Care Burundi, Les Imfs
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IV.2.2.
Concept
..7
IV.2.3.. Diffrences entre assurance classique et microassurance..7
IV.3.Epargne
..8
IV.3.1.
Epargne
..8
obligatoire
IV.3.2.
Epargne
volontaire..9
IV.3.2.1. Le compte courant ou dpt vue (DAV)..9
IV.3.2.2. Le dpt terme (DAT)
..9
V .Pourquoi les IMFs exigent des intrts trs levs leur
clientle ?....10
VI. Protection du
consommateur.
.10
VI.1.Quest-ce que la protection des
clients ? .11
micro
de
Introduction gnrale
CARE Burundi vient de mettre en place et encadr plusieurs groupes de
solidarit qui constitue une occasion daccs au crdit pour les membres et
par les membres .Toutefois le besoin daccs au capital pour aborder des
AGRs innovantes reste jusquaujourdhui un dfi qui doit tre surmont par le
dveloppement dun partenariat stratgique avec les IMFs. Ce document est
labor pour fournir des informations en rapport avec le monde des IMFs
aux membres des groupes de solidarit. Lusager est le coordinateur de
terrain de CARE et des organisations partenaires utilisant lapproche Nawe
Nuze.Il apporte la lumire sur les Institutions de Micro finances dans leur
diversit(dfinition, cadre lgal, services financiers gnralement offerts et la
protection du consommateur).Il met aussi un accent un peu particulier sur
les diffrentes catgories dIMFs existant au Burundi.Signalons enfin que les
diffrentes sources dinformations sont principalement le CGAP etla BRB.
dun ensemble de produits financiers tous ceux qui sont exclus du systme
financier classique ou formel.
Bref, le micro crdit est une partie intgrante de la micro finance
une grande varit dorganisations, diverses par leur taille, leur degr de
structuration et leur statut juridique
Selon les pays, ces institutions sont rglementes ou non, supervises ou
non par les autorits montaires ou dautres entits, peuvent ou ne peuvent
pas collecter lpargne de leur clientle et celle du grand public.
Limage que lon se fait le plus souvent dune IMF est celle dune ONG
financire , une organisation totalement et presque exclusivement ddie
loffre de services financiers de proximit qui vise assurer lautopromotion
conomique et sociale des populations faibles revenus.
III.2. Quelles sont les diffrentes formes d'institutions de micro
finance ?
De nombreuses formes dorganisations sont actives en micro finance. De
tailles trs diverses, elles peuvent tre but lucratif ou non lucratif,
rglementes ou non, autorises ou non collecter lpargne. Un grand
nombre dIMF ont dbut comme des organisations but non lucratif, sous
forme dONG, de coopratives de crdit, ou de banque publique. Aujourdhui
un nombre croissant dIMF sont des socits rglementes but lucratif,
notamment parce quil sagit dune condition pour tre autoris collecter
lpargne.
Micro crdit,
Micro assurance
pargne
Etc.
On sait que le segment de march des TPE a trs peu accs au crdit
formel, car le financement des TPE appelle des techniques .Il sagit dun
Les services financiers destins ce crneau des TPE encore peu couvert,
entre microcrdit et services bancaires classiques macro , sont souvent
dnomms sous le vocable de mso finance .
Assurance traditionnelle
Micro-assurance
La simplification du processus
dassurance est un dfi
essentiel pour la microassurance (en termes de cot
et pour les besoins de
comprhension de la clientle
cible).
IV.3.Epargne
On distingue en gnral pargne obligatoire et pargne volontaire
(ou libre), deux produits que les IMF combinent souvent.
IV.3.1.Epargne obligatoire
Lorsque lIMF oblige ses clients ou membres pargner sur une base
rgulire et systmatique (elle est en fait par exemple une condition daccs
au crdit). Cette pargne est souvent bloque sur un compte.
IV.3.2.Epargne volontaire
Lpargnant est libre de dposer ou non son argent, et de raliser des
retraits, dans la limite du produit propos (voir plus loin la distinction entre
dpts vue et dpts terme, titre dexemple).
le dveloppement de produits,
linstruction des dossiers de crdit,
la formation du personnel,
la relation avec la clientle,
la fixation des taux dintrt,
la scurit du systme dinformation, etc.
c)Programmes de microcrdits
Ce sont les Organisations non gouvernementales (ONGs),les
associations sans but lucratif(ASBL),les projets et les autres programmes
accordant des crdits leurs clientles.
Ex :Turame Community Finance
Cette dernire catgorie semble la mieux indique pour servir les groupes de
solidarit car elles accordent des prts en groupe tout en comptant sur la
caution solidaire
Annexes
DCRET N100/203 DU 22Juillet 2006 PORTANT RGLEMENTATION
DES ACTIVITS DE MICROFINANCE AU BURUNDI.
LE PRSIDENT DE LA RPUBLIQUE,
Vu la Loi no 1/002 du 6 mars 1996 portant Code des socits Prives et Publiques;
Vu la Loi no 1/017 du 23 octobre 2003 portant rglementation des banques et tablissements financiers;
Vu le Dcret-loi no 1/036 du 7 juillet 1993 portant statuts de la Banque de la Rpublique du Burundi, spcialement
son article 2;
Vu le Dcret no 100/026 du 19 fvrier 2002 portant cration et organisation du Fonds de Micro-Crdit Rural;
Revu le Dcret no 100/097 du 7 juillet 1990 portant cadre juridique spcial des coopratives dpargne et de crdit
en abrg COOPEC;
Revu le Dcret no 100/159 du 27 dcembre 1999 portant modification du dcret no 100/097 du 7 juillet 1990 portant
cadre juridique spcial des coopratives dpargne et de crdit en abrg COOPEC;
Attendu quil savre ncessaire dassurer lensemble de la population burundaise un accs scuritaire des
services financiers de proximit, de dvelopper des institutions de microfinance saines et professionnelles et de
structurer en consquence le secteur de la microfinance au Burundi;
DCRTE :
Article 1
Le prsent Dcret a pour objet ddicter le cadre juridique applicable aux tablissements exerant une activit de
micro finance au Burundi.
Les banques et les tablissements financiers exerant une activit micro finance demeurent rgis par la Loi bancaire.
Le Fonds de Microcrdit Rural demeure rgi par le Dcret No100/026 du 19 Fvrier 2002 portant cration et
organisation du Fonds de Microcrdit Rural.
Article 2
La micro finance est une activit exerce par des personnes morales qui pratiquent des oprations de crdit et/ou
de collecte de lpargne et offrent des services financiers spcifiques au profit des populations voluant pour
lessentiel en marge du circuit bancaire traditionnel.
-Loi bancaire: la Loi no 1/017 du 23 octobre 2003 portant rglementation des banques et tablissements
financiers au Burundi;
- Autorit de tutelle: le Ministre ayant les Finances dans ses attributions;
- Banque Centrale: la Banque de la Rpublique du Burundi;
-Etablissement: une entit autorise par la Banque Centrale exercer lactivit de micro finance au Burundi.
- Sont classes en Premire Catgorie, les coopratives dpargne et de crdit ou mutuelles dpargne et de
crdit qui sont des groupements de personnes, sans but lucratif, fonds sur les principes dunion, de solidarit
et dentraide mutuelle et ayant principalement pour objet de collecter lpargne de leurs membres et de leur
consentir du crdit;
- Sont classes en Deuxime Catgorie, les entreprises de micro finance qui sont des socits anonymes
offrant des services financiers au grand public mais nayant pas le statut de banque ou dtablissement
financier tel que dfini par la Loi bancaire;
- Sont classs en Troisime Catgorie, les programmes de microcrdit qui sont les Organisations Non
Gouvernementales (ONG), les Associations Sans But Lucratif (ASBL), les projets et les autres programmes
accordant des crdits leurs clientles.
- Membre: toute personne physique ou morale qui contribue au capital social dune cooprative dpargne et
de crdit, bnficie de ses services et assume les responsabilits qui en dcoulent;
- Actionnaire: toute personne ou entit dtenant une ou plusieurs parts du capital dune entreprise de
micro finance, donnant droit de recevoir une partie du bnfice gnr par ses activits;
- Dirigeant: toute personne exerant, directement ou par personne interpose, des fonctions de direction,
dadministration, de contrle ou de grance au sein dun tablissement agr.
- Organe financier ou caisse centrale: une structure cre par un rseau et dote de la personnalit morale
dont lobjet principal est de centraliser et de grer les excdents de ressources des tablissements affilis.
- Agence ou succursale: une unit conomique dun tablissement, installe en dehors du sige, qui peut
effectuer les mmes oprations que celles ralises au sige;
- Guichet ou point de service: une unit conomique dun tablissement, installe en dehors du sige, qui
effectue uniquement des oprations de caisse.
Article 3
Nul ne peut exercer une activit de micro finance sans avoir t pralablement agr cet effet par la Banque
Centrale, conformment au prsent Dcret.
Article 4
Le capital minimum des tablissements est fix comme suit:
- Il nest pas exig de capital minimum pour les tablissements de la Premire et de la Troisime Catgories.
- Pour les tablissements de la Deuxime Catgorie, le capital minimum est fix 200 millions de francs
burundais.
Le capital minimum peut tre major si le dveloppement du secteur de la micro finance lexige.
Article 5
Il est interdit toute entit autre quun tablissement agr par la Banque Centrale, dutiliser une dnomination, une
raison sociale, une publicit ou de faon gnrale, des expressions faisant croire quelle est agre ou de crer une
confusion ce sujet.
Article 6
Nul ne peut utiliser les expressions banque,tablissement financier, entreprise de micro finance, institution
de micro finance, micro finance, programme de microcrdit, microcrdit, caisse dpargne et de crdit,
cooprative dpargne et de crdit, mutuelle dpargne et de crdit ou des expressions similaires en relation
avec ses activits sans lautorisation pralable de la Banque Central.
Article 7
Pour obtenir lagrment, les dirigeants, les promoteurs ou les reprsentants de ltablissement concern adressent
au Gouverneur de la Banque Centrale, un dossier complet de demande comportant les pices et renseignements ciaprs :
- une demande crite prcisant la catgorie sollicite, la mission, la raison sociale et ladresse du sige social de
ltablissement;
- la preuve de lexistence de ltablissement en tant que personne juridique au Burundi;
- les statuts et le rglement intrieur de ltablissement;
- les noms, adresses, professions des personnes qui sont charges de ladministration, de la direction et des
Principaux organes de gestion de ltablissement ainsi que leur curriculum vitae et loriginal de lextrait de leur
casier judiciaire;
- le procs-verbal de lassemble gnrale constitutive, sil y a lieu;
- la liste des membres fondateurs ou des actionnaires;
- les pices attestant des versements effectus au titre de la souscription aux parts sociales, au capital ou aux
fonds de crdit; - la description des produits financiers offerts incluant les taux dintrt dbiteurs et crditeurs;
Article 8
La mise en place dune structure fatire est subordonne lagrment de la Banque Centrale. Le dossier de
demande doit
comporter, en sus des pices vises larticle 7, les documents suivants:
- la liste et les actes dagrment des tablissements affilis;
- le procs-verbal de lassemble gnrale de chaque tablissement autorisant son adhsion au rseau;
- les contrats dadhsion dment signs par les parties concernes et fixant les droits et obligations rciproques.
Article 9
Dans le cas dun tablissement affili un rseau, le dossier de demande dagrment est introduit par la structure
fatire.
Article 10
La constitution du dossier de demande dagrment doit permettre la Banque Centrale de:
- vrifier si ltablissement concern satisfait aux obligations prvues dans le prsent Dcret et ladquation de la
forme juridique de ltablissement la catgorie dagrment sollicite;
Article 12
Dans un dlai nexcdant pas trois (3) mois aprs la date de dpt dun dossier conforme aux exigences du prsent
Dcret, la Banque Centrale se prononce sur la demande dagrment et notifie sa dcision ltablissement concern
ou ses reprsentants. La dcision est galement notifie lAutorit de tutelle.
Article 13
La dcision portant agrment de ltablissement est publie par la Banque Centrale au Bulletin Officiel du Burundi.
Lacte dagrment prcise entre autres, la catgorie dans laquelle ltablissement est class, sa dnomination et les
conditions particulires dexercice de lactivit de micro finance.
Article 14
Ltablissement est tenu dafficher au sige social, aux agences et aux guichets, dans un lieu visible et accessible au
public, une copie de son acte dagrment.
Article 15
Tout tablissement doit demander lautorisation de la Banque Centrale pour effectuer :
- tout changement de dnomination ou de nature des activits exerces par ltablissement ;
- toute opration douverture, de fermeture ou de transfert du sige social, dune agence ou dun guichet;
- toute opration de fusion, dabsorption ou de dissolution;
- tout changement dans la composition du conseil dadministration, de la direction ou des principaux actionnaires.
La Banque Centrale peut demander, aux fins de lautorisation, tout renseignement quelle juge utile. Elle se prononce
sur la demande dautorisation et notifie sa dcision ltablissement concern dans un dlai maximum de deux (2)
mois. A dfaut de rponse dans ce dlai, lautorisation est rpute accorde de plein droit.
Article 16
Le retrait dagrment dun tablissement est prononc par la Banque Centrale soit la demande de ltablissement
ou de la structure fatire, soit doffice lorsque celui-ci ne remplit plus les conditions de son agrment.
Lorsque ltablissement na pas fait usage de son agrment dans un dlai de douze (12) mois ou lorsquil nexerce
plus son activit depuis six (6) mois, cet agrment devient caduc.
Toute dcision de retrait dagrment est notifie aux intresss et publie au Bulletin Officiel du Burundi.
Tout tablissement dont le retrait dagrment a t prononc entre en liquidation selon les modalits prvues
larticle 73 du prsent Dcret.
Article 17
Dans le mois qui suit la notification de toute dcision de la Banque Centrale, en matire dagrment, ltablissement
demandeur, celui-ci peut former un recours devant lAutorit de tutelle.
Le dlai et le recours nont pas deffet suspensif, sauf en matire de retrait dagrment.
Article 18
La Banque Centrale peut refuser lagrment un tablissement dont les dirigeants, les administrateurs ou les
actionnaires ne possdent pas la comptence, lhonorabilit et lexprience ncessaires leur fonction.
Article 19
Nul ne peut tre un dirigeant dun tablissement de micro finance ni disposer du pouvoir de signer pour compte de
celui-ci:
- sil a t dclar personnellement en faillite au Burundi ou ltranger et na pas t rhabilit ;
- sil a tenu un rle prpondrant dans une socit commerciale ou dans un tablissement de micro finance qui,
sous sa conduite, a t dclar en faillite ;
- sil est poursuivi ou a t condamn au Burundi ou ltranger comme auteur ou complice dune des infractions
suivantes :
fausse monnaie, contrefaon ou falsification, faux et usage de faux, infraction en matire de contrle de change
et du commerce extrieur, corruption de fonctionnaire public ou concussion, vol, extorsion, dtournement ou
abus de confiance, escroquerie ou recel, circulation de titres sans provision, banqueroute;
- si le systme bancaire et financier porte une chance impaye sous sa signature ou pour des entreprises
places sous son contrle ou sa direction ;
- sil a enfreint les dispositions du prsent dcret.
Nul ne peut tre dirigeant dun tablissement de micro finance sil exerce des fonctions de responsabilit dans une
institution concurrente, ayant totalement ou partiellement le mme objet social.
Article 20
Il est interdit aux tablissements deffectuer des oprations autres que celles qui leur sont ouvertes en vertu des
dispositions du prsent dcret.
SOURCES DINFORMATION
-BRB
-CGAP