ROUTES Matériaux, Durabilité Des Chaussées MASTER 2 GENIE-CIVIL
ROUTES Matériaux, Durabilité Des Chaussées MASTER 2 GENIE-CIVIL
ROUTES Matériaux, Durabilité Des Chaussées MASTER 2 GENIE-CIVIL
M2 UE1 2011/2012
ROUTES
Matériaux , Durabilité des chaussées
MASTER 2 GENIE-CIVIL
Tome I
SOMMAIRE: Partie I
Chap I: LE CONTEXTE FRANCAIS
Chap II: ORGANISATION DES T.P. EN FRANCE
Chap III: FONCTIONNEMENT D’UNE CHAUSSEE
Chap IV: TERMINOLOGIE 1
Chap V: TRAFIC
Chap VI: TERRASSEMENT: REMBLAIS ET COUCHE DE FORME 2
1) Classification Spécifique des Sols (GTR)
2) Conditions d’utilisation en Remblais (GTR)
3) Conditions d’utilisation en Couche de Forme
4) Traitement des Sols
5) Exemple 3
6) Contrôle de conformité
Chap VII: LES GRANULATS
4
1) Généralités
2) Caractéristiques Intrinsèques
3) Caractéristiques d’Elaborations 5
4) Classification des Granulats
5) Méthodes d’élaboration des Granulats 6
Chap VIII: LES LIANTS
1) Liants Hydrocarbonés 7
2) Les Emulsions
3) Liants Hydrauliques 8
3
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SOMMAIRE: Partie II
Chap IX: LES G.N.T.
8
Chap X: LES GRAVES TRAITEES AU LIANT HYDRAULIQUE
Chap XI: LES ENROBES BITUMINEUX A CHAUX 9
Chap XII: LES MATERIAUX D’ASSISES
1) Les Grave-Bitumes
2) Les EME 10
Chap XIII: COUCHES DE ROULEMENT
1) Les BBSG
2) Les BBME
3) Les BBM
4) Les BBTM 11
5) Les BBDr
6) Les Enduits
12
Chap XIV: CONTRÔLE DES ENROBES
Chap XV: LES DIFFERENTS TYPES DE STRUCTURES DE CHAUSSEES 13
Chap XVI: DIMENSIONNEMENT DES CHAUSSEES NEUVES
Chap XVII: ENTRETIEN DES CHAUSSEES
14
Chap XVIII: RENFORCEMENT DES CHAUSSEES
1) Principes
2) Auscultation 15
3) Conception des solutions de renforcement
Chap XIX: FABRICATION DES ENROBES 16
Chap XX: MISE EN OEUVRE DES CHAUSSEES 4
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CHAP I: LE CONTEXTE FRANCAIS
- GEOGRAPHIE: Zone Géographique de Passage
- HISTOIRE: -50 av J.C. → II ième Invasion des ROMAINS : en Europe = 90 000 Km voies principales / 200 000 kms voies secondaires
Construites par l’armée et esclaves
Technique avancée
Début de la Cartographie: Table de PEUTINGER
La construction d’un grand chemin
Joseph VERNET (1774)
Musée du Louvre
- CLIMAT
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CHAP I: LE CONTEXTE FRANCAIS
- HISTOIRE XIX ième Napoléon développe le réseau routier pour raison militaire (Italie, Espagne)
Mise en place des premières Bornes Kilométriques,
Classement des routes en voies Impériales et Départementales → 550 000 km de routes
XX ième 1894 invention de l’automobile, 1895 invention du pneu démontable par Michelin
1901 Ligue Contre la Poussière des Routes (3000 automobiles)
1907 premier cours de « Goudronnage et pétrolage de chaussées » à l’Ecole de Travaux Publics, du Bâtiment et de l’Indu
1908 1ier congrès mondial de la Route à Paris : « Lutte contre la Poussière » → départ du goudronnage
1946 gaz naturel remplace le gaz du charbon → déclin du goudron au profit du Bitume
1957 1ier autoroute en France (Allemagne 1909)
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CHAP I: LE CONTEXTE Français
Histoire moderne de la Technique Routière
ASPHALTE Naturel GOUDRON BITUME
→ Etudes d’avant projet: - Choisir entre les différentes variantes de tracés possibles
- Définir son coût d’objectif
⇒ Bande passante des 300m
→ Concertation avec le public: « Un projet routier doit faire preuve d’acceptabilité sociale »
- Pas Obligatoire, réservé aux Grands Projets
- Informer le Public
- Faire émerger en retour des paramètres de l’environnement non détectés
→ Enquête publique et déclaration d’utilité publique: Obligatoire pour les aménagements > 1,9M€
-Etude d’Impact complète et mesures compensatoires
- Nomination par le Préfet d’un commissaire enquêteur
- Accueil de Public pendant 1 mois minimum
- Recueil des remarques, questions
- Rapport du Commissaire enquêteur ⇒ Déclaration d’Utilité Publique par le Préfet
→ Etudes de projet
- Enquête parcellaires et lancement des acquisitions foncières
- Enquête Loi sur l’eau
- Etude complète= Métrés
Labo
15
Montage du D.C.E.
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Journal Local,
En France: → Publication: Origine dans la « Presse Légale » Le MONITEUR
Mieux-Disant B.O.A.M.P. / J.O.C.E.
Moins-Disant → Obtention du D.C.E. (Dossier de Consultation des Entreprises)
Frein à l’innovation → Etude de prix (+mémoire technique) par l’Entreprise
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► Concession:
Péage
⇒ Viaduc de Millau
⇒ A65 – Pau / Langon
► Partenariat:
Loyer payé aux entreprises (sans critère de trafic)
⇒ Projet RN88 – Séverac / Carmaux
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CHAP II: ORGANISATION DES T.P. EN FRANCE
- Organigramme du P.P.P. :
Maîtrise d’Ouvrage
Contrat de PARTENARIAT
Contrat de CREDITS
(Maîtrise d’ouvrage déléguée) Conseils juridique et financiers
(consultants, avocats, juristes)
Organismes financiers -Entreprise de TP
(Banques) - Entreprise de terrassement
- Entreprise d’Ouvrage d’art
- Entreprise de réseaux / Signal
Assistance à Maîtrise d’ouvrage
- CAUTIONNAIRE
Groupement Constructeurs
Société d’exploitation
-Entreprise de TP
-Entreprise de TP
- Entreprise de terrassement
- Entreprise d’Ouvrage d’art
- Entreprise de réseaux
LOYER 3
Bureau Partenaires
Architecte
d’étude locaux
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LOYER 1 LOYER 2
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Screg
Sacer
39 000 personnes 21 000 personnes
7,7 M€ de C.A. 4,1 (3,3) M€ de C.A.
66 7000 personnes 30 000 Chantiers
33 000 Chantiers
11,7 (6,5)M€ de C.A.
89 000 Chantiers
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700personnes
100M€ de C.A.
3100personnes
653M€ de C.A.
760personnes
118M€ de C.A.
1200 personnes
212 M€ de C.A.
1100 personnes
145 M€ de C.A.
► D.D.E. : Parc Routier
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→ Non Règlementaire
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σ (trafic)
εt
εz
Sol Support εr
εadm σr σadm
(terrassement)
► Données de Base=
→ Les performances mécaniques du sol support = contraintes maxi admissibles σadm
déformation maxi admissibles εadm (réversible)
→ Les chaussées = toujours formées de matériaux granulaires ⇒ Angle de frottement interne
⇒ Déformation interne des matériaux εz , εt
⇒Contrainte Résiduelle σr
⇒Déformation Résiduelle εr
► Dimensionner une Chaussée= Trouver le meilleur compromis entre
Améliorer la contrainte maxi du sol support
Sol : εr < εadm
Augmenter la hauteur de la chaussée
Améliorer l’angle de frottement interne
matériaux :
(εεz, εt) < ε(adm,mat)
► Paramètres complémentaires= → Fatigue (attrition), durée de vie σtt < σ(adm,mat)
→ Imperméabilité
→ Traficabilité → Comportement au Gel/Dégel
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→ Surface= Glissance, bruit, confort → Limites de Mise en Œuvre (Epaisseurs)
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CHAP III: FONCTIONNEMENT D‘UNE CHAUSSEE Améliorer l’angle de frottement interne
Améliorer la contrainte maxi du sol support
σ (trafic) σ (trafic)
εt εt
εz εz σtt
εadm
σSoladmSupport εadm σ
σadm εr σr
(terrassement)
Modèle de Burmister (1943)
Calcul élastique Linéaire
TERRASSEMENT
Présence d’Argile Ajout d’un liant
Traitement du sol Bitume ou Ciment
Insensibiliser à l’eau CHAUX Chaussée semi-rigide
Durcir CIMENT
σ (trafic)
Augmenter la hauteur de la chaussée
Géométrique
Limiter par la mise en œuvre
εadm
σadm
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LA PLATEFORME
COUCHE DE ROULEMENT
CHAUSSEE
COUCHE DE BASE COUCHE DE BASE
TERRASSEMENT
TERRASSEMENTS (Déblais, Remblais)
L’ASSIETTE
L’EMPRISE
Hypothèses m pour le dimensionnement des VRNS Voies du Réseau Non Structurant VRS Voies du Réseau Structurant
structures
Type de Voie
+
Vitesse
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- Exemple Profil en Travers type Autoroute :
CHAP IV: TERMINOLOGIE
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CHAP IV: TERMINOLOGIE
- Exemple Profil en Long type Autoroute :
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CHAP V: TRAFIC
► Trafic Français en 2004:
2,5
chaussée
nt de la
Endommageme
1,5
0,5
0
0T 1T 2T 3T 4T 5T 6T 7T 8T 9T 10T 11T 12T 13T 14T 15T 16T Tonnes
ESSIEU
⇒ 1 passage de P.L. = 500 000 à 1 000 000 de V.L.
► En France : le trafic P.L. = 10% du trafic total ⇒ Le trafic P.L. sert au dimensionnement
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CHAP V: TRAFIC
► Poids Lourds = véhicule de charge Utile > 3,5 tonnes
► Catégories de Poids-Lourds(SPL) :
→ PORTEURS:
4x2 6x4 8x4
→ ARTICULES: (semi-remorque)
4 essieux 5 essieux
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CHAP V: TRAFIC
► Transport Exceptionnels :
Convoi Exceptionnel
► Décret du 18 Janvier 2011 : → Le poids total roulant autorisé pour les poids lourds transportant des produits agro-
alimentaires passe immédiatement de 40 à 44 tonnes.
→ Sixième essieu obligatoire en 2014 pour les véhicules neufs et 2019 pour les autres
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CHAP V: TRAFIC
► France = Essieu Légal le plus élevé au Monde : 13 T
► Mesure du Trafic en M.J.A. = Moyenne par Jour sur 1 Année des passages de P.L. par sens
Pour les chaussées bidirectionnelles : Largeur < 5ml → 100% du trafic total PL dans les 2 sens
5ml <Largeur < 6ml → 75% du trafic total PL dans les 2 sens
6ml <Largeur → 50% du trafic total PL dans les 2 sens (ou comptage de la voie la + chargée)
► Classes de Trafic:
NE = nombre équivalent d’essieux de référence correspondant au trafic PL cumulé sur la durée initiale de calcul
NE = N x CAM
Chaussée à
Faible Trafic
3) Trafic Cumulé par voie N= 365 x MJA x C = 365 x 200 x 40,995 = 2,99 106
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CHAP V: TRAFIC
► Grenelle de l’environnement: FRET
Débat Européen sur l’autorisation des MEGA TRUCKS (SUPER POIDS LOURDS)
25,25m de longueur
PTC porté à 60T
Essais actuels en Suède, Allemagne, Danemark et Pays-Bas
→ AVANTAGES
Investissement faible en transport
Rentabilité immédiat du transport
→ INCONVENIENTS
Infrastructure routière Court terme= giratoire, aire de stationnement….
Long terme= Structure, entretien….
Sécurité routière
Environnement: Gaz à effet de Serre
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CHAP V: TRAFIC
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CHAUSSEE
de chaussée
P.F.
Arase
COUCHE DE FORME COUCHE DE FORME
TERRASSEMENT
P.S.T
TERRASSEMENTS (Déblais, Remblais)
L’ASSIETTE
► Règles et Objectifs :
- Utiliser et s’adapter aux matériaux du chantier ou d’une zone extérieure la plus proche possible
appelée Zone d’Emprunt.
- Utilisation de règles de référence à partir desquelles l’ingénieur doit en apprécier les adaptations
en fonction de son expérience ( ⇒ pas de calcul mathématique).
- Adapter le terrain naturel au profil en long du projet et proposer une portance suffisante
pour permettre la réalisation des couches de chaussées et accepter le trafic.
- Déblais, remblais, drainage, talus, décapage.
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SETRA (Service d’Etude sur les Transports, les routes et leurs aménagements)=
Service Technique du Ministère de l’écologie, du développement et de l’aménagement durable
► 2 Fascicules :
→ I Principes Généraux
→ II Annexes Techniques
► 4 étapes :
→ Classification spécifique des Sols
→ Définition des modalités de Mise en Œuvre propre à chaque classe de sol (Remblais et Cdf)
Actualité : Recommandation « zéro emprunt, zéro dépôt » (2001, Ministère) = optimisation de l’emploi des matériaux rencontrés
dans l’emprise des travaux ⇒ Projet TerDOUEST (LCPC 2008-2012) (Terrassement Durable des Ouvrages en Sols Traités)
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CHAP VI: TERRASSEMENT : REMBLAIS ET COUCHE DE FORME
7) Synthèse Terrassement
GTR 2000
► Classification des Matériaux:
GRANULO
VBS 1ier Classement selon la nature ⇒ 6 Classes A,B,C,D,R,F (+ sous-classe)
IP
W proctor
w 2ième Classement selon l’état hydrique ⇒ 5 sous classes th,h,m,s,ts
IPI
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Indice de Plasticité (IP) L’Argilosité → 2 essais Labo = Indice de Plasticité = Ip (Limites d’Atterberg)
Valeur au Bleu d’un Sol (VBS) Valeur de Bleu de Méthylène = VBS (Essai A LA TACHE)
Paramètres de comportement mécanique: pour les Matériaux Granulaires en Couche de Forme
L.A.
M.D.E.
F.S.
Paramètres d’état: Fonction de l’Environnement (Etat Hydrique)
Essai PROCTOR Normal Teneur en Eau: w / Essai Proctor
Ic : Indice de consistance
Indice Portant Immédiat (IPI) I.P.I. : Indice portant immédiat
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Indice (CBR) C.B.R. : Indice portant après immersion
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CHAP VI: TERRASSEMENT : REMBLAIS ET COUCHE DE FORME
Analyse Granulométrique Norme NF P 94- 056 → Etablir la répartition pondérale des éléments granulaires d’un matériau
► Principe: Pour les fractions de matériaux comprise entre 80µm et 50 mm. Séparer par brassage sous l’eau
les grains agglomérés, puis une fois séchés, les classer au moyen d’une série de tamis et peser le
refus cumulé sur chaque tamis. Rapporter à la masse totale sèche pour définir des pourcentages.
50mm
► Méthode d’essai:
1mm
0,5mm
80µm 0,125mm
0,080mm
Courbe Granulométrique
► Seuils du GTR
► Principe: Pour tous les sols et certains matériaux rocheux (pour les matériaux très argileux préférer les
limites d’Atterberg Ip). Sur la fraction 0/5mm de tous les sables et graves. Test à la tache sur
papier filtre: des doses de solution de Bleu de Méthylène sont ajoutées successivement à une
suspension de la prise d’essai jusqu’à la limite d’adsorption soit atteinte.
► Méthode d’essai:
ms Ms
C= ms / Ms
► 6 Seuils du GTR
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CHAP VI: TERRASSEMENT : REMBLAIS ET COUCHE DE FORME
Indice de Plasticité (IP) / Limites d’Atterberg Norme NF P 94-051 → Caractériser l’argilosité d’un sol
► Principe: Pour les sols comportant un % de Fines (80 µm) > 35%.
L’essai s’effectue sur la fraction 0/400µm en 2 phases:
détermination de la teneur en eau Wc à la limite de liquidité (résistance à un cisaillement conventionnel)
détermination de la teneur en eau Wp à la limite de plasticité (résistance à la traction conventionnelle)
► Méthode d’essai:
IP = WP - WL
► Spécifications:
50
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CHAP VI: TERRASSEMENT : REMBLAIS ET COUCHE DE FORME
ESSAI PROCTOR NORMAL Norme NF P 94- 093 → Déterminer la masse volumique optimale sèche d’un matériau
( ρd OPN) et sa teneur en eau correspondante.
► Principe: Pour la fraction < 20mm de la plupart des matériaux. A 5 teneurs en eau différentes, 5 essais
de compactage dans un moule avec un procédé et une énergie normalisés ⇒ mesure des
masses volumiques sèches correspondantes.
► Méthode d’essai:
ms
► Principe: Pour la fraction < 20mm de la plupart des matériaux. Poinçonner un échantillon de matériau
compacté à l’OPN, avec un poinçon cylindrique normalisé à vitesse constante (1,27 mm/min).
Mesurer les valeurs de force correspondant à des enfoncements de 2,5 et 5mm et les rapporter à des
valeurs de référence.
► Méthode d’essai:
1) Echantillonnage 2) Etuvage 3) Criblage de la Fraction 0/20mm 4) Pesage
F5mm
F2,5mm
► Méthode d’essai:
F5mm
F2,5mm
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CHAP VI: TERRASSEMENT : REMBLAIS ET COUCHE DE FORME - 1) Classification spécifiques des sols :
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CHAP VI: TERRASSEMENT : REMBLAIS ET COUCHE DE FORME GTR- 1) Classification spécifiques des sols
2) Condition d’Utilisation en Remblai (GTR): fct (Nature du sol, météo) ⇒ 7 rubriques
► EXTRACTION:
→ en Couche = Fragmentation, tri, Aération
→ Frontale =
CHAP VI: TERRASSEMENT : REMBLAIS ET COUCHE DE FORME GTR- 1) Classification spécifiques des sols
2) Condition d’Utilisation en Remblai (GTR):
Chaux
Ciment, cendre volante, laitier
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CHAP VI: REMBLAIS ET COUCHE DE FORME
GTR 2000 Tableau récapitulatif des conditions d’utilisation des matériaux en remblai
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CHAP VI: REMBLAIS ET COUCHE DE FORME
→ Détermination des conditions d’utilisation des sols :
GTR 2000 Exemple des Conditions d’Utilisation des Matériaux en Remblai
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CHAP VI: TERRASSEMENT : REMBLAIS ET COUCHE DE FORME
GTR- 1) Classification spécifiques des sols
2) Condition d’Utilisation en Remblai
3) Condition d’Utilisation en Couche de Forme:
⇒ Rôle de la CDF
► COURT TERME:
→ Assurer Traficabilité tout temps des engins approvisionnant la CdFondation (P.L. 13T) ⇒ EV2 35 Mpa
→ Permettre le Compactage efficace de la couche de fondation ⇒ déflection <2mm
→ Satisfaire les Exigences de Nivellement (garantir ép de la CdFondation) ⇒ tolérance +- 3cm
→ Assurer la protection de l’A.R. vis-à-vis des agents climatiques
► LONG TERME:
→ Homogénéiser la portance
→ Maintien de la portance dans le temps vis-à-vis des sols sensibles à l’eau
→ Améliorer la portance du sols support ⇒ Economie de structure de chaussée €
→ Protection thermique des sols support gélifs
→ Drainage de la chaussée
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CHAP VI: TERRASSEMENT : REMBLAIS ET COUCHE DE FORME
→ 4 Catégories de P.F.
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► Tableau de Dimensionnement des CdF et classification des P.F.:
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CHAP VI: TERRASSEMENT : REMBLAIS ET COUCHE DE FORME GTR- 1) Classification spécifiques des sols
2) Condition d’Utilisation en Remblai
4) Traitement des Sols 3) Condition d’Utilisation en Couche de Forme
→ CaO + CO2
CO3 Ca + 50 Kcal ←
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4) Traitement des Sols ► La chaux aérienne :
CHAP VI: TERRASSEMENT : REMBLAIS ET COUCHE DE FORME
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4) Traitement des Sols ► La chaux aérienne :
CHAP VI: TERRASSEMENT : REMBLAIS ET COUCHE DE FORME
♦ Modification de la fraction argileuse:
Augmentation de de la résistance au cisaillement du sol: IPI, ICBR, ICBR/IPI >1
Zone 1 1
Zone 2 Zone 1 2
Zone 3 Zone 2 3
Zone 4 Zone 3 4
Zone 5 Zone 4, 5 5
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CHAP VI: TERRASSEMENT : REMBLAIS ET COUCHE DE FORME
5) Exemple:
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CHAP VI: TERRASSEMENT : REMBLAIS ET COUCHE DE FORME
► C.C.T.P.:
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CHAP VI: TERRASSEMENT : REMBLAIS ET COUCHE DE FORME
► C.C.T.P. suite:
AR2
► B.P.:
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CHAP VI: TERRASSEMENT : REMBLAIS ET COUCHE DE FORME
► Recherche et reconaissance de matériaux:
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CHAP VI: TERRASSEMENT : REMBLAIS ET COUCHE DE FORME
► Utilisation en Remblais: GTR 2000 (Solution pessimiste A1h)
Conditions du Chantier
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CHAP VI: TERRASSEMENT : REMBLAIS ET COUCHE DE FORME
► Définition de l’Arase: GTR 2000
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CHAP VI: TERRASSEMENT : REMBLAIS ET COUCHE DE FORME
► Réalisation et classe de la CDF: GTR 2000
Pessimiste
Optimiste
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CHAP VI: TERRASSEMENT : REMBLAIS ET COUCHE DE FORME
► Eude Labo complète:
A1S
A1h
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CHAP VI: TERRASSEMENT : REMBLAIS ET COUCHE DE FORME
► Eude Labo complète:
>1
Classe mécanique
Traitement Traitement
selon le mode de
en centrale en place
traitement
Zone 1 1
Zone 2 Zone 1 2
Zone 3 Zone 2 3
Zone 4 Zone 3 4
Zone 5 Zone 4, 5 5
82
U.P.S.des
GTR- 1) Classification spécifiques M2sols
UE1 2011/2012
2) Condition d’Utilisation en Remblai
CHAP VI: TERRASSEMENT : REMBLAIS ET COUCHE DE FORME 3) Condition d’Utilisation en Couche de Forme
4) Traitement des Sols
6) Contrôles de conformité
► Remblais :
LEVE TOPOGRAPHIQUE ♦ Contrôle géométrique:
► Couche de Forme :
LEVE TOPOGRAPHIQUE ♦ Contrôle géométrique: ⇒ tolérance +- 3cm
ESSAI A LA PLAQUE ♦ Contrôle de portance:
ESSAI A LA DYNAPLAQUE
► Principe: Pour les plates-formes d’ouvrages de terrassement avec Dmax < 200mm. Mesurer
l’enfoncement d’une plaque circulaire rigide (diamètre 600mm) transmettant au sol une
pression uniforme.
► Méthode d’essai:
Poutre de Benkelman
↨ Z2
8t
84
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CHAP VI: TERRASSEMENT : REMBLAIS ET COUCHE DE FORME
ESSAI A LA DYNAPLAQUE Norme NF P 94-117-2 → Déterminer Le module sous chargement dynamique à la plaque
► Principe: Pour les plates-formes d’ouvrages de terrassement avec Dmax < 200mm.
Dynaplaque 1: Mesurer le rebond d’une plaque circulaire rigide tombante d’une hauteur donnée
(diamètre 600mm) transmettant au sol une pression uniforme.
► Méthode d’essai:
2) Lever à une hauteur définie et 3) Mesurer la hauteur du rebond
1) Positionner la Plaque laisser tomber la plaque
EDYN1 (Mpa)
► Principe: Pour les Arases terrassements (AR) et plates-formes support de chaussées (P.F). Mesurer à
l’aide d’une poutre de Benkelman, l’enfoncement provoquer par un essieu unique à roue
jumelée de camion chargé à 13T.
► Méthode d’essai:
Poutre de Benkelman
↨ Z2
13 t
87
U.P.S. M2 UE1 2011/2012
CHAP VI: TERRASSEMENT : REMBLAIS ET COUCHE DE FORME
8) Matériel:
88
U.P.S. M2 UE1 2011/2012
CHAP VI: TERRASSEMENT : REMBLAIS ET COUCHE DE FORME
8) Matériel:
89
U.P.S. M2 UE1 2011/2012
CHAP VI: TERRASSEMENT : REMBLAIS ET COUCHE DE FORME
8) Matériel:
90
U.P.S. M2 UE1 2011/2012
→ Répartition industrielle:
- 310 MT pour le TP
- 90 MT pour le BPE
- 32 MT pour les produits bétons
→ Le Granulat et la Route:
- 100% des chaussées souples
- 95% des chaussées traitées ( +5% liant, Bitume ou ciment)
- 90% des Bétons ( ponts, dalles, poutrelles, bordures….)
91
U.P.S. M2 UE1 2011/2012
35 MT
55MT 18 MT
► leaders du ciment
Groupe
Groupe LAFARGE Groupe HOLCIM Groupe VICAT Groupe CEMEX ITALCEMENTI
45 MT 13 MT 13 MT 25 MT 24 MT
92
U.P.S. M2 UE1 2011/2012
Groupe
BASALTE
16 MT
6 MT
► TOTAL 46 MT (11%)
11 MT
► > 2700 carrières
(moyenne=160 000T/an)
5 MT
► FEDERATION: U.N.P.G.
UNICEM
93
U.P.S. M2 UE1 2011/2012
CHAP VII: GRANULATS
1) Rappels de Géologie:
► Classification des Roches: 3 grandes catégories
→ Roches MAGMATIQUES
→ Roches SEDIMENTAIRES
→ Roches METAMORPHIQUES
94
CHAP VII: GRANULATS 1) Rappels de Géologie: ► Classification des Roches: 3 grandes catégories U.P.S. M2 UE1 2011/2012
⇒ BASALTE (80%)
95
CHAP VII: GRANULATS 1) Rappels de Géologie: ► Classification des Roches: 3 grandes catégories U.P.S. M2 UE1 2011/2012
⇒ DIORITE, SYENITE
96
CHAP VII: GRANULATS 1) Rappels de Géologie: ► Classification des Roches: 3 grandes catégories U.P.S. M2 UE1 2011/2012
→ Roches SEDIMENTAIRES : formées à la surface du globe (sur terre ou au fond des océans)
accumulation (dépôt) en couches de matériaux appelés sédiments issus de l’érosion
des roches affleurant en surface sous l’action d’agents exogènes (vent et eau)
⇒ CALCAIRE
97
CHAP VII: GRANULATS 1) Rappels de Géologie: ► Classification des Roches: 3 grandes catégories U.P.S. M2 UE1 2011/2012
Calcaire ⇒ MARBRES
98
U.P.S. M2 UE1 2011/2012
CHAP VII: GRANULATS 1) Rappels de Géologie:
100
U.P.S. M2 UE1 2011/2012
CHAP VII: GRANULATS
► Provenance des granulats:
→ Roche Massive
252 MT (57%)
éruptif 133MT
sédimentaire 119MT
Carrières
Toutes les situations géologiques
→ Alluvionnaire
175 MT (40%)
Matériaux non consolidés,
déposés par les glaciers
Sablières, Gravières
Exploitation en eau, à sec
→ Marin
12 MT (3%)
Sables
coquillages
→ Recyclage
→ Granulats artificiels:
Sous-produits Industriels: Laitiers
Produits Industriels: Granulats ferreux, réfractaires
Granulats allégés: argile expansé, schiste expansé
101
U.P.S. M2 UE1 2011/2012
CHAP VII: GRANULATS
Contrôles en France: l’ensemble des essais en Laboratoires sont normalisés (Normes Européennes ou Normes Françaises)
► Directive Européenne des produits de Construction= DPC 89/106/CE
⇒ Impose le marquage CE pour les produits de Construction
→ 2004: Granulats
→ 2008: Enrobés
► Marquage CE des Granulats:
- Loi / OBLIGATOIRE : contrôlé par l’administration des douanes
- Référentiel commun à tous les pays d’Europe
- 2 niveaux en France: Niveau 4 = simple déclaration
Niveau 2+ = Audit extérieur
- DETERMINE LES BORNES DES SPECIFICATIONS DES GRANULATS
LA FREQUENCE DES CONTROLES
- IMPOSE LA MISE EN PLACE D’UN SYSTÈME QUALITE (gestion des N.C.)
- 7 articles
► Norme NF 18 545:
- Norme Française (historique)
- Reprend et précise les normes NF EN
- DEMARCHE VOLONTAIRE / non Obligatoire
- Définie les règles générales permettant le contrôle des granulats
⇒ Objectif: garantir la REGULARITE de la production
102
→ Approche STATISTIQUE : FTP
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⇒ Résistance aux chocs dus au passage de l’essieu Essai Los Angeles (LA)
→ ! Sensibilité au gel: Mesure de l’évolution de l’essai Los Angeles (LA) après 25 cycles gel/dégel (-25°C,+25°C)
→ Nature minéralogique: Important pour les bétons: teneur en sulfates, sulfures et chlorures (fissuration et corrosion
des armatures)
Sensible pour les enduits à base d’émulsion
104
→ Présence de matière organique
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CHAP VII: GRANULATS
Essai Los Angeles (LA) Norme NF EN 1097-2 → Résistance à la Fragmentation
► Principe: Echantillon représentatif de 5Kg de 10/14mm subit un cycle de broyage à sec dans un broyeur à boulets.
Son degré de fragmentation est apprécié par la proportion de l’échantillon devenue plus petite que
1,6mm.
► Méthode d’essai:
5) Concassage
► Principe: LA + Eau = Echantillon représentatif de 5Kg de 10/14mm subit un cycle de broyage en présence d’eau
dans un broyeur à boulets. Son degré de fragmentation est apprécié par la proportion de l’échantillon
devenue plus petite que 1,6mm.
► Méthode d’essai:
5) Concassage
► Principe: Une éprouvette constituée d’une mosaïque de gravillons subit deux cycles de polissage. La
rugosité résiduelle des gravillons est ensuite mesurée avec un pendule de frottement.
► Méthode d’essai:
1) Echantillonnage 2) Criblage de la Fraction 6/10 3) Déplatage 4) Préparation de 4 éprouvettes Gravillons
+ sable roulé
7,2 mm + résine
5) Polissage
6) Essai de Frottement
14 éprouvettes:
2 x 6 matériaux différents
2 matériaux de référence (PSV 52,5)
5 mesures
Moyenne des 3 dernières valeurs
► Fréquence des essais: 1 par an sur les gravillons pour enrobés, enduits, graves traitées et non traitées.
107
U.P.S. M2 UE1 2011/2012
- Définitions :
► Granulat: ensemble de grains minéraux naturels ou artificiels de dimension compris entre 0 et 80mm.
► La Granulométrie: la détermination des dimensions des grains d’un granulat au tamis à maille carrée.
► La Grave: Granulat dont Dmin > 1mm et 6,3mm < Dmax < 80mm.
► Principe: Choisir au hasard dans un lot de granulats et prélever un échantillon de Laboratoire REPRESENTATIF pour
réaliser tous les essais complémentaires.
► Méthode d’essai:
109
U.P.S. M2 UE1 2011/2012
CHAP VII: GRANULATS
Analyse Granulométrique Norme NF EN 933- 1 → Caractérisation de la Granularité
► Principe: Pour les granulats de dimension ≤ 63mm (filler exclu). Séparer au moyen d’une série de tamis
normalisés, un matériaux en plusieurs classes granulaires de dimensions décroissantes. Les dimensions
des mailles et le nombre des tamis sont choisis en fonction de la nature de l’échantillon et de la
précision requise.
► Méthode d’essai:
5) Tamisage
7) Courbe
Passant Cumulé %
111
U.P.S. M2 UE1 2011/2012
CHAP VII: GRANULATS
Valeur au Bleu Norme NF EN 933- 9 → Caractérisation de la Propreté
► Principe: Pour la fraction 0/2mm de tous les sables et graves. Test à la tache sur papier filtre: des doses
de solution de Bleu de Méthylène sont ajoutées successivement à une suspension de la prise
d’essai jusqu’à la limite d’adsorption soit atteinte.
► Méthode d’essai:
ms
► Fréquence des essais: 2 par an pour les Granulats pour mélange bitumineux et enduits
1 par semaine pour les Granulats de graves traitées et non traitées
► ! Types d’argile: Argile KAOLINITE = moins gonflante (7% →MB 1,5) 112
Argile MONTMORIONITE = plus gonflante (0,1% →MB 1,5)
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CHAP VII: GRANULATS
Equivalent de Sable Norme NF EN 933- 8 → Caractérisation de la Propreté
► Principe: Pour la fraction 0/2mm de tous les sables et graves. Après mélange du sable avec dans une
solution floculée, on mesure le % de sédiments déposée. Pas de différenciation entre les fines
d’argiles et les fines de concassage.
► Méthode d’essai:
2 essais
20 min de
décantation
SE = 100 h2 / h1
► Fréquence des essais: 2 par an pour les Granulats pour mélange bitumineux et enduits
1 par semaine pour les Granulats de graves traitées et non traitées 113
U.P.S. M2 UE1 2011/2012
CHAP VII: GRANULATS
Coefficient d’Ecoulement des Sables Norme NF EN 933- 6 → Caractérisation de la Forme: faces cassées
► Principe: Pour les matériaux alluvionnaires, Sable < 4mm. Mesurer le temps (en s) d’écoulement d’un
volume donné de matériaux à travers une ouverture donnée. Plus le grain est concassé plus il a
d’arrêtes plus le temps d’écoulement est important.
► Méthode d’essai:
d =0,063, 2 ou 4mm
5 mesures
► Principe: Pour les matériaux alluvionnaires, gravillons de 4 à 20 mm. Mesurer le temps (en s)
d’écoulement d’un volume donné de matériaux à travers une ouverture donnée. Plus le grain
est concassé plus il a d’arrêtes plus le temps d’écoulement est important.
► Méthode d’essai:
1 mesure de référence → Er
► Principe: Pour les matériaux alluvionnaires, gravillons de 4 à 20 mm. Sur 1 Kg de matériaux, trier
manuellement les grains et les séparer en 4 catégories: Grains entièrement concassés, grains
semis-concassés, grains semi-roulés et grains entièrement roulés.
4) Tri
► Méthode d’essai:
tc entièrement concassés
1) Echantillonnage 2) Criblage Fraction D/d 3) Pesage (90% de surface cassée)
c semi-concassés
(plus 50% de surface cassée)
c semi-roulés
D ≤ 63mm (moins 50% de surface cassée)
d ≥ 2mm
D ≥ 2d tr entièrement roulés
(moins 10% de surface cassée)
Cc = 100 Mc / MI Ctc = 100 Mtc / MI Ctr = 100 Mtr / MI
► Spécifications: norme EN
► Fréquence des essais: 1 par mois sur tous les gravillons. 116
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CHAP VII: GRANULATS
Coefficient d’Aplatissement Norme NF EN 933- 3 → Caractérisation de la Forme
► Principe: Mesurer par criblage sur une grille à fente le pourcentage de granulats plats contenus
dans une fraction déterminée. Un PLAT est un grain dont le rapport entre la grande et
la plus petite dimension est > à 1,58.
► Méthode d’essai:
D =1,25d
d
- OBLIGATOIRE
► Norme NF 18 545:
118
U.P.S. M2 UE1 2011/2012
CHAP VII: GRANULATS 4) Contrôle d’élaboration: ► Approche statistique XP P18-545:
119
U.P.S. M2 UE1 2011/2012
u
Ls < fuseau de régularité < Li
Vss
Fuseau de spécification
e /2
Etendue e
Fuseau de
régularité
1,25 σ
Fuseau 2 possibilités: le client impose Vss et Vsi
Fabrication Xf le carrier cale et s’impose Vss et Vsi
Xi
Vsi Xt= moyenne initiale des résultats
u
→ XPP 18 545 définit pour les Contrôles de Production
120
U.P.S. M2 UE1 2011/2012
CHAP VII: GRANULATS 4) Contrôle d’élaboration: ► Norme Française XP P18-545:
Fuseau de
spécification Ls
Fuseau de Vss
Régularité
2x1,25 σ
Etendue e
Fuseau de
Fabrication
moyenne xf
Courbe Vsi
moyenne
Li
121
U.P.S. M2 UE1 2011/2012
CHAP VII: GRANULATS 4) Contrôle d’élaboration: ► Norme Française XP P18-545:
Micro Deval
Los Angeles
e
u
Vss/Vsi
Ls / Li
> 15 valeurs
123
CHAP VII: GRANULATS U.P.S. M2 UE1 2011/2012
FTP
124
U.P.S. M2 UE1 2011/2012
CHAP VII: GRANULATS 5) Classification des granulats: ► Fréquence des essais:
125
U.P.S. M2 UE1 2011/2012
CHAP VII: GRANULATS 5) Classification des granulats: ► Tarification des essais:
127
U.P.S. M2 UE1 2011/2012
CHAP VII: GRANULATS 5) Classification des granulats: ► Norme Française XP P18-545:
128
U.P.S. M2 UE1 2011/2012
CHAP VII: GRANULATS 5) Classification des granulats: ► Norme Française XP P18-545:
→ Caractéristiques Intrinsèques
Vss
M.D.E.
M.D.E.
L.A. L.A.
129
U.P.S. M2 UE1 2011/2012
CHAP VII: GRANULATS 5) Classification des granulats: ► Norme Française XP P18-545:
Exemple
COURBE COEF
GRANULO APPLATISSEMENT
Exemple
EQUIVALENT VALEUR AU BLEU
COURBE DE SABLE
GRANULO
Faces Ecoulement
Concassées >90% Faces des gravillons > Ecoulement
Roulées <1% Faces
105s des sables
Faces totalement Concassés>90%
Roulées <1% > 35s
Concassées >30%
Exemple
% FACES ECOULEMENT ECOULEMENT DES
CASSEES DES GRAVILLONS SABLES
Valeur au
Bleu<2g/kg
Aux tamis d et D
étendue ±5%
133
U.P.S. M2 UE1 2011/2012
CHAP VII: GRANULATS
► Exemple 1 de CCTP:
134
U.P.S. M2 UE1 2011/2012
CHAP VII: GRANULATS
► Exemple de CCTP (suite):
! C.C.T.P.
>
C.C.T.G.
135
CHAP VII: GRANULATS U.P.S. M2 UE1 2011/2012
FTP
136
U.P.S. M2 UE1 2011/2012
CHAP VII: GRANULATS
► Exemple 2 de CCTP:
137
U.P.S. M2 UE1 2011/2012
CHAP VII: GRANULATS ► Exemple de CCTP (suite):
138
U.P.S. M2 UE1 2011/2012
CHAP VII: GRANULATS ► Exemple de CCTP (suite):
85% passant à D
20 % passant à d
85% passant à D
20 % passant à d 85% passant à D
20 % passant à d
< 25 % de plats
>95% de concassés
Ecoulement > 38s <1% de roulé
LA < 25
MDE < 20
PSV > 50
139
U.P.S. M2 UE1 2011/2012
CHAP VII: GRANULATS ► Exemple de CCTP (suite):
! C.C.T.P.
>
C.C.T.G. 140
U.P.S. M2 UE1 2011/2012
CHAP VII: GRANULATS
5) Méthode d’Elaboration des Granulats:
⇒ Broyage, concassage
⇒ Criblage
- Assurer la propreté
⇒ Lavage
⇒ Essorage
⇒ Cyclonage
- Transporter et mettre en stock
141
U.P.S. M2 UE1 2011/2012
CHAP VII: GRANULATS
5) Méthode d’Elaboration des Granulats:
⇒ Drague flottante
⇒ Excavateur à godets
⇒Dragueline
142
U.P.S. M2 UE1 2011/2012
CHAP VII: GRANULATS
5) Méthode d’Elaboration des Granulats:
⇒ Tir d’explosifs
143
U.P.S. M2 UE1 2011/2012
CHAP VII: GRANULATS 5) Méthode d’Elaboration des Granulats:
► Broyage:
→ Deux méthodes principales de fragmentation:
- Par Compression: Les matériaux sont pris entre 2 surfaces qui se rapprochent
Vitesse d’application de l’effort = 0,2 m/s à 0,5 m/s
Appareils : concasseurs à mâchoires,
broyeurs giratoires primaires
broyeurs à cône
- Par Percussion: Les matériaux sont soumis à des chocs engendrés par des pièces tournantes (rotor équipé
de percuteurs) et projetés contre des surfaces d’impact, ou pilonnés par des corps
broyants (barres ou boulets)
Vitesse d’application de l’effort = 8 m/s à 100 m/s
144
U.P.S. M2 UE1 2011/2012
CHAP VII: GRANULATS 5) Méthode d’Elaboration des Granulats: ► Broyage:
→ Rapport de Réduction:
Dans une installation classique de concassage:
Entée= Blocs de 800 à 1000mm Rapport de Réduction de l’installation = 40 à 50
Sortie= granulat 0/20 mm
Aucun broyeur n’est mécaniquement capable d’assure ce Rapport de Réduction avec une bonne Forme!
⇒ Utilisation de 2 à 4 broyeurs en cascade
RR = 3 à 4 RR = 5 à 6 RR = 3 à 4 RR = 8 à 10
100
90
→ Rapport de Réduction d’un broyeur: 80
70
Diamètre pour 80% de passant 60
50 Feed
Courbe d’Alimentation 40 Product
30
Courbe de sortie
20
12,8
2,6
U.P.S. M2 UE1 2011/2012
CHAP VII: GRANULATS 5) Méthode d’Elaboration des Granulats: ► Broyage:
→ Différents stades de fragmentation:
146
U.P.S. M2 UE1 2011/2012
CHAP VII: GRANULATS
5) Méthode d’Elaboration des Granulats:
► Criblage:
→ Paramètres :
- Débit (t/h)
- Nombre d’étages: 1,2,3, ou 4 étages
- Dimension des mailles des étages
147
U.P.S. M2 UE1 2011/2012
CHAP VII: GRANULATS
5) Méthode d’Elaboration des Granulats: ► Criblage:
→ Exemple de Calcul de crible:
- Données d’entrée: Granulométrie Nombre d’étages
Tonnage Dimension des mailles
- Données de sortie: Granulométrie choisie Tonnages par coupures
Surface du crible
200 T/h
0/60
37,5% = 75 T/h
27,1% = 54,2 T/h
17,5% = 35 T/h
37,5%
44,6%
27,1%
17,5%
17,5%
20 mm
40 mm
148
5 mm
U.P.S. M2 UE1 2011/2012
CHAP VII: GRANULATS
5) Méthode d’Elaboration des Granulats:
► Lavage:
149
U.P.S. M2 UE1 2011/2012
CHAP VII: GRANULATS
5) Méthode d’Elaboration des Granulats:
⇒ Paramètres calculés:
- Largeur de la bande (mm)
- Inclinaison max (°)
- Vitesse de la Bande (m/s)
- Puissance du moteur (kw)
150
U.P.S. M2 UE1 2011/2012
CHAP VII: GRANULATS 5) Méthode d’Elaboration des Granulats:
► Exemples d’installation:
- Schéma Simple:
151
U.P.S. M2 UE1 2011/2012
CHAP VII: GRANULATS 5) Méthode d’Elaboration des Granulats:
152
U.P.S. M2 UE1 2011/2012
CHAP VII: GRANULATS 5) Méthode d’Elaboration des Granulats:
► Exemples d’installation:
153
U.P.S. M2 UE1 2011/2012
CHAP VII: GRANULATS 5) Méthode d’Elaboration des Granulats:
► Exemples d’installation:
154
U.P.S. M2 UE1 2011/2012
CHAP VII: GRANULATS 5) Méthode d’Elaboration des Granulats:
155
U.P.S. M2 UE1 2011/2012
CHAP VII: GRANULATS 5) Méthode d’Elaboration des Granulats:
► Exemples d’installation:
156
U.P.S. M2 UE1 2011/2012
CHAP VII: GRANULATS 5) Méthode d’Elaboration des Granulats:
► Exemples d’installation:
157
U.P.S. M2 UE1 2011/2012 158
U.P.S. M2 UE1 2011/2012
a) Historique du Bitume:
► Aujourd’hui :
-Provient exclusivement du pétrole brut
-Utilisation multiple
-Route
-Étanchéité (terrasse, barrages, murs…)
- Hydraulique
-Consommation annuelle Française = 3 MT (3% du pétrole importé)
159
U.P.S. M2 UE1 2011/2012
► Insoluble dans l’eau à l’état pur (en solution avec des solvants organiques, Emulsion de Bitume).
160
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T°
viscosité 1/ν
T°
élasticité E
161
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→ Molécule Naphténique=
Hydrocarbures cycliques saturés
Molécule la plus simple= cyclohexane (C6H12)
→ Molécule Aromatique =
Système cyclique hexagonal + 3 double liaisons alternées
Molécule la plus simple= benzène
→ Molécule Aliphatique =
Chaine carbonée longue et acyclique
Acides gras, paraffine, éthylène
► Le Bitume est fractionné en deux parties avec ajout d’un hydrocarbure léger (solvant) =
→ Maltènes = Fraction dissoute aiguilles
huile visqueuse de couleur foncée
Propriété visqueuse du Bitume
→ Asphaltènes = Fraction précipitée (Fraction lourde) Chaine moléculaires très longue
Corps de poids moléculaire très élevé, formes d’aiguille
Substance Solide et noirâtre
« Asphaltènes baignent dans les huiles aromatiques Maltènes »
Rq: en vieillissant le bitume s’appauvrit en fractions légères Maltènes et s’enrichit en fraction lourdes Asphaltènes
162
U.P.S. M2 UE1 2011/2012
163
U.P.S. M2 UE1 2011/2012
→ Définition: opération qui consiste à séparer les différents constituants du pétrole brut, du plus léger (gaz)
au plus lourd (Bitume).
→ Principe: Distillation qui sépare les différents constituants du pétrole suivant leurs points d’ébullition.
Les Pétroliers ont plus besoin d’Huiles et moins de Fioul Lourd ou de Bitume
164
U.P.S. M2 UE1 2011/2012
Plateforme
OFFSHORE
Tanker
Stockage des
Bitumes
Pipeline
Stockage
des Bases
165
U.P.S. M2 UE1 2011/2012
Huiles
Fioul
166
U.P.S. M2 UE1 2011/2012
Mélange
► STOCKAGE = 2 modes de Stockages Chargement
→ Stockage des Base → Stockage des Bitumes mélangés
Distillation
Mélange et contrôle au chargement Agitation des Bacs
Atmosphérique
Résidu
sous vide
Distillation
sous vide
168
U.P.S. M2 UE1 2011/2012
► ESSAIS :
→ Mesure de consistance : Pénétrabilité à l’aiguille ֠
Essai Bille-Anneau ֠
Durcissement TFOT
Viscosité Dynamique ֠
֠ 170
Point de Fragilité FRAASS
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CHAP VIII: LES LIANTS
► Principe: Pour tous les Bitumes, mesurer l’enfoncement dans le Bitume chauffé à 25°C (15°C) pendant 5s
d’une aiguille sous une masse de 100g.
Appellation des
► Spécifications NF EN 12591: - 5 catégories: 20/30, 35/50, 50/70,70/100 et 180/220
Bitumes
► Fréquence des essais: Fonction PAQ Raffineur (1 par Bac) ou Poste d’Enrobés (1/300T) 40 €
Fonction CCTP (1 par porteur) 171
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CHAP VIII: LES LIANTS
► Principe: Pour tous les Bitumes, mesurer la température à laquelle une bille d’acier de 3,5g traverse un
anneau de laiton rempli de Bitume, le tout immergé dans un bain d’eau (si 30°C<TBA≤80°C), ou
de glycérine (si 80°C<TBA≤150°C ) chauffé à la vitesse constante de +5°C/min.
► Méthode d’essai:
T.B.A. = température en °C
► Fréquence des essais: Fonction PAQ Raffineur (1 par Bac) ou Poste d’Enrobés (1/300T)
50 €
Fonction CCTP (1 par porteur) 172
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CHAP VIII: LES LIANTS
► Méthode d’essai:
8 éprouvettes cylindriques
35g de bitume
Sole tournante à 15tr/min
163°C
Film de bitume de 15µm
Jet d’air à chaque rotation 4l/min
1h15min
► Spécifications norme 12591: Péné : 7 classes >55%, >53%, >50%, >46%, >43%, >37, >35
TBA : 9 classes >57°C, >54°C, >52°C, >49°C, >48°C, >45°C, >41°C, >37°C, >31°C
► Principe: A une température donnée de 125°C, à l’aide d’un viscosimètre coaxial, on mesure un rapport
entre un couple (un taux de cisaillement)appliqué à un mobile tournant normalisé.
► Méthode d’essai:
1) Echantillonnage= 1ml de bitume
2) Chauffage à 125°C
4)Mesurer la résistance
Visco Ici = (m Pa s)
Essai Rapide de
► Fréquence des essais: Poste d’enrobés: 1 à 3 essais par porteur Chantier 40 €
174
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CHAP VIII: LES LIANTS
Hydrocarbonés
L’essai Ici permet en 30s d’estimer la qualité (Péné) d’un Bitume= essai idéal de contrôle au dépotage
175
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CHAP VIII: LES LIANTS
► Principe: Pour tous les Bitumes (bitumes modifiés), mesurer la température à laquelle un bitume
devient fragile, le point FRAASS est la dernière valeur de la température avant la rupture d’un
pellicule de Bitume soumise à la flexion d’une lame d’acier en refroidissement de 1°C/min.
► Méthode d’essai:
FRAAS = température en °C
► Méthode d’essai:
177
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CHAP VIII: LES LIANTS
i) Classification des Bitumes:
► Les Bitumes Purs : norme NF 12591 Majorité (80%) des Bitumes pour ENROBES FRANCAIS
Dur Mou
► Les Bitumes Fluxés= Bitume dont on à réduit la viscosité par transformation rhéologique
⇒ rajout d’une huile de fluxage (10% à 12%) = Huile de Houille
Améliorer l’affinité chimique réciproque entre les liants et les granulats et en assurer la pérennité
Composés tensioactifs azotés dérivés des acides gras (amines, polyamines…)
Dosage de 0,3 à 0,6% du bitume
► Le Polyéthylène:
Issu du broyage de déchets de câbles, bouteilles de lait et films de polyéthylène
Dosage de 20 à 66% du bitume
Procédé SCREG
► Les colorants:
Pigments minéraux (Thermostabilité, résistance aux intempéries, résistance aux U.V.)
181
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Polymère
Fabriqué avec des résines de bois et de l’huiles issus de l’agriculture
182
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183
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N° d’identification
du chargement
Densité
Péné
T° Bille-anneau
185
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CHAP VIII: LES LIANTS
► Exemple 1 de CCTP:
186
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CHAP VIII: LES LIANTS
► Exemple de CCTP (suite):
187
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CHAP VII: LES LIANTS
► Exemple 2 de CCTP:
188
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CHAP VII: LES LIANTS ► Exemple de CCTP (suite):
189
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CHAP VII: LES LIANTS ► Exemple de CCTP (suite):
190
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Rédigé par les exploitants= SFERB: Section des fabricants d’émulsion routière de bitume
USIRF: Union des Syndicats de l’industrie routière Française
191
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► Emulsion = « dispersion, sous forme de particules très fines (fines gouttelettes), d’un liquide au sein d’un
autre liquide dans lequel il n’est pas soluble »
≠ d’une solution, mélange de deux liquides miscibles. Ex: Eau + Alcool
= mélange forcé thermodynamiquement instable ou métastable
En général, les émulsions sont des dispersions de graisse d’huile dans l’eau= émulsion directe
Exemples: latex = émulsion naturelle de caoutchouc
Exemples: mayonnaise, beurre
► Principe de l’émulsion de Bitume:
Fragmenter du bitume mécaniquement
Disperser en fines gouttelettes dans de l’eau avec une énergie mécanique
Stabiliser ces gouttelettes avec un émulsifiant = agent tensioactif
Agent tensioactif = composé contenant une partie hydrophile (qui retient l’eau) et une partie
lipophile (qui retient les graisses)
192
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- Émulsion directe : L/H = phase continue aqueuse et phase dispersée huileuse (lait, peinture acrylique)
- Émulsion inverse : H/L = phase continue huileuse et phase dispersée aqueuse (beurre, crème de nuit)
- Émulsion multiple : H/L/H = émulsion d’eau dans l’huile, elle-même en émulsion dans l’eau
⇒ émulsion de Bitume
193
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* Emulsions cationiques:
- Tensioactif cationique:
194
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La France est le 2ième consommateur d’émulsion dans le monde (12,5% du marché mondial) derrière les E.U(2,6MT)
→ Paramètres de fabrication:
-Energie de dispersion:
* Energie mécanique: divise le bitume en fines particules( énergie ⇒ finesse)
* Energie physico-chimique: apportée par l’émulsifiant
Abaisser la tension interfaciale entre la phase hydrocarbonée et la phase aqueuse
Créer un film protecteur autour des particules de bitume
-Viscosité et température des constituants:
* Température d’émulsification = f(péné du Bitume)
* Règle empirique: (T° eau + T° bitume) < 200°C
-Dosage des constituants: ! Grande précision pour les émulsifiant et l’acide
- La nature de l’émulsifiant
- La teneur en liant:
- La granularité: plus l’émulsion est fine et monodisperse ⇒ plus l’émulsion est visqueuse
197
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→ Vitesse de rupture: Mise au contact avec les granulats, l’émulsion doit rompre afin que le bitume qu’elle
contient retrouve ses propriétés macroscopiques et serve de liant (enduit ou enrobage)
Agglomération Coalescence
RUPTURE MURISSEMENT
198
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CHAP VIII: LES LIANTS ► Propriétés d’usage d’une émulsion de Bitume:
MURISSEMENT
! Temps long et variable
⇐ Fonction de la météo d’après chantier
199
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CHAP VIII: LES LIANTS ► Propriétés d’usage d’une émulsion de Bitume:
Adhésivité active (« mouiller le granulat ») Adhésivité passive (aux agents extérieurs: eau, filler)
Bonne Mauvaise Bonne Mauvaise
→ Cohésivité du bitume résiduel: Assurer au final la résistance du liant au déchirement sous l’action
mécanique extérieure
⇒ fonction uniquement de la qualité du bitume résiduel
200
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CHAP VIII: LES LIANTS ► Propriétés d’usage d’une émulsion de Bitume:
- Sédimentation: Les gouttelettes de Bitume tombent au fond de la cuve sous l’action de l’apesanteur
⇐ Risque d’écart de dosage de bitume résiduel , BRASSAGE
→ Stabilité pendant le transport: Transportée des usine de fabrication au dépôt par camion citerne spécialisé
201
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- incidents de stockage:
* Formation de peau: formation dans la cuve d’une peau de bitume en surface au contact de l’air
⇒ cuve verticale avec remplissage par le bas
* Décantation ou Crémage: modification de la teneur en bitume en surface
CHAP VIII: LES LIANTS PROPRIETES CONTRADICTOIRES ⇒ adaptation permanente des formulations et des dosages
→ Graves émulsions: couche d’assise pour les chaussées à trafic faible et moyen
203
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CHAP VIII: LES LIANTS
+ C60 BP 6: émulsion cationique à rupture lente à 60% de Bitume modifié → enrobé coulé à froid
Bitume 70/100 (98%) 588 Kg
Polymère (2%) 12 Kg
Emulsifiant cationique (dipropylène-triamine ) 6 à 15 Kg
Acide chlorhydrique à 75% 6 à 15Kg
+ C65 BF4: émulsion cationique à rupture moyenne à 65% de Bitume → enrobé stockable 2/6
Bitume 160/120 (88%) 570 Kg
Fluxant (12%) 80 Kg
Emulsifiant cationique (propylène-diamine oxyakylée) 3 Kg
Acide chlorhydrique à 32% 2,5 Kg
204
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- Regroupées en G.I.E.
- 110 usines en France
- Réseau Terminé
→ Prix de l’émulsion:
- Pénétrabilité à 25°C
- Essai Bille-anneau ou viscosité dynamique 60°C (en fonction de la consistance du liant)
- Essai de cohésion pour les émulsions bitumineuse modifiées 206
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CHAP VIII: LES LIANTS
► Principe: A une température donnée de 40°C, à l’aide d’un viscosimètre coaxial, on mesure un rapport
entre un couple (un taux de cisaillement)appliqué à un mobile tournant normalisé.
► Méthode d’essai:
1) Echantillonnage= 1ml de d’émulsion
2) Chauffage à 40°C
4)Mesurer la résistance
40 €
► Spécifications: Pas de spécification
► Principe: Mesurer le temps (en secondes) requis par un volume (50ml) prescrit d’émulsion, pour s’écouler hors
du récipient par un orifice déterminé (2 ou 4 ou 10 mm) avec une température déterminée (25°C,40°C
ou 50°C).
Adhésivité Norme NF EN 13614 → Apprécier les propriétés d’adhésion des émulsions cationiques
Par essai d’immersion dans l’eau vis-à-vis de granulats de référence
► Méthode d’essai:
► Spécifications: 4 classes
Indice de Rupture des Emulsions Cationiques IREC Norme NF EN 13075-1 → Apprécier la stabilité d’une émulsion en présence de
Méthode des fines minérales fines siliceuses de références.
► Principe: Ajouter à rythme constant à 100g d’émulsion des fines siliceuses de référence jusqu’à rupture
totale de l’émulsion.
► Méthode d’essai:
1)Préparation de 100g d’émulsion 4)Ajout à rythme constant de fines siliceuses
2) Chauffage à 40°C
3) Brassage
IREC = (g)
Plus la quantité de fines ajoutée est forte = plus l’émulsion est considérée stable.
211
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CHAP VIII: LES LIANTS ► Recommandations Françaises:
Viscosité
Granulo
Adhésivité
Rupture 212
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213
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214
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Fournisseur
Produit
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CHAP VIII: LES LIANTS
► Exemple 1 de CCTP:
216
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CHAP VIII: LES LIANTS
► Exemple de CCTP (suite):
217
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CHAP VIII: LES LIANTS
► Exemple de CCTP:
218
U.P.S. M2 UE1 2011/2012
CHAP VIII: LES LIANTS ► Exemple de CCTP (suite):
219
U.P.S. M2 UE1 2011/2012
CHAP VIII: LES LIANTS
► Exemple 3 de CCTP:
220
U.P.S. M2 UE1 2011/2012
CHAP VIII: LES LIANTS ► Exemple de CCTP (suite):
221
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Hydrocarbonés
CHAP VIII: LES LIANTS Hydrauliques:
3) Les Liants Hydrauliques:
► 2 types de Liants: - liant hydraulique = 3 étapes Démarrage de la prise: (24h) précipitation sous forme de gel
! Température > 5°C Prise hydraulique: (1/2 sem) développement de la cristallisation des gel
Durcissement: (4 semaines) valide la traficabilité
→ 2 types de Ciment : - Ciment Portland Pur + ajouts (laitiers, cendres volantes, pouzzolanes, filler calcaire…)
- Ciment à haute teneur en laitier et à grosse mouture