu'-es de France. (Collection du -')nnd roi du Languedoc et ~t-ncratissinx'
hr Cayrc.)
Le mgalomaattitude. physiques, physionomie, d'une une physionomie caractristique ni:K}ue prsente qui reHchit, et les seotiles proccupations n):tnit''ro remarquabte~ orgueilleuses ntcftts exclusifs son esprit de son qui dominent (voy.fi~. 16). Les traits Caractres ta tnanicrede ''isa~e. t'a pose excentrique,
DACdSET.
se tenir, de la bizarrerie
Mfta~e~.
AfofOfttM
PATf]OLOG)SPCL\AE. forme A l'n'it est un enscmbte exerce suffisant phnomnes des de l'observateur la nature colore, le regard
haute,
de
pour
fairf
conceptions vifs,
sa
La
figure
malade
ordinairement mohites,
ta tte
brittants,quelquefois
i.c marche
les
animas,
est
ddaigneux.
paro!e
et ddaigne )a souvent i'isotement et imprieuse it recherche sa conil est grossier, socit de ceux qui t'entourent orgueith'ux; suivant ta nature des proccupations duite varie ncessairement qui te dominent. brve Rien ils des teurs n'est se drapent pauiettes, dignits. caractristique dans leurs des comme se la dit. tenue Catmeit des vtements, ils dcorations, mgalomanes (i), ils fabriquent dade ces indices
couvrent
des personnages Ils prennent le costume, les manires ils comme ieurs se persuadent racontent tre historiques qu'ils actions celles qui ont ittustro ces mmes personnages. propres t'u rdin, M. P. est rapport'')' que nous avons observ, et dont l'histoire it a une taitt" de mgatomanic. remarqunbte par More) (2), est un exemple (~oriinii~ au iii sa tte ti.-)tis ses cheveux il porte tt,te ,.i a conserv coiis4,t,v tous etievetix it supcrbf', liort(,~ la queue comme comtnf'ncffnent de ce gtcic; so!) front est tev, il a le regard nn et spi)'!i est tellement identifi son rle de mcga)')tue), )'d vif et brillant, M ne sort. ut'n)'' manc <?)(' la voix a pris t'habitude du cotnfuandcmeut. un manteau doubl d'une totf dans les plus grandes chaleurs, qu'avec il a un kpi, et jamais il ne quitte sa canne de commandant. roupp H n'est pas un tranger, visitant l'asile, qui ne demande que! est cet offich r on voyait t Avant d'tre de Marvitte, plac t'tablissement suprieur. en habit de gnrt, arm d'un grand sabre, et porteur de toutes s~rM. P. te.s <!e dcorations, se pavaner au milieu del vU!s de Nancy. Les ftes et )~ n'avaient mont sm Hit n'uuions publiques pas de spectateur plus assidu; uiauvnis Les cheval, il carac&ia.it ont. au milieu nous venons de ta foule, d'agir. aherrafcmm'
de le dire, une manire vite le genre de leur de se vti! bien de parter, qui dnote et recherchent Les tion. Ils aiment la vivacit des couleurs. mgaiomancs une attention minutieuse apportent H y a quoique de choquant chose dit le maniaque, Spielmann, ment
te
mais
mouvement
quelle
u'a
diiTerencc,
pas de
de
mouve-
le maniaque
meut, s'agit'
but,
parce
sa
que
le mouvement,
tui aucun
l'agitation
mouvement
constituent
n'est fortuit,
vic;ch<'7.
sa vohmt
est
toujours
en jeu,
ses
actes
ont
dtermin
())Cah)ten,~t('<.w<at').~)<)M.\M)!. i'Mor<')./i.'<t~c~w~'t.!tp-3t).
DURES
SYSTMATISES
CHRO~QUES.
37'
c'est
pour sa force
faire
excuter de tout
c'est
pour ce n'est de
qui
rvler,
sa force,
fonctions
mgalomaniaques
la forme expsnsive Il semble utn- parfaite rgutarit. satisfacet l'extrme d'eux-mmes le contentement d.- t~'ur affection, de aux appareils de vivre, ils ne cessent impriment tx.tt dans laquelle sorte en quelque rsuitc d'o un surcroit d'activit, la uc organique de sant. un f's de l'ordre Les symptmes Passions. Sensibilit morale. dans comme sont vritabtement caractristiques moral et intellectuel du ct de la sensibthte on rencontre mentales, to)!t.'s les maladies Cette facult ou moins des particularits remarquables. tuo.ite plus est pt ir)'ipate On n'observe r.t! lse. profondment comme dans point, mobilit des ta manie, cette surexcitation ~ne-
et ces dispositions impressions, instantanment les malades passent desquelles de bienaux sentiments de la fureur opposs d'' i:) joie il la tristesse, est de l, la sensibilit loin et d affectueuse veUiance expansion dans le mme sens. mais toujours c~titco, les sentton observe chez A inverse du mlancolique, tequci la meiiance, sous toutes tes formes, tts que la baine, m' nts dpressifs tout est en rapport le megatomanc chex les angoisses, les craintes, intim" et satisfaction cette du moi, avec avt le sentiment exagr Chex de son individualit. de l'exhaussement constante qui rsulte
it-, individus atteints de cette affection, tes passions, dit Esquir'd.
s.)nt
cxattes
ils
de sant tat d'un le sentiment ayant d'un bicnforce musculaire augmente, d'cuxsatisfaits te bon cot des choses; t-mils sont heureux, des autres, joyeux,
rient, dansent; domines par t'.n-gueii. ta
vtutitc,
dans loquacit
sont vives, tours impressions fticit t. violentes dterminations leurs t"~)sf'n<'r~iqucs, ne fait pas oppo-<qu'on pas ses sentiments, Tant qu'on ne froisse avec et aSabic humeur est de bonne tiun .1 ses ides, le mgalomane il a te contredire. mais si on cherche k'spt-rsonnes qui l'entourent; se venge de fureur, se tivre des actes <tt-\ h nt arrogant, farouche, sans doute son t'en m''tte en pouvoir pour peu que sans piti ) E~quiro!, t. ), p. C.
24'
PATHOLOGIE SPCIALE. de sa raison et l'immensit de son savoir. profondeur le moindre sous ce rapport d'une excessive, susceptibilit ne tarde ta plus son lgre pas dvelopper opposition
donner au plus haut lieu desacces et d'agitation a un maniaque. ators le faire ressembler qui peuvent On rencontre en mme une transformation temps plus ou moins autrefois timide, grande du caractre pusillanime jusqu' l'indcision. on voit le malade devenir rien hardi, peu peu dcide, entreprenant: s'agit plus lorsqu'il ni difficult, cannait ni obstacle de ses chimriques ralisation Le sens profondment antipathie ils n'ont n'hsiteraient ides thev. qui eux les les pius, mora), et surtout pervertis; tegard pour pas un des elles, seul et ne l'arrte de mettre du ses ides qu'it affectifs, n'ont moment excution; veut poursuivn' sont il ne la
d'habitude
pas conu une profonde taient le plus cho'L's. la plus !)s complte. aux amis, parents. que viennent provoquer ils sont en auxquelles la perte mme de ils
sacrifier
impulsions hallucinations
conscience moments,
le sentiment ne perdent pas toujours la conservation les meluncotiques, contraste avec leur tat d'abaissement
il y a perte entire me~atomaniaque, il ne doute de ta. reatit jamais plus lui-mme, est loin de se croire et quand arrive matade, etonnement t'influence fausset Ainsi est de sa extrme, maladie, a lieu et il lui il ne tait peut
impossible
jamais
de ces tranges
aberrations. dans quelques les moindres d'alination, sur la sensibilit, et tendent Sous df' la l'influence passions. d'une ne se runion contiennent chantante, ptus acteurs; en ils ces
ils pleurent, ils chantent, its se substituent aux s'exaltent, alins les rles qu'on leur fait jouer, remplissent parfaitement surtout ceux-ci sont en rapport avec leurs ides favorites. On s'identifier cas, ce enthousiasme. BMre. Ce qui Le le distingue, dlire c'est du est mgalomane son peu d'tendue, des avec n'est le personnage qu'ils reprsentent, sans les laisse pas danger qu'on et se dans
DLIRES
SYSTMATISES
CHRONIQUES.
~3
d;ins
du
c'est facults
pour peu qu'on les mgalomanes dlire, Hors de leur Us conservent tout le monde. comme normal. te ~cste de l'homme est en quelque L'orgueil errones et des convictions le pivot c'est s~ntretenir; plus chres. sorte dans autour
des ides fixes gnrateur de leur esprit ne cesse routent et tous leurs les degrs penses que les l'on
toutes On conoit sous ce rapport. pt'ut observer chez le mgalomaniaque, L'orgueil it s'lve considrer tout ce l'inanit que
peut
sibtc;
l'imagination de sa base.
dans hardi germe qu'il plus i! est aveugl L'homme instruit, quand va d'un l'homme ignorant degrs; quelques
loin que posaussi aller de conceest capable mme est On dirait qu'it moins un entendement par seul cette bond passion, jusqu'au le second
roi ou empereur; le premier se fait ministre, il se fait Dieu. Les dieux ces dignits s arrte rarement trop fragiles, d'alins dans les maisons appartiennent presque que 1 on rencontre ton~ la classe pauvre (i). les ides chimriques d'numrer toutes )j serait difucite que peut Les uns se croient des mgalomanes. prophtes, cr~'r l'imagination des ce sont des gnraux, les autres sont riches, puissants, dieux; ils commandent des rois; des princes, de grands ministres, seigneurs, ceux des ordres avec dignit ils donnent :t )univers qui les entier, des savants se croient distingus, des potes, pleurent; quelques-uns en politique, en D'autres sont des rformateurs (t~s oi-ateurs, etc. ils rforment en religion linances, <L nouveaux dictionnaires. Chaque sexe a un cachet jusqu' la langue et se composent
C'est la folie des richesses qui particulier. elles et laquais, ont elles chez les femmes: quipage prdomine de familles issues alliances ou sont d'illustres princires: assirent C'est la de rois et de grands <'Ht's sont filles ou pouses personnages. les hommes. et la renomme ivoire qui surexcitent des aberrala nature La manire de parler, d'crire, peut dnoter un dessin du dlire. \ous plus loin reproduirons Hons, le caractre aux lections l'ait par un mgalomane, lgislatives qui se prsentait les tournures aiment les phrases sonores, (Voir fig. 17). Les malades est imag, les antithses: leur fleuri, symbolique; style JKn-dies, ont un souvent il est laconique, mgalomanes impratif. Quelques dictionnaire eux.
.ULeuret.men~jMyc/tO<o~MM,p.322.
374 L'observation M. t' encore parla p!us curieux reforme une ide L'examen outre rserv cration aucune des de les ses mots, d'un des d'un les titres une
SPCIALE. Morel est un exemple possder, la langue o l'on frappant. se croit franc.iise n'entendra la morale, !e phts auteurs, il ernct idres les a autre
honneurs
gloire dictionnaire
qu'il cette de et le
s'imagine rformer
d'une bon
qui (eti)
livres
le monument marge
se trouve (t). de
de ses
femme de
le lendemain de son arrive crit, Franais! une maije suis dans deux mdecins sont venos gouvernement; fotte et c'tait la que et me mettre ta cause avec les que je me autres maconnue menacer
travaiuer
on me traite en esclave au point de manger !ades; quejesuisobligt''e tout le monde, chose on va jusqu' me enfin, qui m'est impos.sHde; de m'ter mes habits de ceux de ta maison. pour me revtir Dpchex'vous de m'arracher d'ici C'est \rai )'a de sa Dieu, destine donner mort. L'on Jamais! Le dement premicre ordre le veut conserve, ce detire naturet. que quelque la sorte qui est nous on l'avons de dit, ses l'intgrit fausses vient peut imprime, et do croyances; s'ench<uner diriger sa dans raison t'ordre son me forcer de donner ma couronne aux dmons. toujours qui vous Marie-Anne crit, lui et elle Homme), qui vous premire dclare ptus piutotsa dfend reine de France,
emportera elle
a contle,
mme
dehors juste,
tout il ne
cercte
d'activit en
lui
convictions an'ection. On prise tes les comprend sur repousse lui prsente et son
gnratrices
caractristiques
que
tes
ne
avoir sa
aucune
restent preaiabtp,
l'ouense que
n'ont
d'autre
provoque!'
la
devons te
une
de
la et le
confuses, et comme
presque pousse
de
ses
conceptions
op. c;f.,
DLIRES
SYSTMATISS
CHRONIQUES.
378
On peut
conoit exercer
l'influence
qu'une dterminations.
semblable La volont
et ardentes dans le sens des proccupations eUe est dirige opprime, il n'a pas la conscience Non seulement le ma!ade. vivaccs qui dominent exagre de son tat, mais, fascin pour ainsi dire par la satisfaction et son son pouvoir de lui-mme, n'gale que rien par la conviction de ses hsitation la ralisation aucune on ne le voit apporter mrite, projets. Si tait la mgalomanie serait question plus souvent malades atteints, qui en sont dit Wachsmuth (i), il plus frquente, commis et de d!its de crimes par les ne pousse affection parce qu'aucune Elle fait disparaitre leurs dangereuses. en outre ils conservent tous les obstacles srement ailleurs les moyens les dans ides toute utiles fixes au but rev-
des actions davantage les limites, veux toutes assez de raison qu'Us veulent Nous avons taient, vritable sensoriel, symptme Illusions sont sujets dans pour atteindre.
que
caractre
d'irrsistibitit frquence.
conviction Les
et seuls
aux leur
caractrisent symptmes affections de leurs version abondent Les sent, pour objets qui eux, justifier frappent le sujet aliment du un
et du cette
drglement
de la perles faits actes; entendent qui vives, de l'oue voix qui vanit. vient elles sont l'en-
interprtation
leur
celles absolu et irrsistible empire des au malade elles font entendre et d'orgueilleuse ses ides de grandeur
des rois avec des princes, ott'f- p'r t~ (uirot, s'entretient de !< des visites: lui rendent tes pins grands ses anctres; monarques uutsont elle cause avec eux tantt avec lui apparaissent, !<'s morts tes plus illustres teur donnant t<;m-faisant des reproches, tantt avec tranquillit, emportement, vnements cette dame se pose de grands et leur annonant des conseits, sa force, sa puissance, elle {'orte la tte haute, proclame souveraine, a~ec nerte. ordonne est cite par dont l'observation Un autre m~atomane, son d'immoler un ange qui lui ordonne croit entendre son sacrifice. il consomme ))'bt'al)am, et, sans hsiter, (1) WMhsmuth, op. c)< p. 305 et 30C. le mme auteur, fils l'exemple
376
PATHOLOGIE
SPCtALE.
DLIRES
SYSTMATISS
CHM~QUES
317
dessin, qui a un sent.ment rellement moyen A~e. saint Antoine. Cotton dans deux celles On
caractre
compost'-
il rappelle les compositions la tentation qui ont, trait la de symtrie parfaite. notre mgalomane la est
en
inscrit
se programme le pr<Mfr~M~.<m~
deux
mots,
Chacun et te~vcfM'J~t.Wtftre reprsentes de )4 lettres qui peuvent a obtenues de voixqu'H on lit te nombre trois formes diffrentes, romains aussi a-t-it (Y! crit en lettres ce sur
H l
sous
(~QP
t-'utmen Ce
trne mot
sur
te
mieux ou
dernier comme
de droite
gauche,
peut I.<'m<~OM
LfmMa< de t4 lettres. comprend est ~'M-t~f compos qui considrabtes il signifie les entreprises qui vont 14 lettres: du lac LwaH entre le desschement menes bonne fin, re nouveau, deux fait sens, penser commence celui Paris, d'.tp<. suite une t'ancienne Ce nom Lutce, a l'avantage avec le mot d'abei!ies. doit det se latin
dans
il a une de
ressemblance ruche
Fuimen
suprme, lui
a revtu
!e9attributsduPft'<r<(~m"yM<
on lit sur sa poitrine deux un aig)c ttes, ptane est :e reprsentant qu'il parce it est sanscutotte.. Co~uM ~?- r sapuissanceviri)e,etc. TourEtn't'tsymbotise d(-Ctignancourt;)a lui des htt'ommtet femelle, mate portant il tient deux hrons, et dvorent des reptiles ce sont '-es ministres qui alimentent nettes, dessus tes ~f'f'ttouitics. Les didats. Votatov grand. tire:
cela
rang un les de
l'honneur
les
ont
f~u-) vaut
ptus 7M'M")
centre te
aphones. r~
Au-dessus
abattons te vase.
la pipe,
37R
PATHOLOGIE
SPCIALE.
existent
pour
ainsi
dire
d'une
manire
constante,
la mgalomanie il n'est gure de malade religieuse; qui n'en soit an'ect. Nous en citerons plus loin des exemples remarquables. Excitation Les accs ne sont d'agitation pas rares maniaque, dans la mgalomanie l'on peut mme dire que la plupart des malades prsentent une sorte moments, par des nance d'ides orgueilleuses. Ainsi que l'a fait remarquer formes maladie. Tantt absorbe la par surexcitation son est telle ne peut fixer aucune autre erreur, son agitation est porte ce point, suivi lui est ide que tout travail devenu de son iocution la rapidit simule assex bien l'in impossible; cohrence rien, sion Dans est de n'entend la manie; tout rien, l'irritabilit l'impressione mme sur les sujets est excessive; si vivement trangers le malade que toute au dlire. ne voit discusle malade, que son attention sur entirement diffrentes qui de disposition maniaque qui se traduit, accs avec caractristiques d'agitation, Renaudin, caractrisent cette les deux affection degrs a certains prdomideux mme
prsente d'une
au contraire, surtout le malade est forme, lorsque soustrait toute cause l'irritabilit est moins d'excitation, prononce et l'ide fixe semble le proccuper d'une manire moins exclusive. 11 il est raisonnable tant ne fait pas vibrer la peut tre occup, qu'on corde opposer dtromper. Rsume. sente hautain, prennent dent tre jouer, Hs des Attitude sensible. des !1 discute raisons mme plausibles de son erreur, l'objet aux tentatives que l'on constitue une forme et cherche fait pour et prassur, malades persua le
typique,
caractristiques. ordinairement figure exprimant les manires avec le ddain des le rle
personnages qu'ils
s'identifient
et se vtent en consquence. parlent d'une ils sont certaine mobilit, remuants, mais chez eux ce surcroit a un but d'activit voir leur force cette extraordinaire forme et leur pouvoir
de faire
Ce qui caractrise tion du sentiment en sont la d'eux-mmes, Le malade t'en lorsque dominent. Le sens
surtout de
c'est
l'exagra-
de leur
moral
presque
profondment
perverti
les sen-
DLIRES
SYSTMATISES
CHRONIQUES.
3799
timcnts
affectifs
sont
nuls;
le
malade
devient
non
seulement
d'une
les personnes aimait complte pour qu'il auparavant, mais it tes prend souvent en profonde aversion. H prsente un dlire mais toujours restreint, caractplus ou moins en dehors de ce dlire il peut conserver une nettet d'ides ristique remarquable, L'orgueil de ses conceptions, il se croit gnrateur il est pote, etc. rirhc, puissant, roi, dieu musicien, gnral, orateur, tend se gnraliser Le dlire et les ides devenir confuses. La conscience de sa maladie lui chappe il ne entirement; jamais m~'t en doute la ralit de ses convictions errones. ).<' mgalomane au pour arriver ses projets but auquel il tend lieu des impulsions ne voit aucun obstacle; les ides Bxps qui ont rien ne l'arrte le dominent d'irrsisttet l'intgrit est le sentiment apparente de ses facults.
indiffrence
qui un caractre
conserve assez de raison plus dangereux qu'il srement les moyens d'arriver ses fins. p).mr calculer II existe des illusions et des hattucinations de diffrents sens, extrmement avec le caractre vives, et qui sont en rapport mme du d~ire On dune Les f~m'tions ambitieux. observe manire des accs d'excitation et qui se produisent maniaque qui sont en gnral de courte dure. les rgulirement, un sureroit d'activit. d'excitation dans la circu-
degr la chaleur de la peau anime, est tes malades agit; mangent beaucoup
et en sorte
ta constipation.
tes signes caractristiques, quelque pathogno-
tn.miques
de
cette
affection marche de
il nous habituette. la
reste
examiner
son
mode
de
d~vctoppement
et sa marche
Dveloppement, o'.te parfois, pour intelligence t i(it')' principale La ft~tc mgalomanie d'<nc~t/~M.
maladie.
on peut alors voir le domine parfois, h:ition,il peut icr sa fcheuse au dt plus
au rve lui-mme qui survit (i toutes les formes sa pa, comme d'alination, Cette ci est d'une dure souvent variabte~ prolonge. l'individu lutter le dtire contre et qui le surprend ses efforts. Pendant cette malgr priode d'une conscience encore assez lucide pour aux yeux chez lui que des une l'on personnes susceptibilit a peine qui l'entourent inaccoutume, d'incudissimutout et
jouir situation
s'expliquer.
)) Moreau,
380
PATHOLOGtE
SPCIALE.
la maladie ne tarde Aprs cette premire phase, pas se caractambitieux devient et le dlire tend riser, l'irritabilit plus marque, de plus en plus les ides fixes se coordonnent A se formuler graduelle sommait te malade est tourment d'activit: lement: par un surcrot devient plus difficile, s'irrite la face l'ide se colore et la constipation est ptus opinitre. L'individu au contraire breux
plus troublent
qu'on mieux
puisse
le croire
viennent le confirmer dans ses frquentes s'tablit Puis la mgalomanie dfinitivement dans du malade, l'intimit personnes qui vivent doute Cette sur la nature de des dbut, forme
prcs !a mgalomanie, souvent la consquence au~)'< /'orwe de dlire. Lorsque considrer favorabte. grave, formes La nires ment comme blement. mmes: la forme cette Dans d'alination
dlirantes, conceptions p<'oqui s'annonce dj par les symptmes est plus est relativement cette affection rare; la transformation <7''n!<' et, en quelque sorte, ds apparat un symptme tre avec on l'origine, d'un augure d'un l'une pronostic ou l'autre pf'ut plus plus des
le cas pas
et il n'est
auxquelles
de deux mamgalomanie, d'aprs Spielmann (i), se dveloppe elle peut tre prcde de la manie, et alors elle atteint rapidetout son dveloppement; ou bien elle apparait successivement, par accs, Dans quelques les et. alors deux le dlire les cas, diffrencient se dveloppe caractres de cependant lentement, la maladie les malades insensisont )cs d<' ta
ont quelque chose de premire catgorie vaste dans leur dlire, et de plus grandiose dans leurs actions; ils tranchants dans leur manire de s'exprimer, leur ton est plus et plus entrainant. Ce qui! chex persuasif y a de plus frappant la ce sont violence beaucoup force et l'agitation motive. Le .ffcond les restes de la manie faire n'ont ils font tout avec plus ils peuvent de leurs actions leur courage. Cette qui, de bruit, d'autre est et plus but que est un toujours
signes de ceux
maniaque mode de
ptulance on le sait,
vestige,
spontane,
a lieu lorsque la mgalomanie dveloppement de ta mlancolie il est toutefois moins Cette tranprocde frquent. sition de la. forme la. forme expansive de dlire se tnauidpressive ~t) SpietmaDn, op. cit., p. 200.
DLIRES SYSTMATISES CHRONIQUES. tf'ste souvent sion tout <'n avons d'une manire de autre, observe assez brusque. heures, Dans morale plus de quelques l'espace une le malade prsente absolument
38t jours,
mme
expres~ous contraire.
de la mgalomanie, dvetoppement ou avec excitation de la folie avec dpression (typmanie, formation d'emble avec tes caractres qui qui dbute manie). La mgalomanie, ou de dpression, est d'excitation sans hu sont propres, phnomnes tel point que l'auteur une des plus grandes rarets, que nous venons Suivant lui elle parait ne t'avoir observe. <tf citer jamais prtend d'excitation cas, le stade souvent parce que, dans quelques primitive, <~t peu marque Quelquefois d'une niaque Sa m~rcAe et qu'il disparait rapidement. alterne avec des cette affection dure est variable. ~/< cependant la maladie avait nous avons observ ordinairement accs d'agitation ma-
dans tcsquets rapidementparcouru qndques exemples dans termine et s'tait s diffrentes par la gurison, priodes~ atteint mois. C'est ce que t'en observe lorsqu'elle ) space de quatre d'emble avec dbute en ge, et lorsqu'elle h's individus peu avancs h's symptmes qui lui sont sont propres. ou tre rmittente a admis pouvait que la mgalomanie Esquirol cas on voit tes dans le premier symptmes s'exasprer. mtermittente; ne menstruelles. Nous aux poques tes femmes [.articutirementchcx n~tus rappetons nie intermittente; chez it-quentes d un. caractre j~is. iuucnt pas une des avoir toutefois observ nous de mgalomavident d'exemple des rcidives assez avons rencontr et esprit distingu se manifestaient chaque ils se teruuides fixes d'un trois
entre autres, personne, Les accs plus estimables. forme et avec une les mmes de aprs mentale dure
mois. quatre tend vers la gurison, on voit te malade l'affection Lorsque il devient aux observations qui lui sont faites; plus d'attention prter ont plus de prise sur lui. et ses ides les objections tnoins susceptible, moins de tnacit. son esprit avec dominer tixcs semblent beaucoup de la forme ces individus se souviennent L ne fois guris, parfaitement ils se rappellent et de la nature de leurs proccupations l'incroyable leurs attachs ils restaient avec laquelle chimriques opinitret des sentiments de l'tranget ils sont mme tonns qu'ils convictions; il leur tait devenu et ils ne comprennent pas comment prouvaient, illusions. singulires avoir avoir dur des annes entires, peut aprs doute admettre les ides sans une issue favorable. Sans ''ftcorc trop les diffdes crises au sujet exclusives qui viennent juger d'Esquirol, avec luique le dlire nous pensons rentes formes d'alination mentale, d'entrevoir unpossibte La mgalomanie, la fausset de leurs
382
PATHOLOGIE
SPCIALE.
partiel
des
la suite cas, disparaitre peut,-dans quelque nous en avons vu un exemple remarquante atteinte de lsions cardiaques. e
affecter une ntarc~e c/o'oM~t; pas rare de voir la mgalomanie et persister, avec les symptmes les plus caractrises, pendant l'existence entire. De toutes les formes avec d'alination, !a elle est peut-tre de l'existence. celle Les qui est
!c
dans les pas rares il semble ments mme mnent. d'alins; que la vie tranquille qu'ils et le parfait de toute cause d'excitation, contentement l'loignement de circonstances le jeu rsoient autant d'eux-mmes, qui favorisent des fonctions gulier organiques. d'une femme l'exemple qu'il a observe et qui, depuis atteinte de mgalomanie. de quarante ans, tait Quoique dj a~e bonne soixante-douze elle jouissait d'une doue d'un~' ans, sant; et tenait d'autant. activit, elle prenait grande part tous les travaux en tre la propritaire. se persuadait plus a l'tablissement qu'elle Renaudin cite Nous plusieurs lomane. an'aibiie tardrent mentale Cette deviennent blit, et avons annes observ un malade de mlancolie, Sa constitution tait avoir aprs qui, est devenu presque souffert tout pendant a coup mgat;s et sa sant ses forces ne son atl'ectinn
exemples tablisse-
altre, profondment aussi longtemps qu'il tait rest lypmaniaque; une nouvelle ds que pas reprendre vigueur, vint se transformer en mgalomanie. affection alors bientt peut enfin se terminer plus plus par la plus confuses, l'on n'observe incohrentes, que les traces
cupations
'h' manie, la folie circulaire, de la dmence et de la paralysie Le lypgnrale. ainsi que le fait observer Bucknilt tout-'s maniaquc, .<), concentre ses penses, toutes ses au'ections sur lui-mme il est goste, il \it eu lui-mme. Dans la mgalomanie, au contraire, ta scnsibiHt
est a~rabtefnent excite, les passions ~ai(;s <'t expansivus ragis-
La mgalomanie de la d'alination,
doit
sur
l'entendement
et
la
volont.
Ces
difYrences
ne
sont
profondes
de la distinguer lorsqu'il s'agit sorte limit du dsordre mental L'tat d'excitation, quelquefois remarquer cbex Esquirol, de
comme blable
ne suffit une
(!) Bucknit),
Exaltation
~ar~e~,
aM~nomante.
t)L!RES
SYST~tAT!SS
CHRONIQUES.
383
folie orgueilleuse de la sorte cette en distinguant (mgail d'autre et de la manie, d'une part, part, tomartio de. la mlancolie, dite se de croire proprement que la mgalomanie taut bien se garder extrmement rare. contraire elle est au rencontre frquemment; dans un asile. sur 300 admissions tfuishun compte qu'il y a un malade, en dehors de du dlire cette forme expamive systmatise, ~{"h'tdc des ides on rencontre si souvent dans laquelle la paralysie gnrale, de richesses. extravagantes de La mgalomanie est, ainsi que nous venons Causes spciales. de lui reconnaitre on ne saurait le dire, une affection peu frquente; ta folie en autres produire qui viennent .aus' que celles s spciales Mais tout
!~n'a).
un temprament nerveux, spciales, la lecture l'exaltation, d'ouvrages mystiques, sanguin, une disposition et dont naturellement un caractre orgueilleux derumans, quelquefois une physioau dlire en quelque vient, sorte, imprimer rexa~ration il de perscution, le dlire Comme nomie spciale. systmatis pour constitutionnelle. trs probablement an'ection s'agit ici d'une les les excs de boissons, on trouve )'armi les influences physiques, la soentretenir et variables nombreuses cim'nstances qui peuvent On cite, parmi les causes re~'itation permanente l'on gens traumatismes du cher. h'sjeunes te~'s que les !rhu)natismate Traitement. connm' pour les cerveau, doit encore crniens, un travail admettre l'insolation, excessif, des causes l'onanisme particulires diathses certaines
de la formesd'alination
des prdispositions, desordres physiques fournir des eux-mmes peuvent d'irritation !a priode est troubl, que tes doit employer tides contribueront bon plus existe,
dit Esquirol.doit, mgalomanie, tre dirig d'aprs mentale, de la maladie, excitantes causes intellectuels et les symptmes indications spciales pour la
m:)mu<'e surlui.on cett~' irritation. repos, froid);s sur \cus. sui\ant b les bains la tte
les laxatifs, ces moyens de joindre et, de potassium. et le bromure les circonstances, l'opium, le le malade c'est d'isoler conditions remplir, Ln<' des premires et des conditions de son entourage qui plus )"t possible, de l'ioigner '< C'est l'exaltation. entretenir sa disposition <'tai' nt de nature est le plus utile, dit Renaudin. a))\ atint's ambitieux que l'isolement il sera toujours La 'ia)~ i)' extrieure m's les met les use, tandis que le sjour de tout l'abri danger. dans Les les tablissements distractions trop
384 les spectacles, grandes, ce sont des dments dits Le nuence tuelle, autant habitudes Les lement deux traitement favorable. peut faire que moral Une une
PATHOLOGIE SPCIALE. les voyages doivent, tabli tre formellement exercer ou interune in-
possible du malade
il faut
un certain qui, jusqu' d'exposer que nous venons de la mgalomanie; typique autrefois monomanie l'exaltation anormate
Rt:HG!t;USE
lui soit point, se rattachent il nous dsignes rotique, maladive et reste sous
principales, et de ?'<?~eMM'
les noms
du sentiment
(TUt~OMA~tH)
La mgalomanie lancoHe religieuse. l'accusation caractrise ravissement jusqu'au (. Les des surent pour dieux, qu'ils devins;
de soi-mme,
est l'oppos de h) mcSpielmann, c'est iasoutl'rance morate, celle-ci, au contraire, ce qui personnelle c'est exaltation dit forme, communication le bien-tre qui le physique, l'individu eive se le croient ciel, as-
lt megatomanie religieuse, d'une cleste, une joie Dieu. ciel, jusqu'A atteints individus ils de cette
en tre prtendent ils se donnent ont une mission cleste; pour admettait ~omaHM. Platon on les a appels
Esquirot, avec
comme un bienfait des Le la regardait la et les sybilles et leur inspirait les prophtesses aussi admettaient connaissance de l'avenir. Arte, Ca'iiusAureiianus, de Paul d'~ginc d'enthousiasme un d)ire sacr. Lamonomanie apparse croient varit de dlire. Ces mgalomaniaques a la mme tient et par inspiration, souHIe divin animait excits, agits, Caractres. clairs Les par une puissance surnaturelle montrent est religieux mgalomanes de la personnalit qui Seulement sorte l'exaltation l'lment (i). la mme est des le point manifestations exade
le caractre
disti'tctif
religieuse
gnrateur
constamment une attitude tire, mgalomane religieux garde il lui faut son regard est assur et sa parole hautaine; imprieuse; s'ac''otnd'assimilation du mouvement, de l'activit. Les fonctions rgularit. parfaite ces malades, plus que dans toute autre morale et affective est profondment sensibilit plissent Chex ()) Ksqmrut, t. t), p. <i. d'habitude avec une forme d'alination, Non la ~'u-
pervertie.
DLIRES
SYSTMATISS
CHRONIQUES.
385
ternent
ils sont
leurs
et ils
ne sont le
espce mme
taient cette
ce qu'Us
les alins
des
sentiments
affectifs.
la voix de la nature et n'est entendue, plus sp< date qui les domine, est l pour attester les crimes le fanatisme l'histoire auxquels peut tesauctions sont sacrifies ce sentiment exclusif. Toutes conduire. la suite de prdications sont pris de thomanie; fanatiques, t'autre la voix de Dieu, et qu'il a qu'il a entendu explique de renouveler sur lui le sacrifice et du tranchant d'Abraham, reu l'ordre de son epee il coupe la tte de son frre, et la fait router aux pieds de ses ta vue de ce spectacle. Le et de ses amis, gtacs d'pouvant parotts encore sa main t'epce fumante m' ))< trier sort aussitt dans ta rue, portant du nu)g de son frre; pois, d'une voix effrayante s'crie-t-il cctfstc est accomplie (<). t,<'s ides dlirantes La volont du Pre ftcnx frres, l'un des deux
tre innombrables le plus peuvent grand se croient ils sont le Messie nombre de ces malades prophtes le monde, ils ont reu la mission de prcher dans envoy pour sauver ils prdisent les vnements futurs et emploient, l'univers entier, Le dlire le style roule biblique. principalement parlent, tors'ju'its sur les ticit, aigus appeter YCtsctte; la myst'tre aux anges, qui se rapportent suprme, la prdiction des vnements futurs. Les aux miracles, avoir ils se croient divines, reu des inspirations prtendent ides rformer ils sont la religion immortels, du peuple, A tablir une ils peuvent invulnrables, un plaisir infini s'affubler prennent la nature de leurs croix sur ides traces la du bras, des des mdailles qu'ils des d'une plus psaumes, manire ou moins autour religion faire des unimid'orce
radcs, etc. Quetqucs-uns en rapport avec m tnents sont des des chapelets autour images voir cruicnt re!ir;ion. Ces malades citations font une religieuses, des hrtiques chantent
ils poitrine; partout convertir leur nouveHe ils mettent des en plus
de l'vangite application
qui se passent la langue n'est Quelquefois de leurs ides, ils se crent ins~ninants de signes cation (:
();
cabalistiques
dont
pas assez riche pour suffire l'expression un ~m~a~c et se servent alors nouveau, eux seuls peuvent ta significomprendre
t, H, 2~?. Pf lti /'o/'f, etc" t. II, p. (1~ I)e Cfthncit, folie, etc., p, 2M. t~! Suett, ~~CM. ~fttfe/tr., t. tX, p. 3.
DAO~KET. Maladies mentales. 25
386
PATHOLOGfE
SPCIALE.
former des mots nouveaux disposition peut se trouver dans les diffrentes varits de l'alination mais on t'observe mentale particutteremcnt chez les individus atteints de mgalomanie; eite a tantt sa source dans les hallucinations font entendre qui eltes-memes au malade les paroles nouvelles qui se raient et tranges sous passent accepte dans modifie, caractristiques, ressentent. qu'ils leurs tantt Leur dans les interprtation tellement de celle impressions des faits qu'ils est ausi dsi-
Cette
trangement
disposition de nouvelles
ressentent. gnations pour tes phnomnes qu'its Ces malades, sont sujets des /i6t~MCt'na~'<s en rapport avec leurs conceptions dlirantes de Dieu; ils se trouvent tes yeux face de odeurs a face avec des de ctart, ils s'enivrent nen de commun avec s'ouvre devant leurs l'harmonie cleste,
de l'oue ils
anges resplendissants de senteurs qui n'ont te firmament le tr'me a toisir Leurs conceptoujours p'-ndes mteort's ils
du Crateur, fa splendeur tions dlirantes, leurs hallucinations dant dorment. Ils continuent quils enflammes, entendent des gronder encore tres la mystrieux,
terrestres; quelquefois et its contemplent ebtouis, des chrubins et du paradis. persistent presque a apercevoir des animaux
retentir les clats et foudre, au rveil sur ces prtendues s'appuient preuves, pour se p'~er avec plus d'assurance en vritables prophtes (1). Les hallucinations sur les sens; tous souvent multiples portent aussi des ~oij; ut~'nfMrci; leur indiquent ce qu'il tout y a de surnaturel dans ces choses et leur montrent clairement que Dieu est en lui qui dirige eux; est tous leurs ils obissent a ses commanactes, dements. L't'.r/~AT fausses plus (i~) est une les et en des complications apparence plus de les la thomanie ides dlirantes de tes jamais ne sont
emblmatiques, de la trompette,
sensations,
hallucinations, extatique.
dgages
la matire
du transport
suspension mouvement; presque complte concentration de toutes les facults sur un seul objet jouissance ainsi dire inunie de l'idal pour toute et qui absorbe l'intelligence toutes les affections: enfin la physionomie revt la ptus l'expression vive de l'ide qui prdominait au moment o l'accs a commence. Dans perception n'prouve Les yeux mine d'un l'tat extatique, du monde le malade extrieur vague levs perd presque il ne sent plus, de sous la compltement n'entend plus. materietfe.. la ligure ittuen arrire, la il
l'existence
de bonheur
Mf
une fois prise, dans une position immobiles les membres tendu, les plus vives et les plus douces. aux hallucinations il paratt en proie de la face, des convulsions souvent il survient Pendant l'extase, et il il se met prophtiser Plus de tout le corps. tard, quelquefois fois l'imd'autres toquentes; s) Jivre des improvisations parfois a lieu dans une langue inintelligible. provisation ides de nature aussi qui vienmlancolique Un observe quelques n.nL il se se mler aux ides ambitieuses: fautes, La est veut marche le malade racheter verse reproche so mutiier. certaines le monde larmes, et cherche des
terminaison. Marche, est celle de la forme typique. terminaison par la gurison pour d'autres Ces malades formes sont
Sa dure
relativement
d'alination, extrmement
!es toutes ils rsument ~aH~reM.r; de leurs senLa perversion les plus fcheuses. anomalies psychiques le fanatisme de leurs l'exaltation ides, religieux (ta plus timents, ils sont en proie les hallucinations des passions), redoutable auxquelles its sont endes impulsions d'irrsistibitit et [" caractre auxquelles leur gard faire prendre de raisons sont autant qui doivent traincs, tes mesures Parfois vfofcnte. transformer A un degr la prudence que rclame chez eux une il se produit 11 n'est en pas rare de une dmence moins la plus vulgaire. //M~M'yM~ ordinairement la maladie conditions, se agilation ces dans
voir, t/<cM/a~.
revtir la mgaiomanie peut religieuse iev, aucun sans apporter de longues annes, une /orHtc cAroHt~MC et durer crbrales des fonctions l'exercice obstacle organiques. de cette affection chez une jeune l'volution observ ~ous avons et dmente. successivement tUi'- qui devint maniaque stupide, habituelles des causes En dehors prqui viennent tiologie. on formes de l'alination, des diverses au dveloppement disposer d'une dvotion les pratiques exagre doit admettre que le mysticisme, abstraits et la frquentation la lecture et inintelligente, d'ouvrages de causes sont autant abusive des confrences provoreligieuses, de ce dtire. favoriser cai~'s l'explosion qui viennent mgalomanie le plus propager toi tes pidmiques di verses poques rotation. t'asite ans. Elle est entre est aline depuis Madame Th. vingt-sept a clat d'untaccs d'alination (h; Stphansfetd en <847. Le premier deux mois aprs ses couches. A cette poque, elle a n~nicre subite en t8: ont succd s'ter la vie. Six autres couches cherch reprises plusieurs f.n elle par imitation; si frquente d'une manire qui ont t observes a fait une savante Calmeil et dont du moyen ge, retigieuse facilement est une des affections qui a donn peuvent lieu s~ ces
PATHOLOGIE
SPCIALE.
fois des accs de folie se sont dclars et n'ont chaque ia matade se trouvai!, Les accs de nouveau enceinte. lorsque que disparu surcaractriss taient par une grande loquacit, par une violente agitation, et par des tentatives ritres de suicide. Les ides la nuit, tout prdominantes taient de nature ambitieuse deux au-dessus est la tte oncles de et du surtout cte hrditaire, d'une Sa elle taille dmarche redresse elle elle qui lui religieuse. ont maternel est d'une Il t existe afins. constitution son port mamte
rendre
arrive,
se dit est
que la voie
appele a command
cratures pauvres de et. les empcher beaucoup, se Elle rit sait e)ie quand les lvres.
elle affirme services; grands de se rendre a l'asile, ramener dans pour au monde, les qui n'ont personne pour qu'elle tomber dans sous leurs le prcipice ouvert pas. puis par alors est (e moments elle ferme une lui un prend moiti air les rflchi, yeux et qui )';u)ge pour nt.'tri
rendre
l'humanit, le jour les personnes de toutes gardien Elle se croit reine les protger. a. t doit nomm sa couronne. roi, et c'est Ei!e reste son des
elle
miracles
sa taille de mdaiffes; quente. EUe se est serre et sa main droite treint un crucifix constamment par une corde en bois, elle-mme. Tous les vendredis elle pleure, et on la fabriqu par voit la chapelle, devant et se frappant s'agcnouitter gmissant J&poitrim'; elle nous affirme vendredi tes cicatrices des scrofules que chaque que)! porte saignent velles sur le par du corps elles. se ~He puis rouvrent recueille elle les ce avec revt sont une d'une les sept avidit de plaies extrme Jsus-Christ toutes et les les qui nuufait
avec
dehors,
couleur
religieuse m'mouvoir
des passer pour Dieu est en ma foi; il m'a pas de m'entende voix suis la
prophties. mai s'crie-t-cHe; fait tes part crier et que de i treize haute les
rien
ne
saurait je
ni dirai, afin je
branier ne me
vous les
tes toits,
convertissent.
Ecoutez
de
Dieu, ne
de
son
serment
misricorde. te Seigneur que mari te reconnatra aura et tu sonne. feras passer t'idotatrie par entre temps sur le pas et ne saura
t'apprcier
sa mort Seigneur
pendant ans, vingt-six puis je la rdacerai ans sont ce vingt-six pas-ts depuis 18HO, et depuis divine au nom de Dieu, impose par moi, repose
maldiction
monde
DLIRES La rpublique ,) Sois forte, ). que pco de temps, etc. tes )na.ir)s, Madame sivement vant du T)i. violente, service en seule
SYSTMATISES
CHRONIQUES.
389
existera. je remontant me rendrai au ciel je au auprs remettrai de toi, ma je n'y resterai entre
Marie-lisabeth, et en
veut ne
l'empereur parvient la
et
et on divin.
excesta pri-
M.tdemoiseHe (asctisme) tes atifnents r~)i!airc, avoir f.tse smY~nue, tion offert qui tes elle rien
X. lui plus
est nt
atteinte refuser,
d'une jusqu'
forme ta
de dlire de son
ncessaires.
tait
critique,
Quoique prsentant arrive t'ge jusqu' craindre aussi une ses l'invasion inclination
imprim
exalta-
dlire extrme
rdi~x'use
sont daittears empreints pnitence; et constante irrfutable. Son unique d'une proccupation ionique presque elle pleure l'ide de soigner leurs les pauvres, enfants; est Je soulager de ce ct. faire tout h'bien qu'elle peut .\fon co~t'Hs M.cnon in~primabte bon spirituels; pre, crit-eUe je suis aux dtache un ecclsiastique, biens de des et depuis que huit donne ne cette mois me terre, retirez autant pas
exagration, obstination.
de
vos
je jouis
d'autres
elle c'tait
que
des
quand fixe
a macrer incessamment qui t.) poussait un vritabte ainsi M.. i!o, e!. ta portait la dominait, devoir tion du sentiment qui in~~t~ure etn; f'mtsde que procure t'abngation est-ce pch'' fait? Quand de je crains fille de t'accomptissement etdu dvouement que dis de se
lui entever pouvait son corps, arriver pour suicide. Elle croyait, expier d'<suvres
l'exalta-
nourrir
la manire
je
affection
de et de Marie, avant ceux de ))icu, son coeur et de tacher de porter vers d'autres choses pett~es se porter Dieu me pardonne et je trouverai me 6ter le trop sensuel ments d'excessive d'une humitit si heureuse cachaient
j'esprais
trouver.moyen
de lui parler naturels, pre et mre innocenta et ses premires i'aimer, les choses de ce monde. Que que faire vie. un de nouveltes privations ces qui la contraste pour sentiportait
Singulier orgueil
invincible,
.390
PATHOLOGIE
SPCIALE.
de t'ecctesiast.ique
dans
lequel
cie
avait
HUOTtQUK
HR'tTOM~~H;,
MO~OMANtE
ROTtQt'H
MSUthUL)
rotique. appartiennent
une pour afTection un objet
Voici cette
chronique, connu,
comment fonnc
Esquiro) particutierc
a rsume d'alination
par un anionr
!es
imaginaire.
ides de
sont la
fixes
et
dominantes. et est au du
nymphomanie
de ta manie ajouter rotique, qui des deux autres formes d'alination. est du ta vives nymphomanie chastes et et
L'rotomanic
cur,
honntes,
libertinage
ne songe il pou) mit m(''me pas aux faveurs auxquelles de l'objet mefne son de sa folio tendresse, prtendre quelquefois amour a pour objet des personnes imaginaires. Dans i'erotomanie. sont comme l'a dcrit les yeux \ifs, Esquirot. le regard les propos les actions anims, tendres, passionn, expansives, cence. partant qui ont nuit mais Ces les rotomanes sont ne sortent malades ordinairement jamais d'une des bornes de )a loquacit intarissah)'
L'erotomane
toujours enfant
et jour
de leur ils ont des )'cs amour; pendant icsommei), les succubes et les incubes. Sans trve et sans repos, ils sont poursuivis ides, par tes mmes par les metnes its abandonnent, puis Us fuient la fortune, les mprisent des actions tes plus extraordinaires, les plus bizarres. assez doit tre rare, nettement parents, soconvenances tes p)us distin~Ut'c elle doit dans morale, teurs
an'ections leurs amis; ciates; difficites. Si cette de aussi laquelle et bien Chez
ils sont
pnibles, d'ailleurs
souvent
le mgalomane au contraire, on remarque rotique, toujours le contentement de sot-mme, de sa p" l'exagration du sentiment il est heureux, et ses hommages s'adressent u des sonnatite; content, dans les conditions les plus leves, .sociates places personnes qu'it croit de ses avantages et de son rare mrite. prises personnels C'est ou dit Marc (1), un amour souvent, purement imaginaire, bien it porte sans tre partag, c'est--dire sans tre paye de retour, sur une personne son rang, en un mot par sa poqui, par sa fortune, (t) Marc, t. p. 185.
DLIRES
SYSTMATISS
CHRONIQUES.
Ml
sition. souvent
sociale ettc
ne
veut
au pas plus
sentiment d'tre
qu'eue
l'objet. communment
et
dont
la d'entendre Guistain curieux, plus ajoute (1), que leur leurs de ces rotomanes, d'observer minauderies, conversation de bridantes le corps couvert Les doigts de bagues, tftijctte. garnis font la delles le ptus souvent, veuves f't~ttcs, parfois, grand'mcres la ruine par leurs et en causent ordinairement solation de leur famille, frivotes. di'pt'nses tt point qu'il captive s'idalise t'amour (.h?, quelques malades, fonctions Les diverses toute sympaexdnsivement l'organisation. devient Le sommeil avec cette surexcitation. par des agit thisent de sucmalades t'etat bientt ces infortuns n \t's qui conduisent cub''s ou d'incubes. rotique. passion fait remarquer par demoiseUe, toujours qui s'est la soixantaine, et qui a pass de pitf et de chastet, les d'un tre nuit la visite qui lui procure mystrieux s'aHie, dans certains cas, la religieux une t'm' exempte, M- principes rf" ~it chaque Le dciire
les plus pures. jouissances sensuelle et l'excitation diffrents LY'rotomanie degrs, peut revtir de conde nombreux de lui donner au point points pt'ut tre porte tout'et une physionomie qui rend difficile ta' t avec la manie rotique, forme d'atienation. avec cette distinction de l'oue, des /fa~!'{~<o~ d'observer pas rare de leurs habitue! t;td .mx maiaJcs proccupations l'objet son nom et fille entend sans cesse Lf~- jeune prononcer de ses sentiments exclusif daox'ur, par celui qui est ''objet H n'est idct;~ fixes. L'erotomanie s'accompagne chex tes jeunes tiUes, frquemment, ont ators une dure convulsives les attaques caractriss. franchement ou moins assez comme qui rappelerotiques. des paroles et de ses
ptus particuprdisposer pouvant chez catamaiate ta suppression fit t~nent a ta monomanie rotique, tout On peut l'observer chez les jeunes gens. les tommes, l'onanisme Une de la pubert t'age le plus avanc. jusqu' A~t'. depuis l'poque la lecture d'ouvrages vie eiTmine, une imagination vive, romanesque, comme On a encore indiqu prdisposent cette affection. crotiques telles lsions causes spciales certaines que les atections organiques, voisioea dans les parties d'ascarides la prsence vennineuses, logs {'irritation tes affections des organes de ta gnration, hepptiques, hcmorrhotdate. etc. p. n.
(); Guislain,
op. <'t'
t.
SPCtALE. une qui ge prdisposition arriverait trs avanc. comme plus l'ge grand il unit toutes nombre par la du & les chez hrditaire. les femmes
il un
terminaison. dit devient dans Esquirol, gnrai, on et moral chez mais cette plus elle les
dgnre a un de les
laquelle
retrouve qui
encore caractrisaitle ges, des A un les de mois ge hommes ~M~'MOM et brusque lorsque et de la devient
premiers dbut de
lments la maladie.
intellectuel
transformation. promptement est les en se jeunes quelque prsente pour marche de ainsi la une susceptible personnes, sorte sous dire maladie affection chez
avanc, que
dmence les se
survenir
forme sur
dlire
que
i'abt'r-
quelquefois d'autres
affections la manie, la
mentales, stupeur;
que
conditions,
chances
plus
nombreuses
nous
d'observer,
extrayons de la
suivants passades <' 0 amour, quel tre i'roid comme mais ce cur sec
est le et
charme!
tu
donnes
vie,
du
sentiment
une
encore un cur vibrer en rn'ji; sentir marbre je crois froid efforts. Comme uxe nouvdte de vains fait, blas! la ressai-.ir ombre, je la combats aprs, je la quitte pour {'lus est de bonheur. moi Qui un tre ne comprend pas t'e ue tout quel
en obtenir mais sans d'aimer et. d'tre aime, lev, agrandit et autre par l'me;
forme, si l'amour
est
port<!
se trouver pourrait malheureux, de nos dsirs. Que d'embarras, l'objet on attache malheureusement et auxquels Pourquoi pa.s environne que je te dans la damnation cherche ton temple ne te dirai-je de dangers m'est partout par et vanit pas tout de toutes invitable. tu me
it devrait ne jamais
passf'tc'r
de futilits trop tu me
on pourrait se menait', r haute importance! fais ne suis-je prouver? Je sa~ heure du jour? [ tout me versait porte commenc qui m'y reutr<'r entrame je
ce
que
poursuis
maintenant
DLIRES
SYSTMATISS
CHRONIQUES.
39~
tu as encore une friand, la vrit tu es un morceau e mange des yeux. A cette candeur tu faire croire. dans ta physionomie qui pourrait f;t!it-ur tu as rellement, te sied merveille je crois, la fiert joins une gravit qui cet tre que un tre accompli? Serais-tu ronmine, sans en avoir l'ambition. et maintenant ce que c'tait qu'un cur. que j'ai compris j<- depuis et suis un tre inanim, je fais ta connaissance, que je n'en ai plus, que je ta science Ton ascendant, Damnation! damnation jt. tfi tiens un langage. te je te parle comme on! tant de force, que je me plie sous ton pouvoir: et prends c'est toi que je reconnais pour une crature morteUe; parierait alors je n'aurais sur ton compte ? Oh plus la H; !) mais si je me trompais certaine. une damnation un amour force de nourrir qui doit m'amener d'ancienne date, de celle o je Maintenant je me figure que tu me connais etc. embrasser la vie religieuse, o je croyais pouvoir voyais, Traitement. peutiques La premire est Nous nous bornerons diminuer quelques l'excitation indications thra-
de chercher
prdominante
les lavements les bains froids, froids, te camphre d~-s organes gnitaux; de potassium, le bromure de petites doses d'opium, peuvent a--oci avec Les bains une sdation utile sous ce rapport. prolonges, apjH'rt.er incontestable d'une utitit, sur la tte, sont aussi abusions froides ta t'ondition, nmycn d'un habitudes surexcitation. la constituit y a lieu d'examiner attentivement les causes dont et de rechercher de l'individu, tion et le temprament un tat nous l'avons 11 peut, dit, exister t atit'ction peut dpendre. exancutanes, d irritation des organes ruptions gnitaux; quelques de ces orgaau voisinage ou herptiques th' tnatcuses peuvent siger })ans tous tes cas, nes. On rencontre et surtout ri'jucs s attacher combattre qu'it conoit pour qui contribuent, du dlire. cette forme entretenir U)u' grande spciate part, l'attentiondumdemoral doit tre surtout Le traitement t'objetde de l'entoul'isolement de toute cause ciu. L'loignement d'excitation, roles ides morbides et les sentiments rvcitter ra~\ qui pourrait intellectuelle une occupation active, naissance, tifju<'s ou leur donner et la fatigue l'exercice de longues ou ptut't manuelle, promenades, tels sont les moyens au sommeit, muscutaire susceptiqui font appel a calmer bh's d'exercer une diversion utile et de nature l'imagination chtorotique; ces diffrentes affections surexcite Rsum. des malades. Le dlire ambitieux se donc prsente un ou aprs avec stade ou sans se mlanquelquefois, un tat chez les femmes, on des accidents hystfaudra toutefois, que vtement spcial qui ne manqueraient les malades seront oniesempcherade pas de rveiller surventes, se livrera chez eux qu'au de secrtes une fcheuse et
et de perscutida
PATHOLOGIE SPCIALE. le cours ou toutes du dlire avec ambitieux les au que ides dlire le dlire peuvent ambitieuses. On de elles
alterner
mmes
on ne doit pas le con-iperscution de ce dlire primitif. tape dans la marche On voit donc l'analogie des dlires enh'rsystmatises chroniques eux aussi tous les auteurs allemands ont-ils dans le rang presque complication dcrer comme une groupe le dlire la folie le dlire mlancolique de possession, ou ParaMOta. les dlires les alins de perscution, ambitieux, processifs, le dlire etc. originaire, hypocondriaque, f~'rMC~Aet'< .'h'cA.dc~ct; t89*
remarquer du dlire
de
(f) Christian,
CHAPITRE
FOLIES DANS LA
VI
MENTALE
DGNRESCENCE
AHTICLE
gncrate par un dveloppement incomplet et intellectuelles; on des facults morales tares physiques psychiques l'approche prdisposition
i".
des
qui
sont
les
signes
extrieurs
la pubert; (t).
GNRAUX
Tares de
physiques.
Les ta res physiques (2) (ou signes les sont surtout accentues chez existent les encore, individus mais qu'on moins a
dgnrs de dve-
des exagration la vote trique est trs oblique) Krau't-Ebin~ cftui de son c< phaHe inversement, cotte mme peut
etc., acrocphalie, la face est asymd'un seul ct le nez etc. du que crne, peut cerveau la et et microque,
ingales,
fait
du cerveau dveloppement Chez les crtins, on observe D'autre part, de on l'os de synostose. la croissance que mai 1876.
produire
du crne. traces
nid.-psych.,
PATHOLOGIE cerveau et
SPCIALE.
que
les
synostoses
des des
arrts troubles
de
dveloppement, du dveloppement
de t'encphale du crne
)!
du cerveau vaisseaux
ch~x observ, qui aurait des cellules nervcus<'s neuropathique originaire, taient restes au stade )'t existait aussi embryonnaire; la gaine de myline gaines qui taient tait incomplte: h's
les recherches
de Arndt,
et les
aussi lymphatiques incompttetm'nt. mais matgr la publication de quelques cas des phis ou le dvetoppcment du systme nerveux tait reste on ne peut hrdipas dire encore que la prdisposition explique. acquise d'alcool, t 0~ sont trs peut etc. Les tre produite par des maladies
dgnrescence graves, par des excs 0~a?t('.s'c~!se~. signates l'oreille, Morel, ou petitesse par
dformations
de l'oreille situation
frquentes;
externe, anormale de
adhrence du lobule, anoexagre; maties de l'hlix, faire l'oreille est dplisse dfaut, de Moret). Le ttdoubtemcnt de l'hlix a t signal (oreille quetqucon sait do Mozart prsentait cette particularit. fois Le (~ que oreiffe nodule de Darwin trs accentu, t'extrmit de peut tre suprieure l'oreille est pointue, CR qui la fait ressembler l'oreille d'un satyre grandeur !'h!ix peut de Darwin); (oreitie sont trs sait)antes dtache de ou bien (oreiHe les parties centralesdu paviiton, de Witdermuth). L'oreille est t'anthtit, trs parfois est A p~u plans ces exagre )a congnitate, de la chorode, de la c'~t ia de voix rtirn', i'at't)p''H<
la tte, ]'ang!e des deux par la runion Mais on ne doit pas attacher une importance prs droit. malformations. La surdi-mutit est frquente. '5'" ~'< Les troubles sont la ccit principaux rtinite pigmentaire, tes t'athinisme, le cofoboma 3" cutation prsenter anormat /a~'et7 petite; tfu-. des du l'mergence de t'iris et de H existe sons certaines larynx. La infrieure bouche est est souvent trs on hypertrophie; ou compliqu, des anomalies manquer anomaties ies dents ont un pigmentations anormale de la chorode, fonctionnement blsit); qui irrguures t'artere centrate etc. imparfait le timbre tiennent du
(bgaiement, particutarits
de au
dve!oppeme:d
f~ la lvre
bec-de-livre, simple Seconde dentition peut des .vicieuse, prsentent ~'ent former cette anomalie une double a pour Cen~d.
()) Bcnedikt,
FOUES
DANS
LA
DGNRESCENCE
MENTALE.
397
Le
infrieur tient
promine.
Virchow
au conde mamelles l'absence bicorne, (chez l'homme, etc. la gyncomastiei, on a signal traire, elle le sige de troubles circulatoires~ La peau est souvent /~v~. une odeur et violace, spciale. frquemment est alors froide dgage Fr (I), de la peau (n~'ut) seraient, d'aprs Les taches pigmentaires i! les aurait et les piteptiques chez les dgnrs trcs frquentes estanorde 8~ p. 100. Le systme dans les proportions piteax trouves barbues); dvelopp (femmes d'une de cheveux biibn qui tmoigne vertbral du canal (Fr). A c't sterne it))ifu. de ces troubles, circulatoire, on en observe sur qui peuvent le etc.) et dont de plus gnraux, de maiement on constate de sur serait portent (nanisme, tous le double touranomalie dveloppement les systmes ainsi dire
porter nombre
(pu)vdactvtie),ou
l'ensemble
qui l'individu
etc. myxdme), tes tares ~n ~KMt', ont auteurs certains ces grande valeur ou si elles rsultent ~M'cke toidances tiquette
et dcrites sont des plus nombreuses physiques une d'attacher tendance malheureuse cette si elles sont hrites sans se demander anomalies, de Tc~cu~ contre sous attribues d'anomalies de les cette
du ftus ou de l'enfant. maladies Il n'y a qu'un nombre dit trs justement et il faut s'lever nergiquement <<<'<?nce, de les Lombroso choses tes et d'autres auteurs de Trs doivent fcetate mettre peu tre (2j. chez plus disparates. toutes presque la vie d'autre que multiples
& l'atavisme, appartiennent de dveloppement des arrts pendant se rencontrent f.cs tares physiques ettes normales de diagnostic, psychiques. tat psychique. in!dtectuet,
/' t</<<
n'auront torsqu'cttcs
d'importance seront
des personnes part certains cas douteux dans et associes aux tares de vue
ce sont ce ct
temps
au surtout Ce que t'en remarque dam le /bMc<:unncmen< des /acuM~ un dfaut un d'quilibre, l'activit constate manque de
point
~-inct~a~
n y a de En mme
que
l'on de
ment de ta votoni,
PAtHOLOG!E quelques
SPCIALE. tre dous peuvent crdulit montrer d'une absurdit. comme appelle, ainsi pour raisonnante au sont moral, (lit d'une pue-
individus
grande intelligence rile et. commettre Ces individus J. des Faire! !eur
se et, mat~t' cela, des actes d'une vidente mal ns, comme au et
la folie
de~'s. on y dcouvre de f.eur.s ascendants, nerveusementale et de maladies sorte, accumule des la plupart la famille de caractres maladifs dans des leur ils ont
ils ont ordinairement enfance, ~s <Mcya~<cH< ~~<e~o/)p~es, par des certaines aptitudes
le calcul, dispositions exceptionnelles pour le dessin, la sculpture ou la mcanique, des mmoires .nusique, exceptionne!)es ou les vnements et & ct de ces facults pour les dates historiques, isolment ils dveloppes qui les ont fait passer pour de petits prodiges, <tnt offert !a plupart du temps d'normes lacunes dans leur inteHi~cnce pa.~ exemple, et une constat Parmi faiblesse chez vraiment eux les mmes clbres, radicale contrastes on a cit Voici des autres Pascal facults. Au moral on a et les mmes le portrait cb'. singularits, un exemple de comme a trac un cri-
les hommes
psychique.
qu'en
Il rie fut jamais au monde un plus puissant g~nieque celui de Pasc.d. H n'en fut. pas de plus mist'abte. il est t'egat des plus grand-, et Gomet.re, il dtourne son esprit le plus possible de la g6onuUrie. Il fait d'importantes dcouvertes en physique, secrets de sans !a moindre curiosit de pntrcrics hinature. Il ne s'int6resse et ne se soucie nultenn'nt qu' ceux qu'il dcouvre de ceux que les autres ont de.co)n'e)'ts. H crit, d'aprs les extraits que &<~ amis lui font, un livre de circonstance qui ne devait pas survivre i) la q~des moines dont il traite et que la perfection de l'art rend immortc). Malade, sans sommeil, il jette la nuit sur des chiffons dt.'s de papier notes pour une apologie de la religion chrtienue et ces notes qu'on pubuc aux catholiques, font depuis deux cents aua it"aprs sa mort, suspectes delices des penseurs libres et des sceptiques. Cet homme prodigieux tait nu malade et un tudiucine. De l'a~c de dixhuit ans a celui de trente-neuf, il ne passa pas un jour auquel il mourut, sans souffrir. Son mal, dont il sentait les effets dans sa tte, produisait d~ troubles des sens. H croyait toujours avoir un abtutC graves dans les fonctions son ct gauche, et il semble, amulette par l'trange qu'on trouva cousue daaas son habit, qu'il vit parfois des flammes danser devant ses yeux. (t)J.Fai)'et,~ntt.M!p.tyc~186C. t'elle
FOLIES
DANS
LA
DGNRESCENCE
MENTALE.
399
tait le fils d'un homme aux Si l'on songe que ce malade qui croyait on ne sera pas suret en qui le sentiment -oicicrs religieux tait trs exalt, et sombre de sa foi. profond ruis du caractre sa chambre; ce que l'on balayt II vivait dans l'ordure, s'opposait il ne tmoignait t. doutant les amitis les plus innocentes, que de t'e!otgnemeslt a ses deux surs Jacqueline et Gitberte, afin de ne pas occuper un cur chez lui, et il en logeait it aimait les pauvres q;u devait tre a Dieu seul. en tirer, car c'est en mais i) ne les aimait que pour l'avantage qu'il esprait iumant les pauvres qu'on gagne le ciel et qu'on fait son satut (!). Quelques se sont fait bigarres. durant ses procit par Morel, avait Un magistrat soin, distingu, son pied angle droit avec les points de de ne pas appuyer menades, simulant une croix devenait des toute disposition pavs; jonction de mauvais augure. pour lui un signe souvent un certain entraine La dgnrescence degr de psychique de la vie, Il se fait, une priode faiLiessc intellectuelle. peu avance l'ducation difficile. intellectuelles des facults un arrt qui rend Mais c'est [nut'atc surtout qu'on au observe, les plus morale. constituent modes point de vue des diu'rents dans la vritable dgnrescence remarquables. L'intelligence t'tat psychique eUe et la sensibilit et lui donnent et tre des indpendantes qui son caractre l'une de morale, de perversit psychique, dgnrs remarquer dont par l'intelligence des habitudes tait, plus ou moins leve, pratiques
singulires
et des
peuvent agir paraUtement entre EUcs ont videmment normal, dans solidaires; de l'tat Fune
perturbation et de de
morale impuision. de la
imprime on observe
si l'excitation
manifestation
inh't[<'t-tuc!!cs, f'onibinaison
philosophes. remarqu quelques ces deux facults, d' Laromiguiere grandes autres, que et agir spane puissent exister et la sensibilit morale, ) ifitcHigpnce n'entraine de celle-ci rcmf'nt. Le dveloppement pas ncessairement tedcvch'ppementde individus un arrt parallle ())Anatcte du celle-l; de on peut mme du observer sens moral, chez sans certains arrt dveloppement intellectuel. dveloppement 1~ 23 novembre
Mais on ne saurait
France,
t890.
400 Tons
PATHOLOGIE SPCIALE.
des mmes sont dous sens, dit Laromiguierc, les hommes, sembtahb's des sensations les mmes impressions, prouvent reoivent !eur dans diffrence intelligence. prodigieuse et cependant quelle intellectuelles sont les facults dont d'individus, nombre Un certain des sens tort remarquables cependant dveloppes, possdent sentir n'est activit. et leur extraordinaire Beaucoup nergie par Ceux qui, comme raison beaucoup. une penser donc pour pas nn<ont donn dans ta sensation, ont plac l'intelligence Conditlac, des choses ils l'ont applique po~r au mot sentir; force extension s.mt par les sensations il n'est pas fait. Les ides acquises lesquelles les autres les sensations de l'intelligence, prcdent le commencement Les ides ne tes engendrent qu'on mais pas. de sentir, manires en ides de rapse transformer ne peuvent sensibles jamais nomme de succesen ordre elles sont les premires en ides morales; port, tre toute d notre qui donnent sion, mais non pas sous les rapports raison toute sa puissance ~t). a notre sa dignit, les anomalies chez quelques dgnrs Quoi qu'il en soit, on trouve tantt morale. C'est du ct de la sensibilit les ptus extraordinaires en suffisent mettre causes une reaction que les moindres exagre, ta c'est, une perversion tantt qui peut devenir jeu idt- tA !es eM:o~s) n~n et qui, chez l'individu formes de /M<' Morale, source de certaines tout en lui immoralit, le porte des actes de la plus profonde aline, raison. Ou bien et son entire de son intelligence la nettet laissant absence une vritable de la conscience, encore c'est un affaiblissement chez les faibles si souvent d'esprit on l'observe comme de sens moral, trs peu leur et les imb~cites. reuexe et subit un une sorte de phnomne agit comme L~s la raison d'tre. tacitement dont on comprend entrainement dont les nvropathes ont dcrits, et Morel nous motifs que Cerise retrace ont si bien nous l'histoire, presf'ntcut et Brochin Sandras et c'-s surexcitation, cet tat de continuelle cette sensibilit exagre, La volont mouvements exaltation; la folie parent D'aprs trise par passionnels on les voit quelquefois jusqu' ports franchir alors brusquement la ptus dangereux' les limites qui s-
de la raison.
caracde cet tat maladif, atteints les individus nerveux au plus au temprament porte propres la susdes sensations, se font remarquer haut degr, par la mobilit et les agite un rien les trouble de tout le systme nerveux ceptibilit les ou par suite des causes sans cause, ils prouvent des south'ances tout maitres d'eux-mmes, compltement jamais plus insignifiantes; ils expriment de leur raison, lit plnitude en possdant gnralement toupresque leurs souffrances qui nous paraissent par des expressions Brochin ~), les attributs dc~M. M~ t.. U, p. M. (i Voir L<'{'OM~joA</oMp/t<e et t)te<. des se. M~(f., t. XH, p. 335. (') Brochin, D'e<. tw~.
FOLIES
HANS
LA
DEGENERESCENCE
MENTALE.
4o<
jnurs j.'urs
exagres,alors
eux,
d une vritabie hyperesthsie: Moret(t), est centuple. la moindre sensation, impression de cette sorte tes personnes vue moral, qui sont atteintes une certaine gnrt des rires sans motifs, par en susceptibilit de brusques qui changese
difficilement la contradiction, l'ironie, nu'n (s d'humeur ;ettes supportent Jours souffrances. en ce qui concerne surtout extrme comme un trait caractristique, n doit encore signaler, mme les plus avec lesquelles i.)t'i)it et ta promptitude ces malaises, se mais manire d'une pour complte, quelquefois :)JL;us, cessent un intervatte sous le ptus lger motif, plus ou moins aprs K produire dit Sant~~MM et decatme. bien-tre wt<M~r, [on~de de cet tat nerles ptus communs dre (~. tel est t'un des attributs \cn\. de degenresune varit constitue souvent f.ct tat nevropathique dans on retrouve, la perte de la raison, cntraine <~ nce. Lorsqu'il )'a!i6nation formes mentale, ~iifcrentcs quetques-uns que revt en revue. de passer rapidement c.uactres que nous venons Perversion c~nsidcrf'e du avec sens raison psychique. ont t t'objet gnitales souvent chez les faibles des d'une exemples jeune tui-meme remarquables; faible fille, de nombreuses d'esprit. Tr!at descriptions; Le professeur KratTtf3;! nous marie rapporte un jeane gnitaL comme La ~'fer~M tant le ptus ~K <~M.~ ~~ te signe souvent !es des a t d'une
d'esprit, rivaux elle donnait faib!e d'esprit: h'~nme nobte et pour chez lui et, entre autres, a son mari tous tes fournisseurs qui venaient Me" mo</o ~aMtMMt. h garon boucher. ~.'u<n<a/o nt't~cM ~t< une dgnre, fille elleM~o/oMMM. C'tait t~~m 'tM< /atK~ f~'tcw femme nh'me d'une galante. se montrerait cette dviation de l'apptit vncrien, La ~M~, dans tes campagnes frquemment rapport 4) a dernirement t~spitat d'accs de /< sens te titre ''<'<~f. phts mt'nt caractrisf par des actes de (.h gnr. les monstruosits Toutes imaginables avec tes morts. ;n~me ta cohabitation Il J. ~ort'f, ~t~/f~'t f<f /o .Socc' ') Sathims, .MM~M no't'ffMM. Trct~t. Ft~~ At~t~. ['. M. i Huspitat, .-<ft. n!<'<y'f.,j'utvi<r
))Af..'<Er.VM/(/tMMt~t<tf/
que une
dans
les viHes.
Le docteur observation.
intressante
de fotie
dire
"Mf
MM/a/f ~~f,
)Si)t.
M
40S!
PATMLORIE
SPHCtALP;.
dpute
sa femme
de Corinthe,
pres sa.
que
mort.
Priandre, arrtait,
tyran le cocher
de cette de
viHe,
avait
joui
de
Saint-Louis. d'odieuses sur commis !es La RochcHe, profanations qui avait a t'hospice, mortes de quelques femmes, quels que fussent 1 corps occasionne la mort. et la maladie H avnit qui avait i'a~e des dfuntes avoue les faits qui tui taient tui-meme reprochs. th'ierre tristes de des dre On folie de Boismont de la mort, dite. (i,' on fait justement amants ne peut pas Si cette perversion remar({ucr que, reconnatre toujours rentre dans chez un tat.
Le3fcvriert8'.)i,on
l'hospice
le domaiue
doit tre videmment, consiaussi qu'eHe croyons un indice d'une de~eresccnce psychique. les perversions d'ailleurs toutes sexuelles possibh's. semhient pius frquentes sous te nom d'u!:w~H chez tes dgnres. Ain'i </ .n~ certains connait ~~nf/6f/ (co~/r~y d'entre eux reet )e H~<cer-
Quetques-unes Krau't-Kbin~;
a dcrit
anormatede tS'e.<Mf)~))t~H()'MH~) la tendance du mme )es individus sexe. On chercher ~f/!'n~' taines mutiter,
le xa~'swc
!es cas de matades o~.sp~~s qui on a signaie A exhiber bizarres tours organes ;n)/)M~'io~i a voler des ~'lments de femme, satisfaction a couper j~enesique. )'observation d'un
prouvaient
dans un but de etc. cheveux, Le docteur Motet (2) cite ri ce sujet ero tiques:
une exfutation de dsirs extraordinaires, C'c~aU., dit le nuUade, comme les cheveux pendant-); ''on)me une attraction; je m'approchais pour toucher et t'emmc ou jeune tute, je ne choisissais pas, je ne cherchais pas t'avance, quitoj qui n)p possdait; fjuaud j'avais touche, c'tait une force surhumaine
j avais tes cheveux dans ta main, d serait arriv n'importe quoi, je n'aurait
ia main crisj)(~ pas tache prise quand je pouvais', je coupais et je m'enfuyais sur les cheveux. fois ~e Lorsque j'ai e-te arrte, j'avai") essaya ptusieurs de la jeune ntte, je n'avais et j'tais encore m'approcher pas pu y parvenir, tes personnes d'ette: ma)t.'rc phts excite, j'ai d carter qui me sparaient de. dire par't l'effet produit sur moi par J'arrestation, je serais incapable ma prsence j'ai pass pour aUcr au poste; que je n'ai recouvre d'esprit heures pres. plusieurs M. Ma~nan a ctasse )es individus atteints "n de perversion sexuette crbraux antcet spinaux thorie Nencke, une fortement phrnotoet eu anthropoto(-ie =
crbraux spinaux spinaux, postrieurs, ou psychiques. C'est !a., dit justement neurs une aHure qui n'est base sur rien et qui prsente
~ique. ~>
~'M'cke
s'eteve
contre
t'abus
fait
en psychiatrie p. )<)'
ji)B!'ierredf')!.oi!!M)['jit,Mt~).e/t.,)8.'i)), ;Motct,t.<<t'yt<<a\'nt)89t.p.~3'
FOLIES
DANS
LA
DGNRESCENCE
MENTALE.
403
<
la thorie a montr
des
localisations.
s'uct, sieurs
gnitaux; dans de placer iennent. On a tort galement et Munk de l'intelligence. ont montr Meynert n'est.
l'instinct
que
le lobe frontal n'est pas purement intellectuel, pas admissible L'corce crbrale les une sphre sensible. c'est aussi emmagasine C'est l'association venues du dehors sous forme d'images. impressions ta et des impressions nouvelles (ie ces images l'intelligence, qui forme la conscience. On ne peut admettre morale, !a votont soient distincts et localises; te sentiment, et trouvent, comme la mmoire, mmes sources, scnsibitit physiologique Dpravation t'on observe nahtrcUemcnt disposition parfaite
H~t'nce.
l'corce chez
crbrale Criminalit.
(1). La dpravation devenus criminels L'instinct aussi un degr sur des avecla assez que (2), prsente ta de !a cruaut, conservation lev du d'intel-
morale.
concider
On
t'onnait
Lombroso
l'atavisme
cmtiineis
seraient
type criminel qu'il fou moral, d<'s aH<'nistes:te crifninet-n. ),')nibroso position tf'~uvcs Hn'-tion dit1i<'He,dit [~ n'scence s~nt a voulu
comparer
Kuret)a(~), et la criminaHt,
de dgnrescence. signes le crime entre et la dgnrescence. de sparer nettement ces deux tats, et cependant, compte sont des du tres il est milieu certain
des
pas identiques. En France, on tient surtout admettant bien que les criminels
social,
mais on croit dans de d~cnrs que, placs des criminels. nuHeu, ils ne seraient pas devenus de distinguer deux classes diffrentes, "aportant ''t tes cas acquis. Rsum. En rsum, physique par une de dveloppement certain nombre
congnitaox
la dgnrescence se traduit dans l'ordre dans l'ordre malformation, psychique par un arrt soit de l'ensemble des facults, soit seulement d'un ettes.
d'entre
)) \(-ke. ~o<. C<-n/~M., tM3, n" t9. Vcnr ~) Frt;, 0<<fn<M('Mc<' et cf'w<!ft<t~ ti KureUa, ~tM~McA. t~M fer~ iM3.
i8M.
:?*
404
PATHOLOGIE
SPCIALE.
de l'alinaet. graves formes anormales certaines ont voulu auteurs mais il.faut reconnaitre tion mendie, que certains !es limites de !a dgnrescence, outre, mesure tendre jusqu'au point la plus faclieuse. la confusion d'amener ensemble f't C'est une dit Kurella, lourde faute, que de placer Elle caractrise plc-mle ou acquis; taires, troubles brales des tous de faits les sorte signes qu'on de dgnrescence ensemble trouve des des pendant des signes svre,
hrditaires,
transmis des de
par
dispositions
multiples et spinales
arrts l'enfance.
maladies
psychoses
KTtOLOHU:
de cas la dgnrescence est, suivant Christian ft;, Si dans beaucoup i) arrive ne constate cht'x une consquence de l'c, aussi qu'on a)fCMM fn)~'e~n/ /<c7'a~'c de dgnrs un grand nombre quelconque !l a, dit-il, connu fami)h'ou collatrale). directe plusieurs (d'hrdit il a pu recueillir des donnes des dgnrs; dans lesquelles taient
certaines constater sur de elles cause pendant hrditaire; plusieurs d'autre gnrations part, il a vu successives, des alins sans sortir
d'une tres
souche
absolument
indemne
de ce que l'on dsigne sous Suivant, faut surtout considrer de lui, ce qu'il lorsqu'il s'agit dterminer la cause c'est l'tat du des dgnrescences, principale celui de la mre de la conception, tout l'' pre au moment pendant de dgnrs, celle qui comprend M/ori'e des enfants dans des conditions venus au monde normales et chex est survenu un incident dans la premire enfance, lesquels, patholoun arrt de dveloppement. Par gique qui a eu pour consquence un enfant aura exemple un jeune atteint homme chute sur la tte, ou bien causes de dgnrescence, Le ~'H~a~?/n' dterminer a un (~) peut, t atteint de livre le surmenage survenues en dehors de mningite a l'ge de deux ou encore on notera typhode; intellectuel; a din'rt'ntes ce sont poques lu autant hrditaire, qui plus ans; ut' de de la grossesse. temps t! est aussi une xct'uMdc
et
les carac-
de la vie.
ge peu avanc tard donne lieu A une forme particulire d'alination Nous avons rapport aiticurs d'une (3y l'observation antcdents hrditaires, qui, vers l'ge de sept i8!i6,p. ans,
.~) CimsUftn.~tK.mt~p.~cA., (9) Voir ~'f)<o$)f, p. );ii). (3) Dugunct, ~MM. MtM.-pt'yc/t.,
septembre t858.
''CO.
FOUES
DANS
LA DGNRESCENCE
MENTALE.
40g
ta
tte
en une
sur
frontale on avait
d'un l'angl pole de avec enfoncement des elle bizarreries fut prise d'une de dlire ambitieux.
elle
portait
observ
ette
ans, accs
circulaire
de celles elle aussi, au caractre qui en sont ),7<y~r:<? imprime, dans une disposition les signes atteintes qui rappelle que l'on observe )} Elle est, dit Briquet, la folie de la sensibilit. la dgnrescence. A un degr les t!);t)pe etk se- dit imputions Ua doit avanc, magistrats, victime d'attentats irrsistibles encore faire et t hystrique calomnie devient les un vritable les elle excentricits avec danger; elle personnes innocentes, plus est des sujette dsordonnes. laquelle la plu-
intoxications, particuliIl y a, en effet, des individus alcoolique. qui, n'avoir fait absorb faible d'alcool, qu'une pour ponj n'avoir quantit de <Mr!'Mm ~'em~Ms des excs atcootiques, sont atteints que par hasard ou de tout autre dlire On ne doit pas les confondre avec atcootique. d" amples alcooliques. ARTICLE FOLIE M Un mitcs t des caractres est marqu sont les par !
facilit
/i'~ ~</atr<'
congnitates, il en est de
fju'')s
dans tes premires apparaissent mme des moraux des stigmates ces bizarreries, ces instincts sur tespervers l'attention. appel sont donc avant tout des congnitaux. est d avoir t par aussi conbien
d~s infantiles
leur caractre juvniles; la priode de croissance et de prsenter fmppcs pendant de dveloppement et des malformations <)n< nt des arrts au physique qu'au moral fi). \ous avons reconnu cette
des
il y a fort tonghrditaire, c~<w'rc;<?nce Non seulement en 1853 t'atination t~ mps. En effet, nous crivions, mais encore toutes les causes tn''uta)' qui chez tes parents produisant t~ nu vernent et la dbitit nerveux viennent retentir du systme d'une manire fcheuse sortes, sur les enfants aux rost-s de toutes Cette r( ~fc et surtout des net les prdisposent troubles divers de l'inteHigence. la manire dont elle s'opre, se par des caractres qui font
transmission,
ordinairement
J.C&tftrd,
/<fM. M~Mye/t.,t8S6et~M~M'
/MMa/a</<<M<'<M~'<t~,
Pans.tS~t
6 %OS
PATHOLOGIE
SPECIALE.
deviner pins ou
dont.
l'volution
sera
les circonstances.
incrdules
il mentionnait sujet
mettions
une n'exerait pas toujours de la folie, et que les rechutes taient la folie tait hrditaire (1). Nous sommes donc
reconnu ceux le rohqui ont toujours parmi mentale. considrable de l'hrdit, en alination Pourtant nous ne devoir et cela l'exemple d'un admettre, pas grand croyons nombre une dite Aere~~an'c, More! d'auteurs, folie adopte par et ses lves, et dont les caractres ont t particulirement propres indiqus du dlire d'alternance cessation savoir par Moret, explosion sous i'inHuence de !a moindre et de rmittence plus cause subite, plus instantane priodes dterminante
plus nettement marques, subite des phnomnes en rapport avec leur instendance des ides dtirantes ia systmatisation grande beaucoup dlirants, avec d'actes instinctifs, conservation conservation pour du crne d'aptitudes forme vicieuse des apparente les arts d'imaet de la face.
intettectueUes
gination symptmes physiques: anomalies dans les fonctions gnitales, Mafgr les faits nombreux cits par de ses descriptions, m;))gr ]a prcision
de folies auquetUavaitdonn veau groupe L'hrdit f:st ta cause la plus gnrale ta folie. Mais rien ne justifie la cration d'une /h/;e /<C)'<ft't'c. l'ide d'une en parait critique Au premier abord, la soumettre a l'analyse et l'on reste disparat,
etc. Morel, dit ie professeur Batt}: il ne put faire accepter ce noule nom de fotie hrditaire. et la maladie mais toute srie plus universelle de
spciale, ds
et d'assertions preuves~ Voila pourquoi fait le Congrs t889 a sagement des atinistesde dans la ctassincation de folie d'carter, qu'il a formule, l'expression hrditaire ou de foti des dgnrs et d'adopter le mot de /b~e M~7'~c qui rpond l'tat de ta science et aux donnes actuel positives de l'observation "On a clinique. trs justement, par crer avec tadegnrescence sans aucun effort d'esprit, qui sert loger, tous les cas embarrassants. a t'tat il comprend une si Quant dlirant, varit de formes diverses absolument grande qu'it est impossible d'en reconnatre les limites et de les fixer avec exactitude.
(); Ua~onet, mf.tyc. )8~.
la ralit
,(2) U9t'e.
cil,
FOLIES
DANS
LA
DGNRESCENCE
MENTALE.
407
ne sont de son ct que tous les hrditaires remarquer de trop et des alins gnraliser qu'il faut se garder pa" fatalement des de dgnrs sous cette tiquette (jnf t'en ne doit pas ranger La de caractre. anormaux que par des bizarreries qui ne pchent tui (i), reporte suivant ne doit tre, trop timitc physiologique pas au dode donner une extension trop grande ioin, il faut se garder dans la C'est ainsi que l'on a fait rentrer maine de la folie hrditaire. tes folies les folies la fotie raisonnante, impulsives, j~u- hrditaire de se montrer en dehors aussi etc., ;n' conscience, qui peuvent Fatrct fait tnn~c Lf prdisposition f)' Bouchereau hrditaire. si l'hrdit que, ajoute des maladies la gense est un des facteurs !e~
il est un point mentales, dans pins puissants d'atination mentate, admis doctrine par tous ceux qui s'occupent chez tous les faon < \-4 que la prdisposition n'agit pas de la mme certains de rapprocher Moret a eu raison types ah< nCs. <' Si, dit-il, et de montrer des imbciles que tous provenaient <i aitt'ns des idiots, il n'y a pas tieu d'admettre ce que l'on attribuer a voulu c'nnmc qu'on s~n~'om~ est mat de folie hrditaire Le nom la folie hrditaire. a appet !t existe des mieux. conviendrait choisi, cetui de folie des dgnrs le cours de leur exisdans tout chez :dh n'-s hrditaires lesquels, ni aux dgnrs, attribus des syndromes aucun U'nc<\ on n'observe d'a!ination mende cette forme comme i Ltt mental indiqu type ils n'ont aucune ne sont pas impulsifs, perversion tatc: ces malades des chez On rencontre obsession. nutte eux, par exempte, m~rate. dbutant et se ta plus leur forme sous commune, an .'s maniaques, de la mme terminant faon. destins a nnir essentiettement hrditaires, )) autres malheureux d'une cause commune, les spciaux la dgnrescence, tpnrsjours par le sMtc<sonttrs a t<-ur famille; leur jugement '')t\ paraitpondr, jusqu'au d )nu' imputsion irrsistibte, tre heureuse scmbtait devoir et df p' r~. ~<n'' des ~'nre. A son avis, on a confondu obit autres tort aux t~ t~. La premire ordinaires dans tes tonner ou disparaitre, M~psyc/t., ta /b~e A<~<~a'e lois et aux conditions peut circonstances. elle et la folie des dde transmission se transmme L'hrdit, la mme Comme obsession manire on ne que trouve conduite,dvoue rguliers dans leur tout en ils ne sont pas tristes; est droit, inHuence ctate;etsoust jour o le dtire fin une existence on les voit mettre qui au mme ils se suicident ge ettongue; leur en ou pre ou leur mre, eux aMcuHC tare physique n'a le droit aurait de les observ Baillarger qu'un ou classer des grandmorate, au rang cas de ce
personne que
dt'gnrs.
s'accroitre,
PATHOLOGIE
SPECIALE.
sous le nom tre que l'on dsigne pas pour faire cet dire avec on peut un hrditaire de dgnr, qui n'est pas toujours des infantout des congnitaux, sont avant Cotard que les dgnrs ont t est qu'ils leur caractre propre tites ou mme des juvniles; et qu'ils par de croissance, prsentent la priode pendant frapps aussi et des malformations de dveloppement des arrts consquent moral bien au physique (1). qu'au tioloun facteur Christian suivant (2), est sans doute L'hrdit, )a et surtout prciser mais dont il faut savoir limiter important, gique est aussi qu'on gnrale Elle n'a pas une influence d'action. sphre elle deviendra quelque et si l'on n'y prend garde, tent de l'admettre; tacitement d'autant qu'ettc plus de vague chose invoquerait qu'on accumule, ne suffit chapperait En dfinitive, accepter Nous et une toute dlimitation peut si on ne rigoureuse. une admettre des auteurs /b/!<' que ~nrc, nous de venons on peut de citer
/<<'
admettre pas devoir qui nous accepterons que )'on a voulu crer; sous te nom de/e~ ~H< dsigne loin les particularits qui la caractrisent. i". En tte des anomalies DEBU~T
partageons ne croient
ce groupe d'autre et
MENTALE
les dgnn-s, qui caractrisent psychiques accentue. la~'&t' mentale, plus ou moins on doit placer sous le nom de a son premier degr, Elle est gnralement dsigne, tout comme sont conforms Ceux qui en sont atteints d't-~n/. /<;t<~<' ils ont des est plus ou moins leur tangage perfectionn le monde: et its sont crdules de sens moral; et ne sont pas dnus sentiments et de la superstition. du chariatanisme facilement victimes deviennent, mais leur regard Les veux ne manquent pas chez eux d'expression le besoin sentent on dirait qu'its chose d'interrogateur, a quelque Leur mise pche gnralement par rassortiment d'une force trangre. sont et tranches toujours vives presque les couleurs des couleurs; des pansur un gilet blanc, ils mettent des boutons rouges prfres d'orides espces coupe plus ou moins fantastique talons bigarrs htro' des coiffures de cravates: leur servent multicolores uammes entre les imbcitcs leur ptacc )eur tte et marquent clites couvrent des qui ne sont pas encore d'une excentriques part et les originaux alins, En ment Les d'autre socit, distraits. uns sont d'une indolence extrme et se trouvent sous l'influence part. les simples d'esprit s'observent, mais ils sont gnrate-
~n. )88C. w~<p.!t/f~ ())I!ouchereau, i886, p. M~. (2! Christian, /<Kt). 7M~t/yc/i.,
FOLIES
DANS
LA
DGNRESCENCE
MENTALE.
40$
d'un bornes
tat
les tre
sont
d'une
ptulance expansive.
sans Ils
puissance qu'ils
se livrent autant
de facilit
comprendre,
de beaucoup de temps pour ce qu'il doit dire; ses pourrHchir et les reparties mais n'existent pas
elle n'est jamais peut dveloppe, bas' sur le jugement des faits et leur comprhension. (Un simple dans l'asile d'alins de Prague, dire par cur le nom savait d'esprit, de chaque saint correspondant Les simples chaque jour de l'anne.) mais souvent une facutt d'imitation extraordinaire; d'esprit possdent dans conserle
ils tombent leurs inspirations en eux-mmes, btsqu'itspuisent H existe chez eux une grande mobi!it;itstnanquentdevo!oot grotesque. ni rien et n'ont que celle des autres ils ne savent rien prvoir, ver. Us ont
ils peuvent tre bavards beaucoup de penchante parler seuls elle est stri!e eu socit, leur convrsation mais ils s'coutent parler; les dehors,mais on s'aperoit bien vite que ces dehors p'-nt hritterpar de Lritiants et cachent un esprit sont trompeurs born, incapabte jttper les choses les un vritable exprimer ro!tt!antps faire valoir. ccmme nous tes plus et sonores, ce qui tient Ils ajoutent volontiers l'avons dit, ils choses etde raisonner pointdcvue aux ils ont recours simples, au bonheur foi aux contes facilement qu'ils qu'on duper. juste.Pour se expressions de prouvent leur dbite,et,
se laissent
fois en iM6, l'asile Sainteentre pour la troisime te pre est ttrditaire est chez lui trs accuse; Aot'. La prdisposition un oncle paternel et un cou[)t')rt dans notre service, de paralysie gnrale annes mre est devenue eUe-m'me aline quetques si "nt t uli6ns;sa mais surtout est un dbite, de son fils. Cet individu .tj~fs la squestration est mdiocre; au point de vue du sens moral el de tavotont. Son intelligence ). un de nos malades il fin reste, pu faire son service militaire, Il se fait surtout exploiter par les femmes bt.tsscrie. Lf simp)e de mauvaise vie et les filles de
il dpense sans discernement; est vaniteux, d'esprit mme et parccta irritable; etpusittanime, goste '-uso'ptibte la triste taissc facilement raHt, lorsqu'elle dcourager; a pparaitre, dans te jette illusions dans lesquelles h'r'' ptus tev d'ambition. t;n )'~t<7n~, chez les une
il est it se vient
d'autant que les ptus grande prostration un caracil s'tait entretenu avaient revtu atteints teurfait toujours de dbitit dfaut, le mme leur mentate, tangage dans teurs tout est
individus
et leur parotes
4)0
PATHOLOGIE
SPCtAL.
l'imitation est leur facult ils se rptent; crits, le plus souvent leur dlire est mobile, copif. dominante; multiple, ils n'invencertaines notions Cette catgorie de dgnres acquirent l'on les aptitudes ils ne crent exceptionnelles que pas; tMnt pas, d'imitation sont des facults trouve chez les plus favoriss (1). i sur les signes n'insisterons Nous qui caractrisent pas davantage comme dans leurs cette d'individus catgorie naturellement prdispose miner les formes d'entre la plupart rapport position fluence pas cette Formes eux. leur tat la folie mentale d'alination Il importe de dbiles h's de dgnrescence psychique intressant d'exail nous a paru ch" sous ce
<~t<;y ca~on~ alins la folie, qui deviennent les plus des causes insignifiantes; prdisposition. d'alination. D'une formes manire
d'habitude que l'on observe de bien distinguer d'ailleurs ceux qui ont une vidente temporairement et ceux qui gnrale, mentale
prdissous l'in-
prsentent les mmes observe dans d'autres un cachet imprime le feront ressortir. teur
d'alination
circonstances, particulier;
chez ceux qui en sont Ce qu'on le plus frquemment remarque d'une manire ce sont lesacc~waH~~uf'xqui reviennent plus atteints, ou de causes, morales ou moins ~rto<~)', scusi'inuuence quelquefois autres, Ces signals. quelquefois d'excitation, les meubles, lument ordinaires, nements ou bien peu importantes. accs ont des caractres L'irritabilit des les actes on les voit carreaux. mais de chez de briser qui mritent les malades est violence tout redoutable. d'tre trs particulirement et les porte grande Dans les moments
inconscients, parfois
a leur proximit, ce qui se trouve sont absoalors leurs actes Non seulement de symptmes extrails sont accompagns bizarres ce dans sont des bourdonl'estomac, la tte.
sensations
tes L'un de nos malades sous l'influence de son accs maniaque, prouve, et un'' les plus bizarres. tant en chemin de fer, un monsieur impressions lui dont le contact dame se trouvaient des vtements prs de lui et portaient une chaiue qu'H porta!) tait desitureabte: faisait chauffer cela, nous dit-il, et la dam~' au cou, it se sentait brler; il s'est mis alors crier, gesticuler a heureusement Uni par changer de wagon. Les /x'7'M)'.< vritables dans accs souvent revtent des dbites maniaques wo)'a~' leurs dterminations remarquable; <MpM/~o~.s-. cas, Les actes dlictueux vidente empreints d'une un caractre d<de sont,
deviennent
quelques
~) Bouchereau,
DANS
LA
tui-mme explique il se sent domin lesquels pris tat de de fureur sans ces sortes dont but, et
par d'accs
de
)e jardin,
peurs, d'hattucinaiions; it se frappe la tte, se donne et une sensation douloureuse une sembtabte disposition
individu de
descoups qui
d'esprit,
part, il avait
d'un chez baraque propritaire un jour, il avait tout cass chez sa mre. ne cette se
accs d'esprit
pas et
chez
les et
perversit le fond
forment conceptions
souvent surtout de
quelques ou
caractre
qu'on s'vader
sur l'asile,
lui,
a chang son caracqu'on Paris, et, arriv d'entrer c'est de lui S~ur qui fait sont desdans
ftfirc
du
ciel, dans
corps
vivent
Le tes
de
conceptions dans
en
les
unes
avec
autres,
d< !)i!es. ~mndcur .)nc ) 'm < c't a .uttre d'onanisme pMttncnt, ~t :d'))s it d's idfps ides
de
perscution quelquefois
associes traduites
extraordinaires,
incomprehcnsiMe. a~ de restaurant de six est atteint de faibtesse ans, vingt ou il ne voulait sa pas payer ans (il porte en effet une cicatrice dit-it, ides et dclare son bizarres qu'il dans autres en cerveau et ne des aurait un fonctionne imputsions besoin d'une d'esprit, dpense. au front plus bien. il a t H a fait arrt une et de chute depuis dans a
accident, des
senties qui
personnes
(c'est--dire
faibles.
Ceux draisonnabtes). dessous son interlocuteur. confie a des qu'il ses parents,
leur a
millions,
de il ne veut l'gard pas que t'itituc son cela la surexciter. trop, qu' parce grand ge pourrait habitant chez son frre Cuba, il tait t Y'nc de quinze ans, domin 'dccs de suicide, il menaait la mer. de se jeter
4i2 On trouve une nvre Les celles ter chez typhode lui comme un de
SPCIALE. en dehors est alin. les accs il est chez les maniaques inutile individus d'ajouqui d'un traumatisme crnien,
qu'eues
malades.
type
de
l'accs
)e faible
l'insomnie,
maniante t'incoh-
d'esprit. et de coups
mais des
avait
ses
son
il t'gay, c'est un simple de frayeurs, de onze ans la suite s'est au bout de six muis. passe tat.;
avoir subi une igrc atteinte.
ce
on frayeurs ans,
arrt ar`rtt
observ il avait
des peur de
accs
de dix-sept
nouveau norrce:au
on est
oblig i) reste
d ;s ncft''
!a la suite sttite
d'une rl'une
cotre colc~rc
t'influence l'inttuence
laqueik-
!) manifeste voir ou
en
mme
des
ides
de
grandeur, ne sachant jour; Nous ne nous l'exemple La devenu assex A dix fille sauraient ses
l'empereur, il pourra
chanter, sont
muttiptic!' cette ~ous tude croyons par est avait et Trelat faibte
ces
elles que
lments devoir
avons
encore
rapport fabricant
d'un
riche trs
d'esprit
pu apprendre de ~o~raphie,
nn
oncle
deo enfants l'intelligence seize, dix-huit et a vingt ans, elle n'avait quinze, d'une fiUe de dix ans. et ta conversation petite personne d'accs mettait les plus Quand la tait dpourvue lesquels de pots plus en ainsi
mais elle tait de temps prise d'esprit, elle et agissait avec draison. parlait confiture et enfermait dans les armoires
et les
main,
elle devenait et, exalte, rpugnants ridicules marchant, des choses qu'elle agite. elle ne prenait son lit. aucun soin de elle de
sa toilette, redevenait
et salissait souvent L'accs matproprct tait auparavant, faisant bonne nite, qn'etic petite a manger crivant ses devoirs et donnant mat, trop Chez trs un grand nombre cite c~ p. 3?. de ces trnbeciies, dit
est <iii<\
t'observation
remarquabie
jeune
FOLIES
DANS
LA
DGNRESCENCE
MENTALE.
4<B
faible
d'esprit, avec
et
traite
dans
son
service
pour d'esprit, au
forme
de
manie
faibles
les mmes conditions. Hs se plus pour apparaitre une poque ou se chez ces individus, A un ge peu avanc, et sont, de semblables nous l'avons rarement accidents, produisent dit. caractriss dans les actes et la manifestation par la perversit tt't'tjuente !.c <7.< i "ti observe d'ides dans ambitieuses. revt, dans ce cas, les caractres la paralysie bien mais, gnrale, de paratysie. C'est ta mme signe dans dans de toutes la conduite; ses accs de ses comme manie principaux que sans la entendu, dans !f's purilit le paralytique est ambitieuse, tous ses dsirs; les objets Les proccupa mal coordonf~M~<?M.r
d'aucun pr~encc le mme :h's, enfantillage le faibtc neral, d'esprit, ))t;-ah) la satisfaction il te fait avec df~t il s'empare t)')ns ambitieuses une
tre sans
l'existence. justifie on observe chez les faibles les formes ordinaires d'esprit l'alination mais plus frquemment les accs mentale, 'jin- prsente en gnrt, de courte ils d ~citation Ceux-ci dure: sont, maniaque. d'une violence sent caractriss et souvent par des actes grande par aucune na s Kn rfsMwc, raison d~ ides Marc simple et ambitieuses. avait ambitieuse tait remarqu que la manie veillait l'ide d'une toujours paralysie qu'elle les dtires incohrents que pensait de mme ne pouvaient pas tre une faibles
souvent,
rare
l'tat de
)"!))' simple, mais faisaicntpenser la taire redouter t). vu que, chez les \ous avons
ambitieuses formaient le plus
ides
!e
leur
tat
montt La
donc comprend que ces des accs d'excitation lorsque mlancolie et la folie impulaussi le
on
d'entre eux ont quetques-uns de faiblesse imprime 1 tat habituel d espritKT tMBKCtmTE MORALE
MBtUTK
forme
d'imbcillit
de dgnrescence morale.
que insist
l'on
peut
dsigner On voit
sous
te
~iaudsiey .)
(2), a particulirement
ce sujet.
parfois,
\<~)- .4M. m<'<f.M'< )8M, p. 2!). M.iudiitey, Ct'MM*et Folie, p. &(! et 5S.
~4
PATHOLOGIE
SPCIALE.
enfants
aux
meilleures
familles Ils
tre
frapps de d'-
personne pour Si
hrditaire l'enqute on des familles on trouve est possible, appartiennent que ces enfants L'oblitrala folie ou un nervosisme domine marqu. plus ou moins de la dgnle premier est non seulement tion du sens moral signe le premier mais il est encore rescence de la race, signe qui se manifeste famille. Cette d'une absence de sens moral est sans doute souvent de l'intelligence, plus ou moins grande est remarquableil arrive mme parfois que l'intelligence toujours morales. Les de facults ment tandis qu'il aiguise, n'y a pas trace est fou oH l'un des membres ne sont de familles exemples pas rares criminel. ou mme tandis autre est ngligent, dissipe, dprav qu'un diminution et Prichard dont citent nous L'auteur certaine ment plusieurs rsumons de ce genre. admettrait l'opinion cas cn'm!Me~ Leur invtrs insensibilit, de la tentation, ils n'ont mme sont qu'un'' accompagne mais non pas dans la plupart des cas ou la folie prend naissance dans la
Morel
primitivesous ce rap-
contre le crime telle qu'en prsence port, serait sur eux-mmes. aucun pouvoir de cette catgorie c'est une Nous n'avons pas en vue les individus rentrer dans le cadre tude qui ne saurait auquel nous devons nous limidu clbre ter. Nous ne chercherons donc pas discuter les allgations nous voulonsseulemen anglais; rapporter quelques exemples d'imbcillit survenus la suite de causes soit morale, accidentelles, l'influence de conditions soit pendant sous diverses, pathologiques soit un ge avanc. l'enfance, mdecin En gnral, souvent d'un loppement morale t'avons dit, l'imbcillit s'accompagne de faiblesse l'arrt de dvemme intellectuelle degr une conest produit des deux cts, comme galement comme nous
elles. de la loi qui prside a la solidarit des facults entre squence fuLes causes sous ce rapport, une influence exercer, qui viennent deste sont nombreuses. Nous nous bornerons citer les exemples suivants il a appris lire et crire X. a~e de vingt-deux ans, est faible d'esprit touteavec )a plus grande difficult; sa mmoire est faible; il saitcompter; fois les calculs les plus simples exigent de sa part la plus grande attention. M aide son pre dans son tat de tailleur et il sait coudre mais il faut tou l'avance son travail de lui-mcme, il est incapable jours lui prparer une pice un vtecaetit Ce pauvre garon a la pronondchir. d'appliquer Il ciation vicieuse de la plupart des individus atteints de dbilit mentale, est doux de caractre, mais d<'MM<c!~se~' moral, et il commettrait il chaque
FOLIES
DANS
LA
t~RNRESCENCE
MENTALE.
4~
in-taut
des
actes
de
mchancet,
s'il
n'tait
et
ctt<"<
se tournent
ses
t'i
de .-hon-e. pui-i de tl.'vre .( cte fttteint Duhititt; tuent~tse s:un!ut de chpx ses p~ents. p<-ur d'tre rst.tns tnstinctiYCs. ~n~tr<"<h)'t'rt'ht. n est
typhotde: perpmpM~tme;
rs
avoir )~ cuisse, arr.ttun jour pi.tu aprs Je tui, et qu'i! ne conse trouvant femme une prs fixe un de tailleur morceau une avec aiguiHe
j<-uno
honune,
;i~
de
vingt
six
ans,
appartenant
nne
bonne
famitte,
.n~rut ~f.i
cte )'ai:e
atteint
des
)':t~' ans;
de
deux
ans
de
qui faible
auraient d'esprit,
dur
d<' douxe
(tep'tis
<-<' temps
jusce n'est
SPCIALE. a pu faire quetques ou itnavait d'autre de tmoin, t.e sens tudes. fonction, moral est peu H m'ait <c
ou p!tideve-
rem])!ir
chez
vautre.
excs sens
auxque)si)s'adonnedt' au ptus hautdep)' porte mme tes utifite.!) objets est qui n'ont d'habitude
peuvent
diriger, mais est excit, il lie voit pas pourquoi on )ui torsqu'i! dfend de !)oire de )'absinthe,i) ne trouve soit repreheaj'as que sa conduite de lui faire admettre le vol est une action btamabh'. sdde:impo-'sib)e que !) est inutile de raisonuer r.' avec lui, on n'arriverait sous pas il lui donner, rapport, Citons suitu iamoindre encore un conviction. dernier de faibiesse morate survenue a ta
d'accidents de
crchraux vin~t-deux
\e.st;i~ e!)t'eph:itopa),hie un troubte des cation conservant cte c))' parents, famine; ) escroquerie, <t dans Nous <'))))'t<' est tui nergique,
!) acte
atteint, par du
il y
quatre
ans,
d'n!
syphilitique facuites et i] Il
des cotn'utsions epHeptiforme". c<) te ~anche.raceunemedila tout sant, la main de on a observa vole s< -.t a d en
recouvre
une cependant en effet atrophie un affaiblissement a vit \end il disparat et prix des
cotnpitf'ment du bras ~auct'e; Depuis du sens bijoux se ce moment, a moral. qu'il livre se fait
Le malade pu au soustraire
les
semaines
entires, torsqn'i!
ne reparait chex lui que la plus extrme misre. dans nous la classe de des citer.
folies
moj-ates
les
faits
d'imh'
venons HKS
KH.tK si
n dm-er pourrait
s'est chex
spcciate
tre
Quelques de /c~'<'x
la suite
ont a a
et
dcrit tes
une
<asse )f-s
ptusvariabies, tion.
anomalies
sous on
toute
catgorie
plus tranger,
d'individus
k's
rencontrai).
)es ohs<
!es
impulsives.
si"ns.'i).c'tc.
seulement empreints
les d'un
actes caractre
de
dgnres d'obsession,
devenus mais on au
matadt'de
tes manies
hi/.arreries instinctives,
tes
plus des
tranges:
imputsions
V~ir/~t'Mo~t(~<n~(~\p.e[~<$o,i~p.;)~(.tt):,
FOLIES
DANS
LA
DGNRESCENCE
MENTALE.
4t7
au
et les aberrations les perversions sexuelles les vo!, l'incendie, de Lasgue, les individus inversion Les exhibitionnistes plus varies. ont t dans de Krau't-Ebing la classe des du sens placs gnital d'nnrs. la meilleure connaissions que nous description Sch(i!c (1) a donn la folie des dgnrs. des symptmes La qui caractrisent principaux se compose, suivant des dgnrs lui, d'une disposition psychique Au point de faiblesse. on de vue ~H< hYpercxcitabiti~ accompagne une sensihitit pathologique, remarque une sensihiiit sant de t'indiiTrence une humeur inconstante du ct de excessive; avec tendance diffrentes facults c'est qui un ne lan dure pasl'intelliaux ou
des ceoce, c'est une d~Aa/ton~ de vue psychomoteur, au point ~A''s o~f~H~es un enthousiasme votont il ("te d'une auaibtie, bien une dpression considrante. des actes une t.<;s
exagr pas,
dispositions
d :tprcs Schute, c' h instinctive d.mcc au dtire c' s individus p:~ de linge, 'Juant aux )e- cn'actre-' on
retrouve
nvross
sont. ten
la mchanmener
la folie
des perscutions, la vie la plus bizarre restent formes suivants dans les la salet d'alination
ne changent Sch!e. la
suivant hrditaires,
aux
sont cliniques types native de t'intettigencc t'instabHit aux mouvements ides obsdantes, et en mme de temps i'tM~t~nce. de ces tats cause Enfin, un
rarement
accentus;
des sentiments
qu'incomplte,
dans cette grande comprendre c~rn <' mcntate les tats psychiques les plus 'nj'ugnent d'~ccs o~~dH~.<, (n. ''<j;hsctcnM, la /b/< mora/e,
les f/e/ire. /ra/t.s)<o<rex,
tn~'n~~en~,
~ma<t~
ta/b~ orcMla
c~xt<
~)}~r~'
etc. raisons que doit l'on pourrait donner, selon donner nous, nous
On ne une qu'il y a l un abus. pas, en quelque sorte aux folies dgnratives. Morpt indfinie, e~nsion, a dit, il est vrai, est une dgnrescence, l'alination mentale que mais si t'en veut tirer un profit de ces thories de la pour les besoins il faut tracer des limites trs prcises la dgnrescence clinique, jm<'M(:de et la restreindre trad. J. Dagonet autant que possible, p. <H.
2*
n~ons
en
se
gardant
bien,
St'hitfo,
et G. Duhame),
UAGO~KT.
Af/tt(<ttM mentales.
4)8
PATHOLOGtE
SPCIALE.
de certains l'exemple qui ne trouvent pas des maladies adopt !\ous nous renverrons nous bornerons <~M c~M~ te chapitre
d'atination ordinairement
et d-
a la description
tettes
et nous
la dgnrescence son cachet particulier. (1), sous pris une le dans nom
tout
groupe
il les description pratique, les passions les dfauts, traits principaux, sont mais il ne le paraissent malades tous, dit-il, fous dans leurs avec lucidit. Ils sont s'expriment dans leurs paroles. Leur folie lucides, Ils est lucides lucide. Trtat nous sont jusque rapporte dans
les plus diverses, et, pour les diviss suivant avait Ces prsentaient. qu'ils pas, parce qu'ils ac/Cf, plutt que leurs conceptions observaplus ou de la fotie
dont
l'intressante hrditaire
prsentent
c'est ta. /uf-c les caractrise, de ces dernires sous et la disparition dlirantes brusque de tout ce qui vient apporter de distractions, d'occupations, sion aux ides du malade. tale dans tions un point che/. les taqueile dlirantes de vue dgnrs prdominent nettement gnrt, on peut admettre pour ~;u.r ca~or~s psychiques M/<pc/ue/~ des /roM& accuses, anomalies l'aM/re dans
catgories ce qui srieuses difticutts; de leurs mme conceptions t'influence une divermen-
l'atination
tes plus particulirement dernire dans cette ~fora/f; morales que caractrisent aberrations i'orgueit, Enfin rencontre lit morale. remarque en outre On etc. nous trouverons du sens gnital,
on observe taquctte et les dsordres de la ~'n~ les folies rentrent naturellement catgorie les affectifs, la perversion des sentiments la mchancet, les formes tes H!:j'/t' diverses dans et ceux passions, on lesquelles de ta sensibi-
encore
a ta fois
catgories
des signes la dgnrescence qui ont caractris les groupes principaux que nous retrouverons les extravagants, la dgnrescence, les nerveux, ou la perversion se caractrisent par l'absence ()) Tr~at, Folie lucide, p. 12.
ta persistance C'est ainsi psychique. dans que l'on rencontre les exalts, du sens ceux moral, qui etc.
FOLIES
DANS
LA
DGNRESCENCE
MENTALE.
419
Nous
rapidement observations
en qui
revue nous
ces
dmrents
groupes prsenter
et
nous
paratront
quelque
intrt t
ce rapport. intellectuels observes psychiques chez tes dgnres individus ce qu'ils elle a t
Ttouhtes
des
manifestations
dlirantes
que prsentent ont les auteurs peu de mots intressants. psychoses d'alination la
les p!ac
pense
dans
mentale. la dgnrescence classe de maladies et nous grande principaux Folie du qui doute lui appartiennent. avec dlire dsigne, du dit
ci-dessous
cette
p)' dominants l'interrogation des objets ''nurttc du contact se rencontre Cette forme de dlire
symptmes et doute, la
dans
clien-
les tablissements t' h' prive publics. que dans th) retrouve observation dans Esquirol (2) la premire a. ce sujet. p)tNi''e U < agit d'une
authentique
et qui, par un excs de jeune fille leve dans le commerce de faire tort aux autres. faisait un compte, Lorsqu'eUe '-cn~utes, crai~nint de se {ramper au prjudice d'autrui. Un jour, t'dse de p)!f apprhendait de chez une tante qu'ette frquentait en sottant haJMtueJtement, dit-h~titafts, dans et! nt saisie de l'inquitude sans le vouloir, emporter 'ju'eUe pourrait, sa tante. t' poches de son tabher quelque objet appartenant et ses de temps ses comptes fins tard, elle met beaucoup pour apurer (itrtutfs dans la crainte de commettre erreur, quelque hi .tct~tctirs. Pfus tard encore, elle craint, en touchant d;m-' ses doigts quelque chose de valeur. Aux objections est absurde et ridicule, mais coxvn'nt que son inquitude au t)t h ttdrc. l'eu aprs, ses apprhensions augmentrent :t vie tout entire. Cet tat singulier, ressante, soumettait du' reconnaissait dont la ette-meme il faut matado lire aux le ct Esquirol les pratiques ridicule. dans la plus description absurdes, intdont et de faire tort aux de retenir monnaie, qu'on lui fait, elle qu'elle ne peut s'en point de tyranniser
i'
t. !n, p. 339.
'420
PATHOLOGIE
SPCIALE.
a t tudie et retourne dit Bail, la question poque, sens Trlat, Delasiauve, Baillarger, par Parchappe, en quoique sorte les tradu Saulle, rsumant Morel et Marc. Legrand sur cette a publi, en 18~, une monographie vaux de ses devanciers, de /'o/it: <~u ~oK<c sous le nom, assez d'ailleurs, affection, impropre cette Depuis dans tous les avec cette r~e ~M /OMcAe?'; enfin (i). avait que aussi Ritti a publi une tude intressante se sur question
observations le nom
rapprode la maladie c~
Oscar une
Berger
de subti!its),
a publi sous le nom de C)'M~!uc/i< (manie d'une de la folie du doute. varit description La folie et en quelque caractrise pour que l'on du doute ne se manifeste pas brusson queldtisorte par pousses, par bonds, par des phases suspensives, croire des gurisons puisse d'emble, il est cette
Symptomatologie. elle procde quement, volution quefois nitives. des est assex lente longues du toucher produites Saulle confirme
Le dlire anxits
ne s'tablit
pas
la nvrose commence passer inaperu; la plus ce sont des de diverses insidieuse, scrupules craintes et exagres, les matades, puriies que qui conscience de leur tat pathologique, cherchent compttc bientt, pousss sincrit leurs grande mdecin tagurison. Le fond nrale vritable mais par leurs tourments, de cette ils rvlent angoisses, et viennent rclamer mentale est une
Le <M;<~ peut
maladie
de l'intelligence revenir sans cesse sur tes mmes prouver le besoin continuel de rpter actes, mots ou d'accomplir les mmes sans arriver actions, jamais faire ou & se convaincre, mme par t'videncc (~). C'est, suivant l'expression nation dont psychologique, pour bien la faire comprendre. de Legrand il faut citer du Saulle, quelques une
sorte
exemples
Une jeune artiste de vingt-quatre ans donne des leons trs intcuigent.p et trs active, elle ne peut sortir seule soit immdiatement assaillie par les proccupations qu'elle
(!) Ritti, ~o~e~e /t<'Mcwta<~n'-c. 1877, et Dtc<tOKMt;<C)/c~)~f/)'~Me. (2) Legrand du SanUe, /-a/b<)'ee!M doute, Paris, i8~&. (3) Falret, Polie morale, t866, p. 41 et tudes sur les maladies mentales,
Paris,
)80<).
FOLIES
DANS
LA DGNRESCENCE
MENTALE.
42i
un du haut d'une fentre mes pieds? Sera-ce Yii-t-it pas tomber quetqu'un ou se tuera-t-elle Cette personne se blessera-t-elle homme ou une femme? au secours? Ne du Est-ce qu'il y aura sang sur te trottoir? Devrai-je appeler Mes tves n~ me n) accusera-t-on pas d'tre la cause de cet vnement? tre reconnue (t)? pas? Mon innocence pourra-t-elle quitteront-elles dont l'histoire est raconte par Griesinger Lt! jeune homme, (2), tiit n'tait plus absora-anti par une fouie de penses des que son intelligence journntifres; le pourquoi et le comment d'une foule t~'c pardf's occupations D'o prol'envahissaient. est l'origine de la cration? de choses Quelle et ta femme exisles toiles? l'homme vient la terre? D'o partent Pourquoi tpnt-iis? l'ar qui a t cr le Crateur? la folie du doute, celle du toucher, Schutc, ta dgnrescence des folies conscutives forment Une fois l'obsession mocet auteur, le repos cre, ajoute psychique. l'tat Le malade cherche en vain une rat c~t perdu. explication un mot qu'il lit, une parole qu'il en neurasthnique qui l'a envahi de il prouve un irrsistible besoin son angoisse tend. tout augmente Les ides dit o6s~~an~e~, te bagage ordinaire faire sont toujours faites; de nouvelles le doit-elle silence questions, l'irrite encore chaude, prendre de vrifier davantage, les rponses il ne peut qui lui le sup-
porter. L eau
doit-il plus froide? quels aliments mouvements de l'exercice? quels H a des Les sele sons-
et d'an~n! pour tui un motif de questions se fait des reproches sur sa coupable indiffrence. rcHiords, m:un<'s s'coulent au milieu d'une douleur rien ne peut infinie, tran'f H son angoisse (3). La ~<.ri~)7K? p<io</e consiste, rcit prolixe que fait le malade licitation ta'ju' ritre d'aprs Legrand de ses souffrances et dans de
momentanment tes perHc une dissipe vous vives. C'est ce moment aussi que le malade p)f \it~s les ptus dc< ):ne qu'il tes pices de monnaie, a peur de toucher que les objets d'une ne touche au bouton tuisants qu'il nu'taitiques t'enrayent, s'tre ou a t'espagnotette d'une fentre cnvetopp porte qu'aprs Vous l'interrola main de son mouchoir ou du pan de sa redingote. d'avoir dtourn des vad'tre accus ge. ~'t il dclare qu'il craint ttur~ dor ou d'argent; il redoute ta malpropret des objets prcits, ou (t!)in il tient ou viter le contact de substances malfaissantes to\njufs (Legrand df ses actes, mais du it ne Sautte). peut il se rend Parfois, compte de les accomplir. viter du ridicule
~) L'~)';tnd du SauUe. ny). ct< [). )). t. t, p. 630. (.~esingf-r, /<r<-A./t~- ~c/f-, i, ~t'hi<!e, ~c. ct~ p..ttt.
422
PATHOLOGIE
SPCIALE.
dont le contact est le plus redout, on doit citer objets les boutons de portes, te verre. Le malade est oblig de les mtaux, ne pas tomber dans une se faire aider par une autre personne, pour crise ble autrement qu'il ne saurait C'est pendant cette deuxime viter. priode vritable que l'on remarque exacerbation que un les ensem-
Parmi
les
Apres une intense contention des interrogations multid'esprit, des angoisses ou des frayeurs plies, qu'ils se reprochent d'prouver un moment une imridicules, ils ressentent, donne, qu'Us trouvent de l'epi~astrc, indfinissable sorte d'aura s'irradiant partant pression dans nir, de la cphalalgie, le regard irrite, craintes bk'; les le systme nerveux ne pas pouvoir rester On les voit alors aller et vecrbro-spinal. en place, se plaindre de la chaleur, accuser de la rachial~ie, ils sont couverts de sueur, le bruit h's les importune, la moindre les exaspre, les paro)c se succdent, leur inquitude est a son les sanglots, les demi-dfaillances spasmes, turbulente constituent une scne morbide comsynqui
les plus
diverses
six heures, quatre, cinq, quelquefois heures. A tous les retours des priodes d'exacerbation, quatre tendances mmes morbides et panophobiques, impressions actes tranges (i). On observe, complotes antrieure mme ditaire a cette deuxime mme a vues qui peuvent et que l'on priode, simuler des un n~/n'~to~ plus retour complet
vint~tmmes mmes
~'oi~'CMi pericde~es intermissions et les rmissions, dit Ritti, n'existent sorte une priode de cristallisation. plus; c'est en quelque Les malades dlirantes et leurs vivent pour ainsi dire avec leurs ides Le peurs. sent. A ce nuelles, ennuie de ccrcie moment, des ides se ils passent du plus les angoisses mais s'accroisrtrcit, leur temps des hsitations dans contitout; la conversation les ademi-voix.puis les lvres simplement ou t~'s fatigue Avoixbas-c, par une sorte un que jades et que
A une
ils n'crivent
maisitsseparienteux-mmes, finissent quelques-uns par remuer tnussi talion. cet ensemble de tout Maigre affaiblissement
symptmes, qui semble indiquer notable des fonctions on ne peut dire crbrales, ces malades soient ni mme en dmence, doivent qu'ils y arriver contrairement ce nombre mais qui arrive pour le plus grand maladies fatal la dmence n'est mentales, pas l'aboutissant de la folie du doute. H est remarquable, en eu'et, du SauHe, ~c. cil. ncessaire dit Fairet,
(), Lc~rand
FOLIES
DA~S
LA OGNMSCEXCE
MENTALE.
42?
cet
souvent toute la vie, avec prolonge pendant df s ntternatives irregutircs de paroxysmes et de rmissions quelquefois trfs prononces, n'r~<?M~~ jamais une vritable dmence fi), qui La folie du doute comporte, mtaphysiciens, insotubtes. suivant ceux Bail, qui une inunit de en t,t''te, il place les d'*s grands probtemes sur l'univers, sur se proccupent Ils s'interrogent sans cesse de t'mc.etc. ne montrent formes: sans ces~e sur Dieu,
tat
mental
se
la cration,
l'immortalit
de questions s occupent plus triviales, tH' \:dion de la pense, ils se demandent tes hommes ne sont pourquoi il n'existe pas aussi lune grands que des maisons, pourquoi qu'une a;: lieu de deux; tes scrupuleux, s'adressent des perptuellement tes ~w<?~<, ~proches de se a propos de tout: qui craignent toujours instant des prcautions prennent a chaque exagres une inquitude tes MMp~Mr~. ont ne mante perpfuette; oH its sont, its se proccupent du nombre insupportahte des partout ot'jcts qu'ils ont sous les yeux, tes boutons A son comptent que porte les volumes ~h't te mdecin qu'ils consultent, etc. poss sur la table, coftipromettre, et vivent dans aussi ta singutiere ditBatt. manie de compter prsentait les fentres des maisons, il passait par couples dans la rue. quand )i est, ajoute formes toute ctassiticaBatt, d'autres qui ecttappent ttf'n.Tantt on observe un troubieparticutierde ta votont:)ematadeveut.)po!eon. il ~'ntt'crdans ou en sortir, il prouve au seuit de la chambre um- M'sistancc il faut qu'on le pousse invincible, pour iui faire fran< !!ir t'obstacte ou bien il est poursuivi, comme chez les sujets atteints d'impulsions tels intellectuelles, par certains mots, corbillard. que mot entre dans son esprit par Le te hante tout le jour (2.) Hat) t'ait encore la remarque de ces malades sont sans que certains dontf fioiithrc aussi ~a~icste!' 'e))tp)es t.a iotic f!)ai:utcs au'cctes exister d'une sans cette crainte l'ont exagre signate, du mais contact des d'observateurs que ta fotie te </<u-<'<< comme objets, du doute peut ~Mr~rpeutse quelques les jamais souta~er une maison
comme complication, sans fotie de doute. Morel en a tui-mme dans son travail sur tes dtires motifs. du doute est, en rendent et compte its prouvent qui gurit de dfinitive, de leur un ~rF ils tat te besoin autre
rapport
se
haftucinations. )' or doute par 'est ') assex smtbie une longues revenir du
perpt'tuei
t'affirmation
d'une
maladie
rmission
normal
2; Katt, L~-o'
4M4
PATHOLOGIE
SPCIALE.
arrivs
& la dernire
tape
de leur vivent
maladie dans
figs dans leur dlire. Incapables de la socit et ils s'loignent du doute sont assez
de tout
volontaire. squestration Les MM.s'e~ de la folie ligne, quels La placer on ne trouve il faut
nombreuses. certains
les excs sexuels, les proccupations l'onanisme, pubert, de causes ont t invoques comme autant de l'esprit fatigues atteint maladie. On prtend, enfin, plus les qu'elle beaucoup que les hommes. au /ra!/fmcn/, il doit surtout Quant et dtourner au profit dsuvrement de longs La par voyages. l'esprit d'alins Pour est ptutut le traitement contre-indique. on a conseill physique, ces moyens peuvent, les dans toniques, quelque tre
il faut combattre le moral douloureuse de du corps l'activit une maison dans squestration les ferrucas, rendre
Agoraphobie. chez Parmi (1), les les ides obsdantes la peur des c'est l'ide oui dterminent un dit vertige, si frquente qu'on produit ne
Schufe
il faut citer
sans tre peut accompagn, place une aM~o~A'e croissante. Les signes particuliers doivent la faire placer au nombre des psychoses (2) a fait une intressante description du Sautte lui avait donn te nom de peur l'a dcrite sous le Westphat(3) /~a/.M;n~; Ritti
espaces, obsdante
ide
de cette
en 186C. Depuis, rel ~) t'avait entrevue l'attention une cet tat morbide de nombreuses observations trange, pas a tre publies. En r~'M~, on observe tes sentiment de crainte exagre un endroit glise, vent accompagne rieurs. malades, devant prsente ()) (2) (3) (4) Les caractres suivants une tat en traversant
place, terreur irrsistibte est le plus et de faiblesse des membres traverser nanmoins
d'angoisse un pont,
persuads eux, se
l'espace
qui
l'angoisse
Schute, o/). ct/ p. 42C. Kitti, D;c~. des sciences M<'d., art. FonE AVEC co.tsciKKcE, t. !U. p. 3<0. Westphat, Arch. ~yc/t., )8~. Mt'n' Morel, ~Mo/f/ (.eA. ~('< f/o m~ 186C).
FOLIES DAKS LA DGNRESCENCE diminue et cesse mme compltement d'un passant, s'ils mme
le bras prendre peuvent ou d'un d'une canne parapluie. Un malade, cit par un m'~itit.septaintdene dans ces moments dans fa tte s'il Ainsi, sentiment pourra
s'ils
et de ressentir places dont le sige est plutt places milles, de Berlin, il a le il ne ainsi
que dans le cur. une doit traverser cette distance et en est le but
que atteindre
l'angoisse
etc. gnral, qu'un tremblement dit Ritti. d'autres il existe, cette du vide, Outre symptmes peur se manifeste tenir dont il faut caractristique L'angoisse compte. le cnr bat de cur instantan; par un serrement presque toujours sentent leurs la plupart des matades et le visage avec violence rougit; mous et deviennent mobiles, sous eux, les pavs jambes se drober dans de l'argile, s'enfoncent quelques-uns que qu'ils j~ras. !) semble en torrent sous leurs les pavs coulent pas (Westphal). c'est ce qui les tourmente, de leur Ils ont tous la conscience tat; de remarque, alins. Un fait digne comme les considrer qu'un puisse leur attention tout ce qui dtourne distraction c t"-t qu'une passagre, Ils luttent le plus souvent la crise de se produire. suf'tit pour empcher ils se raisonnent, contre leurs craintes trcs nergiquemcnt exagres, s'adressent fois. i) arrive, vaincu'; les tuttcs eux-mmes avec mais, intrieures des au commencement te temps, les plus piace. des encouragements. blmes, Quelque se de ta maladie, qu'ils parviennent la peur devient et. malgr irrsistible, violentes, les malades sont vaincus et de-
une certaine Les agoraphobcsont propension scruest une autobiographie teur correspondance psychique, m'tttc; leur satisfaction avec une rotative, ils mettent, exacte; pukuscmcnt et de leurs motions de leurs nu'd'-f-in au courant de ieurs angoisses, mt urentcloussur aventures. Ils diffrent en toutes crits, se livrent iixit'' dsesprante dans de plusieurs res f~ dans des lettres ft'\m' tous leurs maux. L agoraphobie est une affection qui, hypochondriaques sont de langage, tes exagrations souffrances de leurs la description pages, ont de la peine cela des dans d'une passer leurs proen
imaginai-
chez les plus souvent qui s'observe des hommes intettisemble tre, a-t-on dit, le monopole hommes ;ette librtes. des professions exerant gcnts, tettrs, en dehors d'une de cette affection, Cordes, indique, pour la gense des hrditaire, pK disposition rdcfncnt de nature dbilitante, Cordes, D'e P~<M~ (Archiv causes telles dterminantes que le travail t. multiples, gncrbral exagr, p. 6t6).
P~c~tfMf,
~6
des excs proccupations
PATHOLOGIESPCIALE.
morales l'onanisme, trs vives, des affections h's chroniques, les troubles gastriques
la spermatocrhe,
n'est pas une matadie L'agoraphobie i'existence qui compromette mais. si elle n'est pas dangereuse le pronostic en par elle-mme, assez En enet les gurisons presque toujours sont rares, grave. rcidives et les rechutes frquentes. Le ~w/f'n;~< mitive Dans dans des le ou qu'elle premier te repos est physique se manifeste les absolu dans consiste Le ou moral, suivant conscutivement thrapeutiques ou tout au moins la dans que t'afection d'autres doivent rotatif, dans les est
est tes
cas, crbral
indications
toniques gnraux, rivire, l'hydrothrapie, Le traitement moral faut que conviction terreurs, pour te mdecin l'inanit
campagne,
impose du prit.
la persuasion il morale; et ne cesse de dmontrer avec doit s'habituer vaincre s~'s restreints espaces C'est une sorte (le
gymnastique
a russi
quelques
Manie Les breux pour sentent, pour M/raM~M~ de dgnres; leur famille, en eu'et. constituent inutile comme de srieuses
avec
extravagance. t'un des groupes que ces un plus demi-alins Heau. ies nomsont
pour
vritable
les mesures
vivre peuvent de folie qui permette enfin de les interner dans un asile, au grand de ceux qui sont obliges de vivre soulagement avec eux. Lorsqu'ils commettent des actes nuisibles, criminels ou don ne sait jusqu' on doit lictueux, tes rendre que) point responsables. Souvent [eur accs d'alination mentale n'est qu'une exagration considerabte de leur tat habitue!. Tretat a dcrit, sous le nom de WMMinyMC /Mc<Aavec (manies des malades des accs conscience), de manie bien qui, tout en ayant conservent assez de puissance caractrises, sur eux-mmes pour tes contenir et, jusqu' un certain L'tat de la plupoint, pour les ajourner. eux est, dit-il, part d'entre le monde. dans Ils sont longtemps ignor ils le sont jusque lucides, toujours dans leurs et ces accs accs, n'clatent ordinairement de !a famille. que dans l'intrieur Ceux sieurs chez eux et ailleurs qui les voient annes Ils pour gens raisonnables. les tiendront peuvent sortir pendant chaque plujour,
LA
DGNRESCENCE visites, solides. but, des plus obtenir S'its cnorts d'intrt maniaques peuvent rien la n'et plus La cdent fureur, en pu paisibte leur accs,
MENTALE. des succs, se et, A feindre, ont apparence ni viter qu'ctate ils les ni quelque reconnatre prvenir. une obissent irrite, ils fureur au marier, aussitt ils contracter ils qu'tts ne
427
veulent inous
emy
pour pif.tcnt, s.mt parvenus, niuicnt a.vcc cause au ri' qui tent hx!c: i-ouv'nir est Son t't'rnmc !es ptus. accs
n'ont
dissi-
milieu ne tes
conversation En
modrer. et tes
cdant
n'admetmoron
aucune jusqu'au
explication, milieu de de t
parfait un type a
s'est de tev
forme
existence
bizarre;
sminaire,
un jour trs violent avec it cherche ette, ;a)oux, un poignard. est pour lui ta pousutt. avec Tout prtexte il s'engage enfin dans violentes et d'accs de rage sun~s
th .mx.
L acccs se .:))ni~
maniaque
rapidement, th) Saune, par des priodes et subites du imputions d' pression ti'ots values "u ments; mlancolique, vers un ida) chez lui sans
et
D~ Le~rand de
violente, et par
mysticisme les
observait
une
dans ta
il passait, les ptus s~'ttp~ous ttnc'i, det.:) an~. ). it'tf'rprctant faits actuels mre de L. se conduit sortes acct's
transition,
momentanes
paroles
est atin'~e,
traite
Vitte-vrard.
Depuis
draisonnablement d'extravagances,
i!
souvent sous
se croyant musique, avec avoir l'impratrice, c/'h bu-, affirme pris son caf un franc, etc. L'ne fois )'' conduit un centime pour cit ncc de toutes On dus ses extravagances. dans cette catgorie
conduira Il prend une voiture pour au Conserou bien d'atter voir un marquis, avocat tre prfet, il prtend musicien grand donne i'acccs au pass,!) cocher a qui cons-
peut forts
d'extravagants
des
indivi-
) Tt-c).tt,
p. 289, 3) 2.
428 G. tions fait de tout tion, de trs par d'un de a publi c'est un lui-mme, nombre homme entte, de
PATHOLOGIE travaux, un
SPCIALE. livre entre par autres, des ides diqui a eu trois de grandeur, satissa vie, it s'est occupe il veut sa alors coUaboraministres Quoique remptif transition de sa
extravagant,
domin
rformes
et violent; toute orgueilleux sociales. des accs d'excitation Sujet maniaque, en mdecine, il offre tous en administration, la victime de manuvres nations coupables influenceraient de tes toute la
il passe mobilier en le
sans l'absence
famille, dsordre;
prend lorsqu'on
de type it avait
danstequartier dpensait & demi, L'accs d'ailleurs fois les de ft. plac un et
qu'il habitait, de tous cts sans le devient tout chez les <e se de offre
extravagante observe
peut quelquecon.CHCf;
formes
/i//MC~)a/o:)'e reproduisent
le
seut
fait
l'individu. un curieux de fois de cette forme de maladie. I! a t exemple dans les asiles de la Seine; il existe chez lui une trs marque; maternel et grand-pre procdurier alcoolique avec mre ides de nerveuse, perscution, tante hyst-
une vingtaine
hrditaire grand-pre
paternel
dtirantes conceptions t) avait, tant une disposition au dlire, jeune, qu'une simple indigestion suffisait provoquer; de neuf ans, il fut sujet des accs de jusqu' t'age il se levait la nuit les ye'ux grands ouverts et allait se cousomnambulisme cher le matin, il ne voulait A t'a~e de parents pas le croire. treize il s'chappa du cott~e aller se faire ans, en Italie chef de bripour tre !) se t1t recevoir, a t'a~c gands puis il voulait comdien, saltimbanque. de vingt-six avec la plus au ton~ cours. ans, facilit, grande capitaine U nous elles et raconte tui-m&me chez la lui qu'i) a une grande se produisent surtout dans volontairement disposition par te sent it la veille le aux fait et hallucinations; les sommeit. veux H!tes de fermer au avec un de ses
intpttigent
s'accompagnent Ses ide' ses forme cottes ~ns, ms, d'cho. de mais etc. t'oue.
intermdiaire priode souvent de secousses souvenirs se rptent de seulement des parfaite Dgnrs rochers, de a
la vue des
frquentes
d'autres
objets,
Il a la conscience
cette
nvropathes. ncessairement diverses les chcxies formes dgnres d'alination lesS men-
L'tat dispositions
cre plus
FOLIES DANS LA D6NMSCENCE tatc qui en nombreuses. chez tat'' tes nombre, de rsultent On prsentent, chez retrouve accs elles
SENTALB.
429
autres
l'exaltation
vritables
les plus les varits aussi, la dpression les uns mtancotique, le plus chez grand mgatomaniaque, dans tous les cas, on consmaniaques;
de ta dgnrescence psychique qui a prexist. l'empreinte se produisent chez les dgnrs Les accs maniaques nvropathes ou d'autres de priodes sans tre prcds de dpression brusquement, est natureldont Ces individus, l'esprit prmonitoires. symptmes contrarits surexcitent, et que tes moindres prh m.'nt changeant dans les actes te plus extraordinaire sentent tout coup le dsordre condes proportions et 'tans les ides; rapidement prend l'agitation de l'insomchez eux des bizarreries on observe tranges, ~dth'ahtes; bruits suffisent telle ni' et une impressionnabitit que les moindres tressaittements. de vritables n.xn- leur causer chez eux. sont trs accentus Les ~-OM~'i. (~ la j!t~ gnrale de la d'oreilles, de maux de tte. de bourdonnements Ils plaignent ils ont des frayeurs le plus lger travaH; f.t~nf' que leur occasionne toute appliaux hallucinations une disposition que t-i~n ne motive, une de faire ils sont mme leur est pnible, incapables cati"!t des sensaIl en est qui se plaignent d'prouver t~ turc un peu suivie. de leur un uuide comme ils sentent s'chapper ti~ts extraordinaires, corps, etc. un bon de Boismont, dit Brierre la socit, )1 existe dans ta moindre contrant, exatts. n~n)!)<-e d'esprits qui s'ennamment instant de se a chaque des duels, parlant chf'rchant des querettes, ces et leurs connaissances, familles flaux pour leurs vritables tu''f exalts s'emCes caractres leurs jours. souvent individus attentent jt.-rh'rtt
va!i'ttt.
avec ces
une
extrme
facitit.
obsercause de avait de
malheureuses, organisations t'eau fille se jette sttn tdc; une jeune n't~sc de la m'~ner au bat (t). four que ajouterons [ '"citation maniaque. ~!)us le moindre
que
suffit
produire
il est Ag de vingt-six ans, son pre convutsifs; i). a des accs maniaques t mauvais il a toujours sujet. e-t !))o)t atin dans une maison de sant; ta tuer fi a t voulait acru~ait sa mre de ne pas lui donner mander, de ban, et plac sous !a surveittance cjnda'one rupture pout- vagabondage, le 11 est sujet, surtout il se fait protestant. de la police. tant catholique, il dit d'ides ambitieuses; avec prdominance n) ttin. des accs d'agitation des il a des vertiges, dut- <mc toute ta terre lui appartient; quelquefois syncopes incompttes. ;)) Urierre de Boismont, Tt-at~ du sutc~.
430 Les tiques. alors .de cnsf.t C'est dans dont une un i autre mains, convulsive; ce malade excitation tat
SPCIALE. tous ides il les de matins richesses; qu'il sont caractrisil se promne d'or; des d'une une conseulecomme si
maniaque,
presque avec
d'agitation
a beaucoup en mme les muscles temps courbe et se plie sur lui-mme rpte crampes. L'attaque d'une conversation. imparfait, douleurs il se intolrables, dure 11 ne rappelle
ressentir des parait au milieu coup et le prend tout souvenir son accs qu'un d'agitation dans nerfs. la les membres des
est
dans
manifestation
de
ces
sortes
d'accs
des
accs
et
leur nerveux,
guerison les
rapide formes
en
dgnres
tout
l'meut autour
paroles
maniaque, d'agitation alors courte du:'f''e; son lit; il a de de son compte de X.est La mre de sujet espce entendre montre naante. lettres des de il a accs
a des sujet tous les ans et qui sont de presque comme des crises il mord nerveuses, inexplicable ftait et et ne peut se rendre
vivement, de lui. Il
la est
lecture
des
jouraccs
l'insomnie, tat.
nerveuse,exa!te;son t bizarre, toujours maniaques ao cerveau la accs, chouette, incohrent, fugaces ators il se
pre nerveux
dans
violent,
a une
Perscuts Dans tent peut ces cette catgorie que maiades, dlirent draison, pas jour d'accs i'on
perscuteurs. maniaques :i dsignes sous nous actes, n'est a mais connue C'est parmi tantt qui ont avons du ignores rapprochant, une plusieurs maison' alins mari, /.y/)e le MorMia< nom de que prsenon
nvross,
ranger
dont dans
rsum ne
d'intressantes dlirent que eux considrs dans que pas leur se dans entrou-
observations leurs tourage vent alins, dans mnage grande bout violence mort de de les un paroles. et ne
Leur se fait
comme rside ajoute-il, d'une dix ans. une o<! sa un trs Au telle il est
Nous
mningite.
famille.
MMTALB.
*3i
sa loquacit, ses prtentions, ses les employs, les chefs, les autres avec ddain traitait pensionnaires, au prfet de police, aux maElle crivait de la maison. )cs serviteurs tes perdont la rdaction des lettres des avocats, trompait ci-trats, de ses accs, milieu adresses. elles taient Jusqu'au sonnes auxquelles et des des trangers en prsence contenait personnes M"' se intcttectuette et morale. de sa bonne sant convaincre ou nlle voulait o elle tait place. H[t'' tait un uau pour les tablissements de ces individus, citer bien d'autres ~ous pourrions exemples per<M<)'cM~ ne les mant/~a~ons chez sn'utcs lesquels perscuteurs, moments certains manire d'une se produisent caractristique qu' en leur se transforment Leurs d excitation. bizarreries, originalit des moindres sont placs sous l'influence folie lorsqu'ils unf vritable causes (i attirer excitantes telles, sur soi qui viennent alors rveiller l'ambition sans certaines contenues, que par exemple, l'attention publique. dans la socit de la raison, leurs propres ce sont toujours lalimite faire commettre mat passions besoin et l'irrsistible y conseron tes souvent touchent
tout te monde par qui fatiguait ses projets, ses esprances, plaintes,
vivre H-! peuvent vent lesapparences v~it :n' diriger Mais c succs. continuellement pour leur mme
ils inconvnient; convenablement, se conduisent affaires avec intelligence, demi-alins, de la folie et il suffit des actes des ils
de la moindre
dans et le dsordre jeter le trouble Leurs accs de folie transitoire quelquefois prennent de les renfermer tcHt's qu'il devient indispensable une maison de sant. long dans pius ou moins inutile dt-ins t'nttM. que d'ajouter et les magistrats Ils les accablent eux contre les perscuts perscuteurs de s'occuper d'eux obligs de leurs plaintes et
qui extravagants, le milieu o ils vivent. proportions un temps pendant sont une pour source les mdes
de difHleurs
de leurs
rcriminationsdans
)!s dirigent
d'incessantes
une passion poursuites l'observation in malade dont j'ai rapport et en mme temps par ses excentricits avait la confidence taisait lui-mme qu'il l'< xattation. tation cas. qu'il il se sentait qu'A certains lui semblait moments il
(i), qui s'tait distingu nous par son intelligence, une grande disposition telle surexcipris d'une la raison et que, dans ce se dominer et de diriger existait chez lui une
tait
ses actes.
II nous
t atteinte d'alination que sa mre avait jll'disposili011 Ill'ditaire, de la mme un frre eu aussi il avait nnntalo; qui avait t frapp un singulier de folie et de maiadie. Ce malade mlange prsentait U/ Dagonet, /inn. M<*d.-jM~cA., septembre !Mt.
~32
PATHOLOGIE
SPCIALE.
il tait d'une
crises aussi
d'excitation un homme
maniaque
et exploiter, sont dangereux des obstacles qu'Us rpandent dont ils cherchent
a frapper pas, qui ne les connait se laisse trop souvent ils se posent en victimes, devant prendre lequel violentes et souvent A tours rcriminations absurdes(i). injustes, Il. ttouhtca mot aux observes ehextes <t<~a<-t<~spMychtques
Le pubhc l'attention et
du sens moral caractrisent toute une l'affaiblissement La perversion, chez ces indinous retrouverons de dgnres psychiques; catgorie manifestations de l'affection alins les diverses vidus devenus que sous le nom de /'o/t<' wor~e. l'on a dsigne et les !'m/)M~to?! rentrent ]es ~<?M/on. de dlire, danla description dans le chapitre suivant. dont nous rsumerons gereuses le plus remarbien certainement le type La /b/te est ~npu~t~e Les auteurs )a considrent de la folie rnorate. genra)' quable Dans cette forme ment comme une ibrme d'alination, faits, particutierement d'une bixarreset tiee raison un saine tat de dgnrescence La nature parence cables, dans avec tout psychique. des trange la manifestation contribue accroitre
le contraste d'anomalies
en ap-
d'actes
les difficults
en et des magistrats science qui mettent l'esprit les ptus consciencieuses. des expertises te rsultat ces fous dont les dterminations Ils sont heureusement rares, dans des conditions absurdes et sans aucune ralises imprvues, causent mme
antrieure.
inexplil'incertitude
ordinaires, par les criminels prcautions prises de motifs et sont etonnement profond par t'absence des
cord avec l'ducation, tes sentiments, la conduite
notre en dsacRien
l'extrieur
ne
trahit
la
remords. le fait accompli, regrette il tait pousse une chose fatale, par une force irrsistible. une se demander si l'on ne doit pas admettre On pourrait termediaire entre le crime et la folie.
Le
!1 existe, en effet, une catgorie se partage ta prison et t'asitc. Ces irr' dont l'existence d individus entre du D' Carnier, de l'expression ton voyant sur tes gutiers. pour me servir tout du crime et de la folie, ont pour caractre d'tre avant frontires des tres et dont dangereux, la place n'est, qu'il pas est impossible dans davantage de conserver les maisons dans les asiles, de dtention~
(i YuirJ. Fatret, '<;<f~j~ur <MM(t/adt<Mw</a/<M, et Pottier, Les <)M;)e'fA;tf~Mr<, (tht'sp Pat'is, ]MC.) t'. Ga.nuo', ~ o'i/nfMe< uti.~tc/t/'(.4M. ~ys'. t890, p. 4H) eL/.a/'o~e~~u-M.)89'
DANS multiples,
LA
B~GKiRESCgNCE te mlange de
433
galement L'observation
un
signe
caractristique nous
dgnrescence intressante ce
suivante
le mentale d'alination teint partielle, d'aprs ans, est Aae de quinze et de d'hallucinations de l'ouie avec du D~ J. Fairet, certificat prdominance une jeune a assassin dominante qui est personne )a ue, et avec l'ide qu'il excute des ordres ponctuellement. au ciel et qui lui donne qu'il maintenant autres et de plusieurs dlirantes de ces ides qui viennent Sons l'influence il est ajouter, il s'imagine Tantt s'v pour qu'il reprsenter 'toit pouss au suicide et des actes et qu'il est une femme qu'il dit avoir celle sur la terre qu'il qui le rendent en doit se vtir assassine; dangereux. consquence tantt il croit
des actes volontairement et il se livre dsordonns, jouer la folie la section des dans se faire des cris agits; placer pour perants pousse & la Seine doit se jeter pour arriver plus vite au ciel, ou bien eofin, il dit qu'il du haut des ordres celle obir un voyage qui lui donne pour accompHr du ciei. il est intelde dbilit n'offre aucun mentale, <~ jeune homme symptme a fait des un r!e; il prtend surtout aimera i! parat qu'il jouer ~cn), il a plusieurs en les vendant de l'argent a gagn reprises r.~na~et qu'il absent une fois il est rest aprs de chez lui jours avoir pris quinze di-poru t en Afrique, it il a prtendu avoir sa mre son retour, ~iW francs s'tre habill en SKe; Une autre 1000 francs. fois, it disparait aprs rapporte la concierge de sa dans ce costume chez il ipntre jours aprs queiques m'rc, etc. lui des de et de vritables l'orgueil il dit son vols; pre le directeur. caractristique, en mme temps chez a t lui, avec le front est chose bas, regard de faux et de le impulsions que si on le faire met le mal, une dans chez On remarque a commettre surtout tM)Non de correction, une !i prsente de exprime i'ifii~t.rf. morale L;t perversion vcr~tions indcentes tivrer dmmt des sa actes sur de des est trs grande qu'il il raconte ilt se plait des garons il aime aussi tenir de son des conse ge dire de
il tuera
quelque
Palais-lioyal; Il raconte
surtout toutes
sortes
homme cbei!
s'est lui,
vad il nous on
t'asile a t
l'tat impossible
hrditaire;
mentale, l'une
un caracjeune, Vers l'ge morale de et une perversion prcoce. il fut pris d'accs d alinous avons pu l'observer, et de folie de folie intellectuelle par un mlange avec l'autre. quelquefois avait remarqu D' Motft, mme, des qui sont peuvent souvent, prsenter par accs, des facults
dgnrs,
dveloppes, de
absolument des
~S
hn'upables
obsessions
Me~i/a~M.
pathologiques,
sollicita-
DA'.uffET.
M<t<a<<tM
t3t
PATHOLOGIE
SPCtALE.
ne peut Aussi longtemps rprimer. que la volont ne s'appartient Fobsd dure, pas, il su< que l'accs plus, ne se dirige hitsans l'entranement ce que l'on appe* rsistance morbide, possible lait la M~MO~MM~ ~A'c/i! que l'on rattache aujourd'hui au groupe des folies hrditaires. l'individu d'exaltation, perd sa prsence d'esprit il ne se possde ses facults. de diriger plus, il n'est plus le matre Cet tat d'exaltation est incapable de rprimer, est, que le dgnre normal fait de la dans quelques ) tat cas, provoqu par le simple moments volont chez des individus nerveux et sous J'influence de circonstances arriver a dterparticulires. Des compositeurs, miner des cessaire chez e'cts eux qu'ils Dans ces
tions
instinctives
pour la rprimer Dans la classe des dgnrs avec folie morale encore se peuvent ces jeunes gens, ces jeunes filles qui ont prsent une perverplacer sit prcoce, et qui rpandent sur les personnes les plus honorables les accusations On malade, de l'oue, sait retrouvent que, dans les plus pertides. d'une manire formes les gnrale, d'alination mentale sous l'influence a<<'M~ <:ccM.s'M~?M~ se Le
les
dans
de son entourage, le mcontre personnes decin les accusations les plus graves. Le MC~a/omaMC, surtout, qui se croit appel remplir une mission ou sociale, ou religieuse, politique devient facilement accusateur. Les Aypoc/~Mqui se croit perscut, on le sait, la terreur du mdecin ils sont, <~ucA qui les soigne; l'accusent d'avoir institu d'avoir incendiaire, pour eux un traitement leurs souffrances, aggrav actes de violence redoutables. ra~ Ici accusent, de eux aussi, il s'agit l'influence se sont livrs lui contre plusieurs Des individus atteints de/.wa~M' le mdecin, d'avoir vol leurs millions, teur raison, mais qui, qui possdent ou simplement tes plus graves fille, qui prsentait dans avec un une le type but dus y~ etc, sous
de chan-
prodigieuse de la plus
jeune
Devenue orpheline vers )'i'~e de dix-huit arts, elle est recueiuie par sou onc!e et par sa tante qui lui temr'ignent affection. Ricnaulit] dchcrs taptusvive iif~ faire sotjl)i~otitter la fotie folie itgorale morale doiit dont elle tait tait atteint);. atteiiit,. ne l~ouv~tit pouvait ftire. souponner En apparence, ette donnait a. ses parents les marques d'une grande tt'n' les pfu.s dresse, mais a sa tante elle faisait contre sou oncle les f'onMf'nces et de mme conHdentifttcmcnt de son oncle, elle accusait, sa graves, auprs t'a~e d<' t~,iiite <le tenit, tenir une iiiie conduite coridiiit(~ odieuse; tous de(ix totis deux etv~ter~t avait.'nt. ajout foi ail au tanga-'c tjotitf~ I'o
DAKS
LA
uer-~asit
et ils avaient
se brouiller
avaient de celle ou la perfidie qu'ils ,!u :m moment de Stphansfeld, Place dans t'tabiissement dcnt~ntre. avec accusant abominables dnonciations, !,u!t' )es ptus L-i. uses et et d'autres conservant lucidit. faits, dont on pourrait des facilement mdecins organiser On a ourdir qui ne Ces multiplier atienistes. malades, des saurait leurs intrigues, personnes toujours, d'actions mme au qu'elles milieu taient des n)'')~-t'
habilet incapables
priodes
d'excitation,
connus
intressantes vif tes ces plaisir entourent. aUenes, les Pinel de belles causes et Esquirol
a prvenir projets.
malades,
a consacr aussi
pages. catgorie ces maiheureux des de dgnrs enfants psychiques qui graves, expertises portent qui mdicoont
tendance
tespersonnesles ncessaire
honorables
accusations des
circonstances
t) mai
les
deux
faits de
suivants: quatorze et d'une que ans tait trouve elle avait pour tait voulu examiner dans en la
vtue simplement un jardin, agitation [.roi' a une grande fut instruction [ne '.inif'r. ) mf.u)t P)u< c.Ln) tcrc ihtuc df n'tn.u'
n)~!n~'t('s
haut
mdecin
ne on
trouva
aucune s'aperut
fillette. sous
et de
sens
de atcoo-
qu'eUe
avait et
dlirante, certitude
que fut
faits
imagination.
que son
revint,
de
affirmations
pure rapporteur
D~ Motet H
tnauvaises
par de
le trois
montra du de
que homme
petite matade.
avait
CeUe-ci
immdiateses com-
rcit
reconnattre
indications
de pouvoir
sa
mre, rcconnaitrc
nettes sparment
qui
:~itknt
\t..tt~. )8S'. t.
<t'muf'yM.t'f/<'<
fM/'M<< devant
yM-cc
f.tytK/M<f/tyy!<
4M
PATHOLOGIE
SPCULE.
de la marine a l'autre lune, un pompier le secrtaire du juge d'instruction tait bien elles n'hsitrent que l'homme qu'or) leur montrait pas . affirmer un attentat sur leur compagne. celui qui avait commis de ce subterfuge, on leur avait prsente l'individu arrte Si, au lieu d'user de la mre, nul doute que les affirmations des enfants sur !es indications On prvoit les difficults eussent t aussi positives. qui auraient pu en resn). tcr pour l'instruction. Conclusions, L'tude passer encore de rsumer que nous venons manifestations d'autres en revue de chex tes individus atteints qui entre voulu l'on autres nous aurait du, dlirantes pour tre complet. observe f~ que l'on le dlire des assez fr-
borner
pour former en de
et que
une physionomie particulire, gnral, ses traits la dgnrescence psychique mentate revt une forme L'alination dans ver, les manifestations par dlirantes la conservation exemple, de ia raison au milieu l'apparence eies La solidarit qui relie entre fait te plus ct moral, Le dlire souvent tantt prsente auteurs. dfaut. du ct une les
comme obser-
sont
prdominants
comme t'ont indianormate, Ainsi on observe la folie du doute, la persistance le ddoublement de !a personnalit, l'angoisse les noms de claustrophobie, les d'agoraphobie,
l'exclusion de manifestations netdlirantes instinctives, impulsions ce qu'Esquiro! tement sous le nom de monomanies. accuses, dsignait n'entraine La dgnrescence une psychique pas ncessairement disposition peuvent rcidive comme la folie, gurir lorsque et les accs mais facilement: l'alination d'aiination; il persiste revt lorsqu'ils ators une une surviennent, tendance a la complexe, en mconuaitre
mentale
forme
CHAPITRE
FOLIE MORALE ET FOLIE
VM
IMPULSIVE
PREMIER MORALE
caractris particutirement par affaiblissement de la et un extraordinaire mme des facutts trouble inteHectaeUes, souvent trr~!x~<' adesactesbt&mabtes
morbide
tes nombreuses et remarquables obserce rapport, vations d'atins mchants, dipsomanes. orgueiHeux, jaloux, rotiques, sur la fotie tucidp dans l'ouvrage voteurs. etc., rapportes dis-~tpateurs, du t'' Trctat. L' tion, saUenestucides.dit cet auteur, rpondent exactement observateurs deviner mentale que dans aux quessuperla vie qu on leur fait, ne paraissent ne se laissent ticiRfs et souvent in tin)' On s'est ainsi dire demand sur une si une forme d'alination reposant morale s'il pouvait exister, simpie perversion et social; la rponse au point de vue judiciaire prn<~ nt de l'admettre Les auteurs tes ptus n'est recommandables pas douteuse. repmd!)nt de preuves seut qui manque ~nt .ipport'' un tt faisceau que cetui-! en contester l'existence. ') un*' ''xprience sufnsante peut dans son remarquabie Maudsh'y, le cadre extrmes ((n ;) <h"- limites )<'s totics dites morates. ces Nous ne fjidthorsdc ouvrage i), dans teque! le suivrons acherch doivent pas etendrejustre comprises pour tait pasatiensaux et pntrer
jusque-l. fait d'une parte dont nous avons nous aurons de la suite ont
prdisposition de la dgnrescence par)' dans le chapitre morale f\ttfnit)er des cas de folie vritable, variables. conditions pathologiques [)' s auteurs, d<'u\ ''spcces en Angleterre d'alination et surtout mentate,
4.3S
troubtes certain inte)tpctue!s, que la <b[ie
PA.T!)OLOME SPECtAf.E.
t'autre des troubies d'ordre moral. !)'-st
dsordonne part. Nous h-oubte exclusif )ectue!tes. Nous tion unes croyons,
peut desfacuitcs
s'exprimer moratcs.
et f'excitatx.ti par la perversion d'autre e!te commes'exprime intcHectue))es. facuttes des bien reeHemcnt des cas ou te mernf; in~-)ait'cc)t.s f;)ru)hou moms
quelquefois prdominant, facuttes du troubiedes indpendant la fotie tant morate etroitement qu'une p)us est une
peu aux
le ))' Fk'mming, que les facuttes toutes ne saurait troubtee facilement sans
Uees
de l'entendement.
terme sur cette rattention en t844, a attire Prichard, que Depuis les mdecin'. te nom de M~'a/ !r~'oM~ H a donne de folie A laquelle htisembte tes timite.s. a en ctargir Maudsiey ont eu une tendance
meme isotement. penser que, comme rinteHi~ence, (c sens mora) peut ett-c auect<
ta fotie
morate
ne
doit
ptme instinctives.
mais comme spciale, du est la perturbation est une tre forme mise
pas un
tre trouhte
comme dont
une
sens
le symtendances
moratc trouhfes
d'alination en doute;
mentate chex
ne saurait
etse devetoppantpanude )'in!e)]igcnceassocies sensihUit'' considerab)(;sde)a te~emcntavec tes dsordres plus ou moins caractenscs aussi des cas de fotie nettement mais on observe morale le troubte des senon constate de vue, dans lesquels diffrents points de a!ors qu'i) es), a peu prs imposib! ia perversion morale, timents, du cte de rinteH'gence. un trouble trouver apparent plus ou moins rentrf'r des faits qui doivent en dehors d'aiiieurs, Nous rencontrons moins pMdes afterations des matadies dans te cadre mentates, ptusou de conse manifestant sous t'inttuencc mora)e de la sensibilit fondes des facuttt's le troubte enti-ainer diverses sans ditions pathotogiques inteHectucues. a )a suite d'attaques des femmes, hystriques. Ou voit, par exempte, des cris, sans se mettre a rire, pieurer, que rien mit' pousser ta conservent les matades ou de colre cet accs de joie, de tristesse du cote de t msituation et ne prsentent conscience de cette singuticre aucun dsordre tehigence dans t) en est de mme la fatigue, de faibiesse etc.; taques d'apoptexie. ressentir bUite exagre, apprciable. d'autres circonstances, accidenteHe, des on voit tes motions des sous f'innuf'nc'' t'a~e. une < sp)'st<)p
pte!r,
tMPULStVE.
des sanglots par exemple que rien ne Justine, pousser et pour rpondre of~ort pour prononcer quelques paroles de provoquer tes moins tt's plus ordinaires, susceptibles r:t!H*n de la sensibitit -f Tous ceux, dit Maudstey(t). par l'observation des varits o
mentale, qui ont crit sur t'atioation des faits, reconna!tr<; qu'il est, pour sont contraints, )e dtire n'existe pas, une folie o il cc!)<' affection. Ainsi dans et de la conduite. du sentiment insanit a principalement et ia ta mlancolie divisions tt-'s deux appeles primaires, grandes et une manie ou sans dtire une M~<Mco~f<? simple tnanie, on distingue ont rellement une importance plus .M~< ~~tre. Ces varits beaucoup de tear csracet la simplicit l'apparence grande qu'on n'en jugerait de cette classe dans les aHections que les dangereuses tt'it', car c'est de destrucactes ou aux autres au suicide, t'homicide, propensions de se produire. Or, toute susceptibtes tion, sont te plus spciatement sans sans dtire et ta manie dRre, entre ta mtancotic ).'t dif!<'rence de et point mentale celle-l c ( marque dpression quit y a dans notable dans cette-ci. dcpn'ssion comme la folie morale, tablit L observation pour pour clinique dont il serait difMde varits, un j<rand nombre la tn!)e int~ttectuette, cit' '!<' faire
t
t'ttistoire
fOL!E
dtaitte.
MORALE MANIAQUE, MANIE RA!SO?f3iA?tTE
monomanie r~MOMaa/t~ (Pinet), manie pccM~, /<cn<c, tat~M/(St)ttirot), moMomanMMM~HC/~e (Marc /fManta ma~~Ma moral Kieser). Mt~, /b/tc rnora~, (Prichard), Mtsa/t!< remarune forme de manie Sous ces di~rents noms, on a dsign et moins de sa raison dans t'individR sembte priv laquelle qut~ ses actes. de diriger df '-on jugement que de la possibilit avaitattir l'attention CeUt' varit d'alination, longtemps qui depuis .SY/<MVM!p. ~/<:H<e ~M~M dlire dt'~ auteurs, est l'une des formes les plus ordinaires etles caractrise les matades plus remar<)uahtes de la folie morale. <;hmnement de la volont duire h'urraisonnablement, Elle est principalement et t'impossibitit pour une fois livrs par l'ende se con-
Dans presque proprei-i forces. c'est p' ) Ynsion morale profonde commettre, ''s! toujours pouss diriger plus
bonnt's
et abandonns eux-mmes chez eux une tous tes cas, il existe action une mauvaise que l'individu c'est le t'imppssibitit ses et, malgr de plus grand, pour promesses maintenir font et lui de les ses tes~ecrivent
ses
actes
un
but son
avouable intrt
formelles,
rsolutions.
t'infl pm~'s
de
p. t2d et <?.
440
PATHOLOGIE
SPCIALE.
sain et, par un contraste parfaitement dchirer leurs leurs vtements, en pices on les voit mettre singulier, raison et trouver ou ta paille de leur couche, quelque plaucouvertures et leurs emportements. leurs carts sihle pour .justifier (1) x mais ne paraissent sont Ces individus, fous, pas Trlat, ajoute Ils sont fous dans leurs actes avec lucidit. tous parce qu'Us s'expriment d'attention Ils ont assez pour ne laisplutt que dans leurs paroles. souvent rien de ce qu'ils entendent, ser chapper pour ne faire aucune d'un projet. omission dans l'accomplissement se con Ces sortes de malades, qui sont le tlau le plus redoutable, ils peuvent les personnes devant tiennent trangres parfaitement mais une fois abandonnes sur eux une puissance exercer remarquable; ne troul oit ils savent chez eux, dans leur intrieur, eux-mmes, comme si leur entendement tait ver aucune rsistance, on tes voit se livrer aux actes aux ne motive, aux emportements donns, que rien et les plus mchantes noires (2). dit d'autre La manie (3;, lait raisonnante, part le !)'' Campagne des du groupe de maladies groupe pourrait appeler qu'on partie des malades L'observation ou des folies raisonnantes. folies lucides les personnes de difficults; est hrisse qui tes qui en sont atteints sont l'habitude exprience, que leur donne une longue malgr soignent, d'une des tres tes prendre fortement affligs perpour disposes version d'un congnitale asile d'alins, plus digne d'une maison de correction que plus dsoractions les plus les
nerveux la cause des accidents qui ont prQuelle que soit l'origine, vrita manie de cette affection, raisonnante, sid au dveloppement ht sur ta mobilit des impressions, table folie morale maniaque, repose dsordonne de ta sensibiet une excitation des sentiments perversion dfide manifestations Ce dsordre moral lit morale. s'accompagne de tantt il alterne avec des priodes apparentes; diverses affections d'autres fois, il succde plus ou moins aigu la stupeur, etc. la manie, ta folie congestive, la mlancolie, monttes, mais alors avec Cet tat peut se prolonger longtemps, plus ou moins les causes, dont on peut d'une tous les caractres maladie, indiquer rantes manie plus ou moins tes priodes Caractres de dveloppement, psychiques. suivants privs beaucoup de la possibilit les les impressions impulsions etc. les transformations, les caractres Cette affection prsente moins de diriger qu'ils qui, de leur leurs ressentent viennent les raison actes, et de leur subissent et se laissent dominer. intetl'inenLeur
toutes
~'a~cn. MM)< p. 9.'). (t. PtM~, 'y'vn/e M~M'/rA..txr (2 Tretat. Ff/tf ~o'dF, p. 3<n. r~MC'KHo~f, p. H, (!;) Campagne, JM<f;tM'
FOLIE
MORALE
ET
FOLIE
IMPULSIVE.
4M
yoiont oMir
est aux
tellement entranements
faible
qu'une
fois
livrs
les plus contraires. ide qui trafait qui frappe leur regard devient une versa leur esprit, le moindre tout coup aux actes tes plus caftse puissante d'excitation qui les porte est incapable de se matriser, En un mot l'individu et ce ['c~rcttables. -~nt. surtout Sans part /<~ doute des cas, plus les une mauvaises observation passions t'agiter. dans la pluattentive, prolonge, permet un c~tnfe~ces individus possdent Ils peuvent ralit. raisonner qu'en qui viennent sans cesse
eux-mmes, La premire
on
les
voit
dans le cercle troit de certaines mais si on prodonnes, iniquement !eur~ si on t'tend & quelque t~n~e la conversation, sujet tranger on ne tarde tout un habituelles, pas voir apparaitre proccupations ides fixes, illusions ~)(tre de phnomnes caractristiques tranges, etc. ''ncurs toujours nombreuses, exagr, Presque amour-propre mtin, moins on constatera divers accidents gnrale. maladie, tenirgrand Ainsi se sera l'affection ou dans morales. la manire On aura d'tre, pu la nerveux, des troubles ptus ou marqus de la sensibilit
Il aaussi,pour)'apprcciationd'unesemblable des circonstances commmoratives. rotnpte dt darce constater ~mduite, &. ta un les suite de causes changement physiques considrable
le caractre de l'individu. L'tat habitudes, patholoaura des lui-mme des de dveloppement, ~i'jue prsent priodes moments de recrudescence, auront certains troubles pendant lesquels tels que l'insomnie, l'altration des tbncsaillants, ft'' p)us ou moins ticns digestives, etc. comme nous l'avons fait dj reKntin, ou ne doit pas oublier, raisonnante est souvent <)).nquer, que la manie lap~oJe~rodrowt~Me </);' nx~' a la aussi elle survient d'atination, /brm'' que souvent ~"<' d'accs de folie, ou bien a~'n~ avec eux. qu'elie \ous nous bornerons citer les quelques a t'asite exemples suivants
~ou~ avons eu dernircntent !<~x. Sa folie est caracterise, a forme maniaque, intcHpctuels
un malade fort <tang~Sainte-Anne cer~ines pendant priodes, pardestroub!~ trs accentues d'autres on moments, 't)VH seulement une perversion morale de profonde qui le rend uaob{et crainte srieuse pour ceux qui l'entourent de (sans manifestation apparente I)ans la priode dehrante, ce malade est sujet des intellectuels). h.thucin&tions il est domin qui lui causent de vives frayeurs, par les ides ti~s et tes interprtations tes plus draisonnables il accuse sa femme d'avoir ~t's relations avec son propre ta nuit, il ades terrears, il pre coupat'tes < ntcnd sans cesse parter autour de lui, il se cache sous son lit. Puis ces ~(.ubtes disparaissent et la folie morale Le malade entirement, apparatt. usonne alors parfaitement, il sent-trsbien qu'il fait mal, quit est mchant, il en a taconscienc' mais it ajoute qu'il n'a nullement envie ~~Mcreux -t <hftngc). Cela lui faitptaisird'asu de cette ntanierc, et alors ittnsn!tetes
442 gardiens, d'excrments t'~ard ger tabte, nous mme c'est, nies, te de il
PATHOLOGIE
les abominables contre eux plus profre il menace de tuer les murs, les serrures, les etc. ces propos En un les mot, honteux, plus nous n'avons se font, toujours devenir le pousse qu'on suivante sujette tout ce et a des qui ses est de malade, exprime de pas dire.
il tient d'tran-
su mre
mdecin, et toutes
manifestations pas de
n'a explique qu'il fait preuve, avant ajoute-t-i!, et faire cite X. est sa folie les
sentiments
qui mchancets
Triat M"
~'observation
accs sa
de
manie
matelas,
et jusqu'au ce temps trouver sa main. Pendant sous ce qu'elle peut son inte)toute elle conserve et, possde de sa plus grande violence, *') immdiatement lui dit, ne fait jamais ce qu'on repond ii~ence, rpter h ne se fche aux questions lui adresse, pas si on toujours qu'on juste t~' dit et affirme si on lui reproche de tout mais dtruire, qu'elle gronde, autrement. peut faire Le mme t'exempte d'un prise pour chaise s'asseoir. coupe, peu ses un auteur d'une accs voisines. cite autre de encore,partant de de ce qu'il appelle il autre, temps Alors elle devient les pique, leur faire les les maniaques un mois sur nuisibie et lucides, deux, et.t
!!e
qui puisse corps tranger elle En mme s'empare temps, et )e remet les bien vite
dan~ereu~' sur leur ptace o elles vont le un t<~ etc. Si ouvrage, elle parle
le salit,
en piace.
leur
personnes qui l'entourent, dchire tes objets de literie, qu'on les objets les sait parfaitement a dchires, qu'elle elle Cette et ne
invente rideaux
en et
quoi s'en tenir les ecchymoses dit rien, ne bouge a les dans existe meilleures accs ses
qu'elle
toujours
profond
ajouter
plusieurs
KAtSOMNAXTt Esquirol auteurs sa.n& dlire a ont dcrit dsigne cette une forme sous aH'ecUon In se
/i/M''waM:e
mtancoUe
nerveux
s'accompagner impossible
't~Tretah
/'tft~,
p. M'? et 3u3.
443
Profondment malpropre,
tes aBerMttons prsente les malades restent dans mme nonchalants. i!s semblent de-
de toute espce p~urvus d'initiative i~Ht indique chez eux {'impuissance "nt la conscience de cette impuissance,
ils dplorent !:tissf'nta))er; amrement :t\fc une parfaite et manifestent lucidit, d's sentiments conformes a leur plus d'apporter < hoque le sentiment av~c te'tr ducation Rien incapables le moindre
apathiques. la volont; et cependant ils de cet abandon ils Sf auquel leur its peuvent tat; raisonner mme dignit; te dsir mais de revenir ils se disent
cette changement situation, qoi des convenances, et fait un contraste si frappant et !enrs habitudes antrieures.
une ~A~~an~ ptus, its opposent ce qu'on leur paMtpc tout ils refusent 'nnseiUe; ordinairement les soins teur ils qu'on donn'\ nr montrent de volont faire le contraire de ce qu'on que pour leur ils ont une horreur pmpo<!e; invincible et tout pour tout chastement
inouvement.
cite l'exemple d'un ancien Esquiro) trs distingu magistrat, par son savoir et la puissance de sa parole, t atteint la suite qui avait d<' v'~cnts d'un semblable accs d'aHnation. chagrins Aux conseitsqu'on lui donnait, .te sais parfaitement invariablement: i! rpondait ce que '!<'vrais faire, vos j' conseils sont fort bons et j'ai te meilleur dsir d" t~ suivre mais faites que je puisse de ce vouloir vouloir, qui dter"tint- et excute. !t est certain que je n'ai de volont que pour ne pas car j'ai toute ~ubir, ma raison, mais !a force m'abandonne torsque~' devrais agir. ttien n'est tonnant, dit Guislain, ces hommes comme profondt"~nt attrists toutes teurs ides, qui anatysent tous tes phnomne '<< leur situation maladive, avec une entire qui raisonnent lucidit c'<nsci''ncc sur t'impuissance de leur volont, sur t'extrme dsir 'j"'i)s prouvent de sortir de cet tat de crainte et d'amertume i Les malades donc tes caractres prsentent de ta dpression morale, s:inM tsion des facults apparente its sont tristes intellectuelles; sans ~oir pourquoi, sans indolents, apathiques, surmonter ce pouvoir 't~faut d'nergie. il est bien rare. Cependant en suivant de prs tpur "t's.'rvation. ne trouve qu'on pas chez eux quelques particularits qui pourraient former un certain dj ensemble d'ides dtirantes. On errones sur divers apprciations sujets, des phnomnes ittusoires surtout pour tes objets qui se rapf)"t'tt-nt a tt'or situation; ainsi ces malades dans ce qui tfs trouvent, une source < ntonn., continuelle de chagrins et de tourments: tout f<.t t.ut dessein tes tourmenter. pour
'<uM).m). t. n.
"narquc bien
par
exemple
des
*)/
''<
). p.
4H
PATHOLOGtE
SPECIALE.
leur attention plus lev de leur maladie, ils la considrent sur leur triste situation uniquement de plus en plus vagues, leurs ides deviennent pre plus lente. ception diminution notable repoussante, des mmes Beaucoup silence cette une colie absence consiste ils de varit d'ides dans sont mutilations A l'insensibilit de la sensibilit indiffrents morale
A un degr
une se joint quelquefois d'une malpropret physique exercer ont sur eux-
plus mdecins
si remarquable de la mlancolie, que dlirantes. on a dit que Pinel, Depuis l'extrme intensit d'un dtire exclusif;
dans un certain cette affection dsordre apprciable qu'il y ait dans fait conbien les conceptions, avait cependant Lorry parfaitement de Boerhaave, naitre)awe~Hc~o/<a.<Mp en combattant l'ide (Mt'to, dans cette affection qui ne voyait que des ides dlirantes. L'apprciation grande prience type
nombreuses.
d'une
semblable
morale une prsente disposition Ainsi l'exde vue du pronostic. au point la mlancolie s'carte de son que, plus moins les chances fond de de gurison sont
11 ne faut
non
plus
qu'au
cette
derrire cette morale, la sensibilit morale, on lose, peut etc. observer on etc. de l'altration un rencontre
lsion
particulirement
la maladie, t'attention
pas
mdecin.
M" des symptme;' nerveux a. de tout temps, prouv particulier-. l'affection mentale dont elle souffre tjui ont dtermin depuis longtemps. Les digestions ont toujours t pnibles et tes excrtions de accompagnes et le plus souvent de faiblesse suivies d'un sentiment indfinisdouleur, sabte. L'poque raenstrueite surtout, d'une mctaneotie pros'accompagne fonde. Cette malade est tombe depuis plusieurs anuc&s dans un affaissement dont rien ne peut la faire sortir. Tout la mcontente; elle se plaint d'tre de ne pas recevoir les soins que comporte sa situation; elle abandonne, instant des gmissements, pousse chaque qui la rendent plus qu'incommodeaux personnes qui se trouvent prs d'elle, D'uneincroyabteirresolution, a tous les moyens sans aucune elle se borne opposer initiative, qu'on et ta distraire, force de rsistance. une singulire emploie pour t'occuper Elle repousse les mdicaments sa qui lui sont prescrits, parce que, dit-elle, maladie est devenue les supporter,et l'instant incurable, qu'elle ne peutplus elle se repcnt (te ne pas les avoir pf-i. Elle reproche aux amrement d'aprs
445
de ne pas faire assez attention e))e, de laisser r'-tigieuses qui la soignent et si on la presse pour les souffrances endure i~iorer au mdecin qu'elle inutile et qu'il n'y a elle prtend que c'est maintenant eUe-mme, s'xpuquer et ses ternels ses plaintes gmissephi.s rien faire; puis elle recommence cette dame est doue d'une intelligence ments. Et cependant remarquable, a toujours de fintret, instruction. Sa conversation et possde une vritable sur tes sujets les plus varis, des ides fort et '~n la voit souvent mettre, cette force H tui manque seulement ingnieuses. justes ft des apprciations et qui nf entrer en exercice, les facults ne peuvent morale, sans laquelle et dont [ui servent plus qu' sentir l'impuissance taque!!e elle est rduite, <-t!c cherche en vain la cause possible. ARTICLE FOLIE MORALE IMPULSIVE
S t" Nous avons vu que
H INSTINCTIVE D'ESQUIROL)
(MONOMANIE
CARACTERES
GNRAUX
taient ators diverses(i), qu'elles en rapport avec le caractre mme du dHre, avec les plus ou moins les ides tixes et les hallucinations. Les imdlirantes, (u;~ options aussi apparaitrc dans tes diffrentes affections menpulsions peuvent formes d'alination tah's comme un pn'occupation qui caractrisent scproduisantcomme d'une monique d'mncr C est tfn\ le nom ta morbide, phnomne ainsi venant maladive, l'tat mental. U nous isol, s'ajouter reste examiner indpendant aux autres de toute lments
les
pouvaient
se manifester
dans
les
les impulsions
!e symptme essentiel, prdominantetpathogno laquelle on peut varit d'alination, justement unpu~tue. une affection para!t peu frquente, et dont !'ex<selle soules pro-
de folie heureusement
)! bornes
scientinquementdmontre les difficults les ptussrieuseset comme point, vaine hypothse dans la lsion l'a dit fonde d'une
une d'Amiens, d un dlire son sige qui aurait une maladie st. au contraire, caractre
mais sur unique, l'apprciadifficile. Le dlire tre ou moins en effet. consiste, Uon peut plus moins dans le trouble des facults intellectuelles les altraque dans tions de la sensibilit et dans des mouvements morale, impulsifs qui chez le malade un bouleversement et une motion provoquent prot~nde, en le poussant malgr lui des actes que sa conscience rprouve. Si) c~t comme on l'a dit, connus ~ut. il n'est plus row~o~ sm. Priode Une semblable affection se produit rareprodromique. 'th;nt d une manire subite, mais les signes ').'). prodromiques qui auraient
\irchap.
SyMp<om<!<o<o'?,p.
~$
PATUOLOGtE
SP(;!At..
pu
t'annoncer
Comme l'a remarqu inaperus. des symptmes ta manifestation Chez d'importants changements.
Esqui ces
comme chez malades, ''ation de la sensibilit vivre, observes, etc. Che' celle
une modition a pu constater alins, de la manire de du caractre, morate, des changements tous il est facile de fixer l'poque morales etc. Des causes ou de l'explosion maladive, dtermine toujours et les tre longue se cette signes affection. qui souvent la caractrisent d'une manire
presque
de
attention,
de
se
lassitude,
tivrer
des
maladie
individus
morbides
variables. caractristiques Sous ce rapport, dit-il, ils ont prouv une citez la cphalalgie et );< les malades varient peu sensation douloureuse quelques-uns, c'est un
explications, soit la tte, soit a la rgion prcordiale; sentiment d'inexprimable angoisse. C'est tes actes la un fait auxquels le plus tard. elle a tablir important ils ont t entrmes qu'eux nombre la
que, che/. les alins impulsifs, ont toujours t prcds de ontpu apprfait connaitrc extrmement l'acte inquiviolent
prcurseurs, grand
accuse
d'indfinissable
semble
sout'rance, elle se
La maladie
fois sous tortue d'accs dans la vu' ordinairement produit plusieurs et lie d'aud'un mme elle est frquemment malade; hrditaire, enfin elle s'accompagne de tres maladies nerveuses, presque toujours tels que sensation douanesthsie, hyperesthsie, signes physiques loureuse
de
dans
diverses d'anxit
ou t. H, p. de :).')7.
parties
il
du
corps,
la tte.
symptmes
d'hystrie constant),
malaise
ou sentigne-
d'hypochondrie,
ment (t) vacuit
prcordiale
pression
(phnomne
palpitations,
squH't't,
(?) .ncunniu~.
~ttt~'t
.sr ~ 'Mi/)<</iH~<'.
MORALE ET FOM& IMPULSIVE, mouvement; et de lors ressenties sige; ces symptmes physiques lis tout (i).
M7
par ,np, comme douloureuses Les sensations leur d'ailleurs orient quant
d'angoisse enchantement,
disparaissent dsespoir de l'accs de la gurison pendant e!tes existent les accs le p:us dans d'autres
impulsifs souvent
se manifester elles peuvent parta rgion pigastrique; cit par Morei (2j. la tte. Un malade, ttcs du corps, particutirement l'auteur la tte. Rien n'tonne, ajoute sent&it le sang lui monter d'imet le degr des sensations comme la mobitit .)ue nous citons, H suffit chez quetquea-uns malades. de semblables pressionnabiut lieu de vritables pour donner d un geste, d'un mot, d'un seul regard
crises convulsives.
impressionnabilit nous donne appetce, Elle ces par prouves fait comprendre malades,
cette de
<rr~a6/<' et de de cette
comme
la moMtt
les individus
r6te
dmontre a t particuUrement par Catt. t~~MCMce <J'e ftW)~M de mutilation de folie homicide, suicide, incendiaire, les exemples n)ni de convulsions ceux de chore, comme d'extase, hystripartielle, cause cettf dus & l'imitation, puismmed'pitepsie. peut-tre quts. aucune de doute. sous ce rapport ne laissent sant'; de contagion, espce on trouve a~~ Paul Jacobv(3) !afoiieimpu)sive, remarqueque.dans d'ides; /<M<'aM<M~MeM/Mt6'M<'M~M<' de ~C~/OH/C une yran~~<MM'<?~ dtermines. et ne prennent ih s-t i restent pas de formes vagues i)nn-;
se j.n~ente
cet tat
de vide,
perception,
eUe n'est
la premire
ni refoule
ide
m
qui
eom-
s'impose
imprieusement:
hatttte.
entrer en lutte, qui pourraient et te force se fixe dans l'esprit manifester essentiel dit avec de plus l'accs ou moins de folie
ou lorsque le dsir Esquirol, des plus petits rendent a cess, compte ils taient ne tes excitait; disaient-ils, \ut motif cntrains, deLu!s. Plusieurs fontconnattre pas suceonab, qu'ils n'ont e[))pu)t';s, pousss. mais parce a triomph, [)t)n parce qu its ont fui, ou que leur raison etes de meurtre. Chez tes instruments objets j):u.e ~ju itsunt toign <on~< /u' MM~~ de tuer est une ide exclusive, c'~ individus, t'ide Pendant t .). )'dn.'t,
)'.n't-. t~h). .\t(ft''t..Mo/M~. ) !);)r~J)\ e~. '/<f't< <'< t. ~). ), :('
.4~/t.
w<'J.yfA.,
t. ), f. ~t, et ~M'/M
~r/fj
/MM/<:t~'f.< M<'M<<
448
PATHOLOGIE
SPCIALE.
dont chasser
habitue). Les monvropathique suffiles plus les circonstances insignifiantes plus lgres, la plus violente et, chus.' surexcitation; sent alors pour provoquer obstacle cas du moindre dans quelques il a suffi aussi remarquable, du mme le moins coup et de l'incident pour dtourner important, voit Ct's C'est alors les penses faire disparatre qu'on dangereuses. la vue des objets et se soustraire malheureux fuir avec prcipitation, tat qui pourraient Un malade, rveiller dont nous leurs avons affreuses rapport pour tcher ides. ailleurs d'chapper l'observation, faisait sesredoutabh's
dbarrasse!'que pas plusse les dominent (1). le plus que te degr quelquefois
les lev
alins de la
le voyage
obsessions.
de Paris
Marseille
cit par distingue, est domin doux et sociable, en vain recourt-il homicides; de ses horribles impulsions; chimiste il se fait lier avec un ruban
naturt')caractre (<eorget (2), d'un moments & certains par des impose dbara tous les moyens pour lorsqu'il sent l'un entin sa volont l'autre, ticcontre et cette
les pouces
sut'tit pour le calmer. ligature les individus la suite de leur MW~f L'~Mt'Mx~i/t/e que prsentent est un l'acte viennent criminel, accs d'accomplir lorsqu'ils impulsif, de leur entoucauser aux personnes fait trs remarquable qui vient rage quelle qu'aux Cette tait serve La un profond que soit dtails tonnement. l'action Ils n'prouvent pas ils en racontent commise; d'tre ce dans la moindre avec motion, jusIcttfs'obsang-froid qu'il ne
les plus minutieux. a sa raison indiffrence autrement; d'agir chez les criminels
la conviction
autres encore particulaLrit' quelques prsente impulsive un esprit chex ces malades de signaler ainsi, on observe qu'il importe et morales extrmes, des dispositions mobile et inconstant, toujours font place & des tats contraires d'exaltation des priodes qui bientt de dpression La priode montrent sentiments, le but vers nent La ractrise dgot alors morale. d'exaltation heureux, passe contents souvent de tout, nergiques; les ardentes les inaperue, d'iltusions pleins ils suivent convictions individus rsolutico les domicak a sp et de bous
avec qui
momentanment. priode se qui ne tarde pas ta se manifester, tout oppose, par le dcouragement, par une disposition Le malade de la vie et une tendance l'hypochondrie. t. H, p. MT.
D'.t-c'<M. M<'c<'cp. ')'
()) Esqmr~t,
(' Heor~'t,
FOLIE
MORALE
ET
FOLIE
tMPULStVE.
449
conscience
de l'entranement de prostration
que
subit
de cette priode
reuses.
que
sa volont, et c'est au plus fort les impulsions surgissent dangeLa folie impulsive,
de la folie principales impulsive. mme des impulsions q~'t <jue soit le caractre sous deux formes dans principales; prsente Formes les par le malade, prouves cide, se manifestent toujours sistance et une intensit plus au contraire, la maladie les phnomnes conserve bien impulsions, identiques ou moins les ides
sont changeantes, impulsions d'habitude elles se manifestent excitantes. te premier cas, ou tnoins systmatise; ~ft~"hi)~t [.a folie des ~<r'~ c'est une impulsive sous impulsions, etc. Ette hans
dans l'autre grandes; morbides sont essentiellement variables; le caractre mais les toujours impulsif, de celle qui prcde; celle qui suitdinere sous sorte l'influence de certaines causes
on a une dans
de </<~t'e :mpu~ r~<rp~ le second, le dlire est impulsif par Esquirol, noms de suivant moMomamc le
plus plutt
caractre homicide,
ne s'accompagne d'aucune ide dlirante dit. pour signe la persistance etit; a, nous t'avons distinctif, de~ sensations morbides par le malade. prouves ))ans ta forme maniaque les impulsions, trs diffrentes ont in mme servation Le tait elles se produisent d'irrsistibilit; du raisonnement et de la conscience. mrite, sous ce rapport, d'tre cit caractre
suivant
[n j~unc homme de vingt-deux ans est ptace dans une maison de ~an!. t) n'tre d''c)uT'' itii-mume deux que deptus pas atien~, mais il fait connaitre il a perdu toute force de caractt're. ftn~. t-poquH de sa sortie du ccnege, l'ide de jeter de petits objets il lui prenait dans le feu, des a!)u!)iibjtJ, m''Hf- du papier, plus tard des objets ptus import mts; aittsi. il jetait dans ).t micreson fusilet un couvert d'argent, une autre foi- te cachet du notaire dtt;~ t'-quet il travaillait, it rsidait etc. Quelquefois a ses imputions, mais it ne pouvait )(' ~tus souvent et depuis quelque temps surtout~ plus s'en n'tait il sentait ''mjt)~ her, e'~taU ptus fort que lui toujours que ceta pa-' bien, il le regrettait uut t objet jet; il tait d .tt!' et de venir. La impulsive, cas une quf'tques et aprs il n'avait de repos s'il ne retrouvivement, un dsir aussi domin par un besoin de changement,
surtout grande
dans
analogie sous que On a encore dsigns La science est malheureusement laits te dmontrent,
UAutMtf. SSMfi!~
que
l'esprit
MM~ttfM.
parce
2~
que
susceptible
une chex
sauraient
alination on
tre
subite, est
classs
lesquels
point
purement de a mme
dans une
transinoter
mme
de
drangements
le mat, ta en accomplissant que les uns obissent, mata les autres, une conception sensation d'une errone; suggestion de dterd'autres a une sorte et draisonnable; enfin, dive, absurde sans se comme mination trop automatique qui fait qu'ils agissent catgorie, attendu de leurs actions, des motifs compte a expliquer. de peine beaucoup encore La science constater parvient chex les individus de prfrence, clatent, rendre des influences que chez individus souvent, en proie copieux chex les pileptiques, des ides de mlancolie, hrditaires, l'afflux trop l'invasion du tes qu'ils que ont mme par la suite
ces sortes
prdisposs, qui sont de toutes les folies, chez vers la tte etc. incommode qui sont habituellement
sang sujets
le sait, h'oHXt'/ou'p.ou on l'observe a la suite d'attaques spciaie; furieuse courts accs de manie remplacent la suite chez les femmes on la rencontre La /b/!<'
cause de
diverses
des impressions violentes, morales, ne sauraient de forces nerveuses, chez on les trouve doute; particulirement hrditaire tent une vidente prdisposition que tous conservent les cas les individus ne conservent trs du moins souvenir qu'un de surexcitation. la folie
par des causes provoqus une grande et brusque dperdition d'aucune faire de espce l'objet les personnes l'alination. qui prsenDans presou ne sous
de leur tat l'empire dans Au contraire, sous t forme comme de la dlire crise
se prsente vritable, qu'elle impulsive ou sous une forme l'acte a maniaque, impulsif d'un tat d'un trouble mental nvropathique, ou moins de temps. L'individu a depuis plus des phnomnes et le souvenir qui se sont prodes bi/.arrerics et des obsesqu'il a ressenties, en butte. est impulsive dure variable, les accs une maladie marche et qui le plus souvent se dans ce cas reviennent sans par des excs, par des mois La folie
Marche. ordinairement
provoqus
des semaines, persiste facile de bien l'apprcier; les symtoujours ne se rvlent en effet que dans les moments Rappo;'< site, J. (Ann. wt'Mc/t., t856).
Tardieu,
FOLIE MORALE ET FOLIE MPULSIYE, d'extrme surexcitation. Les malades, restent tourments,
451
en proie intrieurement quoique d'eux-mmes assez matres pour aux plus affreux et ce n'est que par une observation te troubte dissimuler qui les agite, le changement attentive qui s'est fait en eux, que l'on peut constater et d'exaltation de dpression de leurs ides, et les priodes la mobilit l'avons mentale indiqu page ne tarde 95, !a
d'habitude. qu'ils offrent Cette maladie peut tre, ainsi que nous d'un tat d'alination ;~< p~M~'omt</u<' se caractriser d'une manire
ptus significative cit par Marc, qui ne pouvait de la famille de Humbotdt, servante de l'envie de lui tre prise sans l'enfant de ses maitres <ieshabi!!er un couteau dans te ventre. ptonger du de la thorie Les auteurs Considrations mdico-tgaes.
pas de cette
ont dit que, dans la monomanie, MM. Chauveauel Hellie Code pnal, de mme doit tre partielle est partielle ). la responsabilit que lafolie la monoles termes; dans une confusion f) y a l, suivant nous, Le et ses caractres. manie est une folie vritable, qui a ses priodes des ides justes, conserve en ce sens que le malade partiet sa maladie m~ne sur les points mais, chez lui comme qui constituent des malades M diffre est absente. la raison che/. tes autres alins, la consquence ne sont en ce sens ordinaires point que ses actes mais il est peut tre de convictions fausses, d'ides dlirantes, ionique sur lui-mme, de vue qu'il a moins ce point d'empire pins drangea et qu'il ne peut plus dirivolont est plus fortement opprime, que Il est livr ou vraies. dans le sens de ses ides fausses ger ses actions deUre est et le matrise. suprieur qui l'obsde pouvoir en une seule ide dtirante, Ce n'est qui aurait pas un monomane un c'est dehors tout serait de taquette normal; pius que cela, c'est caractrise une affection malade prsentant par des phnoterrible, comme se manifestent de taqucttc et au miiieu !n' ns complexes, souvent tes impulsions la plus accentue, dangereuses expression ont, comme irrsistibles tt rentre dans cette catgorie d'atinsqui tout en font et qui, de ce qu'ils ta conscience Mure )e fait remarquer, ne peuvent de leurs actions, la cruaut [connaissant l'ittgatit, tout entier un de les commettre. ~pendant s'empcher une sorte la folie impulsive L'on ne doit assimiler pas davantage ette est mme, de passion. est un tat physiologique, jusLa passion tes actes qu'elle la sant ncessaire provoque qu' un certain degr, It est aussi impossible son empreinte et son cachet particulier. portent ellt's sans sentiments; Dx~nmc de vivre sans que d'exister passion a le a dit Juvnal, de l'homme, sont ncessaires la vie. Le cur vide en horreur. La passion, nous rend, il Il n'y a que t'abus/tes ne le nie, personne est vrai, passifs sous passions qui soit condamnable, d'attnuation est une cause '< Comme d'un l'action objet. elle on
4~
P,\THOLOG:E
SPCIALE.
n'a de ralit que dans. par une ide fixe, qui et fait cette ide et tout ce qu'il sent, son esprit, pense rapportt' et aussi a son ide fixe, dit Bautain, tout apprcier par elle, la passion dont elle agite le de folie. Celui elle est une espce c'est, pourquoi l'imal'entendement troubl. obscurci, cur a ncessairement l'esprit les do voir les choses sainement; il est incapable confuse; gination Enfin nn sans rapport sont inexactes, avec la ralit. fausses, images comme la coter. cas, une passion que. dans certains peut admettre vritable ivresse une extrme pendant A son limite, donne pousse ceux qui l'entourent. l'individu aveuglment frappe laquelle des la puissance passions On ne doit pas cependant comparer de l'homme en proie a il ni la fureur l'alination mentale, humaines Ce sont deux situations de t'alin. ta fureur ou au dsespoir, jalousie J'action crimiexcuse et si !a passion entirement et justifie distinctes, doit ta plus entire du libre arbitre, ia folie, qui est la ngation nelle, voit un homme possd t'absoudre Les faits entirement. qui le docteur sont, d'aprs dmontrent'1'irresponsabiHt ont t mconnus les premiers et psychiques Mandon (1), somatiques les seuls des lgistes peuvent parce que les mdecins par ia plupart isotudies tre bien apprcies, les autres, qui ne sauraient apprcier; d'une errone. raison cette ont t faon interprts lement, pour mais n'est pas une passion, dit aussi ltenaudin, L'alination mcntate. son commis sous les actes bien constate: un tat pathologique influence ne sauraient tre constituer une les infraction punissable, quelles que puissent Les alines les apparences lorsqu'on les actes du discernement.
sur les motifs qui h's interroge ne peuvent ont pousses qui leur sont reproches, de la meute ils repondent tous de mobiles faire connatre srieux; ils ont en vai~ contre une impulsion manire. C'est violente, laquelle ue cherche, comme le crimind Aucun d'eux iutte, qui les a soUicitcs. com justifier le crime a arm la main, dont une passion coupable et avec le ton de la sans rticence mis. Loin de ta, iis s'expliquent trouve un motif et il est rare plaufranchise, que l'on plus entire sible 1'acte accompli. s'il a acquis ou un criminel adroit, un dfenseur Sans doute habile, impulsifs, commettre quelque l'alination, impulsions des chaine lui lopps prochs. Nous n'en notion des morbides phnomnes comme motifs donner par lesquels s'exprime des du crime accompli
pourra la difficilement renouer il pourra mais irrsistibtes dveinsensiblement faits pathologiques qui se seraient reaboutir aux actes de violence qui lui sont pour admettons pas moins p. t5t. que, dans quelques circonstances.
(!) Mandon,
~'u/)< instinctive,
FOLIE
MORALE
ET
FOLIE
IMPULSIVE.
453
tre complexes, difficiles peuvent du mdecin. toute la perspicacit de cette incendiaire, fort mdico-lgal fille
lucider
et qu'ils
rcla-
i'objet d'un rapport avoir commis Cette fille prtendait dont elle ks nombreux incendies senti des maux mettre de tte te feu, et avoir '.istibtcs
Despertes, qui a t Trlat. du docteur d'un disait tat maladif avoir resirr-
tait
phnomne
impulsions
!) fut prouv aux investigations rc~b's. plus tard, grce des rotations, entretenait [m'decin, qui que cette fille mentait; qu'elle lui avait avec un jeune malfaiteur, et que celui-ci avaient t ignores, de mettre le feu, afin de conscUt en quelque sorte force et l'avait pouvoir se livrer Diagnostic. donf souvent tooftx'ftt la consternation, bien accentue; changes qui plus facilement Pronostic. Le de i'acte n'avoir il de pillage (ij. est de ta folie impulsive diagnostic difficults. L'individu, jusqu'au grandes qui a jet autour de aucune prsent avait laiss ignorer et l'pouvante morbide disposition les phnomnes qui le tourmanire snla complte par la conduite. lui des actes
environn
oH il a commis peut
Jusque-ta
il avait pu dominer tes impulsions t agitaient; a fait explosion, lacrise mentaient pour ainsi dire, d'une bih et inattendue, et c'est avec surprise que l'on constate jusqu'alors par celui qui s'tait fjio) \i))ance de son caractre, Ihonorabititettadroituredesa Mais souvent aussi on pourra observer des signes la trace d'une Les individus auront vidente matadie. reprises obsfdcr; sommci) la confidence des ils ils affreuses seront accusent penses qui atts se dnoncer diverses transformation subie
distingu
ne cessaient l'autorit;
des vertiges, des des tintements d'oreilles, au suicide; tri~'s, mi.tncoHquf's, ports se seront manifests avec une intensit symptmes constatera moins i.c lui enfin, aura de dans sont chez eux, une prdisposition marque. mdecin
douloureuses, ils sont tourdissements; a certains moments ces plus hrditaire grande; plus on ou
sensations
de la l'histoire donc, pour reconstituer faits que l'observation attentive permettra et qui presque toujours suftira atteints pour
maladie. seule de la
connaitre, son
de folie
La rponse une de gurison. susceptibles tes observaune certaine difficult; pas sans prsenter et tout dpend en effet beaucoup dsirer, d'une foule
Tn'int,
PATHOLOGIE SPCIALE. se sont se montrs d'une sous sous de manire t'inuuencc par vives chez phmre, de conditions exempte de la
individus n'ont
l'action
elle-mme
d'une contrarits, trapar de grands de la de folie More), affaiblie les accs avec une et
Le sergent parait,
ta volont a
tre ne peuvent qu'ils les impulsions morbides rable facilit, dcit-o!) et sous
eux-mmes;
reviennent
dplo-
des circonstances les plus insignifiantes. l'empire la maladie, Aussi reconnaitre une fois dclare, cre que chez celui une des qui en est atteint disposition plus fcheuses: e)ie doit le rendre, de la part de la famille comme de celle de l'autorit, l'objet d'une surveillance attentive. Ut; A OL!E)MPU)LS!VK formes qui au la les plus diverses, c'est
S 2 VAR!)THS La folie au ainsi point qu'on impulsive peut de vue surtout a dcrit des commettre aberration. des malades
suicide,
la plus
les tendances variables Quelles que soient maladie au fond les mmes prsente toujours bornerons a rsumer les formes principales. Folie
Les impulsions homicides et suicides sont beaucoup plus au vol, l'incendie, au viol, etc. que celles qui portent Le qui au meurtre, comme le fait remarquer pousse la folie homicide dite, peut revtir proprement t~M.t'/ww~ dans moins dans l'une le malade est entram au meurtre ou une par une par une hallucination logique, I'a!</r~ le malade obit a une proccupation
d'indfinissable, qui le pousse ciable des facults intellectuelles. !i est si vrai, ajoute Aubanel lont,
atteints
sur
laquelle
elle
toute
repose,
leur
conservent
) Auhanet,
~n.
w<Mico-~c/).,
<M9, p. 89.
FOUE Us tihttqui temps est ~hsu;t ).;) f~t d:ms science \nus H;uhara aucune des ptus tes luttent ils ne quelquefois cdent en L'alin doit
ET
4S5
quelquefois D'autres
devenir une
victime. toute
prompte,
fortuite, inconnue
motif qui
aucun
folie
par
une d'tre de la
mobile.
dans
remarquables. Paut-tacoby de te fait suivant accouche d'un fUs, aprs son et son
empruntons Mrkhow,
fait du feu la beiie-mfre aHatte t'enfant, Pendant que Marbara ~);uht-pt'rc. la chambre. et quitte un moment Barbara, t!ins )t- po''b' qui n'y pensait pour sur tout coup l'enfant au feu et se couche jette auparavant, pas un instant le po'te, dans la chambre, voit l'enfant dans rentre uu b me. La belle-mre, bras. Rardans ses Arrte, t'enfant meurt mais h tire immdiatement, C'est son action. ba! t ne peut quelque pas expliquer au feu sans savoir <!)' a )ftH i'enfant pourquoi, y j~'oser. ),'instruction t';u;t et > jo')~ aimmt (ne tait devenue a montr sombre dj dans les derniers de reste chose qui )'a saisie, et sans automatiquement, motStfe prendre eHe assure
que, et
refusant Du
souvent de maux ptai~nant aime de son saine d'esprit, son enfant, elle n'avait
et de sa raison un
famine, pour
heureuse ce de une
aucune
disposition morales
tat peu
anormaies. comme
sont
les
circonstances
(2)
t'observation
Ch. coup
tcntm" domine
et violente
d'un
doux, de ses
une
extrieure,
p )i))~. t,n moment apr's, cth a attenter a ses jours. < nt.ttivc (h* suicide, ctb' est
tait
<'t lui assne plusieurs terre de son action si honteuse qu'ette 'te cettfmois impulsion et demi violente dans son lit
prouvant
rM.t~. juin )8(!6, p. x. .ttC/m'M de '<'< /y. <' ?n/<t<~tf.t f)M?!<. Paris, )86t, p. )M.
2!r
456
une tassifudc .~enrate continue!. presque dans les ides. Cette dehors sion, vais reaction femme, de ses surtout desseins soit
PATHOLOGIESPECIALE.
trs marquer, se joignait profonde habitueltement une et apathie une prande accs ma), selon de un ennui
A cet. tat
confusion
a t est
sujette souvent
manie. son
f~u
de
a assez
force, pour
sent. !a
t-'i~.
)'.).
Folie
suicide et homicide: id(!cs de meurtre et. iftbt'ricU5e(Cot)pctJ')ndnD''B<jtnctt. dans de la qui cf priode n'a pas avoir
sur
!'cs
enfants;
cas,
un
phrd'une )t's
A forme habituels.
suivant folie
d'tre explosion de
cit
counnc d'une
un manire
exemple subite,
d'un et
s'accompagnant
mlancolie, <() novembre sa bcHc-m~re entre if's <8~4,san< d'un coup mains d''
de est
son
tt;C<ttn)it~,t)!t'gie('tT().)'dicu.~<tp~o)'~t<)'f.~ht)t.Md(<<.<<f..).S5G).
FOLIE
MORALE ET FOUE
manifeste de son
!HPULStVE.
de pre, il tait on de la la jalousie, rcemment ptu.s fait excite, preuve il faHait une
457
de dix ans il avait Des )'ge la iustice. femme de t ,'tvcrsion pour !a seconde au suicide. avec m.'f~ttcotic propension douc.'ur, .(.tf n- se hct~Htrnre
t~n). <}ui
jamais
de sur
bont, on
une tante
quelque
accentue;
suicide,
remarquait un sa famiUe
qui s'tait
disposition ma-
grand-oncte
maternette
~a<ement9uicide,
tante
et
trs
)a.journe
FL'
?t). F~he
suicide
dan-
'tam
!s
postes
ni dans
paroles
<{ui vint
de de
i;')t~))i~ence,out}ui de m'~me t'~spht; t tit, aux ~on t'unit ) )tt(tt)j'e snh)~ ~r p' nhi la sitit) )')wm tn<\ une <Hj il venait tte, Loin j ai de
put rvetcrt'expiosion tout. ce qui se passe aprs des tmoigner experts, que jugement. cd, en accomplissant de la votont; beHe-mre, de mon
t'attentt de
rectitude
avoir sorte d
ce en
meurtre,
& un de )a
de
folie man-
-te
fou,
j'ai livr
chercher au
!) a dit
a chapper commissaire de
malheur" il s'est au
il va m'assascontraire
potice
'< J ai aHurn
une
de ma beHe-m'Te aux jours t notant t'horribte pense d'attenter )' Au juge .tv~r x;;e /'urr<' <t'~<M'<fMt'~ ~fom~M~ d'v~.<(sfer. ii ~r')tondu:"Kn da')9 ma chambre, montant je ne son~eaisa
4:;s montai
PATHOLOGIE
SPECULE.
de feu dans le salon. que je ne trouvai pas Depuis quelque parce dans des accs de mtanco!)ttemps je n'avais pas la tte a. moi, je tombais ta. cause. C'est ainsi dans ma dont je ne puis pas m'expliquer qu'arrive I'tf/<' Je S!n<'('t<c me vint a t'esprit sans aucune intention mauvaise, chambre, une autre dans direction, je jetai mon fusil, je courus prenant puis ma pense et je descendis dansia satit' pistotets, manger, force moi. quelle qui m'entrainait pouss par je ne sais malgr Si, au moment o je suis rentr dans la salle mander, t)ieu eut perrni'. un seul mot, ma raison serait suis m'eut adresse revenue, que mon pre j'en du crime h sr coupable je ne me serais pas rendu que j'ai commis. Apres !a chambre de mon pre m'armer mort mit La de ma betfe-mre, crime, homicide l'individu un temps plus la raison et c'est se peine m'est ret-enue. encore ordinairement la mme Je de mon folie si je puis ptus par long. parfaitement repousser, et ctte la trs sur son de volont. remarquable lit, son ayant lit; le rsultat une il avait de corde les sa autour bras convers.tmalade.' vous appeb'zans. C'est ftc fi' !'n"rtoute comprends fait. croire & ce que j'ai sous impulsion dgage par te une forme vio!en)c de toute de deux
malade. exerrc
qu'ette
malheureux; du ct de
tmoigne
hautement
Calmeil,
du
ensemble tion
Etes-vous -Comment
ge
ave/vous?
Quarante-trois
de force
J'our
une
t'idee jeune se soustraire, Pour campagne per encore le prend, Ce dlire, vingt-si
ma beHe-sfBur, que je tue H y a six ou sept ans environ de tuer ma mre." dit le rapporteur, a
sens mature que je me et dont je ne suis ptus si je n'en suis ferai, p;t'< cette ide. J'ai en tant
revient la mme ide che~iui; d'Espagne, il se rengage. la tentation, Puis t'ide de il l'aime et cependant comme il a aime sa mre. ajoute ans Haittarger de (i) qui cite ans cette Ctenadei toutes a
la
observation, pu les
vin~t et conserver
conoit si elles
dit
cet
auteur, doivent
que aussi
des
folies
de gurir.
ce
s'aggraver,
quelquefois
fl;B:nHar~<r,.4tt't.")<'f'/<M-~i!<t.,t!)(i.p.)6,
FOLIE sans m~a'Iie ce t't'uHat. mois et ce Ces teur ne est tre sorties incidente, Nous plus, symptme des un
MORALE
ET
limites
troites
plusieurs de suicide
deux
disparu parl ne
peut
douter
atteint
il devient
suite du de
de reste
atfection sa grande de tuermes vint t'idc je sentais rpstcnt.tc ntu". pain mois j'irais suis dans comme un
famille. enfants.
fvrier,
moi, de
l'estomac sur (i! indique poids et la rgion du coeur) des maux j'avais m'tait mme le tabac & priser qui j oubliais crotre et me dominer, '-et tat. n'a fait que que j'tais tourment par pense, le jour tuer de ces penses, je de j'essayais et au travail. mes enfants. cette me
je ne pouvais dormir de la main le creux tte plus je ne ncessaire quatre j'tais elle me mangeais
de
la mme toujours la nuit comme toujours, !c-v de mon lit ma cour je je enfants soigner udte, pour tcher
plus allumer
dissiper calme et je ma
mauvaise couche.
le meuble,
un rasoir je prends qui tait de long en large, le rasoir ta main, regarle rasoir dans le buffet, replac j'ai puis je de la seconde Cette narration nuit est extrchandelle, dposition du pre, a quitter fois et la chambre j'ai il vu plus approch elles n'ont n'y du et fitsqui avaitaniviavec en le lendemain, qui, la maison. je suis de mes rentr pour
consigne dans ta les mouvements les engageant sorti plusieurs rentr la dans bche.
faire
d(t)H'fuain(acbandene,de son fit, les rideaux taient cntr'ouverts suis .ipproch, qui t.dt prs sur ). ur tt'-[e. conhit'n At.mt ne
tenant enfants, si mon fils tait dans Ceux dans de leur sur mes lit filles
qu'elles de force,
gauche
je me la chaise
dormaient,
redoubls je ne sais
qu'
le
commettre
m'enfuir trs je
f gardai
un mais les cadavres, j'ai prouv pas mme dans le bois. mon arrive Alors, qui a dur jusqu' "Je suis un homme et je me suis cri en pleurant Il fallait que ceta se fit, je n'ai pas pu m'empcher folie homicide peut appeter instinctive, )8M,
perdu'" de les
qu'on (.t'u<.
dit
le
t) t'.t\en,~a/)por(
~dtco-
MMtteo-~c/t.,
p. 48).
~0
PATHOLOGIE
SPCIALE.
cela mme ne se fonda sur aucun Payen, par motif qu'elle sur aucune mais qu'elle rsuMe avoue, d'une haUucination, impulsion de quelque chose d'indfinissable verser le sang, aveugle, qui porte ne saurait laisser ici le moindre doute sur son existence. E)!e consiste en une lsion isole de ta volont, et bien que les malheureux qui en sont atteints conservent toute leur raison et toute la conscience de leur action, ils luttent contre cette quelquefois longtemps impulsion ils ne cdent la violence de l'entranement irrsistible; qu' qui tes domine. La femme <: tm?M~ .es pas descend ses n'a de d'un cordonnier, dit Georget, les aime les plaint ~'at)o< des t's
teur
les escaliers
nombre
Elle plus qu'eHe-meme. autres elle monte enfants; et de fois pour faire diversion (<), trouve manant de
Mais, dans ce cas, ta perversion des sentiments n'existait au contraire, cette femme pas, puisque, aimait ses enfants: tel n'a pas t le mobile des impulsions qui l'ont domine, puisqu'elle se plaignait des ides qui ne cessaient de ta tourmenter, et que, pour leur chapper, elle employait tous les moyens possibles. pervertis. de procs criminels, par fa desla vue est une des causes les plus sanglants, de la manifestation puissantes violentes et dangereuses d'impulsions chez ceux qui offrent, sous ce rapport, une disposition La particulire. science a recueilli cet gard des observations remarquables. entre Esquirol autres d'un homme rappelle, faits, J'exemple g dtans qui avaitlu l'acte d'accusation cinquante-quatre de la fille Cornier. sans d'abord y faire attention. la nuit, il est grande Cependant, rveitf en sursaut de tuer sa femme, par la pense couche ct de lui. Trois fois en trois semaines, ce phnomne se reproduit, toujours !a nuit. H de sa raison, pendant dit Esquirol, jouit il n'a aucun motif d'en vouloir H sa femme, il i'a quitte dans la crainte de cependant succomber (2). a L'impression et cription par d'actes !i une arrive forme souvent t'individu aussi sont que d'hallucinations par l'impulsion mai vagues, complexes, homicide dtermines: comme dans se confonde avec les phnomnes le cas suivant: cause la lecture
ressentis
Thict est ge de quarante et un ans et adonne un homme laborieux, trs attache sa honnie, d'ivresse il tue son fils, un enfant Ag de cinq :ms. mais if dit au juge d'instruction commise, qu'i) n'a au lit, il se sentit pris tout anxit coup d'une telle
()) Ma~Jon, ))o.
c'est du re~<; ivrognerie famiUe; sans tre en tat tt regrette l'action qu'il :i tant pu faire autrement. tremblait de tout qu'i!
f<7/it')c/;f.tc,
p.
<2i Esquir~t,
FOLIE
MORALE
ET
FOL!E
!MPULS!VE.
461 1
Tu lui disait si quelqu'un comme son corps, et, en mme temps, il sentit ton fits. tuer immdiatement dni- maintenant priant par la chambre, ide, it se lve et marche t;t).~t< <te cette horrible Ensuite, il <. Oh' mon Dieu, dois-je donc tuer mon enfant? f~t~ ~disant mais une fois au Ht, it ressent la mme se couche aprs avoir caress t'enfant, chose lui dire imprieusement: et entend quelque ann.-t. iameme pression, tuer ton fils! .< Tn ()ois immdiatement te lit de i! se lve en chemise, prend de dessous plus rsister, pouvant H tait grand jour, filles ta hache, et va vers le petit lit de son u!s. s.f.tx trois ou quatre il assne coups de hache sur tait impossible sif)n homicide une de ses filles et lui la h te de son enfant. Voyant le sang couler, il rveille Le Chartes. la mre, dis-lui reveitter que je viens de tuer !e petit dit Va il tombe dans un morne silence et ne peut pas comprendre cmu. accompli, .-oftttnt'nt il a pu en venir ta ()). ~nau~m-s. suffit tachent n'insisterons de cette pass forme d avoir pas de en revue sur !es cits nombreux, exemples homicides; avec impulsions les par iint~s
);i vt).' tic son enfant t'meut, ses larmes cotent, mais la rsistance t'imput-
folie
des quelques-uns et qui peuvent de maladie faits que Folie se reproduire soit d'ailleurs
impulsive
suicide.
on la folie homicide; souvent suicide complique impulsive au les tendances avec concider suicides les impulsions voit .durs avec ettes. mou tm nu bien alterner absolument isot, n'est au suicide pas un phnomne t/imput-ion ta absolue manire d'une caractriser Je )t! symptme qui puisse avec la condans la folie homicide, comme n~ia.iit'. t;t!e se montre, de la conscience; det'intettigenceet s<-n..tion p!us ou moins complte d'un extrieur le plus apparent tout, que le signe m:.i~ tte n\-st, aprs variabtes, et d'accidents nvropathiques ctat ~i<' soutt'rance gm'rate faire reconnaitre. attentive peutseute q)ntt)c observation d'une manire presque t.u~t.d brusquement, surgit t imputsion nvrose de l'irritation par une sorte de au mitieu produite )natt~)due. elle se montre au contraire, tantt, ou crbro-spinate; ~m.dionnaire et avec une manire d'une persistante dans des conditions opposes, son tat de souffrance et qui augmente le malade, ti\it< qui dsespre morale. et <)'' dpression d'ides est un mlange Le fait suivant, Georget, par rapport L:t folie homicides ) et suicides des H~fM, p. 8.
Kn~pp, ~ra''ojr)<'
SPCALE. Ny, vint me elle ses demander avait des conde rt'~ude qui la
bien,
aucune douleur, n'prouvait mais la femme ~y se plaint immoter ses enfants, quatre EHe e!!e a craint envie de alors de faire
circulation par
instants les
quoiqu'elle un mauvais
elle ressent rou~e, donne un saisissement ides hors de on trois dans contre chez n'observe mois ses les elle,
fa fentre. se jeter par une impulsion tn'~Mt~e, et un trembtement elle une chex enfants; autre la gcnraL a le soin voisine, mentale. prouve de couler
moments,
autres
de rester aucune
lgion
auparavant rentes;
malade
avait
vive contrarie~ une et sont revenues avec cette son imputsion )e plus gr
ne qui mmes
doute se
aujourd'hui iivrcnt formes c'est point ou au que une qu'ils moins nous
l'tat On folie
de
folie trouve
de dans
la
des de se Jcs ou
11 en pousse,
intrieure obligs
subitement
suivante de
tre ides de
un
exempte suicide.
remarquabtede
l'intensit
a la suite d'une rhumatisfivre ans, vingt-sept devient mais re~t'' et tucid'' timide, raisonnable taciturne, parfaitement ses paroles dans comme ses crits. Un soir il demande son domesofncier, ge cetui-ci regarde cette demande comxtt' Aprt'-s efti)' te )'-ttit pour qu'd le jette par ia fentre. de tui apporter un couteau bien H dormit la sous mme les bien la nuit, et de mais demande, fentres
de
une paire de pistolets, et comme tique une plaisanterie, it mi offre 80 francs le refus du domestique, il lui ordonne en ajoutant demain il s'informa Laiss
veut se donner ta mort. qu'il s'adressa la cuisinire avec si la cour tait: un pave de pierres il se jette de pas il avoue vie, ide
ensnitt-
seul
deuxime interroge
l'ide dont
de il ne
s'oter
pouvait pas cette envie irrsistibte. sa une famille, telle rien horreur,
qui se dbarrasser; ne
il c;,t temps venue jamais aupamil tous ses cu'orts, malgr principes vaincre et ni reti~ienx, cette impulsion priait Dieu de !.)
Ni ses pouvait
pour faisait
qu'il
pleurait
lui
(!)
Georget,
Discussion
m~teo~~e
~r
~t /'o~'<.
Pari*,
[826,
p. ?).
FOLIE MORALE ET FOLIE Le sjour donner la force de rsister. (t). r~tabHrent. compltement <, Dans conservation puur ainsi fond.jmcnt motiomanie. dire, la monomanie qui est le en sens suicide,
463 le
aux eaux
dit
BuckniU(2),
c'est
t'instinct
de la
empreinte
de
altr, qui agit mme, est alors aveugte, proc'est une vritable
n avait aucun sujet de heureux, Ct) malade riche, se trouvant parfaitement la c'tait te dsir, ta pense, une seule chose le tourmentait, contrarits: fois qu'i! se faisait ta barbe. violente de se couper la gorge chaque tentation comme d'un indicible le sentiment ptaiair qui en devait rsu!Il (prouvait tcr p""r lui. Souvent il tait oblig de jeter son rasoir. de C~ genre individu d'un nous offre le spectacle BuckniH, d'aprs des raisonnaMe, professant opinions parfaitement conentirement et moralement, heureux physiquement folie suicide, pourtant y est pouss sorte mcanique qui
reti-~ieuses, et qui est un acte criminel, vaim-H que le suicide en quelque en dt'pit de tui-mme, par une force sa votont. muitrisc sa raison et enchane
!'<Mt~'on homicide, la plus funeste peut exercer C~mtncpourtafoHe la description des scnes dans d'un suicide, le spectacle in<!u<'nce suffisent chez !a mort votontaire pour revetHer, s'aecomptit tesqucHes les personnes prdisposes, moins irrsistibles. La
d'impuision
des
impulsions
semblables,
ptus
ou
nxmtMton
au
suicide;
remarque renferme
p~r< h' pure et le tits se suicidt'rcnt. homme avons un jeune .)tts connu (lui est a!! se noyer annes cus~n p~re s'tait auparavant. jet [ui-mme quefqucs se composait ).)h<t a aussi re(at)'histoiredunefami!tequi fils ~t d'une pendit a fille. L'aine des fils se tua a quarante se jeta par ans, une
de dnq le second se
fentre sans Le troisime ans. trente-cinq au de mal; le quatrime tenta de se tirer un coup de pistolet epr'mvf'r mais sans cou. et sa sur devinrent mtancotiques, cinquime se noya. cousin attenter leur vie. On doit ajouter ennn qu'un le D' Bouchet, le suicide Chez )cs alins, comme le fait remarquer est produit par cntr'; le suicide voix
(t
deux et
ordres
i les
accusatrices,
Knojtp, o;). cf7.,
rapport
p.
c~. n/.
464
PATHOLOGIE
SPCIALE.
et le suicide.
Ce dernier
est alors
le rsul-
l'instant toute ou conscience, qui anantit de raisonL'alin se tue sans aucune espce d'ids. compte H obit (i). un instinct aveugle
Kleptomanie. I! n'entre pulsions constituer description sujet des pas dans notre en revue les imde passer toutes la folie impulsive, et qui peuvent se caractrise maladie. Les auteurs, dans la varits de cette intention pu ont mis ce spciales, ne pourrions et cit des faits que nous que les mmes des particularits, impulsions faire de ces formes momentan dont anection, de la forme la l'ensemble volont, constitue seule diH'cre des le avec confait le
toujours auaissement
variables, la mme
de l'impulsion.
et que l'on a dcrite sous le nom auvo), impulsive quiporte se montre circonstances de A~'p/o.w~M, dans les mmes que celles que d'une manire nous avons dcrites. Tantt elle se manifeste brusque, instantane, symptmes traire elle assimiles
d alination
forme
des quelques-uns tantt au conmaniaque; et les impulsions tre alors peuvent alors rencontre dans d'autres espces
et
aux ides
mentale.
L'influence si constante
et Marc Esquirol nombre sur un fait de ce genre, de donnes, rapport que, si un petit un cas faire pencher dans contest de folie, sont de nature l'avis elle du mdecin en faveur de la ralit du dsordre intellectuel, ce faisceau donne de donnes une force qui doit exclure le doute. disent Tel est le cas de 5! veuve d'un vrificateur des domaines, condamM. ne une premire fois a ~3 mois de prison et a 2~i francs d'amendf, pour avoir commis divers larcins dans des magasins. Cette dame augoe qu'c)!e tait mutaJ' prendre, et qm; sa volont qu'edc kut pousse invinciblement, Je sais bien que je fais mal, disait-elle, mais c'est plus y tait ftrM!ere. La folie, et partant fort que moi, je ne puis m'eu empcher, t'irresponsabidu D''Girard (2), et. l'acquittement tit, fut dmontre par unrapport prononce. Cette ti~tiiif,Celte dame el!c un il t~xislait existait chez eliez pr~enttut tiervetix, un temprament tempr-aiiierit nerveux, des antcdent'; hrditaires trs marqus sa mre tait affecte d'une & absorber des boissons il lui bizarre, t~t~tMc, propension alcooliques;
())Bc)uch{:t,<.M(~cc-jMyc/).,t844,p.2~. .<Kr). wi~d. p~cA. ('~ Girsu'd,
de la prdisposition et si commune,
hrditaire
ou de famille
t84a,
p.
x3t.
FOLIE arrivait de
MORALE
ET
FOLIE
IMPULSfVE.
46S
perdre
la raison conseils du ct de
ta ses
suite amis,
de ni tait maternel,
ces les
excs,
dont
rien la ptus
ni
tes
t ne tante,
pouvait et de morate
ne
la la
querelle
convulsions
la
enfance, ne et
elle
est
reste ta La s'tait
p)us menstruation,
accompagne
nuit
des s'tait
difficilement, membres,
douleurs
les
!c
les de de
gots. nerfs
Le avec
personne
sentiments
preuve. Le 21 novembre, plaignant d inquitude cho~ eHt .t d'~otTt-s c!)e se habitude tates, mais sa et cette raison; de maux dans lve
et
l'agitation,
se
sept heures du de se servir, aperoit un tissu au ide elle de dsir de est laine de dit s'en
ou magasin de pices au milieu comptoir, de la valeur de 43 francs. Et!e apprciant au point une son l'odieux de de cette
rsister
possession
emparer, la domine
cde
a. son
dsir,
prouve de cacher
tait tuer,
porte sans
comme
Glenadel
et
pouvoir
cette elle
coupabte. s'exp)i<)ue
Une que
Pyromanie. La f'.))ie mettre nu'mf Ainsi des te incendiaire, feu, se de rencontre le retour prsente symptmes t'hredite priodique physiques, en le un mot les gnrt folie le fait impulsive. remarquer on BuckniU, estforc avec trouve en examinant qu'il s'en un grand signes de de ces l'impulsion dans des gnraux morbide, des des la qui porte quelques identiques indiques. dveloppement troubles mouvements mentale que anormal nerveux, spasqui nous malades et avec le
conditions dj le
cortge on
facults,
dgnrescence d'alination,
caractre la
varits
rapport on
d'alination mobiles,
impulsive. o~ cil.
certains
Mandon,
DAGOfET.
mentale,.
30
M6 ment
t'ATHOLOOE un et
fois de vengeance, d'autres Sur vin~'t cas rapportes par Klein semblent avoir eu quelque mobile,
le motif ait t dans quejquoique Il est aussi des cas bien remarquabte que, dans qucs insi~ninaut. te caraccas de cette nature aussi bien que dans ceux eu se rencontre au-dessous ou approchant les individus taient impulsif, toujours tiltes que df de l'a~e de la pubert, et qu'il y avait plus de jeunes tre jeunes garons. cette Marc fait. galement remarque, ('on observe te plus souvent la pyromanie,
entre dou/.canset vin~tans; ta cause en
de de
la vie )a/)'<~c<
ou irre-
~'ulier outre
caractre,
fonctions desordres
une tendance
sexueies. du systme
la
Suivant
cet
alors. dans
quelque
nerveux,
tristesse, de
)e
l'irascibilit,
autre Dans
indiquant un certain
te desordre nombre
des
de. cas,
un
tat
confinant l'imbecitlite. d'esprit Les cas de vcritabic pyromanic. ~ence, sont vritablement rares remarquab)es.
troubles
Hucknilt
de l'inteHiexemptes
t! rapporLe, d'pres )!oy (2j, le eus (t'une jeune paysanne <tc dix-sept .m< d'un it'r~sist.ibte d~sir do met.trt' le feu en )'('v'nant qui fut j~'i~t' t.cut.t coup d'un ba).pt' mx' tutte de trr'is jours contre c''t.t.c impulsion, cile y cd i e))<' dit <j!)'eu voyant s'icver la uammc citu prouva telle qu'~ite tfncjoie n'en av<)it jamais ressentie de pareutc. ti cite encore le fait (t'unf jeun~ servantc de vingt-deux ans, qui attunta trois incendies. Samaitrcssc tait triste, f(u'e)tes<*mM;tit a~dt.ot~erf({u'ei)c souvent dans st's !'c!)exion-! et qu'eDe jc'tait des cris perutant s<'n jiton~ce sommeit. Ette avait eu deux ans auparavant de viotcnts maux de tte et (t-'s ~<'<) <<'<'pt/<'pst<r; depuis tor~ ii existait une suppression de ta menstruation. Lescasd'imputsions
n.anif'estes, a un tat
incendiaires
de dpression
iiees
des
ou de
troubtcsdc
faitdcsse
['inte)ti(.;ence
de facuttes
inteHectucHes
citer t'exempte
sont
suivant
infiniment
plus
frquents;
nous
nous
bornercus
ai
Le nomme est. d~e de dix-neuf X. ans; if a 't'' arrte a. fa mRssa~er, suite ().' u'~nd'reux incendies :d!un)es dans tes environs de Mcaux, et dout )'auteu< ~'tait reste iotigtt'tups inconnu. Apres avoir ctc l'objet d'une expertise une ordonn.mce medico-tcuide, de nou-tieu avait tc rendue, et it avait ''to Saint.Anne. place, au mois de janvier )87~, )'asi)e Ce jeune hon<me a ruis le feu pendant l'hiver phtsuccessivement '-icurs maisons situes t bizarre et fait'tt; auprs de c))ex tui; il a toujours (!) tiurktut),
(2) Roy,
.Mf~tco~
FOLIE
MORALE
ET
FOLIE
IMPULSIVE.
467
n avait lire ni crire. quelquepu apprendre il n'tait maure de lui; on il disait plus colres, qu'alors rvait il parlait seul, beaucoup. temps, av.iit remarqu quelque depuis que, mais on remarque est bien la tte conforme, Il est <fc taille moyenne, des testicules et un dveloppement cotume l'atrophie imperfection physique considrable m.uxtuaire (gyucomastie). et ses rves lui retracent il rve beaucoup, toujours temps f). ;mis quelque etc. De temps son lit brute, de ta fume, il voit des flammes, dt~ incendies: an il se met crier alors d'accs vritables; il .uifre, maniaques it est pris contre te mur; coups de poing de lches les pompiers, (en. traite frappe il n'avait d')"-i'rit, foi- de violentes jamais
(t'antft's fois ii voit des hommes entrer dans sa ce!tu!e, i!s attument de la
;)ai!k- avec des allumettes sa btouse, il fait est aprs ) ,u ces maniaque ptus ce qui rapi'ctte dure s'est
pour pour
le bruter, t'teindre
feu
il souffre obsd; qui l'ont de maux de tte et d'inapptence. stufunent temps pendant quelque ou six surtout on le lui a dit, qu'il a mis le feu cinq t! croit bien, puisque ce!a s'est i! ne sait pas comment fait, et,soasec mais de son viHage, mats"ns a comme des imdtail. tt sent bien donner aucun il ne peut qu'il tahport, fort que lui; c'est cela !e prend, le feu, et que, plus quand puL~ons mettre de il ne se souvient a l'impulsion; une fois celle-ci cde passe, il f;u)t qu'il des maisons avaithrtees, mme qu'il ri'n. !inc connaissait pas les habitants de haine ou de vencontre eux de sentiments donc tre anim H n' pouvait de son pays lui en veuillent, que les gens pas d'ailleurs M:nt. e. H ne croit le taisst il voudrait bien il a bru! les proprits; dont qu'on nuhf)~ ceux ne recommenmais il ne peut pas promettre qu'il ret'ju) ner dans son pays, la tte trouble. comme a quelquefois aussi it sent bien cerait qu'il pas
se
Autres ).a p)urefuse Marc6 natmn. variable, folie les folie tranges, & tes a se et
formes
de
folie encore
impulsive. se manifester et
peut plus
monstrueuses,
sous
te
nom
d'a~'o/~A~.?, forme retrouve d'accs les insomnie, dveloppement malade est tous detaiH l'acte a et les un tutte des en exemples analogues, ses
une irrguliers,
espce de
d'alidure de dans !a
sous on
laquelle dbut,
caractres tristesse,
imputsive. ides,
malaise, puis
impulsion
curieux
faits de t ne
ditaires au
desqueUcs trouble
commis devront
traces mdecin
mental,
ngliges
.\tMC'.
/'tc<.t)'fM~.c~'efA)'f~art.
A?.T<n)Ot")fAon!.
Pahs,'865,t.n,p.5'!0.
468
PATHOLOGIE
SPCIALE.
les actes de bestialit encore rappeler pourrait qui se rattachent & la mme forme et qui se trouvent d'alination, rapports par diffrents auteurs. On Maxime, ge de cinquante-trois Jacques ans, homme et intelligent, laborieux, probe pieux, mari et ayant quatre enfants; trs frquents avec maigre ses rapports conjugaux la masturbation. sa femme, il s'adonnaita souvent aussi ied~ir Ileprouvait de cohabiter avec le btail, et il ne pouvait rsister l'entrainement qui le tout en dplorant t'affreux 11 priait sollicitait, Dieu pche qu'il commettait. o Maigre son vifattachementsa inutilement. famine, il tue un jour sa femme et ses quatre enfants ilen fut vivement ilse montre afflig. A l'interrogatoire sans aucune ide dlirante; son intelligence tait aulucide, parfaitement dessus de la moyenne (1). Tel est le cas de cet alin, estime, gnralement
d'ivresse de manie
la remarque d'Achille d'aprs Foville, que mme espce te nom pathologique laquelle moments, des
la ~'p~oMt~mc avec l'habitude de l'ivrognerie, pas confondre ni avec les troubles du systme nerveux en tre la conqui peuvent et que l'on a dcrits sous le terme d'alcoolisme: squence, gnrique C'est un entranement comme l'a dit Esquirol, maladif, qui porte certains individus abuser de boissons fermentes. Ce besoin des boissons toute la dure du paroxysme alcooliques persiste pendant il est instinctif, irrsistible imprieux, (2). ') Cette affection se prsente d'habitude sous forme d'ccc~t. Les des habitudes une qui avaient jusque-l sobres, sont pris d'accs sous rgulire, l'influence dipsomaniaques taines causes et morales. physiques malades, Quelques d'un malaise se manifestent prcurseurs signes d'estomac qui le jette dans un tat montre sans nergie, mementpnibip.ilse incapable accabl d'ennuis et de tristesse. Puis il prouve pension le besoin pour les boissons alcooliques; le malade conduite de se cer-
! ne faut
plaint extre-
proins-
le malade absorbe tinctif, irrsistible toutes sortes de boissons fortes; il s'irrite et devient s'il ne peut contenter le besoin des boisdangereux sons toute la dure du paroxysme. alcooliques qui persiste pendant les malades Aprs l'accs, leurs habitudes et teur vie rcreprennent (<; P. Jac~hy, A/o~oMan)e )'M~ t. H, p. 8t. (2) Esquirol, p. 39.
FOLIE
MORALE
ET
FOLIE
IMPULSIVE.
M9
toute boisson pour prononc dgot de leur triste et redoumoment o les symptmes jusqu'au Les accs reviennent viennent se reproduire de nouveau. tatdoauection ils se terminent brusquement. intervalles plus ou moins rguliers entire, fcrmente, manifestent mme un Achille le fait observer du reste, comme pour Foville(t), de dont nous venons affections comme pour les autres la dipsomanie, anormales un ensemble de manifestations les caractres, qui rester Ainsi on de ces singulires affections. la caractristique forment On rencontre ohsf'rve pement l'hrdit anormal te caractre morbide, des facutts morales troubles fantasque, ingal, et intellectuelles, un dvelopun retour
certaines symptmes mauvaise strabisme, de dgnrescence toutes ces varits commun manie ansbi sous les noms de manie sans dlire, actes, L<
tantt semblables, nerveux, toujours de cet ensemble on peut joindre leur forme; telles que tics, spasmes, imperfections physiques le fond du crne, conformation qui constituent mentale instinctive, dsignes des dlire
more~ tHsaH! se de cette affection les plus ordinaires mentale, causes qui peut sont la prdisposition hrdita!re, en une folie chronique, transformer les difficults chez la femme, morales vives des peines plus ou moins on l'observe la grossesse, etc. de la menstruation, critique, l'ge et l'alcoo!isme. dans aussi l'pilepsie fre<{'K'mment au plus haut Marc cite l'observation qui prsentait (2) d'un homme irrmaladie. Le besoin de cette redoutable caractres dcm'c les mois tous les trois ou quatre sistihtc de boire lui venait rgulirement si cet homme, l'accs huit jours. arrivait, jusque-l Quand pendant ce qu'il et buvait le travail et si conome, jusqu' laborieux quittait ni nuit, et ne et dpens tout son argent, n'ayant la tte lui ni jour raisonnable. un tre Prires, en rien reprsentations, ressemblant ne promme de la part de ses proches mauvais traitements mpnaccs, de l'argent et de absolue dni.-aicnt que la soustraction pas plus d'cfet bien rien dans sa bourse ? Lui, qui d'ordinairetait la hoisson. N'avait-il d'un air hbt mendiant qui sales et dchirs, \~tu. attait en haillons Oubliant ses morales. de ses facults dcL. )ait le bouleversement les plus dans les vases l'cau-de-vic il buvait propret de ce qui pouvait sans s'inquiter y tre ml. dt'goutants, dominant trait n'est qui, .< ).a dipsomanie, Foville, qu'un ajoute de manie une varit sert caractriser spciale joint bien d'autres, indmorbide une entit comme au lieu de la considrer instinctive auteurs avec de l'envisager plusieurs il est plus juste pendante, d'une affection gnrale. comme un symptme dpendant habitudes de \~itte
M/
t~vUtc..YMt'. ~c<. de w~. <<- c/);r. t'aris. t8t!9. t. XI, p. CtC.et~H' V"ir aussi Tr<~t, Folie /<-/< ~< </t- M<<M!ft?< ~< )837. ~A' M.u~ -t'f~f~
470
Cette avec instinctive symptmes par accs irrsistibles manire tats se de voir
PATHOLOGtESPC!ALE.
permet d'expliquer morbides bien voisins d'un tat facilement d'autres ses analogies de manie par'les s'ajoutent,
diffrents
composent
ordinaire,
avons gnraux que nous signals, dans leur retour, plus ou moins rguliers a. commettre des actes draisonnables,
C'est dans ces conditions pables. que l'on observe tendances maladives au meurtre, au vol, t'incendie, au suicide, voire mme la profanation des cadavres et l'anthropophagie, souetc. vent plusieurs de ces impulsions se dvelopper la fois. peuvent Ces diverses formes de manie au lieu d'tre autant instinctive, de maladies distinctes et de monomanies ne constituent, indpendantes, notre drait avis, qu'une le nom de comprenant spciaux la -En rsum, peuvent chez elle est les en dipsomanie seule nvrose espce pathologique ou de folie uHpM~tue varits de mobiles une de ces servent serait convienlaquelle accs* rmitpar srie les
diirrentes qui
en-
d'actes
malades
dans tes formes d'alination les plus diverses, tre domins par des impulsions violentes, alins rapport peut avec tre motive ou non dans te t''s
les manifestations
dlirantes,
les hallucinations, les ides obsdantes, pervertis, elle est, en un mot, ta consquence des dispositions anormales logique que la maladie a cres n'est nullement (i). Dans lesecond cas, l'impulsion elle survient motive, elle est un phnomne brusquement, morbide, indpendant des autres en un mot. facults; du malade. C'est sous ~~6~a!C.S'. (I) Faut Jacuby, symptmes eUe n'a aucun cette forme qui rapport qu'on caractrisent avec l'observe les chez le trouble ides les des dtira'ntes <~n~
MoMOMantf twp.,
p. 3!).
CHAPTRE FORMES
VH
SECONDAIRES.
V.tts n~ns
avons
<~)Hribucnt avons
les causes physiques qui, de diverses indiqu le dveloppement de l'alination dterminer examin tes manifestations dlirantes galement dans le cours de certaines les formes dites ~con~an'ps, an'ections avec les din'rentes une nvroses physionomie spciaie.
pf!)! rencontrer r~t<' a tudier intune report ~jui ));ur donnent sft'ut.ives f'Ht's causes tisnn' pitr'* qui aux sont
il au'ecttonsaigus(t); celles qui prsentent qui les ont faitnaitre, Telles sont les folies neurasthnie & ta pellagre etc.). dans
chore, hystrie, (pilepsie, dues l'tat la syphilis, puerprat, intoxications (alcoolisme, morphinisme, est si considrabte, sera
L'atcooun cha-
dcrit
ARTICLE INFLUENCE
PREMtER
DES NVROSES SUR LE DEVELOPPEMENT DE L'ALINATION MENTALE. nvroses des une formcsd'a!ination,dps non seulement il y a entre remarquables; nombreux de causalit, mais elles rapports que les unes de nature, tant analogie par ieur siK~e. Dans quelques par et se remplacent et tes autres, individus il existe t'<~ atteints un tat ncrueu~ teur cas rciet tes diverses
[es
vraiment
et tes autres
vritable
c:tnu nu
des nvroses,
d'alination, organopa-
que
pouvons par
appeler
tre lui-mme Sandras, peut dj A un certain comme constiest cunsidcr, port degr, tors<}U'it tt se caractrise ht.mt une forme d'alination. particulire par une en jeu et que surexcitent b's su~< pUbitit matadive que mettent ti)Tu))-?tanc<'s att. mk's versent les Les plus insignifiantes. tarmes ou poussent des personnes des clats en sont qui de rire pour
V~r t'h~j'itt'c
t~K't/o'ytc, p. i:!i.
:)'
472 2
PATHOLOGIE
SPKC!LE.
des eUes sont sujettes les plus futiles; diversion A une tristesse inexplicable qu'une extrieures ('lin d'<ei!. Les circonstances
occupations srieuses les
angoisses
precor~
nentsinp;u)icrement;ies
sens
formes
sont
values,
t'ohjet
des ce un sont
des perceptions
tueurs des extraordinaires; sifnements, de
la vue peroit
i'ati~uec ciochettes: bonnes ou de
tranges acquiert
i'odorat
haut
degr
aggravent,
choses
cet
ct~a~ nerveux.
aigres, acides,
Le
sont
sens
du~()t'')t<s(.a!
d''sir<<s p:n'
vivement
les tnatadcs.
Le touchef
une suscepUbitih'; prend quetqncfois devient un'; <aus('dedou)cursint()t('rabh' organes tantt de ils
(jueriet)
incroyit-
la
tocomotion doues
n'expliquer
sont
abattement
vent
convu).si)'.s, ou du tronc.
circulation,
des Les
ta
spasn)e'. ~randes
scrtion.
c~~nstants
FORMES SCONDAtRES. d~s ti\r diverses t'atientiott formes d'une les nvroses, d'aiienation manire c'est mentale specia! surtout
4-~3 de
meutate. qui cotncidentte plus des formes et la cataiepsie comptiquer quelques-unes peuvent un de~r ptus ou moins ch) aii''nation elles se rencontrent marque
hystcrie i'atination
et la neu-
h-
.'J.Mpih'j'stt: d'rnt:tH')ndt'iat[nmtfpatt<'d<i'fn't)))n<-)C"t)'t.ut!t't uu<s~mt')<'du)).!Li)f'(j)ttt'<'tt')n'fut)~t:t)fifatre.if\"ir)). cette La varit dt'Unmtc connu'' <ms<' qu'on ou a dcsi~nRt' conune sous ic nom est
a ;7t!dtune stuptdes
(!t)s (H! ))
chnr''n,
complication.
\[uh('S)jU('r<u)"hst'rvt')entoinsfrqu<'tnrnf'nt. t'juh'psif ~t/ dans des 'f<~u< t histoire troubtes d<' r n<"r~u.s de t~PH .ff<r. KPStK Mi'/f~<.< Son est sujet sa raison ?<' conserver <~w<<ia~y)m('rtt< influence sur puissante, acc''s.ttc le une dt'vt*(tm'
)'
<' a
part
t'atienation.
t~j~n'ntcnt r~ )"
t intt'tii~cncc
tcHcment a d'-frquents
u~tuenee
redoutatde
quecette
remarquer
PATHOLOGIE SPCIALE. Chez quelques deviennent enfants idiots Lorsque piteptiqucs, chez d'autres, la raison elle ne se dve)opp<mais ette
pas, ils se perd !entement. mais surtout dans accs chaque que la dmence Sur un recueilli
!a pubre', !'pi[epsic la raison se perd plus t'age adulte, mais lentement, t'au'aib!issemcnt ajoute de l'intelligence ce jusqu' soit complte. de trois cent trente-neuf
femmes piteptiques. il la Saipetricre. a Esquirol trouv deux cent soixante que neuf, c'est--dire les quatre taient cinquimes, plus ou moins aiienes. Les perturbations violentes et souvent du systme rptes nerveux produisent, la longue, des testons dans les organes de la vi.~ de nutrition, aussi bien que des altrations du cerveau et de ses fonc lions, Les traits de ta face grossissent, les paupires infrieures s.. lvres gonHenUcs deviennent les plus jolis visages paisses, enlaidisil a dans sent le regard y chose quelque les veux sont d'incertain; vacillants, les pupilles dilates. On observe des mouvements convutsifs de quelques muscles de la face. En ceux qui en sont atteints gnra), ne parviennent pas une longue vieillesse (1). o Non seulement les accs d'pilepsie, en se rptant, modifient peu a peu t habitude extrieure, ]e facies du malade mais lors mme cette triste au'ection que n'apporte un troubte pas aux facults plus ou moins profond, elle modifie et aftre insensiblement t'idiosvncrasie mora.te. le carac~-c remarqu que des epih.pt.ides ques prsente particularits anormates. Ils sont susceptibh". trritabics. leur humeur muants; est morose, et. teur cotrc se change rapidement en fureur. Catmei) tes f)i)cptiques signate non ..ncor.ahens comme trs irascibles, trs impressionnmes, comme enctins
aux fausses interprtations; ce qui, dit-it, brante
relev
Tous
les
auteurs
ont
peine
un
homme
susceptibilit Uetasiauvc
dans tours sens porte un troubte prommes traits dans le caractre de cerque cet tat ne doit pas tre considrr mais comme une que t'pitepsie. l'tat intetiectue) importantes; les motifs toutes eux une ces les leurs sorte qu'ils plus extra disposition avant de conduire et moral de certain. matades deviennent a
susceptibles, et trs irritables, souvent a des actes de violence extrme energ.e rend malheureux rage une cause ~). U y a che. eux-mmes, de tourments
tes portent tgers passions umacquirent d'hvpochondrie sont pour teur qui tes entou-
f'~quiro!,).
t.82.
H"i't.t'r.f'f<,tt~n):j~~j
FORMES SECONDAIRES. J. Fairet jj nt trs dans fait galement remarquera) des altrations
PILEPStE.
4~
alors attaques, aHns. Ussont comme irritables, ~re considrs souponneux,sujets et de dcourade tristesse et des priodes :) des colres passagres c'est t'extrme surtout chez ces malades, que l'on constate nc'nent.Ce selon les moments de l'humeur et des dispositions un-iabitit morales, en on tes L'pitepsic mental qui organique. c\cmptc, tumeurs t'ntre ,t)g. observe. pcutsurvenir, lui-mme a pu L'pilepsie certains dans intra-cranicnnes, etc. elle
ta suite d'un trouble exceptionnellement, attration d'une tre caus par les progrs ainsi se produire secondairement, par peut la suite de cas de mningite chronique, lorsque s'est dve!opp ostophyte quelque de paralysie se compliquer faciale est bien plus souvent vu, t'pitepsie diH'rentes tre formes de trouble ou suivies intelde cir-
~<yM<
prcdes
s'accompagnent
prpiteptique crbrale
et c'est diffrents. des Tantt, constances, symptmes prsente ensemble on observe un arrive le (C qui ordinairement, plus le nom la congestion de donner df phnomnes qui permettent suivants les symptmes on voit ators apparaitre d'apoplectique; engourdissement, rarement, Tantt, rigidit. la plus intense de ta mningite chent de la priode prostration et de la tangue au front, scheresse chaleur tkvre ardente, donner ou moins furieux. On pourrait dlire touche, ptus t'arme Ces sft'ieux de te nom de m~t(M~<yu< congestion crbrate sortes prsenter peuvent d'oppression d'ordinaire et ncessitent pour la vie du malade, on peut voir survenir, nombreuses mentatcs de </<<' des sous et l'influence varies. a dcrit un trouble de la et il les rsume des un des torpeur, mais plus sommeil stertoreux, les signes coma, extrieurs quelquefois se rapproavec de cette ta
Enfin appropri. 'tes perturbations Sous le nom spciat qui prsente manire suivante
d'une sous forme se prsente d'accs, des autres si on les compare la plupart dure relativement courte, le dlire a pour caracmentales. en est rapide, fmdadies L'explosion tes se livrent et l'instantanit des actes h res la violence auxquels ou curayante des conceptions ainsi que ta nature malades, pnible dt'firantcs r/ et des hallucinations qui les dominent on constate enfin mentales maladies Fcdrft, ~/<J< mental (/f~ ~:7<)<f~MM, t!;0, et /u</t'~ ~tt)' <M Mt-wt~M. i'atis, t8!M.
Le dlire
476
PATHOLOGIE
SPCIALE.
une oubli en
cessation
partiel Ce dlire
brusque que l'a t leur de ces accs aprs leur disparition. degrs intermdiaires la plus d'pilepsie, des perturbations les sont des
aussi
invasion,
et un
intensit obscurcissement
naturellement prsente il existe tats des passager l'agitation (1). A la suite l'on voit de
variables
l'intelligence, maniaque
sorte
depuis d'tourdissement
et en dun'e le simple
psychique, jusqu' la plus incoercible C'est piteptique breuses. Manie mme maniaque d'pilepsie, inconcevable. tous les tons l'excitation drgle. Les auteurs une tendance mme la phase quefois surtout que
violente dans
postnom-
accidents ce
plus
et en plus frquents, les accs d'excitation l'tat aprs l'attaque de fureur le plus en quelquesorte capricieuse, fureur la plus piteptique Ordinairement jours A une quelsorte a
avant, jusqu'
comme
et qui peuvent
Delasiauve,
parcourt t'irascihitit et la
que
la manie
dlirante
sur lequel les mdecins alinistes ont insist avec raison, d'garement et qui prsente une grande au point de vue mdico-lgat. importance La manie est commune chez les enfants, et elle touche pileptique le malade des attitudes par quelques points l'extase prend regard rieure, et rare de voir son fixe, articule chex est immobile des paroles ces malades il parait en proie a une vision !) n'est caractre intpas de confuses, inintelligibles. les accs revtir un
et tre intimement lis des mouvements convulfureur'redoutahte, sifs isols, quelquefois qui, presque paroxystiques toujours, prcdent le trouble dans cas ils en sont comme la priode mental; quelques critique. Le dlire furieux survenir chez les piteppeut brusquement tiques, malades et donner lieu des actes de violence Ces redoutante dont les ne conservent pas le ~ouufou'. immdiatement homicide, !'ntpu/MHs se produisent. L'piteptique etc. ditTrousseau, sans empoiune action
On peut affirmer, presque sans aucun trouble intellectuel que si un homme, avoir jusqu'alors donn signe de folie ou de fureur, sonn ou par toute autre substance par l'alcool qui Faire), /<M'.c~.
FORMES SECONDAIRES. nergique pfut dire attaque, sur le systme cet homme
PLEPS!E.
1 4TT
qui se signes prcurseurs, d'une et annoncent les mmes caractres, chaque n'pctent devient Le malade sombre, certaine sa prochaine manire explosion. d'une il se montre ou bien exagre, gaiet taciturne, plus irritable il se plaint on le dirait il a des rires convuisifs, ivre turbulente il de cphalalgie. de douleurs Quelquefois pigastriques, d oppression, ses de l'insomnie; des intestins, une ardeur de l'inapptence, ('prouve le dlire croit rapise pervertissent, ses sentiments idces se troublent, toujours fois avec de revt une de ta fureur. La physionomie paroxysme .jusqu'au le regard la face est congestionne, brillant de cynisme expression le malade musculaires semblent hurle, its forces crie, dcup!es; sont automatiques, sa porte; ses actes brise tout ce qui se trouve ses dtermiide dominante ne parait aucune prsider convuisifs; dement nations. L'agitation dure trois tt'mps aprs quoi l'individu tout de lui-mme; il conserve conscience sa redoutable d'' ce qui s'est pass pendant Chez signes ma)ade nit~ne, ensuite en pileptiques, d'une prodromiques quelques qui, avec a l'approche de l'accent te retour nature ou quatre jours, quelquefois ptus longet ta revient insensiblement au calme au plus un souvenir annonc vague des un lui-
que ou bien
on ou tue quelqu'un, se suicide nerveux, et qu'il a eu une grande est un piteptique, un vertige comitial est plus ordinaire, (<). d'agitation il est prcd ne se dveloppe pas brusque-
Nous avons singulire. de chaque commence accs, par dire Je sens mon mal revenir la terreur et il se met des la sons parcourir discordants
par observ
il prend son violon, en s'accompagnant maniaque, une des par tes alterne elle se qui est affections signes chez prsente Detasiauve une et qui forme serait sous
le prau, de son
instrument. Cette est d ~pitepsie, tixf'r l'attention s'tte. rarement v.meis marnes elle le mme presque a dcrit malade avec d'autres avec nom les de dhre caractres. pileptique. pileptiques, constamment sous le mentales des attaques dpendance le plus de qui mritent pr-
vraiment
caractristiqnesqu'eHe
de stuaux par
d'alination particulirement
te caractre
intettectuette. de ~/<PtfM,
de
Tt'uttMCttu, t~itM <K<'d.. n janvier S' cditiott. Paris, !89~. 2~ Yui)' ch~p..S<u/)tct<fp. p. :)~.
mdicale
4'F88
PATHOLOGIE
SPCIALE.
dans
les Cet
de l'activit
la physionomie revt rponses; tat rsulte de la suspension crbrale. Si les accs convulsifs moral diminue dans
une
plus diminuent
expression ou moins de
ctl'inteHigence Ce genre
peu peu ses droits. est plus persistant que ou lui succde dans une foule souventde nature terrifiante;
quelquefois
de nature
taitatteint constamment. que nous presque il voyait de cette forme de dlire; la suite de ses attaques, des anges dont la voix lui commandait sous l'empire de ces haitut'homicide; cinations il a failli couper la tte un de ses camarades endormi cte de lui. atteint de stupidit se livre, comme le maniaque, des L'piteptique il prsente la lourde physionomie ac~s aM~onta~'f/Me. d'un quelquefois faire et dfaire homme on le voit occup son lit, boutonavin; ses vtements, ner et h dboutonner etc. Mlancolie rare de chexics dcrire; accidentellement elle elle pileptique. individus atteints La tendance d'pitepsie et passagrement, comme est le rsultat progressif semble tre la n'est mlancolique mais elle ne survient les formes des point pas venons
Quelquefois
ces infortunes qu'inspire rien de spcial; dans quelques cas, ont remarqu Les auteurs driaque. d'impulsions Dmence dmence rement voit degr peu homicides. pileptique. est la forme piteptiques. Mais, d'alination Sous
du dsespoir profond consquence le sentiment de leur situation. Elle n'ou'nelle revt est l'a un caractre hypochonaccompagn'' souvent
qu'elle que
les
la remarqu Esquirol, le plus ordinaiqui menace des attaques on rptes, L'individu tombe les la dans un moral et nergie, facults
s'an'aibtir.
d'anantissement
physiono
caractristique
a mis cette dont nous n'avons Esquirol opinion, pas eu cependant l'occasion de vrifier la justesse, vers la dmence est que ta tendance lie la frquence des vertiges celle des accs plus directement qu' piteptiques; active, complet. Kousnc
pourraient
les
vertiges
plus
nergique nous
se
influence mal ou
ptus l'accs
tendrons te lecteur
davantage dsireux
sur
ses
tes
avec
questions
t'atination,
qui tra
rattachera
rai nous
renverrons
d'approfondir
ce
sujet
aux
PtLEPSfE.
479
de I)c)asiauve, cents de MM. Christian larve. pilepsie un tat psychoiogique D~ Legrand le Les )'{'ues tx'')ies jcnces avec tahic malades jusqu' d une dure qui un
de Herpin(dc Genve) (2), comme aux ouvrages plus ron a dsign rsumerons,
(4), Fr (5), etc. Sous ce nom d'c/x/~M"* ~~c, morbide dont nous particulier du caractres. tout des
les principaux Sauttc, en sont atteints prsentent certain point priodiques, trs
des trangets de caractre, des viobrve, carts de conduite ou des impulsions fcheuses, hallucinatoires de la vue, parfois avec un vriinvariablement de lapcWea&~Mc~M cHpscs les partielles plus inatse passer ces pendant et de la libert morale. parfois
AYw'M~'de
accompagns ce qui a pu
de la raison, de la volont Ces pHcptiques qui accomplissent tendus. ds qu'ils sont repris de leurs f)'s tnmes mots. s'emportent de mimes, commettenUesmmesactes, H y a )~ comme un mcanisme de la manifestation C' individus sont vsanique,
les actes
disent a~Hc~, identiquement les mmes ta mme faon, profrent obissent aux mmes impulsions.
et des retours rptition identiques un cachet indtbite. qui tui donnent leurs rnomentsde trouble, pris,dans droit devant eux, sans but dfini, course insconsciente fin qui prend eux le vertige, t'accs la incomptetet ne se produisent mental particulieret laquelle d'inconscience que beaucoup inconscient le nom et tes
frquemment du besoin de marcher automatique snxs direction c'est une arrte; hnsqu i)s reviennent eux Chex
convulsive font dfaut, grande attaque plus tard, ou sont remptacs par l'tat cette forme qui caractrise particulire, /(n'fJ< un tat L amnsie, d ~t/st'' a''t''s automatiques et dite
on a donn complte,
en sont les caractres imputsifs principaux (6j. '.t'tte lieu a des accs de dtire ~n'~f. pitepsic qui donne in' on-ient en dehors accs qui semblent des crises mme convulsives, de l'attaque, les crises, tre les quivalents se tj)i''hjnef"is remplacer manifeste dans ta majorit des cas par des actes automatiques souvent m:)is e!te ne doit fmicttx cial' d pitepsie, prsentant
(.stjturo). ;~< MtM< t. t.
une
forme
priodique,
spdes
Paris. )8.0. Des cc~ M'-o" t<e ~t/e~xe. ? Hf['[)!n, /t)tto.<<t'' c/ /)a<<t'Mt<'M~ /< f'~t'i". )8(! <f/)f. ( Voisin, .)Hp. /~tp<. ((c mp<<. f*<~e cAtf. pr~< art. EptLBP~'E Parit. tS70. t \h), p. Mt et /.t'i't))tXf/tnt'/MM <M'M ~<aJ'ff(ftMWCH<f<~<M < /f~ Mt/0t<<f nCrMMt;
t'n~. )XM:
Onistirtn. Fo~<' t'))7t'/)~M. finis, tS!M). ~</<)p. t't'tt'. /,<'< <*p<A'/).</Me< )MO. /<< ~f'tf/xpt. t.f~r.utd du Sftu!tc. 0<~ <t<'<e,fMMmM pf~' ~.f ~<~tf/MM .~n't. t. XUH. p H), 4?'~ \~v. ttttsti ~t.t.ttun /< /<t .Sf<;)t'~c</<* ~Mccttx' )K:.). t. \UV, ().~) et suiv.). '<
480
PATHOLOGIE
SPCtALE.
manifestations, une manifestation tel ou pileptique, ni une intensit morbide, survenant tel
la
mme
entit
de dlire
et qui produisent un ddoublement, de la personnalit. sives, Au point de vue de la pathognie, on peut affirmer avec le D~ Garimond (1), que sous la mme forme se symptomatotogique peuvent cacher les pitepsies les plus diverses, d'origines hrditaires, organiques, symptomatiques, etc. essentielles, L'uniformit dans traumatiques, les manifestations, lien de cause dit l'auteur toxique, que celles nous dites
citons,
en mmctempsquclamultiplicit elles un qu'il y a entre o elles se toutes, Des tudes rcentes de la moelle,
confondent
des causes qui h'produisent, prouve un point ou elles aboutissent commun, et d'o mane la forme pathologique. qu'etie est due une modification
reconnaissent
de la protubrance On ne peut et du bulbe. ses fonctions, crivent nier, MM. Ferrand et Vidt (2), que ce d'aprs dernier ne soit le centre organe excellence, convutsivantpar l'organe la forme la plus grave des accidents qui rpond aux convulsifs, phnomnes Kussmaul peler piration parole, pileptiformes. et Tenner ont mis du nom detio~M C'est hors un fait de doute epi~/tcu~ les expriences de que et qui jour a permis d'apLes troubtes de la resceux de la
et surtout
te bulbe
de ta dglutition, de la mastication, a l'attaque faciale, qui appartiennent tre rapports une perturbation brusque, le centre nerveux butbaire.
pileptiprofonde,
le D'' Garimond, sont peut-tre ajoute des epilepsies bien rarement les lsions une apparence d'uniformit dans le bulbe ta larve, du dlire, terrila convulsion,
que et la protubrance. On a donn comme perte du souvenir, les propensions fiantes il faut
On ne pourrait trouver identiques. dans les points mmes of! se ralise signes
ces signes ne suffisent le remarque et pas, comme Garimond, chose de plus, que l'tude des antcdents quelque peut seule donner. Un accs piteptique la folie, quelle ayant prcd soit, qu'elle fera plus pour en dvoiler la nature les symptomatologies que toutes Co~n~toN u /i)\<fo"'<' (/c ~p~Mt'c ) Garimund, dans XM t'or~ aM'e ra/tfM<iOM 'M~(.4n~a/M M<'d.p<yc/t., janvier )tC!8, p. M). :2 Ferrand et \'id)it,/Mc<. e?tcy< </MM!en<-MMed., vol. XX, p. '~Ct't /~a/t~ md. psych., )8~8, p. t93.
FORMES
SECONDAIRES.
HYSTRIE.
Mt
il n'y a donc possibles; tarvc, mais simplement Pour tre autoris, ;tth int d'alination h psie, it faut absolument
auteur,
t-t-pcndant s't'sUivr
si le malade
LmcUf; mais on doit ait permis d'acqurir tique. Le diagnostic donne.M On se rappellera assez mapercuc ~'daines
et insfurieux, aveugle ce que l'observation s'arrter ce point, jusqu' manifestation la conviction de quelque pilepne pourra s'tablir avec certitude que par cette que l'pilepsie dans ce et passer tre nocturne peut Hx par sera cas le diagnostic aura urin au a l'pilepsie; le malade
aussi longtemps
particularits, propres et des des morsures la langue !)!. il se sera fait, l'attaque, pendant une lassitude il prsentera au rveil gnrale. <'< dtymoses la face et nousrenvoyons ceux de l'pitepsie t.c ~'OMo~tcette~'a~ne~sont en vue que la descriph kcteur aux traits Nous n'avions spciaux. tion 'les avons troubles cherch qui psychiques montrer combien dpendent le diagnostic de cette doit nvrose, tre rserv nous dans
il fautse de la tendance larve et combien garder h'pitepsie de toutes les psychoses le pivot rak de faire de l'pitepsic iah't'mittente.
t HYSTMUK
trop gn forme
mentale
Dans certains se compliquer d'hystrie. peut une cause dterminante comme doit tre considre nous n'avons en vue que En mettant cette opinion, et non les cas sorte en sporadique, quetque
sous forme pidmique, a certaines produits qui se sont t'intressante Calmcil nous a donn du moyen ge, et dont portes de dlire sensorie! et si frquentes, autrefois rt'taUon. Ces pidmies, ne sont plus conscutifs des attaques d.u''!s d'agitation hystriques comme n'affecte ~t'scrves pas le cerveau L'hystrie que trs rarement. a un ge elle arrive d'ailleurs ses eftets sontplus fugaces t\ p'tcpsie; chez les femmes un t a)ination. elle mme. ne se manifeste pas encore tt;tus sa plus grande frquence. entre Paris, disait l'ge de treize trentequ il existait Hriquet, dont 10000 avaient des attaques. hystriques, mu[ ans, 5U(MX) femmes dans testablisC<'Uc nvrose ne se rencontre pas trs frquemment ~'mt'nts d'aHns. et
<[<
).;t diminution
~:nut'<)))d.
ta perversion
p. Si~t.
de
l'intelligence,
dit
Urachet
(~),
Hrm'ht't.
<e'-< p. 3X:).
Uu.~Xt:r.Vff/~tMM~f'f/f').
482
PATHOLOGIE
SPCIALE.
une
rare
de est tre
d'exaltation mentale
Le plus souvent l'hystrie. qui se met en harmonie le rsultat considre d'attaques comme
les avec
nerveuse. alors
succesune com-
peut
plication. s'est demande les convulsions Esquirol pourquoi hystriques, qui sont si intenses, durant heures et mme qui persistent plusieurs ptosieurs jours, ne conduisent comme les accs pilcppas la dmence, les vertiges mme (1) ? L'hystrie prolonge. ne dtruit intellectuelles. I) est vrai ajoute-t-il, pas les facults que cet auteur souvent en folie, ej (~) a dit aussi que l'hystrie dgnre de cas elle n'en est, comme que dans beaucoup l'hypochondrie, qu'un tiques premier degr. en soit, Quoi qu'il d'alination mentale. atteintes une qui les porte rechercher tout ca)'ac~<' lire, causes i'hystrie On sait peut tr&considre aux un leur comme femmes caractre fait une qui en cause sont et surtout comme
spcial, avidemmenl Le
et merveilleux. toute
en outre une mobilit /~)/i'e;</c comprend des ractions sous et une exagration marque morales les plus minimes. de justesse cet
sont nerveux auteur, vive, faciles s'inquite)' motifs irascibles, pour les plus lgers impatients, entts, opinitres Les sens sont trs irritables; une lumire sons. trop vive, certains les variations certaines odeurs, de temprature, l'atmosphre charge d'lectricit, les fatiguent, un peu srieuse-occupations leur causent tte. La plupart sont habi tuellement aux ides noires, solitaires, mlancoliques, portes que! ont un dsir de suicide sont d'tme quefois vague quelques-unes extrme et rient sans cesse des causes ou san~. gaiet pour lgres, vivement; des maux les de savoir On du d'autres sont tourmentes pourquoi aussi observe chez ces malades des besoins de respirer par des envies des migraines, ncessitent de pleurer. constrictions les affectent
avec beaucoup Georget (3) a fait ressortir tions du caractre et de l'intelligence. Presque les sujets dit tous hystriques, trs susceptibles, d'une mobiles, imagination
qui plusieurs inspirades palpitations, des touffements, des gastralgies. de la constipation. Le tlux menstruel est quelquefois ou irrgulier, s'il vient il s'tablit bien, et mois, dure chaque difficilement, peu,
!):. Hsquiro!, f~. <<. t. ), p. 28!).
(2 Ksqmt'o!, f)~. (' p. 't. ':t; (;p<~(it, P'<. ~f w'<7. pn M vot.. t. XV). iu-t. thsf.hm. V~y. :u)ssi ):['~t'c<. </t' W.W.<-< </<'f/t~ ~Y<t~'<. t'uris, )8'!t, t. XVHt, p. )8?. nut?.Vw!
FORMES/SECONDAMES.HYSTRIE. s'accompagne cara.ctere.etc.~ Troubles dans cette la de maux intellectuels des dtermins symptmes formes variables intellectuels par l'hystrie. si nombreux qu'elle qu'elle peut Sans qui nous assez de tte, de malaise, de changements dans
483 le
entrer exafr-
caractrisent
troubles
prsenter, dtermine
le dlire de sparer qui se vue, it convient passager formes des diffrentes l'accs convutsif tui-mme, manifeste pendant et chez les hystriques, mentale d aHnation que t'en a pu observer de folie hystrique. sous le terme dsignes que l'on a gnralement deux formes manire On peut, d'une d'hystrie, gnrale, distinguer convulsives. avec ou sans attaques ou dure de prodromes d'une tre plus prcde peut L attaque thoins longue frissons, billements, fatigue, inquitude, palpitations, de constriction sentiment ascendante, envies d'uriner, frquentes d'incohclats de rire, parfois aussi un peu d'agitation, quelquefois et mme des hallucinations. rence. de loquacit de spasmes une fois dctare purement (i) se compose L a<~ue de spasmes ou suivis aussi accompagns souvent cloniques. toniques, diSemais avec cette dans t'pitepsie, alors Le sujet tombe (comme ta perte de connaissance frapp) r< nce qu'it n'est pas immdiatement est le ventre Durant ne devient l'attaque, complte. pas brusquement baronne, on observe on des mouvements le spasme dsordonns cynique, par suite filles cette duquel, les ptus de de tout folie parmi lesquels des anciens, M. remarquer ) .unour imitent attaque se a dcrit le corps, libidineuse le fait df
comme ignorantes
passe
la votupt Parfois d<elle est accompagne les mains qui son cou Les l'oppresse. de la conscience
la malade, porte qui suffoque, sangtots bruyants; arracher le poids comme et a la poitrine pour d'obnubilation sont suivies frquemment attaques phs ou moins prolonge. Un peut observer pendant celui th iquct a compar toujours rapport trs bruyaut. des scnes agit, l'accs du rarement la convulsif
un Je/o'e
chloroforme
elle se reporte, auxquelles tm'nt ou qui t'ont beaucoup s~t'te de /~< Quelquefois c\a)tccs, x'tpn'nante. i.'u))(~)(;he), que t'intettigence dans Ainsi,
'< 11 est, !t a gnratement incohrent. malade se croit prsente qui l'occupent le considrer sont une se servent comme
quelques
ft.
/~t/<M~M',
thuse de i'.n'is,
<8?4.
H~
PATHOLOGIE
SPCIALE.
on en d'habitude; que celui dont elles usent vers ()). de notablement se rapproch Marc fait remarquer que ce dlire de Lanl'observation il ajoute l'excitation que, d'aprs maniaque; su des sens et la perversion les illusions les hallucinations, douxv, de l'accs . Parmi la dure mme rencontrent pendant quelquefois de mme au moment sans cesse, les unes aperoivent tes malades, accusent les autres la crise, frayeur l'objet qui a caus leur premire de cordes se plaignent qui les plus extraordinaires, les sensations les os de btes les membres, rongent qui leur leur compriment et disparaissent dure n'ont troubles passagre ces divers qu'une convulsifs (2). avec les mouvements sur tous les elles portent sont trs frquentes; Les Aa~!<c<Ma~oHx distingu plus langage des a vu qui faisaient sens, particulirement dans C'est surtout rsum dlire Les blent dvis toniques, s'coute d'une transitoire symptmes beaucoup, de manire porte qui ainsi sur celui de la vue. Charcot observe se ressenta ce dont d'o-c~c, l'on les caractt''res,que remarquable d'intensit. au plus haut degr parfois l'attaque caractrisent l'attaque convulsive que le l'ait remarquer et t'hystero-pitepsie; membres rigide, la
affections,
dans les deu\ Charcot, ta tte et les yeux sont l sont de convulsions pris et ii face se congestionne,
sanguinolente. o l'piau moment bientt, Mais reparaissent le stertor d'un ronflement, apoplecest pris qui rappelle leptique tantt au contraire, semble se rveiller t'hystro-piteptique tique offrir une succestantt sa situation habituelle, pour pour revenir nouvettc une en quelque sorte, sion de symptmes composant, des c'oH~sous le nom de y~r~e dsigner pourrait qu'on priode sont tr~ si effrayantes si bizarres, Ces contorsions parfois, .0~. malad' et on peut dire que chex chaque a ta forme, variables quant sous un aspect etics se prsentent traits communs, quelques malgr tre sous t'ce temps Pendant parait t'hystro-piteptique particulier. dteren grande partie qui semble bruyant, dtire parfois coup d'un a caractre des gestes des attitudes, des contorsions, miner le genre intentionnel d'action). (dtire noma cit des exemples dans son remarquable ouvrage, Calmeil, aux pidsurtout de ces convulsions breu\ tranges, empruntes nuos Aux de Loudun contorsions et de Saint-Mdard. succde, chez les un dtin' hystro-pileptiqnes, de la vue et (If d'/<a//uc)M~i~)ii retativemont. accompagn tranquith. a des ctoches entendent Les malades, dit Charcot. qui sonnent t'oue. t Briquet. ~htrCt'. 7')'~<<' M' ~x'. )).)Ct. f'iu'i.<, !8M, p. :)'i3.
FORMES SECONDAMES. toute vote, des animauxde etc., elles voient des lzards au plafond, qui pour les piquer qui viennent
HYSTR!E. toute
48r;
des papillons espce, le long des murs, grimpent elles s'efforcent au visage;
d'autres fois elles se ces tres imaginaires d'loigner par des gestes les sauts et font des sur des pour marcher serpents, eurent t'y i ter. etc., etc. mesure dans une certaine se rapproche Ce dlire qui, par ce point, du dlire est bien diffrent pileptique, des atcootiques. (tu dtire on le sait, en une excitation maniaque. comme surtout, ),~)nc) consiste et qui d'un caractre sombre, violence extrme, d'une .juctqucfois trs dangereux. rend tes malades aussi bien dans t'hystero-pitepsie que dans t'pitepsie. Quelquefois, de mal pilepici !'<~ et produisent ~'s ncces s'enchairient par sries En pareil cas, le thermomtre <~)',tAr<~a<~mo/t/~e)'o-ey)<u< de mal, danst'tat chez t'epiteptique, trs utiles: f~ntmit des indications trs un chiffre !ev, 40", 4t'\ atteint la temprature rapidement chez rhysclore la scne morbide; mt me 42" et la mort vient souvent d'attaincessante de la rptition en dpit presque tcro-cpiteptique, 3fin et te thermomtre 3~,5, extrme, marque d une intensit ta'fttcs cent, deux cents attaques diximes au plus. Apres cinquante, .jt~iques fa est la mme en dfinitive qu' la temprature (Dtvstt'ro-epitepsie. seule attaque. tin 'l'une caractcn". it est d'autres de ces accidents convutsifs, En dehors a sont irascibles, Les pileptiques sujets le diagnostic. qui facilitent ieshystero-piteptiques des impulsions dangereux; qui les rendent ettes ne sont en somme mais gure sont capricieuses, fantasques,
rcduutabtes.
t'auteurs, par maints dj releve dans les deux maladies. trs diuerent L'hystroil la longue m~ntre avait originett' les facults telles conserve qu'elle quelles ~~t!cptique voit dcHner au contraire, chaque jour son intettjn'nt. L'epiteptiquc, dans un.' il tombe court, plus ou moins ti~rnce, et au bout d'un temps vntabt'une communment par surte de stupeur qui se termine dt'mcnce (t). intellectuels des troubles En dehors qui s~ Folie hystrique. essentielun dtire et qui constituent rattachent aux accs convutsifs, les formetoutes voir associes l'hystrie on peut )t tn''nt passager, !/6tat mental, circonstance mentate. d'atienation p~ssibtes tj's trouMes psychopathiques dis que le caractre hystrique qu'on a trop sont cotnpagne t.mt se souvenir persistants. tan~Mo~ufs, morale qui i acet la dgnrescence Mais il sont trs variables. Ces troubles et abuse du terme souvent d'hystrie, sont te plus souvent <S~.
Charoot,
/'ro<y/'M w~
)0 janvier
4M
qu'il sives, rienne, faut mais rechercher aussi les
PATHOLOGIESPCtALE.
avec soin convulattaques douleur ovastigmates hystriques, l'tat montai etc., visuels, paralysies, etc. justement une vritable M. Duponche), la entit pathologique, dlirantes <ou~.s' folie hysen cc non seulement les
diffrents
trouves anesthesies, le somnambulisme, particulier, Ainsi que le fait remarquer saurait n'existe constituer pas une facile
ne rique sens qu'il spciale Loin nation cinations, tieux ou se succder moins tels de la vrai
sorte de
absolument
dans l'hystrie; possibles a l'homicide, au suicide, les impulsions se rencontrer dans la religieux, peuvent au besoin l'on suivis chex constate la mme les aligne. caractres
les /bt'mM d'aliles illusions, IcshaHulo dlire folie ambihystrique. il n'en est pas de l'hystrie. les troubles df
Mais spciaux
de pleurs, les tendances rotiques, )e sentiment gnrale, d'angoisse, d'oppression, impulsions une l'inertie bizarres, presque activit souvent dmesure
son
constriction.
de complte de l'inteHi-
~ence.(t).
L'hystrie en dfinitive, imprimer cachet aux formes les
plus dont
d'aHenation une
mentale
elle se combine, et lesquelles il n'y a donc pas lieu de dcrire, ainsi Marc entre une manie, une autres, admis par les
avec
et une
hypochondrie hystriques. il est un fait d'observation ~eneratement se sont occupes comme de les cette question, c'est et neurasthniques d'une nature speciaie,
qui
Ces impulsions, rique. caractre vicient et dangereux en une tendance consistent plutt mettre des actes On voit, dit sentent <dt6nees, ectatsde qui une leur extravagants des Marc, un besoin
laquelle comme
et qui forment unf le nom de folie hystn'ont Marce, pas h' epileptiques instinctive tre de elles com-
ou ridicules. hystriques irrsistible autour et cela qui, sans de parler, d'elles, tout en compltement. de faire de grand-briser tes objets combien en elh's il faut
et dplorable chose leur volont, et quelque qui les pousse maigre savoir tenir compte, sinon comme du moins comme excuse, dans l'apprciation de leurs actions medico-)~a.Ie (~!). pareille Quoi
:
attnuation des
qu'il
T'f
en soit, tb<
t/M
la /b/f<' mora/<' p.
M~. Me~. Paris,
che?.
les
hystc'riques
prsente
). Duponchet,
MM'c~,
)86'
p.<(!S.
FORMES
SECONDAIRES.
HYSTRIE.
487
signes qui nous paraissent le travail merons d'aprs Cette ferme d'alination i))!~ttectue!s: Elle (i~paru. elle peut
connatre, Duponchet.
et que
nous des
rsu-
ont lorsqu'ils prcder, satisfaire, surtout se distingue par une tendance et les plus tranles plus insatiables quel prix, les instincts n'importe les Pour asssouvir tes plus dsordonns. leurs passions s, tes apptits les moyens mme ne reculent tes hystriques pas devant ph)~ bizarres, elles font preuve d'une profonde duplicit. toujours ))'s ())us criminels; ators se poser en victimes, facilit d'une merveitteuse );)h s jouissent des tyrans. insupportables plus un qui il en est des troubles moraux hystriques, il dont des difficults en raison surtout ;t; t une haute importance, aussi affection manifestations .'r)[urc t'lude si complexe dj d'une de la ~M~anc~ nous votons varit'cs ~M'~n~ <~ bizarres, parler que ceux qui les entourent <~<t< Pour elles, parents, w'<;A tromper est un besoin nouveau, confesseurs, toujours toujours nmih, mdecins, la plus dsordonne de l'imagination Toutes tes ressources in.jssouvi. m~)'f qu'ettes f'.trmi les sont les sunt employes par cttes pour s'attribuer leur des maladies inconnues. a pour persuader ijnp.)ssibtes. de surnaturci. rh~sc d'anormat, une persistance rr~vabte passion nam' de leur entourage Ettes mettent ont quelque qu'ettes cette ina satisfairf' tamobitit'' les privations ordini
troubles
elle caractre, d'vant tes pratiques les plus pnibles dans tes auteurs, on peul trouver, des '(u.tbtcs de la dupticite ne -aurait tre compatible
sain. parfaitement il n Cst pas rare M. Bouchard, remarquer Axt-i que le fait justement de simuter. chey. ces matades, ot ~ffet de dcouvrir qui ne ce-sent de t'csprit. d atitrcs troubtes les hystet de merveilleux, de surnaturel t'!n- suite de leur besoin tat mental dtire tes exagrer jusqu'au temps, portes )Kjm~ ont tt-, de tout Au moyen ge on sait le rote important et mystiques. kt~'s rdigieuscs tes hystriques dans tes murs cette poque jouait ~m h' diable a rapporter de prfrence les sensaconduites tirn'ot naturettemcnt tn'os t.mtcs internes k'urs qu'ettes conceptions rettement ont
i.
hystriques avec un
aux
manuvres
qui du
naissance un rtc
les singu.Mj[-< ~s'/cAtc~ la catgorie des fous dits moins important dans nos
~t'ct<s<t).
'ntnc
t ide
diabte
joue
~e/c.<<'<<f~'<
/'yj<<<
p.
~t.
488
t'ATHOLOG)E
SPECIALE.
est
moins
ou tci qu'ettes elles dsignent; le racontent avec force dfaits, ne varient font peser sur des innocents les accusations Les auteurs ont observ, sous ce rapport, dinaires. qui avait ~ous t vcu nous recueillie dans rappelons par
frquent; avoir
mais t
certaines
les plus extraorentre autres une jeune titte hvsteriqne un onde et une tante. Ceux-ci avaient
la plus parfaite harmonie; par ses confidences eHc tait arrive semer entre periides eux la desunion la ptus pro son.onck' ette avait confidentiellement fonde fait connatre que sa tante avait des amants; a sa tante e!)e avait secrtement dectare qne son oncie avait a plusieurs a exercer cherche sur ette d~'s reprises, jusqu'alors violences Ainsi odieuses. le fait remarquer te mitieu, que h-s Duponchet, l'ducation, le genre habituel lectures, contribuent a dond'occupations beaucoup ner aux conceptions dlirantes des malades teur cachet particulier. La fohe hystrique, se prsente surtout sous forme de iorsqu'ette morale, de folie moraie. perversion est grave, car ette peut entraincr tes inconvnients tes plus factieux les personnes en contact pour habitue! avec ces matades, leur farnitte. la socit; ces pour pour inconvnients sont d'autant plus graves que la fotie est ptus tarve~. si t'en peut parier ainsi est plus dissimule et ptus diffique te detire cile pntrer (i). Le caractre des actes commis par tes hystriques n'estpas toujours suivant tacite Tardieu, c'est en combinant dterminer: te menson~ est naturet, avec qui teur t'attration de leurs facults aH'ectivt'.s. arrivent a des actes qui sont reuct, qu'ettes d'une instincperversion tive de ta votonte, ce qui attnue considerabtementta. responsa.bititc de certaines tJn trait commun les caractrise, ta hystriques. c'est .-<~nJa~H le besoin instinctive, invtr et incessant de mentir sati~
intrt, sans objet, uniquement pour mentir, et ceta non seulement en
paroles,
mais
encore
en
actions,
par
une
sorte
mise
en
scne les
nu plus
par tesqucth se promettent de faire ou d'exciter a ta piti, touche Le vrai et le faux sont t incroyable. souvent bien difficiles distinL'homme crduie est souvent guer. doit dup, et t'en adopter pour d'accueillir avec une extrme principe mfiance toute allgation cxtr:)ordmau-e de teur part, comme ne prennent par exempte aucutjf qu'elfes ne rendent ni selles nourriture, qu'ettee ni urines, ont vomi qu'ettes ); Du!t<)nrh<'i, o/). f'<< p s:). 2;T;(iieu.<ft)~/--/<~f</c.tMr/<<)//f. '),ti, p;), j~ao
funestes)~.
FORMES SECONDAMES. du
CHORE.
489
des vers, ou des objets Tous tes jours on rencontre sang, tranges. ()<'s femmes d'urihystriques qui prtendent qu'il leur est impossible et d'autres an Ht des mois et des )~'r. qui se font sonder, qui passent de se lever. On conoit :u)m'f's, soutenant qu'il leur est impossible que h- magutisme t~animal devienne etc. (t). sur dans ses l'hystrie daitteurs trouver dans sujet, les Moreau dtails est celui ou de rapports les diffTours. une vritable mine il exploiter pour malades hystriques, Nous n'insisterons t'atination auteurs Trtat, ne dirons en cas
:n''c t'n)s
qui
de ce
rie la famille,
les soustraire
elles
les affusions froides et les moyens tides, hydrothrapita suratimcntation )~H f rgime de AVeir-Mitchett etc., ont t fortement prconissdans le traitement de ta folie hvstcriqut'. Les antifa vatriane t'ther. dtminupr contribuer sp.tsmodiques. peuvent Suivant rend a tui seul plus de servicesquf i agitation. Marc, l'opium t'.tts 'i ics ~~nseine antispasmotiques dose continue josqua 30 dans et le traitement dp progressivement et 40 centigrammes il )<t'hystric; croissante, depuis d'extrait thbaqut-
M. A. Voisin croit avoir trouv une certaine jour. dans les injections <'ni('acit)' de chlorhydrate de morhypodermiques et cmpioyes cas jusque jthine, continues, longtemps dans quelques une dose vritahtement considrabte. Mais cette mthode a contre du morphinisme. <')!e, on ne t'oubticra pas, te danger Le traitement la ptus moral. satutairc: convenabtement il fauta ces )mt)ucnce rr}.;uHres, appliqu, malades peut des exercer occupations en un mot tout
une direction ferme et nergique, srieuses, contribuer a faire disparaitre (~ qui peut peu a peu tes mouvements et te-; tendances bizarres tes hystriques )): ssionnets se taisauxquels <d tacitement entramer.
CMORKH
'.u que nous venons la ctior' mais cette une On tntns .~ssi cause rare confond
de dire
en partie comme
d'alination.
sous le nom de chore, d aitteurs, d atTecbeaucoup diffrentes tort important de distinguer qu it serait nettement ta description des psychoses est-elle fort confuse, Il choriques ~icn~'ycr. tr.'utucti~tt (~ihonnn. t. )). p. 4't.
~90
PATftOLOGiE
SPCIALE.
ici les formes l'hystrie comme ht qui appartiennent choree La choree dit le professeur Pucopidemiquc. pidemique, notti (de Pis), a eu au moyen d'tre suffisante dans ge une raison ta situation morale et politique de cette La diffrence dans poque. les symptmes, dans la marche et dans les terminaisons de la maladie rejeter est telle ne peut les confondre l'une avec l'autre. o U ne saurait tre question ici, on le comprend ni de ta chore facilement, senik'. ni de la choree des femmes en couches, mais plus particulirement dfla choree de Sydenham. qu'on Deux te dlire formes des distinctes doivent tre tantt c'est choriques les malades, au milieu d'une lequel agitation cris rauqueset inarticuls et laissent chapper au milieu il est impossible de saisir desquelles sation manire fluence dlirante; intime au contraire, tantt, H des hattucina.tions de facults ce la admises, un dlire dans Marc, d'aprs incohrent pendant des enrayante, poussent des paroles ta moindre se sans suit' systmatirattache d'une sous t'inun"
faudrait
detire vue
et de peuvent
t'oue,
intettectuettes
dans
prsenter
des cas. d'aucun
un
tiers
environ
troubtc fonctions
de
dans
h's
autres
tiers,
l''s
altres.
ta choree
moyens thrapeutiques diriges suffisent choreiques pour modifier avantageusement tts sont les afusions les bains froides, sulfureux. antispasmodiques, froide sur la
strychnine, te fer
valriane n'rigation
croissantes,
les tte,
et
bains
tiedes a doses
proton~es progressivement
mesure que
l'opium
tes toniques.
les
de leur intensit, tes modifications choreiques perdent et de la sensibilit, ainsi que les hattuc'nations, morate, l'tat normal. pour faire place la choree intense comptiquee que se i'emptoi de detire des maniaque. trains devienne force l'agitation impossible contre les parois
dn dis-
tes
malades
pr<~etant un seul
avec instant
conserver
plusieurs ont t suivies forme, rptes excettents. d'effets reprises, t'tes catment muscutaire et amnent une sedation instan" i'agitation c'est un moyen et rapide tanee; it faut recourir puissant auque) quand te danger est pressar)t(i). o ~t.D'cc, .~/. Wti<<)'/<<, p.K').
FORMES
SECONDAIRES.
CHORE.
49<
f.o professeurBat! dans j'on observe connus ['~n. et l'on ia chore n'entraine
peu
s'accordait
habituellement
autrefois
de l'intelligence;
de montrer chez tes choa eu le mrite \):n'c le premier qu'il existe nombreux de <yoM~x t'M~c//cc<Mc~ spciaux des depuis, rci'jix's de L. Meyerse sont occups Russet, Arndt, auteurs, parmi lesquels des ditBaH.est eeKc question. que la plupart L'opinion gnrale, de leurs facults intellectuelles. Mais conservent rintgrit c)c')'iques de leur caractre, aux ruptures a la singutarit si t'nn pense d'quion arrive une proportion si frquentes, jibro mcntat beaucoup plus la fotie choriquR tt t<' On peut affirmer que, dans ses formes lgres, est tTOS commune, i~ftion ~tt trcs ptus. ih'st. sur bi/arrerics difficite ce qu'on presque un objet rare. observe de de d'habitude, caractre. leur faire Ils chex les enfants au ta atteints moindre de chore.des motif et il est tandis que, dans ses formes graves, c'est une
s'emportent
remontrance. De plus !grR dfaut tous,c'estle d'attention; ces enfants fixer leur attention de mauvais tves, toujours des
su~'Ls difticites. d'attention \)) dfaut d'une n~rcxemptc en oubtiait (hat'ge, r~toarquer mo~att'. fauteur
se joint l'affaiblissement de la mmoire. Marc donteHe tait jeune fille qui, sur trois commissions invariablement deux. Lanvrose,dans ce cas, fait que nous citons, connne de reUement mettre La folie semblables mais tamatadie le premier chorique en beaucoup il faut en est de
fait que Marc a eu le mrite grand des Aa~uctH~on. c'est l'existence tnmicre. nct~'mpagnt'e points & ceux de des troubtes autres hallucinatoires folies nvropathiques; dans les vsanies.
renverser
de l'oue
au contraire, la t~)!ie chorcique. nut de voirdcshaHucinationsdc dans la folie fob' <'pi)eptiqu' ti')!ts t'tttu'r de ta vue sont un caractre extrmement terrifiant. au dtire
qui elles occupent le dernier. H est assez la vue dans la folie ordinaire: dans la au les hattucinacontraire, souvent et elles donnent peuvent hallucinations sens galement du sens du
des on observe, par exemple, enjeu; de brture, des impressions ce sont des sensations pnibles totn'hcr; on observe des 'h froid, des secousses Enfin, quelquefois, tectriques. tmUucinationsgnitatcsct des troubles sensoriels )S~L de l'odoratet de t'oue.
B~t). /<)ttstM'<'tMf~~'MH!H<<M.
492
PATHOLOGIE
SPECIALE.
caractres un
de
la psychose
chorique,
point, qui spare intime entre un rapport C'est <;u'it existe nevropathiques. L'individu de i'inteltigence. les troubles de la motitite et les troubles comitiale a des convulsions atteint, de la maladie pendant. lesquelles la crise chey. les epileptiques, est moins te dlire Souvent, frquent. premier con\ ulsive le cours
De mme. dans est remplace par le dciire d'action. la disparition moteurs est souvent de Ja maladie, des troubles
(te troubles intellectuels. Dans ta folie choreique~ de dpart du cote si t'en fait disparai tout autrement trc les accidents en mme les desordres de t'intetligcuce: on arrte motilite. temps point sert. des autres Quettes peut oi'rir A cte dans folies sont, des la foi!e une dans certaine leurs mesure, prineipates diffrencier manifestations, convutsives.
te point il en est de !a ce
(''ternentaires.
de t'irritabilite
du manque de la diminution d'attention, l'apathie, de parter.on dont nous venons des hatfucinations ou la manie dcrite iation chorique, maniaque L'individu comme point direction quelconque. et de ses de son de!ire
c! de la mmoire, )'e\cipeut observer par Marce. qui n'ottre vers une autres <'t
et une excitation vive, nergique prsente ta manie une sorte de tendance ordinaire, L'individu ideea se fait remarquer par H veut frapper une les
Pincoheren~-
agressives. ses coups. c'est sur tui-meme qu it portera D'autres cas de manie preseutent chorique tiere
Une
gravite
particuet entre
et peuvent
jeune
se terminer
cite par
par
L.
ta mort.
Meyer. arrive de la campagne
femme,
d'accidents rhumaprise pendant quelques jours Un jour. elle s'aperoit est de ptus ~n tismaux. gurit. qu'cHe puis tous entin ehe eHe casse tes objets maladroite, touche~ qu eiie ptus de iachoreeet on)a les symptmes fait entrera t'hpita!; prsente fivre se dclare un deht'c mais ette est prise d'une vive. et, bientt en service ette intenses. Elle s'agite avec une violence on e~t excessive: plus la camisote et peu aprs te df''but, il se prode lui [nettre obti~ des parotides. de la cessaCe fut le signt duit. une suppuration cette femme tait comptetement tion du de)ire queiques jours aprs, gurie. on constate, & l'autopsie, de la mningite ou Quand ta mort arrive, des points de ramollissement de certaines ces cacrbrales rgions considres comme des psychoses ne doivent plus tre chorique~. mais formes ce sont des mningites de mais rhumatismates. certains une auteurs du dlire sur la aigu, chorc, surtout, ou des infectieuses. maladie qui dit des
est
infectieuse,
FORMES
SECONDAIRES.
NEMASTMME.
M.~
Koch
t),
on la
voit
de polyarthrite venons de
etd'endo-
terminaisons
il en est une autre la mort, cet tat peu peu et, lorsque fin n'est Cette dans ta dmence. cnLK- sans secousse entat de stupeur arrivent px -'(ne tous les choriques ou par baisser dit qu'on )\):d!t-Ebing dt.iifc des perscutions a observe teinte aussi
par la parler, On voit les la stupeur. le malade se prolonge, pas frquente et progressivement active cet elles et des et du auteur, sont mou-
sont des psychoses h.s psychoses choriques de l'absence dnes A l'puisement qui rsulte des malades. incessants vewnts S 4 ),a M~, pas neurasthnie, puis toujours ptus sous une EUe ou son NEURASTHHKt dcrite nom atl'ection peut, moins d'aprs long par actuel FOLIE Bouchut Beard
manifestations accident
Huchard, un seut
priphrique
dousurtout la forme prend priphrique et indvagues variables, incessantes, des douleurs ce sont, comme par exempar leur nature termines par leur sige, etc. Elles ne sont jamais de cuisson, de brlure, pte. des sensations Ettes des nerfs. pas le trajet n et ne suivent par la pressio ~tnentees de nom et le douloureuses, des sfmt constitues plaques par tes caractrise leur a attribu, parfaitement. 't/queBtocq la a la rgion tombaire. des seins, au niveau ).t)cs peuvent siger ainsi faire i'pigastre, etc., pouvant d.' la cuisse, p.ut~antrieut-e Ettcs ou profonde. viscrate ;H<- aux malades qu'its ont une lsion des ni d'aucun cutane, ne ~ccompagacnt pas d'hyperesthsie trs tenaces. EUes sont souvent de l'hystrie. stt~'atcs de ~~aa/~s. d'a~'M la dnomination cettes M. Huchard prfre La neurasthnie Ce sont ~n~ise. locale t/.s~f~M~
i.:t
'an!
peut
se
gnrattser
tt
ou
tocab-s.
on
retrouve
tes
Huchard, constants, Les ptus d aprs de la neurasthnie. .tiqutes fonctionta diminution d'aptitude neuro-muscutaire. t asthnie .u~ Ces malades des sujets. l'tat crbrat et surtout tu')~ df.s organes irritable, capables en tat de faiblesse des sensitifs t.n (~-t, ~nt d'atsuivie, de volont peu, incapables d\ t~rts intenses qui durent t~h. /'<<L'/fM .t;A. ~<~<
494 tention
PATHOLOGIE SPCfALE. cherchent (< mentale. une eth' nvrose :') a etn'
mais qui Ce sont des pessimistes, pro)ongec. ce qui tes distingue des hypocttondriaques t'assures, La neurasthnie tre une cause d'atienation peut ce cas
caractres spciaux. quelques commun de toutes les psyctioses dues dans des troubles fonctionnels nerveux nerveuse voit qu'on de bonne Les se manifester Plus
surajout'S ta nevrusc
dans
heure.
de fer, creentsouvent aussi Le signe. prdominant de la neurasthnie, nous t'avons vu. c'est ta irritable du systme faiblesse de son excit.)nerveux, l'augmentation mme temps bititeeten son puisement rapide. Symptmes. fort un tableau
Le premier
Le exact
degr
a trace de cette an'ection professeur Kracpctin et nous rsumerons la description qu'il a faite 2!.
lit neurasthnie, dit-it, c'est ta fatigue nerveux'
de
avec
cet tat se prolonge, on voit irritabilit; ptus grande quand de l'attention, diminuer la force dtourne. incident que le moindre Au fur et & mesure que le malade devient moins apte a des travaux i) se dsintresse doses occupations habitueUes. Il devient inteUcctuets, oublieux en ce qui concerne surtout tes noms, tes chin'res. distrait, il fait avec une p!us grande difncutte ce qu'autrefois il faisait aisment. le malade Puis te caractre se modifie, devient chaexcite, irritable, de ses relations mcontent tes moindres choses le surexcitent, grin, le portent a des actes que ptus tard il regrette vivement. D'autres fois. il est pris d'une pour rien, tout de neurasthnie,
nance de tt ou
une
symptme.
La
forme
causes due
que la forme intetteciuet. Avec srie pression tesi~e talou hmi Les ces sont de les
particulirement on la voit
cephatatgie,
toute un'' apparaitre te sentiment d'uae insupportait est ce sont frontal, paricdes migraines
bilatera)
')')tuc))ttrd,c/f.f~M.~f')'ti<'(i;(icf.~93('tMt;)/tt'(/.)8')'j).).')(i8. '<)\t'ut'{)ctin.c/<t~<e,)i'!8!).
phnomnes le reste du
caractrisant remarque
unediminutionrettedetaforce htes fonctionnels, unefatigue gnrale; un manque n'existe d'nergie qui muscutaire cependant pas, c'est choses des eu'orts considrabtes ie malade pour les moindres chf~e Certainsmusctesdu ;nint' une vive visage inquitude qu'it a des hsitations phis tente, constate cependant que quelques de toutes /<Y)M< scn.ort~ttunne vertbrale, dans les sont chez agi!.sdetgressecousses,ce il se plaint le malade; de la parole, contractions sortes les surtout quideterque sa paroteest on ne en socit; la tangoe. de la long
fibrittairesde
bras,
le paresthsies douleurs les testicules; jambes, de bruture, etc., sensations troubles de la ct7'cM/a/~rei!, dans la rgion sensibilit, battements
mais de
de brniure de dchirure, la tte, chaleurs dans passagres, etc. Y'roM~ de la peau, exagre
psychique. frquentes, impuissance pottutions stomacales sensations constipation, diminu, tangue charge, Apptit rves frquents, Sommeil catmcs mauvais, par le repos. d~rahtes, la dans dans cas, somnolence le ;jmtin, quelques gnraie fatigue ctc au thtre, en socit, mme j'~nx'e de cet tat la conscience on voit persister A cote de ce syndrome, en la modification Le matade morbide. qui s'est produite comprend de voir son !t craint comme un tat pathologique. lui t la considre tat s'aggraver, aujom-d'hui hApt'chondriaque indt\ntueties. tons d'acn de l ce trouble comme un caractre est se dvetoppe Une bronchite hypochondriaque de la neurasthnie. ditl'rcmmGnt prise pour un battement suivant une que t'en Cette considre dpression certaines causes des bou-
une lsion de la syphilis, de atteint l'oubli, te mdecin La disposition pour cardiaque, etc. un signe de paralysie est considre ni ~asthnie, par lui comme ia sensation de pression sont de i'ataxie les paresthesies ~cnct-ate etc. ta h'te est un symptme de tumeur crbrale, pour Ces ides sont rejetes reprenant au dbut le comme hypoch'mdriaques,
d''tfr;tntcs fixes.
dessus,
ridicufes, deviennent
mais des
les
ides
conceptions
trs frquentes la desde neurasthnie sont tgres la neurde cette maladie est due Beard cription (t880), qui a tudi Cette :tsth).uie ou elle est si frquente. en Amrique affection, qui est due un surmenage <:tnu t/'rise si bien nerveux, t'puisement es formes caus surtout c'~hrat. par t!~t mo'ate et d'importante des actes accompagns de grande excitaresponsabilit.
() 4M Ce sont surtout
PATHOLOGIE SPMtALE.
les gens intelligents et actifs qui sont prdisposa la neurasthnie, ainsi que tes femmes, dont l'excitabilit morale est et la rsistance moindre. plus grande vie le manque de sommeil et de repos favorisent irrgulire, La prdisposition cette situation. des traumatismes originelle, graves de sont autant causes. La Hta/ad~' </e ~<'t.'cs ou ~c ~<Mf'<<f)M'peutjouo' un rle par les troubles vaso-moteurs qui la caractrisent. Le dveloppement <'))e peut dterminer
f~Htenec fu~u<
est
prsente en
des priodes oscillations, d'aggravation dehors de certaines remissions vesprales leur tat normal, mais pour retomber ensuite de la maladie, on remarque des l'ide fixe d'une mort prochaine peuvent dterminer des accs
fou; nous
impulsions
avoir observe de ces crises fort remarquables rappelons chex. un de nos matades I) tait tout coup neurasthnique. pris et de sensations d'angoisse a tourner vertigineuses qui l'obligeaient sur lui-mme. Il poussait alors des cris attreux, se tenait la tte et croyait qu'it attait tre foudroy. Un signe t'~cniancc symptmes symptmes Le~'onos/tc <'x{erncs ou cas, de la neurasthnie, c'est caractristique d'aprs Kraepelin, dans les symptmes. Quand la maladie dure longtemps, tes tre remplacs spciaux (mylasthnie), peuvent par des crbraux (phrnasthnie). est A une variable suivant que la maladie est due a des Uans qui est, Je caus~ prdisposition psychopathique. des causes amen la gurison et moins stable. et il est fondes. l'examen des rttexcs, une grande des pupilles et du difficult reconl'attention. l'analgsic des moindres ncessaire premier dans l'auto constater si
~ous
de bien
Par contre, on aura de Romberg. un dbut de paralysie t'anaiblissementdc gnrale de la rene\ion, de la mmoire, les troubles de la pupille, ce diagnostic. d'tablir permettront La disparition distractions, t'tat neurasthnique brusque ta conscience de la tristesse de la maladie, sous etc., l'inHuence suffisent
distingucr
de la dpression tes psychoses. qui prcde Le neurasthnique se diffrencie de t'hypochondriaque. reeltcmcnf. dtirant, envers son mdecin, par la confiance qu'il tmoigne dont tes le tranquHtisent affirmations au momentanment; t'hypochondriaque,
FORMES
SECONDAIRES.
NEURASTHNIE.
MT
conoit le ~'a~wMY,
un
mpris on peut
profond
pour
la mdecine les
qui
ne peut prophylac-
le
recommander
ta massage, et psychiques; l'hydrothrapie, dittiques tiques, aux la confiance les distractions, inspire la faradisation, gymnastique, etc. mahxtfs. est vidente individuelle la prdisposition En rsum Rsum. de la spare!difficile souvent congnitate, dans !a neurasthnie neurasthnie La forme raisonnante acquise. la ptus simple de neurasthnie mtancotique congnitale Les malades serait la folie
moyens te
qui ont une (Krau't-Ebing). tendance une leur enfance, ont, depuis [ourdc tare neuropathique ils ne sont ct seulement; le mauvais voir dans tous les vnements aucune trouver et ne peuvent joie sans dsillusions sen~ihtes qu'aux L'actit'avenir. et de craintes tristes de proccupations pour mcian~c avec devoir rsignation, vit <)c ta vie est un lourd qu'ils accceptent Le caracde l'acte accompli. la joie de vivre et le plaisir ils ignorent Des efforts dans psychique. t(;n' de cet tat consiste l'impuissance et une irritabivite une fatigue disproportionne psv< ttiques amnent une non motives, de ta des impulsives tih' '-xagre; explosions etc. m<'tinnce absurde, nerveux dcrits, les symptmes reviennent dj )-:u mme temps constriction, Ce tableau douh'urs n'est de tte, chose autre insomnie, que les formes pulsations, d'tats la varit d'alination etc. psychopathiques mentate. de la mtandroit que
unissent
se dvelopperont sur lesquels C est aussi une transition coiif priodique, que nous des cxacerbations vcnf'ns de dcrire.
feutre part. on
vers
les formes
typiques
voit
pourrions et protonges
tes
comnx* nous
la
gatcment
ressembtanccs
aux tats hystriques. congnitah' est en gnra! raisonnante lent, de ta mlancolie Lf dvetoppement stationnaire la marche est habitucttement (t). etc. et des ides obsdantes des tendances L.' prdominance impulsives de neurasthnie d'tats une srie toute im sistiNes (2), caractrisent et ne peut de tui-mmc la possession L'individu <'()n~nita)c. perd il conserve rsister aux entranements pathologiques qui le dominent: le sentiment et il a parfois morbide situation fa conscience de cette neurasthnie de cette situation. pnible la surexcidans fcheuse en partie cette On retrouve disposition ne pounous tation que nous t'insomnie, laquelle pendant procure d'ides un certain nombre nos efforts, tous vous chasser, matgr (;\tr~'tnement
()~ \y. AM<M<M~tMHfM/f, p. ti2.
\r
'Ha.
32
498
PATHOLOGIE
SPCIALE.
ou moins banales et absurdes plus Une malade devait sans cesse penser elle inscrivait ces noms au besoin. de la marche des sur les murs facilement folie du
continuellement. qui reviennent aux noms de personnes loignes; les retrouver pour pouvoir plus est influence comme dans )a
ides
6'rK~Mc'~). Ces tats des autres se distinguent formes de mlancolie toujours conserve de sa situation. La pcrsnnpar la conscience que le malade natit au dbut rsister ce que finalepeut encore psychique jusqu' (manie d'ergotage, ment elle soit envahie ou dborde. de Fespace, peut tre considre eomui& L'agoraphobie, une des formes la crainte
acquise. (Voy. /tyo/Y<<c, p. 4i4. Le sentiment de l'angoisse normal dans certaines est, on le sait, circonstances mme chez des personnes tout fait bien portantt's. on se trouve sur une tour etevce, au hord d'un lorsque, par exempte, et alors mme est impossible. prcipice, que toute espce de danger Chez tes neurasthniques, on observe ces accs anxieux se lorsqu'ils trouvent milieu au milieu de la foule, d'un grand espace, dans l'obscurit dans une glise, un thtre, au (nyctophobie, claustrophobie. du sentiSchmc. )e caracles du formf's
de la neurasthnie
se distinguent du vertige par l'absence complte ment de rotation, d'oscillations, signe fort douteux, d'aprs La diminution de la rsistance est, en dfinitive, psychique tre de ces sortes de folies neurasthniques, surtout pour impulsives. chronique, de l'tat simples, La mais marche avec des de tous ces tats graves est le pronosticdependra oscillations il sera plus favorabh' pour factieux au contraire, plus du toucher et des (i). tes rcidives. facilement la morphine II ET TOXIQUES.
psychopathique; l'agoraphobie;
le dlire d'ergotage (GrM<sxcA<); sentent une grande tendance aux Les neurasthniques deviennent ta. le danger d'un traitement par
impulsions
morphinomanes,
K)HEt'Ut:R))*HRA)[.E.
L'tat
est
signal
comme une cause par tous les auteurs n n'est d'examint'r pas sans importance le nom d'tat surtout pucrperat, lorsque pathog6nique des accidents que cette crbraux. situation vit'nt
daus!e Kraepelin,
FORMES
SECONDAIRES.
FOLIE
PUERPRALE.
499
il't.l.1,tV mo(hdes "i: dire que l'ensemble vrai ne comprend L'tat puerpral chez les femmes et organiques qui surviennent t-ications fonctionnelles ou jusque des rgles, retour la parturition, jusqu'au et aprs pendant l'tat puerde considrer Cette manire dela lactation. l'~ahtissement de vue de au point Cependant, la plus rationnelle. nous parat p.rat 1 priode suivantes tes trois admettons priodes nous notre sujet, 3" de ~c~MM. 2" de ~ur~n dr. ~< suivantes tes proportions pour la frquence (ht observe (Kraft-Ebing) priodes Je !a folie, & ces diffrentes
(.ro.sc~ ~tat puerpral., Lactatit'n. La folie c.mtf encore puerprale un.- ibis sur dans est assez civile
~P~
i2atienees
Suivant Esquirol, frquente. cette parait tre frquence nous citons l'auteur que Bcdtam, une femme
a trouv,
atteinte
18 aUenees.
H faut etcves
remarquer que
frquemment trente de
que cette affection infrieures. tes classes pour le sevrage aussi aprs ans. Trois cas sur
que
[ :w est, en Ke'~ra), le quator~m" [.nt avant il mesure diminue qu'on dir ''tait Premire m !ques
on n.'ut
phnomnes
surtout
apparaissent
que
au dbut
cctte-ci
de ta grossesse,
et parlicu-
avance,
H..r..mc.nt
dans
derniers de ta
que t'en proportion <-t de l'atbum.ne des gtobutes il v a diminution bht.-nma.sies, il y a tendance sotides; riche en matriaux moins f. rum devient On observerait dansquelaux hydropisies. tan.nifet prdisposition des os du crne, tedevefoppementd ostoface interne ,)~s cas, la de la nutrition. la suractivit qui prouvent [)h\t~ et enceintes, k.s femmes que subissent chtoro-anmique itration nerveux. sur le systme exerce par l'utrus ) mOucnce sympathique morbides pcutators qu'on tes phnomnes en partie ~~cxpHquent de diverses part.es les nvralgies tts sont tes migraine., ~s.-tver les vomissements plus bizarres, les apptits ta ga.stratgie, <h. <orps. !)U muins opinitres. rapprocb.. de l'autre, Webiitcr, .~nn. M<'d.c/)., t850, p. 8t4.
500
PATHOLOGIE
SP&CIALE.
une certaine influence sur le cerveau gravide peut exercer comme un nouveau On peut le considrer par ta voie de l'innervation. et de la a. l'aide du grand centre de vie qui, des nerfs sympathique et le cerveau n'chappe moelle, pas a peut agir sur toute l'conomie; cette action. L'utrus ta le seul mode Mais ce n'estpas nerveux. sur les centres gravide tribution indispensable Par son des liquides l'exercice aux centres normal d'influence La gestation que peutcxerccr influe aussi l'utrus sur la dis-
composition
sur volume, agit d'abord l'organe gestateur mcaniquement du petit bassin, abdomina)'' la circulation puis sur toute la circulation et du cerveau. La gne de la circulation et enfin sur celle du thorax assez frquent de ta gestation; mais crbrale est donc un phnomne agit scrtion ces sur elle aussi sur tes et d'excrtion, les fonctions crbrales, par t'anmie, Voila donc bien le cerveau, on qui sans arrive de nutrition, de respiration, df phnomnes et la modification du sang peut sur retentir comme nous voyons ces fonctions tre influenle diabte, lesquelles de l'action proprement pendant les l'utrus vague dits, cachexies, etc. agir si, l'-s gravide peut des sympathies;
se manifestent
premier
frquents, volition et de une caractre, manifester peut raison tendre etta tes
le plus tger, il y a des degr, bien notable mais sans altration jugement. exagration On
observer peut quelques de la sensibilit locale et gnrale~ ou des Ilien craintes n'est
de de la
exagres,
m'coutais, me nuirait A un
l'enfant
deuxime
fait alors devrait partiellement. pas, parc'' ne comprend fait ma), ou parce ne peut pas qu'elle pas qu'etle qu'elle de le faire. C'est ainsi qu'on a acquitt des femmes cous'empcher envers les choses, vols, incendies, etc.~ ou envers h's pables de dlit etc. On les a excuses, voies de fait, homicides, torsqu'etif's personnes, aux lois de l'honneur et de la probit, avaient manqu par cela seul qu'elles taient enceintes. Mais c'est ici que commence aussi des envies de ), comme question moyen sions de la mre sur te corps de 1en'ant, est dans la Bible propos toire, il en est question pas La l'exagration. transmission des impresancienne il de Jacob; que l'hisn'y a mm'' pourdes grosse, rien,
degr, La femme
la votition
le jugement ce qu'elle ne
altrs,
aussi; tongtempsencore que tes mdecins y croyaient tl existe chez la femme tant, n'est plus inexact, seulement,
FORMES
SECONDAIRES.
FOLIE
PUERPRALE.
SOI
dcsirs
si intenses
qu'ils pendant
deviennent
des
ides
fixes.
Ainsi
il est
mais raisonne
mais invincible, marie avait pour son mari une rpulsion jeune elle u'aimaitpas lui causait; de la peine qu'elle dt'' avait la conscience a pris fin en mme Cette rpulsion temps homme. nour cela un autre des envies de faire t'histoirc Il est inutile que les <;))<' )a grossesse. mais et avec vivacit, manifestent enceintes impatience t'f'mmes acte n'a t assez trouble quelque la votont pour permettre jamais de force conserve assez etc. La femme un vol, un homicide, miisihte, elle le doit. de volont quand pour rsister dans leur gnratit sont troubles les facults un troisime degr et ses varits. c't'st la fotie avec ses degrs M. Mattei, )<-s aHnistes cette opinion les ides, que exprime l'tat la folie qui survient ont confondu puerppendant les chacause ral avec cette qui est uniquement par cet tat. Ainsi sont hrditaire la prdisposition de fotie antrieurs, grins, les accs lui-mme. et non l'tat de l'alination, puerpral tes causes habituelles les de femmes enceintes, qu'i! a euessous Quoi qu'il en soit, des milliers cas de folie exclusivement un vritable ne lui ont pas fourni ~ux, cause par l'tat de gestation. sont donc excesLes cas de folie tenant uniquement la grossesse dont nous rsumons sivement
il faut plutt en offre les signes, rares, et si une femme grosse Cet tat peut l'tat ailleurs la cause en chercher puerpral. que dans d'une ocMMOHMe/~s de folie. L'espoir des causes ~ht' mis au nombre de l'tat la cessation par consquent exige puerpral aprs ds la maladie mieux combattre de rserve, et il vaudrait beaucoup la fin de l'tat sans attendre puerpral. qu'cHe parait, des actes et commet a des impulsions En un mot, ou bien ta femme et tat que la grossesse, dans tout autre une malade (!<' tbtie, comme de ou bien elle est exempte dans tes cas ordinaires: .u'n's ettc rentre gHf'nson ces maladies, arbitre pour et l'tat puerpral ne la prive savait actes ne puisse qu'elte pas rpondre qu'elle Les femmes ou punissables. qui ont invoqu d avance tre blmables en ont, par consquent, se faire absoudre, cet '-tatpour te plus souvent vrai que l'tat It n'en est pas moins puerpral !t leurs juges. impose inteltectuettes.et les facults en plus ou en moins, modifie lgrement, attles circonstances facilement d'accorder l un motif que c'est nuantes (1). suffisamment la D' Mattei, faite parle Ccttedernicre prouve rserve, ,t M.utci. C~. dM~ 26 aot !865. pas des assez de son libre
M2
PATHOLOGIE
SPCIALE.
attentif et a un examen particulier un avons observ, Nous pour' notre part, une apprciation spciale. leur grossesse; alines devenues de femmes trs petit nombre pendant de contrarits incoercibles, la suite de vomissements quelques-unes, ont t enceintes, de se voir de nouveau du chagrin surtout diverses, les derniers dans elles ont pu se rtablir d'alination mentale; prises aules autres n'a apporte l'accouchement mois de la grossesse; pour dans leur tat mental. cune amlioration de )a gesau travail se rattacher Suivant Marc ( t), la folie qui parait ncessit de soumettre chaque cas tation
du
ou troubles vont
en recevoir
mois, pour
sa cause
croitre
excitante,
ensuite
ne
dbute
quatrime
progressivement,
les mois,
trs
marqus
seraitla mentale
forme
les formes
qui
dpendent
les proportions
suivantes MctMt'otie.
M.'tnic.
M.:) p. )00.
:!).
)0 S Parmi mis me pose donc Le les faits nombreux que Marc nombre survenu
Dc!ir~ syst')))atistohronifju' t'amtyste gen(''ra!c. a pu tudier de cas o ce point de vue. ait l'accouchement le plus transforprodoit
mme comme
aggrav tat maniaque l'avortement, violent; plus ou moins de la folie des femmes de guerison grosses, moyen s'tait rprouve. lev dj contre cette
svrement
D'' Cerise
vu employer en Angleterre. Dans qu'il avait aux suites de l'avortement, succomba, la malade d'observer, de l'tat mental. la moindre amlioration se ft manifest
bien plus, chez les alines, est habituellement La grossesse, normale; restaient bien pordes cas o des femmes, tant qu'elles on a observ cites a faire des fausses taient sans cesse couches; tantes, exposes accouchaient tion mentale. heureuse, le dsordre auteurs de ta grospar quelques elle est des plus contestables. mental, la gurison de la folie par h' exceptionnelle il dit, avoir vu, au contraire, Pans, )8&8. beaucoup admise au contraire a terme, lorsqu'elles taient prises d'alina-
FORMES
SECONDAIRES.
FOLIE
PUERPRALE.
5M
seulement
s'aggraver
dans
de nous Me par a
enceinte et qui devint de nymphomanie, de l'tablissement de Stphansfetd. tundioration, vu -a folie s'aggraver par le fait de la grossesse
aprs Cette
et de l'accouchement.
de tagrosdans les premiers temps Les psychoses qui se produisent cettea qui surviennent plus moins sf's~' ont un pronostic grave que sont mois et les rcidives de quelques est en gnral tard. Leur dure les autres grossesses. pendant frquentes Folie proprede l'tat puerprale Deuxime puerpral. priode non seudit comprend L'tat dite. proprement ment puerpra! les modifiencore mais du ftus, de l'expulsion mme lement l'acte de du travsi! la suite ou gnrtes qui surviennent p:)Lti"ns locales ont de la gnration moment oh les organes ta. couchcment jusqu'au normales par la gestation. suspendues repris leurs fonctions est celle qui se dveloppe dite, L'alination puerprate, proprement l'accouchement, jusqu'au ou cinq semaines dans tes quatre qui suivent ou la ou jusqu' de ta menstruation, t'poque rtablissement rgulier si la vritablement un tat est devenue physiologique, tacta.Uon, t'cmrne allaite. les femmes les causes qui prdisposent d'numrer )t est. inutile du tratrbrantes les douleurs l'tat puerpral; aticnation pendant qui t'anxit l'impatience \ai! de l'enfantement, qui les accompagne, de mme les mouvements souvent les femmes, ce moment domine tcttes ne peuvent t oh~-c qu'elles retenir cet Si l'on y ajoute crchrate. dc\( itation sont excessif les causes besoin puissantes de sommeit
interrompre les nouvelles accouches, et que viennent qui tourmente et d'anmie l'tat de nouvettcs douleurs, profonde :) < haquc instant on comdu travail, la suite survenir )c' h<-morrhagies qui peuvent morbides les tcmcnts sont nombreux qui viennent combien prendra dit le profes<' Pendant le travail, cette disposition spciale. a~raver dans tout le une modification snu importante Na'getc (i), il se passe de de la femme, nerveux systcme qui se fait voir par te changement les plus Les femmes son ( .n-actre et par tes motions qui l'agitent. alors et deviennent pusittadivaguent .s' ft-ccs, ies plus courageuses, le regard les yeux sont hagards, est attre, nimcs. La physionomie du ta troisime et la quatrime priode H\< mais c'est surtout pendant accsd'alinationmeniate. vritable hu\tu) quf'cettatressembteun le l'accouchement on voit, dans normal, auteurs Suivant certains et perminutes, d~hc survenir assez quelques pendant frquemment f, .i'ge)c, !'ra<7epr<!<t~Me~e des accoMe/teMM~. dition. Pans, tSM,
SM
PATHOLOGIE
SPCULE.
sistcr ou
mme suite
des du
heures passade
par Ce dlire
moment
de
du
col et
manifeste
pres, ~'a))s;
mdecins
le cas d'une Ktug rapporte A l'hpital de Berlin la suite d'un accouchement qui fut prise, d'une laborieux, agitation extrmement au violente, aussitt point qu'elle cherchait, aprs avuir saisir son enfant accouch, Cet tat d'agitation pour t'trangler. dura environ tout coup quatre heures, comme puis elle se remit si elle sortait d'un rve, demandant ta gardienne des explications sur ce qui s'tait On comprend difficults pass. de quelles l'apprciation semblables accs peut prsenter en mdecine lgale. Le travail de l'enfantement, sa dure, ses difficults, les vives douleurs les hmorrhagies qui l'accompagnent, ou moins abonplus dantes, ment exercent sans doute une inuuence de ia prdisposition A t'atination; un rle bien autrement jouent important maladie le chagrin, la honte, ta misre, etc., tettcs sont tajaiousie, les causes habitueUcs a trouv sign&tees par tes auteurs. Esquirol que tes influences sur le moral sont quatre fois plus nombreuses agissant que celles qui ont une action physique. Parmi les causes on a cit les carts de rgime, physiques, t'imprt'ssion du froid, qui aurait dtermin la suppression des lochies. L'< dans la production de la folie puerprate, joue, un rote considrable. Rurrow a cherch dmontrer au moins que la moiti des femmes atteintes de folie puerprate une disposition prsentent hrditaire. D'aprs Sur trente nes soit le docteur malades la suite de He)ft(de que j'ai couches, Berlin),iaproportionserait observes Stphansfetd quatorxe avaient des p. i()(). at devenues atifparents atin.s, dt':M) sur !e dveloppepuissante mais les impressions morates dans la production de cette
46 p. i0().
insiste tout particulirement CampbeU Ctark(l) sur )'n/t'c<)oM, qu'il considre comme l'une des causes qui peuvent mme en produire, dehors de toute la psychose prdisposition, puerprale. Cette toxmie peut rsulter i t)e la diminution, des modifications ou mme de t'arrt des scrtions et excrtions de ['organisme suc intestinal, urine soufbite, vent atbumineuse, lochies, tait) 2"f)e l'absorption de la sepsine, au'ecprovoque par les nombreuses tions de la matrice conscutives aux couches; 3 Des processus de fermentation; ()) Campbet!
jui))et ))!87/
Ctark, /'aMo/<~y
or pM(.'t'pf;~t/ ;Ma~
~oM;-?)fi/ o/Mcn/a~
~t-~f)~'
FOUE
SOS
du de l'alcool, exagr emploi comme trop exclusives danof (<) considre Le docteur (de Moscou) et de Cramer(de en Allemagne, de Hansen, Prague;, sur l'act~s th'-orics ce il pense de la folie puerprale; cause que comme tion toxmique sur l'orgainnuer morales les motions qui viennent sunt surtout sont dpriet nerveuses dont les forces physiques nisme de la femme couches. tn~'s parles consisuivant doivent Idanof, tre, Lf-s grandes sanguines pertes surtout parmi un facteur frquent d)'!)'es comme tioiogique puissant, des grandes la classe et dans des campagnes pauvre ics habitants d'une il suffit, a t abondante dit-il, Ytth's. Lorsque l'hmorrhagie si le sujet est prsurtout la psychose, fort'' motion pour provoquer mentales. aux maladies dispos !e observes dans les psychoses cet auteur, )';n rsum, d'aprs se varies ont des causes qui peuvent cours de la priode puerprale diviser en deux qui qui groupes prdisposent produisent. catgorie on doit classer i" t'hrdit, qui a une 56 p. iOOdescas; de la complique ~) Causes A; Causes Dans tx's
la premire
dans t'observe puisqu'on importance grande l'influence se rapporte a cette catgorie galement couches. et des premires Compare a celle des prf'micrc grossesse dans s'observe couches des premires t'influence 'nchcs suivantes,
des cas. moiti 45 p. i<)0 des cas de psychose presque puerprale, au premier doit tre place l'infection Dans la deuxime catgorie, le remarque Ctark, peut comme infection, Campbett rang, mais cette tts qu<" ics reins, soit des autres soit de ta matrice, organes, provenir sur ce [<-s intestins, etc. Ainsi '?0 p. 100 appartiennent l'infection et quatre fois de la matrice soixante-six chinre !'infection provenait morales des cas, des motions fois des reins. Dans plus de ta moiti fortes avaient eu lieu concurremment. phj< ou moins les comme le fait le docteur idanof, que, d'aprs Il est remarquer, des la proportion des tablissements d'obsttrique, comptes rendus iOO. une moyenne atteint de la matrice de89p. houhh's puerpraux trs on verra des total couches, Si l'on considre le chiure qu'un de uvre et en gnra!. ont t atteintes de femmes nombre ~rand les cas de psychose et que, nanmoins, puer'iinft-cUon puerprale, tre condoivent donc morales Les motions p' rah' sont assez rares. l'infection ette seule une action si't.'rRs comme puissante. exerant la psychose. des cas dterminer la plupart n aurait pas sufti dans la priode puerppendant Quoi qu'il en soit, it est indispensable, )) t'ifn~~ (de Moscou'
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~fM.'CM,
5M
PATHOLOG!E
SPCIALE.
la femme aussi bien de toute cause d'infection que raie, de prserver il est de s'est produite, et lorsque la psychose des motions morales; de procdcr lucider dfinitivement toute ncessite, l'tiologie, pour soipneusement tous les autres l'examen organes, et d'explorer gyncologique d'infection les causes pouvant externes. C'est ordinairement avec attention d'un provenir
d'organes grand nombre Dbut de la folie puerprale. au dixime l'accouchement, jour aprs en train de s'tablir, observe qu'on de la folie
puerprale. On trouve comme plus nu moins longtemps symptmes prcurseurs, de 1 inl'invasion de la maladie, une irritabilit avant extraordinaire, la figure anime, le regard de la cphalalgie, brillant, sommie, expridu lait diminue, la scrtion mant dj un certain d'agitation degr s'arrte tut mme; Cet tat peut le pouls il y a de la constipation. ou non d'un mouvement tre accompagn et tranquille, tantt il est petit reste faible fbrile; tan-
mais c'est surtout humide, peau peut tre chaude, des bourdonnements feur se porte; on constate parfois langue d'abord l'gard Lorsque est blanche, le ventre reste mcontentes, de leur enfant, celui-ci revt sche silencieuses, puis le dlire une forme les souple, et tmoignent
malades
plus. on voit
diverses
tat
brusqued'hbtude et les
plus toute-
de frquence, fois, par ordre varits du dlire systmatis. la suite de l'tat puerpral
la manie, la mlancolie La dmence qui survient est assez rare. Esquirol cas. a trouv puur
que huit fois dans quatre-vingt-douze Schmidt (i), cit par Krafft-bing, ra)e proprement dite (suite de couches) tes formes d'alination t~.H p. )00.ff)nie. ;)') .').o ;).~ ) Suivant moins, on Furstner pourrait Schmidt .h-t/t. les /ta~MC)M<:o)ii; les mentale
la folie suivantes
puerppour
les proportions
AtctancoHc. !)rtire syst)''M).')ti'i< Stupidit ((ttnenccai~u' FoHe cit't'uiaicc. sont si frquentes baHuciuat.oires. des que. pour le les Pour et des
hallucinations
y. /c/<
FOLIE
PGERPRALE.
S07
1'~M ek l'tat on constate inconscient, d'angoisse, Ce qui frappe, de la mmoire. les perturbations rpt~ la distraction, de et le trouble de dmence profond c'est te caractre dit KrftH't-Ebing, (t). la conscience, qui sont dus l'puisement de diffrents des caractres La tante ne prsente pas, & vrai dire, des ides est le dsordre observe d'habitude; ce))\ qu'un cependant ne l'ohserve est plus violente l'excitation qu'on gnrale p)nsintense, dYm~M~des cas, et elle se complique plus souvent dans la gnraiit se Les malades et d'ides rotiques. .w~ h-rsistihtes, dangereuses, au de mettre viennent de l'enfant & l'gard qu'elles tivrent facilement, d'tre raison violence redoutable quiontleur monde, a des actes d'une tienLes discours maternel. du sentiment qu'ellt's dans la perversion etc. Lorsqu'il se dcouvrir, y a elles cherchent nent sont obscnes, rmission des de tte, une de malaise gnra). nous ).n wp~co~'c caractres plus accs, altration il est des a aussi assex traits commun plus ou d'observer moins de marque, la pesanteur et une sorte
tranchs
expression remarquable traits sont profondment rets. et particulirement et les tendances homicides cotie, comme Pronostic. dans Dans
des des cas, otMr dans la plupart paru, une revt La physionomie que d'habitude. et les est amaigrie la ligure de sounrance natudes sentiments La perversion altrs. sentiment au suicide des des de la maternit, ont t observes accouches. se du fait assez rtablissecas, la gurison celle-ci prcde Kraepelin,et des tats les impulsions dans la mlan-
du
la manie
nouvelles
voir il n'est rapidement; ment des fonctions physiologiques. suivant sont plus graves, Les mlancolies Eih sont caractrises par une tendance etc. :u tes impulsifs, suicide, meurtre, Troisime de l'tatpuerpral priode La folie des nourrices des nourrices. accouches. que ('<['' des nouveltes Mais, t'tes comme le fait remarquer allaitent leurs les femmes Marc,
plus
Folie delactation. priode moins est de moiti frquente il s'en faut de beaucoup que d'autant diminue
comparaison. t importance de cette les cas de folie survenus pendant les uns se sont produits '< <t'~ semaines tement. de la lactation, Cette circonstance les autres serait
et cela enfants, tous Circonstance remarquable, se partagent en <M.r l'allaitement dans aprs importante les huit six mois ou sept premires d'allaiau moins
car si les faits du premier ~ifju'' groupe a t tat puerpral dit, les proprement de la lactation des forces qui rsultent V~ir S<M/)Mt<<c/M)'a.n'Kt?HC,
autres prolonge.
p. 337 et 339.
g08
PATHOLOG!E
SPCIALE.
dans
ce dernier
avec
les
dbilitation,
malades
a trouv
tes proportions
suivantes Mau~.
DCfnf'fx'n ni~u'
f'andysic
g~norate.
suivant lui, tardivement, se dveloppent, pas avantle Les psychoses n'est pas dfavorab!e; le pronostic plus grave cepentroisime mois; dure di testeur moyenne dant que les folies puerprates proprement est de neuf mois. avec hallucinations formes dpressives Enfin, Kraepe!in.)es d'aprs et comportent de l'oue sont plus frquentes maniaques que les formes un pronostic natureth'mcnt ptus grave. suivant KrafTt-Ebin~, Les folies, suite ~'Ht'<M~, Avortement. elles se caraccomme des folies puerprales; doivent ctrc considres de la vue les convulsurtout trisent multiples, par des haUucinations est favora)')' Le pronostic assez sions sont frquentes. galement dure de ces psychoses unemoycnnc paravortement H.ippingdonneta de cinq mois. Otshausen (2; a particulirement Cette puerprale. trente parmi onze ses fois tudi dernire et un les rapport se produicas sur cinq perclampsie.
de ice/am~tc avec la psychose rait dans le sixime des cas d'ctampsie Ii aurait cent quin/.e trouve, d'c!ampsie. sonneHes, Simpson des femmes sur deux cents cas d'clampsie, avait
t'atbuminuric entre le rapport dj fait remarquer enceintes et les psychoses. dans les anccttons observer Les troubics que l'on peut psychiques Suivant ou chroniques des reins sont, en en'ct, hors de doute. aigus dans certaines observe a ceux qu'on ils seraient Binswanger analogues Ces alcoolisme chronique. intoxications saturnisme, morphinismc, sont en tout cas fort ou chronique, causs troubtes, aigu par t'urmie de dcomce sont des intoxications par tes produits provoques rares; nutritifs. des changes provenant position dans [' se produisent Les psychoses t'ctampsie aprs qui arrivent au quadu deuxime suivent t accouchement, jours qui premiers les se montrent o d'habitude c'est--dire avant l'poque trime jour, au rveil ordinairement qui elles succdent, puerprales; psychoses aussi un jour aprs souvent suit le coma ctamptique et surviennent 7't-at/f de la folie ~M/(-MM<~MC<'t~f. f)i Marc. Par~, )M;.8. y~ (jc&ur~/t. M~</ G~tfM~ (2) OtshMsen, ~ff~c/f'. des MOMM//<(c<<w/t~, XX), fasc. 2. t't~.
SYPH!t,S.
SM
La folie, suivant a une marche Olshausen, ctamptique. un caractre non fbrile, hallucinatoire trs proprsentant ai~u' et la gurison sont trs rapides c'est pour cette rainonce. La marche des cas n'ont dans son que la plupart les asiles et pas t observs de psychiatrie. place dans les tudes qu'ils n'ont pas trouv Rsum. L'auteur que nous citons qui divise de la manire directement 2" cellesqu'il et sans suivante d'une dsilsions les psychoses puerprales au'eetion puerprale fbrile, gne sous le nom i celles dpendent
ce groupe rentrent les psychoses de la grossesse et de or~:miqucs;dans et une partie de celles qui surviennent la lactation la suite de couon peut accuser des causes ches. pour lesquelles hmordbilitantes, 3" enfin les psychoses etc. rha~ics abondantes, par intoxication, dans l'urmie suite d'f'c/~ntp.e, et, exceptionnellement, sansclampsie. suivant la pyohmie Ce serait surtout, et Westphal, aprs puerprale t'en'iocardite Traitement. peuvent rsulter ulcreuse On des de toute moyens l'atos, qu'on observerait des indications nous que un rgime psychoses aigus. les comprend considrations cause irritante, quelques thrapeutiques qui venons d'exposer. tonique, des spiriquelquefois tels sont les
calmants, le chloral
moyens principaux qui doivent l'autopsie Les lsions trouves variables. per;de sont extrmement
une turgescence y avoir communment ou moins intense, cas et, dans quelques u<n' exsudation de nature hmorrhagiquc
2 svt'ntMS
tre une source de syphilis peut d'inquitudes, d'humiliation, morales vient le diverses, peines lorsqu'elle par exemple apporter tr~hte et le dsordre au foyer de la famille. Elle est par sa nature. la cause de chagrins de diverses sortes maladie, plus que toute autre et de n'gt'ets 11 est peu d'tablissements incessants. qui ne prsentent des exemples de cette espce mda.nremarquables d'/ty/)oc/tond;-',dc cdie inquite a dsigne, avec assez de ju.stesse, sous le nom qu'on de ~/p/tt/<o<M'. ~'us nous souvenons bien curieux dans tous les ics excrtions, A p'tniuin' sur "nm run tat Mais, de cette dtails avoir entendu citer par Kicord des exemples s examiner toutes
!)
bien propre assombrir l'existence et etc..disposition le systme crbral une atteinte de dtersusceptible d'alination. de cette cause morale, la syphilis peut agir directe-
en dehors
5i0
PATHOLOGIE SPCIALE.
imm son influence dans quelques cas, on peut attribuer ment, et. du dlire. syphidiate ta manifestation Quels sont alors les accidents la folie ? dterminer qui viennent liliques d'une senila solution les difficults On comprend qui environnent de l'observateur t'attcntion combien aussi On conoit blable question. dans certaines circonstances, doit tre exerce pour ne pas confondre, individus atteints se sont livres le rsultat d'excs quelques auxquels triste avec celui produit par cette de svphitis, qui est uniquement maladie. On cas, n'en rares doit pas moins reconnaitre action que cependant, sur particulirement intellectuelles fonctions hrand, devoir a fait, a ce les qui tre rsumer son porte les diverses et morales. dans la syphilis, quetque-, et nerveux, sur les centres cerveau interne, dont des charges le D' Uiidt'nnous croyons que la. nerveux
intressant un travail sujet, ides (i). principales la science, dans font autorit une cause d'alination Trousseau et
admettent d'accidents
Ricord ~s, (2), Vidal, et Jessen, Hsmarch etc., ontu)~ tre une des c'n)d'atination peuvent agissant de divcrsf's
squences de l'infection On doit considrer manires. duit d'abord Ricord admet chez, certains
syphilitique. comme maladie cette l'influence que, sous sujets rencontre la l'il
les phnomnes qu'on de tion de la motilit, le visage terne, moral, Dans une ce cas, chlorose action la syphilis spciale. n'apparait
il se prosyphilitique, et tous du sang, un appauvrissement l'altraen gnral, dans la chlorose l'affaiblissement les douleurs n'agirait manifeste physique et etc. rhumatodes, dterminant qu'en que
sensibilit, teint,
porte lorsqu'elle luicrbral et sur le parenchyme du cerveau sur les enveloppes suivantes crbrates les lsions qui viennent mme. Ici nous trouvons mentales des affections rendre suffisamment symptomatiques. compte Son Telles sous sont les les diverses espces de priostose. que Ricord a dccrit'-s et et p~!< de p~-to-~o~e~ ~yMO)'e~, ~MMf'u~e une production tantt lieu tantt de la suppuration, qui donnent pour de liquide sro-atbumineux, qui va peu a peu en s'paississant de rsolution se transformer en une substance susceptible gommeuso, une tumeur ou qui dterminent panchement par suite d'un franche; etdonncr en tissu osseux, se transformer qui peut lui-mme plastique noms U ('~ (: (4) !8.')7. Hi!d('nbr;tud, T/tMf, Strasbourg, 8' Cdit. Pm'is, t804. Trousseau, C/tn~ue wM~CH/e ~f /M<<ni?u, ifMf-la sy/i/tt/M,;)' 6dit. Pat-is, t8C~. tUcord, ~e~e; de ~< ~~7~ l'aris, )8f!. Yvareu, ~aM<or~oje~
FORMES SECOKMtRES. naissance de [os, scnb'nt ment t;tnt"t Le dcnn'nt mort l'exostose par d'ailleurs une une 1)' couche tumeur rgulire. Sandbcrg, base cit atteint du finit piphysaire avec corps
SYPHILIS.
5 1
d'abord (i); celle-ci, indpendante faire lui. Les exostoses syphilitiques prrarement un volume tantt eues forconsidrable; osseuse la surface de l'os, peu paisse, dpose ou pdtcule leur surface est ordihmisphrique d'un l'autopsie de syphilis, une exostose crne. chez un individu Rayer a rencontr, crbraux une tumeur divers, gommeuse, par Flemming, antrieurement trouva
n:u!'ctnent
d'accidents
le ramollissement La dure-mre, croit tiu~'r mninges dt'U'nnine Si pour syphilitique cerehrat? dit't'ctH? peu la
du crne, et qui avait dtermin l'inflammation et de la rgion du cerveau. correspondante membrane fibreuse, peut tre primitivement atteinte.
d'un travail possibilit des phlogistique spcial sous l'influence de la syphilis, travail celui qu'elle analogue dans le prioste Heu la priostose pour donner (2). les os du crne, si pour les enveloppes du cerveau, ta lsion parat La peu douteuse, exerce-t-ette restreint le cas en d'une arrire dans en sur est-il le de mme parenchyme la rponse d'observations, pour l'organe une action parait
douteuse. d'accidents jeune fille atteinte sysuited'une violente. encphalite du ventricule latral la gauche, l'tendue de quelques en lignes, une petite caverne dont d'un enduit un produit mdicale syphilitique, rougetn'. de la syphilis de
H'-mming(3)
phititiqucssecondaircsetdcdceala A l'autopsie, on trouva substance un<' masse tes parois crbrale d'aspect taient
transforme,
C' itf'dgt'ncrt'scence secondaire. Laltemand Ludgcr Pans l'observation (tans te cerveau, cd observateur
ct, se trouvait lardac; mamelonnes et recouvertes du tissu lui a paru tre a prsent la Socit d'une tumeur prsume a t't-xamen qui fut soumise
d'mulation dveloppe
a galement
tunt~ ur gommtiusc ancienne, Kir<H-d et Cullerier ont rencontr et prsent de mde& l'Acadmie cint dt!s noduh's dans le corps stri dans un syphilitiques dvelopps < <~ dans un autre cas & la base du cerveau. connat duiha~ dans travaux tes du mieux aujourd'hui centres nerveux 1~ Lanccrcaux(4) les et que la syphilis peut proil sufnra a ce sujet de se reporter et du Prof. Fournier. La syphilis lsions
)! Athurt (de Honn), 0~<~At/<M. t.S5~. U.tycr. /tMK. de <ft'<t;)., dccetnbte )< mtin~, /M~yt<' Kn(/ ?7<c/'(~. (/<-r ~y<)~ (i L~accre~ux, yrci<M de la syphilis.
tt)j9.
~}2
PATHOLOGIE
SPECIALE.
une cause de sera et qui provoque qu'elle mais ce infectieuses, des maladies ou & la manire psvcho-nvrose, les diffrents pathologiques processus sont plus souvent beaucoup encphalites, des troubles (gommes, psychiques l'origine qui sont des vaisseaux, etc.). altrations davantage. pas prolonger De ces considrations, que nous ne voulons ou de ses du cerveau de nature syphilitique il rsulte que les lsions varies d'alides formes avoir pour consquence peuvent enveloppes, peut agir par l'anmie nation mentale. l'attention soit fixe de il est possible dont autrement cet gard, puisque. heureusement modifier Il n'est par certains que pas indiffrent un traitement appropri, tats
le pronostic pourrait faits authentiques citent plusieurs dfavorable tre antisyphilitique. mentale d'affection par un traitement guris des formes le plus frquent Wille (1), le symptme le docteur Suivant consiavec perte est une dmence ~oyn?M<o<' d'alination syphilitique ou de richcssf. de grandeurs mais sans ides de la mmoire, drable de dpresd'une priode prodromique tat trs ordinairement prcd psychopathiques et les auteurs sion hypochondriaque. mtancotique toutes les selon lui, revtir peut, L'alination aigu syphilitique avec l'tat souvent elle alterne mentales; des maladies connues formes mentionn intellectuel plus haut et d'affaiblissement de dpression df des en outre, existent physiques symptmes toujours Presque de l'un ou ou hyporesthsies tels que crbraux paralysies troubles convutd'irritation, nerf crnien, phnomnes hmiplgies; de l'autre ici la ccetc. Il faut encore ajouter tremblement musculaire, sions, aussitt aprs l'infecpeut clater syphilitique et apo d'accs elle est prcde piteptiques insensiblement; elle se dveloppe a la suite desquels plectiformes, de furieuse de manie la forme sous elle se prsente enfin, parfois cas les laies Ce seraient ou de mlancolie hallucinatoire, aigu. dlire et une insidieux un dbut a le plus souvent L'an'ection rares. plus de dmence sous forme progresive. marche chronique, suivants les trois groupes qui ont admet pour la clinique Kraepetin din'rents procest dcrits (2), et qui sont bass sur les par Heubner par la p;T//<~ produite sus pathologiques /'or/;<e, due l'irritation est surtout du cerveau, la convexit les ncoformations gommeusesde aller ou de l'irritabilit pouvant caractrise par de la dpression et la diminuent violente. l'excitation L'intelligence jusqu' et des attaques des troubles pileptiques. il se produit aphasiques de lsions des les cas ou il s'agit sont runis Dans le xecoH~ groupe ()} \Y'i!)< Af~o~'f .w /<t syphilis </<~ ses ya/o' (2) Hetibnp[',X~wMf'n'< H<M'/< \'ot. t). ~ff' /M ~Myc/tMe!. Zurtcb. caractristique, phaie L'alination d'origine aussi mais souvent tion etc..
FORMES
SECONDAIRES.
SYPHILIS.
5i3
arnenantle a cot
rtrcissement de l'affaiblissement
et des paralysies d'apoplexie attaques de ces ictus crbraux, certains les troubtes qui suivent at.'it ressot'Ur des tats et qui sont caractriss ou moteurs, par pasp~. hiques a t'ivresse,ou assez semblables d'inconscience par des tats de sa~'fs Le ~'s<cm~'0t~ du coma. devenir pouvant ta paratysie ~nrate. [..s :)s anatogues le rote propos de cette dernire maladie, ~~us verrons, <~)!!n<')ence comprend tiologique
du F!. ?!. SyphHis '-);r<-bratc. Parntyaie <'on)['t'-tH du m"tc"r ft<-)it:)ire Ctxmnun des )t)tM'')ps t. 'jrt.'it ~<o~/<.~<<'<tM<<< Myt/r'~?, t-auscs paf)fiparaiysic et dusphim'ter'te ririsj; ttf~t' de la pfn)j)i''tc, drottintern'tccommodMtpu)ri doses ntassives. de .;u. rison ()!<r t'i~durf pf'tftssiutn ittt)~)) tmtt jom' par la syptntm auteurs certains p.t- comme
un< attection syphititiquc.
nous faire
ne doit gnrale
Lr'oo~dt't'atienation
.Ut~tt) nese, sur ta prsence et sur tasymptomatotogie fm pttysique etc., comme ptosis frquent, on ne peut Trs souvent, poser qu'un p-~hiquc qui lui est propre. )e en tout cas, torique n devient <h:t-:tU)Stic de prohahi)it< certain, tes troubtes fait hiuh'toent psychiques. disparaitre antisyphititique cas ou )a certains favorable dans L' /7r'io.<<c doit tre rserve des existe et sans complications, grave torsqu'it j"\ !u's'' c~t primaire
i'AU'~KT.iVa/<td(C<MM/~f;
:,)~
PATHOLOGtE
SPCIALE.
iocatises,
des
attaques
qui de~e,
svit
surtout
dans
la vaUe souvent
du
se comptique
!.a pcHagre !<<Y/rf7. pasesscntic)~ ~'<;H //<a~~<'). qui ne diffre sous te nom de A'c'e'r~ (/~ ~4//)c. ?Ka~ (~ connues ment des maiadies M<a/ 7' sm/M /~M ~A'.< /h'/Kr/<')', (~), porte particutierement trois grands systmes de ~conomie. La/aM caractristique qui au'ccte pnncipatetncnt le cou-de-pied, le visage; mains, quetquetois mains un aspect comme ceiui d'une raboteux, pUquequetquetbisde p)us ou phase s'atrop!tie <'n/e.<
dian'he marasme,
un exanthetne prsente les poignets. le dos des t'erytheme patte d'oie; donne itse :)u\ com-
buHes, moins
et il est suivi
de desquamation.
de pousses erythema.teuses, longue et prsente un grand amincissement (!<). La w~/w'~ une est. aussi iesee. tt en rsulte des doufeurs abdominafes,
de t'amaigrissement. des membres, des et., comme conse()uenee. sreux dans infiMration
opinitre, i
!e
panchements
se manifestent etc. Des accidents cavits, graves plus ou moins comme de !a tsion du~ys/c/M~ enfin, f.(~ro-H<t/ (4). t~n consquence on voitapparaitrc mme temps quesurviennentdes douteurstombaires, infrieurs la lsion de la moeHt'. )a faib)csse des membres qui indique les On trouve chex mouvements quelques dsordonns, une pellagreux ce qui donne sorte & leur de tremblement, d~'s dmarche un cachet
des mouvements h's caractres choriqucs. spcial, qui peut prsenter Au point de vue psychique, on observe au dbut une apathie morn' des impu)si"ns une tristesse des ides de suicide, profonde, quelquefois considre le dsir (:'nr''n homicides (H~a?:co/' ~e~a~)'<;M~e). Strambia de ta matadie, d'ou le nom le caractre de se noyer comme propre de dpression ~<'o~!n<c qu'i) a vou)u lui donner. A cette priode une excitation cde bientt une agitation intense, plus ou moins niaque avec d'/f' sucma-
rehou de nature d'ides de grandeur, prdominance et qui mne insensibfement un tat de dmence gieuse. puratytiq~ du mais le dvcLe docteur Rousse) a i'usage Thophih(5) attribue de cette ma)adie. ioppement ~)V~rp.M~~etC.~uewiM~A~M<MCM~
f't.u-is.tsa?.
M<'<e~/< ;) LfUjd~'ui'y, ~'MMM juin !X6~. (:) R~yutf'nd, ~~H. df ~rMt<o~. t88~. Insi~~ns rLlie /'e//<)'n. ~Ics h'si~nii f; Ln 't'Cicr,ek ~e I3crlin, t8!M) l9J:tj trrnenlr ;< Lanurelle., mce))e, d'npn'") r1'ri~rs Tuc/ck l'e.llnrlrn, Bet'iin. prcsentc '!cs cf~nbin~'cs et fitscifu~es )e.s troubics spastnodifjuei! ft pa)'.iL)ytn;ue'< pn'd<))ui))t;nt, (n[n('hst;'r\'erfdtpasd'at!L\u~,[[in[t.;rc)M!i<t'r~st'dt'('0[''l()nsj)()stt'ripurs. i8(!C. P )' (5i Th. !i)'us!ici,y~~'<p<r'
FORMES
SECONDAIRES.
FOLIE
PELLAGREUSE.
515
dit
avoir
dcouvert
une
maladie
du
sou.mifcsterait
gtvniers ~i). ).
sous le nom de Mrconnu parasite de tapettagre, ne suivant lui, cause principale le grain est plac dans les et lorsque ta rcotte
tiihort
et
Ferrus
ne
l'influence adun'Ltcnt \()us nous rappelons <'<)))' de Mitan exprimer etc., semblent d'h.dit, rc~tabte pattvt'c. Dt-paut aexpos, des t unsid'h-ations il est auxquelles du i i/usage atlection,
des mdecins qui pas l'opinion partagent de la pellagre. du mas comme cause productrice en cher du Manientendu le mdecin avoir cette surtout s'attaque la Socit sur ou atteint opinion prsider presque d'mulation la pellagre. de M~'<, que des conditions au dveloppement uniquement de Paris Voici n'est de misre, de cette la classe
qui devant
pas
de la pellagre la cause principale ni mme unique les faits qui dmontrent que la On ne compte plus aujourd'hui fait usage chez tes individus jamais qui n'ont Hf'U.turc peut apparattre <)u mas; la faut chercher :1 (.st dans des conditions qu'il plus gnrales eau-' 4 de cette maladie; tout ce que l'on a dit de la propagation exagr maladie du cette nos dpartements pyrnens: assez une exception rare, ce qui s'explique par encore est parfaitement seulement met le rcolter lorsqu'il qu'on t't] a beaucoup du ~'rderamc dans ma)-, constitue [e~ia mt. qu'on
pour le conserver; prend faut des lois de l'hygine qu'it application de ta peitagre ~). denumder l'extirpation du .S/Mt'tMnMm Lussana (3) croit a i'innocuit L professeur FiHppo lui la ce ne serait v.'rdet; pas suivant appet'' vulgairement rt~is. cau~<- 'h- !a peitagre. fournit mille pellagreux, t.~ )h)ut'tatic,ae!teseute, plus de soixante et qui du reste sont est <ie plus du dixime, annuett'' d'n~ ta mortaUt et par les prcautions honne C'est A une pathologiques prcoce par le fait d'accidents fait de leur maladie que nous citons (4). L'auteur un~i~cs dpendant rare dans les contres ou excessivement qce ie est i)'m:Hm<ct' chez des individus se dveloppe et que cette maladie n-"n. ta pettagre. s'tve leur atimentation. tf mas dans employ ~m ont jamais un <o.r<~' d<~ de ta pettagre, cause comme c~fthc ride d'admettre, ton-, ~stins une mort t!<60,t.XH!, ~?., .t~U~t, ~/fo~tC <'< ;)roy'/<<'M"'f~c.<'(.'t"n. no\. tSM). )h').:mL t/M'on w~MO~, 24 <<f~M'"< t' t.(~Stt))H, f~ ttc~iendraient atx-n~. '<< p''i!~reux Pt.m- T~!cxck. t" p.
33'
p.
5t6
PATHOLOGIE
SPOALE.
les classes aisccs mas, qui pargnerait, toxique soumise et qui, dans une famille, les classes pauvres pour frapper seulement atteindrait alimentaire commun, quelques un rgime ont une action De plus, les toxiques des autres. a l'exception membres tandis la faveur du te~ps, que la pellagre, une limite s'teint etqui toute la dure de la vie. Lapct!ase continue pendant t'ois dvctoppe, insuffisante. alimentation donc pour cause qu'une gre ne reconnatrait la maladie cette opinion: pourtui, partageait LeprofesseurHhier(t) tre ne devrait le nom de pellagre sous pas que l'on a dsigne une maladie morbide une entit spcicomme considre spciale, une dtrioration une cacAc.r< et simplement purement fique. C'est et de toutes de la misre de l'conomie, tente et profonde consquence des de la plupart de rsistance De ta, le dfaut dbilitantes. les causes une altration du extrieurs et spciales agents mal contre la peau se dfend devient son tour du soleil; le tube digestif les rayons contre tant inflammatoires enfin les testons, que dgnraimpresstonnabte et du ct du cerveau et l'alcoolisme tives que l'insolation provoquent des troubles elles tout le cortge entrainent psydes mninges, aprs la manie et tadmence. jusqu' chiques, depuis t'apathieettamtancotie les camen assainissant C'est en amHorant te sort des populations, en rpriet plus fructueux, le travail en rendant plus assur pagnes, la misre, et les vices qu'engendre mant l'alcoolisme que t'en parviendra tenace et ordinairement triompher de cette affection endmique. il affirme cette manire de voir; Batardini combat Le docteur que organes; lement les ouvriers qualit, dans les se nourrissent en gnrt de grain altr, de mauvais se dveloppent des champignons trs vite, surtout dans lequel ne se rapportt les troubles humides; que l'on observe temps o un veritaf mais l'alimentation seulement insuffisante, pas ne se dvelopperait La vraie pellagre que par t usagf empoisonnement. et envahi des du mas altr vgtations. par longtemps prolong est dtermine par une altration partipellagre cit-mme de ta nutrition, cause culire et profonde propar l'usage c'est une M<'o.r)'cQ~oM(2) qui peut tre compara longe du mas attr; mdecins a t'cryM/~Mic et les cas isols que quelques par exempte, vienet Billod, en notamment ont observs France, Landouxy En dfinitive, la nent galement se rattacher g < Les a~'pc~on~c~anMs sont des causes analogues. CUTANKES assez ra.red'ati.nation mentah'.
re''ueH)ica piu' Lion'iHf et StMuM f/ [OBhicr, /{M),! xw la ~f//<~v, M(M)M~, nov. )tt'?.')). chht)i<(u's. (9) Cette intoxiratii), pour Lotubroso. arait le fait de substances contenues dans le )<)&< tdtcre et par )MU)icr~crgaHisutM qui ne 8Ct'f~<')t pas nuisibles par eux-mf'toes.
FORMES SECON&MM8.
VOL8S TOX!QUES.
Si?
cite les dartres stationnaires, , ou longtemps rpercutes t~quirol la manie. Cette cause dtermin cnntme quelquefois agirait ayant vers l'ge de trente-cinq ans, et quarante-cinq plus ordinairement les anomalies de la dernire menstruation. c)u' les femmes pendant Anssi, ajoutc-t-il, des cxutoircs qui, taUot) ou ~ui&lain n'est-il en excitant pas rare de retirer alors de trs un dans bonsetTets point d'irrila peau, y dterminent salutaire. le vice dartreux
l'alination
fois de voir disparatre cette Il lui est arriv plusieurs .syxtjttontatiquc. d'une dartreuse dont le la rapparition dernit'rc, grce ruption rcemment. malade avait t atteint cause tait exnous ait dmontr l'observation que cette Quoique ~fous nous croyons doit tre admise, Ct'ptionneHe, cependant qu'elle avons le corps tait couvert de larges plaques et qui tait en mme atteint d'une de ~<M')a;!M dt~/MM tHM~'ata, temps chez la dmence. alternait mano' ambitieuse tendant Cette aSection observ avec de congestion H n'gne dans priodes crbrale. quelques des de stupeur, accompagnes de symptmes un malade dont
ce maiade
en Scandinavie, et particulirement contres, le nom de ~p~AJ de lpre, dcrite sous une varit t!), qui, dlirantes. de manifestations dans quelques cas, s'accompagne de lsions nerveuses sont Mais les auections cutanees dpendant beaucoup plus frquentes m'~trantrinnucnccdes M'st~ r et les diuerentes formes Dans les on nerfs connait trophiquesdans bien les travaux Bhrensprong de l'herps la production tudies on de jours. observe frnos de
mentale,
de la peau, des des troubles pigmentations quemment trophiques du vitiligo tenant un tat cachectique, ou-des anormales, ruptions du pcmphigus, etc. S L n certain roi~nt
cun\ etc.
tODS
TOXtQUES une sont particotiele plomb, le mersont bien connus, observer de action
nombre sur
fcheuse
Saturnisme. nous dirons seulement d<s complications contusion mentale accompagnes des attaques s'tot
M~-ntmp
on peut habituellement
d'hallucinations
d'excitation et de dpression, priodes ou etalternant avec des tats comateux accidents des sont facults ils chroniques: morales et intelMt'<.
( Oaniettsen, TT'ai~ <~f/a .S~<'</a/~f/'(/. Pant, tt8. "'t' 'M. et f/p c/t'. ~ra~, de Jaecoud, art. L~PM. Paris,
')t8
PATHOLOGIE
SPC!ALE.
la diminution de la mmoire, troubles te fectuettes, etc., rappelant de la paralysie tableau clinique gnrale (t). le morphinisme et le cocanisme Xous dcrirons avant rapidement si importante d'aborder dans le chapitre s~'tM?~ l'tude de l'alcootistue. Morphinismepathologiques dr de la morphine. elle a deux origines. ment ques tude d'enphorie sous On dsigne sur l'organisme produits le nom de morphinisme les effets et immopar l'usage prolong Cette intoxication est aujourd'hui trs la crainte de la douleur, et la recherche suit
frquente. du senti-
Le plus souvent, c'est aprs l'injection, quelinjections pratiques par le mdecin que te malade prend rh.)hide la morphine et it en continue l'intoxication. l'usage jusqu' qui du morphinisme a t faite par Batt,Pic!tOn,Guimbai!(3), troubles de la motilit, de la nutrition, Les dsordres doivent psychiques et te tremblement, l'amnorrhe chez caitteusc; a dcrit trois par et de auteurs plusieurs etc. On observe (Levinstcin, dansle mor-
L'tude
chez
la parsie, l'impuissance ta femme. Les dents s'altrent. itse types l'lvation produit fbrijes des tats parfois une forme inter-
sche
de la tempvesprale et d'autres auteurs typhoMique. Ertehmeyer manire de voir. de t'amaigrissement, de ta diarrhe, parfois
thsie Les
constipation particulirement opinitre. L'hypen'sest frquente, ainsi que les nvralgies. sont les uns pas~<<ot'(~-cs p~ycA~uM produits par la morphine les autres les premiers consistent en hallucinations durables; en tats difficilement psychiques sont caractriss morales d'anxit, ou une somnolence est ils succdent tir durables, qui se rattachent un anaibtissemcnt surtout est dont apathique un abus momentan. au morphinisfnc des facults inh'tle
ainsi que la diminue, mmoire. Le malade ne peut rsister au dsir, au besoin qui te touril ment, il emploie mitte ruses mente; le poison pour se procurer que l'habitude lui t'ait considrer comme it son existence, indispensable existe une vritable des morate te morphinomane commet perversion indlicatesses, rage, le mari te cas d'une A cot (t) () (3; (4) souvent it fait des proslytes dans son entouvols fait des injections de morphine sa femme, on a rappoh' mre qui faisait des piqres son enfant g de trois uns. symptmes de dchance physique et psychique, il faut des
et
par la volont
de ces
V~'ir ~!)'a~t<' ~M!t')~/e, p. (i0}. Ertfnmcyet-, .Mo!<ni~M)<.t, :)'- cd., )tt87. Gtiiuih.'u), /.M MM'/j/t~omaMM. i'ftt-is, t8!)!. ~f~. Cp~r. Ze)<. t!~3. Leviustein,
FORMES
SECONDAIRES.
FOLIES
TOXIQUES.
St9
placer
de vritafiles
perscution est. ta les plus tes accidents dtermine de morphine L'ence brusque hallucinatoire un dlire ctater qui on voit assez frquemment graves t'a mme Levinstein dsign au dlire alcoolique. ressemble beaucoup ce dCependant, ~ous te nom de ~e~rtMM <<?M'?H.s des wo~~inomaH~. il dure moins un caractre longtemps surtout tire prsente maniaque de et les injections en gnrt), (t8 heures, alcoolique que te dlire seulement Dans d'autres le font disparaitre,. cas, on observe morphine des gmisde mouvement, incessant un besoin une vive irritabilit, del vue sont trsfrquentes. Les hallucinations de l'insomnie. sements, avoir pour conset absolue peut mme Entin, la privation brusque suivi de mort. parfois quence un tat trs grave de collapsus, tant les malades est grave, presque Le /M-oHos<c du morphinisme funeste. leur habitude de renoncer incapables loueurs la morphine de remplacer en i8'78, a consente /;w~wn<. Bentley, dfaest le plus souvent de ce procd mais le rsultat par )a cocane double d'une intoxication (moren prsence et l'on se trouve vorahtc, inconvnient. le mme duchtorat prsente L'emploi phin~-cocanisme). de deux manires tre du poison La suppression peut pratique le malade ne craignent mdecins brusquement certains pas de priver avec la plus grande toutefois en le surveillant de son poison habituel, aux accidents sans retard attention graves qui ne manquent pour parer et graduelle lente La suppression de se produire. presque jamais Mais de dangers et nous moins prfrable. parait beaucoup prsente a du morphinomane la volont dfaitlante il ne faut pas oublier que de sant est presdans une maison 1 isolement besoin d'tre supple
que toujours ncessaire pour viter les rechutes; it existe l'tranger.
la
forme
mlancolique
avec
ides
de
des tablissements en \)!emagne et en Angleterre, traitement du morphinisme. seront combattus Le. accidents de collapsus par
le
et surtout les injections de cafine, la faradisation, d'ther, nistration de la morphine dose modre. esaen en rsum, consiste, Le traitement du morphinisme chronique tant du poison (i'isotement tie)h ment dans la suppression graduelle et les exercices s.m~ nt ncessaire t'obtenir). L'hydrothrapie pour utilit. d'une incontestable des adjuvants physiques seront Obersteiner, de Copenhague Au Congrs Cocanisme. (1884), donnait rec~tunandant de la coca'ne, dj cet avertissement l'emploi d<; l'excitation de t'insomnie, dterminer que <(.Hc substance peut Ertensens. des diuerents et des hallucinations intenses -'e\u~)c. des de ta pratique les mdecins ntt'orc de dtourner me~ r (i) s'est ) !.r~nmcyer, .tourna) <~/~ )8M.
MO
PATHOLOGtE
SPCULE.
le premier
les
rsultats
de l'intoxi-
On peut distinguer ~'M.r /fM'ntM de cocanisme, celui-ci au morphino-cocanisme, btard, correspond frquent. On observe des hallucinations l'affaiblissement de perscution. Les hallucinations maux, malades et surtout de dans cette de intoxication de? troubles
de la sensibilit la vue, de l'oue, et des ides dlirantes hypochondriaqucs psychique de la vue consistent en images brunes taches d'hommes,
de fourmillement. de spciales de vers, etc. ils se plaignent d'tre couverts d'insectes, grouillement; avec une La psychose hallucinatoire cocanique peut tre confondue mais le dtire de morphine; psychose provoque par l'abstinence sensations toutes et des actes et provoque des ractions violentes brusquement seulement on rencontre et, d'autre part, dans le cocanisme impulsifs, ces hattucinations des sensations cutanes. ayant pour origine dbute Le ~w~t~, pression comme dans ou graduelle La seconde brusque devoir tre prfre. L'anatomie revte des lsions parait pathologie de la peau, des abcs des dgnrescences du cutans, graisseuses cur et des viscres la tuberculose est rencontre frquemment. Chloralisme, encore absorbes therisme. avec excs D'autres et d'une substances faon continue; Ces intoxications sont s~'nt toxiques c'est te cas de moins graves que caractris'-es. le morphinisme, de ta cocane. consiste la supmthode nous dans
les de noirs, (scotomes); points ou qui voir des puces, des insectes qui rampent croient en voir la surface de la peau, ;surtoutJts
de chloral, del'ther. l'hydrate les prcdentes, et ne dterminent Il semble poss par menacs de contracter lisme
bien pas de psychoses de dire que seuls des individus prdisbeaucoup plus juste autre suni une hrdit ou par toute cause pathologique facilement ces habitudes fcheuses. Le chtora-
il est particuticsurtout de l'affaiblissement intellectuel; produit rement <\ redouter chez les sujets atteints de testons cardiaquei-, cause de l'action exerce sur le c(eur par le chtorat. dpressive
CHAPITRE ALCOOLISME.
IX
En tte <tnrab)e
physiques qui produisent se trouvent les excs sous les le nom boissons intoxication.
un trouble
plus
ou moins
lesparticuobserv
pas avoir t jamais porte Le rote de t'ivrogncric, dans ~'nsidrabte dans les pays du et dans l'Allemagne 'h'vcnus alins un tiers tions suivantes de folies ttussie
les plus divers; maisilne parait aussi fcheux que de nos jours. la production de ta folie, est surtout Nord, en o l'on Sude, trouverait en en Angleterre, pour les hommes les propordans les
du Nord, d'ivrognes.
alcooliques tes hommes1856, tOO ~Lunier). Actuellement des admissions dans toute 500 cette
iOO;i8M,t8p. iOO. i4p. cette atteint en proportion les asiles de ta Seine. Et comme dsordres, d'ouvriers suite on peut !ivrs
entrainent alcooliques dit Decaisnc, ajouter, que sur tniserc 400 se trouvent dans d(tchcfde<amitte(i).') ),
de t'ivrognerie
ARTICLE
CONSIDRATIONS Action ~'trouve t oncphatc au contact physiologique. en nature dans et te foie: des ferments une
petite quantit de l'estomac et transforme acide l'on vers tes qui est rencontre dans l'une
t c est peut-tre ce activas des gastrites t'uveurs. gne les L atcoot tissus, tes une
impr!'y
organes,
parenchymes;
chimique
!)) Oecaisne, ~f'att.~MtoencM. ~jutn tH7t. ftition. )'urM, 188i. Bergerct, l'Alcoolisme, so<''< et la "<) tf~M. <famille Paris, t88!).
52'2
PATHOLOGIE
SPCIALE.
suffit l'y rveur mmo l'odorat facilement, quelquefois A faible dose, Pris mme de l'aldhyde par les poumons). (limination d'une il fait un sjour assez aprs l'ingestion long dans l'organisme; liminent de les poumons modre de boissons spiritueuses, quantit dcouvre l'alcool Sans doctrine, l'conomie, tions bien pendant admettre que nous plus dtruit et les reins heures, d'une manire absolue, reste inaltrable l'alcool huit croyons qu'il considrables moins et pendant comme pendant en nature croyait quatorze le veut son (t). une certaine
y sjourne ne le qu'on
et moins qu'on compltement rapidement le retiennent enfin que certains parenchymes on mais le gnralement, croyait un modificateur agissant un aliment
faible rle
dos~' dans
leve
un autre
et ralentirait la dsassimilation.
chimique imprgnent
agit la faon des morbide un tat frappant et donnant lieu, organique, varie sur exerce
une action complexe qui l'organisme 2" des altra l'tat libre dans le sang; 1" de sa prsence dpend des effets il produit A t'tat dans l'conomie. tions qu'il subit libre, des globules, et en dterla forme sur le sang en altrant manifestes d'autant minant une coagulation plus rapide qu'il est plus concentr. ses fonctions, faible dose, en excitant Il agit sur le systme nerveux, il & haute dose, la sensibilit, ainsi l'intelligence; que la motilit, de ces mmes et l'abolition une dpression amne une perturbation, et la production la respiration il modifie enfin !a circulation, fonctions du calorique Une partie mations, plus ou mation. moins dans les diffrentes absorb mais de l'alcool peu du parties dans subit corps. l'conomie des transfor-
extrmement
par et tendue.
encore
connues,
dans une combustion qui consistent dans cet tat de transforlments; H devient une action particulire. mais la un aliment d'acide anticatoriquc quantit carbonique restreint organique, enraye la dsaasi-
la atatose.
t; t. P~iri~, Ai.coo~aa~ clc dict.c#e M< n:NCI,el l8cr~,nrt: At.coot-tMK. <~ c/)M' chir~ t. Pcrit, [8<<u't. (t; Atf'-edFuurnier..YoMt'. (,i; Atfred~urnirsu, V'oxtt~.~ic/.dc <'< ~Ma/<e<~t'o'M. MM ~'M ~)<C(M/, MM c~M! ~/t)/M'o~', t;!) Marvaud, Pans, !S';0.
ALCOOLISME.
5233
dans l'hygine et la matire un r<Mc considrable A ce titre, itjoue comme stimulant du il peut tre en effet administr gnral mdicale, et comme comme s\sterne antidperditeur. nerveux, anticalorique du systme Les lsions nerveux dterAnatomie pathologique. le docteur Lancereaux dit (i), quoique utinces par l'alcoolisme, tre mises en doute, et l'on ne difficile ne sauraient d'une apprciation naissance. la cause mconna!trc saurait qui vient leur donner est le sige d'an tradans circonstances, La dure-mre, quelques sous le nom de pacA~tM~Min~f. yait phlegmasique que l'on a dcrit adhrentes la dure-mre souvent et la pie-mre, !arachnode des vaischez les vieux frquemment, ivrognes, crnienne, prsentent btanchtres le tong des de sang et des tranes et gorgs seaux dilats Ces lsions des mninges ou moins altres. plus parois vasculaires des hmisphres. vers les parties accentues s~n), surtout suprieures dans l'paisseur on constate {'ar suite des altrations vascuiaires, des ttx fnbranes des taches d'ocre ecchymotiques constitues par se d'une la matire tendue, petite du colorante des peut degrs dj ou des sang. d'intensit constater
crbrales premier
A un
du cerveau. des lments anatomiques quelques-uns dans de place en place, sinueux et dilats prsentent, s capitiaires des points de bifurcaet surtout au niveau t puisscur de leurs parois d'un tre le rsultat des granulations ti)n. jauntres qui paraissent de la de' t'tment contractile de dsorganisation c'xnmenccment est une cause de trouble de tacircugraisseuse paroi. Cette altration et de stase sanguine. tntiun capillaire les de la substance cellulaires L'-s lments grise, qui avoisinent brittantes des granulations les vaisseaux malades, contiennent ayant de petits giobutes graisseux. deviennent de t'encphate les lsions une avance, priode tantt tantt mme t'o'it nu; diffuses, n pius manifestes, du de prdilection la priphrie pHes ont pour rnt< sige stri et les couches le corps (m du cervelet, optiques. apparences Ux observe la tnasse frquemment encore l'atrophie rarement crbrate, avec de plus circonscerveau
induration
la pie-mre est adhrente assez ''ncphatiquc; sontducs les adhrences fa surface des circonvotutions; t'hyperptasic les tuniques dt". de dpart principal rnujunctive qui a pour point nerveuse. dans la substance pntrent qui, de la pie-mre, tapiHaires chez tes buveurs des plaques ditYuscs. on rencontre ces lsions ')utrc jauntres, dues une des dans t'ncphatitc vaisseaux l'alcoolisme des f. et partielle et des lments chronique, m~ une outre dgnrescenct' nerveux (i'. t'paississemeut
art. At.M)ust))!.
M4
PATHOLOGIE
SPCIALE.
des
et ta concidence de la pachymningite, il mninges frquente existe celles de la paralysie aussi des altrations crbrales analogues et caractrises surtout abondante '') gnrale, par une multiplication din'use des vaisseaux et de la nvroglie conjonctifs (t Les lsions de la moelle sont mal connues; il est probahi~' pinire ultrieures feront reconnaitre les mmes altruque les recherches tions veux que pour le cerveau priphrique Les autres testons ner(2). Enfin l'alcool agit sur le systme et il est la cause de certaines nfW!M bien connm's. organiques dues a l'alcoolisme sont tudies dans anti- 1et ies comqui des lments
les 7'Mt/tM' ~'a~<77W!'<? jM/~O/O~yue (3). En rsume, l'alcool se comporte vis--vis de l'conomie comme et comme tel il enraye les oxydations dperditeur, organiques fonctions vitales. Parmi les altrations la plus qu'il provoque, mune et la mieux dmontre accompagne presque toujours et des iments morbides de dgnrescence la ncrobiose des tmcnts nouvelle formation. est la graisseuse,
comme laconsqueuce ultimeetncessaire tre,en dfinitive, des substances les alcools antinutntivcs, parmi lesquelles rangs (4). une note de MM. Dujardin-Beaumet?. dans la srie des alcools ainsi de U'aprs
prits toxiques d'une faon mathmatique pour celte-ci est reprsente plus toxique la peau Ainsi actif; alcool Il qualit est considrable, que par l'estomac. on a la srie 2" alcool
et Audig (~ fermentation
tes prosuivent
leur composition dire, atomique faction par des chiffres levs, plus et cela aussi bien lorsqu'on les introduit par suivante i alcool alcool est La mthylique.peu toxique:
toxicologique
3 thylique, peu actif; trs toxique. amyiique, rsulte des analyses que l'alcoolisme qu' la quantit rectifis le plus L'alcool d'alcool le bas servi mauvais absorb. prix n'est aux
n'excuse pas
toujours
aux ouvriers, dans a t souvent not ~a~rcu.r a l'analyse contenant de l'alcool impur amylique. de l'alcoolisme. alcoolique, donne lieu suivant a. des le degr phnomnes
qui cochers,
qu'eth' mor-
t) Haycn), ~M<<t-<M<t'erM~M'MM</<'fe'ic~H~/< )86H. f?) Lancercaux, op. c~. :!) Voye:' aussi C~'yne, 7'rt<t' <<'m~<at'<'e t/'MH<owte p<!</to/<~)~xe. Paris, i8'j!. (4) Marvaud, f/p. <'< p. 7t). et Audige, CM. de f/)ca~Mt<' </e w~'d., M jmUet )8'!. (5) Dujardin-Ueauimet
ALCOOLISME.
hi'ies
nerveux,
523
surtout travers
les rsumerons
d'alcoolisme, prsente i! est mme rare tristiques des indicationsprcieuses diffrentiel, diagnostic assez au~si qu'ils disparaissent rapidement cause '.es intensit conditions, qui les a fait naitre. troubtes se manifestent alcoolique; considrable. Ils sont telles comme ils se nombreux
peut-tre te sens qui, chez les individus les troubles fonctionnels les plus caracne fournissent pas, pour le que ceux-ci nous devons ajouter la mesure que s'teigne des premiers symptmes avec une
l'un montrent
de l'intoxication
la sensibilit de individuette, que la prdisposition, suivant enfin que cette le degr et ta nature de t'inioxication t')~;)ne, et qu'elle se l'tat dernire se prsente chronique, aigu ou t'tat et ~reis sur un d'accs violents sous ia forme plus ou moins produit intense. ctat cachectique plus ou moins on peut diviser les troubles de la vue en )'nne manire genraie, ;)/ <)Mt)~t<f (~ <Kr<'<<a<tonou ~)/e.Mpis, dans ce dernier ou d'!tt.s!~t< .st'< nuot de l'organe progressif t. un des syn)pt'')mcs que de la vue. l'on remarque frquemment c'est une sorte changent au dbut les de de de ~MM~ton objets de place, et cas, en pAeMOM~n~ anct~con observe t'affaibtisse-
a sa priode surtout ) ahootisme, aigu, en vertu <~u p)utut de vibration spasmodique, de mouvements anims incessants, paraissent et se rapetissent, frtrrnc, de volume, grandissent ou prennent pnx'hcnt, tes plus diverses. On dirait mt du successivement nerveux tes
de laquelle
composent convulsif qui agite les musctes de la vie de rotation et de tMO~t/~ <~ tMta~c~ d'autant qui
musculaires
de ta vision est plus marqu; que subit l'appareil < ne sont pas seutemcnt tcsobjets eux-mcmesqui prsentent ce caractes batmais encore et de transformation, t' r' singulier de mobilit hirinations spciales que nous dcrirons plus loin. \nus aw~i tiques,
t:mt"t
citer croient
sous
des
exemptes remarquables d'animaux fantasse couvrir sans qui se meuvent en grossissant, s'lvent cesse;
des
rats,
sont des
d'araignes,
espces de
cotonnes
qui
des
lapins
it~cctcs
des anidu ptafoad, qui tombent dans tes airs, des fourmilires s'en'orce terre et que le malade
PATHOLOGIE SPCULE. tantt ce sont avoisinants les objets ta forme d'animaux, dterminer intensit voit qui semde Heurs.
s'agiterct
successivement
etc. serpents, L'effort fait pour fixer l'image. pourcn une nouvelle suftit pour donner tours,
et les conl'aspect a ces troubles de la sortir du sortes plancher. de points morbides toutes
l'un de nos malades. vision; par exempte, ds qu'il le nxe, les animaux lesplusbixarreset Dans la plupart des cas, cependant, jaunes. se manifestent spontanment. M est un autre
ces phnomnes
qui ne nous parait pas avoir suffisamment symptme et que nous avons rencontr chc/. l'attention des observateurs, appel ta priode c'est, te mouveun certain nombre d'alcooliques, aigu, a dcrit sous des globes oculaires, que l'on spasmodique dans certaines circonsle nom de ny.</a<~nM. Nous l'avons remarque, au avec un caractre d'intensit trs prononce, tances, disparaissant les autres dtermines fur et mesure que cessaient symptmes p:u' ment l'intoxication. dans tion certaines des Nous formes ne devons d'excitation pas oublier maniaque, qu'on aussi. peutrcncontrer cette de vacillaespce
mais lorsqu'elle a pour origine des excs d'' globes oculaires elle s'accompagne du tremblement boisson, caractristique toujours des membres des muscles de )a face, de la langue, ainsi que des sensations douloureuses que nous dcrirons plus loin, et qui sont si cadont nous nous occupons. de l'affection ractristiques Le docteur Galexowski a rsume du cte que l'on peut observer Suivant lui,l'aM~/yop~"<coo/t~M<?, sexe masculin, les caractres prsente d'une manire assez des mois pendant les malades & peine peuvent vision loigne se perd d'une les (i), de la vue dans desordres 1 alcoolisme. au propre s'affaiblit fonctionnels
eite reste ensuite brusque, 2" l'acuit visuelle entiers: distinguer manire de trs
grand changement s'affaiblit au point que gros caractres; etA quelques est 3" pas. 4" le soir, moin~ fi)'. bien pours~ h's
il est impossible de reconnaitre voir les malades semblent accentue dans leur la lit, mme tandis chose qu'ils
personne; de la vue
a lieu
conduire:parmomentsilyadeladiplopieoudelapolyopie,"u bien les objets semblent se rapprocher fixe; ce phnomne ne muscle accommodateur;
constants; pupilles
tre dn peut explique que par ('" les troubles ne sont pas chromatiques le rouge parait brun ou noir, et le vert devient 7"te~ gris; souvent fortement 8" a )'examc!t sont dilates; ingales, ne remarque gnralement aucune altration </t' t~< )~.
lorsqu'on un spasme
uphthalmoscopique.on
)) Uatezow.ski, .St< ~<)t!&~);)/f f/tc: /M ~MOh'f/f<M (/</ <~ /)''<));f 'tw. 'M fcvf'ier js:f. t. XXX\'i), et 7'~</<' </<\tw~. </<*y y<w. :<*~htio)),
ALCOOLISME.
527
individus on constate quelques et des contractions nit'nnes, sreuses, !)" cette anection est ordinairement ch~ iongtcmpset (h's alcools. !.auteur un ''(Tt de t'iris f)n~quefois U's ne disparait citons sur tre trois peuvent les qu'aprs ajoute,
pourtant
des
innttrations les
en outre,
que oculaires,
conscutivement~ apparatre
on extraction; de la corne.
iritis
les plus
d ac/troma~opstp,
curieuses
certaines
d'at-
caractrise en
ta perte momentane des teintes secondaires, la gnrante des cas, d'autres !'an'aihtissement se rencontre d'ailleurs l'avons tant
par !'an'atbl<sde la notion des codeurs. mme de un troubles chex temps de la qu'on vision, !a vue, etc. df nombre comme l'individu
nous restreint; uth exagration d'une disposition t. trouble comme disparait, r<icnt ~us ta sant.
quelquefois que
l'un des exemples comme les plus rapporterons le fait suivant <'us sous ce rapport, tju~' nous ayons )
remarquables
ttOtfuxc Th. entr'~ dansnotre service en <863,est atteint d'atcootisme ses facults sont au'aibties; il est mchant, irric)ih)nique I~ien caracteris)'' il se ptaint de maux de tftp, (iotninc tab! par des ides ambitieuses; on observe eu outre des troubles de )avue;it ne peutpms b~t~ singuliers l'or de l'argent, il lui est surtout tes unes des autres, di~m~uer tes couleurs de contte bleu du vert. Cet individu, ifUj 'ssibte de rccounaitre emp!oy [nor'' courtes a(t\ <\i~encesde soieries, ne pouvait sufnre ptus. par suite de cette difncutte, il avait <l!) abandonner sa position, ce qui son travail; ta'.<ut vivement contrarietavait contribu a a~raver son affection mentate. cette disposition maladive s'est, end* Apr's <]ueh)ues mois de traitement, t'h~nt il n'a plus fait d'excs, et ptus 'tis')ip<e; depuis sa sortie de t'asite d' h.~s :u)s aprs, nous avons pu constater que ce trouble spcial de la vue f"' pas reproduit. ne tant a\t r un autre s"sihitit ~'n-)-.tc nnot pas confondre cette incapacit de percevoir les de l'affaiblissement couleurs. de la
symptme qui se rapproche et que ton observe spciale, frquemment: dans )e ratentisscment dcsdm'rentes sensations nous le verrons
M8 ~is
PATHOLOO
SPCIAH'
Ainsi
prsente
malades
aprs tes
ne peuvent
autres;
dsigner
torsqu'on
tes
leur
couteurs
fait., par
qu'on
exempte,
tcnr
sous les yeux des bandes vite et successivement trop in. couh'ur il teur est impossible vertes, d'indiquer jaunes, suf'nsant et quelsi on ne teur taissc pas un temps qu'en leur montre, disait entirement premire quefois profonde pour que ['impression passer btcues,
paru, de manire a permettre a cette qui suit d'tre transmise au
Us ont donne
conserve plus
)a. notion
plus tard pour la que symptme ne sentent tes les malades sensibilit que longtemps aprs gnrate leur a faites. ou les brtures qu'on pitp'tres a une ne peuvent certai'~c individus Enfin quelques distinguer doit se rattamais ce signe les couleurs distance teurprsente, qu'on cher A ta diminution d'acuit de (a vision. gncse ref)voit dus et teur Les troubtcsAy/c.MW/M~, rak' et qui se manifestent, contrent e~atementpour malades, douloureuses eu mme dans temps d'antres de la sensibilit qui dpendent dans ditTerentes du corps, parties le sens de la vue; c'est ainsi qu'on qu'ils accusent des sensations
des
bixarres qu'on
du corps, se plaindre parties nuisibles qui tes brntentjes jette dans tes yeux des substances les ptus vives. !eut' font prouver tes douleurs la mme cause, A rhyperesthesie, Ondoit encore attribuer symptmes tes iumiercs aux matades telles sont frquents vives, les btuettesou les tueurs, ces
des tils de verre qui senivoient du ptomb fondu, qu'ils devant les yeux, des pluies btent s'tirer, des grains d'or qui sautent des de feu, d<js~i['<u)do!es de diverses coutcurs, btanbteues. iipures
ctu's, noires, rouges, des grains de sabte.des pices de monnaie qu'its
en rattachent
vain
sensations cet! a ramasser toutes analogues cutane dont nous verrons ces il t'hyperesthsic en prtendant
dont its cherchent
se plaindre,
d'insectes,
qu'ils
sans
sont
cesse
couverts
a. se
de
dbarrasser.
poux.
de
disposition
a. voir
certains
objets
revtir tsiou
t'avons
particulirement lieu
L'auaitdissemcnt
de que
a. dit!erentssytut )'-s
objets: its se plaignent un nuage de la fume, comme yeux comme voient difficilement souvent aussi te champ
On peut encore, dans quelques cas, observer
matades
ALCOOLISME.
S29
c\'cssivc
et
douloureuse,
lorsque
le regard
vient
)i.
il cherche [)~h)'f ~tct~'t~)" fravems continueite~, feux qui te poursuivent. cchapjx'r gravit' df' tato'oH'-m' a t't'' du qui sf rt'ncontre dans t'eHesqui eth-ure obscrv par
A se Mmer
[M:.ur
tes formes trquemmentdans vers taL dmence et la tendent suite de la paralysie desditffunrent deHre
la vue du
t'rtaincnh'nt
f).\fi'J~H[.3f<~</'f)Mf~~Ct.
PATHOLOGIE SPCULE. nous L'hallucination, tre ici soigneusement n'avons de le faire remarpas besoin de la sensibilit des troubles essentieln'intervient l'esprit qui et se
spare C'est un phnomne d'examiner. spciale que nous venons de la sensation lement pour lequel l'appareil psychique, de c'est une cration manire indirecte; plus que d'une
o viennent avoir son origine au foyer mme converger peut rflchir les impressions sensorielles. comme celles de l'~M'f, Les /ia~;<c!Ma~'otM de la t'Mf dans l'alcoolisme, morale sous d'une constamment dpression s'accompagnent presque dans une sans l'influence de laquelle le malade reste cesse plong nn.r~~ qui plus viennent ou moins chaque de l'tat profonde. instant Le dlire troubler sensoriel le sommeil, et les cauchemars ne sont que l'on est la cause elle les
de frayeur
prcde
toujours. Quoi qu'il en soit, la forme du dlire, marques rapidement quelques duire causes dans aprs heures. certaines l'accs une
suivant prsentent, elles sont tr<s surtout disparaissent mme quelquefois elles
alors
df de quelques jours, Dans l'alcoolisme on les voit se reprochronique, l'influence de et sous d'exacerbaticn, priodes la mme avec les mmes caractres et souvent dure reste beaucoup moins persistantes que ks
les plus remarquables de ces hallucinations, particularits c'est l'apparition de figures et qui bizarres, d'animaux plus ou moins excitent la plus vive frayeur. On peut dire sous ce rapport. que, se ressemblent. toutes les observations Ces apparitions se manifestent d'habitude aussi dans les accs qui suivent les attaques des entend chats, epileptiform''s des chiens des qui d'origine alcoolique. Le malade voit tout cherchent a le mordre,
grogner,
des !ions, des renards, des serpents hurler, qu'il entend qui des rats, des souris ses jambes et qui fui causent qui grimpent aprs une douleur excessive. Des animaux bizarres de couteur noire votent t dans )'.ur, des ours, des le dvorer: des mouches, de lui, remplissent son lit, inexprimables. ces Toutes
Les varices
toups situent.
veuh'nt aut~nr
visions une
le jettent expression
de fa vue tes combinaisons
profonde
tre, on pense
terreur (Voir
t<; 't
sa physionomie
hatlucinations que !e sont
caractristique
peuvent de ta
(ig.
de
comprend.
ALCOOLISME.
53t
d'autres ceux aussi se rapporter objets que peuvent mais elles ont cela de particulier de parler, tLmt nous venons qu'elles sentiment d'un ou de toujours daM~o?.Mc s'accompagnent presque tion elles
/VCMr.
An devant d'une
tieu
more,
sur son paule. D'autres fois, c'est un homme qui descend s'aj'pHquer ;i! dans la rue dans sa cave, ou bien un assassinat que l'on commet chez il reconnait l'assassin, et, domin par cette ide, il court entend, le meurtrier. Tantt des hommes de police dnoncer le commissaire armes te menacent, le poursuivent, en tigure femme qui se change dans l'glise ou it s'arrte pour sur son paule c~nn'nt aprs et le menacer te frappent; et veut ignoble ou c'est une tte de l'embrasser; exterminateur il voit, se poser camarades
il entend lui pour le tuer, il les voit il se jette leur poursuite tes coups de fusil, et pour se soustraire domin de suicide. dans un puits, sans tre autrement par des ides au Jugement D) s fantmes lui font croire dernier, ou des qu'il assiste le genre de mort individus chuchotent entreeux pour dcider masqus ce sont sinistres des des prcipices dntent devant lui passent et qui ses la nous
tui tre ou enfin appliqu; qui devra des tableaux s \'))(r ouvrent sous ses pas; tf dvaliser, viennent yeux, des voleurs main sur Toutes la figure, etc. ces visions sont caractrises
ombres leur
par
intensit,
c'est [ avons dit, par te sentiment de frayeur qui les accompagne terrifiantes. sous le nom d'hallucinations on les a dsignes pourquoi bien t ~) autre caractre des perceptions illusoires des alcooliques, indiqu ct~st's ( t ac~'s Hommes. doit ''tre signat. par particulirement L-asgue, xe meut ou animaux, tout ce qui fait t objet des hallucinations des ides et des de l aussi la mobilit plus haut) dplace (voir Les troubles qui existent t'on observe moins bien fournies du cot de t'appareit mais its par sont cette plus
analogues ceux que son) fnoins varis, aussi et peut-tre r:us!)n sans doute que les sensations au'tttifsont r'tt'<'intcs.
ou moins intense t.n !))me temps qu'ils accusent une cphatatgieptus d'entendre et autres tes malades se plaignent sensations pnibles, sans cesse oreilles des bruits c'est rsonner leurs insupportables: de feuittes un. sorte de bruit de bourdonnement, de bruissement, sc~ tn's des mouches bourdonnent dans de md., les oreilles; 1869).
34'
c'est
une
sensa-
) )~tS)'uc,
~'oo~n<'(.-<rcA.
~~f.
532
PATHOLOGIE
SPCIALE.
tion
de souffle
dans
le conduit
de tlgraphe ou de jets d'eau, de coups de tonnerre, de coups douloureux. des sifflements ce sont quelquefois plus ou moins de l'oue La sensibilit des organes cas, exalte est, dans certains se plaignent du moindre bruit au plus haut degr, et alors les malades leur parle de l'clat de la voix, alors qu'on d'eux, qui se passe autour presque chaque Les souvent voix basse, parole qu'on bruits peuvent temps noter surdit, pour de n'insisterons sont de la rptition leur adresse. offrir encore tous les et de l'cho qui se produit ils pour
auditif; de fusil,
ou bien
un bruit
de musique,
mencement cation ratre. Hallucinations quelles la vue. frayeur, attaques violente. l'oue Le s'entend nous Elles
que, celle-ci
alcoolique,
cette
vient
l'oue, que
ont
et lorsque
d'angoisse, ou aprs
de vive
d'une surexcitation s'accompagnent de la vue et de les hallucinations enfin, anims d'intentions tirer malveillantes et
malade
individus
des coups de fusil; et poussent d'affreux des animaux rugisses'apprtent on lui fait des fois ce sont des voix trs distinctes; ments. D'autres on le menace des plus horribles sur sa conduite suppasse, reproches on l'appeUc on lui dit qu'il sera fusitl, pendu, guillotin; plices it entend dire qu'on le coupera en morceaux; voleur, assassin coquin, de lui, on le traite de mouchard, on le raille, on se moque on te bafoue, contre la sret de t'Etat, on le menace d'avoir on l'accuse conspir par eux; le dvorer il entend des plus grands Sous t'influence dont etc. malheurs, de ces hallucinations, eux-mmes au poste pour ils se croient l'objet, dans venons formes C'est qu'ils leurs et d'individus un grand nombre mendnoncer les accusations implorer de l'autorit aide et
se rendent songres
protection. Les battucinations sionomie celles pas des qu'on gnrale qu'on observe
de la phycas, s'loigner quelques de de dcrire, et se rapprocher d'alination ainsi que entendent qui ne reconnaissent les malades se plaignent ou bien de ce prononcer, secrtes.
une
penses
les plus
de l'intoxication encore sous l'influence en dans les yeux des coups de lancette;
ALCOOLISME. m'me il entend temps, Cette dM-\ous. mme Vous et ne dormirez il reoit pas un une voix
533
aussitt
<~Je vous fais du ma) dcf'-nqui lui repte voix ne cesse de le contredire, elle lui dit la nuit elle l'engage se regarder dans la ntace. ;o ou bien soufflet.
d'entendre encore dire ces malades frquent assistent qu'ils des luttes, des batailles, des scnes violentes dont ils ne peuvent la raison, et qui redoublent leurs terreurs. comprendre Hallucinations Got. Odorat. Les hallucinations multiples. de cause tous les sens; elles dteralcoolique occupent quelquefois minent intressante tudier, et qui maniaque sur ce dc~rc !;e~ori~ repose essentiellement ~Mcn~xc. Les aberrations sensorielles du got, de l'odorat, font ressentir des des odeurs saveurs, Elles entretiennent les malades insupportables. dans l'ide fixe qu'on cherche les empoisonner; ils se plaignent des substances nuisibles mle leur leurs aliments, dans qu'on boisson, le but de les faire mourir, de les rendre fous. Le poison a mis qu'on dans leur pain, dans leur vin, leur a caus de violentes on coliques; a mlange aux lgumes sont servis des poudres qui leur qui leur un got dtestable; donnent les boulangers ont reu l'ordre d'empoisonner le pain qu'ils leur vendent. L'ide fixe du poison est, en etret, une des interprtations dtirantes dans l'alcoolisme; elle sert & ces malaque t'en rencontre frquemment des expliquer les sensations douloureuses anormates qu'ils ressentent dans diverses du corps. Cette croyance l'existence du poison, parties la ralit des hallucinations et des illusions prouves, persiste souvent les accidents ont entirelongtemps aprs que principaux ment disparu; c'est ce qu'on surtout existe une remarque, lorsqu'il prdisposition prsentent Hallucinations nombre hrditaire, une tnacit et dans ce cas les manifestations Chex hallucinations dtirantes un plus volontaires grande. et hypnagogiques. on observe de la volont. des Ils alors une excitation
H est
seulement par
la priode
elles n'exercent parfaitementcompte sensorielles, plus sur leur esprit la mme influence fcheuse. Du reste, les hallucinations de l'alcoolisme ne prsentent pas toujours une nettet elles peuvent tre confuses, mal dfinies, parfaite, et plus ou moins en rapport avec certaines formes du dlire, celles par exemple d'un tat habituel qui s'accompagnent de congestion ou de crbrale, de dmence et de paralysie. stupeur, Noua ajouterons, pour terminer ce qui a trait cet ordre de phno-
a'gu de cesaberrations
faire rappapeuvent les scnes la vue tranges, jets dans une vive frayeur mais comme its se rendent
g34
PATHOLOGIE
SPCIALE.
les que l'on rencontre alcooliques le nom sous d'A~a~ que l'on a dsignes A la intermdiaire l'tat dans se produisent, celles c'est--dire qui encore aprs temps on peut les observer quelque veiUe et au sommeil caractristiques. des autres la disparition symptmes de la seusibiLes troubles Troubles de la sensibilit gnrale. ni moins varies. ne sont ni moins nombreux, bilite, ceux de ta motilite se rapporter, peuvent, Les sensations par le malade prouves morde phnomnes ordres ces deux comme les faits prcdents, cas, au iieu de Dans le premier et l'anesthesie. bides l'hvperesthsie de cloches, de de sous de bruits, de ftammes, d'tincelles. tueurs, de la fonctionne) trouble d'un de canon, etc., qui dpendent coups les fourmillements. les crampes, nous trouvons sensibilit spciale, mens, que hallucinations c'est, surtout che/. les
tes du secousses, cote de ta etc., sensibilit qui se rattachent gnrale. A Nous un dsordre verrons de analogue mme tes survenu signes
d'anesthesic toutes
)e rpter,
ptus dtirantes.
et que nous plus ou moins marque, nous n'avons pas besoin ces sensations, des interprtation-. des malades l'objet l'alcoolisme n'ont t'en dj
dit des caractres te
auteurs
qui
sur
l'hypcresthcsie into-ucation.
de mensuite de
//tC.!t'yMt'.
douteurs dans la accuses forme par hyperesthesique docteur
sout
quelquefois de troubles
mme
terede
soubresauts, Houchardat
hyperesthesique, dans thesie cM~t' et matade tressaille l'hyperesthesic semblent siger des
de crampes, etc., qui augmentent l'angoisse l'alcootisme dans galement (:2), reconnait en deux varits se diviser qui pourrait laquetie pousse ):< peau des cris est au teitemcnt moindre
forme )''
t'hyperc~que
sensible attouchement.
les douleurs dans taquette parties ~ro/bM~, des os. ou dans la moelle dans les muscles de la modifications les diu'crentes examine Le docteur A. Ferrand~!) et l'anesen gnera) si souvent la paralysie sensibitite qui prcdent diffuses, le fourmiltcmusculaires Les douleurs thesie en particulier. de les phnomnes souvent avant surviennent ment des extrmits Rien,dit-il, paralysie.M les paralysies d'orgine ()) ~!eM (2) 3 n'est plusfrquentquece La nutrition priphrique. moded'invasion des nerfs dans periphe(<<'/<<
~fM~<'c(t!<jttnvi'')' t.cu<i<'t..<<<f/<'?)f'. </e /!oueH t'aDS, tS'?'t. <~uctmt''tat, ~o<MH~ ~)' f .!a~~pt~/t'<j"', A. l-'erfMd, /?t<o.ctM<to~ a/<oo/)f/Me(U/oM
iXTJ).
ALC~OUSME.
53S
les trahit ainsi et gravement sur place, altre, rifjucs tant atteinte ou ce qu'une attration dynamique trouves jusqu' qu'elle ('prouve, d'en rendre au point se soit dveloppe de ses lments mat''t'ie))e sensations les mmes Sans doute peuvent les fonctions impossibles. encore chose en cas se produire mcanisme bien diuerent de specia). au sujet de t'unex~t~f a mis les considrations te p'us frquent Avant y ait qu'il alcoolique suivantes de l'alcoolisme, que (i) c'est ta diminution de nous examinerons Uccaisne. de mais. testons dans nerveuses ce dernier centrales, cas, elles et par un ont quetque
par t'atcoot, complet empoisonnement bientt Le malade comme une demi-paralysie. s'aperoit on observe surtout au bout des orteiis; F de la sensibilit taclile, (te !a diminution le mollet, le le tibia, des pieds, la face dorsale, la plante etk' gagne s'arrte. Les mmes o generatcmentcHe creux du phnomnes jarret Ce n'est du cte de l'avant-bras. qu'on se pt-csentcnt qu'a la superficie elle n'envahit des muscles; observe cette anesthsie; pas l'paisseur trembteet un certain on observe des fourmillements <'n mcme temps tn')!. Lorsque on cet tat voit ne s'ametiore !))<~ins ton~. )e malade maigrir Tous du utite pas, au bout d'un considrabtement tes bien sentiments et du mal. ainsi plus ou temps et son intet!imoraux pour dispaarriver
~f;n< (~ s'an'aibtir progressivement. ainsi raisst'nt, que la distinction t'at'f'otissement complet. ~nis ne croyons pas qu'il soit Boufhardat, <'t!)'L sort' sa ~res. Lune tadcs. intense. un caractre prsente et tf -iene ptus ou moins limit se ptai~nent comme de sentir <[h'-ci se manifestent une forme sous l'influence dans un svmptome dessouftrances surtout ta priode
d'admettre,
de hyperesthesique spciale les sensations de cette intoxication, elles constituent, tous les cas presque sont caractristique ;seu)cmenteHes les plus aigu, ordinairement c'est variabte une accuses cphalalgie
que t'a propos En !'atcoo!isme. anormales en quetque souvent paspar plus ou les ma-
moins
suivant
la sensation
de la tte, quelquefois c'est dautan) tes excs ont alcooliques que ptus forte avec des boissons ont t commis rahtt's, ou qu'ils systt une me nerveux d'autres iahsinthe, avec des gj'in, etc. ateoots atteinte tiqueurs de mauvaise
prouve qui en sont atteints coups, t'interieur est La cphatatgie t plus cons'dqui sur le portent le vin btanc, et fabriques de
les eaux-de-vie
ih'c.usn!
ttjuin
<!<7t.
:;36
PATHOLOGIE
SPCIALE.
s'tend
le plus
souvent,
toute bien
la tte,
quelquefois occipitale,
ellesou-
la partie ta rgion
les ~c/<(~.s dpresparticulirement dans avec ides de la mlancolie dans la stupeur, considrable, sion morale chez )es ce symptme avons rencontre etc. ~ous la dmence. suicide. de ces diffrentes d'alination; atteints espces trois quarts des malades la forme et dans ambitieux dans les detires la manie dans aigu, de la paralysie p)us rarement. gnrale, on ie remarque expansive examiner nous devons la ~);.<~<7~p que Les <<~r~)'<< <pra/c et a ils prsentent, quant leur sige sont autrement importants; on peut. d'une intressantes; des particularits leurs manifestations, et en troubles en troubles les diviser tgers. manire graves gnrale, la tous les degrs, ce rapport sous depuis la douleur On observe et la plus comptte ta plus aigu, jusqu' i'insensibitit plus vtotcnte, difficile, ~ous devons ajouter qu'il est quelquefois la plus tendue, tes malades d'en. dont se servent bizarres !es dnominations travers caractre. et le vritable la nature bien prciser les fourmiides douleurs, on trouve Au point de vue de l'intensit la et les dmangeaisons; les picotements puis temcnts simples, les crampes, les douleurs de brlure, fulgude morsure, sensation des membres, enfin l'hyperesthsie douloureuse !a contraction rantes. On l'observe musculaire profonde plus se ou moins aigu, assez sigeant sur diu'rentes dans dan~ l'objet du corps. parties accidents Ces derniers les accs d'alcoolisme chronique
des
la forme
aigu de cette
la
d'interprtations
de sentir poux,
bizarres,
de
dit, se
du
plaignent
corps
vermine,
et chasser
retirent les
sans insectes
cesse dont
remplis. sensations
douloureuses
ordinairement
timites
tes dsigner des coups de dans lancinantes des douleurs on leur envoie les parties; leur arrache etc. la poitrine, la tte, on leur serre de la vue et des hallucinations La douleur s'accompagne spciales dire et il n'est dcrites de l'oue pas rare d'entendre que nous avons ces malheureux surtout des souris lorsque chiens, que des ils sont courir animaux sur froces de les mordent; des lit; leur ils le point d'eux autour s'endormir, voien! des chats,
elles occupent A un membre; du corps, quelquefois les malades dont se servent les expressions pour Ils disent feur donne bizarres. sont extrmement qu'on les poignarde, les pique, qu'on qu'on lancette, qu'on
ou remplir
quelquefois
ALCOOLISME.
a37
une partie restreinte du corps; l'un de nos ces sounrances occupent le mordent la figurese plaint, malades par exemple, que des chiens avec une hyperesthsie encore On peut admettre, Huss, Magnus en des <<ou~t<M prra<M~ consistant qui font quelquefois pct'ipherique des objets des cris aux malades extrieurs,. par le seul contact pousser hypcrcsthesie profonde et la pression. mouvement L ancsthesie prsente )Hss''ment, t'obtusion, [,f's ctVM/x'.s se montrent !a [x'f'iodc ~!f)'s sont aigu comme passagres, d'habitude mais et une ou muscutaire qui degrs, la ptus manire sont s'exagre depuis complte. dans Tanttette& par l'engourle
tous les galement t'insensibitit jusqu' galement dans t'tat d'autres les formes des elle d'une chronique fois cites
douloureuse
peut apparatre Elle se produit te jour, diverses. corps les plus pendant au milieu du sommeit qu'elle interrompt; jundantianuit, mouvement d'extension ou mafnt''ste aussi au moindre ne tarde aux crampes Ccttf disposition pas disparaitre, que diminuent ) ohst'rve chez Toutes
t~hion.
mollets,
sige de prdilection aussi dans les parties du et souvent elle de flexion. mesure On de se
les
autres
de l'intoxication symptmes environ des malades. se rattachent appareils un symptme en dfinitive qui au nerveux
ces
a tirritation
prsident
~<'n'')'a)e. est L hyperesthsie on ta voit d'habitude grave quelles rgime dispara'tre t'inuuence d'un lorsqu'elle soient qu'en et une mais persiste: )a gravite et de la privation
sous intf'nsite, u~- f'xcitants a)coo)iqu<'s. ). 't/ia~pi! et !'a?!t's<A~ il est rare tti'ttHite. j~h's ocrent, comme <t' s 't''gres variables es! ~ncra)ise; dans et occupe une rgion ta main, une partie de pas la conscience n~'ttt lorsqu'on appelle Un autre phnomne et, qui est d'ailleurs
w M/ </<'j) temps if<Ma/<OHA.
prsentent
qu'cHes
ne
s'accompagnent
les signes examins que nous avons et des formes diffrentes. Rarement
la grande des cas, elle est symtrique majorit tes doigts du pied et de timite. particulirement de t'ayant etc. Les malades n'ont souvent bras. ce trouble leur qui ils en expriment leur spcial, attention ce sujet. se rapporte la mme catgorie tonned acci-
dents,
<'
essentiellement
<[n un
c'est te ra~'n/Mtransitoire, de perception ne parvient au centre a t provoaprs que l'excitation tes temps piqres, aprs les qu'on brlures, teur ou a fait
ressentent certain
N38
PAT[!Ot.OG!E
SPECULE.
prouver quents.
ces
diverses
sensations.
Ces
faits
sont
d'ailleurs
pou
fr-
nous d'annes d'accs d'aicootisme, atteint, depuis nombre maux de t~te, frayeurs, les ptuscarach~-ist.iqucs: on're les symptmes Aeex f-icn ne manque. ides et tentatives desuici(!e. hallucinations spciates, tes troubles suivants de tasensibitite picoteaccidents gnrale: s'ajoutent dans tes dans les doigts, dans tes jambes, crampes ments et fourmiitements el les do~ts et. anesthsie mollets, symtrique avant pour sie~e les mains de son tat, ne peut plus senOr )e porte ce point que le malade, peintre c'tait, if Ce qu'if y avait encore de remarquabte. de ses pinceaux. manche la douleur qu'un certain temps il ne ressentait de sensations; ralentissement Le nonme L. aprs l'impression qui l'avait produite.
de la sensibilit spciale gt'ncrateet Quoi qu'il en soit, les troubles Ils n'en a. un de~re ctevc. sont exceptionnels, sont portes lorsqu'ils cettR pa' ils offrent de Pa!coo)isnie: sont pas [noins caractristiques des tnoindre" sous l'influence tieutarit de paraitre et de disparatre circonstances; plus
porte
diverses,
de ce
d'atienati'm les travers les formes peut les suivre n'est pas suffisamment et dans certains cas, si t attention on
cote, ils peuvent induire en erreur et tre confondus avec
des
qui
caractrisent
auections au dbut de
alcoolique;
dfinitif le plus longtemps; H dpend d'atcootisme presque chronique. et des nerfs des centres nerveux spciale sous ce rapport est cause de celui par de la contraction
les doigts la langue, les !t a pour sige ordinaire les mains, surtout, de la face, tes paupires: il peut mme occuper tes les muscles lvres, du corps c'est lui qu'est due cette les plus diffrentes; parties dont nous oculaires j~tobes plus ou moins marque, le trembtement en masse On observe quetquefois avons parie plus haut. la tangue, ne peuvent alors tre du corps tout entier; les membres mis en mouvement sans tre pris d'une sorte d'agitation qui rappette celle qu'on observe dans la choree ou dans la paralysie agitante. vaciUation des On espce rencontre de tics dans nerveux les mmes qui conditions les occupent spasmes muscles de des convutsifs. la ces face; du corps, et
sur d'autres peuvent ccM/ac/~MA'<?Ho</<'yM< siger parties ettcs se remarquent en gnrt dans les cas d'intoxication grave, tels que les crampes, les soubresauts troubles, s'accompagnent d'autres des tendons, l'exagration des rllexes, etc.
ALCOOLISME. pilepsie symptmes i'aicootisme. principaux alcoolique. tes ptus Dans traits, on Les
53~
forment t'un des abaques d'pilepsie et quelquefois les plus de fcheux, graves l'ivresse dont a indiqu les convutsive, Percy voit survenu*, dit Marc (1), des convu!sions le malade dsordonns se rou!e que et s'agite plusieurs il peut en faisant hommes
lesquelles tettement
u peine le contenir; abandonn lui-mme, se prcipeuvent ou se blesser en se roulant sur le dangereusement pita ) par la fentre la tte contre tes murs. Les accs convulsifs puY~ en se heurtant peuvent ou d'une se terminer au bout en heureuse d'un moins en manire heures la mort vingt-quatre par laissant eux un tat d'hbtude aprs nombre d'heures. qui de d'une et les attaques piieptiformes comme un phnomne transitoire dans on leurs peut manifestations dire, cependant de cause de
qui sf dissipe
certain
f. Y'pitepsie d'origine a)coo)ique, ne doivent tre considres que t.~eooHsme, exteneures mann'Tc ne diffrent de pas
essentiellement
atcooiique plus
prsentent
distance .\ous
uue atteinte
ne rappellerons de l'attaque pas la description piteptique, si i)K;n trace et qui s'applique Axenfeld, par le professeur egatement aux attaques Cet auteur fait remarquer, du reste, pileptiformes. que elle peut variables; !atta<;uepi)eptiquepeutrevtirtesformesiesptus etrfincornptete.nesemanifesterquepart'unout'autre elle est quetquefois hnhitftcts; remptace dans ' cas elle est encore sous pcut se manifester suivi d un tat de collapsus if !t<tft) d'pilepsie iarvc. "n !ra~t)t accorde dans ')< S<hro'dcr dsigne la forme plus sous d'un de ses symptmes par le nom dtire un simple d'absence. ou moins vertige, Enfin, et elle
plus
ou moins
prolong; surtout
!es d'epitepsie par 'i~ordres a son de dpart dans caractristiques, point et notamment dans in substance de L'isthme ait~o~t'e, grise Ainsi ou trouverait des altrations manifestes du ti'j" )'))vp<~iossc, tons accs. 'tus~' 'n)"sjor) des chez sait, convulsions excitation du On les du malades reste, qui que se mordent de la l'irritation
tes travaux depuis des nerfs moteurs, qui se et les autres convutsions ta moeie de
encphanoyau pendant
tangue la moelle
d'une
L \)ttc~, 'frt~ (/M wft~M~tM Me')<a~M. t'aris, t86,p. 6)0. i't dany e< chronirle. (? \ir"if plus ptusiotn, luin, ~'llepsie ~t/qo~tf <~M l~alcUULlSnee ~'a/cootttMC lyrl af~u el c/<t'ont'/t<f.
~0
PATHOLOGIE
8PC!ALE.
Quoi manire
qu'il en soit, les attaques et. passagre, accidentclte montrent elles dans rentrent convulsives qu' vives
se manifestent pilcptiformcs insulte d'accs atcootiqucs l'alcoolisme dans sont de ou rares d'excs et a des les chronique, conditions de toute nouveaux: poques
et. rpts. se Lorsqu'eHes forme dfinitive, ordinaire. Tantt, cation; les elle attaques n'apparaissent morates d'une manire isoles de
comme
autre sous
intervalles,
d'impressions reviennent
tantt plus
priodique
souvent de cause alcoolique s'loignent pileptiformes elles sont presque ordinaire; toujours du type indiqu pour l'pilepsie d'heure, une un quart le malade peut rester dure d'une plus longue; des en proie sans entires connaissance, des heures demi-heure, convulsions une forme mme suivies qui se rptent incessamment; elles cinq. presque affectent six. dix paroxystique, a de journe, d'un dlire se reproduisant courts intervalles; avec quelquefois fois dans elles la
hallucinations, dpression encore donnent eties lieu, que plus souvent morale considrable; de la de conscience et a une absence a une perte simple, t'epitepsie des journes entires. pendant mmoire, qui peut se prolonger sans lui sans but, rpondre devant marcher On voit alors l'individu il ne sait o il va, ni o on le lui adresse; aux questions suite qu'on de sort de cette espce et il ne se rappelle pas, lorsqu'il conduit; ou tes le moment, ce qui s'est inteHectueUe, passe depuis torpeur son ni les vnements sont survenues, qui ont ncessite convulsions loin sur ~ous reviendrons de sant, ta maison dans plus placement cette forme d'<w<s'<' /cM/yMe. cessent malades, d'habitude dont si les excs ne sont esl la sensibilit morate Les.attaques p!us continus, piteptifo''mes les si surtout
furieux
toujours ou d'une
sont
d'eux et si on loigne de quelques sont l'objet mnagements, exatte, Mais cause de contrarits, une nouvelle tre tout ce qui pourrait et qu'ettcs se manifestent temps, quelque dj depuis lorsqu'elles elles se nu~tou moins des poques reviennent plus rgulires, difficile il ddsormais une habitude alors comme acquise, trent truire. t.! de i'atcootisme; grave est un fait qui est loin d'tre rare, nous pourrions gurison cependant mme chez des individus qui en citer des exemples incontestables, telles les plus les complications fcheuses, que t'eMprsentaient des facults l'au'aiblissement des pupilles, la parole, barrasde l'ingatit et de la mmoire. en et l'pilepsie Les attaques alcoolique provoquent pileptiformes La forme convutsive constitue une varit
ALCOOLISME. gnera), ([t-r~btc sur le systme nerveux, ordinaire. des un trouble dterminent dynamique le plus retour
34< consid'accs
un tat plus ptus loin), ou bien d'amnsie avec perte absolue de la conscience. on moins protong leur elles peuvent l'affaiblissement i'.nfin, amener, suite, proet de la motitit, alors l'affecgressif de l'intelligence qui caractrise sous te nom de <~Mnf'/Mr~Jy~Mf?. ti'nt dsigne Dans ce cas, on consfatenteur de la parole, une difficult tat'' "n tremblement plus marqu, de la prononciation, une hmiplgie l'affaiincomplte, particutire de la vue et des autres de la sensibilit hfissement organes spciale. et nous entendons /rc<<<trg, f.a.pr<spo~(M parIceHequiproest une circonstance non parents piiepttques, aggravante; des sfttfementeUe sous l'influence moindres des dtermine, excs, une gravit mais elle fcur donne aussi attaques d'pitepsie, particuticrc. On s est dterminer dit acfust'cs, intoxication abus fcs avec demande des Marc l'aide si l'absinthe avait Des une nuances proprit spciale convulsions. (t), pour trs \hnt de
symptomatiques
l'intoxication sparent de la liqueur d'absinthe. on voit prdominer et l'affaissement din'rences par j'ai
poison, terrifiantes,
de atcoolique simple Chez ceux qui font la stupeur, l'hbtude, inte)!eciuei arrive de permettent action spciale. l'aide d'expde ceux qui
Ces rapidit. l'absinthe exerce cette hypothse, les effets Des l'action
riences sur tes animaux, de tatcootisme. dpendent laissent qui, la aucun dose doute de 2A sur
l'absinthe
les effets de la rsultats, ajoute Marc, expliquent spciaux o sur le systme nerveux, )it(t[CHr d'absinthe de Marc; M. Magnan a rpt ies expriences pour lui t'pHepsie est le caractre de l'absinthisme, au point t'en peut dire d'une que tu)f; gnrate Point pas d'absinthe d'attaques, (~). U' D' Laborde d'absinthe consomque la liqueur (:!) fait remarquer uf'c a Paris ne contient que peu d'absinthe, et que, )8M. par consquent
de t~esde'nx' L~ M~rcc, Comptes <'enf<M.t des sciences, De t8?4. f'~coo~nc. Paris, Mat:n:tn. ~oc~/f <<<' (8':i. L~bot'df, A~/oy/f. scpteutbre
;}~ ~)
PATHOLOGIE
SPCIALE.
ne peudu commerce la liqueur produit que Meunier ont expriCadacet cette vent pas tre plante. imputs dans la composiessences les diverses rcemment qui entrent, mente et les unes ont une action d'absinthe pileptogne tion de la liqueur d'anis serait l'essence la plus dangereuse (1). ces dernires parmi des attaques convulsives dans la frquence nier On ne saurait dmontre mais clinique que ces convult'exprience l'absinthisme, Il n'est formes d'alcoolisme. d'autres dans pas existent sions fait usage d'absinthe, des individus d'observer rare qui n'ont jamais les effets nuisibles et qui divers, n'en des ont pas moins t sujets, la suite d'excs attaques profonde nous Par contre, pilepti formes. et des accs d'alcoolisme aigu violents, d'absinthe de verres d'une quantit grande alcooliques avons vu des provodans
cas d'ivresse
ques par l'absorption de convulsions. et. qui n'ont pas t suivis !a mme journe, de ~n~t atteints des individus le tiers environ Westphal, D'aprs des seraient Berlin d'piiepsie. attaques /~r)t6'ssujets
l'affirme Si, comme M.MagnanJ'absinthe ajoute: D''Samt(2) il faudrait chez les alcooliques parisiens, l'alcool l'pilepsie produit l'air et l'esprit du pays constiml au rhum, conclure que le cumin d'lments autant du Nord les centres pileptogm's tueraient
pour
Le et non
actifs donc
que
t'absinti'f
M.
mois absolue de M. Magnan; l'opinion pas admettre en reconavec !e !)'' Lancereaux, d'accord entirement la dans l'intoxication suivant lui des degrs alcoolique,
spiritueuses. trois ordres au point de vue clinique, admet, simi l'absinthe et tes liqueurs d'intoxication, par le vin, les alcools, renferat les /~M~M?'A-.yH</a/y'Mqui L'intoxication iaires. par i'a~<? des plus graves; etie provoque esscnticHese&tune des huiles ment trs la frquemment consommation t'pifepsie. de la classe ti en est ouvrire de mme du vin avons btanc d'excs l'habitude livr comde & ob Paris nous souvent
la suite et des vertiges des attaques pileptiques chez les ouvriers mis avec cette boisson, surtout qui ont boire du vin blanc jeun. d'autant de avec violence, L'intoxication plus agit serv vidu ce se trouve dans des conditions l'on remarque, que d'une affection somatique Troubles psychiques. prdominants symptmes On d'alcoolisme. l'accs organiques plus par exemple, a !a priode grave. plus ou moins La peur, et peut parfois mme dire l'angoisse, les plus que cette la
frayeur,
caractristiques disposition
de <<'a'<CM<'n<f/M ma<a</tM </M ~t'watM'~o' ;t) CiMiac, ~<)~<e</<a.~ic.'t<'c <!OM''f.<'aris,(89i,t(HneH(t';)(:'yc/o~<<c~<Mt)'<'). ~ycAt~c, p. HM. 1875. (2~ Samt, .4n.
ALCOOLISME. particulire sur terrain est bien rellement le principe tes autres de gnrateur, manifestations suicide, et comme morbides,
5M le
le dtire du
de persqui et le
La physionomie caractristique l'empreinte porte ses soit que la terreur le malade, saisit paralyse soit qu'elle chue pour ainsi dire la mme place, f-mmnc on l'observe encore
sentiment
mouvements prcipite
(Voir fig. 2~). de la frayeur et des hallucinations. La /'x~< sous l'influence s'tance travers L'individu dans l'alcoolisme. tait significatif sans course rflexion sur comme sa route sans hsitation, ceux brisant qui tes cherchent obstacles rencontrent et frappant il se jette par les
qui arrter
comme fentres, par les portes, du pril sans souci qu'il ne voit pas, se plus leves, la mort pour volontairement chapper mme donnant quelquefois avec ta perte On voit chez ces malheureux, un danger chimrique. et d'apprune impossibilit d~' toute conscience, djuger complte ils se et anormales dans lesquelles cier tes conditions particulires trouvent pfacs. insense les (h\s hauteurs tout L' nomme aigu, voit apparattre t). pris d'un accs d'alcoolisme d'abord, qui devient trs grand ensuite; co() 'ttt homme devant tui.toutpetit silisi sous la forme d'une ttamme; aussitt ce f.mtume lui parle et disparalt sa chemise sous son bras, et n'ayant d'autre tfe ft ncur il se sauve, emportant tt'-tt'ffx'nt. que son pimtaton. fn autre, te nomm L. sort 4'~ c)tinns, des chats, des lapins etc.; Une tarde cou~-df- tonnerre,
''<prit et. n revenir a une apprciation
il av~it vu nu de son logement; presque des de lui, il avait entendu courir autour son !e ca!mede pas cependant reprendre mais it conserve raisonnubte, de son patron avait mis dans sa boi-~on
ptus
ta femme
mentate une affection <)o a dsigne sous le nom de pH~o~Af~te qui sans tre accomtuanitt'ste par une sorte d'angoisse, principalement et dans ni de dlire d'hallucinations, systmatis, p!t~' eu gnrt ii de la frayeur ne peut rendre qui te saisit; compte ta<jUt'Hc t'' malade chose d'analogue quelque mode dpression cependant que l'tat et si caractristique, sensoriel le dlire rapidement ta!~ tt'~ttgendrepas cre une prdisde la sensibitit des organes t'excitation po'H tcquet il a peur. m- sait pas pourquoi il est rare dans tatcoolismf; On rencontre position particulire. on ne 'Jn'~quRfbis ~t'~M~x ni par des qui semblent trouve, spcciat. symptme errones ou des qui croyances ni mme hallucinations, par tes constamment dominer 1 alcoolique. comme que des ne peuvent angoisses et
S44
PATHOLOGIE
8POALE.
ses enfants,!) ne Le nomm !). qu'on va enterrer par exemple, prtend ne Je lui a dit, au contraire ita cette singu)iere sait pourquoi ide, personne mais il ne peut dtan'taient on lui a assur que ses enfants pas malades; cher son esprit. de cette proccupation. t'n autre
iui entever
se reproche
cette pense.
d'avoir
commis
tes plus
grands
crimes,
rien
ne peut
On
voit
dans
ces
conditions, sont
une C'est
foule ainsi
de
malades
s'accuser comme
ta
de crimes police nombre un grand d<; Troppmann. Les interprtations les unes contre nairement les fort Ch. cas le des
venus sont
qu'aprs se dnoncer
te crime
nombreuses
et, fort,
autres;
est, l'une de celles que l'on renpoison survient ordiCe dc/re de y~CM~OH dans et. souvent d'alcoolisme, repet.es il rend d'habitude les malades
de prdisposition
hrditaire
dangereux. accuse sa
de diverses de tni de le tourmenter femme manires, dans ce qu'i! mange, d'arrter )ft ses fins, des poudres mettre, pour arriver il se livre obtige celle-ci, circutation du sang; les violences 'jui auxqueHes a la chex son mari, s'adresser ne croyait pas un drangement d'esprit de corps. justice pour obtenir une sparation Un autre malade est en proie, depuis plus de huit jours, une insonmie et une agitation Jt s'imagine que tout le monde que rien ne peut cahner. dans !e quartier tui en veut; que tout ce qui se passe autour de hti est fait de vin prpare:)!, que les marchands pour lui des boupour !e contrarier; tfiUes de diffrentes etc. couiem's: qu'on le regarde de travers, Toutes ces interprtations deHrantes, comme les hallucinations
en rapport eties-mcmes, prsentent une physionomie caractristique et. qui est avec la disposition morale l'alcoolisme, que dtermine le point de dpart ct pour ainsi dire le pivot autour comme duquel elles tournent. atteints Les <~<'<'x de ~MtCidc, chez les individus dans la m'hue de phnomnes; elles catgorie l'on observe dans d'autres formes d'alination se manifestent lires suicide levs le plus et accidentelles. la suite souvent Rien sous n'est t'intluence rentrent d'a)coo)isme, diu'rent. de celles que en ce sens qu'eUcs de conditions particude tentatives les reinconen )~48 marque un sui-
plus commun que les d excs alcooliques accidentels ou prolonges: sous cf' rapport, les faits les plus prsentent, v par ivrognerie i8C8 le chin're de t'ak'ooHBmc habituelle, de 47i, qui taient chiu're qui on compte en gnral,
l'eu'rayante
ALCOOLISME.
5M
cidc
de
femmes
sur
7 suicides
d'hommes dtermine
par peu
le
fait
de
ils se sentent tion morale; reuse on ils se sont laiss tHi'i)-, retrouveraient une dffaiUance qu'ils leur seul d'en dcouragement, remde une tiniravec mme qui dans
l'accomplissement
devoir, prsentent rien ne peut vaincre plus surmonter; les poursuit comme le suicide alors de source qu'une comme t unique intolrables. un anantissement regrets moyen de
voisin
malgr
sont ptongs, suicide dont ils ne peuvent chex eux, obst't've surtout
'Yor~tc~ M~fa/tco/t~)<x<~<' /'a~'oo/MM''). loin de se dvelopper tentement et de se prparer i/xtcede suicide, manifeste le plus souvent l'individu ne se brusquement; la moindre rsistance !'impu!sionqui le saisit. pouvant ptus opposer nous verrons la [net tout coup excution p!us !oin que cet aNaisStun~'ni ex~''s morat est prcisment l'un des effets tes plus ordinaires des surtout sont rpts ceux-ci atcootiques, torsque des cas, te suicide Mais, dans la plupart est, comme directe et des manifestations des hallucinations t'ftnscquence que dveloppe fois 'juifs
ti\t's de suicide.
i'atcootisme. leurs
reprennent
nomm C. a fois alin la suite d'excs de boisson. plusieurs de nouveaux se jeter exci', il va rgulirement ~ht.[m* fois qu'il commet un enfant, .iLt Seine. Il devient mM')tant,pteure comme souure de cphadontoureuses dans diverses de sensations hd-h'. d insomnie, parties du corps. H dit )ui-m(''me qu'it n'a pas la Mte forte; il cde, en effet, sans leuropposer viennent le dominer, t) s'est cass une tf moindre effort, aux t~pM~M~qui fois ).t cuisse L'insomnie, (;ai;)ctt'istiques t. ~ww<'t/est, ) thftusne.
'/<"<.
).
d'un
premier sont sa
de t'ateootisme, en gnrt,
UAOOKBf.
M6
PATHOLOGIE
SPCIALE.
qui
rappellent
les hallucinations
et les sensations
pnibles
qui
se sont
oH il espre voir apporter les plus les terreurs saire, de nouveau viennent assiger proie aux plus violentes L'insomnie, l'agitation longtemps ont disparu croire t
angoisses, nocturne,
plus effrayantes il se rveille en sursaut, en esprit; le corps baigne de sueur. les cauchemars peuvent persister
du dlire caractres aprs que les principaux alcoolique et il y a l une indication pour le mdecin, qui ne doit pas tant que se manifeste cette la gurison, impressionnabi)i).e prsente dans aussi, Elle s'affaiblit l'alcoolisme, des particularits dans !cs aucc-
signaler. progressivement tions qui tendent la dmence et la paralysie elle est alors en rapavec le degr d'affaiblissement des autres facults, port direct qui ces maladies, caractrise Lorsque confuse: l'individu normal La perte principales et dans les est intense, la mmoire reste longtemps alcoolique mais le souvenir net que rparait peu peu, d'autant plus la possession de lui-mme et l'usage reprend davantage de la mmoire est accidentelle dans deux circonstances alcoolique, d'intensit. le dlire
des attaques pijeptiformcs d'alcoolisme au plus ports alors que pour les faits
la suite qui se sont passs, de l'attaque la priode de dlire qui en est la conconvulsive, pendant Les individus ne peuvent fournir les moindres squence. explications ils conservent tout au plus, dans extrmequelques cas, un souvenir ment. tM~'6!)' confus. C'est ! nu sous <ran~<u<)'cx, aberrations les plus symptme l'influence caractristique on desquels de la plupart voit se produire des les
L'CMHM<~i'en'existe
et souvent aussi les impulsions les plus tranges Les malades ne peuvent en indiquer les mobiles ni rapdangereuses. les circonstances au milieu ils se sont livrs a des peler desquelles actes regrettables. En t'~s'Mn~, l'intoxication alcoolique tmes particuliers; on les retrouve rantes dtermine & travers un ensemble les de sympdtimanifestations dans une
et ils permettent que l'individu peut prsenter, d'tablir, de nombreuses le diagnostic diffrentiel. circonstances, L'alcoolisme a la longue, chez celui qui en est atteint, imprime sorte d'affaissement. L'individu devient
sans pusillanime, nergie, hors d'tat la moindre rsistance aux affections d'opposer psychiques ou morales l'atteindre. Il est sans dfense en face des qui peuvent motions les plus viennent exercer sur lui une qui insignifiantes action nullement en rapport avec la cause qui t'a fait naftre. On le voit
ALCOOLISME. perdre tout et concevoir restent en prsence sang-froid sans motifs les craintes des les situationsles moins
plus draisonnables
de lui et qui l'agitation qui s'empare pour dominer impuissants son esprit. bouleverse revtir tout fbriles les plus on voit les tats f)c mme, lgers des manifestaet prsenter de gravit inattendu, coup un caractre incidente la maladie qui les tions dlirantes expliquer que ne saurait produit. On no peut galement nier le rle ~e~M/)o.s~!on l'une l'alcoolisme, Les moindres chez les de la hrditaire ou l'autre suffisent des
pnur dvelopper, formes diverses des provoquer poses c'est prouvf'nt l'ort n'a, pour
excs individus
prdisfaits qui et
l'embarras
FOLIES
ou moins
effets de l'intoxication est, on le sait, par l'alcool premiers de cet tat si bien ?<ous dirons l'ivresse. de provoquer peu de choses et surtout auteurs, par Delasiauve. dcrit par ditYrents en quantit de l'alcool suit de prs l'absorption ingr L <K~<' se vite que les individus d'autant e)!e se manifeste plus excessive: aussi On doit admettre des excs alcooliques. ihrcnt moins souvent nerveux exercent sur le systme boissons spiritueuses que certaines des accidents et dveloppent plus une action quelquefois plus rapide, L'un des ~r:iu's. L t'tat bricux, d'aprs le !)'' Fournier comporte (!) auquel plusieurs de l'ivresse. s'accroit, nous une partie de cette description, la scne tuent eu se succdant ce sont A un premier degr brillant. seut la ta circulation s'acclre, emprunterons degrs qui consti1 il est se piMun prouve
l'individu etc. Puis s'animent, le geste parole, s'obsl'intelligence sentiment de vertige qui ne fait que s'accroitre, le bavardage deviennent incohrentes, curcit. tes ides s'entrem<ent. ne tarde de se perdre, achevant pas et ta raison, dc~-ot inepte, ,t; A)f. [''ounncr,
p)'ifi~uM dt' Jftccoud.
articte
t'itt'is,
At.cMUSME du ~tc~owMt'rf
))~C4. t. ), p. <it'
c~-M'~te
'i't8
A fah'e place au t'it devient dciire.
PATHOLOGIESPCULE.
Le visage trahit les ce troutde profond des facut-
tcs, se ferment,
de tui-meme,
facuites dfaut,
des de
troubk's
encore
paraietes. mattre de sa
il se raison, autant
L'incertitude est
deviennent,
et aprs impossible, rester a terre, sans se pouvoir absotue. musculaire gnerate d'abord des de la vue: et speciaie tintements, t'ceii
plusieurs relever,
La sensibitit troubles
se dprime se pervertit, des bourdonnements plus doubte. )'int!ucnce qu'a etc., de travers puis
tard, n'apprcie p!us les tite ~eneraie totaiement. s'teint L'abolition de la scnsibiiite D~Marvaud des cas (1), tait, pratiquer priode du cou,
t'akoo),
anesthesiqucs,
pour A cette
avant la dcouverte longtemps a t utilise dans et ta torpeur ebrieuse quelques M certaines oprations chirur~icates. la rougeur de [a face, !es battements des ju~uiaires, ta. contraction de? des
un t'ait connu
artres
de i'ivressc, te gonnement
la somnotcnce, decetent manifesteprofond, pupiUes, puis h' sommed ment t'tat con~estif qui se fait vers le cerveau. se raieatit, D'abord ta respiration devient .teracclre, profonde, de sueur; toreuse et embarrasse. La peau se couvre parfois de~ vomisheureux en ce qu'il sements se manifestent, dbarrasse phnomne le matade Le dernier rien d'une de ~atcoo) insre. partie est constitue degr de l'ivresse par un tat la motitite, comateux d'o
ne peut {irer !e malade. hi scnsibititt', L'intetiigence, sont iafois la temprature la pupitk' se s'abaisse, suspendues; t'il devient vitreux et atone. L'homme ivre n'est ditate, ptus aturs face pte ou ii'ide, pouls aiiserabtc, a respiracorps inerte, qu'un tion stertoreuse. Dans cet tat on dit vulgairement qu'il est ;('<f/W. L'ivresse tequel se juge se manifeste habitueitement une par un sommeil abondante. transpiration et mme quarante-huit vingt-quatre si l'ivresse a t peu revoit, intense, il persiste de tte, profond Ce sommeit heures le pendant peut se dans tes est
prolonger scixe, cas graves. Au dans guri tain maiaise, ()) Marvaud,
matade
/(M/,
i8~,
p. 3t.
ALCOOLISME.
~49
jp~'n'
du
pouts,
avec pesanteur <'rn/)u~n'M /'c~rt'"M~a, anorexie bouche soif, vomissements, saburrate, pteuse, t intoterance biHeusc, <{ui indiquent symptmes se protonge quelque d'ictre. temps sous forme
accompagne parfois ~trique de l'ivresse, elle se produit, La n'ort peut tre )c resuMat gcnratctividite. milieu de symptmes comateuse, stertor, mcohm d'apoplexie elle peut est trs rapide, pni)'art'asde)arespira.tion. Quelquefois elle la suite de grands subite. Ces cas ne s'observent m~'n~ 'tre qu' un Htrc et excessive d'eau-dc-vie (un demi-titre, cxc~ d'ingestion mme tre favoriss circonsm~n~' au deta). !)s semblent par certaines d'un froid rigoureux, motion soudaine tances trangres, impression des fonctions etc. Ftourens vive. ~ntcrc, rixe, pense que ta suspension leur les et les anesthesiques se produit portent lorsque toxiques et cette sur ic buibe, a )'a!coot. s'ttppH'jucr action Le- enfants, sont tneu~'s mfn~' df diverses p:t!u-nt du p.ts-a~e les femmes, rapidement de l'estomac, la vacuit couleurs, devciopper subit d'un observation, les sujets tourdis les non par d'aprs habitues une faible de vins l'excitation le Dr Racle, aux dose de peut aussi
boissons divers
l'animation
me)anges du repas,
morale,
it en est de mme i'ivressc: rapidement air froid a un air cbaud (Atf. Fournicr}. d'ivresse t'une ~o/o~H? deux sortes grave Vautre de dcrire; te!)'' Lancereaux(t), additionnes ce dernier brillants, une l'une est la /brmc l'eau-de-vie confu~it'
s )i<{ueurs, d'aprs ~etth u'c, les vins frttes Dans la f~t )ne convutsivc. )a)t:)~ intense, )cs puis
soubresauts, vi~h'ntc. ),<;s ;nf)choires hnh'nt sccnusses les d~'ots s<nm )tt pas
les tendons hagards, ordinairement convutsive attaque contre l'autre, une et les convulsions
ne
contre
les depitepsic; attaque la face, aux membres, une sative spumeuse. L'attaque se prolonge suivie ptace Ators est quet(;uefois Hitefait intervalle. detire qui furieux.
sanguinotente.
ptus i~ttgtemps que de phisieurs autres pres~oe toujours t''s tnatadcs brisent,
l'epitepsie se succdent
eie
et de
objets qui
se trouvent
Les convu!sionset p!'f)\uh)tc. qui .'n est ta suite prsentent d('ft)[~o\erphtsieurti ') L.mc<'r'u)x, f)tf<. personnes Mc.
furieux
intensit,
pourmattriserte art.
ALcooua~E.
SSO
Dans cette forme d'une
PATHOLOGIE SPCIALE.
d'ivresse que dans convutsive, i'piiepsie extraordinaire on a remarqu que les membres de grands simpte, mouvements, ou taient pris de raideur par )e!)''Lancereaux,dans
faon
attaques Quoi qu'il en hystriques. l'individu toute soit, conscience de ce qui se passe, et lorsque perd est termine, i! ne conserve le moindre l'attaque souvenir du plus terribic desordre de lui. qui s'est, empare Cet tat si alarmant en apparence, dit le D' A)fred Fournicr (I), se en quelques heures juge presque d'une faon favorable. toujours Ainsi. sur dix-huit cas observs aucun ne fut morteL Le danger par Parcy, )c pins rc! consiste dans les blessures graves que se font ces maiadf's leurs pendant A l'autopsie tous une les signes accs. de ceux de la qui succombent a in suite et ies de l'ivresse, putmonaire centres crbrate action sur on trouve et parfois L'in-
dcrites
congestion son
nerveux.
la premire, locomotrices sont puis les fonctions et d'abord troub)es, aux membres les mouvements infrieurs resne sont modifis piratoires lieu. qu'en dernier L'attration fonctionnelle du nerveux systme crbro-spina) domine la srie des morbides. A mesurf progressive phnomnes s'accumule dans le systme que t'atcoot les fonctions crnerveux, se pervertissent, bro-spinates s'a(!'aib!issent et s'teignent. Les phnomnes vasculaires ne suffisent pas a eux seuts a. exptifpn.r !es dsordres du systme nerveux. dit Ctaude L'ivresse, ne Bernard, peut tre considre comme une consquence uniquement des moditeHigence
fications de [a vascu!arisation gnrale qu'on observe pendant sa
dans
le sang
et a son
difficile science, de rpondre mis tes explications les plus hasardes. On a invoqu une altration organique mmes, la compression des fibres une de vapeurs alcooliques ayant les substances alcooliques nerveuses: tension
? Certes, dans t'tat. actuel a. une semblable question. des leve de tments nerveux
et des
ceHuies (~;
nerveuses
stupfier,
car, ajoute est un mouvement Moteschott.ta de la pense et les fibres matire, crbrates entrent en vibration sous t'mf!ucnct' del pense et de !a. voiont l'avoir ce arrte !'a]cool, aprs excit, mouvement de vibration. te mme les anesthsiquch D'aprs auteur, et t'atcoo) de la mme agissent faon. (!) Fournipt',
() C<xc,
o/). ci;.
('/<
ALCOOLISME. Toutes hypothses recherches. ces thories, hasardes, agit dit et sur le D" Marvaud, 1! y a lieu ne reposent d'attendre i"
l'alcool ):)) rsum, fications particulires une action nue dans directe sa nature
le systme a la apporte
par
eux-mmes, dans
indtermine
lsion de rattacher sans doute une organique, c~t permis soit persistante t'aicooiisme dans aigu, ger); comme l'alcoolisme chronique (i). le mme auteur, On doit constater seulement, ajoute non~'ncs initiaux de l'intoxication
passacomme dans
sont alcoolique Ces rsultats des mouvements. indiquent et l'incertitude t'iutdtigence en premier lieu, car il n'est sont atteints et le cervelet que te cerveau font jouer sur le rle que les physiologistes pas besoin de s'appesantir et sur la facutt des facults intellectuelles, comme centre au wrveau, centre comme au cervelet, d'quidvolue plus discute cependant, des mouvements. libre ft de coordination de physiologie sur les donnes :\ous n'insisterons pas davantage encore que sur des hypothses reposer qui ne peuvent pathotogiquc, dans avec c!artc on les trouvera exposes ingnieuses plus ou moins l'tude et nous reviendrons symptomale m' moire du D' Marvaud, en vue. toio~ique, que nous avons ptusparticutieremcnt le suivant les individus; des formes trs diverses L ivresse prsente tendre violent cetui-ci, vin est gai pour l'un, triste pour pour l'autre, sous formes les varier suivant lesquelles Elle peut pour cchti-ta. L'ivresse on l'associe. t'utcoot est insr, et les mtanges auxquels et est plus plus turbulente profonde, par l'absinthe pur t Cau-de-vie pius etc. Folie transitoire. (~). L'ivresse donner lieu devrttapeut aussi l'individu sous l'influence htcs accs de/b< desquels h'<t~~ot~(:)). On le considrab!e. ou moins des facu)ts plus prsente un trouble le dont il ne conserve des actes fort dangereux, v"it alors commettre et qm extrmement confus, peuvent souvenir ptu~ souvent qu'un est le mdecin dans do)t))t-[-Hcu des actions iesqueHcs judiciaires de fotfe dite et l'accs Hntrc l'ivresse proprement pp.'h- a intervenir. nuances des il existe en tre ta consquence, transitoire qui peut de ne diu'Mre parfois et cetui-ci apprcier; pattbis trcsdif{ici!es des boissons ordinaire l'effet )'i\j' que par sa dure qui dpasse
enivrantes.
phde
):))
parcourant
la relation
des
faits
de
ce
genre,
pars
dans
les
() .\)arvau~. o~.f't< p. 4t. ~) ~~m'nit'r, <). c;<. (~ Vuir .MoM'c <t'(t~<~u' p. 2SO.
S5~~)
PATHOLOGIE
SPCIALE.
it ne folie
paratt
pas
au ['ivresse, le
point,
de
vue
pratique, proprement
de
transitoire,
<)e l'ivresse
par
caractre
d'imputahitite
que
franaise tous
dans
ceux les au
suite
manire presque de
prostration, cite
horreur
incendies.
avait irrc'-isdes qn'cttc bu, un dsir par Tt), prouvait, tait c!te le feu quelques des maisons que la crise passe d)' nanmoins c!h' n'avait commis moins d'eUc-meme; pas
Cette auteurs, C'est d'individus ment voit une pHes; motifs, compte regarde L'un d'un
folie a la sons
plus
souvent,
d'aprs
quelques
habituels. de)ire qu'un certain nombt'c et rsister: nulle. on indiquer. ont accomde pas tre les
A coup
imputsivesbrusques, impossible sans des guides dont qu'ils actions par ils de
auxqueUcs ou se jeter
il leur
n'ont une
obi
cnract.crist.ifjne.
caractres
transitoire, et ne dure
que ouvrier
sculpteur mtentionucticment
tes s'enivre, qu'it C'est nn jeune ttomme heures. et d'uncaructcre trs doux; il avec cette liqueur
se manifeste Au.SMit~)t que et viotent, et itfst a)or< j'rcf6rab)e sans mcnx'nt fui taire !a moindre ses observation. i()es n'ont
(ian~ercux;
but,!cre~ard menaant, frappant criant <)<' toutes ses forces, t.'orage raccesit ne aprs une perte conq'h''te d'excitation, priode s'est iivr. ()) .\);)rc< 7'at'<<o~ tni reste de et ta )e qu'un mmoire regret
plus de snite; les murs avec son s'apaise embarras tout pour des au
it devient devant
de scutpteur
bout
teger
profond
auxque!t''s
MM/<M
wc/t<a/&t,
ALCOOLISME.
~M
2.
A~CCOUSME
AIGU.
dnominations aigu a reu diffrentes des ivrognes, <Mn'MM /~M~K~ ~), dlire
on
craputeuse.etc. encphatopathie ~o~or:<w, ~x~u~ d'une dure sous ta forme d'accs, se manifeste j.'atcootisme aigu d'excs a ta suite atcootiques ordinairement, longue, ptus ou moins chex bien plus frquemment mais ces accs aigus rc.'cnts apparaissent d'excs d'a~oo~~me indpendamment if s individus atteints cA?-on~ de contrarits, d impreset sous la seule influence alcooliques accidentelle. matadie sions morates plus ou moins vives, ou d'une t&t d'un surtout au dbut, en gnrt, !ger U s'accompaHnc est ta tangue le malade est attr; f<bri)e et d'embarras gastrique de on observe sche; d'un enduit saburra). w~nverte queiquefois est quetquefos le pouts une constipation opini&h-c: hnapptence, dans tes surtout de sueur, et la peau couverte a< rtr. la face injecte accs intenses. avec les senen rapport une expression La physionomie prsente de l'esprit et tes hallucinations les ides sations. qui bouleversent et d'tonnemcnt e!tc onreun mlange (Voir iig. 24;; t'ntcootiquc i'tat avec en corrlation naturettemcnt les actes sont d hbtude; t'insomnie est caracteet sont plus ou moins dsordonns; d agitation la les moyens pour et persiste employs malgr longtemps, r!sU(jue ettc disparait que diminue combattre; peu a peu, au fur et a mesure l'excitation. t/accs malade d atcootisme arrive aigu en gnra! se dveloppe brusquement, de surexcitation violente; a un tat b* on
signes et qui
ctate, ptus puis le dlire lui sont propres. et avec tes on moins violent, dire ta et il prsente est trs caractristique, Ce </< pour ainsi un cachet chey. tous les malades, mme physionomie Ce qui lui donne de t'oue, tes tt'rreurs de la vueet sont les hattucinations parUcutier.ce enfin dterminent, viotents tes actes qu'ettes qn) tes accompagnent, de et de la motitit h s troubles de fa sensibilit qui sont insparables plus intenses: caractres qui < dsordre Les des (acutts. l'tude dans avons dcrits nous pn'cemorbides, que signes et ptus aigu. manire ici dune d'nte. se prsentent ptus intense est bien cprtainfmentte prdomiLe dtire scnsoriet phnomne du te plus t'esprit c'est cetui nant et te plus qui frappe apparent; 0 Uayct, ~m<M''e .<)-<<'f/c~xMM <fMM)'. fart! )8t9.
un ou prodromiques qui apparaissent de rnattUsf, dans une sorte consistent mat dnnx's, doutourcuscs des sensations
SSt
PATHOLOGIE
SPCIALE.
et dont le plus
les surtout conserve, pendant souvent vivace. Ce dlire prsente aigu, les rcits la suivant des des l'expression s'cnchainent malades scnes qui se
il
le premiers jours, le caractre d'un auteurs avec allemande, une certaine devant nous avons ils sont et l'espce le
logique, malade.
dtailles les observations que [Voir entre ailleurs publies (t).j et pathognomoniqucs Les troubles de la vue sont nombreux La mobilit et d'angoisse. en rapport avec l'tat de frayeur de tremutation et de transformation,
rapidit autres
des
droulent
et de rapproched'loignement deviennent les images ment, par le malade, que prsentent perues il les explique vive perplexit lui la cause d'une par la magie pour de ceux des senet conoit l'gard et la sorcellerie, qui l'entourent timents Une de mfiance. des singularits les d'alcoolisme l'accs les plus
citions,
plus
diverses
rats, btes
effrayantes
de toutes
tes
sorte,
crapauds.
araignes,
aprs une les
sauterelles
murs, sortent terreur.
voltigent
du plancher,
et
sautent
du plafond,
de tous
et
ctes,
causent au
grimpent
malade
inexprimable
<
~uc
cependant
s'accompagnent des gens armes, d'assassins des bandes du malheureux hallucin et dont il cherche Ou bien des malade encore, ce sont des tableaux cherche encore du
reproduire
d'autres
des spectres, des apparitions, des scnes de meurtre, de carnage, loigner de ses regards )'anreu\ d'autres desordres qui se rat-
la vue
des organes de la sensibilit teHes l'hyperesthesie spciale; les tincelles, la couleur les lueurs, les flammes, que rouge ressentent au fond les objets, les douleurs que les individus sensations quetques-uns bizarres des qu'ils accusent de ce cte. On peul teis qu''
dj symptmes indiques, l'an'aiblissement momcntant; la dipiopie, plus ou moins l'ambiyopic, de distinguer les objets une de la vue, qui ne permet travers qu' etc. sorte de nuage, de brouillard, Les /<o,~MC/M~'(~ de /'oui!e sont dans l'accs d'alcoolisme ristiques de tintements, de bruits insupportables, de coups de fusil, de sifflements, de craquements, Da~onct, 0~'<'f<' et do~f'e a/coo~Me galement les aigu frquentes et caractde malades se plaignent bourdonnements d'oreilles, de bruits de trom-
(~M/i. Met/yc/t.,
f88!)).
55~
en rapport avec leur tat de de mort, des accusations de ce sont des menaces dire qu'il sera l'individu entend tu, guillotin,
fera des boutons le brntera petit feu, qu'on scalp; qu'on et les hurlements il entend les cris sauvages des avec ses os, etc. le dvorer; toutes ces des hynes des lions, toups, qui s'apprtent et l'agitation les on le comprend, la frayeur sensations lui causent, ptus vives. Le dlire, A. Fournier, est en quelque sorte moul dit le docteur crie au feu, appelle au secours, veut -.ur tes hallucinations le malade du danger, etc. foir tes flammes, sauver les personnes M La tendance sente Y~ems, comme L'individu s'chapper, qui en est le corollaire et le logique, se prle phnomne est ici consquent qui le plus naturel avec son dlire: veulent il donne etc. le dvorer. du trouble de la tte en raison plus remarquable. il fuit les brigands, tes Il se prcipite par toutes des facults qui dna-
les animaux
tes issues, et quelquefois, huc tes objets extrieurs, t:t tcnt'tre, dans la rivire, it h' prend pour On a remarqu, n''cs. an plus fort tt~ct-peUant t':mtorit, te dtire. cinations rant's un
les murs, se jette par de te contenir, s'eubrce-t-il Quelqu'un et se dfend contre lui. contre mme de ces tait excitations rarement et sur dsordonanantiele ton En d<-
ne tardent
La mmoire nombreuses
mme
des
le malade au milieu desquelles confuses, rendre tard il peut, plus ou moins exactement, compte du des circonstances l'explosion qui ont dtermin des phnomnes psychologiques qui l'ont carac-
encore
dit, l'un des phnomnes sont, nous l'avons <'Ues prsentent des d'alcoolisme aigu;
mais de ce qu'il sent et de ce qu'il peroit. eu'ray il il a des frayeurs aussi mottves; qui ne sont nullement quelquefois clou la mme place, :t<' sait pas pourquoi il a peur; il reste immobile, est celle-ci sans pouvoir C'est lorsque indiquer la cause de sa terreur. marcher et couvoit ces malheureux degr qu'on porte au plus haut tit devant obstacles lus voit eux, sans savoir o ils leur qui s'opposent se rendre simplement sont et frappant brisant tous les vont, on dans d'autres circonstances, fuite; au poste rclamer de l'autorit pour en rapport avec les phnomnes
naturellement
556
PATHOLOGIE
SPECIALE.
de matades sont donombre de dcrire. Un grand que nous venons devient mines par- !p <~K~MH, et tout. ce qui les entoure peureux sont en proie a des ~s D'autres diirantes. Fobjet d'interprtations a un danger tantt </f ~!c:Wc; ils cherchent se tuer, pour chapper imaginaire, qu'Us sont raitre accident par tantt les p)us qu'Us s'tent pour obir aux voix des mprisables de de la surface qu'iis homme entendent, et qu'ils ceux-ci qui leur doivent prissent disent dispapar
consquent
ta terre:
ils s'exposaient~ auquel n'ont pas aperu te danger absola vie pour obir a des imput.sion.s ceux-ta isoies, de mobi)e. de toute lument accidente!)es et indpendantes espce ce un caractre aussi ce dtirc Ce qui donne akooiique spcia). extrmement accende la motilit et de la scnsibiiit, sont !es troubtes parce enfin pas A disparatre. qui ne tardent dit & ce sujet ne rappeUerons Nous qu'en peu de mots ce qui a t de ce travail. la premire dans partie ~'eynp~.s'. dans le eM~MHi Les ~'OM~/cx ~e /a MO~~ que l'on observe excluconsistent le docteur Fournier ainsi presque que le remarque musculaire. Le tremconvutsive du systme en une agitation sivement aux a!a face, la tangue, aux lvres, blement est surtout remarquable tues dans les premiers jours, mais mains des et dans les membres. De !a, troubles fonctionncts corrlatifs: fauteur ajoute la parole est citons. que nous l'attitude saccade, s'ifs sont maladroits;
!es malades !es mouvements indcis, incertaine, de grands le verre la bouche ils ne portent vcuient boire, qu'avec du liquide; s'its marchent, une partie )a progrespu'orts, et rpandent La conet ne se fait pas en mesure. YaciHante sion est mal assure, traction e)!c est musculaire pervertie en un mot que plutt se p:enera.)ise et constitue ment alors vibrer 'e matade semble En ment mme temps ces violente, accompagne et d'une insomnie opinitre Les ou troubtcs moins grande; une tes rgion manque diminue. une tout de prcision, Dans quelques sorte entier sous de coordination cas, )c tremhh'universe) ();
de frmissement tu main
individus
ressentent
une cephatatgie ordinaired'etourdisscments. vertiges, vaincre. avec une de sensations intensit plus
pnibh's,
par presque toujours des dmangeaides picotements, des fourmifiements, sont de la peau, qui leur font croire sons a la surface que tours habits droutent de vermine, de fits qu'its que leur corps est couvert pleins ou bien ce sont des souffrances s'en pouvoir s'en dbarrasser ptusviotende morsure, une sensation de brnture, tes situes ptus profondtnent, des mottets, enfin de vritabtes de crampes des doigts, des membres, dsignent accusent (!) A. Fourfiier, o~). <
ou profondes, bi/.arre.
ALCOOLISME. douleurs Toutes <) des figurantes ces douleurs des qui semblent extraordinaires interprtations siger dans la continuit des
S57 os.
du dlire la violence augmentent. encore observer On peut errones. des tendons et des des soubresauts des commotions lectriques. qui caracttous tes
symptmes naturellement
tre portes ils peuvent les nuances jusqu' possibles: degrs, toutes assez rapimais its disparaissent !e plus eu'royabte t'etat paroxystique on ne constate est caime, peine te dlire dement. Tantt apparent; et le de l'insomnie, une vague apprhension, sorte d'agitation, qu'une te dlire est des plus tantt au contraire tremblement caractristique obsd la ptus pouvantable, est en proie la terreur l'individu violents, domin les plus enrayantes, par les ides fixes par les hallucinations aux actes les plus redoutes plus terribles par suite qui le portent tatdes. M~TUMt <remens manire suivante cette n'a gue surtout Le malade Le docteur /Wk. de cette /o)'Mcs:a/yMC forme, dit-il, c'est Defasiauve l'alcoolisme. (i) a dcrit de la Ce qui distinactivit nerveuse. n'est exempte viotace
ni paix ni trve: Les M~m~r~ h'ew~f~, d'agitation. mme, par le frmissement grimace ~m)ent sueur dans les orbites. La
corps
vultueuse, rouge, les yeux des musctes, prononc &rM~aH<c s humecte d'une /M<!McA<u~f~ mais naturelle, de que les tvres, a inextinguib!e: des traits indique acclr avec tour et tour Les et dl'ense normal
sa fraicheur conserver la langue peut profonde, de mme et couverte, dessche e!k est plus souvent ta soif est vive, crtes /'f~<y<~<'M.<f. Communment est respiration une adoration htifnt'. sonbte
neignent
ptus
ou
moins
d autres des
['expression gne, tantt au pouls, par son est rhythme comptte, dsordonnes.
il est
symptmes.
L'incohrence
tes les scnes a l'esprit en phrases dans la bouche pressent est Le malade vent inintettigibtes.
on est et pour le contenir h-nte agitation, maintenir lit ou de le faire par plusieurs des observer des secousses convulsives, crises ment pitep tiques. forme oth-e Cette une
oblig rigidits et
personnes.
peut et des
insist depuis par la mort. s'exetc. M. Magnant) ittt-me fbrite, Marc, Lasegue. lesquels parmi aux accidents surdonner On s'accorde gnratement prime ainsi de cMrtuw la mme dnomination <r<'M~M, dont uigus de l'alcoolisme f{-<; ~M~1 n'iniiiiun-f. ?; .\t.t~tt.ut, f)f ~'tt/coo~Me. /M~-t<M" et <M'~f<-c, P<n'is, t874, p. 3. M avrH )8M.
gravit De nombreux
frquemsur cette
PATHOLOGIE SPECIALE. l'une, fbrile et grave Sous t'agiter, la plus l'autre l'influence des voix apyrtique des et ha))u-
Mama~Me est la plus frquente. de des frayeurs cinations, qui ne cessent le malade de l'incohrence tend. tmoigne aux actes Dans les plus dsordonns.
gnralement La y'orme
bnigne.
complte
est plus ou moins consila /bt'mc ntf~aHCoh'~MC la dpression se croit en prison, devant drable,l'individu s'imagine qu'il va passer de diffrents Il est sombre, on l'accuse crimes. un tribunal; inquiet. fuir. quelquefois il conoit. mme des dfiant, enraye; 11 cherche ides des reste Ces mixtes; marche d'homicide terreurs immobile tats qui et de suicide. le dominent, dans un tat A un degr plus qu'il lev, redoute, sous l'influence il des supplices pouvant,
p. :m.) .s<upcM~'(Voir.S'/Mp<6~ eux et dterminer des formes sont sans action sur la
dlirantes
elles ne donnent indication de la maladie, lieu aucune thcelles n'ont secondaire. rapeutique, qu'une importance K Les ides au caractre se montrent expansif, gaies ou ambitieuses, M. Magnan, les alcooliques chex exceptionnellement, ajoute aigus: dans le dlire l'alcoolisme ambitieux a plus d'importance chronique dans puisque de l'alcoolisme certains chronique cas douteux, vers la il peut faire craindre la tendance paralysie gnrale, L'une des formes les plus graves de fat de convulsions s'accompagne pileptiqucs
(i). Z'~i/c/Mic H/eoo~ue coolisme est celle qui aigu ou piieptiformes. L'pilepsie chronique ques se paraissent lorsqu'elle convulsions sorte lence atteinte l'une rons
se montre souvent dans l'alcootisnif alcoolique plus t'aicoolisme dans ce dernier cas, h's attaque dans aigu; d'une manire et dismanifestent, d'ordinaire, accidentelle, avec la cause qui les a produites. ne doit alcoolique constitue une forme se reproduire, acquise; elles vritablement prendre ce nom dans laquelle on dfinitive, sans cause apprciabie, comme par les attaques alors ne prsentent pas une enfin sur n'exercent, pas l'intelligence pas l'existence plus Cette varit d'pitepsie chronique que nous fpx' voit )< une vioun'' qu'on est tudie-
L'pitepsie
d'habitude particulire,
et elles ne nuisent plus profonde, ne t observe dans d'autres circonstance. des plus manifestations loin. de l'alcoolisme
dit M. Magnan on )c alcoolique, (2), n'est pas, comme !a plus haute des troubles de famotiht pense guraJernent, expression chez les alcooliques; ce n'est pas le degr le plus lev de cette trmulation dans le </<r<MW /<'m6' gnrale que l'on trouve c'Ci-t un ~Y'
j~) Magnan,
L'pHepsie
c/M'oftt'~Mf.
ALCOOUSME. accident moteurs. d'un autre ordre aux qui se surajoute convaincre d'observer phnomnes les circonstances elles dlire surprennent autres
559
pour s'en les attaques milieu desquelles au dbut, tantt tes malades le tremblement est quand au milieu <tJics se montrent mais apoge; <p tremblement quel que soit reste, aprs convulsives
11 suffit
an
alcoolique, d'autres fois, au contraire, peu accuse; le tremblement est son de l'accs quand le elle, sont moment ce qu'il de l'apparition tait avant. mais intellectuel bien de t'attaque. souvent dans des
Les attaques sttivies, dans l'alcoolisme lequel traits, serve peut un dlire le on
considrable, intenses
te dlire
et des
peut
manifestations le malade
on voit
alors
des
de suicide
Ces impulsions dangereux. elles cessent au bout de quelcas directement l'intoxication mme; 1 accs d alcoolisme. C'est en mme que disparat temps ques heures, un dlire tion nerveux. absolument par dtermine transitoire, l'alcool qui reconnait sur les diverses comme parties cause du l'irritasystme
qui violentes
dans la journe, et s'tait mis boire nomme )t. avait t contrari <t' l'absinthe; dans la soire, au moment de se coucher, il est pris d'une sorte il sort de chez lui, nu-pieds, et arm d'une hachette Je 'i/'iirc furieux; pour t.c
a))' tuer sa sur, qui demeurai! a une certaine distance <!e chez tui arnvc
if quine la hachette et se taisse tranf}Ut!< eno ses dispositions changent, !) ne s'est d'ailleurs <'e qui tt'tnf'nt reconduire son logis. plus rappel du dlire il avait t en proie. Huit auquel at t.nt pass~' sous l'influence la suite des mmes excs, il avait rv qu'on voulait tuer jou)~ auparavant, de ce rvla Cet homme son frre, et il avait conserv plus vive impression. a un certain d'aitkurs les signes de l'alcoolisme pn sentait port degr dx il avait des hallucinations il voyaitdes animaux caractristiques, et subissaient toutes sortes de transformations; on observait t;ui.sautaient h > mouvements des muscles de la face et le tremblement de spasmodiqucs il ressentait de la cphalalgie, des secousses dans les membres, taht~ue; <I<s fourmillements une sensation dans le dans les jambes, de brlure d'intensit: corps, ~ns (jt~ etc. plus t on rencontre les dsirs verron: loin un dans l'alcoolisme que c'est surtout chronique de la volont aHaiblisscmcnt a un tel port restent la moindre rsisincapables d'opposer qui peuvent les surprendre <'t c'est l ce
individus impulsifs
:i(;0
PATHOLOGIE
SPCIALE.
accs d'alcoolisme certains aigu qui vienplus graves qui rend encore se grcu'er sur l'alcoolisme nent, en quelque sorte, chronique. de coM?'<c ~M)' es!. gnratement Ware L'accs d'alcoolisme aigu t le plus ordinairement oscillai entre estimait que sa dure moyenne et trois jours; on l'a vu au det faits exceptionnels. <te la nuit: eutin notables. Layucr/MH est obtenue drns que souvent, aprs remarquer on voit persister pendant quelque temps enfin ces sortes d'hallucinations aux cauchemars, que t'en a dsignes En un mot. le dtirc sensoriel sous le nom d'/<ypMa~M'<. tend reparaftre
de tui-mme,
deux
& six. jours, rarement il se prolonge parfois quatre mais ce sont des durer trois ou quatre semaines, L'exaccrhation du dtire a lieu surtout t'approche on peut observer des remissions et des fluctuations
ta grande la cessation
il esta des cas; majorit des principaux accidents, une disposition aux rves,
au
moment
c'est--dire
ou
l'individu
dans t'etat
commence
intermdiaire
A perdre
ta veitte
la possession
et au son)-
meil, qui
et l'agitation qui en rsulte si ncessaire. lui serait malades peuvent ou moins conserver
vient dans
par
suite
empcher de
un
repos
Les
la priode
une longtemps, croyance ils contierrones dont ils ont t le jouet; de mme aux perscutions et aux tentatives d'euiimaginaires, a ml d avoir plaignent a leurs aliments, et que cette on t a ils affirment, l'objet; teurs boissons, des aux rves et
par subs'-es
l'insomnie
persistent,
considrer
le matade
dsordres
ta cessation des accidents les aigus, qu'aprs continuent avec une physionomie toute diffrente, et alors caracterisert des diffrentes une ou l'autre formes nous dcrirons se ptus dvelopper aigu. circonstance:; a la suite de t'etat loin encore dans nous le verrons mais, sans tre ncessairement aus<i, pr-
d'atcooiismc
quelques
et d'adynamie la suite agitation profonde qui en rsulte, d une congestion crebrate conscutivement et pulmonaire, quelquefois des attaques la terminaison funeste s'observe surtout convutsives; d'excessive dans Les la forme /Mtonx suraigu de cette maladie. communment du cerveau et pas so;u que rencontres & l'autopsie sont <!M<oni/u<~ veineuse intense des mninges, la congestion t'injecfion des diffrents te sang est noir, i! ne viscres; poisseux, et tes malades semblent morts Ces lsions d'asphyxie. i'en'et direct de l'intoxication et paraissent bien autrement
ALCOOLISME.
S6i
les
nerveux, [osions des centres qui accs Le <ra!~eMCH< de semblables calmants; sur la tte, malade indications les de par bains tids purgatifs; lgers une alimentation nous paru mdicaments succs, ont
sont doit un
souvent consister
de les
qui
telles par le lait suivies en pareille chtoral, parfois auxquels des incon-
avec
mdical.
concurremment
calmer malade, par toutes ses angoisses et ses sinistres dpend unile dprim, pour lui faire les
les plus
telles
et la possession de lui-mme, viter sont les conditionsque !'on chercheremdans la plupart des cas
d'abr-
CMRONtQUE
Avant
d'examiner manire
les d'excs
formes
d'alination
mentale
qui
t'a/cooftSMc
cette
cAron~Me. on comprend
survenue doute
l'intoxication
simultanment peut atteindre t'un ou l'autre des diu'rents ou plus particulirement de appareils dans mais l'on doit admettre tous les cas, le sysl'organisme; que, tme crcbro-spinat ls. est le premier Sans t'attration L'ah ootisme chronique, dit le docteur Lancereaux inflammation symptmes et les troubles divers (i), s'accompagne spciale non qui dpendent ou de ta dgnrescence graisseuse des organes; il en rsulte suppurative de ces din'reutes t' en sont l des altrations. simples, digestifs qui la douleur les gast'inapptence, pigastrique, les gastrorrhes les vomituritions, que l'on chez les buveurs; ou bien les au'ections du statose, si bien dcrites par les auteurs, ulcreuses, gastrites d'une
fonctionnelle
la consquence, les nauses, trat~ies. observe si communment foie, induration, (t; t.mfcreaux,
UAMMUT.
cirrhose, ftc~.
art. ALCOouMf.
36
Af/(hM
PATHOLOGIE SPECIALE.
sous le nom de ~;H c/nnA'cr. ~u< ont dsign Anglais !)e ta encore de gin et d'absinthe. chez d'eau-de-vie, la coloration les douleurs jauntre. hpatiques, l'amaigrissement, enfin de la peau, ascitique qui est une des t'panchement ictriquc de la cirrhose dernires hpatique. consquences l'attention l'un des premiers, appel MagnusHussa, chez variables de la respiration, que l'on rencontre si caractristique l'altration il a dcrit profession; sur les de les troubles buveurs ia laryngcd~'
et parseme de violace avec injection bronchite; !'paississement, la prdisposition de la muqueuse taches particulier!' ecchymotiques, aux a des habitudesd'ivrognerie ceux qui sont adonns que prsentent mme aux infiltrations hmorrhaquelquefois contestions pulmonaires, des giques musculaires et friables, peu A peu la pour subir flasques la dformation et, pour le sang, on constate graisseuse; dgnrescence du et l'augmentation de la fibrine des globules la diminution rouges, des globules blancs. nombre fonctionnets des troubles ont pour consquence Toutes ces lsions nous n'avons sur lesquels et plus ou moins pas a intenses, variabies, les de la voix, l'aphonie l'altration ainsi on remarque mme, insister; enfin chex les buveurs; si frquentes de toux, les oppressions quintes la dyspne, les troubles et les accidents cardiaques qui en rsultent de la face et des diverses l'infiltration sreuse les palpitations, parties corps, sont une des Tous occuper phnomne! spinal. La lsion d'une coolisme du les taches des ces ici ecchymotiques, ordinaires consquences vasculaires. dsordres nous morbides des centres si nombreux nous que t'en et si variahh's borner constate examiner du ct ne doivent trs du pas nous devons b's rapidement crbrosystme quoique dans l'alet dc~ et le purpura hmorrhagique qui et du sang, de la dfihrination poumons. deviennent Du ct du cur. on observe que les parois
altrations
dit le docteur Lancereaux, nerveux, tre mise en doute ne saurait difficile, elle prsente naturellement des modes
degrs A un premier
le microdans le cMn''MNt ~'ewe?M,par exemple, degr, des lments de quelques-uns l'altration scope peut dj constater sinueux et dilats cerveau. Les capillaires prsentent anatomiquesdu des granulations de leurs parois, de en griplace, dans l'paisseur de d'un commencement ou jauntres rsulter stres qui paraissent dsorganisation de !a circulation dans parois, des trames matire leur de l'lment capillaire et contractile et la stase dans leur de la paroi sanguine. de l Sur le trouhh' )e trajet des encore trouve de la
colorante
ALCOOLISME.
563
de la substance un
dgnration brillants dt's granules d~' petits globules un degr plus ti'~n la priphrie couches ohsorver
ayant,
nerveuses, grise, les cellules sont affects de les vaisseaux malades, nombre d'entre elles contiennent grand au moins, les apparences quelques-uns Usions, ou du de qui ont pour sige de prdilecles corps stris et les cervelet, en plus manifestes. On peut ptus de la substance crbrale, de la memamydans la d'aidin'ode la
induration
h's rpanchements dans les brane qui les recouvre avec foi'ies. paralysie cu~iisme La disparition gnrate des
l'paississement de nombreux production corpuscules dcrite Shres mytine par Tucxek constat dans certaines outre de ces
ventricules,
formes lsions
et des jauntres points m.~sc encphalique) dus une encphalite des vaisseaux rer ''nce granuto-graisseusc
les buveurs,
ramoHissement
au point de former une vritabte prnh'e a!!)~ ne quelquefois la surface du cerveau des !))mns profondes, on trouve au niveau desquelles t'r'
et une dgnparUeHe et des lments nerveux, mu!sion. Cette adoration dpressions une sorte ptus ou de bou!H)e ne la d-
de tissu cellulaire avec des dtritus tueuse, mtangc le ramollissement, le docteur Lancereaux, (, induration, ajoute sont que des degrs divers d'un mme processus pathologique, ~<'n' t'escence L'alcoolisme ncucnx. suivant graisseuse des vaisseaux. du en rsum, du ct chronique prsente troubles de ta des symptmes des variables; [intensit et suivant le mode d'enchanement qu'ils
taudis qu !~ucs-uns peuvent manquer, que d'autres um prdominance il en rsulte, en dfinitive, un ensemble marque mais qui n'en est pas moins et variable, caractristique pathologique 'put ). de importe attrationde bien connaitre. cette forme d'intoxication te plus bornerons et chronique, et en quelque sorte sous avons ce rapport, dcrits dj la Ht~t/t/~dans le symptme comme nous que dtails. dit l'on nous
se manifeste
observe
plus (3), le tremblement; on voit en6n musculaire est atteinte et diminue; les soudsordres tts que les spasmes, s ajouter d'autres plus graves hn sauts des tendons, tes accs f'onvutsifs et les attaques piteptiformes. ( ~'st d'abord, ~rd la puissance le docteur A. Fournier (nr ~'af'tt/yitte ~<'M~r<c. (1 t. tt, p. -~9. (~ <[))eit, A. Founner, J')t<;<.de M~.
et de c/t<r. Paris,
564
PATHOLOGIE
SPCIALE.
Les langue,
mains
sont
les lvres
d'amendement, susceptible tudes alcooliques persistent. Le plus souvent te tremblement de petites sont plus d'o
auteurs.
les jambes, ta au'ectcs, puis les bras, et tour tour. Tout cela, d'abord lger si les habiet devient continu s'accrot en une succession consiste alcoolique dans quelques cas, les contractions de la chore. les spasmes vritablement donn cette forme par certain~ autre
rhythmiques et simulent
le nom
a~ n'o~H~ te
tremblement
important,
~<!<-A/~<? suprieurs
jamais
complte;
les mouvoir
vraie. parsic plutt qu'une paralysie le malade conserve objets ou a marcher, ses membres. S'it en est autrement.
pte, A ct
t'influence lsion indpenajout atcootique quelque centriles phnomnes affectent une marche (1). D'autre part, se portant de l'extrmit vers le tronc (2). des membres de l'au'aibtissement dus des aux gnrt Hccr: alcooliques habitncttes du on connat musculaire, celles des <r/s'<'Mr.< < si caractristique, de l'alcoolisme les oy't' paraqui te
la
sensibilit
que
ils
une ce
de
ta tes
doucom-
parent desdin'rcntes sce, )e limite teursr Enfin tions pieds, plus sujette
secousses
lectriques,
enfin
la contracture
doutoureus'
plus du corps, on
du corps. est rarement L'hypcresthsie gcnrat'elle est partieiie alors eiie occupe une partie le moindre contact dtermine les plus violentes doudes fonccomplte et tocatise aux mains, aux le elle prsente complte, elle est d'ailleuranalgsie; des priodes de rmission. ou moins
l'abolition peut observer plus t'anesthsie sensitives, sym~nyue aux jambes. Celle-ci est rarement les caractres les troubles comme simple de la motilit d'une
souvent
ALCOOLISME.
56a
et aprs
avoir
dur
pendant dfinitivement
des
semaines un
et
des
mois
si l'individu temps
a cess
entiers, entirement
elle ses
pendant
suffisamment
prolong;
aigu que dans la forme t'anaion observe une tendance ptutt des nerfs et l'amaurose, par atrophie accentue sont peu apparents dans l'alcoolisme chro-
d'exacerdans les priodes plus spciatement forme d'accs d'atcootisme alors sous aigu, comme nous est si frquent, et dont le retour une en vertu particuticre disposition sous i'inthtence se met diirer contrarits surtout une est ou des ~individu, maladies de des les de
chronique l'alcoolique laquelle des moindres causes tes ptus tgres, plus insignifiantes. de vue Mais c'est au point de dgnrescence, cette varit ~u'it sorte de faire importe d'affaiblissement ressortir. de n'est
que
frapp
et de vritable
H subit
ptus viennent
ses
entranements,
tre il peut donn, un moment dont, impulsions a-t-on n'est dit, c'est un vieillard. plus un homme, tobjet.Ce il s'exatte sans motifs, 11 fait preuve purile, en eu'et d'une sensiblerie des cas un affaiOn constate dans la plupart et rit sans raison. pleure encore une vritable et plus souvent t'Hssement, p~rc~ton <~ .~M~au indiffrent aux peines, il devient t'inHuencc Met~.s sous desquels en prU conserve, de sa famille. et souvent a la ruine th~honnt'ur sence mme des misres La w</t/~a~pM~M l'alcoolisme chronique. il frapj'c sans cesse La physionomie t abrutissement rieux, et, honteux. d'honneur qu'il M~c/crgest a cres, Fune ses tristes habitudes. consquences de irritabte, violent, ses enfants. plus de boire ou est moins impdes premires devient mchant, sa femme, qui dnote Le besoin
et t'tat
ta conscience de ipur ces rnatades gardent cependant, alors i!s se dominer leur passion, et de leur impuissance its sentent un profond d'eux-mmes its conoivent font horreur, dgot; te tristes et dcourags, de rcputsion; qu'ils sont pour tous un objet Quetquefois, abaisseun-nt
5G6
PATHOLOGIE
SPCIALE.
leur
apparat des
comme individus
une atteints
suprme
solution
aux
maux
moral
d'alcoolisme de toute
tudie
attentivement.
Kn dehors
chronique manifestation
d'un trouble intettectuel nettement rante, tous les signes d'un affaiblissement plus leur tenue est nglige, moral; malpropre; qui ne se rapporte ceux qui les entourent, un objet toutes sortes. Le docteur blables chez aucune ner Lasegue conditions que qui, d'excs. du dlire: enferms depuis en l'on mme avait voit humain, tout ce leurs habitudes crapuleuses, pas eux
on observe chez eo.\ accuse, ou moins du sens profond de tout l'absence respect f'indifTrence t'gosme, pour par les de fatigue c'est rendre, pour et de soucis de dans de sem-
finissent
de crainte, fait
d'alcoolisme
l'explosion
n'avaient temps, incidents pour dtermiconstate ch< par exemple ou chez dans des individus un service
aigu, commis
d'hu-
pitat. On sait. que dans l'alcoolisme la dpression de la vitalit donne souvent un certain de gravite aux affections il y a dans degr incidentes ce fait, pour le traitement des maladies .comme celui internes, pour des affections et de difficults une source de dangers chirurgicates, On doit enfin srieuses, dterajouter que ('intoxication alcoolique mine sont et les frquemment de la circulation la consquence, t'appauvrissement et de la respiration, ta pateur etc. les plus
dans une
du sang, la gne et l'embarras les infiltrations sreuses qui en de la face, chronique ne reviendrons
de ce
graves
certainement
que nous
a/coo~e aux
Nous
sur
mais
partie
travait;
nous
nous
bornerons
observations suivantes quelques se rattache l'atcootisme est une chronique ordinairement ou longue indtermines, mme plus
indfinie; ou moins
comme alcoolique, l'pilepsie ses caractres, trop souvent dfinitive, ayant se manifestant sous l'influence complications, dtermines, qui rgissent tieu,ditM. Maguan.de chez les alcooliques les attaques (t) Voir page 539.
apprciable. L'pitcpsie constitue une affection ordinaire, ses consquences, de lois encore
les phnomnes de la vie organique. H ya des accidents cou vutsifs sparer dans la recherche convutsives ~<t/b;w.< qu'on peut
ALCOOLISME.
rencontrer dans t'atcootisme les paralytiques de tumeurs dans chronique,
567
et qui sont analogues celtes les dments les gnraux, sniles, des aMa~ws franches aigu (i). il est assez difficile de distinguer on peut d'une dire, pileptique etc..
observes
crebrates, l'alcoolisme
est d'ordinaire que la premire plus longue, qu'elle de l'aura souvent tes phnomnes et du cri initial, prsente sous la forme paroxystique, (lu'elle se manifeste ptussouvent et qu elle sur le cerveau une atteinte produit plus considrable. n'est pas une affection absolument incurable L'pilepsie atcootique gnrale, moins bien souvent disparatre (lu'elle el le est entretenue ceux-ci lorsque existe un grand depuis bien difficile d'en esprer des excs, elle peut par la continuation ont eux-mmes entirement cess. Lorsnombre d'annes, de it est, on le comune
lagurison. la suite
ta parole maladie. On la
de quelques jours pour se reproduire la suite de nouveaux et persister accs, manire insensible.
fcheux
Les attaques de l'alcoolisme amener convulsives chronique peuvent leur suite, comme des paralysies avec ordinaire, l'pitepsie partielles et dformation des membres; cette complication conscutive atrophie la lsion du cerveau se prsente d'ailleurs dans des cas organique tout exceptionnels. En ~.su?M< t'piiepsie souvent de la distinguer fait atcootique de celle ou're des caractres qui permettent d'autres causes, dter-
et particulirement de celle qui t))ine par des impressions morales ptus On retrouve en effet les signes habituels le tremblement troubles surface survenus t.os de la ou du accs dans ct des les de musctes sensibilit parties la vue. la face, les gnra'e, profondes de
de l'intoxication la tangue,
d'agitation
qui
la forme de cette qui caractrisent aigu on pourra intoxication. rencontrer cette f<&Mcc intelQuelquefois ordinairement de courte mais se prolontectuctte, dure, qui peut et dont nous avons le m:tger pendant plusieurs jours, dj parl; (') MagtMn, toc, cit., p. 8;).
SM8
PATHOLOGtE
SPCIALE.
de ce trouble sous l'influence particulier, au hasard aux questions tui, rpond qu'on inconscient de ce qui se passe absolument fade,
sans et
but
devant
se montre
sort de ce singulier sommeil, lorsque i'intettigeuce les et encore moins de se rappeler, d'expliquer il s'est livr. !t est rare que, mme dans cette auxquels sie passagre, caractrisent on ne rencontre sur il l'alcoolisme; mettre encore combien pas quelques-uns enfin les renseignements la importe voie du d'tre des
lui; plus tard, il lui est impossihje actes extravagants forme d'amnsymptmes commmoratifs diffrentiel. gard, puisque de grandes est une qui
des d'origine alcoolique prsente ~ous n'avons pas besoin d'ajouter frquente, qu'elles surtout sont torsque violentes les
plus la dmence
longtemps, intensit.
AJLt~ATtOX dit
MEKTAf.K
CHRO~tQUE
avons
de l'accs
de cet accs,
se manifester A )a pouvait mais souvent aussi cttese dveloppe une consquence de l'excitation ennon leur comdont et dont le
Il ne faut pas oublier par les habitudes d'intemprance. les causes de surexcitation sont nombreuseset plus que, )~ surtout, de la part action et que l'on doit tenir grand complexe, compte de la maladie. mune qu'elles au'dveloppement apportent On rote doit placer est, en on scnes ruine rinttuence premire ligne ta/M~'o~ le comprend, extrmement au milieu des des violentes, et de la misre pertes qui ~~<~ marque impressions
se manifeste
Les dbites mal les excs alcooliques, gnerie plus invtre. supportent et on a fait de cette action de l'alcool un critrium du cerveau invalide; en dehors de la prdisposition on peut rencontrer enfin, hrditaire, diverses frayeur faut faire o~<'c/:on~ et l'irritation pAyx~MM, qui en coups, rsultent. les les Dans la les blessures, chutes, il l'examen tiologique, ces dernires agissent
la part de ces diffrentes influences; de la mme manire nerparce que chez les dbiles, que le systme veux prsente dans ces conditions une force de rsistance moindre. /b?'M<~ d'alination des excs consquence propres tances, gine chacune il sera alcoolique. mentales, p. 2.')i. Les mentale de les boisson; mais dans signes plus diverses plies prsenteront un grand d'en
nombre
particuliers
S69
il les a appecomme alcooliques, /o~ neparaitpasjusclinique ce que l'observation mendes maladies de classification tiologique un groupe, lui (!), dans hriantes a~Ha<;oH qu'il a intitul intellectuels les troubles ou m~n~a~ qui sont
a admis tntcs, cet auteur nar <M<o.c!'c<t~on. Suivant dus aux diverses
substances
varit de folie, toute autre que dans de la cause entre la nature intimes qui existent ne! ou de l'organe. duit invariablement intcHcctuelles, les mmes chez des .< (.'ingestion perturbations haHucinations des membres, !a mort tonent More! s'est des M en rsulte dans desordres les tous liqueurs la des sphre et des
et il se prosymptmes propres, et des fonctions physiologiques troubles qui sont identiquement soumis suscite, nerveux ces chez tels causes. les tt ajoute des avec individus, sont le dlire
systme convulsions,
des folies par on le voit, & dcrire dans ce groupe mais les signes mmes de cette intoxication; intoxication alcoolique avoir de partice que pouvaient it n a cherche nulle part dmontrer causes d'alination les diverses sous ce rapport, par cutior, espces son systme en vue d'tayer Il n'a pas examin, les excs de boisson. de classification, Cfx'tisme aigu si, en dehors des accidents comme ou chronique tre (qui doivent it existait ne pas exister), et qui peuvent UM complication, pour les des de vue surtout du diire, au point )(t)ies d'origine alcoolique, dans tous tes assez bien caractriss dceler, pour signes particuliers cas, l'origine alcoolique. Les habitudes d'intemprance nous d'akoolisme aigu entrent, ou moins plus rpts trs imporl'avons dit, pour une part de la folie: c'est un fait incontestable, tante dans le dveloppement ont mis hors de doute. Un grand statistiques que de nombreuses de de stupeur, de manie, atteints d'individus de mlancolie, nombre ne doivent leur maladie excs; qu' ces dplorables paralysie gnrale et les excs mais atteints, les diffrentes ont-elles formes d'alination mentale dont ils ont t un caractre une physionomie parspciale, prsent et dans ce but cherch examiner, C'est ce que nous avons ticutier? de plus de trois cents alins, les observations nous avons consult qui de leur le dveloppement avant fait des excs avaient alcooliques maladie S il est nous rsumerons ci-dessous le rsultat de nos des alins, cas, observations. travers les traces les de dans la gnralit de suivre, possible les dlirantes manifestations que prsentent (~ Mord, cp. c<< p. 262. qui se rattachent alors considrs t'a!-
S*0
PATHOLOGIE
SPCtAU'
dont qu'en
peuvent dehors de
ils
tre ces
n'en ne
doit
pas
m~in-.
Celle-ci, la suite
que accs
l'ittuuencede
l'intoxication
se mlangent elle se dveloppe d'autres consecutivonen) lisme fois, au contraire, une vritable des excs de boisson intoxicaqui n'ont pas dtermin et dans ces cas on peut. observer tion, quelques particularits quf nous indiquerons succinctement. la caractrisent atteints d'alination menque les individus mme de leur excitation tale peuvent aussi commettre, sous l'influence et ~tre pris alors d'une attaque des excs de boisson, d':dcf)otnaiadive, Nous ajouter lisme aigu plus ou se manifester avec hallucinations, moins les caractrise. signes On voit, dans qui lui sont le tremblement propres spcial, de nouveau ce cas, celle-ci !es i'insomnie, etc. et, un'' fois iesidees ou se sont fixes, phtt6t gn'tTcr devons
et alors
l'individu
nouveau il existe
trouble
Baillarger,
des folies
de ta paralysie prcmi6rc priode core moins des folies simples. Manie Ha proposa congestive. ~p~t'c des accs d'alination
pas la endit-il,
mentale
avec prdominance d'un dlire des grandeurs condillus, maniaque, de la patradictoire, incohrent, prsentant peu ou point d'embarras ro!e et pouvant se terminer par !a gurison. Cette manie de la paralysie digrerait congestive generate par l'absence ou le peu d'intensit des troubtes de la motilit, et par la terminaison moins Elle diffrerait de la manie constamment funeste. simple par y en aurait tique encore Marc dans ralysie cas de gurison il parce qu' cote de quelques un grand nombre it ta dmence qui aboutiraient paralyelle en diu'ererait aussi, parce que le cerveau prsenterait un tat spcial de congestion (!}. gravite, a fait galement cas, A des l'observation formes de dlire que l'alcoolisme qui ses donne simulent la )it'u, pagrave tre sur sa
quelques
et que le mdecin doit gnrale, gardes lorsqu'il de fixer le pronostic; en dehors de l'alcoolisme, lorscar, dit-il, s'agit ambitieux bien la gurison ne doit <trc qu'il existe un dlire accuse, considre comme srieuse une longue elle est en qu'aprs preuve somme une rare exception (2). A. Fovi))e. ole.r ~ranrlettrs, p. <8. 4$. fiovlla. F'olie ())A. (1) Fo~e <<e.f~'w;(/<w.!f, ?'-()(? des Ma/. (2) Marc, M<-n< p. ~7.
ALCOOLiSME.
S~ f
des observations de la paralysie cite (f), A propos gnrale, Baiitargcr avec la paralysie gnrate, de manie congestive qui avait t confondue maintenue. s'tait parfaitement et dont la gurison une maladie constitue i~ut en pensant congestive que la manie Bailavec la paratysie ne doit pas tre confondue gnrale. part, qui le et qu'elle y conduit y prdispose qu'elle cependant tar~cr rcconnait plus souvent. :\t)us avons coutisme, vu cette affection se manifester dans quelques cas d'al-
les sympiteptiformes; d'attaques par exempte avec laquelle alors ceux de la paratysie on la gnrale ptunx's simulent si l'on ne peut avoir de renseignements surtout confond entirement, sur les attaques et le dbut des accidents, pilepsur les antcdents du malade, etc. sur tes habitudes titbnnes, avec les se prsenter suite d'atcootisme. La manie peut congestive, n'en te dlire ambitieux les ptus variables; dlirantes manifestations de la paralysie est pas le caractre insparable, pas plus qu'il ne l'est d'ides tes alternatives on observe ette-meme. Quelquefois gncratc de dpression et de proccupations ambitieuses hypochondriaques, morale et de stupeur qui rappellent la fois la physiopanophobique et celle de la paralysie d'alcoolisme gnintense, nomie de t'acccs a la suite rale. lieu certainement des donne de la manie Le diagnostic congestive doit avoir tixer son opinion, et le mdecin, ditt!cutts srieuses, pour a particulirement qui se rattachent l'esprit les symptmes prsents et de la sensibilit, de la motitit tels sont les troubles l'alcoolisme rares dans la les hallucinations dans les mollets, spciales, jesrrampes ne reconnait surtout cette-ci pas une orilorsque gnrale, paraivsie les de rechercher entin il importe soigneusement gine alcoolique commctnoratifs. Sans mcnL dans ses Paralysie tn' une tai-st insister les plus longtemps considrations qui avec gnrale.
consquence
sur se
ce sujet, rattachent
nous la affection
rsumerons paralysie
rapidegnrate
rapports
l'alcoolisme. Cette des de nous doute. redoutable excs alcooliques Dans quelle peut les faits certainement observs cette toutefois les ta ne cause
nt aucune
proportion de rechcrchet':
dans la grande des cas, bien majorit gnrate, paralysie la paralysie de laquelle en vertu et une prdisposition particulire de toute cause dtermiindpendamment gm'rate peut se devetopper admettre nant. doit pas moins alcooliques On n'en que les excs (); B~uarger, Appendice au 7'a)M(<MMM<a<~MM<~n/M, de Gnesinger.
HT2
PATHOLOGIE
SPCIALE.
en provoquant
des
accs
rpts
avec les signes atcootique prsente, gnrale d'origine La paralysie si caractet expansif tantt le dtire ambitieux qui lui sont propres, ou la dmence tantt la forme paralyhypochondriaque ristique, tique. Marc suite gnrate, remarque que, dans la paralysie des onduau dbut une intensit on notait plus grande d'alcoolisme, il ajoute en outre librillaires des muscles qu'il existe lations vocaux croit avoir une cjiex plusieurs et des hallucinations verses bientt tuetle. 11 n'est plus pas rare en effet des muscles marqu d'une aigu. marche La d'observer, de la face plus surtout et des ou au dbut, les mains, le tremblement hyperesthsies les accs accentue avoir en parait semble dterminer prcomp~.M de la stupeur primitif ces ditrs intenses (i). Mais, pour cet auteur, a part,e! une espce sont insuffisantes nuances pour constituer retombe dans la symptomatologie la maladie qui lui est habisorte de retentissement de l'intoxication
manire paralysie
moins
gnrale
la fois est
d'tonnement expression de la conau milieu on retrouve, au fond de sa pense, pntre qu'on de l'afcootisme et les proccupations des les signes fusion ides, la paralysie et puriles ambitieuses qui caractrisent gnerate. offrir fait remarquer, t'avons Cette nous peut auection, dj revt certains de n'est avec la comme instants, de mme cause, alors leur plus curieux physionomie les autres vritables que formes d'aHnation qui d'alcoolisme attaques accs de voir ces nouveaux masquer dpendent R'ea aigu.
particuliers et sa symptomatologie
et habituette, de la paralysie
gnerate, ordinaires.
sa mt'mo're sous ce rapport 13. est un exemple remarquable il a, dit-il, .K)OOJ t'rau~ de rent' dM est affaiblie, sa parafe embarrasse; il est pris d'uuacc~ etc. A certains valeurs italiennes en quantit, moments, il voit dos :minmux il a ators des visions etirayantes, d'alcoolisme violent it croit en mme temps il assiste des batailles monstrueux, pouvantables, il est h ma)adicdont recevoir des coups sur tu t.~tc; puis t'acc<") passe, habituels, atteint reprend ses symptmes (1) Marc, op. d< p. C23.
ALCOOHSMB.
~3 3
La paralysie on dtermine
gnrale, lorsqu'elle le sait, dans le plus mettent fin se produisent aussi peuvent
est
arrive
priode, attaques
malade quelquefois de connaissance. au dbut mme dans rle de la les cas dans le
et il n'est gnrale, pas rare de les rencontrer d'intoxication compliques alcoolique. La prdisposition hrditaire un joue le plus souvent de cette maladie et lui donne une gravit dveloppement Nous avons tudi, dans un autre Stupidit. chapitre, a dsigne sous le nom de stupidit qu'on examine dans ses rapports avec galement l'alcoolisme, de courtes bornerons-nous indications. pat'ticuticre est souvent La stupeur lie dans ce cas elle s'accompagne violentes, Les un d'un simple dlire accs intense
d'alcoolisme
dans une sorte malades, plongs des heures entires restent dans l'immobilit d'aucun montrent acte de volont incapables avec des priodes quelles l'individu En dehors boisson, monta)' santes.
alterne l'influence
et de dlire d'agitation furieux, commettre des actes fort peut d'alcoolisme aigu, une forme quelques gurit
de l'accs
Habituellement, celle qui est due On retrouve et les les symptmes tronhtpmentetles diverses Marnas et dune
facilement
que
les interprtations dlirantes spciales, de l'alcoolisme, la cphalalgie, le qui dpendent mouvements convulsifsdes muscles del face etdes du corps. Elle s'accompagne souvent comme aussi, la remarque, violace des d'une teinte ictrique on'peut muqueuses; motives ou non de la peau, enfin observer ou moins encore
et plus rencontre
de la sensibilit
~Cnerah'. U n est pas rare d'observer, dans cette forme particulire des ides ambitieuses mles a des ides contraires une dpression morale vidente. Pour les autres nous rsumes. La manie, comme la mlancolie, quelle ncessairement prsente formes d'alination a peu que prs les excs les dt'nniner, avons dj Manie. retrouverons
de stupidit, de terreur et
de boisson
particularits
naissance,
S74
PATHOLOGIE
SPCIALE.
de ne diftrent les symptmes pas essentieHcment propres; habituettement. ceux que l'on rencontre mme des Elle n'accuse l'origine alcoolique que par la persistance a pu dvelopper. que {'intoxication signes particuiiers d'ides souvent, Fatcootisme La manie conscutive s'accompagne incohrents, Les malades, de grandeurs. irrittes, prdominantes lui sont manifestent dcores, faction. ils des hallucinations spciales prouvent menaces des entendent voient arms, qui les jettent diffrentes enfin dans ils ressentent dans la plus vive frayeur; parties de t'atcootistne, douloureuses du corps les sensations caractristiques etc. secousses les jambes, dans iectriques, d'pingle telles que coups De a autre temps des hommes ils En gnera! ta manie, caractre nettement un pronostic Mlancolie. tiers peu suite d'alcoolisme, prsente, ambitieux, favorabh'. mtancoiie, ne prsente de plus elle revt un surtout lorsque au point de vue de la dure, des parti< symptmes distinctifs dignesd'trc u. proccupations sans cesse et donnent des ambitieuses les marques de ils se croient grande la plus riches. satis-
La
de t'a!coo)isme, sous
l'influence sont
accentues; de symptmes prdominants de cet accs elles persister aprs la disparition comme un nouveau aux autres phnomne metancotique. se montrer, dans peut et le reflet de l'accs le dlire
dlirantes
h-dil a )e.s mmes injures; le des animaux, jucinations qui veulent spciales autour de lui it accuse les se trouvent dvorer qui personnes extraordinaires d'tre la cause des sensations qu'ii prouve, de conservent la conscience de l'affaiblissement Quelques malades !es mmes menaces, de )avue, il voit de ragir de cette o ils sont votont, espce d'impuissance et d'ioigneries ides fixes ''t contre les impulsions qui les dominent, leur esprit; sans cesse assiger les penses dangereuses qui viennent ils de cette ils se plaignent amrement sorte d'automatisme auquel leur sont des rduits en mme temps on observe chex eux de et quelques autres des tourdissements, crampes, il nous parat inutile de nous arrter plus longtemps. )esquc!s H existe chex tous ces malades un changement profond tre, et cette modification du caractre les plus frquentes consquences la mtancotiede En dfinitive, la cphatatgie, sur accidents de carat une dM de
comme continue
dit, est, nous l'avons des habitudes d'intemprance. cause atcootique ne prsente
pas
ALCOOUSME. carfu t'rcs qui lui soient propres mais elle offre des des
en faire souponner qui peuvent de la reconnaitre en dehors ta prsencenettement l'intoxication alcoolique. Cette On forme reconnat
de cara' tristiques des Dlire perscutions. favorable. son pronostic peu pn'icc
mn'~t.
sur lesquels nous 1 anasymptmes Les ides de perscution ou moins bien ptus systmatises d'hallucinations de la sensi~mpagnent multiples et de troubles elles sont entremles d'ides ambitieuses. Parmi les ~oratc dcHrantes ont attir l'attention sur caractristiques, tes auteurs
des
~OMM<' tes perscuts accusenHeursfentmes alcooliques dans ce sens dtirant, les moindresfaits, di't< enduite, ils interprtent, c~c taisst'ntcntraincr souvent aux actes les plus dangereux. Dmence. ~Hsme reUctucnt jt'si'n~ La dmence est une et des accs chronique des symptmes variables, consquences d'alcoolisme aigu en rapport avec nature tous des de frquentes ettc offre natules diffrentes de la lsion
atteindre le cerveau. qui peuvent la dmence, la quelle que soit d'ailleurs du cerveau, on voit survenir et s'accroitre organique t affaiblissement ta '~fusion,puis du la j'arotc, intettectuet, t'incohrence la diminution
te tremblement ne peuvent qu'' t'-s malades tk' ta tace et t'iusigniftance surtout seuh de ment l'tat de purite une s~ nsibterie mar'm~'c qui
et ta perte des ides, l'hsitation et t'emptement souvent considrable des doigts, au point ptus des tracer traits; morale, l'individu mots enfin, crbrale de cas, de la une la moindre l'absence lettre; de toute t'hbtude conscience et physique lorsqu'il musculaire essaye
dgradation porte
ptus te plus
se complique
paratysie progressive. travers cet affaiblissement accidents pos~u~' quelques des tt~ubtes de spciaux patais~'nt ou t)h'ms [Mtati'-s de temps grande. rendent Ces plus se
toutes
se rattachant sensibilit
a autre, plus Mais les explications fournies inintelligibles par les alors trs difficile exacte de semblables l'apprciation formes de dmence, de paralysie, ne compliques de la paralysie arrive une distinguer gnrale
CHAPrfHE PARALYSIE
X GNRALE
La
un
intrt chez
nombreuses mentale.
et par sa t l'objet.
on {'observe
le tiers te quart, et mme est donc de la Son tude elle a donn Heu, confondue on est avec
Malgr loin cependant d'antres tant des morbide. Pour groupe nous,
Souvent une
uns comme
spciale,
des caractres de cas ayant propres, clinique en un mot des lsions dtermines, prsentant symptmes, nomie trs nette. Avant d'entrer
une physio-
dans son tude, nous examinerons rapiplus avant de cette maladie. des auteurs les opinions dement qui se sont occups des considrations du plus ~rand intrt (i) a prsente Baittargcr a profit. que nous mettrons te premier de la frquence de la folie comme itastam (2) parle malades qutes qui f'n sont ont sont atteints qu'ifs incurables, qu'i!~ l'imbcillit et le marasme, et meurent dans tombent d'apoplexie entrevoir l'existence et la ~)~commentaient puis Georget, Esquirot, vite de ta paralysie gnrale. cause des affections it paratytiques des ides d'orgueil, remarque Esquirot, il ia considrait Le premier, mouvement, paralysie. Pour ettctait comme une une terminaison complication dit-il, j'ai attire l'incurabilit est souvent pas le tre particulire de iafoHe. l'attention de la folie sur de la demencf. les lsions (ht de
Cette
et ne doit
signe confondue
cancers,
paraau\
(!) BitiHarger, .-)~f/t</it'<*a )a traduction (' H.'(a))mi, Mte < ~f'/afiCf/t?. Londres, (:)!E!.qu)ro),t.)!,p.C:<.
du yra</<'de
(.!rie:ing<'r.
PARALYSIE
GNRALE.
577
en 1820, enseignait Georget, la description il donnait r:uc mais il admettait n)us complets, dt'mence torsque mation tairc.
gnLa
suivant qui terminait, assez les malades vivaient et lieu, qui, ou la dmence dans tait ta moiti
t.icm cerhrate
de la ta cause Ette tait par consquent gnrate. partiette les di6Frent& dcrit en mme temps muscutaire. Georget ntu~tysie de cette forme de ta marche paraqu'affecte .stadf's particulire tysi' t'eu des a!in~ la paralysie Delaye (i) considre aprs, i! cherches taMir le de paralysie dont forme une nouvelle comme lui que par un seul Elle n'est caractrise diB'rentiei. pour diagnostic et progressive du la tsion essentiels, gnrate ordre des symptmes d'annes ntoavement. Il lui donne le nom de des une eHe dtermine complte parfc que rarement comme une maladie a Il la dcrit membres paralysies. que les autres mais ne !eur tant chez tes alins, surtout pas exclupart. survenant du cerveau, du ramottissement elle dpendrait tui. suivant ~h( crbrate. de la substance A la surface des mninges aver adhrence \L d unf -J. car:utcriser part mouvement Bayte, cette les en i8~ affection, lsions de (2), puis en i826 des ta connexion l'intelligence, dans un ordre (:!), cherche deux ordres d'autre part tabtir, pour de symptmes: l'altration du /Mt'a~stc~H~'a~ aussi rsolution tnccMp~
dtermin et paralllement. se dveloppant et mais une seule lui deux maladies, Il n aurait donc pas l pour une unit morbide n ena fait, en consquence, qa'ita n~m.' au'ection. sous le nom la cause anatomique qu'il lui assignait, d< "inne, suivant et de moMOde mningite ou encore chronique d 'nY!cAM~~ cA~Myu< avec paralysie. wa<N'' aw~'<<eK~ se tous, dit-il, de t arachnitis peuvent chronique < Les symptmes des et au drangement et incomplte rt'dtjin' A une paralysie gnrale marchent de phnomnes ordres Ces deux intellectuelles. tatutts les trois priodes dans et s'observent d un pas gal et proportionnel, d<' Ct'He maladie. dans suivant lui, caractrises dot l'intelligence seraient, h's testons <TMtA~~Me; dans la deuxime la pK'micre par une woMOMan~ priode de dtire en8n ambitieux; avec prdominance manie tM)iudc par une la dmence, caractre elles auraient pour dans ta troisime priode des facults considrable c\'sL a-dire t'atl'aibtissement plus ou moins 1
/<
ttctnye.
/<t~M. tMt.
CoM~f~o~
)W ~ft" M~'<
~<?p<!y-<
qui a~
/Mr/-M~w<
1822. m~. Bfiyle, Itecl+ers~lres ~err l'rrr~<rEhnilisclrroniyue. Paris, <826. ~f- <<t<~t))<M </ cert'~<M. c/on"/Me. Pans, Pan!), (~ ma~f/'ef Hec/wf/tM BtytB, Maytc, 7'ft<~
Maladits M<H/f<<M.
[)AGO'<ET.
ST8
PATHOLOGIE
SPCIALE.
intellectuelles.
remarquer Baillarger ji), si les signes de paralysie sont tous de mme de la prononciation nature (embarras faiblesse des membres, des gnrale paralysie sphincters, etc.). il n'en est pas de mme des lsions de t'inteltigence. Ces dernires, tr~s caractrisent variables, se manifeste. A la mme les formes par lesquelles !a paralysie gnrale
Comme
le fait
Calmeil en t826, la paralysie poque, (2) considre une affection comme de l'inflammation gnrale distincte, dpendant de la couche corticale du cerveau; elle donnerait lieu d'abord A des de paralysie, et plus tard des dsordres de l'intelligencf! symptmes qui, dans paralysie. histologiques gnrale, c~n~uc et, dans matoire, altrations et ce cas, doivent tre En 1889, Calmeil que l'on il donne considres comme (3) s'attacha observait chez les cette au'ection de la complication dcrire les modifications malades de parahsie atteints le nom de ~cncty/ de complication intlamdiverses une
(/~us< ce dernier on
CeUe-ei
peut infra-crniennes.
cas, observer
se prsente tantt l'tat du par le fait de l'extension des lsions recherches des
processus et mninges En
avait aussi Parchappe il a mis l'opinion que nom de folie ~ara/y~ue, corticale. lsion Cette simultane forme
de ce cote.
caractrise
de l'intelligence et de la motilit; la marche constamment gnralement aigu et la terminaison funeste. Elle dterminait des altrations diverses de l'encphale, mais le ramollissement de la couche corticale tatt la lsion constante~ pathognomonique, Citons enfin les importantes recherches de Baillarger, au point de vue surtout de la symptomatologie. En 1846, cet auteur cherche dmontrer que, chez les paralytiques les lsions du mouvement, alins, et surtout l'embarras de la parole, le plus souvent prcdent tes manifestations dlirantes maladie n'est lui ni une (S). Cette pour de la folie ni une forme complication d'alination menparticulire de l'alination spciale, indpendante mentale, essentiel la lsion des mouvements, ayant pour caractre avec ou sans mais s'accompagnant d'un au'aiblissement dtire, toujours intellectuel, le caractre d'une dmence qui ne tarde pas revtir confirme. Plus tard on signala, des malades dans les hpitaux, qui prsentaient une anection mais avec cette diffrence identique, qu'il n'existait aucun trouble des facults, et Requin, de cette circonstanrp, frapp
(t) B<uHa.rger, o/).ct< 60t.
tale,
mais
une affection
p.
Calrneil, De ~tjMft'a~tp~n~a~ ['ari< tM<i. C&)mei!, Trait des maladies inflammatoires du cerveau. Des Parchappe. a~'ao'MM~~M~/Aa/edoM/'a/t~M/MMM~ Baittarger, ~M. m~p~c/ <84' p. 343.
Paris,
PARAH'S)E
GKNRALE.
579
te nom de remplacer proposa. f'ciui de ~ar<t~stf pro~r~stpc. nombreux des travaux Depuis, obscurs pmnts tes plus tude. la suite de cette Sous Dfinition. de cette le nom
de
/M<'a~M<? furent
<
maladie. de
pubtis Nous
~M)'</<<;
gnrale
une an'ection on dsigne qui crbro-spinate, /~~.s, l'embarras de la du mouvement, !'ingatit troubles parole, dts et i'anaibissement un dlire accentu, proplus ou moins pupillaire, intellectuelles et morales. gressif des facults une expression est sans doute La dnomination de/)a7'a~s!e~M<<ra~ de la contractilit en effet, la perte La paralysie dt'fcctueuse. dsigne, une du corps, diffrentes celle-ci parties musculaire occuper peut exister proprement mais il ne saurait tendue, n ~ion plus ou moins et complte des monabsolue la perte generate; parier, de paralysie incom' on le comprend, du corps les parties serait, de toutes u'rncnts seulement est caractrise la vie. La paralysie avec gcnrate j)aUb!e de un plus oujnoins tendu nombre grand par un affaiblissement elle laquelle la confusion peut de l'conomie. mosctes Malgr de lui donner de la science, dans t'tatactuet difficile, pn (.er, i{ serait une autre dsignation.
t SYMPTOMES
))eux
ordres
de
caractrisent du mouvement
cette et
a~ection de
1" t&
la sensibitit;
t Les symptmes, caractre le no'ons tout d'abord. de la des de parole. mots. Embarras hn'ticutation t attention tirs des
Sttcnes lsions
phystques forment du mouvement, pour ainsi et ce sont ceux que nous exami la prononciation, apporte le premier frappe signe qui trs d'une grande symptme
pathognomonique
est
La gne souvent
c'est un t'observateur; reconnaitre qu'avec et que t'en ne parvient quelquefois importance est peu marqu. de la parole l'embarras quand h. aucoup d'habitet, des degrs dnTrents, parfois On l'observe, Baillarger (1 d'aprs Les malades d'autres troubles. sont, l'invasion avant ~ngtemps de la prononciation arrts 'rtains moments, brusquement pour faire un grand effort, et, cet effort surmont, mots. Il ieurfaut ~uniques et prcipite. devient brusque ur parole un ne serait de la /)aro~ Baillarger, L'hsitation pas due, suivant r Boillarger, ~ppMf<'cc ta traduction du f)'<!<~ de Grieainger, p. 6M.
S8
PATHOLOGIE
SPCIALE.
ta. tangue, mais elle serait le rsultat d'un tat une partie ou moins plus grande du systme musculaire. Toutefois l'hsitation de la parole, en tant aurait moins de gravite, que phnomne spasmodique, beaucoup tandis de la parole, une fois tabli, ne disparat que l'embarras plus jamais compltement. C'est un symptme on doit attacher la plus p'-curseur auquel mais il ne faut pas oublier t'observer grande importance; qu'on peut dans d'autres chez des sujets faisant des circonstances, par exemple excs a~ooliques, chez des malades atteints de pertes enfin sminales, chez certaines A cette quelques qu'on <wt'a~ personnes difficult simple & cette syllahes, surtout sous dans l'influence d'une motion intense. la prononciation de quelques de mots, de bredouillement, de bgaiement, espce dans on voit bientt succder !'eH<l'ivresse, bien caractrise. considrables pourrpondreaux questions sont prcipits, ou il les prononce lenlles syllabes de certains mots avant de tfs peu d~s que
commencement
retrouve
Pour par exemple je NOu-~M-o-?-e-C(W-nc:M. le presse, il bgaye et devient Il est aussi qu'on inintelligible. mots difficiles, par exemple p~'oMOMc~<<<oM, ~<~c d"ar~e?':e, le malade est dans l'impossibilit absolue d'articuler. A un degr avanc, l'articulation devient dire pour Le langage encore plus efforts plus grands muscles de la face. est impossible L'embarras quelques finit par l'individu difficile il contracte mots, n'tre plus dire. intelligible,
tous
de deviner
de la parole un trouble de
du langage, vements d'ensemble tes malades tirer la langue, la porter a peuvent droite, et cependant leur parole est trs altre. gauche, Pour parler, il ne suffit contracter pas en effet de pouvoir les muscles de l'articuil faut pouvoir les matriser lation, entirement et leur des imprimer mouvements de prcision, extrmement dlicats et combins (h' de sorte manires; trouble d'innervation les qu'un qui, pour membres ne produirait anaibHssement qu'un peine apprciable, existe amener peut, lorsqu'il pour ta tangue, une altration trs notabt~ de l'articulation. C'est pourquoi le tremblement aussi, de la voix et t:! difficult de la parole constituent trs frquemment te premier symte mme ptme physique, quelquefois de la paralysie seul, du dbut gnrale mille
troubles
de ta paralysie des muscles remarquer, qui conCes muscles, ainsi que le fait observer Broca, un degr suffisant de grands pour produire sans que la langue ait cess d'excuter les mou-
PARALYSIE
GNRALE.
581
Lettre A une priode de dlire d'un p.n'.dytique, t'i~ ;!5. ambitieux; de m~juscutes; ta d~bititc mentale est trs prononcue; oubli d'un nn<hc et la seconde La femme du matade est concierge. tigne.
882
La fo:.r peut tient voile
PAT:[OLO&!E SPECtALE.
ette-mme des prsente devenir chevrotante nasonne, a des modifications comme dans caractristiques, eUc
ce qui l'gophonie, la paralysie des musctes du aussi aux troub~ s penser Schute a bien fait ressorearac~uc.s' et de !a parote. dit-ii, on
A cote
it faut
de t'an'aibtissement psychique. qui dpendent tir certains de ces troubles intressants et souvent Dans doit le domaine psychique de t't~'c mentionner
et les pal'alexies de certains paral Iesy)ara~'a~M observes au dbut). Les malades faussent les mots tiques (souvent en les lisant, sans tre te moins du monde les mots couiaphasiques; dnatures. Ils ne peuvent ccrit'c poss de plusieurs syllabes sont surtout les mots Ils plus les mais ils se trompent doit intervenir (t). commet, Ptus
turs
qu'its relire.
entendent
tes estropiant, ensuite ils ne peuvent qu'en encore d'une faon peuvent compter mcanique, dans les calculs les plus simples, si )'int&)iigcnc<' Le paratytique ne s'aperoit pas des erreurs qu'il dnaun
it est incapable de suivre le sens des phrases qu'il lit. souvent certains mots tard, !cs para)ytique.s rptent
ou dnus de sens, avec des gestes monotomes, et dans
eterne)
refrain
c'est
l'n~/M~'c
ma)t;'</Me
de
Wernicke.
Nous reproduisons de t'~c~/Mre des paralytiques. quetques spcimens On verra qu'au dbut le paralytique des syt(fig. 23) passe des mots, de l'criture iabes (2); ptus tard les modiucations tiennent plus particuiieremcnt les lettres illisible aux sont troubles trembles, mme de la moti)it,i!s irregutieres; ont un caractre enfin t'ecriture organique, devient
t'hesitation et t'ernbarras temps que se produisent, on ne tarde pas voir apparaitre de ta parole le tremblement muscutaire.DafTectc ta tangue, la facejt's particulirement membres infrieurs et supcneurs. Si l'on fait tirer ta tangue au malade. d'abord on remarque au tieu de se faire que ce mouvement, rgulirement et eu quelque sorte d'un mme coup,a lieu par une succession de mouvements dsordonns. En outre, si t'en engage te malade ta langue au dehors, maintenir on observe la surface de t'organe des mouvements comme <x't'MU{'M~< vibratiies, tesaappetes HaiUargct', sortes d'ondulations sur tes parties qui se produisent principalement Le tremblement tateratcs. se remarque tn' surtout d'une manire dans les musctes qui entourent manifeste ta bouche, le matade lorsque a parfer, ou quand it cesse de le faire; tes tcvres, les joues, s'apprte tes paupires sont particulirement s'exprimer. (1') Schu)' y'ra!7f'</f! )M/(/tM MM~f. p. 3~ (!) Ycir chapitre S~?~/oMo<(~o.~<f, p. t02. le sige & la tvre de cette suprieure tremutation, au moment mais on t'observe vent o l'individu
PARALYS!E
GNRALE.
S83
)j_.
tt'gt'-rcment psychique.
tren)b!ce: H a nppetc
'Mthii ce
d'un
met
et
d'une /'a)'
tfttrc, MM~Mi~,
<< A
tr~ubie~M~tf
trcstrembte, iHi9tMe;p'nodedetatnitMite).tta'a~tt Fig. 'H. criture presque /< du mot charcuterie, <i' la tettre trouble pa)'a)ytique {[ut'aoique); d'u~te manire fort si'tOt' ligne, montre te trcmbtement en zigzag <~ riture est un spcimen d'a;y<fp/t<e ~~t'/Mf.
ta nette.
troiCette
S84
PA'DtOLOGIE
SPCiALE.
d'autres dans aussi parties se manifeste ~n~w'e plat, sur une fait appliquer le constater du corps on peut lorsqu'on avec soin examine et lorsqu'on le bras de certains table, paralytiques, sont agites les muscles le trajet des extenseurs. On reconnait atorsque aux troubles Joint particuticrs de contractions imperceptibles. presque et d'autres de la parole <)ue A l'embarras signes des facults, un des bons symconstitue le tremblement indiquer, nous aurons des alins. de la paralysie generate ptmes diagnostiques it est quelque certains moments; est plus marqu Ce phnomne dans on le remarque mme du dlire; la forme fois dissimule par en un mot, anime, de repos l'tat plutt que dans une conversation Le ~'ent~fwc~ rien ne vient exciter quand Le tremblement rsulterait, musculaire au'aibti systme effort est considrable,d'unbras suivi, on le sait, du chez nerveux, qui va s'affaiblissant. du efforts le D' Jude (1), des Tout de la paralysie. par l'envahissement de sant, dans ['tat excute parexempte, de ce membre, tremblement qui sera surtout le systme suivant
ou convalescentes. dbilites les personnes d'une se compose du muscle normale la contraction Suivant Marey, inh'rmais a de courts srie de secousses successivement, produites de chacune se fusionnent, pas le temps n'ayant vaHes, si bien qu'elles les vibrade mme avant se produire en entier arrive; que la suivante Je son continu qu'eus tions sonores disparaissent pour nos sens, dans de la tment ta secousse elle-mme, primitif Quant engendrent. des fibres museusur chacune contraction, elle est due la formation, et toute sa iongueur cette fibre dans onde qui parcourt d'une laires, de des disques de tassement constitue semble tre par une sorte d ausont d'autant musculaires Les secousses plus courtes, Bowman. et frquentes, tant plus rapides qui les a provoques que t'excitation et rares, lentes et prolonges, elles seront faibles a t plus intense Le tremde t'excitant du peu d'nergie en raison qui les provoque. muscumouvement chose ne serait autre musculaire blement qu'un en ses et dcompose faibte une contraction normale, laire naturel, de t'aient et de la lenteur lments successifs, par suite de la faibk'ssc stimulant. ta considrablement toutes les causes En un mot, qui diminuent de la con ta secousse donnent de l'excitation musculaire, puissance du aux secousses de plus en plus semblables des caractres traction du mouvement et ce qui prouve que cette modification tremblement; c'est de ce systme, et des centres du systme nerveux bien part ou les nerfs tes musctes directement prisi l'on vient exciter que, de contractions sera le mouvement compose provoqu phriques, ta ptus ratiouest t explication et sans trembtement.Tetie naturettes sensible il) Jude, f~ft.~t M<< ttMK),p. <5).
PARALYSIE
GNRALE.
585
donner uc!!c que l'on puisse et du tremblement alcoolique Affaiblissement musculaire. constater infrieures. l'affaiblissement La marche
du
difficite,
le malade se tient raides; it marche mal assure, niicux s'excuter se tenir. Chez une par les voit ne
la dmarche
lourde,
quelques succession
paralytiques, d'ians, et, se retenir pouvoir devient plus verticale; ne peuvent fixs. la station
parait progression ils essayent de quand ni s'arrter. les vacillante, bienttenun plus mme membres la station assis
rester
il a de lapeine peut plus crire a boutonner ses vtements, il ne peut saisir il porte de petits objets, difficilement son verre la bouche, on est obtig de le faire manger. le tremblement se montre de plus en ptus marqu. gnral une dernire la paralysie s'tend aux muscles de la priode, ceux du pharynx; ette se traduit ~</<<!OM, par la difticutte d ava)cr; h's fosses les aliments dans nasales; sont liquides ils font entendre le pharynx, par suite Les aliments de travers, dg!utis un gargouillement des provoquent de l'introduction solides quintes d'une dans rejets au moment de toux et des par
finissent
partie eux-mmes
plus pouvoir tre pousss dansl'estomac;ils de {'sophage et viennent i-uperieure comprimer On observe aussi des phnomnes paralytiques du x'rfuw Aussi its d'autres donnent fois lieu & une !'incontinence constipation examiner f'catcs; d urine.
s'amassent
la partie
la ncessit
opinitre le malade
Le D'Descourtis;~a recherch cutaire chez ~iparatytiquesgnraux.H tes d''s forces le dbut des
t'tatdetaforcemusaux rsuHatssuivants: le plus souvent sur les deux cots, droite que sur et celle le c*t de la droit
diminues
mais il y a moins d'cart entre ta force 'nain gauche qu'it n'y en a l'tat normat, <'st te plus atteint et que la tsion porte
l'hmisphre
~errond, t/nt'jMwM., !!<M, p. ~90. t<M forces c/tes /e) ~ara~<MMM Ueac~m-Us, L'<-<M< ~S. p. KM).
MHAY<Mjr~/<H. MM.-M~<<
S86
PATHOLOGtE
SPCIALE.
gauche.
La dchance
des
forces
ne
chez les paralytiques qui cependant une paralysie tement aprs l'attaque, le point a petit, sansatteindre petit chexceux. et des l'absence successives, qui carts des n'ont pas d'attaques, considrabies parfois
continue; pas une marche il y a, immdiaont des attaques, et les forces reviennent absolue, suit o elles taient Mais auparavant. alternatives irrguHfres, bien procde que, par mme en pousser ou bien les forces
il y a des montrent
du gtisme ne sont pas dus il alors qu'; de l'organisme; on les observe un affaiblissement gnrt de mme ils peuvent lorsles forces sont encore conserves; manquer un chinrc trs infrieur. marque que le dynamomtre des expriences de Duchenne(de H rsutte Boulogne) (i),~uel'irr)dctinent. Les accidents tabiUt cela la musculaire dans a lieu contractiUt encore la paralysie comme gnrale, aux lsions du cerveau; les paralysies conscutives tre mais elle musculaire se au'aibtie peut peut trs marque, dans une ratit priode avance de la maest conserve dans
qu'un ct ct de l'autre
la paralysie attaques, gnrale H arrive que les deux cts parfois une nergie recouvre inaccoutume,
montrer ta.die.
pathognomoniques )'embarras constate mouvements dans que, trouble du bras les membres, dans t'appareit fonctionnel
et dans niuscutair~si
membre
que dans
tandis apparents, de la phonation, le moindre peu mais un tat d'a/<M~ tard. des vient
de suite
vident.
H n'y a pas la de paralysie un dfaut de coordination les lsionscncphaUques altrations secondaires, remptacert'ataxie
sont projetes
torsqu'eHes ou la paralysie
par dj
ou ne peuvent
ment
le malade avait
fait )a. remarque ne ressemblait que cette paralysie de la contractitit musculaire n'tait a aucune autre, que ['abolition pas fois assis ou couchs les malades remuent uniquement enjeu; qu'une trs bien les bras et les jambes, et que, dans les moments d'agitation, ils retrouvent L'tat des des rHexes forces surprenantes; varie seulement suivant il se produit attrations un dfaut de coordination. tendineux !esdin'rentes
Marc
()) Duchennf ~!e Boutonne), P<' /c/Ma/fon ~ca~<'e, ;<" t''dtt. Paris, t87* (S) Christian, A'a<M;'<'des <o)~~e< MMSf'M<au'Mdans la parK/y~te gnrale dM <t~t' janvier t8'),p. 39). t)~(.4nn.M{'d.-ju~e/<
PARALYSIE GNRALE. de ta moelle que prsente les avance de ta maladie t'~n rsum, une affection la t"~n<<' avec force. Hmiplgie ai des attaques incomplte. Les paralytiques avec perte apoplecliformes, plus au bout de quelques heures ta < "nnaissance mais il reste frquemment leur suite rctahtit, gnraux ou moins la des de paralytique gnra) ruexes sont abolis. des conserve le une
dit Christian, la paralysie gnrale le malade de nature paralytique: contracter ses muscles
alins
et la poMi&t~M
connaissance troubles
Cette semble tenir ds phnohmiptgie ques ou une A~m~fe~e. des hmisphres et de la compression mnes congestifs crbraif. On voit souvent aussi les malades beaninclins, pendant lamarche, d'un ct que de l'autre. et Cette cou;t plus hmiplgie incomplte tran-itoire changer pisi'' des t'autre Lt's mnes parait decut; ventricules deux avoir elle lieu sembte souvent plus dans se rattacher crbral, gauche, quelques plus marqu mais elle peut casa !'hydro' t'un ou
des
paratysies congeslifs
la disparition des aprs phnola rsorption de t'dme crbra!. Les attaques, qui sont particulirement de gnrale, sont des se attaques rattachent </M/~c/<
la paralysie caractriss ce en
/(MW< ou ~<t/brtncs. Les ~rcmtcr~ consistent hahitucUement courte. Au une importance trs
d'une dure phnomnes congestifs, dbut de la paralysie ont elles gnrale, de vue diagnostic; ou moinssouvent, du une
suivant pen~dc p!us avance, ptus fa t~rme ctinique et elles laissent que revt la paralysie gnrale aprs et hs des trouhtcs paralytiques plus ou moins marqus (paratysicpar)ie))e. embarras de la parole plus accentu, aphasie (i), etc.). itans les attaques tes mouvements et toni<~(~~</brm~, ctoniques <]u~ sont timits habituellement certaines Ces rgions ils se gnratisent. eia!e-, etc.), puis nou~ ne pouvons se produisent insister, vent se succder et constituer un tat jom's. cience mme i'et:'t toutes Ettes prsentent des malades varie aussi le malade piteptode. pronostic grave, elles et de sueurs, et suivies de mort. y~n<fra/c. Thse de Parti!, sont d'un peuvent peut rpondre tes varits attaques, souvent par e~(/cp~</<' fa(convulsions sur h'squeies sries, qui dure eUes peuquelques de consparfois pendant
L'tat possibles. suivant l'intensit de t'attaque, aux questions lui adresse, qu'on
</aM / parante
1885.
PATHOLOGIE SPCULE. particulirement (tj dit que l'on attaques t'attention esprait des observateurs. pouvoir des distinguer attaques pih'p
tes
apoptectiformes
en eu'et, que pourcesdermrf s. i) Charcot,!{anot(2) pensaient, de temprature une lvation marques, plus ou moins y avait toujours mais Mendel trs justement attaques qu'il a vu de nombreuses ajoute n'accomCe symptme sans tvation de temprature. piteptiformes pagne produit, observer pratures Charcot ture donc c'est leves, '< que pas ncessairement principalement l'attaque la vers piteptiformc; hn de l'attaque, se lorsqu'il On peut des temmalgr de Cette phrase
40 et 4l",
la mort lorsque revenir tout peut suit les accs pas est
la mort
donc 40" n'est dpasse L'lvation de temprature de circulation par les troubles troubtc trouble (congestion veineuse,
la tempralorsque paralytiques, a tous les cas. applicable elle est produite crbrate, Ce un centre thermique. din'rent du certainement de observ
de l'pitepsie. anmique Mendel aussi fait remarquer peut suivre l'attaque pileptiforme. rature de 35",9 Pupilles. atteints de paralysie trs souvent chez eux gre mais t'en ds que de l'ouverture chez observe. )e dbut plus tard. le plus une aprs L'examen
abaissement a
et demie. attaque chez des pupilles prsente, une vritabte importance. gnrale, soit la dilatation, qui nombre, est frquent; soit peut c'est pupillaire, grand
On rencontre
en gnrai,
BaiHarger,!aditYrencedes A un mme degr des deux cts. se produire qui ne sauraient ahson'est pas un signe On doit aussi ne pas oublier que t'ingatit dans ni pathognomonique; on peut la constater )ument constant et en dehors de l'alination d'autres formes mentate, d alination, ne le pen~e plus frquente qu'on d'ordinaire. de Breslau, le professeur Magnus (3) a note venant se faire soi~5(i fois t'ingaiit sur 14392 personnes pupillaire les si l'on retranchait ces 256 personnes, les yeux. Parmi gner pour hmicrade tabs, de nvratgic cas de paralysie sus-orbitaire, gnraie, de la rtine, dcoUcment des nerfs nie, ptosis, optiques, atrophie mme l'tat normal, A la clinique ou elle est synchies, ou ragissent etc., tous les mal pour ia cas enfin oH les pupiHes lumire et l'accommodation, ne ragissent pas it restait i4~ cas
dp la remarque suivant indique, pupillaire lsions lsions dans les deux hmisphres,
)880. Bertin, 1880. ()) Mendet, ~f ~rof/ ~o-a~t'. (*a:. int.>(Iicale, )S'!3. Mf~tea/c, l813. (*!) [luiiot, ,2) ttanot, Ga. (:<; Voir Hcche, /?!~a/ ~/)~/a<re (Deu~cAe MM<, WM/
t8!)3, u <3;.
PARALYSIE
GNRALE,
f;~
e est--dtrei pupillaire, normales d'itf'gatit p. i(X),pourdes personnes et 88 femmes), et cela tous les ges de la vie, (83 hommes de Lasgue, se produi!) aprs les recherches l'ingalit pupillaire atteints de paralysie rait chez les malades dans le tiers gnrale, des cas. L "r~mfM opA~a~wo~oo~~M'? de l'affection, tants. Au dbut un dme rose de la papitte, det'atcxowski. ve dans fur et ment'' Nous quelques Sensibilit. mesure Les troubles sous troubles lorsque ne donne cependant, pas de on rsultats a not bien une imporinjection
la description obserpapilles
La sensibilit des
et diminue-t-elle altre, au la marche de la lsion du mouvesont difficiles a constater, et nous donnes les derniers les insuffisantes. et seraient Suivant ne se manifestedj
des et
mouvements
depuis longtemps C ( st un fait digne de remarque, dit le Dr Linas (2), que dans ct-ttc si gravement maladie les fonctions la sensiqui atteint musculaires, bi)ih puisse demeurer intacte presque derniers moments. Lt' jusqu'aux ptu" souvent dbut de la s't' cependant, troisime, vers la la fin de la deuxime sensibilit s'mousse ou au priode peu, peu pour
indre presque compltement. La sensibUit de spciale, celle des sens, de la vue, de l'oue,du got, en gnrt todurat, paraissent conserver plus ou moins longtemps le got et J'odorat leur intgrit. tre pervertis Cependant peuvent et on voit les malades sans rpugnance des choses manger repoussant* s. S'il existe des signes de paralysie ils sont dus dipartieHe, versf's t/< osions, celles des dp.< r'yi'<<'<'s varie mot Hc, qui viennent compliquer tuct)''<nent tes ruexes diminuent. Il. TrauMes nerfs, suivant etc. les altrations si variables Le ptus de la
la paralysie
gnrate.
habi-
l'altration desfacutts symptmes qui se rapportent sont bien plus remarquables tuetb sdansln paralysie gnrale troubles et ils sont souvent moteurs, caractristiques. On peut tout d'abord Troubles intellectuels. les rduire formes principales. l'atts ~/des une seconde on trouve, ds ta ~CHt!<h'< sans manifestations facults, forme, on observe des le dbut, dlirantes ides
a deux
d~YfM~
il t'uttr )'cxaH)en du riMmp viaut* voir plus toin Dt~no~fcaffC f~n.~to'/a t8&8. 'y<t~ Linaa,ff<'c/te~tM ~ar<
la MeMt'<t~~t?n~.
S90
PATHOLOGIE
SPECIALE.
ques et qui s'accompagnent d'un tat tantt sion morale, Le dlire est essentiellement de formes crirons bitieux, Dlire ici M~<MCo/' tes formes le dlire
tantt
d'un
tat
d'agitation variable
maniaque et it peut
anxieuse,
aW~'<? ~<MM~
particulirement
et dc des grandeurs ambitieux, il prsent'' um' et te plus frquent est le plus remarquable richesses, H est empreint d'une vritablement significative. exagphysionomie et ridicute;a~'a~~<'m~~ f'~ /<tration qui est la fois insense malades d'entr'-voir ne permet aux <M~.s pas qui t'accompagne 'ians et les contradictions de leurs convictions l'absurdit singulires tesqueUes tonnant muscles ils ne cessent avec de tomber. leur faiblesse Leur contraste grandeur s'ils relle; fait un imaginaire veulent if'UM parler,
leurs jambes ftechissent s'ils veulent marcher, s'y opposent, toutes les preuves et malgr sous eux; d'impuissance que leur fournit d'une force herculenne, ils prtenils se disent teurtriste infirmit, sant dont rien ne -attmarcheurs, dent tre les meiHeurs jouir d'une rait satisfaction morbide). (ides d'euphorie, approcher dans la paralysie Les ides de grandeurs, generate, que l'on observe les dlires de celles diffrent essentieHement soqui caractrisent n'ont rien de logique e[!es aucun'' Hes n'ont matiss ambitieux. sur aucun elles ne sont pas coorne reposent elles fixit, systme, au coin de la faiblesse inteteUes sont marques donnes. Loin del, elles sont mobiles, contradictoires, e![es n'ont aulectuelle fugaces, offrent dans leurs de base; elles manifestations, cune enfin, espce les unes aux autres, une uniformit qui les fait ressembler qui leur donne Dans tuelle, a toutes la la mme M~a/o)KaM! ses ides ont de la suite, sont ptua ou etvation physionomie. le maiade ses conserve raisonnements toute sa pour force intfftM-
sa exptiqu'-r le point de dpart moins p!ausib!es, grande seui est faux. Les ides sont invariables, elles s'enchaliien t d'une mai~f).' s~ ne sort pas du systme tout< le malade qui rattache logique C'est tout le contraire le paralytique pour gn''ra!: conceptions. sont vagUes,absurdM, on \*))it les cxpiications insenses, qu'il donne inteHectuct ran'aibHssement au fond la dmence, plus ou moin-< ''onsidrabte. de leur dlire, dans la forme ambitieuse paralytiques, qui st la de vive et enUere ont un sentiment i)s sont satisfaction plus commune, contents Ils forment des prf'jets extrmement d'eux-mmes. heureux, Les gigantesques, grandioses, condition au-dessusde!eur (!) Voir p. 3e&. absolument sociate; irralisables. ou bien ils disent Ils avec s'lvent ta joie bien la pins
R PARALYStS GNRALE. Mt
les ouvriers les plus habiles dans leur mtier; ils sont qu'ils grande les plus grands tes plus intelsont tes meilleurs cordonniers, tailleurs, Leurs ides ambitieuses prennent souvent lesproti~ents mcaniciens. itssont la fois gnraux, ministres, pot Lions les plus inconcevables; ils possdent tous les talents its ont dieux, etc. possibles, empereurs, (L's milliards, bornes; leur l'univers force est entier leur extraordinaire, cent mille lieues appartient, elle leur par n'a pas de pouvoir de soulever des permet leur par Un
pour son djeuner d(; nos malades, qui avait des habitudes pa' jour 600 litres de vin et 100 absinthes; deux millions de mtres avaient enfants thu'nce (..s cette de ces malades connaissance ides, n'ont ils se livrent leur des aMCMHC co~xctcnce
Un paralytique, cit jour. de saucisses. 2300 mtres alcooliques, un autre hauteur, ncAa~ a~ur~. de leur pnible de prtendait affirmait etc.
boire
situation
maiadie. dernier
dans toutes les phases manque que suit leur ils sont arrivs au de rflexion, et quand Ils sont incapables de leur afection, ne peuvent leurs qu'ils plus soulever degr sont par couverts lesquelles d'eschares, ils tentent
leurs nx'tttbres, ides, lorsqu'ils exprimer encore des paroles on les entend bgayer d'exprimer Ce dtire une des flicit sans bornes.
en dehors mme de tout autre symptme, paralytiques, comme l'a fait observer souvent a une valeur considrable, Baitlarger, ds le dbut de la paralysie [m [ne it a servi diagnostiquer gnrate son apparition. < \'est-cepasune d ambition qui tente dit~ chose sont le bien singulire, dit cet auteur, de constant Le dtire dans encore la suite mmes comme que ces ides la destruction ambitieux, prles plus Dans un
de l'intelligence curseur de la paralysie rentes. trcs grand gestion erbrate; cht'/ les individus appartiennent ttqm' qui avait Les
avec les on l'observe les plus misrables, aux professsions librtes. des ides de grandeur quoique dans et surtout
M. Moreau
la suite
hallucinations,
de chaque attaque(i). se remarquent cerde paralysie maniaque. commune; aussi gnrat< on avait tard, remara
d'excitation plus
tUttne pens qu'elle tait essentieltementearactristique;mais,plus tes observateurs une autre forme de dlire ont.signal sur lequel <[u;tt)ie, te dlire dpressif, hypochondriaque, particulirement tiuittarger, appet Appendice t'attention. au 7'<e de <jricsing'er, p. 6)7.
Baillarger
PATHOLOGIE
SPCULE.
retrouve A peu prs ta que ton particutire physionomie ides fixes, les mfmes ce sont les mmes mme chex tous les malades ils refusent, de Ils sont affaisss, dcourages, tristes. proccupations de ventre, plus n'ont plus plus de bouche, qu'ils prtendent manger, la digestion est ne vont plus dans l'estomac, les aliments d'intestins ils ils sont morts, ils ont le fondement bouche, devenue impossible, une exhaler et ils prtendent en dcomposition, entres sont mme cadavrique. au d)ire tre de M<croM~?!te oppose sorte une qui peut C'est On ce diire dans absurde hypochondriaque. Tout est ambitieux. la lsion du les signes en mme qui caractrisent observe temps la parole, de l'embarras t'ingatit le bgaiement, mouvement, ~-ic. de la mmoire, la perte intellectuel, l'affaiblissement pupillaire, atteints facilement its sont Ces malades wat~s~ rapidement; avec Ce dlire prdominance dpressif d'affections gangreneuses. souvent avec des le plus et avertie se combine de ngation d'ides cit par Baillarger, Un paralytique, et de richesses. ides de grandeurs te prpuce cn:evc, d'avoir t'anus puis il se vanbouche, se ptaignait une de possder terneue, d'avoir une rection tait en mme temps etc. toute dore, chambre '-tre peut dpressif reconnait. d'ailleurs, que ce dlire Baillarger cette forme mais chez les paralytiques; diffrente toute nature d'une et ses carac~rex rotative ~~tftuj'. par sa frquence d'hypochondric, une ta paralysie avec dans ses rapports gnerate de prendre mrite cas un signe diagnostique elle peut tre dans quetques a part; place d'une importance. grande ou moins detirantes hypochondpressives, plus Les conceptions driaques, de malades ments gienne. tardent entrainent refusent souvent avec de f&cheuses plus ou moins a l'emploi il faut recourir Beaucoup consquences. des a)ide prendre d'nergie de la sonde sophaodeur
hypochondri&que.
Ce dtire
a aussi
une
sorte
d'unifor-
ne se prolonge, nombre, pour peu que te dtire dans un tat de marasme cachectique. dans tre port peut Nous devons dpressif que le dlire ajouter aurons t'wcacirconstances jusqu a t'tat de MMp<-Mr(:).o!M quelques sur ce sujet. sion de revenir de la p:'raon peut observer dans la forme dpressive Non seulement tristes: et des ides des ides ambitieuses le mlange tvsie gnrale des et une de rencontrer il n'est /brM' a~'t'c mais pas rare et mme durer ptu~'urs jours, plusieurs qui peuvent priodes ces deux sous se prsente le malade semaines, tesquettes pendant ca~cle plus ambitieux tantt en proie au dtire diffrents, aspects Le ptus grand pas tomber ;) \.m- S~~<'. r. 3~
et queiquefois
PARALYSIE
GNRALE.
599
au contraire
ptusdraisonnabtes. de dtirantes, ceptions la paratysie gnrate. Excitation peut ;t;' se maniaque. dans prsenter dcrite sont les leur
ides fixes les ptus pnibles partes les con travers il n'est pas difhcite, de les autres signes caractristiques autre forme gnrale, non c'est moins frquente l'excitalion mac'est dans une les
Une !a paralysie
une on
continuelle, agitation les voit errer sans cesse les part. cassent
quartier,
successivement
les cours, tes corridors, et sans s'arrter nulle ils brisent, dchirent, Ils expriment en mme
temps
brisent,
excute tocomoteurtout entier rencontrent.t'appareit tthJL'ts quits et tes plus dsordonn les plus viotents s:m- ''esse les mouvements dans tous les sens, les malades vocifrent, chantent, crient, s'agitent les membres, se raidissent, flchissent et''f)(i<'nt, frappentte plancher, imptinn'nt cipf U'ujours a~it.dion leur tte des mouvements gnrt, On peut des en de toutes elle est mme sortes. a ce dsordre dcompose temps de Lafacepartiet dans une observer courte de la de dure tangue, de la la
continucHe(i). des vertiges, <[)ha)a)gie. a\t~ {'m'te de connaissance, <)<< tt'vrcs. etc. U~ ttc excitation par.dysi''
soit
au dbut
t'embarras
ambitieuses, par int<Hectue!,tes hypochondriaques.et, procupations doit difticutts et l'on certaines Stti) t) cnrsutte pour le diagnostic )a tin de t'excitaun jugement autoris, iUur~ attendre, pour porter U'))) maniaque. Tdk's sont, trunttks hsif n gnerate. nous reste au point les de vue de la tsion du mouvement et des paraque suit cette qui se rattachent
inte))t'ctuets,
A examiner
priodes,
et diverses
BMUarger,
Afj!a~'MM~a/M.
ct<
D~
a~M, p. M6.
M
PATHOLOGIE
SPCIALE.
2.
MARCHE,
V.tRtTKS,
0!AGKOSTtC
Prodromes. et des
La prodromes
paralysie qu'il
d'incubation
une facile
ordinairement
d'une
manire souvent,
qui
plus), de
avoir
Les signater. au dbut bien rare seulement s'explique. prodromes, si trs souvent plus
n'en un
moins
vient de
explosion, grave
que remarque inaperus. passent et dt; les actes insenss de commettre avant ctait devenu, longtemps te md' on vient, consulter incohrents teni!- des propos pour lesquels ses habitudes, sa conduite, irrgulire; capricieuse, cin, d'une humeur dont on avait peine subi une transformation d'tre avaient sa manire se rendre des
rompu.
apparence, On avait
maladie, le matad~
des
douleurs son
insoud'une exagre, commetson travai). ciance justiner, ngligeant que rien ne pouvait la plus du reste distrait, maladroit, ayant tant de singuliers oublis, les espconcevant en hji-meme, confiance plein d'illusion, grande ne voyant t'accornpiis~ rances ptus d'obstacle les plus exagres, des dpenses faisant pas en rapport ment de ses dsirs, qui n'taient D'autres il s'tait d'une gaiet avec ses ressources. certains de conduite, des ides rotique-, des carts matades, d'attaiau vol indiquaient et une propension dj un commencement du sens d'affaibhssemHnt et particu)i6rement intellectuel blissement tes les vols commis raison avec On a remarqu moral. que par taient ordinairement mme cette d'incubation, priode malades, une maladresse et accomplis avec qui de mdiocre importance, ont rapmdecins Llut et d'autres l'attention. devait dj veiller MH~aM~ de ~)a)'a~<t</t<~ de curieux exemples port sous ce rapport avons aus<i t mconnue. avait vol, et dont la maladie Kpus pour les faits les plus remarquables. observ Chez Souvent aussi la maladie dbute de la cphatatgie et par la lsion puis temps lentement, du mouvement. progressivement, On observe par alors te
PARALYSIE
GNRALE.
M3
le malade syllabes,
d'une mafait explosion gnrate paralysie crde congestion ce sont desa/Mes tantt subite nit'te presque de sortes ou moins complte, bratc avec perte de connaissance plus de la elles de la paratysie aprs qui laissent congestives pousses pour de la parole pas se dissiper, qui ne tarde tangue, un embarras attaques. rev nir aprs de nouvelles se manifester, enfin et le dtire L excitation peuvent .maniaque et que sont propres tout coup, avec les caractres qui leur presque nous avons dj indiques. si de la paralysie du dbut gnrale, fh) s'est demande, propos troubles tes ou suivaient (es svmptmes somatiques prcdaient une le docteur Linas, le fait remarquer c'est ta, comme int~icctuets; trancher; nous croyons, que l'tude difficile avec cet auteur, question le est marque de la maladie tablir des faits scmbfe que l'invasion soit par les troumentale soit par la lsion seulement, ptus souvent simultanment. et t'attration btcs musculaires psychique et l'affaiblissement psychique les troubles intellectuels, Harement talion tias-cx [.ordre des mouvements domine, pour qu'ils mode ('est tautre progressent sans qu'on formuler une des symptmes, subissent dans d'invasion tantt de front; c'est t'un, tantt rien observer cet gard puisse loi pathologique. leur leur volution, marche, les oscillations, sont videmment
qui constant
d'apparition
de la phtegmasie,
son mode de dveloppement tendue, tendance a une continuelle en eCtet, que la lsion tu- <h)it pas oublier, ainsi les diverses et gagner et en profondeur, A s\ tendre en surface de l'organe crbrat(i). paries une fois dclare la paralysie parcourt gnrale ~uui qu'it en soit, diffrentes priodes. r~uticrement plus ~u moins l'hsion remarque A une premire Premire priode priode. La difticutt de la prononciation. une certaine tation dans d'abord, des cas. la trs grande dans anecte majorit )af)-~n. est d'abord ds reconnaitre, Cf ncst habitude que l'on peut que par une grande de ce troubles des et t'importtnce qui existent te't.-but,t'existcnce est La parole ceux-ci sont quelquefois peu prononcs. c~'t.. tellement tremblement on observete mots sontmat articuls, tramante, quelques la bouche quand des muscles titulaire de ta tangue, qui entourent vient parler. surtout le malade cette premire par des manifest.c dlire se caractrise, priode, Linas. Rech. c/ ~to ~ara/ )8~S,p.' '!<i.
596
PATHOLOGIE
SPCIALE.
de la ~<?~oM/M~ .s'mf~ l'~M~oM~M il ne s'inquite de rien, il est p)~in te malade est satisfait, content, en des proportions tout ses yeux grandioses; d'illusions, prend et on observe mme temps tes ides deviennent mobiles, changeantes, taiions qui ont pour base dj un commencement Deuxime priode. s'accentuer ptmes est Le malade ambitieux jets ses prend ides de La de corps. enfin la. d'affaiblissement On voit une il est intellectuel. deuxime priode expansif; )! forme les son mille symdctirc
davantage. souvent agit, des proportions grandeur marche motilit observer Dans est marche sur trs se est est
bavard, considrables.
par des actes moins difficile, assur.-p; plus dans les diit'renk's accentue des
proabsurdes et
dj
priode troisime la
r;Mc.< la
p/x~)maladie
priode. progresser.
priode, devient le
prononciation la minh'Higibte,
parole
A peu
presque pixs se tenir de la dglutition, les ijs s'amassent Mon. Les Braits malades s'altrent;
les aliments
les muscles gagne difficilement vers l'estomac, et deviennent une cause de sunbcails
impossible, La paralysie
leurs maigrissent rapidement, les attaques se rptent plus ou moins pileptiformes des et peuvent se prolonger, d'accs, par une succession journes enticres.L'au'aibHssement la mmoire s'teint, progressive; caractre
rectum sont
suit
la
marche revt
vessie,
dt, ta 28.)
sous fui.
un
le
d'hbtude
paralyss,
et de nuHitc.
le malade
Lorsque fonctions,
les muscles
de la dglutition
tr te'o's
hypostatique, marasme cachectique qui Les <'se~are~'se produisent produire de au-dessous nettement rgions voit se comprimes une
deviennent
phtyctne les tissus laquelle dlimites des parties des de dlabrements toutes
ou l'on
sangninoient liquide mortifient. Les eschares elles s'liminent considrables gangreneux, et sont etc.
lentement,
sortes,
d'abcs
PARALY&tE
GNRALE.
S97
cependant, peuvent sont Les cschares sont frquents traumatisme On formes l'existence. Comme !:) paralysie te observe avec dans comme enfin, fivre
matgr un ~'ou~ la
leur
pronostic on
trophique;
Gudden tes attribue au paralysie gnrale. les othmatomes (i). dernire des attaques cette priode, epiteptiet sueurs profuses, quelquefois qui terminent Binswanger dpressive autrefois (2), on a distingu et circulaire qu'on opposaitta
t'i~ t
M. utte
t'atatysic t \presi)io)i
est
amaigri, du
la
(Cottection
genratf
typique
puis
on a admis
une
succession
de stades,
et -s~a</c m~n~MC ou A~ocAoM~'ta~uc, s/at/c m~/aHCO~~xe d'autres Ao~MOn pourrait, tout. aussi bien construire types, il faut ces types, se etc. Aujourd'hui, rejeter ft~~oxc, ca~'<f)ttt~uc, te stade initiai haser sur la marche. Hinswangerdecrit!es prodromes, le stade d'acme et le stade de dcroissance de la paralysie gnratc. cette marche toujours rgucomplications dans quelques /a~f!f. lna, fcheuses autres tSM.
38'
ne prsente pas Laparatysie gnrale des t~r* et uniforme; it peut survenir tes progrs de la maladie; qui prcipitent ft) \tnr t'hap-S'/M/~oMt~o/o~te j~~a/e, ttins~an~cr, D<<' /)<it< /o/~)f
eir-
5988
PATHOLOG)E
SPECIALE.
dont nous rmunde rmission des priodes on observe loin les principaux caractres. les forums. offre dans ses manifestations La paralysie Varits. tes plus diverses. a dcrit, les nuances Jutes Fatret dans un exceUent on peut l'ohsct'ver sous les formes travaii, lesquelles principales constances, rons plus communment. rit essentietiement congestive. crbrales gnrale plus ce ou moins Varit congestions paralysie naissance Cet auteur /Mr~', Dans frquentes sont des reconnat enfin A la une une varit varit congestive, ro~.s~M?, w~ une vades de la
la varit
on observe
priode tourdissements,
de con-
des attaques qui pileptiformes. compttes, Ces con~'sse reproduisent des intervalles loigns. plus ou moins variantes et suivies d'accidents tions sont ordinairement paralytiques de !apar~)c, d'une amnsie, d'un embarras ordinairement temporaires d'un au'aiblissement intense d'abord intetb'ctnc), marqu, puis moins Puis ces accidents dlirants. dispaquelques phnomnes de nouveau raissent. aprs. peu de temps pour se reproduire les malades Dans la varit Varit paralytique, paralytique. de la paralysie, les phnomnes eurent tout d'abord caractristiques devient l'criture le tremblement est plus difficile, plus marqu, ou bien de presque impossible l'embarras dilatation de ta parole est trs une pupilles prsentent affaiblissement marqu, sent ment dbute peut l'tat de faiblesse dans tes mentale. observe un les facults ingale; trahiscommis tous les actes par le malade Cette est plus commum'intellectueUe. forme hpitaux. Dans les cas les plus frquents, d'excitation des angoisses, ta maiadto Ce s'n't'' une prononc subissent !<
le dlire, par des phnomnes un tat de dpression morale, d'un l'expression la maladie s'annonce
nous avons dj dcrit.
crbrale.
extrme par
Le
il conoit les projets dsordonne, des tout lui appartient. 11 commet d'excs, sans avoir la moindre i! se livre, paralytique
les vols
conscience
auxqueis actions du
et de la responsa.hHit qui peut au coin sont en effet marques et de l'affaiblissement que inteHcctuet. offre toutes l'tat
la paraiysie gnrale & sa priode de dbut; mais, dans fait des progrs, que la matadie division
Le D' J. sente
davantage. pense que linnei)[eure est cetle qui gnrale jour lsions anatomiques
des varits
que
pr-
pat! dffti'
PARALYSIE
GNRALE.
S99
!cm'*nt admettre.
avec
les
et, impossible
dans
ils sont ~nrate La paralysie Pronostic. h'ntc mais proy~Mttx'. marche sidre ne s~nt comme s'mvent incurab)c;tescas
a qu'on ou moins
voulu
trop crer
importance la paralysif-
artiticiets.
qu apparents; de cette soit, dans quelques circonstances, si remarquables maladie, nous te verrons on peut, <'n effet,comme diagnostic parunccrreurde affections. avec d'autres ntus t')in, la confondre la plupart du temps, de la dvariable et itestdifficitc, Ladm-t'cest facilement si la marche sera on ne saurait termin<-r. !)c mme, prvoir )cn~"u s'arn'tcr rapid' et tt"la quelques matades restenl maladie dure nous le rptons, Dans cas exceptionnels, dans indfiniment un trs grand une on voit un tat nombre tes progrs stationnaire d'annes au conl'espace de
est une maladie chronique, gnrale elle doit tre conUne fois confirme, de gurison rapportes par tes auteurs soit par les rcM~tOMs ils s'expliquent
alors
rapide, pour ou mme de quetqucs pour arriver priodes sa a trois malades marctte ans;
exception. Queiqucfois. dans ainsi dire galopante; semaines, lentement dpend t'objet. assertion, ides
ta paratysic a parcouru fatate. a ta terminaison sa dure progressive, on le comprend. surtout, On a prtendu, sans quf
L<' [')us souvent tnov'nr)'' de deux des soins t'expo torsfju ienc'' dont tes
plus rapide que ceUe qui s accompagnait au a sc!nh) hypochondriaque prsentait, dpressive que la forme et de la dure, un pronostic plus dfavopoint de vue de la marche rabtc. des priodes de rmisDans le cours de la maladie, Remissions. sion fort remarquables syntptumes pathologiques dans quctqucs cas. les ftat normat et Les t'nrayants. la motitit )'i[)dividu cienm's se produire, peuvent semhtent disparaitre malades revenir presque avoir prsent dlirantes les pendant lesquelles entirement. On voit, leur compltement, tes accidents la de plus lsion de la parole les
gnrt' que la paratysif avait une marche dlirantes, de dmence Il nous simpte.
disparait presque cessent et )'' hgaicmcut plus reprendre avec On plus occupations. le mdecin expriment pourrait observe
totalement, ou
se dissipent, t'embarras
et l'on voit avec moins, surprise ou moins ses and'intelligence A une entire croire mais gurison, certains un troubles de la tnotites mouvements lger de prcision, difembarras de la parole,
28"
encore
tit, une difticutt pour particulire ticu)~' qui rend l'individu maladroit,
600
et
PATHOLOGIE
un au'aibiissement
SPCIALE.
ou moins
de
l'ingalit
pupillaire
psychique
plus
des moral,
ilaffait~iis_ l'anaibiis-
de saute.
symptmes
avec une rapidit grande. progresser de suivantes dans les priodes les formes Le D' Sau/.e fi) a tabli de la paralysie et des signes il y a disparition entire tantt rmission tantt se de l'au'aiblissement intellectuel; l'intelli~'nctpersistance et tes symptmes de l'tat normal paralytiques persistent rapproche sont amendes de symptmes les deux ordres entin paraH'etantt un faible ou persistent degr. se prolon~r elle peut est trs variable, des remissions La dure Sur dix-neuf cas des annes. et quelquefois mois, plusieurs pendant s'est des accidents le retour pre" un produit runis par Baillarger, Sur six cas observespar deux annes. mois. une anne, mois, quelques fois au bout de dix est survenue du SauHe, )a rechute quatre Legrand trois ans. de dix-huit mois, et une fois aprs mois, une fois au bout de remittencc des exemples ont rapporte beaucoup auteurs Quelques mais ces faits sont exceptionnels. plus longue, de vue medicoau point Quoi qu'il en soit, on ne doit pas oublier, de la parahsie de rmission dans cette priode lgal, que l'individu, et que l'on ne tat de dbilite un certain mentale, ~enerate. prsente ment saurait Voici Les lui attribuer lesconclusions l'entire qui responsabilit ont t formules de ses actes. par le !)'' Ch. Vallon 2) dansia
ccnt:c'est rmissionsseproduisentenvirondixfoissur surtout a la p!-e)ni.)'c sont le plus frquentes, forme maniaque qu'elles chex l'homme Elles paraissent que chev. la priode. plus frquentes chey. rares dans la paralysie plus frquentes gnrale prcoce, femme, ''st !a paralysie surtout les hrditaires gncrahvCsaniques, quand lie l'alcoolisme, quand le sujet est hystrique. tous les symptmes tre ~M~x: t~wx "Les rmissions peuvent c'est dfinitivement, disparaissent ou tnccMtp/~M une intermission attnuation ou disparition partielle Elles sont ~MM~c. rmission mittence. Dans c'est temporairement, lit gurison iin'et des symptmes, suspension, des symptmes. ''eou ~~t')'). dite; proprement certains les /HM.W.! remissions, symptmes (excitation, t't'ix Ch'neux de t'Acaduuie
)8M. (t) Stujxe.t'i~. M~jM.tye/i., <pn<'a~t' (2; \'ai)on, De< ~wtM'o;M <<<~M de mdecine, )S9).
.c')~
PARALYSIE
GNRALE.
Mi
les autres progressent. (dmence, paralysie) df.ii)') disparaissent. sans causes connues, se produisent le plus souvent !.cs rmissions de suppurations. la suite ns~'x frquemment ne peuvent les rmissions Les rmissions compltes) (du moins sous taient observs que par ce fait que les symptmes s'cxpHqucf mais que les du cerveau, d'un tat congestif la dpendance passager t~si~ns n'taient pas encore organises. les varie suivant en rmission gnra! paratytique cas de paralysie Dans de rmission. formes et les varits quelques et la la phase entre on observe maniaque forme, ~('n' r.tte doubJe ML'ftatmentatdu une p)):tsc mtancotique diMrentiel. Diagnostic rmission. La lorsau moins gnrale, paralysie des caractres avec l'ensemble sont propres, ou'cHc se prsente quilui forme d'alination. tre confondue avec une autre ne saurait dans de manie. sortes tacitement des din'rentes On la distinguera On ne la confondra aucun paralytique. signe )csf)Ut'Hps on n'observe la mgalomanie. avec te ~/trf? sy.Ma<Me, ambitieux, pa~ davantage franchement est nettement accus, h' dHrc ambitieux dans laquelle tnte!d'affaiblissement aucun et qui ne comporte signe svstt'tnatis. tccttf't ni de paralysie. la suite de quelques-unes chpx !t's~p<~MM, On peut observer inteldu ct des facults variahtes des troubles de h'urs attaques, !es faire et de !a sensibifit, de la motitit peuvent qui !<'duct)cs, de paralysie atteints un certain point pour desmalades pn'ndre jusqu' dans!a en cfct. chex eux, de la lenteur On remarque, pro~m'ude. de mLeur dfaut incohrence. des ides et une notable duction moin', k'ncontrer et leur regard sans !<'u<' visage hbt aux dments. donner l'allure propre en mme l'embarras temps de la tangue, des expression n'est pas contribuent rare de ren-
de la parole, pupillaire, l'ingalit mais dans des doigts, etc., te to'mbtemcnt lvres, des symptmes et la diminution ces cas, tes commmoratifs progressive !'6piconscutive La dmence A mettre sur la voie. contribueront et est invtre, convulsive l'affection que lorsque tcj'sh' ne survient L'- dlire ambitieux, a pu tre parfaitement apprcie. <j)f t'affection tombent et les individus d'autre circonstance, part, est rare en parcitte sans passer et intellectuelle dans la dpression par !a priode physique des ''xpansive H ne saurait de !a paradu diagnostic propos toutes tes formes de rsumer hsic gnrate, dep~ste~/m~&ma~MC. !ps plus des anections tre la consquence s<'t~ndaire. qui peuvent du cerveau, tes tumeurs sont fa syphilis dhcfscs. Tcttes crbrate, des lsions des lieu de la cphate, <sh)st's, etc., qui donnent Voir Drcuct, A/Mf/e clin. ~K'' pa~'a~tc ~y)~ ;<. Me<p<ycA.. t81t). paralytiques tre question gnraux ici, a (t).
602
des sens, de la ccit, de la surdit, des paralysies organes tielles qui ne se gnralisent que plus tard. Les ~~H~ PM les hmorrhagies et les ramollissements dterminer hraux, peuvent quelques symptmes analogues, dmence ressembler la priode paralytique, qui peut parfois de la paralysie gnrale. Les barras mais .sa<MrHi'ne.! s'accompagnent po?'a/yx!<'s de la parole, d'une faiblesse extrme on observe en mme quelquefois du systme aussi
avec l'absence des temps, le lisr blanchtre des gencives, lectuels, des vomissements, des la teinte de la peau, etc. coliques, L'a/coo~M~ un haut degr de gravit, ('on~e, port peut prsenter des symptmes ceux de la paralysie analogues gnra! les symptmes mais, outre si caractristiques dans que l'on remarque cette an'ection, tels que le tremblement, les fourmillements, les ha)h<cinations disparatre sons alcooliques. gnrales La M! liques. paralysie ville (i) minance Les spciales, etc., sous l'influence Kous on du avons ne tarde vu pas voir tous ces accidents des boistraitement ailleurs l'alcoolisme frquemment la caractrisent et de la privation de vraies que chronique. la suite l'ont fait
d'excs
confondre avec
contradictoires, embarras de la parole, incohrents, se terminant Le par la gurison. mdecin doit tre mis sur ses gardes de fixer If pronoslorsqu'il s'agit tic. Si la manie constitue une maladie part, qui ne doit pas congestive tre confondue avec la paralysie elle y dispose, et elle y gnrale, conduit le plus souvent. H existe certaines atfections du systme nerveux avoir qui peuvent traits communs avec la paralysie quelques M en est ainsi gnrale. l'affection sous le pour nom de dsigne pa/-<tc /a<<o-.<y~.s"' Duchenne ~H~-< dcrite par (de Boulogne) (2) affection qui se rattache surtout une destruction des cellutos motrices du atrophique bulbe. On observe au dbut une faiblesse musculaire l'afft' gnrate, blissement des membres infrieurs et suprieurs sans paralysie de la vessie et du rectum, et sans trouble de la sensibilit. Peu peu surviennent la contracture, les secousses enfin l'maciation, fibriHaires: s'tend il tous les muscles, l'atrophie la langue, les lvres, le pharynx, et le malade meurt par les complications ordinaires de la rsultant des pneumogastriques. Le pouls paralysie s'lve sans qu'il y ait i) Fo\'H)p. lude
t'uris, )87!.
On peut observer, gnrale. comme en citent des exemples, une excitation d'un dlire de grandeurs, avec propos
et A.ch.
prdo-
c~~M
</ </<c
~t~a~tw.y.
~} Mucheune,
lectrisation
PARALYStE
GKRALK.
603
la respiration est extrme, l'anxit temprature, mme marche etc. L encore on nerencontre pas ta d<'vi''nt impossible, des de la paralysie gnrale ni )f's manifestations caractristiques certains et les ides dlirantes, symptmes quoique !i!h'nes, la dmence ces deux affections. soient communs t)nH'ai)'es de ta paralysie gnLa HeHra~~ue l'aspect parfois peut prsenter du est produite affection par un puisement elle, cette raie. Comme est en partie commune, mais si l'tiologie central, svstt rn.- nerveux e\:)!ration de la totalement. L'affaiblissement prodiffrent la marche et ta terminaison les les troubles les actes inconscients, pupillaires, ~r'-ssit' des facults, la paratysie gnrale. etc., caractriseront .dt:u)nes paralytiques, MSM~ peut du champ permettre Krau't-Ebing (1) dit que l'examen chez a constat te Dr Kornfeld Son assistant, ~u!. incnt ce diagnostic. les faits et de neurasthniques de paralytiques nombre un mand suivants normal; est habituellement visuel C! tes Meto-as~~t~Mes, le champ et les couleurs il variait cas seulement (!at~ clutelques pour le blanc de fatigue): (pht~omene un rtrcissement il y avait souvent <:)')- tes paralytiques ~fHcraM.c, et dans les cas trs marqu pour le blanc et les couleurs, con' .-ntrique ou presque centrale, etc., centrale !a vision tait seulement avants, permitdeles tes faits existaient, sans que t'examen ophthatmoscopique ~\)))i<jUR)'.
S 5 ETtOLOGtE. PSEUCO~PARAHStHS
)/~<)/oy~ ~h~'Ut'tt. t./<"< an) et ion. c<-n\ dt'ni. qui nts, joue tt n'est
de
gnrate
prsente
encore
une
certaine
de cette dans la production important de !a famitte dans en effet, de rencontrer, individus des qui ont t paralytiques, t'une ou t'autre des diffrentes formes
d'atf'nation. C.'tte rh< surtout soixante maladie de ans. trente comme cer~'ft~' tt's femmes. beaucoup Httesedctare chex les AoM<n~ que frquente plus ans. communment aprs l'ge de trente devient rare ans. Elle aprs quarante-cinq de trente une ans. incontestable sur son exerce influence
au-dessous
!a dterminer toutes les circonstances qui viennent toppement: de la fotte de causes occasionneHes crbrate sont autant conn'-stion tes tempon doit de ces influences, au nombre ranger j'atatytique; intense. une chateur !e froid excessif, rature extrmes, une innuencp exercent ~-< vnriens, )a~pA< a)coo)iques''t d< ~r.~n-Khi))~. ~<<Y<w<. Hpi'J''tbe)'3, )M~, p.
)//t)/rA'"wte
604
qui
PAT!K)LOG!ESPECIALE.
On trouve, de paralysie d'aprs les Trlat, parmi une trs forte gnrale, rendent la syphilis
ne peut tre mise en doute. femmes jeunes qui sont atteintes de filles publiques. proportion Suivant grave le professeur au point, de vue on doit
la l'alcoolisme, compter et intellectuel. La syphitis se retrouve avec physique dans les antcdents des alins infiniment plus grande
non paralytique". ceux des alins que dans de la de la syphilis, comme cause adjuvante n'arien tonner depuis que les recherches paralysie qui puisse gnrale, victorieusement de M. Alfred Fournier ont contribue tablir la part paralytiques gnraux Cette prdominance de la syphilis dans la gense Le .sio'/ne~a~c intellectuel, agissent frquente tre plus les dans dans souvent le mme du tabs. les peines morales rptes, parait que dans les motions,
aussi la paralysie sens, de la socit. les classes leves observe dans les contres Les importantes toute proportion
septentrionales
mridionales. rgions tion fournissent aussi, plus considrable lytiques rsulter des H semble cette maladie ait dans subi surtout annes, On voit dans de f~' la /c<
de populaagglomrations un nombre de para. garde, de que la frquence relle depuis quelques de la socit. la suite l'y.t'~ paralysie D'autres fois de
les classes
cas la paralysie survenir quelques gnrale /r<!un)a<<.smcA' cr&niens. Certaines maladies infectieuses, d'aprs il en a une ne Baittarger, rapport peuvent quelques de I'~<aj"t<' tre une cause etc.
exemples,
c'est la paratysie /oco7)'to~'tff; comme nous l'avons fait remarquer, et on peut observer avec t'ataxie tes mme pas a dcrit aussi alins. des formes de parad'alcoolisme. le t)~ Mesau nombre pas d'emble des el que te plus
nombre des ataxiques grand 3 Sous le non de ~'udo-~ora/t/i~'s.on de syphilis, compliques tysie gnrale On ne saurait nier qu'il n'y ait l des de paralysie ainsi gnrale, mais, si le sa~Mni~Mcetl'a/coo~~Mte nct(i), facteurs eux sous
facult~S facults
de diverses, ne deviennent
de le
causes que
dterminantes
gnrale, souvent
ces
pscudo-paratytiques, inteHectucItes Intf'tleCtttE'.lfes des Clr,'s apr(' aprs a l'action ff~Mt'< nocive
dsigns de h'urs
illir7i 1C'S aura les
SOInS soins
soustraits Mcsnet,
duptomb
PARALYStE
GNRALE.
60a
donc
apparente du paralytique
point des
soit i!s
toxiques, que l'expression au degr et ta. dure, d'intoxication, proportionnes de l'agent se dbarrasse mesure toxique. que l'organisme de leur dans la priode malades ne gurissent aigu pas ils arrivent ils verseront l'une dans ou ta l'autre paralysie les tapes des de ces deux terminaisons si tel doit tre gnrale, ou ils marsuccessives; et physique dgnrescences
sympto-
intoxication, ou fatah's
ou le saturnisme l'alcoolisme chronique. quicaractrisent dit avec raison M. Mesnet t'jitn' ces deux tats, qu'il ne voit pas de Telle lui entit. pour une nouvelle p)a' pour un tat intermdiaire, semh~c atc~otique tre la solution du problme relatif aux pseudo-paralysies et saturnine.
nous engage de cette question des pseudo-paralysies importance Vallon du D'Ch. suivantes du mmoire tes conclusions reproduire (i) sur la paralysie auteurs a Les premiers gnrale qui ont crit de la maladie, aussi observ n'avaient priodes que les dernires est toujours avaif ')t-i!s rguque cette affection pu poser en principe iiercmcnt Dus rale. on progressive tard, quand et aboutit on connut fatalement bien la mort. de la paralysie gns'arrter sinon du moins gurir, autrement ses pas, dit, prsenter le dbut surveou les gurisons des ne la thorie qu'est ne peut pas s'ar-
qu'elle pouvait s'aperut mme sur dans sa marche, revenir et des intermissions. des 'missions les rmissions C est du besoin d'expliquer nant dans le cours
de la paralysie gnraie L'ide gnra!e que ta paralysie ~Mt<f~ ~<w!/<<c; dans tait ieHement ancre r~t r dans sa marche prc~'nce de malades avait prsentant observs chez ne
les esprits que, en de ta parahsie plus tes signes on aima mieux eux antrieurement, de diagnostic. amour-propre, D'autres mdecins, la
fait une erreur avou'-r qu'on avait vo))!:)nt concitier les traditions et tttL'f); ie des de diagnostic, vraie paralysie atots crer pseudo-paratysies d'un paralytique mais on se dit mais )\n prsence
leur
imaginrent
gnrtes. on ne songea guri, sa paralysie gnrale une fausse paralysie ~coo/;yue,ia qu'il y eut trouver plus une erreur n'tait pas une On vit gnrale. sa~urtt~, la
la pseudo-paralysie
gnrale
etc., ou qu'on
de causes
~h. VitHon, Des /Mf'Mf/o-/)<!)Y<ws y~n~jf M<Krnte et a/coo~Ke. ccur unit- par t'Acndfune de mdecine, prix Civi-ieux, t89'
PATHOLOGIE SPCIALE. des pseudo-parah des faits publis sies est. donc la CM)'a<< des cas de pseudocomme des observations part, incomon sait bien peu!il un d'autre
paralysies pltes,
les plus authentiques gnrtes paralysies U n'y a donc pas dans leurs premires priodes. distinctif. absolument de faits que des des cas comme des cas de pscudo publis cas de saturnisme ou d'alcoolisme de paralysie gnrale vraie. paralysie d'autres
En prsence
de pseudo-paralysie te diagnostic douteux, gnrale, porter de M. Pierrot faire, suivant (t), un ~euafo-~M~M~c. l'expression sous le nom de pseudo-paralysie que t'en a dcrit mais ou saturnine ne constitue pas une maladie, d'une volution morbide. phases Apres une intoxication par plus ou prolonge apparaissent l'intoxication se constitue gnrais simplement
le plomb ou )'alcoo!, mles ceux de de paralysie des symptmes gnrale et alors uu bien ils s'accentuent et la paralysie gnrale ou bien, au bout d'un certain ils dfinitivement, temps, ou en partie. Dans on a donne auquel ce dernier le nom cas se trouve de pseudo-paran'est pas guri tut ou tard il de la paralysie et gnra)'' le processus un pathologique aboutir la mort. particuHcrc la maladie ne le croit Dans et ou gcn6o'He )<'nd
le sujet gnrale. Le plus souvent de nouveau tousies prsente symptmes il nnitpar A cette succomber affection instant sa marche interrompu reprend ce cas, ce
avait une qu'on morbide pris pour de dcor dun nom n'tait spcial qu'une phase avait eu affaire un de ces cas, plus communs qu'on ralement vraie en rmission. de paralysie gnrate qui La paralysie genrate constttuer sembiait tait, !'entit des de toutes morbide varits les maladies la mieux
pour entit
mentales, dnnie on
y distinguer qu'il n'y a plus de paralysie ni saturnine, syphilitique, une vraie dite sclrose paralysie est le plus des cordons
aujourd'hui
mais prtendre anatomiques; vraie que celle qui n'est ni atcootiqu' ni ni mercurielle, ni pellagreuse, ni asso''ice
reconnaitre peut etc. A-t-on chore, qu'il y a de causes Malgr mcntates, ()) Pien'et, t'avis il faut
dire qu'il n'y a de etc., autant postrieurs, sans cause. L'endos arque celle qui survient gnrale souvent une manifestation du rhumatisme, mais ''tte ta scarlatine, bien d'autres causes la varioh', ta jamais pouvant song crer cette dans part autant produire que, place d pseudo-endocardites matadie? des maladies gnc-
la classification auxpseudo-para)ysics
/yoft Mt'f~'c~,
t890,n"94.
PARALYSIE GNRALE. ratc~ mination faits dont qu'it nous pensons de pseudo-paralysie il s'agit ne sont n'existe pas de maladie saturnine mritant ou
607 !a dno-
ou le entre intermdiaires te terme de pseudo-paratout au plus pourrait-on accepter ~n<'fa)e; <f<?M~. Ji ? un diagnostic hsic comme un diagnostic pro~MO~ 4 L< [osions ANATOMtE PATHOt.OCtQUK dans un !a. paralysie stade avanc,
que saturnisme
ijuand cette n'ont Prisf s iso!ment, ces lsions qu'elles c'est par leur ensemble pathotogique lement sur [isc~ tout la paralysie et l'encphale de sur
pathognomonique, pas de caractre le diagnostic anatomopermettent Les lsions ne portent pas seugnrale. les
mais el!t~ sont~nramninges, dire tout de nerveux. Aussi pouvons-nous te systme satisanatomo-patho!o~ique suite <ju'ii n'existe pas de dnomination de lui iaisscr encore et qu'il est prfrante faisatttc pour cette maladie son n'~n ctinique u d'cnsembte tout en leur effet, aspect d'abord sur n, comme des on !'a dit. de de /)a)'a~!c~H~M~ ~f~<U~ On a insiste on ot~crve, <~pact!t et consi't''rc ou moins rcnc' la t;~ frontaux. rente", nomt'tcux
lsions
l'injection,
/iMM<Myo-<?M<'fpAa~/<' des M~tut~ leur sous-arachnodien. !cs <.f<f~n<'p.f cerveau. ou sur Ces plus adhde et
avec niveau
s existent
scissure
longitudinale
hypertrophis,
sigent ta convexit
et ptusparticutirementsur les dans les mninges des parcelles offrent cerveau t'avons des dit. lsions alors
les tobes
tes parties correspondantes teux ukr, et, comme antrieures. avait fait dire
mofr~
Cette
un aspect tomensurtout vers les rgions dans les lobes frontaux tait 28 fois elles elles une psychose sur 35 paraexister
que
la paratysie
la paralysie
d une grande un fait anatomo-pathologique importance. pas moins les adhrences ne sont Comme le dit le professeur Mendel, jamais it rapporte aussi une aussi la paralysie nettes gnrale que dans cite de M. Magnan, contraire galement par le professeur opinion dans la paralysie M. Magnan, tes adhrences goetHt/i~ 2). D'aprs mars 1889. (t) onnrget', /<M. m~p~yc/t., i tiitztg, Z<eMM<'M'<HdMd~ vol. XI, p. tOM.
608
PATHOLOGIE
SPCIALE.
sont l'un
de l'eau
y a dme on peut
il ajoute
de conclusion
disparaitre Je ne crois pas que expriences a relever. des pas faits attribuer qui
qu'en en l'on
injecpartie
pas pas parl s'il n'y avait Mendel et Hitxig attribuept En eu'et,Marc(l) parMarc.
ont
aux adhrences des mninges, ~<r<' dit-il, peuvent ~n, prdominante une ~~f'~ton J<< soit Ha?' un ~a~c/teHK'?;< .s~euj', so!'< ntp~te /)ar n'est dans des ej'/)r<enc<?~ ainsi que ~'<' l'ai constat qu'il a?'<<<'te~e, ?'e/n~rtCt. Durand-Farde) dj fait remar(2) avait Max o/)o?'/M)fc~ se sparent d'autant plus facilement qu'elles quer que les mninges contiennent plus de srosit. La dM~-Htcre parfois recouverte est adhrente paissie, de neomembrancs au cr&ne,
plus ou
sa face
moins
viscrah'
organises
est
interne), qui peuvent (pachymningite les hmatomes une a observ Bai)!arger Les os du crdnp aussi sont altrs paississement le professeur cause naturel dme osseuse a t considr
tre fois
ils sont
par par certains comme une hypertrophie par compensation, Kraepelin, it est bien plus et l'atrophie du cerveau; par [a diminution a l'o'dme d'attribuer le r6)e de compensation qui serait un c.r ua<'t<o, d'aprs est due aux tats Hitxig, et de penser que l'hypertrophie si frquemment nombreuses ventriculaires il sont congcstifs de cette affection les altrations c/troH~uc, comme les qui se produisent chronique. sont gatement les cavits
la marche pendant Du ct du ''o'uMM, existe une /<rocf'jp~<' dilates quantit prsente et renferment
et rugueux. grin en anciennement Virchow), pas une Joirc tions ment et dans lsion
chaun aspect qui lui donnent Les yr<MM~a<!OMS o~ /<'?t~/w<' ont t signales dans l'hydrocphatie 1C94, par Brunner, (d'aprs Hi.les ne sont doof la paralysie gnrale par Hayle. de ta paralysie car elles comme le disait gnra)e, ailccdans d'autres existent
nouvelle
en iMi,
ni ca.ractristiquf's, On observe, dit Rokitansky (.'<), ou un paississechroniques. dans de l'pendyme ou des noformations vari comme d'aspect
transon voit des granulations snile, par exemple; ('hydrocphalie et parfois les granulations ou opaques d'aspect papiHaire, j parentes l'a comme adhrent et unissent )a paroi des ventricules, Hsquiro)
montr.
0) Ma)'M, ~<nn. M~p~c/t., )M.'}, fasc. X, p. 438. ~M~o//<.M<'Met)/, )M). (2) Durand-t''ardei, (;dtt., t8&G. (:)) itukitantky, yratM (<<Ma<c'wt<!pa<A~~<~)<e,
PARALYStE
GNRALE.
609
peut
prsenter
mninges,
et plus son ensemble dont les circonvolutions tance blanche peut tre
cavitaires dpressions dans ou bien elle est <t~op& antrieures vers tes rgions des La consistance de la subs-
disaient Part'H~M~c aussi, grande, le avec la substance enlever grise et Baillarger, peut-on chappc et lasrsistantes des crtes et voir apparatre d'un scalpel manche ce fait qui une grande importance tiques. JI ne faut pas attacher de des couches profondes en partie par te ramollissement s'explique ces rgions dans que les testons C'est, en eu'et, la substance grise. de et que les vaisseaux changent sont le ptus ~ascutaircs marques le cortex Lubimon' pntrent direction. que les vaisseaux (t) montre et de la du cortex tes limites tandis d'une manire radie, que vers substance blanche les vaisseaux deviennent horizontaux. est accuse par la d<mMM<ton de p<M< anatomiquement L'atrophie de l'encphale. souvent considrable, les plus consvariable une intensit Toutes ces lsions prsentent cret l'atrophie des mninges tre les lsions tantes paraissaient crbrale et d'autre des mninges l'atrophie part bm)t'. Ces lsions une atrophie tait gnrale ont fait dire Duchek (2) que la paralysie tant conscutive crbrale snile prcoce t'atrophie (se~M?npnTC<M'), ces distinguer cherch mme et it avait la mningite chronique dans la symptomatologie. deux stades et Calde Bayle des ides tait dduite de Duchek Cette opinion une mninge comme la paralysie meil. l!ayte considrait gnrale comme une mninge-encphalite superficielle et Calmeil chronique, et diffuse. chronique les lsions faites furent Des recherches pour dcouvrir /~/<~M~ trouv avoir disait Calmeil de la paralysie dj gnrate. primitives les moditide la paralysie, & tous les degrs A hude du microscope, une premire de la /~o~p; cations it avait observ, histologiques du sang dans la stagnation de la vascutarit, priode, ) augmentation la a une priode et tortueux distendus plus avance, tes viusscaux sreux d'un travers leurs transsudation iiquide qui, d'abord parois du sangdissoute: colorante ne renfermait et rougeatre, que la matire constitu un dpt cette srosit se former dans on voyait plus tard, H molculaires. mis des globules globules granuleux par des et les fibres des \aisseaux autour traines ainsi existait d'paisses ne tardaient nerveuses pas s'altrer. comprimes autour si bien observes Ces ac<;MM!~a<!OH< de no~auapar Calmeil considsont parfois des vaisseaux, dans tes gaines adventitiettes. auteurs les nombreux rabtes et elles ont t constates par depuis (t) Lub)U)otT, (?) Duchek, ~tn-A. ~-cA., vo). LVH. t~<<aAnMt-/t)-t/<, ~a~'
Maladies Me~t/N~M.
)85).
39
UAOONST.
6<0
PATHOLOGIE
SPCIALE.
occups
de l'anatomie commence
Rokitansky
gnrale. attribue
de les lsions le principal rle dans histologique.s JI s'exprime ainsi la paralysie gnrale. se voit du tissu conjonctif Dans la .fu~Mec ta ;jro~<')'a/tOH des hmisph~s. et la convexit l'corce cr~rate dans surtout les car elle dsorganise les plus importantes, C'est 1<\ une des lsions lments dans tion nerveux c'est gnrale, la cause de la dmence, la plus inflammation comme nette. on t'observe protift'ala mninla paralysie est provoque de la manire Cette
allant avec par une parfois elle est cause pari'hyperhmie(t gite: mais, plus ordinairement, montre minutieux conjonctif que le tissu lui, l'examen D'aprs il dsorganise la forme de /t~ et prend peu a peu devient rigide et les cetlutes se dsagrgent les tubes nerveux les lments nerveux, de gouttelettes collodes ou se remplissent deviennent graisnerveuses </)fA< il y a la x<~<Mce de la substance A. cte seuses. grise, Cette dernire, conjonctive pdoncules, qu'on te pont est Rokitansky, ajoute frquemment y observe de \'a<o!e, la moelle rtracte peut et la tre prolifration suivie dans les
fut partage de Rokitansky L'opinion entre autres d'auteurs, nombre par Wedt dcrivait En mme temps WestphaL du cerveau et de des vaisseaux rale, autour ntC~tOM du ~.S'M CO~JOHC/(3). Salomon se rangeait le docteur En Sude, de ce travail, Dans allemande. l'analyse
s'exprime ainsi
N et la moeHespinat' allonge en Allemagne par un certain Demmc par (2), et combattue la paralysie ta pie-mre, une dans sous le le drapeau docteur gnnJo/'i)'-
l'cole
de
2 Une
de rapprocher la paralysie gnrale qui conduit de ~W~. du /btf' et de la M~/<<? ta wr/;ose sur l'importance des rsultats Marc insistait Dans la discussion, et il dans le travail de Salomon consigns anatomo-pathotogiques il avait et Ordonnez l'aide de Robin vu, dans les qu'avec ajoutait cmd'lments de ta couche une hypergencse corticale, capillaires 'tw~, t85< 3 ''dit., t. 11, p. 46G. {)) Rokitansky, des JVerueM~M'. (2) Demmp, Re<M~ :u;' ~a</). /t?)a<ow<e e~it~)' A'tWiMct'~t Leipzig, !8j~. t8a9 et Co'T. H/<t. 15 sept, t860. \:enne. zMr;M/A. H/M~e~ (3) Wedt, t~ )8C3,2'fusc.. p. 434. (~) Mesnet, /<"M. m~psyc/t.,
PARALYSIE
GNRALE.
f <H<
peuvent
tre
accumuls
en
de t'cote Il se passe viennoise dans !e l'opinion la paralysie chose ce cerv~'au, pour gnrale, quelque d'analogue dans le foie pour la cirrhose; la lsion que l'on observe primitive et la lsion est interstitielle secondaire est parenchymateuse(p.24)." )t (iisait ?!M!ean'<' ~M ~rc~ra~tOM ~.Mx 'M/(~<dansia substance et [a tota!it de l'organe, et il sur ta valeur qui est une et toujours insistait de cette la lsion, Nous conclure ainsi connaissons prsent la rnt'nH; p. K) pour /~t) de la paralysie gnrale (p. 2U). constat, Hayem, blanche Malheureusement, et JHst~iogiques, rah~'t) nuclaire on remarque dans interstitielle l'origine n'est pas dmontre; Mcyer, vaisseaux, cette cette ou thse l'absence de de dtails la pro!if cette nvrog!ique aussi peut-on avoir avec
qui
tre libres parce que ces noyaux m'vroglie, paraissent substance crbrate (3). ~n)s ne pouvons considrer la paralysie plus aujourd'hui d um' fnaniere ni en faire une simple schmatique, encphalite titit~hvotuerait comme une interstitielle qui nphrite cirrit~so du Joie, suivant nous plus t'cote allemande. Les depuis tiokitansky, deoti 'res annes, (')tt'-aussi, car;)' h''re aus-n lie des et ils ont t particuticrement montrent que !es lsions progrs nombreux
noyaux dans !a
complexes;
l'avenir
c'est la ~Mr/~o~ d abord, "a \~it des territoires ou les lsions sont des ptus normaux. Les lsions ettes-mmes <)ui paraissent cottt'tatiou degrs on taquette d'intensit variables. pouvait s'attendre,
<n<
et d'autres marques, ne prsentent pas ta mais trs souvent des haut intrt.
a qui l'on doit la dcouverte de faits du ptus Tumek, ccttf <h- la disparition des fibres nerveuses de t'corce insist sur cette drs lsions entre elles. On :H<~ppn<~tcc v'nt des isions parenchymatcuses trs accentues ~toa~. Thsede
!') M~nan,
t'! p~s.
Pahs,dec.
(~ ~eyo',
<t2
PATHOLOGIE
SPCiALE.
lsions de la
vasculaires
paralysie suivant l'cole cirrhose, tre aussi trs mre peut resteront lsions normales. mningitiques, ce que nerveuses: c'est des fibres Disparition <~y~<" l'aide srie celles les dans des i'corce mthodes situes
et
ou une
inversement.
La picpas justifie. fibres nerveuses sous-jacentes tes entre absolue de rotation et celles des filtres
interstitieUes dmontre.
~~pf~-ty<oM</e.</i'<')'Mn<Mtws a t constate par Tucxck (i) en i88~, une et tudie dans et de Weigert les plus fines qui mninges (voy. fig. celles qui disparaissent; 2<)), c'cst-a-dir'' sont /r<Hx<)'-
Ce sont sous
art fibres ~aH~en<< plus superficielles celles qui vont dans la substance c'est--dire .< rojx?;)'~ ou en enfin les libres radiaire a. l'autre, tinuent libres avec les fibres de la substance blanche.
crbraux dans les deux hmisphres & myline, qui se produit affections dans d'autres a d'abord t conteste, que la puis observe a reconnu Tticxek Furstner, etc.). paralysie gnrale (Rrnminghaus, n'tait des libres la disposition l'exactitude de ces faits, mais jamais En la paralysie aussi tendue ni aussi constante gnrale. que dans et ne peut plus Cette question est rsolue 1887, StrumpeU (~) disait dmonh-ce admet comme de controverses; tout le monde soulever cette disparition des fibres nerveuses d'aMoc~tO)! de l'corce crbrale dan-~ la paralysie gnrale La disparition que les (3). f des ~rcs
ne se produit cet TOczek avait Pour primitivement indiqu. les plus superticiettes disparaissent premires, en il profondeur, indiquait s'tendait certaines la deuxime circonvoiutions.
montr que cette disZachcr,Friedmanu),ont auteurs(WiHe, des fibres s'tendre d'association que parition pouvait plus ou moins, il est vrai, on l'observait, le processus tait trs ingat d'atrophie dans les cirdans le gyrus la face infrieure du lobe frontal, rectus, le mais on pouvait convolution s frontales, te gyrus fornicatus, etc., ce qui n'avait constater ailleurs et jusque dans le lobe occipital, pas dans les parties t admis Les lsionsetaientplus marques parTuczek. antrieures la capsule mais elles hmisphres, la sub&tauce externe, blanche, des pouvaient l'corce sur porter crbeUeusc l'insula, (4), etc. poM. ~M'. auleur
pas dans l'ordre les fibreiauteur, la lsion, puis et il la troistme etc. Les travaux
i882-t8M, ()) TOcMk, A~-o~~M Ce~v!/A/ d~' StrmpcH, (ler OeMen/M ~c/tr&Me/t )M4. /'a~f. p~t'a~tca'. Berlin, C.et~rGucle (2) 8trmpcll, rterspec. ('alh, (3) Le D' Chasitin, (~OMrna< des coHtt. ~~d. t8S' qui, en France, ait vrifi )a dcouverte de Tuczek. 1889. (<) Meyer, ~t'c/<. ~t/c/
etc., et B<'t/~<
PARALYS
GNRALE.
6~
Fi
-M.
d aprs
THczek,
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ftbres
A tit.~
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couches
.ui<t
la M.M<hturt
.),t.-H,d'tpah('Ot)~c<")Hbre.d!tMh)M'r.<)}!)'ej!'<
PATHCLOGiE SPCIALE. ou celles plus montr de ta couronne rayonnante peuvent, dans les couches o~</)fM, atmji couches lsions des
des lsions
loignes,
quelques paralytiques il a montr optiques; qu'elles hmisphres; des parition ces lsions
avec disdgnratifs ubres Il myline et des cettutes et sigent nerveuses, plus dans la de la couche particulirement partie postrieure dans optique, le pulvinar. Ces lsions certains expliqueraient pour Lissauer symptmes en foyer l'on observe si dans la paralysie que frquemment troubles de la sensibi)it6 gnrate, aphasie sensorielle, hmiopie, d'une etc. Le ~an~to~ main, ?'M/Mp tait souvent ~?t:cu~ dgnr tandis externe restait normal. que le ganglion foyers comme le pas le plus peut tre considre important qui ait t fait dans l'anatomie de la paratvsic pathologique la dcouverte des tsions gnrate, depuis interstitielles Rukipar Ette a suscit de nombreuses controverses. tansky. d'une ~.o comme le dit Tucxek, S'agit-il ou bien primitive la lsion sctrose en des lments t'cote nerveux viennoise Mendet de est-elle s'tait secondaire et conscutive la sur comme t'admettait? charg Au Congrs de Berlin de faire un rapport La dcouverte de Tiicxek
consistent
la paralysie it terminait ainsi gnrate; d'accord sur l'ensemble des lsions histu)')mais en dsaccord, si l'on pose cette giques, question quel est te de dpart des point altrations se pathologiques ? Deux opinions Les uns pensent prsentent. de dpart est la dgnn'aque le point cence des libres nerveuses, tandis des vaisseaux. d<- la que les lsions nvrogiie, buent aux la gagne nerveuses des cettutes le nerveuses rte t'ont vaisseaux principal, secondaires: le processus les autres attriinflammatoire
et la consquence en est la destruction nvrogtie des fibres et les altrations des cellules nerveuses. Le professeur Mendel se range ces derniers son assistt parmi Kronthat a vu que les c'<m'cs crbrahde l'corce taient trs taient et it existait parois "ne muttiptication paissies Ces lsions taient beaucoup plus marques que les c'est un argument autres; en faveur de la lsion vasculaire primitive. Un ~u.r<pM<'argument est fourni par t'e.r/~nmc~a~ Exprimentateen i88'7. it a ment, chex les chiens pu produire des lsions et des symptmes qui rappelaient de l'homme. ta paralysie Son lve (icrgnrate des (3) a depuisrpt ces expriences. Les chienstaient deux soumis, trois fois par jour. la rotation. faisait 100 tours L'appareil centrifuge (!) Lissauer, (2) Mcnde),
(~) Ccrdes,
Chez ieschiens cinq minutes. durait quatre vasculaires dj, des Lsions bout de sept jours les taient musculaire paissies et la tunique de on y voyait beaucoup trs dilats, taient adventitiels espaces ne prsenta.ent et les cellules nerveuses fibres les tandis que novaux des de la dmence, observ on avait de'lsions. Cliniquement, pas il y avait paississement anatomiquement, paralytiques; ,ymntomcs ventricucrbrale, hydropisie des mninges, atrophie et adhrences Mendel invoque le professeur troisime comme argument, )si,o. Enun, les avant se produisent du dbut, qui les la ~< symptmes des attaques apoplectiformes, sont des vertiges, intellectuels, troubles vasculaires. nettement les troubles indiquent qui passagers symptmes une .M~ est donc gnrale pour lui, la paralysie altrs, sont tes premiers les vaisseaux c~r~c ~c la diapdse produisent qui en rsulent les stases et les hyperhmies et secondairede la nvroglie, l'inflammation des globules sanguins, nerveux. des lments ment la destruction et les plus prcoces au contraire que les lsions maintient T.czek elles sont des fibres nerveuses sont la destruction tes plus constantes Elles se du cerveau motrices, antrieures, les dans jocatises rgions intoxicadans certaines du cerveau, snile dans l'atrophie montrent n'a pas les mmes cette mais disparition etc., tions, la pellagre, et il !a des fibres est ~~ La lsion et elle est diffuse. caractres sans pouvoir ~< < de paralysie cas dans constate plusieurs de Mendel Les expriences interstitielles. de lsions de traces trouver car on ne peut comparer ne permettent pas de conclure, sur les chiens chez l'homme. gnrale celles de la paralysie ces lsions Les cas rcents pom. aussi sur intrt que prsentent insiste /acher cas de paralysie galopante deux tt a examin la question. trancher les lsions dgnrt.~ et trois mois semaines avant dur quatre lsions les autres paraissaient taient nerveux primitives, des dments vasles lsions ajoute-t-il, Dans les /b~ chroniques, secondaires. t.. on n a pu mais semblent primitives, et interstitielles culaires fibres des ta disparition en tout cas, certitude; d~nontreravec ne manquent pas. des celtutes et les altrations un cas ou la avait publi Tuczek Greppin Mendel que rpond cas un autre et Friedmann myline libres manquait, des disparition des altrations mois et qui prsentait dont la dure avait t de deux de conclusions On ne peut donc pas tirer trs marques. va. uhures nertes lsons et tantt interstitielles les lsions d<- < fait que tantt sont une cas aigus, dit-il Zacher, <Si les sont ~ses plus prononces. et les cas < nerveux des lments primitive d~.nrcscence cette inter.t.t.el et du tissu vaisseaux des un. altration primitive les cas de la thse que je sout.ens, en faveur serait ~umentation nerveuses
Cii)
PATHOLOGIE
SPCIALE.
ici de dire que permettrai ne me semble Pourquoi pas justifie. les {estons interstitielles chroniques, mait
raient
chroniques Je me
tant,
les
cas
habituels
de
la
tout
et cela
avec
? !t affir~)':M)~tuc.f raison, pourjuste que les cas aigus te mode de dbut des lsions les cas H nous et, par suite, peu utilisables. Il tort t'pithte pas suivie; interstitielles de il
. parenchymateuses plus ??tM)'~M~e). que les tesions o il tudie trente et un cas diffrents, Dans un travail important a l'opinion de Tucxek; il admet l'altration rallie nettement Zacher(i)se comme nous t'avons des fibres nerveuses tout en critiquant, primitive des fibres se assertions inexactes vu, certaines (ainsi la disparition dans les dmences le aussi snile, piteptique, alcoolique, produit la circonvolution la premire atteinte ~'ec~ux n'est* pas toujours ~'Mx dj ces lsions dans les lobes on peut observer et la plus altre parital en disant: A~M.f MC ~OMUOM~plus penser et occipital, etc.) et il conclut des lsions t~rsdes /<rM ticr'~CMxcs soit la cons~MfMce ~Me la ~t'uc/io)) litielles. Cette ~pxh'uc/iOM est tin proceMtM ~w<< Le cas publi (2) est celui d'une paralysie gnerate par Greppin marche tion Fauteur n'a pu dmontrer rapide; le nombre des fibres notable dans superficielles, Plus loin alors que il ajoute avec certitude une diminu* les tr~8 mme dans nerveuses, les lsions interstitielles taient cependant ~~re qu'une existaient. que ces lsions
c~/Mt-
de ces
part, conclure
de cette question l'tude et autant que nous aprs de nos propres nous n'hsitons recherches, pas de T~cxek. de cas peut tre dmontrent primitive. dans les nettement Ce fait que la destruction pas t observ
n'a-t-il
dans la moelle, nerfs? aussi, par exemple,, Weigert, a dmontr que, dans'ta dgnrescence grise des cordons postrieurs les lments de t'ataxie nerveux les premiers, locomotrice, dgnrent Toutes tandis des cordons les sctt'oses que la 4'<<<M<* est secondaire. mdullaires, ainsi..) ') Dans les cas dit te professeur Wernicke, doivent cits fibres aussi tre considres
aigus
encphalite
de lsions
t'o). XVfH. ()) Zachet-, ~cA. ~yc/iM~< (2) Greppin, ~'cA. y. Psych., vol. XVin, p. 5'!8.
PARALYSIE
GNRALE.
617
et non taient
inflammatoires.
le les
cas
peu marques, ts dans une affection paralysie gnrate d'ensemble, clinique de Schttte. raison tsinns tonique cutc nerveux, varfts
doit-on
ces mmes lsons Greppin, de rencontrer des varis'tonner cliniques pathologique, sont multiples? elle est un La nom
de
formes
constitue
la compasuivant puerprale, des la focalisation, rvolution t'intensit. D'aprs diffre. L'anatomie le tableau pathoclinique en tout avec point avec la symptomatologie. des lments tendue destruction
un groupe la fivre
d'autres et Binswanger ont aussi dcrit Wottenberg Ainsi le professeur (I) dit que t on anatomiques. Binswanger observe des formes o il y a peu d'altrations inflammatoires, peu de et peu de destruccellulaire dans les parois vascutaires, protifY'ration tion des tments nerveux. en amas Le fait anatomique de pigment granuleux C'est ta une forme /brmc phes de pigment. spciale, ta jtiu'atysie gnrate. Il pense que le point de dpart varies. et les altrations ~tr'' diffrent primitives rcents ~n terminant, nous dirons que les travaux en ticmorrhagies, consiste prdominant amorou en masses ~morr~oyi~ue des lsions confirment de peut tous
des fibres de Tncxek sur l'altration nerveuses l'opinion primitive le plus nous ne rapporterons qui est de beaucoup que celui de Schutz des fibres affirme Cet auteur important. galement que l'altration des lsions et indpendante nerveuses tait primitive qu'il a examines inthunmatoires. ftans des recherches faites dans te laboratoire de ~a substance ta masse du si~. Schiitz (2) a tudi euhn rf ( /VoA ~'M~rnM). M~-ynert comprenait ccntrate et s'tendait dcrit, sous les fibres sous du professeur yrtM centrale, Ftechventri-
ce nom tu&e''
c~t~'<?utM au
la surface qui entourait Schutx coHU); me~M~u't~. /a).'~M ou moins dtruit un dorsal
ventricule,
dans est plus des fibres la disparition cas. quelques des pyramides t'cntre-croisement depuis de Sylfois jusque d'autres l'aqueduc il y a le ~<n< << /<<'i'M des HoyaMJ't'ties rticutairc. Ces fibres nerveuses
la formation
moteurs. dans les noyaux des nerfs on le constate aussi; (liiparaissent Le rcseau du noyau de t/iy/~o~oM'' disparait te premier, puis vient le lsions ~t~i! /<"f noyaMjr <~ M~ no\!tu du /o'<'<a<. y<twa<s t7 t<')/ avait </<* <('~<t<t/ (jcs {ibres semble donf forment qu'elles un .Mts doivent it au point de vue du dveloppement; les consiavoir mme fonction. Schutx vo!. XXt!, p M~.
/t<cAM/r<f.
<!<8
PTHOLOGf
SPCtALH.
dere
comme
des
fibres
entre
les
cettutes
des
noyaux ganglionnaires, Les altrations de ces tion sion de la parole, donnent de caractristique la vie, tes fibres pendant de l'aqueduc de
ncrvfnx. )'articu):t-
rieure
situes fa partie sous-pendymaires, supc. de Sytvius et dans le troisime ventricule, avaient sur les fibres de la substance
disparu. A cot
cengrise Schutx a examin trale, aussi les /MAe?'cM/~ <yMa<</MMteau.K a)!<eKM et constat avaient que les fibres superficielles disparu. dans la paralysie Schutx, Il s'agit donc, d'aprs gnrafe progressh'c, ~'MHe ~Mpa~'t~OM ~~t~'a~e central. Ce sont les fibres forment un des /!&rM les plus .<HJan/ fines d <OM/ qui sont ce fait qu'ettes NCn'e'usystme atteintes. Ces fibres
ces recherches
caractrise systme leur gaine de myline, partir sance. Le rseau du noyau de se recouvre Dans de myline trs ftate. ce systme de t'corce. de fibres,
trs tard par reoivent de la cinquime semaine ta naisaprs !'ocM/o-Mo<e~' c'owmt/M fait exception et le septime mois de la vie tt, vers Schutx fait rentrer les fibres tangenticttcs comme ~t/<
La ~Mpr~iOM e~ toutes ces fibres, ajoute-t-il, doit ~t'e une lsion de sy~~Mte, comparable la ~~neresccMce r~MA' et des ''o~ons de la H?< /~s/~r:cM?'s Le travail rale et des de Schfitx, en montrant des dgnrescences mme le rie secondaire de Wernicke.
de la paralysie Fanatogie gt'm'cordons fait ressortir mdullaires, des fsions interstitielles et la jus-
Wernicke considre tes lsions professeur toterstigalement de la paralysie et la multiplication des cellules araigenerate, comme tant de nature Les cettutcs secondaire. araignes. la ou le nerveux a t dtruit, remplissent place comme systme la moelle en grand la place apparaitre nombre, nerveuses dtruites des cornes L'atropine antrieures, donc tre Il ce point de vue compara' progressive peut gnrale (<). inflammatoires et trophiques. la paralysie Lorsque une ont les lsions dure, longue vasculaires et interstitielles longtemps
brivement
on les
voit
cettutes
plexes. ce point
Nous
sont
devenues des
coot-
se sont
accentues anatomo-
absorb
tout
t'intrt
pathologistes.
les
()) Wernicke
CfMMM.
~f~~e
BerHn, )89;L
PARALYS!E
GNRALE.
t9
inflammatoires, et. !cs ~/t<')'<'Mecs des mett!H~es avec l'corce ont eU)icn tissus, signales tudies on voit par Parent-DuchteIet, Pour lorsqu'il cet parHesser(i). ainsi conditions les
Au nombre
des
lsions
on
a dcrit
crbrale Rostan,
auteur, existe un
dm'<'rentes
la surface appliques plus troitement mninges feront des lsions des circonvolutions; ncrobiotiques dans te cortex d'absence suivant alors qu'it s'agit, Cuislain, croire a des adhrences, exsudans les processus se voient t-cs de < uhsion. Les adhrences adhnla nvr~glie lorsque dans la paralysie gndes vaisseaux l'adventice plus intimement est telle qu'it e~t vaisseaux union avec la paroi des petits cette rat' et tes couches les lments, dtruire de les dtacher sans impossible dtes et enfin, comme le montre Besser, superficiettes se laissent des rompre. Binswanger justement chose que l'extension pas autre des vaisseaux crbraux. dit trs (~), des t/MM~M~n< doit t'tre considr tcsions mninges, n'tant comme
Rokitansky (3), en t85'J, belle remarque a fait cette forme un tout avec nerveux .< t.:t masse interstitielle dans le systme tre appele un con~'nuu'H. Cette masse peut conjonctive t'pcndyme, i! Aujourd'hui encore, /M<M M~'oMc~y de la /o?-wa<!<n ~CH~MMtycde la la nature Toutefois de Rokitansky. faut admettre cette opinion il s'agit estmieux connue et non pascood'un /<MM pithlial nevrogtie
parois ventriLes granulationsdes comme on l'a crulongtemps. de t'pendyme. des paississements taient pour Rokitansky 11 dit que !'on en 1846. Yirchow compltement (t) les a tudies de couche une lgre de leur forme en talant se n ud mieux compte le sang reste dans les dpressions, ventricutaires; sanh sur tes parois un rseau forment se dtachent et l'on voit qu'elles les granulations nodules. av de petits Virchow, ces granulations ont t dcouD'aprs dans un cas d'hydrocphalie en t(;94. entre autres, vcrh-s par Brunner, stris des corps & la surface de s~Ma ~i~a, qui ch( un enfant atteint Brunner innumeras pensait hx exposita cxhibuerunt papillulas de la la scrtion servant des appareils taient qu~ ces granulations d n'est montre Virchow opinion pas admissible, cette lymphe. et il n'a les granulations dans n':t pas vu de vaisseaux lymphatiques avec le mercure. pu tes injecter le mme tissu conjonctif dans consistent <:es dit-il, granulations, Au microtnais elles sont plus paisses. tui-meme, qu~ t'~M'~Mte jonctif culaires tiesscr, /t<~t'M. Xft~c/))'. f. ~.ycA.. vol. XXIII. t/t~. f/e<-C)'OM/t'<)/M.K'-Ar. t. Hntawanget, ~f<tt< v" XX(\ Hokitn)tsky.S)<:M~<'< vol. tt).. ~c/t., Virchow, Xt'thc/tt-.
Jena, t89-
620
PATHOLOGIE
SPCIALE.
on voitnettementleur ces petites structure scope, fibrittaire; granulaconsistent tions en un tissu de fibres plus ou moins concentriques des fibres au-dessus se trouvent des noyaux trs nombreux x attongs M Ces noyaux et trs nets. sont Ceux des cellules de la couche ponde revtement. dymaire Le prte effet travail de MM. Magnan et plus la criti.que que celui ces auteurs ont t particulirement de l'pendyme des /ow.s'. granulations Mierxejewski de Rokitansky mal (1) sur le mme sujet et de Virchovr. [':n
de ces /<'&r<'s est la couche rticulaire sous-pendymaire l'pcndyme est soutev, cette puis se rompt pour livrer passage ~M~? c~</wt' 't'f. Plus loin, ils ajoutent Dans quelques cas.l'pithtium tui-mefne semble du tissu de nouvelle formation prendre part a t'irritation (pu il prolifre comme it forme de petits amas de c~tt'entoure, cetui-ci, lules pittitiales. donc une not'ormation ? Us admettent conjonctive
et epithetiate: c'est la dfinition du cancer; aussi ces auteurs auraient-
de de
ta remarque la nevro~tic. de
de Rokitansky
sur
l'identit avons
du
tissu
~ranutations t frappe
examines. d'une
des parois
dlicatesse. Le tissu conjonctit'ne nous a jamais paru prendre grande la moindre de ces granulations, constitues part la formation par un tourhJHon de fibres de H~'ro~<e. de /'(~e~</t' Les c~/M~ paisses de mme nature un rote actif dans epithtialc que la nvroglie, jouent cette en elles neofortnation; fibres. La description ou de les et s'tirent protifrent pour se transforfUt'r doit donc de Virchow tre conserve xc~crose~cL~'oy/t~ /t~p.<! peut Itypertroptuees un prondre suivant l'expression il du de
ta de gfiosc, s'agit D' Chas! in. Rokitansky n<~o~/tc. dans les a dcrit L'corce
et entre-croises
nbriliairo diuns aspect couches les plus supcrficiettes; cet aspect tibrittairc parfois est dissmin, Tu)<e t'aurait comme en i8.T< 2'. indique Les re~M~ & ce feutrage. Elles sont tr~s f~'i</H~ prennent part votumineuses et en grand nombre dans les couches tes ptus superet dans l'corce, ticicttes Lubiblanche. plus rares dans ta substance fnnu'a dcrit araignes, Fischt (~) dd. Elles les observe prsentent des processus mais cela n'a ces ont cellules une de karyokinese t admis pas contenir dans par deux tes noyaux des d'autres auteurs d'aprs en effet, ceHuh;s ni par Mcnne
crbrale
pourraient
signification pathologique normaux avec les caractres pas dans les cerveaux dans ta paralysie et dans quelques autres gnrate
noyaux vidente
on qu't'th's proc''s-
)S~ (() Magnan ''t Mierxcjcwski. /<<'< <<e~i! Voir /)~ Mende), (?) pt'< ~'tn'a~/'. )!crtin, )t)!'t0. f.~ Fisch). /'r~ /p/~<u' //t't7A' <t()).
PARALYSIE
GNRALE.
62<
sus pathologiques; se pi<\s qui vont sont-ils hrisss ces cellules (, ).cs ceHutes sont. fies
clles fixer
mettent parfois
des sur
pineux. et se transformer
le tissu interstitiel dans qui se trouvent des vaisseaux avec les parois leurs prolongements des capittaires la noformation (i). des
n'a pas tout en tant vaisseaux, probable, des le mode de dveloppement d'autre encore t dmontre part dans tous les organes. connu et il est le mme est fort bien vaisseaux sur le rote des dire que {'opinion de Mierzejcwski Aussi pouvons-nous ceiutes rechercher Mc\nert pithtiates de l'origine avait considr est une la nvroglie dans de cette opinion hrsie. ce fait Peut-tre faut-il que le professeur comme des c~M~j~asles cellules araignes une ide non te mme nous trouvons travail, cellules aussi des Mierxejewski noyaux conjoncttfs noyaux blanche pense tre que tes fusionns
Plus loin, dans tM~MM. sur ces mmes moins fantaisiste cdfutes araignes par de la fibrine j~ 0/</<<<OH peuvent coagule' MU(~aH't'.
It existe
de nombreux
dans
et dans la substance dans t'corce ralysie gnrate, Ces noyaux sont de ces deux a la limite substances, Meynert. d'aprs des~s de rencontre Lubimon't'a dissmins, ou, comme indiqu,on des cettuteset cellulaire autour les petits foyers d'intiltration noyaux ceux de ta ont t compars dans le parenchyme par Binswanger du foie et des reins. tcucmie MM. Regnard et Magnan, que ces gnratement, depuis de la nvrogtie. Si l'on peut admettre des cellules noyaux provenaient t des noyaux n'a pas cependant ce fait. cette origine nvrogHque de la question et les auteurs ()'')nontre depuis qui se sont occups On a admis ont nx)tt,
On en
ta paet surtout
montr
que
beaucoup de voit
tes
de
nature
diH'rente.
Pour
Lubi-
le caractre
y en a dans les espaces lymphatique; par te fait de !a stase des petites cellules est trs marque. vaisseaux
forment des aceumutaque les noyaux et ils distendent t'advenCalmeil l'a indiqu, surtout des noyaux sont et la prolifration d'aprs Binswanger adventitiet t'paississement Wedt et Meyer. (2j, des processus et des vaisseaux et ta prolifra-
des vaisseaux, tnurques a la bifurcation le fait remarquer Kn effet, comme dans t'endothtium m'tifs se produisent surtout tion des des veines no'/nu.r Hs consistent eH(~</'/u.< t8~t. dans
63-~
PATHOLOGIE
SPCIALE.
eux ou avec les parois des semblent se souder entre noyaux ils proviennent les autres en partie des parois vaisseaux, vasculaires; sont des eimcnf.s dit te professeur Monde!, iymphoides migrs, qui a surtout tudi leurs sont ronds ou ovales; varits. Ces noyaux les uns, petits, se colorent et i'hematoxytinf, vivement par le carmin restent plus vohnnincux ptes. ~t'Hpxff~M'~'c~M. on trouve, -Dans c'~6 advcntitieUes, icsgaines des noyaux, des corps des globules et granuleux, parfois sanguins, du pigmentsanguin des hyperhmies toujours provenant on des hemorrhagies On adventitieUes. observe aussi des <<?/ sur une Aya~~cs, ces signals par il nie gto~/o~M Ad ter. J'ai insiste particulirement semblait n'avait qu'on pas accord buicssont laires, disposs ce qui donne en rosace ou tes autres
Les
au capillaire nous, ce que le professeur d'aprs de (~a~if~ des ca~<af7'px(i). ampM~a~'e Ces gtobutesbrittunts minent dans les gaines dans la pie-mre, en petit observer ganes dans (foie, rate), le cerveau sont parfois
descapitune forme en chapelet (fig. 30). C'est, Mendet tort, sous le non) a dcrit, en ils ct~ considrable; et tonnent des accumulations Normalement, comme dans peut d'autres on )es ornombre
ils sontechetones
ils ne sont en aussi nombre mais jamais grand qm' des Nous considrons ces globules paralytiques. brillants comme un dchet de la vie crbrale, comme un produit du ddoublement de la myline, en rapport avec la destruction des fibres nerveuses ce sont des gouttelettes de cerbrine (~ La ~7a~/ion l'on des gaines a appel l'as~cc~ c?' sente un grand nombre due a rhyperhemic laisse distendre et aux et peut il l'accumulation et des espaces c'est-a-dirc d'orifices lsions effacer des ce que produit cerebrate qu'une coupe prbants. La stase est lymphatique lymphatiques vasculaires t'espace les gaines (te vaisseau privascutao'e adventitieth's ta des se p)aces dans
est paissie, lymphatique mitiaires atn~vrysmes (Mendet). 1 M~MM.r. Les vaisseaux et cela tait bien naturel dans bles
si nombreux de circulation. On a signatc din'erentes attratior~ des vaisseaux eidescapittaires. Nous avons de ta /o/A'f!o~ des noyaux et de )'paisdj parie des parois, sissement les noyaux de l'adventice signtes par Wedt; ~). f/<s' A' inl. C'M~-e~M. Beriin, ()! .). t~'nct, (2} J. !)a~o))<?t, Soc. (/<-A)o<'o</t'<t8a' t8'Jt. Vol. tV, Abth. 9.
PARALYSIE
GNRALE.
623
musculaire. Les ainsi que ceux de la tunique plus nombreux, et l'emplis sont habitueftemcnt injects de globules .MHpetits vaisseaux Comme ils sembtent dilats et flexueux. souvent ingalement ~!< une Wcdf et d'autres auteurs ont pens [rcs nombreux, qu'it y avait est due peut-tre mais cette iHusion des vaisseaux, ))~Ma<)M de ces vaisseaux la pft'nitude (Westpha)), qui les rend plus apparents de la substance crbrale. )-t l'atrophie des lsions de dcgil existe Enfin, /pH~MMC<'s~!)aMsc<!M.r. sont
t''ig 30.
Glohules
hyatodes dans
la parahsic
gn6ra!c.
J)ta.tatioo la forof en chap"t.-t ).h t~rps))end<').C~~N)aire!) ~mpnHairt'). t,etgtHbu!<'jM)ot avant fitibte. Les *nt dispos, %ont ,v))' t'omet !e !o!t); d<") capiUaire~. . t'roMi~emt'nt gtobutef plus hyatoifk~ liyais)-odes <t<S(<<MA. chcfnim'at (ians la t& (Jans adventiheUtj a~iveiititielle tt (i*ttti Ht) vai%seau ~ai'*aeau (J. F)agouet~. en r" 'Cf: et etieniigb(,~at !)a~onpt). Sain,, gam'~
La plus sccncc des parois. est de Arndt expression auteurs qui se gnrale sont. "nt
commune des
<n~'<'sc~tcc des
Ay~~<< dans
occupes
vaisseaux
Luhimon'(l) ~t'ttt raux de la clinique psychiatrique taient f<.s''x; parais des vaisseaux la raction j):t[\(' qu'H n'a pu essayer n'f's!
signal l'aspect que AoMO~M de i8Tt i8'?2, les a examine, de Meynert il se sert amytode eu affaire et de ou
prsentaient
cette
n'ait ta dgnrescence pas douteux que cet auteur a mme pourMeyerqui, A t'aide de tadissociation, h\:t) ode. tt en estde Parfois et les capillaires et vi(reu.r. aussi trou\c les vaisseaux paissis il :t note ta</c~)'MCt''<rpyra!MC'' des parois. Nous pensons que cette dans la paralysie alors dcrnn'i'e forme n'est gnrale, pas frquente dans les foyers apoplectiques. <ju ct!c est commune les ca~t~atrM, Kmnthat qui (2), a tudi plus particutierement une multiplication et prsentent tantt dis!( ndns et irrguliers
() U)bimoH'.t'<cA.~irc/).,vo).LV!i. :?Kronttm),~M'CM)</M.,t890.
sont des
M4
PATHOLOGIE
SPCIALE.
U a renconn- ces tsions tantt, un ~joa:MM.seM!CH/ des parois. noyaux, et le cervelet. dans le lobe frontal, les circonvolutions centrales Mendel ~c/c/'oxe des capillaires Ce que dcrit comme doit, d'aprs dans la dgnrescence nous, rentrer hyalode. Dans couche les r~e~ musculaire, ia recouvre prend et on peut observer, ~!e-m~r'c, une couche et la tunique byaHne Fisch! a insist un aspect fibreux. ~c en sur dehors cette de la adventitieHc qui forme de
dgnrescence. des artres, dgnrescence sc!~e\vnikot~ endothliales, I\ous par avons Fisch),
H l'appelle f/cyo)(~'c.!cf!cc /<y~/M<' de /M;yMf moyenne il n'a pas observ ce qui distingue cette d'endartrite, des autres formes dcrites par Thoma (t), par !b)thyatines !a provenaient des ceiuh's
(2) ou les gouttelettes des capiHaires, etc. souvent lsions place constate de en place, sans de l'intima.
la cellule
aussi la c~~H<<?xc<?nc<' amylode des vaisseaux, ft (3) a dcrit les artres dans de la pic-mcre les couches et les profondes du cerveau sont amyiodes; les fibres muscusuperficielles et se transforment en cylindres transparents qui peude sorte que les parois vascutaires deviennent entirea toujours vu cesa)tcrationsdans !aperiencpha)ite.
se gonflent se fusionner,
titre qu'il n'a jamais observe de dgnresajuste mais ici encore, ne s'agit-it pas de dgnrescence tort dgnrescence amytode? collode. Arndt chez une (4), en 1867, a signal, paralysie et fort du gnrafe intressante collode. ct droit, a l'asile des Dans il avait de Ha))e une dgnresvaisseaux crbraux, qu'il a et la premire cirentre la substance (tu volume sucayant frontale
la troisime trouv,
de miJiet grain comb la mme au'ection, il existait droite, enucfer. C'taient rencontr Ces tance tance cet nodules collode collode. des
bianche, des corpuscules glatineux celui d'une lentille. Cbex un homme dans la troisime circonvolution nodules
les (~M~~e:<
glatineux 55 autopsies,
exceptionneHement, par des couches concentriques devenues normes et infiltres de ces briffants; masses & leur qui centre
interstices noyaux
se coloraient
le carmin
on voyait
t't)v/<. ~'c/t vol. LXX!. ())Tho)im. Vreh. ~'irc/f. vol, CXII. CXH. (2j 11(~lsclitiewiiik-(iff, )f~tschnewnik<~n', /<<-('/< vo!. ~e<<. t8C:i. (:<) Ti~cs. ~yeM. ~'ye/ vol. XL). (4) Arndt, r<rf/).t.,
PARALYSIE
GNRALE.
62S
vaisseau avec la
dont masse
les
parois
brillantes
et
la lumire restait normale. collode; cette dgnrescence Sch))! M. M(t) a appel .s'<<o/e /~c~ncr~'OH. un cas identique cetui de Arndt. ~nan (2) a publi N'tre ami~ te f)' Darier, nous a montr une attration que nouscroyons an:t)"guc d6m<'nt; des i)ots et qu'il avait rencontre autour la dgnrescence collode qui tendus. intressantes des vasculaires, parois avec tes lsions signales si frquentes la par que et les parades vaisseaux des crbraux vaisseaux d'un formait partait
glatineuses du vaisseau
se confondaient
Ces altrations
confondues t\rn'tt, ne doivent pas tre nous avons dcrites elles plus haut; autt'urs que nous avons cits ont tous tysif gnrale. ~Wcme crbral. constantes dans Avec les
altrations
la paralysie on comprend gnrate, circulation deviennent et ne puissent permanents la contraction dgnrescence hyalode empche existe d'o vitreuses une une stase srie et !'ccdeme crbral permanente de lsions diffuses dans la substance
de (/rcin', dgnrescence cystode insister sur ces faits et nous rappellerons pouvons ratiofts des cellules nerveuses qui ont t tudies auteurs et qui semblent 6f //u~.<; frueMs~. dues
persistant, taches nerveuse, de Ripping, etc. Nous ne seulement les a!tpar de nombreux de la circutation. yranM/opar tous
aux troubles galement Meschede a dcrit la dgnrescence elle de un a t granu!ations sac rempli
de ces tments ~'a<.<s(?t<~e c/ ~m~<atre les auteurs. Le protoplasma se remplit et graisseuses, ta cellule forme comme
tiotts
constate
et finit
souvent
par
disparatre.
Cette
est
loin
d'tre
une
lsion
peuvent
deviennent
dit que
ces
cellules
sont C'est
cettutes
du professeur Fischl. Nous eu grand nombre dans tes cellules de la moelle, a ct des granulations KHes sont moins frquentes dans lesccHutes pigtncntaireset graisseuses. (if la moctte attonge, ?tous avons crbrales. et rares dans les cellules pu ttous convaincre que les vacuoles des cellules nerveuses taient des
[nation contraire
Schute,
.<cM.
~f<<sc/t'
f'~c/t.,
[8Cj.
.t.t~th'tn,/<rc~.<t~to/t)~'f,)tiCf.
UAOuSET. ~u~tt~iM MteM~t/e~. 40
PATHOLOGIE SPCIALE. de stt~/a~cc varit /<H~He ;f). donc qu'il pensons la prcdente, hyalode nerveuses fort persistent Fischi a ni juste Nous
la safranine.
noyaux.
une sc!rosc Pick (2) ont dcrit et le professeur parMicry.cjewski on voit en de la cellule nerveuse au voisinage tielle du cy~a~e-Mf, dans une certaine se colorer tendue, effet le cvlindre-axe par places, Pick a ou d'anifinc. Le professeur matires colorantes avec quelques mais nous n'avons ses prparations, de nous montrer pas l'obligeance de la valeur de cette lsion. pu nous convaincre Les lsions que nous central altrations auteurs venons de dcrire nerveux systme les ont signai taient pour ces et priphrique. des ganglions le ~'t'wu/M ingnieuse montr sur tout le porter peuvent ctPoincar Ainsi Bonnet (3), du grand clles xy/Mpa/A~ue dans n'a de ta pathognie conserve: pu tre seconta de lsions les
Leur la paralysie gnrale. ultrieuresont des recherches daires. Dans !awo<< il y des dit
s'agissait tous
des la dgnrescence des cordons postrieurs des aussi cordons Ces pyramidaux ont des lsions
6 fois de paralysie gnrale cordons postrieurs, 4 fois la dgnrescence et 2 fois !a sclrose et latraux simultanment, iatraux. qui leur sont propres. d'autres Rappelons
symptmes
le afFections, peut compliquer gnrale etc. de la paralysie tabcs gnrate) Les nerfs c?'<h)t<'Hx (olfactif, optique, etc.), les nerfs )'ac/tt<~<?M. peuvent et postrieures de la de mme que les <'<!<'tH~ antrieures tre lss, ou de dgnrescence et d'atrophie interstitielles moelte (5) (lsions que la paralysie ascendante (forme disparition lsion dernire des fibres
Cette et les n<r/s /)('n~/i~'t</M<?. nerveuses), les ractions de dgnrescence dans tes expliquerait mais le professeur Frstner des paralytiques muscles gnraux, (<!) ne centrales avec les lsions ou s'il ne faut sait si dans ce cas il y arelation et de la cachexie des tats fbriles qui se produi-nt pas tenir compte avec dans matoires le cours et En n~t/nt~les de la paralysie lsions sont de sclrose gnrale. multiples: les unes des sont noyaux des lsions des inflamvaisseaux,
(multiplication
18t!o, p. 200. Socte~ tte ~c~o~-, Golo~re, !!<(', (t) ,t. (() J. T)agr;met, t)agonet, ;~oci~l !8!M, p. <i74. (2) Pick, ~'<wo/. CfM~ ~n~. t7'd.-p~< sept. t868. (3) Bonnet et Poincart, vol. XLVt. ~< (<) KOberiin, .M~ ~fMf< t89t. Cen<)'a<& (5) Hoche, (6) Ffirstner, C~M~Ma~~M~a~waM~. C(u's!rohe,
nov.
)8&).
PARALYSIE
GNRALE.
627
et prolifration de dgnrescence lsions chroniques dans )' le territoirede Les des d'une vasculaires.
detanvragUe, et d'atrophie. inflammatoires l'artre vaisseaux ` lments cirrhose carotide sont nerveux
etc.),
les
autres
sont
de
du foie, ancienne concepil n'en est pas moins ne saurait de nos jours, ptus tre admise sur lesquels vrai que les troubles circulatoires et la stase lymphatique, dans la paralysie nous avons insiste, un rute des plus nfastes jouent ~'nra)c nerveux et l'atrophie des lments la dgnrescence manire dfectueuse. dont les changes nutritifs se font d'une des parois a admis, la vulnrabilit Schote chez les paralytiques, de la prdisposition vasculaires ce serait l'expression anatomique ifidividueUe dont parle Morel. D'autres n'-rveux teurs de auteurs des avec pensent, fibres d'association. gnrale.
S t! TttAtTEMEKT
compression la manire
ils favorisent
la paralysie
ne prsente malheureusement de ta paralysie gnrale il n'existe d'une efncacit indications douteuse; pas d'agent d'enrayer capable devra en quelque A't:~MCs. rsiste presque triste de cette maladie progrs des se rsumer dans sorte l'emploi les toujours aux mdications dans de les plus un grand la mala-
contre elle, it est cependant diriges la marche. de cas, d'en ralentir condition le et malade, dans aux remplir est surtout, de sa de t'toigner
possible,
premire d'isoter
facilement. de la
de Mayte, convaincu les saignes, proposait tes purgatifs, le peu de succs en a retir,a qu'il
de traitement, par
prconis-aussi
t) Schute,
.Sf<'<icn!f~<'<)n<Mf. Lpipxtg.
t8'!4.
628
PATHOLOGIE
SPCIAt-E.
Les
les une
moxas,
les
les ont
rsultats
ces
comme
et qui fut abandonn, parce qu'i) aggravait avec avoir fait de nombreuses expriences Rech, aprs de ce moyen. aussi a l'emploi avait fini par renoncer favorables les rsultats de potassium n'a pas donn qu'on dans les cas oh la mercurielles pas plus que les frictions t donc, note avant dans tout, ~'an~M! qu'il puisse les antcdents placer du malade. dans laissant les coM~'))! pas livr a le paralytique Tout en ne le prendre
pour bient'tt
ta fatigue mouvements, corporelle l'excitation crbrale. Les bains tides, i'excitation sera recourir pourra mais avec certaines La maladie, et de /on~M< habituellement faiblesse On plus aussi
le plus d'exercice possible a diminuer tendent toujours d'autant que plus prolongs On heureuse. une influence calmants, auchlora!, l'tat du cur. aux qui sont de l'tat on choisira nourriture il y a l irrides
de recourir
le rgime alimentaire on dfendra toute d'une des,aliments facile, digestion on le comprend, tante et les boissons mais, alcooliques, surveillera indications Le individuelles. de la traitement
des sera surtout celui gnrale paralysie L'tat congestif. prsentera. que la maladie ~t/M/~dHn~' prdominants de quelques les aHaqucs, sangsues, par l'application seront~combattus au besoin de lgers par les injections d'ergotine. l'emploi purgatifs, aussi bien que ce que les. fonctions On veillera s'accomplissent l'incons'il y a de la rtention on sondera le malade d'urine; possible; tiaeucc on des matires avec d'viter et de l'urine de l'eau ncessiteront des soins particuliers. On le lotionnera tachera de matelas le saupoudrerad'amidon, pbnique.on ou )\ l'aide le couchage les eschares en surveillant on fera des pansements et, si elles se produisent, quinquina, que l'on avec de l'iodoforme, etc, de nombreuses empchera malheureux prolonger ta vie dcs
d'eau; avec de la poudre de appropris C'est avec les soins d'hygine complications malades. et, que l'on arrivera
CHAPITRE DEMENCE
XI
~t/fiOH'/MM. La dmence considrable consquence plus diverses. tennes paux. La des des
Stupidit;
morales
/iMtcn<M, l'affaiblissement
crbrales
affections
Elle
particutircs
et des princiavec
d'aprs l'idiotie.
Esquirol, L'imbcile
pas
assez
de grande partie dans ses l'avenir second conserve manire Dans d'tre
eu ni l'entendement ni jamais celui a perdu une qui est en dmence Le premier ne vit ni dans le pass ni actions et de son des tiennent de rminiscences, tat antrieur. l'enfance toute le sa
porte
le langage on confond, sous cette de judiciaire expression les varits de la fotie, et c'est le synonyme d'alinaJ''MCHce, toutes tion mentale c'est ta une confusion un.cas, en effet, regrettable.Dans on a affaire des formes de maladie des chances de qui prsentent des l'affection est au-dessus cas, au contraire, de l'art, de vue lgal, entraner et elle doit, au point pour celui qui en est atteint, certaines consquences. D'une manire on peut observer Symptmes. gnrale, plusieurs ~ucrison ressources dans l'autre priodes un '.tractriscr, dans premier la dmence. degr, ce sont des signes souvent difficiles bien qui n'en facults. Ce une mais nuances, simples de l'au'aiblissementdes et indiffrents, des diverses doute, dj. prouver sensations; les parties tenir
mme de quetqucfois indiquent pas moins le commencement Les malades deviennent insensibles plus comme autrefois sous t'inuuence peut, sans commencent les qui
sont
diverses
les organes chargs mais il tient avant centrales transformes du cerveau, en mani-
envahit
'~i) les
rccueiHies,laboreset
festations
psychiques.
630
PATHOLOGIE
SPCIALE.
Quoi qu'il en soit, les sujets et imprvoyants,-purils ciants dans ngligs projets, ils tmoignent aITaiblis, taient les plus chres, plaisir*. L'organe bles d'une comparer, abstractions ils se rents. autres mme leur de
insouleurs son!
sentiments pour
regret
en perdant de son nergie, les rend incapade la pense, attention ils ne peuvent comme autrefois soutenue; plus associer entre elles des ides, et mme s'lever aux juger, les plus ordinaires. encore assez bien une conversation vite perdent peu longue, le fil de leurs et deviennent convenables, des ides, caractristique qui s'exerce mais ides, incohh's vite de particula
Ils soutiennent
ils fatiguent promptement, oublient ce qu'ils ont dit un instant S'ils les premires crivent, la mme bientt prsentent la conversation
mais ptus
(t). de la mmoire est le symptme d'abord une simple dfaillance les faits les plus des faits
le souvenir C'est
maladie,
et conservent ainsi
les malades rcents; perdent progresl'invasion de qui se sont passs depuis intact celui des vnements qui ont eu lieu a appris un premier autrefois; ne degr, on trouve
auparavant. perdent
parmi sont aptes continuer l'exercice de d'alins renferment des cordonniers, repasseuses mtier et qui moins teinte cults des qui peuvent n'en prsentent des facults. continuer pas
des dments, que de ce qu'ils ont pas le souvenir eux de bons de bons musiciens, leur des
dessinateurs, profession;
quelques-uns tous tes asiles couturires, habiles dans tour plus ne semble certaines ou atfades
tailleurs, se montrer un
moins
la dgradation comme tonnement, dominos, toutes les indiquer etc. peut encore
jouer habilement
aux
de l'ingnrale le fait remarquer aux aux checs. dames, combinaisons de ces jeux leur ancienne profession,
tandis difficiles, qu'ils le lieu oit ils habitaient La diminution cularits fres, sur
ne sauraient
la veille, de la mmoire
ne porter que sur On voit des malades ne conservent suite empreint des
d'autres prsenter particertains mots, sur les chifqui ne se rappellent plus verbes que etc., l'inunitif, Ce phnomne.
est par
de bixarrerie.
cil., p. ~!)8.
DMENCE.
a ta suite d'attaques particulirement intoxications. ou aprs certaines crbrale, dht'morrhagie et de plus en plus, s'affaiblit la mmoire avanc, un dpgr plus Le s'efface la maladie peu peu. antrieurs des faits t.' souvenir il ne retronve ses amis; ses parents, difficilement reconnait malade rate d'ailleurs, se manifeste plus CetafraiMissementioteHec' ta rue qu'il habite. ptus son lit, sa chambre, un tat d'incohrence plus ou moins prononc; tu' t a pour consquence de t'incohla priode de ta maladie cette n pourrait priode appeler
criture incohrente j., :<). ~.nt sans qu'it soit possible !\)rin)('r. n'nce; celle-ci passe bientt
dans la dmence. Les lettres et tes chiffres tes ides que la malade de comprendre
se suivoulait
n'ont phrases nous rayons ne plus exister, et, comme semble plus de suite, la pense se en se heurtant les mots viennent, pour ainsi dire, dh precedemcnt, sans ordre et sans but. ptiu'cr les uns cte des autres ailleurs fait remarquer (t), l'inl'avons Comme nous galement de celle essentiellement que ron diSere che/. te dment t~tt~t-ence une elle tient chez te maniaque, ta manie r~n ontre dans atguc; les d'rthisme duquel une sorte par suite ~citation crbrale, sans que le malade a l'esprit, tumultueusement id.. s se prsentent de il n'a pas !e temps ni dvelopper en suivre rencha:nement; )uu~ it au contriare, Chez le dment, t~uYcr des mots pour les exprimer. de conception de l, la lenteur intellectuelle; inertie et faiblesse des ides aux mots, les
\J!' f'h.'<{). ~yW~/OMa~/Oy'f, P.
4(~
C322
PATftOLOG)E
SPCIALE.
et l'inaptitude raisonner; les sent d'une manire incomplte. pour juger l'tat les phrases, des reste suspendu, d'une manire Des cette mental lettres la tout fin
ides
flottent
au fournit,
hasard un
et
se produi-
L'W!'<M~'
lettres
fait
adresse: paroles On remarque, en outre, des volont elle aussi, qui, participe cults. Les dterminations des sans duire but. sans Ils la sont sans moindre
les malades
peine [es plus qu'avec oubli le sens des mots. du ct de )a faet condes progressif incertaines vagues, et se est laissent toute
signes caractristiques l'anantissement dments leur devenir sont s'abandonnent obissance des
initiative,
ont des et rptent dments tics, Quelques mmes comme les uns d'habitude gestes par une sorte sans cesse constamment dans le mme sens, celui-ci frappe de la mme cet autre balance son corps manire, toujours monotonie. dsesprante j~AyxtOHOM!!c revt l'observateur la nullit moins regard avanc est La une de expression
actes, marchant du
elle rvfe ai caractristique*, ou du moins le degr la pense, plus ~u Les traits sont relchs, le intellectuelle.
il a quelque chose de d'expression; et d'indtermin; les pupilles sont souvent et la face dilates, vague bouffie revt le cachet d'une vieillesse quelquefois anticipe (iig. :f~. Les fonctions de la vie organique en gnrt, dit Hsqniconservent rol, leur intgrit; l'apptit le sommeit va jusqu' il arrive ta dmence, degr, plus souvenir la parfois se renouvelle souvent dans la journe; les malades voracit; souvent des lorsqu'une que cette factieuse est beauprennent formes de )'a!ies'annonce anantie: vgtative. intresser jadis, de )es Hs et
dnu
coup d'embonpoint; nation tend vers par l'obsit. A un dments ont dernier n'ont
terminaison
vritablement sorte
en quelque
ils sont besoins, propres eux l'urine et les matires dans cet tat fcales s'ils n'taient de soins particuliers. dement, t'objet En ~'Mwe, tes symptmes la dmence, qui caractrisent tu vie psychique. Les oprations iuteHectueftes gnraux dpendent d'abord du attrt's
voir
ils dpriraient
itttc))ec(t~
DMEKCE.
le malade la difficult qu'prouve par suite de confuses ses ides deviennent )'t se rappeter; incohrentes. subit lui aussi un changement Le caractre puis apathique, La dchance nuances n duite et il passe & un tat et intellectuelle tes sans plus que comprendre, et plus tard considrabte, indiffrence.
633
juger tout a fait il devient les tre
naturellement
d'* )~ ) j 3~ Dt'toeoce suite (te detirc fMKtancutifjue; hallucinations persistante:! il faut faire ntang~r ti ne et de t'oue; ides de (hn)Ut:)tton et de persecutn'n. m~dedef('rce.(Cot)ect:o')duL).ot)net.) :)t~ n~'cc U'tes fonctions organiques continuent A s'accomptir d'une ma-
comme nous de ta physionomie dnote, n'~uti~re. L'expression intellectuelles. des facults d'ohtusion t avons dit, le dcgrc suit une marche dit <iuistain, La dmence, progressive Marche. des facults inteHectuettfs on \oit la dgradation !H ndant taqueHe le malade tombe dans un ce qu'enfin jusqu' uprcr insensiblement, s'use ou moins morat .mcantisscment t'intettigence complet; plus finit par n'tre ainsi rduit p!us qu'un d .tbord. t'homnx' puis t'instinct '-itornac. Lu marche tente.
teur
de Les
la
dmence
dments
peut
est
existence
protonger
vingt,
trente,
634
PATHOLOGIE
SPCIALE.
offrir de
d'autres
brusque;
La
mort,
survient
prsentent,
le soir, presque pas A t'tat cadavrique un tat Ou bien c'est une diarrhe, la mort. rapidement bien constate est une La dmence affecte le premier dire entier. des
ingrer et le lendemain
parfois la moindre
d'une
affection formes
des cas,
/</<'<<'ou !MTOM<p/~e; dans est pour ainsi mentales ne revt que quelques-uns malade faits bon reconnat les ses mme antrieurs, sens.
elle des
est
cox;e!tc Lf
facuttrs
il se rappelle de sa famille, quelque ne sont fait dpourvues pas tout caractrisent praticien les individus du la dmence pour sont ~i
Quelquefois
peu apparents, qu'il faut et souvent ce n'est qu'en qu'on s'aperoit que Dmence suile. L'homme, sensibilit, deviennent leur
affaiblie. est plus intelligence traits spciaux snile offre quelques La dmence ~;) voit s'affaiblir insensiblement pousse par la viciUesse, de ses facults. Ses sensations et par suite le libre exercice l'attention difficile et pnible; la mmoire faibles, plus et les mouvements plus incertaine s'annonce la dmence snile par se rah'nune excitaC'est alors uth'
qui ou moins
la volont est s'amoindrit, tissent. Assez sou vent aussi maniaque, activitiusotite, devoir btaient tion
qui persiste plus ou moins longtemps. sent une grande des dsir;: rotiqucsqui susceptibiHt, et qui poussent les matad< s tre entirement disparus, des actes contraires a leurs en mme habitudes antrieures; tem[~ l'on voit le caractre des vieiUards les sentiments goste s'exagrer; manifestent qu'ils souvent en ides de perscution. leur font dire qu'on sensibilit La dmence vicittards tinguer tielle, dite par suite de la dmence et c'est en vain fait snite, des progrs simple, que l'on de dfiance se transforment entourage de t.t Des hallucinations, des troubles les maltraite tes vole (i. et qu'on observer chez t'~ Marc, qui survient de t ge, et que t'en s'en'orce de di-n'existe a tent extension trop pas d'en titre faire de lsions souvent oublis de une maladie espce que l'on des essexnosotoconstat'' malades, enversicur
Elle est le plus souvent une gjque. en remontant dans les antcdents des ramollissements, variables par leur affaiblie des dure et
conscutivement,
Voir M~')'<na<)~
DMENCE. est devenu t'a~ation violent, irritable; et l'excitation incohrente, sont venus l'insomnie,
63K
cet sans les pteurs motifs, complter saisir facile est toujours de dpart le point tat bien suivie (t). l'aide d'une enqute La dmence secondaire. peut tre primitive Dmence primaire, avec les cas elle survient d'emble, Dans le premier ou conscutive. nocturne, dont morbide,
prdominance a un dlire syste.nat.M chronique; Dmence .-on~cuthe Fi. M ( HMtMre f<<M cent <i i.f. e~ myxti.fues et tttct~ncoiKfuea. Le malade (un Alsacien) An/qu'HtHustre')\metiMnicrefortsh)guit~re. qui lui sont ntora!c mcmc de la sant t:tte est. dite conscutive c:n-ac~-rca autn; tantt forme elle d'atH-nation. elle propres et phystque. ou Elle secon~'f, pr<'aentc surprend l'individu au milieu
une elle succde quand ~'M~- ~p~ alors principaux sans succdent non au contraire que, toutefois, sans ordre, C'est (dmence est carac tout, pisodes ta
b' malade
d'une agitation, lgre s'accompagne tes ides se devienne violent; jamais de rclamations une foute de dsirs, de Schute. Tantt, t~at~' cet tat d'atraihtissement habituette tt arriv <09. tes parfois malades qu'it
motives.
M!trce,AtftJ'.wM<p.
M<~
PATHOLOGIE
SPCIALE.
plus ou moins violents, momenqui viennent interrompre cette torpeur. On retrouve, dans ces dmences conscutives une affection les symptmes attnues de la psychose mentale, elles renferment les lments de l'ancien diire. Ainsi il y a des dmences avec manie, avec d'agitation tanment, avec tendances au suicide, persistance d'hallucinations, avec loquacit, accs d'agitation ou bien l'affaiblissement est associ la mtancoHe, et s'ajoute au sentiment profond Dans de tristesse. les crits des on retrouve, ct de raaaibtissement ides dtirantesde la psychose primitive. l'affection trangers et le mode d'volution. les din'rentes formes elle-mme, que psychique, (Yoirfig.M peuvent en a t'homicide, intellectuel plus ou moins
troubles,
Schu!e
t'un ou l'autre des types principaux qui succde taie. Chaque comme il le fait justement psychose, remarquer, une l'affaiblissement physionomie particulire psychique est la consquence et qui, la diversit des matgr formes, caractre commun. La dmence, par ou chronique, aigu ce dtire; dfectueuse. mais exemple, conserve
rient ou indiffrents, leur tenue est tout a fait nglige ils parient parlent seuls; rarement et souvent ne peuvent aux questions les plus simples. pas rpondre ou rpondent L'incohrence toujours de leurs par les mmes phrases. est un signe clinique des ptus caractristiques. paroles Peu & peu la dchance intellectuelle devient tantt d'une manire plus profonde, tantt continue, et se transforme par des aggravations priodiques, enfin en dmence o tes hallucinations apathique toujours plus confuses et les actes riexes violents restent fixes et persistants; mais assez souvent hallucinations et rflexes dans disparaissent Fapatmc de la dmence. plus De mme, aprs une manie ou une mlancotie, o l'on retrouve les restes de l'ancienne priodes les accs les angoisses, reproduit d'agitation, driaques incohrentes, lui, qui le tourmentaient accuse ceux auparavant. qui l'entourent s'excite, on voit apparatre des Le malade psychose. les ides hypochon!{ met on plaintes chez observe des
termine un dlire torsqu'eHe systmatise les ides dlirantes qui caractrisent obscurcie se montre de plus en plus deviennent
par intervalles, des haUucinations de son ancien caractristiques dans son tat habitue) dlire, de torpeur puis il retombe et d'apathie. Dmence Enfin la dmence complique. tre complique peut de convulsions e) surtout de paratysie. d'pitepsie, Les dments constituent surtout cette classe paralytiques d'infortuns l'on a que
DEMENCE.
637
d'isoler et que l'on est obtig sous le nom de gteux, designs des quartiers spciaux. de paralysie, laquelle on se complique La dmence qui et qui eslla consquence donner le nom de dmence paralytique, ne doit les plus variables, lsions crbrales pas tre confondue
et dcrite bien dincrentc sous tous les rapports, cette autre an'ection, Aussi le nom de<~mcMf!a/)arff/<'a, sous le nom de paralysie gnrale. ne nous la paratysie allemands donne gnrale, par les auteurs choisi. parait pas heureusement musculaire t/auaibtissement qui, chez un grand nombre de dments,
chronique. Depuis plusieurs annet. Fi~. :!). Deutcnce. suite de dlire systemati:e elle croit d ides dlirantes; son criture, soust'inuuence ht m.-dade a transform Mcrirc en tonkinois, elle ne parte plus que par monosyllabes incomprhensibles. se m'mtrc prc~n's partH's de du A titre cerveau dans de complication, mentale, qui prsident est et de aux souvent l'extension fonctions le rsuttat de de la la mme maladie motilit. de des aux On ces
t'af!'ecHon
cas, te diagnostic quelques de srieuses difficults prsente avec se confond <)c la parahsie gunera!e diMrentiel. resscmbtance avec ces La dmence qui pourrait, deux tats. t offre, comme
la tuirc confondre
a toujours facuttes se
que la sentiments
l'arrt chex l'imbcile, nulle; annes dans les premires produit ne se compose vie intellectuelle plus ge un reu dans le jeune qui, ayant
c38
PATHOLOGIE SPCIALE.
l'tat Chez rests sont imparfait. depuis dveloppement, premier saillante il y a le plus souventquelque irrgularit l'idiot et l'imbcile, ce qu'on ne remarque du crne, normale pas dans la conformation conservent du dment encore Les traits chex le dment. d'habitude et plus tandis t'imbcite, traces que chez d'intelligence, quetques d'un cachet ils sont frapps que l'ob.-erchez l'idiot, particulier encore et qui indique n'a jamais ne peut mconnaMre, que la pense vateur commLes circonstances sur ces tres disgracies. exerc son empire de l'idiotie ia dmence sur de reconnaitre un moyen offrent moratives tes idiots ont t doues Les dments et de l'imbcillit. d'intelligence, et les imbciles Le doute, or est du en ont reste, celle-ci toujours ne saurait survient t dpourvus. exister que tout dans d'un le cas coup de dmence presque tou-
rarement
sucCette partielle. dgradation de dmence n'a point lieu ctiM de l'entendement facults ilsne ils sont et restentce t; et l'imbcile; qu'ils ont toujours au contraire, le dment, ni dans l'avenir; ni dans le passe peut prcde des de chacune souvenirs autre c'est, et des affection nous rminiscences. mentale l'avons la dmence pourrait laquelle Cette dernire vu, avec la stupidit. comaccidentelle, plus ou moins avec une
des
H est
confondue, caractrise
la suspension par ainsi que morales et instinctives, des facults intellectuelles, plte, ou Elle reconnat des mouvements. physique pour cause une secousse de la dmne'' elle se distingue souvent et violente morale, brusque de de son apparition, caractristique" par les troubles par la rapidit motilit, cerbation complte tiologie. se montre la l'intensit frquente, (i). C'est le & partir de l'ge de quarante elle est plus ans que la dmence de et symptmes, surtout par la ses leur rmission d'une et leur cxitpossibiHt guris~
chc?. les ordinairement; frquente plus e)h' reconComme !a plupart des autres formes hommes. d'alination, les autres nombre de causes, les urrcs nat't un grand pliysiques, se combiner entre ces deux ordres de causes peuvent morales elles. sous l'influence de des chagrins, accouches, Ainsi, chex les nouvelles l'tat puerpral, et la cessation les inflammations de rgime, crniens, des cas. Nous par les telles l'avons amener peuvent de la menstruation, un tat de dmence. Les dsordres rptes, les carts tescongestions cerveau et des crbrales
du chroniques mninges, de toutes les traumatisrnes excs l'onanisme, sortes, dans la gnr;)uM sont les causes que l'on rencontre dit, toutes les formes de la folie septime peuvent environ se terminer des individus
la dmence
Esquirol
a trouvqu'un
j j
()) ~errus,
/.<j:'of)s c~nx/~M,
D6MEKCE. atteintsdc
6~
devenaientdments. de monomanie et de lypmanie, manie, est souvent dbilitant, CcUe affection rgime auquel provoque parun surtout des autrefois sont quefquefois tes alins soumis, par l'abus le hter n'est pour peut-tre pas de cause plus efficace sa~ncs; it progrs ~ous tement de cette avons redoutabte observ, maladie. comme causes dterminantes, le froid suivi, entrainer un troub!e d'un de un traihumide, grave tat de et consencore
trop rigoureusement hydrothrapiquc la face, etc. t'ct'ysiptede existe parfois iongtempssans L'c elle mais le plus souvent de l'intelligence, trouble mental qui peut affecter tous les les qui offre frquemment titue alors ta dmence Certaines excitant, unissent mentales, la dmence substances symptmes
la folie elle
pileptique.
soit en sur le cerveau, agissent toxiques elles ses fonctions; soit en stupfiant prolong par un usage des facults aussi un tat d'affaiblissement par produire Telle est une vritable ~<'w<'Mce ~or intoxication. constituant de l'alcoolisme chronique, etc. le mercure, Les de l'empoisonnement individus morts en tat chronique de dmence que dans que dans inteUec-
par par le plomb, Anatomie pathologique. oun'nt un bien plus grand de folie. les autres espces la dmence, tuf'is qui et moraux, est ta
de lsions crbrales nombre On comprend, dit Esquirol, de tous les dsordres terminaison
des progrs de !'ge, qui est sou(lui est le rsu!tat on comprend de paralysie et de convutsions, vent complique que et le cerveau aient subi un le crne, les mninges dans cette affection la raison de l'atfaiblissement d'altrations qui donnent ~rand nombre et de ta scnsibitit de l'intelligence (<). ie plus frquemment sont crbrates Les lsions que l'on rencontre tardt isoles, tantt combines entre cUes des t'inventricules, devenues opaques, la pachymavec mninges avec la la L hydrocphalie sreuse tHtration surtout nin~ite, exsudais, substance h-s chronique par des membranes hydropisie du cerveau,
entirement
t'apoph'xie de temps
du cerveau et de ses memd'autres tats pathologiques coiftpHqus suivant leur degr d'anciennet, branes. Les foyers ont pu faire place, dans quelques adr~ sreux volumineux; cas, plus ou moins kystes sous la forme diffuse et capillaire. s'est produite cntin, t'hmorrhagie ); K~uiru). Mal. mfM< t. Il, p. 2~.
MO
PATHOLOGIE
SPCIALE.
circonvolutions des
du
cerveau
sont
souvent
quelquefois dprimes, de la srosit. L'atrophie intressante dmence auquel qu'une citons, quefois
souvent comprimes. autres, aplaties, de la convexit circonvolutions une ou deux vide et J'espace dtruites, presque atrophies, crbrale, relation sur le laquelle se rencontre avance crbrales nerveux, parties Dr Cotard dans elle les de la nous
cartes a~-o/)/i:ees, On peut mme voir du cerveau rempli a donn par une
arrive aboutissent
des cas do plupart est en effet le terme Lorsplus diverses. l'auteur l'encphale telles que nous et quelsont les
centres d'autres
dit
la protubrance et secondaires atrophies de Turck, do Charcot les recherches bien connues de la moelle, depuis et de M. Bouchard et Turner (2). du des particularits aussi compte Le crne qui rendent prsente sont parfois Les os crniens et de l'a~ection. paissis dveloppement des exostoses des productions on peut rencontrer osseuses, sclross; et l'hypcrostosc de des enfoncements, l'paississemcnt partielles, de la boite crnienne. diiTrentes parties a cr6bra!es dans la dmence des altrations L'tude microscopique combinaisons Voici tes principales par Marc. de la couche corticale et des cirattentif de l'ensemble Un examen rvle bien vite dans tous convolutions, fait al'i) nu et au microscope, t faite les cas de dmence la manire suivante des circonvolutions nerveuses des celtules capillaires. connus dj de et des tubes des nerveux; it J" Atrophie ~ Altration 3 Altration Aux caractres tout un ordre de lsions que nous indiquerons de
s'atrophient du pdoncule
secondairement; de crbral.
des
l'atrophie
et la teinte jauntre, l'aspect rugueux ajoute l'indice de la dgnrescence corticale, qui sont toujours ainsi que des parois et des ceHuIes des tubes nerveuses, Les tubes nerveuses ou'rcnt nerveux et les cellutes variahie icurs ambr: la dgnrescence bords, irr~ttlires, icurs
sur LesceUuics. dchiquetes graisseuse. ou'rent une coloration mconnaissables, jaune de sont rompus, eties sont couvertes prolongements jauntres, et finissent ~ranulo-graisseux. au contt'aire, on en nombre, tantt, conserv traces de l'aspect quelques par disparatre, laissant l Tantt les cellules ainsi trouve normal.
granulations graisseuses, & leur des amas place malades peine sont en petit quelques-unesayant Paris,
BouchM'd,
Cow/~tM r~Ms
DMENCE.
tubes plus
nerveux tard
dformes, le contenu
r6t.ra.ctes. a disparu,
se couvrent et il ne
degraqu'un un
de teinte ambre, qui fait place noueux, jaune d'apect en sur ette-mme; revenue de la gaine aux parois (h'm'e plus avance, La paroi des capittaires appalien. tube et gaine ont disparu. .h'mier de granulations qui ta recouvrent jauntres, rail incruste graisseuses, dans t'intrieur faire saillie de manire s'accumulent comptetement. on Souvent toute sa cavit. mme et parfois remplissent dn vaisseau, et des des granulations a cote des granulations rt'rx'ontre. graisseuses,
dhrnatine, ou des incrustations calcaires qui contribuent a di-
cr)stau\
tnuim'r Marce
la permabitite ajoute
du vaisseau
et mme
que ce rtrcissement oblitration, attur jusqu' )eur entire Les lments ne recevant et des tubes. ptus qu'une U~n des cellules la dgnrescence subissent de sang s'atrophient, insuffisante quantit L'affaiblissement de fonctionner. ~rais~cuse et deviennent incapables ) intettigence sont r''t)t's-ci (! t.t coloration et de la motitit trs accuses, des ettes des tes progrs a Fit se traduisent suit mais lsions. Lorsque nu par!'atroph!e
~> t'obtiterercompltement." des capillaires, qui peut graduel lui parait ta cause de la destruc-
t'aide tre reconnues ettes qu'a 'entes, tre endroit Rovitte (!). dit Achille t'c ce qui prcde, nous croyons caractrise est anatomiquement par une de runcture que la dmence des circonv'ducorticate la substance d'abord a~'phie, qui aHecte ensuite la substance blanche; que te et s'tend ~~ns du cerveau, au manire proportionnel est, d'une gnrale, (t.~)" d<- la dmence est la degnreshistotogique tit~re de cette atropttie: que sa cause de la subset des capillaires, des tubes des cellules, t" graisseuse la lsion caractrise nettement se trouve et qu'ainsi h)m M nerveuse, la dmence. j~pre ~'< constate un des premiers, que ta wo'M'' farc happe avait, ta moyenne infrieure tait ~(~f dans la folie chronique a M19 chex le rapport de i:<('3 grammes dans dans ta folie aigu. De la femme. )2'~chex celui de tiH<; grammes et dans n~mme. en quatre sries, d'aprs tes cas d'- fotie chronique phts. ayant rt'partt il intettectuet, de t'auaibtissement de ptus en plus avance degrf de p"id.sgradu<-)tementdecnnssante<. o~tutt quatre scriesth'moyennes
a!n-~t cxprim'cs
jauntre ne peuvent
cif-convotutions;
Poids
moyen
de
l'encphale
H"2
dans
la
folie
chronique. f~MMifif.
t2tf: 1 f~ "M t.
/foM)M!M.
t<~ .t. ):). t~ n'n A. ) ~Htc..Yut<t. ~<. (<e;h' <'< art. Umt~
U\C.~XET.tftf/t~/tf.fW~t~/M.
(.4~
PATHOLOG
SPOALE.
t'archappea.cn
aoterieure des hmisphres
outre.
dmontre
que s'exerce
que hors
c'est
l'atrophie,
surtout
et, se
sur
la partie
.sur
basant
ces resuttats. il considre, du cerveau en gradueUe !'intt'')[i~'ence. D'autres ohscr\'af,eurs. des rsultats identiques. J'atrophie ta dmence.
comme rapport et
de doute, )a degradatiou
la
toi de
ratrophie de A
avec
et surtout
dans
de nombreux che'
et note alines
de t'encepha)e parties en ce (}ui concerne les dmences ancien Les interne moyennes te D'' tira taient (2) pour
les conclusions
formutees
l'encphale
//OMMM. J~'CM'M.t'. r) )''4t.). )'20'?. ));)0.9t 1 ~M~~ )38).48 )2:2.M
f't[)0ur!ecc['\i'au:
JfOt/tWM, ~orn)f;stt)c).u)coh(juos. maniaques. ))~tnenc<.s. )2)2.M )'~0.)0 )0:)'t.(i!)
Dans
te-; dmences, ~priode poids crbraux. ]'ar les hmisphres tes plus faibtes un poids conservant appartiennent, norrna.):
est,
phis
particutieren~'nt ~t~'a/t'.
f*'f~iM<es'. )):tC.5t '.).2.t t6f.
a la ~n'~t/s~'
//oMM<M.
La poids autre
'7'w;<p de
'~i'/c/w
fait et du
t'enc''pha!c f')rtned'an<'nat,i<tn
'!<)
on nf; rencontre
aussi
efeves.
fo/t'/x'
Hncc[)h~)c.
Jt<M).ti)
):tt!).):!
Ccrvo.'tu.
<ry(;!et.
f20.K2 92
).2~t
X.<j).M..
)~5.)4
Traitement. battre
toircs.
Bien
des
moyens
irritantes,
ont
6tc
<nis
en
usage
pour
com-
la
dt'menre.
nioxas,
oodnnxtinspouf'f'n
fricUons
st'tnns,
:n.\<-h.)-viiif'o<<<p.9f. ? !!ra,J?<'/<'i!;<)<c~<~</<<'y!t't<t/<Th.s<-t.)e!)'is,)SS~.
DMENCE.
devra l'hygine qu'on de ceux qui en sont la position d'amliorer les moyens ~.pruntcr de paralysie. se complique o la dmence dans le cas surtout ath-ints, en sur un fauteuil, l'on fixe les malades U arrive que quelquefois de tat leur auxquelles les chutes viter frquentes v, de leur et ce repos fcheux prolong c'est l un moyen les expose; faiblesse de diuercntes complications. p~ut. tre l'origine de la dglutition peut des muscles la parsie dments, < hey quelques avec gloutonnerie ces malades mangent d.nir une cause d'asphyxie; avaler; des aliments qu'ils ne peuvent dans l'arrire-houchc amassent et v.ennent de l'sophsge, l'entre nx-ci s'arrtent brusquement de dbarcas, il faut se hter ce dernier dans le larynx; rmnprimer tre togerees. des substances qui ne peuvent ra-er l'sophage tant Le rectum paraest un symptme frquent, La constipation s6Les matires tre impossible. la dfcation presque rahsc, peut s'en plaignent, sans que les malades ou moins longtemps, plus io~rnent conscette Si l'on ne fait cesser sont mal surveills. ils surtout quand et mme se gangrener. s'enflammer les intestins peuvent tipation dans le rectum, que durcies sont tellement fois les matires D'autres mecale gros intestin par des moyens de dbarrasser ) ~n est oblig particulire; aussi une attention rclame d'urine La rtention n..jue<; de dments nombre Un grand au cathtrisme. de recourir <.tk. oblige redoubler il faut alors de malpropret; re-lent dans un tat habituel leurs a satisfaire autant On les accoutume, que possible, <h soins. cona ces malades qud C'est surtout h. ~ins des heures rgles. et de facile digestion, fortifiante, une nourriture nt de donner incurable, c'est stimulantes. lgrement nombre chez un grand corrigent au grand air, l'exercice, ).sjour en les dit Cuisla.n, Quelquefois, ont de se salir. Habitude qu'ils conveun appartement dans en les couchant hahinant proprement, incontinence de toute la cessation naNp, dans un bon lit, on constate (niques boissons urina ire ou fcale.
La
4i*
CHAPITRE
TATS CONGNITAUX.
XH
IDIOTIE.
IMBCILLIT,
~/HOMVM<e.
/tM6cc~/t<as,
.tnMf~'sseAK~c~e, ~uwm/te! Ce serait tort que !'on comprendrait, les atins, parmi vidus atteints d'idiotie sont, pour le ptus grand (i). Les idiots des tres d'anomalies variables de l'axe crbro-spinal. afuigs de cet axe a entrane celle des sens et. des facults perfection tuelles. sporadique; il est des contres semble endmique. '< n'ait encore, sur le nombre relatif des idiots Quoiqu'on des donnes doublement et en pays, que insignifiantes, chiffre des idiots n'a t que rarement du chiffre distingue et en ce que la dmence a t souvent alins, confondue tisme, fconds L'idiotie se rencontre gnralement o cette au'ectJon t'tat
~'a~<a. ~)~~?!,
Voget). tes
~"f; indi.
nombre, L imintenec-
il parait assez bien tabli sont plus que les pays de montagnes en idiots que les autres rgions. a mis cette rendue fort vraisemblable, squirot opinion parce que l'on sait du crtinisme, et par les observations suivantes En Norvge, les idiots de naissance entrent pour un tiers dans le nombre total des alins; Ecosse, considrable Dans
3000
En
et dans qu'en
te pays
de
Galles,
des
idiots
est
p)~s
crtins
o t'idiotie est Paris, 1 idiot sur '2') alins Sur i()02 alines admises
& la Satptriere ans pendant quatre trois mois, on ne trouve tes que 36 idiotes (3). De t80t & i8i4, du mme 98 idiotes sur 2804 alines hospice prsentent (4).
admises
(t) Dan-! ce chapitre nous avons reproduit en partie, t'exceHent travai) de M. tf docteur Mnrth, notre ancien interne fie Stptmnsfctd (Thfsc de )M: Strasbourg, /fec/'re/(M sur les cauM (2) Parchappe, de <'a/<fMn<tOtt MM~f. nout'n, <<a<~<yu<M )839. (S) Pinel, ?')'<<<<de /a ma;ttc, des atienca. 6dit., tabt.gen. (4) CaitDei!, /);'<-<.de md., en 25 Yo).
ETAT CONGNtTA.UX, tMBCILUT, l'asile (~ idiots de et M Stphansfetd. imbciles. sur 33t)8 alins
645 trouv
et de cr~MMMf. d'idiotie tes expressions )) ne faut pas confondre la dgnne doit servir dnomination qu'a~ dsigner CoHe dernire et qui se des Alpes est te prototype, dont le crtin rescence spciale le chapitre dans Nous dcrirons i'tat endmique. montre surtout de dgnrescence. cette forme suivant particulire et une idiotie co~Ht~ ont admis auteurs Divisions. Quelques en deux l'idiotie ont divis genres: d'autres con~cuM< une idiotie et tM~~c~/t~. <~<c /op?'e dans la preen deux sries les idiots class d'abord avait );squirot les ~o~op~m~Pans dans la seconde mire sont les imbciles, les facults est plus ou moins complte, srie, t'organisation la premire les imb sont plus ou moins dveloppes et sensitives in~'Hcctuettes des des affections, de la mmoire, des ides, cih ont des sensations, t!s sentent, mais un faible degr. des penchants, mme et payions ducation. de quelque ils sont ils partent; susceptibles ils pensent, les sens sont est incomplte, srie, l'organisation !):tns la seconde ou sont nulles la mmoire t'attentioh, la sensibilit, peine bauchs; nulles. presque limites ainsi que nombre d'ides, trs petit n'ont L''s idiots qu'un leurs passions aux besoins instinctifs, qu'ils expriment monosyllahles mots. par quelques par quelques gestes, actions leurs ne dirige qui, peu point cris. La raison ou par imitation (t). par habitude rcpt-tent fonde en degrs, une division donne AiUeurs, Esquirol ta parole 8\mpt'')me, attribut La parotc.cot sa pense, j)~u- exprimer ment essentiel ta de l'homme, tant qui lui par quelques des ou par se nombreuses, sur a t un seul
donne constam-
donne chez en rapport de l'idiotie. varits le ( :).ract~re des principales est libre et facile; la parole le premier Dans degr de t'imbcittit, le vocabulaire est moins plus facile, la parole dan- le second degr, circnnscrit. de l'idiotie le premier proprement degr trs courtes. des phrases u~e que des mots, n'articulent que Les idiots du deuxime degr Dans dite, des t'idiotn'a son ou
monosyllabes
<}ue)<)ues cris. ni il n'y a ni paroles, de l'idiotie, dans te troisime degr !;nfm, ni monosyllabes. ni mots, phrases, sur la le dit BucknDt comme des idiots, (2), base Cj-Ho division conest certainement de ta parole, facult plus ou moins dveloppe H Ks()U)rot,7')'M'M~M"'a<.M~t.U.p.M8. 93. UucknUt et HMk-'i'uke, op. cit., Mtocy, p.
6M C)
forme l'observation
PATHOLOGIESPCIALE.
des faits; on peut rencontrer ou moins A un des idiots, il
ne faut. pas l'oublier, plus parler qui peuvent sous d'autres mais qui, appartiennent rapports, dont le dveloppement c'est la une facult rieur ce qui de l'imitation, d'un instinct particulier les perroquets. Pinel (t) caractrise dans cette considre par l'idiotie morale comme et une
plus ou moins dpend chc/. a lieu par exemple maladie de mais naissance, prsentant
la nullit
trois varits dgradation o il n'y a tat de dernire humaine, 1 L'abrutissement, abjection de besoins ni sentiments ni sensations, physiques et au moius. '2" La stupidit, ou l'on trouve perceptions, quelques des besoins sentiment physiques quelque des deux :{ La btise, se distinguant et notamment d'intelligence, fragments Ces-trois
incurable,
intellectuelle, distinctes
tats par de
prcdents
aneete d.'s c'est--dire inverse, qu'elle en s'aggravant. et va toujours individus qui ont eu leur raison, d'idiots dans la premire il admet trois classes Dubois (d'Amiens) et sont le plus haut degr'd'abrutissement place ceux qui prsentent les idiots la seconde rduits l'automatisme qui ne poscomprend ceux qui la troisime sdent appartient enfin, que des instincts; raisonnes. et des dterminations ou'rent des instincts a un caractre Spielmann Le premier /~c~'NH~<*n, Le deuxime ~en. Ennn, dans le troisime degr, cinq degrs est inutile il place les idiots apathiques, et < ~(J<~<<M?t!~eM. apatisch Hon'baucr (3) admet Griesinger d'admettre entre eux (2, admet degr degrs les comprend trois faibles d'esprit, stupides, les imbciles, </<f
presque 4 L'imbcillit
congnital amlioration.
die 6'<Mmp/~f<-
divisions, pense qu'il de groupes un trop grand nombre qui ne prsenteraient diffrences. Il suffit, suivant lui, que de trs lgres a reconnaftre faciles les deux grandes suivantes, catgories nulle; 2 les
l'idiotie. et de cas
est dans l'intelligence lesquels graves, faiblesse intellectuelle. o il y a simplement de <tOMMe a<<~)< appl. ~<Ma~e
de /)<w)MC MPM/.
Paris,
(/c;' CcM~ranM., p. 2C8. DM~ OM.r a/tM~, trad. M<M. <<'s'. ?'e<<<p<'
par
Chambeyron.
Paris,
TATS
CONGNITAUX;
IMCCtLUT,
!D!OTtE.
647
)! /<,
Mord
(t
admet
trois
catgories
les ~<wp~
~)~,tes
)?<'?-
i('S{~0~.
rpona un langage perfectionn, plus ou moins ).c simpte d'esprit il est dans un cercle troit, dant a une intelligence qui se dveloppe une et de remplir utile encore de se rendre vrai. mais qui lui permet fonction. de ses facults le dveloppement restreint dans plus et son but foncinfiniment a un tangage plus pauvre, jnt~tectuettes. dans la mme proportion. tionne) est amoindri it mots peine articuls; n'aura ). idiot, enfin, plus que quelques des animaux, ou, la manire ses sensations pardes gestes, f.xpt-imera celui qui les et de stupeur d'effroi qui frappent par des cris tranges n'est pas seulement fois. Son but fonctionnel cnt.'nd pour la premire ne prenait pas ces et si l'humanit it est nul intelligente :unuindri. faute de possder its priraient, sa protection, sous t.ttf's malheureux L'imbcile, t'instinct ;\ous n.~nbrc de nous de leur propre arrterons conservation. l, et L'on nous ne citerons pas un plus grand autant de
existe dire qu'il pourrait diffrentes qui ont crit sur ce sujetdivisions qu'il y a eu d'auteurs la plus rationta division suivante, \ous adopterons qui nous parait scientimises aux opinions par les autorits ncth'. la plus conforme etc. Leuret. Parchappe, Gcorget, Esquirol, tiqucs en fait d'alination dans i'idiotie, mais en admettant degrs \~us );t reproduisons, quatre les auteurs. au Ho) de trois que proposent sont Les simples d'esprit Premier <r< .(Mp~~ degr. est plus ou moins leur langage pertout le monde comme contorms df sens dnus et ne sont ils ont des sentiments pas fectionn; et de les victimes du charlatanisme facilement ils deviennent morat classifications. sont Les imbcites /M~<<e d'Esquirol. degr. ditTrc peu de t'oret teur organisation t)ien conforms, r~t-atement bornes. sont extrmement mais leurs facults normate, ~tusation Dfaut ~~e d'Ksquirot. /~to<"? M-oM~Mc~ Troisime degr. avec des vices d'organisaen rapport et de scnsibitit. d mt''itigence th't) assez prononrs. Absence de !)ubois .iM/"ma<M~ d Amiens). Quatrime degr. avec des vices d orgaconcidant et d instincts, < '~nph'tc de facutts trs prononcs. nisation en gnrt
< StMftt~t'~KSt'tUT'HJrMEMtHR ttEGM
h) -nper~tition. Deuxime
\ous )t'
pour
de cet article,
au chapitre
/<
((At~)p!M'/M<fM~MM.t'(u'is.).S.))-<
4)"
M.S
PATf!0).OG!ESPi;!ALE.
XU;~ HEf.K~
dit que f'imhciHite est un tat dans Esquiro! teqnc! les individus. A la manifestation des organes destinas par ia faiblesse de la pense, sont d une mdiocrit sont de tei)e. incapables qu'ils s'etever aux connaissances et a la raison a tous les individus communes du mme ~'e, L'imbeciHite atteints du est mme un tat. point, ranp et de la mme assey. ducation se sont qu'eux. deveb'ppees tes individus qui i tons tes devoirs jes facuXes
un certain
puissent
s'acquitter
de la vie sociale
Seguin et psychotonique.
(i). t'imbeciitite
est un
du dveloppement an'aibHssement de
physift!'intc))ihi''n norcheven\
Parchappe gence produit Habitude conformes, ma!e. La sont autres s'irradiant harbe Dans
sans
t')'mbeci))ite un (;i) dfinit par une cause quelconque extrieure. et )eur organisation du crne Les
que la foHe imbecifes sont ~eneraternent din'ere de t'or~anisation peu d'anomaties. peu les uns ils sont le cuir et chevctu, reca)citrant.s enfonces
incertain,
autre
Les
directions
est blanche
sonp!e. t'orhite.
derottc.
est empreinte La. physionomie d'un cachet et parfois df d'indcision, de ta conscience timidit, de t'interiorthqui semhterait tmoigner On remarque ntorate. rarement une disproportion entre tes membres tronc.* et!e Ces individus )ement tois u~H~e. ont La peu de soin est parole on observe un vice sens, s'iis
mousses, d'couter du sens de.
teur fibre
mise
est
~eneraque)'ptt'du
t uui)' mais air
et faci)e,
ne
sont
moins
lgrement
plutt salions
a i'au'aibtissement faibies
inteitectue)
qui
ne teur
Motilit.
maladive. ils
des tardive
se):et
sans
une
restent
pouvoir .)'
!?
articuler
distinctement.
Leur X~f'diti~)).
est
)e ptus
souvent
tit'ifmdct
Sc~uin.
(~utd'M<L~
y'<';/<<< f~s ~/t<f.
t'a)'
)8')C.
['))'))!!))?<
7)'(!)7f/Mr;n<'f')'f~t~tt<'
ETATS
CONGNITAUX,
IMRCLUT,
IDIOTIE.
649
sont tous leurs mouvements de leurs bras, i~ssont embarrasses assis et resteraient Ils sont trs paresseux, et disgracieux. in~rtains on dirait quits ont si on ne ies stimulait la journe, toute ruches dans les mouvements qmk tant il y a d'indolence se mouvoir, .ni-de une fo.sen mais, en marche; se mettre et pour se tever i~pour s'arrter. ils ne savent monvement, pas davantage couronner ne vient jamais Le succs intellectuelles. Facults Ils de ces enfants. iait pour dvelopper l'intelligence tf. <.fforts qu'on Les difucuU. une grande lire et crire qu'avec naj'prennt'nt dit L Ils sont nuls par eux-mmes, unicits sont incapables d'attention. intettectuetset ils ne produisent rien, tous tours mouvements t~juiro). ).dc
de quarante et un ans. dwite, vagabond. hnhct-it)itt-.M!tt:Mie (Co)[c<'tit.tnduU'H<net.) Us ne pensent trangres. sont provoques thuraux par des imputsions ils veulent est sans nergie; leur volont et ti agissent que par autrui. encore une conversaUon, suivre th- ventent, pas: ils ne peuvent ses fins un projet. conduire ils ne sauraient .nuins une discussion; des et rient les plus tes choses plaisantes au srieux )t- prennent leurs yeux sont les interesse-t-H. chose tristes. huscs le.plus <~up)que ils ne comprennent mais ils coutent, voient pas; itsnc tixt.s..nais Us rpondent vu et d avoir d'avoir <-ompris. atrectent pas. ouoiquits de questions, pas n'exigex mais ne )eur faites pas beaucoup !nste. hors de ou qui soient de reth'chir, d .tx des rponses qui tes forcent dans cequ'itsfont, S'its ne sont point diriges pour t~trs habitudes. t :i:
MO()
des
!'TH!!LOG!HSPC!ALt.
et des devoirs dans ta
t'accomptissement.
usages
sociaux,
~'estton
))s
apprennent
mais
ta lecture,
ils
font et peu
tenr
active
s'tevera
itspeuventcomttiner.
~'nerateset ahsh'aitr~.
com-
Ils sont
certaine
ducation pas
ne possdent
(Hsquiro! de jugement,
ou
n'.)nt
a actt~n que par )es choses objectives vive et subite, ii ressemble en ceta t'entant qui est plus speciatement les plus ctatantes d'un ot)jet. ou par par les couleurs impressionne notes tes ptus aigus dune tandis (jue les conteurs moins musique,
vives et tes notes intermdiaires chappent A ses sens. ti ditlere (h'
attentif
t'enfant, du jour
objectives,
en an choses
intetteetnettc il l'attention
reste stationnaire,
de qu'il
cctui-ci porte
nesinteressattt
qu'aux !jcs
injonctions,
subjectives. manquant
on teur fait.
imt'ecites,
qu
de
aussi
votante,
s'en sert-on
obissent
aYec
tacitement
avantage dans
an\
t!'s
aucune de t'esprit.rnc travaux journaliers qui n'exigent participation fois que l'impulsion leur est donne, itsaccomptissentmac))in.ntetn'')tt mais ils manquent totalement d'initiative. teurtactie, S'itscomttinent
un ptan quetconque, ils ne reussiront.jamaisa t'excuter, faute d'avoir
pr(''vu
tes plus
obstacles. Il Puisque les imbecites ils ont des dsirs et ne sont des pas dpour-
au devetoppcmcnt de tcurs facuttes sensitives Ils ont. des penchants ou moins plus imprieux, et ()uet<)uetois ils t.'o~< satisfaire leur penciumts pervers: pour utoutonnerie: se procurer Yotent ou pour de toilette tout pour des oi'jets motif. !t y a des imbciles ~ccM~/an'c.). At'epoqnedeJapubertr. l'irlstinct amoureux, de la reproduction se devetoppe. tes se livrent )'(MMMMM<' d'une manire imbecites d'autant ptus
deviennent en'ren~
les maux qu'ils ignorent Les hommes recherchent conduit huit ciles ans souvent dans qui, devenues et mconnaissent sont aux
cette horribte habitude. auxfjuets tes expose tes femmes; tes filles sont coquettes, et t'en les hospices des tittcs a~ees de quator'e a discourent tes hommes, sont indopubres, aprs la \oix de tours parents privs soins qu'on entourage, (t). de sentiments prend ptuto) affectifet qui d'eux, par
ne sont
personnes
('< t. H,
peut-tre
();
Ksfjuir<
p.
:!<H.
tMOTIE. car gnralement de regret. sont trs vaniteux voteurs outre,due obissent s'attaqueront pervertis et
651 ils On
sentiments dure.
courte
se et
hissent
ils t;h'utons i.-ur orgueil. y~h)ntiers. toujours nomm veux (~. tt~ sont :it; et
premier
plus R.
qu'eux. et un ans; est de sa taille La circonfrence i*63. dela Les tte cheest
blonds,la
totalement.
t.e front
bosses
et
manquent ceHes de la
mchoire Les
d'artiere sont de
oMiqaes sont fortement et mat implangrandes de ttacci t'tat verge, de Le mata-fese est rares; poils tient mal, n-
te peu
pubis
recouvert
t<. tcsticntes
petits, de s~ ~cst'-s manquent ses boutons ~!).e, jamais d mt' )). sfspochea )m'f)up et avec courtes, ses sont avidit. est et trs l'on
mise
entirement
constamment
rempties il faut
de dbris
correspontt mange
insister son
pour se
attention;
targement La mmoire
et est
son trs
front courte,
faitde
elle est abolie, La votont jugement. Les sentimentsauectifsn'e~istent Il. ce que t'on veut. machinalement it trataitte ni initiative; ni intcttigence Cet de mre tat et congnitaL parait !ivre a tui.meme, a sa !L.. travaittait vivait de
) imagination si toutefois
df Ujphetin le plus souvent m les ttans publique. m' ttait dansun h~ucoup t.)is:ucnt naturel U. bien des tout tat nu, fort et
etrau~re. et p're
s'abandonnait derniers
indcent,
en d'un tre
il obit
volontiers de
utilis
le service
injonctions tt l'intrieur,
de et surtout cette jeunes ~ens, de ce rapport, sous t~tion; on est oblig, dtourner on ne parvient dino est plus servi, sucn'te me des Rsum. anomalie de aliments l'absorbe L'imbcite, conformation compltement. tout dans en n'offrant
de prfrence Ja la masturceux qui s'adonnent le de prs. le surveiller Lorsque son attention de la table, la
qu'on recherche
au
premier ne laisse
aucune d'en
l'ensemble,
652 offrir facial aura vie de Les sonne, tre dans les dfaits
PATHOLOGIE SPCIALE. ainsi le front sera plus ou moins fuyant, l'angtc mal implanter, fonctions de leur de la
plus ou moins ouvert; presque le pavillon dform et l'hlix nutrition imbciles inertes; cultive, sont sont leur calculer normales. indolents, enfance est culture un
peu
soigneux
per-
et cette
a de la peine et
Its sont
le jugement
nulle ou trs pauvre. Ils sont onanistes, d'amour gination susceptibles et de haine, menvaniteux, russ, dissimuls, gloutons, hypocrites, Ils n'ont luxurieux et trs irascibles. aucune teurs, voleurs, initiative susceptibles, venu. par te premier L'imbcittit est trs Les imbciles maniaques vindicatifs.
S 3 tMCT<E PROt'HEMRKT DtTE HESQUtROt., OU TROStEME DEGR~
sont
trs
faciles
mener
et
se
laissent
dupfr
~MOH;/Ht!'g.t/o-ostx (Linn), ~<Mpt6<'t7~(Wi!)is), /lMM/~t (Sauvage ~?n<ff' !HHCf (Cuen et Fodcr), (7e/'MA~oxt'~7(~:<, .~MM~nt:. du mot ?5to<, prt'~afM, l'tat d'un ~'<Mi<?/oy<e so/t<a?'<H~, exprimant homme de sa raison, est seul, isol en quelque sorte dans qui, priv ta nature. Dfinition. moins du absolue, coeur. soit Pine) des l'idiotisme (i) a dnni fonctions de l'entendement, une abolition soit avec lequel des plus on affections
recommande de ne pas confondre Esquirot l'idiotie n'est pas une maladie; c'est un tat intellectuelles ne se sont jamais manifestes, assez ait pu acqurir les pour que l'idiot l'ducation les individus do que reoivent mmes dont conditions que lui. L'homme c'est un il jouissait t dans toujours autrefois; l'infortune
l'idiotie dans
et la misre.
dnnit l'idiotie un dfaut de dveloppement des facults Georget intellectuelles. Il range les idiots les monstres. parmi Selon Calmeil est une absence des facults mentale (2), l'idiotie et affectives, une nuitit absolue des fonctions crbrales, presque vice congnital provenant d'un ou pseudo-congcnitat de l'organe la pense. ;))Pine), rrM</e Mcd. ~)' M< (2) Cahueit, Mc<. <<<' <'a~ts/. wfM<. Paris, en 25 vo). )800, p. <8).
TATS
CONGNITAUX,
IMBCILLIT,
IDIOTIE.
653
dans l'oblitration, (1) elle consiste de l'intelligence. ou moins complte ainsi un tat dans (2) la dHnit 'iriesinger ou depuis le plus jeune ge, une la naissance Pour Foville qui empche, ou du moins enraye le
la destruction
plus
il existe, lequel depuis faiblesse intellectuelle des cette laquelle varit facults de la
dveloppement
les facults
ou ne se sont dvetoppes paru, que trs imces facults, dans laquelle ayantprimitivement heure dans de bonne ont t entraves naturelle, mme ont
rtrograd (3). plus ou moins it y a oblitration l'idiotie est un tat dans lequel et intellectuelles. affectives des facults nerveux d'une infirmit du systme il s'agit Pour Sguin, qui a pour et des facults des organes de soustraire tout ou partie ett';t radical lenr dveloppement Ucthomme ditque de !'enfant l'action du et le retranche de sa volont, rgulire monde moral. de l'idiotie degr est une affection par t'tat qui le livre ses instincts ou l'idiotie ton presque rarrt de dvemorate et de
le troisime ):u dfinitive, dite d'Esquirot, proprement caractrise jom's congnitale, toppement (instinct, nerveux des facults
sporadique, crhrate
rudimentaire, de ta sensibitit
du systme des altrations correspondant des vices de forme et du sque!ette, central et par consquent extrieure marque (4). plus ou moins les idiots sont rachiSuivant extrieure. Habitude Esquirol, Leur tte, trop grosse ou oupara!yss. pileptiques ti~ues, scrofuleux, est mal conforme, petit reiativemeot l'occipital, aplati,.est hop petite, le front est court. de la face sont la face. Les traits irrgutiers, choit, qu presque pointu, trs sont fuyant convulsifs, en arrire, louches, plus saiHant a droitf les grandeur; d'ingale !ais:e La bouche, fendue, entr'ouverte, largement )'TCs sontpaisses. les dents caries. sont fongueuses, les gencives )'< ouh'rtasaUve la les altrations avec soin t!ournevi)te que prsentait (~) a not chez les idiots. Suivant de la bouche lui, l'ouverture conformation ont une tes dents et souvent bu' ca)<' est gnralement bante, grande trs souvent mal ptante:?, elles sont noire ou jauntre; cotoration une scie et !'vocomme est dentel eut icos, te bord libre des incisives a gauche; les yeux lution des dents est retarde et irrgulire. La vote palatine est
)''vi))e, ~'t. de M<t<. et f/e f'At<-t< p''a<. i'aria, tM9, t. ?} Criesin~er, DM!M/N<<<MM~<afM. Paris, t86i. tM?. Hannovcr, t )} Ht~ndes, Der Mt'o~Mt~. i VoirS/'yMa/MpAyMyMMt~i~f.tt'fMCf, p. 395. ) BourneviHe, Con<<)<MH</f la 6ouc~<' cAc: les fto~. Parts,
p. 5H.
t863.
PATHOLOGIE
SPCIALE.
plus
troite
fonction. troubles il faut. joindre quelques caractres, gouttire. des mots. du got. et un vice dans l'articulation nels, la perversion des dents. sur le vice de conformation de Mussy a insist <~uneau de la couronne la face antrieure transversale une rainure C'est les stries <)u(. longitudinales perpendiculairement dentaire, coupant et )cs surtout sur les incisives On les rencontre cette face prsente. d'tablir que le sujet qui la prsente Cette altration permet canines. fivre maladie assez srieuse, d'une atteint son enfance, durant a t dentition. Si de la deuxime l'poque ou fivre ruptive, typhode c'est de la couronne, que la du sommet est trs voisine la rainure \<'rs dentition, de la deuxime a eu lieu au commencement maladie de la elle est rapproche ans. Si, au contraire, huit i'age de sept vers ta fin de la poussa s'est dveloppe maladie c'est que'!a racine, consiste dans t<' de dix douxe ans. La raison physiologique dentaire, des du dveloppement au moment a lu nutrition trouble apport rcemment ont t tudies pur des dents dents (f). Les altrations avec molaires gantes: et par M. Sellier (microdontisme Bournevilie dnis: d<- plusieurs fusion de dents, absence surnumraires, dents normes, etc.). mdianes suprieures incisives contracts, atrophis: longueur, ont les bras d'ingale Les idiots sont )cs doigts cffits, minces; tordues, sont dformes, les mains la peau est paisse, rude mouvement; ou privs crochus, estropis d'une et les mains les bras tendent Les idiots insensible. et gueuse n~ les corps, ils saisissent gauchement convulsive; manire vague, ils marde leurs mains; et les laissent chapper les retenir, peuvent facHenu'nt sont etc., en canetant, lourdement, par saccade, chent ordinaires'accompUssent Les fonctions digestives il terre. renverss Ch~ voracit. et mme avec beaucoup, trs bien, ils mangent ment et abondante. Quelque est reguUre la menstruation tf.s femmes, machi'~ tre des ils semblent, ont des tics trs singuliers idiots etc. (Esquiro!). les mmes mouvements, toujours montes pourproduire avec le tr"M. ne sont pas en proportion les membres En gnral, ont. le fr~u Les idiots qui est mal conform. ni la face avec le crne, La tte es!, le plus ordinairem';tu et troit. fuyant bas, plus ou moins tur. tantt tantt dveloppe, la rgion de sucre, pccipitale en pain cas est le plus frquent). et verticale (ce dernier mant une paroi aplatie sont volumineux, Les os malaires sont mal implantes. Les oreilles est de la mchoire trs marque, est l'angle i'arcade xygomatique de ces ct. La disposition de chaque en dehors et promine saillant, tendue la face d'une trop du crne rendent rtrcie os et la structure l'idiot ce de la tte, et imprime au reste relativement considrable, ()) Guneau de Musay. Union mclicale, 13 septembre t866.
que A ces
dans
l'tat
normal
quelquefois
creuse
en forme
de
!MBCtLLfT,
H)!OTIE.
t55
(ng. 36). Le cou est particulier qui t)' fait connattreprcmirevue sont obliquement les narines Le ncx est pate, diriges ~t-~s et court. du nez, trs large, en dedans; la racine et de dehors d.' bas en haut, te ptus souentre les yeux. qui sont anormale t\t) me une sparation mais des orbites dans et se meuvent plus tardes, vent
strabiques.
nmus
cmomc
profondes enduite
normal. jauntre
particulire et raides,
dveloppes. gnralement de la virilit. avait tous les signes de sept ans, il paraissait ne couvert de poils; et le pubis !f j.t-nis trs volumineux \i\< quepour t'onanisme. et des bains ennemis trs malpropres, f,t~ idiots sont trs voraces, On la nuit. laissent aUer sous eux pendant La plupart Ils infrieures. des extrmits chez eux t'dme r~ t'cn'qnc souvent d'une le receptac!c et leurs sont mat habittes, ~.m! toujours poches d.'s atdutions. multitude se trouvent :ut\ de choses en plus leur <icnc!'a!ement mucosits htroclites, parmi nombre. grand !vre qui le bout suprieure la baignent de leur lesquelles est les rcstesd'atiments
nasales
imparfaits. tout fait; cependant ou manque si la surdit existe reHemcnt, absolu derniers soufncc,
d'exercice ntanque rat'n normate. !.a <'' \)\,qui est sont moins
difnparfois ou si !'on n'a an'aire et sont sourds d'attention. Quelques-uns tantt est tantt filible. la respiration la conformat'on ce qui tient sans doute te de )a parote. au dfaut et peut'ctrc pulmonaire en raison pouvant du dfaut ''ntraver de la rcsptdes l'amdeux
frquemment et !'o~<~
ne transmettent
sans s'en rendre que ingre, Le et tes plus ftides. plus nausabondes a la douou qu'on est aux
est
insensibles ne soient les idiots f~f"iqu<' pas comph''tcmt'nt soit qu'on les pince tcu!. it en est qui restent impassibles, )< [nqui*. ) s toftcti'Hts :ut-d''s-ous
d~)).)ncnts
cutanes
sont
en
de ta normate.
de ta temprature
Certains
M 6
PATHOLOGIE
SPCIALE.
tre peu au contraire, du feu d'autres, paraissent rapprocher car ils ne songent et la chaleur extrmes, pas influences par )e froid artisoiaire ou de cetui d'un du rayonnement ca)orique garantir de ~elcr tetn-s un froid ticiel intense, ni a se soustraire capabtc sont maiades; ceU en est qui ne se ptaignent pas lorsqu'ils pieds. de leurs soufle sige la plupart indiquent, par des gestes, pendant se trouvent a ~emir.jusqu' sou)a~'s. et continuent ce qu'i)s frances, ou se ,d #
n.5 Y~,R,.mS' 1~
s"
Syv
;u ~1 ~l.
'Y,
pj~gQ_j(tio[ie.dernier jtcrvcrsit'nsiostitx'tivf's;
))es qu'un idiot rci'use
car
on peut
tre
certain
qu'en
ce cas
il couve
une' maladie.
devenue accoucher sans se doua vu une idiote, enceinte, Esquirol ter de ce qui lui arrivait. est trs tardif chey. h's Le devetoppement Motilit. physique a m!t~'r difficitcmcnt Hs ttent mat, et. plus tard. idiots; apprennent sont generatement bornas. Les mouvements ies aHments. et a avafer le repos et ne se ils aiment endormis sont apathiques, Les idiots meuvent tantt tantt ment votontairemcnt !es bras assis sur a passer croises sor teurs les a condamus que teur les pour triste rechercher existence, et )e tronc genoux !a place ou rhabittfdf et oi) ils restent c!ou~'s. penche un et
que
en
avi'nt.
:< teur et imprimant corps te mme. et toujours monotone, sont cartes est titubante, tes jambes mains
droite et il gauche, mesure
baian~ te
lit
tr~~c
jamhe
s'appuie
TATS
CONGNITAUX.
IMBCILLIT.
DIOTE.
6X7-i
du sol et le p.ed restent toutprus les ttons se meut; i~u-hp Le corps de nouveau. ne se soulev s'appuyer pour qu'il gH<sp pintt ce honzonta) sur un terrain la marche en avant, pendant est p~ch son tronc redresse un plan inclin que l'idiot descendant ~t qu'en s'd cherchait ses bras, comme tout en avanant et h. porte en arrire, et le renvers, Il est facilement dans le vide. un appui en hUonnant une chute. dtermine obstacle moindre les et disgracieux incertains sont gauches, [Yms ses mouvements de s chappent ma) tenus et le plus souvent sont apprhendes ..h,pt< sont la plupart convutsifs, sont comme Les mouvements ses .nains. de la face, desmuscles tels sont les convulsions partielles inv.jontaires du mouvements spasmodiques et certains dents des le ~rincemcnt ce const.tuent ceux de t'paule, qui, en un mot, et surtout tn.u-, des tics. nu <m a appetc ils se meuvent de la colire, sont sous l'influence les idiots ) ,sque et gesticulent se dmnent le sol du pied, en t~us sens, frappent nanen ce cas. offrent tendus leurs mouvements, plus h~.t-oup; ni chez et une restriction que l'on n'observe une gne vidente m.s chez I.mbecde, ni mme ordinaire, dou d'une )h..mmc intelligence les agite. la cotere torsquc en rapport intellectuelles, Les facults intellectuelles. Facults rudimen t'tat chez l'idiot des sens, se trouvent :m. l'imperfection de t .ntetdu degr avec peut juger t:ur.. ~ous dirons qu'on Esquirol de leur vocabulaire. )i~ nce des idiots par l'tendue les est nul le jugement restreintes; ),rs ides sont excessivement de juger et de comparer de la capacit idi.4s sont totatemcnt prives leur est presque en sont dous, la mmoire, les aussi lorsqu'ils de leurs actes. quetqucs-uns diriger inutite, paraisse quoiqu'cttc chez eux le on constate de toute )(s sont imagination; dpourvus t absence de toute le manque ~~n< de toute datant initiative, d~ en leur faisant prouver Leurs sens de t.~te votonte. Incomptets, ils ne saude percevoir: la facu)t entvent leur ~nsations confuses, il teur est nnposde !eurs impressions; donc se rendre rai. compte et de tes connue, a une cause de les rapporter sit~. (!e (es anatyscr. antrieurement reues. a des impressions <~mp:u'cr ou droite et ces ides sont si tugaces peu d'ides, formation. leur aussit.t s'en'acent aprs et si superticiettes qu'eUes de inconnue, entirement une opration L:<).straction est presque des tdet-s au-dessus s'lever ne peuvent jamais smt.- que ces individus Ce qui leur manque, matrielles. entirement in.i~idu.'nes et presque leur assoc.amais encore des ides, < non seutejnent ta production par la net surtout h'ur ti~n f't teur appropriation transtormation. dc c'est un-fond Ce qui )'-ur th \~h et ta mditation. manque encore, s~nt h-ntendement que fort
t)u.t:r. .<ff<a<M'f<a~t. 4~ '.fi.-singcr s'exprime ainsi Les impressions des sens n<fourn.-
658
PATHOLOGIE
SPCIALE.
penses
sur
lequel
les
ides
mmoire,
ni attention, ni spontanit
toutes ne se prcomplets, seulement sous des formes trs diverses, mais encore elles se produisent avec des symptmes trs varies. Chex il n'y a )'un, aucune tandis l'ide production d'ides, s'euacc que chez un autre Chez Fun, c'est la perfection aussitt qu'eHe a t produite. sensori~'He qui manque de suite. Les idiots une idiote chez ne un autre tre c'est seutement l'ide abstraite, et ainsi
sauraient
qui avait !e ptus attention qu'elle y apportt, de conserver !a pose qu'on plus d'une ou deux sinon rare, impossible, et surtout on l'criture;
Archamhault rite de se laisser mouter le \is;~f: on ne put russir; e!)e essayait lui donnait, elle ne pouvait fermer pouvoir aux enseigner tout au plus a idiote les la 1
d'attention.
minutes. de faire
parviendra
et tracer quelques lettres peler parses. tts ne parviendront savoir c'est tout au ptussi jamais catcun'-r; on arrive a les faire compter dix, sans qu'ils intervertissant jusqu' t'ordre des units. H en est de mme de i'aiphabet ils diront tout au lettres dans leur ordre plus les cinq ou six premires successif; pf! de [' ils sauteront revenir au b. a l'M. pour Le vocabulaire ne prononcent des idiots est trs distinctement que les mots(<~o/a/<'c). La facult dveloppe. les notions abstrai ils articulent a peine et restreint des monosy[)abes(i); d'autres tuis. Chezqueiques-uns de comparer n'est !:r pas
ils rptent automatiquement mmoire locale est assez compttementabotie, Avec beaucoup mais
tes teurrestenttrangrt's. de patience, et une surveillance on peut incessante, faire arriver les idiots un certain trs midegr d'ducabitit de~r nime, il est vrai. si on ie compare celui dont est susceptible t'homme dou d'une mais manifeste, intelligence ordinaire, considre lorsqu'on le mme idiot livr lui-mme des soins ind'abord, puis soumis tettigents. ont des aptitudes Quelques-uns la musique, etc. dessin, II se trouvait Stphansfetd trs restreint on la comprenait prononcer parvenu notes spciales une idiote et pour dont elle tes arts, tels quefc iait a
neuf ans; quelques mots qu' lui enseigner elle n'avait quoi que ce ft'jt nanmoins elle faisait d'une prouve aptitude ~"<'M~s/c/<t'. th'aunschwci~.
peine, t'ge de
remarquabteponr )88!).
(t) \'oIrUerkh:t)i,
TATS
CONGNITAUX,
IMBCILLIT,
IDIOTIE.
63~
ainsi,
elle
rptait
sur
le piano
les
on avait fait venir un tambour Un jour, pour exercer un infirmier; la vue de cet instrument, l'idiot murs'anime, dans son langage des baguettes, murt'<))tdquesmots Jinitpar s'emparer et fait signe battre de la caisse. On cda son dsir, et on qu'il veut fut trs tonn, essais lorsque aprs plusieurs infructueux, quetqucs motifs <)e marche se tirent au milieu des roulements remarquer pour ainsi dire convulsifs sur son instrument. Au bout de qu'il produisait essais il russit, et finit par faire marcher toute queues lapopulation, de la conduire au trayait ou & !a promenade. torsfju'it H est s'agissait cet idiot n'avait connu jamais cet avait t tambour, puis tambouretson frre n'avait majot'.son pre tambour, jamaisaspir qu' devenir au rgiment ta~~our dans lequel it avait servi. Instincts et passions. L'idiot est d'autant de ptus susceptible ~ttsit)iHt est moins morale, mais les sensations qu'il dgrad; ou dsagrabiesqu'itprouve ne sont jamais agf'f'abft's que corporettes. !) semble ne soient nullement parfois que ces sensations motives, mais elles se rapportent des modifications survenues mystrieuses dans le cerveau ou dans le systme nerveux (Criesinger). L:t personnatit dans tous les actes des idiots. La plupart prdomine ne vivent absolument la table est servie, que pour manger lorsque un )ts voit se remuer, se tordre pour ainsi dire sur la place ou ils sont assis, rien ne saurait plus les distraire. !ts mangent avec voracitetne de mcher la ptupart prennt'nt ne savent pas le temps pas se servir de la oui [ter. Les (iond~ idiots sont chez nanmoins presque certains sexu), ptutot souvent tous d'entre onanistes, eux plutt n'ayant n'atteint sodomistes. !t y a parfois affaiblissement qu'exaltaifs passent tre trs pour aucun sentiment de pudeur,
de !eurs dsirs. Le membre
qu'cfte entendait pour la premire de musiciens distingus. cite un idiot priv de la parole qui la caisse.
doute airs, sans peu fois. EHe tait, du reste. avait un talent particu-
rsulta
et signraicmcnt parce
que,
la
ouvertement
satisfaction
vi'tf.
dvetopp, scmbient
pas
toujours
une
rigidit
mauvaises passions instttx't-. Les idiot-i sont & iavari'c. Archambault anno's. t'a!tnt ) ''s tait ttcs idiots parvenu commissions Sont tr'
prvatoir,
les bons p!ut''<t que voicurs et cnctins qui, en que!ques de 500 francs, en susccptibtos
amasser
de plus
irascibh's,
t. 49.
't
~torct,
t~~M
c~t.,
), p.
42'
MO d'exaltation avoir chagrin incapat))es meurtre idiot aprs avec gorgea avoir tu porc ne bien t' passionne. frappe qu'cttc par se laissa,
aprs grand
conut,
mourir la porte
ttssontcruets, actes,
d'apprcier une un
commettront raconte
ifnpassi!)iiite homme aprs enfants qu'il pas soins venait trangers que pour profond d'tre. des de inquitent pas caractre dont teurs des ils la sont mat, idiotes ta de
extraordinaire. avoir son de vu frre, faire aux t'en te!)c Cgorger vint (fratt). sentiments
cochon. riant
raconter
malheureux Les naissent, une autre haine sont du leur pres En rage ments obissants contraire, et hargneux(i). J. vingt mesure bosses toute une la sorte F. ans. S4. est Sa idiots fort
et
recon-
prendd'cux. ou tctte
ne et
regardent le laissent
gnrt, et de
de les
leur
entou-
manire
consacres et on
montrent sociables.
humeur et
deviennent
ne Le
dans
on l'idiotie pays est de <i2 centimt'h'es; est bas et t~retuent assez d'etoppt'cs. tes bosses
un
est
EHe
est
de en tes ainsi
coronates
fuyant Le crne
pas peu
coronatt'a
forme ptane,
dont ta surface pris)nf: mdiane pu avant, et. dont ta base se trouve vers des os mataircs et fa la fac"
disproportionnef:! les La
et-dernier l'occiput; s.utbe des de la angtes au crauc. Laracin" du sont est ma) iutptanet )in)itee grande ne sont meud'rcs ta .-otonne et peau pas j~tv.-r!es de
oreiUes Les
bouche
dt's
dehors.
cetui-ct
trs
h~nt, aucune
tandis dviation
sout
couvert est
de poits,
dt-
j.oisseuseet.
t'.i~c dtx-tnut. et
e\th'de
odeur
eHes mat ~ut. b~
rancc
assex objets;
toute
p.tru.'utien-.
ta
.t~parn h!;j0ts
attondanh-s marche
-nt-issent.
retiennent
t.e
tr~s
circonscrit; rcent
)or..que
F. .s'M<
parte, ;s'.ye/
t.t tangue r/
n.e
dan. t'arL~.
de :\). St~iier,
TATS
CONGNtTAUX,
!MBCtt.HT,
IDIOTIE.
66t
et
vient une
les des
arcades mois
on
parvient
tout
au
doue
d'une
lui en lorsqu'on elle s'en tient la forme gnrale; une cuette; un encrier soucoupe etc. Elle connait par leur nom la
de ses compagnes; si la sur majeure partie du service ia charge de porter )ea aliments aux malades qu'etteiui dsigne parle nom, les alimentsarrivent exact.'mentaux destinataires. Cette fittea t d'une cerjeune susceptible taine ducabitit. Lors de son arrive, ette tait ette compltement, abrutie; oHrait le tic du balancement bavait de manire tremper lalral, crachotait, son fichu, ne se mouchait et tchait constamment sa tvre jamais suprieure avait fini devenir te sige qui d'un par exanthme rebelle. A force de et de soins on est parvenu lui faire rciter patience une prire, d'une quoique manire elle fait le signe de la croix, sait se rendre inintelligible, utile dans [e service de l'intrieur, ne crachote ne bave se tient assez plus, plus, proprem'-nt et a perdu le tic du balancement; notant seulement, elle pas occupe, bahutcc une de ses jambes est assise sur te banc. Elle est tettement torsqu'ette ma).tdrotte et!' mais fait elle de de la ses mains n'est qu'on mais les fils ses vtements sa robe, en met moments ta faire tricoter pas parvenu sont mal tirs. Elle s'habille tous de les chifTons cot qu'elle du peut ni coudre eHe-mme, trouver. Elle y-
fourre de de
charpie, entre
mange beaucoup les aliments de ses comest douce de de caractre Elle ainsi tes n'est elle se et
aucun
pudeur.
reconnaissance sa voir
<mot) prend d'elle; toute intelligence, formes lourdes et ramasses. Elle fui ordre f'nsei~ner inverse; t'atphabpt, it en est < DinitiQ. rbra)e,est.('nti<'t)''mcnt de' facults de l'intelligence, toujours et par consquent et une t \ou~ elle de sait en de
ne sait dire
soins
mme
iettres, la numration
{'absence et du
cun't'spondant nnxdiat, n):u'()m's. Habitude 'iuus testes 'juctquc Chez les cas
profonde de forme
squelette extrieure
tous
les
cas,
mais d'observer
intressant
d'enigmatique c'est un
t'observateur. accompagn
M"
c62
PATHOLOGIE
SPCIALE.
d'un
certain
bourdonnement des
la mesure se lchent,
destin branlent
sans
doute
les doigts, battentdcs mains, frappent, avec la bouche, etc. Un geste caractristique c'est de les voir porter les mains vers l'une trs rare, la paupire. frotter ou tirer l'ceil, te presser Dans tous les des traits de la face, complet, des pleurs et dans le maintien seulement ou les lit l'hbtement temps d'autres Chez ment ne se par le plus rires ou interrompu superficiels, sexuelles
constamment contre le mur, qui n'est pas des paupires, de ces idiots, un en
de temps signes
fugitifs
passagres. d'entre eux les fonctions gnitales sont petites, la vingtime aussi des cas
qu'aprs rencontre
entiremanquent la menstruation
pas du tout; o elle se montre l'poque l'on voit des idiots des deux vicieuses (t).j. sont tantt mi.
de la tte
les automates
tantt Gnralement les difrerents diacrocepftales, macrocphales. mtres normaux sont dpasses ou ils ne sont pas atteints le cr&ne est tantt tantt, en divers en pain allong, plat, raccourci, oblique sens, de sucre, etc. L'ensemble de la face rsume les traits de l'enfance confondus avec ceux de la vieillesse, automates. l'gedes hbte de sorte qu' L'expression te cachet du nant vultueuse, est rarement elle chez petits,
large les
vue il est difficile de fixer premire de la physionomieest le plus souvent papuleuse, avec le crne; lichcainsi
elle node, etc. chcx les macrocphales est trop grande qu'cHe biques,
pate,
est les
le
racine
plus
-plate
souvent
et
nez
est
en
paisses,
dehors, gonuee
et cartes la bouche
l'une est
de
l'autre
lesdents tous; presque, caries; din'ormes.ecourtecset les oreilles sont anguleuses et mal implantes les cheveux sontcrepn" ou raides et hrisses; ta barbe manque le plus souvent; le cou cstepaia et court, outre la tte est gnralement allonge parfois mesure; pcncliee en avant la peau est, dans la plupart des cas, rugueuse et couleur exhale de mme de elle est bistre une odeur rance vertbrale le plus PMwa/. enduite trs d'une espce de vernis poisseux qui prononce. oure diverses formes souvent M?n<. Puris, atrophie. f:}0i.
charnue, bavent
La colonne
dvie,
(!) Griesingef,
'MOTtE. raccourcis,
663
amincis. paissis, la tte ment les cavits manquent; cotylodes et ces tres dshrits, de volume, incapables assis sur leurs de passer teur triste existence blottis dans etc. leur lit. On remarque pied-bot, norme est troit, des pied retractions kytoscs, atrophies. sont peu gnitales est tendineuses Un ventre Le thorax
en divers sens, ;tes os sont tordus Les articulations sont paisses, difformes des os n'offre
contractures
cuisses
Les mamelles asymtrique. et rides. Les parties pendantes developpes; incertaine; automates tous offrent mais les le
dmesurment est
disgracieux.
tic 'in ba)ancement; constamment gardent dans croupiraient soins charitables. vers t'sophage pour les porter prennent ustensite
tous la tvre se tchent ou presque suprieure un doigt dans ta bouche. lis font sous eux, et l'urine et les excrments, s'ils n'taient soumis des Il en est auxquels d'autres prennent it faut porter les aliments les aliments avec avec leurs avidit jusque mains et ne d'aucun
frquemment l'automatisme, L'pilepsie complique scrofuleuse en est la compagne et la cachexie insparable. presque Les sens sont peine bauchs chez Sens et sensibilit gnrale. les uns, nuls chez les autres. d'autres sont aveugles; dans C.h' tes uns la vue est borne, presque reste de sorte de dtous les cas la pupille immobile, qu'il est difficile en tous cas l'impression de la lumire est cida s'il y a ccit ou non
mal perue et ne transmet que des sensations fugaces.
pas detabte.
se servir
t'odorat
[m'ttent
atTaibtis: les autotoujours presque les choses les plus sales ils mangent des de la paitte, du tabac, etc. a trouv Esquirot des fragments de linge qui avaient fait idiote sont le c'ecum une tait distendu par inflammation, et la gan-
citez une autre, partie d'' ses vtements: un tampon de paille qui avait dtermin intestinales. ~)'t'))'' des memt~'anes L'' tom'her est
mal les les automates saisissent et tiennent obtus tomber sans ils les laissent ohjtts: s'apercevoir que l'objet paraitre n'est plus entre leurs mains. t.< plus souvent il y a anesthsie et analgsie de la peau et des muexiste seule. dans certains cas, t'anutgsie <)u<uses: La plupart semblent peu idiote qui, avec ses doigts jouant avec un doigt plac a vu une Esquirol avait sa joue, et qui, et ses ongtes, perc la avait tmi par dchirer dans t ouverture, 42'" sensibles la douleur.
PAiiOLOGE
SPECiALE.
ta commissure joue jusqu' des tevres. souH'rir. sansparaitre Les automates sont gnralement aux variations peu sensibles ciimateriques il en est. au froid de qui s'exposent mamre avoir fesextreniites gctees et. qui y paraissent totatementinsensibies. Ces infortunes, dit Esquirot, sent, dans un tel tat d'inscnsibiiite et d'abrutissement, qu'ils est la cause ignorent, de leurs douleurs, queitc ne qu'Us distinguent pas si cette cause est en eux ou hors d'eux ils ont si peu le sentiment du moi, qu'its ne savent pas si la partie ancct,.e teur appartient aussi en est-il plusieurs qui se mutit.. t lorsqu'il sont matades ils ne se plaignent ils restent point; routs couches, sur sans tmoigner eux-mmes, )a moindre sans qu'on soutrance, puisse dcvmer les causes et le sige du mat; ils succombent sans qu'on ait pu les secourir. Motiht. contractures
Les spasmes
Les
anomalies
du
mouvement
consistent
te
et paralysies.
sont gnraux et tocaux. Dans
en spasme
cas le matade premier sorte de chorce dans te second cas i'au'ection spasmodique porte ordinairement sur tes orteils, sur un bras, une jambe on observe souvent le nystagmus, etc. Les plus graves sont les <-o~ vuisions dont le pronostic cpt!epti)ormes, est d'autant plus grave qu eies sont.pius prcoces. Parmi ies coHtra.ctures, on remarque surtout ceHes des orteits te ie pied-bot, ~M~ (torticotis), etc. On en voit d'une nature ~ plus tendue, dans par exempte articulation en ..(. femoro-tihiate: cas, tes tafons sont fortement maintenus contre les fesses. La paralysie est beaucoup phts frquente d'idiots ne peubeaucoup vent m marcher ni se tenir tours extrmits debout; infrieures sont tiasques ou encore ou ranhes, et parfois te sige de contracatrophies, t'ons mvotonta.res ou de mouvements athetosiques. Quelquefois outre est atteint d'une
tatroph.e musculaire, on
ta.He
remarque
uneoh<sit6
de
qu'on sous le nom dparadsigne observe xtfatitoe )ys)e (A'~</f~7~H;o/). i.e d.-vetoppement des automates ptnsique est trs tardif ies entants sont presque de prendre incapables te sein on est obiige le plus -cuvent de tes nourrir en leur versant te lait jusque dans t'isthme du La gos.er. aussi est en retard pubert le pius souvent ies femmes n. sont rgles de qu' t'age vingt ans, d'autres ne ie sont jamais Le p us grand nombre de ces malheureux .se trouvent dans i-impuis. sauce de marcher, parce qu-iis sont paralytiques, ou hmiplgiques, parce que te rachitisme a tordu leurs membres et tes a atro. pelviens ptues. Ceux qui peuvent se Hvrer Ala ont la dmarche progression incc,tame, ia chancelante d'entre plupart eux s'adossent au mur et s'avancent ainsi en prenant un point avec ie dos, pendant dappu. que tes
na.n, un tat
des
prmature
une
extrmits a celui
froides
et
bteuatrcs.
Hn un
mot
on
sembiabte
TATS
CONGENITAUX,
!M!!CH,LIT,
'DtOTfE.
''M
sur en glissant et se remptacent imperceptiblement pieds se soutevent ne se tf sul. Les membres le plus ordinairement ingaux, thoraciques, Ce que )umanire convutsive. ainsi dire meuvent que d'une pour le sens muscucM~c~~c~ m?/CM~<?, cht'ftfic (de Houtogne) :<) appelle )airt'!eur ~uticrs tt)tt'.ctes traction. f/obtusion foni-iis entre du toucher mains rend )apa!pation leurs les objets leur faire saurait inutite manuet. qui tantt de dire incomptete; d'tre susceptibles connaitre qu'ils ne aussi erasecar!a crass. te qui est dur de ce se livrer peuvent tcur s'excute en donnant avec tronc un d'ardes leur manque comme ont, chez ceux ainsi eux les mouvements sont dsordonns en de ttonnant; leur propre et irretes condes aveugles dire, perdu qui procdent la sensation
pour
de travail espce monotone batancement en <~vant. d'entre f!cauc<jup de tte; d'autres eux
impriment et tantt
se ruent encore
coups
entourage enfoncer
le mur
ne peuvent un peine, entendre dans leur lit, se remuant tpn! h)ottis et faisant leur ou qu'on sourd forsqu'on tes drange de teur position ornement Hs etair de coiere, ce grognement n'est <'ni< vc fa couverture; qu'un ils te resteraient une fois dcouverts. )))' cherchent pas a se recouvrir; insensibles soit par apathie, demeurent in(h uniment, soit parce qu'ils qui auY variations En un mot, de la temprature. tous les mouvements pnibh's, ces et invincibtecioue sont convulsifs, saccate
la douieur
ma!heureux sur une apathie constante d's; et [tuesomnoience );u<t<'ui) ou le lit dans lequel ils vgtent, apparente dire a t tat de cadavre vivant. fj<t x'cOc )cs rduit pour ainsi Facutts intellectuelles. Chez ath on symptme de vie psychique la nature absotumentce qui, ignorant traversent h'xistcuce sans se soucier ;t!t((!rd'eu\: toute teur spontanit apiacecdans 'ju tfne main (''h'angere ntt'ndc extrieur: son tt)')\cns
tim t.s, ses
d'idiots beaucoup ce sont des enfants que sont aucunement consiste teur bouche. est te monde de a a\a)er
on
ne
trouve de
deshrites
L'animai
pour
faire
specitiqu'* sembiaNes
ses dsirs;
comptete; ou t homme
tes cratures
insnous
affections,
sont donc partons )'n des caractres );tt)~<tge; p;u'!cr: jamais c'est--dire
sain. beaucoup p)us bas que (animt de tous tes cas graves, c'est {'absence du principaux ne font un effort tes idiots du ptus haut degr pour distinctif de Hdiotieau essentiel, que h' caractre p!acees 3~ dition. Paris, )872.
66t)
PATHOLOG:
SPCiALE.
c'est
sourds-muets.
qu'it
ne faut
l'absence
soit
de )a parote).
n'prouve pas et comme on ne peut penser des qu'avec penses il s'ensuit muet est intrieurement. que t'idiot toute ide abstraite
le sujet
(Griesinger). sont abolies; il existe tout est nutte. toutes les facults L'inteltigence seuiement aux besoin". au plus un peu de mmoire locale, applicable votonte habituels. Les automates sont des tres sans on n<' aucune trace d'initiative. Leur vocabulaire trouve pas chez eux la moindre ou stridents. Les imrauques de recevoir n'ont que la dut~c d'un pressions susceptibles ectai)'. H en est qui expriment leurs dsirs. s'ils en ont, par des signes ou par un tangage de ceux qui vivent seulement particulier, compris ce perfectionnement ne arrivs avec eux; tes automnales qui sont plus l'ont atteintque qui de toute et par habitude; aucune il n'y a chexeux par imitation teuraitfait manire Prives adoptercette de s'exprimer. facult intettectuette, de juger. incapables par consquent et raisonner, ils ne sauraient avoir conscience des dangers aussi, comme le dit consiste en quelques sont qu'ils cris ou moins
te) idiot que te moindre Ferrus, reste impassible en prsence d'un grand periL menaant effraye, peine si les automates reconnaissent les personnes qui les soien tous cas ils n'en gardent aucun souvenir leurs constamment; plus dvoues peuvent ta moindre est tre teinte successivement de en ces remplaces ce changement. sans Lu conscience
avoir qu'ils paraissent un moi, toute vie psychique Instincts et passions. facuttes ont n'ont
n'ont
l'instinct pas
ni
instinct
n)
ta
et ces existence:
sont des
avortes ture, si
ce sont
vous parents
la tendresse
mort
prmane publique
protgeait pas teur existence (squirot). Chez les uns l'apptit sexuet est compltement se tid'autres aboti vrent avec fureur l'onanisme, en public, sans le moindre sentiment de pudeur. A part le penchant l'onanisme des et le besoin d ingrer ne manifestent aliments, tes automates tent mme pas le besoin de nourriture, saurait tirer de leur torpeur; d'autres l'agitation, des grognements sourds, aucun dcsfr. et que manifestent des cris aigus if en est qui ne senla vue des aliments ne par de ou des rires stridents. teur voracit
~BC!LUT, att'ectif haine ce ou qui moins se ne aussi passe parfait Ceux sans les arriver choses les car
!DK)T:E. saurait les trouver automates autour des qui qu'on d'eux, fonctions peuvent puisse Ils en sa
667 place, sont-ils et de marcher conclnre et sont n'emaussi sont leur di-
tout plus de
respiration de tout
circulation. trouvent,
qu'ils ils
prennent pour
catmcs
irriter,
toutes
sensations
fugaces. Catherine M. est tes de ge mesures treize suivantes 48 occipito-frontat. bi-pariiat. bi-temporat. occipito-mentounier. cheveux bien p<-t< implantes. dvctoppes, t'occipita) en avant, les une est os sont Le droits, front tes bosses est assez et un raides est bas, et assez troit ~2 44f K' 2t fournis. et le sont La fuyant Les les centimtres 0 mittim~tr. 4 0 X 0 oreilles bosses sont petites et sont que la ans et demi elle a une taille de naine.
coronales plus
paritales convexe.
est ovode,
allonge;
gauche. peu de droite fait fortement le menton du nez font peu de entre saillie, les
arrondi, cxi<ttbotche
propres distance de
3 centimtres sont
tooguc tranchants
ruption
court et Le cou un)' odeur rance toute particulire. ~n' ttse et exhat'!a coionne vertdanicre en avant; est rtrci, trtte thorax tapais; aptati adroite et agauehe; est oblique droite. Le bassin t));th- est fortement dvie de la crte i! itiaquc postrieure f que 9 centimtres atfopbif, et ne mesu) le ventre ne sont antrinurc. Les seins !.L ''te que rudimentaires, itiaq'te et te radius en sont les muscles cs~ cnotmc. t.es tuas sont atrophis; longs, en amincis en certains renfls endroits, tf rnb)h) sont bossels, tordus, d.mtres. Les nr p:uaisset)t d' t.'ut s muscles doigts,ton~seteffits,ne tenir au corpsque prsentent ta continuit cuisses pas de nodosits.Les de ia peau et l'implantation est tte des fmurs manque,la sont bossets contourns, au tiers trs amincis et de est et nou
par
j" inf petccptibtc tctt: ttcrs ini'cricur, tt .<u trs de" muscles na; les
paisse contourni
djets
remarque
contractures
S68 aux
PATHOLOGIE
SPCIALE.
ni'aux orteils. La malade lche constamment, sa fvre doigts suprieure ou suce )'un de ses doigts; elle est toute la journe assise sur ses la jambes manire des taiUeurs. Les sens ne manquent La vue parait pas absolument. assez se contractent une lumire vive etsubite;outn tendue, !espupiUes n'est La peau et les muqueuses n'offrent ni anesthsie ni anatgsie; pas dure. !a pince lorsqu'on mets trop chauds. mme lui ne de t'odorat du vin, boire offre ou qu'on Le got ainsi elle dans la pique, f'idiote se met pleurer; n'est totalement aboli, pas non plus elle se montre trs friande des sucreries, des elle refuse est les de il en
se recule
le verre sous ses qu'on porte un verre, elle lape lorsqu'on boire veut la faire ainsi. s'excutent et ne trs bien. Elle mange avec voracit mais elle les retourne nanmoins fois dans plusieurs On est elle oblig porte mais de la nourrir, parce et!e-mme mal; par qu'il lui est a ta bouche
avaler. de cuiller;
de se servir
le pain et les sucreries lui donne un morceau n'est qu'en raisins ttonnant
ainsi,lorsqu'on le milieu, et ce elle avale mord dans la grappe A la vue des une sorte de de sa conde soit Elle mais dans
un des bouts; par entamer des sans les grainer, elle et si on n'y fait attention les grains. Elle mange ainsi dire toute la journe. aprs pour aliments ou des sucreries ette sur son sige et pousse s'agite clameur voitise. mmoire, parvenu et prolonge, rauque Elle laisse tout aUer et lui son faire educabiHte retirer en sous tendant cite. Elle les n'est mains pas assez vers
dnue
reconnaUrc tasa'ur du paratt elle ne lui tmoigne aucune tout, et mne, ne perce si grave. assise d'autre dans dsir laquelle tat dj sent
jusqu' de
de manger. un L'pitepsie complique Les accs sont rapprochs; il y adesjouM ou ils se produiou cinq fob. La malade ne jette aucun sont quatre cri; les bras en pronation les tourns en haut, et une ports force, yeux tremhiement convulsif do dix minutes secoue, pendant l'espace informe et rachitique L'idiotie arrt de peut cette 6tre malheureuse. produite est d~ h des par des causes causes dege-
la masse
net'atives a. d'abord mes loi. idiots Toutes chez coo)isn)e, importance, (1) Voir les d'une On
souvent,
CaM.<ex ce
dgnrescence. que ou
d'ailleurs ou causes de
a)ienes(i). peuvent donc epHepsfc, On a attribue tre rencontres hystrie, aussi atune
consanguins.
~M/~Mt7/M
TATS
CONGNITAUX,
IMBCtLUT,
IOIOTIE.
669
b. Cr<M~
accidentelles.
Ce sont
des
maladies
lences exerces surl'enfantpendantl'accouchement, la grossesse te ventre de la femme pendant encore tt~f du brales L'arrt dans dans nouveau-n certaines localits de par des serre-tte, les maladies infectieuses,
des
vio-
l'enfance, dfinitif du
la fivre
assez frquemment la premire pendant Pronostic. mence ment doivent avec des tre la
enfance, mningites, Marche. Terminaison. vie ou dans tout cet le cours intellectuelles
mninges,
facults pendant
eux, une organisation donc On ne conoit parviennent trente ans. remarquables Mnrel, pas
ou arrte imparfaite de changer la possibilit pas il est rare qu'ils un ge avanc; l'idiotie endmique
on a vu des exemples
aprsavoir
de l'appareil circulatoire, et aprs avoir parl de l'insuffisance ainsi s'exprime Les relations et celles de la intimes membrane qui
lsions pathologiquesdes au dfaut d'innervation, du systme fonctionnelle cutan, entre les fonctions de la peau
existent
point .jusqu' un certain n'est pas dans cette circonstance si frquente chez ment, et te dfaut difficiles du thorax, sur le le
intestinale, si communes
cause d'une atFection que g!t l'unique Ils mangent les idiots et les imbciles. gloutonnede leurs sens ne les rend pas de perfectionnement des de aliments. sont La des mauvaise causes conformation essentielles qui la parole,
choix
dfaut
Ces circonstances des poumons. au libre s'opposent dveloppement ne sont pas les seules d'tre et ce que nous avons dignes apprcies; et des idiots dit jusqu' des fonctions des prsent physiologiques habitudes et de leurs instincts de leurs mauvaises imbciles, dpravs, de la phthisie nous instruit a propos de la frquence pulmonaire qui, coucurremment au niat'asme avanc. La brivet notre t'u d' de la vie chez ces individus des ce fait se rattache attention; trouvon"- en tudiant b's tre~ organiss leur h' ~ait. avec le t-on plus que ou moins de l.u \ain objecto'a taccomptissemcnt un sommeil vgtative, incomplets tois gnrtes longvit mrite de fixer que nous reest en rapport, intellectuel. des avec cachectique, les affections et ces malades amen diarrhiques, existence un ge termine leur peu
ia vie purement
pnibles,
soustraction
tant d'tres l'esprit qui consume intf))igents, sont des conditions d'une existence nous ne pouvons plus longue; cette ce qui )es imbecites. adopter explication b's pour regarde idiots et tes Ct'etins. EHe est tout au ptus admissible pour les simptfs en effet, des exemptes asscy. d'esprit dn qui ofYrent, remarquabtes longvit (i). le comprend, dit le docteur difficile dedonncr Griesingcr, un aperu de ta marche d'auections crbrales aussi gnral varies l'idiotie dans ses diverses que le sont celles qu'ofl're formes. H peut arriver que ta cause qui produit t'arret de dveloppement dos !a agisse et donne Heu l'impossibilit naissance, a parter, A une d'apprendre faibiesse native des factifts a un tat menta)es, etc.. et par suite sa source quoique ayant ne survenir t'exercicc peut tard, que plus pres normat des facutts, et apparaitre ators a l'tat ou se devc. aigu, tcntement et a t'etat en ce cas, il y a arrt b'ppcr de chronique; les iacuites lit parotes'oubtic, devetoppcment psychique; rtrogradent, et la pauvret 'nteUcctuc'!e sur la face son cachet d'hbtude. imprime c<h'cbra)e, A des attaques sujets aigu~ d'irritation et accompagnes d'un tat graves on remarque congestif; chacune de ces attaques, qu'aprs t'apathic et la torpeur deviennent et ptus persistantes. plus marques La coexistence de t'epitepsie exerce dans tous les cas una inuuencc fi'icheuse sur les manifestations La nature de la tesion psychiques. chez les idiots, cerebrate, est le p)us souvent te))e qu'e)te devient patctie-meme une cause de mort c'est ce qui arrive dans par exempte h's degrs etcvos et peut-tre aussi cerd'hydrocphalie d'atrophie brate. Ou bien encore cette tesiou des auections ccrcbratcs provoque hydrocephates, cerebrate plus surtout, ou moins intercurrentes etc. que: mningite, epanchemcnts aigus, Abstraction faite des testons d'idiots net) ccrebratcs, beaucoup meureut dans le premier pas moins ge de la vie. soit que tes i))thtences dltres aient sur eux que sur tes enfants ptus d'empire soit qu'its sains, moins de rsistance opposent & !a matadie. H doue rare que les idiots atteignent un ge avance. Anatomie Kous tudierons te pathologique. successivement
crnne et ta face, t'eucephate, le thorax, te bassin et tes membres.
activit
H est,
on
bien
l'affection
Les
enfants
sont
teUes
(/ ont
<'<)/<rM<;<i')M, gencratement
cas, its sont
idiots et
te
f/x trop
c~<')f. grande
nem'-
macrocephatie'
dernier ptus hydrocphales;
MM~
t. t, p. j$.
IMBCILLIT,
tOtOTIE.
6'7<
extraordinaire chez eux sans volume peut exister alors on observe est exagre, ce volume souvent de et une sorte et paritales, des bosses frontales un'' saillie exagre un il en rsulte orbitaires, des os du nez et des votes re~utemcnt ne se fait que lenVoir hg. ~1;. L'ossification caractristique aspect tard ou pas du tout, ne se ferment les fontanelles que trs tement, et ces derniers, amincis, les os persiste, presque qui spare t'espace mais ce du parchemin, la Hexihitit acqurir peuvent t[;))~par<-nts, cas est est rare. dentier sans que pour des idiots A tte norme, cote, on rencontre )) un autre eeia du volume en ce cas, l'exagration peut il y ait hydrocphalie; d'os surabondante ou l'interposition temr a une ostose trop active, dont vices de conformation, autres w.<; miens, on bien enfin a diffrents Les de cet expos dans le cours la cause (t). nuns mentionnerons de tes multiplier moins sur le vivant, dit!, rentes mensurations Finhtu, ne sauraient donner ne peuvent p)ns qu'elles trs une capacit peu! avoir de ses os; ~r.tce a t'paisseur la configuration sa capacit dterminer exacte du un crne crne, pas volumineux
un cerveau et renfermer exigu, petite on ne saurait en outre, parvenir jamais les et de toutes de tous les renflements tenir exactement compte Parfois les ttes des idiots. le plus souvent que prsentent dpressions immdiaet les lames, ne renferment tes ns du crne pas de diplo, d'autres une paroi burne; forment et paissies, tement juxtaposes les tables et tient est hypertrophie t\H-, (a substance diploque fortement le frontal, Parfois cartes. encore, osseuses largement et parait une apparence donne & l'idiot d'intelligence (ievetopp, mais la ncropsie du crne; ta capacit prouve que ce ttu~mentcr des sinus la dilatation du qu' n'est grande trop de\t't')ppcmf'nt mais alors nanmoins les sinus Le plus souvent manquent, frontaux. tes "s hans o phalie, ~ppcqnc sunL vite traces sont la d'une paisseur remarquable. la macroplus frquente que beaucoup microcphalic. ne se dveles os sont peu carts, parce que le cerveau de bonne les sutures, heure. faiblement; qui se runissent des ou elles ne laissent en avant, surtout etfaccs. que non plus d'os jamais et particulirement la runion d'un accroissement souvent ligne trop la trace se runissent wormiens chez des les
on ne trouve peine sensibles; comme danslamacrocphalic, interposs, l'homme le cerveau que chez teUement dcete dou est
hydrocphales. Htt gnral,chey. est tardive et tandis contimt; d une manire existence n'est
d'intelligence,
tlexueuse.
les enfants
-)
PAT[!0!.0(.t'
SPECIALE.
i'homme
Fossiiication des fontanelles, surtout ceie de )n inteUigcnt, fonanctic suit un~ 6vo!ut<on ant.ricitrc, !<;nte et gradueHe, tandis que chcx les idiots, les fentaneUcs ou se ferment trs vite, excepte chex h's ou m(''me n'existnnt hydrocephatcs. pas. HaiHarge:' mre cette formes, a eu l'occasion femme avait autres d'observer des idiots eu cinq enfants, au contraire atteints provenant les deux premiers de microcephaHe. de ta me~c bien conOr eUr;
[es trois
i''ig.:n.Hydt'oct'ph.'ttx'.at'r~t
de
d'h'etoppcu~cnt.
Cette
)n.'t).'i(;
n'est
pa!)~'
idi(~t'.))!ais)i))t'')('b)if'.E!Jc;td<'sidt'e-!f't))tfust'sdepe)'St't'))ti!))!t')')))t?!<f)~< ha!tn('innt!0))Sttet'om)'<'tdet;tVtte.(Concctio)tdn!.)'M't)nt.'))r<)
ariirmait
que
tes
trois
tnicrocephates
taient
nus
avec
te
crne
dur.
qu'i)sn'<)ttraient
observe ))('pui.s donttafucrp, smtors ta tft.e H a qui
pas,
de
connnc'h's
tous h's
deux
enfants idiot
pr<'mif'rs,)'(.'sp:tC('!nou')))\H)
nouve:).u-n<s ;<n-. i)icncot)for)nt's.!
~umtaotrc avait en
quatre
qu'eite
avait
nourris,
aussi
que
l'idiot
~tait
crne tt'un
trs
tes
petites,
'a~randeeireonferenceestpei)t('de35eentitnetres.Exan)ineaup~'h)t (f) f<)t'f/ HaUt.'u'MC)'. !K.)')f;. </M~<o;t/))'~('o<<' t. p.!).')') ~ f't.)');<. rr<t'~<' ~)!C)~c<)~/<<.(~~. t. )).)M.'t< "tf<).'i//c.')'~f~/)'~)'.4'. ~< /M f/e /\t<
TATS
CONCN!TAUX,
~MBC~LL~T,
IDIOTIE.
(~33
\ne de l'ossification, est lambdode suture d.' p);tt ce mme V~rs le (}uart rcunit encore dans
particularit soude dj compltement de son tendue une partie par une barre nsseuse os en un seul. occupe soude sa paritaux par dans trace
il offre
cette
que la remarquable et remen dedans, saiiante. une crte trs paisse est visible, de parler.
transvcrsate
ne semblent,
:))<. ((ju.'ttf < .m~nita~. Mict'ocp!):t!te. Cette tn.'itadc, A~ce df soixante <-t un de fureur ~ts. p)onocp<tnct<tues pitrote", elle mnng'' scufe, est propre; ttcc' )sst~fn")nt')tt!t.C'<Hccti')tt'tuD'Cyr<j ta pre)a suture m~dio-frontate. qm disparait ~unn scut os. Quant cHe sembtc enac~ depuis dj mi' te, mais a un a~c ptus avance. ni en dehors; ni en dedans On n'en voit plus aucune trace, )~'i.:t.uips. & ta partie assez sainante une crte eburnce )h est rctnptacec par mais est la seute qui persiste intacte, La suture tambd'Mdc !nt. rit-ure. sans la suture Hneaire, t'~t comme frontal', apparence presque d p!t~ w'trmicns. ici tarde cite a vu un et it est Heu. et Cruvcithi'T, qui ont rencootr des chez cas un pn'babte que !a soudure n'aurait pas non a avoir
Vrotik fait
scmbiahte
d'')ssi<ication
prematurp
!t\~)SKT.M/ff/M)W~/<.
6~ =
PATHOLOGIE
SPC!ALE.
de microcphale g sutures taient dj soudes. Le cas observe parCruveithier etTet ceux d'un de enfant de dix-huit
idiot
sept
ans,
et
dans
le
crne
duquel
t~'s
la vote, taient et sans sutures. onrait dj souds L'occiput au niveau de sa protubrance et de la ligne demi-circulaire externe, une crte transversale trs a la suprieure, prominente, analogue Le diamtre crte des animaux. vertical du crne n'tait que occipitale d'un pouce. Cet enfant n'avait d'ailleurs la conformation diffrentes troit, de sucre, un front mesures donn du aucun crne donnent signe n'est d'intc)))gence. Chez. ment Chez plus
les simples d'esprit, pas dfectueuse. les imbciles~, on trouve tte idiots les un
gnr:))~-
du crne !ai-"<' dits, proprement dsirer; le front est bas, troit et fuyant; le crne est r< beaucoup treint en d'autres; en certaines diftrent' H existe rgions, dvelopp est ou anormalement ou tout a f:ut obtiquits; l'occiput dvelopp la tte aplati; se rencontrent exceptions. Bethomme fie. la Sguin tte qui est trop un dit grosse, degr n'y Toutes trop petite. lev chez les automates, ou ces dfectuosits sauf de a t'ar<"i t'idh" 'n.'
en pain
qu'il
(2j pense
dans leur cxpressi"n comportent 'ia plus caractrise; or ces formes sont i" l'excs de dvetoppcment tatra! et suprieur; 2 {'extrme antrieur, saillie et p)~. par hauteur de l'arcade sur des crnes, shh' d'un beau tongement temporale les dpressions et temprtes a un frontales d'aiHeurs jointes renncment de la base des paritaux mastode du teu.prs f'apophyse 4 les dpressions des bosses du crne porai postrieures correspondant d'une cts Nous aux au cervelet; hase large dirons Leur circulaires dpressions et arrondie; O" les ingalits osseuse. Esquirol qu'il crne en on're, n'y a pas 5 les et coniques, choquantes a partir des deux
particulire y a telles
formes
de la bote idiots.
avec
de forme
des vices gnral, et sa forme et son volume autant plus ou moins prononcs, prsentent de varits et la forme du crne des hommes que le volume compter. Nous extrayons d'un travail de Parchappe les passages suivants La la tte n'est concidence est gure une des de l'idiotie de contester avec d'observation que cette une conformation les mieux dfectuosit dfectueuse dmontres, n'innuence et <)'' il )" )('t vrits
prop)' de conformation
de crne
possible
7''w<ef/'<iM<o~;<' ~;</to/of/t~M<<('')'<t~. (t; Cruvenhier. t'aria, t~fi.t. H[,p. *') St~uio. V'fn'~MO~ )?){~Y;/;{/f/t't'n<' f~ <t<f'/f0t) f/M ;'(/f~<.f. P.u'is. t"~t.
TATS
CONGNITAUX,
IMBCILLIT,
IDIOTIE.
6755
sensib!ement ce que la tte ne soit, en gnrt, intelchez les idiots de naissance que chez les individus plus petite Suivant normalement Mecket, qui cite Greding. dvetoppc. ji~t'nce surtout a l'aplatissetient de ta tte chez les idiots le rapetissement vu]ume, de manire et~ a son rtrcissement sa partie antrieure, de sept ans la tte a une tte d'enfant Vt rsa!. Pinel a compar suivantes il a trouv les mesures idiote de onze ans mextdu crne dans
ChMJcnfant: L~n~fucur Lnr~eur. tt.'mtpur. de ta tf'tc. )80u)H!in)'trca. !) )(.') Cho'!i<iiote: tMiniHitntrei!. '? t30
transd'une
entre ta petitesse le rapport constat d'une intelIl 'admet (!)' )a tte et t'ctat d'idiotisme. pas la possibilit de la tte au-dessous d'une avec un volume concidant gcnce ordinaire it y a idiotie. de volume tnuite dtermine. Au-dessous de cette limite un phnode la tte comme )\s([uire't ne regarde pas le rapetissement finit a formul en loi absolue mctu' constant est dans tantt t'idiotie. et pais. Suivant Chez !ui, les les imbciles ta tte, ont souvent u)) crne conforme, < f'ti.s<'s par volumineux idiots, mal toujours Les opinions sont toat ttes si on fait des les
tantt trop trop petite, grosse. sur Ftt de la tte chez les idiots si on
d'Esquirol. trs considrab!es d'hommes ttes trs ordinaires, de femmes, grandes pour
encore
du crne au-dessus le dveloppement tica). qui expriment < t pour la courbe antrieure dans le plan horizontal, qui
()< \c!<tpentent de la partie antrieure. De ce rsultat
incontestahie
n'
faudrait l'a
r~nxne
it y a, individus, ou t'imbcittitc entre limite Une tette la tte. les les mesures prises sur la !a
nu~'nnc
il en rsulte que d'idiotes; de ia tte est reprsente de la circonfrence et par ~i')t pour les autres les premiers,
donne
"!i h' voit, plus troit que chiffres les qui reprsentent nn'tres mumatc, de 90 ttes d'hommes chcx te votume
des idiots est, comme est de S2. Le crne des la somme En faisant celui des imbciles. diuereutes est courbes de et tes femmes par etr., diffrents inteUigence i< et chez )" mmoire.
43*
Jta!a
et de 10 ttes
l'homme /'M/c.
reprsent ~a ~M'M~,
ti t'nrctt~p[)c, H.i'
Hec/t~'c/t~~M''
Paris.
676
PATHOLOGIE
SPCIALE.
femme
fi ttes le votume sur est i55t,2; d'imbciles, par moyen il est de 1440. On voit, par ces chiffres, de 1484; sur 3 ttes d'idiots, du voinrne ttes sensibtemcnt. norma). que les dernires s'teignent, les diffrences Pour de votume sont considrables. l'idiotie, partout trs troites. Les ttes d'idiots sont la fois petites, et surtout courtes, En gnral, selon Parchappe, cher l'homme comme idiot, Tntn) ~cn~t'.it. I)iz~ax~itre Dmtnf'tj'enntt'i'o-postt't'iem' orafe'ro-postrieur. Dmuit'tretatt'r! la tte chez l'homme sain est la t''tc
9. . tO.
le sommet du crne est surbaissa; gnralement est tendu; les paritaux sont aplatis vers fronto-occipital ce qui rend le front de quelques idiots temporale, presque que,
dit
de l'occipital, celui du coronal, des pointu; l'aplatissement )'inga!ite deux portions droite et gauche de la cavit sont les phenocrnienne mnes les plus constantsetlesptus d'attention. Le mme auteur dignes dans le tableau tes moyennes rsultant de mesures suivant, donne, sur des femmes bien portantes et sur le pltre la mou!e, prises aprs mort, de 36 femmes alines, Les mesures des trois idiotes, t prises sur le crne
Circonfrence. Femmes A)ienees. tmbccites. idiotes. idiotesmicrocpphates. iU'et~t Min. 0,5M'e O.MO~/at 0,5i3"j7 0,M6* 0,383'
11,
tire de ce tableau les conclusions suivantes Esquirol i" La circonfrence de la tte, de mesure chez des femmes jouissant la raison, sur des femmes Imbciles et idiotes, diminue dans alines, de la femme une proportion ordinaire l'idiote gale presque prive mme d'instinct. de la femme courbe ne varie de 6 millimtres diminue fronto-occipitale singulirement saine la femme tandis aline, d'esprit que cette l'imbcile, et qu'elle ne perd que point de l'aline celle-ci & l'idiote. 3 Le diamtre li la femme l'idiote, tandis fronto-occipital et ne diminue aline, que la diffrence ne varie ~ La courbe
ordinaire point de la femme de G millimtres de l'aline si on passe chez au la dernier fomnx' d'une
plus
et l'idiote,
!a femme
ordinaire.
TATS
CONGNITAUX,
IMBCILLIT,
IDIOTIE.
677
de
ces
que
quatre le volume
mesures
exprimt
le dimile crne
de cet organe,
que la capacit intellectuelle, crne serait du de cette l'expression capacit. ) u))et (i) a trouv, comme des mensurations du moyenne tes mesures cht'7- les idiots, suivantes Circonfrence occipito-frontutc. Courbe suprieure occipito-frontaJe. Diamt''t)'c ant~ro-postcrieur. Cnurhc suprieure interauricutairc. Dicuntre bitatera). !)u grand nombre conciut qu' l'gard de mesures de 50 centimtres. 28 H 28 )t
mme
a prises, l'auteur ou acquise, les sauf des cas dont suivantes parti-
moyennes cphalomtriques culiers o la mensuration fjmier et dcrit semble (2) a trouve une imbcitcs, ainsi uns onlle
exception. dans 38 malades du sexe fminin, ou plusieurs des dformations dprim, ait cd
i3 idiots qu'il
t" Les
front
agissant os f'st-ette
comme en arrire. Il fuyant, djet l'action d'une force permanente et de haut en bas. Aussi la convexit de cet que dans normal, est situe plus l'tat en mme en arrire antplane partie de avec la a de
temps que la suture que de coutume. Chez rieure d'autres, et un peu du crne. de
paritaux
le crne en dehors
remplac la ca)otte
la convexit
quelquefois
de cet
plus mme une surface plane qui a t<'fnp!ac mais bien une vritable normale, dpression sur les parties tatraies du crne. transversale, qui se prolonge parfois 4" Quelquefois cette extrmement dpression transversale, prononce* se protongcait sur les c''tts et en arrire, du pavillon au-dessus plus la convexit de l'oreille formait ments et au-dessous un sillon comme protubrance occipitate circulaire le crne qui divisait de la externe; en deux elle seg-
de sphre, la faon d'une calebasse. Outre ces dformations. Lunier a rencontr chez une imbcile une i-aiHic du bord antrieur des paritaux du par suite de la dpression ff'tn(a). Chcx une autre, il y avait saillie du bord postrieur du fronFoHet, ~n?ta/<~ mpd)<'o-t. Ht, )857. Lunier, ~cc/to-f/tM ~' ~H<(~ d<b<'ma<<on~ du o-dne (,<~n. mM/tc'o-e/< t. !V, tHj~ et ~tot. de m~<'t)e de Jaccoud, art. CttANE.
PATHOLOGIE SPCIALE. des paritaux. du cot droit. un dfaut, ce dfaut de l'un Chex de d'autres, il n'a entre consiste et plus idiote et chc/. les trouva deux
la dpression
que
ont prsente entin, D'autres, etes du crne. Il ajoute que dans la prominence toujours encore de l'une des moitis avoir la chez rnumration les idiots Schnept'(l),aprs il avait constat celui-ci, auteurs A la donne signalent donn
symtrie
presque souvent
dformation
de certaines
du crne existe le plus dans )a rgion souvent, priphrie un aplatissement De la direction moins "ccipita)e, prononc. oblique de l'occipital rsulte un rtrcissement du trou occipital, sur le diamtre sont ta plus exister mands Stahl duquel saillantes plus normal; culminante presque s'explique et plus elles du longuement loignes de (2). Les bosses paritatcs la suture lambdode que la portion parait alled'elles, les auteurs cette
danst'tat
constamment
appellent ('M~t'c~n~'c~/t'Mc. au niveau de l'angle et suprieur postrieur le plus souvent sur le frontal et sur porte osseuse aussi de la face, d'aprs les recherches des si os du de t'asymtrie. ta structure Quant
dpression L'asymti'ie
paritat.
propre
temps
est particulirement i'occipita!, a trouv les sutures et sans aucun Schnepf parfaites, en exister !e plus souvent, surtout quoiqu'il paraisse ia description lambdode, Staht donne d'aprs que
idiots,
dans le diplo son absence peu prs de remarque. digne os dans du wormien. ta suture crne dct
en partant des dimensions du crne, dit que Llut a mecrnes d'individus ou imbciles diffrents idiots degrs: il a trouv de la mesure de ces infirmes tait infque la moyenne absolument rieure, dans l'tat normal. Chose pariant, la moyenne Foville, sur cent remarquable, a lieu dans la plus grande diminution chez les imbcHeset les idiots la moiti de la circonfrence du crne. La postrieure moiti frontale de cette mme circonfrence se rapproche davantage des proportions de i'tat normal. Une faudrait de ce pas conclure fait du cerveau La raison qui de la
des parties que c'est le dvetoppement occipitales influe le plus sur te dveloppement de l'intelligence. dinerence observe par Llut est tout autre. ()) Schnepf, M~<co-t. t. V, )8M. A'cMf De tdto/fat ~x/e~ft'M, (2) Stah), BftMyftMrP/Mno~tA.
t8i8.
!DtOTtE.
679 9
combine avec les os de de la base du crne, antrieure La partie variable de la boite crnienne, la moins par cela ta face, est la partie les fois que la avec la face. Toutes est combine (pt'ette nr~'isment seront les cavits les fosses orbitaires, nasales, mchoire suprieure, de la base antrieure i! est invitahje bien dveloppes, que la moiti et c'est cette un dveloppement on'rira normal; du crne galement le moins de la circonfrence du crne moiti antrieure qui change !cs imbciles. au fautivement chf/. phs parties teves le plus le plus est celle qui obit change les dans ses parties c'est--dire la vote, cerveau, ces dernires et ce sont aussi et les plus postrieures; le cas de grand le plus dans se renflent dveloppement Cette qui ne saurait explication se trouve du crne it ajoute des sutures; tre ramenes a une
qui de l'encphale (i). gnrt it dit que cette combat cette opinion Virchow tous les cas, et que le dveloppement s'appliquer de t'tat la dpendance particuiierementsous
du- crne diuormits peuvent (;u'' les plus fortes Le mme des sutures. cansc constante, p~M~M~c qui est l'ossification de la manire crniennes les diffrentes dinormits auteur ctasse t'ui\antc )"~<o<M/tes!'mp~ettc et ks mafroc~~a~s, ~i~ comprend C~'os~Ap/e, les ~y~'oc~Aa~ t~a~M'A'e~~a/onpx est due
A'MHnoccpA~~ 2' ~t<'?-o'<a~e simple, ~we~o~/e, cette forme <c~s ~oM~Mes, /.<M~t~/e :{' /~o/<f /ioe<'p//t< de la rgion soit des une runion sutures, prmature infrieures. latrales soit des rgions moyenne, L ossification ~~te suture simple, suprieure le qui est moyenne rsultat donne de la lieu runion a
suprieure
A la <Fo~cAoc< de la
prmature
.S'/)A~M'?<Aa/?.t, A<?< ~) A la tte cuH~t/mc, sngittate; avec dvede la suture sagittale, prmature qui est due il la runion fontanette. de la rgion de ta grande toppcment compensateur tatrates infrieures des rgions L'ossification produit: prmature elles sont le rsuttat Les << ~~o(f<<, ~c/tm~~f~/e, /.<oc~M/<f < des sutures fronto-sphnodates 6) Les prmature elles sont produites f'~p! en /Hp A'MOCf/~a/< <<<' selle, .Sa<<i~f', soit des sutures, soit sphno-paritates, prmature pat hA runion ta runion tcntporo-paritates; 't /~f)"A<A/', n nnion prmature, soit de celle des de la elle est le rsultat ~<es courtes, A'7')/ du crne. de la rgion postrieure soit des sutures soit de et latrales, antrieure rgions suprieure, produit est le a) Les y<-osse.< rsultat de ta runion
la rgion infrieure et moyenne. L'ossiticatiou postrieure prmature forme cette /~<<< /~<7.M/)/< )t) t'ovUte {"r, Tr<t<<<* f/M.!ys<. n~'t'.
c<t'o-~<t'na~.
PA/MOLUGt
SPCALE.
prmature
de <)?< pn
!a
suture
lambdode
de
chaque
ct
~o<M<uM ~fn'n de sM~'c, ~)~s-o'/<?;' Zuc~o-~M~e sont dues la runion des sutures prmature les paritaux qui unissent l'occipital et aux temporaux, avec dveloppement de compensateur la rgion de la fontanelle antrieure. des prmature rgions suprieure, antrieure et latrales donne lieu a) Aux <e~ p/a~, F/ac/o~ 7~a~/c~<t~cette forme est due la runion du coronal prmature avec les paritaux /.) Aux ~s p-o~es, /~M</A'~e, cette forme y~c/focf/)Aa/<'s est te rsultat de la runion du coronal prmature et des partielle a paritaux de la suture ta rgion moyenne de chaque fronto-paritate ct; c) Aux ttes obliques, elles sont dues .S'e/<M/o;)/'<?, ~/o~oc~a~ ta runion du coronal prmature et du parital, soit d'un ct soit de l'autre. L'ossification prmature lieu la ~<ta/!e mature Telles chow. des elles du de la rgion infrieure simple, qui e~t le rsultat et de l'apophyse basitaire. difformits causes aux encore diffrentes crniennes qu'une dviations et moyenne donne de la runion prsignales par Virrunion prmature L'ossification
~) Les elles
<~M
du crne parmi il signale surtout surabondante des os M.o~M:< l'M~M H entend par l, non la formation de ces os en cas de sutures carcela a lieu chez les tes, comme mais une ossification hydrocphales, due un superflu prmature, et s'irradiant d'organisation, de points insolites. Le but de cette interposition n'est pas, comme dans l'hydrode cephahe, remplir les bords l'espace qui spare des suturesle rsultat fournit qu'elle est plutt en mme coarctant, temps qu'ette donne lieu Il t'cartement des os normaux elle les dplace, et produit t ainsi des d~ormits, particulirement la rgion Il peut occipitale, en rsulter une dotichocphatie particulire d'une par suite prominence de exagre d'autres l'occiput; fois elle produit une obliquit du cr&nc telle, la que forme croix, par l'intersection de la suture avec la suture ironto-par.tate est compttement sagittale, dplace et que la suture sagittale dans son interrompue se trouve parcours divise en deux portions qui ne sont plus contigucs (t) Gosse (de Genve) d abord en (2;. pose crne est dpr.ucipe quun forme tant lorsque, de sa mchoire priv infrieure et ptac sur un plan sur lequel hor.xontat, les dents portent incisives et les apophyses la mastodes, abaisse du point ligne d'intersection de ia suture et de la suture mdiane transverse du coronal ne correspond au conduit pas auditif externe. Partant de l, il ramne toutes les d(<}Virchow, ~M. ~<A/MMf//K~ ))}5C ~M du C~. (~.
sutures
!MBC!LUT,
DMT!E.
68i
2" tte 1 tte cuniforme: principaux groupes 3" tte irrgulirement et dilate; comprime symtrique allonge; 6* tte aplatie sur le front; tte trilobe; 4" tte quadrangulaire; 8" tte mongole; 9" tte ou saillie du nez; 7" tte avec dpression prognathe; et !c front; 15" tte 10" tte i2 aplatie sur ttesphrique; les cts; 13" tte ii tte annulaire; sur le cot aplatie i4 tte bilobe;
dprime
Griesinger (i) rsumer bornerons une pnurie ment sur constitutionnelle, des bords matoire re de sement ces dernires.
conique tronque. nous suivantes, que nous tout particuliredifformits reposent dont la cause maladif est un tat parfois et inflam-
mais des
la runion runion,
prmatuun rtrcis-
se forme, en mme temps se trouve anantie. de )a suture cissement des crne osseux peuvent sutures de la de la base. ne sont dues s'irradier vote Dans un au arrte certain
que l'ossification Les consquences une ainsi loin; en mme nombre temps de cas,
maner qui devait rtrd'un pareil runion prmature dveloppement les diQormits le du
dans beaucoup d'aumais qu' ce rtrcissement, en mme des dveloppements tres cas il se forme compensatemps de volume vers le cerveau augmenter teurs dus la tendance qu'a de la 11 rsulte de l que la capacit les moins rsistants. les points mais les difformits n'est que peu ou point cavit crnienne diminue, sans sont plus grandes dvelopque s'il n'y avait que rtrcissement compensateur. pement difformits Ces diffrentes quelques tre ramenes types peuvent de toutes ou d'un grand s'il y a runion ainsi, prmature principaux et rgude sutures, il en rsultera une microcphatie nombre simple si la suture est en mme nere. surtout temps runie; sphno-basi!aire la suture ses proportions. la tte gardera alors toutes Si. au contraire, -iph.no-basilaire une ossification anormate, ))cs cr&nes runion n'prouve prmature, et donnera lieu un trop troits pas en mme temps du crne la base sutures que les autres une dilatation subira des Aztques. surtout de la
particuliercelui proviennent
ta rgion frontale de la suture sagittale lorsque prmature de la suture sphnoouY)' t e rtrcissement, il y a eu runion prmature la suture frontaft' de chaque ct. des deux cts, occipitoLorsque, se est prmaturment ossifie, l'espace qui loge le cervelet tt'mporate trouve lieu ~rand rgion considrablement le sens de ta rgion occipitale. Path. efcr~yc/t. A't'<!n<[A. 11 Auf)., p. 368. frontale, rtrci; longitudinal suivant en pareil cas les compensations un dveloppement et donnent voussure en forme de capsule ont plus la
ou une
t) <jhe!!tnger,
~82
PATHOLOGIE
SPCIALE.
sont. surtout le rsuttat de l'ossification trop courtes prdes deux branches de la suture cette di fl'ol'm itt) tamhdode; au plus haut degr, est caractrise totate do par l'absence
ce qui lui a fait donner occipitale, le nom de masque. Les ttes un dveloppement trop courtes de la rgion prsentent compensateur de la grande ce qui donne lieu aux ttes fontaneHc, ou en pointues pain de sucre. L'ossification des sutures dans prmature une fronto-paritales, certaine tendue, bas et peu vote; ttes trop basses doivent tion anormale a la synarthrose des ailes du sphnode et )a runion des sutures prmature temporo-paritatcs frontales. Les ttes des sutures asymtriques, prmatures par suite et obliquement obliques d'un seul ct du crne. de l'ossification engendre d'autres un raccourcissement antrieur leur avec et un crne conformale frontal, et temporo-
de l'une des moiprmature en arrire, coronate par suite de celle de l'une des moitis de la suture les compensations un dvetopiambdode; se fontpar pement plus grand des parties La formation surabondante des opposes. os wormiens, dans la suture ordinairement tes Iambdode, engendre ttes chez les enfants Enfin. longues. tes difformits rachitiques, peuvent rsuMerd'un dplacement partiel des os du crne,par suitedupeu de rsistance de ces os, de leur peu de densit, et de l'cartement proou bien par suite long des sutures; d'un dveloppement disproportionn dans le mode soit d'un ct du crne, d'ossification, soit de l'autre. un rle aussi ()) n'attribue pas aux sutures ~ious citerons ici le rsum important, de son mmoire on Quand examine avec attention lemode d'volution de la configuration de la tte, on reconnat des sutures que le dveloppement n'y joue pas un ru!e de causalit aussi marqu serait tent de le croire au prequ'on mier abord. Les diu'ormits ordinairement ds les preapparaissent nners moments la naissance, et l'auteur en a constat qui suivent un o l'agrandissement des sutures n'tait videmment La consotidation pour des sutures est videmment la clef de vote et rend invariabfe qui maintient une certaine dformation du crne: mais, en fait, cette dformation avait son origine soit dans la vie fta!c, soit dans )a premire de la vie, et elle est plutt en rappriode port intime avec le dveloppement mmeducerveau.Lertrcissement des sutures diminue crnien. du crne l'espace Enfin, les diuormtts n'ont d'influence uttrieure sur la vie psychique qu'autant qu'cUes n'ont pas obi une certaine loi de compensation dans le dvetoppegrand rien. (() Stahi, ~<.m<<. 2' srie, t. Vif. y<.i7sc/~)~ ;c/tM~< et ./e.! r M<dtco-M</c~<Mt<7t<<M, assez nombre Le docteur Kar! Stahl
TATS
CONGNITAUX,
IMBCILLIT,
IDIOTIE.
683
dans C'est ce que dmontre l'auteur deux parties. dont it donne la figure. Chez l'un, dotichocphate cas de dotichocphatic la compensation se trouve dans le d'une remarquable intelligence, aux dpens des du front et de la rgion postrieure d\cioppement ment de certaines tandis que parties tatrates, la rgion d'alination mentale, La platycphalie, compensation. chez un autre est frontale din'ormit dotichocphate, loin de prsenter forme atteint la mme de la
avec les trs souvent prcdente, est la plus frquente, c'est l surtout le dfaut de symautres anomalies; que l'on observe coniatrates. Le caractre les deux trie entre pathologique parties n'existe siste en ce que ta synostose que d'un seul ct. Les compenc'est que dans ce et, chose assez remarquable, sations sont plus rares, cas le dfaut est partielle les idiots et les crtins /~e. Virchow de symtrie ou gnrate, s'tend tout le squelette. ou postrieure, cette diubrmit. Cette antrieure ptatycphalie et ce sont surtout
qui et se combine
l'antithse
qui prsentent faire remon(i) avance qu'il faut ncessairement os de la face aux anomalies des sutures de la base auteur, du derme outre la forte saillie des os maxillaires
et du tissu cellulaire sous-cutan, et) t'paississement qui en dedes lvres et leur projection [ni mme entrane l'paississement des paupires, on redes joues et le gonflement hors: outre la laxit la dpreset presque surtout au premier constamment, abord, marque anormale. nu cette Sur un crne du nez et sa largeur sion de la racine dim'nnit du nez sont trs courts, les os propres est plus apparente est ordinairement incurvers leur point d'insertion, et teur surface, et toute la racine mme est profondment ve'' leur insertion situe, sont plus distantes il en rsulte du ncx est trs large; que les orbites les unes des. autres, En examinant des et en mme attentivement temps ptus la disposition larges des et os moins de profonla base du
du nez ncessairement en conclure que, si la racine cn'me, on arrive des os d'; au peu de prominence cela tient uniquement est dprime, it est plus que probable ta hase ceci admis, basilaire, que l'apophyse due soit une restriction et l'cthmode ont subi une te sphnode tcunion
intrinsque.
prmature
des
sutures,
soit
a un
arrt
de
les anomalies attribue principalement 'iriesinger de nutrition un dsordre a un manque~ ou plutt De mme que t'votution (a) titagcs de cette base. [a yuute, thh'nce sous a la dpendance la base par les des sutures, de mme
se trouve
l'ossification cartilagineuses; symphyses le dveloppement en lonsurtout arrte arrt qui doit ncessairement entrainer
6M sa suite le raccourcissement
PATMLOGIE
SPOALE.
de la base du crne. gnral Les consde cette anomalie sont quences et peuvent multiples s'irradier au loin ainsi elles donnent lieu une dformation de la face, la physionomie crtine caractrise un nez retrouss racine par et large fortement d'o il rsulte dprime, que la distance les yeux qui spare est augmente; les orbites, sont moins plus larges, !esos profondes; malaires d'une manire prominent ainsi que les os maxitanormale, laires. L'arrt du dveloppement de la base du crne en outre produit une direction plus pfane et plus transversale des rochers, ainsi qu'un rtrcissement des grandes ailes du sphnode, et par consquent de la fosse moyenne de la hase du crne. Nous lisons dans Esquirol Les imbciles et les idiots ont une physionomie toute particulire les fait reconnaitre des qu'on qui les aperdit que le front oit. Lavater en arrire et dont la courbure rejet est sphrode, lvres que de grandes et ouvertes prominentes dont les commissures sont trs leves, en forme que le menton ou d'anse, en arrire, qui se retire t'idiotic. signalent Camper, qui, tre de beaut trme Il grs, au reste, n'a cherch dans la ligne de ta face, fixe quatre-vingt-dix facial l'angle trs raisonnables a plus dont de faciate degrs caracqu'un le terme exdea pas
(Camper). o?-e!~ qui sont mal implantes gnralement et de leur diuormit grandeur ingale, tient la dformation mme du s'il est vrai crne, comme t'affirme toutefois, de Btainvitte, que les connexions qui rapprochent ta forme de la tte de la forme gnrale de l'oreitte sont tellement gnrale externe, troites, on ne que jamais trouve deux oreilles semblables les moitis de la tte ne le sont quand de symtrie du crne pas. Le dfaut entraine ncessairement le dfaut de symtrie des oreilles. La proportion inverse n'est pas galement vraie on peut trouver deux oreilles une d'elles atrodissemblables, phie, par exemple, une tte symtrique appartenant (.);. nous ne chercherons Quant prsent, la valeur pas discuter absolue des opinions de Btainvittc, aux connexions par rapport troites la symtrie des oreilles qui rendent tributaire de la symtrie des moitis de la tte. Nous nous contenterons de faire observer que l'idiote dont nous automate, avons cit l'observation, des oreilles possde trs bien implantes, trs bien conformes, et parfaitement et gales symtriques, malgr l'asymtrie entre qu'eurent elles les deux moitis de la tte. e< volume Poids de ~Mc~< La pesanteur de tout moyenne (1) Foville, 7')'at<eco~f< <~ ~'(t~ /a~. du ~<. n< Paris, t8.t4, t. t.
TATS CONGMTAUX, chez des hommes t'cnccphalc de i'Agc de vingt cinquante du cerveau de celle mes; !1<: grammes. Chez les
idiots idiots
tNOTIE. ordinaire
des
observs
dc~r'; trs tcv H)8 grammes; de !65 grammes. U rsutte idiots est, au
la moyenne cerveau de
tous est
cervelet
de ces
est 1000, c'est--dire que l'encphale ~nce d'environ des seconds; des premiers est plus lger 1/13 que celui du cerveau des idiots est au poids 2 que le poids du moyen moyen cerveau des hommes d'une comme 89t est ordinaire, intelligence des premiers est plus tger que celui 1000, c'est--dire que le cerveau d'environ 3" que le poids du cervelet des des seconds 1/11 moyen des hommes est, au poids moyen comme 931 est & iOOO, c'est--dire que d'environ plus lger que celui des seconds idiots les rapports cervelet (:: d'une de t'encpha!c 150 149) sont au cervelet plus tandis ordinaire, intelligence le cervelet des premiers est 1/1~; 4 que, chez les idiots, <35)etdu que chez cerveau les hommes de les au d'une
1" que le poids de t'encphate des moyen de l'encphale des hommes intettid'une
ordinaire, intelligence au cerveau )'pncpha!e (:: 886 premiers que chez les seconds.
856) Les poids les moins levs, ait trouvs, sont ceux-ci 1025 grammes; cerveau encphale cervelet 135 grammes; mais Parchappe a vu un idiot mes ccphate pesait <t8 a:['antmes; me.- ()). L' poids cn<
m'js.
Llut
970 chez
grammes, un autre
le
cerveau
852
l'encphale
tes ptus etevsquc Ltutait cerveau 1188 phate 1380 grammes, .rttc<urede l'encphale
petit la miniature
Chez les idiots de tous les ~6"c~~a~. tre ne prsenter normal, parfaitement le cerveau (Parchappe). D'autres fois il est parfaitement cerveauordinaire. Dans la grande des vices il constirgulier a plusieurs Leuret fois des cas, nanmajorit
offre de conformation, des dmoins, fauts de dveloppement plus ou moins nombreux, plus ou moinsprononcs. H est impossibied'numrer de ce genre toutes les altrations qui ont t observes tes ptus frquentes sont le petit dveloppement t84t, p. 369-3?t.
cette
et pratique
de la folie. Paris,
M6
PATHOLOGt
SPCIALE.
de profondeur des anfractuosits, {'indudes destructions circonvolutions, plus ou moins (''tendes Johcs antrieurs, t'atrophie qui sont souvent
et le peu
tronqus l'atrophie de l'un des iohes crbraux, du corps strie de ta couche du le rtrcissement optique, cervelet; des ventricule latraux l'absence (Esquiro)); caHcux.du ducorps scptum mdian(nei)"
deslobutcs antrieurs (Breschet); une augmentation de consistance de
~a substance
Idanciie
(Boulanger, Ca)mei), naiHar~er. etc). Skae a une de srie (Ji publi recherches sur les poids ablongue retatit's et spcifiques des rgions solus, partielles du cerveau chexies aHns. Ces recherches l'ont amen a constater !e cervetct que paraux anomalies ticipe le moins rencontre si frquemment qu'on d!)ns les auections le contraire a lieu, paraft.i), mentaies pour tes idiots, chex lesquels, se)on i'opinion de plusieurs auteurs (Maiacarne, Mepce' le ccrvetet le ptus souvent un arrt de dveloppement. prsente L'atrode t'nnc des moitis du cervcnu phtc s'observe en presque toujours m.me temps que )a synostosc crnienne du mme ct, c'est--dire en mme temps runion de la moiti quta de la suture c~roprmature na)e correspondant a t'hemisphre Outre cette on atrophi. atrophie, en rencontre d'autres qui occupent les lohes des rgions partieHcs, antrieurs, n'est pas rare de trouver par exempte; en mme temps les circonvolutions Ces attfationssont assez incomptetomentdvetoppes. de la runion rgulirement accompagnes des os crniens prmature t'arrt de dveloppement correspondants. Enfin, avoir eu lieu peut soit dans une seule, soit dans une srie de ch'convotutions non avoi. sfnantcs grandes, attribuait Acxt'o/t.t difTrentcs internes sont en pareil trs hu-ges, cas, tes circonvoiutions sont ordinairement tr~ tantt profondes, Virchow tantt superticiettes. ces anornaties toutes t'influence des sutures prmatures. anoy/if~t'-s c't'<t/f~. En second les Heu, on rencontrf lsions tes dpendantes de t'encpt'atite. peut rarement de Les panchements constater t'intL'tt))sm- te:.
une vaisseaux
diminution
de
On p)us frquents. mation franche des mninges (2~. Nous termincrous d'un (ravai! par h' rsum h-sions et les anomalies crbrales rencontres En tte rentes
arrt phaie
deccsauomaHcs
la )e
se trouve La microcphatie
et donUe cas est
modifications.
dans que croissance, crne; ce
dernier
palement
i'ossitication
pt-mature
de tout
)e crne
qu'est
d l'arrt
de
)tTATS
CONG~tTAUX,
IMBCtLUT,
!D!OTtE.
6~
encphalique rapide <tc la masse d'autant mntu- d'une manire ptus d'autres o.~ hra), que la dilatation compensation. rduit pour
mat" et
des prmature ainsi la naissance, dj a ta croissance du crne, s'oppose de la vie, et dans les premiers temps <t). L'ossiucation ds disparu active sur l'arrt ne rgions dudvetoppement vient pas tablir tant aucune
ses
une
quoique n'offrir
toutes
trs
et petit anoautre
mais
prsenter
parties;
crd'induration accompagne d'autres les dans hmisphres, brat. d'panchemcnt, d'ingatit le volume chez lesquels enfin. Il existe des microcphales asymtries d faire prsu cetui qu'eut infrieur est de beaucoup de ~nct'phate aient du crne, soit que tes os de ce dernier extrieur mer aspect renferme. soit que sa capacit suhi un paississement considrable, le ptus souvent la microcphatie est abondant. unpanchement i'encphate, ordinairement tes circonvolutions on trouve et par nattant peu d'anfractuosits, que M)~ moindre. )'o tk'!i<'s rencontre ainsi les trs frquemment sont hmisphres chez souvent les idiots des le sige les souvent atrophies d'un arrt lobes parde d Dans aplaties, consquent t'airophie peu gnrale profondes. une surface
partiel, qui frappe olfactifs les bulbes occupe plus cas, les lobes
diminus, que
touj)urs,dans
au point tccervctet.Harrivc
correspondantes
ne plus s'tredvetoppesdeputs et semblent rabougries, p~us petites, il est rare que sont ingaux, tes deux hmisphres t'entauce. t.orsque elle l'hypertrophie attribuer cette )'on t'uisse ingalit de l'un d'eux; et peut tre due soit du plus petit, de t'atrophie est j'i'ttut tf rsultat de dveloppement soit un arrt mme du crne, a un difformit de testons anta consquence ou bien encore ette est pritH~ntiai; etc. On des foyers tette qu'une apoplectiques, tcri~n'es, encphalite, te de t'atrophie, tous les degrs depuis te rtrcissement pf'itt trouver a compltement o tout un hmisphre une lsion p)u~ h'ger jusqu' inHIde rseau mailles sorte tre remplac par une disparu, pour le parenchyme mme dans les degrs moins avancs, tr s d<- srosit df i hmisphre atrophi est devenu \< noicutctatratcorrespondantest trs La~nu'trie s'tend md Hc attonge ('~t torsque t hmisphre f)'' \'tm'tte[))cnt.t '.ff~p~etnent racorni, offre ditat,et le indur; rugueux, un pendyme paissi. ta la protubrance, du mme & tasuite !'ar)'t
tuhnft que f'~sHication j)rct)taturcc <-st c'nnc'-Mth'' tic f'ctu't'phftte. V"ir /M<'N/<tA'. p. 3!
?8
d'un est entraine raccourcissement due A une soit autre une
PATf!OMG!E SPCIALE.
du cause, crne elle est lorsque, croise. au Trs contraire, souvent l'atrophie cette lsion
des membres, soit une paralysie, soit des atrophie contractures dans la moiti du corps a. l'hmisphre ls. oppose Sous le nom de ~o~'nc~Aa~e, a dcrit une lsion caracHeschl(l) d'une partie des circonvolutions et du par une absence complte centre de manirea A la vue de pntrer dans semi-ovalaire, permettre le ventricule, La substance crbrale est remplace par qui manque une srosit abondante contenue dans une poche forme par la picmre. La porencphalie ne parait de dveioppas tre due rl un arrt pement, elle estplutt le rsultat d'une maladie ftale qui a dtruit le parenchyme manquant. Elle entrane elle, presque constamment, aprs l'idiotie avec paralysie ou contracture du cot oppose. des membres On a encore trouv dans les diffrentes des idiots, du cerveau rgions mais telles plus sont rarement, par exemple de corps toute sortes d'autres de tout arrt dfectuosits le cervelet, partielh's absence la vote de la glande pide dveloppement des olives. des corps totale idiots, on trise
na)e imperfection des pdoncules, des stris; racornissement du corps calleux, etc. Parmi les lsions
les plus
soit survenue soit congnitale, peut ranger l'hydrocphalie chronique, un ge peu avanc, offrant tous les degrs, et accompagne ordinairement d'un paississement trs marqu de l'pendyme. Dans certains semble tre le point de dpart de ta lsion pricas, l'hydrocphalie mordiale et principale: dans d'autres l'cas, au contraire, beaucoup sreux idiots est panchement qu'on rencontre dans le crne de certains conscutif un arrt de dveloppement, l des atrophies partielles, en un quelles cphale de parler. Dans contre tantt rsultats soit mot des it figure est ncessairement crbrales et imperfections quelconques, comme accidentelle. Le volume complication diminu dans les elles l'affection lsions sont dont nous dans )~s. de l'envcnon';
de cas
d'idiotie,
qui premiers ou de la premire de dentition, priode peine apprciables cinq ans, sont devenus meurt seulement a un certain Age: les endroits guent ators de ceux qui ont simplement
soit qui consistent en une atrophie des endroits datent de lavie fatale, ou des
morbi'h-s, phnomnes mois de lavie extra-utrine, ou enfin de l'ge de quatre & ta vue, atrophis subi un an'<t t'idiot lorsque ne se distinde dvc)'
Ces
Hcsctti.P~
~/<<<<~<cA/
M. LX), )M.
p. M.
TATS
CONGNITAUX,
IMBCILLIT,
IDIOTIE.
689
que par un tissu condens, pement etc. L'pHepsie, pts pigmentaires, de l'idiotie en pareitcas. frquentes On rencontre bien plus rarement idiofs. 11 est du reste parce rh\drocphalie, une tte volumineuse.
comme
ans, dont le cerveau cas (2), olecorps de l'enfant cite un autre 46Hvres, pesait tandisque tait de it60 et De!asiauve le poids de l'encphale grammes. Briquet semblables. des faits unicit n phnomne Ra'sch et Niepce tance ( assez
eUe peut produire de quatre Baillarger (i) cite le cas d'un enfant avait un poids de 1305 grammes le mme auteur
crbrate de
la distinguer
et dont curieux, peu observ jusqu'ici, Stah~ ont fait mention, c'est la grande richesse en substrouve dans de quelques idiots cette l'encphale du reste dpassait parfois insolites les places qu'ette occupe la masse de beaucoup aussi de la substance normalement, de la substance grise qui s'est
rencontre
dpose dans des places f3). de porenephatie, nous relaterons d'une A propos fille l'autopsie a la suite de la phthisie idiote piteptique, dcde etchez pulmonaire, leslsions suivantes [aqu<'He on observa de !a partie est paisse et ['tisse, au niveau antrieure droit. !i s'coule son incision une grande de de t hcnusphre quantit est mince et dcoiore. droit sem~!e srosit. !/arachnoide t/omisphce plus petit que t'hmispht're gauche, et porte iatraatrophie il est beaucoup de Sylvius, un enfoncement recouvert icmcnt, au niveau de la scissure par La dure-tnre translucide trs mince. Lorsqu'on enlve cette membrane, une membrane d'une pice de 2 francs elle est due on voit une cavit de ta circonfrence du centre ) absence totate des circonvolutions sur la partie corresponclante de cette cavit, dont la direction est obtio\at'* qui forme )c fond immdiat droite. Un peu plus en arrire, vers ta couche optique et <juen)''))t inctince elle communique en t~ut, se trouve une autre cavit en forme d'entonnoir; du ventricule tatrat du mme cote, et )'on peut avec !a partie po'-tticurf du plexus chorode. Le temporal, de ce cotf, voir (tans le fond une partie On ne remarque aucune est bien plus pais que celui du tf oppos. diffest gnralement rence de vo)ume dans tes tobes du cervelet. L'encphale empt, et ne pse que 97X ~ramm'ts. petit, j'.Ue, gnratement Se basant sur les idiots, diverses M. lsions Bournevitte que (4) rvfte propose t'anatomie de pathololes distinguer
!) Htittin'ftcr, OMt/!ca<f<M pt'~<-oc<'</Mcrf!Hf cAf: les micrncphates (Brell. ~< mf'<. Paris, HtM., t. XXt. p. 9M). (Y) UnUm-ger, ~f<:c< /t<6f~oM., t8M. Paris, (8(i4. '3t'!ri<inger,~a<.MCn/a~.t. <j Hournevittc, P<'c<yr~ MM<c<t/, 24 juin t)!*M.
t)AO'tKKT. .Mftta~tM wen/a/M.
</<* <M<t.
t~
690
PATHOLOGIE
SPCIALE.
1" Idiotie 2" Idiotie tique 3 Idiotie volutions; 4" Idiotie veau
de
d'un d'une
de dveloppement
absence
du cercongnitale ou d'une matcalleux), ocreux, pseudo-porenou tubreuse; des a) sclrose d'un lobe du cerdu chagrine
(pseudo-kystes,
cphaiie, etc.); S" Idiotie symptomatique (~ Idiotie symptomatique deux veau hmisphres c) sclrose ou d'un
de circonvolutions
d) sclrose OH de
de mningite symptomatique ou idiotie mningitique avec cachexie de la glande pachydermique thyrode de tumeurs
mningo-encphaiite myxdmatcuse,
ou idiotie
l'absence
de l'encphale, symptomatique e~ ?H<'?H~<'x. Nous ne nous tendrons 7'Aora.T, ~aA'H pas sur Cosdu les cyphoses, les tordoses, les scolioses et les dviations tomatacie, bassin l'tude de ces phnomnes morqui on sont ta consquence, bides dire tant sur ceUc du rachitisme. d'un bien, dit Esquirol, tat constitutionnel; ce que je n'aie rien nanmoins on peut, imbciles en donnant Traitement. On s'attend le traitement
un certain amliorer le sort des jusqu' point, une bonne direction ieurs leurs habitudes, gnant serve quelque travail au qui tourne de distraction riche. l'imbcile trs attentifs et trs de culte ou t'en crtin causes assidus, qu'on rendait
en les astreiactions, ou profit de l'imbcile pauvre, Les idiots rctament des soins aux idiots et aux crtinx
t'cspce
contres, quelques un idiot ou un d'avoir assidus exposs coutume rsistance et actifs toutes ces tes
infortuns
comme du ciel une faveur regardait dans sa famille, on entourera de soins eux-mmes, sont qui, abandonns destruction. leur Par paresse, exigent l'idiot l'habitude teur leur on tes acteur de apathie, tat habituel
de
infirmits,
teur disposition ma)propret, et trs active. ctaire Au milieu encore, dit de leur Moret, dgradation, quetques
t'onanisme, i'ionbcite,
une
surveillance conservent
et )e crtin
aptitudes que l'on peut utiliser, quelques te lments de rgnration Or t'exprience comme morate. prouve, dit avpt' beaucoup de justesse n'est pas impossibte, Deiasiauve, qu'il de fconder mme tous ces germes dans une certaine l'idiot,
TATS CONGNITAUX,
IMBCILLIT,
IDIOTIE.
691
la sphre restreinte de son intelligence en mu!tid'agrandir de lui !es impressions de dvetoppcr en lui pliant autour extrieures, sentiments de sociabiMt, de t'initier {'imitation et qucfqucs par de diverses sous une direcl'usage a la pratique manuelles, professions tion intelligente. La gymnastique, la vigueur de la qui augmente mesure, constitution l'attitude de ta grce, temps qu'elle imprime aux mouvements de la rectitude, dtruit ou modifie ses tics si dissi choquants La constante la vue. gracieux, ses balancements pour laquelle activit on l'oblige amortit la violence de ses penchants les apptits brutaux, tes habitudes vicieuses corrige drgts, qui parfois contribuent :Y augmenter de son esprit. l'infirmit Une communication le monde avec ses rapports permanente avec qui l'entoure, ses mattres vations inerte qu'on et ses lui camarades, tout inflige, une notion des les recompenses cela suscite confuse sensations du les priqu'il obtient, dans cette imagination, bien et du mai, du plaiavive l'amouren mme
il vivait dans proprc. La piti se fraye un chemin la de dgot: fan~c, objet la propret et la dcence lui sont devenues famiHcres. C'tait en un mot un fardeau t'dupnible, embarrassant; ration en a l'ait un tre et parfois un serviteur mme supportable otite (1). Dans la triste situation ou sont rduits les tres congnitale dgedit More! (2 tous ont besoin n( r~s, de soins hyginiques appropris leur situation maladive. Livrs eux-mmes, ils sont incapables A leurs besoins <)f' manger, de se vtir, de satisfaire les plus naturels. Tantt il y a chex eux une exagration du systme locomoteur, t:)n(/'t torpeur, du mouvement; tes exercices apathie gymnastique~ sont donc diffrents, selon les indications qui leur conviennent de t'tat pathotogiquc. Si nous pntrons Unx'ntates, instinctives, 'scrvees, tant de depuis dans ta sphre des que de diversit facults encore intellectuelles, n'avons-nous senpas
de ces facutts la persiscomplte jusqu' sur lesquelles il faut savoir autres, afin quelques s'appuyer 'f~ dcvcfopper ce qui existe se!on t'aphorisme de Ftix Voisin f3). H ne faut pas craindre de le rpter, dit un juge trs comptent ~'n cette de t idiot, vue d'ensembte. l'ducation matire, Detasiauve, 't~it tre tions t)"n, tout action. Stimuler sans cesse motion, par des sensaet des uvres en rapport avec sa sensibi)itmora)e, par l'attenles comparaisons, le got, est l'unique de faire te dsir. moyen tout
l'absence
tS&t-M. )iM~rc), K7t~"tc~)f~t<MCt V''M'<<'f/<MtM/a</tt'.<MC/t</M, PariytY'f~c (<M w<t~!<<tMwf;t<a/M. )t!(!0. ~)~)<'t, Pnrts, t\ttx Voixio, f'Af: les f<(~<t<' M/t<M~ et <~ <tU<)M /~f<CM/ar~M </(y<M<t'f '<t. t'f~M << trctt/rrf <~t. t'an.s, ~Mt tf~C<-Mf<fft< ~t<r CKJT M~e i~f~MC/t~t ff !<);<' fd~fa~O~)
PATHOLOGIE SPCIALE. le progrs est moins il faut risquer de tardif, et des soins avortes, maladroite
le compromettre par une prcipitation ne sont vritablement La tecture, talents, l'criture, te calcul, petits entre des mains dfectueux d'intellect, que des outils pour t'tre priv
incapables. les Initiatives Ce n'est, pas que Detasiauvc inteltectuetttcs. rejette de ces aptitudes oriit existe chez ces tres dgnres surtout lorsque mais it est des indications dont j'ai parl; plus posi. ginelles spciates dfectueuses. Je veux avec ces natures en rapport tives et qui sont des soins de la sensibilit au moyen du dveloppement morale, parler du plus grand et de l'application dont on les entoure, affectueux nombre apprennent serviables. et d'exercer des travaux manuels leurs t de ces ont et trouvs des exercices coordonner Plusieurs mouvements rguliers et a se rendre qui leur utiles et un mtier besoin que tto))
11 ne faut pas oubtier automatiques. et moral, du traitement intellectuel, physique plus que les rsultats entre amener une comparaison ces cas, ne doivent dans pas tendre et les individus dans tours facults ces tres frapps congnitalement seraient si on les ce qu'ils ns intelligents. Il s'agit de tes comparer ou tes avait p):)et de dgradation dans t'tat d'abjection avait laisss d'employer cs ta maladie. La premire pour Griesinger, tration crbrale entendre, que son par condition c'est qui fut de toute la cessation la cause amlioration graduette premire la gurison Ce n'est l'uvre des idiots, psychique de t'atet enfin complte de t'idiotie. 11 faut du mat que cette consistant que dans donc physiguridans les cas radicale
qui a eu lieu,
de l'idiotie, gurison le mal psychique. engendra que doit commencer des rgulier fonctionnel
qu'aprs ducatrice
lorsque car l'affection ge, il est dj trop tard pour y remdier, l'immense incurable. Dans ces cas, qui forment majorit, le meilleur de mieux faire, c'est de tirer parti possible
physique
ou bien obtenu; ds la premire a pu tre arrte l'idiotie est constate ds le jeune est devenu'' ce qu'il y a des restes
de l'intelligence et, de la sensibilit survivant la ruine psychiques le ~NMW~e de l'idiot. c'est nomme morale que Uuggeabuh! <'( En fait d'idiotie, il Hf peut donc tre question que d'ainlioration tMtB de or ceci est d'abord tes dj beaucoup, pour gurison; matheureux faire dsirer eux-mmes, de leurs pour en plus la cration plus consacrs spcialement puis familles. ou au C'est l ce qui doit la dsignation, soHia.gement par tes des idiots.
doivent chercher autant rahser, spciaux que direction il la fois mdicale, et religieuse: pdagogique
ETATS
CONGNtTAUX.
iMBC!LUT,
IDIOTIE,
CM
.nais, .H.
comme
te
dit
avec de
raison l'autre;
l'exclusion
dcepne sauraient intellectuelle ducation purement tions les plus fcheuses.. < t <~ les de la sant, rgulariser de fortifier but (~ doit se proposer pour de leur aphabitudes, de bonnes individus aux r.nction.. d'imprimer et se deshab.Her s'habiller convenables, a devenir propres, p.-ndre muets peuqui taient beaucoup manger proprement; 'mmes. leur enseigner un mtier, Parfois on parvient v.nt apprendre A parler. on peut tirer etc. Quetquefo.s bniste, tailleur, de c.h.i cordonnier, la musique. la peinture, pour d'une spciale aptitude parti chez eux des ides, il est d'acqurir sont capables Quelques-uns )..Panique. des senUment~ nombre le plus chez grand d'eveiUer enfin possible la plus exerceront de la campagne les travaux chc. tous. religieux; h'-nrcuse ~in m.nuet. influence.) d'abord cherche intellectuel; des instincts habituer les enfants idiots au travail .t soit
ne doit
appliune
it faut, dit-il, que le rerussir, mais, pour dominent l'ensemble morale et t ducation dr.sse.nent do !educat~ fait d'abord En un mot. Seguin J.. renseignement. pour Nous morate. renvoyons, et enfin t-education nerveux, ~t..me de Sguin (t). a l'ouvrage dtails, nhts amples comme de l'avis de Moret et nous absolument \us sommes penson~ ne vont moral le traitement par salutaires elfets produits i, que tes cette de t'id.ot comparable rendre t'inteltigence pouvoir pn. jusqu' cette comlieu comparaison, s'il et y a que. d ,n. homme ordinaire abandonn l~ot ce qu'est tablie tre ne qu'entre peut pa,~m de lenv.ronnent assidus des soins et ce qu'il est lorsque L-~me soit toules '"<reux. ). ). marques )nngue fa~.urs. pttrks. des.u.rit.-sde possibles ou obtienne de d'eux la nature, etret-objetdc de man.ere toutes qua et d'affection, leurs unissent par s'attacher toute notre Bien ccrtamement courageu. doivent
dvouement <tuits
.tucationingratedcsidiots;onnepeutqucregretterseutementK.~ aux succs donner devoir a cru quelquefois ,ati-.n qu'on o' la prepour pratiqu Montral), a Fuller (de le docteur En im8. permettre destine hardie, semble, une opration n~re ois.ce qu'il arrte par supposait cerveau qu'on Insiondu dont 1 ~de ~P C'tait ta crd. .n.e des os du crne. l'objet d'une communicaet qui fut, en ~0. M. Uucniot. ,.hs tard par des sciences par M. le professeur a t-~demie faite L.n intressante Lannetonguc. ..) Scguin, Tr.< ".< ~"<"
PATHOLOGIE SPCIALE. Lannetongue et il acte suivi publi dans cette contre sur une que des a deux voie autres par mmoires surr imita-
question; en France et l'tranger. teurs, Le ))'' Hournevitte (1) s'est tev il lui reproche de reposer t'tdiotie; pas t'anatomie pathologique, est arrte par l'ossification dcrites dans les cerveaux
de nombreux
ce traitement
savoir
hypothse le dveloppement
sutures et, que les lsions prmature d'idiots concident avec la synostose prmature. Il estime les lsions que sont dues les diverses auxquelles formes d'idiotie sont d'ordinaire et par profondes, tendues, varies, d'tre consquent peu susceptibles modifies par la cranicctomie. la plupart des chirurgiens, les rsultats D'aprs obtenus par l'inlervention sont lgers, douteux ou nuls; des accidents opratoire graves, (paralysie, convulsions, s'en suivre. etc.), et la mort mme peuvent !i conclut que le traitement sur la mdico-pdagogique reposant mthode et perfectionne imagine par Sguin de par l'introduction procds nouveaux, et prolonge applique un temps judicieusement d'obtenir convenable, peu prs toujours permet une amtioratinn srieuse et souvent mme de mettre les enfants idiots et arrirs en tat, de vivre en socit ').
tMOTtE
MYXOEMMATEUSE,
CACtU;X!E
t'ACHYtX.RMt~UH
nous parait devoir pachydermique prendre place entre l'idiotie dite et le crtinisme. proprement En en'et, ces malades, au de vue point sont des idiots, intellectuel, bien qu'ils ne prsentent pas les caractres de l'idiotie profonde (tics, balancements, saiacii), qu'ils soient assez doux, et susceptibles d'affection et d'une ducation rudimentaire. Ils se rapprochent des crtins par ce fait que chez eux tout est atteint, et qu'il ne s'agttpas l'organisme seulement de lsions crbrates ou d'un arrt de dveloppement du cerveau chez les crtins, dit existe Ferrus, une cachexie, un tat constitutionnel comme anormal, cela s'observe chez les myxdmateux. Cette question a t particulirement tudie par M. Bournevitte C'e~t une maladie rare, il n'en existerait que quarante-cinq observaelle se rattache tions ta suppression ou fonctionnethanatomique de la glande Tantt il s'agit thyrode. d'une absence d.. congnitale cette glande, tantt de testons survenues h"pathologiques pendant premiers On a retev, temps de t'existence. au point de vue tioto'giqu~ ta frquence de tatcootismc et de ta tubcrcutose chex tes parents, puis les impressions vhes et tes traumatism~es subis par la mre pendant ta grosses&c. t))Boui-ncvi!)c. Co~f/f. Df l'idiotie (2) Bournev'tte, jfg.~ e{ /'rof/rM~< avec eneAM~/Me/~t~-M~uc, t893
La cachexie
"tjttin jgoj.
TATS CONG~tTAUX,
IMBCtLUT,
tMOTIE.
69S
vers le dix-huitime sont observs en gnral Les premierssymptmes des la fin de la premire ils ne sauraient, moi~ l'our M. Bourneville, cesse de grandir, sa phyL'enfant un o"il exerc. anne, chapper la devient peau plus d'intelligence, sionomie n'exprime change, l'on observe un sujet atteint de Lorsque sche, rugueuse, paisse. i" l'arrt trois ordres de faits on constate cachexie pachydermique, 2" un arrt de dveloppement <!c dveloppement intellectuel, l'idjotie; 3" l'abde la nutrition; le nanisme, avec troubles profonds phv-ique, sence du corps thyrode. en ces malades, Ce n'est pas, nous l'avons profonde; dit, une idiotie l'odorat et le got sont normaux; effet, ne prsentent pas de surdit; la sensibifit sensibles Leur a\ee gnrale au froid. est est conserve, ils ou ne et, en particulier, ils sont trs
apptit
se jettent pas sur les aliments en tout cas, le devenir; ils peuvent, ne se livrent un certain pas point l'onanisme ducables; tous ceux
idiots.
<- tes moyens pdagogiques, dans que nous employons destins apprendre se
M. Bourneville, comprennent des idiots, les exercices l'ducation depuis et marcher l'enseitenir debout jusqu'
et professionnel (t). primaire gnement et il existe i*,i0); La taille est trs peu leve (de DO centimtres et du bassin. des membres des vertbres, des dformations rachitiques la fonen arrire, de chaque ct du front, La tte est aplatie grosse tanelle antrieure la seconde caries, est grosse, paisse; horsde sahve s'coule il existe suivent dantes. ordinairement persiste dentition les jusqu' se fait lvres de la trente tard ans et plus. Les dents sont et incompltement; en et renverses sont pales cuir sont la langue ta dehors; et gonnes; .chevelu est pengon-
la bouche.
eczma le sige d'un Les oreilles sont grandes, est dans gros le creux
cireuse,
gonues, et comme
on trouve de chaque ct des pseudoet court Le bassin est rtrci. Le ventre sus-claviculaire. des hernies de batracien); il existe toujours presque Les organes membres gnitaux sont atrophis. et infrieurs La sont
inguinales.
Les ne vient suprieurs jamais. pubert incurvs rachitiques. ~ms et courts, par les dformations elle donne t.a peau est sche, cireuse, paisse, glabre; ) impression La marche Ltur d'un est dme gnralis. ces malades
absolument
a tout mouvement. difficile rpugnent la voix aigu*' ou rauque. lente et trainante, dcrite autres sortes de myxdme. Une forme, par <o'. <<-
)) BournuYit~
M6
PATHOLOGtE
8PC!ALE.
de trente cinquante Uutt (1), Ord (2) et Charcot, dbute insidieusement, ans: l'autre au myxdeme dcrit correspond opratoire par Reverdin dans ce dernier une thyrodcc(de Genve) la cachexie, cas, succde to:nie. C'est )a eacAf'.CM ~uw:/)?'a de Kocher (de Berne). Dans ses trois formes, la cachexie est un syndrome pachydermique rsultant de la suppression ou fonctionnelle clinique du anatomique Il se produit des troubles de t'hmatopoise. corps thyrode. Schitt' a cherche expliquer cette cachexie suivante le corps par l'hypothse scrterait un liquide vers dans ie sang thyrode et qui qui serait un rote important dans ta nutrition des centres jouerait nerveux. f!ors l'action de la mucine sur le systme ley (3) pensait nerveux central il montrait la similitude du myxmdeme produit exprimentatemcnt chez les animaux avec te myxdeme de t'homrne. Chex tes animaux, de la glande on observe des phnomnes privs thyrode, nerveux particuliers, puis mucine s'accumule un stade dans mucinode, la peau, dans suivi d'un stade dans le sang, thorie d'atrophie. les landes La sali-
et la parotide vaires Cette du rote de !a (myxmie). ` mucine. ne semhte pas prouve. On a song a amliorer la cachexie en supplant la pachydermique ou disparue on a pratiqu glande atrophie des injections souscutanes d'un extrait de la glande. D'autre Schin' ayant liquide part, chez des animaux greff, avait de corps des qu'ii privs thyrode, de cette fragments et fait des greues cutanes on on a essay le mme procd tantt thyrodiennes, pritoneates, a employ dans ce but soit des portions gtande, chez l'homme, tantt sousd'une
saines
enteve glande a'ection thyrode soitdes pourune goitreuse, fragments du corps de mouton, comme thyrode Horstey (4) t'a recommand. Ce procd mrite videmment d'tre utilis dans le traitement de l'idiotie bien qu'H n'ait pas donn encore de rsultats myxoedmateux, bien probants. On aura cependant recours aux toniques, aux mdicamants l'hydrothrapie, antiscrofuteux, aux bains & ta gymsats, nastique. Le pronostic malades qui de cette en sont atteints au'cction ont est des plus dfavorables, une vie assoz courte. et les
en gnrt
(!) Gu)!, 7')-ayt<ac/to~. Londres, )84. ~2) Ord, 7'<M;Kt~to/M. Londres, t8'!8. Me< ~f'n., )8!<5. ~) Horstey, B)':7. (4i fjorstcy, 1890. Mc~our?;
CHAPITRE CRTINISME
X!H
historique. Aperu d'une attir)'; l'attention nx'nt de ce sicle (i). plus anciennes aux relatives et sont dit Les
Le qu'
crtinisme partir
n'a
tes deux
Navarres,
neremonSuisse, Les premires observations, qui eaonttfaitesen Paracetse sicle. tent pas au del du xvf (2), qui est mort en i54t, et tes sur les idiots notions connues les premires parait avoir fourni sont mal conforms de la Suisse. Suivant s<M/ lui, les idiots, goitreux mais ne leur est pas propre, le goitre, et mal proportionns; struma, il est seulement trs avec d'autres frquent leur est commun hommes; en des et minrales, il tire son origine des eaux mtalliques chez eux tieux Suisse dtermins. ensuite les indications de Stumpf et de la (~' sur a dcrit les crtins de la Viennent
du les crtins de Simter (4), qui Styrie; ainsi de Plater (5). qui s'exprime Ynjais sous le nom de CoucAen; ainsi certaines dans contres, L'idiotie est une maladie frquente en Bremis et dans le Binizgerthal, dans le Valais, qu<' je t'ai observ de naissance, idiots d'enfants, qui Ctuinthic, ou elle affecte beaucoup ont souvent sont une tte ditYorme et une et d'un langue aspect normment informe. de Wagner muets, souvent goitreux, dans tions se trouvent encore mann
)) Cette
les ouvrages
7),del!atter(8.
tude si
r
sur te o'ctinistue.an-te
rdige par notre !nui et ancien nous lui avons fait subir quette U~ Kbcrte [h ~e ri la FucutM de Strasbourg, en y ajoutant les nouvelles recherches. 'jms mMtiticationt, ~<M/<M'Mm. ,!) t'-trucetse, 0/w<t, Genve, t<M, t. Il, p. M4. De ~t~'f~Mne t:t) Stumpf, Chronik. Zurich, )58(!, p. 588. Leyde, tS:M,t. t, p. t!). (t Si)n)er, ~t!/fi!~<'< ~~tMm jMcop~o. t. ), chap. m. B&tp, )6oG. [a} Phter, ~'ro~M~Mc~ (':) Wagner, ~M<. fM<. Hf~f/M' et<r)o<a. Zurich, t680. el po/)~pt'o/))-<ts. << i'.zr'li3 potrulis propr'a. Halle, HaUe, IiaS. nt)5. (i) ttottumnn, (~ floffurrsnn, f1e Pe reu~5is mor&Mce~M !'ey:on<&M< r'e~,Urt11tr1S nG3. L. XV)t, S. ), S xvu. Lausanne, (8) iiaf)er, B~WM~ p~tt~M?,
comptcte
PATHOLOGIE SPCIALE.
ont t fournies plus tendues par de Saussure (i), qui dtermina dans les Alpes l'altitude et la situation de quelques localits o() la dgnrescence tait endmique, et en rechercha les causes par a Coxe('2), indications sur les crtins qui du Valais; donu'quelques les crtins par Ramond des Pyrnes, (3). qui a rapproch sous dsigns le nom de Myo~ de ceux que l'on rcncoutre dans les Alpes. Alors parurent les crits de Malacarne(t), de Michaclis sur tes crtins de Saixbourg les ides de Ma(S), d'Ackermann ((i), qui dveloppa rattacha le crtinisme lacarne, au rachitisme, et prconisa l'utilit de des jeunes crtins sur la transplantation des montagnes leves audessus des limites de l'endmie, a un excs d'humidit qu'il attribuait de l'air; tion des enfin de Fodr et en observateurs, le crtinisme sont: (7), qui attira particulirement dtermina un certain nombre en l'attend'entre eux
etc.Tels
aux environs de SalzSavoie, de Rambuteau (8), Odet (9), comte le crti(10) lphofen, qui considra scrofuleuse (H) Knoiz, (12),Scns-
Haussier (t4),Hrunnerfl5). dix a quinze ans il ne fut du crtinisme, presque plus question ou au moins aucun travail ne fut produit important intjusqu'aux ressantes recherches de Guggenbuhl. sur l'tablissement d'une maison de sant les crtins, en i84i. pour A partir de cette poque, des travaux trs nombreux ont t publis, qui tout en semant des hypothses parfois ont nanmoins nouvelles, sur l'tiologie, jet un grand jour les caractres, t'anatomie patholole traitement et la prophylaxie gique, du crtinisme. Nous indiquerons, les plus importants par ordre de chronologique, ces travaux. ()! Sauasttt'e, )~)~<fdan<i les .-t/ NeuchAtet, HSO. ~e<~ftMf'/a (?) Coxe, .St<M;. trnd. de )'ang!ais. Pans, )'!3'~ t. H, p. ('!) R:nnoud, 0&.W!)<!t<)on.t'fM<,f<Hi. <'yr~t~M. Pari!), f:89,c.'xt,p. Mt. (4) Matacarnc, .S'Mt f/o! .!M<~ ~M/):(<<<d che u) o/CM~t paesi ~/j a~ow~<~)<-<. tuon, n83: ~tcc&rd! <H a~a/uwx; c/i/<a~t M/ CH/M <o'. Padouc, t~)t (a~ Mtchaehs, B~<nx'ac/< M~. B!'6/ jt)~ 6)0. ~<'&f;' ~;e ~<-<ten. t'); &f.<nH~)~ .~eM.<c/t"Mab<;)'fi'M den ((. Ackennnnn, ~f~ <!otha, tTJO. (T~ Fod(''rt' 7'/w/<' <~<o~<'e~ t/t<e<'<'<t\<;ne. Pfu'is, )8()0. Wunxui, !<;&(')'(/<'nC'c<t'Mt.s'M!t;. Vienne, )xm. (9) Odet, Mc'M .~o /<- c<-(.'<MM<ontpeihpr, )8(). De ()0) Kamhuteau, ~w.H-e Mf ~c~t~MMe. )8).; (~t. uifti )S;r MM/yr/i., !))Jphore)),~rC<'<t!p/u/oi-<itM/tM~Med~iw~~ llnter.sm^Irt. Uresde, I )~
()' Knoix, 0<-x/cr;/;)~ :V. A/'fi. des F. tfSti.
burg(i:<), Pendant
( );)i Sensburs,
t/M/er-f~t u,)(/
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(t:) Hitu-stf-t-, ~&<<<y(.,t f/MS'<~t!<~m~ :t<r/s-c~. ~Mm Lre<<tUfWi< ut.t~Mo~t/o'f. Wtu'xhom'g, t.S2< (t5) Brunner. f<.&~ A'r~it~M.< !M ~o~a<A~ (~r/ton~. < )(<29'. ~cix'/Mt'A~ (/<')'Sc/tu;<
CRT!N!SME. Tr~xtcr, (~f un't den ~sscH Der ~'ettHMMMS un seine 1839. m dcft f/c~et' Buek, Formen. Zurich, 1836. Rosenthal,
699
C''e<tHMmM$. m~t'c/t"
Muxich, AusroMung
Cretinismus Hoffmann, EtMtg'es ueber ~)'<cK M<u'A<-BttM!'s~tm und JpA~eH. tH/te.~t.~Aen Cre<uttSMM~ Marchant, dit c~'h'n~me. JVcc&ar<Aa<e nd O~s. (AnnT ueber dM M~ttcA-
Wur/!)ourg, i8H. d<' ~fct'de~tT~, m~ t<;t< 'm';eteK k< ry('))~<< T[)if!"n, ntft'it.sMc. ttt.ohtts ~f~HM nf.m'~ Dei'
MitHer, t. V).
Cre<tHtsmMs Vortt'a~
1842. Corzubeu~eH. Hambourg, r<'<ude d<'< c!M&s pour s<t')' Crc~nMmM~. Weimar, 1842. St:s~H
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i843. Michaetis, Fribourg, <8t3. im Kuut. AMau, Af~ftu. ~ators cftt<em:cMs (~u..tct. SM/x/tCt'Mt Mn~ ~M'o/.s~o/'cn t'~f)' Ke6er~eo ~t~)<'n. ~ef!
Bet~'H~ t. CMrtoxorMm,
St.aht,
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JEsM'/uponcre<tn)fMK<M'~<M<)'e.
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~M)' K<n~e<'AaHM. (JoM)'na~ Jcs Cretinismus MM~ (Hcnfe's DKCt-e~HMmc, m~ sur diocses acec juin le recensement de des Chambry <-<ttM-<OH; cre Paris, <846}. des et </<? par
P/'m/r'sX<'<<M/u'<,
.s<)<ftMfs,<~<'ut<~Mcr)te<d<'rctfuc(Mft M'" Billiet, de archevque })<'tsonnfsaCt"<M Mft'"t' nnf, ~8~~ (.tnH. Honino, /<' roi de M. ,\torct \ia!)o, .S..tf. de goitre U~sen'. sur medtco-psj/c/t., l,ismonda, .Sffrda~te Jt'/tystonomtA Zcitschrift, t'endu Ch~Hn, de chimie .Upcs Paris,
Chambry, et de cr'~mt'sme le got<re Paris, Cantu, t'fudter MMdp<AoL 1854. du rapport Prince n~d., nov. de et
le cre~n~mc,
Bertini,
Hibert, par
pour
Stahl,
.Y<'t<t~ct~<t~ezM<' )8m,
0)
dct'fdt0<t<
et
eMdpMtca.Er)angen, ~ccAcreAes sur le cr~tH~wc sarde dn.s ~'todt' i852 ( treA. froM don. et ~cft. 'MM ruM-, TutO avril de
<t!<'r<
commission ftode
'/eH<'r<de
(Bu~. t8<;2,
de r~c<td. p. 37).
Mtf'd., ftt
C<'e<<M~MM~,
.Mem. -SM;' <e~0t(<'ec< ~e fre~MMmf Ferrus, que3 tivr.) <838. df M~d., t. XVt, p. 200, Paris, de f.iMd. !8XOj, et Gas. des A. (fi'< <<' S..M. du rapport de la commission de Boisutont, E~tmot Hiierro <tefep((r 2* srie, t. tt, ct-ettnisme (.U(n. mcd<co-psycA.. Srd'tt';nc nx'tt' poKr t'(Md;r n paru les Mt<&~< dM ')tt<'e c< d c)'~fuu'<m~ Paris, t8.'i"). tirante, /tupp"r<.s.' p. des HtM~MH~ ~c<cn<<</Mes. les popu<<t<M)t.'< (.trc/t. t'f ~f; ~'x Mo~ett'i d CM pt'Mt'rtO' de ';Awt'f R'c/<. SM)' les MMSPS du ;/o<<rg et d cre~n~mp (.tnn. d'~ t8j0) << p/s., t85t )t)~;t'. tf '<'< 3' srie, et (tft:. t. XXVt, Paris, p. t29). <8H3, m<'d.. Niepce, p. tt. '/o<f<'<' et dM c<-(;ttSur les eau~)! du ~<M<<-f More). T)-t<<' dc.s d~t~t8:)) d'' /<uM~<n' et -tt'<<. Paris, <8j7; ptf< L'c&er dif trt.'tt'.MWf, t'< f. dt'M Cr<;<ua.sMtM.s Md Kf6t't' C'r<'(<nt;tM<ux nt (/rTtt<f du
~<<')'M-au.r-Sfd'n< tftdcm;f/MM't <~fi.<t )<A)/s. ())((:~cef. ef Mt0t<df.s de r<pt'e<' C)'c<tT<'). ')ft~. tM3-t86t t868. r'ttrcautt, < Hie'd., Paris, <832, p. iH ~<p<'dte Virchow,
rrcthu.SMic
pt'/)o<o~ti;c/t('
Sc/K(~K</urM';)t;
V<'r<<r<'<<Mn</dM
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~</t<.){/<'nt<' e
K''<<tHt'smMM Vet-~a
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cr~tnt<tM< )8~3, p. M.
f02
PATHOLOGIE
SPCIALE.
un degr plus ou moins de la conformation ciale tymologie. exacte mologie et en adopt Suivant rencontre font le taient driver fait
prononc physique.
d'idiotie
et par
une
dgradation
spt'tyd'Anstc a t
qui atteints
depuis driverait de c~a, Stalil, le mot crtin craie, parce que ton sur des terrains banchatrcs. D'autre'les crtins le crtacs, d'un de mot de la langue romane, cr~<?'a(?), crature. Fodf-re c/i~n, ainsi qu'ils comme pch, de leur les crtins parce que, pauvres d'esprit, le sont encore dans quelques aujourd'hui bienheureux, bats, innocents, incapahles ou chrtiens par excellence. teint, les crtins sont aussi
mdicale
driver
par dsigns de Ma/oHS et de &fc<c/yc, c'est--dire les noms paies, M'ci's~'M~e, H est possible la dernire dnomination ait t trablanchtres. que duite en latin par cr<'<a/M.<, ou par corruption d'un par ~'<M (crayeux, blanc La C'est de craie). dnomination ~insi que dans /bux, le Valais de de s:< d't~<o~, on les dsigne sous est trs rpandue. de ~OMc/~t),
les noms
<r!xf/, ~'cAo~en, ~f/<cn~<'?;, <scAo//<'Hen, etc, Dans lepaysdeSatxbour~, le langage on les nomme on les appelle dans patois /c.j"<?. En Alsace, des <o~/c,<.<t'Ao/ mots drivs de toll, insens, des ~au/cAe (maladroits, on leur donne Dans les Pyrnes le nom de c~o/s. Ramond stupides). une croyance une race a part de ces malheud'aprs populaire, sur lesquels ta superstition s'est longtemps attareux tres dgnrs C'est dans la race infortune des cagots, dit Ramond, che. que je de ta vatte de Luchon. Ce fut avec une pudeur trouvais les crtins de triompher, de cette contt'ce dont il me fut difticite que les habitants a fait, m'avourent valles renfermaient que leurs familles de temps taient imrnmoriat, qui, d'une race infme et maudite; partie qu'on nombre des citoyens ceux qui la composent; dsarms bcheron que, puts un certain nombre de comme faisant regardes n'avait ail jamais compt ils taient que partout
et que nulte profession ne leur tait permise, hormis cette de ou de charpentier, est devenue comme eux; qui ignoble ils sont de marcher les premiers au tcu; obligs charpentiers, ils
doivent
qu'esclaves,
rendre misre
aux et les
rca;'aque; d:)))s
honteux; que la nage; que les goitres ce n'est pas seulement toutes les valles
du Comniinges, de la Bigorre, du Harn et des deux Navarres un grand nombre; que cette infirmit afflige que leurs mis~" rbles habitations sont ordinairement dans des lieux carretgues du pays ont maintenant un p~'u francs habitants ts: et que si tes
CRTINIS~fE.
703
ces infortuns, et si des murs pour ptus douces un peu la rigueur de leur ancienne il n'y aencore temprent condition, ~ntre les deux races nul commerce et nulle alliance qui ne soit, dans un objet de scandale~ Ce sont ces villages tmoins, qui en sont ou capots dans le x~ sicte, et cagots que, je vois donner, tguer m~ins vendre n'entrant bnitier comme esclaves, l'glise particulier ne voulaient croyait ici comme rputs que par une petite porte et leurs siges part; point faire recevoir grce, partout, spare qu'en et infects, et y trouvant leur lieux les plusieurs l'ancien auxquels tmoins d'entre eux d'une rclamade marcheppieds ladres
d'aversion
la confession
pour valoir un tmoignage; qui tion des tats de Barn, voulantqu'il uus dans les rues, de peur d infection,
et qu*ils portassentsur leurs hahits leur ancienne le pied d'oie ou de canard marque distinctive, !i). Les crtins sont encore sous le nom de ~a~e, bgues, dsigns parfois auteurs ont dnomm allemands douquetques iecrtinismeefasZ-a/~M, )'' bgaiement. Ferrus mateuse chronique. l'a considr comme une hydrocphatie d-
t"
ttOLOGtE
Ilecltet'ches ctctinisme donn des insuffisantes Con~e. oisme (n'intes, tjui sont d~' la
La
recherche des
des
causes On en
du a
observateurs.
ont t trouves qui, successivement, un point de vue gnral, mesure que t faites sur une plus large chelle. Ilaces humaines. Le crtiA's~ccM animales. confin dans des limites territoriales res-
en gnrt,
ou cette est endmique, nombreuses, et dgnrescence en diverses contres de la surface du globe. comprises D'abord dans les-Alpes, dans certaines localits du Vataiset signal Savoie, dans
te Salzbourg, il a t observ ensuite dans les contrces tes ptus varies en France, dans les Pyrnes, les Vosges, le tavatte du Rhne, la Lorraine, Jura, l'Alsace, t'Auvergne; eaAngteen Bavire; dans te Sommersetshire en Wurtemberg; tt'rre, dans la i'russe dans le duch de Hade; dans le Ratatint; Rhnane; dans les monts dans les chaincs de montagnes Carpathes; \aHes de t'Hima!aya, dans teTtnbet, le Bengale, en Amrique, dans tes Cordillres. danst'Ourat; Dans '(es l'Amrique du ocaniques, auteurs (2) n'ont autrement du det'Asic, la Chine, dans laTartarie, les
dans t'Austratie, dans t Afrique, Nord, dansles le crtinisme ou du les moins parait inconnu observations. !t en est tout publi que de trs rares avec lequel on a gnratement Hit'), p. 208. confondu jus-
goitre,
TOt
PATHOLOGIE
SPC!ALE.
et qui est bien le crtinisme, qu'ici plus dans Le crtinisme, ayant t rencontr ne peut tre considre comme <!e la terre, race La qui humaine, dgnration sur vivent ni comme ne devant s'observe est dpendre gure chez endmique
et plus commun. rpandu les contres les plus varies an'ectant une spcialement de la latitude. les animaux pour o domestiques l'homme. Suivant
l'on de Rosires trouve beauvtrinaire (Meurthe), Rougieux, deviennent et curent les chiens et les chevaux goitreux coup de crtins, trs accuss de crtinisme cela est loin des caractres (1). Cependant d'tre et surtout ne s'applique pas gnral, dans le val d'Aoste, o les crtins magnifique /~M<~e~Cf?MCe ~)'o~'eMtu<? de la popM/a<on. est du tellement contingent, que Bories abtardie, tout en l'a fait l'espce abondent. Dans bovine qui est
que la privant
localine peut
ainsi gens valides, munes du dpartement rescence progressive rante ans, tous migrent les et qu'ils
remarquer pour Bories des Hautes-Alpes. explique de leur population par ce fait que, valides sont appels contres
hommes
en des gnralement d'hommes ainsi s'appauvrit population vigoureux et il ne reste que des infirmes, des goitreux, des ration, de pernicieuse que, si le subit abtardie, plus en plus des lieux avec plus d'intensit. existait goitre le crtinisme endmiquement y est de rcente
depuis quaau service de l'tat, La plus heureuses. et bien constitus, dont la gnl'influence
dans invasion,
qu' la gnration passe. mmoire des vieillards, tous assurent que, il n'existait dans leur population. pas d'idiots Saint-Crpin, Val-Louis. Les Vigneaux fourRisoul, Puy-Saint-Vincent, Champcella, Lapisse, nissaient un trs beau recrutement. Les tableaux statistiques pour les deux nire depuis gent chapp crtins t cantons de Guitlestre et vidente, trente a t que la ans. Dans fourni population la priode de l'Argentire tous les perd dcennale et 309 prouvent, d'une
ma-
l'examen
de sa valeur jours de 1820 1829, le continsur <473 ont jeunes gens n'a constat n'a que 2~44
priode,
devant pas t appels nier a constat 512 crtins et goitreux de 1830 A 1840, et 728 de 1840 a 1830. Les leves en masse de 1813 semblent avoir t le dbut de et de la propagation l'invasion du crtinisme (2). ~) More), 0<)tt');t~oK< .< &ot<cf< <<'<')/tn~Me {.-t~t. Mt~c/j. Panx, )854). t'cc<'~~M< nM ',?) Bf'ries, -t)M ~on;< de t)f<e <?)< ~o)~'<' et f/M rr<'<. <~i.! le J<p. <ft'< Parit, t8&4, paMt/n. ~(tx/eo-M.
seulement
CRTIPUSME.
705
Plaines. faites
Les des
premires et de Alpes,
pas au del du niveau de la mer, on en a conclu de t~OO mtres que de la dginfluait sur le dveloppement l'altitude de la rgion habite ultrieures ont dmontr mais des observations que l'altitude n( ration au-dessus et monte o rgne l'endmie est trs variable, des localits que au-dessus de celle qu'on a d'abord dtermine dans les Alpes. ou crtins 90 goitreux 156t3 mtres, pour compte on n'observe dans te Wurtemberg Rosch, plus D'aprs du niveau de au-dessus de 430 mtres au-dessus de cas de crtinisme du sol n'est etev que te niveau de Strasbourg, ta <net'. Aux environs de la Nouvelle-Grenade, tandis df140 mtres, que dans les Cordillres le goitre et le o l'on observe l'altitude des localits dans t'Himataya. du niveau mtres au-dessus 2000 a 3000 atteint cn'tinismc, jusqu' \H)icx-!e-Vieux, }UOO habitants. d'' la mer. ttunc le crtinisme est indpendantde {'attitude de ta localit. ne s'observait que que la dgnration pendant longtemps de montagnes, dans les valles troites, massifs dans les grands prode grandes ou l'on rencontre de soteit, fondes, plus ou moins prives dans la Suisse, la Savoie. variations dans la temprature (<). comme endroits extraordiest en quelques et ou cette dgnration taStyrie, Un a cru nairement lation en commune frquente. est atteinte C'est dans ainsi la que, dans ta valle de ~19 d'Aoste, p. 100, proportion 18,TI p. 100. la popuet dans la
jusqu' d'issogne nombre il est vrai, en moins des crtins, grand Depuis on a trouv milieu de larges de montagnes, et jusqu'au des chanes sur te versant comme danslavaiedu au soleil, Rhin, exposes ptaines parfaitement au\ de Strasbourg. Un a de mme remarqu environs de crtins, de Branson, face, et est que la partie en plein de la vatte d'Aoste, qui est de mme
infecte
exposs
midi, et qu'il en est etc.; tandis que dans les villages le crtinisme l'ombre, partie dcouvertes et dans et dans ceux de climat
Si t'endmie
s'observe
plaines
dans les tieux bien !e''s troites, sont plus ou moins dpourvus, on ne peut videmment v.tt-iabtcs. accidents d' cette de terrain de dernire, Le comte de et eu au dfaut llambuteau favorisent
la tocatit.
de courants
ou aux la topographie d'insolation ou moins au plus etc. d'air, causes en qui engendrent deux espces le les
t n tinisme
Xsf-hokk'- ~f<- ~MTt'(;Mf' Tuhin~uc. '804, f. M. H.tmbutetU), ~);)/). M)'dtf-o-/M"/c/ mai )8~).
t).\w<Er. .Vt~t/fM wfM<<t~ 4~
~M
PATHOLOGIE
SPC!ALE.
les causes qu'ii appelie ~'pMM~ MMSM Mconc~a~'f's ou a<M?'au<!M<c. Les premires, le germe qui portent palement phique du l'usage les vapeurs Les de la nature la du climat; pays, des eaux composition surtout vicies,
unes
et
K<?<M/'c~~
les
autres,
tes
de la maiadie, tiennent princitelles sont la situation topograet les variations de l'atmosphre, qui sont charges continuellement des de tuf, marais. et
de celles
dvelopper, l'accroissement; fait de l'homme, telles sont la misre, la malpropret, les excs alcooliques, etc. Nous ne nous ici que des causes L'autenr occuperons premires. fait observer et des hameaux que nous citons que des habitations faisant entiers, de la mme commune, sont souvent quoique partie p)acs dans une position qui toute de communes situes qui sont contre lesquelles comptent dans des elles sont diffrente, le plus vattes et que les communes ou sections de crtins sont justement celles entoures de hautes montagnes
qui s'lvent ou aggravantes sont cetfes dans le sujet, le germe de la maladie elles tiennent du particulirement
adosses; exposes pendant, quatre mois de l'anne aux rayons d'un soleil la chatcur rflchie ardent, par !es rocs brtants y est tellement concentre, qu'on n'y respire qu'un air toun'ant et embrase. On y voit rgner habituellement le vent du ont t connues midi, dont les qualits de toute antiquit pernicieuses et signales d'accord avec tous tes savants par Hippocrate, qui t'ont suivi. En etfet, l'atmosphre naturettement et dj si pernicieuse, pesante est encore vicie par les miasmes et les gaz dltres pestilentiels qui, mis en fermentation l'action d'un soleil brlant, se dgagent avec par des marais abondance et des bourbiers d'une eau infecte et remplis la plupart de ces tbcaiits. croupissante bienque renferment L'action faisante du vent du nord, dans ces vattes,t qui pntre quelquefois souvent par les les habitations. toujours On a fait jouer aux eaux crtinisme; l'observateur du crtinisme Freind, Richtcr. et prives du mais d'une etc., les neutralise bois et les arbres un qui environnent presque
potables
r6te dans la production grand ont t trs divergentes, suivant C'est ainsi que la manifestation a t attribue, de la fonte par Fischer, des neiges, Staht. Houmann. soit de sulfate de (eaux des sufiid'unf
et de J'affection
goitreuse
provenant de sois; par consquent par Sensburg, Mac Clelland, aux eaux charges soit de carbonate, aux eaux contenant chaux; par Urange, beaucoup aux eaux slniteuses); par contenant Borgella, d'iode; quantit par Boussingault, suffisante d'air ou d'oxygne. quantit argiles sante alumineuses; par Chatin, aux eaux aux
de magnsie en supension
CRTINISME.
~07
des
eaux
vicies ton
est peut
certainement
t'une
des
causes
crtinisrne
en effet, avec nombre penser auteurs estimables, que les eaux que f'on boit dans voit le plus de crtins et de goitreux, et qui, en desde longues imprgnes de tuf, sont distances, de se charde chlorure, vraiment perni-
pred'habi-
des montagnes et en parcourant cendant et sont htrognes gent de substances de chaux, et principalement carbonate
mais l'on doit rejeter de ceux qui attriabsolument cieuses; l'opinion aux eaux qui proviennent des glaciers et buent cette mauvaise qualit des des neiges, car l'exprience 't" ta fonte atteste que les habitants sont sains et robustestoute l'anne hautes montagnes qui en boivent Il est \('it constant, des crtins o t'on M. de Rambuteau. que les contres ajoute infiniment du Valais et des goitreux se rapprochent de des montagnes leves, nature, qu'on y trouve galement a la malignit des vents du midi qui y vaites soumises sont infectes habitucUement, pestiqu'elles par tes miasmes des marais s chappent sont vicies y fait usage Te)s sont, calcaires. par et que les eaux qui les couvrent, de tuf et autres et imprgnes le t)aule val d'Aoste. exempte,
qui
te Tyrot, une partie de ta Suisse, etc. ta Mauricnne, j'ttin, mmoire de M. de Rambuteau. mise danst'excettent Cette opinion, ou il a t possibie xotts paratt tre d'autant plus fondt'e, que partout a pu desscher de raliser des travaux d'assainissement, torsqu'on ks marais, n~' pouvait paraitrc rgutariser pas circuler les cours d'eau, dboiser on les causes les du tocatits mmo crtinismn air i'air coup diset du et se reuouvcter. suivantes a vu du
la suite des traobserver, goitre par exemple, ou le crtinisme vaux pratiqus a ta Rohertsau. prs de Strasbourg, minLa composition de t'air, les principes a t tat endmique. existait le crtiet cependant ratisateurs de l'eau et du sot n'ont pas cttang. de t'assainissemcnt i'inthteuce v a compltement sous nihme disparu dn sot et de t amlioration des conditions cette de l'existence. inurmit t A MarviHe a disparu, en donnant ncessaire suide de fMeurthc!. tait endmique, goitre vant Moret, prcautions par de simptes aux habitations, tair et de ta tumire ofe modifier Un ne en rien peut pas la nature non des eaux
de nos connaissances. ptus. dans d une priode un terrain accuser quetconque. gologique spciaternent minralisateur du sot. ni un principe ni la constitution minratogique du crtinismf. comme cause cssentieHe ~oun d une eau potable, 'pendant formations qu'ici parisien sur on le et sur remarque que ks plus anciennes. terrain houiller, le terrain ce dernier On sur est surtout ne parait le terrain sur tes rpandu observ pas t'avoir jusle terrain sur crtac,
45'
subapennin.
~8
PATHOLOCiE
SPCfALE.
notions mais
sur
)cs
terrains
sont
trs
incom-
en des
ni musche~afk
(marnes
a et<' indiquent que le cretinismc ou l'on ne trouve ni gypse de chaux), (sutfatc carbonate de chaux), ni keuper conchytien.
attuvionsanciennes(~uss,~i"M,
irises,argitesmagncsicuncs),ni
ni
le trouve sur
sur
des
alluvions
te y.echstein
(calcaire
sur
des
ter-
les conditions
mineraHsateurs
induction de la cause essentielle du crtinisme. Nous avons fait remarquer dans les contres dj o le craique, nisme a disparu ou tend a disparaitre, la constitution mincraiogique du sol, les principes minraUsateurs de l'eau n'ont, pas chang. La diminution est survenue sous l'influence de l'assainissement du sol et de rtablissement de meilleures conditions d'existence et d'hygine. Le pauprisme la dgnrescence les inftuences'debitiprdispose resuttant de la misre, tantes, en favorisent videmment l'volution: mais elles ne paraissent la cause essentielle, pas tre par elles-mmes le crtinisme ns observe puisque et que que dans certaines localits, h- pauprisme est trs rpandu. C'est donc surtout dans les conditions d'insatubrite du sol qu'il gnrais faut chercher cette cause essentielle. par et crtinisant pas insalubre par iui-meme, par --es minraux solubies dans principes l'eau ou vaporisables, il ne peut Fetre ou le devenir que par des principes, par des manations qui s'v accidentellement en plus dveloppent ou moins grande abondance, sous l'influence de circonstances locales et qui se rpandent dans !'air, se dissolvent ou qui en supension qui restent dans l'eau.
Le fait suivant, emprunte I\iepce, mdecin inspecteur des eaux
Or,
si le sol n'est
d'AHevard
de goitreux et de crtins. beaucoup de ce cte de ta rue, les maisons poque, taient et enterres, en partie construitessur un ruisseau en dessous. qui la traversait On n'arrivait dans ces habitations que par desa!fees ou )c humides, sombres, soleil ne pntrait Au cote oppos, jamais. dont les maisons taient mieux saines, mieux bties, et qui recevaient ares, les rayons du soleil on ne levant, rencontrait ni goitreux ni crtin. Les habitants de cette de maisons range formaient un contraste frappant par leur air de sant, avec les tres chtifs, tiotes. goitreux au milieu qui vivaient des manations humides et pestilentielles du ruisseau :< servant t'couiemont des marais de Saint-Pierre, et de l'atmosphre ftide de leurs tanires, la cration des tablissements Depuis sulfureux d'Alle-
trs
bien
occasionne AHevard
CRTmtSME. \d, une cet tat d'insalubrit a disparu. et crtine Tout le cte de la rue
109 ou vivait
et reconstruit suia t dmoli goitreuse population de bonne les lois d'une lors, it ne nait plus vant Depuis hygine. dans cette rue et cependant, ni de crtins que les depuis goitreux de t'eau la population fait usage maisons ont t rdines, nouvcHes entre t'taamene de fort loin, source d'une source qui est partage sature de et ce quartier, et qui est fortement thermal htissement ici se trouvaient et le crtinisme goitreuse (i). L'auection magnsie en suspendes principes t-\ idem ment sous la dpendance organiques dans et des manations l'eau, pestilentielles sion ou en dissolution du lieu, du sol humide. cn'tinisantes /?)C!y)e jetons-nous vidence, se trouve d'un miasmatique. de le dire, Ces manations n'ont pu par que tre voie crtinisantes, jusqu'ici d'exclusion ces principes, ou mis en dtermins et par parait on analogie, tre le rsultat
le crtinisme
dont le dvemiasmatiques, principes et par une certaine temprature. par l'humidit Avant de Saus</M crc<tnMme. dit principe Mtasma<y<c /0)'Me le fond des marais qui occupent sure. on considrait dj les vapeurs de t'endpmie. la cause principale vattces des Alpes, comme de (juetqucs dans le voisinage aucun marais n'avait de Saussure O'[nme remarqu l'influence des toutefois sans rejeter admettre, d Aoste, il crut devoir empoisonnement est favoris loppement c\hataisons fortement dont tenue la h' o'tinisnie par fuit remarquer des scchement des des chauu' nature marais, par ne nous que t'air le soleil, tait de de Fair renferm y contractait connue pas dans de profondes vaUes, de corruption un genre ;3 attribuait Fodr ~). t'humidit fruitiers, tait et avec entreil avait le desla
l'action l'influence
humide, et marcages
dont d'arbres
de l'affection concidait que la diminution des habitations. marais et l'assainissement et des eaux que l'on observe stagnantes, crtincux, a t signale aussi par
Linuuence
de prs la Commission
l'ide Virchow (5), ont mis directement Cuggcr,Schaussbergcr(t tre produit par un par un agent diffusible, pourrait nue [c crtinisme sur t'orgales effets dont on peut rapprocher miasmatique principe aussi croit miasme du que le nisme de ceux paluden. Guggcnbuht du Sous l'influence de Mtn/<. est produit n'tinisme par une sorte de viensoumis trouvent les individus qui s miasmatique, principe de stupeur. et comme sorte nit en quelque inertes, obtus, frapps 6.M. t. XVt. Paris, t850,p. de r.~<de M~ ) 'sicpce, t o'/oyM t<<t~ les ~~es. Gcn''vc. ~6, t. )V, p. 3<X) ') ne Saussure, f/Mc/'e/tMM~c. Paris, !8)W), p. ~7. 7<<t~</K t/i<e~ 3 !d(;t't'. )84?. tt'oe/<ef)<< '< Sch!tu'<sbcr~r,OM<t(e< Htcd. ~M. ~M H~r:& t<)$r. Cre<tf!MMM(P/t~. o~ Vhchow, t~f~'
-~0
PATHOLOGIE
SPCIALE.
Mord de cet
s'est minent
aussi
particulirement
attach
l'intoxication
et de i'atfectiou paludenne t'st du <t te crtinisme atiniste a ta manire intoxicant exerce, crbro-spinal, que !'on ingre, soit et par t'air
qui paratf, le cataire ait prdomine magnsien, les terrains cette innrmit manire d'une affirmer ahsotuequc d'autres constitutions 'i). gologiques OCC~C O~aH~ fin du du G. dernier une Nord, Tourdes
qu'on surtout
<TM~'?M<M' <a/?~<'< /M~f.< Des la </ps Mt/M~x. des ~~)'n<M.s (:ra~/Mt;!on, dans l'Amrique donne au goitre, narton avait intermittente. commune avec celle de la fivre a rattacher dispose a dclar et Ferrus tes en traversant en grande partie que tes atterations des terres cultives, le goitre
t'influence
auxquettes au milieu
toute une attention lui ont parti mriter point particutiereau vgtaux, Moretin du goitre et du crtinisme. de vue de t'tioiogie (:i), Vingtrtle goitre un principe miasmatique etc., ont mme attribu nier(4), de dtritus Si, en effet, te goitre parait pouorganiques. provenant des habid'manations sous t'influence voir se produire mphitiques de t'usaise produire sous t'influence surtout tations. du sot, it parait des principes ou en dissolution en suspension orgail est vrai, que les analyses trs minime, en quantit chimiques niques la promais qu'ettes ne spcifient, pas. On peut en vafuer signaient, rduisent. de permanganate de potasse qu'ettes portion par la quantit des tocaiits. et Ainsi que le prouve l'exprience journatierf en bien et lourdes d'eaux Sto'ber ainsi que t'ont fait remarquer ~'), beaucoup d'une eau tenant charges de matires au particulier t'eau laisse reposer en fermentation principes d'attuvion terrains Ces organiques o on moment une et qu'ette organiques ((!) qu'ette sont les limpides, c'est puise got on tard, plus quand enU'e de i5 2.') degrs, qu'ette odeur ftide. par forme dans surtout t'eau, de nappe souterrain'' h'sans odeur, sans
entrmes sous
!'tf<e~. f< M~r. f<t' /'M/). /iH~. t'~ns. ',)) Mcret. 'ir~fi'~ o's t~c~Mt'CMCMp/t~ )85~, p. <)7t) et sutv. )8~t'. G. Tout'dt' /K ~<'<t'c<:S<<M&o; ((.a:. w< Sh'asbom' t/f (~M'/ot'<et'ttd('~t<yi<e et .'< M<M<w.<<f' (3; Moretin. Pc /tM/tf ~MM e/ f.'Mt'f~ttx'if. Paris, mM. tiout n. <4' in~trinif-]'. ~M pt))/;f fK~<'M<y)<ednMj' le </< '~c ~'f;n<f't'M/f.
t~t ( M" ~<' /M' )S<j* (~ t. XXV, f8<!0, p. M)i).
(~ Sto'bt'f
Strasbourg,
t'tTout'dest,~yt)'<'oy''<tp/f'('M<'d.
</e.S<<'a.s'&OM'e< </Mf~
</M a<f~
une sur t's ~t!) U'apft's itarh, le goitre et te ct't'tmisfuc ne se rencontrent rains hun)id("; !'u)'nu;s par <tes auuvion:) modet'nett. !~e goitre est dn H une int~ )icu a tacac)t! tn ctrch<:wir~ d'mtoxatrtiun dO!IIH! c;~i<'n hydt'o-aftmicnHC.ct cafitrn l'tut pM-m~ttent purmurtant d'httoxictttion doHno lieu h~'dr()-alluvieJllJe, ut des
CRTINISME.
~< f
et dans t'eau dans t'eau de pluie, provegalement mni-! on en trouve de L'eau se charge surtout et des glaciers. nant de ta fonte des neiges et marcatourbeux des terrains en traversant organiques, principes ou de bromures d'iodures suffisante d'une quantit <~u\. La prsence ou la dcomposi ta transformation, peut-tre dans t't'au s'oppose On peut ainsi expliquer leur action. ou neutralise t~n de ces principes, aux eaux coulement du sol, en donnant c~nment, par l'assainissement de une diminution on a observ les marais, en desschant ~'nantes, des eaux minratisateurs sans que les principes Fat~ction goitreuse, dans les pays on n'observe et pourquoi pas de goitre Jf~t t changs, font ou dont les habitants iodure, est suffisamment nit t'eau potabte desiodures. ou de sel contenant usane d'aliments de sous le rapport est trs instructive du fait suivant La relation A Mariquita, du goitre. surle dveloppement du set iodur tinftucnce ville, qui maintenant la certitude que cette dit Houiin (t'(. j'acquis et de dgradation de l'espce de misre un si triste spectacle .n'aurait de sa prosprit, le temps dans ans auparavant, humaine, cinquante de ses filles, et que le goitre y tait en (.t.tit renomme pour la beaut la cause d'un fait Je ne laissai inconnu. pas de chercher qu< tquc sorte tiqueuraptrouve.Jesavaisqu'une aussi singutit'r. Enfin jecrust'avoir du set de la tait retire le goitre, contre sal, emptoye pc). e ac~ en usage t longtemps que ce sel avait d~ntioquia..t'appris province d'aonombre un certain et que depuis de Mariquita, dans la province On me dit qu'on par te sel de Xapaquira. n.~s il avait t remplac t'avoir dans un sac le sel, aprs en suspendant ~c <~t<-nuit r~cy/c le liquide et enrecueittant qui commence obtenu par vaporation, mon ami, Santa-F, Ue retour j'engageai goutte. tomber goutte assez notable, que dans te sel de Xapaen quantit pendant trace. aucune f~ a fait !;oussingautt t-t-connaitrc .juh-a il ne put en la vatte que. dans faits analogues d'autres qui dmontrent (..nnaitrc ou l'on dans la province dAntioquia. aSonson, a Partage. d~auca, inta.t le goitre d'iode, une petite quantit us< (le sel contenant Santa-F-dc-Rogota, Mariquita, tandis qu it tait endmique n,.mu, a Cartago, fait invasion <u. h. set ne renfermait pas d iode, et qu'it avait au set de de Xapaquira le sel non iodur avait substitu .h pnis qu'on vr)t) iode <.ain)do. /~<;< .'st t/<H//<Mww< L'eau dissout variable. une La quantit forte moins d'air contenue dans d'air sur t eau les proportion
iinussingautt, A faire tanatysc de t'< <7'' M~ il la lit, et y dcou-
h~tf tUtuvit-nuc.
(r.~rrit ft~x'onnc
d'itpr.'s
un membre
m:t-
H))uh)t,<S<t't~.D<'<'Gmbre)8-2.'t.
? )!ou.~i)~nu)t. .\(.tft'<(")a
~<-A"r.-AM <M~ M'<M '?' p'-o~K~" de c/M't- ?< p/?u<, /<- Jn'x~M
T2
PTMLOG!E
SPCIALE.
hautes rique
de la diminution de air
elle s'appauvrit congtation; tenant des dtritus organiques. A lasuite de ses observations nade, ment Boussingault ares qui a cru
devoir
ou qui ont traverse proviennent de la fonte des neiges, des terrains de dtritus Relativement A ces derchargs organiques. il s'exprime ainsi Les eaux qui sont pendant en nires, longtemps contact tement avec des feuilles ou qui <i)trent et elles produisent peu ares, les plaines Peladero, etc., dans beux. On peut objecter s'ert faut, sur toutes les valles a1 cette mortes, travers du une bois terre pourri lenqui coulent riche en /tM~u.s, sont vgtale c'est le cas S&nta-Anna, sur un terrain tourtant celles
le goitre; ou l'eau
sjourne
thorie
les montagnes;
ne s'observe tre
pas,
les plus leves; qu'ii ne rgne pas dans dont tes itabitants font usage d'une eau qui provient immdiatement de la fonte des neiges ou des gtaciers. Si le goitre, il est vrai, n'est pas endans tesendroits les ptaine.set situsdans une assez grande dmique distance des Cordittres de la Nouvelle-Grenade, on t'observe dans les valles situes 2000 mtres. l'Himalaya (t), la fois dans jusqu' et trs frquemment dans celles d'lvation qui n'ont que 500 mtres au-dessus du ni veau de la mer. Dans )esA!pes(i!), dans les Pyrnes, etc., le goitre devient & mesure descend dans la plaine. plus frquent qu'on Relativement comme ses de il suit neige des l'influence A mesure vritables des que eaux l'on des gtaciers, Fodere s'loigne mesure des glaciers que l'on boit (3) s'exprime et des masune eau qui
genratement exempts Quant ta dperdition d'oxygne en traversant des terrainscontenant n'a trouv que de t'axote dans
et les prairies, et qui estdcj~ d'air et de catorique, on dcouvre des goitres, au pied des gtaciers en sont qui sjournent et sont agiles et sveltes. danst'eau que t'air dissous eprouv, des dtritus etc. (Faivrc vegCtaux, de sources
rputes pour donner lieu au goitre dans diverses contres du Brsil), nous croyons encore faut attribuer le goitre, que ce n'est pas l'absence qu'ii d'oxygne mais la prsence dans t'eau d'une matire inconnue dans organique ci.! <7~ ~wt': f~Mx; (!) Bran~htcy, .SoMecco<~)< of the (,t0)/re o/\Vc/M< at!f< n/' /aH t't'.</toM.! (T)'u~'ae<. o/<AeMet7. an~. ~/<~<)'oc'e~o/'<'o~'t</<. Calcutta, t. Vf, t8M;. (2) i);)!)!! certiuries )ocfuit('-s de ta Suisse, )c goitre est teHonentcotutnun, '(oc habitants Je co)~std'')'utit comoe un ot'neme~ n<tturet donna'tt ceux ~jui t'n s~mt !c nou) de (..a~Mt, coni) d'ie. (\Va~ncr p. f:)').) dpourvus du cr<!<(')ii'MC. P:.u'i! p. 82, )80(). 3) t'odcre, y'-!<f;(/Myo<ecf
l'eau
CRTINISME.
1<3
dans les eaux de et qui parat se dvelopper son essence, spcialement etc. de certains certaines sources, puits, ~n~ ~'won<MH< c.yc/MS~~scaM.rpo~a~~SMr~~ro~ucf~ucHCC du sur la production des eaux L'influence /;o)t </ </ot~'e. potables irrOn peut citer des faits nombreux, est incontestable. prcis, goitre le xvn" sicle, directes. des cusabtes, Wagner (1), ds expriences tes dans lieu au goitre des fontaines a indique pour donner rputes Aux faits cits par Wagner, Sonders. Zizers, Trimmis, Grisons, du canton de Zurich, les suivants A Ftach,bourg Hoffmann (2) a ajoute d'o lui lieu au goitre, une fontaine dont les eaux donnent se trouve vient le nom populaire de A'ro~/T') depuis qu'on compltement paru presque fontaines l'eau de certaines un~n. A Steinseiffen s'est abstenu qu'on a disle goitre dfaire osage de en tre la cause.
devoir supposait la suite de dans la discussion Houcbardat, qui a eu tieu l'Acadmie, de Ferrus sur le crtinisme du mmoire ta lecture (3), a trs bien fait du des eaux qu'il faut attribuer ressortir l'origine que c'est la qualit des faits caracNous citerons, avecBouchardat, quetques-uns goitre. suivants tristiques Mac Ctettand, chirurgien dans la valle sieurs annes dous, les brahmincs, de la mme tfment circonstances de ('arme ayant pass pluBengale, d'Hinhabite par trois classes dmes une qui se nourrissent tude trs attentive exacdes du
dans cette contre, se d vetoppe te goitre on a des eaux de la Deota, dans le village et a signal exclusiles domes, de mauvaise qui s'en servent incrustantes, qualit de tandis ont tous le goitre, qui boivent que les brahmines, vcmeut, grands construit )fau d'un frais, ne prsentent aqueduc provenant cette imLes rajpoots auection. partageaient pas un seul cas de cette ne permettant de la guerre pas d'entretenir munit, mais les malheurs dans lesquelles le fait suivant et son Faqueduc, t~i-; les brahmines recourir victimes aux (< se servait dans ta basse ville, tant qu'on Grange, les goitres dans les alluvions, creuss de t'eau de puits les eaux de puits par les eaux communs. On a remplac dit des et de rares calcaires crtinisme pour qu'on oxfordiens, qu'on puisse depuis dans observait dire que ces et cette cette aSeceaux mauvais tat tant et les rajpoots, des villages, le goitre tel qu it ne peut que ceux-ci depuis a fait parmi pas alimenter la onttt'obtigsdc eux de nombreuses
''Mrt0~(. Xtirirh. UtSO. )) W.:tf!n'r, M~ n~. M'r<'< HaHe, )~M, p. 5. ('~ Ho(~u;HH), /to<'&Mf~'<M r~MH~M<<< t. XV), )8M). ~i B'wh~dat. <!<~7. ~c~tMd. f~Mi' tK- ~<rc~!<<(.e lu ~eo~ t't ~Ae ii 'H!U;(:t<'Hanf), ~<~HC yrounK' o/'Ae~o/'n t'/Mt<-t<"f C~tf'utt~, )83&. Cit d'aprs~). Grange. ~t/tyrt ;~<yM;f-y~ ~eMM~v.
-7 H.
PAT!!OLOH!E
SPCIALE.
sur dix-huit suivant Au Puiset, Mgr BiUiet. de mauvaises s'ahreuvent tes autres citerne, sont gravement tes autres toutes la premire est saine, atteintes eaux; il est bien connu A Saint-Joan-de-Mauriennc de goitre. que les eaux, dans la rue et le cretinisme le goitre entretiennent dites de Bourieux, dite de ta Pierre dn mme non), tandis que la fontaine passe pour tre fois des jeunes dit Mgr BiHiet, !t est certain, trs saine. que plusieurs ta conscription, un mois ou deux, avant pendant gens en ont fait usage celui qu'ds fc goitre ou pour rendre se donner plus volumineux pour mititaire. LaComdu service atin d'obtenir avaient l'exemption dj, tions ne s'y montrent une famiites.i'unea plus. manire. de ta mme s'expriment une opiSeton !!oussingau)t dans!a?souveUe-Grenadc. (1). il existe, aux proprits nuisit'tcs du goitre nion gnrale l'origine qui attribue sur des observaest {'onde cette de certaines eaux; opinion vulgaire Des purde tout te monde. et qui sont a la porte tions journalires, se est fortement sonnes fixes dans des iieux ou te goitre endmique en ayant )n de cette ou se sont mises & t'abri sont guries, maladie, dont i'eau pour leur usage A une rivire chercher d'envoyer prcaution ainsi de boire celle de teur et f'n s'abstenant Feau eta.it rpute bonne, rsidence. mission sarde et (transe Diffrences t'bypertrophie. ment associes tes mmes du goitre et du crtinisme. tiologiques du corps thyrode )cs dgnrescences ou du moins s'observent au crtinismc, d'auteurs nombre ~rand ou comme ducretinisme, Cette de cette au'ection. des causes De ce que frquemd'ordinaire dans ont considre degr. a singucar ce qui )<' sont
!e premier confusion
du cretinisme;
et au goitre, s'appliquer pas toujours sont des tats morbide~ et te goitre de un ~rand nombre Dans essentiettement distincts, indpendants. tre-. une poque iocalitesou ie goitre est extrmement depuis frquent
recutee on n'observe nanmoins pas de cretinisme. mme afor-
que rhypertrophie Utyrodienne exclusive de t'usai L'inftuence du noitre i.e goitre dissous, nement est vidente, se dveloppe ainsi par que
arrive
Ce principe ou en suspension n'appartient et ne se rapporte A aucun minerai pas au monde inorganique dans )es ordinairement des principes mincraiisateurs que t'en rencontre ni ni [e sutfatc on ne peut accuser eaux potabtes. Parmi ces principes, ie carbonate de chaux, ni les sets magnsiens, ni les argitcs qui s'y
t'int)uenee
t. XLVU), p. 5. /h!M/M~<; c~/)t!f~ /t't'y)K', ()) iioutsin~autt, (T.nsuftitderappetf'rteverstteJuvcntt: ~x~ ~umx/uM) ~M</r wtra/i;)' in ~~t</tM. (Sat. xnt, v. )62).
CRTt~tSME. tr'uvent
~<5
ni l'absence de sets ou d'oxygne en suspension, (eaux provecar on peut ni te dfaut d'iodures, etc. nant de ta fonte des neiges), ou d'eaux encore des mmes eaux. des faits o ['usage ~tUjou[-s citer incrimins ne des mmes ou plus dpourvues principes nhs charges du goitre. donne pas tieu la manifestation d'autre Si t'en considre. endmique part, que le goitre est d'ordinaire humides, marcageux: d'alluvion, que les eaux des -nr des terrains de nappes souterraines sous forme ces terrains traversent pxits. etc., nxesou de sets que de principes H s organiques v chargent tout autant ressiles eaux ont un faible coutement.ou surtout fn dcomposition, te goitre tant. stagnantes; a ttatpidmique, parfois que l'on observe Nivet (~), Reuss j3}. Hancke (4). en ont ainsi que Simonin (i), <iuyton, ou tes transitions dans tes saisons des observations, brusques rapporte f). temprature, rrst'nt, activent la chateuret t'humidit,combinantleur les dcompositions probablement matires amen A assignerces naturellement organiques, on se trouve s'entendre sans pouvoir le rote qu'on a faitjouer, jusqu'ici, i-ganifjues minraiisatcur de tel ou tel principe ou a l'absence :i ta prsence dans tes eaux potabtes. a diminue ou a disparu t'observation U'aiHcurs a prouv que te goitre d;ms certaines (:K'iiite nu'nt aux tions, ou causes sans de tocatits drivation, d humidit t'coutement par suite de t'assainissementdusot, tahti des des eaux stagnantes, empch permanente le dbordement du sot ou du iorsquon d'arrosecanaux obvi habitafavoaction, ou les transformations
des
des eaux minralisateurs potaMes que tes principes bien dmontr consquent par les faits aient chang. H nous paraitpar en procdant < par te raisonnement, que le par voie d'exc!usion, eau renfermant de t usage d'une sous t'intluence ~uitre se dvetoppc mdissotution tm )). trouve un ou en suspension des matires organiques dans t cettes
te
principe dans
qui
donnent jusqu'ici.
souvent
pas
goitre
dtermines
rgne plus
de marcages, proximit de des dbordements surdes terrains ou t'onobserv ~h'aux stagnantes, de hvrcs les grands r~ms d'eau, paqui sont des centres marcages, Le avec t'an'ection en rotation ne sont pas toujours goitreuse. tmh'ennes, r:')itre ne s'observe exercent hxjcnnes tieu principes qui donnent et ne paraissent sont trs certainement diffrents, 'L'ux sortes d'affection infectieux L'action du principe absorbs j':ts<'trc par la mme voie. ) S))0(min,
'St'.et. '.:.
dans
les lieux
ou tes
livres
pa ces
~cA.
M<
/<<
Paria,
c/ M~d<c~/t'jftM<aM~.
tttM, p. t4t.
Paris,
t8M.
~6
PATHOLOGIE
SPCIALK.
inque cette du principe par !'iodc, tandis peut tre neutralise Or, si est ncutraHse par fa quinine. des fivres paludennes la nature dmontrent des Fa dit Hippocratc, comme !es traitements, du goitre et que le de ta que le principe conclure un peut maladies, dans leur essence. sont dittrents des fivres patudennes principe de voir, )e goitre dnotre manire et suivant ce qui prcde, D'aprs incontamine d'eau de t'usai par un principe surtout, pendrait sous se dvelopperait et le crtinisme de nature fectieux organique, du goitre fectieux t'inHuence Moretin d'un air vicie par un miasme .' tes vatif's de cette t'appui opinion, que dans rappeUe, on a souvent la svit avec [e plus d'intensit, signat endmie ou cette avec la dgncontraste richesse de la vgtation qui fait un singulier a pas, dans ces conet il se demande des populations; s'itn'y rescence tem's et qui doivent fertilisantes a appeles de ces sources qu'on tres, azotes. des matires organiques proprits un produit a trouv analogue ce fait que Bonjcan tt cite encore de marnes, < dans )es terrains composs principaternent a tagiairine
doiomies, de chaux carbonate, etc.
de la Mauremarquer que tes tufs du Vatais, macontiennent et du pays d'Aostc, une ia Tarentaise choisis et it concfut de tous ces faits tire muciiapineuse particulire, d'une dans les pays endmie goitreuse, que t'hypothse dessein d'tre mrite prise en considration. matire goitrigenc organique est imjusqu'ici Malheureusement, Haittarger (1), la chimie ajoute les matires si elles existent, sporganiques isoler, pour puissante tre trs ceUes des miasmes comme l'action pourrait dont cia)es une dose infiniment petite. nergique comme cause du crtinisme, intoxication L'ide d'une miasmatique, Saint-Lagcr de riennc, fait aussi tous gagne i tude des des lsions tes joursdu causestocates du terrain dans tes esprits, au furet est approfondie Revordin thyrode. davantage. a montr qtif Il en est de m! important (2,, e-t a mesure
corps et )c myxdcme dans t'organisme; du corps tyrode de cette de t'abiation la consquence gtande. maintenant ou a mettre reste rechercher Il nous actuel que t'tat les manations nire tant viennent a imprimer inteUectueUe,
ie rote opratoire
en iumire, aude quoi te ma)e permet, de nos connaissances et parcrtinisantes se dvetoppent, agissent, le cachet d'une tout dgradati"n !'organismc
et morale, plus ou moins prononce. physique </t' ~t!<'n!t~<<' iW (/~COW~t' <('mp<f!'(~U~'C 7M/h<CHCt' CO)H<)tCe <~ trs se produit Le miasme <MM des H<a~<'r~ o;aM<~M~ crtinique conditions de temprature et d'humidit dans certaines prohahtement tes dcompositions ou les fermendans un sens spcial, qui activent, ~e~/ot/t'e << le <')'<~<t)~nx', )8'?3, p. 2') ()'' Unittar~er, E~g~/t' (2) Voir ~)~'<'e My~'<:e(<ew/ctM< p. 6')~. et sui\.
~17
ou les condiIl se produira partout organiques. se trouveront ralises, tions de sa gnration quelle que soit la latisur ou dans les plaines, dans les valles des lieux, tude ou l'attitude et celle de la L'influence terrain patustre gologique. n'nnpot-te quel maipropretc sont manifestes. toutes les localits nrfsquc rat~'mcnt basses, humides, d'ouvertures troites perces au voisinage de marcages Les habitations sont gnecretinisantcs. elles sont A neur de sol et non parquetes; On trouve et exhalent une La repoussante. immondices accumules odeur la nature favorist'nt la des
et des parts, matproprete y rgne de toutes l'insalubrit. en augmentent encore a leurs alentours le dfaut des lieux, La situation d'aration, gographique (fti sol, formation nature de certaines du particularits Celle-ci miasme. de l'air, principes et peut-tre par topographiques, tre entrave pourra le dfaut contenus etc., ou
)f runooveHement certains
par d'autres principes), exempte par l'iode de la tocaiite, etc. de t'oxone, par t'etat lectrique sur l'conomie. ~</< d'action du principe ntta&ma~t~uc
par
infecte dont drive le crtinisme, t'air, miasmatique, du sang. Son action se une intoxication sorte de mft~<na (;ui produit H exerce sur tcquct une sur le systme nerveux, porte principalement celle de quelques carbures action dpressive, stupfiante, pareille ti hydrogne. Le dveloppement sous J'iuHuence nerveux ragit du de nerveux systme cette intoxication. ensuite agit a surtout sur central crebro-spinat L'votution incomp!'He tout funestes entire. sur les organismes la vie pendant s'ardu
rte
L'inuucnce
miasmatique t/intoxication
les premires et toute la dure de la grossesse, pendant en'hrvonnair'' la constitution dont est faible de l'enfance, mnn'cs et chez les sujets ont t remarques nu vicie. Ces circonstances depuis tongtemps; les femmes aises allaient faire leurs de Saussure, et dj. avant couches tutc. suivi dans de celui alors L'arrt la montagne, de dveloppement des en organes quelque 'Virchow les crtins des hauteurs oit Fendemie tait inconnerveux du systme cerebro-spinatest et qui se sa dpendance, qui sont sous de ceux des sorte dans les conditions a tabli comme manire rapprochement chez les monstres caractristique. les simples ce et a fait acephates, rela
se
PATHOLOGIE SPECIALE. agit ot) peu!, individus rarement voir d'une dans une tendue apparatre, fait~te et tous restreinte a t'etat
te cretinisme
rencontrer on moins
dans les quartiers & t'atpopulation pauvres, de vapeurs au dfaut sature froide, humide, pernicieuses, de ta nourriture, a l'absence il l'insuffisance et d'insolation, de fa. intellectuelle, ta
et a ['incurie. Suivant. ma)propret6 au mitieu vivent conditions lui, les mauvaises hyginiques dcsquettes lieu a. t'anemie, a iascrofute, an rachitisme. tes individus, donnent restent tandis mousses. que les sens, faute d'exercice, de )a culture Causes /ntfM~a~on. favorisent secondaires..4~/iH~<M. Les la alliances entre de (~~M<~np; /A'<< /<< les habitants des vHtages inteftt's attiances sont tes ptus communes. de cretinisme ne de statistiques en ett'et, que ce n'est que dans l'autre des crtins des parents raison ta dgnrescence par est tes
Ces dgnrescence. ou moins entaches ptus parce que ces habitants au dehors. Les documents trouvent ~uerc se marier ta Commission un est petit nombre sarde de nous cas tocaiite. tocatites apprennent, que t'un on A ptus o elle Sur locatifs
cas, tes
forte
entre dans
les
crtins mres
cependant
provenaient,
dans
ayant pres et
nierps
pres,
n'taient
ni goitreux
le cretinisme de cretinisme
ne gnration procrent trs de ta
des
de
indices
t'endemie,
emi~rent
de et cietins, tes
toca)it's
moins suc-
& une
anranchies
n'est la dgnrescence pas ou aggrave par l'hrdit, ou se dvelopper des crtins. de tablie ta faiblesse surtout bien tes idiots
mais localits
est ou
transmission
de intetioctuette, nombreux sont moins dans sont t'etat ta classe beaucoup d'infriorit pauvr ptus
est au t'idiotic, dans les vittes ou ta faibtessc frquentes, intettectuette t'a'' des
tes campagnes, on
intettcctuette,ta consquent,
CRT!~tSME.
7t&
circonstance favorable au dveloppement du comme une parents des mais la prpondrance influences des tocatits est ccetinisme; de crtins est dmontre dans les familles par l'apparition indique, qui viennent d habitation, !pur sein que engendrent ~m'cs des .<</<' dans les meilleures conditions et s'y tablir d'hygine leur immigration et qui jusqu' n'avaient vu naitre dans bien conforms et bien portants. des enfants Ces familles de nouveau des infectes L'ge sains, de crtinismc. des parents enfants lorsqu'elles tre se considr sont toicomme
localits pro'eH~.
ne peut
Cretinismc excs atcoo)if)uesfnfc Fi~M. ~poradique; goitre; h't'rifiantps. H <;tfdt megissioret prparait des peaux de mouton: de mouton t'apostrophaient. s'itua~infut que tes t'tes ttm- (ause t [~tins, de la dgcnfresceace. tandis que les entants
ont t sains ;f plus avanc, (t~ins un Age plus avanc entt intelligents, s'explique de t'augmentation qui rsulte t<'s mauvaises cmscs A~ .s'attt~n'e conditions ~< de ct'tinisantcs.
On a vu de jeunes poux des procrer d'un second a un Ht. et par consquent et intelligents. La procration d'enfants des ators parents, que tes croissante par l'influence premiers-ns de la misre
L tat sanitaire des parents exerce sur ~M<)< h; dveloppement du crtinistne, dans teur une directe, gnration inthK'nce Si )a constitution incont~stahtf. des parents est chtive, si
n)~a t profondment organisation )a scrofule, etc., par )a misre, palustre, par ditie par l'influence ncessairement et se trouvent ressentent les enfants s'en par ), an ou des causes a. l'action des principes qui donnent moins, disposs crtineuse. lieu a la dgnrescence L'in//a6</a<<OH. PaMpe<n)c. ('<<~tO)M A)/~cH~Me.<. A~Ke?!/<o/). 'ie les conditions de l'alimentation, fluence du climat, particulires des de l'homme et des animaux l'conomie t'existence impriment modifications df;n'or;tb)c, ture: le tic)tc mais du les ptus suivant ou moins leur que mauvaises profondes, est action dans conforme un sens ou favorabh' non a tour ~n ra-
pauprisme dvotoppement localits dans'tes aussi ma.1 tenues, dans les Heux
et d'aiid'habitation d'hygine, essenen un mot, ne sont pas la condition de la ctass~' du crtinisme. Les habitations conditions ou cette aussi de~enration aussi humides, endmique obscures, enfin, a constat n'c\ish' aussi inia nourri-
que n'y est p;urc meilleure. ('retins appartenaient de famittes a des familles d'une
famines que
sortaient
moyenne,
que, .si n-:H pauvres, 866 appartene peuvent du crt'tiet de pour 32')I crtins '')' et ta !e
les mauvaises
le dveloppement comme favorisant que des localits spciales. de l'idiotie la prdominance Suivant DaiUarger, que mais l'on observe chez !cs garons existe
un moindre peut-tre degr. de i86i, on a trouve?!) crtins !)'apr''s J'enqute de t'enqute sarde ont donn )e.s re!evs fines; ~0
tournis deux enen additionnant tes chiffres crtines; partes on trouve une proportion de '7 hommes pour 6 femmes (t). qutes, ne se propagent U rsulte de ces faits que les crtins pas par hre en dehors de certaines race ou comme varit distincte dite, ni comme bcadits inhrent qu'on a des crtinisantes. peut appeler influences locales. le 'r<t'm< tablir Le crtinisme est surfont
.4~' ~i<~Mf/ <~<c/o~f a ce sujet, sembien) faites jours arrter restent des breux. cas seuh'ment une affection ies progrs absolument incontestables
t)e nombreuses
rcchcr''h'
ttest presque que le crtinisme et alors les moyens p"nr congnitatc, proposs de cette fcheuse transformation chez les enfants inefficaces. de Cependant, dit crtinisme survenus BaiHarger. il exi-te !a naissance: non trs noms'exptiqne
il est impossible de savoir si ces cas La dissidence sur cette qui divise les auteurs A't< .<r le f8~. p. '~S.
aprs sont ou
question
.)) Han)a)-~r,
CRKTt~SME.
pur t'e\trcme d'une manire difficult
~t 1
le plus souvent, de dcider que t'en ('prouve, la naissance, certaine, enfant est ou non atteint qu'on trs probable, H n'en est pas moins (if -rctinisme. l'ensemble d'aprs suffisent non seulement df"- (ait-, que les causes endmiques pour du cretinisme, tes symptmes mais mme a~raver pour les provodans un grand nombre de cas, pendant le j)remicr ou \~qner mois, les premires annes de la vie i). tn'mc pendant ~'ff.')<< r/<<tv<H/<~ la (/r~~<~Y'o/f c/7<;i!M.'. larrt'-t Lorsqu' intetiectuet d' d~'ve)oppement et physi<{uc, de qui est ta consquence h'n!htencc \i(;~ cretinisante, miasmatique contractes organifjucs pendant l'atrophie oufagen~sie ia naissance (tels que
)e rachitisme,
viennent la vie
s'adjoindre intra-utcrine
encore (tcts
des
partieHc la surdite,
etc.. qui
crAniennes,
m''m''
r!i))isme
de produire
arrive a
une
son
dgradation
p[us haut
inteUectuette
degr, et t'organismc
ou physique,
humain
aforste
revt
dt'!i)Htivement
n(''n'encc.
)'empreinte
de )a ptus
triste,
de ta ptus
profonde
deg-
/<t~t'f<~OH ;!M~</M/<S'"?t!.Spr~)t'<'S, ~e.COM~)//)HS <'OHy~t<~/K'~ Dans le cretinisme il faut donc distinguer < ti~x </ /'r~~yt<H;'i~;c. !('- -ions et qui propres, et )es complications qui sont trs variabtes, nt'p. d'un nventtre considereescomme sujet a l'autre. s caractres caractristiques, puisqu'cttes varient t
cretinisme resuttent de l'arrt, ou du retard propresdu dn devetoppernent du systme nerveux centrt Ces cercbro-spinat. cn:~ teres consistent dans la faihtesse dans t'obtusion inteHectuene; d'ns~ ini! dans dans )e dfaut d'nergie fonctionnetie du systme muscudans tardive des )c devetopp'ment imparfait. irregu)icr du tissu connectit sous-cutan :dans desorgarus de )a gnration,
ies communes
du squ'dettc revotution
de la pubert,
sont
comptications
congenitates
p)us
Pagenesic
ptus ou !e strabisme,
qui ont pour consquence !) autres <'omp!ications plus diverses varits de pieds-bots, cites des vcu, racttitiques, mutisme,ta
btubercutose )a muscuJaires.
sont nombreuses subsquentes survenues la naissance, apr''s dans les individus ont teque! TeH''s sont les dformations la surditeetie crniennes,
t't et des des h'sions
sont ou d'un
mauvaises
t'hydrocachexie
goitre, des des os,
contractures conscutives
tt.tinfu~cr,
~f<
-K).
UA(i(Mf:T.Ma<<~MW<~a/M.
46
T~
PATHOLOGIE
SPCfALE.
des )'on
et, toute
]a srie non
des
afi'ections
mortudcs
que
les individus
auectes
de cretinisme.
du principe continue est. aggrave pat- faction conditions C'est surtout et. des mauvaises detetere hyginiques. juu' combine des causes d'idiotie ordinairement i'intluence que le cretialors mme nisme arrive a sa plus hante expression, que tes individus ne prsentent naissance. Examinons inteHectuettc /~p.< Muscx ment tre te que peu d'indices tes de ta degeneration conditions dans au moment de ht'
resuttatde
du cerveau. Ces lsions organiques ta naissance. ne survenir qu'aprs est ta consquence soit d'un nerveux cphalo-rachidiens, arrt d'une
des centres deveioppement. du cerveau, rsultant de dveloppement rt partiel et survenue la vie intra-utrine, pendant organe <1'une hydrocphalie. la cavit ependymaire produit parfois ou ptus cephatie tronc ou des rsultat. encore tre moins de La distension de la moette des par
de cet
ventricules
partiette
te liquide cephato-rachidien de ces organes (!). L'anr'ndu parties en sont te peuvent d'une trau
dveloppement partiels d'une inflammation consquence d'une d'une hemorrhagie, compression, ramollissement, compliquent
vascutaireanormate.
frquemment
J'atrophie de
de modifications
certaines parties,
profon~'s
des <-))!)-
paratysie,
trac
etc. se manifester a celtes cretinisante, qu'aprs qui ta. naissance, agir dtermine sous t inla \i'' arrt, un
fluence ftaie.
A
analogues
peuvent qui
pendant un
l'influence
miasmatique
retard
dans
nerveux
centrt,
et t'idiotie. peu
ou t'ageu6sic (i'unc partie dt's circ~hvo (t) Conscutivemeut n ta destruction )utions ou du corps cuUt'ux, )cs ventricules du cct'venu pouvant 'tre cuu)ptt'tctut'nt t< dcouvert. C'est M cet <'tat pf<!)t()t~gi<juc du cerveau <{t)c Hosch) a donne h Mu' de ~M-t'~ef~c. ne sont pas tuuj''ur<Cependant )e!'<individus qui te prsentent avons observe, ehex un jeune garon, retnnrqunh!e idiots.ous dans son int"t!i)nort de mningite, une porencpttatie trs ).u'~e, symtrique, & t'extr< nntt gcnce, et infrieure de t'hemisphere de chuque c&te. postrieure
CRTINISME.
723
moins,
d<r.
eu gard
son
idiotie,
tre
class
parmi
les crtins
du
dernier
/M'*a/<o~. L'inftuence de l'ducation. de la culture 7~/i'M<?M<"<' sur !c dveloppement inf-'itectueffe des facutts est incontestabte. a prouv amliorer L'exprience que )'on parvient plus ou moinsnota))f.'mcnt t'tat physique, moral ctintettectuet des imbciteset mme de- idiots, avec des soins persvrants.Si tes crtins du dernier degr s')))t sous ce rapport, surtout compltement rfractaires, lorsqu'ils
sfjti! qn'que sourds, parti on des peut du moins Les amliorer crtineux leur sont condition, trs et susceptibles tirer demi-crHns.
d'ducation
force
de soins
lopper trs avantageusement de )'intet)igence, l'idiotie, <;u!turc .s~</<~ fait presque des chez facults crtins. les ~t'/M. maHteureux
imparfaites
chez tes individus considrs gnrt a remarqu les crtins, {tfcfs. Baiffarger un plus qu'it y avait, parmi de sourds-muets n'en observe les idiots grand nombre et qu'on parmi ~-s imbciles. Strambio de 133 crtins, il D'aprs (1), sur un nombre et 2C9 sourds-muets. Les otites internes sont trs y avait (:5 sourds fr~juentes d'hygine. /o~!<' de /'(M~ca/<M: des des .<!M/ut'6< c~HnMMnc~. Comme on a fait jouprdansccsdernierstempsun ou aux ossitications i idiotie et du rle aux synostoses grand crniennes, sutures crniennes dans la production de il importe d'en tudier et les l'tiofogie du tre crne reconnaft diffn'ntes causes. chez tes enfants soumis i de mauvaises conditions
smuf-es peut
par suite de circonstances riations s'observent non dividus peh'rquc bien les conforms deux
qu'it seutement
plus rapide, prmature, de dterminer. Ces vamais chez les inde rapisotes ans. races H suffit
de toutes tatraics
parties
ou se souder ds jusqu' t ge le plus avanc, ~anmoirts a remarqu Gratioiet ta synostose que dt)ute ph D's du crne par tes sutures postrieures antrieures chez les ngres. hiiunhcs, et parfessutures on ne remarque rien t'~sitication prmature <t chex un crtin de constant. de ta suture (~, Cependant sphno-basitaire, et chez un autre
Virchow
nouveau-n
!) Stmntbu)..s'M~ct'~w<n)o ?'<! t'ti/~ma ;(;a:. MCf/.t< /oM<&<<r< t8S6). /M)' !t<'< Ct'e<<y);(mu.< df<' Virchow. /~mc~M;/c.K'/uc/t<f(~< ~c/7</<f/</y~-mt<"<< ttM<iMM<'e~f(ty)~. Francf~rt-sur-te-~tein, )8~8, p. 3;<:(;.
-~4
m'' rachitique (i) cette ossification toppemcnt fa suture tante. etStaht tion mme comme
PATHOLOGIESPCtALE.
caractristique une action prmature Che/. les crtins du crtinisme, ;'t et. a. assigne sur le dvde prmature n'est pascons& \(ngt-huit.ans. de la spara-
de t'auection.
mais est trs commune, sphno-basitairc i'ossification ~ous enavons observ incomplte a souventremarqu
tapersistancc
ce qui, aprs vingt ans, est tout :t sphnode, ans nous avons Chex un crtin Ag de quarante-quatre tatrah"des deux une sparation parties permanente
che/ chez les crtins, Si fes synostoses osseuses sont plus frquentes HUcs dpendent cela tient des circonstancesparticulires. les idiots, Les hyperfocale soi tin terne, soit externe. hyperhmie en gnrt d'une hmies internes des os du crne em'etoppes s'observent les inuammationsdes dans teshyperhmiesetdans crbra!es, qui sont trs frquentes Les hyperttdes a. des testons etc., injection du
chex les crtins,tesquets toushydrocphatcs. sont presque sont conscutives mies externes des os du crne tguments cuirchevetu. extrieurs, a des sont an'ections parfois qui Ces au'ections
exanthmatiques,
des plus ou moins prononce fois de ce dernier, circonstance catcaire toses du ptus tissu (ihreuxossinabie ou moins
parties
quelquel'incrustation
les ruptions tendues, lorsque ainsi que nous avons eu occasion sutures, Les crtins, les idiots ttes de jeunes sujets.
its sont frquemet de la malpropret auxquelles par suite de l'incurie ment abandonns, sont trs sujets aux anectionsruptivesparasitaH'ct du cuir chevelu, et se trouvent ainsi spcialement dansies conditions favorables aux syuostoses crniennes. <M~'<' leur aux ~H?<MM. en t)e mmequ~ accroissement lorsque ton~ueur ont t envahie 6'<M'MM'))<~ tes os longs sont tes cartita~es par te dpt sont soudes, svuostoss Stah) paraft sutures ont sur r<M~<'a~:o/: arrts dans ou,
d'ossification points tes piphyses en d'autres termes, torsque avec tes diaphyses, de mme los os du crne leur accroissement au niveau te premier, tinnuence du crne. des formes Smmerin~. Gihson, du rte du Ussu tibro-cartitai'importance sutures dans t'accroissement des et Virchowa les applications, et trs travaii trs retnarquahte des synostose-. det'ossiticationd~
t'irr~utarit tes premiers dmontr intermdiaire etc., en ont crniennes aux tendu un
cofnptet.
M'< ~Mo/t~o't' /tMt.'A'f<A< ;' !<~ Sc/<H~o''mey) !,) \'it't')x'w, '/<oc/t<;MK'<!c/M~/tMMi (.c~)f.<M!!M (-c/tti) /Mr~a</<o<. ~tn<t<. MftcfP/ty~o~. Bct'iif), )!M. t. X)H, p. 3. ~f' t8;)7. p. -t83. (~j (~ Stn~bourg,
CRTtN!SME.
~S
~icbre toutes
de
Bertin
qui pennettentdcdctcrminer ~tnt. les sutures synostoscs. primitivement de bonne a envahi Fossification Lorsque sutures, entrave ou dans toutes son les sutures dveloppement
avec son talent habituel, a dvetopp, les rgies de ces anomatiesosseuses.etaiabti de la tte quelles de la forme l'examen heure un grand se trouve nombre de
fortement ta fois, le crne dans toutes de s'accrotre ou cesse renfermes dans ta nerveux les centres aussi entravs ou arrts dans leur dve-
certacircutation par suite d'anmie s'y fait difficilement loppement; de plus en plus et irrmse prononcent l'idiotie ht'ate, et ta stupeur, d'enfants de deux deux crnes Nous tHabh'ment. possdons les ont t ossifies simultanment; les sutures toutes trois ans dont crde compression avec des symptmes sont morts dt'ux enfants et seraient hrate, probablement Rsch a rencontr nue a vivre. sur le crne toutes les sutures VroHk sur le crne d'un la suite d'un enfant crtin rservation crniennes mourut ptoses devenus d'une des idiots crtine s'ils avaient contide et l'ossification presque de ge ans. Neumann complte treize ans, (i
s'ossifirent
syno-
chez un idiot g de quatre de sutures prmatures mois. idiot g de dix-huit chez un enfant ans, et Cruveithier seuleles os cessent est partielle, des sutures l'ossification Lorsque L accroissement des parties au niveau ment de s'accroitre synostoses. du tissu tibrose continuer aux dpens crnienne df )a cavit peut de sets envahies non encore des sutures par le dpt cartitagincux un Il en rsulte mme L'accroissement plus actif. vicaires. y devient du crne, et des des os et des formes irrgulier ingal, <h'VH)oppement a t ardont l'accroissement des parties dilatations compensatrices difforme. devient te crne irrgulier, asymtrique, tt'tc; par suite, des suturemdiane (ossification L ossification partiette peut tre ossification unitatrate interfrontate, interparitate. sphno-basitaire. des sutures ou de plusieurs occipito-masde t'une occipitoparitate. h'dieune, trique dode, temporo-paritate, (soit par exemple ou des deux sutures bilatrale etc. fronto-paritate, de la suture l'ossification comptte symlamb-
bilatrale etc. occipifo-mastodiennes, de la suture t ossification ''soit par exempte, fronto-pariet de la suture etc.). parito-temporate gauche, /OM'). '<cr~'<tc/. f/fM. 'te Hufetand. Uf'rtin, t. XX, t. Il, p. 30.
PATHOLOGIE
SPCIALE.
des
crtins
peut
tre
rtrci
dans
toutes
ses
des arrts
longitudinal, vertica). transversa), cote, peut tre augmente ou diminue. Les difTormites crniennes, conscutives peuvent nonces; cerveau sutures, io.s, parce seulement donner mais lieu elles li des lsions n'influent en cerebraies
l'ossification
qu'autant que l'ossification toutes les sutures d'un mme que. dans les cas
)orsqu'ei)es sont trop sur )c deveioppement un certain les nombre sutures ou toutes
peu de synostoses ou quelques synostoses il se produit peu tendues, des augmentations des parties compensatrices de la cavit crnienne dont [<-s sutures ont. chappe a l'ossification. Nous avons plusieurs reprises examine des crnes din-ormes, irrgulirement synostoses. d'individus trs intelligents, dont le cerveau, saut' t'irregu)arit6 ou rasvmetrie de ses formes, n a prsente rien d'anormal. L'ossiHcaUon de prmature la suture sphno-basilaire, qui est trs commune chez les crtins un n'apporte pas obstaete considrable au dveloppement du cerveau torsqu d n ex.stepas d'autres la base du crne synostoses s'agrandit aux dpens de la suture et il se spMno-frontafp, forme des au~cnta. tions compensatrices d'autres de la cavit parties crAnienne. L-ossitication de la prmature suture ou fronto-parietai.. occipito-pantate des deux ou mme cotes, d'un seul ct, au contraire apporte de obstacles grands au dveloppement du cerveau, surtout si eHe se combtne avec celle de la suture interparitale (t) De cette revue cette cett,e anatyse etiotogique.de ati~tl~,se des inIluences cretmisantes ressortent les conclusions suivantes i" Le crtinisme existe dans les parties du ~)obe les plus di~rente. leur par chmat, par leur eivation au-dessus du niveau de ta mer, par leur consLtution gologique, parieur et par les murs topographie, de ieurs habitants. que ~Lecrtinisme cipe
monde
ou il n'existe
rsulter encore
d'une inconnu
cause
detetere, surtout
par
d'un qui
prinse deet
localits
locales,
dont
est
situes
sur
des
produisent
une ~c.
intoxication Mu.
de
"uhf.r, el <'
obhf). <
d'un f~tus
sept .n.~
CRTINISME.
727
l'organisme.
sur le systme stupfiante conssurla et qui ragit est entrav, dont le dveloppement nerveux, le cachet ainsi l'organisme ettes impriment tout entire; titution s'tend Leur action proprofonde. dune plus ou moins dgnration la population sur toute leur activit qui s'y trouve portionneHement a de causes manifeste mais elle ne devient que sous l'influence soumise; occasionnelles, et de causes individuelles prdisposantes la faisont individueies {'hrdit, Les causes prdisposantes la des parents, ie temprament intellectuelle lymphatique, bi''sse le maladies, ou l'affaiblissement constitutionnelle par des faiblesse Elles exercent une action dfaut tat~'n d~ dif d'acclimatation. Les causes occasionnelles l'humidit boissons, est le aggrav sont des la malpropret, la dans dans le dfaut mauvaise l'eau, son d'insoqualit les malahabitations, de l'iode l'absence ou est d'une favoris manire
intercurrentes. <f Le crtinisme volution sur la causes sur dbilitante par cons-
qui agissent
condipar les mauvaises physique; dveloppement et d'ducation: d'alimentation par les thms d'hygine, d'habitation, le Comme intellectuelle. de culture et le dfaut nudadies~ l'incurie, et ngligs les enfants avec justesse tait. remarquer Morel, pauvres et milieu du mauvais les victimes physique deviennent spcia!emcnt La dgnrescence se dvelopper. ils continuent ntt'rat dans lequel sont prdisposs d'autant tend se plus que les individus prononcer tymphaconstitution affaiblie, par leur temprament dj p.u !eur et qu'ils vivent dans qu'ils sont plus mal nourris, t)')uc, par l'hrdit de La manifestation d'air et de lumire. d~ maisons humides, prives avec d'autant se produira que la t.t dgnrescence plus d'intensit sera plus prolonge, sera plus active, t au.sc esseoticUe que son action sont o tes organes au moment < se montrera un ge plus tendre, la manimoins son inHuence; et rsistent forms (ncore te moins avec d'autant se produira encore, plus t~ station de la dgnrescence secondaires de causes nombre (causes plus grand qu'un d nergie, Elle sera, leur action. combineront et occasionnelles) p)'-disposantes ses effets par la rsistance ou empche amoindrie .m contraire, dans conditions d'hygine. des individus, d)' ta constitution par de bonnes le crtinisme avant et peut-tre et d'ducation, que d alimentation -uit r~td manifeste, inactives par l'usage les manations corps de t'iode qui crtinisantes, ou neutralise probab!ement. de mme qu'i! remdie ou :t
thyrode. te goitre, en suspension dessence. Ce principe parait dont l'eau se charge organiques,
4H'
du corps thyrode, d'une eau tenan) de t'usage dans son inconnu encore de matires
PATHOLOGIE SPOALE. apprciable se dvelopper voisinage impur dans dans tes l'eau terrains d'alluvion puits, tocah's.
qu'eUc sous
ou traverse, t'iniuence
de certains
ou de circonstances crtinisme.
est une atl'ection du goitre indpendante constamment dans ies localits ou ce dernier cretinisme goitre. les Cependant deme opratoire recherches de Reverdin de Schif!' et )a que ne s'observe pas toujours dans
On t'observe
est endmique; mais le les localits au sujettes connaissance les altrations du du mvx~ corj)s
montrent
Ct'ftinismc. Matade n~6 de quarante et un ans; sourd-muet Fi~. 40. tncnpat'~ d'aucune Mpt'ce de tr~vaii. (Cottection du D' Attiod, m<;decin de t'hpitat Maurtcif'nAAoate.Jtaut.e-MaUe.) ou sa thyrode sur l'organisme. le crtinismG destruction L'idiotie des est retentissent myxfRdemateuse, affections voisines, un rle constamment d'une dans pathogenique d'une du manX're le crutinismc lesquelles trs fAcheusc
sont
certainement
important.
accompagne du retard du
de t'urret
c''pha)o-rachidien.
t'hydroc~par ta sv-
CRTINISME.
heu donnent Ces complications gnralement dans t'enfance survenue de mme que ta surdit de crtinisme. n'est pas compliqu que l'enfant Faction ds la naissance, offrant dj des ou de raction, est mal nourri, aggrav, il ne indi-
i)" Lorsque
qu'autant soumis
crtinisant, qu'it est dpourvu la malpropret, l'incurie, est abandonne reste incutte, sun inteitigenee et que son
prolonge d'tements
F~
ti.
Crethusme (dernier degr). M-it&Je a~ee de vingt-neuf :un; sait peine D~ AUiod.) mchante. iCottectiondu )t).'u~er; trcs irritabje;
accidentelles, paludenne, par le par l'intluence piiquu par des lsions des os, par des affections cutanes, ] a( hi tisme, par ta carie t uberculeuse et de ses du cerveau crniennes, par des maladies ;tr des synostoscs Heu la surdit complte qui donne 'nvctoppcs, par une otite interne l'enfant se trouve soumis etc. Si, au contraire. cL par suite au mutisme, a de bonnes conditions pernicieuses
dtriorent
hyginiques,
si
on
parvient
le soustraire
ittix influences
in~rhide et
par s'amtiorera
qui par eUes-mmes si l'on la constitution; intellectuelle une ducation sensiblement extrme au d'abrutissement
un tat engendrent dvetopcherche enet morale bien lieu de tendre moral emet intel-
a un de~rc
73,)
PAT!!OLOG!E
SPECIALE.
les ont Les frres Wcnxet degrs. les crtins, t conserves depuis i" Les c~/tMgM.r ont l'intelligence raisonnes. Souvent d'actes ceptions, d'une mdiocre; porte d'intelligence du d'indices des caractres propres nomie gnrale, nonchalance, embarrass. 2 Les
et diffrents varimes, spciaux, classs en trois catgories, qui ont et les crtineux. les demi-crtins faible, mais crtinisme, Ils ils sont otrent ils ne diffrent capables pas des de ou la conmoins individus
plus c'est--dire
une taille peu leve, la dmarche, Leur langage les tendances apathiques. ont une intelligence obtuse.
~MM-c~<ttM
Leur langage travaux trs simples. employs quelques ils bgayent, ne peuvent et accompagnent articuler, crtincuse La dgnration de gesticulations exagres. paroles chez eux, est plus ou moins accuse formes corporelles 3" Les r;'c~s (cr~nAsont degr; intcttectuette, compltement compas, idiots vrais ou dans crtins, crtins tat trs au un profond et ordinairement
de torp~ndgnra
physiquement utite dans est nanmoins Cette classification, quoique peu rigoureuse, aut'-nr Les crtins au dernier la pratique, Chaque degr sont trs rares. en vue. rt les individus en adonn la description qu'il avait d'aprs les plus proles diffrences dont la conformation prsente quelquefois nonces ou ou ainsi, par exemple, qu'ils peuvent des membres ou trapus, volumineuse, gretcs rudimentaires des organes grande, gnitaux En runissant les caractres sorte on cre un type en quelque la dtermination pour dont certaines c'est avoir une ou idal. des des une taille d'une tte trs petite pet!
saillants
t''s prsenter peuvent parties crtineusc. formes trs prononces de la dgnration Quetqucs-uns et sont nanmoins seulement rcmarquaen offrent indices~ quelques A t'intettigen~ Relativement de leur intelligence. btcs par la faiblesse a l'instinct diffrentiels ples idiots des caractres on ne peut tablir morales, qualits et les simles crtins de divers entre degrs prononcs des transitions il existe ou les imbciles. Sous ce rapport, et aux de tats l'idiotie est simple d'autant & l'idiotie crtineuse. La confusion d''
h's dans facile que l'on observe, plus en grand le crtinisme, des idiots, souvent nombre oh rgne iocatits du crtinisme, des caractres n'offrant aucun et rciproq'tt'physiques certains traits on remarque ment des idiots chez lesquels que t'en ren
CRTmtSME.
~3!
centre fttc.
chex
les crtins,
tels
que
du
visage,
te volume
de la
Baittargerafaitremaren grand nombre. (t) que les crtins n'apparaissent ({)' avec raison de populations qu'au milieu qui ont dj subi une dgradation physiassez les simples que et intellectuelle prononce. D'aprs haiHarger. du <'Rrveau seuidiots sont caractrises de dcvetoppemcnt par t'arrt !cmf'n[, ppmcnt Caractres qm' du cerveau tandis les crtins caractrises et de la constitution tout sont par {'arrt entire. que nous de dcvcfopvenons de
mmos
parents.
{.'auteur suivants
grosse
dveioppement
exagr
du
diamtre
bita-
t'acclarge, avec cartemcnt des yeux, crasement du nez aplatie, houche a "a racine, et lvres surtout la h'-vre infegrande paisses, rit'ttre Co! court et large, et trs souvent dforme d'un par t'existence ~)itte plus ou moins volumineux .)' Hesharmonie du tronc et des membres 'i' Peau terreuse et tdafarde, rides profondes. i,f ie!n's, caractre consister de cette dgradation principal physique essentiellement dans le d''ve)oppcment parait, d'a! ne exagre membres (2.
de la tte, de ta face, du cou, du tronc et des tar~eur ces symptmes on peut encore la faiblesse inspciaux ajouter robtusion des sens, te dfaut du tt'ih'ctuene. fonctionneHe d'nergie s\~t<'me muscutaire. revotution tardive du systme de la dentaire, ` des facuMes inteUcctueHcs. pnhcrtc, .\ous passerons )/y/'<a/<M~ car:n-t)'res du cr<;tinisme de existence, n~'ins tU)\ sont dev(!oppe. inHuences exercent rapidement ~'v <v<c/r' en revue surtout que ces diuerents f.a dans caractres. manifestation des </?< ~'c/<y<Mw~
se produit p!us
et d'autant
nnf'nces
avec
plus puissantes, plus '))!' moins de rsistance. qu~' les caractres !'<'mcnt. i)ans tes )oca)ites tais dos indices ptus
et que actives, C'est tes deux pendant premires de la dgnrescence cretineuse se revtent ou le crtinisme ou moins est
manifestes
f/<- ~<'f/
crtt/tn<w<
1. XVt, p. 48~.
tf~3.
v 1E SPCIALE. PATHOLOGIE mation formes crtine et une se laisse empreinte Souvent, que larges. peu alors dj reconnaitre la disproportion physique tranches ont une de fontanelles et des et d'am- se voordipar tte
ou petite,
paisses, presque nez est aptati et ordinairement sont plus ou moins saillantes; avant, mincuse le thorax forme rable. ieurs chez
de la peau et du Le front est bas, stupide. de ci!s, cernes dpourvues trs dprime te maxillaire
les paupires sont ride drides !e profondes: sa racine; les pommettes suprieur prominc langue en v'ttu-
les microcphales; la bouche faitsaitticentre testvrespaisscs est troit. Le Les membres du sont poids saisissent
main
maladroits ne font
l'action visuettcs
est corps peu considdifticitement le sein, et sont plus ou moins de tter; ils sont peu et impressionnables, et auditives se dveloppent, ils tardivement; entre leur leur nourrice et une physionomie stupide ni la joie, ni te dsir, sous les rinuuence jamais ni ta, sensation du de t'ducationei trangre ne s'ectairc ils ont
pas de diffrence un air endormi toujours d'un sourire et n'exprime bien tre. A l'poque ordinaire de bonnes conditions nisrne disparaissent s'amliore. Dans ~-rave
de la pubert,
de pfus en ptus. Les crtins alors de l'adolescence a la passent tout. en conservant vieillesse, encore certains attributs de l'enfance. Le ptus souvent te crtin'sme ne devient, manifeste moment de qu'au !a premire dentition, difficilement. On s'aperoit qui s'opre !d~'r" ne font ptus de progrs que les enfants ils ont le regard h:)vague, teur physionomie est sans expression yard; et leur intelligence devient de plus en ptus obtuse. Ils ont f'upparence de la sant et un embonmais tours mouvements point considrabit;: sont dnus et te d'nergie de leur corps se ralentit, dveloppement s'arrte. Ils ne peuvent parvenir a se tenir ni a marcher debout, et rt apprennent ni aarticuter les mots. L'tdtotie et les caractres du crtinismf se rvlent enron' physiques asse/. souvent, seulement au bout de la deuxime et quelquefois anne,
its ne se manifestent que tardivement. Cependant it est rare
du
que
t'am't
se montre au dveloppement ~88 crtins te crtinisme sardes, ta tin de la deuxime de cinq A douxe ans l'Age de vingt ans.
deta
de i87 Je
arts.
t'arfni
CRTINISME. des indiviLa conformation corporctie r~/br~~ bien des caractres souvent ne prsente pas affectes dn. des cas, cttc se dans la grande majorit dinis: cependant, m-n'qu-. de sparer des caractres qui permettent propres nnnait aisment la deidiots. des simples Lorsque les crtins nettement moins ,du~ ou n'en les indiv.dus lorsque est peu prononce. crtineuse 'u-rescence dcent parde ces caractres des indices, l'apprciation ,,i~nt que commence le crtinisme car, ainsi que l'a dit Ferrus, fois tries difficile: de complte se terminer la dgradation normal pour i'at presque est ordinairement petite, La taille et de l'intelligence. r.anisme de d.normtet ptus ou moins exempte de t mtre i"6<), r-m~ssc, les membres sont disproportionnes; extrmits les Fn t~ gnral aux articurenfls sont courts, pais, contrefaits, souvent int..rieurs, et aux membres supau tronc et nullement proportionns htions irrgulire. volumineuse, toujours presque ri..m-s La tte est petite ou une tonau tieu d'avoir du pubis, au-dessus du corps situe f partie de iOcenest souvent infrieure, plus longue ta partie gale ~t~ur et prtes, sont longs Les membres suprieurs et davantage. uu~tres trs court: est d'ordinaire le pouce et paisses ) mains sont tardes l'extrmit le pli du poignet jusqu' de ta main, depuis h humeur Enfin chez les individus gs. 13 centimtres di.'itate n'a parfois que Les ou des pieds ptats. des pieds-bots ont frquemment j~ crtins en a Thieme chez ces individus. rarement sont congnitaux pi. ds-bots succdes contractures, ordinairement cas. Ils rsultent un report est le plus souvent du corps L'accroissement dant a des convulsions. des individus il existe Cependant ou arrt r~rd prmaturment. la des membres, la gracilit du tronc, l'lancement par remarquables ainsi que ) a observe du visage, du cou. les formes anguleuses ~ueur des crtins de Sion (1). tt n'est pas rare de trouver j ..rrus A t'bopitat et au-dessus. < t'< offre de grandes irrgutar.tes osseux Le systme ~r. s, ratantt est tant-.t rgulire, dans sou dveloppement.'L'ossification extraord.na're.Lepa~manire tt.ntie tanttacctrectexcited'unc en certains diminue assex .o~vent est variabte ur des os du crne a six fois plus considrable hvcinq ette est quelquefois ,roits D'aulres est exagr. des os des membres volume te et .r.-stose) se ferment Les fontanelles parfois danormat. rien L. on n'observe suit L'ossincat.on 3 bvdrocpbates cbez les crtins s tardivement mais le ptus che7. certains individus; a peu prs rgulire une marche nest d'influences pas ou par suite qu'.) des conditions dans suivent et les cardes os du crne tes sutures dterminer, tacite de toujours r~r~. de crtinisme q Ferl'us, ~L~~ .~n~uc Drrlf.olc l',Ircerl., t. 1~'t, p, 211. 'h..u.nte ~c les fontanelles de vi~t ~at et ans. Eu.cnb.r, ~cnt p.~ encore ~~hce..
PATHOLOGIE SPCIALE.
t.tages d'oss.ticatioH chez sutures peut tre des prmaturment 'accro.ssementde suivant les tant, la tte os longs ont certains sujets. et. se une sont qui une grande tendance Il en rsutt.e un dformation primitivemement variatde & s'ossifier arrt dans du crAne Par-
la taille
ossifies.
ronde, pointue, aplatie, d'avant attonge arr.ere, Le crne est n-rgutirc. petit (crtins ou voi, microcphates) mmoux (crtins suivant macrocephates~, une plus ou qu'i) renferme moins de liquide grande quantit est commune) (['hydrocphaHc q~. )c cerveau est plus ou moins et que l'ossification dvcfopp, des <,<turcs est. plus ou moins On observe gnratc. des os frquemment wormiens le long de la suture iambdode. Le trou occipital est normal rtrci, d'avant en arrire, aitong ou asymtrique. Les trous de la base du crne tre peuvent rtrcis en gnrai, mais alors tout le osseux est exubrant, systme et il n'est pas rare de rencontrer d. cxostosessur les os du tronc et des extrmits. Le rtrcissement des trous de Itt base du crne a t mentionn en premier lieu par Matacarne ()). H n'estpas constant, pas plus que la direction horizontale d. i os basilaire, le mme que auteur a signale cbex les crUns L'apobasda.rc de physe n'affecte l'occipitai une direction hori.ontate qu'autant existe des synostoses qu'd des os de la vote du crne, par smte de son refouiement en bas par le cerveau. Les os de la face ont t'-es souvent un dveloppement La colonne exagr. vertbrale peut tre courbe vicieusement, mais elle prsente rarement un degr prouonc de scoliose ou de cyphose, ce qui influe alors comme A l'ordina.re sur la rguiarit des formes du bassin. Les os des extrmit. sont p[us ou moins din-ormes ou rabougris, ou trop pais trop minces ou trop iongs trop courts. tardivement apparaissent et irr~ le plus souvent elles se carient et tombent de b~nnp heure <. est a.ns. que nous avons che. une crtine trouv, ge de vingt-huit les ans, dents canines et les petites motaires encore profondment dans oges tesah-oies. tiis a mme trouv, chez un crtin g de rinquante-tuut dans ans, le m~xitiaire infrieur, trois incisives qui n'avaient fait pas encore ruption dents de Les tait persistent quelquefois de jusquat'gc et au vingt ans, a )e dei.Ba.-Harger attir prenuer, t attention sur i'volution tardive et irrguh-red~ dents chez les crtins, dont il a fait un des caractres les ptus i.n. portants. lirement 6-y~ ~~e~ Le systme musculaire est en gnrt peu < Les dents
~?p~M'f~e~-
CRTIN!SME. it est cependant (i~fiopp, chez les demi-crtins -ut'tout travaux fiuetques m)~ vigueur peu nn'mbrcs naire avec celles des exceptions et les crtineux ceites-ci que se rencontrent habituer
73~
et qui parviennent mcaniques, commune. musculaire L'atrophie dont les formes sont prtes, infrieurs, du tronc et des membres
La dmarche toujours pendants. ingale, presque de marcher, de se moucrtins sont incapables chancelante. Quelques leur rir dans un sens dtermin et peuvent parfois a peine supporter au degr de l'activit musculaire est proportionnelle t< te en gnral hors de la Chez certains individus la langue fait saillie l'intelligence. soit par suite de son hypertrophie, soit par suite du refoulehanche, de profondeur, assez commun, de ment qu'elle par un dfaut prouve du corps !a vote palatine, ou par une hypertrophie thyrode. /~<M. La peau estpaisse, ride. est L'piderme flasque, plisse, nK)c et grossier. Les jeunes crtins offrent ordinairement un certain d'tf phfs vaxt Leur d'embonpoint. ou moins hypertrophi, tissu connectif chez comme graisseux les monstres sous-cutan est suiacphales, s'observe principadisparait ou d un gris plus
la remarque de Virchovv. Cette hypertrophie )(')))''nt chez les crtins au dernier L'embonpoint degr. Und ntre
la peau se ride, devient blafarde jauit), gristre et des mains et prcoces de la figure Les rides (2). profondes leur donnent de la vieillesse. ainsi, ds le jeune ge, l'apparence Le systme est peu dvelopp. Les chepileux .S's~'tMf pi~'M.c. les sourcils sont peu prononcs: incultes; la barbe est trs rudimentaire; les poits h cils Le pubis reste '!< aisselles et des parties sont ctair-sems. gnitales ans, et au det. vingt-cinq ~tabrc jusqu' vingt, La plupart des organes sont hypertrophis. ~tHt's <n~t/ai)'<M. vaux grossiers, sont petits rudes, et rares; tj thymus dmairement parfois tahcs. un ta rate, (d'aprs Vircttow), un volume considrable; exagr. suri jusque le corps thyrode orprsentent te foie, tes glandes sativairesont Les mamelles sont tantt rudimenabdomen. ds la peut tre constate est endmique, cest ordiL'hypertrophie des fivres insont
du corps t'hypertrophie thyrode dans les localits ou le crtinisme un signe certain celle de la rate sont ne glandes
normes.
de cette
prsentent,
Les
~ttt/(n<;c.
extrieures
cr-
de c~<t, craie, d'~pr<'a Stah). )) U'ou pt't'hnhtptoent te n)"t c; (~' qui x fait dcnncr a celte varict'' le num de ?M~'on~.
T36
PATHOLOGIE
SPOAL.
fines
ne
rien sont
cerveau
ievres.comn..
dcsmod).
sa consistance volume, Les)!emisph').~ ou ingalement icsiob. sont devetoppes parfois asymtriques, circonvotutio'~ sont le plus souvent anterieurs peu volumineux.es sont tantt tantt sfparees par de profonds espaces. peu marques, cerbrate est variabie. masse consis!ancede!a Lfpoidsdut'erve;)!: au poidsordinaire, surtout cf)e/,)escretihtrs intrieur est en gnera! hcations dans sa forme, son au dernier itornee, cal et ie diamtre antero-posterieur, t!'0 grammes.
mesurai t.
).a
un crtin avait
d'une dans
dans
pesait idiote
45 centimetre'-i
circonfrence.
et la moene sont atr"epiniere aHon~ee ou moins. Les tubes nerveux ne nous ont paasemtdeatter' phieespius ce) tuics nerveuses des ci rconvotutions d'une tnauiereappreciabtc.Les et !c cervelet !ja moeHe
des centres de substance g'risc ont etc, en moyenrtC, moins \o!un)!-
dans
deux
avons
ta subatr~
i/ependymce~!
taiteu-cs. in-
pie-mre
dices rachidien
d'anciennes est
souvent
!,e iiquide encphaliques. ccphai" a constituer de manire une veritahtr ou son moins poids fortement s'etcvait h'a dans ventricn)' nn cas <h'
~~U a ~3U grammes; Rarement crocephates. tn'cuiaire Stahi terise (dme une
comme avons
dmateuse.
Marfe!setThieme,uncasout'b\drocepha)iefaisai! dfaut. La physionomie Le front est de rides on't'e ride. un type particutier Les paupires sont profondes. trs souvent sa racine (2 de )aide!t)'
en dehors
sai))nntes.'Le et plus
chez les idiol8 une Ilhondllneo rclalin:IlH:nt (1" On a trou\ (r;()nMtr<)U\t't'hex~ghh~taunpnh()nd.'tnc<'r<;t!Utv'c)ttp!t~j.;r!))~)('d's).[)' plt18 .!r'IIlde de sul". ce <)ui j'cut scxp)it)u<'rpai')'at)'<f'n('cut)!'nj.tt')tc'<)<dch)t)t~f)('r~(~\ tfm''e~ri'-t', entre )<") din'crcnts ''entres <)' dtistuies a cU)hftr de'' r<!U)t<)issurt. ~cs connections u<)us avons )'f')tf'ontrt't:'t)('y. une pctitfid~)~ ~ubstau<'('~r)'!<C')'),au'i('<'que :')gC!-do tjuatrc ons, t'hc/ !n<]uci)t; t<' <'orj)s caHet'x f;u9.')it dt'ffUtt. ta ferme ctdes inctiuaisunadeso'! uas.'m\. (?)C.uttecoufonu!iti<~t dpend surtoutdc
CRTtNiSME.
737
La bouche est grande; la lvre sa pointe. Les oreittes sont informes, et pendante. grossires, comme cela s'observe d'une manire asymtrique, r~h-v ctn~ tes ot~'ote Facults
est
fiasque
implantes
ce qui s'explique d'ailleurs idiots, par Le regard du crne est stupide, des formes
inintellectuelles, morales, physiques. et physiques, des ditTrences morales teUert.uettes, prsentent pronondu crtinisme. De mme le degr cf'')'s suivant que !a dgradation la faidescendre de mme l'abrutissement, peut jusqu' physique !c plus aer de 1 imhcittit l'tat d idiot blesse inteticctuelte peut complet. ( hex les crtins tn~ins mousss, au dernier les organes degr, et les perceptions sensations paraissent les des sont mme sens en sont plus ou
engourdis, des imparfaites. La plupart de tous toncnt chez eux dfaut est en gnral le plus dvelopp: ftx'ttt,
est presque ou du moins une conscutive ptus souvent Chex les individus tnictes annes. du tympan offre une sout macrocphates sente d'ordinaire d'un la de sur le cadavre foration direction plus
de la vn<* des sens, celui organes l'oue a peu prs constammanque la surdit est probablement le nul)e; otite affects interne survenue de crtinisme, horizontale, Chez ces derniers, avons tait deux trouv trs prela membrane suivantqu'il" elle ne prun cas. dans perde porte comparable une ds tes
membrane
obtuse, cts. La
est & peine des crtins degr, l'intelligence Ils sont compltement Ct )!~ d'un enfant de quelques mois. dpourvus de sentiments instinctifs de conservation certains d'entre personnelle eux se laisseraient tation. et si on
ne
mourir
leur
d'inanition, donnait
si on ne veillait
alimeaenfants. cuitter.
la longue un objet qu' Ils sont apathiques, indiffrents a ce qui les n'aintes fois prsent. insensibles & la verimmondes, nvironne, paresseux, malpropres, Ils passent de soins. la mine manquent qui les envahit torsqu'its leur regard est manifestation extrieure jt~tt ue sans d'intelligence, 'hahi, hagard; <jn se laissent tout ce qu'on leur donne, ils mangent instinctivement de rsistance; ils restent l'ensans opposer alimenter et leurs excrments dt~t et laissent leurs urines ou on tes a placs, !!s enfant nouveau-n. sans plus de proccupations qu'un ~< happer ne paraissent ni plaisir ni dsir. sont accessiQuelques-uns prouver ) )e< au sentiment ~'t.'rc. Ils gesticulent ~ntsans signincation que par les personnes
Mff~dtM HAUOKET.
au plus ou ne
de
la peur, rarement,
et expriment aussi le sentiment de la sont souet alors leurs contorsions ne peuvent tre autour interprtes d'eux. Leur
~7
toujours
738 voix
est rauquc, con\'utsivc,et dissonante, et des cris inarticuls. hurlements Chez dous, ner,
ne
les
demi-crtins
les
sensations actions;
une ide
moins
obtuses
de la facutt
abstraite
rieur. parlent et
leurs
its en
lire
et
articuler
les
mots;
ils
sensations
idees~
paroles plus
et disgracieuses, les entoure, tantt surexciter et sentiments attachement vives retenue affectifs
Ils se
d'humeur sont
ils se che, irritable; cotrc pour te moindre Ils manifestent nonces. donnentdes
laissent
facilement
gres. sent dominer persvrants, triompher vaux venir servir sont faciles
soins ;maistesauections Ils sont ordinairement sans parieurs sensations on peut arriver de leur extrme dont ils s'occupent quelques-uns dextrit
pour ceux qui et durables leur sont tr.tnleurs instincts. se tenir actions Par des
dans
et se hissoins
maladresse,
avec ?,etc.
et & l'indolence, l en mendiant, Sous peuvent peuvent din'erent d'entre te tre tre eux rapport
et informes. grossires Toujours disposs ils se complaisent dans ou i'isolement, sont abandonns A eux-mmes. lorsqu'ils intetiectuei des et moral, et les idiots, les crtins au les chez demi-crtins Cependant l'on trouve
rapprochs
et tes
simples
facuhs peu prs intactes, tandis quelques crtins au dernier tes facutts et tous it's toutes font degr, dfaut, sens sont obtus. Les imbcHes, les demi-crtins comme et les cn'ti&<' laissent en gnra) Ils sont gah'neux, guider par teurs instincts. ment dit Ferrus, ont mais les imbcites ordinaires pauvres d'esprit, pourtant timents une la en gnrt afl'ectifs, plus de certitude plus de sociabilit, moins incomplte dans une le jugement, moralit moins intrts. sont des individus dont on peut appliintottectuet! plus de sensuspecte,
<'t
les dispositions quer Les crtins restent qu'on ques-uns les rveille se rveUtent
en les secouant
' endormis, profondment jusqu' ou en leur criant dans l'oreille. Quelrgulires; mais ils ontgrand'peino
CRTINtSME. a se remettre dant quelque de l'tourdissement dans lente d'un lequel its restent active: plongs elte peut
739 pentre
temps. La respiration est gne par la prsence La circulation est et peu goitre. nanmoins Ceralentie; chez certains individus.
en gnral
ri-.f et BaHtargeront not la frquence dupouts La digestion s'exerce les maconvenablement, //t'yM/i'oM. malgr tires souvent difficiles a digrer, inertes ou repoussantes, que queldans leur la <)))fs individus ingurgitent gloutonnerie. Cependant diarrhe distendu nues est assez du frquente. Le ventre sont tes est unes ordinairement ballonn, dimipar Scrtions. gaz. Les scrtions
ou augmente! La scrtion de t'urine rien ce!)e de la salive est parfois celle des larmes est d anormal; augmente; La peau reste ordinairement mme la suite sche, \< eptionnc))e. (t efforts musculaires trs pro)ongs. La scrtion du sperme fait dfaut, ou est imparfaite chez les crtins et les demi-crting. la pM~r/c. de la pubert est parfois indtioiA'~o~Me~f L'poque n~nt retarde, et les indi% idus conservent une physionomie enfantine. t.a pubert ne s'tablit ans ou plus tard. quelquefois qu' vingt-cinq La menstruation fait dfaut, .t/CH~ Ma~tM. est irrgutierc ou r~niire. La reproduction /pro</MC~o~. affects du crtinisme au dernier nt'ux lubriques, phtsrarementtesdemi-crtins, ment avec des individus sains; plus ou moins d~' mauvaises individus
~'y'o.M~Mp.
ne s'observe
sont souvent
Les degr. adonns ta masturbation. screproduisententre mais leurs enfants ou deviennent etc. Le
idiots,
sains d'enfants
hyginiques, la gnration.
ne prsente rien mort-ns sont frquents. La mortaiit mais peu ans; vu une crtine conservait sardes, dont
d'anormal
les accou-
maladies.
trs faiblechez les crparait eux arrivent une vieild'entre au dernier une degr qui, t ge de sant excettentt'.
encore
331 avaient t ge tait indiqu, moins de dix ans; de dix vingt ans; 1339 d~ vingt i:M2 avaient a trente <02i de trente quarante 4M de quarante ans; ans; cin3~2 de cinquante a soixante 160 taient de ans: quante ans; gs ans. plus de soixante En gnral, tes crtins sont peu sujets aux maladies, en raison de ur vie sobre, de leur sensibilit au froid, physique et morale obtuse, de teurpeu tachaleur,at'humidit. Ils parviennent
d impressionnabilit
740
PATHOLOGIE
SPCIALE.
ainsi
si ['onfi plus avanc qu'on ne devrait s'y attendre, de leurs Au dbut de imperfections physiques. ils prsentent des symptmes fonctionnels et subjectifs eux succombent aux maladies ils sont auxquettes A t'hydrocepha!ie.
Beaucoup
d'entre
sujets dans fespremiers ges, a dos tsionscrbrates. la diarrhe, etc. A un&ge plus avance, aux convulsions, les uns sucles autres combent une hydropisie, meurent la suite de paratvsies, de la respiration, d'affections des organes de dysenterie, etc. Dans les localits o lieu l'on observe l'tat des le crtinisme, endmique elles les fivres intermittentes la constiturgnent d'ordinaire au'aibtissent
lion, donnent les matheureux leur Hs munes. de crtins conomie sont Les
hypertrophies du foie, de ta rate, prdisposent aux panchements crtins et produisent sreux, dans de profondes modifications. Les rachitiques. sont frquentes. hernies Un certain sont comnombre
souvent sont
d'ostomatacie(i),
t'MOPHYLAXtE
ET TMKRAt'tEUT~UK
Le dveioppement de la civilisation et l'amlioration des conditions d'existence et d'hygine ont suffi, dans plusieurs iocatits, pour fait')' le crtinisme d'une manire disparatre peu prs complte. Depuis des routes dans la Tarentaise et dans fa Maurienne, te que l'on a tabli crtinisme ne s'y observe plus que dans tes localits cartes. Ledocteur Martigny. CHvax tristement a fait remarquer ctebre autrefois le viHage de la Battiax, prcs du crtinisme, n.' par les ravages bien que sa poputation soit tripl'' que avec la disparition des terres
couvertes de bois, incultes, du village. Le sol, dfrich des habitations moissons place de cabanes lie s'ouvraient jamais de Strasbourg, portes au de commencement
et qui se prolongeaient maisonjusqu'aux de nos jours, est couvert d'abondantes bien construites et bien ares ont pris ):< ou !a lumire & peine, et dont les fentr' pntrait actuelle (~). La gnration ou le goitre et le crtinisme de ce sicle, ne compte plus de la Robertsau, au\ taient trs rpandus de crtins il depuis ptuet des aml'impulsion
d'assainissement ans, par suite des travaux cinquante liorations t ratiss, et grce hyginiques qui ont et aux soins dvous du docteur inteUigente Franois. On a signal la dcroissance progressive toutes les tocaHts, la fin du sicle depuis (1) Eutpnbe)-~ (~)Fen'us,~t'~). et Marfets, op. cil. )tM'jy<'t~'ce~<'n'<M''n~mt'(/!~.<~ du crtinisme dernier, au
dans
('~f'<t< dew~
CRTtNISME. et le commerce sont venus apporter t industrie <jne la civilisation, de la population les conditions et amliorer hien-tre, hyginiques du territoire. L'ducation, rale peuvent <)u crtinisme Dans la civilisation, l'hygine, d'une donc tre opposes, et son dveloppement. encore recourir l'isolement les mesuresde manire aux efficace, mesures salubrit
74i le et
gn l'extension
ce but, on devra les habitants soustraire routes pour la civilisation faciliter crer
les relations
des industries
le bien-tre laborieuse, pauvre, tabtir des coles, merciale t'nt'antsdonton devra s'attachera les sentiments les tocatits des crtins moraux saines provenant des et affectifs
pour faire pntrer de l'activit qui est la consquence des sattes d asile pour l'ducation dvelopper et les forces galement physiques; destins spciaux est oH le cretinisme
pour l'ducation
desertinsou d'une
des enfantsdispossau a
grands
les disposisuivant graduer, diriger proportionner, l'enseignement doivent Les enfants et la porte de l'intelligence. tions individuelles aux travaux a la propret, aux travaux manuels, agny tn' habitus Ainsi que l'a fait remarquer leur force, leur adresse. ")t''s, etc., suivant t errus, et, comme manire 'i'une plus 1 exprience favorable sur le prouve tes crtins d'ailleurs, que sur l'ducation les simples agit idiots.
et d'alaffects sont ordinairement d'agnsie que ces derniers parce intellectandis trations de ta substance crbrale que ta faiblesse dans il un retard se rattache un arrt, tuelle des crtins simplement avec succs et que ces derniers tre modifis par peuvent organisme, de It ne faut pas perdre h' changement de lieu, de rgime, d'hygine. ne peut tre suivie de succs qu'autant \ue que l'ducation des crtins rsultant d'une d'une idiotie n'est qm' le cretinisme pas compliqu nerveux encou d'une destruction des centres primordiate, agnsic ou d une autre cause irrmdiable. Dans ce cas, les rsultats phaliques, idiots se trouventdans ne compenst'raient pas tes soins, car les crtins surviidiots, chextcsquets pires que celles des simples facults vent quelquefois encore certaines que l'on peut psychiques il a dvelopper force de soins et de patience, quelquefois parvenir des conditions nn degr par leur tions, ment, duire que ne sauraient atteindre mme des hommes la facult musicale. intettigence par exempte, tenues doivent tre spacieuses, bien ares, !e.s cotes au soh'it, bien claires. On doit s'attacher exposes suprieurs Les habitapropre introparmi ou rgne les le
et des exercices corporels t'usagt* de la gymnastique les localits enfants et tes aduttcs: les enfants ns dans
PATHOLOGIE SPECIALE. crctm,sme doivent tre )ev6s dans doit de bonnes tre
tonique, fortifiant, doit diter, -on s'il est possible, i.~ au moins les premiers mois. dans les !ocaHts crehmsantes donner aux nouveau-ns des nourrices bien constinon issues tues, de famiHes crtines; soustraire tes enfants ns d.. parents les crtineux, enfants crtineux ou prsentant des indices d. crtinisme au sol o cette gnration est endmique, au moinspendaut les premires annes de la vie mettre les enfants t-usage pcr manent des iodures atcatins; empcher des prparations l'usage )e but opiaces dans d'endormir les petits enfants. ou toujourspraticabtes qu'aux personnes ou ne peuvent riches, tre appliques que par suite de soins constants des autorits locales, Des comit des conseils sanitaires, dairs d'hygine seuls peuvent ).. indiquer mesures & pratiques applicables chaque suivant localit, los circonstances. On ne peut de resuitats gure obtenir que par l'initiative des gouvernements. L'apathie de etl'esprit routinedos la misru habitants, dans laquelle vit le plus grand nombre, l'insuffisance des ressources de. communesnepermettentpasdes'enrapporterrinitiativeindividueUe comme hnhn. l'tat de crtinisme des parents influe sur les enfants, il iautsusc.terdesobstades au mariage entre les personnes qui on-rent les indices de crtinisme, soit par des considrations soit religieuses par des dpositions igistatives et policires, en te~app)iquant'te. artes du code, relatifs aux individus dontia libert morale n'est pas Les crtins complte .i). ou dont la incuraMes. ne peut socit tirer aucun parti seront dans places un hospice, dans le but de tes soustraie A l'incurie et la malpropret, de les protger contre les abus de confiance, de leur donner des soins a appropris leur incapac.t psychique et ieurs imperfections et physiques morales, ~r ~Y~ te ~'f'G crtinimnN, in flult. de l".Jcar.l. de mt~,l. t. XVI, il. les (THiIlS, suinlllt le dcgn' qu'ils ont ~h~ ~l~ il X~~t les ~stration .fT le, ~ou.ntttte <u.x r~M i<-code civil et la n.)u~ttc tcg.i.iahvc~juc s r jurism-nd~n~ les b? "r" chez .e.s.,ue.a ~T~ est p~L~ ou point '< ''c 're.s ponsaloilil. Malheureusementces ne sont access.b)es indications nesontpas
le rgime
III ET ADMINISTRATION
CHAPITRE
MDECINE LGALE
PREMIER
DES ALINS
ART! CL H !<" DE L'EXPERTISE. La mdecine que doit son avis motiv ~tces tt'UH dlit. h- rote cuh'r en n)"t'aie, dch't'mincr tarage Lf's du mdecin de par est dans ce '-as considrante: il lui faut disla justice la dfense de la question en faveur de la libert' importante de dont il s'agit d'accuss C'est le dans tel ou tel acte. accessible tous. lgale des alins comprend un ensemble de connais-
de donner le mdecin, par la justice charge ou d'un crime mentat d'un individu inculp
prsence souleve de
le degr la science
lumires
tes
scientifiques
magistrats
sont
ptus,
et rt'nandues un jugement
imparfait, ne sufnt
de M. Prou!
gncratcment aujourd'hui dans la crainte d'apporter dont ils les garanties toutes t). pour sans dans distinguer, tudes spciates,
la sant k'- < as difficiles, on peut voir la fotie ou elle < de personnes prmditation, Lu science m constitue d'aprs subut-donnant tmmc: on t~t" s'imaginent avec la ruse, maladies
de t'insanit n'est pas et ne pas la voir la ou elle est. concilier avec la que la fotie ne peut se etc. '< habile, avec une dfense s'est
on de plus en plus affirme; Bonnet te docteur le dit avec raison '2). la plus, comme en on l'a davantage synthtise d'actes; genre chaque rattachabte une dlirante, les actes a tette conception on peut subites, etc. les imposions actueUcment raisonne des mentales jut)tct t890. t8G7. t. Il, p. 4!
MMC'NE
LGALE
ET
ADMINISTRATION.
rattacher
certains
crimes
ou
dHts
&
des titres
troubles
les d~sequitihrs niables; simulations sont clairement tous les degrs parcourt
divers
dmontres.
l'exonration de la libert depuis mor.dc son attnuation jusqu' et son existence entire. C'est a son impartiaHte et a s:) rigueur ont d(') d'tre que les magistrats moins prvenus et d'appliquer aux alins, de culpabilit, davantage le b.-ncimputs fice. de )'artic)e t28 du code d'instruction criminelle. Le mdecin a donc besoin expert de connatre non seuh'meut )c-. formes principales i'aiienation que prsente mais les diffimentale, cults qu'il rencontre:sur son chemin, peut tes rgies d.~ra qu'it avec ctarte employer le rapport pour rdiger qui lui est demande, de manire faire dans pntrer du juge la conviction l'esprit dont il
est anime tui-mme.
Sans
mentale
doute
ne
cette
saurait
apprciation
faire aucune
est
espce
facile
de
)orsquc
doute,
l'tat
comme
da)in;)!ton
cela existe
la genera)itc des cas mais il est des circonstances ou cet examen de grandes prsente dit'ncuhes le juge ne saurait de simples accepter il lui affirmations, faut une dmonstration et le prob~mc rigoureuse, ne saurait se rsoudre si le mdecin ne possdait expert pas tui-m~nt. la connaissance des situations si varimes en prsence il desqueHes se trouver. Ce sont les considrations peut a .'et qui se rapportent nous objet que nous de dvelopper proposons dans cette dernh'rc tude sur )'a)jenation mentale. Dans la premire de ce chapitre nous examinerons partie succes-,)vcment les connaissances particutieres doit que te mdecin lgiste au possder point de vue de J'aHnation mentate. l'apprciation qui mesure la responsabitite encourue suivant )e caractre, Ja forme dl' la maladie enfin la mthode mentale; A suivre l'interropour l'examen, de gatoire rincuip.f. qu'on atteint suppose et la rdaction d'atienation, du rapport medico-tegaL
t~. nt:si'o\sAtt<t.m; MOM~m t;f t't~m; n);s Am:~s
dans
Le Ubre
psvchn! etta gique primordiat, responsabiiite comme sanctmn morateett~gahde ce principe, dans )a pratique dans la vie individueHe de t'honnnc comme dans !e fonctionnement des socits, voit le grand fait qui domine l'existence immaine et qui sert de base ai la morate, au droit. et a toutes les tegisiations (i). o L'homme normal est reconnu de ses actes, responsabtc tibrement mais voulus cette fibertf, (.1 par suite, cette sont responsabititc moditiees et mme dtruites tats psychopathiques par certains et par !)} J. 'ah-f-t. /{<-t~. ~<~.f a~~)<<. in Les /Mat)/<< ~a~pn~ a.~n)~;)() <n(T,<('</t!<t<'<W<'<~<-t).jt.ij~.f'i.
arbitre
de
t'homme
(sain
d'esprit)
comme
fait
MDECt~E
LEGALE
DES
ALt~S.
74?
mentale.
!t est
aujourd'hui
admis
que
l'alin
est
irres-
ni detit,
si le prvenu
tait
en tat
t dsigne non pas un tat caractrises hautes les formes L'absence de toute mise en tre
dans
un sens
trs
tendu, bien
mais
des la grande gnralit si complexe et d'une manire modifie si profondment <i'a!ination si profondment elle lui enlve morale de t'individu. la ) organisation ne en Ini, qu'on faite transformation de cette c.~nscience qui s'est sa libert les limites dans saurait en vrit, lesquelles distinguer sous est plac surtout tre xxn-ate peut encore conserve, torsqu'it une semh!abte admettre de sa maladie. d'une exacerbation ( initucnce l'indisorte reconnaitreque ne serait-ce pas en quelque < rsponsahitit. en de ne pas avoir des sentiments idu est libre de ne pas tre alin, et des dterminations des impulsions fixes, t.tpport avec ses ides etc.? manire de penser et de sentir, sa nouvelle ~u))ordonnes tievoir Hack-Tuke ration avoir tions de Coke, a savoirque rappeHe ce sujet l'opinion est un spectacle d'un atiene qui ne saurait dpiorahte alins et les dtourner sur d'autres influence la moindre w~)~tH/!)''<< le remarque point sans et du t'tre <<rc sur ~Ht-/t' (i}. Un beaucoup si restreint pas la d'une dans a t souvent t'exjamais d'acmal
individu d'autres;
un seul
ne peut ce n'est
de mots; tit (ju'une question ~oint de vue du raisonnement, <t alination .ians d'autres ) eHchir. n'ssenties ) individu t'nc rait ment mentate; facutts i)
au qu'it paraisse, lui tout seul t'tat profonde de sentir, qui sont auxquelles
s'accompagne
d apprcier
perturbation de manire
question commettre
si un atien ceUe de savoir pourpose, le faire impunavec la pense un crime qu'il peut rare heureuce fait, un atin: est considr comme en ont auteurs vritable. est moins Quelques pas exemptes a Si tu indiscutables. enfonais tuerais. un Le couteau docteur dans en \\)nstow ma disait qu'en poitrine le rsultat? serait
Je vous
Et quel traduites
()) MittettUtuer, A\t'*t <;)!< ~t~< /f<<, )!tG. )?(!. )86'! et HtCX M<cA.
MDECINE
LGALE
ET
ADM~STRATtON.
fut la rponse, meurtre, mais faire, parce que je suis aUcn.') Des exemptes de ce genre se rencontrent, wo~'et la perversion des sentiments lorsque de l'intelligence. L'alination mentale
Ce serait
un
on
rien de
me
dans prdomine
/h/~ te dctir..
avoir des priodes peut de ~0~ plus ou moins ce sont alors longues; tes t'M/crua~.s /Mc~dans il v lesquels a apparence de raison mais sans qu'on admettre un tat rel d.. puisse sant. Nous renvoyons pour les considrations A ce suj..t dveloppes au chapitre ~.rc/<e de f~'cna~'oM, page io7. si Mais, de l'alin l'irresponsabitite est absolue, il faut aussi constdrerles cas o un tat psychopathique yient modifier, diminuer responsabi!it morale etpnate. dans Lespileptiques, par exempte, t 'ntervatle de leurs accs, sont ordinairement susceptibles, mfiant 'rntabies et emportes. et Delasiauve Baittarger avaient propose pour c.~ malades une attnuation de pnalit. du SauUe ()) soutenait Legrand alins sont en parti" que certains de leurs responsables et il admettait actes; une responsabilit partielle, ou attnua. proportionne!)e, Les disait-il, philosophes, contester peuvent cette mais le mdecin doctrine, doit s'incHner devant tes ncessits de la clinique et les besoins de ta pratique tncdic~M lgale. Nous ne saurions cette accepter Toutes les fois qu'une opinion. forme d'aticnation mentale sera nettement reconnue chez un incutpc nous estimons qu'il faut conclure l'irresponsabilit Mais complte. certains tats en dehors de l'alination pathologiques, confirme dterminer peuvent une attnuation de !a responsabitite; tels sont l'affaiblissement consecutif psycttique une hemorrhagie c.-rebrate ou un ramot)i.ssement, t'hyst~rie, t'epiiepsie. L'imbcitHtpeut~gatement donner lieu a une responsabitit amoindrie, t'individ.t lorsque qui en est atteint commet des actes cette nuisibles responsabiiib. l'excitation disparat lorsque A l'tat atcooHquc s'ajoute d'imbcciHite. ou lorsque l'individu souffre d'tats corporels tels par particuliers, exemple affection du qu'une cur qui donne lieu l'angoisse nrecordiate(2),etc. L'absence d'un ou de plusieurs sens place le plus souvent l'homme dans des conditions tout fait exceptionneltes et par cela mme peut affaibli chex lui la responsabilit morale, Les sourds-muets offrent entre eux des diffrences suivant nombreuses, ont ou non qu'ils une ducation reu leur situation. approprie o ils L'impossibilit sesonttrouvt.sdecu)tiver!eurinteUigence,)adifflcuttqu'i)sprou\'en) se faire comprendre, chez quelques-uns dveloppent ' Legrand du Sautte, r~/<' n~~c~e /('~<' (''Mttterfna.er.o~.c~. d'entre eux une
MDECINE
LGALE
DES
AL!P<S.
747
extrt
rencc La diffrence
D'aprs entre
diS~qu'une non tn~~M: aura reu et l'emporsont d'apaiser devront que dans de importance diffrentes
d'autant complte.
une 'ducation une temcnt, leur exaltation tre toujours t'examen recourir habitudes situations individus, ont par m' x'cs qui prend de aux des
intelligence par un
inculte, t'impossibitit flux de paroles vives en srieuse considration. questions, d'expert-} peuvent pas il instruits aussi est
initis
sourds-muets. maladives ne se rattachent se rencontrer !a dans folie; directement quelques chez les
d'immoralit, qui par exempte, qui ont pris des habitudes et tout ascendant sur euxsuite tout force morale perdu une affection chex ceux qui ne s'efforcent pas de dominer sur eux-mmes un
tel de plus en plus grand, empire les portent desactescrimineis. excitations point que les plus lgres ces impulsions la suite encore On retrouve dans des accs de fivre, etc. d'attaques d'epUepsie, contirme mentale et dans des con!:n dehors de l'tat d'atienation ditions nettement ne ''auraient Mit~'rmaer les !'?7~u~:oHx dtermines, prtendues M ne faut pas entrainer l'irresponsabilit. de cette irrsistibitit (i) pour l'apprciation irrsistibles oublier, dit
les plus honntes ont souvent combattre ~uf [f's hommes vie t''s impulsions les plus fcheuses. la parcette <)n ne doit pas en eu'et mconnaitre vrit, qu'entre la responsabilit tait ett'atination intgrit des facults qui exclut des actes, dterminent il existe une inimit de situations intermdiaires
qui
le degr de C'est ce que responsabilit. ga)ement et les jurisconsultes, expriments qui admettent pfn't'nt [es mdecins la responsabilit div'fsc's situations mentales dans lesquelles diffre: influences certaines t'cxattation, t'excentricit, enn~nrat, physiques de culpabilit. atL nuent la respousabitit et par suite le degr tin ne saurait trop m' peuvent constater mais torsqu its qui de ont particulier d avoir soin est n't \i' recommander en raUt aux aucune la conviction admettre cette cet une opinion, gard. d'un leur mdecins forme qu'il interrogs, d'alination existe lorsqu'ils mentate, un tat mental restreinte, qu'il ne leur font un d'ailleurs ils la accus; embrasser
rapport rapport,
qui et trop
doit
incomplet mars
exclusif.
.~tM.MtM.yc/<
1867, p. 234.
74.8
MDECINE
LGALE
ET
ADMINISTRATION.
Un cas intressant
& ce sujet
s'est
produit
Paris
en i8<
de meurtre les assises pour tentatives L'acteur H. devant comparaissait un homme irasdbte, c'tait ctd'autres dHts; les dpositions tabtirentque de ses facn!u''s. exalt et que sa conduite bizarre faisait doutr de t'intgrit fu~ souet l'accus du dfenseur, Sur la demande tes dbats furent ajourns du savant mdecin aliniste, a l'observation le f)~ Farmis, dans rintervaHe, dclara lieu uRrieurement, ce mdecin qui) qui eurent t'accus comme atiu, mais que son tat d'in'itahiiitc, ne pouvait regarder d'exaction avoir fauss chez lui le sens moral. Les et de vanit, devait ne fut condamna nn verdict fort mitig, et l'accus qu' jurs rapportrent ans de rclusion quatre (t). les dbats en La ?'t'A'poMx<~< 'reconnue officieltemott a~e'Muee tait autrefois et on la remplace, inAllemagne (2); elle ne t'est plus actuellement, dont on fait il est M'ai, par les circonstances attnuantes compltement et les plus tous les auteurs profiter cependant, l'inculpe. Presque iltustres, niedecins scu! toute de est admettent cette la rejettent. juge, car elle Mendelet le professeur attnuation; quctfjues mdecin de responsabitite!e Sur cette question ne peut tre rsolue qui connut que par celui or pour cette connaissance, de l'accus avoir de la chappe. Dans
sciences
et de l'anthropologie psychiatrie, d'o ce mot du ne sont pas i'auaire du juriste; ~e~'MS <s< co~HOxe~'e co'~M~ ei an!mMM Ax~arelever ou sur toutes de
~MM! f/MNM! ro~no.S'C6'n? corpus ~<W~ (3). M En dfinitive, le mdecin doit avoir pour tche de les particutaritcs a. la maladie qui ont rapport physique t'accuse: il doit examiner l'influence a exerce qu'elle enfin inteUectuet trouvait le malade Si le mdecin mais nation, dans un tat
morale
le troubtc
il importe se de rechercher dans situation quelle du dlit. lors de ta perptration ne peut pas dclarer d aliest atteint que l'accus
de croire s'est trouve qu'il y a des raisons que celui-ci de surexcitation toute ou dans rcftexion, qui excluait une sorte de la conscience avec d'garement par perte provoqu divers son il ne doit pas hsiter & faire connaitrc alors vnements, opinion Une tout question entire. est particulirement importante ~'Mti <H~!UM~ ~U< a COM~MMun C'me celle-ci OU un < ~up</e ''<< La
/'e~0~a6t/~<'
lucide? '<n''y)e~~e~'tM<e~MMMO)t, ~e?'~M:'ence,OMd'M(~'t'o//e les lgislations ont reconnu l'existence des intervalles lucides, (t) Voir journa) le D)'ot'<, tM2, n' 2'!t et (9) Parmi les auteurs qui, en AHemagne. des alins, nou< citerons particutierement (3)Ncecke, Fo'&rec/tMM. WaAMf'nn&e~) 297. se sont occupes de )<i mdecine M!i, Sander et Richter. Weibe, i883.
h:te
MEDECINE
LEGALE
DES
AJ.INS.
749
unes pour leur actes dit)'' des que 'interdiction dans un mme tat qu'il
te privilge de la responsabilit et de la valiles autres, comme le code franais, dire civils, pour des alins doit tre prononce, l'individu est lorsque habituel existerait d'imbcillit, de temps nier sont qu'il spares de manie de en dmence temps dans ou de quelques les ators fureur, intervalles c~'CM~rM
accorder
assurment, diu'rcntes
existe
folies
intermittentes dans tes formes tantt tantt de lucidit complte, incomplte. en prsence d'une est vritablement gurison ) expression app)icab)e qui trouve de toute de J. Fatret, et l'on doit des
par un assez long intervalle, et de mlancolie, des priodes Dans certains temporaire, lui appliquer cas, on suivant la rgle l'individu partant
lors
la gurison c'est--dire considrer eUe-mmc, dans cet tat comme de toute sa raison, jouissant sa responsabilit et de sa capacit civile. lgale
consiste poser nettement pour le mdecin expert, en prsence d'une bien tablir se trouve interqu'on vritabte et non de rmission pas d'une pendant priode reste le jugement et la volont trouble, perd'ides dlirantes dissimules malade parle l'existence de troubles tablir pourra psycho la maladie mentale dont parait juste de conclure suivant attnue, tesdin'rentscas, lucides de courte le cours admettre le sujet a t ant t'irresponsabitit minu-
)aqn<'Hc la conscience vertis par la persistance Toutes les fois que l'on pathiques rieurement totale tieusement Quant d nu jour, ttiquc, se rattachant
nous
suffire rendre. qu'Us puissent sa capacit et sa responsabilit. au malade ont t l'objet dans la ~ara~s!gypM~<~ de travaux nombreux et intressants Sauze, (BaiHarger, Legrand s'il est vrai que certains une observ la priode sujets pendant notable diminution intellectuelle
interrompre refusons
encore d'' f'fnission, prsentent et utorate, nous en avons aussi fait semblables ce maiadie; de tet!cs et certains
alors tout qui se montraient de la avant la premire atteinte en ou criminels tre, pourraient mrite, car Mais, t'anaainsi que en de principe cet tat le
vritablement d'une circonstances, peine l'objet its nnt t voulus et apprcis par celui qui les a commis. est des faits absolument indispensable, )\st! minutieuse ) tude des motifs de faction. );n dans doit absolue t'irresponsabiijt mentatc le casd'atinatin conurme; ?'~w<' ~oc. (-'<. tre en pose dehors
n) J. Fatrct,
7SO
MDECINE
LGALE
ET
ADMINtSTRTtON.
mdecin
faire morale.
connaitrc comme
les une
conditions attnuation
considres
p<)!hou ptus ou
de ta
KXAMK!S HT tNTHRROGATOtHK t)E HNMtVttHJ MPKTALE !;THH ATTEtM n ALtEKATtOM l'interrogatoire mentale constitue mdico-lgale. certaines et de une De grandes i individu des
QU'ON SUt't'OSt
atteint qu'on suppose les plus important* de parties se renrondifficults peuvent surtout la forme suivre, m~n)c des
prsenter
de la mthode tout
mdecin.
suivant hu, d'abord, (le vrifier l'tat physique tes cicatrices parait troubteproj'tus de
ou jeune croissance,
de chercher si l'individu crniens, des s'il existf plus g qu'il ne l'est rellement, anomalies des diu'')rmitt''s (bec-de-Hcvrc, des t'en Mais troubles de la nutrition enfin sous a dsigne leur donner on ne peut (anmie, Je nom de .s<Mo~ une importance pathologique. il revte noter les
d'un ensemble le cas ou ils font partie considrable est d'une du regard importance on doit encore de Findividu de !a pense de la face,
du corps, les mouvem'')us de la langue et d'autres parties '-te. l'attitude bizarre du corps, les troubles de la parole, involontaires, avec la mahutic Ces symptmes avoir un certain rapport peuvent une et indiquer c~ /o~<on.s L\'jam<'H L'auteur altration ~./c/~Mf~ fait du nerveux central. systme vient ensuite et se dduit de l'attitude, partii'ud'' la
mentale
iierement
de l'interrogatoire, citons que, nous de l'expression de sur la disposition de dsespoir, sur questions simptes dj de voir si sa la possibilit temps, par
remarquer
mimique, conclusions goisse, Quelques mettront rflexion, conserves. En mme un compte plus
la physionomie, peut morale de l'individu, sur son catme, son indiffrence, son a~e, nom, troubte conscience est les perceptions sur son son ou
que, on
dj tirer dt' son tat d'ansa passivit. mtier, persi la claire .nt
de concevoir
extrieures
de la mmoire,
~)) Kracpp)in,
MDECINE
LGALE
DES
ALINS.
l5i t
dont il exerce compte, te sujet ne se rappelle plus son ge, la manire etc. En continuant l'entretien avec lui, on tchera snn mtier, d'tablir le souvenir de ditTrentes s'il conserve s'it sait apprcier la poques, de ses relations avec les personnes nature son entourage, qui forment de sa maladie. s'it a )a conscience On verra ce premier interd'aprs rogatoire si les ides sont associes, incohrentes ou strotypes, se de la mme toujours reproduisant faon. i;n mme temps, nous aurons d'autres de repre acquis points pour fonctions et nous permettre de dcouvrir ju~'r tes autres psychiques, troubles. tt n'est d autres facile de constater existence pas toujours df's erreurs des AaMuctna~~ et des:~M~ns. scnsoriettes, L'ne simple sur ce point suffira soit que le malade ne puisse rarement, pas ce est hallucination de ce qui est perception distinguer qui re!te, soit un motif il conoive de la dfiance montre que,pour quelconque, etquit qut'stion les sensations particu)ire pour rvler !t dngations des malades, on pourra affirmer nire ta plus certaine la prsence d'hallucinations, tude Jt du malade. On te voit, ccHc attitude actes particuiire non brusques, pour cachent mx' rserve qu'il prouve. quelquefois en observant Malgr de la mal'attidans entio etf,
et persister par exempte, couter, on observe plus ou moins longtemps; des rires, des paroies motivs, bizarres, les ides avec ~e/u'<<M
te ptus grand de leur maladie et en prsence tentative d'examen ce jusqu' chez eux une sorte
qui
de surexcitation,
sortes de questions une arrive, par toutes successives, d'ides de tout teur qui entraine t'exposition systme et ators i!s fort Assez natureifement. souvent ce i'exposent
sur la trace du dtire, c'est t'attitude mme du malade et
S'il parait mfiant ou craintif, on pensera aux ides de s'il est satisfait, on pensera aux ides ambiperscution expansif, s'il s'agenouiHe, s'i! joint les mains, s'i! a une physionooue t'!nses; s'it pteure, on penMra contracte, de qu'il a des ides de cu!pabiut, etc. i'innombrab)e varit des ides tnysticisme, Matgr dtirantes, h traits gnraux des diffrents dlirantes dans du troubles dHres avec te cas mdecin, sont de une o soit souvent faire tonnante le malade qu'il n'ait une Le assex caractri~Uques pour permettre t"nt surpris, ses ides difficults se t'observateur avouer au malade, Des rapidit.
sa conduite.
prsenteront c< ) taine mfiance vis-a-vis d~ sa maladie, d' [agitation fi.'nt, soit que des
t'empchent
ides de confier
bonheur
tourments.
7M 4 ,)-
MDECINE
LGALE
ET
ADMt~'tSTKATtON.
En examinant
ainsi
les ides
dlirantes,
on
apprciera
de
et de la mmoire; de ta Ftt de l'intelligence plus exactement de son ducation, nous monfaite par le sujet de son passe, rotation de ses affections de ses connaissances, trera retendue et de son jugement t faire d'autres tire on doit ajouter recherches, A cet examen verbal, le matade, le faire crire, des ides non seulement lui demander de faire qui le dominent, des mobiles qui Font inattendue sur Ftt par crit la description des actes mais auxquels les lettres apportent dirig psychique. De mme pour il
plus mme
en
a pu tre entrane, une lumire parfois des tendances la recherche l'irritabilit, gneront sur
la physionotnif. morales, l'aspect extrieur, nous renseid'autres non motives, passions Nous aux constaterons sexuels, enfin les excs la boisson, propensions aux achats recourir d'un aux
tableau,
il faudra
cet examen
ressemblera
plus
qu'on reenementscientiuque. qu' une recherche A la dcouverte une mthode rait adopter ptus pour arriver pratique est dans il arrive mme souvent de la vrit: t'impossibititc qu'on en pareil cas d'autres d'examen, qui auraient procds d'appliquer souces difficults, on ne les surmontera utitite. Toutes une vritable vent que par de patience, beaucoup de dans l'apprciation psychopathiques. ce que l'on aura de d'ides, un ta tact manire parfait dont et se une grande manifestent
jusne sau-
tt examiner
perceptions,
et h'urs ractions psychomotrice' passions, examen ne suffira pas, mais il faudra simple ia marche de la la forme, pour apprcier comme l'asile so faire nous d'alins d'une l'avons ou d~j il pourra manire plus
dcci't'T
au placement indique, tre surveiHc et ou l'observation sure et plus complte, fait encore tat et
Kraepetin
cette
remarque,
c'est
que,
pour
y a un vritable qu'il on devra non seulement pense, ptmes nique que tes sentiments gainants connu
de les
constater
folie, des
troubte modifications
un
psychique
vident.
dans fa profondes des symobserver encore ct'un tableau former tre cett~ prcisment de ht maladie
devront
dveloppement
MDECINE
L&ALE
DES
ALINS.
~M
(et
c'est et la
bien force
souvent des
une
de
ces
:') dtruire), difficiles tion de ses actes un c'est dlire ce qu'on partiel. dissimulation Il
rendent l'excu-
d'une personne tant la preuve, soit qu'en prsence trangre leur vritable soit que, dans lui cacher leur animation, ils situation, contre les employs de leur surveillance les insiaccumulent chargs les plus perfides, soit qu'ils nuations tentative complotent quelque donc arguer, de la preuve d'vasion? On ne saurait qu'il y a eu prmmentale n'existe ditation, que l'alination pas. Les consquences l'acte commis offrent qui suivent psychiques encore des caractres de ne pas ngliger. Celui qui se qu'il importe sent coupable a ncessairement un grand intrt dissimuler les motifs qui t'ont dtermin, les circonstances dans il s'est lesquelles trouv possible; la rcatit arguments au contraire il ne nie des 1 atin rien, chimres en gnral aussi dcouvert que il tache seulement de convaincre ses juges de il croit la supriorit obsd; des qui l'ont l'accusation; il n'a pas l'habitude des rticenun systme de dfense; triompher de l'affaire devant la justice. qui l'amne faire se met
qu'il
l'issue
le crime pas chez l'alin commis aprs pourn'est-il ne s'est-il de ses droits, qm.'t du repentir? pas convaincu pas con form aux lois divines et celles de la justice? Non seulement il ne sa se repent pas, mais il est fier de ce qu'il a fait; il a agi d'aprs conscience et si la raison vient tard & lui dessiller les yeux, le plus r'imurds ne l'agite ne se sent pas coupable; il ne faitque pas, puisqu'il n'existe r'~t ''tter le sa libert morale perdant par le fait de ta m:dadie. de sa responsabilit voil coup le sentiment perd du mme il n prouve ne cherche pourquoi pas de remords, pas se cacher, crimes atroces et quelquefois tranquillement les qu'il a commis dedare qu'il serait prt recommencer. L atin, Simulation. Parfois la maladie est c est )A un point essentiel dterminer. de soustraire la vindicte de la loi celui \i')[<'e, et qui it ne doit pas nn< ;~<~t juste punition o; n'a t postrieure Si le mdecin qui ne l'acte doit commis; avoir eur dommage qu'a pu dit M. Proal (i),en causer sa fatale erreur.
que l'instrument aveugle tre moins actif pour dmasquer but que de soustraire qui n'a d'autre qu'il a mrite. ct<.
.V<t<Mf/;M Men/f~M.
<U !'foa),
U~UO.tET.
48
MDECINE LGALE ET ADM!N!STHATK)N. tout d'abord faire remarquer faire cette la simulation que simulation doit est
conqui a intrt rarement il tant de minutieux naitre tant, de choses, dtails, que devrait comdans cette tche la persvrance montrer qu'elle peut Il peut un instant, mais pendant quelques jours, tromper porter. et quelque habilet il est consquent avec rarement lui-mme, qu'i) cte dfectueux cette elle onre toujours uvre, quelque apporte qu'un il exerce doit dcouvrir. C'est surtout dans un asile d'alinf's L'accuse croit facilement reconnue. simulation est le plus que cette quoique:) met fin des poursuites; d'abord que sa squestration d'un succde un calme inusit, et sous les yeux perexagrations bientt laisser il parat il arrive sonnel nombreux indiffrent, auquel apercevoir chtiments Ce serait feinte venus soutenu
commune,
au moyen
se soustraire
aux
d'une ou les
rencontre
l un qui
que cette (1), de croire chez les prcfrquente crasant tre qui, pour une nergie
convergeant
valablement,
une opinitre
l'impose
spciales
p'-u a dr- la
tnacit,
aptitudes
vers
dissimulation. l'artifice, la ruse etla imiter, comme le remarque peine 11 lui faut pour cela tableau clinique. tendues, le public facilit frquemment mlancolie
enfin chez
le simulateur c'est un
vritable L'ide
habilet et d'une patience. grande grande a de la folie diffre tellement de la ralit que de plus
d'une
le mdecin de dcouvrir la simulation. Le plus pour les simulateurs imiteront la btise la plus profonde, une ou l'excitation furieuse. On remarquera stupide maniaque
une tendance a exagrer les symptmes, ce qui entMine
eux
Les
cas
dans
Paul est
que
sinon c'est par l'exaPresque toujours, toujours, de son jeu que sa supercherie se dnonce. mme grossit gration ses effets, et ne donne mais la parodie de l'alination. pas l'image, Laurent, a on doit une bonne sur la question, auquel monographie sur l'importance des signes insist que rvle l'examen judicieusement du jeu de la physionomie, attentif du regard, des gestes de l'individu Il est particulirement difficile au simulateur de se composer suspect. mais un maintien, de mettre sa physionomie, ses gestes, sa tenue, de ~/b~<' (t) faut Garnier, A~ st'w~(~< yx';<cpM&</Me, fvricr t88S, t. XfX, p. 07). e< /<t /c! oo'/a re~t~x~) (/<~t.
longtemps de la folie.
mdecin
familiaris
M1)EC!XE LUALE DES ALINS. ce miroir de l'me su) k)ut son regard, '>, en harmonie avec son il n'adoutitqu' une choquante discordance. ~a~c. Le plus souvent, x C'est la faveur de ces caractres, l'~a~/M. empruntes que de simulateurs nombre tre reconnus, au premier peuvent abord, un 'rit Le exerce.
simutatcur
un mutisme peu!. se rentf'rmerdans l'observateur d'un prcieux lment prive, par cela mme, moins et donne ce qu'exprime fort prise sur tui. C'est fi~-u
absolue
les yeux t) :'< Assis par terre daus un coin de i'asHe. baisses, tes mains jointes, )e trompeur et longtemps les peut souvent djouer du mdecin et prte, en ralit, te moins investigations expert possisans hi!, A sa pntration, toutefois russir la dsarmer complteHi~'nL tt'connaitrc
mti~oissantes,
cette
qui
pr~ s-ion que le simulateur t<t~ot emprunter. L'attitude d~tnent, ) insignifiance ne sont p''rmancnte, toujours a dcouvrir fjuetquefois. tim-tion entre
te plus habite ne saurait que bien dit't!ct!edu metancotique !a torpeur du stupide, de son regard, d'une faon qui te caractrisent tes signes sufiiront de accrue presque tadtspar le
iadifficuttc se trouve
t:tit que t'irnposteur a dj sjourn dans un asile d'atins. soit (Iu'il y ait t6 emptoy. soit qu'il ait russi tromper une premire fois la des mdecins, soit qu'it y ait t ptac at'occasiond'un v6p'')spicacit ritabte accs de folie. Il peut, s'il est habile reproduire ce qu'ttavu dans l'embarras et t'indcision. entendu, tenir longtemps l'expert \"ir une observation de simulation de folie par Mort*! 2). rcmarquabte La tache Lotdra
du
rendue
embarrassante;
il lui inse on sa
volontaires, extravagances nettement arrt dans Je but de par t'accus, un tre inconscient sous les dehors qu'il affecte, rester maitre de sa pense, de son jugement, de responsable de ses actes
PRESEXTH t'OtXT DE VUE MEMCU L
(3).
HK~tATtOX LCAL MEXTAtJE
rAKTtt;CLAtUT<!SQUt: AU
1/alination
mentale
prsente
certaines
in expert devra avoir toujours prsentes ~ous ferons une premire remarque,
que de
le mdetoute Rp-
't'M'dK'u, <M(<MM~t/'o-a/M~Mt' la folie, 2'' dition, Paris, t880. )??. ('~ More), /twt. MA/. ~<f., M< (.) Legt'and du Saulle. Mott't et Paul Garnier, /}p/-o' < M~d'')-~af (Ann, d'Ayy<f7te, fvrier 1X88, t. XtX, p. 109).
nom-
'!S6 6
MDEC~E
LGALE
ET
ADMINISTRATION.
pour de bien
tout
ce qui
prciser tgerement
se rapporte l'examen mdico-tega! mentale la forme mme d'alination des espces qui peuvent en reaHt
admettre
particuliers
de l'alination
lentement.
il armorale, La priode do
d'tonncmarque par des phnomnes qui frappent ment l'entourage il s'emporte du malade;celui-ci devient plus irritable, il se livre sans raison A des actes ridicules; motifs, pour tes moindres il a de la peine ri certains cette matriser ses dsirs rsismoments, tance lion d'autres lui d'une chappe forme entirement. de maladie )a L'accs une peut tre !a<?Ytns:maniaque il peut se combiner avec autre; ~nod~Mcet lucides. Dans souvent de QueJqucfois donne ces par une de dtruire etc. n'est iutte pas intcencore lieu A des din'erentcs activih'' ou en-
alors
i'imbciiiite.
le trouble
trahit
exubrante, quelquefois core par des impulsions A cette de priode devenue rieure prdominante, du malade, sens
en apparence, et qui peut encore se maitriser. Tel est [c cas de !a servante de Humboidt, qui tait pousse par te dsir irresist.ibtc de tuer t'entant conne ses soins aprs peu de temps fut congdie, elle fut prise de manie et place dans un taqu'elle blissement Les une influence d'abenes. et surtout suria les ~MXt'OMs exercent du malade. natureUement volont A~Mc<M~ons
dangereuse
on ne saurait accorder maladives, s'agit. d'<n~M~M~ trop aux particularits suivantes atiens quelques dploicnt une remarquable habilet dissimuler leur situation aux mme pour exerces. RoUera observ des alins yeux d'observateurs qui ont pu cacher leur maladie des mois entiers. pendant Lorsqu'il d'attention H arrive aprs table souvent aussi l'accomptissemcnt ractc lucidit; de l'accs aline se trouve. rceHement que la personne du crime, et de vridans un tat de calme a mis tin la crise et a t comme la dernier''
expression Il s'est
paroxystique. alors produit une sorte de dtente, et une priode de calme et de lucidit inteUcctueHe a succde a la crise, Morel en avait comme fait )a remarque alors conclure en prsence de cette dj (2). Comment H. Da~ttnet.E'.r/'t') ()) VoirMittennateret ~MM!~dtco-a/<M mt'M~e (~nn. M~p~cA., et t86'? t866, t865, !868~. (2) More), 7'~at~ (~ Med. <~a<e, p. 39. M Ma<t<c d'a/'n((<f0'~
MDECINE
LGALE
DES
ALINS.
757
situation
arriver
ou non
de cause?
de manie
dlire,
une forme assez etc., )-a;'SKnnaH~, remarquabte caractre une perversion prdominant qui a pour avec l'intgrit mcnts, plus OM motM.~ ap/)arcH<c tuetles. L'individu est sans cesse domin
les plus par les impulsions s'i! n'est pas fade matriser; le dlire, mauvaises, qu'il est incapable n'en existe au fond (t). ei!c constater, pas moins maladif a de l'lat surtout Dans tous ces cas, lorsque l'apprciation il importe au plus haut dechose de vague et d indtermin, quoique ~r de s'entourer cier les conditions d'apprpermettent etc., que l'affecdiverses, ou Un malade sort de rtablissement tion a prsentes. par exemple, en liremis il tait trait peine raisonnable; parce qu'il avail l'air it prend d'actes il se livre toutes sortes nuisibles, plaisir bert, de lettres dans les familles anonymes, .((-ter le trouble par l'envoi qui d'insinuations rempHes plus ou moins perfides. sans dlire, de ntonoMMrHM, Les expressions de/o~'? ~a)'<t<?//e, de m~nf tendent a!inistes et que les mdecins dernier terme cr par Esquirol en faisant croire de plus en plus repousser, qu'une peuvent, des subtilits entrainer Jf t'ame seulement malade, peut tre de vue de la mdecine surtout au point fcheuses, chologiques toutes les formes, de folie comprend L'expression gnrique tes nuances dctire ment chang exerce exclure devoir par lesquelles se manifestent aussi quettc morales une bien tes que soit le la troubles dlire manire et cette qui dans doit, te mdecin particularits morale partie), systmatis, o ta folie existe, tes sur conditions le libre partie psytgate, toutes de tous les renseignements les phases cologiques,
le intellectuels, Du mognrt. d'tre, tous elle a transformation les cas, a le expert donnent
arbitre
A l'alination
seulement morale; dans son rapportles sa forme spciale. soit partiel, possession de sant nom n'a plus la en tat sous aussi le
qui
Qu'importe que si l'individu intacte, cet empire constitue Ce que ~/a')te, troubtequise (() Voir chap. que
le dlire
si la libert
l'homme
de ses
facults.
(Voir
p.'280),
t objet
brusquement, tm/)M~'f<
dtermine
chap. C'est un
violents,
Mot'a~
p. 43~.
~5S
~P)
M!;REC!NELEGALE ET A!)M!N:STRATIO~.
,iitar. mu. ET .u u z w
dont Le
n'a
m~me
ngociant, avoir
cet
tat
subitement
a disparu. dans -a
t'avis
anna)es
djeune, homme
menejusqucd
un on certain on {intrieure te
i! fut acquitte.
science circonstance scruter renferment doit, vie
pareiHe minutieux,
comprend, du malade,
proceh's
)a
raisons La uxe
etc. Mittermaer, peut tre ta consquence mais se prsenter d'une id~o partes
dansdiuerentes et d'illusions
conditions.
longtemps,
mconnues
formant ou bien e))e est t'acte personnes t'entourage dumatadc prcurseur et dterminant de )n foiie mais eNe se manifeste surtout par le fait d'une moditication dtermine brusque, par des attaques d'p))epsie. des excs de boisson, une viotentc commotion, une conge-t'on
cerebra!e,
suite
S <
(t'insotation,
tmttACTtOX
etc.
nu
')
MAt't'ORT M~ntCO LEGAt..
L'expert a procde aux diffrentes oprations prcHmmaires qne n"ns venons il s'est iivre t'etude des etements dp ['instructif')). d'exposer il a anahse et groupe tes tmoignages, les mis en rapport avec ~ps observations (-ta forme sa conviction du rapprochement personneHes, de tous les faits qu'it a recuciHis: a plusieurs il a visite te reprises, c'est alors qu'H pourra ta rdaction prvenu de son rapport. songer Ce!ui-ci doit en gnera) se rsumer en trois parties. ta /w~ resuite teHequ'eHt' sitions. ;Mt'~<' cette de i'etat l'examen comprend diagnostic, encourir. Cette tes Dans se trouve nonce ('exposition historique du f:uL de t'instruction etde!'ana!ysedes discuter i'expert se sont et poses princtpatesde~)dans Jaf/t' ce sujet: c'est de cf tjiti son d~it exacte
conduit exposition diverses questions qui decoute que du sujet avant, simuiation conctusions dduit la
natureHement pendant
l'apprciation aprs i'acte une /'w<le mdecin que yw~, rsume h; sujet
incrimine,
et en
responsabilit
ic rapport,sont.en CesconcJusions, qui terminent reditf somme,une en peu de mots et trs nettement ayant pour but de rsumer ia pense de t'expcrt et sont habituellement au nombre de deux ou de trois 1" Diagnostic Dduction 3 S vnients,
administrative
tirer
du diagnostic au point de vue de la responsabitite a)ien6 ne pouvant tre iaissu en iihertc sans incontre mis la disposition qu'il doit de t'autorite tre p)a<c dans un asi)e.
7M
faire examiner aucune n'aient les magistrats rpugnance Quoique des sur t'intgrit des prvenus y a des doutes lorsqu'il j'ciat mental transfrer de temps en temps, on voit encore, facutts intellectuelles, subi une condamnation qui est t'asite des alins ayant Je la prison le est reconnue car la folie aprs erreur un'; ventante judiciaire, se Ce fait regrettable avant. d l'tre aurait qu'elle jugement, alors de f)agrantsdiits. en matire en police correctionnelle, produit surtout de paralysie atteints (lui en des individus genratc et ce sont surtout sont
faut
victimes.
Garnicr
de criminelle au Congrs a signal, d'anthropologie de ces faits Paris rotative (i). La procdure Hruxcttes, ta tr(tuence <-t oona ces erreurs dlits pas dans les flagrants explique sommaire des cas toutefois, Il existe, trouv de solution pour les viter, pratique immrite. une condamnation d'effacer en appel apermis oit te pourvoi ARTICLE II
DROIT CRIMINEL. ISous avons rsume rapidement le mdecin d'un alin nous les peut circonstances se trouver et les difncutts
en prsence d apprcier dans cette ( rimes tL' l'une .\ous travail elles
partie,
ou l'autre suivrons
est charg lorsqu'il d'un crime ou d'un dfit; tes en revue rapidement sous rinHuencc et commis mentate. un autre dans adopt les dtHercnts en revue
formes nous
d'alination avons
successivement et nous passerons (vol, etc. incendie, crimes et dt'tits, homicide, tout d abord sur se portera ~oire examen Suicide. Homicide. et plus redoutable que tes autres homicide ptus frquent (3). crime reconna'tre ie ptus souvent hsitent pour t au<tuet tes magistrats mentate. une aberration cause rcite c'est qu it n'est gure ce sujet une premire remarque, Nous ferons
d atins dont tes actes ne puissent revtir un caractre nuisible, ~i
dans
et pas ces violences en laisss malades commis si frquemment ces meurtres par certains seub'c'est que dans t'asile au sein de leur famille, libert et vivant rend ncessaires; tes prcautions tnent sont prises que leur situation cacher ils ne sauraient observation attentive; its y sont t'objet d'une les ides dtirantf's et de ceux qui les entourent aux yeux du mdecin les asiles o its sont recueillis on n'observe de S~ crtMtttt'~ Mt-rK~.jnf~ d tn~-t~t~te !)i P-tui Gar'tif-r. ('M~M )8').'), t.XX\H,p.~i6. H~M/M~'A~f, we~ac, Thcse, p.9.. Mf'~ro-<t~4Mr~'ft~n~M 2; H. i)agunct.CuMttt<<t<ts t':tt-i! tti~ est qualifi meurtre (art. Y9.<'iu ''o< j[w;L homtCtdn t-ounais t~ft~'cM~ n.U/. n cotr-Une la petnc de mort art. 30').
~0
MDECINE LGALE ET ADM!NiSTRATiON. la forme active. de leur Mais dlire, ils sont surventes surtout ils se trouvent sous-
et suivant qui les proccupent, d'une manire plus ou moins traits aux causes permanentes maladives et les raissent quand influences ici. haineux itsjouissent qui psent
leurs dispositions qui viennent exagrer chez eux de leur complte indpendance ailleurs sur leur dterminations dispa~ concevoir contre eux les malades quetque lien
songeraient-ils la responsabilit des souffrances Ils comprennent qu'ils endurent? parfaitement qu'ils sont au milieu d'individus privs de leur raison, dont ils apprcient souvent, avec beaucoup de jugement, les actes dsordonns et les paroles incoherentes. Ils ne peuvent se convaincre pourtant eux-mmes qu'Usaient ou moins la raison. plus Cet isolement perdu particulier qui leur est cette vie commune au milieu impose, de ceux dont ils jugent et comla situation, prennent contribuent encore amliorer puissamment leur tat. au meurtre pousss sortes de raisons, les par toutes hallucinations et les illusions, les rves ambitieux, les ides de persl'exaltation cution, les impulsions religieuse, instinctives, quelquefois telles sont les irrsistibles, causes le plus ordinaique l'on rencontre les imbciles rement commettent encore un meurtre par imitation. les idiots pour satisfaire de grossiers apptits. Mais toutes ces causes n'ont elles ne diripas la mme influence, gent pas de la mme manire la conduite de t'aline; elles ditTercnt t cttes-memes suivant la nature de l'affection elles n'ont en mentale, rien ralit de commun du crime et los matadcssi que la perptration diffrents par leurs manifestations dlirantes n'ont entre eux d'idende toute tique que ta privation libert morale, !) est donc essentiel le dlire homicide d'apprcier suivant dans telle ou qu'it se prsente telle espce d'alination mentale. L'AoMttc~e s'observe ~rs~CM~bnx que dans Ces malades font courir souvent des maintenus, plus toute frquemment autre forme dans le dlire i~a<t~ <~ Les alins sont
vesanique. la socit, au milieu de laquelle ils sont incessants. Les signes dangers qui caractrisent surtout le dlire partie) dont its sont systmatis atteints. sont il route significatifs constamment sur les mmes ides le doute, le soupon, la mfiance ne cessent de se prsenter leur esils se croient environnes prit, de perscuteurs et d'empoid'ennemis, sonneurs, dont est d'imaginer l'unique occupation chaque jour une nouvette ruse pour attenter ieurs jours; ils se disent contisoumis, des influences nuettement, occultes et funestes. Le perscute se figure que la redoutable puissance donner la physique que peuvent et le mala police et ses agents, gntisme, est mise la de ses iadisposition
MDECINE
LGALE
DES
ALINES.
761
fams
tourmenteurs.
Tout
tes plus chers il s'isole conspiration ses amis est restreint, son dlire cause de ses douleurs
pour
lui un sujet de dfiance ses part cette pas prendre chapper a toute cette conjuration
au pour cacher plus il le dissimule foi la difficilement il sait ajouterait qu'on il peut tre atteint des annes, et pendant de ses tourments, bizarrerie et ne faire ses affaires mme d'un pareil dlire, vaquer parfaitement ses habitudes. dans tout au plus qu'un peu d'excentricit remarquer toutes les autorits it a prvenu finit ennn par se lasser, Sa patience des perscutions ou judiciaires qu'il ne cesse d'enduadministratives des extrmits eux-mmes auxquelles rer; il a averti ses perscuteurs machinaun terme a leurs s'ils ne mettent se porter il est rsolu c'est on l'a repouss; nulle justice, partout Lions part it n'a trouv le projet bout, il met excution qu'il a dSnHive. alors que, pouss les ressources toutes son but, il emploie ment arrt et, pour arriver donc un homicide II commet lui fournir. que son peut deil aspire laquelle la satisfaction d'obtenir le seul moyen comme puis longtemps. Parfois, aussi, persuad de perscuteurs barrasser souffrances se ticr grande sement neste de et dgot intimement son qu'il ne saurait par d'ennemis aucun moyen se d-
acharns,
soigneuqu'il portait sa fuserait le moment venu, l'on qui rencontre se rattachent le plus la
de dlire
Dans les
de suivre possible la dtermination u:it t-ntrain d'avoir \aut n'ont toutes les formes de commun entre elles
partiel, l'enchainement
systmati-.,
il est presque toujours dlirantes des ides qui sans sont doute, elles diffcrt'at lui-mme, loin suielles
la mme que
si nombreuses
le dlire
manire d'une spciale, intelligence qu'une arrivera Pour concidant avec des symptmes identiques. gnraux les varits. d'en bien i-ignater il importe un diagnostic assur, les chex celui dtermine aussi qui en est atteint L7<t/po<'A~t(/r<c est arrive morales. uu-mes dispositions lorsqu'elle Presque toujours, lsions des a prsent elle orgaa un certain d intensit, degr sa du foie et du tube digest'f; des maladies comme spciales, niques cite se dveloppe promarche est rarement graduellement, brusque, la constipation devient opinitre, capricieux, l'apptit ~t-)Sivement; se rttclut toute sensation de la surexcitation gnrale, "t. par suite intensit. avec une incroyable du malade 'tans la conscience
ET
ADMINISTRATION. sous te poids de ses douleurs. se rattache et se son des causes un saiit le tate traii)
il analyse s'est
viennent
rattacher
mfiance
caract.'re aH-
cerveau prodiguent
dracine ce cas
personnes dangers.
courent
vritables
sa journe sa manire
i! raisonne
fn.ic-
pas
faites. qu'i) s'est teindre che/. tui s'cive att.t.-inte arme n'a pu d'un a one a son h~i),
violence
ses parents t'Xtsteuce; il s'est mis & )ii poursuite de Marc rapporte t'ubservation depuis tade, jours, lui fait seize ans une tait atteint, fraicheur pourceta des bains mme froids,
(-odter,
gagne il suffisait
hypochomirie. dans tes intestin; de six bains ces lui fraicheur M. de bains conseitie
ag6 dcquaraute-quattc tt avait, cette poque, elle v;<peur. chauds des tre pouvait Le tnedecin auaibHsscnt bains d'une de gucric
chauds, medeem sa
rivire;
baius
empire Hiett,
manire
)ui prescrit des baius qui i) en de trois \&peur, H tait mais cents; il n'prouve prend ptus trop tard; aucun Suit alors fa descriptio)) souhgement. du traitetuent bicarr rmqu'it (te vsicatoires p)oie. quatre se pose sur le ventre, qu'il etc. Sa matauie son animosite euipire, s'accroit coutre te premier mdecin, qui est seu) )a cause de tout ce qu'il it s'arme d'un et va guetter soufTre; son pistolet malheureux doutit veut tirer une ennemi, edatante il manque vengeance; heureusement son coup. sur ce fait, i! recette interroge vivement de n'avoir ii tait pu russir, car, dit-il, rserve et punir )es crimes (i"? pour dcouvrir mdecins. .\ous (p. 3ii). renvoyons Les malades qu'ils folie. On ne aussi qui le sont tecteur atteints a la de peuvent dans vient leurs se croient encore de leurs exprs soufY:-ances, dans une ta le forme sensibiiite
i! va consuiter
Saint-Louis
de
l'hypochondne mafgre aucun te dehrc signe espce atteinte d'entre exd'in leur r'n\,
parotes pour
existence commettant
cas de
)egitime
La.MK</aMC(~ ractcrisct-par
MtMt~ro~Me, a(!'cctive.
profonde
MDECINE constances !:<. souffrance consquence tions tes 'te quct'ois dcrite un r~e chimriques malades in'c.sM~e prcdemment. prpondrant; ettes de un doute, <ntp(~.f;'c~ de ['cntrainent cette terme fait puissance une observer ~ow~/<? mais vue que particutires morate des erreurs et les l'on qui viennent s'accroit de projets
LGALE
DES
ALINS. cette et ne disposition tarde pas naturelle, avoir des cbcx M.s-~K< que souvent nous dans qui souvent se dtermine en m'me
'763
de
perception, C'est
matheureux
subit en
l'homicide il
domine, insupportable.
mettre
Mittermaer(<), sans
il peut trouble
des des
cas fa-
innod'atie-
forme nous
dpeint, Je
quetques-uns
malades
peuvent
X.
est
.ee momen!
ans;
elle
A cf-tte soins
a toujours joui s'est manifeste qui de ses surs, vivement. surtout par
bonne qua'<*
vient
t'impressionner se caractrise de
pu) pt-u, se detcioppe ttnctif de la vie, et un e'mtptetement t fie torce suicide, avait qui ta itn)'uissa:)te. suprieure
spontanit
ee. L'tpMb'M matre ordre d'ides. un autre d'xnc de car fait-elle tait situation sa sur que les son pas trop qui se mre, faire
au ~H<*
!a tendresse dsir
comprendre, d'eubrts ne
s'affectant C'est
i'etoiK'i.ut tourna,
ensuite
et d'autant impulsion, ptus nergique, Hencoutrait-ette lutter avec plus de force. Le besoin de tuer une table, bieutoiu d'e!te. levait, recouvr des allait un ides se promener de calme. dans Uientt ne ~nrat elle, la tardrent une cour enfin pas
se
ptus rentrait
hallucinations
venir
souffrait
douloureuses mouvement
tait
se faisait
autour
suscitait
(~ Mittermaier,
o~. t'.<
p. ~!3.
T64-
crainte et d'angoisse. Cette malado s'est heureusement gurie aprs six mois de traitement dans l'tablissement o elle avait t place; c'est etie-mcme qui a racont tous les dtails que nous venons de rapporter (t).). dans certaines conditions peut donc, tre pathologiques, pousse par un instinct il se trouve forc d'obir, aveugle auquel parfois suivre mme lui une impulsion malgr qui n'a aucun but, aucun mo~ tif et qui le mne forcment au crime. I! peut commettre un meurtre sans tre m~ par une grande froidement, un grand intrt. passion, La folie impulsive homicide, proprement dite, se caractrise surtout une lsion plus ou moins isole par le malade de ta spontanit est im repousser la pense d'un meurtre propre son esprit, qui se prsente et cette terrible il est, malgr pense, lui, obHg de la mettre excu. tion. Cette forme d'alination mentaleest heureusement rare) mais de:, faits authentiques empchent de iamettreen doute; nous renvoyons pour de plus amples dtails au chapitre consacr ia Folie tn~!<~ue (p. 4 }j). Les personnes d'une qui sont atteintes affection sont ordipareille nairement elles sont d'une fort impressionnables; consusceptibilit elles sont mtancoiiqucs sidrabte, et cette mlancolie est quejqucfois cause elle-mme de se voir en butte par le chagrin a des penses de toute nature qui font leur supplice. Marc a observ, dans une des maisons de Paris, une jeune danx'qui des dsirs prouvait homicides dont elle ne pouvait les moindiquer tifs. Elle ne draisonnait sur aucun et chaque fois qu'elle point, sentait en elle sa funeste se reproduire et s'exalter, propension cUe versait un torrent de larmes, et suppliait eHe-meme lui rniHacamisoie qu'on de force qu'elle ce que l'accs, gardait patiemment.jusqu' qui durait ft plusieurs jours, pass. Les imputstons homicides sont particulirement chez les frquentes accouches le mdecin se trouve, (/b/~ue~-Q~) dans ce cas, lgiste trs frquemment en prsence d'accs de dure trs transitoires, et faut savoir courte, reconnatre qu'il dmontrer la rcite et pour complte Quand tout une maiade, lui tracer inspiration pas, quel commettre une de certaines irresponsabilit Je ~/<<? revt .~<~a~c /<~if quand sa ligne ~M~, quand des hallucinations de femmes un accuses ~t~M. d'infanticide. et surcaractre L'homme
est
satisfaction
Un homme
(f/
Voir
nensudin,
n'<
,7/
M/<(.'
~y.
765
pour
tait logique que son pre motif t autoris qu'il avait (i). venons de rsumer le dlire
divine
autrefois que l'on dsignait t'acte, avant d'tre accompli, Chez nous avons indiques. tan il ne s'annonce par par aucun symptme it est acte antrieur, instant Ctre s)h' qu'un
sous
te nom
suivre
il n'a pas conscutif, les penses isol comme du matade; et l'on peut le maniaque ne songera aprs plus au mat qu'il it tue, vouloir comme il casse un meuble, il frappe semblait faire s'i! tue, c'est par hasard; sans que ses coups aient un but ou un motif; certainement du moment, il ne le voulait pas, il a obi ses instincts aux antipathies le dbut du aveugle, qui ont signal insensible et dont il n'avait comptctemeni dctire. qui t'ont rendu pas la conscience. Si l'action criminelle a t commise une priode avance a une de la maladie, srieuses. Mais, l'affection la ne prsente jamais l'expertise presque comme nous t avons dit au commencement tre priodique peut succession des accs, et te mdecin leur forme et de diiicults de ce chaalors de que mais et que sous dter prviotcnce
pitre, considrer
de ptus en plus courts, qui deviennent devient en quoique sorte dfinitive. il est des actes maniaques sont incohrents qui ne dlirent et dont
jamais la conduite
l'absence de raison. C'est cette varit comptete indique caractrise le diire d'action et qu'on a dsigne improprement le n"tn de manie sans dtire iV<MM et Folie mora/e). (Voy.chap. Le f/c/p miner senter tes <)~uc accidents a t justement tes plus redoutables; courtes observations. signat nous comme nous pouvant bornerons
nvrose; de physique
sur te caractre de que vient exercer elle modifie le tempprofondment elle le rend l'individu; susceptible, on observe une l'accs, intellectuelles et presque lui que d'une manire incom-
avant ou aprs mme, quelquefois des facults plus ou moins sensible la libert morale ne s'exerce maladie chez n'est de la gravit des symptmes
la responsabilit ~)n.
en rapport avec pas toujours et ce serait tort que l'on mesuappacents la violence des accs. Le simple oo' t867, p. 233.
MittertMier,
mM.~MycA., mars
766
MEDECINE
LGALE
ET
ADM'NISTRATtON.
cpiicpUquc intetiectuelles foudroyantes, ion oins. L'piicptique, triste affection leur dure, Gnralement lade
dans beaucoup
l'exercice
des
facuts
affectives
ou
pour
suivant
peut prsenter revt un caractre tout et pour ce surtout ainsi dire cas et qui
hypochondriaque, semble atteinte porter illusions instinctives. lui une aux de sont pour
les chez
ctf'c une sorte parait on a vu des exemples l'accs dit, proprement dit n'avait proprement t que la crise spontane Le mdecin pileptique, lgiste, doit donc en
quelques inconscient
fureur
le porte
transformation
ou l'accs
d'un acte vicient prsence chercher reconstituer, d'aprs de la maladie te tableau gnra) accs prsentent mais spciale,
(2). au point de vue physique et les ac~'s eu.r-M~/x's MccoH</)~ ils Jules sont viotents, Fatrct (3), que dans tes ainsi, instanl~ate.
c)'ac/<f<!s<y?);ca<t/f!/ et non motivs, cette base clinique, dit les d'ctairer moyens des pileptiques. des foties
dans les traits
le mdecin actes
transitoires,
des catgorie de faits ayant tes observations t'avance d'aprs une maladf's Nous et t'Ht<c/<' n'avaient n'insisterons chez aucun intrt pas davantage les alins et que
dcria ou
a. les
Ce que nous avons voulu tahtir, c'est du diagnostic, tous les lments soin ne
flotter dans un doute, pourrait que toujours la loi n'admet en effet l'accus t'irresponsabittt un fait pathologique toute libert morale. qui exclut mdecin doit avoir l'esprit dans tous prsent lgiste ()) Voir Folie pileptiqtte, p. 4'!3. (2) Lcgt'nn!) du &mHe, Afcdecitte /<!jya<c,p. 825. (3) J. Fatt'et, ~7a< wf~t~ des <~j<7f~<jfMM,)8C), et .~M /<)</tfji M~)t<a<M et ~ft'MtMM. Paris, t8!)0.
c~tt~uM
MDECINE
LGALE
DES
ALINS.
767
crime lui est dfre. Nous rsumerons morale d'un rapiprdation A examiner et qui se raples considrations dement qui nous restent ou dlictueux commis aux actes criminels gnralement par portent les alins. Dans sont viol, suicide, incendie, vol, (homicide, dans les formes de est nulle scandales, aigus etc.). La responsabilit a t commis les fois que le dlit ou le crime toutes l'alcoolisme, des conceptions -ous l'influence une priode dlirante, fausses pendant il en est de mme dans l'alcoolisme ou des hattucinations; chronique, de dfinitives des lsions crbrales ontcompromis l'intgrit lorsque de la fonction le trouble (i). LaresponsabHit tot~ane et dtermin trs affaiblie est attnue pour pour tes dbiles qui ont une tolrance dans les cas d'ivresse Elle est entire tes boissons simple alcooliques. sciemment a t recherche volontairement, ou si l'excitation alcoolique un crime ou un dlit. l'accus commettre pour aider de formes d aliest frquent dans beaucoup Le suicide Suicide. dans la mlancolie, dans ta folie alcoolique, natn'n, particulirement De plus, il faut considrer les cas o dan- les dtires systmatiss. de ses ides dtirantes, )'in')ividu qui met fin sa vie sous l'influence et commet et ses enfants, son suicide sa femme dans entraine par consquent tanrotiques reuncilis fand, aprs Incendiaires. une w' espce soit un homicide, avant de voulant religieux qui, avec tuent Dieu, pour avoir reu les secours Nous distincte que l'acte de ce de ne encore ces mSignalons mais mourir tout prix mourir, monter sur t'chatre tus, pour se tuer. faire ici davantage a dsign sous le nom de ~od'une impulsion soit le rsultat soit en qu'il quelque se rattache sorte prpar tout ne morLa avec au le d<n'ca~oo~!<e, extrmement frquents les actes violents, dlictueux et criminels
c~pn~'ef/c la folie incendiaire avec raison (2) repousse les actes incendiaires autant la fotie homicide essentielle; que dans les conditions survenant sont pour lui qu'un piphnomne de rechercher bides tes plus diverses, cliniquement. qu'il importe fait-it tendance incendiaire, s'aperoit remarquer justement, des degrs le maniaque ei)< prsente Le feu est e\cite diffrents instinctif une et des diversits dans le mode l'imbcile jusqu' vritable wM~-e wM~e. qui ou celui est
l'emploi
a la porte de s'accommode
parfaite-
travai) de M. te D' Vctautt, <K<<emdico-l(.oMtu)~CT A ce sujet reMeUeut .sf ~'a/coo/'A'Mt', juin tSM' t. !, p. <2t. y.fibt;, ~M ~'n<~ <r:Mt<Mt'-M, Th~se, )86~. et /<Hn. m~psycA.,t967,
MDECINE LGALE ET ADMINISTRATION. les impulsions pour parce ce n'est quelques que surtout mauvaises individus c'est soudaines. plus ou moins certains cas d'idiotie dans une action l'ont nuisible; mais, le qui constitue prpar 1) a ou nous
lui-mme qui
mdico-lgale. apprciation nous ne voyons t'ina recueillis, gure l'tm~M/.<~ que la science on ta rencontre surtout de tout trouble intellectuel; cendie dga~cc intellectuelle est manifeste, dont la dbilit chex des sujets qui ne de leur action et qui ne saisissent pas pas la moralit comprennent l'tendue du mal qu'ils peuvent faire.
de base
df'-iit, doivent
est persuade Une femme faible d'esprit qu'on a jet un sort sur son m:ui, elle ne tarde pas tre prise de mtancoiic et sur elle ses enfants des craintes et t'tat d'agitation elle ade l'anxit, anxieuse; chimriques, de cet tat morbide, dte ce genre de folie. Sous l'empire qui caractrise
parvient faire abandonner sa maison son mari dont l'esprit parait 'tr''
et elle y met le feu pour qu'it n'y revienne les effets des sort,ilges ()). que ses enfants, qui d'une s'lve ou avec moins raison
incendiaire,
born
pas et ne subisse
contre
la
cration
anciennement troubles remarn'est pas tableaux douze accuse chez autres lescir-
monomanie plus
nettement incendies
des H a constat, en effet, dans sur les crimes commis en Prusse pendant le rsultat un enfant suivant on comptait accuss de vol (2). de femmes se rattachaient suivre fille N. la marche qui hattucines aux
Etoc-Demaxy (3) a cite des exemples les impulsions mettre le feu quelles constances pement. incendie d'un On ce dlire la dont trouve on pouvait relation d'une de
et te dvelopallum un avait c'est que cette tait furieuse, sur l'chafaud un homme incendiaire, pour qui
filte, qui souvent proccupe avoir incendi pour l'avait sduite En rsum, devrons guider l'accus, dans suivre dans
qu'il donnait
y avait
chez elle, remarquable des de folie signes de sa mre morte avec complicit l'tat nous mental avons
et entrane
nous
d'un
nous sait
jouisou intellectuelle
()) Bonnet et Bulard, /}op/MM'<~dtco-<~ (~KM. n;<'d.-p~/[;/)., )M' p. 3'!). C~Caspe)', T;-t<<'</cM< I, p. 398. Mya/c.t. 06se/'t'. jw <' MonoMMte tne<tdtat'e(/<~)a<'< (3) Etoc-Demazy <<ty~i<tt', t. XX~. p. -t4&).
MDECtKE
LMLE
DES
ALINS.
769
des
ides
qui de
caractrise
l'affection
aux pour les attentats assez rarement invoque nous le dmontre d'une libert dans arriv la sont une rsultat
excuse
perversion
exacte par
observe
ambitieux
doit et que sa puissance du pouvoir i ap'~e tes femmes sur toutes il s'attribue ses jouissances; droits exercerses imaginaires etun te voit chercher qu i) rencontre. L attentat peu!. 'trc pt'ut d)'manie, connue
ti'~n '), 1
qu'il contribuer
multiplier absolu un pouvoir sur toutes celles dont rohqne formes rotiqne descripil
aux
mo'urs
est
un
fait
dans
!e dlire,
une consquence cependant la libert dominer exclusivement dans sous celle, le nom par exemple, de M<rSM
rotiques certaines
se remardpravation de la dgnrescence
sur tes dtermiexercent qu'elles et l'mdans ce cas la squestration nf'cessaires elles rendent nations, t<) diction de celui qui en est atteint. la s'exprime :Suus n'insisterons par lesquels pas sur tous les modes dans sur tous les actes quelques .sc~-Me~. qui ont d, M~<'x!<)H dccits On les trouvera de la justice. attirer l'attention cin 'mstances, TarTardieu d!ms quelques auteurs (3}, Westphal. (2i, Hrouardel tes avec Batt (5), P. Garnier nu\\ski ti), Magnan, (4j, Krau't-EbinK, tels sont les plus diverses; formes dtails dans leurs p!us minutieux le la sodomie, la pdrastie, du sens gnital, t inversion rmmnismc. t'inttucnce saphisme, nh tnc les px~her les excs
obsessions
sexuels
et te libertinage
dans des
toutes
leurs leurs
des
jeunes
individus
varits, se rapnattes de
couper
mft<;<o-/<<t~'
aux
wurt,
dition.
~fnM<OM Paris 1884, et /<a!re t Bouarde), Des n</M<7! NM. Mt' )M8U. 3" s<he. t. Vit, p. t:~). f/< <'A< l'homme (~n/f. d'y?. t. T)u'n<)w:tki. ~<tcr)'a<t'oy)N f/K .MM~fn~~Me L \[. p. )3.')). t89~. nnt). l,a /')~t-e<-o<t?ue, 9'' cditit'n. t'!U<! faut Garnie)', P<'rt'e~fo~.M.'re~M t887, t. XV)n, p. '!<?). (/tMn.d'y.
DAC.SET. .U~/N'M M)fn/<~t'.t. ~9
?T()
M[)ECI~!E
LGAt.K
ET
A[)M!K)STRAT)0~.
comme M. Motet etc., cheveux, (i) en a rapporte int<'ressante. Nous avons en partie mentionne ces !a~t'<?.s''t'MCf'. Ces habitudes hrditaire une des vicieuses signe du exister peuvent de dgnrescence erotiquc, l'absence pas par en une du cela
une faits
dehors e)tes
et de tout
exagration
surtout vicieuse,
sens mme
rectame,
des alins, un examen !ga)e particulier alors de dtacher te phnomne accessoire btemeutretat on le retrouvera morbide mentafes les plus diverses, a chey. les faibtes cas d'hystrie. Nous nous d'aberration sous le nom maladive putsifs cerebrates Vol. atines. rattache manifester rendaient Nous de
il importe approfondi de ce qui constitue vritadans les formes et ce datienati"n dans queiqu~'s d'esprit
une forme sujet sexuc! a dcrite '2~: a dsigne que Lase~uc des sujets une disposition prsentant mentionner encore ce sont ces faits de vritables dans imtes an'ectiotts
tes ptus diverses. Le t'<~ sous toutes :\ous aux chez le plus t'observons aberrations les personnes antipathiques
est trs formes, toutes tes varits les plus antcdents mantcre
avons t'observation fort curieuse d'unR jeune m)c publi ailleurs xtteirttc de folie religieuse et att)))i{ieusc et qui avait tf arrt''t~c comme pt' venue de vois. Ki)e s'tait prsente fj~ns unR toifett.e simp)e, fuais 'te tM'n t)e la VUlcdc Parisa Httc avaitd<'c)nrc se notnn)''r ~oxt, a rhct';) Strasbourg. Anne de C))tcaubour~ et t~re venue pour attcudre t'arrive de sa tante, la vicomtesse de tto!stt'in, en AUctnague. Elle d. que des afTaires retenaient tout en annonant tu' couchpra chmuiu'c, qu'elle pas t'hf'-f a );* la nuit a la campagne de M. le baron X. p:trce <jtt'e))o devait passer Hobcrtsau. avait les dehors d'une pii austre, tmmfdiatcmcnt L't.ran~erc apt's son arrive, elle fait venir [eHev~reud Pre X.dft'ordre d<'sj'suit' e etc. !)iu'rentes circonstauces viennent auquel elle se coufesse, cependant et Il sur elle l'attention on ne tarde pas J'arrte!' de ia police; appeler reconnaitre bientt pour bouor:tb)<'detavi)ie. L'ue perquisition operfe une dans simple ouvrire, appartenant une famit))' mande une
sou domicile
amne
ta dcouverte
d'un nom-
f/f /joM)~~<t~~tt)'<t;'o)r (~ ~totet, C<f<<MM<<t~ )89(), t. XXHI, p. 3;!)). /)'M (.< "'7< i!LMegut',UM<{)~w<</ft'tt/t',m<u)8'!7.
MM;'<' ~)a'
</f~/tM)etM't~K/<
MDECINE
LHALE
DES
ALINS.
T~' 1
considrable ori.'ine
de avoue et
toute
sorte,
dont
la
ptovenaient quartiers
vols,
dans
tesqueUes
de i'a~e depuis prise, indtcrmines intervalles des un ides de candeur m.f.ris, certaine
hait
pour
[;)!
rptait d'argent
soutier
matheureux.
pauvres des t:t)c n'avait dtt~de.j'aHais Fuulon, (.ctte p;uticuHcr. ~TM<te~ ~~ nm rotnfne ;e).t-ont)-e. d avoir porter servir les repris les qui
Au contraire, de remords j'tais espce de chez une pauvre ces objets tous femme de ce que je lui apportais (i). heureuse mental' a dcrit en a cette tait. prcscntp forme plus tard sous une un !e interpt nom /~M&M[
form''
que
observe,
sa ce
puisse refuse
reprocher
<"CM ou
drobe attribue
insignifiants
vu,
pour en qui
ce
qui
la
taient
~a'-a~tf~ncra~, tendance une etaen tr<; tic ou exagrer voleurs. & d'autres l'impulsion
exis
les tes
en
gnera)
au
dans Il existe
cas des du
intimement exemples
mentales, es!
toutefois
irres.stib!e
dctire. d une dame ayant excitation sa mre une avait eu tante, dan= un penchant maniaque avait une un -a oncte, jeune~e citez in-esisttbte pt~Mf. propenst~ un de quoique~ un marmme se-
t'observation tait
qu'eHe
ette
tn.u.c
hv~crit'ormes. dans ditterents un de ces accs de fonne todette, maniaque elle dont ( qu'ette se para droba ie tendemain )8~'<
objets
M~yc/t.,
4~
T"~
MDECtNE
LGALE
ET
ADM~~THATiOX.
dans
un ha) publie, ou ils furent, reconnus. I.amenstt'uation s'tant, retahtie et la raison aprs ce hj!, tous tes accidents cessrent, entieretn.'nt reprit son empire. Six mois plus tard les marnes symptmes se reproduisent ;nf; !am~me au voi.dans un de ses derniers propension accs,i'cxaftation )))"!),) 'n'e teinte retigieuse et c'est au milieu des projets d'une pi~tee\a.e qu'(~ic dero!)e dans un magasin diverses choses tales sur un comptoir. Kfte sait. tout ce que cette action a de repruensibic, elle lutte d'abord c..mr, son dsir, mais sous t'impression d'accidents nerveux qui ta tourmentent. d)e succombe la tentation et se hte de rentrer chex eue pour cacher k vo) qu'etic a commis. est. surtout L'A/</f-i<' caractrise, les femmes raux; sont hystriques
d'une imagination inquite, irnscibtes,
on
le sait,
peu
par
capables
les
trouhtes susceptit.tcs.
d'o(-cupati..ns
mo-
en gnrt
mobiles,
riant
ou pleurant
pour les motifs tes ptusfutHes. a comtnctt.rc des actes bixarrcs, eUes. dont peuvent du SanHe se rendre d'un
en est.ditLegrand
quelque temps attire particulirement tes no~ (f.tn.s les et NMj?c/a~s. Les grands y)-a~< M~<)! maKa-incta!ent aux regards )es plus ricties les objets eton'cs, de toi!eth' les plus hixueux, iessupei-nuit~s les plus sduisantes sur qui exercent dont quelques le pass a toujours hys~riques, pt< des p)us :-ecr,,nune fascination mandahics, une qui dtermine incitation au vo) non soudaine, bt-utate prmdite, presque (i). Dans ces difTerents cas le diagnostic on te comprend, prsente, des dimcuttes srieuses, doit s'entourer de tous les renseigneeU'expert ments dans son esprit propres les lgitimes dissiper d'une soupons simulation. AUTtCLHUi CODE CIVIL Au civi) commi.'au criminc) de passions
C'est dans cette
contre d.' la
contrne
les entraincments
libert tnorah'.
tuteiau-c
tes
qu'admettant,
mdecins,
divers
degrs
de code
libert civil)
la toi
conseitjL)diciaire(<tW.5i:~ l'innuence d'une passion trimoine ou a compromettre c<-s principes hnterdidion (f t.)'
a fondt' que le testateur des prescriptions et si nous ne partageons pas entirement Brou.irdei, us~o~ H.f .~t<~yM:.h~M/c.,
l'opinion ~7.(.,
MDECINE
LGALE
BES
AL!?S.
7T33
sur
t'efncacit il n'en
de faut
cette
mesure
exclusive,
de protger dtirante. volont d'une centre tes carts la note ci-dessous, dans un trouvera tout de Saint-Yon, m. dccin-dirccteur Interdiction. L'interdiction
regardons que nous convenir repose qu'elle et ta famille l'individu le D~A. Giraud, l'individu
est biens, sa personne d'administrer incapable jugt' d'un tuteur. et pourvu un enfant de premire du tribunat est prononce par jugement t. interdiction a son on l'incapable de l'arrondissement au chef-lieu i~t.mcc sigeant est susceptible d'appel. Ce jugement domicile, a un Trait annex de padans un court chapitre Xous ne pouvons, abords par ceux qui ont entrer dans tous les dtails mentale, t!mbgie nous borner devons et nous une tude spciale (:) de l'interdiction
des notions
doit tre o l'interdiction qui fixe les cas habituel Le majeur, qui est dans un tat est ainsi conu p~nonce, mme lorsque doit tre interdit, ou de fureur de dmence d i.nbcittit, lucides. des intervalles ) t'tat prsente l'interdiction la ma~~t~, l.e titre XI du code civil intitul an XI. On ne te i8 germinal a t promulgu dit ~H.s~7 ~<~etau-c, mende la pathologie le tangage <~it donc pas s'attendre y trouver de sens, l'expression n'a pas chang Le mot ~~c! actuelle. tal intellectuelle acquise. la dchance non seulement J~~ce comprend, au terme mentale; quant les diverses formes de l'alination m:us encore publique aux alins pour la scurit il s'applique dangereux /!<<, aot ilt'0 qui dans la loi des t<24 une expression analogue On trouve aux ou de remdier le soin d'obvier dunne aux corps municipaux tre occasionns par les insenss t n'-ments fcheux qui pourraient maldes animaux et par la d.vagation en libert, laisss ~u tes furieux n<)i se sert des mmes La toi des i')-~ juillet et froces t~~nts correctionnelle de police de peines [. ruies en dctarant passibles ou des animaux ou furieux des insenss eux qui laisseront divaguer de la scucette C'est videmment question ou froces malfaisants dsont du code civil ont eue en vue lorsqu nh. publique que les auteurs suivantes rt rit tes dispositions de 1 interdiction est recevable a provoquer Am. 4!~0. Tout parent de l'autre. a l'gard de l'un des poux It en est de mme ~u parent. n'est provoque si l'interdiction Am. At)l. Dans le cas de fureur, de elle doit t'tre par le procureur ,n par t poux, ni par les parents, ou de dmence, peut aussi le cas d'imbcillit h ttpubiiqucqui.dans ni parents ni pouse, un individu contre qui n'a ni poux, provoquer ). ~~<; 48') du code civit. ~mnus.
49"
gnrtes.
MEDECINE LGALE ET ADMINISTRATION. des comme incapables en deux ou non catgories, dangereux suivant pour qu'i)s la scurit
considrs
publique, cement
aujourd'hui
tant dangereux rgl par en vertu de la loi du 30 juin ~838, des biens, l'intervention provisoire raison d'tre il est fort rare
Le p)a.qu'autrefois. les soins de l'autorit qui a galement prvu des voir de magistrats maintenant Je
la mme
d'office l'interdiction. provoquer et le placement des alinas que t'interdictton l'asile sont l'un de l'autre. compltement La loi du indpendants 30 juin 1838 n'a modifi en rien la procdure de l'interdiction. La des alins traits grande dans les asiles majorit sans y sjourne qu'on songe poursuivre l'interdiction, le fait qu'un et, d'autre part, individu est interdit n'a pas pour consquence le placement dans un tablissement d'alins. La seule rserve faite la sortie d'un aticn trait dans un asile, est qu'il sera remis son tuteur. interdit, La raret procureur On doit relative tes asiles des interdictions plusieurs est tient eu gard causes. et au nombre Les deux des atins traits sont dans qu<- la
tes pouvoirs de l'administrateur qui excdent vertu des articles 3i et 32 de la loi du 30 juin La procdure l'arrondissement dbute
provisoire, i838.
au prsident du tribunat par une requte dans o se trouve le domicile int'-rlgal de la personne dire. La requte est prsente et formule par ministre h's d'avou, faits motivant la demande d'interdiction. Le tribunal rend un jugement ordonnant la convocation du conseil de famille le jugement est enregistr. Le conseil de famille, de paix du prsid par le juge canton du domicile et sa dlibration est enregistra'. lgal, dlibre, Suit une requte au prsident du tribunal du lieu de la rsiden-'f; en chambre pour- ordonner du conseit, t'interrogatoirQ ou, si t'atim' ne peut un juge charg s'y prsenter, pour de procdera dlguer -il L'ordonnance du prsident t'interrogatoire. du tribunat est enregistra'. Dans ie cas de dlgation d'un juge, requte ce juge pour tixatiun du jour et de l'heure de l'interrogatoire, ordonnance enregistr. a la ministre Signification personne d'huissier de lit procdure par faite jusqu' ce jour, et assignation comparatre en chambre du conseil ou devant te juge dlgu, de la personne en Interrogatoire chambre du conseil ou par te juge dlgu, assist d'un et en greffier du procureur de ta fipubtique prsence ou de son substitut. Enrede t'interrogatoire. gistrement de t'interrogatoire i:i Signification et assignation comparatre personne, devant te tribuna! au tieu <!n domicile tgat. Le jugement est rendu en audience Si les faits de la cau:-t' publique.
MOECtNE
775
ou mme insuffisants le tribunal, une enqute, pour clairer paraissent dont mdicale tre ordonnes. Si la personne une expertise peuvent donne est poursuivie n'a pas constitu le tribunal l'interdiction avou, outre. Le jugement rendu est signifi dfaut et passe la personne par huissier. Mme dans n'a pas constitu cette procdure centaines les cas les c'est--dire plus simples, n'est et lorsque l'affaire lorsque l'interdit en appel, plusieurs cas aigus
avou,
est indigent. de folie, et si le malade ait t tre prononce sans mdecin L interdiction peut qu'aucun donner son avis sur l'tat mental de la personne a interdire. appet Los divers medieat. sultation rotnion articles H n'est mdicale, du conseil pas du code civil ne font mention d'aucun certificat sans une consoit introduite que l'instance la le juge de paix, mais en gnral qui prside un de famille, a titre de renseignement, demande, rare rgle gnrale, peut ajouter qu'en atin trait l'asile, et torsque l'interrogatoire & l'interroles magistrats de procder chargs le mdecin du malade. pas toujours, Le greffier d'une crit Or, manire d'habitude avec te meilleur exacte. les les recevoir, et se font alors traitant. On a
d'un lorsqu'il s'agit Heu a t'tabtissement, voient volontiers ~'Ue.ire indiquer le genre t. interrogatoire la manire d'tre demandes dsir de et les bien ne de
de dlire
reproduit
de la on peut difficilement faire, que la forme te juge involontairement, mme, rponse ne soit change parfois la personne avec une grande volubiaid'' A rpondre. Lorsque parle toutes ses paroles il faut, en quelque tite, on ne peut pas reproduire un choix, ce qui ncessairement modifie l'ensemble. Si faire sorte, se montre et se tient sur d'un dtire [ a)h'n, atteint mfiant, partiel, ta reserve, la fotie: <i))it, l'interrogatoire de mme, dans caractriser pour peut tre insuffisant d'autres cas tels que ta folie morale, l'imbou organique. snite Pour l'interrogatoire que crit
du juge. viter
la dmence
son but, il faut que le juge obtienne, d'une maexactement rponde nie) c juridique, une sorte d'observation et ce n'est mdicale, pas touon doit le faire sous forme d'un et faire jours facile quand dialogue prsenter par le malade '.est dans les cas o sa propre observation. ne parait l'interrogatoire pas suffisant pour e< t.urer le tribunal, l'interdiction a intrt que la partie poursuivant une consultation ou provoquer une expertise mdicate, produire qui est :dors ordonne par le tribunal. soit appel une consultation <~nc le mdecin donner tre produite au tribunal, ou qu'il soit dsign comme :t 'tonner au rapport est toujours'la mme. Il ne s'agit crite devant la forme expert. pas d'un simple
77<)
MEDECINE
LEGALE
ET
ADMINISTRATION.
certificat quand de ses dansun diction formuler tion rapport forme est un
affirmant alin
le faire, on peut comme la folie, par exempte, au mariage d')jn son consentement ne peut donner du placement la justification on demande ou quand ta nominationd'un administrateur 3:2 de la loi du 30 juin t838. le mdecin au crimine!, doit. !c cas d'expertise L'interdicet le motiver par les faits observs, & bon d'un droit, examen comme srieux. une mesure donc grave, prciser et le ta Il faut provisoire En matire speciid, d'inter-
conformment
a l'article dans
l'interdiction. conclut si le rapport de folie, montrer, que t'etat et indiquer, en et de courte dure, n'est pas un tat passager mental l'individu d'admiles circonstances mme temps, incapable qui rendent suivant les Ce rapport et ses biens. nistrer sa personne peut exiger, mais on ne doit ou moins tendus, des dveloppements plus cas, fortement donner un diagnostic de cette s'carter rgie jamais motive. la surdicertains tats tels que l'pilepsie, On a discut pour savoirsi rentrer la vieillesse et mme la ccit, pouvaient mutit, l'aphasie, et 489 du code civil. La surdi-mutit dans les cas prvus par ['article des innrmits comme sont considres la ccit par les tribunaux physiques ne motivant pas l'interdiction. Il en est de mme un en mme si l'on n'tablit temps, lepsie, pas qu'il existe, du cerve;tu. d'une lsion est un symptme tat de folie. L'aphasie si t'en ne faire ne suffit l'interdiction, mais prononcer pas pour Hnfin, la vieiHesse une dmence dmontre organique. pas qu'il existe snite. ne peut tre invoque qu'en cas de dmence et tous les actes un mineur assimil est compltement L'interdit de nullit. Mais cette qu'il peut faire dans la vie civiie sont entachs est prononce. ou l'interdiction ne part de droit nullit que du jour l'intermme fait au cours de la procdure, un testament aprs Ainsi, n'est la dcision des magistrats, par pas annul qui a motiv rogatoire se trouvant les hritiers d'interdiction. le jugement Si, dans la suite, action une nous'ette ils ont introduire lss, que le tespour tablir de l'acte. au moment tait en tat de dmence tateur L'e causes qui ~H l'ont du code civil dit dtermine ne de que nanmoins, l'interdiction la mainleve cesse ne avec sera tes prua l'inde t'epivritable
observant nonce qu'en et l'interdit terdiction. le jugement qu'aprs ment majorit rare, parce des ''as.
pour parvenir prescrites l'exercice de ses droits reprendre mainleve est relativeCette dans
mental de t'interdit est, que t'tat un tat toujours chronique presque l'interdiction les causes qui dterminent on a des exemples ou le fait quoique, en droit,
l'interdit,
TT7
en main& poursuivre son tuteur l'action contre ju-Uce. a t admis )c\).e de l'interdiction. subsidiaireassez souvent fin d'interdiction, on joint la requte la nomination en cas de rejet, rm'nt la demande qu'il soit pourvu, aux prodigues C'est la mesure d'un conseil judiciaire. pour applique de recevoir un de plaider, de transiger, tour dfendre d'emprunter, ou de grever d'aliner leurs dcharge, capital mobilier et d'en donner du conseil sans l'assistance hicns d'hypothques qui leur est donne d'un conseil La procdure la nomination judipour par ie tribunal. n entraine mais la mesure ciatn' est la mme que pour l'interdiction, 49!) du code civit porte et t'a~M-~ des droits que civils, pas la perte et nommer en interdiction la demande !(' ntt'mc jugement peut rejeter mesure cette dernire C'est un conseil que s'arrtent judiciaire. du code les termes tes tribunaux lorsque, pour employer nt'ratement ne leur de dmence ou de fureur habituct t'tat d'imbcittit. d\i), pas suffisamment parait et testaments Donations tcur force pour donner !ih<'rt pleine et entire h's fois qu'une violence d.' l'autre c'est partie h's actes tait qui dclent Elle quelconque. (L'hiHtes contre la sincrit )/a~:<<; tion entre des 9Ut vifs caractris. des morate des parties (A. Ciraud.) La alins. toutes les contractantes. a pu gner la toi permet de leur auteur les principa!e conventions, condition, c'est ta
toutes M y a nullit ou la libert de l'une en d'attaquer une aberration intelligences nullit menou
sain testament, d'esprit. mais tes dfendeurs d'un interdit testament peut tre attaqu d'un intervaiie lucide la circonstance qui. une fois p' uvent invoquer testasurtout si tes dispositions faire valider t'acte, d) montre, peut et sages tn( ntaircs sont judicieuses pas Lorsqu'il n'y avait (Lutard). ou le du dfunt au moment il faut tablir t tat mental ioU'rdiction, il est indispensable qu un tat Le mdecin ait pu tre constat. a, dans manifeste lgiste remplir. et dlicate es cas, une mission Que de familles importante facile sont une proie Les vieillards -r.nt indignement frustres! p'<ur de captation. aisment aux manuvres et cdent ~Ttains individus, sont difficilement les tmoignages ).n cette matire, prohatoires de la libert en faveur it y a presque toujours prsomption :nn'pts: te mdecin ait intervenir. et ii est rare !<una)e du testateur, que un tat de au contraire, s it existait tj ttc intervention est rclame, h stamenta t rdig. d'alination Pourt'annutation, 'h'fneno'snitp. Il faut {'tus dit Legrand du Sautte, reconnaitre, de la mmoire diminution imperceptible bien entre qu'il existe, et l'anantissement la
'778 complet de
une foule et de degrs divers de de nuances l'esprit, civHe et de responsabilit. dans t'cxaLe mdecin s'garerait capacit des perplexits men de cet tat mental et le magistrat serait expos l" con une classification bien nette sans fin, si i'on ne se rattachait servation mission de de l'intelligence (tat crbrat crbral l'intelligence (tat crbra! pathologique). les dans intervalles lucides chez physiologique); 3 perte mixte); les alins ou les 2 comprode l'intellide
la paralysie des dispositions gnrate, tre prises les actes des aphasiques, des sourds-muets aussi des difncults trs grandes souvent d'apprciation. cas, le mdecin devra de un tudier le testament conclure contrat avec le plus lesquelles seule permettra est Le mariage Hbre des deux dans
priodes testamentaires
prDans
circonstances
approfondie validit de ('acte. Mariage. consentement i'on tablit dmence Puissance de consentir cet btissant mariage conjoint Notre
soin les grand une anaiyse e a t rdig; ou la non la validit n'est vatabie que par tre annul en tat le si de
qui
parties.
qu'il a eu lieu alors que ou de fureur habituelle. paternelle. au mariage tat de L'tat de leurs tre
du droit prive les parents taUn certificat mdical, du lors de la clbration d'esprit, et clairement en ou par les le futur
simplement et de igate
l'aiination
rapports le rsumant
nouveltes.
il ya longtemps dj fi) et en y ajoutant il le mdecin nous le rptons, expert, diagnostic la forme mdico-lga! mme de t'tat mais du attnue, encore degr non scuprcis, morbide et des en ce qui touche
ce qui concerne troubles intellectuels qui aussi exacte t'apprciation qui t; )84~. peut H. tre, )).onet, suivant
tement
en rsultent,
CoK~'M''a<i'0)M M(M(co-~<~M
~to' ~a<t~!a<:on
CHAPITRE
ORGANISATION SOCITS DES DE ASILES
H
D'AMENES,
PATRONAGE.
1"
GNBAUX suivant les principales il nous d'alins, les principes gnet 1 organisatemps, quelque occasionnent se s'est rgles
des asiles rapportent d'une manire succincte, d'exposer, pa~'atL utile suivant raux qui doivent nous, la fondation prsider, tinn de ces tablissements. Lf's asiles d'alins un juste motif s'mt progressivement demand [[ nous devenus, de proccupation. Les accrues s'arrter d'une cette haut sont surtout dpenses manire depuis qu'ils
te chapitre l'administration
o devait
progression
de prsenter
leur organisation l'unit d'action ncesen imprimant et leur assurer une seules leur dsirable, saire, peuvent prosprit aux exigences de la science. la fois de donner satisfaction purmeLtre et d<; rendre d<;s alins. H est trs ))' Cvon, dont fois rtablissement regrettable, nous avons a t seulement comme analys construit alors le et fait ailleurs justement le travail remarquer le une fij, quand a fonctionner, a systme qu'on aux erreurs com son admoins onreuses les dpenses qu'entraine le traitement
commence qu'il tes inconvnients du pour remdier tat pas en en construire nous
rsumerons qui
d'atinHS,
tablis-
CYou..huf.
Mf'ju.t.,j.'utv.
780 Le ~M:~
MDEC!NE LGALE ET ADMINISTRATION. a t ~/eme des c'est celui introduire suivi asiles les en Angleterre on fermes, tablissements, dans pourrait toutes ses conte
l'appeler
dans
d'aitteurs
la. plus confortable la disposition fermes, de libert somme possible, de la plus grande jouissent Le traait considrables. y est cmptoye des ressources pour le travail en p:uUe sert couvrir et le produit comme thrapeutique, moyen les frais d'entretien. et dans A Ctermont, est celui qui est employ Le Q'eM.r~me ~mc dans te dparaussi il a t essaye de Bruges; tes deux tablissements et de Bruges de Clermont Mais les tablissements tement de la Seine. sont des maisons prives, alins de leurs
tes dpartements avec pour qui ont trait et qui emploient un prix assex minime, l'entretien les matades /f)-Mtex. Ces der!tiors a i'c.K/)/o~<i~' en consquence mais de mouvements, libert d'une natureitement grande y jouissent c'est l le cte carac une occupation continuette ils sont astreints Le prix de jourde ces entreprises et fAcheux particulires. tristique les est ta raison qui a engage favorable, principale ne. relativement, dans ces tablissements. leurs malades . envoyer dpartements a placer les amens dans tes/f<m's, consiste Le o-oMM~c .'r'm~ leur des malades, de 6'A<'c/. La libert connu le .Me c'est bien ils prende taquette aux occupations del famille, existence au milieu tt est le but de l'institution. nent une part plus ou moins active,
Tous les autres systmes ne sont que des modifications de ces {rois
types
donc de ta
de
les
examiner et les
thrapeutique, dans
fondation mdecins
recommande
ne p.u'att de Gheet, te systme d'aprs veritai'tedes rsultats ailleurs qu'a Gheel, pas devoir donner, d'dans ta cration on le sait, Ce systme consiste, mcnt avantageux. dans les fa.mmcs tre mis en traitement peuvent vittages o tes atienes de paysans. Les partisans colonie aux frais est conomique de ont systme coteux qu'exigent ce de <~tc le bon marche oppose Ce rsumt les asiles fermes. d'une si l'on considre part reet, pour l'entretien habitants des seuls de comparaison et ta propret tablissements; toujours donne est-it de leurs de ati-'nes et, onGheet;
que plus apparent donne par les communes tourner ne saurait (ihee) '? au profit etabtir et les
t'habittement.
autres
part
rglement
quant'tH
ORGANISATION
DES
ASILES
D'ALIENES.
78i
\~n
seulement
le
produit
du
an nourricier remarquable volontiers moins ferms; que dans les asiles )cs maiadcs y travaiHent relations avec le le contraire. Leurs un aurait supposer pu, <t y~'tort, ne tes fait travailler et ce dernier sont loin d'tre amicates, n~.uTi'-it'r On rencontre en t'net de profit possible. <())' pour en tirer le ptus ne te font-ils encore qu'avec tit~'t'] trs peu d'alins qui travaillent, Les leur impose. de i'obiigation qu'on [~ ).))~nancc et se p)aignent-i!s de ce travail ne retirent eux-mmes conviennent nourriciers qu'ils (])) un bien pn'nnent mdiocre des profit; souvent mme ils n'en pour on ont aucun, et s'ils c'est uniquement pensionnaires, au contraire, Dans les asiles, <;<!it.s reoivent. avec travailler rnatades ardeur, s'enorgueillir fait. Lf's partisans colonie (hmscctte <;)i< stion mrite c~ rtaiti que les les malades jouissent remarquer que Cette la plus compltede mouvements de ta libert t i n'est pas absolument d'tre attentivement examine; malades n'attachent Ghect, nourriciers, pas leurs de Gheel font comptant l'argent de voit beaucoup qu'ils ont
(i{(' St'utoment
ta colonie
de
de l'ouvrage
tonte d'abandonner leur travail, sont obligs, pour aier t~squ'its avou n'avaient mme ont pas qu'ils ~ur\ci)tance quelques-uns cha l'tablissement central, faire leur dclaration ) habitude d'aller une pareille momentanment de prendre taient obtigs (joe fois qu'ils mesure. Si, du reste, les de Gheel, paysans une font cependant la douceur de leur qui pour impression la plupart favorable sont d'une qui mme en ce
de caractre, en serait-il ailleurs une tait tent si l'oti d'autt-cs d'implanter paysans, p~n srieux est absolument L'n contre impossible .t.mie semblable? il suftit en avoir la preuve, r' :)tiser en pareilte circonstance, et, pour dans un asile pour emdifucutts d' -c ruppeterles que 1 on prouve dtesles p!usous ce rapport, de contracter, )"~ )t<-r les gardiens t.'tNcs f.t' d autres habitudes.
systme
des
colonies
d'alins
donc on ne
ne saurait
)cs paratytiques,
Ct'ux qui sont
de que
tes individus les pit''ptiq!ies, et rcente d'une f'orm" aigui' atteints de mdecins l'observation soumettre t'en doit soustraire aux diverses
d'alinaspctaux; dtcau-es
faitepar te dpartement d'- la familial'' une colonif Dun-ur-Auron pour S) nx'. en fondant (Cher; de cette d<; la direction M. )e 1)'' Marie, charg s aiift-i incurable". ta note ci dessous ace sujet, voulu nous r.'m -ttre, .k'niu.ubien ~)UsdL'\on~it-i mentionner la tentative
MOECmE un des
[.GALE de
ET
moyens entre
diminuer colonie de
chroniques t'iutermediairc
incurahtes,la t'hospice
en que).
f<'['m~,pourtetraitementdesa)ienescurabtes()). !t''assiste jusqu'ici principaicment reconnus, dans les Avec tement Le aprs famiHcs 8~ malades neuf prijt observation.sp~t'iate,inotTensifs sous une surveinancemedicafe en hui). mois, la
les
dments
coionie
n'a
constante~). eu ni dcs
ni vasion
)t) aot du!)" Marie, i8t):t.) nourriciers i fstde fr. i5 00 et. de taUmeutation. l'alimentation iitre aux
moyeutx.'
f3)
confortable
fraiche
L'habiUement, tration. Cei[e-ei assiste nu'ere. L'n toca) centrate de contient d'un est
ainsi par semaine qu'un le et de corps sont iin~e un mdecin d'un des commis asites aux
comporte de t'admi-
par
de
fa
Seine et
(!)'' d'une
critures
Marie) inn)--
bureaux
et tes
logements
du personne!
avec
innrmerie
etc. vestiaire, i:))its,!inj.:enc. c))amhred'iso)en)cnt,batus, Le chin're to)a) des ma)ndes est Ru principe de 100; on disposerait imm< c~aternent de p)aces suffisantes un nombre doubte de ptacements. pour a !a cotonie de Lierneux, cre en Bet~iquo Compar dans ces dernicres tentahve de Dun n'est ;U)nees,in ce jour. pas moins encourageante jusqu' Faction curative du rgime Quanta ctte se restreint famitia), forcment t'ameHoration des chroniques ainsi possible ptaccs. C'est ce que le D'' TurnbnU l'action du ~t'tt~e appette tonique d;M~t~ t!nc amHoration de {.x<<'M. i'~tut. menta), dit !eD'' frFraser (4) se produit les matades quemment de t'asite en famiUe. pour Ce changement envoys tre attribue a t'influence peut inhibitoire du miHeu une fois que ambiant, te malade est soumis des snins particuliers. La socit de personnes des nourriciers, saines. la prsence des t'exnmp!e enfants et diffcrentes autres de prs ou de loin, choses, tout, ioOue sur 'on caractre. U en rsulte souvent le malade raisonnable que paratt ptus qu'i) n'tait en reatite, et queiquefois te devient reeHerm'ut. {! comprend vite bien ies carts de caractf'e ou de parotes la famiUc que o il est. choquent Ayant constante des tofijoucs et est amen exsntptesde naturettement ~f'na a il en r.usonnab!es, modeier sa conduite subit sur i'inuucnce celle de ses
compagnons. On observe
et des malades une prerapidement, qu' mire visite on de porter comme devant retourner t'asite, aprs avoir t soumis un second examen sont retrouvs a transformes, Suivant ['eminent directeur de !a cotonie de GheeL le ))' Peters, l'action ~j<y</t/
trs
f/<y M/t<r.t' M A-M.K', ()) D' Marie, ~M<<??;t'<' Xf, /~<)f~~ ch.p. ;~M)MMM;M<p, /.a /~t~<;on 1M9), (.'tt''oviUe, )'t'~<tt.'<'oM-(.t'/t~Mn/t'~ f<co.M<r'ni'<.)ti)'). & octobre ',2) J'M.<M'f.),'i/H!/)~<t't<<'du )8!)2. .Vf)(<- aM ''o/x;< (a) D~ Deschau!ps, f<('< (8J: /{,)<tf//< j D'' Fraser, (~M<<<.);(!C)~/)po< ~t~<'c~i /ti!M!t<< <<M.te,
annL'e
t!)~:).
ORGANISATION
t(ES
ASILES
n'AH~S.
783 t'acciration de !a
du w-:ime Ct)Ut.dR"Mnce
aussi
Il y aurait hc'-t'itaHsa~ion
lieu
le
systme
famitial
convatescents
sortants.
)'')ff.4'C<'tonieffnnitifd('de[)un(Chct'. serait, alors une sorte de patronage t~t) v;t)<'nt de )'asi)e de convalescence pour ij's :di''m asih's ferms des ntt'f'nt donc, A tous \<-ritaMes '.e en mme temps qu'an familial, monttes 't. Marie.) iesmatadies ics points sur tes de vue, pour tabUes tes
colonies
d'un
usit~
~'s a proxnnit'
peut
de Ctermont), (modete une cotonie. avec des fermes est annexe auquet tes plus les resuttats bien certainement prt'M'nte mixte
dire quetes:nanta~es conomiques peuvent
mme
'~s't
'FJ)Et:)~[<;LKH.\LEt-:T!)Mt'<!STHAT!0?<.
ptus ou moinsfa''i!e:')dt(.'r!ni)~'r. certain point t'n tat de se su)t))'c pour de libert consquence de donner ;mx
trn\:ut.so))nnR possible; les malades a!i')cs)ap]us~r:)ndc construisant !<)) dans les champs, vivent en quelque sorte librement, des matons, cntrt'tiennt'nt les communications avec l'asiie central, de la ferme ou plus malades ceux qui sont devenus transportent agites dans ~ont l'asile; devenus rciproquement, etc. tranquilles, aussi et, ramnent dans la d'un ferme ceux <)ui
dmontre L'exprience caimc et convenahtcmcnt pas :'t diminuer, morbides qui Mais ~trc il ne soumise
que
la discipline
apaiser en sont la consquence. faut pas oublier qu'une & une consacr en toute diminuer survetHance au
qu'on peut y rencontrer, rgle et tes accidents les proccupations dlirantes spculation de cette sorte doit malade dans
i'tabUssement particulire; du hipn-~tre et l'amlioration pront que cas, qui toujours l'objet viennent mieux de les son travail,
c'est
ne doit des
tre,
diffiqu'avec catgorie d'a!iensqume supportent au milieu d'un nombre cutte la ~ie en commun, de malades trop condans cette dans ce cas, il serait de construire sidrable possible l'instar colonie, deux, trois, des cottages aogiais, quatre pavittons pouvant alins recevoir peuvent Dans ces cinq malades. tre placs dans les mnages de gardiens, entirement part la vie de famitle. trois dsirer de voir placer,
qui
chacua
que
consentiraient
les
mdecine
des
les
asiles certains
d'alins
!e droit
famiUcs
exceptionnellement,
recevoir,
et
assur drait
de ieur m'cessait't's.
les
soins
attentifs
que
leur
situation
ren-
possible, pour les parents qui en exprichM le dsir, de garder le sjour les malades pour lesquels de la eux n'on'rira.it de recevoir la condition pas d'inconvnients, commune ou du dpartement de faire une indemnit qui leur permit face il cette nouvelle et )a perte de travail charge, que la surveittance Entm,i! meraient de sont Fatin viendrait leur l'instar de eetb' de Dun tes cotonies Sous ce rapport, imposer. et non dangereux incurables pour les malades
devrait
recommander.
0)!<:A,S\T!<S
ts)j~:s
f.u.)!<
~msavunsr!s!ttt!
d'aprs
f~'on.)'
eor!)'L')'ah"))-ft)'H~'i;).'
<mi nous
vent
St'rapp"i'tentaJa reste
prsidera
constitutiot! quelques
organisation
;!)!
id
a exposer
teur
autres
biet!et)!)td))e.
.'inemaisond'atienes,ad)()~s<juiroLestfinins)[-!tHt''tttd")--H': entre p!us dans ei[e scieace ptete tes puissant toutes est mains contre ses dun me<tecin habite, c'est t'a~extthera~uh'pe'f''
)esma!adiesf)!enta)es.~))iautd~))cqu')'ee<)i'.t' i'onveutqu'eHercmj'fi.ssete que On m'dif's conomie objecte t'e\p''rienceettes souvent, a )<' dans but p't)tr!eq;t<') de f)')) ri-tnat')~')' judi h
cre, auront
d'un
asde
!'<nph)i
f:tut,~u(')'('dahtis~'rn''))!pnis~ (i c'est i~e travaH .se d~; pru('orf-['att\ est une tn'resoccupa i:!h;)''
des
{.ouates
possibles d'atienes:
unepoputatiort t'ont
tnedccitiSfjui
s')fi!.
attention d'ordre,
des active
t'afrx'nc
hah! d'
J on am'i'!)'f
~Ln't
piu-.ititeiii~ents.Quede t'experiencf. pui~ habitttdcs; cuiture F' i-rus qu<'r que dos choisir on Des te peut ateHers mtier occuper
t'ad[ninish'ation''chut~'('pa! orgaoi.St" rapport aux (~ ') du trav:))!. H nut t'en)ar(Ut t't~' )' tt'avau\ avec atin ses dotn' q))'' ~o~ts stiques.a ch:x't)t) et --c~);!
matades e'c. ia
jardins,
maisons, un tes ou
connne )es oo
.) t ~'h'an~er, ~ueri-otis sont dans nt-ees-air~ afind'' des dois 'mt adfttis !esquet~ ajftuh' p'cn'wries tnaiades. i.'rpter mo'ate.s <aintes. 1 ordinaire faction ce sontnf'es
travai!
de
ce
proportionner et de tesy
hahittid''s ;~(~ar,)e
!Cf,ce
ne sont
des
cont.reiart'atitdeieursmaux, de teura est. inutdc superstitions, ou pernicieux. en donnant des qu'it faut
au\
atit'nes;
ce)a activt'r
Physiquement, du repos
des sont.
autres
organes,
cerveau. de tout
distractions
786
MDECINE
LGALE
ET
ADMIMSTHA.TIOK.
aux
et
!'on
ne
la diversion
Cicron remde
et aux
les ressources toutes de possder, rapport, est p.'utdes jardins en plein air, celui des fermes, le travail rables mais il ne faut la belle saison surtout tre le plus profitable, pendant une ncessite sont aussi industriel pour que les travaux pas oublier des et par consquent de population, centres des grands les malades tes les serruriers, les menuisiers, tre organises doivent a~'cr.spour mme une on trouve les tisserands, les taiDeurs, etc. cordonniers, en dehors Pour les femmes, dans un tablissement anglais. imprimerie doivent 'tre de couture les travaux de mnage, des occupations c( Hes tre tablies, industries autres peuvent quetques encourags etc. de la broderie, a coudre, des mtiers un \t-rivives de forces tout ce que contient croire On ne saurait et tout le profit que l'administration tablissement d'atins, tab'e H manire d'une intettigpntf. s'it tait en retirer, organise pourrait te fait si le docteur comme Cyon certainement. est regrettabte, ne puissent pas arriver remarquer, que les dpartements justement ne s'associeraient-ils pas institutions. de semblables Pourquoi fonder resfaire sur leurs s'ifs ne le peuvent propres eux pour entre crer, sortes d'asiles qui permettraient, de telles maisons, rgionaux, sources, des conditions dtermines, et dans suffisante une popu!ation avec Paris surtout considrables? ou moins des bnnct's de raliser plus une semblable crer facilement organisation. pourrait de procurer aux malades ct du travail manuel, t! importe aussi, les salles les bibjiothequcs, autre d'une nature des occupations ne saurait trop sous ce rapport qu'on rendent d'tudes des services fondamental dire ta base~ la partie ainsi C'est recommander. pour la vK'ct d'entretenir un moyen C'est moral. puissant du traitement Le docteur d'alins. si ncessaires le mouvement pour une population dans son livre ~ur insist sur ce sujet r'atrct pre a particuttrement tes matadiesmentates. tes bib1iot.ht)'s dans une salle d'tude, de malades Les runions la ~<fp<< en pratique de mettre les meitteurs constituent moyens )es. doute Sans de la folie. traitement du fondamental ce principe un ils constituent ont te mme tes promenades avantage; travaux, si s'ils taient seuls mais de diversion, employs, excellent moyen on n'atteindrait qu' intoHectuettPS, les occupations n'v ajoutait l'on en rendant Ces runions, ptua frquents te but qu'on se propose. moiti entre des malades par cela nu'me eux, les empchent tes rapports (t,)J.etTus,DMo<t<<nM,p.2e:!<:t!!uh.
organis sous ce
qu'a la du-
ORGANISATION de se livrer
787
au penchant ont s'isoler. en effet rien de Est-i! qu'ils observer dans quelques que de voir ce que l'on peut encore plus triste les malades dans la plus profonde maisons, vgter errer des misre, entires dans les cours en proie aux jom'tu'es plus penihtcs procsans trouver aucune distraction t ? ('upr.Uons, L;) saHc un asile d'atins. a moins d'tude, dans de procurer d'instruire aux mataties une occupation que H faut donc, de ta part de celui qui en est charge, ag~'abtc. it faut titrs particuHres; du tact qu'ii ait de l'exprience, d'observation. ti ne discutes, <~ qu'it !e toaiade, po~Hfn) dm' rti'doit d instruction pas oublier est variable et pour a affaire des alins dont le degr qu'il et ingal, des aptitudes fort qui prsentent ncessairement [esquets il faut varier!esoccupations. c'est d'veiier surtout, i'attention, d'intresser par des exercices la concentration faits en commun une disenfin cet tat d'esprit, babitucts de la plupart des d'observations qui ne doit pas dans une courte jour, notice, investigations; de nouvcftes ici en revue les pour utile et but et
desquat'esprit
des qui est l'un symptmes t) y a encore )a une source psychoses, t't) t instituteur ne~igee peut chaque au mdecin du resuttat de ses propres rf'ntix'compte ut (~ tui-ci, mieux trouvera renseign, pour !e traitement io'Jif'ations. )t ne saurait duos entrer dans notre intention de passer
de traitement moyens que doit possder tout asit" bien organise; h'!s sont tes bains, les moyens etc. l'hydrothrapie, pharmaceutiques, Ce sont autant de detaits aiHeurs leur ptace 2~. qui ont trouv S) t'on veut que l'asile d'atines rende tes services que t'en est en dr~it dattendre de son organisation bien i) sera encore entendue, m~ssaire de remptir autres conditions quelques e~atement indispens:.h~ s. t) ne faut pas que des lments a sa destination trangers en touu'er les forces vives, \i'-m)nnt, pour ainsi dire, entraver son !i)n. fonctionnement, en dnaturer le caractre et, par suite, nuire sa prosprit comme aux intrts t oe popuiation dans d aHns,
rate, des catgories suivantes
du dpartement. un asite, se compose, de matadies forme des vritabtement de chances traitement ta cration
d'une
manire essentiet!e
atteints prsentant
d'une
et qui ~urison, suivi et appropri. d'asites spciaux, les moyens nous de nous
tesquets
s~tuues
tendu
t'. t''(t))'<'t, fM<~<~M M'<~M, p. 700 et suiv. Voir chap. 7'r{<t<<'wfn<. p. 202.
?88
MEt)EC!NE
LRGALE
ET
ADM!N!8TRAT!0?f.
dont on chroniques, te detire C)iex ces malades, est )a situation. peut seutement avec une inh'nsit il persiste defmitif; devenu un lait pathologique d'excitation diverses et des priodes grande et avec plus ou moins intrt comme dans Ces individus, dans leur propre d'apaisement. !a tibert~ ils ne peuvent tre rendus cetui de la scurit publique, 2" !'ne seconde calorie amliorer renferme les alines doivent leurs tre facnttes trs maintenus tendent il n'en utilement est ptus pas dan~ ou des moins tablissements :Y un vrai d'atienes. Mais si tent~ment aU'aibtissement
progressif, ptupart,
moins
appliques
tre. pour la peuvent industriel des ou divers, afavie communs et en prenant part concourir sa ils viennent aussi qu'ils travaux nombreuse de m.dcatgorie plus ou moins.justf;. diverses paralysie
tres
et
trop
pour
prsentent
dmence
cas, ce
et de
sont des
majorit
inonensif's,
et d'esprit, et qui ne doivent, tre ptaces de corps 23 de la loi de t8~8. comme non dangereux. de !'artie)e an'aibtis
Ces malades ne peuvent toutes sortes, (*'tre abandonnes prinfipatement A eux-mmes ies grands inconvnient'-de dans
qu'en
sans
centres
de
est
e~atement la surveiHance
f'amit!sa accepter on
est
il
:t
considre
et on les a places, aCfaibtie. tre ne devaient rserves d'alination Ces de soins un tat mentale. malades matheureux hyginiques; de propret un jj;rand de soins avec & exercer.
a tort qu'A
nous. sont
dans
des
services
vritablement
qui attnua
il faut
en en'ct, que t'objet plus tre, leurs les tenir dans besoins, !t't' anecter des lit; spciaux. en un & une ils doivent, mot, surveiHance des ~tt't' ptus
La dmence
t"n ))ie))
atteints
c'est
c'est sortes:
ta
meitteure et bientt,
solution. au Heu
ORGANISATION
DES
ASILES
D'ALINS.
789
ces
infortuns
comme
une
exception
dans les ne
les
tablis-
dans une proportion on les y trouve ne peut avoir tat de choses que Les ressources de t'tabtissement une cause its sont d'autres cela sont pour
inconvnients. utitit
pour ces malades des p)accs que occupent par pt-~tU; ils deviennent (h'j~rt.cment, n'ont pas t ~t'nc vritabfe. \<)us charge dl's Mt<ws puisqu'ils organiss
recueillis eux,
des
lesquels
de dpenses pour le services coteux qui its deviennent une tre tre laisss placs ta dans
infirmeries
pensons aussi que l encombrement dcsasHes. aussi de cette l'asite avant complte grave d'alins, tout,
pour recevoir
rpondre l'organisation
de sa desl'objet mdico-adminis-
mdicate H importe que faction possible. il doit renfermer et s'y fasse sentir soit tar~ement partout; comprise et physique de traitement moral par la tntts les moyens prconiss 'rience. en de toute nature on doit placer les travaux t;n tte de ces moyens avec les aptitudes rapport )'nur le traitement moral,
m"menadcs peuvent et.
habituelles les
un mot, tout
des
malades. tes
qui peut
bibliothques,
ce
:u'portcr tobm'ra
une
diversion
utile
des 'r~utariscr dterminer. est venue tpx- la maladie convenahtemt'nt t. travail dirig
h ~itimes, ainsi que t'expriencesemb'etc
aux
ides
et
tout
peut C'est
une
profits
itpeutpermettre
d~'ratiser j'
de srieuses
le seul
d'arriver trtcments, le traitement impose Pour Mais obtenir ce but ce ne des ateliers. peut
rsultat,
possder
atteint
d'alins valides jx)pu)ation suffisamment de terrain surface xptoitation t exploitation, rurale. Un te service
de runir une la condition qu'a sur une assez considrable, groupe dune devenir tendue l'objet pour peut peut tre tre charg partag de entre ta partie plusieurs de
prpos medicat
plus pouries
ou
moins
grand
dpartements
serait ~ns
d'aHencs
cela
hien
souvent
insuffisante
pour
arriver
aux
resuftats
indispensahte, pour toute entrave au traiteempcher ment desmatades et aux rendements des forces vives, des d'organiser institutions mixtes peu coteuses les individus atteints pour de (). de paralysie, mene. d'idiotie, d'epitepsie grave, (jui, ne pouvant prntiterdes ressources mises a la disposition des autres deu. ;)malades,
nentparccta. source pourraient l'institution de dpenses tre annexes mme nne inutites. A conftees, cause ))es une de gne, d'encombrement, spcialement p)us a tien, il ou un moins mdecin et organises grande specia). de m.e infirmeries distance s'i! y
conomiqu.'s
gem.rateet
Kn un mot.
vement que
iasi)e
d'<~ieu6sdoit
ia'societ
tre
e!)e-meme,
une
image
ou toutes
de )a vie et du
tes aptitudes
mous.mt
prsente
a cette utilises; il pourra condition, seutement. entrer tranchent.ut dans la voie du progrs et dans ceue de ['conomie. Mais pour atteindre ce but, ii faut des hommes et dcides dvous, a nx-ttrc convaincus, srieusement en pratique ies principes assnr.'r la qui seuls peuvent de prosprit i'etabHsscment. Il faut aussi, comme i'a dit <i. f):tgonet (i). mon pre, des quafites au mCdecin spciales (jni se tivre au traitement des ajiem-s; des notions indpendamment aussi compter, aussi tendues le comporte, que ia science il tui est besoin un de~. p:u-t.cuherde tact, de tatent d'observation, surtout d'esprit d'-propos, dedvouement)).
ARTiCLE!! SOCITS
Lorsqu'un alin,
DE PATRONAGE
traite dans un
(2).
mx.
des
convatcsccnce.
proccupations teconvatcscent
famille dans t'aisance,
du sa
mdecin sortie
on
est de
de
rechercher
J'etabtissement.
ce que deviendra Si!c malade a une Mais si! sortie, on tre une
s'agit
d'un
indigent ne suffit
sa sot-t~ sans hsitation. provoque sans qui doit se trouver ressource a sa un exeat et qu'une pasde signer assistance a t-on. transition depuis longtemps, entre ia squestration
de
signal A J'asile
peut comme
et ia \ie
~M.
I..
SOtHTS DE PATRONAGE. U.ux systmes un ont t L'un proposs. de convatescents, de ces systmes consiste
consiste l'autre systme quartier en aide aux ncessivenir de patronage socits pour suivant, dans te chapitre a expos, Renaudin de)asi)e. au sortir ter ce lui paraissaient peu pratiques; de convalescents quartiers qn,(.s a t peu tent et fessai t'est vrai de son temps, toujours, tait qui de patronage qu d conC'est donc des socits imiter. ~~ra~eant ses besoins tous aura toujours le malade At'asite. yi~.t de s'occuper. des difticuttcs aux prises se trouver il peut avec au dehors, ~m-s de nombreux prjuges. dans te monde et H rencontrera d,' t.'ute sorte, de individu gur.r puisse dans te public difficitement qu'un On .uhnet on Le fou n'inspire pas la ptt'e maladie. d'une autre la l'olie comme la tout C'est un objet de rise. votontiers en fait l'on en ;) peur ou ncess<teux. mais rests guris, venir en aide des atiens la t.~ponr ont t /M~-o~~ tes prjugs combattre que des et ,r et )a ou et)es fonctionnent, rsultats de bons R)ies donnent fo,t's. de ces On trouve en leur faveur. s'est form d'opinion un .nouvement en France. en Autriche-Hon~te, en Angteterre. so. h ts en Allemagne, il y a le legs Guistain. en Belgique. en Suisse: en n..)ioet dessocits tedtait d'organisation \~us ne pouvons pas entn'rdans en mdtquer et nous ne pouvons actuellement, existant de patronage A'rasite des m-aniser .r~~r que t t~n~e tes grandes tignes. socit a ptus ancienne en tM9 Nassau aujourd'hui a t fonde puis cee par en i8U dont que pour la nous connaissions sortant d-Eichberg. est de qui a t et qm est Fasite. ensuite Viennent celle
romptace n)h. qui ~t.-nsion, c~ t842, ix-puis tes ,ur .uuntrcnt ia suite v.u
une grande pre. et qui a pris en a commenc t'organ~atton des les de socits pouvoirs l'assistance de patronage pubhcs s'y publique, le a mis
Stphansfc)d(i). vingt ans, le mouvement atins d'un s'est accentu. et le conseil trs favorabh-s, rapport dans existt
en faveur En France,
suprieur du dvetopp
D~ Bourneville,
socits une ou plusieurs dpartement chaque destasortie a leur les malades de seconder d.. patronage charges des En !taHe, dispositions ou privs. d atins bt~cments pubtics de la loi sur de rev.s.on dans )e projet tre doivent prvues s~.riates en Mais c'est de patronage. des socits i~ atins, organiser pour et dveloppes, se sont plus particuHrement Suisse que ces socits t'initiative prive. ctj~s le doivent uniquement !occas!on a t souleve mdicatc de dontologie t ne question un patron de donner le droit A-t-on de patronage. .L s socits mme n'est-cUe pas cette recommandation de t'asiteet t :din sortant, qu'i) ) H. n~net.
)~'<:t, !M<').
~t.M~<<d<S<~a"<<-M~
<M~M'
792
MDEON
LGALE
ET
ADMINISTRATION.
une
violation service
du secret cacher en
? Ceux t
cherchent mauvais
un asi!e
eux gr ? tger matgr de patronage ne paraissent Ces objections contre )(' socits pas suffU pas d'avoir fondes. Il s'agit ici d'une o'uvre d'assistance. Or,i)ne assist
gurison, sources,
tes alins
si, sans au
dans
sortir et de
un asile,
cet exposs asile,
de les y avoir
on une les rechute. laisse il
traits,
sans La socit
d'avoir
appui, de
obtenu
sans patronage
!a
res-
secours
un malade but de maintenir matgrr )ui, guri en tutette pas pour un appui rnorat s'H est mais de lui oil'rir un protecteur, et matriei s'il a besoin en un mot~ dans l'embarras, a'i} est ncessiteux, d'aide, des alins. On decomb)erune lacune dans notre d'assistance systme n'a a, depuis humanitaire grsdcs d'adopter
cialement patronage,
longtemps, qu'au
signal de point
cette vue
lacune conomique
aussi
bien
au
point
de vue
pourvu
uvre ncessaire,
spde ne
pas au seuil de l'asite(l). existant socits de patronage sur un type uniforme. La un asile ouvroir femmes qui sont
dpartement d'origine.
n'ont pas t orgaaujourd'hui d'utilit socit {''a.!rei, reconnue ou l'on recevoir RnsemDe peut ensuite
La
ptaccs
socit
dans
Fatret
Paris
a,
ou rapaen outre,
h:s deux sexes pour organis !eur sortie ncessiteux, aprs En Angleterre, !4/t')'-CMrc recommandes qui lui sont i" En ieur d'air procurant, si soit c'est parle et d'habitation, soit par va.!escence, soinsappropris; 2" En leur 3" En leur En ItaHe, distribuant procurant la socit
des
runions
de l'asile, /i.<oct'a<tf~t
aux
ncessaire,
le placement
vtements
de patronage de MHan distribue des secours aux sortis de l'asile, et possde une maison ncessiteux isole avec jardin, destine recevoir les convalescentes sans abri. Dans la socit organise Stphansfeid par David Richard, le pal
(t) La question des socit8 de patronage pour les alins !t ct~ miae a t't'rdr)' (!u jour du Cc~grt'ft des mt'deciHs aii~niste~ de langue ft'ancfiisc, runi A L~ H~ch'~ne '!e en t8!)3. L'iluteurde ces lignes a t avec te D'' LadaM); de <)cn<e, rapporteur On ne doit p')a s'tonner la question. si tes opinions t'xpritucs ici pt't'scntc~t'te avec les conftu.sions du rapport pr6spnt6 & Lf( t<(n')tctt< conctuxi~~s. t'anaiogip d'aitteurs approuves par le CoagrH!). A. G.
SOCtTS DE PATRONAGE.
~3
de t'asi~e, qui contili Fadministr-ation tait intimement tt-'mage c'taient et distance; au dehors l'assistance sorte nuait en quelque l'asile ne et comme domicile qui prdominaient, xs tes secours it faHait de population, centre un grand desservait pas uniquement rentrs avec les convalescents en relation de rester h uver un moyen des aux maires recours surtout avait dans leur pays. David Richard une organisation analogue a celle on a adopt de Bailleul, de Stphansfctd. du patronage tout cherchent de patronage tes socits et en Suisse, ): Allemagne une et exercer ncessiteux les convalescents a ja fois secourir ta un exempte, en fournir dans le pays. Ainsi, pour action morale et des asHes de Pforzhetm sortant de secours socit pour les atins )'a-i)e Hicnau a inscrit en tte des de ses est moraux asiles et les et matriels aux autant malades pour de Pforxheim prserver, et Ittenau que pauvres faciliter des statuts Le but et ncessiteux t, ur retour de l'association soins des sortant dans
ronununcs.
i" De donner
la socit
possible,
et de maladies graves. rechutes de combattre des aUns, l'assistance ). 2 De dvelopper publique et des asites d'alins. des aUns t'gard t.~ prventions les de secours pour analogue la socit On trouve un~prambute Brandcbourgeoise, la socit de !)usse!dorf, de la province :dh.ns et Sorau d'Eberswatd. asites des sortant les malades assiste < de Hessc du grand-duch de patronage il ta socit (i~ i.andsberg, Sa<ntsoctte ta le but que poursuit ),e D' Ladame (2) rsume ainsi aux atins (iaUoise de secours de et amhores sortis les malades guris 1" Protger indigents autant t'aggravattoo et prvenir que possible, Saint-Pirminsberg ainsi, de leur tat ou les rechutes. souvent, te ptus sont, a appris que tes rechutes L'exprience et ta misre qui assadtes chagrins soucis, cause par les nouveaux fait Le traitement de l'asile. sortie leur !~d tes convalescents ne pour empcher si on pas les mesures prend est donc strite t a,.ite et ne ces mesures de secours qui prendra C'est ta socit ti'~recttutes. sans tui avoir prpar malade aucun de t'asite indigent sortir taissora a des les voies en le recommandant dont it a besoin et aplani Laccueit ne te de lui, activement s'occupent et qui correspondants patrons en et tui viennent le rconfortent de t'encouragent, vue, pas ardent ses besuivant tui fournissent, et matriellement, aid.- moralement une occupation approdes outils, des vtements, soins, de l'argent, etc. une cure de convalescence, lui facilitent pri' de ces documents. ) Sons d.n-!a rob!i~'an<-<; <)" f~ Schute la cont.mtmc~i.'n )<t!M. ~c/tp~f. f;i"v;!<f)'~t ') [,-tdn))". R<w)''(M"
??
MEDECINE
LGALE
ET
ADM!NiSTRAT!t)N.
a 2" La socit
poursuit
en outre, un but plus icv t'amliora U.)n de tout. ce qui a rapport A t'assistance pub)nj))p, traitement des alins. La socit combat, ies envers !esasi!es au
rcents
qui
existent de
a
et public
de
iesaiins. la ncessit
H!)es'ef)'(!rcc de
monttes,
faire
Fasite
comprendre
(es cas
p~tc~r
car
ma)adies
c'est
une
des
conditions
essentie!)es
de Zurich, dans
des
ont
t institues il y a un comit
les
ie )m !n(;
Dans
en retation
les socit
directe
de direction.
!))c-
principaux
tionnaircs
mais, ce qu'it
de
y
f'tabtissement
a d'intressant
sont
a
membres
examiner, c'est
de
droit
l'organisation
du
comit:
des
entre en
le comit
et les
ncessiteux
assister.
Ces inter-
les /tOM<n;s de c~M/o~cc Aiiemagne, ~Vertraue'isles correspondants. Ils exercent, Suisse, tout )a fuides ncessiteux, des tments de contrte. t'unt apportent
de )a propagande recueUfir des souscriptions et procurer des pour adhrents. Ce sont, entre les mains du comit, les agents actifs (ie !'o:'u\'rc. Ces hommes a qui on demande de remplir une mission de ne sont pas. dans certaines astreints A verser confiance, une socits, mme de sorte cotisation, sans avoir minime, qu'Us peuvent, accepter supporter aucune charge pcuniaire. Les ressources par la charit des socits de patronage sont. fournies, pour pour partie, par des subventions lment est parfois autre d au travait pouvoirs des atienes. En Ua)ie, !e D' Loiti a pu, dans son asile, faire attribuera al t'uvre du patronage la vaieur du travail des atincs, et c'est avec cette ressource de patronage d'!mo)a a runi un capital que la socit prive; Un pubUcs. suffisant En pour assurer son de existence Baii!eu! i'aniie France, le pecute des rvise Iega)e. et dans (qui h's asites aux de fa Seine-htf' du regtemetd. de t'ouvre ~'n partie'. des reues
en i892. t'asi!e), est verse appartient atins neces.siteux sortis de t'asiie. patronage pouries Ln prsence des resuMats obtenus sur des points trs
rieure, de 1857,
aUenes
dcdes
termes
les socits de patronage peut se demander pourquoi pas encore motif est )a difticu!t<; plus genraHses. Le principat invoqu dans certaines viHes une socit de patronage, d'organiser soit a cause de J'indifTrence du public, soit parce de bienque les socits faisance tant il devient maiais d'en organiser de dj nombreuses, attendu nouveties, de la bienfaisance que tes ressources s~nt timites. Cette dernire est demande de objection perd beaucoup trs minime. Dans quelques sa valeur socits, si en la cotisation Suisse, tes
divers, ne se sont
SOC~TS
&E PATRONAGE.
7SS
de un franc, annuel un versement sont accepts moyennant adh.-rcnts Le mouvement des socits qui prosprent. populaires et .,n a forme considrabte pour que n'tre pas assez df. pnputation d un asile peut Si te dpartement suffisante. ait une activit de patronage i~uci~ le a un faible effectif, de l'asile si la population est peu peupl, seront tes ressources sera restreint, de la socit no)u!~re des membres et te but en petit nombre, seront a assister tes individus faites, Mais on centre. dans un grand moins sera fra.ppant.que aU.mdre socit o la mme ce qui a t fait en Allemagne imiter p(.uLa)ors et ittenau asites de plusieurs aux malades par exempte, est commune de secours, seule socit dans le pays de Bade n'ont qu'une Pfur/heim de Brandebourg pour les asiles et il <'n est de mme dans la province a proximit instituer n faut alors et Landsberg. Sorau d'):h<-rswatd, de central avec le comit en relation asite un sous-comit de chaque de la socit. <tn a aussi j.u m.thprs d'une indiqu sans objet manire mais, au des (t) que le patronage dans les rgions agricoles. n'est absolue. pas exacte. fond, l'assistance fait alins Cette Le sortants tait formoins les
apparent,
souvent
dans
L'ouvner ne serait de patronage pas inutile. campagnes, et la socit est de l'asile, au sortir ne trouve d<-s uftes, pas a se placer torsqu'it n'a ni et ne gagnant pas de salaire, ta plus complte, daos ta misre ne trouve travailleur it est rare ta campagne abri. A qu'un ni pain. d'un morceau sauf a se contenter, pour salaire, rendre utitc, pas se le et s'it n'a pas de famille pour de soupe, de ).in et d'une assiette ou dans la nuit dans une grange de passer r~ .-voir. on lui permettra le servir, son lit improvis de paitte, une botte -devant tot.d.t.'sur ta question Si on veut bien examiner aux b'es. de titire tt.ndcmain. soulager la campagne de prs. on verra qu'il y a des misres de secours des socits pour tes (-(.n.fttc ta vittc et le succs qu'ont dans en Suisse, comme dans des pays exclusivement agricoles, a~ns un besoin bien qu'elles montre rpondaient h. r.utton de Thurgovie, r.~i. d'orgas'agit lorsqu'il tes difficults );.) qui se soulvent somme, ne sont pas insurmonles alins de patronage tii~r unt- socit pour un premier dfinitif comme tahtcs. Ou ne doit mme pas considrer en tonnants. Ainsi, d'opinion in~n'cs et on a vu des revirements de pade la socit tes promoteurs te canton dans d'rgovie, Sui~e, en 1878, anne vingt-quatre que la premire n'ont runi, h.magc ans plus et sept croire a. un chec comptet, adhrents. On pouvait membres. cents douze tard. en t88S, ta socit comptait remplissent la fois un ),< s socits de patronage pour les alins OMCo~'M de La Hoc/'e/ !893.
~<po''<
?06
rote venir humanitaire des
si elles rechutes, vie commune, centsa ta elles soulagent les frais d'entretien btique qui paye titre que les pouvoirs C'est ce dernier ticulirement. tions. Mais, aux pour socits viter tes de
l'exprience acquise, sition suivante L'organisation dans se trouve ration Dans curer les mettre de le un des une
et cette socits
de dans la propo-
grande cas, on
de patronage doit varier suivant qu'on ville ou en dehors d'une grande aggkn)6doit se
population. avant de protout, proccuper, aux ncessiteux sortant de t'asite. refuse temporaire pour l'abri de la misre en attendant aient trouve une qu'ils preimer second cas, on doit surtout rpondre tt faut aux ncessita de
domicile, par les secours une caisse de secours distincte rserve, tous les et s'attacher des
tout donc, d'abord, de celle de t'asite, avec son affilis n la correspondants doit un rote s'exercer. pour donne former produit l'atimen talion t'asiic, le inttre, Le
ou t'assistance points a jouer du travai! des alins est appel de la caisse de secours. Le patronage des alins tant mdical <'t administratif personnel grante sinon actifs agents t'asite, au moins des des
de t'uvro, proximit
CHAPITRE ADMINISTRATION
Ht D~AHNS
DES ASILES
important n) s avait t tRfjttct nouvaux n~nt()f )i tif. f.tirc nous itavaitt ont d'atins.
t.
chapitre reproduit t
du
sur
l'administration ditions
des de,
asiles ce livre
d'aupour
dans
premires
poquedeschangementset administrative la pratique s'tait qui charge, avaient, subir effet, te l'dition pour t ralise'
des reniements des tabtisseprcdente, transformata rforme sans prsent sur doute au
connaitre a paru
anatogue. 'le !a loi de juin p.t-. t'-tre fixes Scn.u par T~ut en
ce sont
indt'-cises, projet
est
fondation sur la
Henaudin n'accepter
le que an
ides services
des
gnraux,
organisation de progressif
la
po-
vuutu son
se''harger exprience
de
reviser tui
et
de donnaient
comp!tercc toute
chapitre; ta com-
travaux
personneUe
p.
m-c voutue.
Xu"s
ne
d'avoir avait
que
le temps
juin
sont ne
soustrait et ils
puh!ic par
les
soins
situation. ta cuitisatton dan<; prutongcr que ne de [es tes les ne prisons, tem' restes Hvrt sjour des plus et pcrmeHaient ou dans dans autres des de Ce les les qu'on d'' dpts quartiers Enfin, qui Ces prodafne en plus renfprmut tnendicit. d'hospice: ta morate faisaient, avaient t<'nj.
progrs
aUnes ne u i)s
pauvres
hun&it.
s instrunn'nts des
speeutation spcules.
tnatades depuis
institutions
droit,
798
MEDECINE
LKGALE
ET
ADMtKISTfiATION.
temps, portant
pubtic,
a t que
enfin chaque
consacre
par
l'article est
recevoir
t' tenu
et a
de
la loi du 30 un
tes
juin
on
IS:S8 t
de
dpartement,
destine
d'avoir
soigner
tabtiss''fi)er)t
atins,
spciatement
traiter
un autre
public le droit
ou
prive,
soit
de ce
au ministre pas
de valider
les asites proscrire prives, l'autorit d'un pouvoir publique au conU'~i. qui servait de ces tablissements fut te caractre, que) de ;< .fdqu'en permettait mettre que tes institutions et surtout rgulirement constitues, u\:)it de protger les malades contre un esprit pour rsultat de spculation mercantite. Dans ta. majorit des cas, c'est, 1 asile pubtic <)ui prs.'nte les garanties les plus srieuses. C'est de cette institution que nous nous occuperons d'une manire toute spciale. Puissent les prceptes dicts fixer bien des incertitudes par une longue exprience et pr. un progrs pot!)' avenir' parer En crant ta loi ne pouvait l'institution, livrer au hasard les c~a. ditions
ticte '2,
voulu
essentieties
que tes
de
etabtisscments
son de
existence
publics
.aussi
voyons-nous,
aux
dans
alines
i'.n'~)nt
consacres
places mette
sous
ta direction
confrait
Cette ). pubtique. prescription des tors au gouvernement te droit de rgler te m~tc et le rgime intrieur de ces tablissements, n~)) et organiques, des dispositions mais encore generaies donne en vertu de t'articte les parties '7.mx du et:it)t & coordonner d'alins. toutes L'asile institution quet devait
gard;
l'autorit
ministeriettc l'approbation* intrieurs destines rglements service. 2" Caractre une une
tere.
institution lgislation
Desdiseussions
l'asile
srieuscsont
de
proprit
iieu on
il des
dbets v serdu
ne saurait
spcial
est d'y tre essentiellement comme forn~thospitalier, l'indique tcment t'article it! de l'ordonnance du 18 dcembre )8:<'). portant (ptt' tes lois et rglements retatits a t'administration des hospices gnrate et tabiissemcnts de bienfaisance, uotatnmcnt en ce qui concerNe l'ordre de leurs services la surveillance financiers, de la gestion dtt tes formes de la comptabitit, receveur, sont appiicabtcs aux tabii~d'atines en tout. a qui n'est sements pubtics contraire aux pas de cette ordonnance. dispositions Du moment donc est fond, et que le service qu'il y est (''tabh. l'asile est devenu une unit morate une existence ses ayant propre, ressources en mme temps spciales, est soumis faction qu'i)
ADMmfSTRATION
DES
ASILES
D'AHNS.
799
de
l'autorit
des instituqu'il din're l'autorit gouvcrnemenLorsque, d'organiser tablissements rvune large leur sur !e
Initiative des asiles. Fondation te gouvernement tmpriat en t8i3, une et ordonna des atins, sr!c (ju~u [cr.'nt ha"' pourrait te projet dans consacrer cette asites de crer~des des conditions
instructions
constitus
assurer propres initiative. cette gnreuse Les vnements pro-prit. aurait, t dont cette ide, l'application depuis a repris Ks.)uiro) Mais la loi du 30 juin rsultat-. !?? s'en rapporta jY.t~nde en heureux du gouvernement. ta direction soumise a nmtiative dpartementatc a largement d efforts que ce concours Aus~i, tout en reconnaissant sommes nous croissants, persuad des besoins .a!N'ait toujours de temps des rsulen moins arrive de t'Etat serait ,j~ ) initiative tt est peu t moins auraient disputs, meilleurs tat~ d'autant qu'ils et les tacunes d<- ces discussions, qu'on soun'ert d :t~!es qui n'aient de d'entre eux sont l'empreinte ineffaable ~)r~ rve dans beaucoup bien dans se dctara hostitit <tt. qui, ds le principe, systmatique service. du nouveau contre d~ ( onseits gnraux l'organisation de la aux conditions se rattachent Plusieurs importantes questions de tes aborder, parce que et nous croyons h.miation, qu'it est utile des du nombre de t'accroissemeot du service, en raison ..r~anisation mot. ne nous pas avoir dit son dernier malades, parait On s'est demand, d'un asile. depuis de la population t Effectif et si cet d'un des malades asile, doit tre le nombre t~~emps. quel Les atides deux sexes. aux malades a~H.' doit tre ou non consacr n'avous et nous discut ces 'questions, pu ont n~it's longuement fondes bien plus sur des d'opinions, ~~statcr que des divergences et conomiques strile rendirent
r.,nsidrations toutes pcrsonneUcs que sur ta saine apprciation des
des faits, prsence de teur valeur, ont perdu de ces aspirations thoriques ta plupart ont leurs avantes combinaisons nous apprend que toutes )\ xprience les inconv et facite de corriger possible tages. et qu'it est toujours 1838 n'a pas, d'ailm. nts quon La toi du 30 juin y signaler. pourrait en ces discussions thoriques qui ont surgi d'atiment fourni hms, de traiter en vue ta ncessite a eu d'abord Si )c lgislateur \)h'magne. ne lui a pas permis sa sollicitude de gurison, h s atins susceptibles la rputation utiles mdicate, ceux qui, moins cubHcr peut tre Du moment que la cirpublique. )n ont pas moins droit l'assistance ne saude nombre toute question a t tixe. d'un asile ~mscripUon satisfaisante ne peut tre solution pt cette t.tit tre r'~otue ~i. l'intendu pays, constat tes besoins aura interrog ~mutant qu'on ) itabtcs donnes du problme. Maintenant qu'en
800
MDECINE
LGALE
ET
ADMtNtSTRATtON.
sur sa propates causes du ma!, gnrtes qui inHuent apprcie et. pris toutes les disposition~ tudi les tluctuations possibles, gation, satisfaire aux besoins du prsent, touten qui prvoyantceux propres site pourront, surgir par ta suite. trop La de thorie des populations restreintes a. subi, depuis a s'y rattacher de l'assistance vingt ans, dsormais. deviennent des oublier, mcomptes, des Le nombre pour alins puisse songer qu'on )cs besoin~ s'accrot, loin de pouvoir tre resune plus grand"
et, a prendre
compte. pas d'un bien-tre de frais gnraux mais doit c'est peser Les frais
t'en'ectifde il faut
t qui n'a pas toujours encore une question de production d'un certain dans la balance. poids de construction d'un
aujourd'hui
asite sont proportionnellement grand t'a trs bien bien dit Hsqui moins levs que pour un petit, et, comme attire un plus tablissement rot, un grand inspire plus de confiance, de pensionnaires, nombre parce que l'administration y est plu~ grand fortement prouvs, qu'il est dirig par des hommes qu~' organise, sont mieux tes agents secondaires choisis, que ta vie y est plus activa. que ta classification tement y sont plus Si, dans un petit une dont son onreuse l'une un lment y est mieux observe, des et que deux sexes les moyens de traisouvent multiples. asile, la runion dans
constitue
complication,
asite,
au contraire, etiee-t simultan de forces vive" Chacun apport* d'autant pour con-
de l'antre.
dans les services et l'asile se suffit contingent gnraux, mieux tui-mme a moins besoin de recourir au dehors qu'il une bonne son activit intrieure. imprimer impulsion 5" Construction des asiles. La virtualit de l'asile une
fois
il devra tre construit, h nue, on se demande d'aprs quel plan encore des systmes diffrents se sont trouvs en prsence; tous ont t appliqus avec plus ou moins de bouhcur, et tous aussi ontdonu' des tablissements naissance d'une jouissant prospres rputation lgitime. aucune La porte discussion pratique, a consacr l'tat
pour
du
ne
n'aurait donc en ce moment systmes et serait d'autant moins te opportune, que cette tude un ouvrage dans leimportant, la science ce rapport. sous Nanmoins nous
rien omettre dans !e cadre de ce travai), sou-
de
ces
mettre
t attention
du
lecteur
quelques
considrations la nature
sur
qu'it
AUM!STRAT[ON
DES
ASiLKS
[t'AHKS.
80i
une influence ia.dist.ribut.ion ont,sur des constructions, gnraie ne saurait de ces donnes, formuler et en dehors h ))e qu'on a/io~, le plan d'un bon taabsolue et dans tous ses dtails d'une manire de toud'aiins. ont d'ailleurs t construits );!)ssement l'eu d'asiles fourni)., te~ pices (1). Parmi iesptus ctH'vs faute de ressources (jtu' rechercher )a<'tincs. Un doit Si! est tes moyens autant, modernes, quelques-uns aussi devons-nous moins de faire disparatre ces sont faire encore inaet ces du nouveau
cfmununication, n~n btis, et qu'on n'y desservant exclusivement et s terrains cet asile dont
que possible, te mette en rapport il importe aussi qu'iien arrive t'asile. qu'en
tabtissement.
spar une
la superficie doit nous parait devoir emprunter du reste, celui, a toutes !es indications. mme
et la ctassitication qui
de ses se prte
les dangers d'un contre dii', prservation s~nt les avantages de ce systme qui, en satisfaisant laisse toute latitude t avenir encore moment, pour p~t'tc penser mot en ce qui ~po~raphie distribution ttuction d'un que l'assistance les concerne iocate des amnent nous dtails, asile dans
d'incenrisques relatif tels encombrement aux besoins du car tout incertain, d'avoir dit son dernier de ta
est loin publique atins. En un mot, si des conditions dans des variations ncessairement
cet poss par Esquirol Centre d'une circonscription <i un chcf-!ieu administratif it's services
nanmoins rsumer pouvons ia formule extraite des ci-aprs, effet. dtermine, ou judiciaire, situ assez en dehors tendu
une organisation ptus large y reoivent assez au sur un terrain vaste, dieuse, situ expos a t'abri de t'humidu sol te mette de manire ~ev, que ta pente suivant un axe services ses principaux gnraux dit, ayant au centre isoles et sycot des masses les deux sexes, et de chaque scparant les matous en nombre suffisant pour classer mtriquement places exacte au moment oit Itenaudin crivait, a cess de l'tre ); Cette assertion, A. U. Hu tocins })our tes asiles publics. t~jt'urd'hui, Le rapport des inspecteurs publi en t878, conseille de fixer t'ctengnraux, en moyenne par cent malades dix hectares ~hu'du domdne cultural de )'aaitc d.um t~ utabtis'ictncnts 'lui (td)uottettt tes deux sexes, a quinze hectM-es d!ms te~ nites d ti0)ttint;s, et -1 cin<( hectares d:uts !e'! asiffii de femmes. La superficie t~tate 't~ tcrt.'uns tut 'nitieu des-ptets est construit t'asite, doit donc tre en rapport A. G. ne ta. population, ce qui est logique.
UAOKET. JMa~ff~M ?~eM<<~<'t. 51
MS
MEDECINE
LGALH
KT
At)MtNtSTKAT!ON.
hdesd'aprste
ni:rc* A permettre
caractre
ta vue
et la priode
sur de vastes
de la maladie,
jardins ou sur
disposes
ta campagne,
de m.ten
vitanf.
surtout.
avec
soin
une mieux
triste
tes paux vices des asiles 6" Services gnraux. dont t'intettigente cipes, topographie ttratcs qui Les manire dehors ces sol, mentent du ont
uniformit, qui du reste. conus, Exploitation tre peut essentiel notre doivent la rgle
est
un
des Ces
princi-
Ateliers.
de fixer
attention.
services
dans un asife, gnraux, indication. une triple a satisfaire sans enfreindre et avec les divisions, soit des entre soit avec elles, coordination essentielles fonctionnaires,
de l'conomat,
divisions,
rgularit
oprations,
recette,
que
gnraux
ciasses et
dans
concentres.
tous
les
doivent
Sur
un second
placerions
dpendances serait
y adjoignant Au centre
un cinquime te vestiaire plan la lingerie, ayant du cte des hommes, les ateliers de cordonniers. dpendance, pour tandis les ateliers de tailleurs et de tissage; que, du cte des femmes, deptiage, Nous la de repassage rencontrerons entoure et de couture l'une enfin, de ses schoirs complteront des extrmits air chaud la symtrie. de t'axe central. et air dans les libre, terr''s, <!t de 1 eau. possible
la boulangerie. la chapelle, en arrire sera place et ses dpendances. des morts sur
de laquelle
les conditions
d'une rurale parts exploitation proporet dans laquelle tionne au nombre des bras dont il pourra disposer, de nature la comon tablira avec avantage les lments industriels de bois et de Les curies, eta.btes. plter. granges, hangars, magasins ateliers de serrurerie, de menuiserie et auhouille, cuves, pressoirs, tres continuations ainsi un nous des on latrales une chemin l'avons eaux aurait sont des constitueraient de l'asile entre Ainsi elles. dj dit plus du sot et haut, ta configuration sans porter atteinte au prinlieu de fair'' lors mme qu'au approprier d'anciennes conspar premire de ronde, et de l'administration, logements relie toutes les parties enceinte, de ceinture sorte qui les relierait
dit, de toutes
modifier
ADM)NtSTRAT:0~ facile toujours de manire remplir p n'-raux ? Eventnatit de l'accroissement d~-s asiles comprennent les deux tmctions, la disposition d'eux, on ait pavent ditions d'cHt's. asile des tenu groupes suffisamment l'une de H serait
DES ASILES D'ALINS. d'harmoniser les indications de te groupe des fondamentales. rare
8C3 services
sexes, constructions
consacres
dans
des fluctuations compte ou t'autre des deux divisions, morale poser certaines
d'enectif et des
et l'effectif
et d'hygine physique cru pouvott-, autrefois, de ses divers lments, tudi sur s'est les moins les besoins de sur fixe ~!e donnes
avoir
raisonn l'usage tions de ta loi, que sur des abus possibles de son application irrationn~tc. nous avons vu surgir Presque cette raction en quelque partout sorte intermittente contre l'accroissement du nombre des a!ins, et ii .ht peu de dpartements ou l'autorit, cdant fi la pression d'exin'ait oppos gences parcimonieuses, des mesures cet accroissement n'a pas tard dmontrer ininteHigentesdont les dangers t'expf'rience ou t'inanit. Je ne reviendrai des thories pas ici sur ta discussion qui ont surgi dans les dlibrations de certains conseils Je me gnraux. borne constater ne saurait tre un lit de Procuste. qu'un asile aux dimensions on mesurerait l'assistance. Sans admettre duquel accroisment indtini )<- rapport constatons conservation ohs<'rvons parmi ttiirs devenus d' des de t'atination atins mentale, nous ceux squestrs social rend que le mouvement chaque de ces malades dans leurs famittes, nous dmontrent atteints dans que depuis d'une les admissions longtemps, amHoration soit la savons, qui ne par la statistique, le sont pas; nous
la jour plus difficile et les faits que nous se recrutent surtout d'abord dans pas, et qui n'arrive en raison des
conservs
t'af'ection,
t nier
l'espoir ou incommodes, dangereux soit parce qu'ils ont perdu L'alination mentale
t< s dirigeait.
<i' mot.
les proccupations <i< vue ceUcs de t'avenir, et tusite dont l'installation ne se prte d'un accroispas aux ventualits sement ultrieur soit dans une division, d'cuectif, soit dans une autre C< st dire assex que, tout en cherchant & harmoniser les constructions on ne doit pas oublier sexe fournit des indications que chaque qui lui '-ont propres. suivant les sexes. U existe, M' Organisation entre la vie des h'~nmes et cette des femmes, des ditFrences si essentielles, est qu'on Y'tument tonn de l'oubli dans on est souvent tomb cet lequel <arJ.
pas dit son du prsent ne doivent pas faire perdre l'on doit considrer comme incomplet n'ayant
protection certainement
804
MEDECINE
LGALE
ET
ADM1MSTRA.TION.
au dehors, se passe generatement Pendant sdentaire. cette des que )~ est, en gnral, plus externes, est peu influence des hommes par les excitations majorit tes femmes. Tandis d'tre l'isolement a besoin pour plus complet taqueHc tes hommes une varit prot'cssionneUe qu'il existe parmi c'est da~ dehors des quartiers, on ne peut donner satisfaction qu'au l'activit des un atimcnt mmes leurs qu'il faut fournir quartiers et de la tingerie de la cuisine de la buanderie, femmes que tes travaux seules au dehors. appeUent il faut encore les deux sexes, essentielles entre A ces diu'rences Pendant, que la femmes vie des hommes joindre ladie. chex sont cettos On qui rsument sait trs bien, que tranches chez chez de ta mamme la symptomatotogie est ptus vi\ t'excitabitit qu'en gnra), d'ducation les hommes, que ies nuances dt les ies premires depuis femmes, chez tes seconds. t que la fureur l'irritabilit jusqu' mthodont la classification
des tors qu~ On comprend mrite une ptus srieuse. dique monndu caractre sans repousser tes avantages rsulter qui peuvent d~ de l'harmonie futilit mentat des constructions, tout en admettant dfaits conde certains et en reconnaissant que !a. symtrie iignes ne deviennent ces qualits tribue A ta beaut de t'cnsembic, qu'accessoires mdicales dsolante, et dnue ststihte ~ous pour sur ne du et moment qu'on leur et sacrifie les tombe animer exerant administratives, de la vie prive penses tes matadea. et divisions. fournir saurions ces qu'on que doit fcondes principah's cette dans toute une ~M indication;. monotonie
de
'Classification
A' </<!cc~e
mme
approximatifs dont ou catgories ne m-eme de sont medicate asitc. catquer pas h s cot.~ou-~ tes
et les variations partout, A les modiner du ptus donc en conclure d'abord tes autres intrieures propre ncessite s'est
moins
tes uns sur quartiers et que tes distributions cations ces t'me de la discipline est d'une principes de la rforme
sa physionomie aux ind) appropries L'application d sont lu bas" rigoureuse, qu'iis ont fait disparaitre font la et qu'ils doivent tre
catgorie. ptus
soumis.
La vie commune, telle t'entendre, exige une classification de !a ta po&sibitit d'changes ;motiv6a par tes phases < mthodique, des tmeutdans un mme groupe maladie, et repose sur tu runion < qui peuvent tre soumis au mme rgime disciplinaire; c'est etie qui
ADMtN!STRAT)ON <.)))tribue
8M
ou les habitudes excentriques sans contrainte, rprimer, un frein sato la sociabilit, le retour impose \lieuses, favoriser efficace ainsi un auxiliaire et devient (;)irG aux mauvaises imputions, Mais pour que la amliorer. soit pour soit pour gurir, <Jn traitement il faut t'assud'elle, rende tous les services qu'on attend vie commune ont t indique-; dont quetques-unes par le rgles, j.'tir certaines tui'rnfne. (~ ~istateur en effet, 1839 exige, dcembre du 22 de l'ordonnance f/articte la dans tous les quartiers, d'eau suffisante une distribution potable et de l'ge mnr, la distinction celle de i'enfance des sexes, paration et des locaux et les agits, pour les pispciaux entre tes paisibles d'affections atteints et les alins tes maiades malpropres f~ttiques. im'idcntcs. de la science grce aussi t'orga<!race aux propres psychiatrique, des alins le nombre du service paisibles ni.ation mdical, l'emporte dans les se maintenant et on ne saurait, sur les autres (!<- beaucoup de et unique une seute former catgorie t. rmes de l'article prcit, 1 a tablir nous l'observation oblige (<.(js ces malades, lesquels parmi <jn<')ques distinctions. essentielles Tt'ois donnes ~.nsidration. ~!t consquence Si la cration cation L'ducation des doivent tre ici en trs prises suite et les inurmites srieuse det'a~indiassez
pour en faveur de ceux qui sont soit ralis rare que cet avantage moins et encore common. pour ceux qui sont <);ms le rgime des privilges Sans rien diminuer put'tiquc. p.tt- j'assistance chose en faveur faire quelque on peut, o<) doit mme hme, une est incomplte si, se bornant et ('assistance venances; lment de la fortune au dshrit <)!<' refuse teprinc'pat t~-nt moral, c est-a-dire un milieu
tcgiqui ne blesse aucun sentiment de trois sections admettons raison titoe. C'est que nous pour cette seront les malades rpartis t'-s deux premires, Dans p.iisibtes. et morale, intettectuette et leur cutture antrieure sttivant teur position la dchance ceux pour ta troisime dans lesquels nous piacerons et qui ne prennent consomme, plus est entirement inh'Hectue))e de la maison. au mouvement gnral trs incomplte part -ju'une et si tes matades des soins spciaux, rclament ge et tes infirmits confondus avec ceux qui sont ne doivent <!(' cette catgorie pas tre ils s'en cependant intercurrentes, rapprochent d'anections atteints dont ils ont besoin. des services !a nature sur la cons notre opinion les objections qui ont t faites Malgr entraine y nous notre des agits, du quartier exprience titution avec un bon comme la r~<A' et considrer incompatible persister ).:u'
S06 systme
a plus d'inconvnients que d'avantages. et, en te proscrivant d'une manire nous ne absolue, prcdons que de quelques pas ceux qui les ont rduites la minime de 3 ou 4 p. 100. La cellule, proportion telle qu'on ta voit non seu)~ ment dans des asiles mais encore dans dj anciens des tablissements de fondation rcente, peut tre bon droit considre comme
une cause permanente d'excitation, comme exagrant les cons-
de )'tat quences et comme hallucinatoire, favorisant mcnt des conceptions dlirantes les plus tenaces. EHc nuisible sous le rapport la constitution hyginique des fonctions it s'y produit une sorte s'y pervertit, de le marasme est assez souvent la terminaison funeste soumise fourni a cette squestration. Quoique l'habitation
le dvetopp' n'est pas moms s'y le j~u et crtinisation, d'une existence tiote, nous ait
cellulaire
de longvit, elle doit, quelques exemples selon tre nous. et la solution de cette question proscrite, d'humanit touche en mme de prs un intrt temps conomique qui a d'autant plus de valeur que les ressources souvent obtenir manquent les amliorations pour les plus urgentes (i). En proscrivant la cettut&, qui ne rprime pas toujours l'agitation en manifestant furieuse, une prdilection la vie commarque pour mune, les indications je suis loin de mconnaitre !<qui rclament ~on Ces p<:W!cu~ comme le dit Parchappe, indications, se rattachent soit au milieu dans lequel tes malades sont placs, soit a mme de ces malades, l'idiosyncrasie tour tour perturbateurs ou Il faut, trop impressionnables. surtout la nuit, pendant des prendre contre un bruit prcautions assourdissant aussi bien des que contre Le maniaque, impulsions dangereuses. au dcHn de son accs d'excidoit tre protg tation, contre le bruit ou contre des impressions vives et douloureuses. Certains malades, turbulence et teur par teur matpropret, Mais, pour il suffit de ou on les place. corps trangers partout classer ces lments, la cellule est loin d'tre ''t ncessaire, constituer la section des agits de telle sorte que, si la vitcommune en est la rgle, chambres dans le btiquelques rparties ment permettent un isolement exceptionnellement momentanment surtout ncessaire, la nuit, car le jour pendant une surpendant (<) A):t!gt't-ia proscription des cei)u)es pnr enaudin. on a continue ai en titahhr dans les quartiers quelques-unes ou des asiles les plus n d'agits d'pileptiques cctument construits. Ces cellules ne servent que trcs excoptionnettcment d'habitation de jour; mais elles sont fort utites, Ja mettre coucher isolement nuit, pour des malades qui, par ieurs cris ou teur violence, semient ou tr~' trop bruyants dangereux dans un dortoir commun. il y aune dithQuoi qu'en dise Hennudin, rence cotxiidrabte outre pourunasife n'avoir aucune cellule ou en avoir d'atienes, une proportion de 3 ou 4 p. tOO de la population n'est genernie, et cette proportion UH'-uie pas atteinte dans les asitestes plus nouveaux. Du reste, on ne voit gure quoi ces cellules dittt'-rcnt des chmuhres d'isolement dont Henaudin necepte luiK~mc le principe dans te paragraphe suivant. ~A. Fovi)te.) deviennent des
ADM!NtSTRT!ON ittance
807
la solitude. efficace et active est que plus intelligente de bien orgail importe au rgime les matades commun, Si, parmi les nous venons dont d'indiquer niser la ctassiucation mthodique !a condans !e pensionnat admettre on ne peut essentieHes, donnes ea on ne saurait Mais comme exiger, ht-.ion qui y existe gnraiement. une catgorisade cette classe, des matades de ta proportion raison un quartier nous pensons tion aussi minutieuse, que, tout en attribuant incontesun avantage it y aurait paisibles, pensionnaires rattacher et pour les matades, auxautresquarpour le service tes pensionformellement des indigents, tu-rs, tout en les distinguant au milieu dont la prsence ou agits, naires malpropres piteptiques, ou dedgout. une cause de perturbation d~s autres est presque toujours dans donc tabhr nous amnent Les considrations qui prcdent de paisibles; I" trois division les sections ci-aprs sections chaque 3~nnrnres;uae une sectiond'agitsetdeturbu!ents; 3 une~section s~'ciat t;t!'te, aux section tttnnbre itraux 5" une infirmerie d'piteptiques; des places tablir dans chaque que ont nous ne saurions deux 6" un pensionnat. Quant au indications sectionnes tocaformuler des prceptes gnautres sections qui ne se tron-
rclam cadre.
de la section parler et de celle des convatescenjA.~utre que, d'tre sufSelles n'ont pas une raison d'un service destments constitutifs distinct; t'exp'.an te, par pnurie ette~ en outre, rience nous apprend, qu'au point de vue du traitement en thorie. tent de leur supposer serait n ont pas l'influence qu'on lieu n'a gure des malades l'admission de rares prs, exceptions et que situation a t pralablement constate, -ju autant que leur et prcisenette se manifeste leur affection par une symptomatologie le la section laquelle des t'entre, Un peut donc dsigner toujours, Pour des cas exceptionnels, malade doit appartenir. qu'it est toujours trs bien satisfaire l'infirmerie une annexe utile de prvoir, peut nous disons continue d'une surveittance (!). Ce que aux indications dans ce comprises ou de traitement, d ('preuves thttts tes asiles peu populeux Y~'nt pas Nous voulons < Dans les grands asiles, v~isios des villes populeuses, il nous parait essentiel destin non de surveittance continue, au quartier .te donner plus d'huportaoce admis. st-utement ci l'observation, pendant quelques jours, des malades rcemment des alins qui, en raison de leurs ides d'homimais encore au sjour proton~ gaides ii vue et surveiHM idc, de suicide ou d't vMion, doivent 'tre constamment Au lieu de confondre ces nne utunicre benuroup plus rigoureuse que les autres. doivent tre temporaimiUM'tes avec ceux qui. ai raison d'une affection incidente, nous pensons quit est prfrable de coMtituer ~'tttent poignet dans une intirmerie, un quartier .< part. j~'ureux la libert de ces individualits (langedavantage C'est, du reste, en restreignant c'est a-dire la popu)ation<tcsasi)M, rouBet. qu'il est possible de donner au reste de les avantages d une libert relativement ptu* ( la <najoriM des alins fcquestrt-s, A. F. t'ordre social ni la scurit publique. mande, sans compromettre
MM:C!NE
Lt.ALE
ET
ARMIXjSTRATiON.
aux convalescents, s'applique galement <)..i aux observations Pins ta situation ci-aprs du il ptus prend dont il s'tait matade s'amtiore, part l'activit gncrate la priode pendant de son affection. C'est donc aigu rejoigne parmi les atetiers, tranqui)tes, et dans ordinairement que s'coute cent. ~es de la maladie consistant d'abord dans ta disposition au deiirc J priode .sans et ph)s tard dans ta diminution manifestation, de cette gradueHe au furet A disposition, mesure que les fonctions sp phvsiotogiques rgutariseut.et que ta constitution sam)iore. somme !Jne ptus~rande de tibert, de certaines iajouissance immunits dans l'habitation, peuvent trs bien constitue!une transition tout en rattachant suffisante, ie.maiade ia discipline, dont t'influence doit, continuer A se faire sentir. La division que nous avons admise pour les tranquiHesest. du
reste, de nature satisfaire il toutes les exigences, dans un
un grand que etabtissemeni. Dans ce dernier, toutefois, rien ne s'oppose a ce qu'on tes sections muttiptie dans )e but d.. diminuer l'effectif de chacune d-eHes. Ce que nous avons dit plus haut sufut se rende pour qu'on faciiement des conditions de . compte fractionnement. Rfectoires, dortoirs, avec Parchappe, sons, que. et nomogene, elle doit tre
tion corresponde, son
aussi
bien
petit,
asih.
dans
salles
de
\ous soit
peu-
que
conditions
comptete <erchaque
d'un.
continue,
tant
btiment pour que )eurhesom se livrer a )eur instinct d-isotement sans se soustrair.. la surveillance, et pour qu'enfin des ptantations artistemeut grou. p'-es charment la vue en procurant un ombrage utife. t)esea)erie. couvertes constitueront un promenoir la mauvai. avantageux pendant hatson. Lhabitat.on de nuit sera soigneusement de ce)! distin~U(''e du jour. le rfectoire sera autant possibte de la sah~ indpendant de reun.on, et si le dortoir doit tre )a re~c Hen~rate, section chaque doit on-r.r tes de procurer A certains moyens maiades t'habita tion iso). la pendant et mme nuit, le jour. rne quelquefois pendant piec. sera spec.ate consacre aux soins de ta propret, en mme temps servira de dpense qu'elle et de magasin local. L-H~!rmer.e elfe-menu. doit participer ces avantages, qui ont une importance hv~-m'qu. incontestable. Si ces exigences rclament pour btiment u. chaque peu plus de superficie, elles permettent d'un autre c.,t un taRe de P'us, les sauf pour infirmes et les piieptiques d'habit, qui ont besoin espace suffisant de locomotion,
le rez-de-chausse, et les infirmeries qu'on
criplion
indications C'est
prcises
ne motivent cette
p;)s presun
premier
tage.
Enfin
il est peu
tabtitgnrafement
au
d-asites
ou
)a question
des
tatrines
ait
rsotue.On
ne saurait
le pour te jour, soit pour de fer est mobiles avec dsinfection des tinettes par le sulfate systme de la culture l'intrt tant dans que jf seul auquel on doive recourir, de la satubrit dans celui (t).f. dans les considrations de faire connaitrc, qui pr~i'' Nous venons d'un asile, de base a ta constitution ccdcnt. tes principes qui servent de toute en dehors eu soin d'indiquer et nous avons que, nous mettant but de eu surtout nous avions pour ide systmatique prconue, aux condont on pt faire l'application gnraux poser des prceptes la prfdoit donner les ptus dfavorables. Si, en gnral,on ditions avoir fait table rase, il est des tablies rence des constructions aprs proet :t la fortune blme sans imposer une charge publique, trop lourde dans un plus court dlai. Mais d'achever t'uvre en permettant surtout est toin de la constituer de l'institution, forme l'immeuble, plastique eUemais ce n'est c'est un tment tout entire; d'action, pas faction ce la vie, mais doit se dvelopper dans c'est le cadre meme lequel le mouveni le rouage n'est ni le moteur qui communique qui l'anime devons-nous Aussi mais ce n'est C'est te corps, ment. pas l'esprit. son uvre ce qu'a fait le lgislateur examiner maintenant pour rendre fconde (~. (as ou des appropriations intelligentes
(!)
tme
prendre la nuit;
trop dans
arrivent
la solution
du
On
sans
.'(Kricote
ces Le':
toujours
derniers tatrines
une
utitis&tion avec :t t'egout un constituent mobiles sysau :) dsirer laissent odeur, et tout
A. G. de vue de ta satuhrite. point des ta cc'nttruchon .1 toute la partie faire qui concerne (?) La critique ~enerate t'Atite de ai t'organisateur poutraite ta question comme est que ttenaudin asiles ten~odin tait de L'idea) de t'enectif de ta poputation. vait a son ~re disposer de les att''n6a recevait Marevitte, connue qui ) .')site re~ionnt. l'tait, de son temps, a :< ~s9<stcr :di<'nes te nombre des trente Mais. an' depuis cintj dtpfn'tonents. t'eneotuhremcnt <-onsiderabte!! d~m-i des proportions et, presque partout, auK'm'nt'' il a fa))u freer de toutes de dpartement", pices Dans s'est fn't sentit'. beaucoup disa conduire a une grande un inconvnient d'avoir C'est des asiles nouveaux. En f.tmin'-s. leurs ou moins abandonnes alors n)idnde!! par les plus qui sont un cube d'air dont on ne tenait pas .'funpte les propres de rhy~it~nc outre, exigent de nMtndM et pour tes dortoir!! saites d'inurmeric "n donande autrefois. pour tes et trois deux Les )M\tiu)ents tapes u). tn' cubes par )na)ade. ojatprcpres quarnute de situ-'e-iau rex-de-h~uMee, ~tre proscrits doivent jour. parce que te<; habit.'tions d.-s utasitues aux Les praux de ne rpondent nuit, tages. pas au~ habitations tes battUK'nts. entre a ne pas tre enserrs de manire tre tades doivent disposs les batimentt. de trop inconvnient de ttcnaudin il pour Le syst'me agglomrer ta satte de t'asite, la boutangerie, dans l'aie de disposer (tn ne v~it pas tanrcessite de n'y des ateliers, et c'est une hcune pas (tes morts, ta buanderie et une partie On doit s'en et l'/<~f/<<'A(''v;/)te. rfrer, les ~<tf).< pour i'orpmiprvoir '~tw<-r en )M?s, des au rapport sation des 'iitfercnts puhti'service! inspecteurs gnraux ntinima sont considr' admis comme d'air de ce que tes cubes en tenant compte comme insuffisants. ne peuvent Henaudin sexe s'appliLes "ix sections cttaque pour proposes par tes cents matades ne dpasse asiles ou la population pour pas cinq qu'aux (tuer matades trouve de milte ou t'on dans test'tabussements deux mais, plus sexes,
MDECtNE LEGALE ET ADM[N!STRATiON. au pointde vue des judiciaire do la libert garanties le contrte individuelle, est soumise la auquel question tinancire, l'inspection tous les setgnraie qui embrasse vices, le rglement des les dtails tous budgets qui coordonne du service enfin t'intervention mdico-administratif, de la commission de surveillance dans tous les actes cette gestion, qui prparent attestent toute ht sollicitude du tgisiateur, et dfinissent en mme te temps caractre l'administration de d'un asile. i~ Organisation mdico-administrative; directeur-mdecin. (.est en raison de ce caractre spcial admini-. que l'organisation trative essentiellement de coite y digre des hospices car ordinaires, ia responsabiiit tre co))ective; y est trop grave pour l'autorit doit s y faire sentir d'une manire trop permanente et icss pour tre divise, sont obligations y une action trop troites pour tre imposes anoc'est donc avec raison nyme t'ordonnance du 18 dcembre que 18:) a dcide, par son articte que ies tablissements consacres publics aux alins seront administrs sous ~autorit du ministre secrtaind'Etat au dpartement de t'intri~ur, et des prfets des dpartements. et sous la surveiitance de commissions resgratuites, par un directeur dont les dispositions ponsable, uftneures ont dtermin les attribut'ons. et le caractre L'importance de cette direction ont t si bien des cette compris, )~ de la mme poque, que l'article ordonnance donnait au ministre la facult d'autoriser, ou mme d'ordonnerd'oftic. la runion des fonctions de directeur et de mdecin. On conoit parfaiternent une o le nombre qu'a des mdecins poque ainistes tait on n'ait insuffisant, un principe pas pos absolu, fallait parce qu'il avant le service tout organiser mais aujourd'hui tout milite en faveur d'un retour un systme complet des motifs que t'expos de t'ordonnance prcite comme reprsentait devant d'unit et produire plus denscmbte dans la direction de ces maisons, d'harmonie e! plus dans les dtails d'appropriation de tous les services. On avait cru, dans le principe, que cette n'tait, organisation possibte qu'autant que l'asileserait renferm dans les limites assez resau del treintes, des fonctions desquelles excdetrop nombreuses raient les forces d'un homme, son x)e et sa capacit. quels que fussent t'on ne saurait Aujourd'hui admettre une semblable et objection, soit queHe que l'tendue de l'asile, nous pensons que son administrapar fi'un seut sexe, un pareil classement formerait une vritabte confusion et il faut ies subdivisions. multiplier Lacct-oiMement constant de la poputation dans ies Miteit d'ahafs n'est pM u)~' c'est un fait acqui:). et on ne peut pas prvoir '-veutuaht. quand N'arrtera cet HccnMMe.uent. qui est )Mut-~tre )ic a la d~popuiation des et a t'ttunmcncamp~nM ~t.on de la popnt&tif, dM villes. HcMudi.), tout en pr..voyant que iM ~i)c~. a.. n.oment ou il crivait, taient appels une plus grande extension, prendre ~t rcstt.men au-dessous de la rHtttitc. A. G. La surveillance exerce l'autorit
et
mdica!es et administrades fonctions et que la runion de unit ta conscration est au contraire un cumul, d'tre En de tous tes services. assurer la marche rgulire peut .)ui seule donne. on comprend que l'extension de cette parfaitement partant ou d'employs (idasite ne soulve d'tat-major plus que des questions les en prvenant et que l'harmonisation hirarchique, secondaires, et de de tiraillements les chances d'un genre, ;thus de plus supprime du reste. les mieux les services organiss rivalits qui ont compromis bien dans t'intrt ce <<~unt cru devoir Si nous avons signaler insistons sur Futiiit nous des tablissements, de la marche entendu du personnel lui-mme, l'intrt dans qui perd beau.jt- ce principe mdical. En effet, il au corps d'lments trangers ~up cet alliage au lieu de devenir le plus souvent arrive que les plus bettes positions, le partage de fonctionnaires sont de longs services, la rcompense moins mrites ont, par cela seul, beaucoup pas mdecins, qui. n'tant du 24 mars du dcret 1858, qui les sages tces. Malgr dispositions les et attnuent des asiles fonctionnaires les .tassent suprieurs inconvnients .jue la direction que nous venons doit des asiles de nous signaler, tre ncessairement penser persistons mdico-adminisde l'honneur appels
tre seuls doivent hativc, et que les mdecins H est bien entendu mdical. le service et d'en diriger (.'s administrer clientle et la survcd toute la renonciation reUe, ~uc la rsidence de ces prrosont les corollaires et permanente obligs kmceeuective et les devoirs les attributions sparer car jamais on ne doit gatives: directeur d'asile qu'on doit tou(i). C'est surtoutdu ~ui en dcoulent jours dire t~o&us, m~nc~t ~?'t<M! (2).
de la runion constK're de plus en plus t'<mintage considrable )) L'e\[)t;[tfncp d'un d;recteurm<-decm. <-t mdicales entre tesutnins .[cafoncitonsad)inisttati\eB dans )<t presque on~ersame qui est adopte nujour'rh'ti <:ptt te moded or~'ntsatton itatiens, etc. On peut dire que cestcetut ,les asiles ftnft'MS.amcncains.aHeumnds, et actifs, donne sur des hommes instruits .mi condition que tes choix se portent ta gnOn ne saurait trop en recommander .h- beaucoup tes weilleurs rsultats. A. )!))itation. plus L'orf<ttni'i!ttionnn:dico-!tdmini<trative des asitesd'!thcn<-s&soutevc)M te caract.-re medica). qut seul EHe doit avant tout conserver ~n~es discussionau public comme aux familles une peut rendre service aux mandes et inspirer de ne plus s'ocvcritahte confiance. On a reproche aux mdecins administrateura laissant de cte tes soins qu'its doivent donuer a leurs npcr que d'administration, tnatades. On a dit encore que cette reunion des fonctions mdicales et adnnn'str~un pouvoir excesstf qut, s tives places aux mains d'un seul homme, constituait de graves abus. D'autre part, la .manque d'un contrte suffisant, peut engendrer entre deux autorits que ton administratives s. ptuaiiott des fonctions medicates et a determin". partout o on t'a tablie, des situations voulu rendre parattetes t mws ou le bica-t'-h-e des malades disparait devant des questions d'intrt persontu-). KUe tend presque toujours euacer i'innucnce morale et lgitime demedectn. commel'a si judicieusement rem:)rfont e"t medica) dans un hospice d .(ht-nes.
MDECINE ~"Commissions
tantes rattachent suprieure, garanties sei) cette de doit douhtc surveillance, 1839. commissions par sont des intrieur, les de prfets, de et trop par pour d'un tre dtentes, trop de qu'on contr.Je coitectif. indication dfinies de
LGALE
ET
ADMINISTRATION.
fonctions sont trop de direction tre sont multiplies iadministratio!) de unitaire, l'action. des toutes le )es con;<
trop
imporet se
Si
t'action
prcder
C'est
l'institution de t'ordonnance
commission du 18 d-
sont
composes chaque gnrale anne de A donner sur des les emprunts, iegs, a conclure
de
cinq par
membre cinquime les avis partes sur re!ati!s projets trs ventes ou tes servie. h.
charges
rgime
actes les
procs
(t'aHsactions, les de
capitaux,
d'immcubtes, accorder;
donations, pour le
consiste en effet dans un ensemble da~ rationnpifede l'usile forme la pr~n~rc b.j5.. Il faut t.. n.cd<;cht la hautr foroihu~ !ogiquc,<)uc .nain. ft r'pst y tut je )~)s)at(-uten autori.<ant ''o'"P'')s )c initt~trcdH t'inttirit'ur;t ordonna' <H)ttK-(., toutes les fois (;uf c.-)a sera ~uni~.) des possible, ta fonchuns de directes et de tncdf.Cin (art. C. 8, t:! de t'~rdonn.-mcc de )88();. Cette r.'nnion est df.vpnu~ d )a )-)e peu prs dans la plupart des pays f't t'etrange)'. Saus doute. d'a~tretta bonuc t[ importe des iot~ts ~stion xtat.i~~ et dr< tiu.tttff.s de rctabiissonent, ~nai'< ct'tte bormc ~cation ne peut ~tr<' nbf~ooe <{u' ~) n.nd~~on de donner a rinstitution r<'rn'ani.Mtion ))tt;dicatc (pt'e!t<- doit avniretfp).' 'f'n pfut,d'a!H,;uM. entout-t-rdc toutes ))'sf.nr;u)tiesd~sirab)es. Lo)-s'p)'<.nav~Hh! f'x.-igcre)intt''r't<! i'htijtortnnr~ df-s tnatriets et )6~itit))(!r ainsi dire ta prrpnutpondct-ancc on adrMU)istrativ< est arrive a transfortnor en des services pm-em~t avec toutes tes restrictiotis adnnn.strat.fs, et [a regtetnentatiGn en sont ia ~.n qni squence, des institutions devaient qui conserver un caractre purement medica! la prpondcranef )nedi(-a.)e est une d'ordre questioa vital )a pour prospcrU des asiles nous d'ah~nes. ~trc (-royons qu'elle faci)etnent assure peut sans sur le medeon de detaits '-hargcr administratifs et sans fui donner ta rcsponsabint que mobservanee des administratives regtes '.ur Ini. t'n ~~0~ pourrait faire peser prpose sous son respofisab)e. phtc autorit, dex dit~rente!) peut tre fonr charge Hons purement ta du administratives, prparation budget, rordonnancRment d.. dans les ti.nitcs dpenses des crdits ta autoriss, sm-veitfance des serviteurs h conh-ote des diverses ceHes critures. des des receveurs, conomes, te me ctc tiecin-dfrecteur les droits de nomination, de revocation, k en un mot En cas de conf!it. pouvo.r dirigeant. j'antorite i(t<<'t-viendrait. suprieure En )88), le J)'- B.jurneviUe, du cinquime rapporteur de tacommissior. groupe des a tenes a la Chambre des dputa, avait de crer A ta pince du directeur propo~ un adutuuatratcurpiace sous te contrle du service medica! et correspondant di rectement avec ta prfecture. Cet <~eMf-f-o~<)/< le t~ BourneviUe ajoutait vieudra.t dans la hirarchie te nxf-dccin en chef et jouirait aprs naturetjont-nt d'un trattonent tnf~rn-ur (Voir <t;< <'ott..</ f/e;t~y)/ /<~po~/ f/p / .Sf~tf t88S anne p. ;'G et f.T. (H. ])agonet.) ior~antsation
Le traitement
des
alins
ADMINISTRATION
DES
ASILES
D'AUNS.
8i<~
Les ~'nt
commissions en outre
convoques
le prfet lieu
dans
en dehors. valables
qu'autant que trois membres assistent Ma sance. non compris le directeur et les mdecins, :m moins, aux sances avec voix consulet les mdecins assistant Le directeur sur o la commission dlibre se retirer au moment tative. doivent et sur les rapports ks comptes de ['administration qu'elle peut avoir ne seront A adresser Dans directement la sance au ordinaire prfet. du dont de mois de la dcembre, est immdiatement d'exercice commission adresser est accompli. et prsident de surveil-
son elle nomme janvier, ses membres les attributions les diverses parties
pendant l'anne, qui doit remplir, des biens des alins. provisoire de la commission sont et confi
dlibrations
transcrits
prsents, spcial, sign par les membres teur. Ce fonctionnaire peut tre utilement ne juge dtibrations que la commission extraites des articles Ces dispositions, t4 dcembre indiquent 1859, et de les attributions l'instruction de la
la garde de la rdaction
registre du direcdes du
de se rserver.
commission
surjes dlibre soit qu'elle propositions d'avis, elle-mme met son examen, prenne soit qu'elle met sous les yeux du prfet. sitions, qu'elle ne dgage C'est assex dire que l'avis qe la commission vis--vis de l'autorit directe de sa responsabilit soit qu'il propose, un acte ne prjuge la responsabilit tiative. t4' trielle des ses Attributions du 2U mars du qu'i! rien morale du s'abtienne; relativement incombe directeur. une car l'autorisation l'opportunit celui toujours Depuis exacte et
1857, voie qui procde par souque le directeur l'initiative de propopas le directeur soit suprieure, qui de cet qui en rgularise dont acte, a pris l'ini-
185'? a donn
saurait
t'article
C de l'ordonnance
intrieure
S~
MDECtNE
LGALE
ET
ADMi'<tSTRAT)0?<.
les prposes de tous les services do rtablissement: il tes s'it y a Heu. Toutefois les surveillants, les infirmiers et tes devront tre apr~es en chef; celui-ci par te mdecin pourra leur rvocation au directeur. Ht) ca~ de dissentiment, tr A tni seu!, suffirait, pour faire cornprendrr de la sparation de fonction-. qui t-csuttent de points de contact. l'article c'est 7. portant qu< de pourvoir tout ce qui con ctnu'ge dans de l'tablissement, les timitcs du opinion, conformment rndicai que la police nous .sous avons l'empire d'office l'article en tout ce qui medicate et person maintenant desquelles ptace concerne 8,
ont
encore cette Ce qui confirme le directeur est exclusivement cerne le bon ordre et ta po)ice du rcgtement sous l'autorit le rgime neUe des Les connaitre s'exercent. i5" teur des Placements pourvoit, malades. sous volontaires tes service du intrieur et moral, tant conditions bien mdecin
attributions
dfinies,
a faire cHe-
spciales
t'attention. On distingue Les premiers portant: Les chefs les directeurs ou vofontaires par l'article d'office. placements la toi du :~)juin i838. publies alins s'il et ne ne
pourront leur est remis: 1" Une demande et domicile, placement dfaut, tant sera
prposes responsables des tablissements prives recevoir une personne atteinte d'admission la personne et contenant
des
tablissements aux
mentale,
de
relations
existent
(t) Qu<.)tM- ta loi du 30 juin 1838 soit joujoux en Yi~tcur. nous ne .u~n'! .~s !.M6.-r sous sucnM )e prujet de r~iMn de cette loi, projet ffui a donn. tieu au grand rapport de M. Theopb.)e ttouMe) M Snat, aux n.pports de M.\t. Buun.~ith. et f~font la Chau,bK. des Des disc~si~ns ont eu lieu nu Snat et au dt.put.-s. de t'Asststunce publique; rie nombreux ML-moit-es unt uM publics ~nsett il. ce sujet. suprieur Le projet de revision de la loi de <M8 est t-ctude depuis tongtc.up.- et on m. peut pas prvoir le moment o it Soutint une u.oditictttion dc)a loi. !,es pouvoir publics paraissent admettre t'intervention aujourd'hui disposa de la madans 't d des ~s, P'-oposition .jui a~it ..)<. rejeta dans t.. dsc~.on de)a 01 de i83S,ct dont ratine cst fort .ont~tabte. t.e traitement des ~u .A. Les malades pourraient .;tre admis a l'asile sur leur propre dctimnde. A. G.
DES AS!LES D'ALINS. par celui par le maire devront personne pas t par qui ou la formera, le-commissaire sous formul le maire interdit. la
et signe
eUe sera reue crire, acte. qui en donnera pftiice. ou directeurs, Les chefprposs de la de l'individualit responsabilit, demande, cette demande lorsque de potice. j~ commissaire .) Si la demande d'admission i! devra 2" -~nne fournir Un l'appui du certificat et un mdecin n'aura est
forme
d'un
extrait
peret ta
tablissement
daUns, et de t'y tenir enferme. s'i) a t dlivr ne pourra tre admis, Le certificat plus de quinze s'il est sign d'un mdecin sa remise au chef ou directeur, j~urs avant est parent ou ou si le mdecin :)t)ach A l'tablissement, signataire des chefs ou propritaires de inclusivement, :tt!i. au second degr ('tnb)issement t';n cas dispenser t< :} Le ttivuatit Les ou de la personne qui fera effectuer tes chefs des tablissements d'urgence, le certificat toute du mdecin. pice propre constater l'indiautre ptacer. te placement. publics pourront se
d'exiger
ou passeport, de la personne
l'article d'office ont lieu conformment i8, porplacements les dpartements, les de police, tant A Paris, le prfet et, dans dans un tablissement d'ofuce te pincement, ordonneront prfets, ou non interdite, dont t'tat interdite <t alins, de toute personne des personnes. l'ordre ta sret datination compromettrait pubticou Les constances En t'rtiticat de pxtice a t'gard
mesures
des
seront rendus
noncer attest
les cirte
imminent,
ou par ta notorit publique, ordonneront, dans les autres Paris, et les maires communes, d'atination toutes atteintes des personnes mcntate, ncessaires, au prfet, qui charge sans statuera la d'en dlai rfrer (i). dans
les les
n<'ces()) La toi n'a pts spcifie fjuf)[fs pouvaient ctre ces mesures provisoires 'urcs et, en pt'tti'fue, elles sont loin d'tre partout les m'tnes. Dans certains dcde ta )ot, autort~e tes tibcrate daus l'application ~iu tements. t'autoriM sup<neurc. nt:mes a envoyer d'urgence tes atit-tts dans les asiles. Dans d'autres dpartements Mns doute, ont refus cette auto)t < conseits ~C'neraux, dans un but d'conomie risation aux nmites, et ces derniers n'ont d'autre droit que de faire surweiUer et soit dans une chambre d'auberge ou autre ~;mic: les nxttiMic, soit A teurdouiicitc, )~Cii) d'emprunt, ('t' l'on est souvent oblig de les tenir enfermes pendant plusieurs la premire de ces deux interprtations jours. t! est inutile de faire remarqucrque et f st de beaucoup la plus conforme t intrt du malade et celui de la societ' A. F. tuoins d'abus bien vidents, elle devrait tre applique partout. 'ju
816
MDECINE
LGALE
ET
ADM!NtSTRATtON.
Enfin l'incurie
t'articte des
2i,
dans
le but
h) .scurit
publique
contre
le prfet dans les formes traces personnes, pourra, un ordre l'effet d'empcher par t'articte 18, dcerner spcial, qu'elles ne sortent de rtablissement sans son autorisation, si ce n'est pour dans un autre M tablissement. tre places avoir fait la part de la scurit la loi n'a pas nAprs publique, le paragraphe 2 de l'article ~j porte: mental ne compromettrait l'ordre point ou la scurit des personnes, public admis dans y seront platement les formes, dans les circonstances et aux conditions qui seront rgles te conseil sur ta du prfet et approuves par gnera!, proposition par '). !c ministre glig que l'assistance, les alins dont l'tat ces articles soient en termes Quoique ctairs et prcis, et conus ne rclamer semblent aucun il importe commentaire, que nousdonnions A teur de nature dtruire sujet quelques explications plusieurs ont t souleves contre objections qni dfaits do leur quelques application. Outre que certains de l'assistance antagonistes il que la toi accorde tous les alins, ont voutu la restreindre aux seuls alins dangereux, des dissidences se sont ieves au sujet de la signification d<tgate cette expression. Peu de mots suffiront toute incertipour fait'e cesser tude ce sujet. Pour admettre alin est dangereux, it ne faut qu'un pas publie attendre ou quoiqu'un, qu'il ait mis le feu ou qu'it ait commis ta moraic; la sa maison, acte du quelque ait tent de tuer qu'il attentatoire a l'ordre celle de et
des prcautions, prenne indication tait mieux mme tualit encore perdre que dans domine les temps
suffit danger pour qu'on t'isotement. recours Si cet). les accidents seraient en plus rares, plus nombreuses. Cette venmais jamais fatale, la maladie, On ne doit une
que les gurisons non scutemenides ressort, du milieu dans lequel de vue causes ou sont que les conceptions d'excitation ont t'afiection d'autant a plus qu'aucun
seraient
particutaritsde t'alin est plac. dtirantes une influence naissance, ont sans et
te lieu
pris
instinctives
les impulsions que l'lment douleur prn'est formes oppos a leur de la fotie qui par une ide
danger qui, domine ses projets raliser ne reculera dlirants, devant aucun acte vaincre tous tes obstacles. pour L'rotomane poursuivra partout de son amour. Le l'objet secouer te typmaniaque, toujours prt mdite adroitement ses moyens joug qui t'oppresse, de vengeance,
ADMENtSTHATtO~
DES
ASILES
!)'AUNS.
817
t te dment
lui-mme
devient
souvent de du
tout
aussi
au(~ue), par une sorte mani.ujue tation ta ptus vive ou tes instincts la violence (Jui n'a pas observe avant ou aprs n'mptac par )-j)t!n, c'est en vain idiots et tes imbcites r'[) gner.)! nh'e tes !ui d'une On croit l'accs, soit une excitation qu'on qui,
dangereux il emprunte
!e que exci-
de destruction
les ptus incoercibles tes piteptiques, soit avorter, est est aveulie? de la toi tes manifestent dangereux essentiel ce
lorsque
assex
des instinctspervers, deviennent et ajoutent mains qui les exploitent, excitation moins au intercurrente danger, et on assez est
difficile dispos
ce danger contenir.
une exagration mdico-atinistc, quand appette dans nos asites. ie catme qui rgnent Cependant, quand, ~'s apparences, l'autorit ordonne des sorties inopportunes, sit'' d une
repousser on remarque
qu'on l'ordre a
se (tant !a ncces-
ne tarde ne faut. pas rintgration pas a~se faire sentir. t'asite est un corottaire de !a d'aitteurs, indispensabie y tromper met en feuvre tous ses lments i\itisatiott. Ptus la socit d'activit, tranger; mouvement, car c'est c'est un une perobstacte
d'un j~ins t'aHene y fait t'oftice corps meteau ktrhation s'Use qu'it produit ou hostitc. s'il est inerte qu'itre Un ne doit
pas outitier <pie t atiene est un M/a<~ t/ /MK~ ~<~'r, des te dbut de ta maladie, est toiu de surgir Hue le dauger que les chances de guerisou ont souvent le danger se manidisparu quand l'isolement au danger, c'est peupler t'asite feste, et que subordonner mcurabtes
de recourir d
qui de
finissent
18
par
de ta
t'encombrer,
toi. c'est parce
~i on
qu'on
est
si souvent
n'a pas assez
obtige
fuit
t'artictc
t article
25.
Si on
a trop souvent t'assistance. qu'on le danger, nous t'avons toin d tre Enfin, dj indiqu ptus haut. un fait rotatif. au dehors, il disabsolu, e~t te ptus souvent Imminent observation devrait entirement dans t asite, et cette parait presque -~utire pour faire cesser une distiuctiou ne saurait de tarif, et qui qu une question des secours .t!. ('cusatiou qui u est pius tre invoque aujourd'hui pour ta dis-
prend refus
si
souvent
une
mesure
de
volontaire soit provoqu te placement toujours Quoique presque ou par des amis. il est pourtant arriv que des atins, par des parents sotticiter eux-mmes sainement teur sont venus situation, apprciant tre refuse, tes soins que tcur tat ncessitait. L'admission ne saurait t h.tns ct'r~u'ts 't)'j'~rt'')m'[){< di~tincti'tt) f-titre tes tnat;n)f'9, '-tuv-int <)u'i!s c~t t"m)-e t'n ttt.'tHtt~nt )~!K'c*t en \t'rtn d~' t't~'k (S cru eu ~t'rtu (te t'f't't)' todc. <'( t~'x !s .'ttiftt' j'"nr !e"('tc!s !c d<{)!i!'tC!t't pftyc une p'!)'t[f ou ):t t'~taL!!tu dt't frtti!( df: tt'iitt'tttcnt -'f'ttt pittcut d't'ftice, sans distinctum de tu'if ni dc ~~tt''g~'rtc'. A. F.
)h~H~T.<d<MM't//t'.<. 52
~8
mais parie nous maire, pensons et
MDECtNE
qu'ii qu'on ne
LGALE
est saurait essentiel
ET
ADMtNSTHATiON.
que cette de demande ta demande soit renie crite
se
contenter
par le malade
aux conditions dt; t'articte8 Cette admission, soumise du reste le malade dans le cas contraire, peut payer sa pension, est, aux prescriptions du paragraphe de t'articte ~5. i6" intrt, Dispositions d'humanit diverses. ou d'ordre Registre public, matricule. Si,
la loi a. permis de droger pour les alins aux principes la libert eti~' a qui garantissent individuetle, voulu en mme assurer un contrle efficace temps des pour prvenir abus Aux formalits a remplir, qui en dnatureraient au l'usage. moment de l'admission, e)[e a ajoute des mesures la qui, pendant dure du sjour, de rectifier une erreur ou d'ouvrir la voie permettent de toute rclamation. judicieux Conformment au dernier de l'article paragraphe 8, il doit tre Lut mention de toutes les pices dans un bulletin produites, d'entre qui sera envoy dans tes vingt-quatre avec un certificat heures, du mdecin d" l'tablissement, etia copie de cctui ci-dessus au prfet mentionne, de police a Paris, au prfet ou au sous.prfet dans les chefs-heux dp ou d'arrondissement, et aux maires dpartement dans tes autres communes. Le sous-prfet ou te maire en fera immdiatement l'envoi an prfet. En vertu de t'artictc li dans )(), c'est a t'autorite ordonne au prfet quin/.e qu'il jours appartient aprs prive, de le de faire tes t'examen
que, un tablissement
conformment au dernier prfet, t'articte paragraphe 8, un nouveau certificat du mdecin de t'etabtissement; ce certificat confirmera ou rectifiera, s'il y a tieu, les observations contenues dans !p en indiquant te retour premier certificat, d~s plus ou moins frquent accs ou des actes de dmence. Ces dispositions, tous les alines, appticabtes t tf quet qu'ait mode de teur placement, n'auraient atteint te but du qu'indirectement si !a trace de ces pices testateur, avait ou si !a pu se perdre, situation des malades n'avait a un contrle pas pu tre soumise permanent. L'article i~ a satisfait cette importante indication en preserivant tes dispositions ci-aprs; U y aura, dans chaque un registre tablissement, cote et parafe sur iequct par le maire, seront immdiatement inscrits les noms, (r Ce mode <ic ptMemcnt, sur htdcm.indf()c )'n)ift)('' iui-))~)t)c. est !)utor)!!f f~ k's mfdudM qui f'fit d~A f.U uu sjour dn cinq .nts d~n'i m) atih" An~-ten'e i<our m~.s les m~tes cntros de ht sorte sont t~atement tibr~ de sortir df teur xr. quand bon feurseutbtc. Quot()u'cndiseHenaudin,desen.bkbt<~phtC('tu.')usn~ Bous par~itiment en Fraucc. par aucune di!)p<.)siti(:.M jushfi~. K-~ie, ce oui pont tre parfis A.F. regrettable.
ADMINISTRATION
DES
ASILES
D'ALINS.
8t9
profession la mention
et domicile du
des
du tuteur, de la personne
les noms, et domieUe placement. profession ou non parente parente qui 1 aura demand. transcrits sur ce registre Seront galement du mdecin t" Le certificat d'admission; joint la demande 2" Ceux le que conformment sera les mdecin aux tenu de articles (tablissement 8 et il. au ce registre, dans l'tat mental sur sorties qui, moins de tous devra adresser
personnes d'interdiction
l'autorit temois,
Le mdecin malade.
de consigner survenus
chaque
1 article 4, d'aprs se prsenteront de visiter l'tablissement, lorsqu'elles elles sur le termine, apposeront Aprs l'avoir pour en faire la visite. et leurs observations. leur visa, leur signature registre au paragraphe Conformment t8, ces dispositions 2 de l'article matricule aux et te registre s'utt d'office, placements applicables Ce registre auront te droit soumis 1~ doit recevoir des par l'article copie prescrit donns conformment ainsi que de ceux qui seront '2) et. \ous n'avons sur tu'ns, d) rations diniques, et H mesure pas besoin )a ncessit d'en scientifiques le registre d'insister observer tre doit sur ordres aux d'admission, articles i9, 20,
et les dcs.
de ces prescripl'importance Si les consila lettre et l'esprit. rserves reproduire toutes particularits les observations pour a leur date. et au fur essentielles faites, d'une
doivent matricule
caractristiques
rcpundentA le sjour des foute de questions soit surgir, qui peuvent pendant Cette annotation leur sortie ou leur dcs. malades 1 asile, soit aprs et toute d'un acte mdico-lgal, a donc toute l'importance ngligence du directeur et du mdecin. la responsabilit gravf'ntent cubage garantir la libert individuetle les mesures )~n prescrivant propres le sjour tous les intrts avant et a sauvegarder 1 entre, pendant sa le lgislateur aurait d~t peut-tre tendre (h s alins dans l'asile, des familh's sut' les ~iHcitude extra-lgales que squestrations soit pour viter maison, a leurs malades dans leur propre impo-ent une dpense, soit dans 'rtaines consquences Outre i)tre du dlire. outre peuvent soustrait'' <i arbitraire sa rsutter A l'action sant et un but de pouvant les que cupidit, rsulter droits se soustraire soit pour de la constatation rgndu malade sont mconnu: de~ abus en ef!'ct. de d'une plus d'un mesure genr''
rguliremt'nt la solution
toujours, souvent,
tre
820 obligatoire;
peuvent tre
mme
o certaines
indication
particutarites
lu squestration;
de la ma!adie
mais nous
contre
pensons et que
qu'alors ht maison
t'atien dans
devrait
un asite, et soumise sent les tablissements i'7" Administrateur lement pour but la socicte,
de );) loi, place* sous la protection il est retenu devrait treassirmh'c:'). analogues ceHes La loi n'a alines, n'ont qui t'his-
tre
curateur.
le lgislateur. Les droits des malades ont t protts proccupe par de tutclaires une iacune combler dans dispositions, qui sont venues notre lgislation; en principe ceUc-ci, autrefois, exigeait que t'inu'rdiction l'isolement ou le lgalist, si l'urgence mettait dans prcdt la ncessite avant de cette form:)ute d'y recourir l'accomplissement Ce n'est pas ici )e lieu de revenir sur ce que nous avons dit judiciaire. tes dangers et tes abus rsuHant d'une interdirjion pour dmontrer cas o elle est indispensable, inopportune (2). S'il est quelques s'il ~) est
d'autres ou e))e ne constitue qu'une dpense indiffrente ou iu.dite,
souvent La
eile
ou
manque
sans
le tous
iui
but
sauvegarde
surtout
compromettre
imposer
procdure dispendieuse. et c'est seulement cations, recourir soit a la nomination tion (3,. Les commissions interdites
des
indi-
judiciaire,
de sut'vciHance
tablissements non
provisoires. ~administrateur
a l'gard exerceront, ics fonctions d'administrateurs places, un de leur membres pour tes reuq'tir: procdera au recouvrement des
s'munc-)
(t) U'"i incttK-cs d(" ce ~cru-c ont ct< ~rf~ue-t dans te pn'jt't de r' i-ion (: h j..i du :Kt juin ~.S~S, qm a .[/; sounuf, ;t )'As!.((-n!bit;p nationntc sur ta [n'[)~.<n~ MM. f~mss).), et itcsjarcth).n ))"s j'rc-io-ii'tiun-! .'m.'tjf~ucs exi"t"nt .t.'j.~ (t-tU! l&iui i.'<(. ut:tts nous cruyuns sa\'oo' fju'bHca sont d'une fqtphc.Uh.n <(t~i~ mcnt rarf. A. P.
(J, f:~ ){(')t!tmi)n, ~'ous d<(.M .-iM~M s~nah'r, Ht<f/i'f'o-<y<tj'.)/f)~)f~;c.t~ ncunuH.ins, une f8.iS. iacune impot't.int~ d;ms ccttt' .i.h~ihis-
tt")ti~n. L.'t h.i du :!() juin ))'i8 u'ty.mt pns aut~nst; t'nduunistratt'ur ~is. ins t)tu<; piit' i'iu-tictc :.tt, .tc<ej['tc)' ics suf'c("(sion.s fchucs aux .')!it;<u''s ptac' s d.~tt- ~s M)!<;s)iut)!i(-a, ce n'est. f[u'<r's j'intcrdit'ti~n )))'ot)oncc<'f)u<'h' tut''ut-, )n..ntur.) h personne hitcrdtte, j)eut, apn-s y tn'oir .te aotorisc ~ar !c co))!'rdt; fftn.t! tchuc A <'cU('i. "r. ~u~t il ftcc<[)).crou rcjtudit-rtmurce~i~n t~c )<c(~dt' cui~ dt's )[):d!uic<i d'uftice s'it d;tns tt's HsUt'i<, les fr!li'< d~ prw'durc. ptfice-i j~n)'tr.rit'cr ;< )'if!t<-)'dir)i<tri. at~orbcttta~uvf'ttf ht ~ft~ grande pfu'tx' d'- );t i-ucccssit.n .jH~).! ))s ))')'n d<p;tSi,t't)t pa" t<- B)ont;))tt. A. i' Ct.-ftt- fix-uoe dii!(h-u"t)trtut j)~r C~do~tion d<") S Mt vet.'t;s j'~tdis~~sitior~ dan~ te projet de r<isiun de ta t(!i d<' t~ti. A. G.
ADMINISTRATION
DES
ASILES
~AL!?t6S.
82t
dans rtablissement et {'acquittement de piacee des baux trois et excder ans, ses dettes, qui ne pourront passera en vertu d'une autorisation accorde mme, spc!atc par le pourra du tribunal le mobilier. civit, faire vendre pr("-ident d)'s ta personne seront seront sommes provenant soit de la vente, soit des autres recouvrements, directement dans la caisse de verss rtablissement, s'il y a lieu, du receveur au profit sera de affecte la personne la place et
dans desdits
aux crances de toute autre deniers, par privilge tes parents, ou l'pouse des personnes anmoins t'epoux places, ou surveines les <'iab)isscments d'alins, diriges par des commissions ainsi ces commissions eltc-rnemes adutuustratives, que le procureur df ta Iteputdique, suivants artu'h's Sur la demande pourront (art. des 3i). toujours recourir aux dispositions des
garantie nature.
sur celte de de repoux ou de t'pouse, parents, du procuou surta d'office la rummission administrative, provocation le tribunal civil du lieu du domicitc reur de ta Rpublique, pourra, du 4m du code dvit, nommer en chambre a l'article conformment aux biens de toute non cous' H un administrateur personne provisoire interdite, ptacee < tte nomination dans un etabtissement n'aura !if'u qu'apree d'alins. deHberation du conscit de
Et)c ne du procureur de la Hpubtique. )an)!Hc, et sur les conclusions sera pas sujette A appet (art. :!2). ou a la t.t- tribunat, sur ta demande de l'administrateur provisoire un mandataire du procureur de la Rpublique, dsignera diH~'nce et en justice tout individu non interdit S[)'~ ):tta ) enet de reprsenter dans un etabiisscmcnt d'atienes, qui serait engage p!:u'< ou retenu du placement, ou contre au moment dans une contestation judiciaire serait )<~m't nue action ), tribunai pourra numdataire
du~. une
spcial
action
mobtUere
un designer indivimmes
provi-
les du
deux code
cas, civit
tre sur
pour
tre
mandataire de la de par
sur les exclusions tut) iie, sur les incapacits, aux administrateursprovisoires. sont applicables tuteurs, des parties intresses, te tribunat sur la demande reur de )a {'r'~isoirc
th~ ')u<:
procut'administrateur biens
somme
unehypodetcr-
g~nerate
tuiu'
par
!edit
procureur
jugement. de ta ttepubtique
devra,
dans
le
dlai
de
quitt/.aine,
8~3
MDECINE
LGALE
ET
ADMINISTRATION.
au bureau de ta hypothque datera que du jour de l'inscription (art. 3t). Dans h'cas ou un administrateur provisoire les jugement, a faire la personne significations
bhssement d'atins seront faites cet administrateur.
faire
inscrire
cette
conservation. aura t
EHe ne nomme
place suivant
dans tes
p;.tr unefa-
faites
au
domiciic
pourront,
circons~i
de comrnerce(art. la te prsident,
requte
de
un notaire
personnes dans places dans les inventaires, comptes, partages ettes seraient intresses, art. :~i.
Les pouvoirs confrs en vertu des
articles
plein droit, ds que la personne dans un tabtisscment place d'atie~s sera n'y ptus retenue. Les pouvoirs confrs en vertu de t'articte par le tribuna!, sserontde plein droit,h d'un dlai de trois ans. Hspoun-nut t expiration tre renouvels (art. 37). Sur ta demande de t'intress, de t'un de ses parents, de !'pou\ on de t'pouse, d'un ami, ou sur la provocation du procureur de ta Rpule tribunal blique. en chambre pourra nommer, du conseit, par jugement non susceptible en outre de d'appel, l'administrateur provisofr~ un curateur a ta personne de tout individu non interdit dans un ptac tablissement devra d'alins, i" a ce que tes revenus veitter: lequel soient adoucir son sort et a acctrcr employs sa gurison 2" a ledit individu que soit rendu au tibre exercice de ses droits aussi) U sa situation le permettra. que Le curateur ne pourra tre choisi parmi tes hritiers de prsomptifs
ta personne ptace dans un ctabtissement d'alins t'art. :M).
te direct, ur Quoique de ces articles, < nt j'ai montrer que teurs di~ocomplet, aux adapt besoins au ph.s
correspondun) tcspjfis et rservant ordinaires, t'interdiction des faits pour exceptionnc! C est donc en s'appuyant sur les formeHes de la toi que prescriptions te mdecin, combattant t'interdiction comme te p!us souvent inntde ou nuisibte, aux famittes pourra une marche indiquer tout aussi pro. tectr.ce des intrts et beaucoup matriets, moins onreus.. ponr hnfortunequi les frais qu'on fait supporte tous non pour lui, mai. contre lui. Ln membre de la commission pour tes cas tes ptus simpi~. un administrateur, un mandataire, un reprsentant dsign par te tribunal pour des intrts plus compliqus, constituent une gradation
systme circonstances
82:t pns
pr~'ndre tui-mmc ne saurait tui refuser parhcipation un ntoyen sentiments tair~. ette Suivant souvent
et quand ette est aH'ectifs, ne peut jamais d'inconvnients. prsenter aux actes nous, on doit la restreindre
au point de vue du traitement, les liensde famitte.rveittetes soumise une surveillance tut dont t ab-tention ne
!e consentement rend moins interrompre t'excution.etque pourrait en abrgeant De cette manire te pre et dispendieux ta procdure. la n~'t'c ne restent au mariage de tours enfants, )e man pas trangers venir en aide sa femme, et si la tutctte mdicale peut encore peut encore <'u~~ cnerque )e matadccompromettc sesiutrts.ettes'in~nie
:t h Laf"f. rattacher daiUeurs, a )a famJHc, a pris des en i'ectairant prcautions sur contre ses devoirs iabus, envers en dictant <-Ue,
~S ainsi actes
conu par une le temps personne dans un place t retenue y aura tabtissempnt
faits
sans que son pendant qu'eHe ait t prononce, int~'diction ni provoque, tre pourront attaqus de conformment a t'articte t~()4 du code civi!. dmence, pour cause t.es dix ans de faction en nuHit a t'~ard de ta personnf courront, aura souscrit dater tes actes, de )a si~nincationqui tut n~ nucqui en aura sf))tie faite, ou de la connaissance dfinitive de la maison d'aHns. t qu eHe en aura eue aprs )eur sa en
Kt a ) gard de ses hritiers, de )a signification a dater aur.) t faite, ou de )a connaissance eue qu'Us en auront (L' )eur auteur. Lorsque r~~tinueront )es dix ans decourir auront contre commenc )es hritiers. de courir contre
qui aprs
ta mort ik
cetui-ci.
<~ s dispositions lit gravit <!e ieur consquence igatcset possitde. d~ 'noutrent une fois de p)us des prescriptions de t'art importance tic! )~, et t utitit d anuotations r~utires pouvant toujours perm'ttre de dterminer quet tait, ~ntin dans les asitcs a unfnoment tes donn, t'tat monta.! au 2U, t) u)i ma)ade. Rapportssemesthels. s~ j'mr des atins partant Les i~t'strc,
t t.'t de
reiatives tarticte
<)ue chefs, un
chaque
ou prposs des tabttssempnts rcsponsahtcs aux prfets, dans te premier mois de chaque rdig
qui
par
y sera
te
mdecin
retenue,
de
sur
t'tabtissement
ta nature de sa
sur
ma
iadic Le
et
tes rsuftats
du
82~
Cet article est
MDECINELGALE ET ADM~tSTRATION.
aux p!acements d'office et aux placement applicable toutefois a l'gard de ces derniers, c'est moins un ordre volontaires; autorisation de maintenue.. qu'une cas prvu paufie 2t. par )'artic)e !8 Le sjour a hien des indications, dans un asile c'est un'' repond ncessite d'autres: devaient gatoire. Dclaration de guerison.Sortiedel'alin. conu Toute personne dans place sera d'y tre retenue aussitt qutes auront dclare sur le registre nonce gurison S'it ment devra est
s'agit
dans mais
la
plupart
des
dans cas, une opportunit heauconr' )a)oi les circonstances que indiqut uni ou qui en rendaient ta continuation oNi)/artic)e un en tabjissement, mdecins t'articte de )3est d'atieus l'tablissemettt que immdiateauxquciies
tes
ainsi cesta
prcdent
obtenue.
d'un mineur
ou
d'un
avis tre
des
et au procureur
exclusivement
i!
Cetartic!):'concerne
votontaircs:
placements )'intervat!e
h'smedecius
sont
qui s'coutera
sur
regtes entre
te
les chefs, directeurs ou prposes respeut tre. ordonne, des tabHs'ements ponsahjes seront sous d'tre tenus, peine poursuivis conformment t'artide aussitt au prfet, 30, d'en rfrer qui statuera sans dotai. que Kntin
cas m~ux's
la sortie
le lgislateur
ou e)ie ne
a voulu
serait,
que
pas
la sortie
rectamec
put. tre
par te.
ordonne,
mdecin;
dans
et t'art.i-
tes
cteittpot'te
dtate des
que
personnes
le prfet
ptacees
pourra
ordonner
dans tes
ta sortie
maisons
imn~
v~dontairement
d'atieue~.
disposition
de ces
sY'tend
articics
videmment
prsente,
ptacemcnts dans
d'office.
du texte, d~
L'excution
matgrciactarte
que
nous
croyon-
devoir mdecins,
un court
fesccrtitjcats
du
qui prcdent. Ces certiticats ou ces constatatious faits qu'on a souvent confondus, distinguer. Ou la sortie doit avoir Heu, ou
et qu'il eue
importe
de bien
/)<'<'< avoir )iou. Dans le premier cas, la question est rsotuc de la par ta constatation Dans te second gurison. te cerUticat cas, it suffit rdate que que h' maiade n'est nuisime ni pour les autres ni pour tui-mfuc. de la sortie, Opportunit Indications variables. ):u ce qui concerne ta gurison, on s'est demand bien des fois quets en sont
D'ALINS. DM!N!STRAT!ON DES ASILES et que! moment j,, caractres de manie d'un accs ~inn la suppression h.Hucinatoire, des discours remplaant peut ou intermittente, on de on doit la ou
823
agitation, t'incoMrence.
apparente laiss de s'tre on a souvent regret auxquels trompeurs < des signes peu apr~ des accidents prouve La rapparition prochaine pendre. sommeiller, que la guen.on ne faisait morbide que ta disposition p.p dans ta e.tait a peine entre malade !e et que r~ait pas compte, d p~ un ici que s'il ne s'ag.ssa~t serait Ce peu, de convah-scence. ,)e de fois n'a-t-on pas observe mais combien n,mpte d amour-propre cu._ des malades L'aveu sans danger. ne sont erreurs ces pas ,e nous apprend chaque jour qu'il et l'exprience nous te prouve, ~mes corn et le retour du dlire cessation la entre distance y a une grande la raison. 1) la seule indication pour ta sortie, d'tre loin est ~re~uerison !) est des cas ou s. la s. des motifs. bien rclame tre pour qui peut cct~c. n~e~ la gurison, t ne,.eJaire prparer a pour ~ration tout une mesure qui a donne cesser of~tenue .t,.e qu'en faisant la nostalgie, qui devient juger Une sortie peut opportune ~e a pu. mentate. de t'atination une complication quelquefois enjoindre je pourrais Ces citations, au.queUes ~aucoupda.~ il est des cas ou la de la ~uenson dehors .s qu'en prouvent do, soit des familles, soit auprs tre .e'doit provoque b. nous nous indications thrapeut.ques. des autorites, pour satisfaire. ne btamons nous pas moins tes sorties contre prmatures, ns oublier les cas. on ne do~ama.s tous dans tardives. Mais. It's fies tout en tenant compt. il faut, dtermination prendre une n-fl du nouveau de vue ta nature ne pas perdre du m.tade, ~ituati~n on va te placer. miticu dans tequet f ~~{s I ~3 w Oppositionlasortie.etc.(.tr~r/tc. e.. au. prmc.pa ement s appliquent Les retlexions qui prcdent des t .n.t.at.vc de prendre a te devoir pro, te mdecin dans tesquets demande est aussi que son avis Mais il arrive sortie. de ~itinns sur te consuttent soit par tesfamittesqui t-autorite, topportu~ la rectament unp~ observation toute sourdes i. ,a sortie, ou qui. a.n. qu .t quest.on L4 de la loi rsout cette dern.cr. tive.nent. L-articte auit Avant ,.ersonm'jy ~trc
rt-:tnr<s
mme
place retenue
dsignes,
les un que
m<-decins tablissement
sera
aient
dectare. d-atienes
t
la ~< cessera
une des
6~
personne.
cnt
!a sortie
requise
par
nonune
en excution
de tarticte
:M de ta prsent.
ou t'pouse
MDECINE LGALE ET ARMtNISTRATION. ou d'pouse, les ascendants. S~it n'y a pas d'poux 4" S'il n'y a pas les descendants; d'ascendants, 5" La personne la demande qui asign a moins d'admission, n'a.t parent ddar ce qu-eife s'opposer use de cette facult ) assentiment du conseil de famine
<~
qu'un sans
par so.t
opposition au cher de rtablissement un ayant, cause, qu'H y a dissentiment soit entre les ascendants entre tes descendants, le conseil de fa.nitte prononcera.
Nanmoins, si te mdecin de i tablissement est
S'it
Toute
personne
ce
autorise
par
te
conseil
de
famitte;
resufte
d'une
notifie
'nentat
des
du
d'avis
malade
.t en
que
t't-it
pourrait
sera donn
compromettre
pratabtemcnt
) ordre
pubiic
ou
ta sret
au maire
personnes,
connaissance
qui pourra ordonner immdiatement un sursis a ta sortie' provisoire a ta charge d'en rfrer dans les vinpt-quatre heures au prfet Ce sur~ sis prov.so.re cessera de pte~n droite de la quinzaine, l'expiration si ic prfet n pas, dans ce dlai, donne d'ordres conformcontraires, ment a l'article 21 ci-aprs; l'ordre du maire .sera transcrit surie rcg.stre ienu en excution de f-artide En cas de minorit ou d'in)e tuteur terutctton, seut pourra la sortie. requrir Pour que t-opposition la sortie soit [~afe, il faut que i-tat monta) du matade puisse )'ordre compromettre et la scurit pubtic des personnes. !) est vident ic mafade que iui-mme fait partie de ces per et sonnes, est en droit de qu'on la sortie s'opposer pour prvenir~ la consquence qu. serait ncessaire de !a mi.f- en tihert ~c~, f)u reste, le mdecin ne doit subordonner de son opinion t'expression a aucune considration et cette trangre, opinion f~t-eHe cit-mme. d.ctee un par ne saurait scrupute e~a~r, tre abusive, jamais puisque, conformment & t-articie Kide ta mme toi. le prfet pourra toujours ordonner la sortie immdiate <Ies personnes places volontairement dans ies tablissements d'alins.
Lut.Ht. ia ncessit mme de i-isotemcnt
revenu
malade, .nais encore de ses conditions d ex,s ence du milieu dans- lequel it vit. La question de a sortie donc emprunte les lments de sa solution aux considrations qu. ont motiv t admission dans I-asite. C'est surtout pour ics 'nd.~nts. qud de prendre importe, les prcautions tes plus minu"~ses: c'est pour eux que ta con.-atescence doit se si )-on proton~er ~e"t la <jne soit durabte. gurison tel qui. jouissant Enfin, d'un
etentour d'une famitte. peut impunmentpromener au dehors
ment
de
t tat
dpendent,
non
seule-
intrinsque et de ta nature
du
ses
concept.ons dlirantes, L.. fait une loi d'un rude tout) absence d'une famitte consquences un rotateur. dun dtire
sortir
de sans
1-asitc incapable,
si
ta et
il est
le laisse
Cependant,
contre contenu
extrmes
ADM~tSTRATtON
827 en ta sortie, indicacette ou prposs dans te derte nom tat du et la mental lieu o
de tenter l'preuvcde ,.st d'intermdiaires qui permettent C'est surtout de certaines toutefois prcautions. usant l'article i5, ainsi conu tion que rpond les chefs de la sortie, heures Dans les vingt-quatre dsigns avis aux fonctionnaires en donneront directeurs, connaitre de l'article 8, et tcur feront nier paragraphe son le malade, retir des personnes r~idcnce qui auront t'indication et autant de sa sortie, que possible aa moment i) aura Enfin t conduit.
ta libert les garanties toutes assurer voulant le tgistateur, de l'autorit judile cas ou t'intervention d(t prvoir individuettf/a et ta contf~er. administrative celle de l'autorit ciaire devra suppler tes dispositions ci-aprs de l'article 29, renfermant (.est l'objet d'alins, dans un tablissement <. Toute pcrsonneptaceouretenue ou ami, tout parent son curateur, si elle est mineure, s~n tuteur, te tridevant se pourvoir a quelque poque que ce ce soit, pourront, tes vnHde rtablissement, qui, pres du tieu de la situation bunal immdiate. ordonnera c.dions ncessaires, s'it y a lieu ta sortie et le procureur le placement, demand Les personnes qui auront tins. aux mmes se pourvoir la Rpublique, d'office, pourront tre forme ne pourra demande cette Dans te cas d'interdiction, que de l'interdit (t). par le tuteur du conen chambre sur simple sera rendue requte, La dcision Ette ne sera pas motive. seil et sans dtai. ta rclamaactes et les autres le jugement auxquels La requte, en et enregistrs timbre viss pour donner lion pourrait lieu, seront dbet. Aucunes judiciaire, mes ou retenues tccs au titre rclamations aucunes requtes, administrative, soit t'autorit par les chefs d'tablissements, adresses ne soit a t'autor)te
fit ci-aprs. des pressur importance l'attention ~ous ne saurions trop appeler fort qu'on Ce serait venons d'analyser. que nous tttes t riptions impunfacultatives peut des formalits qu'on comme t~-s regarderait que teur Les artictes :{0 et 4t nous montrent sous silence. ment passer de vue. utititta une sanction qu'it ne faut pas perdre tgate sous ne pourront, ou prposs directeurs H Les chefs, respousabtes, une retenir pert:;U du code pnat, les peines par l'article portes aura ds que la sortie d'atins, sonne ptace dans un tablissement dMts ):) pratique. et ce)a est de t'.ute ()) Ce<t<- .-hmse de la toi n est pat apptiquce a en e!)'c' rjuun tuteur pout-rait avoir tm n'ter'-t .-oupabte on co.nt'rend. justice il ne serait nc.-css~re; tott-.lir soa pupiKG dans un Mite. p'us ion~tcK.ps (fuc cet.i auss. a iajusttce faut donc f~t- ce pupiH~ poiss.' Mrc parvenir ses rcc);nuations A. F. tftcHemunt que tout autre aUcnc squestre.
~8
MDECINE
LGALE
ET
ADMINISTRATION.
ordonne
par
le
aux de
termes
des
articles
t(i,
~)
et. ~3, nu
dispositions cond paragraphe de i'articie )3, des articles i5, H, 20, 2!, et du dernier paragraphe de ['articie 2') de ia prsente loi, et aux re~ements rendus en vertu de l'article commises C, qui seront par les chefs, directeurs ou prposes des tablissements ou prives responsables publics
d'atienes. et par tes mdecins employs dans cesetatuissements, se-
contraventions
d'un emprisonnement de cinq jours punies un amende de 50francs st, 3COO francs, ou de Fune ou l'autre Il tre fait de t'articte 46:) pourra application ') (~?'4t). I\ous code cable deux devons faire
ront
cette occasion, du remarquer, que )'artiete4M i'aitenuation de !:) peine, penat, permettant n'est {)as apptiau cas prvu par !'artic)e une peine de six mois ~0, qui prononce
et une amende de Ki francs a ~OOfrancs, ansd'emprisonnement, sans prjudice des dommages-intrts retenue ou sa que la personne famiitc seraient en droit de rec)amcr. La destitution le directeur d'un etatuissement te pour public, retrait de t'autorisation pour celui d'un etahUsseme))t seraient prive, en outre ta consquence administrative des peines encourues. i9'Mort instruction du 20 mars violente; Les articles 1857. nous venons que nous montrent ta surveittance tutetaire d'ana)yser de rautorite suivant te matade, de son admispublique, au moment Sion dans t'asite. son sjour, et jusqu' &a sortie. pcndiHtt Les rglements ont encore pris soin de spcifier tes mesures a prendre quand
iis
viennent
Kn
A succomber.
de
L'instruction
ministrielle ci-aprs
est
du ~'O mars
i8.
prescrit dans
crire,
A cet e~ard
cas dcs
tes dispositions
d'un atiene, te
directeur
tenu
d'eu
donner
avis.
les vingt-quatre
sur un registre
heures,
spcial,
A ['officier
les dtails
de t'etat
et tes
civit.et
renseignement
de faire a t'articte
te
ins80
neces-
satres du code
En
ta
rdaction !tpo)eon.
de
de t'acte
suite
de
dcs,
suicide
conformment
ou de
cas
dcs
par
de
meurtre,
directeur
appette cadavre
un
officier
de
police
a constater,
se rapportant un proces-verbaf,
avec
t'etat sur
du te
le~at la suite des annotations dire assex. comme le prescrit d'aitteurs un autre article de ta mme dcs instruction, doit tre constate que chaque avec soin, rt sont faites en gnrt que si les autopsies dans un but scientifique. !e procs-verhat devient qui en est rdige une prcieuse quelquefois garantie tegate. registre C'est
qui meusucttes.
At)M~!STRAT!0~ La mmo tion turm une instruction dcide t'autopsie crite. pour
?9'
mdico'tgate, opposition
quand
~)* Dpts provisoires taient souvent [es alins leur pendant Hon nouvelle c)tcment translation, ne pouvait
alins. les
Avant
la loi de
et confondus, prisons La tgislade tout genre. dont le renousemblable abus, ainsi conu de recevoir tenus
a t
civils seront provisoi..< Les hospices i~ en vertu des articles adresses, rement tes personnes qui leur seront sur l'tablissement soient ce qu'elles spcial ft 19, jusqu' diriges le trajet de l'article t" ou pendant aux termes tes recevoir, d'-stin feront qu'elles Dans les .dins ne pour s'y communes rendre. ou il existe des hospices que dans soit et ces dans hpitaux, les et hospices devront pourun local !ou
ailleurs tre dposs pourront Dans les lieux oit il en n'existe pas, hpitaux. soit dans une htetterie, \.<ir leur to~ement, a cet effet. Dans aucun cas les alins
les maires
avec les tre ni conduits ne pourront dans une prison. ni dposs ou les prvenus, undamns tous les alins seront dirigs par Ces dispositions applicables oit priv. sur un tabfisscmcnt t administration public si, dans plusieurs lieu a aucun commentaire ne donnerait Cet article de son premier une inexacte paragraphe interprtation dpartements, sont souvent les consquences dont donn lieu une mesure n'avait dans qui doit tre un lieu de dpt provisoire dsastreuses. 1/hospice, dans un asile, de sa translation attend le moment te matade tome! ou, au transform en un lieu d'observation pralable ~t qut'hjuefois reste pendant le malade souvent pluincomptent, ~r d'un mdecin dans un cabanon, sieurs mois t'nfcrm priv des soins les plus esscnhets d'insister sur tes n'avons !\ous sa position. pas besoin que rciamc de montrer est car il nous suffit qu'elte mesure, dangers d une telle est motiv se place. Si l'arrt de vue qu'on point tHgaie. quu)que n'est lgale que dans un ainsi que te veut 1 article t8, la squestration ainsi une on cre n'est motiv, asite. Si ) ordre pas suffisamment quand par la loi. Cest pas admise prventive qui n'est squestration tre utilement constatation est en libert peut k matade que toute dans un intermdiaire l'aite, et il ne saurait y avoir de squestration qui n'est et ne peut hospice, dans On avait pense aussi, de mendicit des dpots dans tre qu'un gite passager. ptacer pouvoir dpartements, quelques incurables. Cette des atins rputs est une viola mat entendue, d'conomie dicte mesure, par un esprit en a eu con ministriette tiun H~granic de ta toi, et des que l'autorit un abus de faire cesser ett'' s'est empresse que rien ne naissance,
830
MnEOKE
LGALE
ET
ADMINISTRATION.
pouvait
dpartements
Justifier.
une
L'entretien
assez lourde
desa!ins
charge mais
indigents
c'est une
constitue
ncessite
pour
social
tes
constitue
tes garanties
ne saurait attnuer. que t'iigaHt jamais des alins indigents. Dispositions lgales. Aprs les asiles d'atines. avoir entoure t'isotement d'' pres
tgalcs dsirabtcs, t'uvre du )gis!a!eur auraH
assur de )a
les
ressources
tinatt-
prescriptions
aux lans de la charit; rapporte donations auraient tous les besoins; mais aujourd'hui ou pourvu des mcomptes, si on avait compte sur cette vcntuatit' prouverait et on apprcie d'autant mieux le mrite de la loi de t8:!8 quand on dans )e sein de certaines assiste, aux discussions conoassommes, miques que soutvc t'aHocation des crdits ouvrir dans les budgets de {'assistance dpartementaux pour cette partie importante publique. Les erreurs varient suivant les Jocatits, mais toutes, quelques excep tiens prs, aboutissent marchander ou rduire <es secours aussi. sous ce rapport la situation se soit ~uratement amtior~ quoique partout, croyons-nous au service qui assurent HHes nous sont ici opportun d'anatyser la dotation des aiins tes dispositions tj~ah~ qui lui est ncessaire.
et ~M <[ni conptteut 2<), par tes articles du service, a l'autorit et ont donn une arm'l'organisation publique bien des rsistances prcieuse pour vaincre irrationnelles,
La dpense de t'eutretien, du sjour, et du traitement des personnes
fournies
places
dans
les
hospices ou tablissements pubtics un tarif arrt par !c conseil gnra). de i'entrctien. (tu sjour et du traitement tes tabiissements a t'articfe
prcdent
sera
i"'(<?W.
seront
et,
teur
desafiments, sur
la charge de ceux auxquels dfaut, aux termes de t'articfe 2U5 et suivantou sur ditigcuce 3~. a la dHidomaines
il
de fournir dos atiments, t'obHgation teur statu a la par te tribunal comptent, de t'administrateur en excution des articles 31 et dsigu. Le recouvrement des sommes ducs sera poursuivi et opr de l'administration de et des gence )'enrcgis)rement (ar<. =!'?)({).
('tL'tiarr~td'')!<'(tUT<if.'CM<tti('n.du:inni))<8i),iit<j)tf').)<)itteftuttUtr))t)'' dhtnu'Utn entre tes d<p('n.sesd<)dK'ncs))hux's\'ot(~ttau'en)ent dans k'saiiik's parh'U('iifatni!tcset)<"<d(;jt('u.st'adc!at)tr''8;t)it''nc! t))tpr~s ('et.'u'r.t,r~dtnhnHtr'Uio)) de ).'tsih;f'~ts!U)s<n)a)!tt-ptnn'poursuivre jude snjnntf'sduoa diciau'f'n)<;nt!ep!<ycuH'nt pour t!t[H'n!!ic'n d'un :dh'nt'(du))tai)'t'U]eut))~cp&rsaratnit)t\).tprort'dut'c;')!i't'('.<;t)c'i<tde[\-f!)sdcpaye!ucut,cst
ADMINISTRATION
DES
ASILES
D'ALINS.
83<
A dfaut, ticte
ou
prcdent, ~!cs finances aux appartient, <!)' t'atin, i'avis Les toc du sans
des sur du
ressources
en
l'arla loi
les centimes
concours
prfet,
proposes par le conseil par le gouvernement. une indemnit ou t'entretien statu proportionne tait leur
gnrt
au nomcharge, et
tablissement
semble au premier publique, abord intresser fort peu le directeur d'un asile mais il faut y voit' moins le texte mme des dispositions, des questions que la solution ~uteves C est en ce sens que nous allons mettre par tcur application. sous les yeux du lecteur considrations d'une utilit inconquelques testabte. 22" Prix pay de doit comprendre malades, par ou en mme qui leur sont propres, et fournir temps ncessaires aux indications du sermoyens pour pourvoir gnrtes vice et de la gestion, t! doit moins reprsenter une dpense annuelle la moyenne d'une srie d'annes: de telle dtermine, que constituer '-orte dans un temps la dpense il produise que, suprieur rette, a)ors un excdent de recettes couvrir tard un dficit propre plus invitabh'. C'est encore dans te prix de journe presque que t asile
doit puiser les ressources ncessaires au comptment on aux progrs
ment
les attributions
des
diverses
classes.
Le
d'un
service
ic dernier
et dont [es exigences n'ont dit qui s'accroit, pas encore mot. Nous ne saurions contre ces fixations trop nous tcver consenties des conseils a pW~rt sur la demande gnraux, d conomie ordinairement faire descendre mercantitc. une valeur citer il varie absolue, des asiles plus riches d'une avec l'emporte
mconnaitre
souvent
les
sur charitable
celle
indications
d humanit.
les plus
c'est
t'institution
au bas
niveau
est loin d'avoir Le prix de journe une autre, et nous pourrions rgion 00 centimes en de denres fluence. avec que d autres ou au de! des limites sont Mais des ce
de l'tablissement
de t'octroi, de certaines ta fluctuation dont on ne saurait t inmconnaitre surtout de tenir compte, c'est b'
~'Hc qui est uuii~tt'c .t r.o'tide (;~ <t~ t'mstructtou (Ktttts r~tttiuii e~ cub)i)t' j'.tt' h- pr'-fct ''L tr.'tnstniii
tenrt'j.tistrptttt'nt'. A. ti.
83 ~).
MDONE
LGALE
ET
DMtNtSTKATfOK.
des
qui,
suivant
gnraux.
ou
diminue,
rduit
la supputation des tre rduits a pouvaient )oca)cs service non taient les plus fix. a cet,
expression, subsister
administrations
lacunes, mais
et. de mesurer
a l'tendue
te prix de journe qui doit haut Nous avons dit plus ta part. individuette s'accroitrc, rapport extension
ne peut pas s'carter, r avec !es frais compte que des !e nombre frais
Ce tend a diminuer. gnraux a ce principe une et il ne faudrait, a des limites, pas, donnant de ce genre tu admettre irrationnelle, pour une institution Mais tout en indfini de Rputation. d'un accroissement une un chiu're poser fondamentale donne de nous croyons devoir faire absolu, a ce sujet. A de rares exception') varie a de 1 franc journe d'indigent un asite bien constitu financires, pou il pourra prosprer malades ne cote que de ont dou'e soulev cents en a cinq d'un te double cents 2 des malades, est a ~i. s'il
de la te prix prs, moyen i fr. ~0 '1 t)ans ces conditions marcher avec quatre cents malades, cents. asite tes ~ous Un de frais asile trois de cents. neuf cents
un asile dans Enfin, sont A cetui de quatre que ces de confrres ne masse chiures qui,
comme
bien
n'envisageant
sous un autre t'asite point de vue. ~'ous y voyons geons admise ta distinction h) question d'assistance, qui exclut Les indications et les incurables. entre tes curables
peuvent trs bien marcher de pair avec cettes de ta
ta. solution
Attcmagnc traitement
et il
bienfaisance
cette
poque
ou
ta. valeur
montaire
pour
ne peuvent l'amlioration
doit contenir toutes dit ptus haut, de journe, avons-nous a son insuffion ne saurait admettre soit suppt tes dpenses qu'il soit sur te prix pay soit par les famittes, sance par un prlvement mais il peut tre notablement attnu par dpartements par d'autres des efforts de production qui se manifestent sous deux formes prin-
(if ttt~C. par suite et notamment t'i D.mst's dernires anned'pui.s h~no'rc il f'st dt'vcnn iNde fht't'tt; ct't'is.-t~ftte des j))'inc!p<).u\ objets de ron.sonun'uion, dtspcns!)i)k', d~ms ta jthq~n't. des xsUe' (J'ck'\er de ()nek[ucs ccntnn(;*( tf [~'i\ de A. t' jourute dus tdtnca mdi~ctua.
ADM:~TMAT!0?f
DES
ASILES
D'AL!XS.
~33
La culture d'une )e travail cipatcs. part, de autre professionnel sont moins un revenu rduction de qu'une et c'est en dpense, dveloppant ces deux puissants cment moyens d'action, qu'on avec peut tutter contre la avantage montaire dprciation constate haut. Ce plus su..) tes produits comblent te qui dficit existant presque partout, ut (intrt financier, quoi qu'aient pu dire quetques se trouve critiques, d'accord avec les principes parfaitement d'hygine etmorat~ physique avoir fait la part de l'assistance Apres les asiles proprement dite, pubHcs ont t nat~reUcment conduits a faire la leur en ouvrant !arleurs aux malades ment portes piacs et en tsbi.spar les familles, sant des ctasses de pension correspondant des exigences plus ou m.uns coteuses. Dans beaucoup d'asiles on trouve publics d'alins, de ces pensionnats, Hxjuurd'hui ou peuvent tre les matadp, placs ')""t la situation de fortune est modeste. de ces diffrentes Le prix de journe classes, intpresque toujours rh'ur cetui des maisons de sant est nanmoins particulires, catcut manire procurer & rtablissement un excdent de recettes qui t.it face aux dpenses te extraordinaires, fond de rserve, grossit ou tes progrs t'omet de raHser rctams dans t'organisation. Quelques r.tnseits mconnaissant le caractre gnraux, de ['institution, ont \.m)u absorber ces bnfices titre de recettes c'est dpartementates; oi partant de cette donne dans que. le prix de quetques asiles, :i t rduit .j"m'nce au-dessous du prix de revient, et que t'tabttssoustrait srmcnt, indirectement a ses vritabtes conditions d'exiss'est nce, transform en une industrie o on ne dpartementate jnse !e service de vue du bnfice qu'au point C'est rapporte. qu'it 'm abus contre on ne saurait grave, !equet et c'est au trop s'tever. ~'recteur d'en qu'it faire appartient ressortir le danger. Il doit '< sister la pression mora!e exerce sur tut. Qu'i! subisse qu'on unf f duction ('xcessivc. i! n'a pas le pouvoir de t'empcher; mais ce ratt une faute s'it lui donnait un imprudent assentiment. ~t Rpartition de la dpense entre les communes et le dpartement Ahns et non dangereux. dangereux Aux termes de la toi. ~~)t nous avons ctt te texte plus haut, te directeur doit rester tout ') a )a ''franger !e prfet rpartition, entre le dpartement qu'opre !s cotumunes. de la dpense des atins Du moment indigents. la famittc ne paye pas te taux du tarif. qui intgratement comprend, "ntrc te taux du prix de la journe, les dpenses accessoires qui n'v s.utt pas comprises, c'est le dpartement )e principa! qui devient dbits"' il doit payer <tt- t asite, auquel du dcompte, t'intgratit saut ~)" ~-cours de droit contre ta famitte et ta commune du domi.-i!e.
Si. comme nous venons de h' ditle .tirecteur n'a
~ts
pas
s'immiscer
entre
par
entre une distinction il tablit desquelles moyen la proporet non d<M~'r<'MJ". Pour ces derniers, tes alins ~atiyereu.c est plus forte que pour les premiers des communes tion du concours suivant tre ainsi, q~abord au premier et il semble qu'il en doive ou ordonne par le prfet: a et'sotiieite le placement par la commune avec ta donn~en rapport est loin de se trouver mais la pratique a la notc est subordonne la repartition surtout quand theorique, donne. en un moment fournie par le directeur-mdecin code prcision, devrait, en gnral Cette distinction, qui manque d'une qui grve la base incertaine opration cesser d'tre nous sembte, une apprciation que nouou le dpartement d'aprs ou la commune, o cette distincA l'poque bon droit dclarer capricieuse. pouvons raison d'tre, avoirsa eUe pouvait parce quelc tion a t tablie, re~in't' amliorations les qui ont n'avait des asiles intrieur reu pas encore mental de l'alination La physionomie t ralises primitive depuis, tait des cabanons ptu" d autant mieux que le nombre se conserva!! considrabtp:et,disons-tcausisi, comportait on attribue les davantage plus facilement formes ta constitution expanses medicatedecettepoqu. et bruyantes, auxquette~ iorDepuis
des consquences dangereuses. cas assez rares, nous a dmontre que, dans quelques l'exprience imminent d'un danger toujours contient la virtuatit dlire tui-mme ou la prvision le danger du moins de la situation stimulations tant qu'i! est extrieures. dans l'asile, d'une du danger est des fait un alors fait malade, que L'isolement t'alin est conditions
cesser
catme,
somme Quette certaine apprimpunment jouir le ptus souvent dans ce cas, qui se prsente noncer ciation peut-on fatalement te devient peu pre-. Cet atiene, pas danj.;ereux, qui n'est vivre. ou il puisse est te seul milieu L'asile dans sa famitte. tre rentre il ne t'est paextrieure C'est la stimulation dangereux, qui le rend par lui-mme; il que entre comme dangereux, il est maintenu ne me comme non
serviable, de tiberte.
ce travail
permettent
p<~
qui dmontreraient est trs difficiie. pour traces dans les limites ce sont tre, puissent sur
que cbaqor ne pas dirr par tes ins detoujours h' nous avons un' etn
phmre.
et ce point, sur tre tablie ne saurait financire devoir nous parait cette distinction
maladie
le danger.
qui ne puiss'' pas un seul aline il y a dau~ et que, d'autre part, on qui font tour a tour surgir phases diverse-, dan" sont dj entres Plusieurs dpartements
Aprs avoir expose des dispositions le texte et l'esprit aussi sommairement que possible devoir est d'entrer notre des alins, le service it~ates qui rgissent Suide l'administration intrieure. dans tous les dtails tu.-untenant de notre nous placerions, le ptan nous de vue auquel \.u<t )e. point sucselon que nous passerions <tude serait susceptible de se modifier, du le rglement sections cessivement en revue les diverses composant intrieure des asiles. un commentaire ou que nous prsenterions du budget intrieur, nomarticle .h- t'asHe dont chaque est, pour ainsi dire, l'expression nous a paru te Ce dernier du service. procd riquc des indications du budget dans la rdaction que le parce que c'est p)us pratique, mdicode tracerson trouve l'occasion directeur-mdecin programme -'ervice tdministratif. ht'aucoup facilitant nons du t instruction Nous mieux le avons but cette donc adopt devons que nous commentaires que nous du 20 mars marche nous comme proposer, instructifs, surtout atteignant et comme ~ous prvede inspir gnrate service ce qui t'anne se doit' qui un de
du ~ur la comptabilit, Le point Budget. le budget, trouve dans s'accomplir tienne son ''xercice. teur )a dans nom Aux cet termes
ce service
au prfet parviennent i8f!6 investis des conseils .l'aot par ta loi du i8 juittet gnraux, t8ft et la toi du tOaout art. i'~ t~), art.4C, H), du droit de voter des asiles (i). tes budgets sous le ou de dpense de recette y est dsigne spcialit Chaque nom de crdit. de t'anne le t*" janvier et nnit te :H dcembre commence L'exercice ~'t la dlibration Nanmoins il est accord, son nom. pour en complter qui tui donne A de l'anne suivante. un dlai qui est fix au 31 mars tes oprations, est clos dfinitivement l'exercice cette poque gn. (art.8t3det'iostr. Il faut bien remarquer que pour consommer que ce dlai n'est accord des dpenses des sommes recouvrer dues, ou solder des fai ts constats, faites
En
avant
ce qui
le :M dcembre
concerne tes
prcdent.
recettes, le crdit est une
prvision
approxisauf
ct.ticnt
~rr~tes
SMC) mative
MDECINE
LGALE
ET
AM!:N!STHATfON.
son
t[ est.
limitatif que
couverte
.-t sup-
oprations
le concours
de [a comptahititf
de deux
en recette.
chacun
fonctionnaires
dans recettes
ta iimitc de toute
Si le seul
Je receveur
encaisse autorise
seut des
tes
qu'ii appartient ce comptable les pices de recettes la per.justifiant Toute dpense ne peut tre solde par le receveur ception. verht qu'en d'un mandat detivre par le directeur, sur un crdit impute re~utirement ouvert, et accompagne de pices justifiant a que la dpense t faite suivant les conditions Les menues prescrites. soudpenses, mises a des rgles se rattachent spciales, encore au principe fundamentat le mode final de leur par Eth-s doivent tre resliquidation. freintes dans les limites les plus troites, et il faut toujours rsister cnergiqueruentaux
Toute personne qui,
appartena.nt de dtivrer
administres,
dpositaire A F administrateur
fon<~
tendancesqui
sans autorisation
peuvent
aboutira
totale, s:ingrc
ieuraccroissemcnt.
dans te manie
t.
de rtabMssement, se rend coupabte de comptabiHh' et peut tre poursuivie occuite, en vertu de t'artictc ~8 du code penut. l, comme s'tant immisce sans titre dans des fonctions publiques. des recettes Mc~dateur et des dpenses d'un exercice, le bud~f t doit tre remis avant ouverture de cet exercice au directeur, te pour dans !'ordonnancemcntdes guider et au receveur, dpenses, qui refu-c de payer tout mandat dtin-e en dehors de crdits re~utit-rcment ouverts. d'un que le budget exercice ne fut pas ..t approuve, remis tant au directeur receveur avant qu'au t'ouverture de cet tes recettes exercice, et fes dpenses ordinaires continueraient etr.' faites de ce bud~'t, jusqu' l'approbation conformment ceiui danne prcdente. Le directeur ators peut et te receveur deHvrer. des mandats payer ces sortes de dpenses, pour dans la proportion des doumes chus, moment o te budget jusqu'au est re~te. La forme du bud~t e&t regtee par les instructions H ministeriettes notamment du 5 mai i8. par colle spciale aux asiles d'atienes eHe oure le rsume du cahier dans icfjuel te directeur d'observation. les propositions just-ue soumises par fui !'approbattoude i'autorit.. superteure. L'euectif de la population, moyen les rapports du prix d. cadre de l'organisation :-evu'nt,te du persounet sont rsumes dans un tableau dont la initial, avec {es rcsuftats comparaison de t'excrcic. c)o<i, constitue un dj ciment premier Pius nou~ d'upprciation. avanons, plus t organisation des asiles se regutarise, et t adoption d un rglement du service intrieur a mis, dsormais, hors de toubdiscussion, des dpenses que, dans le principe, h.-s directeurs avaient S'it armait
ment
des
deniers
ADMINISTRATION
beaucoup ~tuvent. but).;et(~. de que peine de & faire
DES
ASILES
et
D'ALINS.
dont faHocation dans le ne rglement rcsuttait
837
admettre, du
intervention
Ministre
du
i!enaudin abordait i'examen des divers articles du budget cet expose, en revue ta forme A observer des diverses passait pour t'acquiaition fonctionnement du service et entin !e du de i'econome, receveur, te t'e~tement du 20 mars du cha)8.)7. Toute cette prvu par type partie prr~onnet ceux pas directement qui n'ont pas !a ~inc a ~aru "n ~c~st~jnja~e~ettt'interes.se <Je!*))t!m)ni'!tration as'!e. D'autre d'un des etabtisitements )) tr~c part, l'organisation consacre:! au traitement des alines a fait des pro~r~ et un speciak'tucnt j.uhtics en fonctions entrant aucun embarras it ~'as)t dn'~ cteur n'prouve quand simptece qui est ht r<ic n~rftbrfd'annfes. )n' !tt de continuer courante un depuis ~rand (tonc !e' '<m avons lieu tes consider~ti"ns d.tns pense fju'ii y ftvait d'abrger ttcnnudin etnit entre. n~ net t) Apres d'un asile, fournitures, d'un on n, dnn~ les librairies administratives. budget asile, les divers articies de recettes et d'; d~ itupritoeet portant depen-'ts. ces !a un est la de ta p<F i'our reutp)ir formutfs, partie peu deHeate. previsit'tn en dehors des tnufadesau t'ft~tif surtout'p)and, p'ihttion, compte deadepartefttettts, nombre de pensionnaire'! se repartissant en ptusieura ctasses. r. t.it uu ~t'ttnd est et:)b!ie, cm .1 !es Rettc etthnenta ncessaires efdcuter. !ri-<)tte previ<!ion pour le nombre de<! a)ien~s et le prix de journe, tes s'tutnK's fjtn <! ~['r's de journes dr~ront ''tre te et tes c'est-o-dirf; ies dpartement f:)tn!)!< princtpayes par par recette. H a i.t une materiette est hHt'ituetteartictea de mfmc y qui ~u\ besogne te u.f'nt faite secrtaire de direction. pftr ) nce <p)i formules des depen'iM I.e chapitre .) i~nes, et aux soins que asfur~nces ..ntribution~ ta vie ) rtsabte propre r-tte. budget prvoit teur situation les contre incendie, de t'etitt'ti'ixement. du ce etc.. Pour qui est nece''snire du At'entretiende~ traitements en un mot, tout ce qui concerne te" personne', ce qui est indii!la partie m.ttet.es denrefs presumeex. la poputntion selon prvue. de !tsite.'t turte'jue) Ct'ncernc te
<
le budget sur un tat des s'appuie t'n)iu)ent.(tion varient necest.'tirement ..nr materiei excut i fncore. ityauntrnv.ii) i! e'.t inutite d'insister ici. t.c
les si tes dpenses admis ordinaires d'-p~ssaient budget ne pourrMit pat tre extraen dficit ncf'ttec<rdinaires;ma:ate budget peut''tre par le fait dedepen-es d'un btiment idinaires de terrains, construction que prvues, tettes acquisition faire face t u ~roa.st's a ta condition, bien entendu, pui'w rparations, etc., qu'on .i ta dpense, soit par tt excdents des exercices soit antrieur' par ta r'-atisation tt!< emprunt dment autorise. et te rect <.eur serait ouverts nu bud~ Les crdit!; ne peuvent pas tre depitsse". du budget sur un articte si te tota) des mandat!' payes f'uniairernent responsabic r\ccdait ) ouverture te budget ~t.i arretoit budgets! ~ttorite 'esttes du crdit. Les de i'asiie, ont par te conseil t'' pr'fet pat je;- ontpte'i rguliers que depuis enetet.un que seutp principe gen'-rat.Cest, recette inscrite aux droits modiner. Lorsqu'une peut tf~M a !a ciotttre de t'exercice, elle figure aux du est t'intervention contei) irrecouvrabte, gnera! virement", cesse d'tre qui taient autoriset
!.ontarr'tea qui fixe les crdits n'a pa:i t ctectut-e et si ette ).<)~rc'' devieot ~n m~w. rtirore ncessaire (a faire admettre comme pour de sa~eetion. mais son servief Le t'<'c<)<'M'' est un comptable pubtic responsabie si minime te directeur. Aucune somme soit. !oit t~tre contrle qu'ette par d argent, h~' peut dans la caisse de recette ait t dlivre te entrer sans par qu un titre de recette mis. doit faire tenir tat des titres ~recteur, qui sur un carnet, au bureau th' mme, les de sont tous mandats enregistres dpense !t' )a direction. On peut demander tion de caisse faisant connatre Ln simple fait journe. pointage, hote \t'c des oprations, ta comptabilit Les instructions de remettre, une -situareceveur chaque jour, et les dans ta e)ectuees b'i! recettes dpenses de direction, rend facite le conpar le secrtaire du receveur et permet d'tablir ta concordance des critures a <a direction. tenue tenir sa comptabitite au receveur de en proscrtveut partie au
M8 2.')" traits,
MDECINE
LGALE
ET
Budget )os
grand:, en
constitutives
asi!o;
donbic. vnteur
fait un t.!uc!usaemen!,it doit Lorsfp.tetecompttbte U pouvoir reprcsentf'ttit reue.)) en est donc dbiteur. P.ir contre,torsqu'Hafaitutt n');payement de ta somme ft inscrit alors les sommes tic)', itest nu d' t'it dcharge paye. reues de son compte du compte se la caisse, et ttu crdit recette. )n\rauquel rapporte est porte semen), une dpense au ct'cdit du compte caisse et. au dbit du couo'te faite. ~uriequcthidepen.see-<t Cettt'co)nphd)iiitc,sieHea)'inconvcnientdep<ira!trenn peucompiiquee.iu de se contricr erreur est const.'ttt'etou'.i.. dbut.;t)'av;tut:)tre par ette-mf'n~e.L'ne suite de concordance t't des dbits dont par R; def.'tut dos crdits tea totaux d~mnt ~!re en ba!!)nct'. toujours Le<! recettes et les dpense*! sont appuyes dont !'cf)M. pftr des pit''cesjnstinc.ttive<t mer.ttion au tnbteau ant)c.\e Heure A )':u'tn'!c ti<~2 de i'instructior) ~cnt'ndf sm la oo!nptabi!it~. Le receveur d'~u sont extraites toutes journal souche, "es '(uittancea, sout toote!! les reeettea et les depcn' unjcurn.'d gnera) portes )~ journf't'' u f'!)e'< sont ct!'e<'tu~es. un g)';ind tivre ou les op~rationt ;.Mr figurent de detaH ou les rpeeMpa et dpenses comptes, un tivre sont .'[rtietes du par portes enfh) des htdividue! des v.'deur'. budget, iiTresnux))i!nrcs}nu)rt<-nir!e compte aux atienes. Cette .'tppurtenaut dernire d'extensi.'n. cotnpt~bi)!tt: (t pri: tteaueoup o dt'pui9(jue)a)oidu2'?feYricr))<S()atis!<)tuitetesv)t)eurs)nt'biHere').')ppar)etr)[)t aux ftttenea a eeUes des nlinecri!. Le reeeYeur doit les mcis tous une bfuance du ('on)ptc du grand produire H\ aur ou doit trouver !c !)(jue)fe tot.d des une somne pnr cotnptes ~cn~-raux, e~; de .u': enc.'tissernents !m a souche. Le montant des d~it port<;s journ~! opertttions eoncordet'nvec C'est le comptftbte un ntode 'te tejf'urnfi) gnra). pour (ui-tn~tuc, cot)tr'*de. Tous je-< trois jf receveur fait viser un bordereau donmois, trimestrie! te reiei.r nant des compte'; du livre de dtail. et dpenses (Recette!) p"*r!)rtic)f's.tu il en budget.)En<)n. anne, fin d'exercice, son compte de ~esti' prsente chaque n. Tous ces documents sont '!ou)nis la fois ait directeur et nu tf<orier t;epayenr ne["d. Les compt.et du receveur sont en dernier t'cssort )a cour 'ifs ju~c<; ptr comptes. L't'co'towea, fc receveur, il Jui nu;esi, )n quotit do cotHpt.ahtspubtic et, cotnmo un dposer cautionnement. )t eat dct< denr~ea contenue" dant re*!ponaab)e et de tous tes ;t magasins t'inventmire. En principe, ne doitenhef rien objets portes ni sortir des ma~ain'.snna un bon vise parie or, directeur; )ttcon)ptabitite~' t'econorne un detttii cotuporte conaiderabte. Le rgime des ma!nde!! et du pereofu.) nourri e st fixe par le t-e~terncnt de i'~thtiMement. -t nmi!! ce rgime particutier )nodt<ie chaque jour faites n t~ jMtr tes prescnptiont pnrttcutieres pttr le mdecin et ctMse de vt.site, M un rgime chaque difMrcnt. L'econotuc pension ft. par con" A quent.tou~h~s faire et:)b[ir un relev des cahiers jours de vi!titf',etc))')qnt'u). te (le L'tpopu)<ttion.tnourrirfe{))'eiit'nteun)'t'!)Ltionde ou birt'f. viande, vin, cidre pain, condiment.*).mets ('te Le <'ome'stibte<!dive)-<i.!egunx'9, prescrits f'nretnptncetnent, reieve de ces r~tiont se fait par ht feuille dite de rc.fapituitttion. Les tot:)nx obtenu servent alors a cti'btir h'-) quantits de denres a)iu)enta!)'C!t sortir de.sni~faire ~tn'! c'ciit de justification pour t'.tretivret's.Ua ht fouine consommation, qui.~t un veritatde bon d sortie et dont les rsultats sont sur les livres. porMs L'conome (t un journal souche intcrirt' tou'< tes objets 't entrant dnns pour aussi bien )et objets acheta compt;d)i!it< les produit*! recottcs ou te~ obj. ti) que un journal o sont confec()onu's au jour te jour et gnrt portf!) tea entres sorties de ce. divers ou enfin un grand eu les compte-) s..nt livre objets produits, etHbtis et pfn' n.'tture tes divers <uivant du budget. d'<d.)jet. articles groupe!) T' t<'i! mois. un d' retcvedcs t'fonomeprMt'nte comptes du~randttvrc.indiqu.'tuti.' utouvenn't)td';9 entres et dessortiMet )'t't.ttd('ii t. produits n'stantt'nntagf~it). dirfcteur t'aide de ce rtdeve, peut, ffure une vrification det) rapide mi~osi)~. 't .) pourrecu)in.iftresit'et.)tqui(uieststounisr)''DoutJ;'ttan'atitede'!fait!i. ).a compt'dtihttides economeit n'estpax "peciateaux <<ite.'< d'atieue~, et est re; rr a ('c'nunc livres un
ADMINISTRATION
DES
ASILES
C'AUNS.
8M
les motifs de chaque article, c\p.~ant l'organisation prsider qui doivent nous avons des dpenses, t (t~'due de recettes prenions dant cette tionnels tes causes
ordinairement
nous du
avons service.
naturellement
tablies
!t semblerait, cela, d'aprs variation. soumises aucune et c'est lacunes pourquoi il dont les chapitres importe
Cepenaddi-
principates.
prpare
intervalle manire
rappeler que le budget de l'exercice l'ouverture prs de six mois avant d'eueetif se modifient de temps. )es conditions ont t assez sensible, et que si les prvisions U faut consentie tout anne peu avant fait inattendues.
les prix courants, l'adjudication d'aprs des insuffisances de l'anne t ouverture produit ont chaque surtout, Entin, tes asiles de province, quelque nouvelle
suffisant de recettes un excdent prsente primitif bonne d'une les rgles comptabitit et il n'est pas dans renvoie donc avec raison C'est en dficit. qu'on budget extraordinaires tn~yen des ~reconnue au excdents additionne), chapitre de l'exercice clos, qui dont peut
progrs quelque a. reclamer, quetque rare que le budget face, pour y faire un drgler ces dpenses y faire face ne au peut du
l'importance l'instruction
les restes comprend au budget et les recettes pfia recouvrer, pu tre prvues qui n'ont les restes de trois sections est compos untif. Celui des dpenses ne et les dpenses extraordinaires complmentaires paver, tes dpenses sur une situaun danger, !~nt jamais toujours parce qu'ils s'appuient une ressource pour les solder. tion parfaitement dunie,et qu'il existe de S'il est indispensable et administratif. moral ~<)" Compte .if tous k's ~tattiii-s.'mf-ttb du ~) tmvcutbrc )8:t' cuucertt.'mt ), r L'instruction t~M. Cette toi du ~uin autr'-tuf'ot dit tc-t h<picf"et:!mt'rif'u)-.n.( t,t)fai'it)n''f, eu ce ')n'"n a 'Jitf coM/~M~ewt~M, pr(.'Micr:tbonJ surprctt'i:m ,.)u[)t!tbitit< r~L une ullite fictive Mpp'-tt'c ~)MH/'< et totttt-a tes 'y'MK<t<A s'otnd'iitu.mtn-t-s d<' pain, MO [is nt tenir compte <if- ta nittun; des objets. Ainsi. &'? kit'jgr:)tttttx'a t) de viu, t'W t(t)mt'a de ttou'H< t(X) atHrcs de t'oia, UX) tx-ft~titres de Ct'kc f"rau l'oint de vue: du un artifir'r de iii' 11111\1 1000 qU(lI\liks. t'e; ;-riii-tix balance uut.tuc in~t-ni''ux uue une b.dttncR m; du des()u;uttitcs. ucntm-cs de rcctmon)' r.tr''dc ut) artUi.-c t'uur de cotoptubitittpt-t-mcttt-c d'tablir u~ nt )t)00 totiUdes quan<) tun~ t''ii compte!). L'<-<irt entre le tot.udps (juantitcs cotr.'e.s et te t-t-ites ta s St'rtics fot-tnu tes rcstt"! en tua~tsiu et la verittcatiutt en est facile, t~ t's s~ttt fU'r~'es -tu ;it dcccutbre et t'ccum'tuc doit eusuite, chaque (muce, f~urutr tic t~us les carnet d'invcntMf'' s n co'i'ptf de ~t-stum. n ft. a outre, a tt'rtiru') rc<-<e~rt-; )))t)t.i!iers. et il 'toit. tous Se:! !ma. ftu d'-but df r:m'n'e. pn.c' dcr'.m stn~ b; t'.xttrte du dirceiem- f-t d'un tMcmbre d'' t.t .M<mi-)H nt de) itm;nt.ur<.t f. de sm'vcittfuf' d'u.'q~isititta d~ fnurMitur.'i' fait' :Utx itsik"! e';t rc~t'' p;u)'<.rdunuan' a~~L.'
31 mars. qu'au et conformment ce qui prcde, !) pres additionnel des recettes )() avril 1835, le chapitre
!s
<'xccpti')ns
est
8M
MDECINE
LGALE
ET
AUMfKiSTRATtO~.
aux
prvisions
tes donnas que rendent possible si dans tout te cours de l'exercice il faut sumc e attention t'cxecution de ces prvisions, si .,n avec soin toutes les nuctuations de nature a )..s
une
exactitude
est tenu en (in d'exercice que ) administrateur de rendra de tous les actes de sa gestion, compte d'en prciser la valeur moruh', et den dduire un enseignement t'avenir. Le compte pour mora) et administratif se composera de deux parties cssentiettement distinctes. hans l'une, on explique ['excution du budget et la situation financire de t'etabtissement; dans l'autre, au contraire, on tudie la poputati.u) au point de vue du service me<ticat. on raconte Enfin, dans le premier, ce qu'on a fait, tandis te second on fait connaitre que dans ce qui reste encore a. faire.
Les instructions n'ont dtermina que la forme du tableau rsumant t
moddier,
du compte qui
cet
en indiquant A fourtes documents en ce qui concerne prescrit te cahier ~'ous ne saurions avoir ta pr. raccompagner, des rgles e~ard trouver que chacun sait dans dans un esprit, essentiettement contenues dans
soi) exprience. Mais nous pensons que c'est tre conues tes que doivent sur te compte administratif.
pratique
observations
tes phases de son mouvement, il faut faire ressortir les indications de la dpense.
elle a t soumise,
a fournies
L'organisation
tes mutations
les fluctuations
dans son
dont
le service
a t
premire La comptabilit
prises pour le maintien du tts sont qui en est resuite, du compte partie rendu. deniers et matires
A ta enfin
f~s de !:t
etements
de cette a la pn. un
intimement financire
directeur
Ces questions et fondamentales prliminaires t examine. avant ta revue des dpenses peut se faire dans l'ordre des articles du budget. de manire constater t'execution des prescriptions et rglementaires expbquer tes causes qui ont produit les diffrences entnremarques les prvisions et les faits accomplis. essentiel Chaque fait doit etr. et cxphque commente, tait nouveau chaque doit tre interpretf et d.. m<'me que les ressortent explications ta comparaison plus ctairespar avec te de mme aussi cette sert de jalon exprience pour av,.)ur. !j n est pas uu seut dc'tai) du service n'ait son e\pressi..a qui dans ie numrique administratif. compte La sollicitude tes pour
AMHKtSTRATtON
DES
ASILES
D'AHNS.
8H 1
le rgime disciplisa tenue, l'asile, des crnaturels sont donc les commentaires cinrc, son tat sanitaire renconUn directeur ralises. peut ou des conomies dit dpenss sa marche, srieuses qui embarrassent trr'r sur sa route des difficults du bien. amour Avec un sincre ,,):ns il ne faut pas qu'ii se dcourage. ses de tous dans exactitude t'accomptisscment a~ < une ponctueHe des obstacles confident qu'il moral son compte d~drs,i) peut rendre tt ou tardtui sera rendue et peut tre snr que justice :i rencontres. tintede ta situation dans administratif se rsume te compte !;niin, et les dpenses, tes recettes entre de ta hataoce resuttant ['~ercice ou an Ce rsultat, ou accomplies. qui est un excdent constates dont il fait ds torsparUe additionnels aux chapitres se reporte d.cit, ,na'a'!es, l'activit intrieure de in tarante. C'est du compte administratif du ressources Si on mora!, du moment. des dans ses analys dans prix de revient dont h' service peut ne peut plus forte moindres chaque dtails catgorie
t'npprt'-ciation
mdical. Rapport n). ntte ptan du compte de l'inspiration -u~out )<'r quelques
Nanmoins,
pouvons
sorte obtigatoircs. en quetquc parties dessert t'asUeestaujourd'hui de la circonscriptionque !,astatistique des La proportionnante tre un sujet ngtig. pour trop important des atins la rpartition des admissions, la recrudescence sexes, se dduit, la valeur sont des faits dont ~ntre tes villes et la campagne dans des priodes avec ce qui s'est de la comparaison passe surtout, la constitution Rien ne doit tre nglige antrieures. pour bien prciser la physionomie connaitre gncet tout en taisant m.dicatedu moment, c.r~H~c tes faits )(ptus sailil est bon de citer r.)!e des admissions, incides maladies L'tude ou'crts A ) observation. lants qui se sont
d<'t)tesjeurs rapports avec la marche de t'atienation, les causes gne-
la physionomie speciate qu'ettes ne dont te-, donnes intressant constituent ..ot prsente de ta science. Hntin, l'hisde servir a t'avancement manquer peuvent revuc cette doit et dcs des sorties complter t..ire des guerisons, d'insister. n'avons nous pas besoin surtutititdetaquetbdmique, de est un instrument l'asile a dit depuis que tongtemps Esquirot doit de son organisation a ce titre que l'apprciation traitement. C'est ne medicat. Mais cette apprcciatton le rapport dans trouver ptace et on doit au contraire y en une critique strile, doit jamais dgnrer c'est une lacune, utiles. d'amliorations trouver le germe Signaler et te mdecin, de ta combler, ptus que tout autre. les moyens indiquer n'adevafeurqu'autant d~itse que !e diagnostic rappefer constamment du traitement. Hrve)'' les indications ~u de la vie rndicotelle est ta trilogie et rendre compte, t'revoir.agir t;des auxqueUes elles se rapportent, un chapitre
a3'
MDECINE LGALE ET ADMIN:STRAT!ON. Mais des murs d'un il ne asile. suffit Nous pas qu'elle s'accomplisse formulons le vu de voir dans ces fra.
la lumire de la publicit. surgir Le service de y gagnerait toute manire, car ce serait d'assurer le triomphe l'unique du moyen la vrit, seul but que nous devons poursuivre. Nous sommes arriv au terme de notre tche. Le cadre dans ieqxc) nous avons d nous renfermer nous a forc restreindre certains dveloppementMais nous propose, indications labyrinthe auronssuffisamment atteint te but que nous si nos collgues trouvent dans ce programme les guider dans les nombreuses propres administratif~). nous sommes ~u -v les =#
toutes sinuosits
(t) )!f-n!mdin. en dontumt son tt-avai! cotoux' ~uide, n'a pas cutcmiu ffurcun t. auet comptet d'adunnistration. H est vident que tous ceux qui sont de char~ r~ftuutuatration d'un usit, en France, ont besoin de recourir uu texte des instru." t'ot)'), et de con6u!tcr i'instruct'on gca~rafe sur !a coM)p{ahf;iM;Mnsi que tes cir'-uhnres. lois, dcrets, ordonnances, arrtes qu'on trom'e soit dnn:! le BM~<-<M'< Mt?<tA/M-e(<<;/<t't-fp)-, soit dans dca recueilq c/spciaux, tels que la ~M )'t7A~ de Watte\ine. A. G.
FI~
TABLEAU
STATISTIQUE
[)Cul
MINISTRE
DE
L'INTRIEUR
(Ai\~E
DE FRANCE
!888)
ET
CARTE
DES
ASILES
Tableau
~t'.UUHHK~. )..H)tHS-KMHXTS. Mn; !.Kt".Krt'Ht\rs.
statistique
M.U~hH~nr.
du
ministre
de
t'Intriet
(anne
1888)
et
carte
des
a-siles
de
France.
~rL.
!.A~N /i<,);)f;<M-j, ~t!h..HtKi<f:)t<)) SA~SNE f'MMt()))t''f.))bMttn. 3ALDER ''M'N~'f<'n;~fr;tt<pbt~m. A~At.PES-MAR~T. -\t't'<,t)<f');).t.D &ARDCWE y'ftrtf; 6.ARJEGE .s;<;Mt-i.)~~r.nhM~m. 'AUDE L)~t<tt~p 8.AVEYf)ON ?).pbMttM. 9 e..OU M9m. ~)t.Mt),) tMA. 96J/ f.
ggMARNE* r/~i;<))).V.)rH,rM,.Mff~h.iMt,.< 39. w" MARNE ;yit:).i.t.ft:), 40. MAYENNE ;)/<;t/f.Mt~ 4'i.MEURTHE ~otf. i)Mm.~t.Y~'o;;t!t</MJ"f,fi..<f<tn!t~)' .f. 49. '~m. ~f)f/t,t;,Nt<ft.n!.)i'"t,,t t/n~r;
f..i.)y.f, MEUSE
f,h h i~
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.~r.)Mf.S'.);),~J').).jt))tM;M.);u;j, .uttttHt'K~s'.fxX/tMt. l. )0. CALVADOS f."fHtd. <x. ~.CANTAL ~)t.t,tf.h ~.CHARENTE <.<)(.t'M<)M<')/ ~~CWAR.NF~ tA.CHER '4, CHER CHEH~ ' 00"0"0 ).,h.w. < )rb ph 4:t:!A. St)9rrr. 51. RHONE llzsa. ~))'ttr''tX.~<j"<tMi) ,~nznt~Jrrrn i-lru Frle p p Il p t~),r~ .0 SAVOIE ,,h Jrl. 54SE~E p il ph -.f, u~ tMtH~ l:S!Mzrr. ')/, itillt, j~ Fr 11.i t~rzrlt f.h)),S~)f.p cua' Il.,1m. t!t.Su).j;),) 47. ORNE (ej'I'1HHt",o,o"l'h y 48.PASOECAL. Mt M)..<,NMft'tM<t,< 49.PUYDEOOM' jth m:,Mr r;<;rt,t(Mt;f~Vf"). M.e.'PYRNES Jr <M) . ,,h7;8/ast/r 46.0!SE ~i
..
15, ~S.CORREZE CIJRRZE tHt')~'<~rr.;W~v';tMf,ff;;f;~S'.)y.f;p COTE D'OR J6. t')'<f,').f~t,j,h4s;t)M. t7.C..OU'NORD .'ffO't~t').
f. [.
Ar..f).j.hM, O.EUft'ETLO)" <~H~t<< 90.f-STERE ~tUMt~.)-i~tt!<<i.).t'A.t!t)i<M<,Mt.f.tnrt.Nfm. .WUfhN.f.h 9!.W'C.ARONNE ?'')H)u<tM. ~f.tftt..t;<ff.;</t. ~WA. 'Z3 Ban;it;r. <'ft<<)i.'Mt. L, t.<)t.M.'M<<<tf") M. HERAULT .!ft'M!it.h 24, Ht:Ai\ULT :LEETV)L 'yt'MHfi. S6.tND"ETLO)'' 'h 97.~SERE .)/nt..f;9,'f.t. aejURA ~f"W.)'~<')'M!"t y' 99.LO!RETCH" /< M.W'LORE f.f~M.r. 3).t-0!RE!HF" .Yffht.).< .tt/t'tf~)' 93t.LOIRET (fr)t'(t'it. 33.LOZERE [.h '1" ,{IIIU"'Jh'/I"o,I\ i h p ph if fi.,t.<h!'t{.m.t:),tt<);t)'.f~<M.tr;~t.< t,n<V.t.).~MH)M A '1 !tf')r.<p o tl:rrrr. fi F (w't'l (j J il,d, GIRONDE l, t' .,ft..t.hX~ Fr ~ht.!t)M.
;'n~.t.M;n<f..t.M.),t'<)M) ~Mtf<;<<~)'t~
f,<t.S.<<;)''(t-f.'r< h
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Tableau
~t'.UUHHM~. t.UXUS-KMUXTS.j !.A~N /i<,);)f;<))-j) ~(Inltl'-Jtwldcwc.. ~n't!h..MtKi<'if:;t<)) SA~SNE f'MMt()))t''f.))bMttn. 3ALDER ''M'N~'f<'n;~fr;tt<pbt~m. 4.At.PES-MAR~T. '0" .t't.<,t)<f');).t.p &ARDCWE rrtrtf)! 6.ARJEGE .S';<Mt-<.).i~r.nhM~m. ~AUDE L)~t<tt~ 8.AVEYf)ON ?).pbMttM. 9 e..OU J .p M9m. ~)t.M');y.p i,Mm. 7~m. . 96J/ tMA. f. Mn;
statistique
M.U".['-hH~nr-
du
ministre
f'u!'rL.
de
t'Intrie;
(anne
1888)
et
carte
des
asiles
de
France.
t.Kt'~HTt'Ht~rs.
~gMARNE* r/f.i;t))).V.)rH.D.<'Mff~h.iM<~< 39. w" MARNE ;),f)f:).'r. 40. MAYENNE ~~)[/t.t;.Nt<ft.)i:!t,,t. t/n~r; O.tl"lHi;I~) uh H" ~)j,'J rrr IIi.
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TABLE
DES MATIRES
PnHACt!
LIVRE PREM!EM.
PATHOLOGIE
GNRALE
CHACiTHE
t~H<STomm.H. Le H.
traitement
des
alins
aux
ditferente*! BM
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CHAPtTH
P))YS)M.Uf.)); T*).HS.
)'AT))MLOO)(it:B
ET PATHOC~~tR
tt et l'cole somatioue, et leur Les motions t.~KRALt! ia. Le systme inHuence. 97 3& M
Symptmes psychiques. de t'<n'tn)t6 t. MftdtHettmns !< t". Troubles de t mtt'iiigence, 40. intellec4). du fonctionnement n. Modi(tcati<ma hitettectuette, Troubles de la cons79. 6!. Illusions, tttet, HattuciHfitions, de t.t 77. Sentiment de lu personnalit, S 2. Troubles t-i~tx-c, tensibiiite 87. 3. Troubles morate, psycho-moteur! AttTto.B n. Signca physiques. )V. CHA~n'ttK < Causes dterminantes, t.HAt')TH ARTto.R V. bES XALAt'iK~ MK'<TAUM. tt2. 9. Causes speciate~, gnrtes. m~raics et physiques. TKM.OtUR MAXCM UH L'AUBHATM~ t'~tienation. )50. 2.
St 96 t tO
tt8.
incidentes. AtfATO)i) T)<AtTf!))EKT Traitemcnt Traitement )'Af))Ot.o<itQ).'H. t'E t/AHKKATt()!< WKKfAt.B. dit.
~M
S48
TABLE
DES
MATURES.
LIVUEH
PATHOLOGIE
SPCIALE.
24?
aigu (forme t!:t. physiques, de ia manie aigu, t"m)epathuio~iq))e.'i'ra'iicment. AxTtCLfiH.Manie chronique. m.tietireaig~joumanie~t'avc. <U.\i'!TnKU).-MHt.~co).)E.s ~t~. Mctancohc .\<t-)nnc<'i!C ftvec
-~o~
~M
2. Dpression M<anc<))i''s~ns(i'tire,30~ coucnostntgiquc,:)~)'}. M6).)nco!i('anxieuse, <-<)tie~vccpxc)tatio.n.MeianchnHanj.:it!)ttt,:Uu.t;.Me!nncotica\cc stupeur;~e~<nco/M~<<<~n'~f.A't)Mtf)(\'('y.chapitre !Mt:'[.'tnco)iehypoehondfiaquc.))).[;t,~n!i(!rc)i~eu!!e. typique,'M8. conscience. fV.rt'-u'iTH. Considrations u)que,3:!<<
mctnncouquc
CHAt'tTXE f.
2.
Stupidit 4.
psycho-nstht~ dans Stupeur Trai;i.t. 347 ;o typique d"e perperst'cu:!(;:) ~{~ \t~:;Q)) :)% :)<). .,()'; m,
(;))A!')T)iH
Y.Dt:L~<f:ssYsT<N.\Ttsf:-t;)tho~fQ(Es. ARm;).);Deiire de perscution. )< Dehre de pet'aefutton dit. t''orm< systmatise proprement de Lasegue, 350. 2. Varits et formes combines du d<nre 3~7. Forme secutton, 3. du detirc me~atonmniaoue de Fonues uon, 36t.4. secondaires du de!ire de perscution. AitTK~.EH.De)ire ambitieux, megatomanie. I" ambitieuse (monotHanie Megatomunie 3<n. d'squiro)' gaiomaniereue;ieuseitheomaniG),383. -~3. ~)e~a!omanicerotif)uo '.t'rotomanie, utonomarue erotique d'Eaquh'o)). Y!. Fot~Rs bAxs n uAf.ts)':Bf:sf;Ncn M~r.u.).
t'.i)AP!THE
A)('f)t;L)!t"Dt'<nere<!c<'nceu)cntate. f'. Caractres 2. tioto~ie. ~enet'aux, 395.) AntCt.t:H.Fotte des dgnres. )" Debitite ~08. mentaic, et imbeciHite S 2. t)6bifite monde'4'):) -t. 'ohe des dgnres 4)< psychi~joes, Troub)es inteHectue!s observes tes dgnres chex )''otie 4)9. du doute oyec psychiques, dehre du toucher. t)9. 42%. Mn.me e):tra\:)~)[)tp A~oraphobte. ~c, 428. Ue~eneres lievropathes, t'ersecutes 430 perscuteurs, )). Troubtes moraux observe-! chex les deceneres 43psychiques Conciusions. CHACiTtiE YH. t-'O) )H MOHAt.E ET FOUK mt'L't.f-tVE.t:~ 4; maniaque, tnaoie ruisonnante, -4!)i). ~2. Mehnccdie
i')(,
un 445
AHncLK!).Fo!icmoraieimpu)8i\-e(mo)]OttMtueinstinctiYcd'Ksqmrot). S i" Caractres 445. gnraux, 2. Varits de t-ohe 45i. homtodc, Foiie 40. suicide, 4't; Autres Pyroman)e, formes de fouc 4< !'hMg)e, d'ivresse DtpsomuntCi.monotnfmie
DES
MATtRRS.
8~ ~T
4Tt !)yst6nf-.48t.3.Chorfe,4M. 4M
et toxiques. ~M
)". Fotic t~pnerpcrat. j'tter))c)~)e,4!)8. Ft)!i<' &)4. '4. S 3. peHa~rcuse. f).f''o)tes toxiques.
AOcctions
'Syphi)ts.~9. cutanes,
5)6. ;.tT M! Mt M4
<:H.\t')TH):)X.A<.c.~t.t-M~ Attto.K )'C()nsidernUon-nct'de~ de i'eu"!)SM:'?. Sytnjtt~tMcs t''t))iesf[)couti'(ues. Atcootisme ai~u, A)i'totin ntehtate
Dc)ire A'tTfCLKH. !dcooti<jt!e. f'. .<'?. )vK"<se, 5f!). chrn!)i'ju' S 4 nifjue. OtAi't't'HK )' X.P.\K\).YS)K<;t:<Kft\K.
t. Sit~np-t tf. ~). phyaiffUf" 2. ~);)rchc, v!)ri't' M4. di.'t~n~stic, t!<)3 4. Anutf~mie pattn)!'tgi<(ue,
).r\T'-):')~f.);'<(Tu:x.!MttHCH.).)T.nx'tTf){. )<)i~tic :t. Automatisme c~ch~xi'' imb'<'tn)t'*ott dite pn'premcnt ')'E<-t;uiro!, ou fp)a.tt')''me'tfg)'t-,ft6t. p!n'hyd<'m)i'jttc. ou
~)'Si[npii('ih'd<<p!it()nptt'u)i''rdt'~r<C47. ttt'uxi~m' '!i8. <)t-~r' M'4. t.isi)''tH)'dc~t' .'<. )di~)ti(.* myx~f'dctn~tenst', ~HAPtt)t):X)t).Cnt.T)xtSMK. ii t< t'.tu)h'~ie, ':0: thrapeutique 2.
<)4 697
phy!axi"t;t
C.n'act'-rc-' du du crctiitisxte.
erctinistne,
'!28.
& 3.
t'ro~0
MDECINE
CHAJ'tT!!KJ't<:nEc~'t.).K<iU.Hf)K-.A).[f.?ittAurto.H )"))'j'expertise. ~t".Ht'<[)ut)';ahHitctnor.d<;etj)t'[).tt('dt.'sa)it'tt''s.7}R.?.E\)tnenet atteint daticuaHon intctt'o.tattut'cdc t't[n)nitiu'~t'"nsu[)j)f"e''trc tttt'ntmtt't' ~3. P.u'ticu')"tu!epr'jMntet'!itit''[Mti'J'<))Hettt:ite 7.'<7. t. !!)'d:tctijttdu au j~tint 'le vue tu<;dico-)c~'t!. xn'di' rap['rt ~~ft). AHt't~tt;)).th~itotitnincL. Ht.Code''tvi). )!. <~i.\X)S\Tt')~)'K~-AStt.K-' de j)~t['<m.t~e
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F)K['EL.\T.UtLKMBM.\TtB)tK3.
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A/a~Mffif
MM<<M.
54
TABLE
ALPHABTIQUE
AB~fNTHtSME,5<). AnSTtNENCE de tuorphiNe,5)9. Accus 28;). dans te dlire uiauMque, sy8t6n)ttU!'e,378. AcctDENTS de chemin de fer, ~3. 503. ACCOUCHEMENT, Acc~OtsSHMEN'r de des asiles., S03. iapop. ACCUSATEURS ;aU6ne6;, 434, 445. AcHTO:<Ut<n:d.ni!<ta t0). pamiyaic g6n., ACHATS absurdes daus la paratysie ea6ra)c,59). AcHROMATupstE daus 5' l'atcootistne, Ac~DE carboMique,32. &Xf. acctiqoc Ac'fssautoma!.iques(dausr6piiepsi(;),4'i8. AcTUiT intcHectueHe ()H)g'mentat[ou de !'), 4) de )'), 4. (diminution des tHuin~es, AMtBENOKS t8t. ADMtNtSTnA-riON 820. dcis provisoire, asiles d'aiiecs, 797, a.M. AFFAfBUssHMH~'T muscutaire daus ta 585. parah'aie gn~mtf, AO(iufh)eocede)'))4. AoaLOMRATtONs iunuence la dM) sur de t'a.tit''Mtiun frquence tH. mentate, AtHTATffM ditus la tn)a<M)te, 20!) '}2<i. A<iORAt'HOt)!, AcMAPHtE. 95. dans ta p!u-&tysie ff'n' r&te,M3. 2H. ALCOOf., 524. atnyjique, buM4. tytique, 52t. m~thytique, o2t). chez les pareuts ALCoou~MH, d'attene~ [22. 553. ;d~u. Stupeur dans :J. )' dM (d<;iirH per~-t-uttoas dMis ;tG5. )' 56). chronique. Au~A'not tC. d6uition, (anatom!" nt. pathotogique) (prophy)aw)'. 203. 202. (traitemeut}, c'~ez Jm )2.). parents daiim's, AuNs crhuiuets, 4). 432, <49. dan8M. St: gereux, gteux, 228. fcou2:;t). cha~ des), jeneurs, !67, 23). AL)MN)ATfuN 23r. forcte, AuMENTS (refus d'). t0). AMAtf-RfSSMENT chez )(;9 :di(''n<6. )0) dans t:t B 592. para.Jyio K~u<ra.(e, A;n~TiECX(d<'ure).Mti. AM!)LYt)t')H 526. ~tcootiquc, AMEKORHHt daus Je morphinistNp 5)8 AMKKTtA, 2<i2, 32S, 33(!, 3~0. AMKKi-tH. 8t. 54C. dcootique. <)an< t'"ptte)Mif,~(. dMsi'pitepitii.u-~ v<e,'t')'9. AMOU)fti.iu!!uencede!'i.!30. AXAM!RStEa)cootiqua,53' de i'afiaatioa. AKA'iOMtEpathoto~. n) A~i:.Mt)i:.[38. Ast~T!!i~)E8 da.))8 la tft~tancoftc, 300 daui!'aicoo!~me, 5!!5, 5<!4. A.\uotsSH. 3U, 446. -daus M), l'afcon-
oW. hsme, dons la me!aucotio 308 'tans la neurasthnie, 436. AN)Mf8'ttE,!4. :!97. ANOKCHtDjR, 2)(;. ANTHEt.MfNTHtOL'ES, ANTHRopopHAQtE (acccs 4C7 imputgifa ANTtQUtT dans (folie )'), 1. 308. A!<X)t:T, )()(,. APHASfE, 2;, dans )a la maniaque paralysie 58guerate, At'opLHCtFORMEs dan" d~,it)s la fattaquM) lapapa5<n. ralysie gnurate, APOPLECTIQUE fdmeuce), 192, CM ApHnNft:, 2t)). '42S. ARITHMOMANtE, AstLES 779. tt'a:K;a~. d(; France, 8~. 27i). AssASStNA-rs, Assof:tATfONdesid~'es trouhtesdo)'t 4< 397. ATAYtSME, A)-AXH: focomot.rice, )98. ATOKtH 317. nerveuse, ATRuM~E tOC. crbrale, dau-. l'al.TM. dans cofjtisfnc, la paralysie 6 )i). <:)at)8 la dmence, ~n6ra)e. M). des nerfs fia. optiques, ATTAQCES 6pitcpt!quea i7o. (varit:.), ATTEKTATS la pudeur, 7M. ATTENTION de )'), 5t. (troubles ATfTunR dans ta stupeur, 33: 3:t!). AOTO-tKTOXfOATtOtf, Au-rOMATtSME ':5. crbral, dans la stupeur, ;M4. AUTOFfune dans te d6Kre de pt'rs~cu3)9. t)M, f<AfNt<, M. Mt. froids, mdicam'-n teux. 225. dans ta manic ti&dpn, '?a. 288. dans ta u~-taucotic. aigu, M:) BASEOw (maladie de), 43C. t!GA!EMENT,*396. 212. dans BELLADONB, Mi) ie~ati~n~, HesiTtAtJTE (accs imputsirs', 40), 4c. 3!t6. t!LS)TK, )70. HLE86URSchezieaa!it)68, HoucHE 3!)6. (anomatte: O~U. HRACHYCPHAHK, BROMt:RK8 dans la manie a.[cath)a,2(6. 2Mf. dans fa pf'riodiqm;, uK'faucotie, Oa, BuMET des aeitea, ?!&. CACHEX[E :itC. pcijagreuse, 695. strumipt'ive, CAQOTS, 007, 702, CAjtffa'OLB de force. 2.?. CAHACTKB (modification 87. du\ MO. CATALt'StH, CATATONrE, 3i0. 328, 31), 232. CATHHrUBtSME sophagien, CAt'c~MAns 54. aicootiques, CAf'SES dtcrnnnatttca de rafit'nation, )2. t2f). phvsiqucft, (noratM, )3t. CAtTfm 22). actuel, CncrrH 25. vcrbaje, C)':t.)UAT (tunuence ti. du'
TABLE
ALPHABTIQUE.
tsions CEM.ULA)RE 703; 238, 805. ractres, 728; tiologie, (isolement), T<0. CELLULES nerveuses dans et complications, 721; traitement, (dgnrescence la paraiysie 625. de t)eiters, endmique, 7t8.sporadiqae, 7t8,728. gnr.), de Go)gt,22. 403. CRnuNALif, psychiques,20. pyra)9. 19. CsfMfffBLS 4M. 492, 449. fusifurmes, midales, (atin~. dans la Mie, t59. CENTRES sensoriels corticaux CfUTtQUES fphncmnee) (excitation 63. 309. Cuf.PABtUT des), imaginaire, 2'9. 53. 535. dans l~i CCRE de Weir-Mitchet), la CPttALALGtE ~tlroolique, a)coo)ique, 8)559t. DANGEREUX paralysie gnrale, (alins), CRBRA'DOK '!5. DAXSE DE inconsciente, 9\)MT GcY, 489. CREttRAUX 2~. DATMA 2t2. stramonium, (centres), H2. 408. dans ia), CERYEA' )!)' DonjTEtnentate, ;manie (nbcMt, (atrophie), t?2. )9!). 4t0. 4<9. morale, (circuiation), (poids 428. i90. OnoNnit (tumeurs), psychinvropathes, n9. 4tC. CHAOfttNsdomeftiqoes~n'tuencet't's ques, coMoMe 32. DoMRRscEtcB CHALEUR, amytotde, visuel CnA)tP dans ~4. crtinense, 52S. l'alcoolisme, gnrate) (paralysie dans l'alcoodans la neurasthnie, 603. 7tt. 704, graisseuse de fer 395. CHEMfNM H3. 5!3. lisme, mentale, 2~9, (tio(accidents), 405. CHtRL'RUfCALES 169. 4M. dans (fatie" ta), (seMi(affections), to~ic), CnLORAL la mbifite 399. de), 2)3. -dans (hydrate morale), (tares physiques), c)i303. dans le morphinisme, hmcotie, 39;. (tares 397.(types psychiques), 5t9. 4)7. niques), dans 520. UKGt.t T!T!OK de ta), 98. CHLORAD8ME, (troubles CHLORO-ANMfE de ta;, );M. !a paratysie Ma. (influence ~nratc, leur dans la CHLORURES, (marche), DKUBE, 54,56. augmentation aigu,?94. et la tO). 295. 296. (traitement), paralysie gt)ra)e manie, (ttio)ogie), teur diminution dans tes ambitieux formes d296. M4. a!coohque, dans la (parat0!. les 4t9. chez dbites, pressives, 30. i89. 5Ht. 590. Cnon<:E, alcoolique, gner.), chronique, lyaie CRCLLAfRE t53. 4 H. 475, (fotie;, piieptique, complexe, dans CtRcuLAnox de t<)2. dans 57. 765. )a), (troubles fbrite, passager la manie, 26)! M?.daes 483. daastametanco)ie,30t. maniaque, t'hystrie, CfRCULAT!0\ HS. la mlancolie, 300. des ngations, crebrate, CtVfLi''ATfOK de considre {haUMei(influence la) 87,3tC.depers6cution.~<. con~mr' cause d'atienation ttt. mentale, ntion"). 353. (stupeurdans!e ,3M. C[.AS'-EMEKT des malades dans les Mites, 353. 353. ;varit9), (type Lasgue), 80i. crbro362. (forme ~f. ambitieuee), 353. CLA'-i<tt'tCATtON des maladies 353. monttes, spinale), (f ha)tucinatoire~, 2~. 2a0. de persen353 anatotnique, tiologi(f. maniaque), 2t'). dans t'atcoo250. tion 364quR, itymptomatotogique, secondaire Cu<:AtSE ?~. danit 365. dans la dmence, 36&. (chlorhydrate lisme, de), le mt'rphiisn<e, &)9. 365. dans la paratysie genrate, 5)K. 384. 280. CoCAtfOSME, sensoriel, 269, retigieux, CuOE la stupeur, dans 235. ci vit, ~2. chroniCOEUR <atrectionsdu).2U, DHRES 259. t<;2. )6'). fystmatMa, le morphiuisme, Co'.LAPSL'S dans 519. 362 secon348. combins, ques, de CoLOKft: ~St. de 36t. 350. Dun aur-Auron, daiMS, hystrique?, 780. Gheet. 58. toxiques, COLORE M. des mor[lumire), DmuuMtremens, 405, 557. le saturnisme, 5n. C'tMA dans phinomaups,5t8. CoHMtSSfONs de surveillance, 8<'. DKt.tTS des alins, 7'!0. COMPUCATtO~s de la fotie, tM. DMENCE, t63, )65,6?8. anatomiepaCuMPTE morat et administratif, S30. 336. 639. 328, thotugiqne, aign, C().\FUSfo;< &t7. 478. 330. 337, 575. mentale, 262, alcoolique, pileptique, ComjESmK n8. dans dans la manie, 286. la petcerehrate, (stupeur dans de snite ta), 3tt. tagre,5)4. (dtire perscnCo~sCtE!<CE de la), ~5. dans ta tiou dans 364. (troubtes ta., 591. dans la stupeur, 342. paralysie, t)KMO!<OLATRf! 32?, 368. CoK8E)L 'n3. 322. judiciaire, !)MO?fOMA!ttE, Cot<sTRC':r)0!f des asiles, 800 les crDENTS (anomalies), chez 396. CoNTAOtOK 35. dans 734. morate, l'hysttin: 36. la rie, 403. DEPBAVATtOtf morate, (dans CotTRACTt'iS musculaires 268. manie), permanenM. 30,1. 25t. tes, DPBESStON. mlancolique, strit dans Cottps i90. de la folie 55. le), UtAGtosTtc (o~i-ifination (dtire}. des CocCHAOH atienes 230. DiABBHE 168. gteux, chronique, CRANTE et frayeur de la;, 130. DfOESTtON dans (muence t'atienation), (troubles CRAMPES 537. 26i. )00. dans la manie, alcooliques, CBAffKt) 395. dans 215. dans ta manie, 289. 200, d'atinn-'s, thOTALE, 614. l'idiotie, OtPLOPtE 526. (alcoolique), CRA'<)Et:ruMtE 693. chez ies idiots, DtpsOMANtE 468. (mame tnatinctive), 813. DIRECTEUR d'asile CRTtN~MK, 69C; bibliographie, 696; ca(attributions),
'-8X2 Dt\t;RS!ON
-!4a.
ALPHABETIQUE.
dans ht paralysie scxt)eHe,27X. Ex!n[))[!0.\K[8Tr-;s,4h2,77f). Ext'HRT)sn)ndi<-o-)ega)c,7i3. Hxt'<)fTAT)ON!'t)ra)e,802. t';XTAS)'S(!. )''ACt::au<)mahes~95.)e.:)cs f!83. ~eneraie, 503.
la fotic
Donunoc)':t'HA)'E,679. t)0\AT)ON'.df'!<idi6)1f,777. 2'f). I)0)'<;H)dant la tnnuic ai~nS,2S8. D()UTE()'o)iedu),4):). D0!TC.R)M!NEL,ti). Dt'RKHde!aft)tie,8. )'URE-M):nn (cy)iudromf), !:)2.(hygr()n:););,)S'(ossific:)Uon).i8;). DY!<AMo.\fTm).;d;m-!iapar.Kt'')).,i')8.'t. t)YS!sTH);siEsdaust:tnic):)nco)ie.;)0(). E.X~curn)[)ucncedHnsJeci'('t)nisn)f, .7)2. Eu)tOLA!.U'Sa8. conset:L.\Mp!-m,t)'o)th)esp~ychiq))Cn .cutifi!a)').M8. t5. spirituidiate, )4. Hcon:8om!ttique, 8;i<'<. ECONOME, EnoRCE crt-bnde t8. (structure), EcR)T).-RE(!))od)ci)tton8det'),t<)ti.t!.ins !a dt''tuence. <i.')2. dans [a parah'sic ,gt''nt''ra)p,5M. 203. son )nt)ucnce ).)UCAT)ON, dm). tc 7'}. crtinistue, <)ans t'idiotie, (;!?. 2'7. ELECTttUTHf-:HAP)E, ELMKNrs )P. acrveuxpoty'ttorphes, 2n. d.'tnsta EMTtQUE, 2i)0. ntanie, 2t8. EMET!6AT)UN, EMjsstONs 200. saH~uities, 2tS. EMHKNAQOtU'ES, 4(M. EMOT!FS, EMOT!ONS, 27, :t~, 3.t3. EMPREtNTE crtine du pari~t~t, <n8. ENCEPHALE chex tes idiuts), <;8~ EKCt;t'HAHTn,)!dat)9)'!t!t'o<:)tisme,at3. EKFA!<TS'fn[i<'dtS!,))5. )68. EKTtUTt!, EN'rRKoKf des a)in6s 8'!0. indi~eNts, EpENUYtt):.(gr;n)u)!ttions), )83, (!t0. Et')MM)(.!t;E(fo)ic!,3,<!x). Ef'jLEPTiFOKMES dans t'aJcoofattaquee~ 56' )iMtc. 5i<), MG. dans )a p.')ra&87. danii fe Mturtysie gent'atc. .'))' .nistup, ptLR<'T[Qt;(foiie),4~). Epin:pT)QL'ES (CM-acHre 474. des), !(t5. EfiLEPStE, t'!9. [arve, pntttau'e, secondaire, -;75. hrt'ditaire, organique, ctr. iraumatique, toxique, -;80. f)58. nicoo~que, noc4S). turne, dans ;)4.'). (stupeur )'), p~pAn);AS,:}97. Et<QOHS!t!E.C. EROTOMAN~E, daus )~ s~nitit~, 9.'i8, MO. .39' no. Rs.tPKt.E. cause de ta pfu-aty.6ieg6nra)p,C()'t. ER\'Tni:ME ~ti. penagrcux. EscHAfiEs,f)!)G,(a8. ESTOMAC (maladies de t'), 29. ETAHL!sf:EMHN)S 798. d'a)i~n~'s. 2H. ETHER, 2t4. ETHfuSAHON, dansJa mMccim' ~~dc,~5. ETHEmSME.H~O. ET<OL<)Q)EdMmatadiesmenta)f!<,)tO. de f,.t scnstbi))tt'ExAOHATtON, viaucfte et !)7. auditive, 2&). ExALTATfON, )M. rc)izieu8c. EXCES sexuel iinf)uenee )35 des' xetTATtox 272 iutcnectuctte, ni.t262. daas uiaque. la m~Jancotie, 3~0.
idiots
t'cn:s,33,)04. t't!f.')):sintcnectucUf" morateschey. i'8Ct'ctios,737. tYoir!esditf(''re))tRs psychoses.) t'' BH'HS nerveuses, leur dau~ disparition )apara)yK)eg~nrrate.)!)2. ).'): F)\'nEintf-r)t)ittentc, typhode (cause d'ft!i<t)ation), ).2.stupeur dans )a;, 343. i'"H:X)));t.H'AS CHREA, 340. !0t,)n )(:2. (marche), (comphcations )n2. de )'fatnndeme)it, ?;;0. as~ocit'-e,2M. 49). circuchor~ique, )5~t. )!ure,)5:ad<nih)pforn)f: ;)6. du dgcnrative, 2M, 405, 4)9. des doute, fennucs euceintcs, .C' 3(!S. haHucinatoh-e, ht'Tt'-dt40<i. taire, 2~, homfcidc, ia4. hys~85. trique, M9. idiopathiffuc. in)puts;ve,2;),43?. -diagnostic.4~:t. iforme:! 44U. principafes'), ~coneidratioB~ 45). in)u<!d[co-)6gaic9), )50. tcmutteute, mora)e, 2.'<0. 43' 95'), deR damrhyst<rie,487. M7. nourrices, pfriodique, )50, 259, 40.puerp6ra)e,!)t, :);), 49x.-(opiutt) dans 2tt. ia), suicide (intptdsivct, 40. <62. sympathique, sympto'i4X. du touchM', matique, 4)9. 249. toxique, 55). transitoire, 450 chez les dbite: 4):t. FoNCTfoNsorgaHiqueschexfes crtins.~t!) t''o'i))AT!OM des asite?, '!M. FORMES de l'alination, )t9. secon41). daires, )''nACT(!Ht-:s chez tes a)in<'i<, no. Fut'Cdc~idf'-Ct!?; FUREUR dans la inaHie, 27). ??? utf'in<' t''CKUN(:LES,)59,)70. GANMNRUSE )67. (pMf-U)H<)))ie), 228. GATfSME, dans la paraty~ie Nt''n' ra)e,596. HUfTALS 353 (haOuciaatioHs GL![U!.oxde)afo)ie.)58. CHjnEi. {cotoaic de), 780. G).onuLf:s da~s la para)y~o hyatotdes, ~u6rato,623. Go.TRH,0,7i4. Go~T(hat)ucinatio))adu.,(i!). GttA~t;t.AT)o'<s de t'~peodytMe, (;)9 )83, des m6uiug'es, )!< G[<ossEssH morat dans (tat la), 94. 500. ifACHfSt:)f,83. HALHONATtOfS et i))u!)ioH6, 62. thcoM2. ne. 6C. (cause), (diagnostic), '!3. --((-pidemie '2.(traitement), d'), ()5. '!2. g(''))ita)es, comtuu<;M, 353. du got, M. hypnotiques, CS, M3.d(;t'()d<rat,9.dt-.)'ou'\ (!8. (ians le d6tirc dca perscutions, 359. d(ttt~ la paratysit! 59). ~ucrate, psychiques, 63, 70, 386. psychot)totncc6,U:t.7f.du8eust.uuscu70. du toucher, !a)re, C9. um)a64. terafcn, votoutaire~. M.
TABLE
ALPHABT!QUE.
8S3
de 533. dans t'atcootisme, volontaires 529. t'atcootisme). la vue, 6'). (dans )tAH.uoNAT!0~!S (tats paihotogiqnes dans <i5. ..OHns on observe tes), lesquels ia chodans 5:13. 53), ['atcooiisme). .<)!). te cocamsme, dans 490. r~e 4)2. dans les dbites, l'pilepchez 3')). t'rotomantc, 4'!s.di)n;! sie, ta dans 485. les chez hystriques, dans la mgatomante, 2'i0. manie, dans la dans mf-)anco)ie,309. :i'). la mlancolie rcUKipnsc.~t.daoste la poerp)'dans 5)'). mornhiniMne, le Minrnisnif. dans 506. ralit, 3: dans la stupeur. de la 10i, 597. de )'oreitte, HMATOME t~ dore-mre, la manie, de l') dans Ht-MATOSE (trouMes 2~7. HM!-A!<E8Tn~<H a)<'oot)f(ue. 5C;).. de la paralysie an dbut HMtANOSMiE 9~. gnrale, dans ta paralysie HEM)PL<!(nE incomplte, 58'?. gnrale), t8R. HMOBRUAGtEs mninges, H!t. te: chez alins, HPATtS~TtON grise HKRKn)TA!ftE(signe8d<' tapredieposiuon), ) H< )n, HHttotTH i toi-! rgissant r;,t20.directe, )2). (caractcoXaterate. en retour, tir )25. res (pronostic g6n6ranx),
39~ bsdantM, 3M, perscutitmt, t!M. ta ({ans neurasthnie, tt) tt)KOPHR'<!E,25t. )0 !OtOTtE,&H.<ranednnst',6<t. 690. myxfc.t~mateuse. ftraitement), H9~. Ha~uoKf~toM. ':4. Voy. tt, tt,t.ust0xs, F. M, H. tM hfAf!)NA'riOf(troHt'tei;fte 974. la manie, dans daM (manie t ), 28'. tMn(:n.t.fTE,6H. 44~. faon inttuence'). <M tM<TATfO?t )~ tMPAUB~'UR.tMORS .mens, ?. H tHPRE!'StO!<SAB!L!'TE ~tt dans le morphinMme, n hfPCi~SAKCK fMPUt~iPS (mouvements'. !J2. 3~. ~nHatp9,40?)) htpULS!0'<s,9, m&ttv~s, 95. &t4, ~e: homicidee, dans t'ahnatt~n 4~0. non motives, ~9. dans ?. t'a!coett*mc, mentate ttles 4t0. chez les dbiter chez ta dipsomatMe. dOLOS 4)< 'Tf'nf'ra, M, 476, ~,8. chezteapUeptiqt'e", chM la grossesse, M, 5<)'tpendant dans ta mgato93. les hystAnques, la dans 36'i. pe)tagM,tt. manie, 33C. la dans stupeur, tSf:BNt)[AfRBS,6~. 1 1 tscoHBREfCE, t ttCONTftESCE
2t3dans la n<an)e, 45. ta dans M8. d'urine, a9C. paratvsie~nrate, t~. 1 3' I.\t;UM8, 99, 3:!9, M8. 1 tKOAUTB pupillaire. det'),)2' dans t tXFANTtt.tSME,39T. 1 718. 40,1, <u5, 404. 40.'), '!t8. 203. Ht:R);ntT~ 498. 1 !~FECTfEUSES (Mies}. dans la ktep5C8. t'atcooH~tne, 5~, ~t. dans la mauM, txsKNStmuTH ~(!i. tomanie, danshtstupeur.Mt. 3'n. HEnMApnRon)sHE, 44!<tnorat< 1 t'<SE!<st))n,tTH ). de la folie. HtSTomQUE dan~ dan!' t'atctwtisme, i tKSOMtOB dans la megato327, 15t). HOMtClDES, la ?f!C.dans t)t~tancotie,~U. la manie. 385. manie. ~~3. des atins. tKTE!!D)m!Ot 182. HYDROCPHAHH, HO. t\TEttMtTTESTE ifoti~, 5~HYt)R()MA'!)t;, t?iTERPRTAT!0?!sdetirante9,3M. HYnROP[S)Eventricu)aire,)St. examen de t mcatpe, le morptniN'TERKOQATOtBE, dans 225. H\-nnf)THBAt'!E, 34'. '0. dans la stupeur, 5t9. niante, au point t~O-)5T. lucides, tKTER'.AU.ES !87. de ta dure-tm-rc. ))\fiHO'"A ~48. de vue mdico-tg.tt, -(io~)hyHYOS':)!<E {ch(orhydrat.-),2tde t', '19. t~TBSTtN (affections 2)3. dr.ttc!, 2'<traitement morat), !sTt)ttnATiON t'!5. ccrebro)ht'HmtE5HE cen'-Mrate, tnTOx;ATtO!< pettagreusp,at6. m. mnin~ep, 4M. sens gnita), du tK\ERS)OS lo~s les aliatn'i@hez ''nez ane"the~e atit.th(,,,ie HYPERESTHMStE. de t'), 9!tde la mot)!it 528. tfus )tro'tb)e9 da)M l'alcoolisme, ues, 36, H' S". des atins, sexuelle e tRBtTAMDT :t00. dans la mtancoHe, cettatare, 238, 80~. tsOLEMBKT W. dans rhy~terie. 68. GS. IVRESSE, & (hattucinattons), HYPtAGoatQUfS t atco.)dans 36~. :i<Mes de). JA!.OL-S)E M3. dans t'a)coo)i<'me, 36C. tisme) HYp~A'2t4. 23t. JELNEUttS (atH'm's), 2t4. HYP!<0?iE. du; jLGEMEKT'troubte 2)3. HYP?!OTtQUE! ~< VOV. 4(!t. tdans la paraKLBPTOMAStE, (dlire; Hypo' noNumAQLE dans la t80. des KYSTES mninges, 5!)2. generate lysie <;<M. tians dans gnrale, 3) ). t ), ), paralysie HypHKHONntuE, (obeseion de ta,, ~n'. LACTATtOX (M'e 3)3. 2~3. t,ALOMAN<E, 397. th'pospAnfAS, "ana ta tOa. du). LANGAGE (troubles 34' HvsT&ntc~ME. ;t79 chezteepprchez les parents tt genratc. 48). 405. paralysie HYStHfUE. 38~ s 3S3. 377, i=cutee, )<systmatise d'an<'nM6, (dtire dans la paralysie LKCT~RE '.paratexie dmis r), 3t: 582. 484. ~ncrate), d'), 4M. HYKTKHOt'f[.t:PsfE (attaques 6. LEPRE,5t7. thstRO XEH<ASTt[KStEtranmatiqm\t46. 6~9. de ta la LEPTOCPMAHE, le dlire dans an)bitieu"p~ tDHES les at'ela t.)EUX ()e dpt dans provMOtre pour 3t4. 34'). :(63. perscution. 829. 5~ ns, eroti')ue! treneraie. paratysic ~9~. de LO! de tM8, M. juin 30. 49, 349, ttxe?, 48.
Il \M'
LoQUAorrB dans la manie, LYCANT'HROPfK,32.'). LYf'MANfU. ~t'~MM/t'?. Voy. (i79. MACRORHPUADE, AtA)S,5!:). MALAOfES !G3. incidentes, MASfE. !6i. 2GO. 2.8,
TABLE ALPHABTIQUE.
979.
MOTEUR oculaire commun (paralysie du) 513. MoTtUT (troubiMdcta), O7.(daps M8. t'a)coo)isn)e), (tftosf'idiotie. <)5R, 664. dans la maniR, 2(i<j. MoYEKAOE(fotieau),&. (incohrence), MUSQUE 246. (traitement mora)), 273.(insnmnie),2<:6.digestion, M''T)LATtoss dans ta metancotte relicircufatto;). ntenstroation, scrtion'! g)eui<e.32t. 21ii. 270. sen~ibiut, ML-tsMEfses !06.daus la stucauses), MAStE 2< aigu' (anat. 38C. path.), 303. peur, dans 6(i6. l'idiotie, dans t'tio(byperhonie !a) t7~. Mvusts dans ta paralysie 6t8. gn. 28;t. tog)e Marche), (variett'~ 27C. MvsTfQuE ~M. ~it-e), 987. (traitetueut. dans (stupeur <i9.'). AtyxMfn, !a;, :~).1. MYX<t;))K5fE, 694. ':2~ opratoire, MANtE alcoolique, 282, 57:ambitieuse, 307. NANtSME, 977. 290. chorique, concestive ?0~. NARGOTiQUES, 570. chez les dbiles, 277, 4~). NGATtOKS (dlire des), 3)0. cpi)eptit)ue. 282, t7fj. 277. rotique, )ii6. NOMRM))RANES, 262. exalte, 42(i extravagante, folie neurasthnique, ~RURASTHNtE, 493. furieuM,27C. gaie, 277. grave, 524. ~E\')()TESa)coo)if{ues, ?84. instinctive (voir W/Mo~MM/e), XEVxocATH 3)' protiforme. 469. ~M, 28a. priodique, pnerNEVROSES (tcur 472. trauinuuence), prale, 282. 2tt& re)i(rcidiver, matiques,)46. 277. gieuse, sensorielle, 280. trauNa.(.'s,:)97. sit0!re,2~<). 236. .\0-RESTHAfN'r. de i'&tieuation, MARCHE 14'. N()STAL()tE,30;). MARtAOSS. 778. '?3, NtJTniTtON dans la mlancolie, 30( 27. MASSAGE, NyMPHOMANtE, 277. MASTURHATfON, )35, 235. ~-YSTAOMt's dans ` M6. i't)<'of))i9tuc, MUE'~NE i~atedes 7~. atins, Oofin- chM )(u. h-satinCs, (ethrisation dans i.t!, 2)~. )R!; deg(~ncrM,4)f!. OBSEi=S[ONs,M.chez MHGAH)MAKiE, 3.')0. 3CH. 379. (marche), 4!).dans 3)3. chez t'hypochoodrie, 3.SS. (traitemeut), fhattucinatiottsi, les Neurasthnique! 437. ~enitatc~ 37~. 390. erotique, 3<j7. impuisive, 402, )ntet-[):)itte[)te,:i8h 384. reji~iense, OnonAT (hatiucin.'ttiona de )'), M. Mt,A:<cOL)[:, )(! )65, 2M. 2H'). (ana<MoK\)n de la pie-ntt're, t80. cerebra! tomie 302. path.), de t'hc(troubles t80.)8t,62&. u)!ttoM),tG3.(diagnostic~, 3()t. OHsopHAfjfEtfNE 232. (sonde), 268. (symptfnes), 302. (traitement). <X't. de (anomalies t't. :M)!. (opu)mdansia),2[0. OMAMtSME(inf]uencede )'), t3.),23.). MMLANCODE 303. agite, alcoolique, 0.()MATOMAffJE, 4?3. 574. 308. anxieuse, :M3. attonita, OpHATJOKB f70. orttchirur~ica)e9, 3~3. catateptique, 302. chronique, iairM dans l'alcoolisme, 527. consciente, 478. 30:. epifcptique, Of'HTHAt.MOSCOPfQUE dans la (examen) 3)). nostalhypochoudriaque, paralysie &8i). gnrale) gique, 30;pe))a)~'euse,5)4.perio208. Ot'tUM, dans ta manie, 2t(). 289 )M. dique, SOS. precot-diafe. raidans la metaucotu', 2)0, :<0:t. dan!sonnante, 304, 4)2. 3.'0 religieuse, la folie p))crpera)e.2t). dans 3; t. stupeur )&), 30, sui<)p)'t)sfT)OK)a!iortiedet'ati6n,825. 311. cide, 2M. typique, OppBESS[0?i 310. dans la mlancolie, MEMURAKES )8&. (fausses~, OHtLt.E 396. chez )e< (anomaties), MEMO)aE(troubiea 42. -dans dans de'ta), (le,la), la 684. idiots, 27t.L manie, OMANtSATfOt n'edico-administrative. M~iNGES,!7a. --(adhrences des). )84. 8!0. 803, dans la paralysie 6)!). g'nct'a)e, Oi.Sii.-JcATtON do !a dorc-tticn', )M. (paississemeut )8' des!, (o'anutades sutures, prmatur&e (i80. Uonadcs),)83. OSTKOMA[.AC)EC))<'Z)PS C!M idiote, Ua. M~npAUSB, OSTOPHYTES 511. syphilitiques, MENSTKUA'DOK de ta' (troubles )37 t0: OTHHATOHE. 107, 5!)7. MM's'fRt'Ef~ES tM. (foHes), j37, t OUE de l'), 68. (hallucinations ~7. MEXCURE, 67!). PACHYCPH.tL, 2)4. MTHYLAL, PAGHvnERMtQL-B 69t. (cachexie;. 673. Mt(:!)OCHt'UAHE, t'ACMYME!0)N(HTE 522. heliatcoojiquo, MfCttOMANjE dans fa para)y:'ie 592. ffn. t8.'<. morrhagique, Mo!)!Ln- 4(;. dcides, PANO['nofUE &43. alcoolique. MOELLE (cAtisu)f' dans epiniere 524 l'alcoolisme, dans )a), 230. -(stupeur danj; )a), 341. MOXOMAN))-:8,3<!6. PAHA()RApmt!dan9tapara(ysiec'ener..&82 t MoRALi:)sanity,46!). PAHA;.t)EnyRE,3t3. MoM)A,282. t t'AHALRXtE dans la pnralysie gner.,582. MuttPH)Nf!(chtorhydratH i de),2t). PARALYSiE 464. aicooiiquc, 4![-nerate MORPHJXtSME.atX. alcoolique, 571. MORT violente, 828. r PAKAt.YS)H gnrale, 11, 16~, a7. (aoa-
TABLE
tomie pathol.), 579. 607. embarras de
ALPRABTtQUE.
ta
~8S~
P 203. PROPKYLAXtEde t'atienatioo, P PsEHno-PARALYStBS M3. (degnraiee, (traitement;, 6S7. parole, P tire de perscution 365. PSOBtAStS.&n. (stupeur 518. P M. dans PsYCHfQUS saturnine, (sympt&me~), (troubles) la), 345. dans ta paralysie &M. 258, 348. 331, 350. PARANOA, aigu, gnrate, P PsYCHO-MOTEtRS 29, 9t. confabu)ans,77!. (troubles), P PSYCHOSES &f8. PAttAP!!RNtB,25t. morphiniquee, de la) dans P K)t. dans ta stupeur, PAROLB (embarras la paraly33t. PrVAUSME, t3ft. 579. dans Ma. P sic gnrale, PUBERT, Ht, l'idiotie, P PUERPRALE PARTtcULAtttTES 756. medico-igates, (fotie). M. 339, 498. 778. chez les ahP PussASCE PASSIONS, paternette, 451.dpressives chez tes 474. F PUPILLE de contraction de ta), 90. (anomalies ns, pitcptiqutS, 659. 98. dans l'idiotie, contraction, CM, ingatite (paralysie des maladies )4. M~. PATHOGNtE mentates, genrate), des alins, dans f PATRO?iA(iE 790. les PUHOATfFS,2t6. t diffrents 465. 792. PYBOMANfE, pays, PEAU (anomalies), 397. chez les crtins, ( QutNtNE (sutfate de), Xt6. M2. 735.dans 30t. t HAtsOKKBMEKT la mlancolie, (mata(traitement morat), f 67. diesdota)da(Mi'a)ifnationmentate,iH7. RALOCE, t HAMOUJSSBMENT t93. PD!LU\'ES 225. crbra!, sinapiss, mdica) sur m6t RAPPORT ML PEt.t.AOHE,514. l'asile, ?M. semes5)7. dtco-t~al, rdaction, PEMPHt:!t!!S, 823. ratenties dans l'alcool., 527. PERCEPHONS triet, ?99. PtU-ESOEPHADTE 578. ) t HAprus mlancolique, ditt'use, chronique i des Asiles, 83?. itECEVEUR PRiomuuE ,t5' (caauie (miitttcotie), 1 t5~. t6&. HECHHTEi-, 353. de manie, ~8;< PEKScuTt; 3.')3. HCtm~BS actifs, passifs, de rcuoton, 353, 430. raisonnants, HBPECTtURES, dortoirs, salles perscuteurs, 808. 360. dans ta paralysie PEf'SHCUTiot 35). dans REFLEXES &86. gnrate, (ides de), 575. 5M. l'alcoolisme, de la), 76. tOt. PERSOSHAUTE (sentiment REFUS d'aliments, de ta;, 78. HKGiME alimentaire, 2t9. (Irnnsformaticm (ddoude ta), 80. de 8t8. btement REOtSTtt matricote, (perte !a),85. 3'M. PERTES ~mimde~. )36. ttKUOtEUX (diire), 88. dans le morRuM~StOtfs &99. PERVERStON morale, (paralysie gnrate!, 518. HMtTTENCES dans HO. l'alination, phinistne, du sens tt. PERVERSION ttKMOBOS,7M. gnital, 709. HstSTANCE des atina dans la stupeur, sexuelle, dans 9~ dans )5!). 335. PHE~OMEKES ta miancotie, )'a)ienat., critiques lectrique dans la 334. RESPtBATfOK PHRNAUHE.25). stupeur, morate et des 25t. RESPONSABILIT PnMEKOPLEXtE, pnale ~44. mtan44t. attne. PoTmstH pu)monaire. t68. des partielle, RVES, 5!), 60. cotiqucs, -i07. des maladies 2<9. ;:` PHY~tOLOUtE R\ULS)ps, pathologique )4. RHUMATfSME 2!)f!. n)eutate! m, artidulaire, 33. de 20<i. PHYStosoMtE, SAtONKES, t(i4, ia), (modifications de ta scrtion), tOi. dans 5C5. dans SAUVAftt t0t. )'a)coo)isme, (HouMea 73C. dans la manie,2i}5. SALLE d'tude, 245. le crtinisme. dans la mKatomanie, 369. SANa (modifications 103. du}, de la peau, 5t7. PtOMEfiTATtON t07, 517. SATua~fSME, ~69. P)8fU)'tA SATYHtAStS. ERVTHRt~A,t3. 2~, Si t. dans 52}. PLACEMEtTS vo)ontaires, d'office, t'alcoolisme, 1 ScLnosE 1 SCL":IIOSE en !'?. Pt.AC!tOCPHAHE,C80. plaques, 5t4. ttit. cause PNEUMONfE. d'alination, ScOBBUT des Alpes, i t32. dans 560. dans SKCRT!OKS t(H. (troubles l'alcoolisme, des;, SXt~~LEt t36. la paralysie 596. gnrale, (pertes'. 63t. t67. SSH-E P!<EO)()NU; ({angreneuse, (dmence), t99. de l'encphale, Pou)s du cerveau, SENS (erreurs des!, M, 73. W. 684. SEMS gnital du), (HaRucinationa 397. POLYDACTYHE, inver?ion dui, 40t. dans (perversions. des asiles, 268. POPULATION ta manie, 799,803. 722. SENS musculaire PORENCPHAUE, 688, du}, 70. (hallucinations S94. de daae P')SSESS)0!< SENSIUILIT (ides de), )a ,9< (troubles Pou!.8 t02. dans la a 1a 58 f. (variations du), para)ysie gnrale, 30t. de SBNSiBtUT ntetancotie, gearate (haRucin~ttOM 753. dans l'alcoolisme, &34. 5Ct. PRMKntTATtOM, !a) ~0. Ptux de journe, dans le dlire de perscution, 353. 83t. PponRoMES de t'fdinotion, dans la demouomanie, 323. dans t47. PROGfAnnsME des crtins, 395. ia metancotie 300. tPnODFKRATtOtt du tissu interstitiel SNStStUTmorate ttroutdesde)a),81. (parachez tes degeuers, 39!). d;tns)a maiy~ie generatt.'L et0. l PKUfosDC de t'tdt~nattou, )60. 2'!0. nie,
TABLE
ALPHABTIQUE.
dans SENStttLBRfE la dmence .o. 63o. THYno!ot! sn., (corps\ 69a. 280. SKNSORtm, (detire~, <M6 HYRODECTOMtK, ~>;Rr~rcr;s SERVICES des asiles, 8p2. 8M. gtnGraux gHt~raux Tifjs, chez les idiots,G54, asilest (M?, 662. STON,930. Ton~;cnT,2'!6. SHXE(in(!uencedu),!)3. TORQUES,))). TouCBER SEXCt.8(excs',)8j. (hallucinations C9, 10. du~, ta 334. 4. StALORRHHE.tCt.dans stupeur, (folie du), 4)9. '?o3. dans 4M. S. StMULATtM, ,)!'7. Tox jouss l'hystrie, (Mies), SrrtopnoB)H,23i. TRAt'rEMKiST des alins aux diHcreutcs ta. 1. SoMATt(jtj.K 239. (6co!e'), Gpu'jue: MOtat, (intimiSoMMEtL 244. (troubies du), 59. 24C. dation), (musique). SoNnE 232. TnA!<SFOBMAT]0*<8 )M. dcsvesanies, fBsoph&gienQO, SRtE de 1 alin, 8M. HANSFL'SJOK du sat)~, 227. SU. i-'['EDAL8KHEU, TRANSt'ronoE 4&0, 5n). (ft)Ue), SpERMATOHUHt-: de t36. (int1uence ta; TBAUMATtSMES, t3!), 404. 131), tetupe'trdans dans ~stitpeigr SptNAL !43. concussion, [es),3i: SptRn'UALtSTE HAVAU, tnanuei H, (6eote;, 24C. (traitement), T.RBMBLHMENT St'06iSOf<IUMMAYI)tS,6!&. ~25, 5R3. aicootiquc, S MUTATION, tOt. muscut&ire dans la paratysie gL'm'')' des alictns, &S~. StATt8T)!Qcs 844. ftbri))fnre 58t. (par.niysie~ur.j, STAT'S 6i'!(). A'ftOKfTUS, 3.U. TttOCHOCHPHAt.tE, S'r~oMATEH de dgnrescence, physiques Tm)PM[OL!ES <)(U)~ (trout)jes), 107, 597. 39'?. 3i)j.psychiques, iapnra)ysie~ct)6i'a)e,59< 8TftABiSMn<.tansi'a)coo!!8a~c,&99. THO)'HON~'HUSS,an. STur'EUH 3~8. htstorique, d~Nuitiou, )<);'(. TuHEacuLOSHpufmonairc, 333. traitesyntptmM, TuMEMs cerbt'ates, ]'!2, )t)0. syphiment, 34C.dans l'alcoolisme aigu, )itique~,5t). !iti.Cittateptifor[).)e,340.dM<ite TypHotnE tn&vre), <32, 343. dtu'e de persf'cutioH, 3<2. dattit U!t)t.ATm<ALE6 (!'). )'pi(hatiuciuatione), dtms la fivre 3~5, 4' lep~ie, ia parfth'U~E, 32. au~'n)cutationdi)ns 343.dans iamauie et la manie, typhode. ai~nt', ?ie~t5n<ra!c )0t.dint'i<!<). 3~j. 3)!, tH~tancotique, pa)0t. ttutiondansteaformesdpressive~, dans la paralysie UnM)E. M8. aophobiqnc, 3~. :!<&. dans ie p~oriMie., SH. UtUfAtHE gf'n6r&h', (le la scertio~), t0). (troubles 30. truatuatique, UHKTHA!<E.2)3. S'rrPtnfrH, M!). 328. ~73. alcoolique, UTnajNS(iuj!!uenecd<j'!Ktf!'f'<'tio[) !<),'??<. dans ttt)'!H. (thnMtiou VACUOLES dune les ccUutes psychoucrvtiUMe, (;25. Mt.hB!q~c,333,33~. 22. SfitSTANcK btaache, (strocgrise YA.\))'jn)SHE,326. tm'e;,)9. YAKn'deadbitefi.-HS. SucufsES,3'3. VASO~MOTEHas ((rouMes), 102, !0!daM SUL'ttS dans J'atcootMtHe, &a7. pfofmc~ taLp~M]ys!cg6B~ra!c.5i)6. --dMa)(tp&)'a)ysie~~u<'ra]e,&0' \'EC()RptA, 250.maniaque, 2R3. SujcmE (imputMON), M?, ~(n~(i't. \'ENTaiCULAmn )8t. (hydropieie), dans dans la p)ratc~oMMue, 544. VEf)[)EttAMjR,&)&. )a~re,& V!(UET,5t. rVERUtNELfSES ~);H'0!<A).2t3. (affedUons), 04,2)~. S[;<UBA'rtO!< influence sur la marche de VBMC(!K'rMBi'r,348,17<. tafo{ie),nc. VERTME!j 478. ~piteptiques; HtJKCH-MCTiTKcbMies crHo6,2: VKhwmTH)EtT,398,a3t,34'). 1 diM)esidit'ts,M6. VESAN~S,?M,2M. SuHHrrKverb&tt' VKSICATO)RBS,9iO. c&use de paralysie SeMMENME, gt'.u<'r<itB, !7t). ViOLsdan))Ie Mtyriaa~, ~M.. ytS)()!<danat'a)eootMme,&2&. SuTUKEsorAniennes(o9MBeationprtaatu' Vrru.tao.&n. dans le cr~UNisme, r6e),<!8(). ?23. Vufx !H)odi!Ic<niont.). tixos fit )uo~ie,S7~ SYMPATHfOUS(foUe6),i3. (!M)!t)ftpara)yi)i('~<n6ra!e,M~. SYMPTOMATULUGtB 39. VoLOKTH s~urate, dH la), &3. dans ta (Tfoub)et S\N[)ROMKS de ta folie 407. hrditaire, mftaie,!74. SyNOsToEser&a~enne9,~2). '!<i9. coatmix Y')t~s, des par paratySypHfus(foi)edaD)!ia)M9. ??f. -par df'it tique<! g'M~raux,9&,&9<. 05. SY8Tt:MATfSAT)ON,3i8. dans 'm. datents, l'hystrie, SYSTME dentaire, 7~. dans te crtinMme, danet<'morphtniamo,at8. (OMeutdaN&tecr6tiBis)Be,'?33. AH~M. TAHK8 phy~ueeded~rMeeuce, TKNPRATUKE~fdiacatione dana[MattaquMparaiytiquM,M<i. ,TESTAMBSTS({<at)6n68,7n. T)tOMANH:,381. de h), V VuMhwf<,9n. V Yf~Y~aES (traitemeut 246. fn~rat). V Vt.'<: (HaHuemattoua de la), 69. WAMNStNf.S~. X< XOA!STMXOPfE,84. XoopstB dans &30. t'a)cooUatJnc,
at'<)t&)agc,2.
39&. )M.
CfitMM.,
imprimerie
~.Ct~)~.
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J.
t)AGOi\~T
SYSTEME mm (mt!AL
(.OtJPKS ti~TOLOCtQUESPHOTOGHAPHtES
12 FLANCHES TtXEES EN PHOTOTYPIE
Concernant
l'anatomie
pathologique
de
la
paralysie
gnrale.
RAtLURE
du Btxtttt~ Stiet-t
Et
tronia
FtLS
t89~
PRFACE
Cet
Atlas
sert
de
gnrale du Dr JI. de
anatomodans le
a sembl microscopiques
donner
exacte
des
dans
l'esprit
qu'une Nous
forcment aride, description, de la valeur de la micro-photoavions commenc par douter dans l'ide avaient confirm infructueux nous et des essais matgr dtails son caractre schmatique, Pourtant les bactries, taient on prfrable pour d'excellents obtenait le sang, par ex., mais tait
une complexit prsentent par contre, difficiles de plans, et une superposition Nous du phototype. nuisent la nettet ces nous colores, colors; grand, tographier terposition les Enfin comme facilit ~o~ nous difncults servant en faisant de des coupes trs avec
cherch et bien
diaphragmes petits etc. On connat l'importance, les d'arrter ils permettent bnnce des d'autres moins
interposition
en rayons actifs.
au
prparations
de pellicules
raliss progrs qui ont t dans la technique microscopique tche. ayant paru dans cet a runir, nous
notre
photographies sommetdcid
d'une atlas,
nous le
PRFACH. nerveux systme La paralysie scb-rose du tissu parabte d'hui osions nerveuses .-eihites Wcrnicke, centra) gencrah', intcrstitiei. du foie d'une malade, consxfcf-uc dtruisant morte de paratysie gnrale.
par comme une Rotdtanshy tes lments nerveux ctcomest aujouri882. que les (que les tibres
sont
ou a !a nphrite interstiti.'He, connue. Tucxek a montre, en des lsions parenchymateuses !<-s premires, au dbut du ou que
disparaissent se montre
processus,
)a nvroglie importer conscutivement. pronterc Lu se prsente paratysie gcnerate donc comme une atropine cerehrate les iesions progressive. de degnerescencc sur les mninqui portent sur les lments sur !a ndvt-og!ie nerveux, et sur !es vaisseaux. ges, s'tendent peu peu au systme nerveux tout entier. crbrale atteint L'atrophie le lobe frontal principalement comme on !e voit dj & la substance i'autopsie grise et ia substance blanche dnnmuent de vo!ume. ega!ement Prenons, les 2 coupes par exempte, de fa circonvotution frontaic moyenne que nous avons photographies nous avons (pi. !H) mesur de leurs repaisseur din-rentes couches la corticales: )a moiti f~. reprsente et ta fig. 1 le tiers de t'paisseur normate. Voici les chines l'on que peut daUteurs comparer A ceux donns par Hammarber~ (d'Upsaia.i pour la moyenne normafe de !a 2" circonvoiution frontate.
ttittt~xarbcrt;. '"Cot)c))cm~c.'u!au-e. :Jo petites ee)!u)es pyramidate! des~roMeficeHuiMpyramidafe!M dM petites ceHu!e.pyr.mida[eB. "es grosses cet)u)Mpyramida)M. <'Mcettu!esfusifonnM. o'3() o.'M 1,.10 o.M o.4)'< ,,oo f))', o'to MM o')A otn )'i)t< )M o')0 n\n (no <)') 1.
<
en
su.-
accompa!'anatomic de la pathotogique !'unaton)ie du systme microscopique renverrons p. (?7 public qui restent nerveux le et lecteur suivantes, en 189~, des centrt. au y'~c et dans d~ notre
par
berthaud,
est
ptus
nous
D~ i!.
sur runi
et Hatnon
taqueih. dcouvertes de
PLANCHES
TABLE
DES
PLANCHES
PLANCHE
LMicromtre H. !H. IV. V. Y!. Vtf. Mninges Couche Cellules Fibres Gtobutes TroiaiAttte
objectif. et cortex molculaire araignes a myiine et cerbrat. et petites cellules blanche. pyramidales ) ( t3 ta ;?
substance
intracorticafes.
hyaiodes. et quatriume
ventricuies.
2t 23 as 27 29 ait
des vaisseaux.
PLANCHE
Micromtre
objectif.
PLANCHE
t.
Micromtre En le
photographiant connaitrc exactement reil. Ce grossissement de 360 graphique, pondent des Le micromtre divisions est est donc sement Le
micromtre
objectif, que
obtenions de la
but
(L;
appaphotocorres-
ces dimensions
a une
micromtre
photographique. est de 430. Cettfi moins tend manire considrables oublier d'une est fait
l'allongement de 10 ;j. X
maximum C==4"',:i;
que les grossissements le croire de prime abord. prparation histologique i'ocutaire. Dans photographique, seulement ont cet les autre diffrentes
imago secondaire.
virtuelle,
prpondrant;
images la
il redresser intrt
cortex
nous t do
indiquerons
vaientiO'j.. coupes ont homogne compensateur photographices Zeiss(di8taneefoeale2 n" 4 (distance avec l'objectif apochromatiquo ouverture mHlimtrea, H: miHimetrea).
focale
!)d!c!
~y~I:J,
?.i:a.
PLANCHE
Mninges
et cortex
crbral.
12
PLANCHKtt.
et
cortex
coupes
des
mninges gauche. de la
moyenne
Lapte-M~'e,
l'analogue
elle contient, vaisseaux des hmaties, du pigment granuleux, paissie (?. Sur la 2, on voit j~. et tous 2), les elte
des advcntitielle gaine de nombreux noyaux, gnrale, amas hyaiodcs(pi. V!), des corps KHo mmo est habitueHemcnt devenir fibreuse de endofibres La de et
crbrale. peut
en
haut est
trois forme,
qui se crbrate
des cellules ondothtia!cs noyaux nn revtement en effet, par et de de faisceaux conjonctifs supernciene iAcho ces de ne la
qui dernires
la. pie-mere, ovalaire l'espace de sang et caractrise par l'absence et l'corce, on voit l'espace pie-mero
de
d'une
com-
avec les espaces munique lymphatiques periva.seulatres a ces les His dcrit sauf voluthineux, espaces qui, plus theUum. vont dans de l'espace Les injections epicrbra) le aysMme ensuite dans pour pntrer lymphatique. L'ceofee dense nerveux traversent comme La ncvroglie les de f'<fa~ nvrogtte, est dlimit. le cortex; de montr'e ce qui, 2) une
les espaces
et assez couche colore prenuem o le systme existe d'aprs partout Weigert, les fibrilles de nvroglie de cett.e.conche, Au-dessous normai l'tat nombreuses elies sont un peu plus qu' n6vroglte au dogr allonges le plus ou triangulaires, les fibres de l'atrophie; dcrivent des sinuo-.it<i4; est retrouve si accentue des do le
noyaux sont la
correspond
avance
corticales
atrophies, eHa:! bres. L'att'ophto Ctir~bralc on deviennent indistinctes dans le voisinage des
que cellules
atrophies
jusque
(GnMM~mcn<360,
PUnchc!!
PLANCHE
et
H!
cellules pyramidales.
Couche
molculaire
petites
t'ANCf)E)H.
Couche Etie
motcut&ire
et
petites
ceUutes
pyr&mid&tea. le
fait
suite
2 de la ptnncl)e colore
prcdente de
c'est
Weigcrt. et de de
hypertrophies; avec leurs d'arbres A droite capitiaire des avec continue tieremcnt opinion en bleu de par la
ont,
ht paralysie cellule de
troncs
prolongement: et un protoptasma
sur
un
l'on
de nevrogtie A l'tat les (fbros nornm), trop absotue. ces fibres ecttulairo reste tandis incolore; fonce, que le protoplasma mais il ne parait din'erenciecs du protoplasma, donc sont pas exact qu'eHcs a ce point de de la cellule de nevrogtie soient entirement. Indpendantes celle de Weigert. mthodes contredisent vue, les autres A la Iules et partie Infrieure on deux voit, ~lobutes de la et commoneo un la la couche en ba:! gauche, c'est sanguins; a leur de cetpetites trs fin de 4 ;j., !), dimension des des
nerveuses;
contenant
crbraux. capillaires Les globules prennent, ~acc sanguins ils mesurent traverser le capillaire; pour nrale, Ft~. capillaire L'espace pyramidales contieoncnttous toplasma pyramidales appartiennent prolongements extremitsodiriKe fines fibrilles les les 2. hmaties On avec clair voit ses prennent les petites noyaux part
unefonne lasticit, cubique 3 4 gDans ta paratysie il y a microcytose. gnrale, pyramidales. diminues A droite de volume. un
contient
hmaties
est l'espace Les perivascuiairo. qui l'entoure les noyaux ont un diamtre sont atrophies, mince un nucloloet sont ontour~s d'une protoplasmiqucs caractristiquesde type da cellules latraux du sont la acrvcusog et cortex, les un trf's
ee))uies petites H-de H C couche Ces pn)ce))ub"* eUes ont basai, naissance des leur a de de
grles.
substance
crbrale,
pour
(comme
capitlaires)
pericellulaire tymphatiquo ont pens qu'ils'agissait l'aicooi, par cellulaire. a exemple, Ici notre
sont entoures nombn' U)) certain le durcissete beaucoup dans une solul'aIcooL D'autre
coupes une
a t prparation n'a pas les inconvnients paralytiques, lymphatiques de ce~ espaces, avec les
conditions
de circulacrbrale, prainsi
exagre
retrouve
pas
r'Lu~hcttf
PLA~CHEtV
Cellules
araignes
et
substance
blanche.
C)
PLANCHE
!V.
Cellules
ara~aes deux
et
substance
blanche.
de ces
figures
est.
plus
fort
que
celui
des
planches avoisinent
les parties do ta substance profondes blanche. Au centre 8e trouve la lumire d'un obliquement, allongs et trois trs fins (cellules hmaties et contenant cndothe)ia!cs colores des en sa qui noir.
contiennent hypertrophies
hmaties de cttui
allonges. (ceUutcs un aspect les couches sont. ceitutes araignes) trs partiprofondes de
ce))u!es dans
cette prparation sont en bien plus grand nombre couches de l'ecorce crbrale. pyramidah's est quelque cellules, nette, et parce
ceHutes
nerveuses de ces
ceOuics (grandes couches profondes de ces din'erentes cependant nerveuses des vaisseau trs
de
de n-
arrondis du
ceHuiGS
vesicnleux des
vaisseaux.Happelons comme pathotog}ques e)!es Les dans Les globules La substance redevenue substance gnes nvroglie mineux (cellules toutefois la des sont egates cellules de voisinage gtobutcs et
bien qui se colore de la figure) jusqu' considre que Weigert leur grosseur
prolongements
vers
lorsque mesurent~.
nvrogtie normalement,
le
voient
surtout
petits
dj
la prparation, de 3 a !i j~. !a
sont
des
prcdente.
de!a circonvolution frontate voit plus onne les grosses dehcate; ni les volumineuses grise corticale, couches cortictdes aspect un normal, profondes. quelques dlicat Les un
protoplasma longs
d'o
Deiters
disparition
c'est
t'atrophie
la substance
(CroM<sMmm<4:)0,
micromtre
!L) }
f't.t~'n-tV
PLANCHE
Fibres myline
intracorticales.
J. t)AOO'<Br.
Systme
nerveux
central.
PLANCHE
V.
myline
l'corne
crbrate.
plus substance
Les
Elles sont /rext'adt~<<. en groupes elles se dirigent vers la priphrie et forment, la une couche de fibres meiees aux unes tangentielles, sans des myline, qui proviennent dendrites termintes Dans les diffrentes Kcelliker). ces fibres & myline, transversales denses la partie de la plus moyenne o la les Baiitarger Les reprsente. nues; les fibres de
cettules
pyramidales zonale (stratum couches du cortex, on retrouve mais dans la elles bande sont do sont grise,
taugentieltes,
moyennes
veuses,
entirement
et surtout les obliques 2 mesurent quelques-unes Entre ;j., sont plus paisses. mailles formes sont les ceUutes par ces fibres nerdeco!ores et non visibles ici (mthode Weigert.-Pai\ la /t; 2 provient de On y remarque les plus ont en notre de paralytique suite la pauvret c'est des radies moiti. Les la mme fibres ascenlibres sua
de
partie
tangentieties en !882 ta
n'existaient (de de
parition rate. Les aSection premires des cellules Sur dans stase un
dis-
~nede cettc )M
d'association dbute
pathologique nombre de
par et le
t'atrophben fait on
libres par
ils
semblent
amas. de ta voit
la paralysie
A droite,
capillaire
rempli
sanguins.
(CroM<MefHcn<t30,
Micromtre
tL)
Penche
PLANCHE
Globules
VI
hyalodes.
PLANCHE
VI.
Globules La
hya-todes.
montre au milieu de la couche des cellules pyramidales moyende 9 globules arrondis. Les globules ont un contour nes un amas form ils sont homognes et brillants, ils sont colors en noir nettement arrondi, de Weigert leur groupement les fait pour la myline; par la mthode une grappe de raisin. ressembler en i875 par Adler sous le nom de boules coUo'dcs, dcrits Ces globules, des auteurs. Je les ai pourtant retrouves constamont peu attir l'attention mme en nombre considrable. ment dans la paralysie gnrale, parfois le long des capillaires Leur volume varie de 2 a i8 {~. Ils cheminent ~), entre le vaisseau et la gaine (/ dans les gaines adventitielles 2), et dans les former des accumulations o ils viennent (/ 3). Ces globules mninges tre Isols et s'chelonner auquel ils donparfois sur un capillaire peuvent C'est ce que le professeur Mendel une forme en chapelet. neront, par exemple, des capillaires; en effet a dcrit, tort, sous le nom de dilatation ampullaire est d au globule hyalode, le renflement qui sige en dehors du capillaire. ils rsisne sont pas des gouttelettes Les globules graisseuses hyalodes mal avec l'acide l'ther, et ils se colorent tent la potasse, osmique. Il collolideni Certaines racde substance ne s'agit pas davantage amyloide. la fuchsine acide, avec la dgnrescence tions leur sont communes hyaline tandis que le picro-carmin les colore d'une manire intense, par exemple, de la substance leur donne une teinte hyaline, qui se jaune et les dtfferencie colore en rouge, etc. m'a fait penser L'tude que ces globules hyalodes que j'ai poursuivie non phosphoree, substance de crbrine, des gouttelettes provenant taient du ddoublement de la. myline. et en petit nombre dans normalement ces gouttelettes On peut trouver Dans la des dchets de la vie crbrale. comme produit diffrents organes, il indique un proleur nombre devient considrable; paralysie gnrale crbrale intense. cessus de destruction (Gt'o~ts~ntMt.'4~0, Micromtre 11.)
t't.)nchc\'[ 1
PLANCHE
VU
Troisime
et qaa-trime
ventricules.
22
PLANCHE
VU.
Troisime
et
ventricules.
de
la
paroi
du
troisimc
de
araigne crustace.
rgion admet,
cellules
plus cellules
deux cellules
varits de
sigeant
prolongements tudies courts, par Cotgi, des dans le voisinage vaisseaux les avons (~. ~), nous crbrale la. substance grise (pl. IV), trs hypertrophies et caractristique de la paralysie couche paisse gnrale. les devenues la qui paralysie et 2 ces cellules Ces normes. protoplasma ceilules de nvroglie un volume et courts
gnrale aussi
considrable,
p. de
a leur fins
ont les
une
paisseur
prolongements
s'enroulent
en forme
~9.
venU'icule grossissement. du
Ces
cavitaires
paisses qui prominent en se confondant, elles sont recouvertes ici par une teinte
cote
pendymaire,
l'pithlium l probablement
claire plus (protodes cellules de l'epcndyme). ponctue (noyaux au sommet tombe des granulapendymaire le du tissu fait primordial de et la lsion, et car il y a pendymaire, ne sont plus est la masse
nevroglique prolifrent.
cellules cette
contenues
opinion
inexacte.
Phnct'eVff
PLANCHE
de
VU!
Granulations
l'pendyme.
24
PLANCHE
VIII.
Gramutationa
de
Fpendyme.
Virchow a donne, en i8M, la description de ces granulations histologiquc dans la paralysie qui sont si communes gnrale progressive. de est un grossissement plus fort d'une partie de la granulation encheles fibres de nvroglie droite de la planche Vil. On voit gauche dont les noyaux vtres de la granulation et recouvertes par i'pendyme, la surface du ventrisont vus de profil, et, droite, priphriques allongs cule recouvert et les noyaux vus de face. pendymaires par les cellules dans Cette figure montre le rle actif jou par l'pithlium pendymairc de l'pithlium do la formation des granulations. Les fibres, qui partent si visibles sont les ~'es revtement, epemah/MMM!'M. Ces prolongements, de coloration de Golgi et de cjms les moelles d'embryon avec les mthodes La des cellules pour traverser la moelle, plus Cajal, et qui partent s'atrophient on ne les aperoit du ventricule; plus tard, comme les fibres pendymaires au de peine. Dans la paralysie chez l'adulte gnrale, beaucoup qu'avec en de l'pithlium fibres pendymaires mettes contraire, la prolifration l'tat on peut dire qu'il y a retour vidence et les rend fort paisses; Je n'ai pas constat de mitoses dans les cellules de l'penembryonnaire. dyme comme on le voit chez l'embryon. des elle prsente d'une petite granulation 2 est la coupe entire de l'pendyme. et de cellules de fibres pendymaires superposes sont donc constitues en grande Les granulations partie par les fibres une n'a pas attribu semble auxquelles il nous qu'on pendymaires, le tout recouvert et par des fibres de nvroglie, suffisante, par importance une couche pithliale par contre, ne prend aucune part letissa conjonctif, dans la formation des granulations de Virchow; on ne doit donc pas les et Miemejewski. des fibromes, comme le fontMagnan appeler La couches (Gt'M~met!<: 430, Micromtre !L)
Phnche\'nt
PLAQUE
Noyau
IX
de 1 hypoglosse.
Corps
~mylMs.
26
PLANCHE
!X.
amylacs. une
Noyau
de
plus du de la
du
scriptorius. nerveuse
gros de fibres
nevrogtiques. Au milieu volumineux sont bteue substance nettement forms nombreux mdianes. conditions corps transformation l'un un des Les des
et, noyaux) (fibres parat hypertrophie. la prparation et gauche, assez on voit trois ovodes corps en bas, un autre uniformment color. Ce arrondi, corps nevroglie a donne que certains ces ce nom, car leur raction taient forms d'une corps les en diffrencient ou sont t
Virchowlcur corpuscM/es amylacs. avec l'iode lui avait fait penser analogue comme de couches ['amidon; de ia substance mais
concentriques, au-dessous de l'pendyme les observe surtout il s'agit sont ta. produits en
ventricule,
parties
On
pathologiques: amylacs ou
et dans b's personnes Ages en effet d'une altration rgressive. dans le systme nerveux centra! par ta du et de la. myline. cylindre-axe haut et a gaucho de la /i~. on tranger, c'est te cylindre-axe Sur voit
corps central,
point form. 2.
corps
trans-
Le
noyau
de
est
le
de
la cid''
d'aprs 30 a 40~.
Koetliker.
volu-
prsentent, ctaire de
dgnrescence
qui
et 5 ecHules
par nerveu-
il existe normalement cellules, nerveux myline, qui disparaissent 11 on est de mme du faisceau gnrale. de l'hypoglosse de noyau un cylindre-axe transversa), tissu donc ambiant. dans les lsions dans lvres les et l'ependyn'c. dispose
une en
de paraqui sd~'
le pare on voit
que
dans proet
souvent
trs
intenses, d'articulation
dans
la paralysie
(G''OM<'Mfn<:360,
Micromtre
L)
!'L.
)X
PLANCHE
Lsions des
va.issea.ux
28
PLANCHE X.
des
constantes
droite, une artriote de la couche montre, corticate superficielle du cerveau, recouverte de nombreux volumineux dont noyaux l'axe est vertical ou transversal. Ces noyaux aux cetlutf's appartiennent adventitiellcs et hypertrophies. qui sont multiplies Au-dessus des noyaux, est mise nu l'artriole les parois sont reprsentes par une succession de cercles rfringents des Sbres musculaires qui sont la coupe transversale en dgnrescence annulaires, c'est la dgnrescence /<~tt!C la plus commune dans la paralysie elle a t appele gnrale par Arndt dgnrescence et par Lubimoff dgnrescence hyalode, cireuse. Les fibrilles de nvroglie de la a ta partie suprieure forment ta couche de dlimitation du cortex et des mninge". Sur la. est plus marque, elle atteint la dgnrescence ta hyaline comme Fischi l'a dcrit. Cette artriole tunique musculaire, exclusivement, du buibe ce que l'on peut appeler prsente la dgnrescence perle: nbre musculaire est chaque sur une coupe transversale, reprsente, par un grain brillant; le point central color est le noyau de la fibre. En examinant au microscope les diMreKts plans de cette prparation, on voyait toutes les fibres taient hyalines que des bandes circuet qu'elles formaient laires tt'&s rfringentes.~ montre un vaissoau de gtobute$ avec ta rempli sanguins, adventitielle. gaine L'adventice, qui part de la pie-mre entre pour timiter, elle et la tunique musculaire du vaisseau, dcouvert l'espace lymphatique, est nue tunique par Robia et Virchow, mince et transparente, tapisse de cellules elle est devenue trs cndothli&les.tci, et d'aspect paisse elle s'est fibreux; pli&se le long du vaisseau parce que les stases lymphadans le cours de la maladie, tiques, qui se sont produites l'ont distendue. La gaine advenittielle les dchets est vide sont achequ'elle contenait mins plus loin. D'habitude, on trouve dans les gaines lymphatiques comme la dans une accumulation de noyaux, des cerps granuleux, pie-mre des amas hyalodes, du pigment sanguin, etc. des hmaties, du vaisseau, A droite on voit l'espace et la substance privascu!airc nerveuse. GroM!M~MM<: 430, Micromtre La
!L)
n.t!)J.C.\
:n-
PLANCHE
Cervelet.
XI
PLANCHEXh
Cervelet. La /tf;. phrie, fibres de montre couche la couche molculaire comme pourtant nvroglique fibres de Il n'y a pas, a la pridans le cerveau et la moelle, ni de se produire, par exception d'aprs dans la paralysie type gnrale, nvroglie elles ne autres descendent sont pas du plus paralllement nombreuses nerveux. qu'a que l'tat dans du cervelet.
tangentielles. une couche Weigert, mais ici elle n'existait au travers dos nbres On de la autour Ces normal. te cerveau,
vaisseaux, sont
les
testons
mais
(6!T'o.s.tSi;f'mc!:< Vors nvroglie Dans la normat; tristique voyait particu!ier. les profondes s'inflchissent et couche des parties de l'corce cerebetleuse autour disparaissent par suivant de contre,
H.) tibrcs a et du
des
Purkyne
noyau
nuci6o!e,
cylindre-axe ont
d'argent du cervelet;
con-
protongements
ra.!esramijaesducyt"6*&xe. ds ta. cettul&nerveus& Au-dessous des grains, avecses deux varits sont et a montre~que'tes le protoplasma directement, en donua.ht Dans la vers naissance substance
et petits cefiutes
myeiocytes volumineux.
de novrogtio, parallles aux sont devenues tubes serres de l'atrophie nerveux, plus par suite des tubes nerveux avec de longs a myline. On y voyait quelques astrocytcs et fins prolongements. En haut et & droite, un gros vaisseau est recouvert par comme crbraux. {(jroMtSMment 360, Micromtre une accumulation CaJmeil l'a de signale, lui noyaux qui dans la paralysie forme une sorte pour de les manchon, vaisseaux
gnrale,
t.)
t'X!
PLANCHE
Moelle cervicale.
XH
On voit avec nettet dans la de la moeUc les (/ fibrilles de nvroglie, qui s'entrecroisent en tous sens. Ces fibrilles ont une paisseur elles ne sont pas gale, ma?s pa 1 sJnt plus nomhypertrophies, breuses qu' l'tat normal; elles ne forment indpendantes, P~e rseau mais anastomotique, entre les di~ren~njt:~s~ n erveux. Les ceMes nerveuses motrice., )~&rement sont atteint.. atrophia, de graisseuse reprsenta (~. par une tache claire au centre d~ protoplasma, du o~~ dans le Tonnage du noyau. L'espace perice)tu!aire<~t n). volumineux qu' l'tat normal, c'est la consquence de l'dme lymphatique tiotv aussi :E==~ des l'att'ophie tubes . myline autour des oellules. La g montre les lsions de la substance dans le cordon blanche, postrieur (cordons de Go)t~o elles taient tr<-s marquas elles existaient par dans les cordons places mais a un latraux, degr moindre. Les tube, nerveux, sectionnes gr~es, transversalement, forment des cercles incolors ~7' teint, au centre. tube est Chaque spar fibrilles de nvroglie sectionnes et reprsentes en pointinc la nvroglie t'.t est diffrent de la figure 1, la disposition puisque n'est plus la ==?~ ait milieu galement de la substance ici les fibrilles blanche; ascendantes sont trs nombreuses pal' et prennent pl~ de l'aspect larges taches colores, II y /fn,~l.r s~nose des cordons Hvro~ique postrieurs, a montre Westphat la frquence des foyers de mv~itf. des lsions dans la fascicules, paralysie gnrale. Les lsions fascicules t h =~ substance elles sont habituellement grise; et plus diffuses que dans les combines, autres sur cent affeetoiis. Ftirtstier, quaranttt-sls. cas, a not 4.~oixante-ti-eize fois la dgnrescence simultane et latraux, =~ vingt-huit fohHa dgnrescence des cordcnsposterieu~ seuls, dix-sept fois celle des cordons hter~s~u~. J ependymaire gauche, forment, dans Ces c.llules rgulire. Lecanat est reste les parties (Grossissement (/ infrieure~?at~ normat 360, micromtre Les cellules L)
dtaches, droite, une couche epitheliales ont un noyau'o" cylindriques et un protoplasma vers la cavit centrale. termineen plateau Elles ne pas de cils; chez ~-cineseYoientque De n~<fes l'embryon. n pendymaires si basais, chez l'embryon, marques s'atronhien~t raissent chez l'adulte. ~"optuentetdtspa- dispaEn dehors de l'pendyme, le pointill la coupe reprsente des x faisceaux de fibrilles ascendantes de nnogiie. (6!'OMtS<,emMt.-4:)0, Micromtre!)
P!.u)cheX!t
Phototypie
Berthaud,
Parts