FR-Les Maladies de L Appareil Digestif Et Urinaire

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eee | AROUSSE BIBLIOTHEQUE médicale ~ DE LA FAMILLE ae LES MALADIES DES-APPAREILS DIGESTIF ET URINAIRE LAROUSSE Cot ouwrage 2 été réalisé sous la direction du docteur Yves Morin, médecin des hopitaux, chef du service de médecine interne = centre hospitalier national d’ophtalmologie des Quinze-Vingts, Paris avec la collaboration des Doeteur Etienne Alexandre, stomatologue Docteur Catherine Brémont, endocrinologue a 'hapital Cochin, Patis Professeur Boyan Christoforov, chef du service de médecine inteme a Vhopital Gochin, Paris Docteur Jacques Fricker, nutrtionniste a Thopital Bichat, Paris Professeur Bernard Gattegno, chirurgien au service d urologie de Vhépital Tenon, Paris ‘Ont également cllaboué au tates our ia Suissa, Jean-Mare Guinchrd,secxétatre général de TAssocition des médecins du carton de Genitve Pourla Belgique, Miche! Masson, dactexr en medeine et membre de FAssociation belge des syndicat médicaun (ABSYM) Pour le Canada, Bruno J 1/Houreux, MD, ancien présidene de "Astociion metlcle canadienne, membre di conse d'sdmninisation de 'Assaciation msicale mondiale Direction éditoriale ‘Adith Ybert, Laurence Passeneux, assisiées de Tatiann Delesalle Direction artisque ‘Vaureace Leber * ‘Conception graphique Bamigne ios Mise en page ie Aconographie Nathalie Bocher-Lenoir, Catherine Dumeu Index Giles Le Jeane Lecure-tévision ‘Annick Valade, assisiée d'Balth Zhu Fabrication Jkabelle Goulhot ‘fditcurremercie Sophie Compagne, Asti de Lange de Meue. Anne Devile-Cavalin TE HE Sagute Miwerpear eur aan ‘Malgré cour le toi apporté a action Ue ce volume de I Bisteque ade dea fale, fn aon de en des domaine bss, une ee ai fo yh Nous ne sourions dre tenus pout cesponsables de ses consequences oud une interpretation errand «a, rmppelonste, aucun lisse ne pest remplacer avis du medecin. © Larausse-Bocdas 1998 Toate reproduction ov ipsiearaion intégmle opal, poriquelqu pede que de sbi. du rete vou dels nomenclenre conta da We pent veage, ‘qui vnt lappa de PEaheus, en ucternent mete Eeltion du Club Face Loisiy, Pais ‘vee Iautorisation des Fditions Larousse-Rardas ISBN 27041-11480 YN Ealiet : 27529 sper égal: Septem (98 Inyprimé en France bs Publihiooset- 93500 Pantin SOMMAIRE Préface . a oa B Les atteintes rénales oe OE Les calculs de la vésicule Gitte: 37 Appareils divest. Les calculs urinaires . .. 39 Le cancer de Testomac 41 urinaire- Le cancer de Poesophage «0.0.0... 43 systéme hormonal Le cancer du célon 45 =m Le cancer du foie . . a Introduction 9 Le cancet du rein 49 Les caries dentaires . oe 81 L’ APPAREIL DIGESTIF Les cirthoses .. . we 8 wines OE Llappareil digestif : généralités. . Les colites 00... ...05 . 55 La digestion s....0.... : Lacolopathie soos Les examens dellapparel! digesté. .. Uf | {La combination, oo. 59 La cystite.......0., 61 L’APPAREIL URINAIRE Le disbéte insipid: 63 Lappareil urinaire: les reins ....... 19 | Le diabéte inslinodépendant Lappareil utinaite : la vessie al Généralités . 65 Les examens de lappareil urinaire .. 23 La vie quotidienne . 7 Le diabéte non insulinodépendant .. 69 Le sYSTEME HORMONAL Le diabéte sucré : les complications . 71 Le systéme hormonal : généralités .. 25 | Ladialyserénale ................ 73 Les examens du systéme hormonal . 27 La diarrhée .. ve FS) as digestions dtBalee. cases cI LES MALADIES DE A AZ Liexcés de cholestérol . wae 79 Lamibiase et la bilharziose ....... 29 | Lagastrite ..... seve 8t Les autres maladies parasitaires .... 30 | Lagreffe dufoie o..0...0..00.... 88 L’anus artificiel - La greffe du rein i 85 Appendicite et péritonite .. 88 | Les hémortagies digestives 87 Les hémorroides ....... a) Les hemies de la paroi de abdomen 91 Les infections des dents et des gencives . Les infections urinaires Liinsuffisance rénale aigué. Liinsiffisance rénale chronique ... Liintoxication alimentaire ........ 101 Les kystes des reins . . 108 La maladie d’Addison . «105 La maladie de Basedow 107 La maladie de Cushing 109 Les maladies du pancréas La paneréatite . siweeaw TE Le cancer du panctéas . ss U2 Les malformations de Vappareil urinaire ............ 118 Lobésité wax 105 L’occlusion intestinale .. MIT Prolapsus et incontinences ....... 119 Les prothéses dentaires .......... 121 Le reflux gastro-cesophagien ...... 128 La tétention dutine ...........0. 125 Les troubles de Phypophyse L'insuffisance hypophysaire .... 127 Les tumeuts de 'hypophyse .... 128 Les troubles de la thyroide Le cancer de la thyroide ....... 129 Le nodule thyroidien ......... 130 Les troubles de la cies Les thyroidites 131 Le goitre : » 132 Les tumeurs de la vessie .....,.., 133 L'uleére gastroduodénal .......... 135 Les urines anormales Lalbumine dans les urines . + 137 Le sang dans les urines » 138 Bien se nourrir ria Introduction 139 Protéines, glucides et lipides ....., 148 Fibres, vitamines et minéraux 145 Les légumes et les fruits. Les féculents et le pain .. Viandes, poissons et ceufs Les produits laitiers . Les matitres grasses Les aliments sucrés Lieau et les boissons Le petit déjeuner ... Le déjeuner et le diner . Les besoins énergétiques ....... Lienfant de la naissance 4 3ans.... 167 L’enfant de plus de 3 ans et l'adolescent 169 Vadulte ..... 171 La femme enceinte . 173 Le sportif . 175 Les seniors . P 177 Comment bien inaigetr ¥ concn Se Comment grossir............... 181 Associations d'aide aux malades France . . 188 Belgique, Canada/Québec, Suisse 185 TiO seegreimemerns gett melee TOP LES MALADIES DES APPAREILS DIGESTIEF ET URINAIRE On ne peut réduire la notion de santé au seul fait de ne pas étre malade ; étre en bonne santé signifie également étre dans une forme optimale, sur le plan physique comme sur le plan intellectuel. La meilleure connaissance des nombreux éléments contenus dans chaque aliment ainsi que celle des besoins réels de l’organisme ont changé notre conception de la nourriture : les aliments traditionnels conservent une place de choix, tant par leurs vertus nutritionnelles que par le plai- sir qu’ils procurent et la convivialité qu’ils favorisent. En outre, la maniére de se nourrir intervient de fagon pri- mordiale dans la survenue de maladies (cancers, diabéte, etc.). Ainsi, pour combattre certaines maladies digestives, uri- naires ou hormonales, le médecin associe aux traitements classiques (médicaments, chirurgie, etc.) des régimes alimen- taires. Parmi ces affections, certaines sont anodines (consti- pation, cystite), d'autres, beaucoup plus graves (cancer du rein, cirthose). Mieux connaitre ces maladies permet parfois de les éviter, ou du moins de les diagnostiquer dés les premiers symptémes, ce qui favorise bien souvent leur guérison. Lobjectif de cet ouvrage est de fournir le maximum de réponses aux questions que peuvent se poser les personnes touchées ou dont les proches sont atteints par ces maladies. LES MALADIES DE LAPPAREIL DIGESTIF Les maladies digestives sont représentées par quatre groupes d'affections. Le premier comprend les cancers (du célon, du foie, etc.), en partie évitables par une meilleure hygiéne de vie et par le dépistage des personnes génétiquement prédis- posées. Le deuxiéme ensemble (cirrhose, pancréatite, etc.) est constitué par les conséquences digestives de mauvaises habitudes propres 4 certains : alcoolisme, tabagisme, surali- mentation. Le troisiéme groupe est composé par les hépa- tites B et C, qui lésent le foie au cours d'une longue évolution (hépatite chronique). Le dernier ensemble est celui des troubles fonctionnels, bénins mais génants (colopathie, dys- pepsie, etc.). Aujourd’hui, les moyens de diagnostic sont effi- caces : le fibroscope (tube optique) permet d’observer direc- tement les organes et ainsi de déceler'de maniére précoce un. cancer. Les traitements font appel a des médicaments dont Vaction est de plus en plus limitée a une cible précise, évitant au maximum les effets indésirables. Les traitements chirurgi- caux utilisés sont devenus plus faciles & supporter. LES MALADIES DE APPAREIL URINAIRE Les maladies de l'appareil urinaire peuvent atteindre des organes trés différents dans leur fonction, tels que les reins, les uretéres ou la vessie. Néanmoins, en l’absence de traite- ment, presque toutes les maladies de I’appareil urinaire sont susceptibles d’évoluer vers une altération de la fonction des reins (insuffisance rénale). Certaines maladies, comme I’in- continence urinaire, entrainent un handicap important pour ceux qui en sont atteints. Les traitements des maladies de Vappareil urinaire ont beaucoup évolué et sont devenus moins agressifs pour le patient. Ainsi, les progrés réalisés ont permis de réduire les indications de la chirurgie conven- tionnelle : les calculs urinaires sont, par exemple, pulvérisés grace a des ondes de choc produites par un appareil externe (lithotripsie extracorporelle). LES MALADIES DU SYSTEME HORMONAL Le systéme hormonal est composé d’un ensemble de glandes (hypothalamus, hypophyse, thyroide, parathyroides, pancréas, surrénales, ovaires, testicules) qui contrélent les grandes fonc- tions de l’organisme. Il régule le métabolisme, c’est-a-dire la production ou la dégradation des éléments chimiques, la croissance et le développement, la fonction sexuelle et les réactions du corps face au stress et aux maladies. L’atteinte d'une glande endocrine peut étre soit fonctionnelle, a l'origine d’un exces ou d’une insuffisance de production hormonale, soit morphologique, se traduisant alors par des tumeurs, bénignes dans la trés grande majorité des cas. Lorsqu’une glande fonctionne insuffisamment, le médecin prescrit des hormones de substitution, qui permettent de retrouver un état physiologique satisfaisant. A I’inverse, lorsqu’une glande produit trop d’hormones, le traitement consiste soit a administrer des médicaments qui empéchent son fone- tionnement, soit a pratiquer l’ablation de tout ou partie de cette glande. Dans un cas comme dans J’autre, il est indis- pensable d’expliquer au patient qu'il s’agit d’un traitement & suivre a vie. APPAREILS DIGESTIF- URINAIRE- HORMONAL Les appareils digestif et urinaire et le systeme hormonal regroupent des organes qui fonctionnent en étroite relation : tous participent au maintien de l'équilibre de notre orga- nisme. C’est pourquoi ils sont présentés ensemble dans ce premier grand chapitre. Les maladies des dents et des gen- cives (caries, parodontite, etc.) sont rattachées aux maladies de l’appareil digestif ; en effet, les dents concourent, par la mastication, a une bonne digestion. LA CONSULTATION DU GASTROENTEROLOGUE La plupart du temps, les gastroentérologues — médecins qui s‘occupent des maladies touchant l'appareil digestif - regoi- vent en consultation des patients qui semblent en bonne forme. Ces derniers viennent signaler des troubles minimes : faibles douleurs, difficultés a digérer, troubles intestinaux, petites pertes de sang. C’est parfois la maladie d’un proche ou la lecture de documents qui les incite 4 consulter. L’examen clinique est souvent normal ; lorsqu’il existe des anomalies, celles-ci sont généralement trop petites pour étre percues en palpant l'abdomen. Aprés un interrogatoire approfondi, le médecin choisit les moyens d’investigation 4 mettre en ceuvre : échographie, endoscopie, scanner, image- tie par résonance magnétique (IRM). Ces différents examens permettent d’établir un diagnostic précis. Si le bilan est nor- mal — cas le plus fréquent -, le praticien explique 4 son patient que l'on peut ressentir des troubles sans pour autant étre gravement malade, et que I’on ne doit pas obligatoire- ment prendre des médicaments. Bien souvent, une meilleure hygiéne de vie - arrét du tabagisme, limitation de la consom- mation de boissons alcoolisées, alimentation équilibrée, pra- tique réguliére d’une activité physique, etc. — suffit a faire disparaitre les symptémes ou, du moins, a les atténuer. Si une anomalie est découverte, le médecin fournit 4 son patient des explications sur l’affection qui le touche ; il décide avec son accord d’un traitement, d’un programme de surveillance, d’un dépistage familial lorsque la maladie est héréditaire. La stomatologie, spécialité médicale qui traite des maladies des dents et des gencives, a bénéficié durant ces derniéres années d’importantes avancées technologiques : les prati- ciens ont a leur disposition des équipements (instruments, radiographie, etc.) et des produits (matériaux d’empreintes, d'obturation, etc.) particuligrement sophistiqués. Les traite- ments des maladies bucco-dentaires sont ainsi de plus en plus efficaces. Le réle de la prévention est extrémement impor- tant dans ce domaine : grace aux moyens préventifs mis en ceuvre, les caries sont moins fréquentes et cesseront peut- étre d’étre le fléau qu’elles constituent encore aujourd'hui. LUROLOGIE ET LA NEPHROLOGIE L'urologie et la néphrologie sont les deux spécialités médi- cales qui traitent de l'appareil urinaire (la seconde concernant les reins). Les organes qui composent cet appareil (reins, ure- téres, vessie, urétre) sont essentiels pour maintenir l’équilibre du milieu intérieur. Les reins épurent le sang de tous les déchets que l’organisme accumule ; ces derniers sont élimi- nés dans l’urine. Celle-ci est ensuite €vacuée hors du corps, des reins jusqu’a la vessie par les uretéres, puis de la vessie vers l'extérieur par l'urétre. Ces différents organes peuvent étre défaillants 4 cause d’une anomalie dans l’élaboration ou dans |'évacuation de |’urine. Cela risque d’entrainer un désé- quilibre du milieu intérieur dont la plus grave conséquence est l'insuffisance rénale, qui conduit a accumulation des déchets dans l’organisme. D’autres maladies touchent également l’appareil urinaire : la formation de calculs dans les reins, qui peuvent ensuite migrer dans les uretéres et la vessie, des tumeurs, qu’elles aw 12 soient bénignes ou cancéreuses, des infections urinaires, des troubles de |’évacuation des urines vers I'extérieur pouvant provoquer une rétention d’urine ou, au contraire, une incon- tence urinaire. LENDOCRINOLOGIE L’endocrinologie, qui étudie les anomalies de fonctionne- ment du systme hormonal, est une spécialité médicale rela- tivement récente. Rétrospectivement, on se rend compte que les maladies hormonales existaient depuis longtemps, mais les médecins n’avaient pas la possibilité de les diagnostiquer et encore moins de les traiter. Les avancées dans la connais- sance de ces affections et de leurs traitements permettent aujourd’hui de mieux les soigner. FONCTIONNEMENT LAPPAREIL DIGESTIF. L’appareil digestif correspond & l'ensemble des organes qui participent a la digestion. Il comprend le tube digestif, qui va de la bouche a anus, et plusieurs glandes : les glandes sali- vaires, le foie et le pancréas. @ U'APPAREIL DIGESTIF covite bueeale site du polois bos do dophragne cardio fie visicul bilaire stow duodénam olor wonsvere cBlon oxcendant f ieecun eon 7 ‘ J célon descendont oie i rom «len signoide 5 Lappareil digestif assure & la fois une Fonction physique ~ faire progresser les aliments 4 Vintérieur du corps — et une fonction chimique - décompo- ser ceux-ci en petits éléments qui puissent étre absorbés puis assimilés par les différentes cel- lules de Vorganisme. I est éga- Jement chargé d’éliminer les déchets de Vorganisme LE TUBE DIGESTIF ET SES DIFFERENTES PARTIES Le tube digestif mesure environ 9 meres. fh débute avec la bouche, se prolonge dans la gorge par le pharynx puis, au niveau du thorax, par l'eesophage. Il se poursuit dans abdomen par un grand téservoir, I'estomac, suivi de T'intestin (intestin mréle, célon, rectum et anus). La bouche, les dents et la langue. La bouche constitise Ventrée du tube digestif. Les dents permettent de mastiquer les aliments. La langue les pousse vers V'arriére de la bouche pour quiils pénétrene dans le pharynx Le pharynx. Cest le conduit qui va du fond de la bouche a Ventrée de Vaesophage. Ul est formé de muscles qui assurent le premier temps de la dégluti- tion, acte par lequel les ali- ments sont avalés. Ces muscles se contractent et propulsent les aliments dans l'cesophage. Lesophage. Il est respon- sable du deuxiéme temps de la déglutition. Les aliments y 13 LE ROLE DES DENTS ‘tes dents ossurent la "a fon, premigre étope de lo gestion. Choque ca! eats oun «ble portic ioe io iiss, ples ‘et coupantes, pelle, ranchent les oll les canines, les plus poinives et les plus longues des _ dents, déchiquetient ceuxci. Les moloires, et dons une moindre mesure les prémolaires (qui sont munies de deux protuberances — situées sur lo surface de mast cation}, servent & broyer, progressent grice & une contrac: tion réflexe des muscles de sa patoi (le péristaltisene). L'cxso- phage eat munia son extrémité inférieure d'un sphincter, le cardia, qui s‘ouvre au moment adequat pour laisser passer les aliments dans l'estomac. Lestomac. C'est une poche exensible en forme de corne- muse, constituée de deux par- ties. La partic supérieure (le fundus) sert de reservoit. Dans a patio infdsiorire (Paiste), les aliments sont malaxés et réduits en une bouillie de Bines patticules, impréanées de sucs sécrétés par les glandes de Testomac. chyme, passe dans lintestin getle par Vintermédiaine a’ anneau de muscles, appelé sphincter pylorique, Lintestin gréle. De 5 7 mé- tzes de long, il comprend le Guodénum, court et en forme de C ainsi que le jéjunum et Taleon qui forment de grandes eacles, appelées ances intesti- nales Li in gitle regoit les 14 séerétions du panctéas et du foie. Il assure Vessentiel de Ia digestion et du passage dans la irculation sanguine (absorp. tion} des éléments nutritifs, des vitamines et de Veau contenus dans le chyme. Sa patos est tapissée de millions de minus- cules exctoissainées en forme de doigt de gant, les villosités. Celles-ci, en augmentant la sur- face de contact avec le chyme, facilitent son absorption, Le gros intestin. |i est dispose en cadre sur trois cétés et com- prend le cxcum, puis le cdlon. Long d'environ 2 mets, le gros Intestin a pour fonction prinei- pale de concentrer les matiéres non digestibles et de les trans. former en matiéres fécales, feces, destinges & ee evacudes par Vanus. Le célan absorbe travers sa muqueuse Veau et divers déments contenus dans les résidus du chyme. Le rectum et I'anus. Ils constituent la dernitre portion dui tube digestif, qui assure le contréle de Vévacuation des matiéres fécales, C'est leur atrivée dans le rectum qui déclonche le hesoin d'aller & la selle. l’anus se compose d'un sphincter inteme et dun sphincter exteme, Pévacuation des selles nécessitant action coordonnée des deux LES. GLANDES DIGESTIVES Ces glandes secrétent des sues contenant diverses enzymes Les role est de produire la salive et de Ia déverser dang la bouche par Vinteanédiaire de canaux. glandes salivaires. Leur LVAPPAREIL DIGESTIF Le foie. Situé a droite de lab: omen, sous fe diaphragme, il pése environ 1,5 kilo. {I remplit plusieurs fonctions vitales, comme Mélaboration de_pro- Sines indispensables. & Vorga- nisme, Il produit également de la bile, & partir de graisses.ali- mentaires dégradées. Cette der- nidte participe a la digestion des ptaisses, Elle est stockée dans la vésicule biliaire, qui se contracte au moment des repas, fa bile dans Fintestin gr Vintermédiaire de canaux. Le pancréas. C'est une glande situeée dans la pattie supérieure gauche de l'abdomen, en arriére de Vestomac. Le pan- créas assure ta sécrétion du suc pancréatique, un liquide conte- nant de nombreuses substances (enzymes) nécessaires a la digestion des lipides et des glu- cides. Le sue panctéatique se déverse dans lintestin gréle par Vintermédiaice du canal de Clost la spécit se consacre @ | quis 1 sf piso | de I'esto- mee estin (intestin grale, clon, rectum, anus} sont de son taines las jouant un ‘ele ~ dans lo digestion (foie, vési bilicire, Taka Thépa. elogie, qui se consacre a Van tied eat eb FONCTIONNEMENT LA DIGESTION La digestion, l'une des grandes fonctions de 'orga- nisme, consiste a transformer et 4 absorber les ali ments afin qu‘ils puissent étre assimilés par le: cellules du corps. Ce processus nous apporte le: substances dont nous avons besoin pour vivre La digestion est un comple: réle ov, s'ls ne sont pas a milables, d’étre. réduits et odifiés pour ter leur e de selle FPique-nique en famille. Prendle son temps pour déjeuner dans un cadre agréable facilite la digestion LE PERISTALTISME Bi comespond 4 l'ensemble des conmoctions du tube digesii, provoquant la progression de $20 contenu d’amont en aval. Ce phénoméne, également appalé motricié digestive, sert propulser les aliments du pha- ryax au rectum les muscles de Foesophage, de I'estomac et des intesiins se contractent et se reléchent de proche en proche, foisont ainsi progresser le bol alimentaire. Le péristaltisme sert aussi 4 brasser les éléments niritifs, ce qui facilite leur absorption. tl \Wilostés de Fintestin gréle, ‘=e niveau du doodénum. les wiositis permettont em accroissement considérable de bo sehoce d absorption alimentaire est mixé avec les sécxétions et le mélange ainsi ebtenu, appelé chyme, par- dans |'intestin gréle LE PASSAGE DANS. UINTESTIN GRELE La digestion se poursuit dats ntestin gréle par la décompo sition en particules élémen taires des éléments nutritifs contenus dans le chyme (pro: téimes, glucides et lipides), Pour ce baire, Vintestin gréle a besoin des sécrétions du pancréas et de la vésicule biliaire, Le suc pancréatique est riche en sub- stances (enzymes) nécessaires & la digestion des protéines, des ghaides et des lipides. La bile, coetient des sels biliaires qui SSement une émulsion avec ces demsiess - ils les fragmentent en goumiemes microscopiques. [iskeception dec substances tmmmsinemies se fait immédia memene ae niveau des cellules intestinales qui permettent le passage des aliments dans le sang (entérocytes). Dans la premiére partie de l'in- testin gréle, le duodénum, sont absorbés de préfeérence le fer, le calcium et [es vitamines, ainsi que les sucres, les protéines et les graisses. L’absorption se poutsuit dans la deuxiere par- tie de I'intestin gréle, le jéju- numa, Les sels biliaires passent dans la circulation sanguine au niveau de la partie terminale de Vintestin gréle, Vléon. Apres leur absorption, les élé- ments nutstifs sont achemines soit dans la circulation san- guine, soit dans les vaisseaux lymphatiques, Grace a existence de multiples replis, les villosités, la surface d'absorption de Pintestin gréle est considérable, LA FIN DE LA DIGESTION : LE COLON Les matiéres qui n'ont pas été absorbées par Vintestin gréle parviennent dans le célon. Celui-ci content d'innam brables bactéries dont la pré sence constitue une barriére de protection efficace contre les microbes dangereux. Ce sont ces bactéries qui produisent les gaz, dont certains sont malodo- rants mais Ae constituent en aucune fagon un_phénomene anormal, L’eau et les minéraux que contient le bal fécal sont absorbés par la paroi du célon. Les matiéres non absorbées sont mélangées a des pigments de dégradation, a des cellules morten et A des bactérics et forment alors les matiéres fecales, Celles-ci passent dans LA DIGESTION Tiscali co a Sine debe “alent un ali diabéte. Toutefois, tion peut provoquer | et a eration transit. Qn le rectum, fa demiére partie du célon, avant d'étte évacuées par l'anus. LE BILAN DE LA DIGESTION La digestion est un phénoméne tres efficace : Vappareil digestif assimile fi quasi-totalité des substances nutritives. conte coyes dans les alinnents. Le bilan ent également remarquable en matiere de liquides, Une dizaine de litres d'eau pénétre chaque jour dans le tube diges- tif : boisson, eau contenue dans, les aliments, sécrétions des organes digestifs. A Texpulsion des selles, il n'en teste qu'envi- son 120 millilitres, et pratique ment tolls les sels mineraux ont éré absorbés par Vorganisme. PREVENTION sete bane de baju de varie “Gor mes a. Les EXAMENS DE LAPPAREIL DIGESTIF Les organes de l’appareil digestif et leur | D’autres examens, regroupés sous le i dendié __ | terme d’épreuves: fonctionnelles, ont fonctionnement sont étudiés par de HOR | sur boy observer le Roncttonnssent breux examens. Ceux-ci font appel & des | des différents segments du tube digestif techniques d’imagerie médicale o ude du mécanisme de la défécation, conned igerie TU SONE | cs fonetionitiant Wes aphinciars de réalisés en laboratoire. Voesophage, pat exemple. ‘beamen Principe a Indications cre wancat Frpocore Anson itlocen deans edu bdsrecuma lags desma, des ise etfs Taide din tobe mua un yam opaque anal, dx lcs tds cane de Vn ‘strode pe em, ‘Caloscopie "Hace nl pom Hleeore tome Recherche de lacacme ae dine, in gnemeny lamuquetse duction’ Taide d'un long gnu digestif de douleuré abdetminales et dagrastie {Uk ued Census opine usuopeh clan pjpron vn cancer du ena; stvedlnce ‘Onpestpaaut despre det dx pats syst pis dn cae du clen ‘{binpeie) pendant Fexarien, ainsi que, ‘ov dus rectum. Tscasdehéan,Faation de popes, ehoendosopie fsploton do ube digs ide duo tube Dag et estimation de Venn de ens de ‘tub 8 son extrérnité dune sonde emettane e€ —'eesophage, de Yestommac et du vectum, des affections renuelane des ultacor. Selon pate ues, ajgues ou chroniques du pacnéas, des maladies des ‘etube ering purl techs ou garam veies bie, fehogaphie puoi. Technique peta de visual les oranes,Dépinage dmmatios, dune cnhowe, de clas pancréatgue de uhdomen én déotacant surlnpeau une de a véseule ble. Mise en évidence din byte sone émenast et recueillanc des wlurasons, ‘oud'une tmeur, Gastrospie “Eaplontion dela augue duhiot du be amendes noguewes du the dist mation ‘hjetif ide Peesophage au ducdéntm} 8 Tele de corp erangers, ablation de pees tumeurs et art Gun tube souple broscope) introduc cthémoragies pat injectien ou canglaion, gat la bouche jasgu’a Pestomag, IRM abdominal “Tecbigue wen ls props dexéonance Peco er Templcemenc et Venersin mage nici dv cop et denna des une econ stags em coupe des oleae. Lavement baryté amin tadiologique permettane, apis Ena ie wouibles di transi (sleenence de constipation Inrodsros dans Tabus fm puede cde dates), pou dagger es ples livers ou sn caer cen, 17 LES EXAMENS pst ane ang, dot syne du taux est réwélattice de certaines affections. DE LAPPAREIL DIGESTIF ame Peincipe Indications : aa Teamenpemeca: pect eps Rehce ie cnt encase duu aie davecum aide ne ge———oy res, nodes hezorges nays ogg Depelbvenens dee miarse du tu tubes du wait at lp) se poi. ‘Scammer abdominal men talog que ane wa apparel Frade des ogame conenus dns a cavitt ‘amnesty XS erst abe ds deshdeven fe, pes esate, me nage cape iy Se de Tne isin cave ve, abe ia vee “Test bared een cng oan pte lol | Mien vide dune von de veinile eTrmeain pe apes absoioneimodiing pr ihe———_Gehmim eter ond cere es ‘Xd (prs uc bu ene) a pode gman, dune istoo ewe cs dete ye Tamicuseyaneduaaa Si delchinodlphs dela pair Mle dene de in dep de organs sop tbe Set sophag, tes deine male aaa, Cen, den eli ap pon we uur ou un he ‘de produit de contraste (arte). sno Ne igi : ‘Aaylinie Mein dl uate eye ‘ign due ante gu cued rerveraredns icon de aidon, mean de oss Misbininie Movie du amde bine pgment june Qotaton du dag ers ne ae fle trun dcr delémogekine pip ov ue bition de ies lies, cone ab. Lpetnie ‘Meare de tad lips, bwtancer Seine Wlacan ike gE (eas kp soetatsfomaticns diana oud ue cbcuton ducal pars chix despise {anal de Wi) arya we ue aise Tmmanawéne == senaedsden yamine want Ens e upicon d'aide de ‘ou dur ance da fie oprcaise Tenens iconcape dun dann de nea sles ese et vanes (yates sels poury mech dévennielsiaobes dle dhe aerompagéede tre (each its). Enamen persitlogque esmen a un ehaellon de ‘fra de sspiian un moc pasa aie, esses sells poury eveataes pases, bihaix) semmrsracrowsiis Merce ‘ramen destin & eur ls preslons Ditecton de bles de cation, dun dau pl regene Put date dig de elichement un hie de opp Plkeime cesphasienne ——-Mesute peli bres du degié__‘Diagute du pntape aroma dhe aie fs de apace pe ‘acids du bast eamphage, rie une estomac dns cespphape (lls pastes onde munie d'une éectrode, introdite or wie nice jug Peaopige onl eet patent ag ital dec fh FONCTIONNEMENT LAPPAREIL URINAIRE LES REINS Les reins assurent une fonction vitale. Ils sont chargés de filtrer le sang, en éliminant les déchets qu’il contient, et de maintenir constante Ia quantité d’eau dans le corps. Les déchets et eau en excés sont éliminés dans les urines. nt des cen: nilliers de minus: de filtration, ape ale des suifit & assurer cette fonction indispensable 4 la vie, et les personnes ayant subi l'ablation diun rein (néphrectomie}, vi vent tout fait normalement LA STRUCTURE DES REINS Les rei au nombre de deux, anes en forme Glomérules du rein. Le glomérule, visible sur lo photo sous forme Pune sphire pourwe de nombreux repls, constive ove: ke hbe exits, fe nephron, Hunité de hitration du rein tebres lombaires et des deux demigres cates lun a droite sous le foie, l'autre a gauche, Chaque rein est entouré d'une mince capsule hbreuse de cou leur blanche, tensible. Cette capsule ren- ferme le tissu fonctionnel du rein (parenchyme rénal), le: tres nombreux vaisseaux’irti- guant les reins, ainsi que les résistante et inex. és dans Jesquelles staccu: mule lurine. Ces cavités com prennent les calices, caniaux qui dainent [urine sécretée par le tissus du rein, et le bassinet structure creuse en forme den: te ir formée par la reunion des calices. Le bassinet longe, da P qui le relie a la vessie et par lequel s'écoule urine : luretére LA STRUCTURE DES NEPHRONS Choque néphron est consitvé de deux éléments : le glomérule et le tube urnifére. Le glomérvle ext une sphére consfituée de inwscules capilleires sanguins 11 Shcbore une urine primitive Sireciement 8 partir du song, Le fube utinifére élabore I'urine déhinitive & portir de Vurine pri mitive. I se décompose en quatre segments, assurant cho: cun une fonction physiolagique précise (réabsorplion de cer foins élémenis et sécrétion). | 19 LAPPAREIL URINAIRE | partie du néphron, qui réab- sorbe différents éléments (une partie de l'eau, du sodium, ete.) @ STRUCTURE DU REIN ea urine defini wide. cur t élabore l'urine définitive. etuion pale super Le parenchyme est abondam ~ ment irrigué par une ou deux porenchyme artéres (selon les individus), qui BY copsle naissent directement de la prin: J cipale artére de l'organisme, | tie and Vaorte, et par une ou deux vei- | bane H sinus 08, ‘nes, qui se jettent dans la plus oe livporeinge eine tarataas 16 |y a sang du bas du comps vers le |p [wedi seer a veine cave infétieure. |, rons ie comieale LE ROLE DES REINS veetivo ple infériour Les reins assurent plusieurs Le parenchyme rénal. 1a | fonctions essenticlles, qui per | bules touges a I'intérieur de la fonchon essentielle de ce tissu | mettent de maintenir lorga- | moelle osseuse, C’est la baisse est [elaboration de l'urine. Le | nisme en équilibre, du taux d'oxygene dans les ts- parenchyme de chaque rein | L'élaboration d’urine A par- qui déclenche la production contient environ 13 1,2 million | tir du sang, C’est cetce fone- | d’érythropoiétine, selon un de minuscules structures, appe- | tion qui permet d'éliminer les | méeanisme encore mal connu. des néphrons, tormées cha- | déchets contenus dans le sang | La séerétion de rénine, La cime d'un glomérule et d'un | et de maintenir constant le | rénine est une substance (en tube urinifere (ou tubule rénal), | miliew intérieur du comps (@qui- | zyme) qui participe a la tégulas Le glomérule, premiéte partie | libre acidobasique du sang), tion de la pression arvérielle su nephron, élaborel'urine pr- | La sécrétion dérythropoié- | elle Yaugmente quand celle-ci tmitve en rane le eang.(Catie | ne, Uan/thropovtene ext une | ck dap bane. Ele cur adore lune est ensuite transformée | hormone, dont le rdle est de | notamment lorsque Vrrigation par le tube urinifere, stimuler la maturation des glo- | sarguine du rein est anormale- ment faible, par une zone du rein située pres des glomérules (apparel juxtaglomerulaite), La transformation de la vita- mine D en sa forme active. La vitamine D est indispen- sable a absorption intestinale du calcium et a sa fixation sur les os, ainsi qu’a la réabsorp: tion do phosphore par les reins. Elle participe également a d’au- tes phénomenes tels que la défense contre les infections. Pour étce efficace, la vitamine D provenant de Yalimentation doit étre tansformée, une fonction assuxée par les reins. FONCTIONNEMENT LAPPAREIL URINAIRE LA VESSIE | La vessie est le réservoir naturel dans lequel s'accumule l'urine provenant des reins. Un sphincter situé 4 la partie inférieure de la vessie a vossie est positionnée d'une », bler Lé ‘ maniére différente chez les permet d’en contréler l’évacuation. ortas ot astern ee tion de leurs arganes génitoux LES DIFFERENCES ANATOMIQUES ENTRE La vessie vonstitue, avec le | La vessie tegoit Murine prove- | respectifs. Chez los hommes, la conduit par lequel s'évacue | nantdesteinspardeux conduits | prostate, une glande sexuelle qui Vurine (urette),le bas de lappa- | (on par rein) de 25 4 30 centi- | joue un réle dans la formation reil urinaire. C'est dans cet | mémesde long, les uretéres. Ces | du sperme, est siluée jus omgane que s‘accumule urine, | derniers sont reliés a la partie | la vessie area premiers élaborée par les reins et dans | arriére de la vessie par une sorte fia Hien. st laquelle la plupart des déchets | de valve qui empéche I'urine de de lorganisme sont éliminés.. | refluer de la vessie vers les reins. La partie la plus basse de la STRUCTURE DE LA VESSIE | vessic est relige a Turétre, | des pi pour éyacuer conduit de 8 ou 4 centimetres Tetne Chee Ps femme, la ves La vessie est un organe creux, | chez la fenime, de 12 centimé- de forme sphérique. Ele est | tres chez homme, qui permet située dans la pattie inférieure. | écoulement de lutine vers 'ex- du bassin (petit bassin, ol se | térieur (et du sperme chez trouvent aussi les organes géni- | homme). Elle est entourée d’un taux interes). sphincter, muscle circulaire, @ VAPPAREIL URINAIRE MASCULIN ‘ UUAPPAREIL URINAIRE FEMININ rus 21 de Foppareil urinaire. (On distingue netiement les reins, ies eretives et la vessie (corties féchées) @ controle Vouverture et la fermeture du col de la vessie de Vémission d'utine. EURINE ine est un liquide jaune pile. ambré, limpide au mo- ment ob il est émis, d’odeur sefande et légérement acide Ele est constituée d'eau dans laquelle sont dissoutes des substances minérales (sodium, poxassim, calcum, etc) ct orga seqees (urée, hormones, vita omimes, etc) Elle contient des bales rouges et des globules Slams em faible quantité. A Feet mcemal, elle ne content ni sexe, ms pecttine, ni bactérie. Cictcalemene, come 05 et 22 LAPPAREIL URINAIRE litres dlutine sont émis | LES PRINCIPAUX chaque jour. Cette quantité | E¥AMENS DE LA VESSIE varie en fonetion de lage, de la quantité de boissons absor- | De nombreux examens permet bees, de Valimentation, ete. tent d’explorer Ia vessie et détudier son fonctionnement UVEMISSION D'URINE Certains font appel aux tech niques dimagerie médicale Llémission d'urine, ou miction, | échographie, scanner, radiogra se déroule en plusieurs phases. | phie apres introduction dans Le remplissage de la ve: une veine d'un produit de uurine élaborée par les reins | contraste qui opacifie les reins, est évacuée par les ureweres | les urettres, la versie ot l'urétce dans fa vessie. Le muscle qui | (urographie intraveineuse), ra forme li couche exteene de li | diographit apres. introduction vessie se distend, Le bas de la | d'un produit de contraste direc vessie (col vésical) et le sphine- | tement dans Ja vessie (cystogra- ter qui entoure sont fermés, | phie retrograde), examen de la ainsi que le sphincter qui | vessieal'aide d'un tube optique entoure l'urdtre, ce qui permet | muni d'un systeme d’éclaurage le remplissage de la vessie (endoscope) intraduit dans La miction. Lorsque la vessie | urétre (cystoscopie). D'autres, est pleine (6a capacité moyenne | comme Vexamen eytobactério- varie entee 300 et 400 milli- | logique des urines (ECBU), sont litres), le besoin d'uriner se fait | effectués en laboratoire, a partir ressentir. Les sphincters se rela- | d’ua échantillon d'usine, Enfin, chent, tandis que le muscle | un ensemble d’examens réunis vésical se contracte, entrainant | sous le terme d'exploration uro- évacuation de T'urine par | dynamique, permettent den Vurétte. Pois, les sphincters se | gistret les variations de pres referent et (e muscle vésical | sion de la vessie pendant son se détend de fagon que la ves- | remplissage, et le débit d’éva- ie puisse A nnuveause remplir, | cation pendant la miction LES SIGNES D’ALERTE : (CHANGEMENT D‘ASPECT DES URINES De nombreuses maladies des voies urinaires peuvent altérer l'ospect des urines, co qui doit dlerter le patient et lengager & consulter un médecin. Les urines peuveit prendre une couleur rougemarron, tro duisant la présence de sang {hématurie}, ou étre troubles, par le pre sence de pus sous forme de Hlocons blanchées (pyurie), ce qui ‘@voque une infection urinaire, Elles peuvent aussi contenir une sorte de sable, signe de |évacvation spontanée de colculs. Plus rarement, les urines peuvent renfermer des bulles d’air lors de leur émission (pneumarurie}, ce qui doit faire rechercher une communication anor- male de la vessie avec un organe creux, tel que l'intestin - | L’appareil urinaire et son fonctionnement peuvent étre étudiés a l'aide des différentes techniques d'imagerie médicale : radiogra- phie, scanner, imagerie par résonance magnétique, échographie et endoscopie. Les EXAMENS DE APPAREIL URINAIRE ‘D'autres examens sont réalisés en labo- ratoite 4 partir d’un échantillon d’urine ou d'un fragment de tissu preteve lors d'une petite intervention ou par endo- scopie (biopsie). Ils permettent de déce- ler diverses anomalies et de suivre l'évo- lution de nombreuses affections. Examen Principe Indications ‘bucant nleica 1 pose Gprtosofie examen de vse Fodeus abe spl Observation ds br de panel urna (vse, wt) rigid murs un yee oprique (top), ‘ue fn inrdu p vies aus (ot), pre anes cher Phomime Echoprapbie prstatique Technique dnvageie méticale permeate de sale pitt gre ine snd reat cecil dev uke rue par Pai, ehoprapie rere Technique ages médicale germemant de vrai sets en déplagat ut apa, eed of sont suds ces ean, be onde émemane des ulaiont [RM sbdominopevieme Teche mages rng sa np seme mate ca es compas 6 Ce Sea setae Seannerabdomino-pelien Examen noose ena wn appared (sme ayn emma es rographenaveneuwe Examen raising gt emit ear ages en coupe is fins de Penge = Teatieperdane xan dettesteedveres Interventions prlévement ste, extn de eae ee Recheshe os digo Wine abe dea pate ‘ana tiene ‘chert decals nia, estan des wees. aie; yk Ea a de rouble de Veieion d'une, de deur, Aeon, de présence desing dats les wines edison sa emplacement eTetendnn une son es organes de appre rite (is essere) feucde des onpmes de Tapparel mie (cin, vse} ‘Eames eat en cat infection uneate, de peence lamorpbologe et faneionement de sang ins es uns, de ous es migton lappare rte conse aBepaier den cake dans es wes ries (ogues estes inaesaprés avo enducelles-c| apis) x de tous de sion die ‘ous aux ayes Xen ijn, dan ae veined palet, un prochstiodé acho opaque. ' Lssexgsass orcanorsrets Mate dans vn échantllen de sangha taax Recherche oe confirma dune eau Crexiningmie de céatinine, wae substance ormalement des ins assure corecerent eur de fire “mine pres ees dans les ines using fuse rae. LES EXAMENS DE LAPPAREIL URINAIRE — Principe Indications Coen rade secede lide desuoméesRecerhe de cele anda nedee de prides wei bust dunAtunlon en appr atc ne eu de aves ies ‘Denage des acigines Mest en bret sen Diag et senses ted cane eaiguc signs (5A) lain de ii, dtc de anger dela cute, dn adeome de poate reer ‘pki del poz, ae oan big dine amnion aig depot. Sous Emme ormbactiologique Faun au micncope, até enaborone, Dag ne infection de appr wae. sein (ECHL) vm calor doe revels dass Enid etn de ole ges dns ies smfhcen née diel bx de determines mute) onenain de dent vu kal Je namie de debs te poies ged tm ou ue tune de fppatel une st ies at lie dan Tenogemme wie ace, dn fell ie Doce de males pete 2h ong conti ny, porns, acpi e cnet eos de igus calm, magnum, coe, e:)etmenne- de Fans dnb, etl le A eu oem eptive lsiydaaton, ety te Shana pane Aanelarese We tranmnioee ‘nation di sid foraton de ale acide ey ies, lect en aboot pt un cher. | ‘ive an fg de a rota, ‘de Fexamen ni ricroseap des tou pret gue en cas ins trop aide, Diagauae dev tumcurs (oéngnes ou malig) dela prose. (Confiracon du diagnostic eaftctiens soles Pooction-biopse rénale ilbvement dun Sapient de teu dun el, aide enim inoue decay lie el: yi eli, devs Examen jroiqué seleienthasqueles pétatéte noueuse ov lupus eythémaeux dss. -auttes moyens dnvestigation yon insutfisanes, acer dace Sere ibe rao in|) toasts ge up ne hah -ncroacopigue échaatlon during afin de déteainer sore di dagncc vr ine infcicn wine, ‘ntl do rang ue toner de ai; do ee asa. “Taine THis LAb MRA UNG Actuc anal: RiceieW cceaterian eee ica deen due, un produit de cher desallmens ‘assuercomectement leur le de lire du sang wales ling pts es. Gui ia “Us Bens FONCTIONNELLES aul i - (Débiemétre miconaelle ‘Mesure dels qualtéde la mcionenusane Recherche obatalé Tevacuation del wl, {seg pte appr (bine) on puede enasdnlsome de apa sl pemet dealel dit aine es ‘Explsaton urodynamique Ensemble des examens permetiant ‘Rechorche de certaines anomaties de Févacuation lesion prion de i a ie da to oer et de dit sane dans Fappael uinae, ele mieten. 24 } I } FONCTIONNEMENT LE SySTEME HORMONAL Le systtme hormonal régule le métabolisme (c'est-a-dire la dégradation ou la production | d’éléments biologiques), la croissance et le déve- loppement, la fonction sexuelle et les réactions du corps au stress ou aux maladies ‘Le systéme hofmonal (ou endo- | munication et de conréle com crinien) est composé de plu- | plémentaire du systéme nex sieurs glandes. hypophyse, | veux. Pour communiquer, eles elle-méme sous le controle de | sécretent des hormones qu ox hypothalamus situé a la base | une action cur d'sumes glandes du cerveau, en est le chef d’or- | ou tissus de lorganisme. chestre. Elle agit sur d'autres ghandes, dlites périphériques : thyratde, ‘patathyroides; sur. | LS HORMONES rénales, panciéas, ovaires, tes- | Les hormones produites partes ticules. Toutes ces glandes | différentes glandes sont sécré- constituent un réseau de com- | tées directement dans le sang ® LOCALISATION DES GLANDES ENDOCRINES | hypothalamus, | onder Srénoles LADRENALINE Lodeénaline est sécrétée en por- fie por les glandes surrendies, ‘en réponse & un stress, une Smoson, om dong. Dis qu'le Elles carculent ainsi dans toutes Jes parties du corps. Quand ees arrivent au niveau des t- ssus sur lesquels elles agissent, les se fixent sures récepreurs spécifiques portés par les cel- fules du tissu - chaque hor- mone est adaptée & son récep- ‘eur spécifique comme une clef & une sermure. Elles modifient alors le fonctionnement de ces callules (dites cibles), afin de xépondre aux besoins du moment. UHYPOTHALAMUS ET LES DIFFERENTES GLANDES hypothalamus et I'hypo- physe. Situé dans le cerveau, Vaypothalamus sert de relais entre le systéme nerveux et le 25 4 corps. Principal centre. | conttéle il production hormonale, hypophyse, ave: fonctionne étroite- physe, localisée a au, estla glande orchestre » duc carps re plusieurs hormones qui influencent la production des glandes périphériques. Elle produit aussi des hormones qui lent la ctaissance (hor: mone de croissance), la produc- ion et lexceétion de lait (prolac tune et acytocine) et le maintien du niveau d'eau dans le corps (hormone antidiurétique). La glande thyroide. Elle séeréte des hormones (thy. oxine, tri-lodothyronine-et cal. citonine) qui jouent un rdle dans le métabolisme et dans la tégulation du calcium dans l'or- ganisme, ainsi que dans la croissance et le développement z les enfants. Les glandes parathyroides. Elles “produigent la parathor- Hypophyse vue par imagerie IBM). Urypophyse correspond 6 bo toche rose, sitvée sous fe ceneay mone, qui assure la répartition du calcium et du phosphore dans le corps. Les glandes surrénales. Elles libérent plusieurs hormones (edrénaline, comtisol, aldosté: rone), qui influencent notam ment la réaction au. stress, le meétabolisme des glucides, 'équi- libre en sel et en eau du corps. Le paneréas. Il sécréte plusieurs hormones, dont l'insuline et le glucagon, qui régulent lutilisa- tion du glucose par l'organisme. Les ovaires. lls produisent les cestrogénes et la progestérone qut commandent les caractéres sexuels féminins. Les testicules. Ils séerétent la testostérone, I'hormone res- ponsable des caractires sexuels masculins. LA REGULATION HORMONALE Uhypothalamus et Vaypophyse sont capables d’apprécier le taux d'une hormone dans le sang, et, en retour, d’agir sur la glande périphérique respon- sable de la production de 'hor- mone en cause pour en ajuster la sécrétion aux besoins du moment : c'est le rétrocontrale hormonal. Ce mécanisme de contrOle agit un peu comme un thermostat. Lorsqu'une glande produit plus d’hormanes que nécessaire pour Vorganisme, le meécanisme de contréle formé par I'bypothalamus et I'hypo- physe commande A la glande de séeréter_ moins d’hormones (tétrocantréle négatif). Si, a Vin- verse, la glinde ne produit pas assez d’hormones, ce méca- nisme lui ordonne d’en produire plus (rétrocontrale positi® LE SYSTEME HORMONAL UTILISATION DES HORMONES ‘On connait la. composition chi mique de presque toutes les hormones. On a ainsi pu metire av point des médicaments ayant la méme formule. chk migue, qui peuvent se substituer & une hormone manquante lors- qu'une glande est défectueuse. Par ailleurs, il existe des médi- ‘caments qui font diminuer Vcti- vité d'une glande sans qu’il soit besoin d‘intervenir chirurgicole- ment. Ce sont les inhibiteurs d'hormones. Les chercheurs découvrent sans cesse de. nov- veaux mécanismes par lesquels les hormones agissent. Ces découvertes devraient aboutir & des traitements plus efficaces, ‘en particulier en cancérologie (hormonothérapie) LES MALADIES HORMONALES Tlexiste deux types de dérégle- ment hormonal, Le plus sous vent, cest une glande péri- phérique qui est atteinte, par exemple par une tumeur ou une maladie cazactétisée par une agression de l'organisme par son propre systéme immu- nitaite (maladie auto-immune) la glande produit alors trop ou pas assez d’hormones. Le deuxieme type de déréglement est provoque par une maladie de Vhypothalamus ou de l'hy- pophyse (par exemple, pré- sence d'une tumeu), entrainant un mauvais fonctionnement des glandes périphériques quills contrdlene, 26 PREVENTION Les EXAMENS DU SYSTEME HORMONAL | LES DOSAGES HORMONAUX Les dosages hormonaux font partie des exa- mens régulitrement pratiqués lorsque Ion sou- haite étudier le systéme hormonal. Les dosages hormonaux. Effectués en laboratoire par des personnes spécialisées, cas dosages nécessitent des mayens techniques sophistiqués. Les dosages hormonaux per | mettent de mettre en évidence une anomalie de la sécrétion d'une hormone. Ils sont effec- tués en laboratoire, 3 partir de divers peélevemients : de sang, d'urine, ou, dans certains cas particuliers, de salive. Tls peu- vent étre complétés par des examens d'itnagerie médicale de la glande qui sécréte Mhor- mone en cause (échographie, scanner, jmagerie par réeo- nance magnétique, scintigra~ phie). Pratiquement toutes les hormones de organise peu- vent étre dosées. Selon objec: uf du médecin, les dosages hormonaux sont réalisés de cif- férentes fagons. LES DOSAGES DE BASE Ils évaluent la production spon- tange d'une hormone par Jande concernée. Par exemple, lorsque l'on soupgonne une maladie des glandes surrénales, (on mesure la production spon- tanée des hormones surména- liennes. Le résultat permet de mettre en évidence un mawvais fonctionnement de ces glandes. LES TESTS DYNAMIQUES, Leé tests dynamiques sont généralement demandes en complément des dosages de base. Tis ont pour but de mesu- tet la réponse d’une glande hor- LES HORMONES SURRENALIENNES: tes glondes surrénales sécrétent plusieurs hormones > l'akdoste- fone, responsable de la réten- fion de sodium par les reins, le ‘cortisol, qui influence certaines réochons chimiques, les ondro- ines surrénaliens, hormones méles, odrénaline et la nora- rénoline, qui jovent un (dle dons les eéoctions de lorgo- nisme face au stress, Un excés Kennel de leur production entrat- sent divers symptémes qui sécessitent un traitement Ces monale lorsque son activité est stimulée ou, a'inverse, freinée. [I Les tests de stimulation consis- tent & injecter une, substance qui augmente 2 production hormonale parla gignde concer- née. lis sont pratiqtés lorsque Yon suspecte une insuffisance de production hormonale (par exemple, une insuffisance sur- se: rénalienne dans le cas des gandes surrénales). A inverse, les tests de freinage consistent & administrer une substance qui diminue, voire annule, la pro- duction hormonale de la glande en cause. Ils sont indiqués lorsque l'on suspecte un excés de production homonale (par exemple, un hypetcorticolisme), 27 UIMAGERIE MEDICALE Les différentes techniques d’imagerie médicale permettent de visualiser les diverses glandes qui composent le sys- téme hormonal et d’évaluer leur fonction- nement, normal ou anormal. Examen Principe Echogaphie “Teague pepe eval ts theese en depict sara pas, endo ester cx npn, ne DU SYSTEME HORMONAL LES EXAMENS ues résuleats des examens d'ienagerie médicale, quel que soit le type de tech- nique mis en ceuvre, doivent toujours @tre controntés aux données obtenues ar examen clinique du patient et par les dosages biologiques des hormones. Ainsi, grace & ensemble des résultats de ces examens, le médecin peut éta- blir un diagnostic précis. Indications, Diagnostic de yes ou detumeurs des lande thyroid, du pancias, des oss et de ysl. sods éiyetass des wfuawans. Litnage shtemie ec vise surun én, Pou explorer ‘ey ards pafondes panda), cee ‘achanque peur fre atone a Fendencopie: ‘a sonde est itenduite. dome fe coxps par Vintectediaite d'un tobe aptiqne ren Uhaaysime dlinge FRM (image parrésonance —Tectuique tian es props de tsnanee Didgsticde tmeis de hyphae, magnétique) smagnésique nucléawe des composants dat de Thypophyse, des glandes sires, de kytes ‘onsburin tpeomevande recone des srl pat orlateur des ager enpe des diereces andes, Scanner ‘Bamen uian un ppl anne Dagstiede rime Thymus ArajonsX) quiet oars inagts de Fhypophye tds gnessurinles ‘en cope ets eleies des dférmnen aie. (Onova sense es doses binues en inapes vibes stn ere Sisigaphie Technique pemewadevivalst ies ges Digense use umeloction ali ea gande ‘oon eeaevaTier leur fonctannement thyroid (nodule ean ets de production de url dltccinndesuiation dikes parla lade thyroid fypertivai et de aes ‘une substance maioactive (tadio€lément), ‘pacathyrides (ayperperathyroie) Examen cgalernens iene a a iq en desc nrmalemene lewd _alfiite pariculiéve poot fs glandesurlaquelle —@aidastérone, honraone produ per los glandes celle se fine iuinénales (hyperaldosténmciame} MALADIES LAMIBIASE ET LA BILHARZIOSE | De nombreux parasites peuvent infester I'appa- | Les symptémes. Uamibiase reil digestif, entrainant diarrhées, douleurs | "V-"Note Pat une dlauhee J abdominales, ulcérations. L’amibiase et la bil- fre harziose sont parmi les maladies parasitaires de Vappareil digestif les plus répandues au monde. iennent de | 8 plications qui tou: | aduisent leur au ala fj Surtowe présentes dans [es | La contamination pays tropicaux, ces affections peuvent atteindre les voya geurs, sur place ou 8 leur retour igions, lorsquils n’ont et suffisamment les regles prévertives, concemant Yalimentation et les baignades fectu jue a Vinfes- les bilhar: des mol- La contamination. UAMIBIASE Cette maladie est due & une amibe, organisme cor d'une seule cellule versent la e develop: t adultes. La e jour des i se propa: ermédiaire de . Le passage ia peau pro- ration, ines plus tard, le ent fivreux thée et a des es urticaire. Les vers suite, dans le gros formation d'excrois- normales (polypes) et dulcérations. Le patient res- férents troubles : diar- douleurs dans Yabdo- mentation du volume Transmission des maladies parasitaires. Dans les pays chauds, les eaux stagnantes sont souvent infestées de parasites. | du foie et de la rate. 29: MALADIES DE A AZ Les AUTRES MALADIES PARASITAIRES Les maladies de l'appareil digestif dues & des parasites se soignent grace 4 des médicaments Pour éviter ces maladies, il faut respecter des régles d’hygiene 2 . alirnentaire (consommer notam: qui tuent les parasites en cause. ment des boissons encapsuléés). ‘Maladies Causes: Contamination ‘Symptémes: Anisakiast Infestation pac ds larves de “Par cocsommation de poisson ‘Vives doudleuss dane le ventas et eifiérentes Tans verqave eat deline nhc mangés crus Lalave gue ranfesatos alesis aria, ‘dinsValsiomenet dnslesmsces’ —Venomac ou Taterin 2 se tike —_dmangeanny, cedime, etc. En abet de ecombua posse eau dermer dans eur pao tare, ume tuner eglban ve se (eens, mors, aque foe, tentane we cng nestle ‘Anbyioe ——-‘lfesatonpatun game de Exathazpiedhmarsurussh Tue pie ae Seominne —qclqesmilms de ong,” «=e Lesvespeitmnt peas, - is ulus sess de re ankylostome,Seslamweséclosent' migrentdans is pourcnu pole sung) dend'shdomen,diachée, naundes, para pens dams las peeislamet dans Vivesin,———amaigiement matibres Sécoles humaines, ‘Ascaridige Infestation paces vers parses’ Par ingestion forts oulane eau, Tow et douleus dane thorax de 2h aM) cencimerres de emg, es Eruitg et Les gues. Les vers ‘Pais Fotigue areemale, iritabilité, nervasite, saci. ete da ete digest deanaageins, dhs, dole _gagnent le foie, es pourons abdbminsles, nausSes, amaigrssernent, pal ints gre Distomatowe Tnfson par uta douve see plat Faringeticn dliments ens infeés: ~Disamatose hépxigue fibre, sous, ‘povteant mesa jag’ ‘iad fdstomatese hepa), overs du foe, poussées uronee. DS eentmdtes de ng Le paste végitnax ou poissnscrs pos one de sation, ‘se fice dans le foie ou les iotestins. —(distormarove ntesticale}. = Distomatase intestinale | douleurs dn Tshdomen dane chain ws Gmiation de es ede sng. Amngiaemente onde ng “Tambane Inkestation pac Ciandic ambiie, Far ingestion dizeéte du parasite. ‘Datts In majo des cas, unin sjanpstime le cu pandiase parent ale sles ais rankule: Soan chair sawed, sae ou dau ae amet ‘hes deena pro amigrneme- ‘Tenis ——_‘nestaion par unverplac guise Tarmesiondnees cota des fatigue pti on pas emer, ‘xe sua muqunie de Finestin lec types aunt Invests assez cuts: vane de ‘rede por ou pose eau gosappéti, mau de venue, paris slntde et démangeaions foun appr verciaek, doe wlone pe deve Tnfecaion debe arin ds ed ve ‘Anu npn, su en ction digest sun pts, Gpleoalet sclersdipcert nase: dahée eae. lett sur goes vai MALADIES LANUS ARTIFICIEL L'anus artificiel est un orifice créé dans la paroi | *l¢ : Vonifice est percé sur le 5 5 i c6té du cBlon, sans que celui-ct de l'abdomen pour évacuer directement les | soit sectionné, Elle pout égale- matiéres fécales, en court-circuitant l’anus. Un tel | ment érre sana + le colon dispositif peut étre définitif ou temporaire. I ne | [,<006, "0 bows spsvear constitue plus aujourd’hui une infirmité grave. inférieur fermé. Dans certains cas, cest la demiere partie de Vintestin, gréle (léon), qui est Chez Jes personnes ayant un | | TECHNIQUE relige & la peau. Il s'agit alors anus artificiel, les selles sont dune iléostamie Evacuées dans une poche en | Selon les besoins du malade, | L’anus artficiel peut étre défi matiére plastique, maintenve | l'anusattificiel est créé en diffé- | nitif ou pravisoite. Dans ce der- par une plaque adhésive collée | rents niveaux de l'intestin. La | nier cas, Je chirurgien prépate sur la peau, On change cette pattie de I'intestin relide la | les conditions nécessaires au poche réguligrement, une ou | peau peut étre le gros intestin | rétablissement ultérieur du cis- deux fois par jour, en fonction | (clon), On parle alors de colo- | cuit intestinal. de lévacuation intestinale. stomie, Celle-ci peut atte laté- LES INDICATIONS Lianus temporaire. Il est posé lorsqu’il existe un risque de cicatnsation difficile et longue, aprés une intervention chirurgi- cale sur le clon. Clest le cas quand le patient souffre d'une infection de la membrane qui sse les parois de l'abdomen jtoine) ou lorsque son jlon a été distendu par une occlusion. Une fistule peut alors survenir, c'est-a-dire un écoulement de matiéres fécales par la cicatrice abdominale: Pour éviter cette grave conipli- cation, on crée un anus artifi- ciel temporaire qui dérive les matigres en amont et protége efficacement les sutures. Deux ou trois mois plus tard, lorsque la cicatrice est complete et que ‘ayant subi une colostomie. les phénomenes infectieux ont Eile recoit les matiéres évacuées | disparu, le circuit intestinal par anus artifice! normal est rétabli. La fermeture @ COLOSTOMIE Poche en place sur un patient 31 de V'anus artficiel est une opé- ration breve et sans danger, qui nécessite une trés courte hospi- talisation. Lanus définitif, Les indica- tions de Yanus antificiel défini- ‘if sont de plus en plus ares. Il slagit de cancers du rectum situés tres bas, ou de maladies inflammatoire de lintestin qui décruisent définitivement l’anus naturel. Parfois, l'anus artficiel est imposé par la fragiié de certains patients qui ne peuvent supporter une longue inteiven- tion chirurgicale et chez qui on craint une mauvaise tolérance e 'opération de rétablissement (patients agés, cardiaques), LE FONCTIONNEMENT La colostomie. Aprés ls mise en place de l'anus artificiel, les selles franchissent lorifice créé. La difficulté du fonctionnement: ent au fait qu'il n’existe plus de réservoir ott les selles s'accu- mulent. Leur émission fré- qucnee ex imprevisible nécessite donc Finstallation d'un dispo- On aif pour les secusllir fabrique des. poches en plas- tique, comportant une colle- rette qui se colle de facon Gtanche als peau de abdomen, Un dispositif spécial petmet d'évacuer les gaz en les désodo- risant. Quand la poche est pleine, on la remplace facile- ment, Pour l'entaurage, 'anus artificiel est invisible et imper- ceptible. Des personnes spé lisées, les stomatherapeutes, sont en mesure d’apporter aux colostomisés les soins et les conseils nécessaires au bon fonctionnement du dispositif. Liléostomie. Liléon est une portion de V'intestin ott la diges- tion n'est pas terminée : les matigres qu'il contient sont semi-liquides. Ainsi, quand Vanus artificiel est ‘créé au niveau de ce segment, le va- lume des matiéres 4 évacuer chaque jour est plus grand (pres. d'un litre). Les poches doivent donc ‘adapter’ ce volume. Par ailleurs, les pertes de liquides et de sels étant plus importantes, le pauent doit consommer de grandes quantités de liquide, LANUS ARTIFICIEL et de prévenir le risque de for mation de calculs dans les reins. De plus, le contenu éva- cué contient des substances (enzymes digestives) qui peu- vent itriter la peau. Les soins locaux doivent étre particulié~ rement minutieux. anus naturel. Si le colosto- tie est définitive, elle s’accam- pagne le plus souvent d'une amputation de l'anus. Le péri- née (plancher du petit bassin situé entre les cusses), ne com- porte plus d'orifice. S'il s'agit d'un anus temporaire, la partie inférieute de l"intestin continue a fabriquer des selles, compo- sées de sécrétions liquides et de produits de desquamation de la paroi du célon (chute des cel- lules qui tapissent I'intestin). afin d'éviter la déshydratation 32 MALADIES MALADIES DE AA z APPENDICITE ET PERITONITE Liappendicite et la péritonite font partie des affections les plus fréquentes qui tou organes abdominaux. Elles n'ont pas caractére de gravité, mais elles toutes les deux une intervention chirur; LA CONVALESCENCE D'UNE APPENDICITE 'y @ pas de durée standard pour lo convalescence d'une appendicite. En régle générale, semaine apcés le retour au 2 et 6 jours ces fatigue lige 6 Fintervention chi- nungicole se dissipe progressive: mest. Pendont sa convoles- cence, le t ne doit pas feser couché, en raison du nsque de constitution d'un cxillot dons une veine (phi bite). Trois semaines aprés operation, la reprise d'un tra- vol sédentoire est tout 4 fait En Vabsence de com possible plication, les efforts physiques importants et les activités spor. fives sont permis deux. trois mois aprés intervention. Traitement de Fappendicite. Il consiste & ret enflammé, bien visible ici, lors d'une interver et la péritonite | Ses cause ae) tradi ns, Tes: de Vappendice et du péritoine, membrane qui tapisse lee patois de Vabdo- | matiéres men et la mulent. 1 digestif L’appendie des viscére: UAPPENDICITE Les causes. L'appendicite touche le plus souve! lescents et les Dans certains troubles est déterminer en raison 33 de ls position inhabituelle de Tappendice, sous le foie ou trés bas dans le bassin, par ewemple. Les complications. Dans sa foeme Ia plur courante, l'ap- pendicite consiste en une simple inflammation de la muqueuse. Dans d’autres cas, Tappendice est obstiué par du pus. Il peut alors se rompre; le us est susceptible de gagner le péritoine, ce qui déclenche une inflammation de cette mem- brane, appelée péritonite. LABLATION DE VAPPENDICE Le traitement de l'appendicite consiste en [ablation chirur- gicale de lappendice (@p- pendicectomic), réalisée sous anesthésie générale. Depuis quelques années, lintervention peut également étre réalisée a Vaide d’un tube optique muni diun systeme d’éclairage (endo- scope), introduit dans T'abdo- men (céeligsvopie). Vineision est le plus souvent de petite aalle, laissantalora, apres I'inter- vention, une cicattice a peine visible. Lorsque Vappenidice, en raison de sa position, est diffi. cile @ extraire, i peut étre nécessaize dlagrandir incision initiale. Dans la grande majo- té des cas, hospitalisation est de courte durée (de 2 & 6 jours) exla convalescence assez breve. 1A PERITONITE inflammation du péritoine, ou pétitonite, est souvent lige a une appendicite, dont elle constitve une complication. Les causes. La peritonite est presque toujours consécutive & 34 Vatteinte d'un organe situé dans Vabdomen (l'appendice par exemple, un des cas les plus fréquents), Elle survient le plus souvent brusquement soit c'est un viscere plein qui est infecte, et les bactéries se sont propa gées de proche en proche jus- quau petitoine ; soit c'est la paroi d'un viscete creux (tel Pintestin) qui s'est perforée, et son contenu s'est accuinulé dans le péritoine. Une péritonite peut étre géné- ralisée a tout Vabdomen, ou rester lacalisée. Dans ce dernier cas, Iinfection a enteainé la for- mation d’adhérences qui clot sonnent la cavité du péritoine, ce qui empéche la propagation de Vinfection. Une péritonite peut étre, beau coup plus rarement, chronique. Elle est alors, le plus souvent, d'origine tuberculeuse. Les symptémes. Une périto- nite se traduit par une intense douleur dans le ventre, des voriasoments et un arrét de Pémission des selles et des gaz. Le malade est figvreux, abattu et souvent anxieux et pale. ‘Dans certains cas, son pouls sfaceélére. La paroi de l'abdo- men est dure et douloureuse. En cas de péritonite localisée, le sigge des douleurs dépend de Vorgane en cause (en bas et & droite de abdomen en cas de complication d'une appendi- cite, par exemple). LE TRAITEMENT DE LA PERTONITE Une péritonite aigué générali- sée nécessite une hospitalisa- tion en urgence dans un service de chirurgie. Le patient est mis, APPENDICITE ET PERITONITE sous perfusion intraveineuse pour compenser ses pertes en liquides. Vintervention chirur- gicale vise, d'une part, & soi- gnet la cause de la péritonite (Suture pour fermer un ulcére perforé, ablation de lappen- dice, etc), d'autee part, & net- toyer la cavitd abdominale et & metize en place un drain, des- ting a évacuer du sang ou du pus. Gette opération est com- plérée par administration de médicaments (antibiotiques) L’hospitalisation dure en géné- ral de 8 a 15 jours, mais elle peut s‘éendre a plusieurs semaines dans les cas les plus raves traitement de la péritonite localisée est le méme, mais les lésions responsables de I'in- flammation peuvent étre trai- tees quelques mois plus tad, une fois terminge la phase aigue de |'inflammation. IES DEA AZ LES ATTEINTES RENALES Les reins peuvent étre atteints de nombreuses | On classe les maladies du rein, nd «| ot: nephropathies, en. quacie | maladies. Celles-ci touchent, selon le cas, les uni- | %,"cP4oPs Mes, dase | } MALADIES = tés de filtration des reins (néphrons), leur tissu de | du rein qui est touchée ‘ rh «les i atteinte des glomérules ; des soutien, ou encore les vaisseaux qui les irriguent. tubules uriniferes (glomenule et tubule utinifére forment le néphron, Vunité de filtration du rein); du tissu de soutien du twin (tissu interstitie) ; des vais- seaux irriguant les reins. LES ATTEINTES DES GLOMERULES sous le nom de gloméruloné- | phrites taduisent par wr tomes me de syn: je, gu en une tres | cétention d dans les tissus (aedéme). EI 2 aigués ou chro es. Dans ce dernier cas, S peuvent entrainer une atteinte irréversible des reins, gui n’assutent alors plus leur fonction de filtre du sang (insuffisance rénale) Glomérulonéphrites aigués. Elles sont généralement consé- cutives 4 une angine non soi- gnée. Le vaitement est celui des symptémes (restriction des apports en eau et en sel et prise iques pour faire dimi- me), parfois associé | 4 des médicaments dont le rale | est de faire baisser la tension, | | J ‘Massage des jambes d’une personne souffrant d'cedémes. Cette affection guérit en une Le gonilement ces jombes constive un des symptémes de quinzaine de jours, le plus sou- lo néphrose, une maladie qui alteint les glomérules des reins, vent sans laissex de séquelles, LES ATTEINTES RENALES Tubulopathies aigués. Elles | troubles de l’émission d'urines se caractérisent par la destruc- | {émissions fréquentes et impé- tion des tubules uriniftres, due | rieuses associées & une sensa- 4 la prise excessive de certains | tion de brilure, urines troubles), médicaments (antibiotiques, | puis par des douleurs dans le parexemple), & absorption de | dos a la hauteur du rein malade toxiques (mercure, plomb, etc.) | associée & une Révre élevée. Le ow a un état de choc. Les tubu- | traitement repose sur l'admi- lopathies aiguds se manifestent | nistration d’antibiotiques. par une insuffisance rénale aigué, se traduisane par un areét | (Es ATTEINTES DES de Vernission d'urines. Le wai- tement est avant rout celui de | VAISSEAUX DES REINS la cause (arrét du médicament | La néphroangiosclérose et le responsable, par exemple). | syndrome de Goodpasture Dans les cas les plus graves, | sont les maladies les plus tré une filtration artiticielle du sang | quentes qui atteignent les v (dialyse) tersporaire peut s'im- | seaux sanguins du rein. poser en attendant la guérison. | Néphroangiosclérose. C'est ‘Tubulopathies chroniques. | un durcissement {sclérose) des Glomérulonéphrites chro- | Hlles peuvent se traduire par | aréres et des artérioles irri- niques. Elles peuvent survenir | des symptémes ers variés. Il | guant les reins, consécutive & sans cause connue (on parle | peut s‘agir de la présence de | une hypertension artérielle mal alors de néphrose). Elles peu | glucose dans les urises alors | ou non eraitée, sur plusieurs vente aussi étre consécutives & | que le patient n'est pas atteint | années. La néphroangioselé- des maladies : diabte, palu- | de diabate, n'entrainant dans | rose se traduit le plus souvent disme, affections auto-immunes | cecas aucun trouble particulier. | par la présence de protéines caractérisées par tne agression | Les tubules peuvent étre inca: | dans les urines. Elle aboutit, 4 de Forganisme parson propre | pables d’absorber certaines | long terme, a une incapacité systeme de défense (lupus éry- | substances (acides aminés), ce | des reins a assurer leur fonction thémateux disséminé, purpura | qui se taduit par la formation | finsulfisance rénale). Le traite thumatoide). Elles pevvent | de caleuls, ou encore éere | ment, essenticllement préven- également découler de la prise | insensibles a (hormone anti- | tif, consiste a suivre et soigner de médicaments (sels d'or, | diurétique, qui favorise la réab- | coute hypertension artérielle. D-pénicillamine).Le traitement | sorption de l'eau, ce qui | Syndrome de Goodpasture. fait appel aux corticostércides | entraine une Emission tres | I] est lié a la fabrication par ou aux médicaments immuno- | importante d'urine, Vorganisme d'anticorps contre suppresseurs, asspciés si besoin ses propres constituants, qui au traitement des symptomes | Leg ATTEINTES DU TISSU. | 2flectent la paroi des capillares (régime sans sel, médicaments |W ereRSTITIEL iniguant les glomérules rénaux hypotenseurs, ete). et les alvéoles des poumons. Filles surviennent au cours de | Latteinte des reins entraine rapi- ATTEINTI certaines intoxications médica- | dement une insuffisance rénale. MES ATEINTES OFS | Se csmn | Sons mage Eee une bactérie (pyélonéphrite). | (@ base de corticostérvides et Elles sont regroupées sous le | La forme la plus fréquente est | de médicaments immunosup- sermede tubulopathies et peu- | la pyélonéphsite aigué, qui | presseurs) latteinte progresse, vent étre aigués ou, beaucoup | n’atteint souvent qu'un seul | nécessitant alors un traitement & plas rarement, chroniques. rein et se traduit par des | vie par dialyse. 36 MALADIES souvent inapercus. La vésicule biliaite est une sorte de sac de forme allongée situé sous le foie. Elle sert de réser- voir a la bile sécrétée par le foie. Parfois, il se produit une variation de la composition chimique de la bile, Des cris- taux de matiéres organiques se réunissent et s'agrégent a l'inté- tieur de la vésicule, constituant des caleuls. Ce processus est appelé lithiase. Les calculs bi- liaires ressemblent 8 de petites piertes d'un diamétre de 1a Coleuls de la vésicule biliore ws par radiographie. Les coleu!s correspondent aux petites taches rondes et foncées, Les CALCULS DE LA VESICULE BILIAIRE A la suite d’une variation de la composition de la bile, des cristaux peuvent se former dans la vésicule biliaire, formant des concrétions pier- reuses appelées calculs. Ceux-ci passent le plus 25 millimetres et sont souvent | constitués de cholestérol plus ou moins cakiBé. Gené talement, ils n’occasionnent aucun symptéme, mais ils peu- Vent aussi étre responsables de douleurs et se compliquer de différentes affections. LES SYMPTOMES Le plus souvent, les calculs de la vésicule biliaire n’entrainent aucun symptéme et sont d couverts fortuitement, A Vocca- sion d'un examen de routine Dans d’autres cas, leur présence se traduit par des douleuts res- senties sous les cétes, en haut et a droite de Vabdornen, LES CAUSES Plusieurs facteurs favorisent la formation de caleuls dans la vésicule biliaire, comme Ihrg; dité, Vage ou les grofsesses multiples. Lobéspe, le diabete et certains medicaments (par exemple, pilule contraceptive medicaments destinies” 2 faire baisser le taux des lipides dans le-sang) peuvent également étre dans Vapparition de illaires, Sans raison connue, les femmes en souffrent plus souvent que les hommes. LES COMPLICATIONS Les calculs de la vésicule pew vent étre source de complica tons telles qu’une inflamma- tion aigué de la vésicule cholécystite). lls peuvent aussi migrer dans les canaux qui sor- tent de Ia vésicule et du foie ot se réunissent pour former le canal cholédoque (voies exeré- ‘ices biliaires). Lorsqu’un cal cul est bloqué dans le canal cholédoque, il entraine des crises doulourcuses intenses, survenant par paroxyemes ts violents, entrecoupés d’accal- mies (colique hépatique). Ces douleurs sont parfois accompa- gnécs de nausées et de gene respiratoire. Les calculs de la vésicule peuvent également capacité de 50 mili- litres. Elle est située sous le foie relide 6 lo voie biliaire prinei- fae et cleecee as canal cystique. Au moment dos repos, lors du postage des aliments dans la partie initiale cuation dans Timein deo le nécessaire folataeair ees) les LES CALCULS DE LA VESICULE BILIAIRE m LA VESICULE BILIAIRE LE TRAITEMENT douleurs postopératsires que la technique classique. Lorsqu’ils n’entrainent aucun | Encas de calculs du cholédoque, symptéme, les calculs de la | ces demiers peuvent étre retires vésicule biliaite ne sont pas | parchinurgic ou parendoscopie traités. En effet, les traitements | lendoscope est introduit par la existants n'ont, dans ce cas, pas | bouche et poussé jusqu’a Pori- fait la preuve de leur uilté fice di canal cholédoque. En cas de douleur et de cholé- | Enfin, langiocholite est taitée cystite, le seul traitement est | dans un prernier temps par chisuxgical : il s'agit de Vabla- | administration eantibiotiques. tion de la vésicule (choléeystec- | Lorsque les signes d’infection tomie). Celle-ci peut étre prati- | ont régressé, on élimine le cal quée lors d'une intervention | cul responsable de |'affection chirurgicale classique, nécessi- | lors d'une intervention chisur- tant Vouverture de Pabdomen | gicale ou par endoscopic (le plus souvent juste au-des- sous des demitres c8tes, a droite) et une hospitalisation VIVRE SANS VESICULE de4ou5 jours. Maiselleestle | La vésicule biliaire n'est pas un plus souvent réalisée par | “organe indispensable a la vie. ‘anal ennal de Wirsung | Ceelioscopie. Cette technique | Si elle est dtée, les voies biliai- hoiedoque chirurgicale consiste a visuali- | res s'adaptent. Ainsi, le canal ser la cavité de Pabdomen a | cholédoque rgit légere- centrainer une giave infection du | Y'aided’un tube muni d'un sys- | ment pour remplir la fonction canal cholédoque et des voies | terme optique (endoscope) | de réservoir a bile qu'assurait biliaires situées & T'intéricur du | introduit dans Vabdomen par | auparavant la vésicule, Celle-c foie. Cette infection (angiocho- | une petite incision dans le | manque d/autant moins apres lite) se taduit par une forte | nombri, eta introduire les ins- | son ablation, que, malade, elle fievre, quelquefois associée a | truments chirurgicaux par | ne remplissait plus sa fonction, des douleurs abdominales et 4 | d'autres incisions abdomi- | Une personne dont on a retiré une jaunisse. Si elle n'est pas | nales. Liablation par eceliosco- | Ja vésicule n’a done aurun rapidement traitée, Vangiocho- | pie présente l'avantage d'une | besoin de suivse un régime ov lite risque de déboucher sur un | hospitalisation plus courte (18 | de prendre des précautions état infectieux généralisé (septi- | 3 jours) et entraine moins de | particuliéres cémie), une insullisance rénale foie. vésieule biota sik Sma ow une chute sévere de la ten sion artérelle (collapsus cardio: DES CALCULS DIFFERENTS vasculaire). Dans certains cas, SELON LES REGIONS DU MONDE. les caleuls peuvent ocensionner uneinflammation aigué du pan: | — Les ealeuls de la vésicule biliaire sont une anomalie irés répandue créas (pancréatite aigu8). Celle~ dans le monde occidental : prés d'un dixiéme de la population euro: se traduit par une douleur | péenne est porteuse de colculs. Ceuxci sont faits de cholesiéral et violente dans le haut dePabdo- | ont une couleur jaune-orangé. Il existe une autre variéié de calculs men, qui résiste aux calmants, | — biligires, que l'on relrouve chez les populations e!’Asie, ef dont on des troubles digestifs et une connait mal les causes. Ce sont des calculs de couleur noire, formés alsération importante de l'état de bilirubine, pigment jaune-brun qui constitue le principal colorant senéral (angoisse, dificulté 3 | de la bile et qui provient de la dégradation de V'hémoglobine. respiier, sucurs froides, ew.) 38 MALADIES Les calculs urinaires sont des concrétions pier- reuses qui se forment dans les reins. Ils peuvent migrer dans la vessie et dans les voi occasionnant d’intenses do coliques néphrétiques calculs urinaites, sembiat petites pierres, 5 PULVERISER LES CALCULS ration qui consiste a pulvé- is urinaires est lo = thotripsie. Les fragments obte- liminés naturellement les urines. Vacc’s aux cal- se fait por endoscopie, la jsation pouvant étre effec- moyen d'une pince ov G'ulirosons por example. Au: jourd'hui, on recourt de plus en seater. 3 Ja Witiokipee extracorporelle, qui seffeciue sans aucune intervention chi- rurgicole. Elle consiste 6 reperer le calcu! (par radioscopie ou Schographiel, puis a le pulvri- ser au moyen d'ondes émises Calcul urinaire d’oxalate de calcium. tes colculs urinaires sont por un appareil exlerne et diri des concrétions pierreuses qui se forment dans les reins, & partir ‘ges vers la zone 4 hroiter, de substances présentes dans urine. - | 39 un traitement adminisré por perfusion intraveineuse. ou en acide urique), qui est & Vorigine de Vaffectian. Enfin, la formation de calculs peut résul- ter dune maladie hormonale, comme Vaffection caractérisée par une séerétion anormale- ment élevée des glandes para- shyzoides (hyperparathysoidie). LE TRAITEMENT cas de calcul de petite taille ‘moins de 5 ou 6 millimécres), zucun traitement n'est posé, sauf en cas de complic tions ; on attend que le calcul soit spontanément éliminé par ks voies naturelles. Lorsquill sagt dun calcul d'acide ui- que. on prescrit des eaux miné- rales appropriées ou des médi- coments rendant les urines plus skakincs, cx qui entratne la dis- solstion du calcul. Dans les antes ens, om fait appel 3 le lithotripsie. qui consiste a pul- vériser les calculs par différents moyens (laser, pine, ulera- sons, ondes de chocs), soit directement au contact du cal- cul, par voie endoscopique, soit par Vintermédiaire d'un appareil exteme (lithowipsie extracorporelle). LES COLIQUES NEPHRETIQUES Ce sont des douleurs ajgués et violentes ressenties dans la région lombaire, du cété de Muretare diate. Lévolution. les douleurs débutent le plus souvent pro: gressivement, puis elles s'inten- sifient rapidement. Elles évo- Iuent alors par paroxysmes tres violents, vite insupportables, et sans qu’aucune position ne les soulage. La douleur emprunte un trajet caractéristique : elle contour le flanc et irradie vers Tabdomen, descendant vers les organes génitaux. Tres souvent, elle est associée 4 des LES CALCULS URINAIRES troubles digestifs, des nausées, des vomissements et des bri- lures a la miction. Lotsque Vobstacle est situé bas dans Furetére, le patient resent de fréquents besoins d'uriner sans parvenir 4 émettre d'urine. Le traitement. Cn taite avant tout la douleur par des anaigé- siques, car il s‘agit dune atfec- tion difficilement supportable et qui peut durer des heures. Sinon, le traitement consiste & supptimer toute boisson et 3 administrer des antispasmo- diques ou des anti-inflamma toites, L’exteaction ou la pulvé- tigation du calcul n'est pas coujours nécessaire : I'élimina- tion pat les voies naturelles du calcul responsable des douleurs est Fréquente sil est de petite taille, En revanche, le chirur- gien peut étre amené a prati- quer Vablation du calcut ou son élimination ‘par lithotripsie s'il est trop volumineux pour étre évacué spontanément ou si les douleurs ne cédent pas rapide- ment aux médicaments, 40 MALADIES LE CANCER DE LESTOMAC Sok Ait Le cancer de l’estomac est une tumeur maligne qui se développe a partir de la muqueuse de cet organe. Ce cancer, grave, touche davantage les hommes que les femmes. Dans le monde entier, il est aujourd’hui en voie de diminution. Le cancer de l'estomac, plus fré- quent dans les pays pauvres que dang les pays industialisés, se place au quatriéme rang dans Vordre de fréquence des cancers. LES SYMMPTOMES Le cancer de l'estomac se mani- feste par un tes petit nombre de symptomes : quelques dou- leurs a Vestomac, parfois un saignement. C’est ce qui rend si difficile son diagnostic. Ainsi, |e plupart du temps, le cancer de lestomac est découvert 4 un stade avancé, 4 occasion de signes généraux : amaigeisse- ment, diminution du taux de globules rouges dans le sang (anémie). Parfois, le découverte survient lors de la surveillance systématique d'une maladie chronique de l'estomac - ulcére ou gastrite. LE DIAGNOSTIC Il tepose essentiellement sur un examen endoscopique de Vestomac, au cours duquel un wi VIVRE APRES UNE GASTRECTOMIE Une personne ayant subi une cobloson de l'estomac ne doit ppos se considérer comme han- apis. te eee Sar ae cpelgees mois. lex cranes gests s‘odoptent et le patient | Saeweie wn mode d’oli- Sasa pease ara Loc dele phase P'adoptation, il lui ‘23 consol de fractionner sos tapas [5 ou 6 par jour), d’avoir = Kon variée at 6qui- begs en évitont de consommer op de sucres copides (sucre- Hes, posh. ME faut cuss! moter qe, opeés une ablation de l'es- Sax, sertout en cas dablation Stole, fo sensibilité aux effets noaifs de Folcool est accrue. fragment de tissu est prélevé aim d'ttre analysé en laboratoire (biopsie). Dans certains cas, on soumet également le patient 3 une radiographie de l'estomac, ce qui permet de préciser le type de ba Késion (forme bourgeon nante, ulcérée, infitrante). Enfin, divers examens complémen- tires ont pour but destimer Yextension de la tumeur : écho- graphie du foie, scanner de 'ab- domen, radiographie du thorax. LES CAUSES Deux grands types de facteurs interviennent dans Vapparition de ce cancet. Le premier est a Pordre diététique. Ce sont les modes de préparation tradi- ‘Gonnels des aliments : salaisom et fumage. Les nitrates et nitrites qui y sont associés sont ingérés en miéme eeenps que les aliments, et transformés dans Je corps en substances cancéri- genes. Le second facteur est pro- bablement le microbe Hebcohater lor, qui provoquerait une gas- trite chronique susceptible d’évo- Juer vers un cancer de l'estomac Les auttes causes sont moins imporantes: ulcéres chroniques, gestrites au cours desquelles Votganisme fabrique des anti- corps contre ses propres consti- ‘tuants (auto-immunes). LE TRAITEMENT Ul est avant tour chirurgiecal et comsiste a pratiquer [ablation de tout ou partie de lestomac (gastrectomie totale ov par- tielle), selon la taille de la tumeur et sa localisation dans Vestomac. La chimiothérapie peut consticuer une aide cor plémentaire au traitement, La gastrectomie totale. Le chirurgien pratique ablation de la totalité de Vestomac, puis rétablit la continuicé du circuit digestif en reliant l'cesophage 8 la deuxitme partie de {'intestin sgréle, le jéjunum. Les aliments passent alors directement dans Vintestin. La gastrectomie partielle. Le chimurgien retire, selon le cas, la paitie inférieure (antre, les deux ‘ters inférieurs ou encore les quatre cinguiémes infétieurs de Vestomac. Puis i rele la portion restante de Vorgane a la pre- mize partie de l'intestin gréle (duodénum) ou au jéjunum. 42 LE PRONOSTIC Ul est lié 8 la taille de Ja tumeur, son degré de pénétration dans la parai de Festomac, 3 lexis- tence d'une propagation aux ganglions voisins et a la pré- sence de métastases. Trop sou- vent, un diagnostic tardif abou- tit a découvrir des lésions étendues. L'amélioration du pro- smostic passe par la pratique de la -gastroscopie lors de tout trouble gastrique persistant (douleurs, saignements digestifs) LES TROUBLES LIES AA GASTRECTOMIE La plupart du temps, fa gastrec- tomie est une opération bien supportée. Cependant, il existe un certain nombre de troubles liés & cette intervention, plas fréquents et plus intenses en cas diablation totale de I’estomac. Dans ies premiers temps, le patientsouffre du syndrome du petit estomac, c'est-i-dire qu'il Juni est impossible de faire des sepas de volume normal. Il est obligéide fractionner ses repas : 5.46 par jour. Progressivement, Vestomac s’adapte et le patient apprend & se nourrit. Une vie alimentaire presque normale est LE CANCER DE LESTOMAG alots possible, Seuls es zepas surabondants et abus de bois- sons alcoolisées sont décon- seillés, Plus tard, des périodes de diarshées peyvent survenir ; elles sont traitées avec efficacité, Apres Vablation de escomac, surtout en cas d’ablation totale, absorption de le vitamine B 12 est perturbée. Il faut alors adm nistrer cette demiére, directe- ‘ment dans le sang par injection, Deux complications, rates, peu- ‘vent apparaitre apres une gas- tectomie, La premivte est le syndrome de chasse, lié a l'arri- vée brutale du bol alimentaire dans Pintestin gréle, Il survient peu de temps apres le cepas, parfois au cours de celui-ci. Le patient ressent un malaise inter se qui l'oblige ase coucher, Le traitement consiste d'abord a fractionner les repas, L'autre complication est le syndrome @ypoglycémie tardive, catzc- térisé par une chute brutale du taux de glucose dans le sang, 142 heures apres le repas. Ilse manifeste par des malaises, sueurs, vertiges, tcemblements, crc. Il faut, dans ce cas, éviter les sucres. rapides (Sucreries, pain, etc, et prendre des tepas tiches en fibres (crudités, legumes verts, fruits secs). MALADIES MALADIES DE A AZ LE CANCER DE ’CESOPHAGE Le cancer de I’cesophage est une maladie fré- quente, dont la premiére ca’ par le tabac et I’alcool. II s’agit d’une grave, souvent détectée tardive ine les facteurs de risque du cancer de Faesophoge. du taboc et de Faleool canstitue un imp du cancer de eesophage Veesophage ‘est fone drenviron 2 qui re Festomac. Le « phage correspond a la p ration incantrdlée des ce LES CAUSES Li e Veesophage est daau hauteur de Vorgane peutalors s’associer 4 un cancer de la gorge (larynx, pharynx) et a un cancer des poumons. Plus rarement, la tumeur survient sur une Iésion préexistante + inflam mation de Paesophage lige 4 un reflux anormal des. sécrétions acides de Iestomac (eesophagite peptique), trouble de la moi cité de l'cesophage (achalasie), entrainant une anomalie de emplacement du point de jonc~ tion entre l'cesophage et I'esto- mac (endo-brachy-cesophage). LE DIAGNOSTIC Le diagnostic du cancer de Yeesophage est établi grace & Fancroduction dans cet organe Zun tube optique (fibroscopic), permet de voir la tumeur et ‘en prélever un fragment pour exe analyse ulténieure en labo- matoize. Un bilan de l'extension Koeake cx gintsale de la wuimeur | et la recherche d'autres affec- tions chez le malade (cirthose, bronchite chronique) permet- tent de chaisir le traitement le mieux adapté. LE TRAITEMENT Selon la taille de Ia tumeur, extension du cancer a d'autres corganes et état général du malade, plusieurs traitements sont proposés. Le traitement chirurgical. Crest le plus efficace. Il consiste & pratiquer Vablation de la tumeur et de la pattie de Paso phage située au-dessus et au- dessous de la tumeur (cesopha- gectomie partielle). Le plus souvent, afin de pouvoir repla- cet bout & bout les deux seg~ ments restant, i] est nécessaire de déplacer lestomac en le remontant. Dans certains cas, il faut pratiquer ablation de la toralité de Porsophage (ceso phagectomie totale). Le chinur- leo préléve alors un segment de le derniére partie de Vintes- tin (clon), qu'il greffe & la place de l'eesophage pour pou- voir rétablir la continuité die gestive. L'cesophagectomie est une intervention importante, qui nécessite une hospitalisa- tion de 2.8.3 semaines, La radiothérapie. Elle consiste & soumettre le patient a un fais- ceau de rayonnements ayant la propriété de détcuire les struc- tutes responsables de la divi- sion cellulaire (ce qui entraine la moit des cellules cancéreuses) Elle permet de soulager les troubles de la déplutition peut également améliorer leffi- cacité de la chirurgie en dimi- awant le volume de la tumeur. LE CANCER DE UG@:SOPHAGE. La chimiothérapie. On re- court parfois & la chimiothéra- pie (administration de sub- stances destinégs a détruire les cellules caneéreuses) pour amé- liorer les résultats de la chirur- gic et de la radiothérapie, Les traitements palliatifs. 1s fae soighent pas Ja maladie mais permettent de mieux la suppor ter. Ils sont pratiqués lorsque la tumeur est tres étendue ev qu'elle empeche les aliments de passer dans 'eesophage. Un de ces traitements consiste & poser un court tube rigide au niveau de la tumeur pour Vempécher de réduire le calibre de l'aeso- phage. Le patient peut alors s‘alimentet normalement. teas aE est probablment | Se a4 MALADIES — LE CANCER DU COLON Le cancer du célon augmente réguligrement dans les pays occidentaux. Pourtant, le suivi régulier des personnes prédisposées a ce type de cancer permet d’éviter I’apparition de la maladie Lecancet du célon et du rectum: (partie terminale du célon) est en passe datteindre le premiet rang des tumeurs malignes dans les pays occidentaux, chez les hommes comme chez les fommes. Il représente 15 % de tous les cancers, proportion qui augmente de 10 % tous les 5 ang, alors que le pronostic (50 % de survie apres 5 ans) a peu évolué depuis 20 ans. ou de la diagnostiquer dés ses débuts. nce de Valimentation. Les fruits 2 les legumes vers, riches ‘ont un effet protecteur contre le concer ch cBlon LES SYMPTOMES Le cancer du célon se tantes.ressenties men, saignements digestif ntrainant un. de I'espace a ui pre- de cancé- case. D s maladies heredi les polyposes digestives (la plus fréquente appelée polypose rectocolique familiale, touche 0,08 % de la population) se traduisent Vapparition, a partir de Padoles- cence, de centaines, voire de liets de polypes qui, en 45 Polype du célon vu par coloscopie, Ceite excroissance sur lo paroi interne du célon doit étre retirée, car elle peut devenir cancéreuse. absence de traitement, dégé- nérent inexorablement en tumeurs cancéreuses. Ce can- cer est également plus fréquent chez les personnes qui souf frent depuis longtemps d'une inflammation chronique du colon. Enfin, un régime alimen- tale pauvie en fibres semble favoriser som apparition. LE TRAITEMENT i consiste-a pratiquer l'ablation de la portion atteinte du célon (colectomie partielle), les deux segments restant étant suturés bout 2 bout pour rétablir la continuité du tube digestif. Lablation est associge 4 celle des vaisseaux et des ganglions du voisinage et complétée, ns certains cas, par un trai médicamenteux dirigé contre les cellules cancéreuses érapie). Ce traite permet de diminuer de segnificative le nombre LE CANCER DU COLON des récidives. Lorsque le cancer | été identifié, ce qui représente survient dans a partie termi- | un espoir important pour la pré- nale du célon (bas rectum), il | vention de cette maladie. La ‘est nécessaire, aprés l'ablation | détection par recherche de sang de Ja partic malade, de mettre | dans les selles a 'aide d'un test, en place un anus artificiel. Un | I'Hémocult™, est également a orifice est pratiqué dans la | l'étude au sein de ensemble de paroi de 'abdomen, auquelon | la population. Son efficacité est elie la partie terminale du | en cours d'évaluation clon, Les matidtes fécales sont | Le dépistage des polypes. [I alors évacuées par cet orifice et | est particulierement important recueillies dans une poche en | chez les personnes ayant ou matiére plastique changée | ayant eu un ou plusieurs mem- régulidrement. bres de leur famille atteint par Dans le cas des polyposes | un cancer du célon, Pratiqué digestives, Je seul traitement | réguliérement, par coloscopie, i est ablation totale du célon. | permet de déceler et de traiter Une surveillance ultérieure | une éventuelle tumeur & son sfimpose afin de dépisterla sur- | rout début, ce qui mulkiplie les venue éventuelle de polypes de | chances de guétison. Vestomac et de l'intestin gréle. ‘] Lalimentation. Une alimenta- tion tiche en fibres aurait un é effet protecteur contre le cancer UAPREVERTION du célon. Les aliments riches en Elle est fondée sur le diagnostic | fibres sont les céréales et les précoce de la maladie et sur le | produits céréaliers (son de blé, dépistage des polypes, souvent | farine de blé complet, etc.) cer- 4 Vorigine du cancer du colon. | tains fruits (noix, abrivots, Lialimentation joue aussi um réle | figues, pruneaux) et legumes dans la prévention de ce cancer. | (haticots secs, lentilles, pois). Par ailleurs, le gine responsable | Pour étre efficaces, les fibres de la plus fréquente des poly- | doivent étxe consommees régu- poses familiales a récemment | kerement et de fagon continue. LA COLOscoPIE : La coloscopie est un examen qui consiste & explorer la muqueuse du. colon au mayen d'un long tube flexible muni d'un sysiéme optique (colescope}, que l'on introduit par anus et que l'on foit progresser dans le célon en y insufflant de-|‘air, Elle est, selon le cas, pratiquee sans anesthésie ov sous anesthésie générale legére. Il s‘agit certes d'un exomen désagréable lorsqu'il est pratiqué sons anesthésie (Uin- sufflation d’air est parfois dovlourevse}, mais tout ¢ fait supportable. la coloscopie est indispensable pour diagnostiquer un cancer du ‘célon ou pour repérer un polype et procéder, si nécessaire, & son ablation, Elle est également utilisé i ji 416 opérés dun cancer du cdlon MALADIES MALADIES DE AA Z Le CANCER DU FOIE | Le cancer du foie est une affection grave, au pronostic encore réservé. Dans de nombreux il survient chez des personnes souffra d'une maladie du foie, notamment d’une hépatite ou d’une cirrhose. Le foie est une glande volumi- | que son abl: qui Duisse étre pratiq maultiples et co Le cancer du foie est dit primitif fabrication et de transforr arsquiil se développe, des tion de ditféren début, dans cet organe (par rap- port au cancer secondaire pro enant d'un autre organe un les cellules qui | prolifézent de Ike, le pronostic’ sombre, en particulier tumeur est trop étendue pour c'est-a-dire lorsque constituent LES DIFFERENTS TYPES ncer primitif dui foie se ens des hépatocarci: cellules du foie Tumeurs cancéreuses du foie, vues au scanner. Les taches bleuiées correspondent aux fumeurs, alors que les tissus sains sont rouges ellules de ssurent le guent le L’hépatocarcinome. {| s ent, dans 20 % des cas, che die dit foie. Dans les autre soulfient deja, au moment ob les personnes concernée léclare, d'une mala | | elle qu'une cirthose sible au cours de laquelle les cellules du foie sont progressi HEPATITES eT CANCER DU FOIE lo survenue du cancer primitif du foie est, dans de nombreux 0, favorisée par une maladie déjé existante de cet organe. les hépatites chroniques B, C, et plus vent D, sont les prin- cipoles affections pouvant en trainer le développement de ce cancer, que ce soit dans les ays Economiquement défavori- s ov dons les poys dévelop- Environ 5.8 10 % des por pes. E tours chroniques des virus de Vhépofite B ov de I'hépatite C développeront, parfois aprés un délai de plusieurs dizaines d’années, un cancer du foie. J 47 fibrex) ou une inflammation chronique du foie (hépatite chronique), due & Hinfection par_un virus (virus de "hépatite B,CouD). En Europe, la citrhose lige & Tintoxication par alcool est la principale cause de ce type de tumeut. En revanche, dans les pays tropicau, c'est fe plus sou- vent l'infection par les virus de Thépatite B ou C, ov parfois la pollution des aliments {notam- ment par une toxine appelée aflatoxine), qui est a l'origine de ce caneer, Te cholangiocarcinome. Il est beaucoup moins fréquent. Onle rencontre surtout en Asie du Sud-Est. L'infection par cer- tains parasites en serait la cause. L’angiosarcome. C'est la plus rare des tumeuts primitives du foie. Flle est parfois lige a des intoxications chroniques (par arsenic, par exemple). LES SYMPTOMES Le foie d'une personne sout- frant d'une rumeur primitive de cet organe est anormale- meat gros, ce qui peur étre repéré lors d’une simple palpa- tion. Le malade est légerement fiévreux (type de fievre sem: blable a celle qui provoquerait une infection chronique). [1 soutfre de douleurs modérées, localisées dans la partie supé- rieure de 'abdomen. Souvent, C'est cette douleur qui consti- tue le premier signe de la mala- die, Ce cancer peut également se traduire par l'aggravation d'une cisthose ; il est d'ailleurs de plus en plus souvent décou- vert lors de la surveillance sys- rématique de cette maladie. Le cancer primitif du foie pré- sente un risque important d’es- saimer a distance (métastases), essentiellement dans [es pau- ‘mons et les os. LE TRAITEMENT I consiste & pratiquer Vablation de la tumneur, lorsque cela est possible (hépatectomie par- tielle), Exceptionnellement, une transplantation de foie est envi- sagée. Dans les formes oft la chirurgie ne peut etre utilisée, le traitement fait appel a la chi- miothérapie générale ov locale LE CANCER DU FOIE (injection du produit directe- ment dans la tumeur par un catheter introduit dans l'artére hépatique), ou a te destruction de la tumeur par une technique appelée alcoolisation (injection locale dalcool), LA PREVENTION 1a prévention repose avant tout sur la lutte contre Valeoolisme, La vaccination contre Je virus de Ihépatite B (il n'existe pas de vaccin contre les hépatites C et D) et le traitement par des médicaments antiviraux des personnes atteintes d’hépatite chronique, fone aussi partie de la prévention. La contamina- tion de l’hépatite sfeffectuant par voie sexuelle ou sanguine, il est important de prendre des précautions d’hygiene (usage du préservatif, par exemple), MALADIES une autre raison. Le cancer du rein est une tumeur maligne, cest-a-dire une prolifération incontrdlée des cellules qui composent cet organe. Les reins sont des organes indispensables a la vie leur principale fonction étant d'épurer Forganisme — des déchets qu'il produit. Tou: tefois, un seul rein suffit.aassu- rer cette fonction. C'est pour- quoi, en cas"de cancer, on pratique ablation, chirurgicale du rein malade : cette inter- vention parvient génézalement de Le CANCER DU REIN Tumeur maligne qui touche surtout les adultes a partir de 50 ans, le cancer du rein a un pro- nostic généralement favorable lorsque le traite- ment est entrepris 4 temps. Echographie de I'abdomen. Le cancer du rein est souvent décowvert forivitement lors d'une échographio de l'abdomen, prescrite pour a endiguer la progression de la maladie ; le patient peut alors mener une existence pasfaite- ment normale avec le rein qui lui reste. LES DIFFERENTS TYPES Trois types de cancers pew- vent se développer au niveau du rein : l'adénocarcinome ténal, le néphroblastome et le cancer urothelial Ladénocarcinome __rénal. Représentant environ 75 % des LES TUMEURS BENIGNES DU REIN Te veie peut aie isla pari ype. de fumes BSHINE Ia frye. Un bys est une: cis Jeevan, contenant un liquide stress, ef lide por une porel pel lad oe propte: Las juss rein peuvent tre uniques ov mul Splat eevee acon sce eyses simples) ov, av contraire, sobserver dans le cadre d'une malate fomilinls [maladie paly. krysfique des reins). Dans ce der- ier cos, lls peuvent entrainer one in des reins & assu- pele Gecion (realise téncle. Les kystes simples sont, ‘en revonche, bénins et ne écessitent, dons la majorité des ‘©85, ni roitement ni surveillance. cancers du rein, c'est la forme a plus fréquente. Il atteint plus les hommes que les femmes, et apparait générale- ment aprés 40 ans. Le néphroblastome. fgale- ment appelé tumeur de Wilms, il touche les enfants, surtout les petits garcons, vers lage de 4 ans. Il représente 20 % de ensemble des tumeuts mali- gnes de l'enfant. Le cancer urothélial. Appelé aussi cancer & cellules tsansi- tionnelles, il se développe a partir du revétement des voies excrétrices du rein (bassinet, calices, uretéres), est fré- quent chez les fumeurs. 49 LES SYMPTOMES Le cancer du rein se traduit par Ib présence de sang dans les urines (hématurie). Parfois, le patient resent des douleucs dans le bas du dos, du cété du rein malade. Plus rarement, la tumeur peut entrainer une fatigue anonmale avec perte de poids, de la fitvre, ou encore un excés de globules rouges dans le sang (polyglobulie). La maladie évolue génerale- ment trés lentement, méme lorsque le cancer a donné nais- sance & des foyers cancéreux situés a distance du cancer ini- tial (métastases). Les foyers cancéreux secondaires du can- cerdu tein se développent dans les os, les veines, les pourions ‘ou encore le foie. LE DIAGNOSTIC Le plus souvent, le cancer du rein est tévelé par hasard, Yoccasion d'une échogeaphie de Vabdomen (technique dlimagerie médicale utilisant les ultrasons) prescrite pour une autte raison, Le diagnostic fest confirmé par un scannet et une urographie intraveineuse, Celle-ci consiste & prendce une série de clichés radiologiques de l'appareil utinaire, apres injection dans une veine d'un produit de contraste iodé, ‘opaque aux rayons X. Lorsque le diagnostic est part- cculiérement difficile & établir, i peut dere nécescaire de recoutir 3 des examens complémen- tires, tels que limagerie par resonance magnétique (IRM) ou laregriographie rénale (prise de dichés sadiologiques aprés injection d'un produit. de comtraste iodé dans Yartéxe qui irrigue le rein) LE TRAITEMENT ET EVOLUTION En Fabsence de métastases, le traitement le plus efficace ‘du cancer du rein est ablation du rein malade, de la membrane graisseuse qui Ventoure (loge) et des ganglions lymphatiques adjacents. On parle de néphree- tomie élargie. Il s’agit d'une intervention relativement in portante, qui nécessice une hospitalisation de plusieurs jours (de 5 & 15 jours selon état du malade), Flle est réali- sée sous anesthesie générale et généralement suivie dune pétiode de convalescence den viron 3 semaines. ‘Les métastases nécessitent un traitement spécifique. S'll n'y a qu'une seule métastase, on tecourt 8 son ablation chirurgi- «ale. S'il en existe phisieurs, on administre des médicaments stimulant le systéme de défense de Vorganisme (immunothéra- pie), en association, si besoin, avec une chimiothérapie, traite- LE CANCER DU REIN ‘ment médicamenteux destiné & Gliminer les cellules cancé- reuses. Si le cancer du rein est traité avant l'apparition de métastases, le pronostic est hhabituellement favorable. Tou- tefois, le malade devra se sou- mettre & une surveillance régu- litre @ ou 8 visites par an). LA NEPHRECTOMIE BILATERALE Lablation chirargicale des deux reins, ow néphrectomie bilatérale, n'est pratiquée que lorsque les deux seins sont atteints par le cancer, ce qui est exceptionnel. Apres une telle intervention, Vorganisme est définitivement incapable d’as~ suret I'élimination de ses déchets (insuffisance rénale dite terminale). Le patient doit se soumettre a vie a une épura- tion artiicielle du sang (dia- lyse) ou, lorsque cela est pos- sible, se faire greffer un rein. Néanmoins, dans de telles situations, il est ts souvent | possible d’éter uniquement la tumeur, en conservant le tissu ténal sain, de facon & éviter au Patient une insulfisance rénale, 50 MALADIES “MALADIES DE AAZ Les CARIES DENTAIRES Les caries détruisent les dents en s’attaquant 4 | LES SYMPTOMES V'émail, puis en progressant vers l'intérieur de | dent. Elles peuvent étre prévenues par une tation pauvre en sucres et un brossage régulier. Le brossage des dents. Un brossage quotidien permet de se débarrasser des debris alimentaires et de la plaque dente : limitant gins les risques de caries mence pars tissu cal lanche, qui es d salive et de processus de formation est le suivant : les s qui contienne 3 et des vaisseaux sangains ntre de chacune mant, 8 elle, un tissu appelé pulpe. | pulpe sib! aque dentaire orsqu'une dent est atteinte | et risque, a terme, d’étre com wuctes rapides, par une cafie, celle-ci cam- | pletement détr rent et sécrétent un acide 51 la dent et entréine dune cavité. Ce snceme particulié- at les personnes quii ne se brassent pas les dents, LE TRAITEMENT TI dépend du stade auquel est découverte la carie : il est d/au- tant plus important que la dent est abimée. Au stade initial. La carie est alors limitée a 'émail. Il suffit au praticien de pratiquer & la fraise une cavité destinge a pré- nir extension de Vinfection. Le fond de la cavité est alors gami d'un produit spécifique, et la cavité, obturée par une substance approptiée : soit par un amalgame, alliage de diffe- rents métaux, soit par un com- posite, matériau r€sineux imi- tant la teinte de la dent A un stade avaneé. La pulpe dentaire est atteinte. Le prati- cien procéde & un nettoyage de Ia catie (suppression dé tous les tissus cariés), d’abord 3 la fraise, puis & Vaide d’instru- ments adaptés qui fui permet Corie ov niveau de deux molaires. Choque carie © creuse un trou dans la dent, ie, sab hee formers tent de ne pas léser la partie de la pulpe encore s@ine, Comme au stade initial, le cavité est ensuite obturée avec des pro- duits appropriés, A un stade trés avancé, Le praticien est obligé de dévicali- ser la dent, clesta-dire d’en ‘Ster tous les tissus vivants. I doit d'abord procéder au net- toyage et & la désinfection des canaux de chaque racine de la dent, puis les obturer a Vaide d'une pate appropriée. Enfin, i] obture definitivement la dent en surface, par une substance en métal ou en résine compo- site. Toutefois, une dent déyi- talisée est fragile et risque de se casser : elle devra donc étre protégée par une couronne. LA PREVENTION Selon des éwudes menées par TOrganisation mondiale de la santé (OMS), la carie est a Vheure actuelle le troisiéme fgau mondial. Les dents jouent un tle capital dans V'alimenta- tion (elles permettent la masti- cation, premier temps de la digestion), mais aussi dans I'érnission des sons et dans l’es- thétique, puisqu'elles. soutien nent les levces et les joues. IL faut donc en prendre bien soin. Texiste plusieurs moyens pour prévenir les caries. La plaque dentaire doit étre éliminée quo- tidiennement par un brossage minutiewx apres chaque repas, complété par le passage dun fil dentaire entre les dents. Vialimentation doit étre équili brée et pauvre en sucres ra: pides (sucreries, patisseries, boissons sucrées). Enfin, il est possible d'intervenir de fagon LES CARIES DENTAIRES LE BROSSAGE DES DENTS ‘Se brosser les dents chaque jour, aprés chaque repas, est indispensable. Le brossage per- met de débarrasser les dents des débris alimentaires et de la ploque dentaire. Un br. Hae cu en voc et doit étre plus minutieux : be si rgique. Il seffecue. sur toutes les surfaces des. dents, cane un mouvement rotatif dirige de la gencive vers lo dent. La brosse & dents doft ére reguligrement changée. Idéa- lemeni, elle est composée' d'un ~-manche souple et dune téte de petite taille. {pour aheindre les oes ‘accés difficile), munie __ de poils synthétiques souples. précoce sur la constitution des dents en renforgant |’émail par Vadministration de Huor au cours des douze premiéres années de la vie. Far ailleurs, i est vivement conseillé de se soumerre a une visite de contréle réguliére chez le den- tiste ou le médecin stomatolo- ‘iste, environ une fois par an. Lors de cetexamen, le praticien examine la sensibilité et la mobilité de chaque dent et recherche la présence éven- tuelle de caries, Si une carie est suspectée, il prend des clichés radiologiques de la dent en cause, afin de confimer le dia- gnostic et d’évaluer’étendue de Ja carie. Le praticien propose un détartrage, éventuellement sous traitement anitibiotique, aux personnes dont. les dents sont recouvertes de tartre, lequel favorise l'apparition de caries, 52 MALADIES “MALADIES DEAAZ LES CIRRHOSES Les cirrhoses sont des maladies au cours des- quelles les cellules du foie se détruisent progres- sivement et sont remplacées par un ti fibreux. Dans les pays industrialisés, la premiere | cause en est l’alcoolisme. mpensation,se metrent’s. | sk é ene éce hee a une anomalle Za citthose est une des pre- | pr n anarchag) @res causes de mortalité | et forment de pent : ns les. pays: industrialisés. Cette affection, ircéversible jorsqu'elle s'est installée, se tra duie par un durcissement. du tissu qui constitue le foie, et par le développement dans cet ‘un réseau de cicatrices Les cellules re le hyperten FOIE ET ALCOOL A partir de quelle consomme: Son quotidienne d’olcool risque. ten de développer une cir those @ la réponse a cette question n’est pas simple. En cos de consommation d'alcoo! quotdienne ef réguliére, une = Ginhose ne survient jamais av- dessous de 20 grammes. d’al- cool (2 verres de vin) pour une femme etade-.40 grammes |= [d veeres) pour in homme? Al célévement doit de quelques it d'une HISTORIQUE (Cest ou cours des afnées 1960 Ges Thowas Stora, “wii chivur gies Gméricuin trévaillant & | Desver [EtatsUnis), réalise les == premigres de Eee beie courunnécs de suuta, avi des enfonts atteints da malfor Re re tr iicles scr. es votes bilioires. Lo transplan tation se révéle techniquement dificile, mais les reoctions de pour la greffe du rein. Au & lébut des années 1980, la découverte d'un médicar “immunosuppresseur, la ciclospo- ‘rine, Constitve un progres deci- sit pour le traitement du rejet. Plusieurs millers dle ‘personnes dons le monde vivent aujour- d'hui avec un foie transplanté. J 83 sanguin abondant. Pendant le prélevement et la greffe, la citcu- lacion sanguine doit éwre dérivée 3 Taide de pompes, de Tlintestin vers le coeur. L'intetvention dure plusieurs heures. LES SUITES DE UINTERVENTION: La période qui suit immidiate- ment la greffe peut atre tres délicate ; elle comporte, entre autres, un risque flevé de troubles de la coagulation et dohetruction des veines et des artates par des caillots de sang. Les premiers jours qui suivent Vintervention, le plus grand risque auquel est exposé le patient est une infection des pouraois ou dela membrane qui les recouvre {plevre}, ow encore de celle qui tapisse la paroi abdominale (peritoine). Tasse cette période iifficte, le probléme, comme pour toute le eee INE ‘QUI SE Ri ‘Gc ytve wpe lt” foie, los collules restantos se multiplient rapidement, et, en quelques semaines, le foie s'est entigrement —reconstitué et secommence & fonetionner molement. Le méme phénoméne survien! ay cours de.toules les (hépatites). || fout donc que la proportion de cellules deruites LA GREFFE DU FOIE QUI GREFFE-T-ON ? frac onidocnea prilirinee aux efeciont aulte le greffon. Sauf exception, sont exclus les cas adie au cours de laquelle le risque de déve- “loppement de foyers cancéreux secondaires (métastases) est trés @lave. On evite ent de greffer les patients porteurs d'autres maladies graves et qui ne supporieraient pas lo greffe. Un minimum Deca eee statut socio€conornique stoble sont indigo, cor I si de fo re we du peti vont pas se de cancer je, breffe, est celnt de la tolérance du gretion par Forganisme du receveur. Pour éviter le rejet do greffon, on administre au | patient des medicaments immu- nosuppresscurs dont les princt- paux sont les désivés de la cox tisone et la ciclosporine. A la fin de la premidre année, de 80 2.90 % des foies greffés fonc- tionnent. En cas de complica tion grave ou de rejet impor- tant, iLest possible de procéder a une seconde grefte. LES INDICATIONS Les patients ayant besoin d'une grette sont nombrenx ct le choix des bénéficiaites pose parfois Ge difficles problemes éhiques. Chez l'enfant. Les principales indications sont les maladies congénitales du foie et des voies biliaires. Il existe des techniques de partage des gref- fona qui pormettent de groffer deux enfants receveurs avec le foie d'un adulte. Chez Vadulte. La greffe du foie sladresse & des personnes atteintes de cirrhase, une mala- die du fote au cours de laquelle les cellules saines sont progres: 1 de tous les instants. Enfin, lage ine de Puen rele vec suceds des personnes de 70 ane, > sivement remplacées par du tissu Bbreux, Elle peut concer- ner des patients dont la. cir- those estliée a une intoxication par Talcool, & condition quiils ajent-cessé de boire. Lorsque la cisrhase est lige & Vinfection par un virus (bépatite}, le choix d'une greffe est controversé, car la maladie virale risque de teprendre sur le foie greffé. En. revanche, les maladies hépa- tiques ou biliaites liées & une défense de Vorganisme contre ses propres constituants (inala- dies auto-immunes} sont de bonnes indications de la grefte, car le traitement immunosup- presseur ralentit leur évolution. a preffe du foie peut aussi étre indiquée en cas de destruction aigué du foie d'origine virale ou toxique (hépatite aigué Fulei- ante), mortelle en l'absence de traitement ; la difficulté est. alors de trouver trés rapidement un geeffon compatible. La der- niére indication, tes rare, concerne certaines anomalies des processus chimiques de Forganisme (maladies métabo- liques dont le foie est la cause, le foie greffé rétablissant un processus normal —_——= a TRAITEMENTS MALADIES DE AA Z_ LA GREFFE DU REIN La greffe du rein est pratiquée chez des malades | (un seul reine dont les deux reins ne fonctionnent plus. Flle permet au patient d’éviter les astreintes de | permet l'épuration artificielle du sang (dialyse) et de i mener une existence normale LA TECHNIQUE De nembreuses maladies cito Le prélevement chez le don- neur. Le niques entrainent, & long é des reins & assu leur fonction de filtre du sang, d’élimination des déchets et de maintien d'une q constante de liquide dans lor ganisme (insuffisance rénal chronique). Un procédé artifi dialyse, permet de sup- onctions rénales ; | LES INDICATIONS Frotquemen! toutes les mali diez entrainant la destruction des rains constihvent des indices ons de lo greffe de cet orgone. Ainsi, il y 0 beaucoup da demandes do grotto. Choque cos ext discuté ou cours de consultations de « prétransplan- joton =. fest en effet important informer le patient des avan- et des inconvénients de lo grelfe, de ses risques et de ses contraindications. Parmi ces demigres : le malade doit, ‘€ principe, avoir moins de 40 ans : il ne doit pas étre atiint de maladies infectiousos évolu- fives et d’anomaties graves, sus- Préparation du receveur avant une greffe du rein. Avant ka mise cepiibles de meitre sa vie en | en place du nouveau rein, le chirurgien prépare les ortéres jeu, @ court ou & moyen terme. |. et les veines du rocoveur. | 85 LES MEDICAMENTS IMMUNOSUPPRESSEURS 16 sont destings ¢ cnénver oud superimer les reactions immuni tices de l'orgonisme. Ils sont prescrits lors de greffes, pour limiter les phénomenes de me “4 Le ciclosporine, la cortisone et Vazathioprine sont es plus ut: sés et les plus efficoces. Ils sont seers aoe lo & des doses importantes. lis sont ensuite donnés d des doses décroissantes, puis 6 de foibles doses, fire proventil, a trés long terme. ty de seo reins, En effet, le rein restant augmente de taille, pourassuer une fonction équi- valente a celle des deux teins. Dans tous les cas, le danneur doit are génétiquement aussi proche que postible du rece- veur. Chez un denneur vivant, on preleve le plus souvent le asin gavel, lu veine rénale ‘gauche étant plus longue que fa droite, Cela permet de tcloger plus facilement le greffon dans Jn cavite abdominale du rece- veut, Dans les autres cas, on préléve les deux reins. Dés que le rein du donneur est piélevé, il est perfusé et placé dans une solution speciale per- mettant sa conservation, en atendant la wansplantation. L'implantation chez le rece- veur. Le greffon est implante chez le receveur en bas de l'ab- domen, au niveau du petit bas- sin (fosse iliaque), c'esta-dire dans une position différente de la situation normale, ce qui facile la wansplantation, Les LA GREFFE DU REIN vaisseaux du greffon gont ac- cordés a ceux du malade, ex Turetére est relié & la vessie ou a un de ses uretéres. Aprés la stansplantation, fe patient est soumis a un traitement visant a éviter le rejetce la greffe (médi- caments immunosuppresseurs comme la ciclosporine et Vaza- | VIVRE AVEC UN REIN GREFFE Grice & la greffe de rein, les patients souffrant d'insufli sance rénale chronique évitent les contraintes de Is dislyse. Apres la greffe, ils peuvent zener une vie quotidienne nor- thioprine). male. L'exercice d/une activité professionnelle, la pratique de LE PRONOSTIC sports (non violents) ainsi que les voyages sont possibles. Une grossesse n'est pas contre-indi- ‘quée, mais nécessite une sur- veillance étroite. En revanche, un Suivi rigoureux du traite- ment immunosuppresseur est indispensable. Ce traitement diminue les défenses de Vorga- nisme contre les bactéries et Jes virus, Il est done important davoir une honne hygiene du corps, de la bauche et des dents, et d'éviter tout contact avec des personnes atteintes de ‘maladies contagieuses. Enfin, la personne greffée doit respecter un tégime alimentaire sans succe et sans sel, et éviter 'al- cool et le tabac. Les greffes du rein sont couran- nées de succés dans plus de 0 Yi des cas, les résultats étant encore supétieurs si les tissus du donneur sont particuliére- ment compatibles avec ceux du receveur. Ce sont les grefles dorgane le plus couramment pratiquées. L’échec d'une greffe de rein a des consequences moins graves que celui d'une meife de coeur, de foie ou de poumon. En effet, en cas de rejet, le patient peut reprendre ses séances de dialyse. S'il est bien portarit, une nouvelle gxelle pourra ttre wntée ulté- Heurement. le soak: jours. En 95a, lo ealisée avec succds, empéc Divas wed gre ‘onticoides et azcthioprine (1963), - ciclosporine (début des années 1980}. Bee 1990, de nombreu: roitements immunosuppresseurs sont en cours d'évaluation, ae MALADIES Les HEMORRAGIES DIGESTIVES. Une hémorragie digestive correspond & un sai- gnement du tube digestif, entrainant un écoule- ment de sang par la bouche ou I’anus. Ce sai- gnement traduit des affections variées et doit impérativement amener & consulter un médecin. Lintérieur du tube digestif est tapissé sur toute sa ur il se traduit par sang. Le rentes affections, peut se léser | deuxitme provientd’unc lesion etse metire & saigner. On parle | de la seconde partie du tube alors d’hémorragie digestive. | digestif (bas du tube digestif), ‘On eh distingue deux types. Le | quiva de 'ineestin gréle au rec premier résulte dune lésion de | tum ; il se maniteste par un Ja premiére pattie du tube diges- | écoulement de sang par l’anus. Le conseil du pharmacien. lorsque Von soutre cthamorrogie digestive. il faut éviter de prendre de Vaspirine. Bien souvent, votre pharmacien pourra vous conseiller un autre médicament mieux adapte. LES HEMORRAGIES DU HAUT DU TUBE DIGESTIF Les causes. Unc hemorragie de la premiere partie du tube digestif peut ctre vs ruction localisée de Ja muqueuze du duodénum aude | Pestomac (ulebre), 3 une tument bénigne ou maligne, a la mp ture de veines de Teesophage | ASPIRINE ET /ANTI-INFLAMMATOIRES: Vaspi t los ontiinflamma- foiree. provoquent souvent une hémorragie digestive. En effet, ils fragilisent la muqueuse de {intestin. Por ailleurs, I'espirine inte directement l'estomac el prolonge les saignements. I faut done prendre ces médicoments uniquement quand ils sont indis- pensables et évitar l'automédi- cation ; les personnes agées ov ‘yont eu un uleére doivent aire porticuligeement prudentes. Si Fusoge de ces médicoments se rele moigré tout nécessaire, Testomoc doit aire protégé por des substances qui rédvisent lo sécrétion d'acide ov assurent un effet de pansement sur la mugqueuse gastrique. | 87 VIMPORTANCE DU DIAGNOSTIC bes hemorragies de l'appareil ae plus 15! possible. En effet, dans ‘peuvent constilver ene menace pour Ia vie du oat ae ase de ag qui s‘écoule — par Ia bouche ov par nus, owen ¢ difficile & évaluer, ee importante. En cas de doute sur Logie areneresy patient dot @re placé dans un ‘ochirurgicol od pourro aire ‘efectue un traitement d’urgence si sat nécesscire. Par ailleurs, une hémorragie digestive peut ére le signe d'une grave affeciion, Si le rece py éire déterminge, un certain Fexamens doivent étre mis en ceuvre ee une lésion sus: ceptible d’évoluer z jognostiquées le at St anomnalement dilatées (varices), cette dilatation découlant elle: meme de différentes affections telles qu'une clrthose ou un cancet du foie L’hémorragie. | digestive peut également résul- ter d'une inflammation aigué de lestomac (gastrite). provo- quée le plus souvent par la vise de meédicaments anti~ inflammarotres 5. Lhémorragie sants dans la varice qui saigne (sclérothérapie) Le traitement. Crest celui de Ja maladie responsable de la le- sion hémorragique :sclérothéra- pie ou intervention chirurgicale en cas de varices cesopha- giennes, médicaments dimi- nuant Nacidité qui regne a Fine | térieur de Vestemac en cas de gastrite ou d'ulcére, ablation chirurgicale de a tumeur ou traitement par chimiothérapie en cae de cancer, etc Les symy se traduit par des vomisse ments de sang par ta. bouche (hémavémese), Selon la cause de Vhemorragie, la patient peut Eee d'autres troubles : rilures d’estamac en as d'ulcéte ou de yastrite, troubles de la digestion, amaigrissement en cas de cancer de lestomac, difficulté @ avaleren cas de can- cer de I'cesuphage, ete Le diagnostic. Le diagnostic se fait en examinant la partie haute du tube digestif & Vaide un long cube souple sunt dun systeme optique:et intro- duit par Ia bouche (gastro- scope}. Il est souvent possible de traiter des varices de I'mso- phage pendant l'examen, en sectant des produits scléro- LES HEMORRAGIES DU BAS DU TUBE DIGESTIF Les lésions du bas du tube digestif tesponsebles d'hémor ragies sont, selon le cas, locali- sées dans l'intestin gréle. le célon ou le rectum. Les causes. l’hémorragie peut provenir d’une tumeur bénigne (polype) ou maligne du cdlon ou du rectum, d'une rupture de vatices des velnes de l'anus (hémorroides) ou encore d'une ulcération provoguée pat Tusage du thermometre. Les symptomes. Les hémor- ragies du has du tube digestif se LES HEMORRAGIES DIGESTIVES traduisene par l'émission de sang par l'anus. Le patient peur également présenter d/autres symptémes selon V'affection en cause : modification du transit intestinal (diarrhée ou consti- pation), douleurs dans 'abdo- men, fidvre et altération de etar général en cas de cancer du célon, douleurs plus ou moins vives au niveau de anus, en cas d’hémrorroildes, ets. Le traitement. C'est celui de Vaffection responsable de 'hé- moragie digestive : ablation chirurgicale de la partie arteinte, associée ou non 4 une chimio- thérapie en cas de cancer du célon ; ablation par endoscopie d'une tumeur bénigne du cd- lon ; électrocoagulation des uleérations provoquées par Vusage du thermométre, Le traitement des hémorroides varie selon leur gravité et la géne ressentie par le patient. MALADIES MALADIES DE AA Z LES HEMORROIDES Les hémorroides sont des varices des veines situées autour de l’anus. II s’agit d’une affection fréquente. Lorsqu’elle est génante ou doulou- reuse, elle peut étre traitée par une intervention chirurgicale. Consultation chez le médecin. Avant de pratiquer examen de Trans, indispensable pour diagnostiquer des hémorroides, le médecin explique & son patient le but et le cléroulement de cet examen La dilatation vatice) des veines qui ¢ rent Vanus peut surv he ite du cana femmes) ot sa partie basse, au niveau méme de anus (hémoroides de manitre p nente ou non, I) s'agit dune apportion ext Fonsce | UES SYMPTOMES ia constipation (@ cause des | Les e défécation qui l'ac- | ner compagnent) et par lag D (en raison de I'hypertension VEXAMEN DE L'ANUS : UNE NECESSITE Nombreux sont les molades et les médecins qui répugnent & Vexamen de I'anus, ef se contentent de demonder ou de prescrire des troitements pour de prétendues hémorroides. Cet exomen est pourlant indispen sable. En effet, joute anomalic qu nivsou de Tanut (saigne- ment, douleur, irritation, gros tour} pout ravélor de nom breuses moladies, dont certaines sont graves (cancer colorectal, par exemple}. Graco @ l'exa men de V'onus, le médecin peut Hlablir un diagnostic précis et mettre rapidement en eauvra un Ndifemen! adapté, ce qui aug- monte los chances do guerican. ptocidence idaire). Le patient peut nent ressentir de vives lorsque des caillors sang se forment a l'inte: de la veine (thrombose 89 LES HEMORROIDES hémorroidaire), conduisant a ‘apparition d'une LIGATURE ELASTIQUE ane es) eee & metire en cou dure au touch “Cotte méthode de Les saignements. iigslement | douloureuse. Elle ne: appeléssctanagis Heino: | oh ei av bate on isch aires, les saignements pro- | de l'intestin. Pour é viennent de [ésions au nivesis | des petits vaisseatre sanguins capillaires) qui isriguent I'anus et sont en contact avec la zone dilatée des veines. Le saigne- ment, de couleur rouge vif, généralement peu abondant, est déclenché lorsque le patient va 8 la selle. Tl slagit, le plus F he pince. Avec reg ' il ceoie Whe intérieur du recioscope. \'appareil & ligoturer ares =e el bow a sae eles anno poche Peu se temps 5, I"hémor- souvent, d'un signe bénin. | LE DIAGNOSTIC lisé pout la dutée de Iinterven- Tout saignement doit, néan’ tion et retourne chez lui le jour moins, mener 4 consulter un | Il est réalisé au cours d'un exa- | méme), par de petits traite- medecin, alin que celui-ci pro- | men dit proctologique. Cet | ments chirugicaux : injection sede & un examen approfondi | cxamen comprend la palpation |’ dans les varices de substances de l'anus, du rectum ct du | du rectum (toucher rectal), | quiles sclérosent, ligature de la célon, de’ maniére 4 pouvoir | examen du bord de Vanus | base de hémoroide, ce qui exclure Vhypothise d'un cancer | (marge anale) et Vanuscopie, | entraine la mort des tissus qui la de I'un de ces organes, examen de Vanus réalisé a | constituent (nécrose), applica- Vaide d'un tube muni d'un dis- | tion de froid pour détuite hé- positit optique et d'un systme | morroide (cryothérapie) ID TR, dléclaitage, lanuscope Whémorroidectomie. fn cay oe aR 2 gieshee de wah nen los cas les plus graves (hémor- 1 fout titer les her LE TRATTEMENT roides volumineuses extériori- clles enfrcinent une gine impor La prise de médicaments. Le | sées saignant facilement), on tante ; saignements abondants, traitement consiste 4 adminis- | pratique Vablation des. hemor dovleurs. Avant tout, lemédecin | trer différents médicaments : | roides lors dune intervention doit s‘ossurer que les hémor | médicaments contre la cansti- | chirurgicale appelée hemorroi- roides ne cachent pos d'autres pation (laxatifS), anti-inflamma- | dectomie. Celle-ci s'effectue affections (maladies vénérien- | toires, substances destinges | sous anesthésie générale. Les es, cance’). Si un trallement | améliorer la circulation san- | suites sont plus ou moins dou- estncessaire, ilfautsavoirque | guine ct la tonicité des veines. | loureuses et nécessitent une les médicoments ont une effica- | Les traitements locaux. Ce | surveillance e des soins assi- A modérée. Les moyens de | sont des pommades pour pré- | dus. Il est important, dans les pefite chirurgie (piqires, ligo- | venir l'intection (antiseptique) | 10 jours qui suivent linterven- sures} ont des indications lin et calmer la dowleur (anesthé- | tion, d’éviter une dilatation ‘Ses. Uintervention chirurgicale | sique), appliquer au siveau des | trop importante de Vanus. Pour get supprime dafinitivement les | hémonroides, cela, on donne au patient des hémomoides doit étre effectiee_ Le traitement ambulatoire. | laxatiis huileux, qui facilitent le chaque fois que les troubles | Les hémorraides peuvent aussi | passage des selles. La cicatrisa- cet meatonte tre soignées de maniére ambu- | tion complite demande de 3 & latoire (le malade est hospita- | 6 semaines. MALADIES Teewoa Poa Les HERNIES DE LA PAROI DE LABDOMEN Chez certaines personnes, les muscles de Yabdomen ne parviennent pas, ou plus, par endroit a contenir les organes internes : un seg- ment de ceux-ci fait alors saillie sous I2 peau. II s'agit d’une hernie abdominale. Une hemie de la paroi abdomi- ale est une excroissance de taille variable, semblable 4 un pesit sac, qui fait saillie au niveau de abdomen, en pas- sant par un point Eaible de sa paroi. Il s'agit dune affection générolement peu douloureuse, mais qui peut étre génante au quotidien, La principale compli- cation d'une hernie est son étranglement, avec veclusion intestinale, qui nécessite une intervention chirisrgicale d’ur- gence. Les hemies ayant un Tisque élevé d'étranglement et celles qui occasionnent une géne importante pour le patient sont traitées par use intervention chi- rurgicale appelée herniorraphie, LES CAUSES Une hemie est due & un écarte- ment des fibres qui consumment les muscies de Tabdomen. Une petite partie des intestine on, beaucoup. plus rarement, Vappendice ou un owaire, fae saillie 1b ow les fibees me nem plissent pas comectement lear tle de mainien 0 se foome alors une some de poche. appe- lée sac herniaire. Cet écarte- ment des bres peut deme be & tune malformation congéztale et donc éue présenr ds ba nass- sance. Dans le cas commie, d est provoqué par un effort iiterise ou répété (souliverment de charges), par une toux cheo- nique, par une prise de poids importante. [] peut également découler d'une intervention chirurgicale. LES DIFFERENTS TYPES DE HERNIE On distingue trois types de her sie de la paroi abdominale : la hemie crurale, la hemic ingui- nale et la hernie ombilicale. Elles se differencient selon l'en- dros of ellac cursionnent. La hemie erurale. Cette her nie se carsceérise par la naillie Pune partie de Vintestin dans ie haut de la cuisse. Pattiew- Berement fréquente chez les femmes obéses, clle cst sou" vent de pete taille ct peu douloureuse. La hemic inguinale. Ce type de hemie, répandu et touchant surwour les hommes, est loca: Est su pli de Vaine. Chez cos denies, la hemie peut des- cendre plus ou moins vers la chez homme, fait saillie au de Faine, prés des bourses, lesquelles elle peut descendre. a1 bourse, la poche qui entoure le resticule (hemie inguinoscro- tale). Elle peut éxre présente dés 1b naissance (forme congéni- tale) ou apparaitre au couts de la vie. Dans ce cas, elle conceme surtout les personnes agees et est lige a un affaiblis- sement des muscles de la paroi abdominale. La hernie ombilicale. Elle se caractérise par la saillie d'une portion de ['untestin. au niveau du nombsil, Chez Fadulte, elle touche particuliérement les femmes et les personnes obiscs ct est souvent volumi- neuse. Elle atteint aussi les enfants, mais, dans ce cas, elle est pluctt petite ev a tendance & disparaitre d’elle-méme. LES SYMPTOMES ET LES COMPLICATIONS Une hemie s¢ traduit par une grosseur sur abdomen, souple au tucker et le plus souvent indolore. Cellesci est plus ow moins volumineuse et facile & faire renter a I'intériewr de abdomen torsqu'on appuie dessus. La hemie peut étre peine visible ou ne faire saillie qu’a certains moments. Dans ce cas, elle sort ou devient plus protubérante lorsque le patient fournit un effort ou tousse La hernie étranglée. La prin- Sipale complication d'une her- nie est son étranglement. Si la heme est formeée par un frag- ment dntestin, la compres- son des tissus ct des vaisseaux sanguins & s2 base peut alors provoquer une occlusion intes= qui nécessite une hospi- ralisation et un traitement chi- rugxal en ungence. En effet, les LES HERNIES DE LA PAROI DE LABDOMEN matiéres fécales ne progressent | nécessite qu'une hospitalisa- plus dans I'intestin ; elles s’ac- | tion de courte durée (entre 1 et cumulent avec les gaz en | 5 jours). Apres intervention, le amont de Vobstacle et ne sont | patient doit éviter les efforts plus évacuées par ('anus, ce qui | physiques violents, notamment entraine des vomissements et | le port de poids importants, de tes vives douleurs. Si un | pendant3 46mois. Dans 95% traitement n'est pas mis en | des cas, il n'y a pas de récidive ; ceuvte trés rapidement, Taccu- | dans le-cas contsaire, on procéde mulation de liquide en amont | 2 une nouvelle intervention, de V'étranglement et les vonis- | On propose parfois aux sements provoquent une | patients, en guise de traite- déshydratation importante, | ment, le pore de bandages her- pouvant entrainer un état de | niaires destinés 4 contenir la choc, avec chute de la pression | erie, Ces bandages ont une aérielle et arsét du fonction- | efficacité modérée. lls ne some nement des reins (insuffisance | proposés que pour des hernies rénale). qui ne sont pas génantes, qui n’évoluent pas et qui sont faci- lement réductibles, c'est a-dire LETRATIEMENT: | facilement réintégrables a Vin- Le seul traitement radieal des | érieur de labdomen, hemnies est une intervention chirurgicale appelée hemiorra- phic. Celle-ci est indiquée en cas de hemies dangercuses (risque élevé d’érranglement) et J cesta iia up celles gui entrainent une | | aa | chirurgical des Hine pout e patent (inconfat, | —henies de 16 poror globe notamment a Veffor, dow- | men a fait dé nombreux pro- leurs), Ceete intervention se ys. Les interventions sont moins déraule er deux temps. La pre- | lourdes. A I'heure actuel par ae miére étape consiste & réinté- peuvent étre ‘réclisées grer le content de la hemie a | ceelioscopie. | Finténeur de Vabdomen et a procéder a V'ablation du sac hemisire. La seconde étape ‘consiste a retendre la paroi de abdomen. Le chirurgien su soir m ture les muscles qui s'étaient Patton est relichés ou bien ferme l'orlfice | sous enesthésie générale et de fa hemie avec une prothese ‘opres topeiinss Ja en matiére synthétique, si ‘celui-ci est trop large ou si la paroi est trop altérée par des interventions hirurgicales an- térieures. L'opération, prati- optique et grein = quée selon le cas sous anesthé- | — micrachiurgie). sie locale ou générale, ne = car $2 MALADIES ALADIE | Les INFECTIONS DES DENTS ET DES GENCIVES | Les dents et les gencives peuvent étre le siége d’infections, localisées, selon le cas, ala racine de la dent, dans la gencive ou dans I’os qui soutient celle-ci. Une mauvaise hygitne de la bouche et des dents est souvent & l'origine de l'infection Les dents peuvent étte le sibge dabcés, poches de pus locali sées dans les tissus qui enve loppent {a racine d'une der infectée. Lorsque la gencive Sinfecte (gingivite), l'affection peut se compliquer d'une atteinte des tiisus qui assurent la Bxation et le soutien de la dent sur les maxillaites (paro dontite), et aboutir au déchau semen de la dent ou sa chute, los symptémes dun abeés den VABCES DENTAIRE ire. Vabcés dentaire résultant lune infection des dents, le plus souvent due a une carie, entraine une douleur lancinante dans la machoire. E LE PARODONTE Le paradonie est l'ensemble des fssus cessurent lo Fixation et le soutien des dents sur les maxil loires. On distingue lo pare = dots profond [os alvéclire, kgesent, cémeni} du parodonte supeticiel (gencive}. l'os alvbo- lore consitue lo partic super Gale de lo machoire ; il es! eusé d‘olvéoles dans les: quelle: tont implontaes lot tees 3 _donis. Le ligament Ribcous at alaetique lo dent 4 I'os alvéolaire. be cément est un tissu minéralisé get recowre fo racine de la dont fe et dune pas fairharurel imple au bistouri, puis & Is pulpe infectée, Unie fois Pin- fection enrayée, les canaux sont obturés avec une pate 93 42s signes d'une parodontite. La gencive est rouge et gontiée et les dents se déchaussent. appropriée, puis la dent, deve- nue fragile et risquant de se fracturer, est recouveste d'une stance en une minute (caleul de la clairance de la créatinine) met de mesurer le degré de Hisaltaanae steals se de See det, le cas échéant, d'effectuer une épuration artificielle du rein (dialyse). En outre, le suivi regulior de ces chiffres de clai- rance permet de surveiller Vefficacité du traitement, En cas d'insuffisance rénale aigué lice a un obstacle mécanique, le diagnostic fat également appel {différentes techniques d'ima- gerie médicale permettant de ‘vsuakiser la dilatation des veies urinaires et, éventuellement, obstacle responsable : scannet et échographie des reins, radio- graphie des voies ucinaires aptes injection dans une veine LVINSUFFISANCE d'un pioduit de contraste opaque aux rayons X (urogts phie intraveineuse). LE TRAITEMENT Il differe selon le type dinsufti- sance rénale aigui Linsuffisance rénale aigué fonctionnelle. Elle disparait rapidement aprés le traitement de sa cause : transfusion san- gpine massive en cas d’hémor- agie, perfusion de sérum salé encas de déshydratation, ete Vinsuffisance rénale aigué ique. Fle guérit géné- ralement d'elle-méme en 2 ou 3 semaines. Pendant cette période, le patient est souvent soumis @ une dialyse, le temps que ses reins recommencent & fonctionner normalement. Linsuffisance rénale mécanique. En général, elle disparait rapidement apres une intervention chicurgicale consis- tant 8 supprimer obstacle ow & dériver les urines pour évitet ce deraier. Chez les patients dont le sang est ts altéré, il faut procéder A une dialyse avant Pintervention chirurgicale. MALADIES MALADIES DE A AZ LINSUFFISANCE RENALE CHRONIQUE | L'insuffisance rénale chronique est une incapa- | cité progressive et irréversible des reins & assurer leur rdle de filtre du sang. Elle peut obliger, dans les cas les plus graves, & se soumettre régulitre- ment a une épuration artificielle du sang (dialyse) Insuffisance rénale chronique et vie quotidienne. Grace & lo dialyse, cette femme qui souffre d’une insuffisance rénale chronique avancée, peut mener une vie familiale épanovie Linsuffisance rénale tie, autre i! i refois appelée Bright, résulte d steignant les unités es reins (néphror y slecene Velnt- | faible ateht nation des déchets. du sang et | atteints d "élaboration de urine. Lorsque | chronique fisance rénale est tres ncée et que les néphrons LES SYMPTOMES insuffisance nents POUR Y VOIR PLUS CLAIR QuRLQUes MOTS A CONNAMIE Créatinine = su dons le sang,” provenant de lo dégradation d'un des consti tuants des muscles, la eréatine. Le créafinine est normolement éliminée por les reins dons les Néphron : unité élémantaire do rein. Chaque nép est constitué de deux segments: le glamerule, of s‘élabore Murine primitive, of lo tubs urinitére, o& sélabore urine definitive. Chaque rein comprend environ un million de nephrons. Voies excrétrices : cavites et conduits por lesquels 'urino ecoule depuis le rein vers lento riour du corps. Eller compren nent les calices, le bassinet, présente ules rouges day fllement ypertension qui se tradiisent par ralisation des os et, par un retard de nereuses peuvent également apparaitre, sous Ia forme de troubles de la sensibilité, voire une paralysie. Une insuffisance rénale chro- nique est également suscep- tuble d'entiainer une rétention de sodium, responsable de graves defaillances cardiaques telles qu'une incapacité du cceur gauche a assurer ses fonc- uons (ce qui provyogue un cedéme pulmonaire aigu), ainsi quiune augmentation du taux de potassium dans le sang, par- fois a Vongine de troubles du rythme cardiaque. LES CAUSES Elles sont multiples, presque toutes [cx maladics atteignant les reins pouvant évolucr vers une insuffisance rénale chro- nigue, On classe ces causes cn detix catégories. + la. premiére comprend ley maladies des reins 4 proprement parler, quielles aeignent ou non exclusivertient les iiéphrons (diabéte sueré, infection chro- nigue du tissu fonetionnel du rein, ett.) :la seconde tegraupe les maladies dev cavités et des conduits par lesquels urine s'écoule (voies excrétrices calices, bassinets, uretéres, ves- aie, urotre). Ces affections peur vent étre présences dés la nals sance (tnalformations telles que Is dilatation anormale des ice teres, appelee mége-uretére), Elles peuvent également ap- paraitre au cours de la vie infection chronique des voies urinaires, conséquence d'un uaitement top tardif de cal- cule unnaites, tumeur de la vessie, etc) Le TRAIT EMENT 11 comprend plusieurs mesures, qui dépendent de l'évolution de la maladie et de l'état géné- sal du patient. Le régime alimentaire. Le traitement de Vinsuffisance rénale chronique repose avant tout sur le respect d'un régime alimentaire pauvre en pro- téines et en sel, Les aliments riches en potassium. (fruits, chocolat) doivent étre évités, voite proscrts Le traitement médicamen- teux. Par ailleurs, on admi- nistee au patient un traitement médicamenteux pour lutter contie les moubles engendres:.| par Vinsuftisance renale : médi- taments pour faire baisser la tension artérielle (antihyper- tenseurs), détivés de la vita- inine TY (nécessatre 4 Vabsorp- tion du phosphore par les reins), calcium, médicaments dostings a abnisser le taux de phosphore et de potassium dans le sang. La dialyse. Lorsque l'insutfi- sance rénale est importante (les reins filtrent alors moins de 10 millilitres de créatinine par minute), le patient doit se sou- mettre a une dialyse. U existe deux types de dialyse. Dans Themodialyse, le sang est pré- leve dans une veine du bras et épuré dans une machine située en dehors de Yorganisme (rein antliciel, 2 avers une mem. brane attficielle, avant deere seinjecté. Dans la dialyse péri- tonéale, un liquide ayant Ja propriété d’attirer les déchets du sang (dialysat) est injecté, par Vintermédiaire d’un cathé- ter, dans la cavité déhimitée par LINSUFFISANCE RENALE CHRONIQUE le pétitoine, [a membrane qui tapisse Fintérieur de V'abdo- men. Dans ce eas, c'est le péti- toine qui sert de membrane de filtration. Le dialysat reste en place 4 heures avant d’étre éva- cué par le cathéter. La dialyse permet aux insuffisants rénaux chromiques de mener une exis- tence presque normale, mais elle demeure une technique astreignante : les patients doi- vent se soumettre 4 3 séances par semaine. 8 raison de 4 ou Sheeures par séance en cas d’hé- modialyse, ou @ une séance quotidienne en cas de dialyse pésitonéale. La greffe d'un rein. Ciest le seul teatenvone denial de Vinsuffisance sénale chronique, ‘tte intervention est aujaur dhui largement répandue, Elle est pratiquée chez des patients relativement jeunes dont la maladie n'est pas susceptible de se porter sut le greffon. 100 MALADIES MALADIES DEA AZ LINTOXICATION ALIMENTAIRE Une intoxication alimentaire est une maladie viRUS ET aigué provoquée par |’absorption d TROUBLES DIGESTIFS souillé par des microbes ou par les t Us. certain Jen produisent. Il s’agit la plupart du ae eenconits | affection bénigne qui guérit e LES SYMPTOMES. in plup ication se Fait acritir er int une & deux heures apres la -ontamination. Le malade re: le prévention des intoxications alimentaires. Pour é nt infestés par des rigeratou 101 Solmonelles vues ov microscope. Ces microbes lower soci la las clients énirainant alors une intoxication alimentaire, ‘mal cults; la charcuterie ou les coquillages. Les microbes le plus fréquerament en cause sont les salmonelles, plus rare ment des shigelles ou les bacté vies Canpyyhibacter, Closdione prerfingyens et Yersinia, LA GASTROENTERITE i Ure gastroentérile est une inflammation de l’estomac et de intestin d'origine infectievse (virle ov bactérienne}. Elle se contracie en consommant de Veau ov des aliments contami- ‘ou encore én portant ses mains, sovillées par des partl- cules de-matiéres pice ola bouche. Vinllammation se tra- duit por une diarthée, qui sur vient le plus. souvent Spool ment. accampagnée de deuleurs cbdominales ot de vomisse- LINTOXICATION ALIMENTAIRE LE BOTULISME Me wpe d’une intoxication alimentaire és particuliére. Elle est due jaciérie Clostridium botulinum, qui se multiplie lentement dans ios conseryss, nel préparées, domestiques ou artisonales. Les char- ‘cuteries domestiques, les conserves mal stérilisées sont des milieux propices av développement du micrabe. les conserves industrielles ne présentent, en revanche, aucun risque. Le microbe fabrique une toxine extrémement puissante (on la produit pour s‘e servir d’arme. chimique). Les symplémes apparaissent plusieurs heures apres absorption des aliments contaminés : sécheresse de la bouche, Tbe isvels, désordres digestifs. Av stade suivant apparaissent des paralysies diffuses, qui provoquent la mort si le patient n'est pas lement frité dans un service de téonimotion, La guérison est ‘enle, nécessitant plusieurs semaines de soins intensils. — Dans certains cas, I'incoxica- | les infections. Des. antibio- tion alimentaire est provoquée | tiques peuvent étre preserits non pag par la bactérie elle- | aux personnes les plus Fragiles méme, mais pat une toxine | Geunes enfants, personnes tres quielle produit. Par exemple, | agées ou patients done les dey aliments peuvent etre | défenses immunitaires sont souillés par la toxine d’un sta- | durvinuées). phylocoque propagé par le cui- sinicr qui a préparé le repas et | PREVENTION quia un panaris (lésion cutanée | DES AL AMENTS de la main). !HYGIENE Vindustie alimentaire et la LE TRAITEMENT restauration collective com- portent un risque élevé d’in- Lévolution est, la plupart du | toxications alimentaires. C'est temps, bénigne et la maladie | pourquoi, dans ces secteurs disparait spontanément en | d'activité, les citcuits alimen- quelques jours. Cependant, en | taires (hygitne des produits et saison de la pete de liguides | des travailleurs, solidité des due & la diarthée et aux vornis- | emballages, chaine du froid, sements, le patient doit boire | etc.) sont sojgneusement sur- abondamment afin d'éviter de | veillés : ils sont constamment se déshydrater, Dans certains | soumis a des contrales de qua- cas, onlui adinistre des médi- | lité. Il reste A la charge des caments antispasmodiques, qui | détaillants et des acheteurs de réduisent les douleurs abdomi- | bien veiller au respect des rales, etdes médicaments, qui | dates limites de consomma- rolentissent le transit intestinal, | tion. Au total, les accidents Fartois, des antiseptiques intes- | sont devenus exceptionnels tinawe sont nécessaires pour | par rappoxt au volume des ali- accélérer la guétison et prévenir | ments distribués MALADIES Les kystes des reins sont des tumeurs bénignes qui se développent aux dépens du t tionnel rénal. Il s’agit d’une affection ré presque toujours sans gravit | kystes sont trés volumineux et tres n i patie penuhedae (eer | ex) ou profonde ( Ju tissu fons 6 reins 0 le parenchyme). Le plus s apparaiss Kyste réncl. révéle lo prése LES KYSTES DES REINS LES KYSTES SIMPLES f Les symptomes Le diagnostic. Les 2 LE KYSTE ISOLE DU REIN De 30 4 50 % des adultes ont, le plus souvent sans le savoir tun unique kyste dans un de leurs reins. Il s'agit d'une ano- malie toujours bénigne, qui nentraine qu’exceplionnelle- ment des symptomes. Le kyste isolé du rein est la plupart dt temps découvert lors d'une éch hase rophie des reins réalisée pour rechercher cette cole ‘est méme, aucun 103 autres cas, les kystes peuvent etre révélés par une radiographie des voies urinaires (urographie intraveineuse) ou un scanner abdominal. Le traitement. Les kystes simples ne nécessitent aticun aitement, sauf s'ils sont tres volumineux. Dans ce cas, on peut soit procéder & leur abla- tion chirurgicale, soit ponctian- net le kyste a travers la peau pour le vider, Toutefois, les récidives sont fréquentes lors- qu'on recourt A cette seconde technique. MALADIE POLYKYSTIQUE DES REINS DE U'ADULTE La maladie polyleysuque des reins ect une maladie hérédi. taire caractérisée par la pré= sence de nombreux kystes dans la parte périphérique (cortex) des deus reins, 66 qui compro meta plus ot moms long terme le fonctiontieanent de ces det ners, existe une forme quine couche que les adultes. klle se cranamet par les chromosomes nor. sexuels gur un mode dit dominant (jl cuffit que lo gene responsable soit regu d’un seul patent pour que la maladie se développe). Lex symptémes, Les premiers symptomes surviennent géné- ralement entre 25 et 30 ans. Ils comprennent des douleuts res- senties dans le bas du das, Vexistence de calculs dans les voirs urinaices, des infections urinaires, une présence anor- male de sang dans les urines et, sartout, une hypertension até nelle et une insuffisance ténale (les reins ne jovent plus leur Sle de fire de sang). Les kystes du rein sont nombreux et souvent associés a des kystes du foie, voire du pancréas. En outre, la maladie peut se com- pliquer de malformations tou- chane d'autres orgaries + dilata- tion de segments des gros vaisseaux du cerveou (ané- vvrismes], anomalie des valvules cardiaques pouvant provoquer une insuffisance cardiaque, etc. Le traitement. Il n'existe pas de traitement spécifique de la maladie polykystique des teins de Vadulte. Les kystes, micto- Scopiques a la naissance, aug- mentent progressivement de volume avec |'age et finissent par detruire les reins, qui ne peuvent donc pluy assuter , fours fonctions. A terme, le recours a une filtration artifi- Celle du sang (dialyse) devient indicgensatit ia gatlede ra est tout a fait envisageable, la maladie ne sévidivant pas sur le rein greffé. Tes autres ano- males (anévrisnes, anomalie des valvules cardiaques, etc.) peuvent faire l'objet de traite- ments chirurgicaux, LES KYSTES DES REINS MALADIE POLYKYSTIQUE DES REINS DE l’ENFANT La forme de la. maladie poly- kystique des reins qui touche les enfants est beaucoup plus rare Elle est aussi transmise pat les chromosomes non sexuels, mais sur un mode dit récessit de géne de la maladie doit étre transmis par les deux parents pour qu'elle se développe).. Les symptémes. Lz maladie polykystique des reins de Ven- fant peur se déclarer dés la nnaissance ou, plus souvent, vers lige de six mois ou plus tard. Elle est beaucoup plus grave que la forme qui touche les adultes, car V'atteinte des reins slassocie & un épaississe- mont anormal du tisau du foie (ibrose hépatique), sespon- sable de nombreuses complica tions (hypertension de la veine porte, hémorragies digestives). Le traitement. La grelie d'un rein et d'un foie constitue le seul traitement efficace de la maladie pelykystique des reins de l'enfant. 104 MALADIES aie LA MALADIE D’ ADDISON Cette affection, rare, est due 4 une atteinte des glandes corticosurrénale de la production d’aldostérone et de cortisol, des hormones qui jouent un réle indispensable dans LES GLANDES SURRENALES: conduisant a un arret Ces glondes hormonales, av mbre de deux, sont siluées le bon fonctionnement de l’organisme. oudessus de chaque rein, Elles ees de deux parties ndépendamment Vald qui permet la céte de | surrénalienne 3 | sodium par les reins ; elle joue le primordial dans le mone responsable volun ion de la tension | caract ies ne grands fivence certaines réaclions imiques) et les androgénes semrénaliens, hormones tndiles tention de sodivm por reins}, le cortisol (qui sanguin et | décrit pour la premitre fois de p leur partie interne; ou. médulke posséde une surré serénale, secréte. adrenaline tivité ant-inflammatoire dison é3 “ @ lo noradrénaline, hormones maladie d’Addison, caract q w'un traitement dlactivation generale de erga sée par un deficit total ¢ rime on cot de throes, hormones (d'oit autre apy réines LES SYMPTOMES ET EVOLUTION omnes de la Glandes surrénales. Ces deux glandes hormonales (en v lo photo), situées aurdessus de chaque rein, sont en couse dans les molexdie dAddison artérielle est aggravée en posi- ton debout). Son taux de sucre dans le sang a tendance a dimi- nuer (hypoglycemic). La maladie d’Addison est une affection chronique. Cepen- dant, des poussées aigués peu- vent étte déclenchées par une infection, une agression psy- chique, un. ttaumatisme. ou tune intervention chirurgicale Elles sont marguées par une déshydretation importante et des troubles digestifs (dou- lewry abdominales, vomisse- ments et diarrhée). Elles néces- sitent alors un traitement en urgence. LE DIAGNOSTIC U repose surtout sur des dosages hormonaux, offectués en Isboratotre, a partir d'un prelevement de sang. Le méde- in constate que lee taux de cortlsol et daldostérone sont ris bas et quiils n’augmentent pas apres une injection de cor- ticottophine (ACTH), hormane hypophysaire stimulant nore malement lu sécxétion d'aldo+ siewone et de cattisal. Le bilan comporte également une 1e- cherche dianticorps antisurré- aliens. Le médecin recherche aussi enustence d’autres mala- dies autosimmunes : il peut sagit de maladies hormonales (cn particulier de la glande thy- roide) ou daffections générales maladie de biermer, vitiiga), Une tuberculose doit étre sys- tematiquement recheichée; Un xanner des glandes surrénales = généralement pratiqué : il amet en effer de metre en Evidence la destruction des glandes surrénales LES CAUSES La maladie d’Addison peut dure due & route affection qui détruit les glandes corticosur- rénales. Il s’agit le plus sou- vent d'une maladie au cours de laquelle les anticozps pro- duits par le systéme immuni- taire attaquent les glandes cor tieosurrenales (maladie auto- immune). Autrefois, affection etait surtout provoquée par la tuberculose LE TRAITEMENT Un traitement par voie orale est ptescrit @ vie : hydrocorti- sone (pour remplacer la sécré- tion de cortisol défaillante) Qalpha-fludrocortisone (pour remédier au déficit en aldosté- rone). Les doses doivent étre augmentées transitoirement en cas d'infection, de traumatisme ou dintervention chiruygicale, pour prévenir une insuffisance surrénale aigué. Le régime est, par ailleurs, normalement salé Le traitement des poussées aigués de la maladie consiste & administrer rapidement par LA MALADIE D’ADDISON perfusion du sérum physiolo- sigue et des doses importantes é'hydrocortisone et de 9-alpha- fudrocortisone. LE SUIVI DU PATIENT Le suivi d'une personne atteinte de la maladie d’Addison et waitée par hydrocortisone et 9-alpha-fludrocortisone est essentiel, Le patient doit en. effet prendre ce traitement & vie et ne peut Parséter en aucun cas. Diverses précautions sont nécessaires. Dans certains pays, le malade doit porter une carte dinsuffisant surténalien indi- quant son traitement et le nom du médecin qui le suit. En cas infection, de stress ow de toute autre maladie pouvant avoir des repercussions sur état du malade, les doses hydrocortisone doivent étre doublées. Le patient doit tou jours conserver au frais une ampoiile dhydrocostisone, en cas de crise aigué. Enfin, lors d'une nouvelle consultation médicale ow paramédicale, il faut toujours sighler sa mala- die et le traitement suivi. 106 MALADIES qui touche surtout les jounes femmes. La maladie de Basedow porte le ‘hom du médecin allemand K: von Basedow, qui I's déc war la premiere fe | Crest la cause la plus fréquente | dhyperthyroidie, Elle conceme surtout les jeunes femmes. LES SYMPTOMES Trois sortes de signes tradui- sent la maladie de Basedow | des signes dlhyperthyroidie, un goitre et des signes oculait Les signes d'hyperthyroid sont trés féquents et motivent Les Cette affection de la glande thyroide, qui touche surtout les jeunes femmes, se traduit par une augmentation de la production des hormones thyroidiennes (hyperthyroidie). les causes de la maladie de Basedow. Le surmenoge peut he un focteur déclenchant de la maladie de Basedow, affection ent la consultation i d’exophtalmie, qui par des yeux exo «peut ou les deux dans les cas les peut précéder ou sicurs années l'apparition de [a ne maladic de Bascdow. LE DIAGNOSTIC Le diagnostic dela maladie de [IR Basedow est base sur lerramen | clinique du patient. il est | inmé par des exa- | mens de sang sévélane un faible taux de thyréostimuline ex une ensuite confi LES DIFFERENTS TYPES D/HYPERTHYROIDIE UVexiste 2 grands types dhyper- thyroidie. Dans le premier type, toute la glande thyroide oug- mente de volume (goitre) et sé créle des quantités trop impor tontes d'hormones. On parle d'hyperthyroidie diffuse, la plus frquenie étant liée & la maladie de Bosedow. Dans le second type. seule une partie de la glande produ rop d’ hormones, Il sogit généralement d'un ou de plusieurs nodules, correspon- dant 6 des petites boules de fissu hyperfonctionnel. On parle alors d'hyperthyroidle nedulaire. 107 augmentation du taux des hor- | la vie du patient (eurmenage, mones thyroidiennes, La scinti- | changement familial ou profes- graphie au technétium, qui | sionnel) peut, en effet, étre un revele une fixation importante | facteurdéclenchant. er diffuse de cette substance dans l'ensemble de la glande thyroide, est également utile | LE TRAITEMENT pour émblir le diagnostic Le but du traitement est de blo- quer la séerétion de la glande LES CAUSES thytoide a Valde de médica- ‘ments qui empéchent son fonc- La maladie de Basedow est une | tionnement, jusqu’a ce que la affection caractétisée par l'at- | situation redevienne normale. taque de l'otganisme par son | Ces médicaments, des antithy- propre systéme immunitaire | roidiens de synthése, sont pris (maladie auto-immune). Elle | & forte dose, pendant 2 & est due a [action d'anticomps | 4 mois. Ensuite, le médecin sur les récepteurs thyroidiens | ajuste la dose jusqu’s ce que la dela thyréostimuline, une hor | thywide fonetionne normale évée pat I'hypo- | ment, Généralement, le taite= stimule la thytoide | ment dure environ 18 mois. En se fixant sur ces récepteurs, | Dans certains cas, il est néces- quils stimulent continuelle- | saire de recourir 4 un traite- mont, feu anticorp: entrainent | ment chirurgical qui consiste & vune hyperctivite de Ja glande | retirer une partic de la glande thyroide. thyroide {thyroidectomie par- Te suess psychalogique et | tielie) ou de faire appel & la alfectil joue également un vle | médecine nucléaire en adminis. dans l'apparition de lamaladie. | trantune dose d'iode 131 radio- Un dvénement marquant dans | actif qui va se fixer sur Ia cea Vexophtalmie « yoleme ps ion ha rede Von souffre d’exophtalmie, des. ort de kinetics, os ct. Des iormes ortiticielles cont rescrites pot 1 humidifier lo ‘conjonctive. Lo cae Supe ponsomonts occlusits pour fo nuit est nécassaire si lo fer des paupieres n'est pas 5 existe des cas plus graves _ ‘exophlalmie qui imposent le recours a des médicaments anti-nflammatoires (corticostéroides), 4 le radi SSéropic, woire 6 une intervention chirurgicale, BSR eee wraitement doit éire adapié & chaque 108 LA MALADIE DE BASEDOW de la maladie de Basedow. les yeux, que les poupiéres ne recauyrent plis normalement, sont exorbités. glande thytoide et la détruire proportionnellement 4 son hy- perfonctionnement. La guéri- son se fait habituellement sans || séquelles, mais les rechutes sont possibles. Toutefois, lexophtal- mie échappe a ce traitement et nécessite une prise en charge particulier. LES COMPLICATIONS. Blles se situent au niveau du ceeur, Tl s'agie de la cardiothy- réose, qui se traduit par des troubles du rythme cardiaque, dont les plus fréquents sont une désorganisation de [activité @lectrique des orellettes (fibril lation auriculaire), avec risquede formation d'un caillot de sang et d'une emabolie artérelle, sur tout chez les personnes agées. Une insutfisance cardiaque peut succéder aux troubles du sythme : le cceur n/arrive plus. remplic ses fonctions, L’insuf- fisance est également plus f1é= «quente chez les personnes agées. Les troubles du rythme et Tin- suffisance cardiaque cédent au traitement de Ibyperthyroidie et la prise de bétabloquants MALADIES Cette affection est caractérisée par une produc- tion excessive des hormones corticostéroides par les glandes corticosurrénales, généralement due & une tumeur bénigne (adénome) de I’'hypophyse Uthypophyse est la glande dorchestre du ral, Elle contr plusiewts autres glandes, dites | 8 la présence d'une tumeur périphériques, parmi lesquelles (adénome) dans I'hy les corticosurrénales. Ainsi, | pophyse, provoque une hyp lorsque son forictionnement | activité des 2 corticosur est perturbé, cela a des réper- | La maladie de Ci cussions sur activité des | nom au neurochirurgien glandés périphériques. C’est ce | cain Harvey Williams Cushing, gui se passe dans la maladie | qui l'a décrite pour la premigre de Cushing. Dans ce cas, 'hypo- | fois en 1952. Elle touche sur physe secrete une trop grande | rout les f quantité de corticotrophine, | 40 ans, mais se rencontre égale- une hormone qui stimule les | ment chez les hommes sécrétion, le plus 5 crt plus IRM cérébrale. Cette technique d'imagerie permet parfois de repérer tun odénome de lhypophyse, responsable de lo molodie de Cushing. | LA MALADIE DE CUSHING LES SYMPTOMES La maladie de Cushing se e sur ane protubé- le bosse de bison devient mbres, ou sent car les nt une diminution de la for musculaire: La peau se fragilis, s‘aminett, loment de bloue {eechymocea) ou de petites lésions rouge vil ou bleurées (pévéchies). Tin cas de blessure ou de traumatisine, Ja cicatrisation est longue et de “Les RISQUES ALONG TERME ta maladie de Cushing est une affection grave qui nécessite un s {roitement rapide et adapté. a maladie est mal soignée ov si | le traitement est instouré trop eeeremen niin Serie - fions, un di les signes de lo moladie de Cushing, Les vergetures peurpres, lacaliséos sur Vabclomen et le poitrine, sont

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