Lagunage Aéré
Lagunage Aéré
Lagunage Aéré
WmmmMStw
AGENCY DC BASSIN
341.1
79LA
Etude inter-agences
j ^
1>H\I
LA-
MINISTERE DE L'AGRICULTURE
CENTRE TECHNIQUE DU GNIE
RURAL DES EAUX ET FORETS
Division Qualit des Eaux,
Pche et Pisciculture
Section Gnie Rural
Groupement d'AIXEN-PROVENCE
JUIN 1979
SOMMAIRE
INTRODUCTION
CHAPITRE I
Pages
'..
1
2
3
EFFETS D'UN REJET D'EAUX USES SUR LES MILIEUX RCEPTEURS DTERMINATION DU DEGR D'PURATION PRALABLE
Rejet dans le sol
Rejet dans les eaux douces superficielles
Rejet dans le milieu marin
..
,
;.
6
6
10
11
12
13
CHAPITRE II
L'EPURATION DES EAUX USES PAR LAGUNAGE
PRINCIPE DE L'EPURATION BIOLOGIQUE, LAGUNAGE NATUREL,
LAGUNAGE AER
PRINCIPE DE L'EPURATION BIOLOGIQUE - LES ORGANISMES VIVANTS ET
LEUR ROLE DANS L'EPURATION
.
17
17
18
24
24
29
.
\ .
29
30
34
APPLICATION AU LAGUNAGE AR
........
..
.....
38
Terminologie
Performances - Considrations thoriques . .
Dimensionnement des ouvrages et quipements
Domaine d'utilisation - Elments du choix d'un lagunage ar . . . . . . . . . . . . . . .
38
38
40
42
CHAPITRE III
MISE EN OEUVRE DU LAGUNAGE
ETUDES PRALABLES
Topographie
45
45
....
.
GNIE CIVIL
..
Conception du projet . . . .
Ralisation des travaux
Contrle du chantier
46
49
51
51
58
59
..
60
.... . . . . .
60
62
67
68
CHAPITRE IV
L'EXPLOITATION DES LAGUNES
...
68
.
68
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
68
...
70
PREFACE
Qu'il s'agisse de maintenir les populations dans les petites collectivits ou de dvelopper les capacits d'accueil des communes touristiques, il est indispensable d'offrir
aux habitants des zones rurales des conditions de vie qui correspondent au niveau conomique et social de la Nation.
L'alimentation en eau potable pratiquement ralise partout rpond ce besoin.
La tche que nous devons assurer maintenant consiste vacuer et traiter les eaux
rsiduaires dans les meilleures conditions. Mais l'objectif va au-del de la satisfaction
des besoins immdiats des habitants puisqu'il prend en compte la ncessaire protection
des milieux naturels.
Les solutions techniques et financires labores pour l'assainissement des villes ne
sont pas directement transposables aux petites collectivits locales.
Il tait donc opportun que nos administrations entreprennent une rflexion sur les
caractres spcifiques de l'puration des eaux uses des petites collectivits et prsentent les procds qui paraissent apporter des solutions adaptes aux problmes rencontrs.
Le prsent document, rdig en commun par l'Agence de bassin Loire-Bretagne
et le Centre Technique du Gnie Rural, des Eaux et des Forts, avec le concours de
nombreux techniciens comptents, concrtise la collaboration quotidienne des services
de nos dpartements ministriels.
Les solutions qu'il expose prsentent l'intrt de concilier une technique fiable, et
une exploitation simplifie, avec un cot acceptable pour les petites communes et une
intgration harmonieuse dans les paysages ruraux. Elles font appel l'intelligence et au
bon sens des techniciens et des lus qui ont la volont de tirer le meilleur parti de leurs
ressources financires limites.
En effet, ce document, destin aux techniciens qui ont pour mission de conseiller
les lus, reste accessible, pour l'essentiel, aux non spcialistes de l'puration des eaux
uses.
Cet effort de simplicit et de clart ne manquera pas d'tre apprci par les maires
des petites communes. Il mritait d'tre soulign.
i
SUJUT^N
MICHEL D'ORNANO
MINISTRE DE L'ENVIRONNEMENT
ET DU CADRE DE VIE
PIERRE MEHAIGNERIE
MINISTRE DE L'AGRICULTURE
INTRODUCTION
La desserte en eau potable permet aux habitants des petites collectivits l'utilisation des quipements mnagers et sanitaires modernes autrefois
rservs aux populations urbaines les plus favorises. Mais l'accroissement
des consommations d'eau troitement li la progression du niveau de vie
a pour consquence une production d'eaux uses dont il convient d'assurer l'limination sans crer de nuisances ni de risques de pollution des
eaux. Les problmes d'assainissement ne sont donc plus limits aux grandes concentrations humaines mais proccupent galement les responsables de l'amnagement rural.
On a pu penser qu'il suffisait d'extrapoler (avec quelques adaptations)
les techniques ayant fait leurs preuves pour les grandes collectivits. Aussi
de nombreux rseaux et stations d'puration ont t mis en uvre dans
les petits bourgs ruraux ; dans la plupart des cas ils ont apport des solutions satisfaisantes au prix il est vrai d'efforts financiers importants.
Cependant, les efforts d'adaptation des techniques aux conditions
spcifiques des petites collectivits, s'ils doivent tre poursuivis, risquent
toutefois de s'avrer insuffisants, et ce d'autant plus que la taille des collectivits restant desservir devient de plus en plus faible.
Dans certains dpartements la majorit des collectivits de plus de
1000 habitants sont quipes d'une station d'puration et la desserte des
bourgs de taille trs infrieure parfois jusqu' 200 habitants est envisage.
Pour ces quipements, l'adaptation des techniques classiques devient
alors trs hasardeuse. En outre, rapports l'habitant desservi les cots
d'investissement et surtout d'exploitation croissent trs vite et deviennent
insupportables pour la collectivit, mme s'ils peuvent tre parfois masqus par les aides publiques. Les consquences en sont que les techniques
et les quipements mis en uvre ne sont pas toujours d'une qualit souhaitable et que leur exploitation n'en est que plus difficile raliser correctement.
Dans le cadre d'une tude inter-agences sur l'assainissement des petites collectivits, l'Agence de bassin Loire-Bretagne a recherch parmi les
techniques d'puration actuellement disponibles celles qui pouvaient le
mieux rpondre aux problmes spcifiques des petites collectivits. Lors
des premiers contacts tablis avec les diffrents services concerns, il est
apparu que le Ministre de l'Agriculture poursuivait la mme rflexion et
aboutissait aux mmes conclusions, savoir que les techniques du lagunage naturel de prfrence, mais aussi du lagunage ar rpondaient bien
ces problmes.
Ce document est donc le fruit d'une troite collaboration entre les services du Ministre de l'Agriculture - CTGREF- division pche et pisciculture - qualit des eaux et section gnie rural d'Aix-en-Provence, et ceux de
l'Agence de bassin Loire-Bretagne.
Il comporte quatre chapitres qui abordent successivement l'analyse
des caractristiques spcifiques aux petites collectivits, la description et le
dimensionnement des lagunages naturels et ars, les problmes de mise
en uvre du lagunage et enfin quelques donnes concernant l'exploitation.
Ce document a t soumis sous la forme d'une minute puis d'un
document provisoire de nombreux matres d'uvre dont certains ont
formul des remarques dont il a t tenu compte pour la rdaction dfinitive.
La Mission dlgue de bassin Loire-Bretagne a mis un avis favorable sa diffusion, le 22 Novembre 1978, ainsi que la Mission interministrielle dlgue de l'eau le 24 janvier 1979.
CHAPITRE I
CHAPITRE I
souvent faible, en moyenne de 50 1 par jour et par usager. On peut cepen dant prvoir qu'elle s'accrotra progressivement pour atteindre une valeur
proche de 100 1.
Ces eaux contiennent des matires organiques ainsi que des produits
d'entretien mnagers et en particulier des dtergents.
En l'absence de rseau, les eaux uses domestiques font l'objet d'une collecte et d'une puration sommaire au moyen de dispositifs d'assainissements individuels. La dispersion des eaux dans le sol par un pandage
souterrain faible profondeur assure ensuite l'limination des eaux et de
l'essentiel des nuisances.
.
Lorsque la densit de l'habitat le justifie ou que des conditions particulirement dfavorables conduisent l'abandon de l'assainissement individuel et la mise en place d'un rseau collectif, les fosses septiques doivent
tre court-circuites lors du raccordement au rseau.
L'oxydation des matires organiques entrane la formation de gaz carbonique dont la plus grande partie rejoint l'atmosphre. Les produits
d'oxydation des composs contenant de l'azote et du phosphore contiendront des lments minraux solubles capables de fertiliser le milieu naturel. Ces lments fertilisants peuvent tre dans certaines conditions l'origine d'une acclration de 1 eutrophisation. L'eutrophisation est un phnomne complexe qui peut se dfinir comme un enrichissement en lments fertilisants des eaux induisant le plus souvent une srie de modifications systmatiques. La production des algues et des plantes aquatiques
augmente considrablement, les caractristiques de l'eau sont modifies
dans le sens d'une limitation sensible de la plupart des usages auxquels
peuvent donner lieu les milieux aquatiques (pche, captages en vue de la
production d'eau potable, e t c . ) .
Les additifs contenus dans les dtergents du commerce constituent
pour les eaux uses domestiques la principale source de phosphore.
Il est indispensable d'apprcier les valeurs de ces paramtres pour tablir les donnes de base qui serviront de base la
conception et au dimensionnement des stations d'puration.
LU D
L;: <
J
>
o
C
Pour les petites collectivits, ce coefficient de scurit permet de prendre en compte les rejets des petits tablissements tels que les cantines, coles et restaurants. Les charges de pollution calcules partir de ces chiffres
ne sont pratiquement jamais atteintes la mise en service des installations.
En effet, le plus souvent le rseau d'assainissement est ralis par tranche,
la station d'puration tant construite au cours de la premire phase de
travaux. De plus, on observe un dlai qui peut tre important entre la
construction des rseaux et le raccordement effectif des habitations. Cette
sous-utilisation des capacits nominales de traitement affecte
plus particulirement les petites installations. Il convient d'en tenir
compte dans le choix des procds d'puration.
En ce qui concerne le rgime hydraulique, le volume journalier
(Ve) est estim en fonction de la quantit d'eau utilise qui varie actuellement de 60 100 1 par usager. On peut donc penser que la valeur de
150 1 classiquement admise constitue un maximum qu'il convient de ne
pas dpasser dans le cas des petites agglomrations et qu'on s'en tiendra
le plus souvent 100 1 par habitant.
Le rythme sur lequel ce volume journalier parvient la station d'puration suit celui de l'activit des individus. Il prsente une valeur minimum
entre 23 h et 6 h qui peut tre pratiquement nulle dans le cas des petites
agglomrations quipes de rseaux courts tanches. Le dbit horaire
s'accrot alors et passe par un maximum vers 13 h, dcrot dans l'aprsmidi jusque vers 17 h, puis remonte vers 20 h une valeur de pointe infrieure celle de 13 h pour diminuer ensuite.
RYTHME D'ARRIVE DES EFFLUENTS
EAU*
PARASITES
V Qm
Lorsque l'installation doit tre alimente par un rseau de type unitaire, il est ncessaire de limiter le dbit entrant sur la station d'puration
au moyen d'un rservoir d'orage. Le dbit maximum conserv sera au
moins gal au dbit de pointe de temps sec valu prcdemment.
Cependant, il est souhaitable d'augmenter ce dbit afin de traiter une fraction du premier flot d'orage gnralement charg en pollution. On sera
amen dans les cas o la sensibilit du milieu rcepteur l'exige prvoir la
construction de bassins d'orage.
Dans les autres cas, on augmentera le coefficient de pointe qui pourra
tre port 5 ou 6 dans la mesure o le procd d'puration choisi sera en
mesure d'accepter ces variations brutales de dbut (l'adoption d'un coefficient de pointe suprieur quatre, exclut pratiquement une puration par
boues actives).
En plus des eaux uses, les rseaux d'gouts collectent des eaux
parasites dont l'origine ne justifie pas leur prsence dans ces rseaux,
mais qui paraissent bien, l'exprience, difficiles liminer compltement. Il est en effet peu courant qu'un rseau d'gouts quipant une petite
collectivit soit parfaitement tanche ou puisse le rester. Il convient donc,
tout en limitant au mieux par une mise en uvre soigne des rseaux,
l'intrusion des eaux de drainage ou de toiture, d'en tenir compte dans le
dimensionnement des installations d'puration et surtout dans le choix des
procds adopts. On peut considrer qu'un volume d'eau parasite
VPa gal au volume d'eau use constitue la valeur maximale
admissible. Au-del de cette valeur, il ne parat pas raisonnable d'esprer une efficacit acceptable des dispositifs d'puration classiques.
En rsum, la prsentation des donnes de base techniques fixes
dans les devis-programmes en vue de la consultation des entreprises spcialises dans la construction des stations d'puration devrait rpondre au
tableau suivant :
DONNES TECHNIQUES DE BASE DU DEVIS-PROGRAMME :
Population desservie :
Charge de pollution exprime en :
DBO5 : 0,05 x nb hab. = MES : 0,06 x nb hab. = Charge hydraulique : '
Volume journalier d'eaux uses (Ve)
V e = 0,10 x nb hab. =
Volume journalier d'eau parasite (Vpa)
Volume total reu par la station (Vt)
Vt = Ve + Vpa
habitants
....kg/j
.... kg/j
..... mVj
... mVj
mVj
.... mVh
.... mVh
...mVh
.... mVh
Effets d'un rejet d'eaux uses sur les milieux rcepteurs, dtermination du
degr d'puration pralable.
L'assainissement collectif d'une agglomration se traduit ncessairement par le dversement en un point d'un volume d'eau pollue qui antrieurement n'affectait pas le milieu rcepteur concern. Ce rejet va donc
entraner des modifications de la qualit du milieu. L'puration pralable au rejet aura pour objectif de rendre ces modifications compatibles avec le maintien d'une qualit suffisante juge indispensable pour la conservation des usages de ce milieu ou sa restauration dans les cas d'un rejet prexistant insuffisamment pur.
La dmarche du technicien responsable du choix d'un degr d'puration puis de celui d'une technique permettant d'obtenir ce degr d'puration consistera donc en :
l'apprciation des caractristiques du milieu rcepteur
avant rejet,
diffusion dans la couche superficielle d'un sol assurant une percolalation lente,
infiltration rapide dans les couches profondes par des gouffres
(btoires)
Dans le premier cas, le sol assurera une puration complmentaire mettant en uvre des phnomnes physiques de filtration et des
phnomnes biologiques principalement dans les couches superficielles
arobies.
L'puration pralable un rejet dans le sol sera donc surtout oriente
vers une limination des matires en suspension susceptibles de colmater
les dispositifs de dispersion. L'limination de la pollution soluble ne sera
pas prpondrante. Les germes pathognes seront retenus dans le sol et
prsenteront peu de risques de contamination des nappes sous rserve du
maintien d'une distance suffisante entre les zones d'infiltration et les zones
de captages (primtres de protection).
traitement qualifi de normal par la circulaire du 6 juin 1976 du Ministre de la Sant Publique.
On peut cependant concevoir que par une approche trs simplifie
prenant en compte des lments aisment accessibles, on puisse dans un
nombre important de cas aboutir au choix d'un degr d'puration plus
adapt et plus conomiquement judicieux.
Cette approche va consister en une caractrisation du milieu rcepteur et en une prvision grossire de l'volution probable de quelques
paramtres simples.
La caractrisation du rgime hydraulique fait intervenir de nombreux
paramtres tels que la nature du bassin versant, l'hydrologie, la pente
moyenne de la rivire. Elle peut-tre cependant apprhende par :
la vitesse d'coulement,
le dbit.
Les cours d'eau au facis lotique seront considrs comme lents lorsque leur vitesse d'coulement sera infrieure 30 cm/s et rapide pour des
vitesses suprieures cette valeur.
On distinguera d'autre part les plans d'eau (facis lentique ) lorsque la
vitesse d'coulement sera infrieure 1 cm/s ou lorsque le temps de
sjour sera suprieur quelques jours.
Le dbit sera valu en fonction des mesures lorsqu'elles seront connues ou par le calcul partir des dbits d'tiage spcifiques des bassins versants. Ces lments techniques sont en gnral disponibles auprs des services rgionaux d'amnagement des eaux (S.R.A.E.) ou des agences de
bassin.
La qualit des eaux peut tre caractrise sur la base de une des grilles relatives aux divers usages ou vocations du milieu aquatique. Nous
retiendrons, en la limitant certains paramtres,la grille adopte par le
Conseil des Communauts Europennes en matire de directive concernant la qualit requise des eaux douces pour la mise en valeur du patrimoine piscicole.
GRILLE EUROPEENNE
DE QUALITE DES EAUX
(EXTRAIT)
eaux cyprinicoles
eaux salmonicoles
PARAMETRES
I
(valeur
imperative)
G
(valeur
guide)
Temprature (C) La variation de temprature due un rtjet thermique ne doit pas excder
1,5C pour les eaux salmonicoles et 3C pour les eaux cyprinicoles, tit ne doit
pas avoir pour consquence que la temprature dans la zone situe en aval du
point de rejet dpasse les valeurs suivantes.
Saison chaude
Saison froide
Oxygne dissous
(mtjtyi)
Pourcentage de
saturation
en oxygne
50 % > 9
100 % > 8
100%> 5
OBSERVATIONS
thermomtrie
II s'agit de la temprature naturelle de rfrence (recommandations de la dlgation franaise). Ses variations doivent
tre mesures en aval du point
de rejet, la limite de la zone de
mlange.
Mthode lectrorhimi
que. Mthode de Winckler
28
10
21,5
10
50 %> 9
100 %> 7
Mthodes d'analyse
ou d'inspection
50%>7
recommandations franaises
:
Mthode dite de Winckler
avant et aprs incubation
de 5 jours l'obscurit,
20"C + 1C.
DBO5 (mg 0 2 / l )
<3
Ammonium total
(mgNH4 +/1)
Nitrites
(mg NO Z /1)
' .
< 0,04
<1
traces
<0,l
<0,2
traces .
< 0,3
spectrophotomtrie
d'absorption au bleu
d'indophnol-
recommandations franaises ;
paramtre plus significatif que
ia DBO5
spectrophotomtrie.
d'absorption
propositionsfranaises;
substances forte toxicit.
DEGR D'PURATION
EN FONCTION DU DBIT D'ETIAGE
DE LA SENSIBILIT DU COURS D'EAU
ET DU NOMBRE D'HABITANTS
Sensible
Peu sensible
600.
300.
150.
75.
400.
200.
100.
50.
200.
100.
50.
25.
100
200
8
300
400
500
600
700
8 0 0 9 0
1000
Types d'puration
susceptibles d'assurer ces niveaux de
rejet de faon fiable
0,5 mg/1 0,125 mg/1 1 mg/1 en 0,25 mg/1 2 mg/1 en 0,5 mg/1 ' 4 mg/1 en 1 mg/1 en
en N-NH4
N NH4
en DBO5 en N-NH4
en N-NH4
DBO5
DBO5
DBO5
N-NH 4
40
Dcantation
93
46
12
23
42
83
21
10
25
8
10
Floculation
dcantation
58
Epuration biologique
partielle
23
29
74
12
Lagunage
23
Epuration biologique
complte et nitrification
12
1,5
3
2,5
3
9
12
23
18
14
3
12
18
3
28
46
10
18
12
56
Epuration biologique
complte
15
37
1,5
5
2,5
Les rejets dans le milieu marin ont fait l'objet d'un document publi par l'Agence de Bassin Loire-Bretagne sous le titre Assainissement des agglomrations littorales - Orientation
des choix technologiques .
10
Milieu rcepteur
Degr d'puration
Remarques
pandage souterrain
terrain fissur
rivires
limination de la matire
organique
lacs et tangs
protection normale
protection renforce
(baignades - conchyliculture)
Eaux douces
Mer
Procds d'puration
11
Le site
Les sites sur lesquels sont construites les stations d'puration se caractrisent gnralement par la proximit d'un milieu naturel agrable, cours
d'eau, tang, et une mdiocre qualit gophysique du terrain. La mise en
uvre d'ouvrages lourds se traduit souvent soit par des cots de construction levs, soit par une instabilit trs prjudiciable au bon fonctionnement des ouvrages de dcantation. Par ailleurs, les superstructures en
bton s'intgrent mal dans ces cadres naturels non btis.
Enfin, les consommations en nergie sont gnralement leves surtout pendant les priodes de sous-utilisation.
En consquence, ces procds ne peuvent se justifier que si la protection des milieux rcepteurs exige l'obtention d'un degr d'puration trs
lev.
14
Elments
N^l'apprciation
Caractristiques
de l'effluent
brut
Construction
Donnes
conomiques
Qualit de
l'puration
Apprciation globale
Procds
\^
dilution
pointes
facilit
de
de mise
pollution
en
uvre
intgration
investissement
exploitation
performance
fiabilit
puration physique
(primaire)
puration
physico-chimique
biologique
cultures fixes
(lits bactriens)
biologique
cultures libres
(boues actives)
biologique
extensif
lagunage
bonne
mauvaise
bonne
bonne
bonne
moyenne
bonne
bonne
mdiocre
bonne
bonne
moyenne
bonne
bonne
bonne
mdiocre
bonne
mdiocre mdiocre
bonne
bonne
moyenne moyenne
bonne
bonne
En conclusion, le choix par une collectivit de faire bnficier ses usagers d'un systme d'assainissement collectif doit tre assum jusqu' son
terme qui consiste protger le milieu naturel des dgradations susceptibles d'tre provoques par le rejet des eaux uses. Il est donc indispensable que le traitement des eaux uses soit assur efficacement par une station d'puration. Cette installation ne sera en mesure de fonctionner correctement que si elle fait appel des techniques adaptes aux contraintes
spcifiques des petites collectivits qui se diffrencient sensiblement des
installations de taille plus importante.
15
16
CHAPITRE II
CHAPITRE II
ENERGIE SOLAIRE
ENTREE
DE
L'EFFLUENT
SORTIE DE
L'EFFLUENT
TRAIT
ture qui leur est apporte et des autres conditions de dveloppement, pH,
temprature...
En lagunage ar, lorsque les dpts dans les lagunes d'aration sont
en quilibre dterminant au-dessus d'eux la zone d'action des arateurs,
la concentration en bactries est identique en tous points et donc en sortie
de la lagune d'aration. Cette homognit caractrise le fonctionnement
en mlange intgral .
En lagunage naturel, on considre que ls vitesses de croissance sont
diffrencies en fonction de la situation et notamment d'un bassin amont
un bassin aval. La rgulation de la masse bactrienne est un quilibre entre
sa croissance et les sorties du systme, soit par dpart avec l'effluent, soit
par sparation physique par dcantation. La phase liquide reste le lieu de
la dgradation de la matire organique en solution ou collodale. Les bactries arobies transforment, en prsence d'oxygne dissous, la
charge organique, les matires azotes et phosphates dissoutes
en cellules bactriennes (protoplasme et rserves), matires
minrales, et gaz.
L'intrt de la transformation rside dans le fait que le dveloppement des bactries n'est pas ralis sous forme de culture disperse (bouillon de culture) mais que l'on assiste des phnomnes de floculation
plus ou moins marqus. Les bactries s'agglutinent entre elles par l'intermdiaire de scrtions (mucilage, sorte de gel constitu de grosses molcules) pouvant semble-t-il tre utilises par les bactries comme rserve
dans certaines conditions dfavorables. Cette forme de vie est favorise
par l'action de la microfaune prdatrice des bactries libres. Les grains de
floc, en systmes extensifs, n'atteignent cependant pas les tailles observes
en boues actives classiques. De fait, les dimensions de ces grains semblent toujours infrieures 10 ou 15/u. On assiste une sorte de floculation incomplte limite entre autres raisons par la faible densit des
microorganismes dans le milieu, ce qui favorise le maintien en suspension
de la culture bactrienne.
Les bactries anarobies ralisent la minralisation de la
matire organique des dpts (transformation de la matire organique
en matires minrales et gaz (CH4, NH4). Dans ces dpts de fond de
lagune, se dveloppent les mmes processus que dans les digesteurs des
stations d'puration conventionnelles. En effet, l'ensemble des dpts,
l'exception de leur surface, se trouve priv d'oxygne, l'eau interstitielle ne
se renouvelant pas. La vitesse d'volution de la matire organique dpose est troitement lie la temprature. L'activit bactrienne anarobie
est faible en hiver et les priodes de rchauffement de l'eau, si elles sont
brutales, peuvent aboutir des rsolubilisations massives de la charge
stocke dans les boues (phnomnes de relargage). Les temps de sjour
trs longs des dpts entranent une minralisation pousse des boues qui
pourront donc trouver facilement une utilisation agricole.
Les algues microscopiques (microphytes)
Ces organismes sont soit planctoniques (disperss dans la masse
d'eau) soit priphytiques (fixs sur des supports immergs) ou pipliques
(dposs la surface des sdiments).
Ils sont reprsents dans les lagunes essentiellement par les groupes
suivants :
algues bleues (cyanophyces) plus proches des bactries que des.
algues,
algues vertes (chlorophyces),
algues brunes (chrysophyces, diatomes),
euglniens.
Les peuplements varient en fonction de la charge en matire organique et en sels nutritifs et en fonction des saisons. Certains groupes sont
susceptibles de prolifrer trs rapidement, formant des fleurs d'eau
(blooms), en l'absence de prdateurs appartenant aux niveaux trophiques
suprieurs ou de comptition exerce par des espces concurrentes. Les
19
conditions dterminantes de ces phnomnes ne sont pas totalement dfinies ; on sait cependant que les concentrations en matire organique et
sels nutritifs, ainsi que les conditions de temprature jouent un rle essentiel. De nombreuses algues rencontres dans les lagunes (euglnophytes,
chlorococcales, volvocales) peuvent utiliser la fois les substances minrales (nutrition autotrophe) et les substances organiques (nutrition htrotrophe).
CHLOROCOCCALES
DIATOMES PLANCTONIQUES
W .
"
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"-""
'
'
-:
>
"
"
sdiments et l'eau. Ils peuvent tre rcolts et contribuer ainsi l'exportation d'une fraction des lments fertilisants. Mais surtout, leur bon dveloppement permet l'installation d'une forte densit d'algues priphytiques,
qui d'une part vont assurer l'oxygnation du milieu, et d'autre part vont
SCIRPES
MASSETTES
ROSEAUX
mantes du point de vue de l'puration. De plus, leur dveloppement optimal demanderait 2 3 annes, voire davantage, il faut donc planter.
La faune
Son importance dans les lagunes est frquemment sous-estime.
Certains organismes (rotifres, coppodes, cladocres) concentrent et liminent les lments figurs (bactries, algues, substances organiques particulaires) par filtration. Les protozoaires liminent les bactries et en particulier les bactries libres contribuant de ce fait la floculation. Tous participent trs activement l'puration ; directement par l'ingestion directe et la
floculation ; indirectement par le contrle qu'ils exercent sur les populations algales. En concentrant ainsi les substances stockes , ils contribuent l'claircissement du milieu.
.
Nous nous limiterons dans ce qui suit aux organismes pour lesquels
nous disposons du plus grand nombre de donnes. Il convient toutefois de
garder prsent l'esprit que de nombreux autres tres vivants compltent
la chane trophique du milieu (nmatodes, larves d'insectes, mollusques,
crustaces,...) mais les donnes leur sujet sont mal connues.
Les protozoaires (flagells, cilis)
Certaines espces bactriophages et dtritivores sont abondantes
dans les eaux les plus charges et dans les sdiments. D'autres sont algivores et microphages.
Leur densit est troitement lie la charge organique du milieu. Ils
participent l'limination des germes de contamination fcale.
Les rotifres
Certaines espces, algivores, suivent l'apparition des fleurs d'eau.
D'autres,,galement algivores, sont volontiers bactriophages.
Rotifres et cilis s'avrent cependant incapables de juguler la production algale (leur rle dans les processus de lagunage naturel semble
relativement rduit).
Les cladocres
Les plus abondants appartiennent au genre Daphnia. Prdateurs du
phytoplancton, ils peuvent l'tre aussi des coliformes que l'on trouve dans
leur dfcation. La digestion de ces germes est toutefois plus importante
que la fraction restitue. Au demeurant, les fortes concentrations de daphnies correspondent au minimum de celles des coliformes.
CLADOCERE
22
Les coppodes
Leur spectre alimentaire est tendu (algues, proies vivantes, jeunes
larves d'insectes, cladocres, rotifres ou cilis, organismes en dcomposition) . Ils sont apparemment peu abondants et leur dveloppement semble
limit dans le temps.
Le rapport
NH4NH4OH
23
quent fortement dconseill au matre d'oeuvre et aux exploitants de lagunes d'avoir recours, en l'tat actuel des choses, la
jacinthe d'eau ainsi qu'aux carpes dites chinoises.
Les mcanismes de l'puration
Mcanisme global
Du point de vue de l'puration, le fonctionnement d'un lagunage
simple peut tre dcrit par les schmatisations suivantes :
Eaux uses + 0 2
N
S
(CH2O) n + n O 2
organique
organique
organique
*~ CCT +
acide organique + NH 3
- n CO 2 + n H 2 O
->. NH 3 - ^ N O ^ *- SO4~~
*- H 3 PO 4 ~PO 4 "
Cycle du carbone
La dgradation des matires carbones intervient comme nous
l'avons vu sous l'action des micro-organismes arobies. On considre que
24
50 % du carbone organique peuvent tre convertis en cellules bactriennes, le reste formant du gaz carbonique. Le seuil d'limination possible de
la charge carbone est fonction du temps de sjour. Pour les processus
extensifs la charge rsiduelle soluble (DBO soluble) se situe des niveaux
trs faibles (mais fonction de la temprature). Pour mmoire, la conversion de la charge organique peut tre ralise aussi par certains champignons susceptibles de se dvelopper en lagunage simple ; l'absorption de
matire organique par les macrophytes reste quantitativement ngligeable
(changes prpondrants ce niveau avec le sol et les sdiments). Les
sdiments seraient le sige de phnomnes tantt de stockage, tantt de
relargage de matire organique comme de composs minraux, ou de
micro-organismes : c'est l une donne importante de la question pour
laquelle nous ne disposons malheureusement que de renseignements
rares et fragmentaires. Enfin, signalons que la production vgtale,
lorsqu'elle existe, reprsente une part non ngligeable de la DBO rsiduelle, ce qui rend le faucardage ncessaire et pose tout le problme de
l'limination des algues.
CYCLE DU CARBONE
CHtf
co.
* \
-*>
%.artt oea
ENTRE
LAGUNE
SORTIE
LAGUNE
.V-.'V-'-;
Cycle du phosphore
Deux formes du phosphore intressent la production de matire
vgtale dans les lagunes :
- le phosphore soluble PO 4 '",
- le phosphore hydrolysable (dont les polyphosphates associs en
particulier aux dtergents).
Le cycle du phosphore en milieu lagunaire peut se schmatiser
comme suit (dans le cas, le plus frquemment rencontr, d'eaux non acides).
En l'absence de macrophytes, il est prvisible que le phosphore sous
sa forme PO4 sera excdentaire et qu'il ressortira de la lagune, mme en
priode de photosynthse intense. Les macrophytes participent la
rduction de la charge rsiduelle.
CYCLE DU PHOSPHORE
^
PO^~
fio*-
(A O\aUttfLt)
fi
\
attr
Ca
Ft
ENTREE
LAGUNE
25
C'''.
SORTIE
LAGUNE
Cycle de l'azote
La nitrification ncessite des quantits d'oxygne importantes ; titre
d'illustration la nitrification de 20 mg d'azote ammoniacal produit 3 mg de
cellules de nitrosomonas et 0,5 mg de cellules de nitrobacter en
consommant 85 mg d'oxygne dissous (RIVIERE - 1976). De plus, certaines conditions limitantes doivent tre surmontes pour permettre l'activit
des bactries nitrifiantes, savoir taux d'oxygne suffisant (2 mg/1),
temps de sjour important des bactries (fonction de la temprature),
temps de sjour qui sera presque toujours atteint en lagunage simple et en
lagunage ar. En priode photosynthtique active, l'azote nitrique a tendance disparatre : il est apparemment un facteur limitant de la biomasse. En fait, certaines algues auraient, d'aprs la littrature, la facult de
synthtiser NO3" a partir de l'azote de l'air et il y aurait alors conversion de
NH 4 + en NO3" ; si cette conversion existe bien, il semble qu'elle ne soit
pas cependant ncessairement totale. L'azote est en dfinitive un facteur
retardant et non pas limitant lorsqu'il ne reste plus pour les algues que
NH4+ consommer.
CYCLE DE L'AZOTE
ELEMENTS DE COMPARAISON
ENTRE LES PROCEDES CLASSIQUES
D'EPURATION ET LE LAGUNAGE
\
Procds
N. d'puration
Elment ^ - ^
de comparaison^
Procds classiques
boues actives
Lits bactriens
et disques
biologiques
Lagunage
Lagunage naturel (traitement complet)
Lagunage ar
microphytes
macrophytes
Principe de
l'puration -eaux
biologique
arobie
biologique
arobie
biologique
arobie
biologique
arobie
biologique
arobie
Etat de la culture
libre - flocule
fixe sur un
support
en partie
fixe sur support
libre peu
flocule
Temps de sjour
dans les bassins
Contrle de la
culture
enrichissement
par recyclage
contrle artificiel
autorgulation
autorgulation
autorgulation
autorgulation
Mode de fourniture
d'oxygne
aration
mcanique
aration par
ruissellement
fourniture par
les algues
fourniture par
les algues
aration
mcanique
Boues
ge de la culture
bactrienne
1 30 jours
quelques jours
2 mois
plusieurs mois
3 semaines
trs faible
trs important
trs important
important
Ia2u.log
3 5 u . log
3 5 u. log
(donnes
confirmer)
2 3 u. log
variable suivant
Degr de stabilisation l'extraction la charge massique
Elimination des
germes
I 2 u log
28
2 mois
^ > 2 mois
^ 2 semaines
29
En fonction de la nature et de l'importance des vgtaux dont la prsence est rvlatrice de la conception de l'installation, nous distinguerons :
les lagunes microphytes (*)(algues planctoniques et benthiques) ;
leur profondeur contrarie le dveloppement des vgtaux suprieurs
(macrophytes) aquatiques. Elles font intervenir une culture bactrienne
pour l'essentiel en suspension dans un milieu liquide,
les lagunes macrophytes (auxquels sont fixes les algues priphytiques) pour lesquelles la tranche d'eau est videmment plus faible,
les lagunes composites qui peuvent associer outre les deux genres
prcdents, diffrents types d'habitats aquatiques (pour la faune et la
flore) relativement diversifis.
Les lagunes d'une mme installation peuvent tre disposes en srie
ou en parallle.
Lorsqu'elles sont en srie, cette configuration favorise le fractionnement du traitement de l'effluent. En effet, une loi gnrale dment vrifie
est que le jeu de la concurrence vitale privilgie la flore bactrienne la
mieux adapte aux conditions de milieu, au dtriment des autres. Par
(*) Le lagunage simple l'origine oppos au lagunage ar est, dans la quasi totalit des
cas o il est cit dans la littrature, une expression utilise pour le procd de traitement
des eaux uses mettant en oeuvre des lagunes microphytes.
(* *) Un court circuit intressant 1 % du dbit limitera l'abaissement des germes 2 u log.
("**) Pays Bas et R.F.A. essentiellement pour une application en France
30
No"
N
No
K
K'
L'limination des germes est suppose dans cette formule obir une cintique du
premier ordre, c'est--dire que la vitesse d'limination est tout instant proportionnelle la
teneur du substrat prsent dans le milieu (ce qui se traduit par-d = K (T) .N)
dt ,
L'application de cette loi (Marais) a conduit l'tablissement de la formule suivante :
N - ^___
No
No
(K Tl + 1) (K T2 + 1) (K T3 + 1)
~ DiL,
o :
No
CONCENTRATIONS
THEORIQUES DES BACTERIES
D'ORIGINALE FECALE,*
K ETANT SUPPOSE EGAL A 2
31
12
Dxcet Zirtctet
16
20
24
oie <ttcim<
28
32
36
40
N = NoL K '' 5
o la valeur de K varierait en fonction de la temprature de la manire suivante :
K = I e . 2 5 4 * - > 9 4 8
K = Ie '50
- pour t > 10 C
- pour t ^ 10 C
(On peut penser que les prochains modles mathmatiques prendront galement en
compte les conditions d'ensoleillement).
La valeur de K serait lue sur l'abaque')
Si l'on admet les bases classiques d'un rejet de 150 I par usager dans une lagune dont la
profondeur serait de lm, on peut lire directement sur l'abaque(B) les surfaces mettre en
uvre. On lit par exemple qu'un abattement de la concentration de quatre logarithmes
implique pour des tempratures comprises entre 15 et 20 u C Une surface voisine de 4 m2
par habitant (temps de sjour de 30 jours).
L'application de la formule de Marais pour trois bassins successifs dont les temps de
sjour seraient de 15,8 et 8 jours donnerait un abattement voisin de 10 4 pour les coliformes
fcaux.
N _
1
(2
x
15
+
1)
(
2
x
8 + 1) (2 x 8 + 1)
No*
INoI .
10,-4
10 318
La diffrence essentielle entre les formules de Marais et celle du BCEOM concerne
donc l'opportunit d'un fractionnement en plusieurs bassins qui n'est pas prise en compte
dans la formule Languedocienne. On peut penser qu'en raison des risques de cheminements prfrentiels, le fractionnement en plusieurs bassins constitue une prcaution indispensable.
ABAQUE A
AK
2,3
Modle languedocien
Valeurs de K en fonction de la temprature
Z\
2,0
1,9
1.8
17
1,6
fC
X5
10
32
_t
15
20
25
30
ABAQUE B
10
15
D'aprs RINGUELET et BCEOM 1977
20
temprature t en C 25
Dans ces conditions, il sera nettement prfrable d'exprimer l'abattement de la charge bactriologique en puissances de 10 (ou units log. 10 :
A noter que la pente des talus de digues doit tre aussi forte que possible afin de limiter le dveloppement des vgtaux suprieurs sur ces
digues, mais sera gnralement fixe par les conditions de ralisation.
Lagunes macrophytes
II est souhaitable de prparer une lagune macrophytes de la mme
manire que celle microphytes du point de vue de l'tanchit du fond et
des berges. Il sera ensuite procd un apport de matriaux tout-venant
(pas ncessairement de la terre vgtale) uniformment rpartis en une
couche d'paisseur voisine de 5 cm aprs tassement.
La tranche d'eau utile aura une paisseur variable de 0 0,50 m, et
l'on retiendra la valeur courante : 0,30 m.
Lagunes composites
Elles sont une composition des deux types prcdents : par rapport
au premier groupe, elles se distinguent par une pente de talus de digues
relativement faible.
Les vgtaux de ceinture prsentent, dans ce dispositif, l'intrt supplmentaire d'assurer une bonne protection contre le batillage et de favoriser l'intgration au site.
34
11 111 111 i 1 1 1 1
LAGUNES MIXTES
ET COMPOSITES
5^
5 0 0 0.H
""-
1
ff
7^fH^W F ^^
,v.
7.'
5.
-3
T 7 ^ ii''|| H
H' 11 r | \ r j1
j11 i | i i y i \W \\^ri
\'\^ri jfw
j-fw fi"j'
fij r ^
TN.
TN,
Ceu*w ittat fa
LAGUNES COMPOSITES
autres dispositions
LAGUNES MIXTES
ET COMPOSITES
autres dispositions
35
37
Application au lagunage ar
Terminologie
Le lagunage ar se caractrise par un bassin de traitement dans
lequel la charge biodgradable d'un effluent est dtruite par voie bactrienne, une partie au moins de ce traitement tant ralise en arobiose
grce un apport d'oxygne dissous dans l'eau artificiellement (arateurs
mcaniques, insufflation d'air, e t c . ) . Il n'y a pas de recirculation de
la culture bactrienne.
Pour les installations de faible taille, le traitement secondaire se
compose gnralement de deux lagunes :
la lagune d'aration : dans laquelle se ralisent l'aration, la
croissance et la stabilisation partielle de la culture bactrienne et
l'essentiel de l'attaque de la charge biodgradable,
la lagune de dcantation : dans laquelle les matires dcantables (qui forment les boues) se sparent physiquement de l'eau
pure.
On distingue classiquement deux types de lagunes d'aration dfinissant ainsi :
l e lagunage ar arobie (ou lagunage ar stricto sensu) :
dans la lagune d'aration l'nergie de brassage est suffisante pour
qu'aucun dpt ne se forme,
le lagunage ar arobie - anarobie facultatif : la puissance de brassage de la lagune d'aration est insuffisante pour
viter les dpts. Thoriquement, un quilibre du niveau des
boues en chaque point se ralise. Ces dpts sont videmment en
anaerobiose. De fait, l'quilibre du niveau des boues est instable,
divers phnomnes intervenant (remonte de boues due une
acclration de la production de gaz, resolubilisation d'une partie
des dpts,...).
J-log-!
t
So
En phase exponentielle, ce taux de croissance peut tre considr comme constant et
maximal.
En phase de croissance ralentie, ce qui sera le cas dans les lagunes pour lesquelles on
souhaite obtenir des boues suffisamment stabilises pour ne pas fermenter dans les bassins
de dcantation, le taux de croissance sera limit par la concentration L'f. Cette concentra38
tion du substrat disponible dans les lagunes (DBO dissoute) sera galement la concentration de l'effluent trait, la lagune tant considre comme un mlange intgral. On aura
donc :
yu - /a maxL!L
KS + L'f
L'quilibre du racteur biologique peut tre schmatis de la manire suivante :
n
vsa
Lo
. Lf q
o :
q est le dbit d'effluent
Lo la concentration de pollution entrant dans la lagune
V le volume du bassin
Sa la biomasse
Lf la concentration de pollution sortant de la lagune
La pollution dtruite par unit de temps sera V (**L)
t
q (Lo-Lf) = V - - V-dJt
dt
si
4Sa_= - a m 41_= /a Sa
t
t
Lo
1 + am L'f S a t
Sa
en
posant K =
L'f
Lo ~
t
am L'f
1
1 + KS4T
Lo -L'L
K L'f
Cette prsentation montre que le rendement est une fonction croissante du temps de sjour.
Nous voyons par ailleurs que kf reprsente les conditions du milieu :
type de bactrie, nourriture prsente, e t c . . et en particulier nous pouvons
indiquer, suite aux travaux de nombreux auteurs, l'influence de la temprature de l'eau sur la valeur du coefficient K sous la forme suivante :
k = k 2 0 x u (10*20) 0 en degrs centigrades
pour u = 1,06
(BARTSH et RANDALL).
1,095
kf 2n
serait
de
l'ordre
de
0,5
39
Ta
= temprature de l'air
T[_
Q + 0,6 A
Les rsultats de ce calcul appliqu au cas d'une lagune pour 1000 habitants, berges
45, profondeur 3 m, font l'objet du graphique ci-aprs :
TEMPERATURE DE L'AIR
C
AV ;K/ vuJFt: DE L'EAU
EXE^ .E DE
LC UL U EL A
EN FONCTIO N DE LA Tf .MI 3EF Al ur E MOYF NN E VIE NS JELLE DE L
20
III
i-
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\ n\\ fii ii m i
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emprature de Tea
. :
15
20
On voit donc qu'en hiver, le rendement des lagunes sera trs sensiblement plus faible.
Lagune d'aration
Pour un effluent domestique classique, 50 g de DBO5 et 150 1 par
usager, l'application de la formule tablie prcdemment fournit pour une
valeur de K = 0,7 un temps de sjour d'environ 15 jours et pour une
valeur K = 0,5 un temps de sjour de 20 jours permettant d'obtenir un
effluent trait contenant 30 mg/1 de DBO5.
Pendant les priodes favorables, lorsque la temprature de l'eau.
dpasse 20 C, les temps de sjour ncessaires l'obtention d'un effluent
correctement pur peuvent tre sensiblement plus faibles. Cependant,
dans ce cas, les boues produites dans le bassin d'aration et retenues dans
le bassin de dcantation ne seront pas suffisamment stabilises (l'ge des
boues dans un bassin de lagunage tant identique au temps de sjour de
l'effluent). Les risques de fermentation dans le dcanteur seront donc
importants et se traduiront par des remontes de boues dans ces bassins et
des taux levs de matires en suspension dans l'effluent rejet. Il con-
(*) Cette consommation d'nergie qui peut paratre excessive est dans la pratique souvent
largement dpasse par celle des procds d'aration prolonge.
41
Lagune de dcantation
Le bassin de forme allonge aura 5 jours de temps de sjour thorique avec une profondeur utile de 2 m environ. On le cure lorsque les
boues laissent une tranche de surnageant de 1 m, c'est--dire, dans le cas
prsent, occupent la moiti du volume. Un temps de sjour (thorique)
infrieur 2 jours, avec des boues de lagunage ar, entrane une dgradation de la qualit de l'effluent.
Deux bassins en parallle de 3 - 4 jours de temps de sjour au minimum peuvent tre prvus, ce qui permet de raliser les oprations de
curage avec beaucoup plus de souplesse, et en gardant constamment un
effluent de bonne qualit. Ces lagunes fonctionneront en alternance.
Lagune de dcantation
volume : 0,6 1 m 3 par usager ventuellement en deux bassins
fonctionnant en parallle
profondeur : 2 3 m .
Surface prvoir : 1,5 3 m 2 par usager desservi suivant l'emprise
des digues.
Domaine d'utilisation
Elments du choix d'un lagunage ar
Domaine d'utilisation
Les rendements obtenus, y compris en conditions hivernales, sont
compatibles avec l'installation de stations d'puration en lagunage ar
lorsque le niveau 4 de traitement est exig. En situation de sous-charge et
la belle saison, une nitrification assez importante peut intervenir. Un problme subsiste, qui est li aux dveloppements possibles d'algues vertes.
Ces algues microscopiques dcantent mal et augmentent la charge de
l'eau pure.
Il est donc possible qu' certaines priodes ensoleilles les normes du
niveau 4 ne soient pas respectes, en particulier en DCO et MES.
Toutefois, il est certain qu'un rejet d'algues n'a pas le mme effet sur
le milieu rcepteur que le rejet d'une charge apparemment quivalente du
point de vue des dosages de MES. Dans un premier temps, en effet, les
algues rejettent de l'oxygne pendant les priodes diurnes ce qui peut tre
favorable au milieu rcepteur. En eau courante de toute faon cela constitue un problme dont la connaissance reste affiner tant pour diffrencier
du point de vue des dosages la part revenant aux algues, que pour prciser l'effet sur le milieu rcepteur.
De plus, le dveloppement d'algues induit une rduction notable de
la teneur en phosphates d'un effluent, ce que ne font pas les systmes biologiques intensifs.
L'adaptation de systmes pour raliser un traitement complmentaire
permettant d'atteindre les exigences d'un milieu rcepteur particulirement sensible, semble possible. Ces traitements de finition restent prciser mais pourraient prendre la forme de lagunes macrophytes, voire simplement de bassins poissons consommateurs d'algues : gardons - carpes.
42
LAGUNAGEAERE
DISPOSITION TYPE POUR 1000 HABITANTS
-%
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. ' ' . - - : - . . ; - . - - .
V/T
-f
--"'
"
Contraintes du site
Ces contraintes sont dterminantes pour savoir si le lagunage ar
peut tre choisi.
Il est en effet ncessaire de disposer d'une surface sensiblement plus
importante que pour les systmes classiques d'puration, mais cependant
trs infrieure celle ncessite par le lagunage naturel, On doit prvoir
selon la topographie de 1,5 3 m2 par usager.
Le sol doit tre, ou tre rendu, peu permable et ce qui n'est pas toujours compatible avec un cot d'investissement acceptable.
Il est possible d'installer un lagunage ar relativement prs d'habitations, la seule nuisance (comme pour toute station boues actives) tant
le bruit de l'arateur ou du surpresseur.
CONCLUSION
L'puration des eaux uses par lagunage se prsente donc comme
une technique simple base sur des mcanismes biologiques complexes.
La fiabilit du systme est assure par son caractre extensif qui se traduit
par une installation lente mais sre des quilibres biologiques assurant la
transformation ou la rtention de la pollution contenue dans les eaux
uses.
Le choix de l'un ou l'autre des procds sera fortement guid par les
conditions de ralisation. Ainsi, le lagunage naturel exigeant des surfaces
importantes sera favoris lorsque le cot des terrains sera peu lev et lorsque les conditions d'tanchit seront favorables.
Le lagunage -ar sera moins exigeant quant aux conditions de terrain
puisqu'il implique des volumes trois fois plus faibles et des surfaces infrieures de 6 10 fois selon la profondeur des lagunes. Par contre, il ncessitera la fourniture d'oxygne par des quipements dont la puissance et la
consommation en nergie seront suprieures celles mises en uvre dans
les stations classiques. D'autre part, le lagunage naturel peut tre utilis en
vue de la dsinfection des effluents.
Enfin, si le lagunage prsente dans son application au traitement des
eax issues des petites collectivits un minimum de risque d'chec, il
convient d'tre prudent dans l'extension du procd aux agglomrations
importantes et sous des climats froids.
Des expriences en cours de ralisation en France et des rsultats
d'origine trangre concernant des installations en service depuis plusieurs
annes, permettront certainement d'amliorer nos connaissances pour
aborder les installations de plus grandes capacits. On peut penser notamment que l'utilisation des macrophytes qui commence se prciser apportera au traitement par lagunage de nouvelles possibilits.
44
CHAPITRE HI
CHAPITRE III
i
Etudes pralables
Les tudes pralables doivent tre entreprises avant que soit
arrt dfinitivement le choix du terrain sur lequel se situera le
lagunage. Ce travail de prospection qui peut tre relativement long est
indispensable surtout lorsque les terrains disponibles sont htrognes
dans leurs couches superficielles, ce qui est souvent le cas dans les petites
valles alluviales. La prsence d'un horizon favorable d'argile par exemple
pourra justifier un dplacement de la station de plusieurs centaines de
mtres.
'
Topographie
Pour l'tablissement du projet et pour les tudes pralables cet tablissement, il est ncessaire de disposer d'un plan topographique assez
prcis du terrain retenu. Au stade des tudes pralables, cette prcision
peut tre de l'ordre de 10 cm en altimtrie, et de 1 m en planimtrie. Les
diffrentes utilisations de ce plan sont :
45
4MAfact svtwue
'/
W \ V "
cocea 4VL&VU4 ft
a at ccwJVo -eu&e fO et
La ralisation de ces tranches sera l'occasion de prlever des chantillons fin d'analyses si ces analyses se rvlent ncessaires.
Le nombre et le choix des chantillons prlever ne sont pas fixs
l'avance, mais doivent s'adapter aux difficults d'ordre gotechnique rencontres au cours de la reconnaissance.
Lorsque le nombre des tranches ne dpasse pas cinq, on retient
dans chacune d'elles un prlvement sur chaque couche rencontre.
Lorsqu'une mme couche est rencontre plus de trois fois, on ne fera les
essais que sur deux ou trois prlvements.
Pour les lagunages naturels de grande surface pour lesquels un grand
nombre de tranches est ralis, on limitera le nombre des prlvements
ceux qui sont ncessaires pour vrifier la continuit des couches.
48
Dans chacun des cas, si des ballastires extrieures l'emprise doivent tre exploites, on ne fera des prlvements que dans les couches
utiles des zones d'emprunt.
La quantit de matriaux prlever en vue des essais d'identification
est de 3 4 kg et lorsque le matriau doit tre utilis en remblai tanche, le
volume prvoir doit correspondre un poids allant de 8 10 kg (ce qui
est ncessaire aux essais de compactages).
Hydrogologie
Lorsque l'on dcouvre un substratum que l'on peut craindre trop permable, sans en tre certain, on peut tudier sa permabilit en faisant des
essais d'eau par pompage et rabattement de nappe si le niveau statique est
haut ou par apport d'eau dans le cas contraire. Ceci peut se pratiquer dans
les tranches de reconnaissance et conduire des valeurs approximatives, mais globales, du coefficient de permabilit K. Selon la prcision
recherche, on adoptera l'un des modes opratoires suivants :
utilisation d'une seule tranche : l'application de la formule de
l'essai LEFRANC, ou celle de DUPUIT correspond une prcision
moyenne (voir annexe),
utilisation de deux tranches loignes de 5 10 mtres :
l'application de la formule de DUPUIT gnralise donne de bons
rsultats.
Ces rsultats seront toujours de meilleure qualit que ceux que l'on
peut dduire des essais effectus sur des chantillons de laboratoire. Ces
derniers ne correspondent, en effet, qu' des mesures trs localises.
L'hydrogologie peut aussi s'apprhender au moyen de pizomtres. La
dtermination du coefficient de permabilit peut tre ralise par la
mthode du trou de tarire (dite des Hollandais) qui a l'avantage d'tre
simple et rapide.
Essais de laboratoire
Les essais faits en laboratoire sur les chantillons prlevs pendant la
campagne de reconnaissance doivent permettre d'identifier correctement
les matriaux, d'en dterminer certaines caractristiques mcaniques, et
les normes de remploi s'ils doivent tre utiliss dans les remblais.
49
Gnie Civil
Le gnie civil des bassins de lagunage doit tre conforme aux rgles
de bonne construction en vigueur dans tous les travaux de terrassement,
de bton arm, de revtements tanches, de constructions mtalliques,
e t c . . Ces rgles sont prcises dans les cahiers des clauses techniques
gnrales, relatifs ces diffrentes techniques, ces cahiers tant dits soit
par le Ministre de l'Equipement, soit par le CTGREF, soit par l'Institut
Technique du Btiment et des Travaux Publics. Nous citerons ici certaines
de ces rgles correspondant aux problmes poss par les bassins de lagunage tout en donnant les critres de dessin et de dimensionnement propres aux diffrents ouvrages.
Les problmes poss par les travaux de gnie civil se rencontrent au
stade de l'laboration du projet et au stade de la ralisation avec le suivi du
chantier.
Conception du projet
La conception d'un ouvrage de lagunage constitue un ensemble
homogne dont il est dans la pratique difficile et parfois dangereux de
sparer les diffrents lments. On peut cependant distinguer :
les digues,
l'tanchit,
les raccordements entre ouvrages.
prix 1978
51
DIGUE A ZONE
53
Lorsque l'on voudra placer une couche mince de terre tanche sur le
talus amont, il faudra retenir une pente maximale de l'ordre de 3,5/1
pour que les engins de compactage lgers puissent y travailler.
Le problme du bailliage
Le vent pour les lagunes naturelles et les arateurs mcaniques dans
les lagunes ares crent des vagues (batillage) qui viennent battre les
digues et sont susceptibles d'entraner leur dgradation rapide. Il est donc
indispensable de prvoir une protection antibatillagePour les bassins de faible superficie, on peut admettre que la vgtation naturelle suffira stabiliser les talus condition toutefois que le matriau constitutif des digues ne soit pas trop sableux. Cette vgtation devra
tre en place avant la mise en eau des bassins. De bons rsultats peuvent
tre obtenus dans des conditions conomiques acceptables par l'emploi de
canons d'engazonnement.
La mise en place d'une couche de bton maigre peut tre envisage,
cependant ces revtements coteux sont trs sensibles aux dilatations et
dgradations engendres par les variations de temprature.
On peut utiliser galement des fascines, mais leur maintien au contact
des digues peut poser quelques problmes.
La solution la plus classique reste l'enrochement ou du gros toutvenant ds lors qu'on peut disposer proximit de l'installation d'un matriau rocheux bon march. Cet enrochement peut tre ralis sur l'ensemble des digues et sa mise en uvre peut tre alors ralise aprs une
.priode d'examen du comportement de la digue envers le batillage.
Pour les lagunes de grande profondeur, on peut limiter l'enrochement la partie suprieure de la digue. Cet enrochement pourra tre protg de la contamination due aux matriaux fins par une membrane filtre
du type Bidim.
54
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**
' * * . * ' - S - * ,
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Revanche
La revanche aura pour objet d'viter toute submersion de la crte des
digues due aux vagues, des tassements ou une faible lvation du plan
d'eau conscutive une augmentation passagre du dbit d'entre.
Pour les petits bassins, elle sera comprise entre 0,5 et 1 m. Pour les
grands bassins, il faudra tenir compte des vagues et du soulvement du
plan d'eau sous l'effet du vent.
La largeur de la crte doit tre au minimum de 3 m pour permettre
la circulation des tracteurs. Elle sera engazonne pour limiter la formation
de ravines. Dans le cas d'enrochement, on disposera une couche de toutvenant compact trs plane dont on surveillera l'volution.
Etanchit
Le problme pos par l'tanchit d'un lagunage peut tre abord
sous plusieurs aspects.
Tout d'abord, il convient de s'assurer que les nappes phratiques
exploitables pour l'alimentation en eau ne puissent tre contamines par
une lagune dont les eaux contiendront ncessairement des germes et des
lments indsirables tels que les produits azots sous toutes leurs formes
(NH4-NO2-NO3)Les lagunes ne devront donc pas tre tablies l'intrieur des primtres de protection des captages dont l'eau est destine la consommation.
Par contre, il est concevable que des lagunes et cela sera souvent le
cas des petites installations ralises prs des cours d'eau puissent tre en
communication a^ec des nappes alluviales inexploitables en raison de leur,
qualit initiale trs mdiocre ou de leur faible productivit. En effet, un
bassin de lagunage ne peut jamais tre parfaitement tanche et plutt
samment tanche une fois compact, de supprimer la couche suprieure de la terre vgtale et compacter le terrain en place ainsi dcouvert.
Si l'tanchit de ce terrain est la limite admissible, il faudra procder par
deux passages : une couche supplmentaire de 20 cm est dcape puis
mise en place avec compactage aprs avoir compact la couche infrieure.
Si le terrain naturel est trop permable mme aprs compactage, il faut apporter une tanchit extrieure qui peut tre constitue de
T.rt.
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3 PK
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56
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Assainissement du chantier
On rencontrera assez frquemment des terrains humides ou une
nappe faible profondeur. Pour que les engins puissent circuler et le compactage se faire dans des conditions acceptables, il faudra drainer le chantier (zones de ballastires et zone de la lagune).
Dans les terrains assez tanches, on cherchera empcher l'eau de
pluie de pntrer dans le sol en lissant la surface de celui-ci tout en la
modelant en forme d'ados et en prvoyant des exutoires. Lorsqu'il n'y a
pas de nappe au niveau du terrain naturel, cette disposition devrait suffire.
Dans le cas contraire, il faut procder au pralable un rabattement de la
nappe par des canaux drainants dans lesquels l'eau est pompe. Ces dispositifs doivent tre raliss avant le dbut du chantier pour tre efficaces.
Dans le cas de terrains permables, un drainage par des fosss suffit
et il peut tre mis en place au dbut du chantier.
Dispositions diverses
En fin de journe, et surtout lorsqu'il y a des risques de pluie, il faut
fermer les terres argileuses compactes par passage d'un rouleau lisse et
en adoptant une surface ayant une lgre pente. Ceci limite les imbibitions
de la terre par les pluies et les arrts de chantier qui en rsulteraient.
A la rouverture du chantier, la surface de terre est herse et s'il y a
eu imbibition, il faut attendre que le matriau sche suffisamment.
Un compactage important peut tre obtenu par la circulation des
camions, surtout lorsque la digue a une longueur assez importante. Il faudra organiser la circulation des vhicules pour rendre cet effet le plus uni-
Contrle du chantier
II portera surtout sur les terrassements et la nature des terrains rencontrs en fondation et dans les bassins.
La complexit apparente des tudes et procds dcrits prcdemment ne doit pas masquer la rusticit et la facilit de mise
en uvre qui seront dans la rgle gnrale.
Il convient toutefois d'insister sur la ncessit imperative des tudes
pralables des terrains dont les rsultats correctement interprts conduiront soit une ralisation sans problme grave, soit l'abandon du procd et viteront tant aux matres d'ceuvre qu'aux matres d'ouvrage bien
des dsagrments. Notons enfin que ces tudes pralables se justifient
pour tous les procds et qu'il peut tre moins coteux de consolider une
digue en terre que de rparer un bassin en bton fissur la suite d'un tassement diffrentiel non prvu.
59
Dversoir d'orage
Le dversoir d'orage a pour fonction de limiter le dbit des eaux uses
entrant sur la station une valeur compatible avec un fonctionnement
satisfaisant de l'installation.
Les performances du traitement biologique par lagunage ne sont pas
sensiblement affectes par des surcharges hydrauliques relatives une
dilution des effluents par des eaux non pollues. En effet, si le rendement
d'puration dfini comme le rapport des concentrations entre et sortie de
l'installation va baisser en raison de la dilution de l'effluent brut, la qualit
de f effluent trait restera constante ou s'amliorera.
Le dbit maximum admissible sur l'installation ne sera donc li qu'aux
paramtres hydrauliques de l'installation et en particulier aux sections des
canalisations de liaison et de sortie de l'effluent qui devront tre suffisantes
pour viter tout risque de dbordement pouvant mettre en pril la tenue
des digues.
On devra donc veiller ce que les dversoirs d'orage ne comportent
pas de risques importants d'obstruction de la canalisation d'alimentation
de la station.
Poste de relvement
Le poste de relvement a pour but d'alimenter l'installation. Il est
donc compos d'une cuve et d'un dispositif d'exhaure. Dans les petites
installations, on utilise gnralement des pompes immerges.
La cuve de rception des eaux doit tre suffisamment leste pour tre
stable vide. Son volume utile compris entre les niveaux haut et bas commandant le fonctionnement des pompes peut tre dtermin par la formule :
6q
avec :
v = volume utile en m3
q = dbit de la pompe en m'/mn
6 = le temps en mn sparant deux dmarrages de pompes.
Pour les faibles dbits, la valeur de 6 sera au minimum de 10 mn.
60
s'imposer quelle que soit la taille de l'installation. Il ne conviendrait pas en effet que la fiabilit du lagunage soit limite par celle du poste
de relvement des eaux. Ce poste sera quip d'une potence et d'un treuil
permettant la remonte du panier dgrilleur pour son nettoyage et celle
des pompes en vue de leur entretien.
Prtraitements
Les prtraitements ne sont pas indispensables au bon fonctionnement
des lagunages. Cependant, ils peuvent se justifier par le souci d'amliorer
l'aspect des bassins. Ils doivent rpondre imprativement deux conditions :
tre suffisamment simples et rustiques pour ne pas entraner de
surcot l'investissement ni imposer des sujtions importantes
d'exploitation,
accepter les surcharges hydrauliques sans que leur efficacit soit
trop compromise.
Ces deux conditions conduisent limiter les prtraitements un
dgrillage lorsque le rseau d'gots est de type unitaire. Il pourra tre
complt par un dgraissage lorsque le rseau sera de type sparatif.
Degrillage
II sera limit au panier dgrilleur dans le cas d'une alimentation par
poste de relvement. L'cartement des barreaux sera dans ce cas compris
entre 35 et 50 mm. Lorsque l'alimentation de la lagune sera gravitaire, le
dgrillage sera constitu par une grille place en travers d'un canal. On
veillera ce que cette grille soit suffisamment large (environ 1 m) pour
diminuer la frquence du nettoyage. Le canal d'amene sera par contre
aussi troit que possible pour viter qu'il se comporte comme un dcanteur primaire (schma). Le dgrillage sera muni d'un by-pass alimentant la
lagune en effluent non dgrill en cas de colmatage. .
L'espace entre les barreaux sera compris entre 35 et 50 mm.
Pour les lagunages ars les plus importants, on peut concevoir l'installation d'un dgrillage mcanique dont l'cartement des barreaux sera
rduit 25 mm. Ces quipements robustes et fiables facilitent grandement
le travail du prpos.
Dgraisseur
Les problmes poss par l'admission des huiles et des graisses
devraient tre rsolus leur origine par l'installation et l'entretien de botes
graisse avant l'admission des effluents dans les collecteurs.
Cependant, ces lments flottants tant responsables du mauvais
aspect du plan d'eau, on doit envisager un dispositif simple de rtention. Il
sera constitu par un bassin prsentant une cloison syphode. Cet ouvrage
pourra tre incorpor au premier bassin de lagunage.
Dcanteur - digesteur
Le projeteur peut tre tent d'installer un dcanteur-digesteur
l'amont du lagunage dans le but de limiter la frquence du curage des
lagunes.
Une analyse des contraintes conomiques et des avantages apports
par cet quipement conduit l'exclure presque systmatiquement pour les
petites stations d'puration.
61
En effet, le cot de ces ouvrages qui doivent tre enterrs pour conserver au lagunage ses qualits d'intgration au site entrane en gnral un
doublement de l'investissement initial. L'extraction des boues d'un dcanteur digesteur doit s'effectuer 4 6 fois par an alors que la priode entr
deux curages de la lagune peut tre estime en moyenne 4 ou 5 ans.
L'conomie ralise sur les bassins de lagunage sera limite 15 20 % si
le dcanteur est bien conu, ce qui est rarement le cas pour les petites installations.
Sauf cas trs exceptionnels, on fera galement l'conomie du dessableur dont les contraintes d'entretien sont particulirement lourdes en
regard de son intrt fonctionnel.
Mesure de dbit
La mesure des dbits d'entre et de sortie des installations doit tre
prvue quelle que soit la taille des installations. Dans le cas du lagunage les
volumes sortant des lagunes peuvent tre trs sensiblement infrieurs aux
volumes entrant en raison des infiltrations et de l'vaporation ; de plus, le
rgime hydraulique sera considrablement lamin en raison de la surface
importante des bassins.
On installera l'entre un canal de tranquillisation susceptible de
recevoir un dversoir. A la sortie il suffira de prvoir un accs facile permettant une mesure par empotage dont la prcision sera gnralement
suffisante dans le cas des petites agglomrations.
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Il convient toutefois de noter que la possibilit de vidanger gravitairement une lagune prsente un intrt marginal. En effet, le curage partiel
des lagunes n'implique pas ncessairement la vidange des bassins et peut
se raliser par des quipements couramment utiliss en agriculture
(pompe lisier).
Cette dernire opration ne s'imposera donc que trs accidentellement et on pourra pour les petites installations faire appel sans grands frais
des pompes d'puisement de dbits levs.
300
1x4
1x5,5
2x4
4 + 5,5
2x5,5
2x4
+ 5,5
900/950
1000
3x5,5
La mise en uvre de plusieurs turbines permet de minimiser les consquences d'une panne ventuelle, et de mieux rpartir l'nergie de brassage dans la lagune.
65
Nb d'Eq/hbt
et
Puissance en kW
300
400
5,5
500
600
700
800
1000
4
5,5
5,5
5,5
+ 4
+ 5,5
=EZI~_IH
Clture du terrain
La clture d'une installation d'puration par lagunage peut parfois
poser quelques problmes.
Pour les lagunes ares profondes, il est indispensable que l'installation soit clture au mme titre que les stations d'puration classiques.
Pour les lagunes naturelles, il n'apparat pas souhaitable d'difier une
clture constitue par un grillage dont la hauteur serait de 2,5 m et qui
serait soutenu par des poteaux placs tous les 2 ou 3 m. Une telle disposition prsenterait deux inconvnients majeurs : d'une part son cot lev
qui pourrait reprsenter 20 30 % de l'ensemble de l'installation, mais
aussi son manque d'esthtique qui ferait perdre beaucoup d'intrt quant
son intgration au site.
Il conviendra donc d'utiliser les procds de clture en usage dans le
milieu agricole environnant, c'est--dire plus souvent le fil de fer ronce et
les piquets de bois qui suffiront interdire l'accs des lagunes. Ce dispositif
pourra tre complt, le cas chant, par une haie vive.
66
CHAPITRE IV
CHAPITRE IV
Un des intrts principaux des lagunages est la simplicit de l'exploitation. Cette simplicit ne saurait cependant aller jusqu' une absence
d'entretien qui se traduirait terme par un abandon pur et simple des installations.
Trois types d'interventions peuvent tre distingus :
surveillance des quipements mcaniques et lectromcaniques
entretien des lagunes
curage de bassins et limination des boues
le fonctionnement des arateurs sera maintenu 24 heures conscutives ou plus jusqu' limination totale des odeurs.
67
Phragmites communis :
La priode favorable leur plantation est identique la prcdente.
Les fragments de rhizomes prlevs doivent tre gs de 5 6 ans. Ils sont
plus ou moins creux, et de ce fait sensibles l'introduction d'air lorsqu'ils
ont t sectionns.
Les chances de russite de la transplantation seront augmentes si les
rhizomes extraits sont placs aussi rapidement que possible dans des rcipients pleins d'eau (sacs plastiques par exemple). De mme, les plants en
seront retirs juste avant repiquage, dont le mode est analogue celui des
scirpes. La densit de plantation est de 5 units au mtre carr.
Le mode de plantation est le suivant :
manuellement : une bche est enfonce dans le sol (profondeur : 25
30 cm). Un mouvement de va-et-vient provoque une chancrure dont
l'ouverture suprieure est de 15 20 cm. Le plant est introduit la bas
de l'chancrure, puis un nouveau mouvement de va-et-vient suivi d'un
enlvement de la bche referme l'excavation.
mcaniquement : l'on procde la confection de sillons parallles
distants de 50 cm. Aprs introduction des plants, les sillons sont referms
par compression latrale (pression exerce dans l'espace intersillons).
Faucardage
II est raliser de prfrence une fois par an, en automne. Lorsque
les scirpes font l'objet d'une commercialisation, la coupe peut se pratiquer
en t, manuellement, de faon obtenir des tiges vgtales de bonne
qualit qu'il est possible de laisser scher dans de bonnes conditions. Dans
ce cas, l'on peut procder une coupe d't tous les deux ans, et une
coupe d'hiver chaque anne (mcanise par exemple).
Les scirpes doivent tre sectionns suffisamment haut pour respecter
la zone mristmatique (bsale) et conserver ^plante sa fonction chlorophyllienne. En tout tat de cause, le faucardage doit se pratiquer dans
toute la mesure du possible au-dessus de la surface libre. On retiendra
comme hauteur minimale de rfrence : 0,50 m ( compter du fond).
Les phragmites, la diffrence des scirpes, possdent des nuds
rpartis sur la tige dresse, et les entre-nuds sont creux (comme le sont,
relativement, les rhizomes). Par contre, le mristme est galement basai.
La priode favorable leur faucardage se situe avant la chute des
feuilles, c'est--dire vers la fin du mois de septembre. La hauteur de coupe
se situe toujours la fois au-dessus de la surface libre et du nud le plus
proche du sol.
A noter que l'introduction d'eau dans la portion d'entre-nud sectionne nuit fortement au dveloppement des phragmites ; de ce point de
vue, l'influence du batillage peut tre nglige. En effet, s'il contribue
l'introduction d'eau, le mouvement qu'il imprime aux tiges dresses contribue l'en faire galement sortir.
69
CONCLUSION
72
BIBLIOGRAPHIE
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