Logique Intuitionniste
Logique Intuitionniste
Logique Intuitionniste
La logique intuitionniste est une logique autre que la Une fois formalise, quatre faits font de la logique intui-
logique classique o la notion de vrit est remplace par tionniste une logique part entire : des systmes de d-
la notion de prouvabilit constructive. Une phrase comme duction ( la Hilbert, en dduction naturelle, en calcul des
il pleut ou bien il ne pleut pas (tiers exclu) est dmon- squents), l'existence de modles qui en font un systme
trable en logique classique alors qu'en logique intuition- complet de dduction, un contenu calculatoire, connu
niste, un nonc de la forme P ou non P n'est pas sous le nom de correspondance de Curry-Howard, enn
forcment dmontrable de manire constructive. une vision comme une logique modale tendant la logique
classique avec une modalit dite de prouvabilit [7] .
Des travaux[8] , notamment la correspondance de Curry-
1 Histoire Howard, lui ont donn un statut central dans la logique
et dans l'informatique, en faisant d'elle historiquement la
premire des logiques constructives. L'tude de la logique
L'intuitionnisme est une position philosophique vis--
vis des mathmatiques propose par le mathmaticien intuitionniste est aussi la cl pour bien comprendre la lo-
gique classique et ses subtilits. Allant plus loin, le logi-
hollandais Luitzen Egbertus Jan Brouwer[1] comme une
possibilit dirant de l'approche dite classique ; cela cien Jean-Yves Girard a propos une logique plus faible
que la logique intuitionniste, qu'il a appele la logique li-
l'a conduit ne pas inclure certaines formes du raison-
nement mathmatique traditionnel, qu'il jugeait contre- naire qui permet de mieux comprendre la logique in-
tuitionniste en particulier. D'autres logiques sous struc-
intuitives :
turelles ont par ailleurs t tudies. Notons ce pro-
pos qu'il existe, entre la logique intuitionniste et la lo-
Le tiers exclu, qui consiste dire qu'tant donne une gique classique, une innit de logiques intermdiaires,
proposition P , on a soit P ou alors non P ; plus fortes que la logique intuitionniste et plus faibles que
la logique classique.
L'existentiel non constructif. Brouwer veut que quand
un mathmaticien arme il existe x tel que P (x)
il donne aussi un moyen de construire x qui satisfait 2 Syntaxe du langage de la logique
P (x) .
intuitionniste
Brouwer a prn une mathmatique qui rejetterait le tiers
exclu et n'accepterait que l'existentiel constructif. Cette at- La syntaxe de la logique intuitionniste propositionnelle
titude a t assez violemment critique par des math- est la mme que pour la logique propositionnelle clas-
maticiens comme David Hilbert[rf. ncessaire] tandis que sique. La syntaxe de la logique intuitionniste du premier
d'autres comme Hermann Weyl[rf. ncessaire] y ont souscrit. ordre est la mme que la syntaxe de la logique classique
du premier ordre.
Elle a t ensuite formalise, sous le nom de logique in-
tuitionniste, par ses lves V. Glivenko[2] et Arend Hey-
ting. Kurt Gdel[3] et Andre Kolmogorov[4] . La logique 2.1 Syntaxe de la logique intuitionniste
intuitionniste revisite aussi le concept d'implication. propositionnelle
L'implication a b n'est plus l'implication matrielle
a b . Quand un mathmaticien intuitionniste arme
a b , il veut dire qu'il fournit un procd de construc- 2.2 Syntaxe de la logique intuitionniste du
tion d'une dmonstration de b partir d'une dmons- premier ordre
tration de a . Ceci est d'ailleurs la cl du contenu cal-
culatoire de la logique intuitionniste. Ils ont montr que 2.3 Non-interdnabilit des oprateurs
l'on pouvait reprsenter la logique classique dans la lo-
gique intuitionniste et ceci bien que l'ensemble des for- La ngation peut se dnir partir de l'implication : A
mules valides de la logique intuitionniste soit strictement se dnit comme A . En logique propositionnelle
inclus dans l'ensemble des formules valides de la logique classique, on peut dnir la disjonction (le ou ) par-
classique[5] . Gerhard Gentzen[6] a formul des rgles de tir du et grce aux lois de Morgan. Par exemple,
dduction naturelle pour la logique intuitionniste. (A B) peut se dnir comme un raccourci d'criture
1
2 3 RGLES DE DDUCTION NATURELLE
pour (AB) . En logique propositionnelle intuition- Cette rgle est nomme principe d'explosion, ou en latin,
niste, ce n'est plus le cas et chaque oprateur a une inter- ex falso quodlibet. Le principe d'explosion signie que si
prtation dirente (cf. tableau ci-dessus)[9] . De mme, un ensemble de propositions conduit l'absurde , alors
on ne peut pas dnir xA(x) comme xA(x) . de , on peut dduire n'importe quelle proposition .
3.2.2 La ngation
3 Rgles de dduction naturelle
Traditionnellement, on considre la ngation comme
En logique intuitionniste, les oprateurs ne sont pas inter- l'abrviation et on ne donne donc pas habituel-
dnissables[10] . C'est pourquoi nous allons donner des lement de rgles correspondant la ngation. Cependant
rgles pour chaque connecteur et pour labsurde . Nous on pourrait en donner et elles seraient :
donnons une (ou des) rgle(s) d'limination et une (ou
des) rgle(s) d'introduction pour chaque connecteur (ty-
(E) ,
(I)
pique de la dduction naturelle). En dduction naturelle,
se lit de l'ensemble de propositions on dduit
la proposition . 3.2.3 La conjonction
A1 A2 A B
La dduction naturelle en logique intuitionniste inclut les Ai (Ei ) AB (I) o
deux rgles suivantes de la dduction naturelle en logique A B se lit A et B .
implicative minimale, qui est la logique propositionnelle
avec uniquement l'implication comme connecteur :
3.2.4 La disjonction
,
( E) ( Au connecteur (disjonction), on associe une rgle
I) . d'limination et deux rgles d'introduction :
A[t/x] ,AB
(E). xA (I) ,xAB (E)
4.2 Correction de la logique intuitionniste 3
4.1.1 Exemple
de c'est--dire un modle M contenant un monde qui dmonstration de A , on peut construire une dmonstra-
ne force pas . tion de A . Mais le fait que A ne soit pas contradic-
toire nest pas susant pour tablir une dmonstration de
A .
5 Relations avec la logique clas- titre d'exemple, soit x un rel et A la proposition x est
rationnel. Dmontrer A , c'est donner deux entiers a et b
sique tels que x = a/b. Si A est contradictoire (et donc si on a
A ), c'est que x est non rationnel, ou irrationnel. Dire que
5.1 Exemples de dirences avec la logique l'on a A , c'est dire que supposer x irrationnel conduit
classique une contradiction, et donc conclure que x n'est pas irra-
tionnel. Mais ce n'est pas susant pour tablir l'existence
Les oprations ne sont pas dnies lune par rapport eective de deux entiers a et b tels que x = a/b. Ainsi, en
lautre (voir plus loin), et ne sont dnies quen elles- logique intuitionniste, ne pas tre irrationnel est une pro-
mmes. Elles sont dnies par linterprtation qui doit en prit dirente et plus faible que celle d'tre rationnel.
tre faite. Pour cette raison, en plus des rgles de calcul,
sont donnes les interprtations qui doivent tre faites des 5.1.4 Conjonction
expressions de chaque oprateur[9] .
L'interprtation de A B est : on dispose d'une preuve
de A et d'une preuve de B (comparable ce quil en est
5.1.1 Quelques validits en logique classique).
Le tableau suivant donne quelques validits de la logique En logique intuitionniste, la proposition suivante est un
intuitionniste. thorme :
En logique classique, les formules obtenues en remplaant
(A) (B) (A B)
les implications par des quivalences sont des validits (le
tableau contiendrait que des ).
Mais contrairement ce quil en serait en logique clas-
sique, (A B) nest seulement quune consquence de
5.1.2 Ngation (A)(B) , la rciproque tant fausse. En eet, suppo-
ser que AB est contradictoire, est insusant en logique
On peut interprter A comme : Il est dmontr que A intuitionniste pour conclure si A seul l'est ou B seul ou
est contradictoire . sils le sont tous les deux. Par exemple, supposer qu'un
nombre est la fois rationnel et irrationnel est contradic-
On dispose en logique intuitionniste du thorme suivant : toire, mais insusant pour conclure si ce nombre est ir-
rationnel ou non.
A A
5.1.5 Disjonction
Mais on ne peut pas en conclure que A A est vrai.
En eet, cette dernire quivalence ne peut tre prouve L'interprtation de A B est : on a une preuve de A ou
en logique intuitionniste. une preuve de B .
On dispose en logique intuitionniste du thorme suivant :
5.1.3 Double ngation
(A B) (A) (B)
On peut interprter A comme : Il est dmontr quil
est contradictoire darmer que A est contradictoire , A et B sexcluent mutuellement et ne sont pas simultan-
c'est--dire Il est dmontr que A nest pas contradic- ment vrais. Cette situation est comparable ce quil en
toire . Mais on ne peut pas en dduire que A est d- serait dans la logique classique de Boole et Karnaugh.
montrable . Par contre, le thorme suivant :
Le thorme :
((A) B) (A B)
A A
est valide en logique intuitionniste, mais pas sa rci-
proque. En eet, si x est un nombre rel, on sait que sil
peut tre dmontr en logique intuitionniste. Mais la r- est rationnel alors il n'est pas irrationnel, mais on n'est pas
ciproque ne peut pas l'tre. On n'a pas A A . Lex- pour autant capable de conclure si ce nombre est irration-
pression A A peut sinterprter comme d'une nel ou non.
5.2 Inclusion de la logique classique dans la logique intuitionniste 5
5.1.6 Quanticateur existentiel on peut prouver qu'ils sont gaux, ou on peut prouver
qu'ils sont dirents. Il en est de mme pour deux ra-
L'interprtation de xA(x) est : nous pouvons crer un tionnels. Mais pour deux rels en analyse constructive, on
objet x et prouver que A(x) . L'existence de x est ici ne dispose pas de mthode gnrale permettant de prou-
eective ou constructive. Il ne sagit pas d'une existence ver que x = y ou de prouver que x = y . Cette situation
thorique d'un lment x vriant A(x) . correspond bien ce qu'on rencontre en algorithmique,
On dispose du thorme suivant : o lgalit ou lingalit entre deux rels peut tre non
calculable, c'est--dire, non dcidable.
(xA(x)) x(A(x))
5.1.9 Relations entre les rgles
Sil nexiste pas de x qui vrie A(x) alors pour tous les x
on ne vrie pas A(x), do lquivalence (qui correspond Pour mieux comprendre, on remarquera dans ce qui pr-
lintuition et se formule naturellement). Cette proprit cde, que contrairement ce quil en est dans la logique
est comparable ce quil en serait en logique classique. de Boole, la conjonction ne peut pas tre reformule en
termes de disjonction et que le quanticateur existentiel
ne peut pas tre reformul en termes de quanticateur
5.1.7 Quanticateur universel universel ; ceci en vertu du principe du constructivisme.
Dit dune autre manire et dans des termes peut-tre plus
L'interprtation de xA(x) est : on a une preuve que pour proches de linformatique : il nest pas permis de rduire
chaque x appartenant lensemble spci, on peut prou- les contraintes dune expression.
ver A(x) (comparable ce quil en est en logique clas-
sique). Concernant la disjonction et le quanticateur universel
, seules leurs expressions sous formes ngatives peuvent
On dispose en logique intuitionniste du thorme suivant : tre reformules en termes de, respectivement, conjonc-
tion et quanticateur existentiel . Cependant, une
x(A(x)) (xA(x)) remarque : il nest pas possible de contourner cette exi-
gence par lusage de doubles ngations, car (et justement
Mais contrairement ce quil en serait en logique clas- pour cette raison) en logique intuitionniste, A nest pas
sique, la rciproque est fausse. En eet, cette rciproque quivalent A .
exigerait que, en supposant contradictoire l'universalit Les interprtations des expressions ne se font pas dans le
de la proprit A(x) , on soit capable d'exhiber explici- sens de V rai et F aux , mais dans le sens de Prouvable
tement un objet x invalidant A(x) , ce qui n'est rarement et Contradictoire. Cest ce qui explique que nous ne dis-
possible. posons pas de tables de calcul, comme avec lalgbre de
On peut aussi dire que, en logique intuitionniste, Boole, ce qui ensuite, explique pourquoi les oprations ne
l'armation de xA(x) est l'armation de l'existence ef- puissent pas tre rednies dans les termes dune autre.
fective et constructible d'un objet x validant A(x) , alors
que (xA(x)) n'en est que l'existence thorique, ex-
primant seulement qu'il est contradictoire que A(x) soit 5.2 Inclusion de la logique classique dans
universellement contradictoire. La logique classique ne la logique intuitionniste
fait aucune distinction entre ces deux existences, alors que
la logique intuitionniste considre la deuxime comme Si lon admet la dmonstration faite par Kurt Gdel, que
plus faible que la premire. linsertion de double-ngations places selon des rgles
dnies, nomme non-non traduction (en) de Gdel-
Kolmogorov (voir ci-aprs), permet de rendre dmon-
5.1.8 Tiers exclu
trable en logique intuitionniste toute formule dmon-
trable en logique classique ; et si lon considre quen lo-
La proposition suivante
gique intuitionniste, A est une forme aaiblie de A ,
alors il est possible dassimiler la logique classique une
A A forme aaiblie de la logique intuitionniste et de voir la
logique classique comme incluse dans la logique intui-
est un thorme de la logique classique, mais pas de la tionniste. Remarque : si lon admet cela, on peut gale-
logique intuitionniste. Dans cette dernire, elle signierait ment faire remarquer que la logique intuitionniste nest
que nous pouvons prouver A ou prouver A , ce qui n'est pas moins capable que la logique classique (voir les
pas toujours possible. exposs qui suivent).
Par exemple, en arithmtique munie de la logique in- De manire plus conome que la saturation des formules
tuitionniste (dite arithmtique de Heyting), lexpression et sous-formules par des doubles ngations, Gdel a re-
(x = y x = y) est valide, car pour tout couple d'entiers, marqu que si on considre une fonction f de l'ensemble
6 5 RELATIONS AVEC LA LOGIQUE CLASSIQUE
des formules dans l'ensemble des formules dnie par : classique[14] , une question peut venir : quelle est donc la
valeur dune preuve de la logique classique du point de
1. f () = vue de la logique intuitionniste ? Dans le cas de la preuve
de lhypothse quil existe des a et b irrationnels tels que
2. f (A) = (A) , pour une formule atomique A dif- ab soit rationnel (voir plus haut), la preuve de cette ar-
frente de mation par le tiers-exclus est-elle fausse ? Il serait contra-
dictoire de larmer, puisque le thorme de Gelfond-
3. f (A B) = f (A) f (B) Schneider indique que eectivement, lune des deux hy-
4. f (A B) = [f (A) f (B)] pothses utilises est concrtement vraie, et quil existe
des solutions qui permettent den donner des exemples
5. f (A B) = f (A) f (B) luvre. Cependant, comme vu prcdemment, elle ap-
porte une rponse incomplte (elle ne ralise pas de so-
6. f (xP (x)) = xf (P (x)) lution). On pourra dire assez honntement, que la preuve
7. f (xP (x)) = (xf (P (x)) par le tiers-exclus, montre au moins que larmation de
lhypothse quelle dmontre , nest pas une contradic-
tion. La preuve de la non-contradiction dune hypothse
O A et B sont des formules quelconques et P est une A selon la logique intuitionniste tant la preuve de A ,
formule ayant x comme paramtre. cest nalement la preuve de A (qui signie que A peut
Alors on a le thorme suivant : ventuellement tre dmontr) qua eectue la dmons-
tration par la logique classique. Cette constatation est le
c A f () i f (A) . fondement de la non-non traduction, qui permet dexpri-
mer une formule de la logique classique en logique intui-
tionniste (voir Liens externes). Ce principe a t forma-
O c est la dduction classique et i est la dduction
lis par Kurt Gdel et Andre Kolmogorov.
intuitionniste.
Attention : la non-non traduction est une traduction dans
un seul sens. Bien quelle permette de traduire une ex-
5.3 La Non-non traduction pression de la logique classique en termes de la logique
intuitionniste, elle ne garantit par linverse (mais linverse
?
reste possible dans certains cas, comme il peut ltre tri-
vialement pour une formule traduite de la logique clas-
Cette section semble contenir un travail indit sique). De plus et ne serait-ce que pour la raison que, par
exemple en logique classique A A ou encore quen
logique classique les oprateurs peuvent tre exprims les
uns par rapport aux autres, la non-non traduction ne peut
pas tre bijective : plusieurs expressions de la logique clas-
sique peuvent correspondre une mme expression de la
logique intuitionniste.
classique (c'est--dire valide sur les modles de Kripke [13] Structure and Logic, Springer Universitext, 1980. (ISBN
rexif et transitif). 3-540-20879-8).
[14] Franck Wynen, La logique intuitionniste , CNAM,
2000-2001 (sur lpistmologie et lhistoire de la logique
5.5 Complexit algorithmique des pro- intuitionniste de Platon au XXe sicle).
blmes de dcision en logique intui-
[15] Michel Lvy, Traduction de la logique intuitioniste en
tionniste
logique modele , sur LIG, 2011.
Le problme de la dcision de la satisabilit et le [16] (en) Richard Statman, Intuitionistic propositional
problme de la dcision de la validit en logique pro- logic is polynomial-space complete , Theoretical Com-
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D'ailleurs, ils restent PSPACE-complets mme si on res- 10.1016/0304-3975(79)90006-9, lire en ligne).
treint les formules deux variables[17] . [17] (en) M. Rybakov, Complexity of intuitionistic and Vis-
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Logic par Joan Moschovakis.
[9] Joseph Vidal-Rosset, Intuitionnisme , Universit de Richard Moot et Christian Retor, La non-non
Nancy 2, 2006 (sur linterprtation des expressions et la traduction de Gdel-Kolmogorov , Universit Bor-
philosophie). deaux I, 2007 ou sur arXiv http://arxiv.org/abs/
1602.07608
[10] Autrement dit, on ne peut pas dnir, comme en lo-
gique classique, tous les connecteurs partir d'un ou deux tienne Lozes, TD non non traduction , Labora-
connecteurs de base. toire Spcication et Vrication ENS Cachan,
[11] Saul A. Kripke, Semantical Analysis of Intuitionistic Lo- 2009
gic I, Elsevier, coll. Formal Systems and Recursive Alexandre Miquel, Ralisabilit et extraction de
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programmes , Laboratoire Preuves, Programmes et
[12] R. David, K. Nour, C. Raalli, Introduction la logique : Systmes (PPS) de Jussieu, 2005 (sur la logique in-
Thorie de la dmonstration - Cours et exercices corrigs, tuitionniste et linterprtation de Brouwer-Heyting-
Dunod, 2001, p. 159 L'ordre sur le temps . Kolmogorov interprtation BHK)
8 7 ANNEXES
Analyse constructive
Constructivisme (mathmatiques)
Smantique de Kripke
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8.2 Images
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