Description de La Pêche en Tunisie Avec Detail Sur Le Golfe de Gabes

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Description de la pche en Tunisie avec detail sur le Golfe de Gabes

Project de appui de ODS en Sud Tunisie - 2013

G. Negroni
1 Introduction
2 La flotte de pche, situation de la pche en Tunisie
2.1 Production aquacole Tunisienne
3 Situation de la pche dans le Golfe de Gabes: Gouvernorat de Gabes et
Mdenine
4 Problmes principaux et perspective de dveloppement de la filerie pche /
pisciculture dans le Golfe de Gabes
5 Conclusion

Abbreviations et acronyms
ACCOBA
MS
ANPE
APAL
APIP
ArtiFiMe
d
AVFA
BCM
BCNM
CGPM
DGPA
DGSV
DRPA
DT
EU
FAD
GDA
GIPP
INSTM
ICCAT
MPA
ODS
SIG
UTAP
IUU
WTO

Agreement on Conservation of Cetaceans of Black Sea, Mediterranean


Sea and Contiguous Atlantic Area
Agence national de la protection de lenvironnement
Agence de protection et de lamnagement du littoral
LAgence des Ports et des Installations de Pche
Artisanal Fishery of Mediterranean
Agence de la Vulgarisation et de la formation professionnelle Agricole
Barque Ctire Motorise
Barque Ctire Non Motorise
Conseil General Pche Mditerrane
Direction General de la Pche e de lAquaculture
Direction General Service Vtrinaire
Direction National de Pche et Aquaculture
Dinar Tunisienne
Union Europenne
Fishery Aggregation Device
Groupement de Dveloppement Agricole
Groupement Interprofessionnelle dans le secteur Agricole e de la Pche
Institut National des Sciences et Technologie de la Mer
International Convention for the Conservation of Atlantic Tuna
Marine Protected Areas
Office de Dveloppement du Sud
Systme Informative Gographique
Union Tunisienne de lAgriculture e de la Pche
Illegal Unreported Unregulated
World Trade Organization

1 Introduction, donnes gographiques


La Tunisie est localise dans le Nord du continent Africain et presente une situation
gographique privilgie au milieu du bassin mditerranen, limit par l'Algrie du
ct Ouest, le Nord et lEst par la mditerrane et la Libye du ct Sud. Selon les
donnes de la Direction Gnrale de la pche et laquaculture, le littoral stend sur
1.298 km, de long et le plateau continental est parsem d'les et dlots. En effet, on
rencontre, du Nord au Sud de la Tunisie, les les et lots suivants : la Galite, le Galiton,
Zembra, Zembreta, Kuriat, les les de Kerkennah et Djerba.
Figure 1: Reprsentation de la bathymtrie des ctes Tunisiennes

Source: A. Gaamour, L. Ben Abdallah, S. Khemiri et S. Mil: Etudes de la biologie et de


lexploitation des petits plagiques en la Tunisie.
La superficie du plateau continental, o se dveloppe lessentiel des activits de la
pche, est presque gale la moiti de la superficie du pays, elle est d'environ 80.000
km (selon DGPA). Le plateau continental est rduit dans la zone Nord des ctes
Tunisiennes qui commence tre de plus en plus tendu partir de la rgion du Cap
Bon tout en allant vers la zone Sud o au niveau du Golfe de Gabs les profondeurs de
50 mtres se situent, parfois, plus de cent kms de la ligne des ctes.
En plus de cette longue cte, la Tunisie est caractrise par un ensemble de lagunes
qui sont au nombre de sept, couvrant une superficie totale de 105.200 ha. Du Nord au
Sud, on rencontre le lac de Bizerte (15.000 ha), lac Ichkel (10.000 ha), la lagune de
Ghar el Melh (3.135 ha), le lac de Tunis (3.900 ha), le lac de Kheniss (150 ha), la
lagune de Bou-Ghrara (50.000 ha) et la lagune de Bibans (23.000 ha) dans le Sud
tunisienne.
Laperu des conditions climatiques et hydrologiques des ctes Tunisiennes met en
vidence l'opposition qui existe entre la rgion Nord, caractrise par des fonds
rocheux et des conditions hydrologiques complexes et les rgions Est et Sud dont les
conditions climatiques et hydrologiques sont de plus en plus modres en allant du
Nord au Sud (Gaamour, 1999). En effet, d'aprs les tudes faites par Lubet et Azzouz

(1969), Ben Othman (1971), Ktari-Chakroun et Azzouz (1971), Azzouz (1973),


Brandhorst (1977) et Gharbi et al. (1986) le long des ctes Tunisiennes se caractrise
comme spcifie dans les points suivants:
le plateau continental s'largit du Nord au Sud : l'isobathe des 200 m situ
8,5 milles nautiques au niveau de Borj Klibia et s'carte au niveau de Gabs
avec 135 milles nautiques;
le courant atlantique s'attnue du Nord au Sud tout en s'cartant du littoral ;
la masse d'eau atlantique a des mouvements variables suivant les saisons : elle
est
proche
des
ctes en dbut d't, s'en loigne vers l'Est en septembre et octobre ;
la distribution de la salinit est zonale et saisonnire : en Avril et Mai elle est en
moyenne de 37 ppm au Nord et 38,3 ppm dans le golfe de Gabs ; en
septembre et octobre, elle est respectivement de 37,4 et 39 en moyenne;
la temprature de leau en surface prsente une distribution zonale et
saisonnire, avec gnralement des valeurs croissantes du Nord-Ouest au Sudest. En hiver, elle est de 13,6Cau Nord et de 14,6 C au Sud en moyenne ; en
t
elle
atteint
24,8C
au
Nord
et
29,1C
au
Sud.
Les images par satellites montrent des importantes richesses au niveau des
ctes Tunisiennes, surtout au niveau du Golfe de Gabs o on voit nettement
les plus fortes concentrations chlorophylliennes.
2 La flotte de pche, situation de la pche en Tunisie
Les ports de pche en Tunisie slvent au nombre de 41 dont. Ont distingue 23 ports
ctiers, 10 ports industriels et 8 sites de dbarquements. Tous ces ports sont
amnags selon leur importance en vue de fournir aux exploitants les prestations de
services qui se rsument principalement en ce qui suit:
Approvisionnement de la flottille en eau, en lectricit, en gas-oil et clairage
public.
Fourniture de la glace et lentreposage des produits de la pche.
Mise sec des bateaux.
Autorisation doccupation temporaire pour implantation dateliers, de magasins
de vente de matriels de pche, de dpts pour les pcheurs, dunits de
transformations des produits de la pche,etc.
Le recensement gnral de la pche, anne 2004, qui a t labor conjointement par
la Direction Gnrale de la Pche et de lAquaculture et la Direction Gnrale de la
Planification Agricole du Ministre de lAgriculture Tunisienne, a inventori: 10.949
barques de pche sur tout le littoral Tunisien. Il a dnombr 876 units industrielles.
Elles se rpartissent selon le type de pche entre 432 chalutiers, 60 thoniers, 365
sardiniers et 19 units mixtes. Il a dnombr aussi 10.073 barques ctires, 1.710
barques motorises tonnage brute suprieur 5T, 2.665 barques motorises
tonnage brute infrieur 5T, 2.099 barques voile et 3.599 barques rames sans
compter les 789 barques annexes (156 portes filets, 238
Shkif et 395 portes groupes) qui accompagnent les sardiniers et les thoniers. L'effectif
des barques ctires a connu une hausse de 12% au cours de la priode 1997-2003.
Cette croissance a t tire vers le haut essentiellement par le rythme d'volution du
nombre d'units motorises qui s'est situ 22%. (DGAP 2009)
Population marine tunisienne
Entre lanne 2003 et lanne 1997 l'effectif du personnel navigant de la pche
industrielle s'est stabilis un niveau lgrement suprieur onze mille, passant de
11.152 en 1997 11.166 en 2003.
On remarque, pratiquement pour chaque barque industrielle et artisanal, que
l'existence dun patron et son aide, le mcanicien et son aide est trs frquente. De

mme pour chaque barque on trouve une moyenne de 9 10 marins pour les
chalutiers et les thoniers, entre 10 11 pour les Senneurs et entre 7 8 pour le cas
des chalutiers mixtes.
On remarque aussi, quune trs forte concentration du personnel maritime se situe
dans le port de Sfax (4.247), Chabba (1.343) et Klibia (1.277). Par ailleurs, le
recensement gnral de 2003 dgage un effectif employ dans le secteur de la pche
ctire de 28.067 personnes, contre 21.468 en 1997, soit une augmentation globale
de 31%. Ces employs sont pour la majorit des marins (65%) ou des patrons (33.5%).
Les ports de Sfax, Ellouza et El Ataya accaparent eux seuls 16.4% de la population
maritime de la pche ctire, suivis par le port de Zarzis (4.5%), Chabba (3.8%), El
Graten (3.4%), El Aouabed (3.3%) et Tboulba (3.2%). Notons qu'au niveau des
barques moteurs dont le tonnage est suprieur 5 tonneaux, le port de Zarzis
occupe la premire place en termes de personnel navigant, suivi des ports de
Jarzouna, Tboulba, Sfax et Chabba.
Le nombre moyen de marins et darmateurs de pche se rpartie selon la
caractristique de la barque de pche comme suit:
Barque voile: 3.2;
Barques rames: 1.6;
Barques motorises TB<5T: 2.8;
Barques motorises TB>5T: 4.75;
Chalutiers: 13;
Senneurs: 12.65;
Thoniers: 11.
Source: analyse comparative des secteurs de pche de Catalunya et de la Tunisie:
systme de gestion, commercialisation et organisation administrative et
professionnelle; tude de cas de la pche Palamas et Tbulba
Lindustrie de la transformation de produit de la pche en la Tunisie.
Les tablissements industriels de transformation et de conditionnement, en la Tunisie,
du produit de la pche qui ont t recenss en 2004 sont au nombre de 87 dont 21 se
trouvent dans le gouvernera de Sfax seulement (recensement de la pche, 2004).
Les tablissements de conglation en activit, au nombre de 46, traitent
principalement les crustacs et les cphalopodes. Leurs capacits frigorifiques est de
16 740 tonnes pour lentreposage moins de 25 C et de 540 tonnes pour la
conglation.
Quant la transformation des produits de la pche, elle se limite la mise en
conserve du thon et de la sardine. Cette industrie comprend 25 units en activit. La
capacit maximale des tablissements est de 140 tonnes par jour pour la sardine et
de 160 tonnes par jour pour le thon (recensement de la pche, 2004).
Consommation nationale
Par contre, la consommation de poisson en Tunisie est considr moyenne. Elle se
situe 11,1 kg par capita/an, mais avec une forte disparit entre les rgions ctires
et les rgions de lintrieur du pays. Le poisson trouve des difficults a tre
commercialis dans ces dernires rgions pour des raisons qui sont en relation avec la
continuit de la disponibilit et de lapprovisionnement en poisson, de ltat de
fracheur, des prix qui ne sont pas parfois abordables, des habitudes de consommation
et de lignorance de la valeur nutritive qui pourra apporter le poisson.
Le poisson en la Tunisie est consomm toutefois ltat frais. La consommation du
poisson ltat de conserve se limite la sardine et au thon en boite. Le
consommateur Tunisien toujours prend des prcautions contre le congel. Nanmoins,
dans la rgion de Sfax et Djerba, surtout pendant les jours de la fin de ramadan,
senregistre la consommation, de faibles quantits, du poisson sal chermula .

Selon leurs traditions, les Tunisiens consomment le poisson dans leurs mnages, la
consommation du poisson dans les restaurants et ailleurs nest pas encore habituelle
pour la plupart dentre eux. Mais le secteur du tourisme a dvelopp toute une srie
de restaurants et hostelleries qui prparent frquemment des menus de poisson.
Exportation
En Tunisie, les exportations des produits de la pche ont atteint 14.660 tonnes (INS,
2004) soit peu prs 15% de la production globale, pour une valeur de 105 millions de
dollars; La pche se place ainsi la deuxime place des exportations des produits
agricoles et agro-alimentaires aprs lhuile dolive. Environ 90% des exportations (INS,
2004) sont orientes vers les marchs de lUnion Europenne. Les deux principaux
produits exports sur ce march sont les cphalopodes (poulpes et seiches) et les
crustacs (crevettes), qui reprsentaient en 2003 respectivement 50% et 25% des
quantits exportes.
Table N. 1 les principales caractristiques de la filire des produits de la
pche en Tunisie.
Indication
Production locale
Valeur de la production local
Prix moyen lunit
Importation total
Marchs de premire vente au
niveau des ports de pche*
Marchs centraux Bir El Kassa

Anne
2004
2004
2004
2003
2004

Quantit
110.271.511 kg
213 480 476
1,9 /kg
28.000 T
18

2012

% de la production locale
commercialise aux marchs
Units de distribution enregistre
Industrie transformation
Consommation**
Exportation

2003

15%

2010
2004
2003
2003

1.859
87
11,1 kg/capita
14.660 tonnes: 50%, cphalopodes, 25% crustacs et 25%
poisson
*Organisation de la premire vente: exclusivement par les confrries de pcheurs, par
les privs + les coopratives en mme temps
**Formes de consommation Frais, congel, conserves, semi-conserves, fum, grill,
filet, sal, salaison.
La majorit en frais et en conserve pour la sardine et le thon
Source: DGPAP 2009
Ladministration de pche en la Tunisie.
Pour soutenir, suivre et rgler lactivit de la pche, ladministration de pche en la
Tunisie intervienne sous de multiples formes. Sept Ministres sont impliqus dans ce
secteur qui sont le Ministre de lAgriculture, la Dfense, de lIntrieur, de
l'Equipement et lHabitat, de la Sant Publique et du Transport. La plupart de ces
Ministres possdent des reprsentations au niveau local mais le rle le plus
important, en relation avec lactivit de la pche, est jou par le Ministre de
lAgriculture. Ce qui fait que le secteur de la pche en la Tunisie connat une suradministration.
a) Le Ministre de lAgriculture.
Elle reprsente ladministration qui s'en charge de la plus grande partie dans
lintervention administrative au secteur de la pche travers la:

Direction Gnrale de la Pche et de lAquaculture, DGPA,


Agence des Ports et des Installations de Pche, APIP,
Commissariats Rgionaux de Dveloppement Agricole
Directions locaux de Pche;
Direction Gnrale de la Production Animale,
Services vtrinaires rgionaux et locaux pour linspection, (contrle et la
surveillance des produits de la pche chaque stade du processus de
commercialisation depuis la mer jusquau consommateur final).
b) Le Ministre de lintrieur.
Elle entre dans le processus de contrle et de linspection et de la protection des
rglements qui en collaboration avec le Ministre de la dfense fait le contrle des
ctes maritimes.
c) Le Ministre de l'quipement et des amnagements territoriales.
Elle excute et contrle les travaux de constructions dans les ports de pche et veille
la protection du littoral Tunisien.
d) Le Ministre du transport.
Elle intervienne avec son agence de la marine marchande et ce par la ralisation de
constats rguliers sur les barques de pche cest elle qui octroi la validit dune telle
barque exercer lactivit de pche ou non. Elle ralise aussi le suivi des constructions
naval et le suivi des vnements (accidents) maritimes et octroi les licences de pche
pour les patrons et les mcaniciens.
e) Le Ministre de la dfense.
Elle intervienne par le contrle des zones maritimes soumises la comptence de
l'Etat Tunisien et fait linspection en mer aux barques pour la vrification de leurs
identits et la protection des zones protges contre la pche clandestine et veille
l'accomplissement de la normative qui rgle les activits de la pche.
f) Le Ministre de la sant.
Elle intervienne par son service de la dfense au profit du consommateur qui ralise le
contrle sanitaire auprs des points de vente de produits de pche en dtaille, les
restaurants et dans les grandes surfaces et tous endroits de vente et de
consommation publique.
Ministre de lagriculture, La Direction Gnrale de la Pche et de
lAquaculture.
La direction gnrale de la pche et de laquaculture est charge notamment de:
laborer les stratgies et les plans de dveloppement de la pche et de
laquaculture et les programmes spcifiques tendant la constitution des
ressources halieutiques et de veiller leur mise en uvre et leur valuation.
valuer les opportunits de linvestissement dans le secteur et notamment dans
les moyens de production et les services.
Concevoir les mesures dencouragement et dappui technique au secteur et
veiller leur mise en uvre en collaboration avec les organismes concerns.
Favoriser la promotion de la production notamment par lintroduction de
nouvelles techniques de pche et lamlioration des conditions de manutention
des produits bord.
Promouvoir, en collaboration avec les dpartements et organismes spcialiss,
la qualit des produits ainsi que les techniques et technologies de leur
conditionnement et de leur transformation.
Le secrtariat gnral de la pche et des ressources hydriques est dans la Direction
gnrale de la pche et de pisciculture et comprend 3 directions:
- La direction de la prservation des ressources halieutiques,
- la direction de lexploitation
- et la direction de la promotion de la pche

La collecte et lutilisation des donnes


La collecte des donnes au niveau des rgions (gouverneras) est assure
principalement par les CRDA (Commissariat Rgionale au Dveloppement Agricole);
ces donnes sont envoyes priodiquement ou instantanment ladministration
centrale (la direction gnrale de la pche et de laquaculture) sur diffrents supports
(fax, courrier, tlphoneetc.). Certaines donnes sont rapportes des organismes
nationaux (BCT, INSTM, Universit) et internationaux (FAO, CGPM, ICCAT, Banque
Mondiale.)
LAgence des Ports et des Installations de Pche (APIP).
Selon la loi 92-32 du 7 avril 1992, lAPIP est appele assurer lexploitation, le
fonctionnement, lentretien, le dveloppement des ports de pche et la gestion du
domaine publique portuaire. Elle est responsable de raliser lexercice de la police et
de fournir des services aux embarcations de pche. Elle participe activement ltude
des projets de constructions et dextensions des ports de pche et elle peut accorder
aux personnes prives, des autorisations dutilisation doutillage ou de prestations de
services ayant trait lexploitation de ces ports ou en vue de la cration dinstallations
industrielles ou commerciales intressantes. LAPIP possdait, au niveau de chaque
port de pche en la Tunisie, une direction locale qui exerait les fonctions cites ci
dessus.
LAgence de la Promotion aux Investissements Agricole.
L'APIA sengage de la promotion de l'investissement priv, contribue laccroissement
de la production et lamlioration de la productivit des entreprises dans les
domaines de l'agriculture, de la pche, et des services lis ces secteurs. Elle identifie
et assiste aux promoteurs, rsidents ou trangers, dans la constitution de leurs
dossiers d'investissement et leur encadrement durant la phase de ralisation de leurs
projets.
Organisation internationales
Les organes a rles dcisionnels pour la gestion de la pcherie desquelles la Tunisie
fait partie. Cette organisation dcident des mesure concernant le stock halieutique et
rglementation commune au pays Mditerranennes:
ICCAT
CGPM
ACCOBAMS
EU IUU et paquette Hygine
Organisme administratif Tunisienne
Les organes administratif centralise et dcentralise de mise en uvre que excute
de mission de gestion et de contrle lieux au activits lie aux gestion de la pche
avec des mesures damnagement, sont le suivant:
Direction gnral de service vtrinaire
Le service national de la surveillance ctire
Direction national de la garde National
Direction gnral de douanes
Agence de la Vulgarisation et de la formation professionnelle Agricole (AVFA)
l'Institut National des Sciences et Technologie de la Mer" (INSTM)
Commission rgionaux au dveloppement agricole
Commission rgional de suivi des Infrastructure pche
Institutions scientifiques de pche en la Tunisie.

Les institutions scientifiques de la pche Tunisienne s'individualisent essentiellement


par lInstitut National des Sciences et Technologies de la Mer INSTM et par les centres
de formation professionnelle de pche appartenant lAgence de la Vulgarisation et la
Formation Agricole AVFA.
LInstitut National des Sciences et Technologies de la Mer (INSTM).
LInstitut National des Sciences et Technologies de la Mer INSTM est un tablissement
Public
de Recherche scientifique dans les domaines marins
Sur le plan scientifique, lINSTM est organis en 4 laboratoires: Laboratoire des
Ressources Vivantes Marines, Laboratoire dAquaculture, Laboratoire du Milieu Marin
et Laboratoire de Biodiversit et de Biotechnologies marines.
LAgence de la Vulgarisation et la Formation Agricole (AVFA)
Dans le cadre de la loi 90-73 du 30 juillet 1990, lAgence de la Vulgarisation et la
Formation Agricole fut cre. Elle est sous la tutelle administrative et financire du
Ministre de lAgriculture et sous la tutelle pdagogique et technique de Ministres de
lAgriculture et de la Formation Professionnelle et de lEmploi. A cette agence lui
appartiennent 10 tablissements de formation professionnelle la pche. Le tableau
suivant fait inventaire de tous ces tablissements et de leurs localisations:
Tableau N.2 Inventaire des centres de formation professionnelle la pche
Tunisiens
Gvernorat m du centre
Jendouba Centre de formation professionnelle
Centre de formation professionnelle
la pche de Tabarka
Bizerte la pche Ghar el Melh
Centre sectoriel de formation professionnelle
Nabeul Centre sectoriel de formation
des patrons hauturiers de Rimel
professionnelle en mcanique navale de
Klibia
Monastir Centre de formation professionnelle
Centre de formation professionnelle la
la pche de Monastir
pche de Tbulba
Mahdia Centre de formation professionnelle
Sfax
Centre
de
formation
la pche de Mahdia
professionnelle la pche de Sfax
Gabs Centre de formation professionnelle la
Mdenine
Centre
de
formation
pche de Gabs
professionnelle la pche de Zarzis
Source: Journal officiel de la rpublique tunisienne: JORT n 1 du 4 janvier 2000, page
9.
Autorit a comptence limite
Cette autorit dpend de ministre de lenvironnement que est habilite a dterminer
le condition dexercice des activits relative a la pche pour le matire de
conservation des ressources halieutiques. Les activit ce dveloppe avec des service
centralise, dcentralise et un comit consultif:
Agence de protection et de lamnagement du littoral (APAL)
Agence national de la protection de lenvironnement (ANPE)
Lorgane consultatif, Conseil National des Aitres Ctires et Marine Protge
Lautorit portuaire
Les acteurs de secteur prive
Sont reprsente en premier lieu par les professionnelles du secteur de la pche en
particulier par le pcheur et le exploitants des units pche comme les suivantes:
Union Tunisienne de lAgriculture e de la pche (UTAP)
Le groupement Interprofessionnel dans le secteur Agricole e de la Pche (GIPP)

Les groupements de dveloppement agricole (GDA)


Les association

Les coopratives de services de pche en la Tunisie.


Les associations professionnelles, en la Tunisie, sindividualisent par les coopratives
de service de pche.
Techniquement, les coopratives de services sont sous la tutelle du ministre de
lagriculture, alors que financirement, elles sont sous la tutelle du ministre des
finances. En la Tunisie, il existe 12 coopratives de services de pche, qui emploient
un nombre de 147 salaris, qui sont comme lindique le tableau suivant:
Table N. 3 : Inventaire des coopratives de service de pche en la Tunisie la
cooprat
Jendouba Cooprative de service de pche de
Tabarka
Cooprative de service de pche de Menzel
Abderrahmen
Cooprative de service de pche de Bni Khiar
Cooprative de service de pche de Monastir
Cooprative de service de pche de Sayada
Gabs Cooprative de service de pche de Gabs
Source: Ministre de lagriculture, DGFIOP.

Bizerte Cooprative de service de pche de Ghar el


Melh
Cooprative de service de pche de Klibia Nabeul
Sousse Cooprative de service de pche de Sousse
Cooprative de service de pche de Tbulba
Monastir
Mahdia Cooprative de service de pche de Mahdia
Mdenine Cooprative de service de pche de Jarjis

Source: Journal officiel de la rpublique tunisienne: JORT n 1 du 4 janvier 2000, page


15
Comme lindique la Loi n 63-19 du 27 mai 1963, la coopration agricole a pour
fonction lutilisation en commun par des agriculteurs de tous les moyens techniques et
conomiques en vue de faciliter leurs productions agricole et de valoriser les produits
de leurs exploitations.
Le groupement interprofessionnel des produits de la pche (GIPP)
Avec le dsengagement de l'tat des activits concurrentielles, les groupements
reprsentent
une tape intermdiaire dans la prise en charge totale des activits dencouragement,
de
dveloppement, de coordination et dintervention conomique de rgulation par la
profession.
Lunion tunisienne pour lagriculture et la pche (UTAP)
Lunion Tunisienne pour lagriculture et la pche est une organisation nationale
syndicale et de dveloppement qui sintresse au secteur de lagriculture et la pche
dans tout le territoire Tunisien.
Les reprsentant prsent en tous les ports (minimum 50 participantes) Ils sont leur
tour intgr au sein des unions locales de lagriculture et de la pche au trs niveaux:
1) Lunion locale
2) Lunion rgionale. A niveaux de Gouvernorat
3) Les fdrations sectorielles: la fdration nationale de la pche dans les eaux
profondes et daquaculture, la fdration nationale de la pche du poisson bleu, la
fdration nationale de la pche ctire.
Projet international
En Tunisie il existent plusieurs projets et initiatives en cours de ralisation dans le golfe
de Gabs avec lesquels notre projet cherchera des synergies possibles en particulier
pour lidentification di fiche de projets:

Le projet de dveloppement durable des ressources de la pche dans le golfe de


Gabs: projet tuniso-japonais JICA DGPA Gestion durable des ressources de pche
ctire en Tunisie .
Le projet de protection des ressources marines et ctire du golfe de Gabs: projet
financ conjointement par le Gouvernement tunisien et un don de la Banque mondiale
Le projet de renforcement du rle de la femme dans la filire pche pied de la
palourde: projet FAO-TCP de coopration technique.
ArtiFiMed (a presque termine)
Project chinois sur le crevette
Projet Franaise sur lemploy de les femmes colleteur de palurde
Principal espces cibles
Les espces cibles par la pche aussi bien artisanale sont multiples et varies. Elles
appartiennent essentiellement trois groupes : poissons, crustacs et cphalopodes.
Poissons:
a sardinelle Sardinella aurita,
lanchois Engraulis encrasicholus
lathrine ou ouzef Atherina boyeri,
les 3 espces de mulet Mugil cephalus, Liza ramada et Liza saliens,
la bogue Boops boops, le
petit thon ou thonine Euthynnus alleteratus,
thon rouge Euthynnus obesus, bonito
le marbr Lithognathus mormyrus,
les raies Raja sp.,
le saurel Trachurus trachurus,
le carangue coubali Caranx crysos,
laiguille Belone belone,
la saupe Sarpa salpa,
la coryphne Coryphaena hippurus,
la sole Solea aegyptiaca,
le maquereau Scomber scombrus,
le violant Rhinobatos sp.,
le loup Dicentrarchus labrax,
le rouget rouge Mullus surmuletus,
languille Anguilla anguilla,
et le serre Pomatomus saltatrix.
Les espces de crustacs cibles par la pche artisanale dans la rgion du golfe de
Gabs sont essentiellement la crevette royale Penaeus kerathurus et la crevette
blanche Metapenaeus monoceros. Cette dernire, dorigine lessepsienne, est apparue
dans le golfe depuis le dbut des annes 90 et elle est devenue, depuis, trs
importante dans les dbarquements.
Enfin, la pche artisanale cible galement trois espces de cphalopodes, savoir le
poulpe commun Octopus vulgaris, la seiche Sepia officinalis, le petit poulpe Eledone
moschata et la pche artisanale cible galement de mollusques un bivalve, la
palourde Ruditapes decussatus, qui est pche pied, gnralement par des femmes,
dans la zone de lestran du golfe de Gabs.
Il faut noter que les pcheries de certaines espces valeur commerciale importante
sont mme gres par des campagnes spcifiques de pche. Dans le Sud Tunisienne,
nous citons particulirement celles de la crevette royale ctire (du April a Out), du

poulpe commun (da Octobre a Mai) et de la palourde a pie (Octobre a Mai). Les
priodes de clture pourrions changer second le climat e le rythme biologique de le
espces cibles.
Daprs les rsultats de la plus part des tudes scientifiques menes dans la rgion,
les stocks des principales espces dmersales exploites par la pche artisanale
montrent des signes de surexploitation depuis le dbut des annes 90. Parmi ces
tudes, nous citons particulirement celles de Missaoui et al.
(1991); Ben Mariem (1992); Ghorbel et Bouain (1992); Ghorbel et al. (1997) et Jarboui
et al. (1998). Ces tudes ont mme dmontr que ces signes de surexploitation sont
particulirement causs par la pche anarchique et par laction intensifie des
chalutiers sur les ressources ctires.
Avant les annes 1970, la production halieutique de la pche artisanale de la rgion
du golfe de Gabs tait destine aux marchs locaux et elle se commercialisait ltat
frais. Ce nest qu partir des annes 80 et 90 que la rgion a connu la prolifration de
certaines usines de conglations des produits de la mer dont la production vise
certaines espces nobles de poissons, crustacs et cphalopodes qui sont destines
exportation aux marchs extrieurs surtout europens.
2.1 production aquacole Tunisienne
La production aquacole Tunisienne (en tonnes) par gouvernorat et par espce en 2010
est
mentionne dans le tableau figurant ci-dessous :
Table 3.1 Production de laquaculture en Tunisie

Source: Etat des levage aquacole 2011, Bulletin dinformation des service vtrinaire
Voire Annexe XI pour la liste des levages Tunisienne enregistre, cest important
note un incrment du la production de Tilapia en 2012 a plus de 30 T, surtout dans le
Sud. Des nouvelle projets industrielle des levages en cages ont t prpare dans le
Nord Tunisienne.
3 La filire poisson fruit de mer dans le Golfe de Gabs
Depuis longtemps, la pche artisanale, appele galement pche ctire par
ladministration Tunis, constitue une activit trs importante dans les pcheries
tunisiennes, particulirement celle du Golfe de Gabs.
Pendant les annes 50, les embarcations les plus utilises taient le radeau, le canot,
la felouque et le loude (Romdhane, 1998). Les barques moteur ne se sont multiplies
que depuis la fin des annes 60 (Bradai, 2000). Cest ainsi que depuis de nombreuses
annes lactivit de la pche artisanale dans la rgion du
golfe de Gabs repose sur lutilisation des barques ctires aussi bien motorises
(BCM) que non motorises (BCNM). Notons bien que le nombre des BCNM reste
largement suprieur ce lui des BCM. Cest ainsi que durant la priode 1982-1991, la
pche artisanale dans la rgion du golfe se pratiquait
bord de 1.650 BCM et de 4.025 BCNM en moyenne par an (DGPA, 1982-1991).

Depuis le dbut des annes 90, leffectif des units de la pche artisanale a connu une
rgression relativement importante. En effet, le nombre de barques ctires
motorises est pass de 2.498 en 1.990 2.184 en 2009, soit une diminution de 314
units. De plus, durant cette mme priode, les BCNM sont passes de 5.373 units
uniquement 3.824 units, soit 1.549 barques de moins. Ceci traduit clairement les
difficults sociales et conomiques que connait actuellement cette activit de pche
dans la rgion du golfe de Gabs.
Actuellement, il est estim comme la pche artisanale assure 20.537 emplois directs
dans la rgion du golfe de Gabs, ce qui reprsente 39 % de la population maritime
lchelle nationale (DGPA, 2009). Selon cette mme source, la production totale de
cette activit se situe 13.986 tonnes (14 % de la production nationale totale), dune
valeur de 87.619 miles DT, soit 24 % de la valeur nationale totale des produits de la
mer.
Dans le golfe de Gabs, la pche artisanale compte actuellement 6 008 embarcations
actives dont plus de 63 % de barques ctires non motorises (DGPA, 2009). Cette
flottille qui constitue environ 58 % de la flottille de pche nationale, est rpartie
diffremment selon les ports de pche et les points de dbarquement.
Par ailleurs, il faut signaler que des nombreuses embarcations de pche artisanale ne
disposent pas dautorisation de pcher, et pratiquent, malgr cela, lactivit de pche
artisanale depuis diffrents endroits tout au long du golfe de Gabs.
Actuellement, la pche artisanale dans la rgion du golfe de Gabs cible presque les
mmes espces quil y a 30 ou 40 ans, avec de lgres modifications dues la
rarfaction de certaines espces ou leur disparition quasi-totale comme les deux
espces de rascasses Scorpaena porcus et Scorpaena scrofa et les deux espces de
mrou Epinephelus aeneus et Epinephelus guaza. De lautre ct, nous constatons
larrive dautres espces dans la production de cette activit telles la crevette
blanche Metapenaeus monoceros dans les annes 90, et rcemment les deux espces
de caranx Caranx rhonchus et Caranx crysos.
Par ailleurs, en quantit, les apports de la majorit des espces ont connu une
diminution assez nette. La production totale de cette activit (DGPA, 2009), se situe
13.986 tonnes (14 % de la production nationale totale).
Acteurs de la filire pche da considre a niveaux local
Par ailleurs, le consultant donne la recommandation que les autorits suivantes soient
appels appuyer la mission:
Le Ministre de lagriculture et des ressources hydrauliques: Direction gnrale de la
pche et de laquaculture.
Le Gouvernorat de Gabs et Mdenine: Dlgation de tous le port
LUnion rgionale de lagriculture et de la pche de Gabs et de Mdenine:
Le Commissariat rgional de dveloppement agricole de Gabs et Mdenine:
- Larrondissement de la pche et de laquaculture;
- Larrondissement de financement et encouragement.
LInstitut national des sciences et technologies de la mer (INSTOM)
Le Centre de formation professionnelle des pches de Gabs et Mdenine.
Projet WB de Protection des ressourcs marines et ctire du Golfe de Gabes
La Direction rgionale des affaires sociales.
La Cooprative des services des pches
lUnion tunisienne de lagriculture et de la pche (UTAP), qui est un syndicat
professionnel

Les principaux enjeux: surpche, pche illgale et rarfaction des ressources


du Golfe de Gabes
Les ressources de la rgion de, comme celles de la rgion du golfe de Gabs et
Mdenine, sont confrontes de nombreuses menaces lies particulirement la
surpche, la pche anarchique ou illgale et au phnomne de pollution marine. La
surpche provient de lintensification de leffort de pche exerc
sur les stocks de la rgion particulirement ceux des dmersaux. En effet, 258
chalutiers et 6.008 barques ctires sont actifs chaque anne dans la rgion du golfe
(DGPA, 2009).
Par ailleurs, rappelons que les tudes menes par lINSTM (Anonyme, 2006) ont
montr quune grande majorit des stocks benthiques de la rgion sud sont un tat de
surexploitation. Pour remdier cette situation, les scientifiques ont propos la
rduction de 30 % de leffort actuel de pche, surtout celui des
chalutiers. La deuxime menace relle pour les pcheries de la rgion de une faon
plus gnrale celle du golfe de Gabs, rsulte dans la pche anarchique et illgale
pratique depuis des annes dans la rgion. Cette pratique se rsume essentiellement
des oprations dincursion de certaines units de la pche hauturire dans des zones
de faibles profondeurs interdites la pche. Ces zones constituent des lieux de frayre
et de nurseries dune trs grande majorit despces demersal, par consquent, elles
sont trs sensibles aux oprations de chalutage.
Les derniers travaux dvaluations des stocks mens par le laboratoire des Ressources
Marines Vivantes de lINSTM (Anonyme 2002, Anonyme 2006) ont montr quune
grande majorit des espces dmersaux cibles par la pche demersal et artisanale
dans le golfe de Gabs souffrait de surexploitation parfois
assez pousse, particulirement le pageot commun Pagellus erythrinus, la daurade
Sparus aurata, le serre Pomatomus saltatrix et le poulpe commun Octopus vulgaris.
Cette surexploitation est mettre sur le compte de lintensification de leffort de
pche des chalutiers et de la pche illgale.
De plus, t constat ces dernires annes, lutilisation clandestine, pratique avec
des engins interdits et dans des zones interdites, dengins de pche interdit: le Kiss.
Ils est un mini chalut mont bord des units de la pche ctire et tran galement
dans les zones de faibles profondeurs, gnralement entre 5 et 15 m. Cet engin, assez
destructeur qui racle le fond dans des habitats critiques (zones de frayres et de
nurseries. En effet, les pcheurs artisanal de la rgion Sud tunisienne se plaignent de
cette pche illgale qui, en plus des dgts normes causs la ressource et aux
cosystmes marins,
Elle cause, comme le plus grand chalutier industriel, galement des pertes
importantes leurs engins de pche, particulirement les filets maillants et les
trmails (ArtFiMed, 2009). Par ailleurs, la rgion de Gabs est connue par lutilisation
dun autre engin prohib, la senne de plage ou Hlig , dont les dgts causs la
ressource et aux cosystmes marins sont importants (pche les juvniles et
endommage le fond). Cependant, cet engin est utilis dans des endroits relativement
localiss. Enfin, il serait important de rappeler que ces deux facteurs savoir la
surpche et la pche illgale, ne peuvent quaboutir la rarfaction des ressources
halieutiques de la rgion qui sont de plus en plus menaces.
Dgradation des cosystmes dans le Golfe de Gabes
Aux dgts surnomms dans le paragraphe prcdents, vient de sajouter la pollution
marine qui se ralise surtout par le rejet en mer de rsidus polluants mis par
lindustrie et lagriculture (ArtFiMed, 2009). En effet, certaines usines chimiques
installes dans la rgion rejettent en mer des quantits importantes de dchets
industriels, particulirement le phosphogypse, un sous-produit de la fabrication
dacide phosphorique dans lindustrie des engrais.

Enfin, reste noter que cette dgradation sest manifeste dans les dernires annes,
par une dsertification des fonds marins, particulirement au niveau des zones de
faibles profondeurs. Ceci a favoris lenvasement de certains milieux et la prolifration
de certaines espces qui nexistaient pas avant (Hattour et al., 1998), et une
rgression parfois trs importante du couvert vgtal et notamment des herbiers de
posidonie Posidonia oceanica (Ben Brahim et al, 2008) qui sont considrs comme des
aires de frayres et de nurseries dun nombre important despces marines.
Espces exotiques ou espces lessepsiennes du Golfe de Gabes
Il faut signaler que la rgion du golfe de Gabs a connu ces dernires annes
lobservation de nouvelles espces invasives en provenance de la mer Rouge en
particulier. Jusqu nos jours, les scientifiques ont pu identifier 35 espces dont 13
poissons, 12 crustacs et 10 mollusques (Zouari-Ktari, 2008). Ces apparitions
despces pourraient tre lies aux changements climatiques exprims entre autre par
llvation de la temprature dans la rgion. Parmi ces espces, nous pouvons
particulirement citer :
La bourse garnale, Stephanolepis diaspros, un poisson signale pour la premire
fois dans le golfe en 1965 (Chakroun, 1966).
La bcume obtuse Sphyraena chrysotaenia, a poisson signale pour la premire
fois en 2002 (Bradai et al., 2002)
Le sigan sombre Siganus luridis, un poisson signal pour la premire dans le
golfe en 1974 (Ktari et Ktari, 1974).
Le sigan marbr Siganus rivulatus, un poisson signal pour la premire dans le
golfe en 1974 (Ktari et Ktari, 1974).
Pempheris vanicolensis, un poisson capture pour la premire fois en 2001 au
large de Sfax (Bradai et al., 2004).
Upeneus pori, un poisson observe pour la premire fois dans la lagune dEl
Biban (sud tunisien) en 2003 (Ben Souissi et al., 2005).
Lathrine ttue Atherinomorus lacunosus, cette espce de poisson est pche
pour la premire fois dans la lagune dEl Biban en 2005 (Ben Souissi et al.,
2006), bien considre commercialement.

La crevette mouchete Metapenaeus monoceros, signale pour la premire


dans le golfe en 1993 (Zaouali, 1993).
La pintadine Pinctada radiata : espce de bivalve signale pour la premire fois
dans le golfe en 1895 (Dautzenberg, 1895).
Les deux dernires espces ont fait lobjet dune bonne adaptation aux conditions
environnementales des zones ctires de la rgion du golfe de Gabs o elles se
reproduisent naturellement. Le stock de la pintadine Pinctada radiata (un bivalve
similaire a lhuitre perlier et comestible) est valuer plus de 250 miles tonnes
(Anonyme, 2006), alors que la production actuelle de la crevette blanche, aussi bien
par les units de la pche artisanale que par les chalutiers a atteint, en 2009, 477
tonnes (Anonyme, 2009).
Les engins et mode de pche du Golf de Gabes
Les engins de pche utiliss sont galement varis, de la pche des palourdes pied
avec un faucillon (ArtFiMed, 2009) en passant par les filets, les nasses et les
gargoulettes. Les mtiers actuellement les plus frquents sont la pche du poulpe aux
pierres et aux gargoulettes, la pche de la crevette et de la seiche
laide des filets trmails, la pche des poissons aux filets maillants, aux palangres et
laide de la pcherie fixe charfia ainsi que la pche pied de la palourde dans la
zone estran du golfe. Par ailleurs, on recense galement dans la rgion la pche des
ponges par plonge.

Les principaux engins de pche utilise dans le Golfe de Gabes sont adapts
lexploitation des ressources halieutiques prsentes et a la conformations du fond:
chalut de fond
la senne tournante coulissante
la senne a coryphene (avec FAD)
les piges: pcherie fixe (Charfia piege a forme de fleche de grand taille, Zroub
plus petit), nasses, les pot a pulpes et le bordigues
les filet droit: filets maillant de fond, filets maillant drivant, trmails
les amcon: les lignes et le palangre
la pche a pied de palourde, des ponges et des poissons
Engins interdits: mini chalut Kiss, senne de plage, mono filament invisible (Barracuda)
et epervier
Pour mieux dterminer lactivit de la flottille de pche du Golfe de Gabes, il est
possible de la subdiviser pour son propre zone bathymtrique daction:
Barques non motorise et engins artisanaux, 0 a 10 mt
Barques ctires motorise 10-110 Cv, 0 a 30 mt pour le resource de fond et
plus de 30 mt pour le ressource plagiques
Chalutier: au-del de 50 mt de profondeur et au-del de 30 mt durant la
campagne de pche de la crevette royale
Senneurs: gnralement au-del de 35 mt pour la pche au feu et au-del de 20
m pour la pche de jour
Thoniers: spcifique pour la pche au thon rouge (long line or senne tournante)
dans les mar ouvert
Description de le secteur pche dans les Gouvernorats de Gabes et
Mdenine
Cette srie des tables pourront fournir au lecteur un cadre trs claire des participants
a la production dans le Gouvernorat de Mdenine et Gabes. La description peut tre
considre comme une photographie. Elle drive de 4 ans dtudes dtailles de la
Banque Mondial-WB avec laide dune dizaine des compagnies prives spcialises et
de tous les acteurs locaux.
Table N. 4 Flottille ctire et sa population dans les Gouvernorats de Gabes
et Mdenine
Gouvernorat Donne
Anne 2010
Gabes
BCM
236
BCNM
133
Population 2139
Mdenine
BCM
756
BCNM
1553
Population 6110
Source DGPA 2001-2010 et DGEGV tude dimpact de la pche sur la biodiversit dans
le Golfe de Gabes 2012
BCM: Barque Ctire Motorise
BCNM: Barque Ctire Non Motorise
Il faut considrer la production record de sardine a Gabes et du Pulpe a Mdenine. Les
productions ont augment respectivement de 90% et de 30% dans les dernires 9
annes. Dans le gouvernorat de Sfax on a enregistre une chute de 255% dans les
dernires 9 annes.

Table N. 5 Production en poids et valeur de la pche ctire pour les


Gouvernorats de Gabes et Mdenine
Gouvernorat
Donne
Anne 2010
Gabes
Quantit (T)
2574
Valeur (1000 8804
D
Mdenine
Quantit (T)
9985
Valeur (1000 64461
D
Source DGPA 2001-2010 et DGEGV Etude dimpact de la pche sur la biodiversit dans
le Golfe de Gabes 2012
T: tonne
D: Dinar tunisienne
Dans les tables N. 4 et 5, il est claire que la plus grande quantit de bateaux,
population marine et valeur de la production pche est concentre dans le
Gouvernorat de Mdenine.
Table N. 6 Rpartition de la flottille de pche et PM a travers les sites de la
rgion de Gabes
Port/Site
BCM
BCNM - PM
Poisson Blue
Pche a pieds - PM
PM
-PM
Akarit
600
Ghannouch
38
114
96
480
Gabes
149 745
25
375
54
81
0
Zarat
49
245
12
180
12
18
1.000
0
Source: DGPA et DEGEGV Etude dimpact de la pche sur la biodiversit dans le Golfe
de Gabes 2012
PM = Population Maritime
Table N. 7 Rpartition de la flottille de pche et PM a travers les sites de la
rgion de Mdenine
Port/Site
ChalutierBCM -PM
BCNM - PM
P. BlueThonierP.
P.
PM
PM
PM
Pieds
Senne
El Grime
70
280
120
220
2000
Ajim
87
348
200
400
1
460
15
Houmt
110
440
420
840
Souk
Aghir
33
132
154
308
Bougrara
110
444
74
148
300
Hassi
20
80
70
140
jellaba
Zarzis
2
24
280
1120
435
870
26
390
1
17
250
120
El Ketef
45
180
80
160
Source: DGPA et DEGEGV Etude dimpact de la pche sur la biodiversit dans le Golfe
de Gabes 2012
P. = Pche
PM = Population maritime
Les pcherie et la zone de pche
Les pcheries demersales caractrisant cette zone qui inclut la zone de Gabes/Zarrat,
la zone de Djerba, la zone de Zarzis/Ketef, sont divises selon la profondeur en moins

de 30 mt et plus de 30 mt, comme zones distinctes de pche. Les zones de Djerba


et Zarzis/Ketef prsentent une alternance de zones chalutables, et de hauts fonds
corallignes en proximit des eaux libyennes moins exploites des tunisiennes.
Dans les eaux moins profondes (moins de 30 Mt) on pratique la pche du: sparaillon,
pageot, muges, seiche, chiens de mer, raies, muges et surel, petit pagre et rouget
blanc, crevette royale.
Dans les eaux plus profondes (plus de 30 mt) cest la pche au pulpe, au marbre, au
poisson blanche (dorade, loup, marbre), au chien de mer, aux crevettes avec
chalutage et aux sardines comme poisson plagique.
On registre des conflits entre les segments de pche ctire, du chalutage illicite et de
pratique interdit (kiss, pervier, senne de plage)
Leffort de la pche artisanale est calcule en se rfrant aux bateaux en bois de max
8 mt et moteur diesel de 35110 CV (BCM) et des bateaux non motorise (BCNM a
rame et voile). Les captures moyennes dans le deux gouvernorats, selon le
questionnaire, sont les suivantes:

Effort BCM: 150-180 jour par an avec 10 filets (200 mtre caque), sur le fond de
corail le palangre
Effort BCNM : 150 jour an pour les professionnelles, 5 filets et ligne

Production journalire BCM: 20-50 Kg poisson


Production journalire BCNM: 2 -10 kg poisson

Production
En remporte un petit commentaire sur la structure de dbarquements de la pche
ctire pour comprendre la production.
Dans le Gouvernorat de Gabes on note que la seiche (29%) et le poisson Bleu
(principalement sardine) 22 %, sont les espces plus dbarqus aprs cest la crevette
royale et les muges (8%). (DGPA 2012). On note labsence de pulpe. Il a un stade
critique des stocks de poisson blanc et crevette royale en cette zone.
Dans le Gouvernorat de Mdenine il faut considrer trois zone de pche. Dans la zone
de la Lagune de Boughrara, la tendance de production totale est la baisse. En 2010
la production a t de 1.131 T, soit la moiti de celle de 1995. La situation cest
aggrave aprs lutilisation des engins interdits et de la formation des mares rouges
en Autun.
La zone de lile de Djerba a eu une production de 2.200 T en 2010, qui est plus grande
de celle de 1995 (1.900 T) mais ils faut considrer que ltat de stock halieutique nest
pas quand mme bon puisque la production est constitue principalement de seiches,
pulpes et crevettes des espces de court cycle, connues par leur capacit de
reconstitution rapide avec un court arrt biologique. Contrairement, les muges et
spares prsentent des signes de surexploitation.
La zone de Zarzis-El Ketef, situe dans le prolongement du Golfe de Gabes, est un
espace avec de caractristiques climatiques, topographiques, biologiques et
logistiques bien productives pour la pche ctire. Il peut tre utilis le port de Zarzis
et de El Ketef pendant toute lanne. Contrairement a toutes les zones du Golfe de
Gabes, les captures de la pche sont a la hausse car en 2012, avec 6550 T, la
production a t le double de celle de 1995 ; la production des les espces cibles est
proportionnelle a la production total. Ceci dmontre que le ressource sont en bonne
tat. Dans cette zone la pche au Pulpe represente la plus grande production, la pche
au palangre dans le formation coralline au large permette de produire pageot et mrou
que reprsente la 5% de la pche annuelle.
Pche lagunaire, se concentre dans les lagune et le lacs sales en communication

avec le mer et utilise des engins fixes (pige dnomme bordigue) similaires a ceux
utiliss par la pche ctire adapte au fiable profondeur. Elle est pratique dans la
lagune de El Bibane.
Apres 1999, ltat a donn aux prives la gestion de la lagune et la relative bordigue.
Actuellement, la lagune de Bibines est confie un concessionnaire prive qui a
gagn un appel doffre sur la base de un cahier de charges bien dfini. Actuellement la
bordigue occupe plus de 40 emploies fixes et un trentaine de salaris occasionnels. La
pche dans la bordigue commence en Avril et termine a la fin de Janvier, le lacs est
exploit par un centaine des barques sans moteur, les marins pcheurs sont tenus
vendre les captures au concessionnaire avec un prix fix dans le cahiers da charge.
Les captures vont de un maximum de 643 T dclares officiellement en 1978, avec un
chute a 132 en 2007 pour la dfection du Concessionnaire (Etude dimpact de la
pche sur la biodiversit dans le Golfe de Gabes). Cette anne, la pche a t encore
moins des 50 T officiellement dclares en 2010 (dans lapproche participatif il a t
dclar que la bordigue a t abandonn). Un nouveau concessionnaire a t nomm
en Septembre 2012 pour la gestion de la lagune.
Les principales espces de pche dans la lagune sont les spares (35% sur moyenne
1995-2010) et la dorade (25 % sur le mme priode), suivi pour la saupe (8%), le loup
(7%), la crevette royale avec un 3% et un 22% de mixte. Concessionnaire (Etude
dimpact de la pche sur la biodiversit dans le Golfe de Gabes).
Pche a pied, cest une pche ancestrale qui permet, grce a des moyens
rudimentaires (faucillons et/ou le main) de collecter le palourde (eclovisse), Tapes
descussatus, dans les zones favorables de lagune de le Golfe de Gabes. Elle permette
demployer, durant la saison rglementaire de pche (1 er Octobre au 15 mai de chaque
anne), une forte main duvre a majorit fminine. Dans le 2010, un total de 5.500
personnes a t impliqu. Un rseau de surveillance sanitaire est organise par le
Service Vtrinaire Tunisien (MDAP), qui est agrge auprs du DGSANCO pour
contrler ltat sanitaire le zone de pche du mollusque bivalve. 17 sont les zones
identifies et agres de la production de mollusque bivalve, dont 13 situes dans le
golfe de Gabes, toutes bien dlimites. Les zones ne sont pas toutes ouvertes a la
collecte mais seulement quand ils se prsentent des paramtres microbiologiques
acceptables. La Lagune de Boughourara est actuellement interdite pour des alertes
biotoxinique.
Lorganisation de rcolte nest pas parfaite et une structure de groupements t
organise dans certains sites; dans le golfe de Gabes les donnes officielles sur la
rcolte totale indiquent plus de 400 t dans lanne 2010. Le prix de vente a t
stabilis a 2,6 DT/Kg avec quelque fluctuation car tous les produits sontt exports en
EU, particulirement en Espagne et en Italie.
Pche du Thon, cette pche qui privilge des tunides de grand taille a t dveloppe
dans le Nord-est de la Tunisie avec de pcheries fixes appeles madraghe
dancienne tradition. Actuellement la pche est faite en haut mer avec des bateaux
senneurs qui traquent les bancs de thons pralablement localiss vue dol, par
sonar o par hlicoptre. La dtection de banque est de fondamentale importance pour
cette pcherie.
Cette activit dpende fortement du stock des gniteurs a lchelle de la Mditerrane
et de lAtlantique de lEst, des conditions climatiques et des tempratures de leau et,
encore, du dplacement des masses deau qui influence la migration du thon qui se
trouvent en Mditerrane pour la reproduction. Les zones de pche sont situes la
frontire Tuniso-libyenne jusquau canal siculo-Tunisien.
La capture de Thon rouge est rglemente par lICCAT qui attribue un quota annuelle a
la Tunisie. Une partie du quota est utilise pour le grossissement dans des cages offshore installs Mahdia et Sousse. Dans lanne 2010 la production de thon (donc
80% thon rouge, le reste de bonite et de pelamide) a t de presque 1.000 T avec le

travail de 28 bateaux; dans la statistique nest pas inclue la partie qui se place dans
les cages daquaculture. (Annexe IX) et laquelle provenant des eaux Libyenne (que
cest
pas
lie
au
ICCAT)
Pche du petit plagique, cible prfrentiellement les ressources plagiques de petite
taille trs sensibles a la lumire (elles sont attire par la lumire). Elle se base sur le
principe dencerclement de banc de poisson, pralablement concentres grce a la
lumires (pche de nuit o pche au feu) ou dtectes a laide du sondeur (Pche de
jour). Lespce plus cible est la sardine prsente en grande quantit dans les eaux du
Sud Tunisienne.
Pche aux ponges, ce type de pche est rsult tre prsent seulement a Zarzis et a
Kherkenna, li a la nature du fond marin, favorable a la croissance des ponges. La
pche se fait a la plonge, le prix de vente sont de 120DT par Kg. Les ressources,
aprs la grande production des annes 50 et 60, ou la Tunisie tait le leader mondial
avec plus de 110 T par anne, a cause de la surpche et des maladies se sont rduites
moins de 20 t pour anne. Les ponges sont totalement exportes et le prix dpend
da la situation conomique des pays importateur.
Pisciculture
Le secteur de la pisciculture est le plus prsent dans le Gouvernorat de Gabes avec
trois tablissements de pisciculture industrielle: SAT(120 t loup et 3 million alvins de
loup), Tunipeche (30 T Tilapia, 30 T loup et 40 T dorade) en la Lagune de Bougarara et
Ms. Sui en front de la lagune de El Bibien avec des cages (80 T loup). La Lagune de
Bougarara a une problme de mare rouge et eaux trs riche en nutriments
Transformation
Deux sont les industries de transformation du Sud: Al Amani et El Mour que couvrent
11.000 t de production de thon en boite sue le 19.000 total de la Tunisie. La travail de
conservation des sardines est peu dvelopp, avec 1.000 T par anne dans lusine de
Zarzis. On a relev des grandes quantits de matire premire dans les ports de Sud
Tunisienne.

4 Problmes principaux et perspective de dveloppement de la filerie pche /


pisciculture dans le Golfe de Gabes
Ci-aprs, les principaux points ngatifs voqus et discuts dans ltat des lieux de la
filire pche sur la base dune approche participatif :

Pche

Pche anarchique

Infractions aux rgles de la pche au chalut dans des zones trs proches la
cote, entre la bathymtrie de 50 mt;

Utilisation dautres techniques de pche illicites ou inappropries (bateaux Kiss,


pche a la senne de plage et pche pervier, pche dehors la planification)

Application trs limite de sanctions aux contrevenants ;


Impact de la pollution provenant des entreprises industrielles et des btiments
locaux (cas de Phosphogypse dans le golfe de Gabes);

Manque de sensibilisation des pcheurs sur la protection des ressources et de


lenvironnement marin ;

Surcapacit et surexploitation des ressources et difficults financires pour la


rduction de leffort de pche au chalut ;

Manque de partenariats dans la profession, ladministration et la recherche

Manque de communication entre les pcheurs artisanaux et ladministration ;

Pche artisanale dveloppe de faon insoutenable

Manque dun code de conduite et bonne pratiques pour les diffrents modes de
pche

Manque de control rigoureux dans les ports et en mer sur la IUU et le systme
interdit de pche, manque de application de la loi sur la pche/pisciculture tunisienne

Manque dune vison sur le marketing de produit de la mer

Manque de zone de protection intgral MPA, barrire artificiel et FAD

Pisciculture

Manque dcloserie

Manque de producteurs daliments pour le poisson

Manque de techniciens spcialiss

Manque de connaissance dingnierie aquacole

SIG

Manque dun plan de dveloppement de la pisciculture au Sud Tunisienne avec

Manque de connaissance du territoire surtout de sabkhet e de le possibilit


aquacole de la nappe phratique dans lintrieur

Manque de connaissance de nouvelles espces de poisson marin (Seriola,


pagro, ) et deaux douce (esturgeon) autochtones.
Transformation

Manque de main douvre

Cout lev du Thon en tant que matire premire importe

Manque dune vison pour transformer des diffrents produits de la mer et deau
douce

Manque dun approche lnergie alternative

Insuffisante application de la dpuration de reflue saline

Le secteur de la commercialisation est caractris par la vente aux enchres du


poisson frais auprs du port, ce qui ne donne pas de solution pour augmenter le
revenu des pcheurs, des pisciculteurs, aussi bien que de la transformation, la pchetourisme la pche toute petite chelle.

Le consultant a not deux situations trs communes dans tous les secteurs de la filire
pche:

Manque dexchanges des informations disponibles tous les niveaux

Manque de stimulation et dun plan daction clair pour dvelopper les


opportunits de la pche, pisciculture et transformation dans le secteur PME prive
(mollusques, pisciculture saline, transformation de pulpe/crevette/sardine,)

Manque de valeur ajoute sur les produit halieutiques

Manque dune politique de qualit pour la valorisation du produit spcifique de


la filire pche Tunisienne: IG, pisciculture biologique, pche soutenable

Manque dun concept de pche-tourisme et icti-tourisme

5 Conclusions et recommandations
Ce petit rapport a dcrit la situation de la filire pche en Tunisie et, en particulier,
dans le Golfe de Gabes, dans les Gouvernorats de Gabes et de Mdenine.
Une moderne mthodologie denqute comprenant 15 faons dinvestigation
participative a t utilisee pour cette tat de lieux dans le Gulfe de gabes en
aprticulier
dan
le
Governatorat
de
Medenine.
La situation de la filire pche est assez similaire a celle de la majorit des pays de la
mditerrane, avec une surpche et IUU des ressources marines naturelles de toutes
les espces de plus haut valeur commercial: poisson blanc, pulpe, crevette, seiche,
thon. Cette situation, avec laugmentation des couts de production (carburant, pice
de rechange, ) provoque des difficults surtout pour les chalutiers qui envahissent le
zone de la pche artisanal, la limite de 50 mt de profondeur. Ce qui provoque des
conflits avec le secteur artisanal. Ce secteur voit aussi baisser la production par effort
unitaire de pche pour les principales espces commerciales. Auprs de certains ports
on enregistre une production 10 fois inferieure par rapport aux dcades passes sur la
base dun plus grand effort de pche. Les pcheurs se rassemblent dans les derniers
zones de mer ou la production augmente (comme le port dEl Kefte au-dessus de la
frontire Libyenne).
Ltat a prvu un repos hebdomadaire de plusieurs mois pour des engins de pche

spcialiss dans la capture de certaines espces pour chercher de reconstituer et


augmenter les stocks des ressources biologiques pour les bateaux industriels. Il faut
attendre du temps pour vrifier si cette mesure est suffisante.
Dans le cadre de la pisciculture, les trois installations qui oprent dans le sud tunisien
sont intensives et soccupent de llevage du loup, de la dorade et de la tilapia; les
trois installations visits montrent des graves facteur de risque technique et
conomique qui nont pas t bien valus au moment de leur construction, surtout
dans la lagune de Bougharara ou ils dchargent les deux plus grandes piscicultures.
Les activits de transformation sont concentres dans la fabrication du thon import
ltat congel. On registre pas de transformation de pulpe, seiche, sardine (sauf que
trs bas quantitatif), palourde et autre produit de mer.
Pas de valeur ajoute, donc, et pas des ides sur cette grande opportunit de donner
du travail la population et de valoriser les produits Tunisiens. Lactivit de
transformation dpense un grand facture nergtique avec la possibilit de
technologies solaires a bas cout.
Le souscrive (Negroni Gianluigi) peut raccommoder une srie dactivits suivant la
complte excution de ltat de lieux:
Activits pour le secteur prive:
prendre en considration des activits a risque limit dans la filire pche
considrer des espces qui ne soient pas encore
exploites
(pche/pisciculture) comme le mollusque bivalve en plein mer et le Oloturia
(bche de Mer).
considrer des nouvelles espces (seriola, pagre, esturgeon, mulet, autres,
), alevins du bordigue.
organiser les forces innovatrices locales avec des nouvelles ides pour la
transformation
prconiser des exploitations des zones qui ne sont pas utilises pour dautres
activits lavantage de la pisciculture
cration des socits pour lexploitation des nouvelles ides
favoriser lcloserie et la production daliments pour poisson
Participation a la foire aquacole Tunisienne
Activits publique:
conservation des Resource naturelle marine, MPA et barrires artificielle
implmentation de la lgislation e le plan de gestion pour la conservation
plan pour la pisciculture pour le Sud Tunisienne eaux doux et marine avec SIG

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