Francais - Dissertation Ouvrir Ecole
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Pour le dernier, il faut penser à Socrate: Les gens font du mal par ignorance et donc il faut
instruire les gens pour que le mal disparaisse.
Bien évidemment, il ne faut pas oublier que la principale raison à la délinquance citée
précédemment est le chômage et non l’absence d’éducation et de formation ; bien que le
chômage découle la plupart du temps d’un manque d’instruction. La création d’écoles ne
peut alors qu’aider, mais seulement dans une certaine mesure.
En effet, les résultats de l’instruction pour lutter contre la criminalité n’apparaîtraient qu’à
long terme. Puisque la carrière scolaire d’un enfant commence à l’âge de 5 ans pour
ne finir qu’une vingtaine d’années plus tard. Les résultats n’arriveraient donc que bien
après le moment de l’investissement.
Pourtant, malgré ces résultats tardifs, l’investissement dans l’éducation ne peut pas être
considéré comme inutile. Au lieu de laisser les jeunes traîner dans la rue, et ainsi
augmenter leurs chances de tomber dans la délinquance, il est évidemment plus
recommandé de leur permettre d’assister à des cours les instruisant tout en les éduquant ;
et de ce fait, accroître leurs chances de réussite scolaire. Ainsi, un jeune ayant des
possibilités d’avenir, un espoir de décrocher un emploi décent et stable, risquera
beaucoup moins de dévier dans la voie de la criminalité, que le jeune non scolarisé,
n’ayant personne pour le guider.
Cependant, on doit prendre garde à la généralisation car les gens ont tendance à lier
« le non accès à l’instruction » à « la délinquance ». Il est vrai qu’il est devenu difficile de
vivre dans le monde d’aujourd’hui en étant illettré. Pourtant, il subsiste des personnes
ayant vécu leur vie honnêtement sans ne s’être jamais instruit. Comme l’exemple de ce
Kenyan, en 2004, qui a appris à lire, écrire et compter à l’âge de 84 ans.
Pour conclure, la connaissance est un bien qu’il vaut mieux posséder afin de vivre
aisément dans la société. Dans une société où la violence et la criminalité se banalisent
de jour en jour, on se demande qui réparera les dégâts. Les jeunes d’aujourd’hui, ceux en
qui on a investi une vingtaine d’années plus tôt, seront-ils prêt à reprendre le flambeau ?