LMTO
LMTO
1. Introdu tion
A la diéren
e de la méthode des orbitales atomiques ( AO's ), de
elles des ondes planes
PW's )
( et du Pseudopotentiel ( PP ), les deux méthodes linéarisées {LAPW & LMTO }
, développées respe
tivement par Koelling & Arbman en 1975 et par Anderson et al. la
même année sont distinguées, en premier lieu, par une te
hnique
ommune de
onstru
tion
de leurs fon
tions de base à travers le re
ours au
on
ept des ondes partielles, un
on
ept
appliqué aussi par les méthodes rigoureuses APW et KKR. En se
ond lieu,
es deux
méthodes linéarisées sont
ara
térisées par une utilisation d'éléments de matri
es linéaires
en énergie orants ainsi un gain
onséquent en temps de
al
uls, à l'opposé des méthodes
APW et KKR se servants des éléments de matri
es non-linéaires (en énergie) très
oûteux
en temps de
al
uls [1℄,[2℄,[3℄,[48℄,[5℄.
En général, les
al
uls usuels de stru
tures de bandes sont le plus souvent réalisés sur la
base d'une appli
ation de
es méthodes linéarisées LAPW et LMTO, les méthodes APW
et KKR étant le plus souvent appliquées
omme des méthodes de tests pour la validation
des modules
omplémentaires implémentés dans
es méthodes linéaires. La méthode de
al
ul des orbitales mun-tin Linéarisées dans la représentation des Liaisons Fortes
1
(TB ) développée dans le présent
hapitre
ombine à la fois les méthodes des orbitales
mun-tin linéarisées (LMTO )2 et ré
ursive à travers la représentation de la TB. Cette
derniére représentation est essentiellement introduite dans le but d'une transformation des
orbitales MTO's en une série d'orbitales lo
alisées et orthogonalisées. Comme les éléments
de matri
es de la LMTO sont déterminés dans l'approximation des sphères atomiques
ASA),
( la pré
ision des
al
uls self-
onsistants mis en ÷uvre pour la résolution des
équations monoéle
troniques de Kohn-Sham (
f. Chapit.2.) à travers une diagonalisation
des matri
es de l'hamiltonien par
ette méthode de la LMTO est d'autant meilleure pour
des stru
tures
ompa
tes, ave
des arrangements de type b
et f
[1℄,[6℄,[7℄,[8℄.
1 TB : Tight-Binding Method.
2LMTO : Linear Mun Tin Orbital Method.
2 Chapitre 1. Méthode des Orbitales TBLMTO's
2. Approximation Mun-Tin
L'approximation mun-tin (MTA)3 est basée sur l'idée initiale, suggérée pour la premiére
fois par Slater (1937 ), d'une approximation du
ristal par un réseau de sphères mun-tin 's
juxtaposées, de rayons sR et
entrées sur les diérents sites R
~ du réseau
ristallin, Fig. 2. A
l'intérieur des sphères, des potentiels de formes sphériques sont utilisés
ontre un potentiel
plat vmtz (
onstant) en dehors, dans la région extérieure (interstitielle). Le potentiel ee
tif
de Kohn-Sham ae
tant
ha
un des éle
trons du systéme et résultant de
es derniéres
onsidérations de la MTA est développé sous la forme :
X
vKS (~r) = vR (rR ) + vmtz (1.1)
R
vR (rR ) rR ≤ sR
vR (~rR ) = (1.2)
vmtz rR > sR
Fig. 1.1 Prols des potentiels lo
aux :
omplet exa
t ( Full-Potential : FP ) et sphérique
Mun-Tin : MT ).
(
Z sR ′
ZR ρR (rR ) ′ 2 ′
vR (rR ) = − + ′ | .4πrR drR + vMAD (rR ) + vXC [ρR ] (1.3)
rR 0 |~rR − ~rR
X ZR′ Z ′
ρR (~rR ′)
X Z̃ ′
− + ′ d~
rR
′
′ ≈ R ≡ vMAD (rR ) (1.4)
rR′ R′ |~
rR′ − ~rR′ | ~ ~ ′
R′ 6=R R′ 6=R R − R
En général,
e dernier terme qui est estimé par la méthode d' Ewald (ave
des sommes tron-
quées dans les deux espa
es réel et ré
iproque) est dire
tement liée à l'é
art par rapport à la
neutralité lo
ale, interprété en terme de la diéren
e entre la
harge nette de l'atome ~ et
R
~:
elle de ses éle
trons : Z̃R = ZR −NR , NR dé
rivant l'o
upation éle
tronique d'un atome R
Z Z sR
2
NR = ρR (~rR ) d~rR = ρR (rR ) .4πrR drR (1.5)
R 0
D'une maniére similaire, le
omportement des densités atomiques lo
ales ρR (~rR ) mises en
÷uvre par l'approximation de la MTA est similaire à
elui des potentiels :
ρR (rR ) rR ≤ sR
ρR (~rR ) = (1.6)
ρI rR > sR
Z sR ′
↑(↓) ZR ρR (rR ) ′ 2 ′ ↑(↓)
vR (rR ) = − + ′ | .4πrR drR + vMAD (rR ) + vXC [ρR ] (1.7)
rR 0 |~rR − ~rR
La pro
édure appliquée pour une suppression de l'espa
e interstitiel, dans un premier
temps, entre les sphères mun-tin 's est basée sur une appli
ation de l'approximation des
sphères atomiques ( ASA)6 à l'origine de l'élimination des régions intersitielles après une
5 Le théoréme de Gauss
stipulant l'égalité des potentiels générés dans l'espa
e : l'un en un point ~rR′
situé à l'extérieur d'une sphère
hargée R~ ′ et l'autre par une distribution de
harge sphérique
on
entrée
au
entre de la sphère en question [14℄ :
` ′ ´
ρ ′ ~ r R′ 1
Z Z
˛ R ′ ˛
˛ d~
r ′
R ′ ≈ ρR′ (~
rR′ ) d~
rR′ avec ~ ~′
r R′ ∈ R
R′ r R′ − ~
˛~ rR ′ |~
r R′ | R′
Le traitement et la des
ription des propriétés éle
troniques des solides sont réalisés sur
la base d'un
al
ul des spe
tres des énergies individuelles Ejk servant à la
onstru
tion
de leurs stru
tures de bandes,
es derniéres dé
rivant les valeurs propres des équations
individuelles de Kohn-Sham issues d'une appli
ation du formalisme pré
édent de la DFT
pour leur résolution [8℄ :
les indi
es monoéle
troniques i renvoyants aux états quantiques éle
troniques {|jki}, où
~k désignants les ve
teurs d'ondes éle
troniques et j des indi
es de bandes. En pensant les
éle
trons
omme des parti
ules relativistes en mouvement permanent dans un potentiel ef-
fe
tif vKS (~r), l'hamiltonien individuel Hi dé
rivant
ha
un des éle
trons est l'hamiltonien
s
alaire-relativiste développé sous la forme radiale de Harmon-Koelling (
f. Chapit.2 ) dé-
7 L'approximation de l' ASA est basée sur une rédu
tion autant que possible des espa
es interatomiques
mun-tin
(i.e. des régions interstitielles) à travers une substitution des sphères 's par des sphères atomiques
de
˛ Wigner-Seitz
˛ de plus grandes dimensions et à faibles re
ouvrements : s + s′ − d/d ≤ 16 %, où d =
˛R − R ˛ est une distan
e interatomique.
˛~ ~ ′ ˛
5
∆ℓ
Hjk = − + vKS (~r) + RC ′ s. (1.9)
2
Dans l'Eq. (9), le
ouplage spin-orbite est interprété en termes d'une intera
tion entre un
hamp magnétique orbital élé
tronique (asso
ié au mouvement orbital de l'éle
tron autour
du noyau) et le moment magnétique de spin de l'éle
tron ene question est négligé du fait
de sa faible
ontribution au magnétisme des éléments magnétiques de la série de transition
3d [23℄, Tableau 1. En fait, le blo
age des moments orbitaux de
e type d'éléments est
à l'origine du trés faible apport énergétique de l'intera
tion spin-orbite aux énergies
des systèmes traités, une
ontribution laissant in
hangées les bandes d'énergie de
es
éléments et pouvant étre négligé sans grande erreur. Le passage à la série 5 d des éléments
de transition du groupe du Platine est a
ompagné d'un a
roissement du
oe
ient
spin-orbite ξ et d'un élargissement des stru
tures de bandes des éléments en question, sans
pour autant modier le
entre de gravité des DOS's
orrespondantes [1℄,[9℄,[21℄,[22℄. Les
eets spin-orbite sont introduits dans les ré
ents modéles de
al
uls traitants des eets
magnéto-optiques ( MOKE ), des anisotropies magnéto
ristallines (MCA) et du di
hroisme
magnétique
ir
ulaire ( XCMD ), des propriétés ne pouvants étre
orre
tement dé
rites
par la seule approximation de la LSDA et un hamiltonien à
ara
tère non-relativiste
[24℄,[25℄,[27℄,[26℄,[28℄,[29℄,[30℄,[31℄,[32℄,[33℄,[34℄.
Tab. 1.1 Contributions orbitales au magnétisme (en unité du magnéton de Bohr par
atome) des lms métalliques libres ( slabs ) de { Fe, Co & Ni } . S : plan de surfa
e, S-n :
nieme plan sub-surfa
e et C : plan
entral (en volume) [19℄.
8 Le dernier terme additionnel RC's
onstituant des
orre
tions relativistes introduites sous forme de
trois
ontributions distin
tes : RC ′ s = H D + H P +`H SO
le terme de masse-vitesse de Pauli : H P = c12 Ejk − vKS (~r)
´2
De manière générale, la résolution approximative des Eq's.(8) est réalisée par la méthode
variationnelle linéaire (de Rayleigh-Ritz ) à travers un
al
ul des solutions propres va-
riationnelles |ψjk i et des énergies (valeurs) Ejk
orrespondantes aux états éle
troniques
{|jki}. Dans la base des orbitales ( MTO's )9 , les solutions propres individuelles des Eq's.
(7) sont des fon
tions d'ondes variationnelles |ψjk i
onstruites à partir d'une
ombinaison
linéaire de MTO's |χRL i L (≡ ℓm)
(des fon
tions indépendantes de l'énergie, de symétries
et
entrées sur les sites atomiques R en
haque point k de la zone de Brillouin (BZ ) [1℄,[20℄ :
~ ~
X
|ψjk i = |χRL i Ajk,RL (1.10)
RL
X
{ Hjk,R′ L′ RL − Ejk .Ojk,R′ L′ RL } .Ajk,RL = 0 (1.11)
RL
Hjk,R′ L′ RL ≡ hχR′ L′ | Ĥjk |χRL i représentants les éléments des matri
es hamiltonien
Hamiltonian matri
es )
( dans la base des MTO's et Ojk,R′ L′ RL ≡ hχR′ L′ | χRL i des
éléments de matri
es re
ouvrement ( Overlap matri
es ), des éléments
al
ulés de ma-
niére self-
onsistante sur un nombre limité de points ~k (les points appartenant à la
10
partie irrédu
tible de la zone de Brillouin (IBZ ) , et pour
ha
une des bandes éle
tro-
niques j. Le probléme de l'Eq. (11)
onstituant ainsi un systéme d'équations linéaires
est résolu par la pro
édure de diagonalisation de l'hamiltonien permettant le
al
ul des
valeurs propres (énergies) Ejk et des ve
teurs propres (
oe
ients) Ajk,RL
orrespondantes.
La pro
édure de
al
ul mise en ÷uvre est basée sur un
al
ul des ra
ines Ejk du polynéme
(en énergie) résultant d'une annulation du déterminent de l'Eq. (11) en question, de ma-
niére à éviter les solutions triviales (nulles ensembles) permettant aprés leur substitution
la détermination des
oe
ients Ajk,RL
orrespondants. Une fois
onnus,
es
oe
ients
sont appliqués pour la
onstru
tion des solutions variationnelles |ψjk i et des densités de
harge :
occ
X 2
ρ (~r) = |ψjk (~r)| (1.12)
jk
En termes de pré
ision de
al
uls,
ette base de MTO's |χRL i
onstituant une base
susante pour un
al
ul des diérentes solutions propres |ψjk i et des énergies
orrespon-
dantes Ejk ave
des erreurs estimées au troisiéme et au se
ond ordre en (Ejk − ERℓν )
respe
tivement à l'intérieur et en dehors des sphères, ERℓν étant une énergie xe et
arbitraire
hoisie le plus souvent au
entre de la partie o
upée d'une bande ℓ=s,p,d ....
9 MTO's : mun-tinorbitals
10IBZ : Irredu
tible Brillouin Zone
7
Les orbitales MTO's sont
onstruites à partir d'une
ombinaison des solutions des équations
individuelles du type de l'Eq. (9), à l'intérieur et à l'extérieur des sphères, de maniére à
générer des fon
tions d'ondes
ontinues et dérivables dans tout l'espa
e du réseau
ristallin
[1℄.
[1℄ :
|ϕRL (Ejk )i ≡ ϕRℓ (~rR , Ejk ) = iℓ YL (r̂R ) .ϕRℓ (rR , Ejk ) (1.13)
es ondes partielles radiales |ϕRℓ (Ejk )i ≡ ϕRℓ (rR , Ejk )
onstituant à leurs tours des
solutions propres aux équations individuelles radiales suivantes :
1 ∂2 ℓ (ℓ + 1)
− 2 + 2 + vR (rR ) − Ejk .rR . |ϕRℓ (Ejk )i = 0 (1.14)
2 ∂rR 2 rR
les kets |...i étant utilisés pour désigner des fon
tions normées à l'intérieur de leurs propres
sphères et tronquées à l'extérieur (en dehors).
De la méme maniére, les ondes partielles radiales |ϕRℓ (Ejk )i sont normées à l'intérieur
de leurs propres sphères (et tronquées à l'extérieur) et sont entiérement indépendantes
l'indi
e m, i.e. du nombre quantique −ℓ ≤ m ≤ ℓ. Ceytte normalisation est imposée par
l'orthogonalité des fon
tions de base ave
la prise en
ompte de la normalisation des
harmoniques sphériques :
Z sR
< ϕ2Rℓ (Ejk ) >= ϕ2Rℓ (rR , Ejk ) .rR
2
drR = 1 (1.15)
0
En général, la région interstitielle séparant les sphères est
ara
térisée par un potentiel
2
plat vmtz et par une faible énergie
inétique des éle
trons (κ ≡ Ejk − vmtz ), négli-
gée par l'approximation de l' ASA
2
(κ → 0). En fait, ave
une prise en
ompte de
e
dernier terme
inétique, l'équation résultante est l'équation générale de Helmholtz suivante :
∆
{ Hκ − Ejk } |φRL (Ejk )i = − + vmtz − Ejk |φRL (Ejk )i = 0 (1.16)
2
11 Le
on
ept des ondes partielles (Partial Waves) est basée sur l'utilisation de fon
tions d'ondes dépen-
dantes de l'énergie et est proposé et appliqué pour la premiére fois par Wigner & Seitz[16℄.
8 Chapitre 1. Méthode des Orbitales TBLMTO's
|φRℓ (Ejk )i ≡ φRℓ (r, Ejk ) = nℓ (κr) − Pκ (Ejk ) .jℓ (κr) (1.17)
de la méme maniére, la fon
tion de base globale |φRL (E)i ≡ φRL (~rR , Ejk )
orrespondant
à la derniére solution radiale est développée sous la forme :
φRL (~rR , Ejk ) = iℓ YL (r̂R ) .φRℓ (rR , Ejk ) = iℓ YL (r̂R ) . { nℓ (κrR ) − Pκ (Ejk ) .jℓ (κrR ) }
(1.18)
L'orbitale |χRL (Ejk )i ≡ χRL (~rR , Ejk ) résultante des Eq's. (13 & 18) est une MTO
dépendante de l'énergie monoéle
tronique Ejk et exprimée sous la forme :
ϕRℓ (rR , Ejk ) rR ≤ sR
χRL (~rR , Ejk ) = iℓ YL (r̂R ) . (1.19)
nℓ (κrR ) − PRℓ (Ejk ) .jℓ (κrR ) rR ≥ sR
(a)
ϕRℓ (rR , Ejk ) + PRℓ (Ejk ) .jℓ (κrR ) rR ≤ sR
χRL (~rR , Ejk ) = iℓ YL (r̂R ) .
nℓ (κrR ) rR ≥ sR
(b)
A l'opposé des ondes partielles,
es MTO's sont
ara
térisées par des terminaisons (queues :
tails ) nℓ (κrR ) ~ , du potentiel
entiérement indépendantes de l'empla
ement de la sphère.R
sphérique vR (r) et de son rayon sR . La fon
tion potentiel PRℓ (Ejk ) appliquée pour
garantir les
onditions de
ontinuité et de dérivabilité des MTO's sur la surfa
e de la
sphère (rR = sR ) est développée sous la forme :
La grandeur dérivée logarithmique DRℓ (Ejk )
omportant l'ensemble des informations sur
le potentiel MT vR (r) de la sphère ~ est dénie sur la surfa
e de la sphère (rR = sR ) à
R
12 Les fon
tions sphériques de Bessel et de Neumann sont respe
tivement dénies à partir de la fon
tion
de Bessel standard J ℓ (x) [39℄ :
&
q q
jℓ (x) = π
2x
Jℓ+1/2 (x) nℓ (x) = (−1)ℓ π
2x
J−ℓ−1/2 (x)
ave
&
` x ´ℓ P (−x2 /4) ℓ′ R∞
Jℓ (x) = 2 ℓ′ !
Γ−1 (ℓ + ℓ′ + 1) Γ (ℓ) = 0 xℓ−1 e−x dx (F onct.Gamma)
ℓ′ =
9
ϕ′Rℓ (Ejk )
DRℓ (Ejk ) ≡ sR (1.21)
ϕRℓ (Ejk )
En termes de dérivées logarithmiques,
es derniéres fon
tions P (Ejk ) qui sont des fon
tions
onventionnelles dé
roissantes ave
l'énergie sont expli
itées sous la forme [6℄ :
2ℓ+1
s DRℓ (Ejk ) + ℓ + 1
PRℓ (Ejk ) = 2 (2ℓ + 1)
sR DRℓ (Ejk ) − ℓ
Les solutions propres |χRL i ≡ χRL (~rR ) à
ette derniére Eq. (22) sont
onstruites à partir
d'une
ombinaison des solutions régulières (
onventionnelles)
onstituées par les fon
tions
de base |ℑRL i ≡ ℑRL (~rR ) et des solutions irrégulières (enveloppes)
onstituées par les
fon
tions |KRL i ≡ KRL (~rR ) :
ave
|χRL i = { |ℑRL i , |KRL i }
(a)
jℓ (rR ) ≡ |ℑRℓ i &
∞
les solutions radiales {régulières irrégulières nℓ (rR ) ≡ |KRℓ i } de l'Eq.
(22) sont des fon
tions entiérement indépendantes de l'énergie monoéle
tronqiue Ejk (i.e.
2
de κ ) et
onstituant la fon
tion enveloppe de la MTO
(indépendante de l'énergie) utilisée
par
ette approximation de l' ASA [10℄ :
1 r ℓ
R
jℓ (rR ) =
2 (2ℓ + 1) s
&
r −ℓ−1
∞ R
|KRℓ i ≡ nℓ (rR ) =
s
(b)
s représentant le rayon moyen d'une sphère atomique (i.e. le rayon de Wigner-Seitz ).
La
onséquen
e dire
te d'une appli
ation de l' ASA est liée à la nature des MTO's
onstruites, des orbitales indépendantes de l'énergie. En général, le probléme de divergen
e
de la fon
tion enveloppe KRL (~rR ) ≡ |KRL i à l'origine est remédié par une pro
édure
d'augmentation (modi
ation) ave
une fon
tion régulière.
10 Chapitre 1. Méthode des Orbitales TBLMTO's
{NRℓ (Ejk ) & PRℓ (Ejk )} représentants respe
tivement les fon
tions (
oe
ients) de
normalisation et du potentiel. Les éléménts Bk,R′ L′ RL (κ)
onstituants les éléments de
matri
es
onstantes de stru
tures propres à la méthode de la KKR
,
es derniers sont
expli
ités sous la forme [7℄ :
X
4π i−ℓ+ℓ −ℓ cLL′ L′′ κnℓ′′ (κd) YL∗′′ dˆ
′ ′′
Bk,R′ L′ RL (κ) = (1.25)
ℓ′′
Les
oe
ients cLL′ L′′ sont des
oe
ients de Gaunt exprimés en fon
tion des harmoniques
sphériques sous la forme intégrale suivante [8℄ :
r Z
4π
cLL′ L = YL (r̂) .YL∗′ (r̂) .YL′′ (r̂) dr̂
2ℓ′′ + 1
En fait,
es matri
es sont aussi reliées aux matri
es
onventionnelles Sk,RLR′ L′ des
onstantes de stru
tures appliquées par propre à la méthode standard de la LMTO-ASA
2
(κ → 0) :
En général,
e type de matri
es
onstantes de stru
ture sont des grandeurs
anoniques (i.e.
entiérement indépendantes de l'énergie, du potentiel des sphères et du volume atomique)
dépendant uniquement de la stru
ture du solide (i.e. des positions atomiques) et
al
ulées
en
haque point ~k de la zone de Brillouin une seule fois pour
haque type de stru
ture { s
,
b
, f
, hex ...}. Ce sont essentiellement des matri
es
omportant l'ensemble des infor-
mations sur la stru
ture du réseau,
ontrairement aux grandeurs dérivées logarithmiques
DRℓ (Ejk ) renseignant sur leurs propres sphères ~,
R Fig. 3.
11
Fig. 1.3 Régions d'a
tion des éléments des dérivées logarithmiques et des matri
es
onstantes de stru
ture
Dans les diérentes versions de la LMTO {ASA, TB, FP }, les éléments de matri
es des
onstantes de stru
tures Sk,RLR′ L′ sont
al
ulés sur un nombre limité de points ~k IBZ.
de l'
A l'opposée, la méthode générale de la fon
tion de Green 13 orant une meilleure pré
ision
de
al
uls des propriétés éle
troniques et des stru
tures de bandes est basée sur des
al
uls des éléments de matri
es des
onstantes de stru
tures Bk,RLR′ L′ (κ) à la fois sur les
points ~ κ (où Ejk ≈ κ2 ), une pro
édure très
oûteuse en temps de
al
uls .
k et sur les énergies
L'expression de la MTO développée dans l'Eq. (24) est le résultat d'une dé
omposition de
l'orbitale MTO |χRL (Ejk )i
entrée sur la sphère R
~ et s'étendant dans tout l'espa
e du
réseau en deux
ontributions distin
tes :
onstituée par la
ombinaison (superposition) des fon
tions queues de leurs orbitales
de mémes symétries L, Fig's. 4. et 5. :
n o X
χRL (~rR , Ejk ) = iℓ YL (r̂R ) . NRℓ (Ejk ) .ϕRℓ (rR , Ejk ) + PRℓ (Ejk ) .jℓ (κrR ) + iℓ YL (r̂R′ ) .nℓ (κrR′ )
| {z } R 6=R |
′
{z
f onct.queue
}
f onct. tête
(1.27)
Fig. 1.4 Prol typique d'une orbitale LMTO
entrée sur une sphère atomique ~.
R
X ′
iℓ YL (r̂R ) .nℓ (κrR ) = − iℓ YL′ (r̂R′ ) .jℓ′ (κrR′ ) .Bk,R′ L′ RL (κ) (1.28)
L′
la substitution de l'Eq. (29) dans l'Eq. (28) est à l'origine du résultat de l'Eq. (24) :
χRL (~rR , Ejk ) = iℓ YL (r̂R ) . {NRℓ (Ejk ) .ϕRℓ (rR , E) + PRℓ (Ejk ) .jℓ (κrR ) + nℓ (κrR )}
P ℓ′
− i YL′ (r̂R′ ) .jℓ′ (κrR′ ) .Bk,R′ L′ RL (κ)
R′ L′
(1.29)
Fig. 1.5 Contributions partielles des queues des orbitales LMTO's des sphères voisines
R′ à l'orbitale LMTO de la sphère R.
Les
al
uls standards (
onventionnels) LMTO-ASA sont essentiellement basés sur une
utilisation de la pro
édure de linéarisation et de l'approximation ASA de maniére avoir
des MTO's de l'Eq. (24) entiérement indépendantes de l'énergie |χRL (E)i ≡ |χRL i, à
l'intérieur (par la te
hnique de linéarisation) et à l'extérieur ( ASA) des sphères. En fait, la
mise en o÷uvre de
ette derniére approximation (i.e. l' ASA négligeant l'énergie
inétique
des éle
trons à l'intérieur de la région interstitielle : κ2 → 0 ) a pour
onséquen
e une
élimination des enveloppes nℓ (κrR ) = 0 de façon à générer des MTO's de la forme :
13
iℓ YL (r̂R ) . {NRℓ (Ejk ) .ϕRℓ (rR , Ejk ) + PRℓ (Ejk ) .jℓ (rR )} ~rR ∈ R ~
χRL (~rR , Ejk ) = 0 ~rR ∈ i
P ℓ′ ~ ′ 6= R~
− i YL (r̂R ) .jℓ (rR ) .Sk,R′ L′ RL
′ ′ ~rR ∈ R
R′ L′
(1.30)
Ainsi, pour la partie extérieure à la sphère ~ , une appli
ation de l'ASA négligeant la région
R
interstitielle est manifestée à travers une substitution de la matri
e
onstante de stru
ture
de la KKR par une matri
e
onstante de stru
ture
onventionnelle indépendante de κ (i.e.
de l'énergie) et par des fon
tions de Bessel et de Neumann entiérement indépendantes de
κ représentées par les solutions régulières (terminaisons) |ℑRL i et irrégulières (enveloppes)
|KRL i de l'Eq. (22) de Lapla
e :
|χRL (Ejk )i = {NRℓ (Ejk ) . |ϕRL (Ejk )i + PRℓ (Ejk ) . |ℑRL i} + |KRL i (1.31)
ave
X
|KRL i = − |ℑR′ L′ i .Sk,R′ L′ RL
R′ L′
Ave
une appli
ation du résultat de l'Eq. (31) pour la
onstru
tion de la fon
tion d'onde
variationnelle à partir de l'Eq. (10), pour une énergie Ejk ,
ette derniére est développée
sous la forme :
P P
|ψjk i = |χRL (Ejk )i .Ajk,RL = {NRℓ (Ejk ) . |ϕRL (Ejk )i + PRℓ (Ejk ) . |ℑRL i + |KRL i} .Ajk,RL
RL RL
P P
= NRℓ (Ejk ) . |ϕRL (Ejk )i + PRℓ (Ejk ) . |ℑRL i − |ℑR′ L′ i .Sk,R′ L′ RL .Ajk,RL
RL
P P R′ L′
= NRℓ (Ejk ) . |ϕRL (Ejk )i .Ajk,RL + TRL (Ejk )
RL RL
(1.32)
TRL (Ejk ) représentant le dernier terme englobant les diérentes
ontributions des queues
des orbitales de symétrie L et se rejoignant (ra
ordant) à l'intérieur d'une sphère ~
R :
X
TRL (Ejk ) = |ℑR′ L′ i . PR′ ℓ′ (Ejk ) .δR′ R δL′ L − Sk,R′ L′ RL .Ajk,R′ L′ (1.33)
R′ L′
C'est essentiellement
ette derniére fon
tion qui est annulée par la
ondition de la méthode
de la KKR imposant l'égalité des parties respe
tives PRℓ (Ejk ) . |ℑRL i de la fon
tion
téte (head) et |ℑR′ L′ i .Sk,R′ L′ RL des fon
tions queues (tails), de maniére à s'annuler
mutuellement. Cette
ondition d'annulation des queues est exploitée pour la
onstru
tion
14 Chapitre 1. Méthode des Orbitales TBLMTO's
des fon
tions variationnelles |ψjk i pouvant servir de solutions propres aux équations de
Kohn-Sham ~ , à partir des solutions propres (ondes) partielles
à l'intérieur de la sphère.R
|ϕRL (Ejk )i :
X
TRL (Ejk ) = |ℑR′ L′ i . PR′ ℓ′ (Ejk ) δR′ R δL′ L − Sk,R′ L′ RL Ajk,R′ L′ = 0 (1.34)
R′ L′
Le
al
ul des valeurs propres (énergies) et des ve
teurs propres (
oe
ients) Ajk,RL
orrespondants est basé sur une résolution du systéme d'Eq's. (34), les solutions Ejk
non-triviales étant
onstituées par les ra
ines de l'équation sé
ulaire dé
rite par le polynme
en énergie résultant d'une annulation du déterminent :
det PR′ ℓ′ (Ejk ) δR′ R δL′ L − Sk,R′ L′ RL = 0 (1.35)
En fait,
ette forme de solutions propres.|ψjk i est appropriée à l'approximation de l' ASA
omme au reste des
al
uls plus généraux :
P
|ψjk i = |χRL (Ejk )i .Ajk,RL
PRL P (1.36)
= NRℓ (Ejk ) . |ϕRL (Ejk )i .Ajk,RL + TRL (Ejk )
RL RL
La satisfa
tion de la
ondition d'annulation des queues par
e type de solutions propres en
ombinaison linéaire n'est assurée que pour
ertaines valeurs de l'énergie Ejk ≈ ERℓν 14 ,
Cette pro
édure de linéarisation est mise en ÷uvre pour la
onstru
tion d'une base
d'orbitales entiérement indépendantes de l'énergie et
onstituée essentiellement des
orbitales mun-tin linéarisées ( LMTO's )(15 |χ̃RLν i
entrées sur les diérents sites du
réseau et appropriées aux
al
uls variationnels,
ompte tenu de
ette indépendan
e en
énergie. La
onséquen
e d'une appli
ation de la méthode variationnelle à la solution propre
P
|ψjk i = |χ̃RL i .Ajk,RL
onstruite à partir de la
ombinaison linéaire de
es est LMTO's
RL
de donner lieu à un probléme de valeurs propres, à la pla
e de l'équation sé
ulaire issue de
la
ondition d'annulation des queues.
En fait,
ette linéarisation de l'orbitale MTO est justement interprétée en termes d'une
augmentation (modi
ation) de la queue de l'orbitale à travers un
hoix de la fon
tion
ℑRL (~rR ) en termes de la dérivée premiére en énergie de l'onde partielle de l'orbitale en
question
16 :
14 Les énergies E
Rℓν sont des énergies de référen
e arbitraire,
hoisies le plus souvent au
entre de la partie
o
upée des bandes lors des
al
uls de stru
tures de bandes et sur le niveau de Fermi
lors des
al
uls des
surfa
es de Fermi
15 LMTO : Linear Mun-Tin Orbitals
16 Les fon
tions dérivées premiéres en énergie sont notées ave
un point : Ẋ = ∂X ‹∂E
jk .
15
∂{NRℓ (Ejk ).|ϕRL (Ejk )i}
ℑRL (~rR ) = − Ṗ 1 ∂Ejk
Rℓν
n Ejk =E
oRℓν (1.37)
= − Ṗ 1 ṄRℓν . |ϕRLν i + NRℓν . |ϕ̇RLν i
Rℓν
e
hoix de l'Eq. (37) est
onsistant ave
l'idée d'une base indépendante de l'énergie,
dé
rite à travers une annulation de la dérivée premiére en énergie de l'orbitale MTO (pour
Ejk = ERℓν ) :
∂ |χRL (Ejk )i
=0 (1.38)
∂Ejk
Ejk =ERℓν
~ , la linéarisation de l'orbitale
A l'intérieur de la sphère.R MTO est introduite en termes
d'un développement de son onde partielle radiale sous la forme :
Le
oe
ient oα
Rℓ dé
rivant le paramétre de re
ouvrement de l'onde partielle ave
sa dérivée
premiére en énergie et la grandeur matri
ielle hk,RLR′ L′ est adoptée de maniére à assu-
rer les
onditions de
ontinuité et de dérivabilité des orbitales sur la sphère (pour rR = sR ) :
ṄRℓν
oα α
Rℓ ≡ hϕRℓν | ϕ̇Rℓν i = (1.40)
NRℓν
(a)
&
hk,RLR′ L′ = (Ejk − ERℓν ) .δRR′ δLL′
p p
= (CRℓ − ERℓν ) .δRR′ δLL′ + ∆Rℓ .Sk,RLR′ L′ . ∆R′ ℓ′
(b)
PRℓν 1
(CRℓ − ERℓν ) = − & ∆Rℓ = (1.41)
ṖRℓν PRℓν
es derniéres grandeurs sont
al
ulées de maniére self-
onsistante (par la méthode standard
LMTO-ASA et tabulées pour un grand nombre de stru
tures
ompa
tes métalliques, pour
des rayons d'équilibre (s) de Wigner-Seitz [6℄,[16℄.
16 Chapitre 1. Méthode des Orbitales TBLMTO's
L'orbitale LMTO résultant du développement de l'Eq. (39) est ainsi expli itée sous la forme :
1 X
|χ̃RLν i = |χRLν i = |ϕRLν i + |ϕ̇α
R′ L′ ν i .hk,R′ L′ RL (1.42)
NRℓν
R′ L′
ette derniére équation est
elle adoptée dans l'approximation de l' ASA, substituant la
ellule de Wigner-Seitz par une sphère d'égale volume et négligeant toute
ontribution de
la région interstitielle.
Dans un
as plus général, un terme supplémentaire est rajouté à l'Eq. (42) de maniére à
onstituer une orbitale LMTO in
luant les
ontributions interstitielles (enveloppes) :
X 1 i
|χ̃RLν i = |ϕRLν i + |ϕ̇R′ L′ ν i .hk,R′ L′ RL + |KRLν i (1.43)
NRℓν
R′ L′
La fon
tion enveloppe d'une orbitale MTO
onstituée par la solution irrégulière |KRL i
∞
de
l'Eq. (23) (de Lapla
e ~ ′
) est développée sur les sphères voisines R en fon
tion des solutions
régulières |ℑi sous la forme suivante :
X
|KRL i∞ = |KRL i − |ℑR′ L′ i .Sk,R′ L′ RL + |KRL ii (1.44)
R′ L′
Le premier terme dé
rivant la fon
tion téte de l'enveloppe à l'intérieur de la sphère (nulle
tant que rR ≤ sR ), le se
ond et le troisiéme terme la fon
tion queue à l'intérieur des sphères
∞ i
voisines et dans la région interstitielle, respe
tivement. Les kets {|...i , |...i et |...i } sont
utilisés pour distinguer respe
tivement entre les fon
tions s'étendants dans tout l'espa
e
du réseau,
elles dénies à l'intérieur de leurs propres sphères (tronquées en dehors) et
elles dénies uniquement dans la région interstitielle (i.e tronquées à l'intérieur de leurs
propres sphères).
∞
L'augmentation (modi
ation) de l'enveloppe |KRL i réalisée à travers le développement
~ ′ ) en solutions régulières est mise en ÷uvre de maniére
à un-
entre (sur les sphères R
à remédier au probléme de la divergen
e
ara
térisant
e les fon
tions enveloppes en
question. La représentation des liaisons fortes ( TB )17 est appliquée pour réduire la portée
de
ha
une des fon
tions enveloppes de longues portées à travers une substitution par une
fon
tion enveloppe de
ourte portée.
Le
ara
tére à longue portée manifesté par les orbitales MTO's |χRL (Ejk )i est essen-
−ℓ−1
tiellement attribué à la nature divergente de leurs enveloppes, suivant une loi en rR .
Une meilleure lo
alisation de
e type d'orbitales à travers une rédu
tion de leurs portées
est réalisée ave
la transformation d'é
rantage
18 mettant en ÷uvre une augmentation
(modi
ation) de leurs fon
tions régulières
onventionnelles.|ℑRL i, ave
l'addition d'un
terme d'é
rantage −αRℓ |KRL i [6℄,[13℄.
|ℑα
Rℓ i = |ℑRℓ i − |KRℓ i .αRℓ (1.45)
| {z }
Ecran
ette fon
tion régulière é
rantée est
ara
térisée par un
omportement similaire à
elui
de sa fon
tion
onventionnelle qui est tronquée à l'extérieur de sa propre sphère ~
R (i.e.
annulée dans la région interstitielle et à l'intérieur du reste des sphères).
α ∞
Pour le
as de la fon
tion enveloppe é
rantée (globale) |KRL i , sa
onstru
tion est basée
sur un développement à un-
entre des queues, identique à
elui adoptée dans l'Eq. (44), sur
une substitution des fon
tions régulières
onventionnelle |ℑRL i par des fon
tions régulières
α
é
rantées |ℑRL i et sur une substitution des
onstantes de stru
ture
onventionnelles
α
Sk,RLR′ L′ par des
onstantes de stru
ture é
rantées Sk,RLR ′ L′ :
α ∞ P i
|KRL i = |KRL i − |ℑα α α
R′ L′ i .Sk,R′ L′ RL + |KRL i
R
P′ L′
(1.46)
∞ ∞ α
= |KRL i + |KR′ L′ i .αR′ ℓ′ Sk,R′ L′ RL
R′ L′
(a)
Les fon
tions enveloppes é
rantées dé
rites par l'Eq. (46) sont à leur tour des solutions
propres de l'Eq. (22) de Lapla
e −ℓ−1
,
ompte tenu du prol en rR les
ara
térisant, un prol
similaire à
elui des enveloppes
onventionnelles.
α i
Dans un
as plus général, le dernier terme interstitiel |KRL i négligé par l'approximation
de l' ASA et introduit dans l'expression générale de l'orbitale LMTO est
elui déduit de
l'Eq. (46.a) [40℄ :
α i α ∞
P
|KRL i = |KRL i − |KRL i + |ℑα α
R′ L′ i.SR′ L′ RL
P RL ′ ′
P
∞ α α
= { |KR′ L′ i − |KR′ L′ i }. {δR′ R δL′ L + αR′ ℓ′ SR ′ L′ RL } + |ℑR′ L′ i.SR ′ L′ RL
R′ L′ R′ L′
(b)
Les éléments servants de
oe
ients au développement à un-
entre (sur les sphères R ~ ′ ) de
α
l'Eq. (46) sont des éléments de la matri
e
onstantes de stru
ture é
rantées Sk,RLR′ L′ , une
matri
e
anonique dépendant uniquement des distan
e interatomiques (internu
léaires) d
et de la stru
ture du réseau. En fait,
es éléments sont dénis sous la forme d'un dévelop-
pement à deux-
entres de
ourte portée, limitée aux se
onds voisins pour des stru
tures
18 s
reening transformation
18 Chapitre 1. Méthode des Orbitales TBLMTO's
exponentielle) ave
la distan
e interatomique sont
al
ulés sur de petits systémes (des
amas atomiques de quelques dizaines de sites) par le pro
essus itératif mis en ÷uvre pour
la résolution de l'équation de Dyson suivante [6℄,[40℄ :
α
P α
Sk,RLR′ L′ = Sk,RLR′ L′ + Sk,RLR′′ L′′ .αR′′ ℓ′′ .Sk,R ′′ L′′ R′ L′
R′′ L′′
−1
P (1.47)
= Sk,RLR L . 1 −
′ ′ δR R δL L .αR ℓ .Sk,R L R L
′ ′′ ′ ′′ ′′ ′′ ′′ ′′ ′ ′
R′′ L′′
Le nombre de termes entrant dans le développement à deux-
entres de l'Eq. (47) est
dire
tement lié au type de
al
ul à ee
tuer (i.e. au nombre d'orbitales de la base) et au
nombre de plus pro
hes voisins mis en jeu
19
. La pro
édure suivie pour la détermination
α
des éléments des matri
es é
rantées Sk,RLR′ L′ est basée l'inversion des matri
es [6℄ :
( )
X
1− δR′ R′′ δL′ L′′ .αR′′ ℓ′′ .Sk,R′′ L′′ R′ L′
R′′ L′′
pour la dénition d'une base de fon
tions enveloppes é
rantées. Ces
onstantes d'é
rantage
αRℓ sont entiérement indépendantes du site ~
R : αRℓ ≡ αℓ , des potentiels atomiques et
de la stru
ture du réseau. Ce sont des grandeurs
al
ulées numériquement de maniére à
produire des enveloppes é
rantées à
ourte portée, pour le plus grand nombre possible
de stru
tures
ompa
tes. Une annulation de
es
onstantes d'é
rantage (αℓ=s,p,d... = 0)
raménerait au probléme de longue distan
e manifesté par les
onstantes de stru
ture
α
onventionnelles (i.e. Sk,RLR′ L′ = Sk,RLR′ L′ ). En pratique, dans la représentation
des liaisons-fortes (TB) et pour un é
rantage de type spdf
, les valeurs des
onstantes
é
rantées permettant une meilleure lo
alisation des fon
tions enveloppes (i.e. donnant
α
lieu à des
onstantes de stru
tures é
rantées Sk,RLR′ L′ ave
la plus
ourte portée pos-
sible) pour un grand nombre de stru
tures
ompa
tes sont données par [6℄,[10℄,[13℄,[41℄,[42℄ :
0.348485 ℓ=0:s
0.053030 ℓ=1:p
αℓ =
0.010714 ℓ=2:d
0.000000 ℓ ≥ 3 : f, g...
pour le
as d'un é
rantage de type spd, la série des valeurs des
onstantes utilisée est la
suivante :
0.28723 ℓ = 0 : s
αℓ = 0.02582 ℓ = 1 : p
0.00000 ℓ ≥ 2 : d, f...
19 Pour un arrangement de type b
ave
huit premiers voisins et six se
onds voisins, le nombre de termes
entrant dans le développement (47) est de 126 : (8 + 6) × 9 termes pour un
al
ul de type spd, ave
neuf
orbitales {|si , |xi , |yi , |zi , |xyi , |xzi , |yzi , |x − yi , |zi}
19
Le re
ours à
ette représentation de la TB est justié, d'une part, par le prol des
onstantes de stru
tures é
rantées (en dé
roissan
e spatiale exponentielle) et d'autre
part, par le fait que
'est une représentation quasi-orthogonale bien adaptée pour la
détermination des densités de
harge dans l'espa
e réel, suite à la nature lo
alisée (à
ourte
portée) des orbitales TBLMTO's
orrespondantes [43℄,[44℄.
En parti
ulier, les orbitales LMTO's
onstruites dans
ette représentation des liaisons
fortes ( TB ) sont des orbitales à
ourte portée, indépendantes de l'énergie et utilisées pour
le
al
ul des densités d'états et des densités de
harge (dans l'espa
e réel) sont exprimées
sous leur forme générale suivante :
Pα ~
|ϕRLν i − |ϕ̇α
RLν i . Ṗ α
Rℓν
~rR ∈ R
n Rℓν o
P ∞
|χ̃α
∞ (|KR′ L′ i − |KR′ L′ i) . N α1 . {δRR′ δLL′ + αR′ ℓ′ .SR
α
′ L′ RL } + |ℑR′ L′ i .
1
.SRα
~rR ∈ i
RLν i = N α ′ L′ RL
R′ L′ R′ ℓ′ ν R′ ℓ′ ν
P α
− |ℑR′ L′ i. N α1 .SRα
′ L′ RL ~rR ∈ R ~ ′ 6= R ~
R′ L′ R′ ℓ′ ν
α α
les grandeurs PRℓν et NRℓν représentant respe
tivement les fon
tions de potentiel et de
normalisation é
rantées pour des énergies Ejk = ERℓν :
r
s α
α
PRℓν = PRℓν . (1 − αRℓ .PRℓν )
−1
& NRℓν
α
= Ṗ
2 Rℓν
La série des orbitales LMTO's
onstruites dans
ette représentation, de la TB est à la fois
une base minimale appropriée au
al
ul variationnel des stru
tures de bandes et une série
ompléte pour le
al
ul des énergies monoéle
troniques ave
une pré
ision au troisiéme
ordre en (Ejk − ERℓν ) à l'intérieur des sphères et au se
ond ordre en dehors.
X
|χ̃α
RLν i = |ϕRLν i + |ϕ̇α α
R′ L′ ν i .hk,R′ L′ RL (1.48)
R′ L′
ave
|ϕ̇α α
Rℓν i = |ϕ̇Rℓν i + oRℓ . |ϕRℓν i
p p
hα α
RLR′ L′ = (CRℓ − ERℓν ) .δRR′ δLL′ + ∆α α α
Rℓ .SRLR′ L′ . ∆R′ ℓ′ (1.49)
20 Chapitre 1. Méthode des Orbitales TBLMTO's
.
α
les paramétres de potentiel é
rantés (CRℓ , ∆α
Rℓ et oα
Rℓ = Ṅ Rℓν NRℓν ) respe
tifs au
les expressions respe
tives aux paramétres de potentiels provenant d'une appli
ation des
Eq's. (50) sont les suivantes :
γRℓ − αRℓ
α
CRℓ = CRℓ − . (CRℓ − ERℓν )2 (1.51)
∆Rℓ
&
α
p CRℓ − ERℓν p
∆α
Rℓ = . ∆Rℓ
CRℓ − ERℓν
Dans la base des orbitales LMTO's |χ̃αRLν i∞ dé
rites dans une représentation de la TB,
les éléments de matri
es hamiltonien sont développés sous la forme :
X
α α
Hk,RLR′ L′ = hk,RLR′ L′ + hα α α
k,RLR′′ L′′ .oR′′ ℓ .hk,R′′ L′′ R′ L′ + ERℓν .δRR′ δLL′ (1.52)
RL
α
p α
p α
≈ CRℓ .δRR′ δLL′ + ∆α Rℓ .SRLR′ L′ . ∆R′ ℓ′
Cette Eq. (52) est
elle utilisée pour la des
ription des éléments de la matri
e hamiltonien
dans l'approximation de l' ASA, sous la forme d'intégrales à deux-
entres et à
ourte
portée. L'expression de l'hamiltonien en question est essentiellement
onstituée par les
ontributions sphériques spé
iques à la MTA, et à l'ASA :
α ∞ ∞
Hk,RLR′ L′ ≡ hχ̃α α
RL |−∆/2 + vR (rR )| χ̃R′ L′ i (1.53)
Dans une forme plus générale, les éléments de matri
es hamiltonien sont développés en
trois (03)
ontributions distin
tes (sphérique, interstitielle et non-sphérique) :
α ∞ ∞
Hk,RLR′ L′ ≡ hχ̃α r )| χ̃α
RL |−∆/2 + vKS (~ R′ L′ i (1.54)
le dernier terme
onstituant les
ontributions non-sphériques ( NMT )21 issues d'une
utilisation d'un potentiel
omplet (FP )
22 vKS (~r) de symétrie générale, Fig. 1. :
X
vN MT (~r) = vKS (~r) − vR (rR )
R
Dans
ette méme base, les éléments de la matri
e re
ouvrement (overlap)
orrespondante
sont expli
ités sous la forme suivante :
∞
X i
α ∞
ORLR′ L′ ≡ hχ̃α α
RL | χ̃R′ L′ i = δRR′ δLL′ + hα α i α α
RLR′′ L′′ .pR′′ ℓ .hR′′ L′′ R′ L′ + hKRL | KR′ L′ i
R′′ L′′
(1.55)
le dernier terme étant annulé par une appli ation de l'approximation de l' ASA.
Le
al
ul des stru
tures de bandes mise en ÷uvre dans la base des orbitales LMTO's
dé
rites dans la représentation de la TB
est du type self-
onsistant, un
al
ul initié ave
les
α
valeurs des éléments de matri
es des
onstantes de stru
tures Sk,RLR′ L′ et des paramétres
α α
de potentiel é
rantés (CRℓ et ∆Rℓ ) déterminées à partir des valeurs des
onstantes de
stru
tures Sk,RLR′ L′ et des paramétres (CRℓ et ∆Rℓ )
onventionnels. Ces grandeurs sont
par la suite utilisées pour la
onstru
tion des matri
es hamiltonien et re
ouvrement à
α ∞ ∞
travers la détermination de leurs éléments respe
tifs Hk,RLR′ L′ = hχ̃α α
RLν | Ĥ |χ̃R′ L′ ν i
α ∞ α α ∞
et ORLR′ L′ ≡ hχ̃RLν |χ̃R′ L′ ν i , des éléments entiérement indépendants de l'énergie,
al
ulés dans l'espa
e ré
iproque d'une maniére self-
onsistante et pour
haque point ~ k de
la BZ. La résolution du systéme d'équations linéaires (en énergie) résultant est basée sur
l'idée d'une diagonalisation de l'hamiltonien à travers une re
her
he des ve
teurs propres
Aα jk,RL (propres aux états éle
troniques o
upés {|jki} sur
ha
un des sites atomiques
~ et pour
R les diérentes symétries L (≡ ℓm)) et des valeurs
orrespondantes (énergies)
E (≡ Ejk ),
onstituant les ra
ines du polynéme issu d'une annulation du déterminent
sé
ulaire du systéme :
X
α α
{ Hk,RLR′ L′ − E.O k,RLR′ L′ .Aα
jk,R′ L′ = 0 (1.56)
R′ L′
Les ve
teurs propres Aαjk,RL ainsi déterminés sont appliqués pour une
onstru
tion des
P α ∞
solutions variationnelles |ψjk i = |χ̃RLν i .Aα
jk,RL , des densités de
harge de sortie ρR =
RL
occ
P 2
|ψjk |
et des potentiels
orrespondants,
es derniers étant utilisés pour le
al
ul des
jk
nouveaux paramétres de potentiel né
essaire à l'en
len
hement de l'itération suivante. Pareil
pro
essus itératif est a
hevé ave
la satisfa
tion simultanément des deux
onditions de
onvergen
e, sur les
harges et sur les énergies, Fig. 6.
Fig. 1.6 Pro
essus du
al
ul self-
onsistant de stru
tures de bandes dans l'espa
e ré
i-
proque et par la méthode TBLMTO.
23
En général, la base des orbitales LMTO's
onstruite à partir des orbitales MTO's est à la
fois indépendante de l'énergie, exa
te pour un ordre linéaire (en énergie) et manifestant
une
onvergen
e rapide, du fait du nombre réduit d'orbitales par site utilisé (neuf orbitales
∞
|χ̃RLν i, pour le
as spd
) et permettant une pré
ision susante pour un
al
ul de la
plupart des éléments de métaux de transition [6℄. La
omplexité de
es
al
uls est allégée
par l'approximation de l' ASA résultant la méthode LMTO-ASA standard. La rédu
tion la
longue portée des orbitales LMTO's
|χ̃RLν i (manifestant des terminaisons dé
roissants en
−ℓ−1
rR ) est réalisée par un re
ours à la représentation de la TB
à travers l'utilisation de la
transformation d'é
rantage. La
onséquen
e dire
te de
ette derniére est la
onstru
tion
d'une base plus lo
alisée ave
des orbitales TBLMTO's
|χ̃α
RLν i
∞
de
ourtes portées et
donnant lieu à la méthode TBLMTO-ASA [48℄.
γ
X −1/2 −1/2
α α α
Hjk,RLR′ L′ = ( Ojk,RLR′′ L′′ ) .Hjk,R′′ L′′ R′′′ L′′′ . ( Ojk,R′′′ L′′′ R′ L′ ) (1.57)
R′′ L′′ R′′′ L′′′
X −1/2 ∞ ∞ −1/2
α
= ( Ojk,RLR′′ L′′ ) hχ̃α r ) |χ̃α
R′′ L′′ | − ∆/2 + vKS (~ R′′′ L′′′ i
α
( Ojk,R′′′ L′′′ R′ L′ )
Les orbitales TBLMTO's orthogonales dé
rites dans
ette représentation parti
uliére sont
développées en fon
tion des orbitales é
rantées sous la forme :
∞ ∞
X ∞ α
|χ̃γRLν i = |χ̃α
RLν i − |χ̃α α
R′ L′ ν i .oR′ ℓ′ . hjk,R′ L′ RL (1.58)
R′ L′
∞ −1/2
≈ |χ̃α
RLν i .( O α
jk,RLR′ L′
la prédominan
e du premier terme de l'Eq. (55) est exploitée pour une é
riture des éléments
de la matri
e re
ouvrement sous la forme :
( )−1
−1/2 X
α
( Ojk,RLR′ L′ = 1+ δRR′′ δLL′′ .oα α
R′′ ℓ′′ . hjk,R′′ L′′ R′ L′ (1.59)
R′′ L′′
24 Chapitre 1. Méthode des Orbitales TBLMTO's
C'est prin
ipalement
ette derniére expression qui est utilisée pour un développement de
l'hamiltonien de la TB γ
à deux-
entres hjk,RLR′ L′ en séries de puissan
es de
elui de la
représentation de la TB α
é
rantée hjk,RLR′ L′ [13℄,[48℄ :
X
hγjk,RLR′ L′ = hα
jk,RLR′ L′ − hα α α
jk,RLR′′ L′′ .oR′′ ℓ′′ . hjk,R′′ L′′ R′ L′ + ... (1.60)
R′′ L′′
La
onstru
tion de la matri
e hamiltonien dans
ette base des orbitales orthogonales est
hα
jk,RLR′ L′ à travers l'utilisation de l'Eq. (60) et de la relation
réalisée à partir des éléments
suivante [48℄ :
γ γ
Hjk,RLR′ L′ = ERℓν .δRR′ δLL′ + hjk,RLR′ L′ (1.61)
γ
Ojk,RLR′ L′ = 1RLR′ L′ (1.62)
La pro
édure de
al
ul des stru
tures de bandes est au départ similaire à
elle dé
rite
auparavant pour le
al
ul dans l'espa
e ré
iproque. En eet, le
al
ul est initié par la
transformation de la matri
e
onstante de stru
ture
onventionnelle Sk,RLR′ L′ en une
α
matri
e é
rantée Sk,RLR ′ L′ et par un
al
ul des paramétres de potentiel (CRℓ et ∆Rℓ )
pour un potentiel ou une densité d'essai initiale (de départ). Ces grandeurs sont utilisées
α
pour l'évaluation des éléments de la matri
e hamiltonien à deux-
entres hjk,RLR′ L′ puis de
γ
eux hjk,RLR′ L′ , résultants de l'Eq. (60). Une fois déterminés,
es éléments sont substitués
γ
dans l'Eq (61) pour la
onstru
tion de la matri
e Hjk,RLR′ L′ et le
al
ul des dans DOS's
l'espa
e réel
23 né
essaires à la résolution du probléme self-
onsistant en question.
Pour le
as spd, une terminaison de type Beer-Pettifor ave
un nombre limité de fra
tions
(de
oe
ients de tridiagonalisation : 10 à 20 niveaux (fra
tions) de
al
ul sont susants
pour une bonne évaluation des DOS's.
23 Le
al
ul desDOS's est réalisé dans l'espa
e dire
t, par la méthode ré
ursive et à partir du premier
élément de la fon
tion de Green (
f. Append.) [13℄,[49℄
25
26 Chapitre 1. Méthode des Orbitales TBLMTO's
METHODE DE LA TBLMTO-ASA
[3℄ D. J. Singh, in Plane Waves, Pseudopotentials and the LAPW Method (Klüwer A
a-
demi
, Norwell, 1994). 1
[4℄ K. Horn and M. S
heer, in Hand Book fo Surfa
e S
ien
e Vol.II : Ele
troni
Stru
ture,
edited by S. Holloway and N. V. Ri
hardson (Elsevier, Amsterdam, 2000). 1, 23, 24
[5℄ R. M. Martin, in Ele
troni
Stru
ture : Basi
Theory and Pra
ti
al Methods (Cam-
bridge University Press, 2004). 1
[8℄ H. Skriver, in The LMTO Method (Springer-Verlag, Berlin, 1984). 1, 4, 10, 15, 20
[9℄ F. Gautier, in Itinerant Magnetism (Université Louis Pasteur, Institut de Physique de
Strasbourg, 1981), F. Gautier, in Métaux et Alliages de Transition (Université Louis
Pasteur, Institut de Physique de Strasbourg, 1983). 2, 5
[13℄ H. J. Nowak, O. K. Andersen, Y. Fujiwara, O. Jepsen and P. Vargas, Phys. Rev. B44,
3577 (1991). 2, 17, 18, 24
[14℄ D. Knab in, Propriétés Ele
troniques, Magnétiques et Optiques des Composés Ordon-
nés et Matériaux Multi
ou
hes Métalliques, Ph.D. thesis (Université Louis Pasteur,
Strasbourg, 1991). 3
[16℄ E. P. Wigner and F. Seitz, Phys. Rev. 43, 804 (1933), Phys. Rev. 46, 509 (1934), Phys.
Rev. 46, 1002 (1934). 4, 7, 15
[17℄ D. D. Koelling and B. N. Harmon, J. Phys. C : Sol. St. Phys. 10, 3107 (1977). 5
28 Bibliographie
[19℄ O. Eriksson, G. W. Fernando, R. C. Albers and A. M. Boring, Solid State Comm. 78,
801 (1991). 5
[22℄ R. Q. Wu and A. J. Freeman, J. Magn. Magn. Mater. 200, 498 (1999), R. Q. Wu and
A. J. Freeman, Jour. Magn. Magn. Mater. 203, 01 (1999). 5
[24℄ P. Bruno, in Anisotropie Magnétique et Hystérésis du Cobalt à l'E
helle du Plan Ato-
mique : Théorie et Expérien
e, Ph.D. thesis (Université Paris Sud, Centre Orsay, 1989).
5
[25℄ R. Q. Wu, D. S. Wang and A. J. Freeman, J. Magn. Magn. Mater. 132, 103 (1994). 5
[28℄ R. Q. Wu, L. J. Chen, A. S
hik and A. J. Freeman, J. Magn. Magn. Mater. 177-181,
1216 (1998). 5
[32℄ V. Antonov, B. Harmon and A. Yaresko, in Ele
troni
Stru
ture and Magneto-Opti
al
Properties of Solids (Klüwer A
ademi
Press, New York, 2004). 5
[33℄ W. R.Mason, Pra
ti
al Guide to Magneti
Cir
ular Di
hroism Spe
tros
opy (John Wi-
ley & Sons, 2007). 5
[34℄ P. Weinberger, in Magneti
Anisotropies in Nanostru
tured Matter (CRC Press, New
York, 2009). 5
[36℄ W. W. Bell, in Spe
ial Fun
tions for S
ientists and Engineers (van Nostrand Compa-
gny, New Jersey, 1968). 8
[38℄ A. Jerey and H. H. Dai, in Handbook of Mathemati
al Formulas and Integrals (Else-
vier, Amsterdam, 2008). 8
[39℄ Numeri
al Re
ipes in Fortran-77 : The Art of S
ienti
Computing (Cambridge Uni-
versity Press, 1992) 8
[40℄ O. Gunnarsson, O. Jepsen and O. K. Andersen, Phys. Rev. B27, 7144 (1983). 17, 18
[42℄ S. K. Bose, K. Winer and O. K. Andersen, Phys. Rev. B37, 6262 (1988). 18, 19
[44℄ S. Krompiewski, U. Krauss and U. Krey, J. Magn. Magn. Mater. 92, L295 (1991). 19
[45℄ O. Jepsen, J. Madsen and O. K. Andersen, Phys. Rev. B26, 2790 (1982). 19
[46℄ S. K. Bose, J. Kudrnovsky, I. I. Mazin and O. K. Andersen, Phys. Rev. B41, 7988
(1990). 19
[47℄ J. Kudrnovsky, S. K. Bose and O. K. Andersen, Phys. Rev. B43, 4613 (1991). 20
[48℄ A. P. Horseld and A. M. Bratkovky, J. Phys : Cond. Matt. 12, R1 (2000). 1, 23, 24
[49℄ V. Heine, D. W. Bullett, R. Haydo
k and M. J. Kelly, in Solid State Physi
s Vol. 35,
edited by F. Seitz and D. Turnbull (New York A
ademi
, New York, 1980). 23, 24