Précis de Mathématique Avec 370 Exercices Corrigés PDF
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ee at ne
Jel” vane
VIm4T ne sont pas majorées.12 Précis d’Analyse Il
Propriétés ;
E est un espace vectoriel normé.
P11 Seconde inégalité triangulaire
| Pour tout x et yde EB : [NGO — Niy)| = NGe- y)
p.2 — Propridtés des voisinages
i/ La réunion dune famille quelconque de voisinages d'un méme point x de E
est un voisinage de x.
ii/ Lintersection de deux voisinages de x est un voisinage de x,
635° Toute partie qui contient un voisinage d'un point x de E est aussi un voisinage de x
(conséquence de la définition de voisinage). Le i/ en découle.
Prenons deux voisinages U et V d'un méme point x de &-Il existe alors deux réels « et
B> 0 tels que
Blue)cU et Bix B)cV
Supposons que eB, alors Blx,a) CBU B) et Ba) CUNY,
ce qui faitde Um V un voisinage de x, méme si Ba bien sir. 0
p.3 Caractérisation d'un ouvert
Soit A une partie de E.
Aest un ouvert de E siet seulementsi: Vxe ASreRy.Bunca
p.4 Caractérisation de ladhérence d'une partie A non vide de E.
Pour tout point x de E, les trois propristés suivantes sont équivalentes :
il x est adhérent. A A: xe A,
ii/ Toute boule de centre x rencontre A: V r=0,A0 Blur) #@,
/ Tout voisinage de x rencontre A: V Ve V(x), AN V 42.
"if = 1i/ Supposons au contraire, quill existe une boule B(x, r) ineluse dans E\ A, alors
A est inclus dans le fermé F = E\ Bx, ), ce qui donne x ¢ A.
ii/ = ili/ Tout voisinage V de x contient une boule Bla, r), done AM V5 An Bx. 1)
et Am V n'est pas vide, >
i > i/ par contraposition. Six ¢ A, il existe un fermé F contenant A et pas x. Alors
E\F est un voisinage ouvert de x qui ne rencontre pas A, q
p.5 Onverts et fermés
i/ Bet @ sont, & la fois, ouverts et fermés de B.
ii/ » La réunion d'une famille quelconque d’ouverts de E est un ouvert de E.
« intersection d'une famille queleonque de fermés de E est, un fermé
de E.
iii/ » L/interseetion de deux parties ouvertes de E est un ouvert de E.
« La réunion de deux parties fermées de E est un fermé de E.
p.6 Intérieur et adhérence Soit A et B deux parties de Fr.”
V/Si AcB alors AcB et AcB,
ii/ «Si AcB etAouvertalors AcB
*Si AcB etBifermé, alors AcB.Chapitre | : Espaces vectoriels normés 13
P.7 Produit @espaces vectoriels normés
Soit (B, N) et (E', N’) deux espaces vectoriels normés.
On définit trois normes classiques sur Pespace produit E x EY:
1
Gx = NOON). Xho = (xPeo+ w’%x)) 2
|| Gx) ||oo = sup (NOx), NYO))
Ces trois normes sont deux A deux équivalentes.
© Aucune difficulté hormis Finégalité tangulaire de le norme |). [2
En utilisant les inégalités iriangulaires de N et de N‘
N&+y) = NG)+ Ny) et NOt y) = Ni) +N)
et linégalité triangulaire de (R®, Ng) :
Vas bP +a +0P = Ve +a? + VP +b?
on obtient :
NPE) NPT YD Ss VN) + NI + JIG) NPY)
Léquivalence de ces normes tient aux inégalités suivantes :
ex) oo = |] 6x) Ilo = |] xin = VOI Ge x) Ilo = 2Il x) |Io0 O
Remaraues
1) On définit de fagon analogue (par récurrence) des normes équivalentes sur un produit
Ge plusieurs espaces vectoriels normés, en particulier sur £”
2) Désormais, tout produit d’espaces vectoriels normés sera muni de |'une de ces normes.
p.8 Parties bornées d'un espace vectoriel normé (E, N)
Soit A et B deux parties non vides de &.
i/Si AcBetBhornée alors Aest bornée et (A) <5 (B)
ii/Si Act B sont bornées alors AU Bet A+B sont bornées
ii/ Si Aest bornée alors A est bornée et 8 (A) = 8 (A)
i/sixetyeA alors Mx-y<8(B) , AcB(x5(B)) et 91A)<5(B)
li/Soit(a.x)¢ A® et (b,y) © B*. Linégalité triangulaire donne :
NOx = y) © NOx a) + Ma — b) + N(b = y) <8 (A) + Na — b) 8 (B)
= b) = NOx a) + Ny b) <4 (At 5 (B)
3 (AUB) <8 (A)+ dA, B)+ 8 (B)
3(A+B) <3(A48(B)
Nets
Ce qui permet de conclure {
ili/ Soit x et y deux points de A.
Alors, pour tout r> 0, ilexiste ac ANBixr) et be ANBY.?)
Linégalité triangulaire fonctionne comme en ii’:
Moxy) © Nx ~ a) + Na — b) + Mb y) SHB (Ader
Ge qui montre que A est bornée avec 8 (A) < 8 (A) + 2r, pour tout r> 0,
donc 8 (A) = 8 (A)
Linctusion A < Aeti/ donne I'égalité 8 (A) = 8 (A) -14 Précis d'Analyse Il
Exemples ~ Travaux pratiques |
eee
exemple 6 ____ ee
Relation entre normes et ouverts
D soit £ un espace veotoriel muni de deux normes Ni; et Ny telles que Ny < Ny. Notons Bia, r)
la boule ouverte de centre a et de rayon r définie par la norme N; pour i = 1 ou 2.
Ces boules vérifent Byla.r) Bar). (Ny(a.x) = Nela.x) F
est donnée par ses applications composantes x +> fix) = (f,00,--+.Jjplx)),
alors f admet une limite b en a suivant A si et seulement si chaque fi,
ie £1,p] admet une limite b; en a suivant A.
Danscecas b= (by, by.+++. bp).
> | / Pour |a deuxiéme formule noter le découpage suivant
ge (xif- pus [eG ph sods p [foo
pour majorer jy (x)f)— ul par linégalité triangulaire.
ily Pour montrer que existence de lim f(x) implique celle ce Timm ji(x), pour tout
te Li ple
la norme sur F définie par :
Horse apdlae = sup Maca
asiep
‘ol ||. || est la norme sur Fi.
Pour la réciproque, utiliser la norme sur F définie par :
.
Wa ages xpi = 2 acl a
(=IChapitre 1: Espaces vectoriels normés 23
p.19 Opérations sur les fonetior
continues
i/ C(A,F) ensemble des fonctions continues de A dans F est un sous-espace
vectoriel de FA. P).
ii/ C(A, K) est une sous-algébre de FlA. 4).
iii/ Sif : A~ Fete: A—X sont continues alors pf ; A— Fest continue.
iv/Sif : A— Festcontinue alors | > A~R, x (fo) est continue.
1 sf
v/Sig: A—est continue et ne s'annule pas, alors — : A —I¢ est définie et
continue sur A.
vi/ SiF =F, x--- Fp est un produit despaces vectoriels normés et si f : A— F
est donnée par ses applications composantes x= f(x) = (five S fox) 5
alors f est continue sur A si et seulement si chaque fi: A— Fi est
continuesurA (1= {= p).
FS° Ce sont des conséquence des opérations sur les limites, q
Exemples - Travaux pratiques
E et F sont deux espaces vectoriels normés
exemple 12
Soit f: 2 — F continue et AcE.
Montrer que, si A est dense dans F, alors f(A) est dense dans f(E).
soulement si pour tout U ouvert nen vide de B, lintersection Am U nest pas vide,
Soit V un ouvert de Ftelque Vic f(E) #Z)
Istagit de vérifier que V 7 7(A) est non vide aussi
Par hypothase, il existe x ¢ Etel que fix) < V; orf est continue done UNV) estun
D Nous utiiserons la caractérisation d'une partie dense suivante : A est dense dans ® si et
| ouvert de E, non vide car i contient x.
Comme Aest dense dans E, Um Aestnonvide;or FU AC ALO f(A) et fU) CV,
donc Vin f(A) est non vide.
exemple 13
Soit f ot g deux applications continues de E dans F. Montrer que :
A= {xe E/f(x) =(x)} estfermé , B= {xe E/f(x)