Mode Spectrale Et Analyse Sismique

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FR9906448

Institut National des Sciences et Techniques Nuclaires


Universit d'Evry-Val-d'Essonne
DEA S 3 M

Validation des mthodes spectrales


pour l'analyse sismique
de structures multi-supportes

EDF-DER
Dpartement Acoustique et Mcanique Vibratoire
1 avenue du Gnral de Gaulle
92141 CLAMART CEDEX

Responsable: M J. PIG AT
Bernard VIOLA 1er avril - 30 juin 1999
Table des matires

Remerciements 3

Abstract 4

Rsum 5

Introduction 6

1 Equations gnrales du mouvement 7


1.1 Introduction 7
1.2 Equations gnrales du problme 7
1.3 SRO d'un acclrogramme 9
1.4 Estimation du maxima de la rponse 10

2 Prsentation des mthodes spectrales 11


2.1 Introduction 11
2.2 Les mthodes de recombinaison 11
2.3 Comparaison des diffrentes combinaisons 14
2.4 La mthode des spectres croiss 15
2.5 La mthode de Der Kiureghian 18

3 Prsentation du cas test utilis pour la programmation 24


3.1 Introduction 24
3.2 Equations du mouvement de la structure 24
3.3 Ecriture du systme dcoupl 25
3.4 Rsolution du systme 26
3.5 Validation 26

4 Tests sur les mthodes spectrales 28


4.1 Introduction 28
4.2 Mthodes Spectrales en Mono-Appui 28
4.3 Tests sur les mthodes de recombinaison modales 30
4.4 Analyse Spectrale en Multi-Appui. Dveloppements et tests
effectus 33
Conclusion 34

Bibliographie 35

Annexes 36
Remerciements

Je voudrais remercier particulirement mon responsable de stage,


M PIG AT, qui m'a aid travailler sur un sujet trs intressant.
Ma reconnaissance va Mme WAECKEL pour sa disponibilit, au chef
de groupe, M JACQUART, ainsi qu' tout le personnel du dpartement,
pour leur accueil.
Enfin je n'oublie pas Mme PLANA dont l'aide m'a t prcieuse.
Abstract

There are many methodologies for the seismic analysis of buildings.


When a seism occurs, structures such piping systems in nuclear power plants
are subjected to motions that may be different at each support point. The-
refore it is necessary to develop methods that take into account the multi-
supported effect.
In a first time, a bibliography analysis on the different methods that exist
has been carried out. The aim was to find a particular method applicable to
the study of piping systems.
The second step of this work consisted in developing a program that
may be used to test and make comparisons on different selected methods. So
spectral methods have the advantage to give an estimation of the maximum
values for strain in the structure, in reduced calculation time. The time
history analysis is used as the reference for the tests.
Rsum

II existe plusieurs mthodes pour l'analyse sismique des btiments. Lors


d'un sisme certaines structures, telles que les tuyauteries dans les cen-
trales nuclaires, sont soumises des excitations qui sont diffrentes en
chaque point d'appui. Il est alors ncessaire de dvelopper des mthodes
qui prennent en compte le caractre multi-support de la structure.
Dans un premier temps, une analyse bibliographique a t mene pour
aboutir une synthse des diffrentes mthodes existantes. Le but tait de
discerner une mthode particulire valable pour l'tude des tuyauteries.
Ainsi la deuxime partie du travail a consist en le dveloppement d'un
outil devant servir tester et comparer diffrentes mthodes. Les mthodes
spectrales ont l'avantage de donner une estimation des maxima en efforts
subis par la structure avec un cot en temps de calcul rduit. L'analyse
temporelle a servi de rfrence pour les validations.
Introduction

L'analyse sismique de structures multi-supportes requiert le dveloppe-


ment de mthodes adaptes. L'analyse temporelle, c'est--dire l'intgration
des quations du mouvement, donne les rsultats exacts durant toute la du-
re du sisme. Mais en gnral, la connaissance des valeurs maximales des
contraintes ou des dformations subies par la structure est suffisante pour
son dimensionnement.
Ainsi les mthodes modales spectrales, qui consistent dcomposer les
quations du mouvement de la structure en un systme d'quations dcou-
ples, puis utiliser les spectres de rponse d'oscillateurs, permettent d'ob-
tenir une estimation du maxima de la rponse avec des temps de calcul
raisonnables.
Dans un premier temps sont explicites les quations gnrales du mou-
vement.
L'analyse bibliographique qui est prsente ensuite permet de faire le
point sur diffrentes mthodes existantes.
Enfin la dernire partie du stage a servi effectuer des tests pour valider
un outil de comparaison. On utilise pour cela un cas test rpertori et les
rsultats obtenus avec le code de mcanique d'EDF, le Code Aster.
Chapitre 1

Equations gnrales du
mouvement

1.1 Introduction
Cette partie prsente les quations gnrales du mouvement d'une struc-
ture discrtise excite en plusieurs points d'appuifl]. On aboutira un sys-
tme d'quations modales dcouples. Puis suit une prsentation du principe
des mthodes spectrales.

1.2 Equations gnrales du problme


Soit une structure quelconque un nombre fini n de ddl, caractrise par
ses matrices de masse M, de raideur K et d'amortissement A. L'excitation se
fait en un certain nombre de ddl d'appui {P,, i = l...p} par une acclration
impose {7,-,^ = l...p}. En notant {Xi,i = l...ra} les dplacements aux
ddl libres et {/;, = l...p} les dplacements aux ddl d'appui, on adopte la
partition pour le vecteur dplacement absolu :

Jp I

En dcomposant les matrices M, K et C conformment la partition du


vecteur dplacement absolu, il vient la forme suivante pour les quations du
mouvement:
( M u M 1 2 \ ( X \ ( A u A 1 2 \ ( X \ ( K u K 1 2 \ ( x \ _
^ M 2 1 M 2 2 j \ ) + { A 2 1 A22 ) \ ) + \ K n K 2 2 ) \ U j
(1-1)
pext re p r sente les ractions aux ddl d'appui {Pi,i = l...p}.
Il s'agit maintenant d'crire les quations en repre relatif. Le mouvement
relatif des ddl libres de la structure est dfini par la partition suivante :

Xr et E sont respectivement les mouvements relatif et d'entranement. Les


dplacements E sont aussi appels pseudo-statiques [2]. Ils sont obtenus en
supprimant les termes relatifs la vitesse et l'acclration dans l'quation
1.1:

En introduisant la matrice des modes statiques \P = K^.K^, il vient :

E = V.U
De 1.1 on tire alors :
Mn.Xr + An.Xr + Ku.Xr =
-Mn. - AU. - Kn.E - M2. - Al2. - K12.U
Soit:

M\\.Xr + An.Xr + Ku.Xr = , ,


[
- ( M u . * + M12) - {Au.y + A12) - {Kn.V + Kl2)U ''

Or par dfinition des modes statiques :

Ku.V + K12 = 0

II est d'usage de ngliger le terme d'amortissement (An.V+Ai 2 ) devant


les forces d'inertie (Mu.^ + M\2)U ([1]). Il reste donc:

Mn.Xr + An.Xr + Kn.Xr = -(Mu.* + Ml2) (1.3)


On utilise la base des modes propres non amortis, dfinis comme tant
les solutions de :

t=i
On obtient un systme d'quations dcouples en projetant 1.3 sur la
base $, et en utilisant les notations et proprits suivantes :

ij .. .0
(
En supposant que la matrice d'amortissement peut se diagonaliser ainsi
sur la base des modes propres :

...0

O...2mnfnu;n
Le systme obtenu est de la forme :
p
di + 2iL>ii + iJfai = Y, Pkilktt) (1.4)
k=i
i = 1...71

0ki est le facteur de participation modal :

fiki
m-
ieme
o 9k est la k colonne de $ et ik est la kteme colonne d'une matrice
identit de dimensions (p,p).
On obtient ainsi un systme d'quations dcouples.

1.3 SRO d'un acclrogramme


La notion de Spectre de Rponse d'un Oscillateur (SRO) ([3], [4]) s'at-
tache au calcul du maximum de la rponse d'un systme sollicit par un
signal sismique dont on connait l'acclrogramme.
On considre pour cela un oscillateur harmonique un degr de libert
excit par un sisme j(t). L'quation du mouvement relatif du systme par
rapport au sol est :
'x + 2eux + u2x = -j(t)
Le SRO est le maximum de |a:()|, et est not S(w,e). C'est donc une
fonction de la pulsation u, paramtre par l'amortissement e. On parle de
SRO en pseudo-acclration lorsqu'on trace 57(u>, e) = w25(u;, e) en fonction
de u>.

9
1.4 Estimation du maxima de la rponse
La mthode d'estimation du maxima de la rponse de la structure est
base sur la notion de Spectres de Rponse d'Oscillateur. La rponse du
systme la sollicitation sismique peut en effet tre crite comme une com-
binaison des rponses lmentaires d'oscillateurs rgis par les quations:

ski + 2iWiSki + u?ski = yk(t)


i = l...n
k = l...p
Et voici la rponse du systme en fonction des rponses lmentaires :

On cherche obtenir une estimation du maxima de la rponse. Pour


cela, on dtermine dans un premier temps les maxima pour chaque quation
modale dcouple. Ce sont les Spectres de Rponse d'Oscillateurs, fonctions
de la pulsation et de l'amortissement associes chaque excitation fk(t), qui
permettent de les obtenir.
Il s'agit ensuite de recombiner des termes de la forme: Rki = PkiSki, Ski
tant tir du SRO associ au mode i et au niveau d'excitation k.
Ainsi :
max{\Xr(t)\} CiCkRki
Dans l'analyse bibliographique prsente au chapitre suivant, les m-
thodes existantes de recombinaison des rponses lmentaires sont exposes.

10
Chapitre 2

Prsentation des mthodes


spectrales

2.1 Introduction
Le chapitre prcdant ayant prsent les quations gnrales des m-
thodes spectrales en multi-appui, il s'agit maintenant de voir les diffrentes
faons de recombiner les rponses lmentaires qui ont t notes #,*. L'ordre
des combinaisons suivant i ou k n'tant pas fix a priori et les mthodes de
recombinaison possibles tant varies, il en rsulte de multiples mthodes
que nous allons maintenant comparer, en utilisant comme rfrence l'ana-
lyse bibliographique [2].

2.2 Les mthodes de recombinaison


II faut distinguer les mthodes de recombinaisons selon les niveaux d'ex-
citation (indice k) et selon les modes (indice i).

selon les niveaux d'excitation


La mthode du spectre enveloppe considre que tous les supports
sont caractriss par un spectre unique, qui enveloppe les diffrents spectres
d'excitation.

La mthode du spectre maximum considre de la mme manire


un spectre unique pour tous les supports, mais cette fois on choisit le plus
grand spectre, selon la valeur maximale, ou le spectre correspondant au
support le plus lev du systme (on peut en effet considrer que le niveau
d'acclration s'amplifie lorsqu'on s'lve par rapport au sol).

11
La mthode ABSUM, ou de la sommation absolue, consiste recom-
biner les composantes lmentaires selon :

Ri = E 1^*1
fc=l

La mthode de la somme algbrique :

k=l

La mthode SRSS, ou Square Root of Sum of the Squares, est une


combinaison quadratique :

Ri =
\

Elle est valable lorsque les excitations aux diffrents niveaux sont indpen-
dantes. L'utilisation de cette mthode passe donc par la justification d'une
indpendance statistique.

Enfin, mentionnons la formule de Lin et Loceff, qui utilise une re-


combinaison SRSS pour les modes et la formule suivante pour les niveaux
d'excitation :

k=l m=l

tmi 1 pour les supports d'indices m et 1 dont les spectres de rponse en


entre sont identiques ou proportionnels, emi = 0 sinon. Alors la rponse
globale du systme est donne par :

Cette mthode a l'avantage de prendre en compte une corrlation entre les


mouvements des supports.

12
selon les modes
Outre les mthodes ABSUM et SRSS d'autres mthodes de recom-
binaison sont possibles, dont certaines ont t dveloppes pour prendre en
compte la corrlation entre rponses modales.

La mthode de Navy est dfinie par :

R = maXi\Ri\ +

On peut montrer que la rponse maximale combine R satisfait aux


ingalits suivantes :

\ i=i

C'est--dire que les mthodes ABSUM et SRSS fournissent une borne su-
prieure et une borne infrieure du maximum de la rponse. La mthode
de Navy a alors l'avantage de donner des rsultats intermdiaires, mais elle
n'est pas valable dans le cas de modes voisins.

La mthode des dix pourcents : On introduit le coefficient de corr-


lation euv qui vaut 1 pour des modes u et v dont les pulsations sont voisines
moins de dix pourcents, soit |w^~w^ \ < 10%, et qui vaut 0 sinon. Puis on
combine les rponses lmentaires selon :

\RuRv\
\ tt=l V=l

Cela induit une corrlation complte entre modes voisins, et aucune corrla-
tion entre modes plus loigns. Des coefficients de corrlation plus fins sont
prsents ci-aprs.

La mthode CQC, ou de combinaison quadratique complte [5], [6].


Elle fait intervenir un coefficient qui traduit une corrlation, plus prcise
que celle de la mthode prcdente, entre modes de pulsations voisines :

- 2)2 + 2
u + U) + 4(2 +

13
\ 1X=1 V=l

Cette mthode CQC rentre dans la famille des mthodes de la double somme
(DSC, ou Double Sum Combination), qui fait intervenir un coefficient de
corrlation entre modes, soit dfini comme ci-dessus (mthode CQC), soit
dfini par d'autres propositions, comme celle de Rosenblueth et Elorduy :

o : u'u = uu\/l - 1 et : 'u = u + 5^-, S tant la dure du sisme. Pour des


frquences peu leves, l'influence de S sur le coefficient euv peut devenir
importante, ce qui soulve un problme car alors on ne sait pas s'il faut
prendre pour S la phase forte, ou bien la dure complte du sisme.

2.3 Comparaison des diffrentes combinaisons


Cette comparaison fait rfrence [2].
Pour les combinaisons selon les niveaux d'excitation, il apparat que la
mthode de Lin et Loceff est la seule qui tient compte de la corrlation entre
les excitations aux diffrents points d'appui.
Pour les combinaisons selon les modes, les mthodes les plus prcises sont
celles qui prennent en compte la corrlation entre modes voisins, comme la
mthode des dix pourcents, ou la mthode CQC.
On peut s'intresser l'ordre des combinaisons, savoir s'il faut d'abord
commencer par combiner les rponses modales, puis selon les diffrents ap-
puis. En fait, l'ordre des combinaisons importe peu, sauf si on utilise les
mthodes de recombinaison algbrique.
Toutes ces mthodes sont bases sur la mme formulation pour l'ta-
blissement des quations du problme. La seule diffrence est la manire
de recombiner les rponses lmentaires. Les principaux inconvnients de
cette approche sont qu'elle prend mal en compte des phnomnes comme
l'interaction entre le systme primaire (systme qui supporte la tuyauterie)
et le systme secondaire (tuyauterie), la corrlation entre modes voisins des
deux sytmes, la corrlation entre excitations aux diffrents points d'appui
du systme secondaire.
L'avantage des deux mthodes prsentes maintenant est qu'elles uti-
lisent une approche diffrente, utilisant la thorie des vibrations alatoires,
qui permet de prendre en compte d'une faon tout--fait correcte ces ph-
nomnes de corrlation.

14
2.4 La mthode des spectres croiss
Cette mthode [2] est base sur une extension du concept de spectre de
plancher. Elle fait intervenir des spectres "oscillateur-crois plancher-crois",
qui permettent de tenir compte de la corrlation entre rponses modales et
entre les excitations aux diffrents points d'appui.

Notations
Les systmes 1 et 2 sont respectivement les systmes primaire et secon-
daire.
n et nb dsignent respectivement les nombres de ddl libres et contraints
du systme 2.
X(t) et U(t) sont les vecteurs dplacement absolu respectivement des n
et nb ddl du systme 2.
^12) A\2 et K\2 sont les matrices caractristiques de couplage entre les
n et nb ddl du systme 2.
Mil) -<4ii et Kn sont les matrices caractristiques relatives aux n ddl
libres du systme 2.
Ci, u>i et $i sont le taux d'amortissement, la pulsation et le vecteur propre
associs au mode i du systme 2.

Formulation de la mthode
On considre l'quation du mouvement absolu des n ddl libres du systme
secondaire :
Mn.X + An.X + Kn.X =-Kl2.U (2.1)
Dans l'hypothse de vibrations stationnaires alatoires, on cherche la
Densit Spectrale de Puissance 5 ^ % de l'acclration Xr du ddl r.
n n nb nb
S*r*M) = E E r<ori E E bikbjrfulhiMhjMSs^ M (2.2)
t=lj=l fc=l1=1

Avec les notations :

Et la fonction de rponse en frquence du mode i du systme 2 :


. , x 1

Enfin S^g^u)) est la Densit Spectrale de Puissance croise des rponses


en acclration absolue aux supports k et /.

15
On s'intresse maintenant au carr moyen de la rponse :
+00
E[X?] = J SxrJir

Soit:

E[**\ = E E a^J E E **i/


t = l j=l fc=l /=1

Avec:
+00

Utilisation des spectres de plancher


Le terme A-w est la covariance de la rponse en acclration des deux
oscillateurs (w;,t) et (u>j,j) aux acclrations Sk et Si des points d'appui
k et /.
Soit d'abord le terme Xikk. Considrant -Sfcfc(a;,-,,;u>i,,) le spectre de
plancher moyen associ au mode i et au support k, et P{k le facteur crte
(dfini par la relation : E[Xmax] = Py/[E(X2)]) associ la rponse de
l'oscillateur i excit au point d'appui k, on peut crire :

En gnralisant, on dfinit le concept de spectre de plancher-crois oscillateur


crois (cross-cross floor spectrum ou spectre CCFS) :

o Skt(tjJi,i;vj,j) dsigne le CCFS relatif aux modes i, j et aux ddl k et


/, Pjk dsigne le facteur crte associ la rponse de l'oscillateur i au ddl k.
En introduisant le facteur crte P associ la rponse globale (E[Xrtmax] =
Py[E(X?)]) et en supposant que les rapports - valent presque l'unit
(c'est--dire que les facteurs crte dpendent peu des caractristiques des
rponses), on obtient pour la rponse globale du systme 2 :

n n nb

EE
=i j=i
art arj E 1=1
(2.3)

16
Bilan
On obtient ainsi une estimation de la valeur moyenne de la rponse
maximale du systme secondaire en fonction des spectres CCFS.
Si on connait les caractristiques du systme primaire, la mthode n-
cessite de gnrer les spectres CCFS partir des spectres de rponse au
sol.
Il existe une mthode [2] pour l'valuation du spectre CCFS, not ici
Skiiviii'iVjij)' Elle consiste faire dans un premier temps la synthse
modale dynamique du systme compos la fois du systme primaire et des
deux oscillateurs (WJ,J) et (UJJ,J) excits aux points d'appui k et /. Dans
un deuxime temps, on utilise une formule d'valuation du spectre CCFS
qui recombine les rponses modales lmentaires.

17
2.5 La mthode de Der Kiureghian
Introduction
Pour l'tablissement des quations gnrales du problme, ainsi que pour
les diffrentes notations utilises, on pourra se rfrer au chapitre prcdant
ou [1].
La mthode dveloppe par Der Kiureghian et Neuenhofer est une nou-
velle approche prvue pour l'analyse sismique multi-supports. Elle est int-
ressante dans la mesure o elle prend en compte les variations d'excitations
aux diffrents points de support. Une fonction de cohrence est introduite.
Elle traduit les variations de l'excitation dues aux phnomnes de propa-
gation d'onde, de perte de cohrence avec la distance et de variation des
proprits locales du sol.
Cette mthode prend bien en compte les effets de corrlation aussi bien
entre supports qu'entre modes de vibration de la structure. Elle a t teste
avec une tude mene sur un exemple de pont [7], et elle est adapte pour
l'tude d'une structure quelconque multi-supporte.

Equations du mouvement
On considre une structure dont l'quation du mouvement sous forme
matricielle est (voir 1.1):

/ Mu Ml2 \ ( X \ ( An Al2 \ ( X \ ( Ku K12 \ ( X \ _


\ M21 M22 ) \ ) + \ A21 A22 ) \ ) + \ K21 K22 j \ U )
(2.4)
Aprs partition du vecteur X en composantes pseudo statique et dyna-
mique, il vient l'quation (voir 1.3) :

Mn.Xr + An.Xr + Kn.Xr = - ( M u . # + M12) (2.5)

Les quations dcouples obtenues aprs projection sur la base des modes
propres non amortis est de la forme (voir 1.4) :

(2.6)
k=i
i = l...n
Enfin, en rappelant qu'on note Sjt;() les rponses des oscillateurs rgis
par les quations :
hi + 2^w,-iw + ufski
i = l...n
k = l...p

18
on montre qu'une rponse quelconque du systme, qui peut s'crire comme
une combinaison linaire des dplacements nodaux (z(t) = qtX{i) = qt(Xr(t)+
E(t))), se met sous la forme :

z{t) = $>fct/fe(f) + X>*(*) (2.7)


k=l k=li=l

ak = q^k, bki = q^iPK


La rponse z(t) s'crit donc comme une combinaison linaire des dpla-
cements aux points d'appui Uk(t) et des rponses d'oscillateurs Ski(t).

Formulation de la mthode
La mthode de Der Kiureghian s'appuie sur la thorie des vibrations
alatoires. On cherche la Densit Spectrale de Puissance de la rponse z(t),
qui s'crit, en partant de l'quation 2.7 :

O ) = E E *'GW M + 2 J2 E ^bijHji-^G^a, (tw)


fc=l ;=1 fe=lZ=lj=l

+ E E 66H,-Mfl'i(-iW)Gfilkai M
A;=l / = 1 t = l j = l

G;rj, est la DSP croise des processus a; et y et Hi(iu) = ji_w2l2if.ww e s t


la fonction de transfert de l'oscillateur associ au mode i. Si on intgre
maintenant sur la frquence on obtient le carr de la variance de z(t) :
p p p p n
a
l = E Ea*flJP*j***, + 2 E E E akbijPuk.liOuko.li (2-8)

p p n n
+ E E E E bkibljPstiStjPsk.Vstj
k=l 1=1 i=l j = l
Avec les notations suivantes :
Soient les carrs des variances du dplacement Uk(t) au point d'appui k
et de la rponse Sfc, :

Soit le coefficient de corrlation croise entre les dplacements Uk(t) et


oo
1 [r ,.
fi ' I I T 17

19
Soit le coefficient de corrlation croise entre le dplacement Uk (t) et
oo

Puh.h = a a J fl,-(-tw)Gttt,(w)dw
"* "''-oo

Soit le coefficient de corrlation croise entre les rponses sjt,- et s/j :


oo

Pskish = ^ ^ J fr,-(iw)fl" i (-iw)Gfi fc i l (i


1
1
JJ
oo

Ces coefficients prennent en compte les phnomnes de corrlation qui


existent entre supports et entre rponses lmentaires modales. Le problme
est alors de calculer les Densits Spectrales de Puissance croises GUkUl,
Gukt et Gkt. On introduit une fonction de cohrence JM qui relie les DSP
croises aux DSP des acclrations aux points d'appui :

fi** ()<?,,()

II s'agit maintenant d'estimer le maximum de la rponse en fonction


des diffrents coefficients. Notons .Dfc(u;,-,,) = ^[maa;|sjt,(i)|] et Uk,max =
E[max\uk(t)\]. Ces quantits sont relies aux variances par les facteurs de
pic, nots pUk et pSki :

Uk,max PukVuk

On introduit de faon similaire le facteur de pic pour la rponse z(t) :


E[max\z(t)\] = pzaz II vient donc en utilisant ces notations et l'quation
2.8:
E[max\z(t)\] =r \^2^2Pk^
U = l /=1 PukPut
P P n J2
+2'

"" 2


fc=l Z = l t = l j = l

20
Or les facteurs de pic dpendent peu des caractristiques de chaque pro-
cessus, leurs rapports sont donc proches de l'unit, c'est pourquoi on peut
crire finalement :
. P P
E[max\z(t)\]
lk=l 1=1

P P n
+2'
k=i l=ij=i
l
2

E ***/., J>*K 6) AK-, ^


Bilan
Le maximum de la rponse z(t) tant donn par l'expression prcdente,
la mthode de Der Kiureghian requiert le calcul :
des coefficients ak, bkj qui proviennent des caractristiques de la structure
et de ses proprits modales,
des dplacements maximaux uk<max aux points d'appui de la structure,
fournis par les acclrogrammes,
des spectres de rponse d'oscillateurs Dfc(u;;,,), calculs aussi partir
des acclrogrammes,
des coefficients de corrlation croise pUkuii Pukstj et pSkist dont il faut
maintenant expliciter le calcul.

Calcul des coefficients de corrlation


Prcdemment il a t vu que le calcul des coefficients de corrlation
revient la dtermination des DSP croises GUkUl, GUkt et Gkr Connais-
sant les DSP Gkk obtenues partir des acclrogrammes aux diffrents
points de support, les formules suivantes, qui font apparatre la fonction de
cohrence, permettent ce calcul. Il reste encore prciser l'expression de la
fonction de cohrence, ce qui est fait dans le paragraphe suivant.

21
La fonction de cohrence
La fonction de cohrence permet de prendre en compte les effets de
variation de l'excitation dues aux phnomnes de propagation d'onde, de
perte de cohrence avec la distance et de variation des proprits locales du
sol.
La fonction de cohrence est dfinie par :

[G k
C'est une fonction complexe dont le module est compris entre -1 et 1,
qui peut s'crire sous forme trigonomtrique :
Jki(iu) = \lki(iu)\exp[iOki(u)]
Cette forme permet, comme on va le voir, de caractriser les diffrents effets
d'incohrence qui existent entre les supports. Il n'existe pas d'expression
thorique de cette fonction de cohrence. Plusieurs modles, que nous allons
prsenter ici, sont disponibles. Ils rendent compte des phnomnes travers
des coefficients qui doivent tre dtermins de faon emirique en faisant une
moyenne statistique sur des enregistrements.

On peut adopter le modle suivant, qui rend compte des effets de pro-
pagation d'onde et d'incohrence :

ex
P

a est un facteur d'incohrence, qui doit tre dtermin de faon empi-


rique,
dki est la distance horizontale entre les appuis k et/,
d%t est la projection de du selon la direction longitudinale de propagation
de l'onde sismique,
vs est la vitesse de propagation des ondes de cisaillement,
et vavv est la vitesse de propagation apparente la surface de l'onde
sismique.

Un modle plus volu, utilis pour tester la mthode de Der Kiureghian


sur une structure de pont [7], permet de prendre en compte les trois ph-
nomnes d'incohrence mentionns plus haut. La fonction de cohrence est
toujours exprime sous forme trigonomtrique :

22
l7w(*w) I caractrise le phnomne d'incohrence tandis que l'argument 6ki (u>)
est dcompos en deux termes qui caractrisent l'effet de propagation de
l'onde (c'est--dire le fait que deux supports ne voient pas arriver l'onde au
mme instant) et l'effet de rponse du site (variations des proprits locales
aux supports). Der Kiureghian a propos les modles suivant pour ces trois
composantes :

\lkl(iu)\incoherence = co8\0(dkhU)]exp [ - i

= eki(u)wave-paaaa9e i

/^wave-passage _

i{-u))
a(dki,u) et f3(dki,u>) sont des fonctions qui doivent tre dtermines de fa-
on empirique, en faisant une statistique sur des enregistrements.
reprsente la fonction de transfert du site au point d'appui k.

23
Chapitre 3

Prsentation du cas test


utilis pour la
programmation

3.1 Introduction
La deuxime partie du stage a consist dvelopper un outil de compa-
raison sous Matlab pour les diffrentes mthodes spectrales en multi-appui.
Afin de valider le programme, il est ncessaire d'avoir des rsultats de r-
frence fiables. C'est ainsi qu'on a dans un premier temps programm la
mthode temporelle d'analyse sismique, programmation qui a t valide en
prenant un cas test trs simple dont les rsultats sont rpertoris.
Dans un premier temps, intressons-nous donc la manire de calculer
la rponse sismique avec cette mthode temporelle.

3.2 Equations du mouvement de la structure


Pour la validation du calcul implment sous Matlab, on considre un
systme trs simple. Ce dernier est compos de trois masses m = 10 kg
identiques relies entre-elles et deux points d'appuis par quatre ressorts de
raideur k = 104N/m. Les lments sont disposes en srie. Ce systme est
excit par une acclration de la forme a.t2, a = 2.105, impose en un seul
des points d'appui. On ne considre aucun amortissement dans un premier
temps.
On note M et K respectivement les matrices de masse et de raideur
relativement aux trois degrs de libert libres (c'est--dire la translation
des trois masses dans la direction x impose par l'excitation). Les autres
ddl de la structure sont bloqus (on ne considre qu'un mouvement dans la
direction x), et le mouvement des deux points d'appui est dtermin par les
acclrations imposes.

24
V\A Ml
vw 2
vw vw
m3

Pour une structure mono-supporte, le mouvement d'entranement est


un mouvement de corps rigide R, le mouvement absolu de la structure tant
not Mt, il est facile de dfinir le mouvement relatif Mr : Mr = M< R.
Pour une structure multi-supporte, c'est--dire dont les points d'appui ne
subissent pas tous la mme acclration, il est ncessaire de prciser la d-
finition du mouvement relatif. On s'inspire pour cela de la notice technique
[8], mais on peut aussi se reporter au chapitre 1.
En chaque ddl de la structure, le mouvement d'entranement est en ra-
lit dfini par rapport des modes statiques. Un mode statique est associ
un ddl d'appui et est dtermin ainsi: c'est la dforme de la structure
soumise un dplacement unit ce point d'appui dans la direction de l'ac-
clration impose, tous les dplacements aux autres points d'appui tant
nuls. On obtient la matrice \P des modes statiques, qui est de dimension
(nxl).On dsigne par n le nombre de ddl libres de la structure, et par 1 le
nombre de ddl d'appui. Connaissant l'acclration en chaque point d'appui,
on dtermine les dplacements correspondants reprsents par le vecteur
Xs de dimension 1. C'est alors qu'on calcule le vecteur des dplacements
d'entranement Xe par: Xe = W.XS
Le mouvement relatif de la structure est donc : Xr = Xa Xe,
Xa tant le mouvement absolu.
L'quation fondamentale de la dynamique dans le repre relatif s'crit :

M.Xr + K.Xr = - (3.1)

3.3 Ecriture du systme dcoupl


Dfinissons tout d'abord les caractristiques modales du systme. La
matrice des modes propres est note $ .
Par projection sur la base des modes propres <&, on obtient successive-
ment:

25
J Q , (t = l...n)
En utilisant des modes propres normaliss par rapport la masse modale,
en notant a(t) le vecteur des variables modales, KG la matrice des raideurs
modales et SM(t) le second membre de l'quation projete, il vient finale-
ment :

a(t) + KG.a(t) = -&.(M.V.X.) = SM(t) (3.2)

II reste maintenant intgrer ce systme d'quations dcouples.

3.4 Rsolution du systme


Commenons par faire un rappel sur l'intgrale de Duhamel, utilise ici
pour le calcul de la rponse du systme un instant t.
On considre un sytme dynamique un ddl caractris par l'quation
dynamique suivante :

m.x(t) + c.x{t) + k.x(t) = f(t)

Les caractristiques modales de ce systme (masse modale, pulsation propre,


amortissement rduit) sont notes m, u0 et e. L'intgrale de Duhamel, qui
permet de calculer la rponse du systme un instant t, est dfinie par :

m.u)0
to=0
Ainsi, si on revient au systme 3.2, on peut calculer le vecteur des va-
riables modales, en intgrant :
t
MO = / 8in(u>0(t - to))SMi{to)dto (3.3)
to=0 wo
J

(t = l...n)
Le programme Matlab qui calcule la rponse d'un systme par cette
mthode temporelle valide avec les rsultats de [8] est fourni en Annexe 3.

3.5 Validation
Les rsultats fournis par la mthode temporelle programme sous Mat-
lab sont compars ceux rpertoris dans [8]. Ils sont prsents en terme de

26
dplacements relatifs aux trois ddl libres du systme 3 masses 4 ressorts sou-
mis l'acclration a.t2 en un point d'appui. Voici le tableau des rsultats,
cinq instants conscutifs :

ants(s) Dplacements relatifs(m)


Rfrence[8] Matlab Ecart(%)
0.1 -0.847734 -0.8477 4E-3
Masse 1 0.3 -15.5202 -15.5202 0
0.5 -43.6449 -43.6449 0
0.7 -85.0830 -85.0830 0
1.0 -174.79 -174.7902 0

ants(s) Dplacements relatifs(m)


Rfrence[8](m) Matlab(m) Ecart (%)
0.1 -0.768449 -0.7684 6.4E-3
Masse 2 : 0.3 -17.6923 -17.6923 0
0.5 -49.931 -49.9310 0
0.7 -97.0711 -97.0711 0
1.0 -199.722 -199.7219 0

ants(s) Dplacements relatifs(m)


Rfrence[8](m) Matlab(m) Ecart(%)
0.1 -0.409632 -0.4096 7.8E-3
Masse 3 : 0.3 -11.0372 -11.0372 0
0.5 -31.2415 -31.2415 0
0.7 -60.5833 -60.5833 0
1.0 -124.803 -124.8033 0

La mthode temporelle sous Matlab est valide.

27
Chapitre 4

Tests sur les mthodes


spectrales

4.1 Introduction
Aprs une analyse bibliographique sur les mthodes spectrales, on pr-
sente dans ce chapitre l'outil Matlab qui permet d'effectuer des tests sur
les diffrentes mthodes de recombinaison possibles. Les rsultats obtenus
sont compars, en erreur relative, ceux fournis par le programme d'analyse
temporelle (cf chapitre prcdent). Le dveloppement du programme s'est
fait en plusieurs tapes, dont on prsente dans ce chapitre les rsultats de
validation.

4.2 Mthodes Spectrales en Mono-Appui


L'implmentation des mthodes spectrales sous Matlab doit pouvoir tre
valide avec des rsultats de rfrence. C'est pourquoi on a procd en deux
tapes. Dans un premier temps, on a implment les mthodes spectrales
en mono-appui, car on avait accs aux cas tests du manuel [4] pour la va-
lidation des calculs. Le programme de calcul en mono-appui est fourni en
Annexe 3. Il est prvu pour estimer les maxima en dplacements relatifs des
ddl d'un systme, dont on rentre les caractristiques matricielles dans un
fichier d'entre. Tout d'abord le programme dtermine les termes interve-
nant dans le systme d'quations dcouples (cf Chapitre 1, 1.4). Ensuite
il calcule les maxima des rponses lmentaires modales correspondant
chaque quation de 1.4, en calculant les SRO associs aux excitations. Enfin
ces maxima sont recombins par les diffrentes mthodes prsentes dans
l'analyse bibliographique du chapitre 2. Les rsultats sont tracs en terme
de dplacement relatif. Ils sont compars avec ceux de l'analyse temporelle.

28
Validation
Voici les rsultats de la validation de la mthode spectrale en mono-
appui implmente sous Matlab. Pour cela on dispose de rsultats du code
de calcul en mcanique de EDF, le Code Aster, o les mthodes spectrales
en mono-appui ont dj t programmes.
Le calcul a t effectu avec le Code Aster en prenant les mmes donnes
que pour le cas test prsent au chapitre 3, en se plaant en mono-appui, donc
en considrant la mme excitation aux deux points d'appui. Le programme
Aster utilise un mode de recombinaison SRSS. On considre cependant cette
fois un amortissement modal identique pour tous les modes, dont le taux est
= 4%. Les rsultats sont compars t = ls. On considre pour ce premier
calcul spectral sous Matlab seulement deux mthodes de recombinaison,
savoir les mthodes SRSS et CQC, voir chapitre 2. Voici les rsultats obte-
nus, qui valident le programme Matlab dvelopp. Le tableau prsente les
maxima du dplacement relatif des trois masses, exprim en mtre. L'cart
est calcul en prenant le calcul Aster comme rfrence.

Mthodes Masse 1 Masse 2 Masse 3

Rfrence Aster CQC 288.809 408.438 288.809

Combinaison SRSS 288.3641 407.8084 288.3641


Ecart(%) 0.15 0.15 0.15

Combinaison CQC 288.4236 407.7242 288.4236


Ecart(%) 0.13 0.17 0.13

Analyse temporelle 299.5935 399.4437 299.5935

29
4.3 Tests sur les mthodes de recombinaison mo-
dales
Le but de ces tests est de valider un outil de comparaison entre les
diffrentes mthodes de recombinaison modales. Les mthodes implmentes
sous Matlab sont :
la mthode ABSUM,
la mthode SRSS,
la mthode de Navy,
la mthode des 10 %,
la mthode CQC.
On considre toujours le systme simple du cas test (cf Chapitre 3).
Cependant on peut faire varier des paramtres tels que les valeurs des masses,
des raideurs, les acclrations aux deux points d'appui.
Pour comparer les mthodes de recombinaison modale, on se place en
mono-appui (l'acclration aux deux points d'appui est identique). On note
roi, m2, 77i3 les trois masses du systme (cf figure 3.2).
On utilise l'acclrogramme d'un sisme, ainsi que le SRO qui lui est
associ, calcul avec le code Aster :

30
Pseudo-acceleratian, en g Acceleration en m.s-2

CO

\ - \ - \ : ! : . . . . : . - - : . . : . . : . . : . .
Voici quelques rsultats, en terme de dplacements relatifs des trois
masses, compars avec des calculs du code Aster : Ce premier tableau de
rsultats permet de valider le programme Matlab.

Mthodes Dplacements (m)


TOI = 10 kg m 2 = 10 kg m 3 = 10 kg

Rfrence Aster SRSS 4.76392E-03 6.73719E-03 4.76392E-03


Combinaison SRSS 4.76274E-03 6.73554E-03 4.76274E-03
Ecart (en %) 2.5E-2 2.5E-2 2.5E-2

Rfrence Aster CQC 4.76481E-03 6.73593E-03 4.76481E-03


Combinaison CQC 4.76364E-03 6.73427E-03 4.76364E-03
Ecart (en %) 2.5E-2 2.5E-2 2.5E-2

Rfrence Aster ABSUM 4.89039E-03 6.91606E-03 4.89039E-03


Combinaison ABSUM 4.88912E-03 6.91426E-03 4.88912E-03
Ecart (en %) 2.6E-2 2.6E-2 2.6E-2

Rf. Aster 10 pourcents 4.76392E-03 6.73719E-03 4.76392E-03


Combinaison 10 pourcents 4.76274E-03 6.73554E-03 4.76274E-03
Ecart (en %) 2.5E-2 2.5E-2 2.5E-2

Rf. Aster temporelle 4.68148E-03 6.68707E-03 4.68148E-03


Analyse temporelle 4.79299E-03 6.79286E-03 4.79299E-03
Ecart (en %) 2.38 1.58 2.38

Combinaison algbrique 4.88912E-03 6.55194E-03 4.88912E-03

Combinaison Navy 4.88912E-03 6.91426E-03 4.88912E-03

Les calculs excuts avec Matlab fournissent une lgre surestimation


par rapport aux calculs du code Aster.
On remarque que la mthode temporelle dveloppe sous Matlab manque
de prcision. Cela vient du fait qu'on utilise pour le calcul des intgrales de
Duhamel la mthode des trapzes, peu prcise. Il vaut mieux alors prendre
comme rfrence les calculs du code Aster, ce qui est fait dans la suite.
Voici donc un outil de calcul valable qui permet de comparer les diff-
rentes mthodes spectrales. Dans le paragraphe suivant est prsente son
adaptation au cas du multi-appui.
Il est intressant d'effectuer une comparaison des diffrentes mthodes

32
de recombinaison modale. On calcule pour cela l'erreur relative de chaque
mthode par rapport la rponse temporelle fournie par Aster. Voici les
rsultats obtenus :

Mthodes Ecarts (%)


m,2 m3

Combinaison SRSS 1.74 0.72 1.74


Combinaison CQC 1.76 0.71 1.76
Combinaison ABSUM 4.44 3.40 4.44
Combinaison 10 pourcents 1.74 0.72 1.74
Combinaison algbrique 4.44 -2.02 4.44
Combinaison Navy 4.44 3.40 4.44

4.4 Analyse Spectrale en Multi-Appui. Dvelop-


pements et tests effectus
Le but des tests effectus est de valider un outil de calcul Matlab qui
permette de comparer les diffrentes mthodes spectrales en multi-appui.
Cet outil servira par la suite au choix d'une mthode valable notamment
pour l'analyse sismique des tuyauteries de centrales nuclaires et qui sera
implmente dans le code Aster.
Voici quelques rsultats :
Un calcul est effectu en considrant toujours le mme systme du cas
test (3 masses et 4 ressorts) excit cette fois en multi-appui par les deux
excitations sismiques prsentes en Annexe 1. Les graphes (voir Annexe
2) prsentent les erreurs relatives obtenues en comparant les rsultats du
programme Matlab avec l'analyse temporelle du code Aster. Le programme
Matlab recombine les rponses modales en utilisant la mthode CQC, et
considre trois modes de recombinaison suivant les niveaux d'excitation : les
mthodes Absum, Algbrique et SRSS. On remarque que la mthode SRSS
donne une sous-estimation dans le cas du calcul effectu.

33
Conclusion

La construction de structures multi-supportes telles que les tuyaute-


ries requiert l'utilisation de mthodes adaptes pour leur dimensionnement.
Diffrentes mthodes spectrales d'analyse sismique multi-appui ont dj t
dveloppes. Le stage rentre dans le cadre d'une action qui a pour but d'im-
plmenter une de ces mthodes dans le code de calcul en mcanique de
EDF, le Code Aster. La premire tape a donc consist en une analyse bi-
bliographique qui a permis de faire le point sur les mthodes existantes. La
deuxime partie du stage a servi dvelopper un outil de comparaison sous
Matlab.
Les rsultats obtenus sur un cas test simple et compars avec les calculs
du code Aster permettent de valider cet outil Matlab. Ce dernier peut servir
la comparaison des mthodes de recombinaison modale, permet des com-
paraisons avec l'analyse temporelle, et est adapt au multi-appui pour la
comparaison des mthodes de recombinaison selon les niveaux d'excitation.

34
Bibliographie

[1] A. NEUENHOFER A. DER KIUREGHIAN. Response spectrum me-


thod for multi-support seismic excitations. Earthquake Engineering and
Structural Dynamics , Vol. 21, 713-740, 1992.

[2] A. BOURDON. Mthodes d'analyse sismique multispectres appliques


aux tuyauteries. Master's thesis, EDF-DER/Ecole Centrale de Lyon,
1985.

[3] R.-J. GIBERT. Vibrations des Structures. Interactions avec les fluides.
Sources d'excitation alatoires. CEA-EDF.INRIA.Ecole d't d'analyse
numrique, 1988.

[4] Code Aster. EDF.DER. Rponse sismique par mthode spectrale, 1995.

[5] Code Aster. EDF.DER. Oprateur Comb-sis-modal, 1997.

[6] Y. NAKAMURA A. DER KIUREGHIAN. Cqc modal combination rule


for high-frequency modes. Earthquake Engineering and Structural Dy-
namics, Vol. 22, 943-956, 1993.

[7] A. HAKOBIAN A. DER KIUREGHIAN, P. KESHISHIAN. Multiple


support response spectrum analysis of bridges including the site-response
effect and the msrs code. Technical report, Earthquake Engineering
Research Center, 1997.

[8] Code Aster. EDF.DER. SDLDIOS-Rponse sismique d'un systme S


masses et 4 ressorts multi-support, 1996.

35
Annexes

36
Annexe 1

Donnes sismiques utilises lors de la programma-


tion sous Matlab du multi-appui.

37,
Pseudo-acceleration(g) Acoeleration(m.s-2)

i 1

: : \
: : \

\
-

CO
00

f
: : i
Accelerogramme

10'

39
Annexe 2

Rsultats de calculs effectus en multi-appui.

40
Erreur relative. Absum-Methode temporelle

1.2 1.4 1.6 1.8 2 2.2 2.4 2.6 2.8


ddl

Erreur relative. Algebr.-Methode temporelle

1.2 1.4 1.6 1.8 2 2.2 2.4 2.6 2.8


ddl

Erreur relative. SRSS-Methode temporelle


Annexe 3

Programmes dvelopps sous Matlab


1. Analyse temporelle
2. Programme qui compare les diffrents modes de recombi-
naison pour les rponses modales
3. Programme adapt au multi-appui

42
<%Donnees du problme: matrices de masse, raideur, amortissement...%%

:
<Parametres qui dterminent le calcul en mono ou multi-appui
~>q = [ 1 1 ] ;
Matrices de masse, de raideur, d'amortissement
-l = 1 0 ;

~il = m ;
2 = m ;
~3 = m ;

k = 10*4;

kl = k;
"2 = k;
k3 = k;
k4 = k;
'fM = [ml 0 0; 0 m2 0; 0 0 m3] ;
KK = [(kl+k2) (-k2) 0; (-k2) (k2+k3) (-k3); 0 (-k3) (k3+k4)];
AA = [0 0 0; 0 0 0; 0 0 0] ;
%Matrice des coefficients d'amortissement rduits
KSI = [0.04 0.04 0.04]';

<%Calcul des modes propres du systeme%%


\ = inv(MM)*KK;
[V,D] = eig(A) ;
7 = sqrt(D)/(2*3.14);
Omega = sqrt(D)
7i = (sqrt(m))A(-l)*V;

%%Calcul des modes statiques%%

%Definition des forces statiques, pour le calcul des modes statiques


Ul = [k 0 0] ' ;
72 = [0 0 k ] ' ;
?S1 = inv(KK)*Ul;
?S2 = inv(KK)*U2;
?S = [PSI PS2] ;

'--%Calcul des masses gnralises modales%%


-<%%%%%et des facteurs de participation%%%%
n = Fi'*(MM*Fi);
M1 = -pq(l) *Fi'*(MM*PSl) ;
3M2 = -pq(2)*Fi'*(MM*PS2);
SM = [SM1'; SM2']';

'-Dure du signal sismique, pas de temps pour l'archivage


"- = 1;
"-Archivage pour la mthode spectrale
iltsp = 0.1;
^Archivage pour la mthode temporelle
dit = 0.1;
^Lecture de 1 ' accelerogramme
%load ACC_lbns
load ACCl_avd
load ACC2_avd

%Chargement du SRO gnre par Asterix


%load sro_lbns
load srol_avd
load sro2 avd
l
%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%% I
%Methode temporelle pour la rponse ssmique%%
%%d'un systme masses-ressorts%%%%%%%%%%%%%%%%%

%clear
?
?format long
%%Lecture des donnes du probleme%%
%%%%%%%%
%donnees

%%Calcul de la rponse du systeme%%


%nk = t / d l t ;
nk = length(ACCl_avd);
t_tmp = ACCl_avd;
t_tmp(:, [2] ) = [] ;
t = max(t_tmp');
d i t = t_tmp(2)-t_tmp(l);

%Boucle pour l'archivage


M
AX = zeros(length(D),2);
for k=l:nk-l
k
Q = zeros(length(D) , 1) ;
%Boucle sur les modes, calcul de l'intgrale de Duhamel
%pour determiner les variables modales en fonction du temps
dt = 10 A (-2); %definition du pas de temps
for j=1:length(D)
%Variables modales
Ql(j) = Duhamel (mn(j, j) ,Omega(j, j) ,KSI(j) ,SMl(j) ,dt,k*dlt,l) ;
Q2(j) = Duhamel(mn(j,j),Omega(j,j)/KSI(j),SM2(j),dt,k*dlt,2);
Q(j) = Ql(j
end

%%Calcul des dplacements relatifs%%


%%%%%%%%%%
Dr = Fi*Q;

%%Calcul des dplacements d'entrainement%%

%dt = 10* (-2) ;


%t_tmp = 0:dt:k*dlt;
%length(t_tmp)
%v__tmp(l) = 0;
%for i=l:k*dlt/dt
%v_tmp(i+1) = trapz(t_tmp,ace(t_tmp,1));
%end
%length(v_tmp)
%t_tmp = O:dt:k*dlt;%length(t_tmp)
%zl = trapz(t_tmp,v_tmp);

%zl = quad8 ( ' v i t e s s e ' , 0 , k * d l t , [],[] ,1);


%z2 = zl;
%Xs = [zl*pq(D z2*pq(2)]';
%De = PS*Xs;
%%Calcul des dplacements absolus%%
% % % % % % % % % % % % H
%Da = Dr+De;

%%Calcul du max en dplacement pour chaque ddl%%


for 1=1:length(D)
Xr(l,k) = Dr(l) ;
%Xa(l,k) = Da(l) ;
if abs(Xr(l,k))>=abs(MAX(1,1))
MAX(1,1) = Xr(l,k) ;
end
%if abs(Xa(l,k))>=abs(MAX(1,2))
%MAX(1,2) = Xa(l,k);
%end
end
end
?
MAX = [max(abs(Xr') ) ;max(abs(Xa') ) ] '

figure
'-subplot (3,3,4)
grid
mesh(Xr)
title ('Dplacement relatif)
%print figl
?
-figure
?
o subplot (3,3,5)
g
?
mesh (Xa)
?
title ('Dplacement absolu')
Sprint fig2
' A
N ft
%%Reponse sismique par mthode spectrale%%

clear
close all
format long

%%Lecture du fichier de donnees%%

donnes

%%Maxima pour les variables modales%%


%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%
%nk = t/dltsp;

%%%Bla bla pour le calcul direct du SRO


%t_tmp = ACC_lbns;
%t_tmp(:, [2]) =7 [] ;
%t = max(t_tmp );
%dltsp = t _ t m p ( 2 ) - t _ t m p ( l ) ;
SRO = zeros(length(D),2);

%for k = l:nk
anmax = zeros(length(D),2);
for 1=1:length(D)
for opt=l:2
1

%%%Calcul direct du SRO


%SRO(l,opt) = SGM(mn(l,l),Omega(1,1),KSI(1),t,t_tmp,opt);
%%%Utilisation du SRO gnre par Astrix
SRO(1,1) = SGM2(mn(l,l),Omega(1,1),KSI(1),srol_avd,l);
SRO(1,2) = SGM2(mn(l,l),Omega(1,1),KSI(1),sro2_avd,2);

anmax(1,opt) = SM(l,opt)/(mn(1,1)*D(1,1))*SRO(1,opt);
if pq(l) == pq(2)
anmax(l,opt) = abs(SMI(1)+SM2(1))/(mn(1,1)*D(1,1))*SRO
break
end
end
end

%%0n teste des combinaisons selon les modes avec%%


%% une somme algbrique suivant les N. d'Exc.%%%%%

%%%Maxima pour les dplacements aux ddl actifs%%%%


%%Utilisation de la combinaison quadratique SRSS%%
MAXMSRSS = zeros(length(D),2);
for opt=l:2
for i=l:length(D)
tmp = 0;
for 1=1:length(D)
tmp = tmp+(anmax(1,opt)*Fi(i,1))A2;
CJ5 t fwvi
end
^ d MAXMSRSS(i,ope) = sqrt(tmp) ;

end
for i=l:length(D)
MAXSRSS(i) = MAXMSRSS(i,l)*2+MAXMSRSS(i,2)A2;
MAXSRSS(i) = sqrt(MAXSRSS(i));
end
MAXSRSS
figure
%subplot(3,3,1)
grid
plot(MAXSRSS)
title('Maxima en dplacements aux ddl actifs, combinaison SRSS')
%print figlOl

%
%%Maxima pour les dplacements aux ddl actifs%%%
%%Utilisation de la combinaison quadratique CQC%%
%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%
%%Calcul de la matrice des coefficients de correlation...
for i=l:length(D)
for j=1:length(D)
rho(i,j) = 8*sqrt(KSI(i)*KSI(j)*Omega(i,i)*Omega(j,j));
rho(i, j) = rho(i, j) * (KSI (i) *Omega(i, i)+KSI (j) *Omega(j , j) ) *Omega(i,i) *Omega(j ,
tmp = (Omega(i,i)A2-Omega(j,j)*2)A2;
tmp = tmp+4*KSI(i)*KSI(j)*Omega(i,i)*Omega(j,j)*(Omega(i,i)*2+Omega(j,j)A2);
tmp = tmp+4*(KSI(i)A2+KSI(j)A2)*Omega(i,i)^2*Omega(j,j)*2;
rho(i,j) = rho(i,j)/tmp;
end
end

%%Calcul du maxima en dplacement...


MAXMCQC = zeros(length(D),2);
for opt=l:2
for 1=1:length(D)
for i = l: length(D)
for j=1:length(D)
MAXMCQC(1,opt) = MAXMCQC(1,opt)+rho(i,j)*anmax(i,opt)*anmax(j,opt)*Fi(l,i)*Fi (
end
end
MAXMCQC(1,opt)=sqrt(MAXMCQC(1,opt));
end
end
%%Trace des maxima...
for i=l:length(D)
MAXCQC(i) = MAXMCQC(i,l)A2+MAXMCQC(i,2)A2;
MAXCQC(i) = sqrt(MAXCQC(i));
end
MAXCQC
figure
%subplot(3,3,2)
grid
plot(MAXCQC)
title('Maxima en dplacements aux ddl actifs, combinaison C Q C )
%print fig201

%%Comparaison des deux mthodes...%%


%for i=l:length(D)
% eps(i) = abs((MAXSRSS()-MAXCQC(i))/MAXSRSS(i));
%end
%figure
%subplot(3,3,3)
%grid
%plot (100*eps) ) U , ) A
%xlabel ('Noeuds') oU Aij^u#vvauafc* ^AA6*aUi
%ylabel('Erreur relative en %')
%title('Erreur relative comparant SRSS avec C Q C )
%print fig300

%%%Maxima pour les dplacements aux ddl actifs%%%%


%%Utilisation de la combinaison somme algebrique%%

MAXMALG = zeros(length(D),2);
for opt=l:2
for i=l:length(D)
tmp = 0 ;
for 1=1:length(D)
tmp = tmp+anmax(1,opt)*Fi(i,1);
end
MAXMALG(i,opt) = tmp;
end
end
for i=l:length(D)
MAXALG(i) = MAXMALG(i,l)A2+MAXMALG(i,2)A2;
MAXALG(i) = sqrt(MAXALG(i));
end
MAXALG = abs(MAXALG)
figure
%subplot(3,3,8)
grid
plot(MAXALG)
title('Maxima en dplacements aux ddl actifs, combinaison somme algebr
%print figlO3

%%%Maxima pour les dplacements aux ddl actifs%%%%%%%%%%


%%%%%Utilisation de la combinaison mthode ABSUM%%%%%%%%

MAXMABS = zeros(length(D),2);
for opt=l:2
for i=l:length(D)
tmp = 0;
for 1=1:length(D)
tmp = tmp+abs(anmax(1,opt)*Fi(i,1));
end
MAXMABS(i,opt) = tmp;
end
end
for i=l:length(D)
MAXABS(i) = MAXMABS(i,1)A2+MAXMABS(i,2)^2 ;
MAXABS(i) = sqrt(MAXABS(i));
end
MAXABS
figure
%subplot(3,3,8)
grid
plot(MAXABS)
title('Maxima en dplacements aux ddl actifs, combinaison sommation ab
%print figlO3
%%%Maxima pour les dplacements aux ddl actifs%%%%%%%%%%
%%%%%Utilisation de la combinaison mthode de Navy%%%%%%

MAXMNavy = zeros(length(D),2);
for opt=l:2
for i=l:length(D)
%%Recherche du maxima selon les modes |Ri|max pour chaque comp
tempo = 0;
for 1=1:length(D)
if (abs(anmax(1,opt)*Fi(i,1))>=tempo)
tempo = (anmax(1,opt)*Fi(i,1));
end
end
tmp = 0;
for 1=1:length(D)
tmp = tmp + (anmax (1, opt) *Fi (i, 1) ) *2 ;
end
tmp = tmp - tempo'*>2 ;
tmp = sqrt(tmp);
MAXMNavy(i,opt) = tempo + tmp;
end
end
for i=l:length(D)
MAXNavy(i) = MAXMNavy(i,1)A2+MAXMNavy(i,2)A2;
MAXNavy(i) = sqrt(MAXNavy(i));
end
MAXNavy
figure
%subplot(3,3,8)
grid
plot(MAXNavy)
title('Maxima en dplacements aux ddl actifs, mthode de Navy')
%print figlO3

%%%Maxima pour les dplacements aux ddl actifs%%%%%%%%%%


%%Utilisation de la combinaison rgle des 10 pourcents%%

%Calcul d'une difference relative pour determiner


%les modes voisins a moins de dix pourcents
FreqVois = zeros(length(D),length(D));
diff = zeros(length(D),length(D));
test = zeros(length(D),length(D));
for i=l:length(D)
for j=l:length(D)
diff (i,j)=abs((F(i,i)-F(j, j))/F(i,i)) ;
if diff(i,j)<=0.1 & i~=j
FreqVois(i,i) = F(i,i);
FreqVois(j,j) = F(j,j);
test(i,j) = 1;
test(i,i) = 1;
end
end
end
if test==zeros(length(D),length(D))
'Pas de modes propres voisins...'
end
*J
%Premiere tape :
%Combinaison des modes propres voisins par sommation des valeurs absol
MAXM10=zeros(length(D), 2) ;
for opt=l:2
for 1=1:length(D)
for i=l:length(D)
tmp2(i)=abs(anmax(i,opt)*Fi(1,i) ) ;
incr=0;
if test(i,i)==l
for j=1:length(D)
if test (i,j) ==1 & i~=j
tmp2(i)=tmp2(i)+abs(an
test(i,j)=0;
test(j,i)=0;
elseif (test(i,j)==0) | (i==j)
incr=incr+l;
end
if incr==length(D)
tmp2(i)=0;
end
end
end
end
for i=l:length(D)
MAXM10(l,opt) = MAXM10(l,opt)+tmp2(i)^2 ;
end
MAXM10(l,opt) = sqrt(MAXM10(1,opt));
end
end
%%Trace des maxima...
for i=l:length(D)
MAX10(i) = MAXM10(i,l)A2+MAXM10(i,2)A2;
MAX10(i) = sqrt(MAX10(i));
end
MAX10
figure
%subplot(3,3,2)
grid
plot(MAX10)
title('Maxima en dplacements aux ddl actifs, combinaison 10%')
%print fig401

%%Comparaisons avec la mthode temporelle%%

temp
for i length(D)
epsl(i) = (abs(MAX(i,1))-abs(MAXSRSS(i)))/abs(MAX(i,l))
eps2(i) = (abs(MAX(i,1))-abs(MAXCQC(i)))/abs(MAX(i,l));
eps3(i) = (abs(MAX(i,l))-abs(MAXALG(i)))/abs(MAX(i,1));
eps4(i) = (abs(MAX(i,l))-abs(MAX10(i)))/abs(MAX(i,1));
eps5(i) = (abs(MAX(i,l))-abs(MAXNavy(i)))/abs(MAX(i,1))
eps6(i) = (abs(MAX(i,l))-abs(MAXABS(i)))/abs(MAX(i,1));

end
figure
%subplot(3,3,6)
grid
plot(100*epsl)
xlabel ( 'Noeuds' ) oil Kl.
ylabel('Erreur relative en % ' ) *
title('Erreur relative comparant SRSS avec temp')
%print fig301
figure
%subplot(3,3,7)
grid
plot(100*eps2)
xlabel('Noeuds')
ylabel('Erreur relative en %')
title('Erreur relative comparant CQC avec temp')
%print fig3 02
f igure
%subplot(3,3,9)
grid
plot(100*eps3)
xlabel('Noeuds')
ylabel('Erreur relative en %')
title('Erreur relative comparant ALG avec temp')
%print fig303
figure
%subplot(3,3,9)
grid
plot(100*eps4)
xlabel('Noeuds')
ylabel('Erreur relative en %')
title('Erreur relative comparant 10% avec temp')
%print fig304
figure
%subplot(3,3,9)
grid
plot(100*eps5)
xlabel('Noeuds')
ylabel('Erreur relative en %')
title('Erreur relative comparant Navy avec temp')
%print fig3 04
figure
%subplot(3,3,9)
grid
plot(100*eps6)
xlabel('Noeuds')
ylabel('Erreur relative en %')
title('Erreur relative comparant ABS avec temp')
%print fig3 04
%end
n II-
t i AM \ i -
%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%
%%Reponse sismique par mthode spectrae%%

clear
close all
format long

%%Lecture du fichier de donnees%%


%%%%%%%
donnes

%%Maxima pour les variables modales%%


%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%
%nk = t/dltsp;

%%%Bla bla pour le calcul direct du SRO


%t_tmp = ACC_lbns;
%t_tmp(:, [2]) = [] ;
%t = max(t_tmp');
%dltsp = t_tmp(2)-t_tmp(l) ;
SRO = zeros(length(D),2);

%for k = l:nk
anmax = zeros(length(D),2);
for 1=1:length(D)
for opt=l:2
1

%%%Calcul direct du SRO


%SRO(l,opt) = SGM(mn(l,l),Omega(1,1),KSI(1),t,t_tmp,opt);
%%%Utilisation du SRO gnre par Astrix
SRO(1,1) = SGM2(mn(1,1),Omega(1,1),KSI(1),srol_avd,l);
SRO(1,2) = SGM2(mn(l,l),Omega(l,l),KSI(1),sro2_avd,2);

anmax(1,opt) = SM(l,opt)/(mn(1,1)*D(1,1))*SRO(l,opt);
%if pq(l) == pq(2)
%anmax(l,opt) = abs(SM1(1)+SM2(1))/(mn(l,1)*D(1,1))*SR
%break
%end
end
end

%%0n choisit une combinaisons selon les modes avec%%


%% une mthode CQC.%%%%%

%%Maxima pour les dplacements aux ddl actifs%%%%


%%Utilisation de la combinaison quadratique CQC%%

%%Calcul de la matrice des coefficients de correlation.


for i=l:length(D)
for j=1:length(D) *
rho(i,j) = 8*sqrt_(KSI (i) *KSI (j) *Omega(i,i) *Omega(j , j) ) ;
rho(i,j) = rho(i, j)*(KSI(i)*Omega(i,i)+KSI(j)*Omega(j,j))*Omega(i,i)*Omega(j,j
tmp = (Omega(i,i)^2-0mega(j,j)A2)A2;
tmp = tmp+4*KSI(i)*KSI(j)*Omega(i,i)*Omega(j,j)*(Omega(i,i)A2+Omega(j,j)*2) ;
tmp = tmp+4*(KSI(i)*2+KSI(j)A2)*Omega(i,i)*2*Omega(j,j)*2;
rho(i,j) = rho(i,j)/tmp;
end
end

%%Calcul du maxima en dplacement...


MAXM = zeros(length(D),2);
for opt=l:2
for 1=1:length(D)
for i=l:length(D)
for j=1:length(D)
MAXM(1,opt) = MAXM(1,opt)+rho(i,j)*anmax(i,opt)*anmax(j,opt)*Fi(l,i)*Fi(l,j);
end
end
MAXM (1, opt) =sqrt (MAXM (1, opt) ) ;
end
end

%%Differentes combinaisons selon les appuis...%%

%%Combinaison ABSUM
for i=l:length(D)
MAXABS(i) = abs(MAXM(i,l))+abs(MAXM(i,2));
end
MAXABS
figure
%subplot(3,3,2)
grid
plot(MAXABS)
title('Maxima en dplacements aux ddl actifs, combinaison ABSUM')
%print fig201

%%Combinaison somme albebrique


for i=l:length(D)
MAXALG(i) = MAXM(i,l)+MAXM(i,2);
end
MAXALG
figure
%subplot(3,3,2)
grid
plot(MAXALG)
title('Maxima en dplacements aux ddl actifs, combinaison somme algebr
%print fig201

%%Combinaison SRSS
for i=l:length(D)
MAXSRSS(i) = MAXM(i,l)A2+MAXM(i,2)A2;
MAXSRSS(i) = sqrt(MAXSRSS( i ) ) ;
end
MAXSRSS
figure
%subplot(3,3,2)
grid
plot(MAXSRSS)
title('Maxima en dplacements aux ddl actifs, combinaison SRSS')
%print fig201 ^

%%Comparaisons avec la mthode temporelle%%

%temp
%for i=l:length(D)
% epsl(i) = (abs(MAX(i,l))-abs(MAXSRSS(i)))/abs(MAX(i,l))
% eps2(i) = (abs(MAX(i,l))-abs(MAXCQC(i)))/abs(MAX(i,1));
% eps3(i) = (abs(MAX(i,l))-abs(MAXALG(i)))/abs(MAX(i,1));
% eps4(i) = (abs(MAX(i,l))-abs(MAX10(i)))/abs(MAX(i,1));
% eps5(i) = (abs(MAX(i,l))-abs(MAXNavy(i)))/abs(MAX(i,1))
% eps6(i) = (abs(MAX(i/l))-abs(MAXABS(i)))/abs(MAX(i,1));

%end
%figure
%subplot(3,3,6)
%grid
%plot(100*epsl)
%xlabel('Noeuds')
%ylabel('Erreur relative en %')
%title('Erreur relative comparant SRSS avec temp')
%print fig301
%figure
%subplot(3,3,7)
%grid
%plot(100*eps2)
%xlabel('Noeuds )
%ylabel('Erreur relative en %')
%title('Erreur relative comparant CQC avec temp')
%print fig302
%figure
%subplot(3,3,9)
%grid
%plot(100*eps3)
%xlabel('Noeuds')
%ylabel('Erreur relative en %')
%title('Erreur relative comparant ALG avec temp')
%print fig303
%figure
%subplot(3,3,9)
%grid
%plot(100*eps4)
%xlabel('Noeuds')
%ylabel('Erreur relative en %')
%title('Erreur relative comparant 10% avec temp')
%print fig3 04
%figure
%subplot(3,3,9)
%grid
%plot(100*eps5)
%xlabel('Noeuds')
%ylabel('Erreur relative en %')
%title('Erreur relative comparant Navy avec temp')
%print fig3 04
%figure
%subplot(3,3,9)
%grid
%plot(100*eps6)
%xlabel('Noeuds')
%ylabel('Erreur relative en %')
%title('Erreur relative comparant ABS avec temp')
%print fig304 ^ | vjuUli ukyvux

S-end
%%Fonction qui calcule l'intgrale de buhamel%%

function [g] = Duhamel(m,om,eps,f,dt,to,opt)


t = 0:dt:to;
%dt et to doivent tre respectivement le pas de temps et l'instant final
fa = f*acc(t,opt);
n = length(t);

%Tableau y qui contient la fonction a intgrer aux diffrents instants de t


y = (m*om)*(-1)*fa;
y = y. *sin(om*(to-t)) ;
y = y.*exp(-eps*om*(to-t));

%Calcul de l'intgrale de Duhamel par la mthode des trapezes


g = trapz(t,y);

%Calcul de l'intgrale de Duhamel par la fonction matlab quad8, bien meilleure


%g = quad8 (' func' , 0, to, [] , [] ,m,otn,eps, to,f ,opt) ;
% % % % % % % % % % % % % % % % % % % % % % % % % % % % % % % % % % % % % % % % % % % % % % % % % % % % %

;%Fonction qui calcule le sro en pseudo acceleration%%

function [g] = SGM(m,om,eps,t,t_tmp,opt)

':. = max ( t_tmp ' ) ;


it = t_tmp(2)-t_trap(1);
" = t_tmp;
~i = length (x) ;
'"or i=2:n
i
y(i) = Duhamel(m,om,eps,1,dt,x(i),opt);

g = max(abs(y))*om A 2;
%%Fonction qui determine le sro en pseudo acceleration%%
%%%%%%%%en utilisant le sro dlivre par Asterix%%%%%%%%%
%%%%%%%%%
function [g] = SGM2(m,om,eps,sro,opt)

%t = max(t_tmp');
%dt = t_tmp(2)-t_tmp(l);
%x = t_tmp;
%n = length(x);
%for i=2:n
% i
% y(i) = Duhamel(m,om,eps,l,dt,x(i),opt);
%end
%g = max(abs(y))*omA2;
n = length(sro);
g = 0;
for i=l:n
if ((sro(i,l))<=(om/(2*3.14)))
g = 9.81*(sro(i,2)+(sro(i+l,2)-sro(i,2))/(sro(i+1,1)-sro(i,l))*((om/(2
end
end
function [g] = ace(t,opt)
%a = 2.0*10A5;
i = length(t);
%load ACC_lbns
load ACCl_avd
load ACC2_avd

dt = ACCl_avd(2,l)-ACCl_avd(l,1) ?
nts = length (ACCl_avd) ;
for k=l:n
1 = round (t (k)/dt)+l;
%while ACC_avd(l,l)<=t(k)
%if ACC_avd(l,l)==t(k)
if opt==l
g(k) = ACCl_avd(l,2);
elseif opt==2
g(k) = ACC2_avd(1,2);
end
%'Thaillault! ! '
%break
%end
%if l==m
%'Liaproblaim!'
%end
%end
nd
%%Fonction qui calcule la vitesse connaissant 1'acceleration%%

function [g] = vitesse(t,opt)

n = length(t);
for i=l:n
g(i) = quad8 ('ace' ,0,t(i),[],[] ,opt)
end
function [h] = func(x,m,om,eps,to,f,opt)

^fonction qui calcule l'intgrant pour le calcul de l'intgrale de Duhamel


s
-pour pouvoir utiliser la fonction matlab quad8
?a = ace (x, opt) ;
v
= ((m*om)A(-1)*f*aa).*(sin(om*(to-x)).*exp(-eps*om*(to-x)));

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